Books by Françoise Van Haeperen
La formule « petites divinités », qui désigne dans ce volume toutes les puissances revêtant des p... more La formule « petites divinités », qui désigne dans ce volume toutes les puissances revêtant des pouvoirs limités ou une position inférieure dans une configuration divine donnée, est utilisée ici comme un concept exploratoire dont le caractère opérationnel est testé collectivement, en l’appliquant au monde romain et en le comparant aux cultures voisines, grecques et italiques. Si l’étiquette « petites divinités » peut étonner, elle repose cependant sur des catégories antiques. Dans quelques textes latins, en effet, les dieux se définissent eux-mêmes – ou sont définis – comme inférieurs aux autres. Le concept de petites divinités est donc éminemment relationnel mais également contextuel. Les articles réunis dans ce volume abordent ainsi la question des classifications et des hiérarchies divines à partir de sources et de contextes spécifiques, plus ou moins larges, mettant en jeu des panthéons, configurations ou réseaux divins, plus ou moins structurels ou conjoncturels. Si dans le contexte romain, la hiérarchie est une clé pour organiser les groupes des dieux, en se déplaçant vers d’autres contextes culturels, au contraire, les rapports entre divinités semblent plutôt fondés sur des liens de complémentarités entre les dieux.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Si les mines et les carrières du monde romain ont fait l’objet de nombreuses enquêtes ces dernièr... more Si les mines et les carrières du monde romain ont fait l’objet de nombreuses enquêtes ces dernières années, les divinités et les pratiques cultuelles attestées dans ces contextes n’ont guère retenu leur attention. Quant aux études portant sur la religion romaine, elles n’abordent que très rarement le cadre particulier des sites d’extraction de pierre ou de métal. Ce volume vise à défricher ce terrain peu exploré. Des divinités particulières sont-elles privilégiées par les dédicants œuvrant dans ces contextes ? Certaines ont-elles été invoquées afin de protéger une étape précise de la chaîne opératoire ? Les puissances divines honorées dans les mines et carrières coïncident-elles avec celles qui sont présentes dans la cité la plus proche ? Divinités locales, romaines ou étrangères étaient-elles amenées à cohabiter dans ces espaces ? Les dédicants agissent-ils individuellement ou collectivement ? Des panthéons miniers ou carriers émergent-ils de l’analyse ? Ces questions et d’autres sont appliquées à divers cas d’études par des spécialistes des mines ou des carrières mais aussi de religion romaine.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce volume présente les résultats d’investigations menées par une équipe de chercheurs européens e... more Ce volume présente les résultats d’investigations menées par une équipe de chercheurs européens et propose une approche renouvelée des dieux de Rome et du monde romain, en mettant l’accent sur les réseaux dans lesquels ils s’insèrent. Dans le sillage des études sur le polythéisme grec et des analyses de G. Dumézil, les dieux sont considérés selon une perspective anthropologique qui vise à éclairer leurs terrains et modes d’action, ainsi que les facettes de leur identité et fonctions. Les dieux formant une “société divine”, il s’agit de montrer qu’une telle approche gagne à recourir à l’outil heuristique du “réseau”, en faisant porter l’analyse des dieux de Rome et du monde romain sur les systèmes de relations qui les unissent et les font interagir. Nombreux sont en effet les documents qui connectent plusieurs divinités, tissant entre elles des liens dynamiques et multidirectionnels et hiérarchisant ou non les noeuds de la section de toile panthéonique qu’elles forment.
Aussi, même si les réseaux qui font interagir les dieux sont difficilement quantifiables ou modélisables, la métaphore du réseau se révèle opératoire. Ce terme reflète, mieux que celui de panthéon, le caractère partiel et polycentrique de toute combinaison de divinités.
Il peut ainsi rendre compte à la fois de la relative stabilité des structures relationnelles entre les dieux et du dynamisme interactionnel qui les fait évoluer selon les contextes.
L’analyse des réseaux divins à Rome et dans le monde romain est déclinée à partir de différents cas d’études. Une attention particulière a été portée au caractère dynamique et contextualisé de ces interactions divines qui peuvent varier dans le temps et dans l’espace.
Le caractère exploratoire des investigations et de la démarche qui les sous-tend est mis en exergue dans les trois premières contributions, qui proposent des pistes de réflexion pour penser les dieux romains et leurs réseaux. Les quatre contributions suivantes s’attachent à l’étude de réseaux divins en un contexte donné et visent à éclairer les systèmes de relations polycentriques qui se nouent entre différents dieux et ce, à différentes échelles, qu’il s’agisse d’une province ou d’une cité. Les quatre derniers articles sont davantage centrés sur l’étude d’une divinité, dont sont explorés l’identité plurielle, les modes et champs d’action, la question des réseaux divins permettant d’enrichir significativement la réflexion sur les dieux envisagés.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Introduction and table of contents (proof)
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La tête couronnée d’une muraille, la Mère des dieux trône sur un attelage tiré par des lions. Cet... more La tête couronnée d’une muraille, la Mère des dieux trône sur un attelage tiré par des lions. Cette représentation de la divinité, largement diffusée dans le monde romain, évoque à nos yeux de Modernes, le caractère contrasté de la puissance divine originaire de Phrygie, que les Romains accueillent en 204 av. n.è. D'emblée, ceux-ci la considèrent comme à la fois étrangère et ancestrale. Ce paradoxe est examiné à partir de quatre dossiers qu’éclairent des découvertes et des recherches récentes. Le premier est consacré aux galles, dévots de la déesse qui se châtrent à l’imitation d’Attis, frappé de folie par la déesse. Le deuxième vise à éclairer les identités et fonctions de la Grande Mère des dieux et rouvre le débat sur les deux formes de culte rendu à la déesse et ses fêtes supposées phrygiennes en mars, romaines en avril. La question complexe des mystères de la déesse est ensuite étudiée, ainsi que leur rapport avec le taurobole, cérémonie particulière durant laquelle les testicules du taureau sacrifié font l’objet de manipulations. Enfin, le culte de Mater Magna est analysé à partir de la documentation abondante qu’offre le cadre particulier d’Ostie, port de Rome. Ce parcours interroge ainsi sous de nouveaux éclairages l’extranéité même de la déesse et de son culte.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Fana, templa, delubra. Corpus dei luoghi di culto dell'Italia antica (FTD) - 6 : Regio I: Ostie, Porto.Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Collège de France, 2019 (généré le 02 août 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/cdf/6147>. ISBN : 9782722605114.
Inventaire des lieux de culte d'Ostie et de Portus.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
deuxièmes épreuves, partiellement corrigées, de l'introduction historiographique aux "Religions o... more deuxièmes épreuves, partiellement corrigées, de l'introduction historiographique aux "Religions orientales" de Franz Cumont
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Please be patient while the object screen loads. Changez de vue : Choisir un site
UCL FUNDP FUSL... more Please be patient while the object screen loads. Changez de vue : Choisir un site
UCL FUNDP FUSL FUCaM. ...
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce volume, issu d’un colloque international qui s’est tenu à Rome à l’automne 2014, présente une ... more Ce volume, issu d’un colloque international qui s’est tenu à Rome à l’automne 2014, présente une série de recherches récentes et variées sur le site d'Ostie antique, avec une attention particulière aux investigations et études concernant les quartiers occidentaux de la cité, situés de part et d’autre du decumanus.
L’ouvrage est articulé autour de trois axes : le premier est consacré aux nouveaux projets de recherches et aux analyses portant sur des aspects urbanistiques dans les différents quartiers de la ville ; le deuxième aux fouilles et études portant sur des édifices situés dans les quartiers occidentaux (Régions III et IV) ; le dernier rassemble des questions spécifiquement épigraphiques.
Différentes thématiques transversales ont été envisagées, visant à créer un lien entre les diverses contributions : l’urbanisme, le parcellaire et le réseau viaire ; l’eau, qu’il s’agisse de l’approvisionnement, du conditionnement ou de l’évacuation ; la question cruciale des rehaussements successifs, tant du decumanus que des parcelles qui le bordent ; l’évolution topographique et fonctionnelle des divers quartiers et parcelles de la ville ; les critères de datation.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Papers by Françoise Van Haeperen
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Une « pierre à quatre dieux », trouvée à Tongres en 2015 dans le remplissage d’un puits romain, p... more Une « pierre à quatre dieux », trouvée à Tongres en 2015 dans le remplissage d’un puits romain, permet de s’interroger sur les divinités qui étaient honorées dans le chef-lieu et le vaste territoire de la cité des Tongres, et plus particulièrement sur la place qu’y occupaient les dieux romains importés ou assimilés à des dieux indigènes. La pierre est le socle d’une « colonne de Jupiter », type de monument répandu dans les régions rhénanes.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
F. Gatto, Fr. Van Haeperen (eds.), Cultes et divinités dans les carrières et les mines de l'Empire romain, Fervet Opus X, PUL, pp. 1-6, 2023
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Sacra publica - sacra privata in Ostia, port of Rome: cohabitation, permeability and interactions
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Books by Françoise Van Haeperen
Aussi, même si les réseaux qui font interagir les dieux sont difficilement quantifiables ou modélisables, la métaphore du réseau se révèle opératoire. Ce terme reflète, mieux que celui de panthéon, le caractère partiel et polycentrique de toute combinaison de divinités.
Il peut ainsi rendre compte à la fois de la relative stabilité des structures relationnelles entre les dieux et du dynamisme interactionnel qui les fait évoluer selon les contextes.
L’analyse des réseaux divins à Rome et dans le monde romain est déclinée à partir de différents cas d’études. Une attention particulière a été portée au caractère dynamique et contextualisé de ces interactions divines qui peuvent varier dans le temps et dans l’espace.
Le caractère exploratoire des investigations et de la démarche qui les sous-tend est mis en exergue dans les trois premières contributions, qui proposent des pistes de réflexion pour penser les dieux romains et leurs réseaux. Les quatre contributions suivantes s’attachent à l’étude de réseaux divins en un contexte donné et visent à éclairer les systèmes de relations polycentriques qui se nouent entre différents dieux et ce, à différentes échelles, qu’il s’agisse d’une province ou d’une cité. Les quatre derniers articles sont davantage centrés sur l’étude d’une divinité, dont sont explorés l’identité plurielle, les modes et champs d’action, la question des réseaux divins permettant d’enrichir significativement la réflexion sur les dieux envisagés.
L’ouvrage est articulé autour de trois axes : le premier est consacré aux nouveaux projets de recherches et aux analyses portant sur des aspects urbanistiques dans les différents quartiers de la ville ; le deuxième aux fouilles et études portant sur des édifices situés dans les quartiers occidentaux (Régions III et IV) ; le dernier rassemble des questions spécifiquement épigraphiques.
Différentes thématiques transversales ont été envisagées, visant à créer un lien entre les diverses contributions : l’urbanisme, le parcellaire et le réseau viaire ; l’eau, qu’il s’agisse de l’approvisionnement, du conditionnement ou de l’évacuation ; la question cruciale des rehaussements successifs, tant du decumanus que des parcelles qui le bordent ; l’évolution topographique et fonctionnelle des divers quartiers et parcelles de la ville ; les critères de datation.
Papers by Françoise Van Haeperen
Aussi, même si les réseaux qui font interagir les dieux sont difficilement quantifiables ou modélisables, la métaphore du réseau se révèle opératoire. Ce terme reflète, mieux que celui de panthéon, le caractère partiel et polycentrique de toute combinaison de divinités.
Il peut ainsi rendre compte à la fois de la relative stabilité des structures relationnelles entre les dieux et du dynamisme interactionnel qui les fait évoluer selon les contextes.
L’analyse des réseaux divins à Rome et dans le monde romain est déclinée à partir de différents cas d’études. Une attention particulière a été portée au caractère dynamique et contextualisé de ces interactions divines qui peuvent varier dans le temps et dans l’espace.
Le caractère exploratoire des investigations et de la démarche qui les sous-tend est mis en exergue dans les trois premières contributions, qui proposent des pistes de réflexion pour penser les dieux romains et leurs réseaux. Les quatre contributions suivantes s’attachent à l’étude de réseaux divins en un contexte donné et visent à éclairer les systèmes de relations polycentriques qui se nouent entre différents dieux et ce, à différentes échelles, qu’il s’agisse d’une province ou d’une cité. Les quatre derniers articles sont davantage centrés sur l’étude d’une divinité, dont sont explorés l’identité plurielle, les modes et champs d’action, la question des réseaux divins permettant d’enrichir significativement la réflexion sur les dieux envisagés.
L’ouvrage est articulé autour de trois axes : le premier est consacré aux nouveaux projets de recherches et aux analyses portant sur des aspects urbanistiques dans les différents quartiers de la ville ; le deuxième aux fouilles et études portant sur des édifices situés dans les quartiers occidentaux (Régions III et IV) ; le dernier rassemble des questions spécifiquement épigraphiques.
Différentes thématiques transversales ont été envisagées, visant à créer un lien entre les diverses contributions : l’urbanisme, le parcellaire et le réseau viaire ; l’eau, qu’il s’agisse de l’approvisionnement, du conditionnement ou de l’évacuation ; la question cruciale des rehaussements successifs, tant du decumanus que des parcelles qui le bordent ; l’évolution topographique et fonctionnelle des divers quartiers et parcelles de la ville ; les critères de datation.
Jeudi 2 février : 13h - 18h; Salle EPHE ; Salle Mariette INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris
Vendredi 3 février : 9h - 17h Salle 17, 54 Boulevard Raspail 75006 Paris
Je vous signale la présence de deux invité de renom: Corinne Bonnet et Maurizio Bettini.
Organisé par Yann Berthelet (Université de Liège), Corinne Bonnet (Université de Toulouse - Jean Jaurès), Francesco Massa (Universités de Turin et Fribourg), Francesca Prescendi Morresi (EPHE), Françoise Van Haeperen (Université de Louvain)
Comité scientifique : Gianluca De Sanctis (Université de la Tuscia) ; Sylvia Estienne (ENS-Paris) ; Giorgio Ferri (Université La Sapienza Rome) ; Gabriella Pironti (EPHE) ; Alessandra Rolle (Université de Lausanne) ; Stéphanie Wyler (Université Paris Cité).
Intervenant.e.s : Jean-Marc Baché, Laura Bevilacqua, Silvia Testone, Adrien Coignoux, Valentin Hiegel, Pauline Huon, Élise Coignet, Dario Cellamare, Sylvain Dejardin, Rocío Suárez Vallejo.
Une connexion zoom (un peu artisanale) sera mise à disposition sans cependnat pouvoir assurer un suivi optimal.
Pour informations, s’adresser à petits.dieux@gmail.com
Organisation: Francesca Prescendi et Françoise Van Haeperen
Ce colloque se propose d’étudier de manière comparatiste les « petites divinités » dans différents systèmes religieux latins, grecs et italiques et de réfléchir à comment ceux-ci hiérarchisent leurs panthéons. Sous le terme de « petites divinités » sont regroupées toutes les puissances auxquelles une culture donnée reconnait des pouvoirs limités ou une position structurellement inférieure dans la hiérarchie divine.
En partant de la religion romaine, leur domaine de spécialisation, les deux organisatrices F. Prescendi et F. Van Haeperen souhaitent reouvrir le dossier des indigitamenta, terme propre à la langue des pontifes. Ce terme en effet, qui désigne des formules d’invocation, constitue un point de départ excellent pour étudier des divinités ayant des domaines et des modalités d’actions limités et leur relation avec le réseau des dieux (considérés comme) majeurs, auprès desquels elles interviennent comme aides pour l’accomplissent des tâches complexes. Le but de ce colloque sera de comparer ce phénomène romain, souvent considéré comme un trait original de cette culture, avec d’autres civilisations en contact, celles du monde italique (latine, osque, étrusque) et du monde hellénophone.
Réseaux, assemblages, hiérarchies, agentivité
Francesca Prescendi Morresi (EPHE) et Françoise Van Haeperen (UCLouvain)
Vendredi 16 septembre, 13h00-19h00, site Sorbonne, Paris
Samedi 17 septembre, 9h00-17h00, Campus Condorcet, Paris
Pour participer via zoom, écrire à :
petits.dieux@gmail.com
Organizzazione:
Claire De Ruyt (B - Université de Namur)
Thomas Morard (B - Université de Liège)
Françoise Van Haeperen (B - Université catholique de Louvain)
recherches sur les lieux de culte et à la mise en évidence des pratiques religieuses et des gestes rituels (nécropoles et lieux de culte). Le statut des espaces religieux et les modalités de leur évolution seront analysés. La caractérisation des lieux de culte et des pratiques amènera à préciser le vocabulaire employé dans la description des monuments et des vestiges religieux.
31 mars-1 er avril 2022
L’examen du vocabulaire part, dans le cadre du programme, d’un terme/une notion, d’un couple de termes/notions ou d’un nuage de termes/notions (de supposés synonymes, antonymes, etc.), pour mettre en question systématiquement l’articulation entre 1) la terminologie antique, 2) les catégories modernes et 3) ce que l’on sait des pratiques ou des faits cultuels. Le projet vise une meilleure compréhension du rapport entre certaines pratiques ou croyances, et les termes qui les désignent, tant dans une approche synchronique bilingue que dans une perspective diachronique (IIe s. avant notre ère / IVe s. de notre ère).