Francesco Saggiorato
"Tor Vergata" University of Rome, Storia, Patrimonio Culturale, Formazione e Società, Doctoral researcher
Francesco Saggiorato hold his PhD in Early Modern History in 2021 from the University of Rome “Tor Vergata,” in co-tutorship with the University of Paris 1 Pantheon-Sorbonne, at the Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine (UMR 8066).
His research focuses on the Napoleonic police system in Italy and on the Apennines populations, especially on cross-border seasonal migrations and on strategies for managing and regulating migratory flows.
He is editor-in-chief of Ergastulum: Laboratorio di ricerca su "Istituzioni, Spazi e Pratiche Carcerarie nell'Italia di età moderna e contemporanea"
URL: https://ergastulum.hypotheses.org/ ISSN: 2741-2601
He is currently a teacher of literature, history and geography at the secondary school Gian Giorgio Trissino, I.C. 8 in Vicenza.
Supervisors: Chiara Lucrezio Monticelli and Vincent Denis
His research focuses on the Napoleonic police system in Italy and on the Apennines populations, especially on cross-border seasonal migrations and on strategies for managing and regulating migratory flows.
He is editor-in-chief of Ergastulum: Laboratorio di ricerca su "Istituzioni, Spazi e Pratiche Carcerarie nell'Italia di età moderna e contemporanea"
URL: https://ergastulum.hypotheses.org/ ISSN: 2741-2601
He is currently a teacher of literature, history and geography at the secondary school Gian Giorgio Trissino, I.C. 8 in Vicenza.
Supervisors: Chiara Lucrezio Monticelli and Vincent Denis
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Articles by Francesco Saggiorato
This essay analyzes the Napoleonic police, from a local perspective, through the study of the relations between the General Direction of the Tuscan police and the Arno prefecture. From a diachronic point of view the peculiarities of the Florentine case study highlight changes that occurred simultaneously at upper echelons of the imperial police and at a regional level, within the circle of French administrators in charge of maintaining public order in the Grand Duchy of Tuscany. The constant disputes between the two offices, concerning overlapping jurisdictions and forms of legitimation, significantly reflect the negative effects generated by the so-called guerre des polices, which risked to impair the efficiency of the imperial police system in the annexed departments.
L’objectif de cet article est de sonder le degré d’acceptation ou de rejet des agents étrangers par les populations rurales des départements toscans rattachés à l’Empire. Comme l’a souligné Aurélien Lignereux, les gendarmes représentent une typologie particulière d’émigré, car ils appartiennent au personnel administratif impérial. Ils ont adopté la posture d’étrangers, « fiers d’une identité réaffirmée au contact de l’altérité » (Lignereux, 2012). Dès lors, en utilisant les sources des archives parisiennes, toscanes et milanaises, il sera possible de se pencher sur les différentes problématiques que la gendarmerie française a rencontrées, pendant ses missions, en tant que corps étranger au pays. En effet, les brigades de gendarmes étaient employées dans un territoire méconnu, à morphologie vallonnée et montagneuse, où ses habitants parlaient un idiome différent du français. On s’aperçoit donc que, d’un côté, la cohabitation des gendarmes – souvent logés dans les maisons des civils, à cause du manque de bâtiments à destiner aux casernes – risquait d’exacerber les tensions avec la population ; mais, de l’autre côté, pour conduire leurs missions de maintien de l’ordre, les brigades étaient obligées à s’appuyer sur des individus indigènes. À ce sujet, il n’est pas étonnant d’observer que la gendarmerie française avait, sous ses ordres, des Toscans qui étaient employés comme guides, interprètes ou explorateurs. Pour cela, il faudra nuancer la perspective dans laquelle prévaut une rigidité absolue entre les forces de l’ordre étrangères et la société toscane. Il convient, en revanche, de privilégier une approche qui intègre les résistances à la gendarmerie avec les traits d’ouverture de ce corps militaire aux contextes locaux.
Finalement, bien que l’on ne soit pas face à une véritable intégration du gendarme français au sein des communautés toscanes, en raison de la brève période de domination napoléonienne en Italie, il est possible également de faire émerger des aspects de médiation et de négociation, à l’échelon local, entre les forces de l’ordre françaises et certaines couches de la population toscane.
Conference Presentations by Francesco Saggiorato
Conference Organization by Francesco Saggiorato
This essay analyzes the Napoleonic police, from a local perspective, through the study of the relations between the General Direction of the Tuscan police and the Arno prefecture. From a diachronic point of view the peculiarities of the Florentine case study highlight changes that occurred simultaneously at upper echelons of the imperial police and at a regional level, within the circle of French administrators in charge of maintaining public order in the Grand Duchy of Tuscany. The constant disputes between the two offices, concerning overlapping jurisdictions and forms of legitimation, significantly reflect the negative effects generated by the so-called guerre des polices, which risked to impair the efficiency of the imperial police system in the annexed departments.
L’objectif de cet article est de sonder le degré d’acceptation ou de rejet des agents étrangers par les populations rurales des départements toscans rattachés à l’Empire. Comme l’a souligné Aurélien Lignereux, les gendarmes représentent une typologie particulière d’émigré, car ils appartiennent au personnel administratif impérial. Ils ont adopté la posture d’étrangers, « fiers d’une identité réaffirmée au contact de l’altérité » (Lignereux, 2012). Dès lors, en utilisant les sources des archives parisiennes, toscanes et milanaises, il sera possible de se pencher sur les différentes problématiques que la gendarmerie française a rencontrées, pendant ses missions, en tant que corps étranger au pays. En effet, les brigades de gendarmes étaient employées dans un territoire méconnu, à morphologie vallonnée et montagneuse, où ses habitants parlaient un idiome différent du français. On s’aperçoit donc que, d’un côté, la cohabitation des gendarmes – souvent logés dans les maisons des civils, à cause du manque de bâtiments à destiner aux casernes – risquait d’exacerber les tensions avec la population ; mais, de l’autre côté, pour conduire leurs missions de maintien de l’ordre, les brigades étaient obligées à s’appuyer sur des individus indigènes. À ce sujet, il n’est pas étonnant d’observer que la gendarmerie française avait, sous ses ordres, des Toscans qui étaient employés comme guides, interprètes ou explorateurs. Pour cela, il faudra nuancer la perspective dans laquelle prévaut une rigidité absolue entre les forces de l’ordre étrangères et la société toscane. Il convient, en revanche, de privilégier une approche qui intègre les résistances à la gendarmerie avec les traits d’ouverture de ce corps militaire aux contextes locaux.
Finalement, bien que l’on ne soit pas face à une véritable intégration du gendarme français au sein des communautés toscanes, en raison de la brève période de domination napoléonienne en Italie, il est possible également de faire émerger des aspects de médiation et de négociation, à l’échelon local, entre les forces de l’ordre françaises et certaines couches de la population toscane.
Il seminario analizza le forme del contenimento e della repressione del banditismo e del brigantaggio nel Mezzogiorno ottocentesco, lungo un arco cronologico che, prendendo avvio con l’arrivo della Rivoluzione nella Penisola, fu caratterizzato da una marcata politicizzazione del fenomeno. Banditi, briganti e forze di sicurezza furono protagonisti del conflitto che oppose le monarchie di Antico regime al patriottismo liberale e al nazionalismo, contribuendo a forgiare le nuove istituzioni statali e ad alimentare la riflessione sulla moderna guerra popolare. Si metterà a fuoco il ruolo delle forze di sicurezza nella guerra contro il brigantaggio, dedicando particolare
attenzione alla pluralità di attori che vi furono impiegati: eserciti regolari e corpi volontari, forze paramilitari e forze di polizia. Si intende in tal modo comprendere i processi di formazione e di organizzazione di tali forze, le interazioni, le caratteristiche dei comandi, i rapporti con le istituzioni e con la società, le pratiche operative, il vissuto e l’immaginario dei combattenti.
Dopo avere indagato le logiche della repressione militare e poliziesca del brigantaggio nei decenni della riorganizzazione napoleonica della Penisola e della Restaurazione, ci si soffermerà sul primo decennio unitario, durante il quale la guerra contro la ribellione borbonica nel Mezzogiorno ebbe un impatto profondo sulla formazione delle strutture poliziesche e militari del nuovo Stato, orientandone l’articolazione, le logiche operative, i rapporti con le autorità civili, con la popolazione e con gli esponenti del dissenso politico. La guerra suscitò, inoltre, un prolungamento della mobilitazione risorgimentale, che trovò espressione nell’Esercito garibaldino, poi nei corpi
paramilitari e nella Guardia nazionale. Questa rappresentò un potente fattore di integrazione dei ceti medi locali nei nuovi equilibri istituzionali.
L’analisi dell’azione dei corpi armati regolari e irregolari sarà completata dallo studio del funzionamento della giustizia militare, cui venne affidato il compito di chiudere i conti con la ribellione borbonica facendo tesoro delle esperienze preunitarie per condurre la repressione nel quadro dell’applicazione di categorie giuridiche.
Seminario preparato on line, presentazione di ricerche in corso, 21 maggio, ore 15
Il gruppo di ricerca si concentra sulle forme del contenimento e della repressione del brigantaggio e del banditismo nel Mezzogiorno dell'Ottocento, focalizzando l'attenzione sulle forze di sicurezza. Esso si soffermerà in particolare su coloro che ne furono i protagonisti: ufficiali e soldati regolari, volontari e forze paramilitari, forze di polizia. Analizzando tali protagonisti in un'ottica sistemica, si intende comprendere i processi della loro formazione, le caratteristiche dei comandi, gli immaginari dei combattenti, le pratiche operative, i processi istituzionali, gli spazi d'azione.
Atelier per giovani ricercatori, organizzato dalla Escuela Española de Roma, la Fondazione Luigi Einaudi di Torino e l'Università di Roma Tre
Coordina prof.ssa Marina FORMICA (Università di Roma "Tor Vergata")
ore 11 Prima sessione: Culture amministrative e circolazione dei modelli imperiali
Elisa BACCINI (Università di Padova), Lingua e pratiche amministrative e giudiziarie nell'Italia napoleonica
Maeva LE ROY (European University Institute), L'"esprit public": circolazione di un concetto amministrativo tra Francia e Italia in età napoleonica.
Discussant: prof.ssa Chiara LUCREZIO MONTICELLI (Università di Roma "Tor Vergata")
ore 14 Seconda sessione: Controllare il territorio e gli individui
Francesco SAGGIORATO (Università di Roma "Tor Vergata"-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Polizie, consoli e confidenti: una rete di sorveglianza per vigilare sulla mobilità transfrontaliera tra il Regno d'Italia e i dipartimenti toscani annessi all'Impero
Stefano POGGI (European University Institute), Il controllo degli individui nella Vicenza napoleonica: fra arresti e identità sospette
Discussant: prof. Stefano LEVATI (Università Statale di Milano) Organizzazione: Chiara Lucrezio Monticelli chiara.lucrezio@gmail.com e Francesco Saggiorato francescosaggiorato@gmail.com
La rivista del Giornale di storia ospita la presentazione del laboratorio di ricerca.
Link: https://www.giornaledistoria.net/rubriche/storia-e-storie/al-tempo-del-coronavirus-ergastulum-laboratorio-di-ricerca-su-istituzioni-spazi-pratiche-carcerarie/?fbclid=IwAR1NVH_SsQ52gKuMhV3OJkPT10Ost9-F2yhQrJ1cZp1kk1BHapx5_z0VvcM
Nell'introduzione, Di Nepi e Savy propongono una messa a punto storiografica sulla categoria di minoranza e sulle sue delimitazioni nello spazio e nel tempo. La sfida di queste ricerche, infatti, è duplice: da una parte, uscire dai confini tematici e disciplinari interni agli studi sulle minoranze, che si concentrano su casi singoli (le comunità ebraiche, i greci, l’area turca e così via) a favore di un approccio comparativo, secondo le proposte più convincenti e innovative degli ultimi anni soprattutto per l’area mediterranea. Dall’altra, un tentativo di reimpostare questa discussione provando a rileggerla al di là delle storie tra loro strettamente interconnesse della tolleranza e della persecuzione.