Histoire du vin

The study of the importation of wine to Canada in the eighteenth century taps a rich vein of the history of the economy, and of consumption and cultural practices in the French colony. The trade in wine in New France was dependent on the particular tastes prevalent in France at the time. Accounts from this period as well as ships' manifests show that these tastes spread to New France. Red wine has always been very popular, while fortified wines have been a favourite among imports since the second quarter of the eighteenth century. The clientele for wines and fortified wines imported to the colony was made up primarily of the elite, both ecclesiastical and secular. Drinking wine was thus a concrete expression of the social hierarchy, being the outward sign of a high standard of living and a desire for refinement. In New France, wine consumption assumed added importance as the upholding of this cultural tradition assured continued identification with France. L'étude de l'importation de vins au Canada au XVIII e siècle constitue une riche voie d'accès vers l'histoire économique et vers l'histoire de la consommation et des pratiques culturelles de la colonie française. La circulation des vins en Nouvelle-France était conditionnée par les goûts particuliers qui prévalaient en France à l'époque. Les témoignages des contemporains et les inventaires de cargaisons démontrent que la diffusion de ces goûts s'étendait jusqu'en Nouvelle-France. Le vin rouge a toujours été très populaire tandis que les vins de liqueur ont occupé une place de choix dans les importations dès le deuxième quart du XVIII e siècle. La clientèle pour les vins et vins de liqueur importés dans la colonie se composait principalement de gens de l'élite, tant ecclésiastique que laïque. Boire du vin permettait donc d'exprimer concrètement la hiérarchie sociale, étant le signe extérieur d'un niveau de vie élevé et d'une volonté de raffinement. En Nouvelle-France, la consommation du vin revêtait une importance supplémentaire puisque le maintien de cette tradition culturelle assurait une continuité identitaire avec la France.

298 D'après la théorie formulée par les archéologues, le culte de Saint-Martin revint dans sa ville natale grâce à la visite de Charlemagne. Le célèbre roi franc mena une campagne à l'automne 791 contre les Avares de Pannonie. Après cette campagne il se rendit avec une partie de son armée, par un détour considérable, à Sabaria, dans la patrie du patron de sa dynastie et de son pays. Connaissant bien l'ouvrage de Sulpice Sévère, au moins par l'intermédiaire d'Alcuin, il devait rencontrer les vestiges de l'ancien cimetière chrétien de l'emplacement de l'actuelle église Saint-Martin à l'extrémité orientale de l'ancienne ville romaine. Le culte de Saint-Martin arrivait donc de l'extérieur et ne fut point le résultat d'une tradition locale continue lorsque le territoire était déjà devenu partie intégrante d'un vaste ensemble chrétien (c'est-à-dire l'Empire carolingien au IXe siècle). Voir récemment sur ce sujet : Gábor Kiss, « Nagy Károly-Szent Márton szülőhelyének első zarándoka » (Charlemagne-le premier pèlerin du lieu de naissance de Saint-Martin), Ferenc Tóth-Balázs Zágorhidi Czigány (dir.), Via Sancti Martini :

La recente ricostruzione degli ambienti della cantina di Galileo Galilei nella Villa il Gioiello
di Arcetri, è l’occasione per indagare alcuni aspetti della vitivinicoltura fra il XVI e il XVII
secolo in Toscana, un periodo caratterizzato politicamente dall’assestamento del dominio
mediceo, nel quale la coltivazione della vite risulta particolarmente dinamica

Ce n'est point par l'écorce qu'il faut juger mais par la nature du droit en luy-même 1 . Cette phrase prononcée par le Conseil souverain d'Alsace en 1761 vise à rappeler que la justice évalue non pas une affaire mais l'application de la loi. Elle a été consignée au moment de juger un litige peu ordinaire : la contestation d'un droit de douane.

This chapter is part of the book "Cultures of Wine" (Les cultures du vin) edited by Jean-Claude Taddei and published by L'Harmattan in 2022.

Ce chapitre a été publié dans l'ouvrage collectif organisé par Jean-Claude Taddei, "Les cultures du vin", et publié aux éditions L'Harmattan en 2022.

Ce chapitre aborde le vin, et plus particulièrement la consommation du vin, par le lien social. Il s’appuie sur un travail ethnographique qui n’apparaîtra ici, espace imparti oblige, que de façon limitée pour privilégier les conclusions. Mon approche du vin emprunte tout d’abord à l’anti-utilitarisme du sociologue Alain Caillé, dont l’œuvre propose un éclairage du social qui contraste avec l’instrumentalité, le fonctionnalisme, et la "dark anthropology" qui dominent aujourd’hui les sciences sociales.  L’anti-utilitarisme propose un « tiers paradigme » (Caillé, 1994, 2007): au-delà de l’individualisme et du holisme, et au-delà d’une conception sacrificiel du don et d’une logique de l’intérêt. Le vin dont il est question ici sera outre-calcul, relativisant notamment le concept bourdieusien de distinction. Enfin cette étude s’appuie sur trois concepts anthropologiques: la commensalité, l’intimité culturelle, et la dissémie.

D’une qualité bien supérieure au reste de la production locale, le capbreton n’a été goûté que par quelques couches de la société, selon des modalités qui diffèrent de celles en usage pour les boissons ordinaires. Son aire de consommation dépasse les horizons aturiens et rappelle le rôle de la porte océane bayonnaise dans l’économie locale.