Vincent Milliot
- Membre de l'IDHES UMR 8533
- Membre de l’équipe DAMOCLES (Droit, Administration, Magistrats, Ordre, Crime, Lois et Société), Université de Genève (M. Porret dir.)
- Chercheur associé au Groupe de recherche en Histoire des Sociabilités, UQAM
- Co-porteur du programme ANR “SYSPOE, 17e-19e s.” (2013-2016) (Les systèmes policiers en Europe, 17e-1914), (2012-2015) (réunit les équipes IRHIS-CNRS UMR 8529 (Lille 3), CRHQ-CNRS UMR 6583 (Caen), , IHMC CNRS UMR 8066 (Paris 1), TELEMME-CNRS UMR 6570 (Aix-Marseille)
- Membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire moderne et contemporaine
- Membre du comité de rédaction, de Beccaria. Revue du droit de punir, Georg.
- Membre du Comité scientifique de Diciottesimo Secolo, revue de la Società italiana di Studi sul Diciottesimo secolo (revue en ligne)
- Membre du comité scientifique de Crime, Histoire et Société, Crime, History and Societies, Revue de l’International Association for the History of Crime and Criminal Justice, Droz
Phone: 33 (0) 6 61 50 39 34
Address: Université de Paris 8, département d'Histoire
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis Cedex
- Membre de l’équipe DAMOCLES (Droit, Administration, Magistrats, Ordre, Crime, Lois et Société), Université de Genève (M. Porret dir.)
- Chercheur associé au Groupe de recherche en Histoire des Sociabilités, UQAM
- Co-porteur du programme ANR “SYSPOE, 17e-19e s.” (2013-2016) (Les systèmes policiers en Europe, 17e-1914), (2012-2015) (réunit les équipes IRHIS-CNRS UMR 8529 (Lille 3), CRHQ-CNRS UMR 6583 (Caen), , IHMC CNRS UMR 8066 (Paris 1), TELEMME-CNRS UMR 6570 (Aix-Marseille)
- Membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire moderne et contemporaine
- Membre du comité de rédaction, de Beccaria. Revue du droit de punir, Georg.
- Membre du Comité scientifique de Diciottesimo Secolo, revue de la Società italiana di Studi sul Diciottesimo secolo (revue en ligne)
- Membre du comité scientifique de Crime, Histoire et Société, Crime, History and Societies, Revue de l’International Association for the History of Crime and Criminal Justice, Droz
Phone: 33 (0) 6 61 50 39 34
Address: Université de Paris 8, département d'Histoire
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis Cedex
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Papers by Vincent Milliot
Les commissaires scientifiques en sont Vincent Denis (Université Paris I), Isabelle Foucher (Archives nationales), Vincent Milliot (Université Paris 8)
Les commissaires scientifiques en sont Vincent Denis (Université Paris I), Isabelle Foucher (Archives nationales), Vincent Milliot (Université Paris 8)
empires et les cinq républiques n’ont cessé d’être confrontés au défi
des « émotions », des révoltes, de résistances mais aussi d’une attente
de sécurité… Comment s’est façonné l’ordre public en France ? Quatre
spécialistes proposent une histoire inédite des polices en France, inscrite dans la longue durée, des guerres de Religion à nos jours, une histoire attentive aux événements du quotidien, aux grandes affaires comme au fracas des crises politiques et sociales.
Le lecteur découvrira la vie, les ressources, les méthodes et la culture des forces de l’ordre – police, maréchaussée, gendarmerie – chargés d’assurer le contrôle des populations, leur encadrement, leur répression ou leur sécurité. Ouvert aux comparaisons comme à l’étude des circulations internationales, ce livre fait la part belle aux échanges avec d’autres polices européennes et, pour la première fois, aux espaces colonisés, en Amérique, en Afrique et en Asie. Il décrit la « longue marche » d’une professionnalisation amorcée dès l’Ancien Régime avec la création du lieutenant général de police et la diversité des solutions débattues puis mises en oeuvre pour réguler villes et campagnes.
Vivant et richement illustré, l’ouvrage propose aussi un « Atelier » qui
détaille les sources et leurs usages, parcourt les fronts pionniers de la
recherche, rend compte des débats historiographiques les plus actuels.
En offrant des clés de compréhension du rôle joué par cette institution
singulière dans la construction de l’État, de la monarchie des Valois
à la Ve République, L’histoire des polices en France est une autre manière d’éclairer l’histoire de la France et de sa société.
empires et les cinq républiques n’ont cessé d’être confrontés au défi
des « émotions », des révoltes, de résistances mais aussi d’une attente
de sécurité… Comment s’est façonné l’ordre public en France ? Quatre
spécialistes proposent une histoire inédite des polices en France, inscrite
dans la longue durée, des guerres de Religion à nos jours, une histoire
attentive aux événements du quotidien, aux grandes affaires comme au
fracas des crises politiques et sociales.
Le lecteur découvrira la vie, les ressources, les méthodes et la culture des
forces de l’ordre – police, maréchaussée, gendarmerie – chargés d’assurer
le contrôle des populations, leur encadrement, leur répression ou leur
sécurité.
Ouvert aux comparaisons comme à l’étude des circulations internationales,
ce livre fait la part belle aux échanges avec d’autres polices européennes
et, pour la première fois, aux espaces colonisés, en Amérique, en Afrique
et en Asie. Il décrit la « longue marche » d’une professionnalisation
amorcée dès l’Ancien Régime avec la création du lieutenant général de
police et la diversité des solutions débattues puis mises en oeuvre pour
réguler villes et campagnes.
Vivant et richement illustré, l’ouvrage propose aussi un « Atelier » qui
détaille les sources et leurs usages, parcourt les fronts pionniers de la
recherche, rend compte des débats historiographiques les plus actuels.
En offrant des clés de compréhension du rôle joué par cette institution
singulière dans la construction de l’État, de la monarchie des Valois
à la Ve République, L’histoire des polices en France est une autre manière
d’éclairer l’histoire de la France et de sa société.
que sont la monarchie et l’Église catholique qui, ensemble, gouvernent la vie de 20 à 28 millions de Français, appelés à louer Dieu et vénérer leur roi.
Nourri des recherches les plus récentes et appuyé sur une longue expérience pédagogique, ce livre propose des clés pour comprendre les structures et le fonctionnement de la société française des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. De manière claire et vivante, il restitue les conditions de vie, les manières de croire et de penser des différentes catégories de Français, et analyse de façon dynamique la lente construction de l’État royal ainsi que les contradictions qui exploseront en 1789.
Une attention particulière a été portée aux outils et instruments de travail
destinés à faciliter la réussite des étudiants de Licence auxquels ce livre s’adresse en priorité.
Si cette politique répond aux attentes sécuritaires de certaines franges de la population, elle nourrit aussi constamment les tensions. Les résistances ne cessent jamais, car la police, qui se pique d’être juste, l’est rarement dans une société marquée par une forte inégalité sociale. La cristallisation des critiques autour du despotisme de la police est donc un ingrédient dans l’effervescence pré-révolutionnaire. A partir des années 1760, la philosophie du droit naturel, une nouvelle idée de la liberté et de la souveraineté politique rendent l’arbitraire policier de moins en moins acceptable. Ces critiques rencontrent le vécu ordinaire de tous ceux qui ont la vie fragile et qui savent la police souvent dure aux pauvres. En 1789, la dénonciation du despotisme de cette police, qui a voulu se mêler de tout, tout connaître, tout prévoir, érige les services de la lieutenance générale en emblème de la tyrannie. Une Bastille à abattre pour que triomphent enfin l’état de Droit et l’égalité de tous devant la Loi.
un volume 15,5 x 24 de 400 pages,
ISBN 979.10.267.0439.3, 2016, 29 euros
Pierre Bergel et Vincent Milliot (dir.)
2014 Presses universitaires de Rennes www.pur-editions.fr
LES « insécurités urbaines », les formes prises à l’époque contemporaine par les conflits militaires et leurs avatars dans les centres urbains, constituent des thématiques de recherche fortement investies par
les sciences sociales depuis quelques années. L’abondance des productions scientifiques ne conduit pas toujours à questionner, à comparer les regards déployés et les méthodes mises en œuvre pour analyser les facteurs et les situations qui mettent en crise les sociétés urbaines, ou les solutions et les dispositifs qui prétendent y remédier. Cet ouvrage, issu d’un ensemble de rencontres pluridisciplinaires, s’efforce de prendre du recul par rapport aux façons de voir et aux façons de faire de différentes disciplines des sciences sociales qui investissent ce champ d’étude des « insécurités » et des « crises ». Il entend aider à confronter les analyses, les méthodes et les terrains d’enquêtes de l’histoire, de la géographie, de la sociologie, du droit, des sciences politiques et – même – du cinéma documentaire – pour appréhender les moments où les villes entrent « en ébullition » du fait des tensions qui perturbent leur vie sociale ou de leur désordre matériel devenu « explosif ». En abordant successivement « l’effervescence insécuritaire », « la ville déchirée » des temps de guerres – y compris coloniales et civiles – et, enfin, les moyens servant à « apaiser et à discipliner » les villes, ce livre veut réfléchir à des objets, à des pratiques concrètes et à des discours, à des formes d’organisations sociales et politiques, à des idéologies et à des formes de justification/légitimation qui se déploient dans le temps et dans l’espace. À travers ces contributions, on reconnaîtra l’usage et les réflexions inspirées par les travaux de Michel Foucault, ici moins « maître à penser » que pourvoyeur d’une féconde « boîte à outils ». Il convient de les lire de manière ouverte, comme autant de propositions pour aller plus loin dans le dialogue et la réflexion, cela dans une polyphonie assumée.
Pendant plus de trois siècles, les représentants du peuple urbain ont inspiré des œuvres littéraires, musicales, et d'abondantes interprétations iconographiques, tant "communes" que "savantes". La permanence de l'engouement suscité par les cris de Paris la diversité des modes de traitement de ce thème - du texte à l'image, de l'imprimé à la céramique - ne peut s'expliquer uniquement par l'omniprésence d'une population "flottante" dans la ville d'ancien régime. Ces imprimés et ces objets furent susceptibles de réceptions et d'usages très diversifiés. Ces derniers sont repérables à travers la variété des dispositifs de présentation matérielle et grâce à la reconstitution des conditions de fabrication et de diffusion des cris de Paris. Loin d'être le reflet fidèle de la vie quotidienne urbaine, les cris de Paris traduisent plutôt les évolutions des imaginaires sociaux suscités par le peuple et par la ville de la Renaissance à la fin des Lumières, plusieurs modèles de mise en scène des petits métiers se succèdent qui traduisent le poids grandissant des stéréotypes liés aux pratiques et aux représentations sociales venues des élites ; l'idéalisation croissante des figures du peuple constitue le corollaire des préjugés sociaux et du mépris qui frappent les "basses classes" de la société urbaine; après les troubles révolutionnaires, ce petit peuple idéalise, élément essentiel du pittoresque urbain au temps d'une industrialisation croissante, sert de contre-point rassurant face aux véritables "classes dangereuses": le prolétariat industriel.
Ces « Mémoires » souvent cités, utilisés ponctuellement, sont toutefois demeurés inédits jusqu’alors et n'ont jamais été donnés à lire dans leur intégralité. Ils constituent une sorte de monument inachevé, érigé en défense de la police parisienne de l'Ancien Régime, souvent considérée comme un modèle à l'échelle de l'Europe mais lourdement critiquée alors que s'ouvre la Révolution. Lenoir s’y montre à la fois mémorialiste témoignant de son activité passée et la justifiant face à la postérité, et homme d’expérience qui réfléchit sur les conceptions et les pratiques de la police.
Ces mémoires représentent également une source magnifique sur l'histoire de Paris, un vivier pour l'histoire administrative et l'histoire de la police, à une époque où les projets réformateurs abondent. La publication est assortie d'un catalogue du manuscrit qui est inédit.
L'index est téléchargeable sur le site de Champ Vallon
Mots-clés : émeutes de 1750, enlèvements d'enfants, enfermements, famille, police, Paris, régulations sociales.
Il s'agit ici des épreuves non corrigées. Les corrections suivantes ont été apportées dans la version définitive :
Après le titre
Vincent Milliot
Pagina 317, riga 3 : « … une bousculade mortelle se produit rue royale et place Louis XV. Elle fait plus de 130 victimes et un grand nombre de blessés”.
Pagina 317, riga 21 : “… enviée dans une partie de l’Europe, offre à ce moment…”
Pagina 318, riga 19 “… qui accélèrent – ou consacrent – la réorganisation des pouvoirs policiers…”
Pagina 319, nota 6 : S.-L. Kaplan, Le complot…
Nota 9 : Université du Québec à Montréal (UQAM)
Pagina 323, nota 25 : L.-S. Mercier, “bagarre”, le Tableau de Paris, vol 6, CDXCVI, édité par J.C. Bonnet, Paris, Le Mercure de France, T. I, 1994, p. 1357
Pagina 326, riga 28-29 : “… le décompte de 136 victimes : 132 sont inhumées à la Ville L’Evêque, 2 dans la paroisse Notre-Dame-des-Champs, et, enfin, respectivement, 1 dans les paroisses Bonne-Nouvelle et Saint-Roch”.
Pagina 327
Créer un espace après le 2.2 Les secours et l’urgence immédiate : peut-on sauver l’honneur de la police ?
Riga 34 : … de pouvoirs de police, ancienne et récurrente,… (supprimer “ )
Pagina 328 : riga 15 : … devant l’Eglise de la Madeleine de la Ville l’Evêque
Pagina 331, riga 14 : “N’est-ce pas le principal résultat de la catastrophe du mois de mai ?”
Nota 57 : R. Couture…., doctorat d’histoire de l’Université de Caen-Université du Québec à Montréal,…
Pagina 334
Nota 69 : …. Inspecteur Quidor, AN Y…
Pagina 339
Riga 22 la résilience du système policier parisien (supprimer « »)
Pagina 340, riga 2 ; une modernité bureaucratique (supprimer « »)
Le 26 mai 1755, Louis Mandrin est roué en place publique à Valence. Pour les financiers de la Ferme générale et l'État royal, son supplice doit servir d'exemple et terroriser les contrebandiers, toujours plus nombreux, qui défient ouvertement l'ordre fiscal et social établi. Mais que peut un bourreau contre une figure devenue légendaire et une dynamique rébellionnaire profondément ancrée dans le refus des impôts indirects et de l'inquisition des « gabelous » au siècle des Lumières ?
chronique à propos de Michael Kwass, Louis Mandrin : La mondialisation de la contrebande au siècle des Lumières. Trad. de l'anglais par Dominique Taffin-Jouhaud. Vendémiaire, 512 p., 26 €