Vivre c’est :
Regarder le soleil se lever le matin
Se dire qu’il est bon d’être parmi les choses
De pouvoir s’enivrer du doux parfum des roses
Et de s’émerveiller de leurs douceurs satin
Regarde, regarde
Écouter l’alouette au coeur du champ de blé
Se dire qu’il est bon d’avoir cette insouciance
De pouvoir se laisser emporter par la dense
Et le chant de l’oiseau que sa belle a comblé
Ecoute, écoute
Respirer les senteurs qui montent de la terre
Se dire qu’il est bon de se fondre en l’instant
Lorsque pleure le ciel ses larmes de printemps
Et que s’embaume l’air de thym et de bruyère
Respire, respire
Goûter au fruit tombé sur le bord du chemin
Se dire qu’il est bon de s’en faire pitance
Quand ces petits présents se font plaisirs intenses
Et que l’arbre offrira aux passants de demain
Goûte, goûte
Toucher la pierre nue au bord de la margelle
Se dire qu’il est bon de pouvoir caresser
L’histoire d’un vieux puits au passé délaissé
Et qui se laisse faire à cette main nouvelle
Touche, touche
Tous ces tout petits riens ne sont que des offrandes
Je les prends aujourd’hui comme douces liqueurs
Qui me feront grandir et de l’âme et du coeur
Et que je chanterai tant ma voix sera grande
Vivre, c'est vivre...
Daniel LAJEUNESSE
Lorsque je rencontrai Aurélie pour la première fois à Paris, il pleuvassait. Non. C’était de la neige fondante et de bruine. J’avais froid sous mon grand manteau vert délavé, bien que je ne voulus rien en laisser paraître.
- Bonsoir, vous êtes Le Chat à la Rose?
Elle aussi semblait transie comme un bonhomme de neige venu du grand nord Canadien. Son manteau blanc est bien plus court et léger que le mien. Elle doit se geler les miches me dis-je. Sceptique dès le début par l’opportunité de cette rencontre débuté sur le net, je demeurai quelque peu incrédule et je ne m’attendais à rien de particulier. Je suis un vieux con blasé par les déboires de la vie qui se permet de rêver que quelque part dans le monde il y a quelque chose de mieux pour lui. Un vieux con, grelottant dans un manteau mal taillé, sur le Boulevard Saint Germain, dont le faste ne l’émerveillait plus depuis bien longtemps. Je répondis en claquant des dents malgré moi.
- C’est moi...Et vous, vous êtes celle que je pense ? Aurélie.
Elle ne répondit pas immédiatement. Ces yeux verts, aussi profond que l’Atlantique que je venais de traverser, me firent l’effet d’une intuition profonde perçant la neige et mon âme en un instant. Un peu comme si sa réponse allait être conditionnée par ce qu’elle semblait chercher dans l’abîme de mon regard blasé.
- Moi, je suis Aurélie. Et oui, je suis nue sous mon manteau, ainsi que vous l’aviez souhaité. Et à vrai dire je me demande pourquoi je me les gèles pour vous dans cette rue si peu fréquenté en cette période de l’année.
Son regard me sortit de la torpeur où j’avais sombré. Ses yeux avaient cessé de me scruter et regardait tout autour s’il n’y avait pas un lieu où se réchauffer. De sa poche de manteau, elle sortit un briquet et une cigarette qu’elle porta aussitôt a sa bouche en faisant monter des volutes de fumée.
- Excusez-moi, je crains de ne pas comprendre. Je ne vous ai jamais demandé de venir nue sous votre manteau, répondis-je tout de même étonné.
- Dans vos écrits, vous aviez mentionné ce fantasme n’est-ce pas?
- Non, pas vraiment. C’est votre beauté qui me faisait perdre la tête. Un misanthrope comme moi éprouve parfois des désirs fallacieux.
J’étais sincère dans ma réponse et à vrai dire embarrassé de la savoir nue au point de perdre ma superbe confiance.
Elle ne répondit pas tout de suite, tirant une autre bouffée de sa cigarette. Elle me réexamina le temps d’un simple regard, puis fit demi- tour dans une volte-face imprévue en projetant son magot dans le dalot ruisselant.
Le temps de réagir, ses longs cheveux blonds se soulevèrent dans le vent glacial et tout son être s’engouffrait dans l’entrée du métro Solferino, laissant sur les marches l’image de sa gracieuse silhouette chaloupée.
- Attendez ! M’écriai-je.
Je me surpris à courir vers cette personne attendue et inattendue à la fois. Me débrouillant tant bien que mal avec ces marches, cette rampe, mon foutu manteau trop long, le manque d’agilité et mes dents qui claquaient. Je voulais la rejoindre, lui demander. Commencer. Recommencer. Recommencer à discuter en somme. Enfin... je crois.
Lorsque je poussais enfin les portes battantes du métro presque en trébuchant, cherchant du regard cette charmante Aurélie qui ne devait pas être bien loin dans le carrefour déserté, je ne la vis pas.
Baissant les yeux, je butai sur son manteau. Mais où donc est-elle passée maintenant qu’elle est nue?
Je ramassai son manteau, la cherchai sur le quai, elle ne pouvait être loin. Aucune rame n’avait passé et peu d’endroit pour se cacher. Elle ne pouvait s’envoler et disparaître sans laisser de trace….
Je m’assois près des dernières marches, levai les yeux au ciel et je me suis convaincu que j’avais rencontré un ange. L’idiot que j’étais, l’avait laissé filer par sa désinvolture, son arrogance et son aliénation hallucinatoire… le manteau venait de disparaître.
Bertino le Pascalois
Le Chat a la Rose
Pour ton corps de femme je donnerai mon âme,
Oui je t'aime toi la femme,
Oui tu es un cadeau pour l'homme que je suis,
Toi d'on je rêve toute les nuits,
Moi qui t'aime comme tu es,
Moi qui ai pour toi tant de respect,
Oui, il n'y a rien de plus beau que ton corps de femme,
Ce corps que je voudrais aimer,
Ce corps que je voudrais toucher,
Ce corps d'on j'imagine la nudité,
Cette nudité que je voudrais explorer,
Jusqu'au petit matin,
Sans penser à demain,
Pourquoi te le cacher,
Ton corps j'ai envie d'y gouter,
J'ai envie de l'embrasser,
Le couvrir de baisers,
Avec ce corps de femme j'ai envie de connaitre l'amour,
c'est pourquoi chaque soir je voudrais donné mon âme,
Pour ce corps de femme tant aimé
Bertino le Pascalois
Le Chat a la Rose
Dans l'éclat de ma nudité
Je m'offre à la liberté
Dans mes courbes protéinés
S'épanouit ma beauté innée.
Ma nudité, symbole de puissance
Exprime ma force et ma confiance
Je suis l'incarnation de la grâce
Une oeuvre d'art qui ne s'efface.
J'admire ma beauté sans faille
Qui émane de chaque détail
Mon corps nu, tel une muse
Inspire l'amour et tu en abuses.
Bertino le Pascalois
Le Chat a la Rose
Sur la plage d'Oka, ou tous sont bienvenue
L'air salin se hume, soleil à l'horizon
Sable chaud sous les pieds, mer en vision
Et une jolie fille, insouciante nue.
Ses lèvres pulpeuses, ses yeux qui scintilles
Démarche chaloupé, elle est provocante
A chacun de ses pas, fesses sautillantes
Et le galbe des seins, rend mon corps fébrile.
A-t'elle un amoureux? Serais-je ce dernier
Mon corps devient brulant, elle si douce et calme
Marche légère et nue, souple comme une palme
Moi toujours agité, je deviens boucanier.
Bertino le Pascalois
Le Chat a la Rose
Le silence a couvert le soleil qui se couche
En attendant le soir je file sous la douche
Sous l'eau coule un doux rêve et là ta peau je touche
Mes passions impatientes expirent en leurs desseins
Obscurs et étonnants pour moi petit pantin
Trempé frileux j'enfile un peignoir capuchon
Séchant ma peau je veux être beau sentir bon
Dans un halo fiévreux je te vois t'avancer
Et déjà mes deux mains voudraient te caresser
Mon cœur puise en tes yeux un aller sans retour
Où il vogue et se perd pour devenir amour
Nos corps sont désormais brûlants comme en un four
Dénudant tes secrets toi ma vénus gironde
En dansant face à moi jusqu'à ce que je fonde
Sans me quitter des yeux tu me pries de venir
Il est temps pour nous deux enfin de nous unir
Restons en là la nuit saura nous réjouir...
Ecrit par Benj le 5/03/2010
Mon corps nu sur la plage
Étendu, au soleil en silence,
Semble reposer calme et sage.

Il interroge son existence.
Publié le 26/11/2024 à 16:18 par chatalarose
Tags : photo photos
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Il est des souvenir sans fin
aussi prégnants que de puissants parfums.
Des images et des sons lointains,
qui mêmes à mille lieues restent voisins.
Il est des pensées impossible à annihiler.
Des sensations, des désirs et des pulsions à libérer.
Rien que ne puisse faire la morale,
devant les tourmentes viscérales.
Son regard suivait la libre course de ma main, longeant ses courbes du ventre, du nombril jusqu’au bassin.
Traître, le tissu de la culotte révélait l’endroit de ses lèvres humides.
Ne voulant rien laisser transparaître, elle abusait de son air faussement timide.
Ma paume remontait l’intérieur d’une cuisse,
lentement, avant de recouvrir son pubis.
Elle sentait bientôt mes doigts se rapprocher,
pour épouser les courbes de sa vulve trempée.
Je la caressait en cachant ma hâte, presque lascivement,
devinant les contours de son sexe enflé et vibrant.
En proie au naturel, son corps en ses recoins les plus charnels
cherchait comme à faire exploser les mailles de ses effets personnels.
Je sentait l’intérieur de ses cuisses bouillonner.
Sans doute était-elle impatiente d’être découverte, effleurée, explorée…
Elle s’en fichait que sa culotte puisse être mouillée.
Elle s’en foutait que son envie puisse l’inonder, la submerger, la noyer.
Plus je pressait la pulpe de mes doigts contre ses lèvres
et plus la culotte s’imbibait de nectar, de passion, de fièvre.
Son bas-ventre voulait engloutir mes doigts qui la provoquaient…
Mais ce traître et malheureux tissu de coton l’en empêchait.
Ma main était désormais presque immobile.
Elle se frottait entièrement contre moi, presque fébrile.
Elle se dévêtit, trop impatiente d’être effeuillée
et elle ouvrit alors ses jambes pâles.
Du bout des doigts je libérai délicatement ses lèvres rosés.
Douces et fragiles pétales nymphosées.
Approchant mon visage enfin,
je humai d’étourdissant parfums.
Des odeurs de miel et d’épices lointains,
des saveurs dont je ne savait encore rien…
Il est des pensées impossible à annihiler,
Des sensations, des désirs et des pulsions à libérer.
Bertino le Pascalois
Le Chat a la Rose

Dans le doux crépuscule du souvenir lointain,
Mon cœur se perd dans les méandres du passé,
Évoquant des moments d'une tendresse incertaine,
Où l'amour brillait, éclatant et contrasté.
Les rires cristallins résonnent encore,
Dans les recoins de ma mémoire embrumée,
Comme des échos lointains d'une douce aurore,
Où nos regards se croisaient, complices et charmés.
Les parfums enivrants des roses du jardin,
Se mêlent aux larmes perdues dans l'oubli,
Rappels fugaces d'un bonheur incertain,
Qui s'estompe lentement, laissant mon cœur meurtri.
Les jours passent, emportant avec eux,
Les étreintes tendres et les serments éternels,
Et mes pensées s'envolent vers un ailleurs radieux,
Où le temps s'est figé dans un moment éternel.
Mais malgré la distance qui nous sépare,
L'amour persiste, inscrit dans chaque souffle,
Comme une promesse gravée dans l'air,
Que seul le temps et la patience effleurent.
Alors je garde en moi, au creux de mon être,
La flamme vacillante d'un amour intemporel,
Et je sais qu'un jour, dans l'étreinte du paraître,
Nos âmes se retrouveront, unies dans l'éternel.