Books by Bertrand Marceau
A Companion to the Early Modern Cardinal is the first comprehensive overview of its subject in En... more A Companion to the Early Modern Cardinal is the first comprehensive overview of its subject in English or any language. Cardinals are best known as the pope’s electors, but in the centuries from 1400 to 1800 they were so much more: pastors, inquisitors, diplomats, bureaucrats, statesmen, saints; entrepreneurs and investors; patrons of the arts, of music, literature, and science. Thirty-five essays explain their social background, positions and roles in Rome and beyond, and what they meant for wider society. This volume shows the impact which those men who took up the purple had in their respective fields and how their tenure of office shaped the entangled histories of Rome and the Catholic Church from a European and global perspective.
Résumé : Au cœur de la première modernité, Cîteaux, qui est à la fois une abbaye française et un ... more Résumé : Au cœur de la première modernité, Cîteaux, qui est à la fois une abbaye française et un chef d’ordre européen, se trouve confronté aux pouvoirs politico-religieux extérieurs. Malgré l’autonomie croissante des congrégations nationales, Cîteaux demeure un réseau international implanté de la Pologne au Portugal et de l’Irlande à la Sicile. La crainte d’un schisme interne à l’ordre pousse à réformer largement les institutions : face aux ingérences des princes et des cardinaux, les instances dirigeantes se réorganisent pour maintenir le contrôle des établissements cisterciens, qui se comptent par centaines. Incarnant l’unité de l’ordre et réunissant une autorité à la fois fonctionnelle et personnelle, l’abbé de Cîteaux est ainsi à la tête d’une organisation transnationale qui, contrairement à ce qui est généralement avancé dans l’historiographie, conserve au XVIIe siècle la capacité à défendre son autonomie institutionnelle.
Abstract : In the context of the clashes of the first modernity and of the Catholic Reformation after the Council of Trent (1545-1563), Cîteaux, which is both an Abbey and a chief of Order, is exempt from being hold in commendam, allowing the regular abbots to govern and reform the order while adapting its institutions to the reformative demands. Hence, at the heart of the leadership lies the complex problem of the relationship between the abbot of Cîteaux, the General Chapter, the four first fathers, the daughter-abbeys, and the various different external powers, both political and religious. The general abbot is confronted to controlling an order that is disturbed by the growing autonomy of the national Congregations and the formation of the Strict Observance. Indeed, the Cistercian Order maintains a number of abbeys throughout all parts of Europe that have remained catholic. The fear of an internal schism within the order leads to a redefinition of the institutional powers for the benefit of vicar-generals and congregation presidents. My study of the role of the abbot of Cîteaux is conducted from the dual point of view of power, that of the leadership and that of the reformation of the order. The problem that I raise is that of the evolution of the abbatial government and it cannot be restricted to a biographical prism. As a metaphor for the order's unity, the abbot gathers both a functional and a personal authority. In spite of the various rifts, the wish for maintaining unity persists in the 17th century around the notion of a common good shared by all the Cistercian monastic fragments : the family gathered around the Novum monasterium of Cîteaux and its father abbot.
Papers by Bertrand Marceau
Proprietà letteraria riservata. La riproduzione in qualsiasi forma, memorizzazione o trascrizione... more Proprietà letteraria riservata. La riproduzione in qualsiasi forma, memorizzazione o trascrizione con qualunque mezzo (elettronico, meccanico, in fotocopia, in disco o in altro modo, compresi cinema, radio, televisione, internet) sono vietate senza l'autorizzazione scritta dell'Editore.
Le fait différant du droit, plusieurs visites mettent en exergue la tension entre norme interdisa... more Le fait différant du droit, plusieurs visites mettent en exergue la tension entre norme interdisant et pratique tolérant la difformité dans l’ordre de Cîteaux, réseau ecclésiastique profondément européen. Au-delà des cas particuliers, l'intégrité du corps est l'illustration de l'intégrité de l'âme, et l'intégrité physique des moines est un reflet de l'intégrité spirituelle du convent un et indivisible assemblé pour l'Opus Dei. Malgré ce schéma sans doute majoritaire, la présence de la difformité est suffisamment attestée pour montrer la permanence d'une autre voie, visible dans les abbayes importantes de l'ordre comme Cîteaux ou Clairvaux. Cette autre voie fait place au défaut d'intégrité en se fondant sur le modèle christologique et bernardin. La présence de la difformité peut alors servir de fondement théologique et de rappel pratique à la nécessité de la sublimation et de la conversion. Le discours sur l'intégrité n'empêche pas l'accueil des infirmes le cas échéant, parce qu'il n'abolit pas la nécessité théologique de la difformité dans l'économie du salut.
Wahlkorruption in der Frühen Neuzeit, n° spécial de Zeitsprünge. Forschungen zur Frühen Neuzeit, 2019
In the history of electoral processes, the Cistercian monks held a place of choice. The case of t... more In the history of electoral processes, the Cistercian monks held a place of choice. The case of the 1625 election at Cîteaux is one of the most well documented, because it was held three times in the same year, involving three candidates representing three different parties. The traditional union was thus broken and brought to light a number of elective processes (especially bribes) that were both singular and archetypal. Faced with corruption from the electorate itself, the archeology of the construction of the political equilibrium, and even of autonomy, emerged from a Burgundian abbey.
G. Montègre (éd.), Le cardinal de Bernis. Le pouvoir de l’amitié, 2019
Après les travaux de P. Chevallier (1959-1960) et à partir des archives du Ministère des Affaires... more Après les travaux de P. Chevallier (1959-1960) et à partir des archives du Ministère des Affaires étrangères et des Archives nationales, il est possible aujourd'hui de poser à nouveaux frais le problème des rapports entre le cardinal de Bernis et l'ordre de Cîteaux au moment crucial des travaux de la Commission des réguliers (1768). En effet, Bernis occupe ici une position médiatrice qui est d'abord l'écho des inquiétudes et même de « l'épouvante » du Saint-Siège face à la Commission mise en place par le roi de France, dans la mesure où cette Commission porte atteinte à la structure internationale des ordres religieux, dont celui de Cîteaux. Dans ce dernier cas, la gestion de la protection (1769) puis la nomination effective de Bernis comme protecteur de France (1774) le place dans une position centrale de négociation à l'interface de Rome, de la cour de France et des moines cisterciens, qui sont à la fois de France et de l'étranger. Est donc proposée ici l'étude du rapport entre les moines cisterciens et le cardinal, remarquablement informé et sollicité directement par les religieux aussi bien que par l'intermédiaire du pape pour la défense de la juridiction cistercienne. La mobilisation de ce réseau à la fois diplomatique et religieux, qui touche le duc d'Aiguillon, le cardinal Pallavicini ou le nonce Giraud, éclaire l'action protéiforme de Bernis et explique au moins partiellement le peu d'efficacité de la Commission des réguliers, à Versailles comme à Rome, face à l'ordre de Cîteaux
G. Montègre (éd.), Le cardinal de Bernis. Le pouvoir de l’amitié, 2019
Approuvée par Paul III en 1540, supprimée par Clément XIV en 1773, et rétablie finalement par Pie... more Approuvée par Paul III en 1540, supprimée par Clément XIV en 1773, et rétablie finalement par Pie VII en 1814, la Compagnie de Jésus avait engendré dès ses origines de vives oppositions. Le cardinal de Bernis, qui ne manifesta jamais d’appétence pour le dogmatisme et les querelles théologiques, était sans doute plus proche du molinisme jésuite que du rigorisme augustinien des jansénistes. Lorsqu’il fut question de supprimer la Compagnie de Jésus, la figure de Bernis fut fondamentalement celle du négociateur par nécessité, prêt à sacrifier un attachement originel aux pères jésuites, dont il avait été l’élève, au nom du service du royaume de France, plus que jamais soucieux de maintenir et de raffermir son alliance avec l’Espagne. Dans l’affaire des Jésuites, Bernis ne joua pas le tout premier rôle. Mais cette longue et épineuse tractation lui permit d’éprouver l’art de négocier à Rome, en faisant jouer habilement et efficacement sa double appartenance, entre la Curie et les Couronnes.
Like many houses of regulars, the abbey of La Chaise-Dieu was subjected during the early modern p... more Like many houses of regulars, the abbey of La Chaise-Dieu was subjected during the early modern period to an in commendam regime, which witnessed an unprecedented change of powers with the transfer of the government of the abbey to non-professed abbots. The in commendam regime began in 1518 with Adrien Gouffier de Boisy, whose rich ecclesiastical career indicates how far the abbey was part a much broader system of government. What impact did ending rule by a ‘regular’abbot have on the government of La Chaise-Dieu in the 16th and 17th centuries? What happened to the abbey’s nullius diocesis status at a time of the strengthening of both royal and episcopal powers? This study first examines the external defence of the abbey’s interests, which is particularly visible in its resistance to the depredations of the commendatory abbots. It then considers the internal management of the abbey and the traces of continuity in its government. This double defence enables us to identify certain features of abbatial ‘regularity’, not in canon-law terms, but in the survival of ‘regular’ observance until the late 16th century at least, before the introduction of the congregation of Saint-Maur. As old as feudalism itself in its initial function of praying for it, the abbey disappeared along with feudalism itself, shortly after the partial abolition of the feudal dues in 1789 and of religious orders with solemn vows in 1790.
Mi sono concentrato su un caso particolare, già oggetto di attenzione nel studio di Forgeot: il c... more Mi sono concentrato su un caso particolare, già oggetto di attenzione nel studio di Forgeot: il cardinale Jean Balue e il suo doppio ruolo di protettore della Francia e dell’ordine cistercense. Nel complicato contesto dell’Italia degli ultimi vent’anni del Quattrocento, con le mire contrapposte di Francesi e Spagnoli per il controllo del sud della Penisola, Balue cercò di rappresentare gli interessi di Carlo VIII, ponendosi al centro di complicate trattative politiche internazionali. Noto soprattutto per le accuse di tradimento che gli furono rivolte e per gli anni di galera che dovette scontare durante il regno di Luigi XI, il cardinale svolse un ruolo fondamentale anche nella risoluzione del conflitto scoppiato all’interno dell’ordine cistercense, tra l’abate di Citeaux Jean de Cirey e quello di Clairvaux Pierre de Virey. Il percorso di Balue, che morì nel 1491, non rimase comunque un unicum nella storia francese, come avrebbe dimostrato, nel XVI secolo, Luigi d’Este, anch’egli cardinale protettore di Francia e dell’ordine cistercense.
in A. Baudin et A. Grélois (éd.), Le temps long de Clairvaux (XIIe-XXIe siècle). Nouvelles recherches, nouvelles perspectives, Paris, Éditions Somogy et Archives départementales de l'Aube, 2017, p. 341-357
La commende désignait la charge régulière confiée à un séculier avec dispense de régularité. Si l... more La commende désignait la charge régulière confiée à un séculier avec dispense de régularité. Si l’administration des bénéfices procurait l’usufruit des biens ecclésiastiques, les abbés commendataires ne se réduisaient pas à des prédateurs. La commende devint progressivement, quoique non systématiquement, un moyen de financement des élites politico-religieuses des États en construction, dont l’assise proto-nationale était trop fragile pour se passer des ressources financières monastiques considérables. Face au vaste mouvement de transfert de juridiction induit par la commende, Clairvaux réagit aux xve et xvie siècles à l’unisson des supérieurs cisterciens, considérant la commende comme une novation désorganisant gravement leur ordo. Protégée en apparence par le pape Pie II (1458) et par le roi Henri II (1558), Clairvaux bénéficia du droit de visite dans les monastères en commende. L’abbaye champenoise étant alors le principal chef de filiation de l’ordre cistercien, sa juridiction ne cessa paradoxalement de croître avec l’extension de la commende. En 1571-1572 toutefois, la succession difficile du cardinal de La Souchière, abbé de Cîteaux et de Clairvaux, fit peser temporairement la menace de la mise en commende du couvent bernardin. Seule la mobilisation de son réseau encore largement transnational fit conserver à l'abbaye son autonomie institutionnelle, montrant que ce n'était pas l’abbé de Clairvaux qui, au xvie siècle, faisait la force de son abbaye, mais l’inverse.
De 1265 à la Révolution, l'abbé de Cîteaux n'a de juridiction ordinaire et propre que dans son ab... more De 1265 à la Révolution, l'abbé de Cîteaux n'a de juridiction ordinaire et propre que dans son abbaye et dans celles dont il est le père immédiat. Toutefois la nature exacte de cette juridiction pose problème, car l'abbé général est aussi le chef juridique au centre des institutions de l'ordre de Cîteaux. Dans sa personne, l'autorité n'est ni précaire ni empruntée, étant naturellement attachée à sa qualité de chef et supérieur général. Cette définition théorique est contestée aussi bien par certaines autorités internes à l'ordre que par des autorités externes ecclésiastiques et séculières. Au XVIIe siècle, une série de confrontations permet l'ajustement de la position cistercienne, qui bénéficie le plus souvent de la protection de la législation pontificale et de la bienveillance du roi de France, mais qui doit en dernière instance se plier au droit de l'État, lorsque que celui-ci oppose à la juridiction de l'abbé de Cîteaux les limites nationales.
Il existe certaines interventions marquantes comme celles d'Ilarione Rancati, mais il s'agit d'un... more Il existe certaines interventions marquantes comme celles d'Ilarione Rancati, mais il s'agit d'un hapax plutôt que d'un exemple représentatif. Franca TRASSELLI, « Ilarione Rancati, Milanese dell'ordine cisterciense, il Collegio di studi e la biblioteca romana di S. Croce in Gerusalemme », AEvum, t. 81, n° 3, 2007, p. 793-876. Rancati (1594-1663) représente les intérêts des Barberini sous Urbain VIII et joue un rôle majeur à la curie sous les pontificats de ce dernier et d'Alexandre VII en tant que consulteur de la congrégation des Rites, consulteur du Saint-Office et membre de nombreuses congrégations romaines. Ses interventions touchant les Jésuites relèvent moins de sa qualité de profès cistercien que de son insertion dans les mécanismes de pouvoirs romains. 5 Pierre-Antoine FABRE et Catherine MAIRE (dir.), Les antijésuites. Discours, figures et lieux de l'antijésuitisme à l'époque moderne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010.
A. Roullet, O. Spina et N. Szczech (éd.), Trouver sa place. Individus et communautés dans l'Europe moderne, 2011
Après le concile de Trente, qui a maintenu les ordres monastiques et les a obligé à revenir à leu... more Après le concile de Trente, qui a maintenu les ordres monastiques et les a obligé à revenir à leurs obligations fondamentales, l’ordre de Cîteaux a pu apparaître au XVIIe siècle comme une force de conservation. Toutefois, le refus de certaines réformes ne signifie pas l’opposition à toute évolution, et les moines cisterciens du royaume de France sont partagés entre partisans et adversaires de la reformatio. Se pose en effet le problème des rapports entre les nouveaux moines abstinents (étroite observance), qui veulent appliquer strictement la règle bénédictine, et les anciens profès (commune observance), qui refusent de réformer leurs usages antiques et les mitigations obtenues au fil des siècles.
Les chocs de la première modernité ont profondément modifié les structures de l’ordre blanc, créant dans le même temps des résistances chez les anciens. Le conflit entre les deux observances implique à la fois des évolutions institutionnelles (rôle du chapitre général, place des vicaires généraux, autonomie des congrégations nationales) et individuelles (question de l’abstinence, application diverse de la règle). La présence de la génération nouvelle, dont les pratiques spirituelles sont renouvelées, amène des oppositions parfois brutales et conduit les établissements cisterciens à redéfinir la gestion interne et externe des monastères, par crainte du schisme. Tracer le tableau du réseau monastique cistercien au XVIIe siècle pose la question de l’intensité du conflit, de sa résolution dans un compromis fragile. L’étude de ces relations d’abord difficiles puis conflictuelles permet d’apprécier la transformation moderne de l’idéal cistercien, issu du modèle médiéval de la Charte de charité, collégial et décentralisé.
The examination of the volume Fondo Borghese I, 636 (Archivio segreto Vaticano) allows to continu... more The examination of the volume Fondo Borghese I, 636 (Archivio segreto Vaticano) allows to continue the inquiry of Henri Drouot to show the extent of Mayenne's Burgundian networks up to Rome, through four kinds of interventions: the defense of the interests of Mayenne's government; the promotion of his clients; the traditional protection of the French institutions in Rome; and finally, the distribution of regular benefits. By managing this singular diplomacy, Mayenne might have been and believed himself invested in one of the fundamental dimensions of monarchy, the protection of the Church, and in a royal recently-won prerogative, the concession of ecclesiastical benefits allowed by the papacy.
In einem Kloster steht der Begriff der Klausur zugleich für den von der Klostermauer eingeschloss... more In einem Kloster steht der Begriff der Klausur zugleich für den von der Klostermauer eingeschlossenen Bereich sowie für die Bestimmungen, die das Eintreten und Verlassen eines Klosters reglementieren. In diesem Sinn ist die Klausur ein konstitutives Element der klösterlichen Identität, denn ein Ordensmitglied definiert sich über die Teilnahme an der Klostergemeinschaft, die der Klausur untersteht. Das Ordensmitglied stellt damit sein Leben in Gottes Dienste. Gemäss dem Konzil von Trient (1545–1563) definiert sich ein Orden auf kanonischer Ebene durch die feierlichen Gelübde und durch die Klausur. Das cisterciensische Generalkapitel vom Mai 1601 widmet sich nicht zuletzt der Wiederherstellung der Klausur. Dies gemäss dem tridentinischen Dekret De regularibus vom Dezember 1563, welches weitgreifende Reformen fordert. Zu unterscheiden ist zwischen Mönchen und Ordensschwestern, denn letztere sind einer strengeren Klausur unterworfen. So dürfen Ordensschwestern ohne die Erlaubnis des Abts nicht verlassen. Doch hat die Klausur auch in Mönchsklöstern eine grosse Bedeutung, allerdings ist dieser Aspekt bislang weniger erforscht worden. Wenn zum Beispiel eine Frau in die Klausur eines cisterciensischen Männerkonvents eintrat, wurden die Altäre abgedeckt, und der Gottesdienst wurde erst wieder aufgenommen, wenn die Frau die Klausur verlassen hatte. Die Beschlüsse des Generalkapitels von 1601 zeigten in gewissen Klöstern rasch Wirkung, so etwa bei den Schweizer Ordensschwestern von La Maigrauge. Aber die Restauration der Klostermauern und die Umsetzung der Klausur vollzog sich in einem langen Prozess, der in diesem Vortrag anhand der Massnahmen des Cistercienserabts Nikolaus Boucherat untersucht wird.
Ausgehend von konkreten Fällen (Port-Royal, La Ferté-sur-Grosne, Hocht oder Sainte-Catherine), werden wir untersuchen, ob, und wenn ja, wie Nikolaus Boucherat die Wiederherstellung der Klausur umsetzen konnte, nämlich dank der Hilfe des Generalkapitels, der Generalvikare, aber auch dank kirchlichen und politischen Autoritäten, wie zum Beispiel Philipp III., dem König von Kastilien, oder Ludwig XIII., dem König von Frankreich. Die Restauration der Klausur gelingt dank der Zusammenarbeit zwischen den Mönchen und ihrer Unterstützung von ausserhalb des Ordens, denn Widersacher der Klausur finden sich sowohl innerhalb des Konvents wie auch bei gewissen Familien ausserhalb. Aufgrund der Verbindung von religiösen und politischen Kräften zugunsten der Klausur könnte man eine radikale und harte Umsetzung vermuten. Im Lichte der Quellen erscheint die Umsetzung jedoch vielmehr spontan und unerzwungen.
In 1574, Henri III solicited Gregory XIII to approve the orders of Saint-Louis and the Passion, t... more In 1574, Henri III solicited Gregory XIII to approve the orders of Saint-Louis and the Passion, to serve as the foundation of his royal authority. All the same, the mission entrusted by the king to the abbot of Cîteaux Nicholas I Boucherat failed and the pope refused to approve this creation. In the context of confessionalisation that marked the European elites, Bourcherat is an example of an agent forced into a dual obligation of obedience to his king and to the pope. At the interface between official diplomacy and ecclesiastical diplomacy, he was officially part of the project organised by royal advisors to fund the military needs of the monarch, while retaining some flexibility to serve the interests of his order and to defend the ecclesiastical order. Bourcherat saw himself as part of catholic Christendom, of which the centre is Rome, and not within a national rationale.
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Abstract : In the context of the clashes of the first modernity and of the Catholic Reformation after the Council of Trent (1545-1563), Cîteaux, which is both an Abbey and a chief of Order, is exempt from being hold in commendam, allowing the regular abbots to govern and reform the order while adapting its institutions to the reformative demands. Hence, at the heart of the leadership lies the complex problem of the relationship between the abbot of Cîteaux, the General Chapter, the four first fathers, the daughter-abbeys, and the various different external powers, both political and religious. The general abbot is confronted to controlling an order that is disturbed by the growing autonomy of the national Congregations and the formation of the Strict Observance. Indeed, the Cistercian Order maintains a number of abbeys throughout all parts of Europe that have remained catholic. The fear of an internal schism within the order leads to a redefinition of the institutional powers for the benefit of vicar-generals and congregation presidents. My study of the role of the abbot of Cîteaux is conducted from the dual point of view of power, that of the leadership and that of the reformation of the order. The problem that I raise is that of the evolution of the abbatial government and it cannot be restricted to a biographical prism. As a metaphor for the order's unity, the abbot gathers both a functional and a personal authority. In spite of the various rifts, the wish for maintaining unity persists in the 17th century around the notion of a common good shared by all the Cistercian monastic fragments : the family gathered around the Novum monasterium of Cîteaux and its father abbot.
Papers by Bertrand Marceau
Les chocs de la première modernité ont profondément modifié les structures de l’ordre blanc, créant dans le même temps des résistances chez les anciens. Le conflit entre les deux observances implique à la fois des évolutions institutionnelles (rôle du chapitre général, place des vicaires généraux, autonomie des congrégations nationales) et individuelles (question de l’abstinence, application diverse de la règle). La présence de la génération nouvelle, dont les pratiques spirituelles sont renouvelées, amène des oppositions parfois brutales et conduit les établissements cisterciens à redéfinir la gestion interne et externe des monastères, par crainte du schisme. Tracer le tableau du réseau monastique cistercien au XVIIe siècle pose la question de l’intensité du conflit, de sa résolution dans un compromis fragile. L’étude de ces relations d’abord difficiles puis conflictuelles permet d’apprécier la transformation moderne de l’idéal cistercien, issu du modèle médiéval de la Charte de charité, collégial et décentralisé.
Ausgehend von konkreten Fällen (Port-Royal, La Ferté-sur-Grosne, Hocht oder Sainte-Catherine), werden wir untersuchen, ob, und wenn ja, wie Nikolaus Boucherat die Wiederherstellung der Klausur umsetzen konnte, nämlich dank der Hilfe des Generalkapitels, der Generalvikare, aber auch dank kirchlichen und politischen Autoritäten, wie zum Beispiel Philipp III., dem König von Kastilien, oder Ludwig XIII., dem König von Frankreich. Die Restauration der Klausur gelingt dank der Zusammenarbeit zwischen den Mönchen und ihrer Unterstützung von ausserhalb des Ordens, denn Widersacher der Klausur finden sich sowohl innerhalb des Konvents wie auch bei gewissen Familien ausserhalb. Aufgrund der Verbindung von religiösen und politischen Kräften zugunsten der Klausur könnte man eine radikale und harte Umsetzung vermuten. Im Lichte der Quellen erscheint die Umsetzung jedoch vielmehr spontan und unerzwungen.
Abstract : In the context of the clashes of the first modernity and of the Catholic Reformation after the Council of Trent (1545-1563), Cîteaux, which is both an Abbey and a chief of Order, is exempt from being hold in commendam, allowing the regular abbots to govern and reform the order while adapting its institutions to the reformative demands. Hence, at the heart of the leadership lies the complex problem of the relationship between the abbot of Cîteaux, the General Chapter, the four first fathers, the daughter-abbeys, and the various different external powers, both political and religious. The general abbot is confronted to controlling an order that is disturbed by the growing autonomy of the national Congregations and the formation of the Strict Observance. Indeed, the Cistercian Order maintains a number of abbeys throughout all parts of Europe that have remained catholic. The fear of an internal schism within the order leads to a redefinition of the institutional powers for the benefit of vicar-generals and congregation presidents. My study of the role of the abbot of Cîteaux is conducted from the dual point of view of power, that of the leadership and that of the reformation of the order. The problem that I raise is that of the evolution of the abbatial government and it cannot be restricted to a biographical prism. As a metaphor for the order's unity, the abbot gathers both a functional and a personal authority. In spite of the various rifts, the wish for maintaining unity persists in the 17th century around the notion of a common good shared by all the Cistercian monastic fragments : the family gathered around the Novum monasterium of Cîteaux and its father abbot.
Les chocs de la première modernité ont profondément modifié les structures de l’ordre blanc, créant dans le même temps des résistances chez les anciens. Le conflit entre les deux observances implique à la fois des évolutions institutionnelles (rôle du chapitre général, place des vicaires généraux, autonomie des congrégations nationales) et individuelles (question de l’abstinence, application diverse de la règle). La présence de la génération nouvelle, dont les pratiques spirituelles sont renouvelées, amène des oppositions parfois brutales et conduit les établissements cisterciens à redéfinir la gestion interne et externe des monastères, par crainte du schisme. Tracer le tableau du réseau monastique cistercien au XVIIe siècle pose la question de l’intensité du conflit, de sa résolution dans un compromis fragile. L’étude de ces relations d’abord difficiles puis conflictuelles permet d’apprécier la transformation moderne de l’idéal cistercien, issu du modèle médiéval de la Charte de charité, collégial et décentralisé.
Ausgehend von konkreten Fällen (Port-Royal, La Ferté-sur-Grosne, Hocht oder Sainte-Catherine), werden wir untersuchen, ob, und wenn ja, wie Nikolaus Boucherat die Wiederherstellung der Klausur umsetzen konnte, nämlich dank der Hilfe des Generalkapitels, der Generalvikare, aber auch dank kirchlichen und politischen Autoritäten, wie zum Beispiel Philipp III., dem König von Kastilien, oder Ludwig XIII., dem König von Frankreich. Die Restauration der Klausur gelingt dank der Zusammenarbeit zwischen den Mönchen und ihrer Unterstützung von ausserhalb des Ordens, denn Widersacher der Klausur finden sich sowohl innerhalb des Konvents wie auch bei gewissen Familien ausserhalb. Aufgrund der Verbindung von religiösen und politischen Kräften zugunsten der Klausur könnte man eine radikale und harte Umsetzung vermuten. Im Lichte der Quellen erscheint die Umsetzung jedoch vielmehr spontan und unerzwungen.
Desde o final do século XV, as relações entre Claraval e Portugal foram renovadas, desde odiscurso proferido, em 1532, por Edme de Saulieu (abade de Claraval entre 1509 e 1552), perante o rei de Portugal João III, até a petição do François Le Blois (abade entre 1761 e 1780) endereçada à rainha de Portugal, em 1778, passando pela atuação em Roma do cardeal Jérôme de La Souchière (abade entre 1552 e 1571) no momento da formação da congregação de Alcobaça, em 1567. Embora os vínculos entre Cister e Portugal fossem, à primeira vista, de natureza institucional, mas também o fruto de uma construção historiográfica, evoluíram para uma verdadeira ferramenta política e diplomática por ocasião da restauração da dinastia de Bragança, em 1640. Ocorre uma ruptura sob o abaciado de Claude Largentier (1624-1653), com o reconhecimento do enfeudamento, o pagamento de uma renda até o século XVIII e o lugar dado a Claraval na estratégia da dinastia portuguesa recentemente emancipada de tutela espanhola. É, portanto, uma rede real complexa e internacional, que inclui tanto o mosteiro de Alcobaça, em Portugal, como os comerciantes e banqueiros de Portugal, em Paris, que se constitui entre Claraval e Portugal no Antigo Regime, como uma memória transformada da importância de Bernardo de Claraval no nascimento e na constituição do espaço politico-religioso da coroa portuguesa.
Par son expérience romaine, par son implication dans les affaires de nombreux ordres (ainsi celui de Cluny dont il fut chef, supérieur général et administrateur perpétuel selon la formule romaine, aussi bien de l'abbaye que de tout l'ordre), par l'importance de ses relais ecclésiastiques en France (Olivier Euzenat) comme dans la Ville (Ilarione Rancati), et par sa double position cardinalice et ministérielle enfin, Mazarin était à même de peser sur la gestion problématique des ordres religieux, et d'élargir le problème de la réforme des réguliers italiens à la rénovation de la vie monastique dans son ensemble, particulièrement dans le cas français, dont il fut un commendataire insatiable, ayant obtenu la commende par exemple des cisterciens de Royaumont, de Bonnecombe ou de Grandselve, ou des bénédictins de Saint-Seine. Sans reprendre ici la question du statut de Mazarin dans l'Église, cette communication replacera le gouvernement politico-religieux du cardinal dans sa dimension large, celle de l'Europe demeurée catholique, dont l'axe principal allait en l'espèce de Rome à Paris, en manière de compensation des difficultés initiales touchant la nonciature de France du temps d'Urbain VIII.
Fedeles Tamás cikkében a magyar királyság késő középkori római diplomáciai képviseletét ismerteti, arra fókuszálva, hogy milyen státusú és nemzetiségű személyek kaptak követi megbízást, milyen képzettséggel rendelkeztek és milyen elvárásokat támasztottak velük szemben. Tusor Péter a 17. századi püspökkari ágenseket mutatja be, akiket kezdetben az esztergomi érsek küldötteiként tartottak számon, majd 1639-től már az egész magyar egyház állandó képviselői lettek Rómában a század végéig. Tanulmányában körvonalazta feladataikat, hatáskörüket, valamint hangsúlyos hírszolgálatukat is.
Silvano Giordano OCD a spanyol monarchia és a 17. század eleji római Kúria kapcsolattartásának módját tanulmányozza, részletesen írva az egy időpontban, egymás hivatali idejét átfedve Rómában szolgáló rendes és rendkívüli követekről, bíboros protektorokról, a Rota Romana ügyhallgatóiról és az ágensekről is. Ignasi Fernandez Terricabras, a Barcelonai Autonóm Egyetem docense a párhuzamosan egymás mellett működő római spanyol képviselők közül a Spanyol Inkvizíció ágenseinek szerepét vizsgálja, megállapítva, hogy fő feladatuk a spanyol általános inkvizítor és az inkvizíciós tanács védelme volt a római dikasztériumok esetleges beavatkozásától. James Nelson Novoa, az ottawai egyetem történésze a római portugál képviselet hivatalos elismeréséről, majd a 16. századi római portugál ágensekről értekezik.
Bertrand Marceau volt (École Française de Rome) a francia Rota-auditor, Louis de Bourlémont karrierútját és XIV. Lajos római ágenseként folytatott tevékenységét vázolja a formálódó francia abszolutizmus és az európai nagyhatalmi szerepét épp elveszítő Egyházi Állam konfliktusai összefüggésében. A sienai egyetemen tanító Matteo Binasco a 17. századi ír ágensek történetét ismerteti. Matteo Sanfilippo a 17–18. századra koncentrál, kitekintéssel a 19. századra: a francia kolóniák, a brit korona területei és az Egyesült Államok képviseletét és az ehhez kapcsolódó változatos ágensi teendőket vázolja.
Gaetano Platania a Vatikáni Apostoli Könyvtár Barberini fondja alapján a lengyel ágensek feladatait elemezte. Rámutatott, hogy a 17. század második felére szerepük megváltozott: a diplomáciai képviselet helyett egyre inkább az adminisztratív jellegű ügyek kerültek előtérbe, melynek a lehető legrövidebb időn belül történő keresztülvitelét próbálták elérni a kúria bonyolult útvesztőin keresztül. Alessandro Boccolini egy XVII. században élt ágens, Paolo Doni apát, a lengyel uralkodó, II. János Kázmér római és nápolyi képviselője tevékenységét vette górcső alá.