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2021, Armand Colin
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La géographie sociale présentée dans ce livre s’intéresse aux pratiques et aux représentations sociales, plus largement aux expériences vécues, inséparables des rapports sociaux. Elle conçoit l’espace comme une dimension du monde social, et non comme quelque chose qui lui serait extérieur. Cette approche fournit une grille de lecture de nos sociétés en considérant à la fois les espaces matériels, les espaces institutionnels et les espaces vécus. Cet ouvrage, qui se veut une introduction ou une initiation à une géographie sociale critique, en présente les principaux apports théoriques, les grands concepts et les méthodes. Assorti de nombreux exemples, il en expose certains thèmes classiques (comme la ségrégation résidentielle ou les migrations) et d’autres moins investis (comme le travail ou les mobilisations) pour mieux saisir les grands enjeux sociaux du monde contemporain.
2006
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Cahiers de géographie du Québec, 2000
Cahiers de géographie du Québec, 2003
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Territoires en action et dans l'action : en cohérence avec la problématique d'ensemble du colloque, les textes regroupés sous ce titre accordent une grande attention aux acteurs de l'intervention sur les territoires à des fins de création ou de transformation de ces territoires, et donc d'action sur les sociétés. Les auteurs s'attachent moins à l'analyse des politiques publiques dans des logiques d'évaluation sur la base de l'efficacité ou de l'efficience économique et opérationnelle qu'à une réflexion sur l'impact des systèmes d'acteurs agissant dans ou sur des territoires, selon qu'ils sont cadres d'intervention de politiques sectorielles ou objets mêmes des actions. Ces territoires sont donc le cadre d'expression d'intentionnalités et de stratégies 2 en matière de politiques publiques, c'est-à-dire qui aboutissent à, ou découlent de, la structuration et l'évolution des relations entre le politique, les organisations sociales et les individus. Comme l'a récemment souligné Alain Faure (2005.10), « le contexte de production des politiques publiques s'est singulièrement complexifié au fil de la construction européenne, de l'internationalisation des marchés, des délocalisations, du développement des pouvoirs régionaux et métropolitains, des nouvelles revendications identitaires, de la transformation continue de l'État-providence », ce qui a eu pour effet d'inciter politistes, sociologues, géographes, aménageurs à s'interroger sur la dimension territoriale de l'action publique. En inscrivant la refonte des dispositifs de l'action politique dans leur historicité et en prenant en compte leur insertion dans un environnement sociétal, la géographie sociale de l'intervention publique se différencie de la géographie appliquée qui va, elle aussi, plus loin que la simple évaluation ex post des politiques publiques puisqu'elle participe à leur mise en oeuvre. S'inscrire dans la géographie sociale, c'est interroger les logiques de la construction des politiques publiques mais aussi les aléas, évolutions et différenciations de leur mise en oeuvre. Avec ces interrogations sur les raisons d'une géographie sociale des formes, acteurs, enjeux de l'intervention politique, c'est la volonté qu'ont les acteurs des politiques territoriales et territorialisées de changer la société et les conditions de vie des personnes, ainsi que le sens et l'expression instrumentale de cette volonté de changement, lorsqu'elle existe, qui est questionnée. En conséquence, cette conclusion est organisée en deux temps. La première partie fait le point sur les motivations des chercheurs en géographie sociale et sur les apports potentiels de
Partant de débats actuels sur le retour de la pensée critique dans les sciences sociales, cet article propose d'interroger, à partir de choix théoriques et méthodologiques, et de présupposés éthiques et déontologiques, la possibilité d'une géographie sociale de l'action. Le rapport particulier au terrain qui caractérise, depuis ses débuts, l'émergence de la géographie sociale est ici envisagé comme un élément indissociable de la formulation d'une pensée critique, en prise avec la société. Ce questionnement prolonge des réflexions déjà posées par des auteurs issus de disciplines connexes (sociologie, anthropologie) et lie la portée critique du discours scientifique à sa diffusion dans la société. Ce postulat nous amène à envisager le rapport entre théorie et pratique, et à poser les conditions d'une géographie de l'action plaçant l'efficacité des savoirs critiques au coeur du projet scientifique.
L'éducation est un acte au futur. Dans un monde où les savoirs se multiplient sans cesse, où ils se diversifient continuellement, nul individu ne Il doit aussi vaincre les quatre préjugés relatifs à la pédagogie qui entravent souvent le développement d'une véritable formation professionnelle des enseignants à savoir l'ignorance (le savoir engendrait sa propre pédagogie !), le mépris (la pédagogie ne serait qu'un artifice !), l'inutilité de la formation (on est pédagogue si on naît pédagogue !) et sa faible efficacité (on n'apprend que par l'expérience, sur le tas !) (Ibidem, pp. III et IV). Ce sont les objectifs fixés à ce livre qui vise d'abord à susciter la réflexivité des enseignants et des futurs enseignants, démarche fondamentale dans un métier de l'humain comme l'enseignement (P. Perrenoud, 2008), l'autoformation, la recherche en didactique et donner à chacun à découvrir qu'être enseignant, c'est non seulement maîtriser un savoir disciplinaire mais encore être capable de former les autres à ce savoir. 4. Un livre articulé autour de quatre questions fondamentales Afin d'en faciliter l'utilisation et de contribuer réellement à une organisation des apprentissages en géographie, l'ouvrage a été découpé sur base des quatre grandes questions qu'il est logique de se poser lorsque l'on se propose d'enseigner. CHAPITRE 1 Des objectifs aux compétences : considérations générales CHAPITRE 2 Quels objectifs et compétences pour l'enseignement de la géographie ? Chapitre 1 Des objectifs aux compétences : considérations générales ★ Passer du teaching au learning, c'est définir des objectifs à l'enseignement et formuler les compétences que devraient acquérir les élèves. Mais comment le faire ? ce sont les professeurs qui enseignent, ce sont les élèves qui doivent apprendre. Comment, dès lors, réduire la distance entre l'activité du professeur et ses résultats chez les élèves ? En organisant l'enseignement non plus en précisant d'abord ce que doit faire le professeur (le teaching de « to teach » en anglais : enseigner, instruire) mais en annonçant ce que l'élève devra être capable de faire grâce à l'enseignement (le learning de « to learn » en anglais : apprendre). 2. Les objectifs Un objectif est une capacité que l'on souhaite voir acquise par l'élève après apprentissage. Les objectifs se différencient donc nettement des finalités du système éducatif, des buts fixés par les responsables de l'éducation et même des intentions du professeur où il faut distinguer ce qu'il voudrait faire, ce qu'il pense faire et ce qu'il fait réellement (doc. 5). De nombreux travaux ont été consacrés à ce courant important de la pédagogie qui a connu une vogue exceptionnelle dans les années 1970 et est souvent à l'origine de la « rénovation » de l'enseignement à cette période. Notre propos n'est pas de résumer toutes ces études, mais plus modestement d'en épingler quelques aspects les plus caractéristiques. 2.1 Classer, hiérarchiser et ordonner les objectifs Il existe trois grands classements simples des objectifs : par degré de précision et d'étape, par nature et par niveau. Le premier distingue les objectifs généraux (grands buts à atteindre en fin de formation, voire dans une étape intermédiaire, par exemple un cycle de Document 7 : Cinq conditions pour rendre un objectif opérationnel P. Pelpel, 1993, .op. cit., p.11 À partir du milieu des années 1990, la notion de compétences a progressivement remplacé dans de nombreux systèmes scolaires la notion d'objectifs. Une compétence est « un savoir agir complexe, prenant appui sur la mobilisation et la combinaison efficaces de ressources internes et externes à l'intérieur d'une famille de situations » (J. Tardif, 2006, p. 22) ou encore « l'aptitude à mettre en oeuvre un ensemble organisé de savoirs, de savoirfaire et d'attitudes permettant d'accomplir un certain nombre de tâches » (Décret « Missions » de la Communauté française de Belgique, article 5, 1°). Certes les définitions varient un peu d'un auteur à l'autre (voir par exemple le tableau comparant les points de vue de huit auteurs dressé par P. Jonnaert) (2002, p. 31) mais toutes s'accordent cependant sur deux points (V. Carette et B. Rey, 2011, p. 71) : une compétence débouche nécessairement sur une action et l'action qui produit la compétence a un but. Pour expliquer le succès de la notion de compétences, V. Carette et B. Rey (Ibidem, pp. 72-79), évoquent cinq causes toutes liées à une volonté de faire face à de nouveaux besoins sociétaux : permettre à l'école de répondre aux attentes des défis de la société d'information, permettre aux élèves d'appréhender l'évolution des connaissances, infirmer le rôle dénoncé de l'école dans la reproduction sociale des individus, lutter contre le retard scolaire ou le décrochage scolaire et mettre en place une réelle approche socioconstructiviste des apprentissages (voir chap. 7), via l'affrontement des élèves à des tâches complexes, la mobilisation de savoirs et savoir-faire et la mise en action. En fait, l'approche par compétences n'est pas totalement en rupture avec la pédagogie par objectifs ; comme le montre le document 8, elle présente quelques similitudes avec cette dernière mais s'en écarte par ce que l'on attend des élèves. En outre, elle n'est pas non plus exempte de dangers (Ibidem, pp. 97-100) : l'utilitarisme des savoirs, une tâche complexe inédite comme norme unique d'évaluation, des moyens à mettre en oeuvre peu explicités, largement laissés à l'appréciation des enseignants et surtout, pour nous, le fait qu'en raison de son utilitarisme, elle ne contribue guère à la construction identitaire des élèves (apprendre à se définir, intégrité, réflexivité, responsabilité vis-à-vis de soi-même) ainsi qu'à la construction de la relation à l'altérité (éducation à la paix, à la tolérance, à la démocratie, à la coopération, à la solidarité), deux sphères importantes de l'éducation par ailleurs bien intégrées dans l'éducation relative à l'environnement (L. Sauvé, 2002) (chap. 6.4.). G. Hugonie, 1995, op. cit., p. 9. 2. Un exemple de formulation des compétences Partie II Choisir et organiser les acquisitions de base CHAPITRE 3 Les concepts fondamentaux et les grands modèles de la géographie CHAPITRE Les outils CHAPITRE Le raisonnement géographique CHAPITRE Quelques grands thèmes de l'enseignement de la géograhie Chapitre 3 Les concepts fondamentaux et les grands modèles de la géographie ★ Depuis quelques années, les concepts intéressent beaucoup les didacticiens qui ont tenté d'organiser l'enseignement autour d'eux. Parallèlement, on retrouve les concepts dans de nombreux programmes scolaires. Quel est l'intérêt scientifique et pédagogique des concepts ? Quels sont les concepts de base de la géographie ? De même, il est de plus en plus courant de recourir dans l'enseignement secondaire à des modèles.
Interazioni culturali nell'Egitto di Bassa Epoca II
Tomo VIII, 2023
Trésors en péril. Le fléau du pillage archéologique (Archéologia, Hors-série n° 39), 2022
Contemporary European History, 2023
European Journal of Social Sciences, 2008
IX Ciclo di Studi medievali, atti del convegno, Firenze 6-7giugno 2023, pp. 375-379, 2023
Applied Energy, 2014
Conservation, 2024
ALGERIAN JOURNAL OF NATURAL PRODUCTS, 2019
IV. INTERNATIONAL OTTOMAN- TURKS STUDIES CONFERENCE, 2024
Computers & Education, 1992
Scientific reports, 2017
Canadian Journal of Physiology and Pharmacology, 2002
Psychiatry and Clinical Psychopharmacology, 2018
Frontiers in Rehabilitation Sciences
IOP Conference Series: Materials Science and Engineering, 2012
Science of The Total Environment, 2003