Papers by Martial MONTEIL
Revue archéologique de Narbonnaise, 2015
Le quartier antique de Villa Roma à Nîmes (Gard), largement fouillé en 1991-1992, a révélé plusie... more Le quartier antique de Villa Roma à Nîmes (Gard), largement fouillé en 1991-1992, a révélé plusieurs domus ainsi qu’une unité originale (zone 12), au sein de laquelle plusieurs fours de potiers se succèdent ou coexistent tout au long du Ier s. ap. J.-C. Seul un groupe de trois fours, utilisé dans les années 20-40, peut cependant être sûrement associé à une production de céramiques, au sein de laquelle deux pâtes distinctes mais à dominante calcaire ainsi que vingt types de vases ont pu être distingués. La plupart se retrouvent en contexte domestique, mais certains présentent des caractéristiques, étayées par plusieurs comparaisons, qui incitent à les associer à des utilisations en contexte cultuel. Une présentation de l’évolution générale de la parcelle urbaine, avec argumentaires chronologiques, permet d’en mesurer la singularité – la fonction résidentielle semble ici peu présente –, à la suite de quoi est proposée une description précise de l’atelier et des vases produits. Cet exemple permet enfin de dresser un bilan des connaissances sur l’artisanat de la céramique à l’échelle de la ville de Nîmes, chef-lieu de la cité des Volques arécomiques.
L. Borau et A. Borlenghi (dir.). - Aquae ductus. Actualité de la recherche en France et en Espagne, Toulouse, Fédération Aquitania (Supplt 33 à Aquitania), 2015
Le quartier antique de Villa Roma à Nîmes (Gard), largement fouillé en 1991-1992, a révélé plusie... more Le quartier antique de Villa Roma à Nîmes (Gard), largement fouillé en 1991-1992, a révélé plusieurs domus ainsi qu’une unité originale (zone 12), au sein de laquelle plusieurs fours de potiers se succèdent ou coexistent tout au long du Ier s. ap. J.-C. Seul un groupe de trois fours, utilisé dans les années 20-40, peut cependant être sûrement associé à une production de céramiques, au sein de laquelle deux pâtes distinctes mais à dominante calcaire ainsi que vingt types de vases ont pu être distingués. La plupart se retrouvent en contexte domestique, mais certains présentent des caractéristiques, étayées par plusieurs comparaisons, qui incitent à les associer à des utilisations en contexte cultuel. Une présentation de l’évolution générale de la parcelle urbaine, avec argumentaires chronologiques, permet d’en mesurer la singularité – la fonction résidentielle semble ici peu présente –, à la suite de quoi est proposée une description précise de l’atelier et des vases produits. Cet exemple permet enfin de dresser un bilan des connaissances sur l’artisanat de la céramique à l’échelle de la ville de Nîmes, chef-lieu de la cité des Volques arécomiques.
Actes du colloque international « La fin des dieux : les lieux de culte du polythéisme dans la pratique religieuse du IIIe au Ve siècle ap. J.-C. (Gaules et provinces occidentales) », 2014
Sous la direction de William Van Andringa édité avec la collaboration de Marie-Thérèse Raepsaet-C... more Sous la direction de William Van Andringa édité avec la collaboration de Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier Gallia et Gallia Préhistoire ont été créées en exécution de la loi n o 90 du 21 janvier 1942 (article 1), remplacée par le décret n o 45-2098 du 13 septembre 1945 (article 8) chargeant le Centre national de la recherche scientifique « d'assurer et de diriger la publication des recherches et des résultats des fouilles archéologiques ». Ces deux revues sont les organes d'une unité de service et de recherche du CNRS (USR 3225). Par ailleurs, les informations archéologiques font l'objet d'une publication en ligne : http://www.adlfi.fr. Deux collections de suppléments accueillent les études trop importantes pour paraître dans les revues.
Actes du colloque international HOMER « Anciens peuplements littoraux et relations Homme/Milieu sur les côtes de l’Europe Atlantique », Vannes, 27 septembre-1er octobre 2011., 2013
Cet article est consacré à l'étude d'un très important volume de données acquises principalement ... more Cet article est consacré à l'étude d'un très important volume de données acquises principalement lors d'opérations d'archéologie préventive. Il met en perspective l'espace périurbain de la ville de Nîmes entre le vi e s. av. et le ii e s. de n. è. grâce à une approche géographique et diachronique dynamique. La question des limites successives de l'agglomération est abordée et les composantes de la campagne nîmoise sont présentées depuis le contact des différentes enceintes jusqu'aux confins d'une fenêtre d'étude d'environ 80 km 2 . Les changements considérables qui ont affecté l'agglomération entre le vi e s. av. n. è. et le Haut-Empire, conduisent à distinguer plusieurs phases rythmant l'évolution du paysage. Entre le vi e et le ii e s. av. n. è., la complémentarité des terroirs semble la règle. Les modes d'occupation de la plaine de Nîmes à l'époque républicaine et durant le Haut-Empire révèlent d'étroites relations de dépendance avec l'agglomération. La présence de périmètres non urbanisés à l'intérieur de la ville et les divers monuments découverts dans la campagne montrent la complexité des interactions ville-campagne et invitent à ne pas réduire le paysage périurbain aux seuls espaces extérieurs proches de l'enceinte.
Chr. Batardy, Th. Lorho, M. Monteil & S. Quevillon Territoires et modes d’occupation dans l’ouest... more Chr. Batardy, Th. Lorho, M. Monteil & S. Quevillon Territoires et modes d’occupation dans l’ouest de la Gaule lyonnaise au Haut- Empire : approche préliminaire
Les régions Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire recouvrent la partie occidentale de la province de Gaule lyonnaise. Elles ont bénéficié, ces dernières années, de recherches approfondies sur les agglomérations secondaires, qui permettent désormais de mieux appréhender l’armature urbaine d’une quinzaine de cités antiques. De place en place, ce réseau urbain, qui s’inscrit dans le cadre de cités de dimensions relativement modestes, peut en outre être confronté aux contraintes topographiques et aux réseaux constitués par les routes principales et les villae. L’ensemble de la documentation disponible, soumis à une lecture principalement cartographique, permet ainsi de poser les prémisses d’une approche renouvelée de l’organisation des territoires au Haut-Empire.
Mots-clés : Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Lyonnaise, cités, réseau urbain, villae.
Sous la direction de Matthieu Poux, Jean-Pierre Brun et Marie-Laure Hervé-Monteil Gallia et Galli... more Sous la direction de Matthieu Poux, Jean-Pierre Brun et Marie-Laure Hervé-Monteil Gallia et Gallia Préhistoire ont été créées en exécution de la loi n o 90 du 21 janvier 1942 (article 1), remplacée par le décret n o 45-2098 du 13 septembre 1945 (article 8) chargeant le Centre national de la recherche scientifique « d'assurer et de diriger la publication des recherches et des résultats des fouilles archéologiques ». Ces deux revues sont les organes d'une unité de service et de recherche du CNRS (USR 3225). Par ailleurs, les informations archéologiques font l'objet d'une publication en ligne : http://www.adlfi.fr. Deux collections de suppléments accueillent les études trop importantes pour paraître dans les revues.
La cité gallo-romaine des Namnètes, qui englobait le nord de la Loire-Atlantique et les franges d... more La cité gallo-romaine des Namnètes, qui englobait le nord de la Loire-Atlantique et les franges des départements avoisinants, constitue un cadre administratif et géographique propice à une analyse de l'organisation du réseau de peuplement au Haut-Empire. La documentation archéologique disponible, de nature hétérogène, n'autorise toutefois encore que quelques réflexions sur les éléments qui constituent le sommet de la hiérarchie de ce réseau : la ville capitale (Nantes), les agglomérations secondaires, les villae et les autres sites importants mais mal caractérisés.
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Papers by Martial MONTEIL
Les régions Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire recouvrent la partie occidentale de la province de Gaule lyonnaise. Elles ont bénéficié, ces dernières années, de recherches approfondies sur les agglomérations secondaires, qui permettent désormais de mieux appréhender l’armature urbaine d’une quinzaine de cités antiques. De place en place, ce réseau urbain, qui s’inscrit dans le cadre de cités de dimensions relativement modestes, peut en outre être confronté aux contraintes topographiques et aux réseaux constitués par les routes principales et les villae. L’ensemble de la documentation disponible, soumis à une lecture principalement cartographique, permet ainsi de poser les prémisses d’une approche renouvelée de l’organisation des territoires au Haut-Empire.
Mots-clés : Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Lyonnaise, cités, réseau urbain, villae.
Les régions Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire recouvrent la partie occidentale de la province de Gaule lyonnaise. Elles ont bénéficié, ces dernières années, de recherches approfondies sur les agglomérations secondaires, qui permettent désormais de mieux appréhender l’armature urbaine d’une quinzaine de cités antiques. De place en place, ce réseau urbain, qui s’inscrit dans le cadre de cités de dimensions relativement modestes, peut en outre être confronté aux contraintes topographiques et aux réseaux constitués par les routes principales et les villae. L’ensemble de la documentation disponible, soumis à une lecture principalement cartographique, permet ainsi de poser les prémisses d’une approche renouvelée de l’organisation des territoires au Haut-Empire.
Mots-clés : Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Lyonnaise, cités, réseau urbain, villae.
* CHEVET Pierre, MONTEIL Martial – L’utilisation de l’eau, p. 48-50.
* MONTEIL Martial –La mort, p. 68-72
croisant archéologie et géoarchéologie, suivant une démarche innovante qui
vise à analyser les relations entre le fleuve et les sociétés riveraines.
L’enquête s’inscrit dans le prolongement d’études amorcées au XIXe siècle,
en lien avec des travaux de régulation du cours de la Loire. Ceux-ci ont eu
un impact important sur la mise au jour, la destruction ou l’enfouissement de
vestiges archéologiques très variés.
La thématique abordée en juin 2006 visait à mettre en place les bases d’une historiographie de l’archéologie de cette région. Les articles qui sont réunis ici en donnent un éclairage partiel, centré sur deux dossiers principaux. Le premier rassemble des contributions qui concernent plutôt la naissance de l’archéologie, illustrée par le cas de Nantes, chef-lieu de la cité antique des Namnètes, ainsi que l’histoire des collections et des sociétés savantes, abordée au travers de l’exemple de la Société Polymathique du Morbihan, de la sculpture antique sur pierre ou encore de l’épigraphie. Le second dossier met en lumière quelques grandes figures de l’archéologie du XIXe siècle et du début du XXe siècle, dont l’activité s’est principalement développée dans ce qui était alors la Loire-Inférieure : se succèdent ainsi les portraits de conservateurs et collectionneurs, d’historiens-archéologues et de numismates qui illustrent la diversité des personnalités et des méthodes.
L'archéologie de la Gaule romaine a en effet, depuis le début des années 1980, profondément renouvelé nos connaissances et conduit à réviser les apports des sources antiques. Martial Monteil et Laurence Tranoy, associés à plusieurs autres chercheurs, en proposent ici une synthèse qui fait une large place aux résultats acquis lors de fouilles et recherches récentes.
Le paysage est ainsi dessiné avec son infrastructure routière et ses fleuves parcourus par des navires de commerce ou encore ses cités avec leurs villes capitales et agglomérations, nées d’un mouvement d’urbanisation sans précédent. Les activités agricoles et artisanales, qui profitent de l’ouverture de nouveaux marchés, sont également dépeintes tandis qu’un nouveau regard est porté sur les pratiques funéraires et la religion. Enfin, la vie quotidienne du petit peuple et des notables nous fait pénétrer plus avant dans l’intimité des hommes et femmes de la Gaule romaine.
Après une introduction générale consacrée aux principales caractéristiques géographiques du site ainsi qu'à une brève présentation de l'histoire de la recherche archéologique locale, un catalogue de sites permet d'établir les bases documentaires sur lesquelles se fonde l'étude. Toutes les fouilles récentes réalisées entre 1965 et mars 1996, et qui peuvent être positionnées avec précision sur le plan actuel de la ville, y sont traitées sous la forme de notices abondamment illustrées. Quelques observations plus anciennes sont également prises en compte dans cet inventaire, lorsqu'elles sont susceptibles de participer à la restitution des grandes lignes de la topographie. C’est ainsi un outil efficace et désormais irremplaçable qui est méthodiquement construit.
Les synthèses qui suivent sont partagées en deux parties. Dans la première, l'auteur s'attache d'abord à restituer le paysage naturel, dont certains éléments vont influer sur les formes de l'urbanisation. Suit une étude de l'évolution de la topographie urbaine, depuis le premier village de la fin du VIe s. av. J.-C. jusqu'à la ville de l'Antiquité tardive, en passant par celle du Haut-Empire, caractérisée notamment par sa vaste enceinte augustéenne. La seconde partie est consacrée à une analyse similaire mais portant cette fois sur les abords immédiats de l'agglomération, qui fluctuent au rythme du développement urbain. Les voies principales — dont la Domitienne — et le monde des morts font l'objet d'une présentation rapide. L'accent est surtout porté sur les aménagements agraires dont certains ont pesé sur la structuration des parties de la ville qui s'y sont superposées.
Une conclusion générale, enfin, traite des apports plus spécifiquement historiques qui ressortent de cette étude de topographie urbaine et périurbaine.