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Tobie Nathan
Linfluence qui gurit
Odile Jacob 1998
Successeur de Georges Devereux, Tobie Nathan est, outre directeur du centre Devereux dethnopsychiatrie, professeur de psychologie clinique et pathologique luniversit de Paris VIII. Dans son ouvrage intitul lInfluence qui gurit, parut chez Odile Jacob en 1998, Tobie Nathan nous fait partager ses rflexions sur la psychiatrie occidentale et sur son action possible dans lintgration des populations immigres qui ne peuvent sidentifier nos matrices culturelles. Cette distinction entre nos diffrents mondes culturels peut toutefois cesser si comme le pense lauteur, le scientifique agit, parle et gurit en rfrence la culture dorigine de son patient. Cette thorie est de plus facilite par le fait que les diffrentes techniques thrapeutiques ont toutes le mme postulat que Tobie Nathan appelle une procdure dinfluence. Cet ouvrage veut poser les bases dune vritable investigation des procdures techniques de linfluence, entre autre, en comparant nos actes thrapeutiques ceux qui relvent dune pense culturelle radicalement diffrente. Pour analyser ce livre, nous garderons les trois grandes sections de lauteur. Dans une premire partie, jvoquerai les diffrentes formes par lesquelles linfluence agit, la seconde partie, quant elle, me permettra daborder ce que les lacaniens appellent lordre symbolique ou encore lordre transculturel. Tobie Nathan y aborde paralllement le problme de la fabrication culturelle des enfants. La troisime partie, enfin, aura pour thme central la question du traumatisme et de son infrence dans les systmes thrapeutiques et pdagogiques. La question de l'intrt de cet ouvrage sera, quant elle, pose dans une quatrime partie, plus critique.
Tout dabord, Tobie Nathan part du postulat quil est impossible dtablir une relation de type psychothrapique avec des sujets originaires de culture non-occidentale. Il tablit, de plus, les diffrences fondamentales entre les thories traditionnelles de gurison et la psychanalyse. Ces thories traditionnelles font assez peu intervenir le langage et beaucoup plus les images au travers des symboles et surtout des objets. Lobjet que Tobie Nathan dfinit comme un oprateur 1 thrapeutiquese doit dtre actif. Lorsquil utilise lexemple du sable, il montre que cet objet est utilis par le chaman parce quil est vierge de tout type de souillure. En dautres termes, pour que lobjet soit efficace, il doit faire partie de certaine catgorie, il doit soit tre composite, soit anti- culturel, soit tre un anti-objet (cest--dire quil est utilis diffremment qu son habitude). Lobjet en dfinitive est loprateur du transfert puisquil permet lexpulsion du sujet hors de son univers ordinaire. Cette expulsion, en outre, s'effectue grce un processus qui prend naissance autour de trois grands thmes thrapeutiques. Il sagit tout dabord du stade de lignorance o le patient ignore tout de son mal et le gurisseur tout du patient. Intervient ensuite, le stade de la technique: le gurisseur sait une seule chose, cest utiliser les oprateurs thrapeutiques. Enfin le moment de linversion permet lobjet de devenir une force spcifique qui conduit au changement puisque le gurisseur sait tout, y compris ce que le patient ignore. Ce dernier moment thrapeutique fait intervenir lexprience dabraction qui est la base de lanalyse de Levi-Strauss sur la magie dans Anthropologie structurale. Pour Levi-Strauss, la psychanalyse ainsi que la cure chamrops font intervenir ce moment dcisif de la cure o le malade revit intensment la situation initiale qui est lorigine de son trouble, avant de le surmonter dfinitivement. Tobie Nathan, dans la suite de son discours, opre lanalyse des procds logiques contenu dans le dispositif psychanalytique. Il apparat que par sa seule organisation, la psychanalyse possde des processus parallles ceux dune cure traditionnelle. Il sagit premirement du procd danalogie. Lon qualifie ce moment thrapeutique comme un mouvement interne de la pense qui peut tre, quant lui, dclench par une parole. Ce dispositif nest pourtant possible quen rapport avec lorganisation spatiale de la pice (divan), qui expulse le patient hors du monde (cest le rle que joue normalement lobjet dans une cure dite traditionnelle). La parole est une des diffrences fondamentales entre la cure chamanique et la psychanalyse. En cure chamanique, le sorcier parle et fait abraction pour un malade qui se tait, tandis quen psychanalyse, cest le malade qui parle et qui fait abraction face un mdecin qui lcoute. La psychanalyse utilise comme deuxime moment thrapeutique la fonction demdiation. L'interprtation psychanalytique doit avoir une force de conviction qui a comme capacit fondamentale doprer des changements sur le patient. Ce moment de la psychanalyse
fait directement rfrence aux techniques traditionnelles puisque cest le gurisseur qui incarne cette mdiation. Il sattend ce que cette mdiation parvienne jusquau patient dans un mouvement qui peut sapparenter un mouvement de contagion. Enfin la psychanalyse utiliselinversion puisque le psychanalyste contraint le patient inverser son tour la logique pathologique. On peut cependant faire ressortir une premire critique relative ce moment de linversion puisque la psychanalyse transforme ses traitements en conversion, aussi comme la montr Levi-Strauss:seul un malade peut sortir gurit, un inadapt ou un instable ne peuvent qutre persuad.
La cure chamanique semble donc tre un exact quivalent de la cure psychanalytique, mais avec une inversion de tout les termes. Toutes deux visent provoquer une exprience et toutes deux y parviennent en reconstituant un mythe que le malade doit vivre ou revivre. Dans la psychanalyse, il sagit cependant dun mythe individuel alors que dans la cure chamanique il sagit dun mythe social que le malade reoit de l'extrieur. Cette analogie entre ces deux systmes permet lauteur dinstaller son modle de la consultation dethnopsychiatrie. Le dispositif spatial prend, tout dabord, plus dimportance puisque la consultation fait intervenir une vingtaine de scientifique qui seront placs en cercle. Le droulement des sances sorganise autour du discours sur le patient et non du discours du patient. Le chercheur enfin utilisera couramment des proverbes ou des dictons issus le plus souvent de la culture dorigine du patient (Devereux de rappeler que les ambivalences du patient sont troitement apparentes lambivalence fondamentale que caractrise sa culture). Linfrence analogique va donc prendre la forme dun ddoublement de lorganisation spatiale puisque cette infrence comme le cercle spatial des scientifiques, va sortir le patient de son isolement pathologique et lintroduire dans un processus de mdiation.
La deuxime partie du livre permet Tobie Nathan de critiquer demble lanalyse psychothrapique occidentale. Cette-dernire laisse la place au flou de lintuition, de lempathie, de la pense symbolique. Aussi, tandis que le gurisseur soigne nimporte quel malade sa faon, le psychanalyste soigne luniversel. Cette contradiction qui apparat comme
fondamentale dans lacte de gurir peut tre malgr tout vite par une prise de conscience des psychanalystes quil existe chez tout individu une contrainte lhumanit ou ce que Tobie Nathan dfinit plus prcisment par une fabrication culturelle des enfants, savoir leur humanisation. Cette contrainte lhumanit saxe tout dabord sur la langue qui est pour lauteur, un systme culturel fabriquant la nature du monde, mais aussi est surtout par rapport la culture que lauteur dfinit comme tant un systme psycho-sociologique qui cadre le groupe social. Cette dfinition induit que, de mme que les individus, les cultures diffrent entre elles essentiellement par la manire dont leurs lments constitutifs se juxtaposent en modles et structures. Se pose, cependant, le problme de l'adquation puisque si tout humain habite une culture, tout humain possde un psychisme. Il existe donc pour Tobie Nathan, dans chaque individu, deux systmes. Le premier, de type interne qui est le psychisme et un second, de type externe qui englobe la culture. Aussi, lon peut craindre que faute dinscription dans lun des deux systmes, lindividu ne peut parvenir une quelconque humanit. Pour Tobie Nathan, ceux qui n'accdent pas une telle organisation sont condamns ne faire appel qu des systmes internes pour assurer leur identit, et ds lors, ils se voient refuser l'accs aux modes de communications. Aprs avoir dmontr lambivalence du systme culturel et psychique, Tobie Nathan montre limportance de ce quil appelle la fabrication culturelle des enfants qui reprsente pour lui un vritable processus dhumanisation qui est un ajustement une culture spcifique. Lenfant devient, certes, humain en apprenant parler mais sa culture doit en outre sarticuler un environnement physique. Par ailleurs, lauteur postule en rponse ce problme de non- reprsentation culturelle (problme qui touche en majorit les migrants de deuxime gnration), la favorisation des ghettos, afin de ne jamais contraindre une famille abandonner son systme culturel. Il faut rappeler ce que nous entendons par culture: Pour Linton, la culture se compose dune universalit (le langage), dune spcialit (technique ou artisanale), dalternatives et de models dinconduites (tabou). La culture devient une manire dapprhender la fois les composantes particulires et les configurations gnrales du monde de lhomme ou de son espace vital. Ce rapport entre psychisme et culture dailleurs t peru par Devereux dans un article de 1953 intitul : Les facteurs culturels en thrapeutique psychanalytique (dans essai dethnopsychiatrie gnrale, Paris, 1970). Il saperoit que le psychisme humain et la culture sont
des concepts jumels aussi une individualisation maximum va de pair avec une socialisation maximum. Lhomme ne peut, en dfinitive, se raliser sans laide de la socit, mais en contre partie, la socit ne peut tirer le meilleur de chacun de ses membres que si elle leur permet de saccomplir pleinement. De conclure sur cette ide quune socit saine encouragera les sublimations qui individualise ltre humain. La situation des migrants favorise donc ce qui aux yeux de Tobie Nathan se rapproche dune vritable dculturation, et favorise en contre partie la naissance de lidologie (qui est pour lui une culture sans me). Tobie Nathan na quun seul mot dordre pour viter cette situation, cest le respect, respect des divinits, des manires de faire, des gurisseurs, des objets de culte.
La troisime partie traitera quant elle de deux postulats clinique qui peuvent apparatre comme nettement plus thorique. Il sagit, tout dabord, dune dfinition de langoisse ou de la frayeur, puis, du traumatisme que lauteur considre comme un vritable lment dune procdure technique en thrapeutique. Revenant sur ltymologie du terme frayeur, Tobie Nathan comme Georges Devereux, saperoit que la frayeur dclenche un dsordre ethnique, cest dire, un modle psychopathologique disponible lensemble des membres dune culture, en loccurrence, il sagit pour lexemple utilis par lauteur ( le latah des malais) dun comportement culturel mimtique. Cette imitation, loin dtre une rponse simpliste, est en fait un type de mdiation (au sens ou nous lavons dfini dans notre premire partie) cest dire quelle est capable de provoquer une resocialisation. La rencontre avec un autre est traumatique si elle nest pas mdiatise, aussi, je rejoins lautre en limitant. Tobie Nathan de plus, nhsite pas calquer ce processus la psychopathologie occidentale lorsquil tudie les dsordres lis lhystrie. Il se rend compte que les psychanalystes nont pas admis la frayeur comme laffect central de cette maladie. LAutre ne pouvant entrer dans un systme de modification du sujet, ctait nier le fait que la seule prsence du psychiatre puisse dclencher une quelconque dimension de frayeur. Aussi pour viter cette catastrophe thrapeutique, Tobie Nathan postule une analyse mutuelle, cest dire une analyse du psychiatre sur son patient mais aussi une analyse du transfert du psychiatre sur son patient. Cette ide dmontre si il en tait encore besoin, de la parent intellectuelle qui unit Tobie Nathan Georges Devereux puisque ce dernier a t le premier postuler dans son livre intitul: De langoisse la mthode dans les sciences du comportement,
que le contre transfert constitue la donne la plus cruciale dans les sciences du comportement puisque les informations du transfert peuvent tre donnes par dautres moyens. L ou ces deux penseurs de l'ethnopsychiatrie se rejoignent cest dans lide que ltude de lhomme est entrav par langoisse provoque par le chevauchement du sujet dtude et de lobservateur. En dautres termes que langoisse veille des ractions de contre transfert qui dforment la perception et linterprtations des donnes. Le deuxime thme dcoule quant lui de cette thorie de langoisse, puisque lauteur va essayer de dmontrer que le traumatisme constitue lalli le plus puissant du thrapeute. En reprenant le mythe de Dionysos quil qualifie trs justement de dieu de catgories, dieu du passage dun monde lautre, Tobie Nathan pense juste titre que le traumatisme est: une procdure technique qui sert expulser le sujet de son enveloppe de sens pour l'intgrer une nouvelle enveloppe cognitive et par consquent mtamorphoser sa nature. Il est aussi question, par extension, de limportance du groupe de rfrence ou dappartenance, sans lui, lon peut penser que la logique traumatique se poursuivra jusqu disparition du sujet. Lon comprendra srement mieux cette thorie si lon se rfre Cannon (in Lvi-strauss: Anthropologie structurale, Plon, 1998). La peur comme la rage saccompagne au dire de Cannon dune activit particulirement intense du systme nerveux sympathique. Normalement utile puisquelle permet lindividu de sadapter par la logique mimtique entre autre, cette activit peut dans certaines occasions samplifier jusqu diminuer le volume sanguin. Si il ny a pas de rponse instinctive, lintgrit physique ne rsiste pas la dissolution de la personnalit sociale. Il en rsulte donc que la notion de traumatisme possde la capacit de mtamorphoser ltre humain en modifiant non pas les contenus mais les contenants. Tobie Nathan en arrive la conclusion que tout systme thrapeutique et mme pdagogique possde une dimension traumatique, aussi cest partir de cette thorie que lon peut mettre des interrogations sur cet ouvrage.
Tobie Nathan rpond donc avec force la question de l'intrt de lethnopsychiatrie, en prenant de la distance par rapport linterprtation psychanalytique, et sa possible utilisation dans des processus dassimilation de famille immigre. Le monde contemporain, touch de plein fouet par le phnomne de limmigration, pose de nouveaux cas clinique que la science mdicale
ne peut traiter dune manire exclusivement occidentale. Ltiologie de lethnopsychiatrie est dailleurs reprsentative puisque au lieu de dire, je pense que vous avez , elle rpond dans un souci dappropriation pour le patient par la phrase, chez moi, on aurait pu dire . Lauteur dailleurs avec justesse , insre dans son ouvrage, de nombreux exemples de cas clinique qui sont trs reprsentatifs des dtresses qui se posent aux migrants et plus particulirement aux migrants dAfrique du nord. Quoi quil en soit, lethnopsychiatrie est encore considre comme le dernier recours quand elle est mme conseille aux patients! La psychanalyse classique ne peut cependant pas apporter une rponse fiable aux problmes des migrants, coups en dfinitive de leurs groupes de rfrence. La mthode psychanalytique, en conclusion, ne peut utiliser quune science de lhomme qui tudie son comportement la fois spcifiquement et exclusivement humain. Seule lethnologie satisfait pourtant ce critre et quune complmentarit est possible. Cest cependant partir de ce postulat que daucuns ont pu regretter la lecture de ce livre, la rponse que donne Tobie Nathan, aux problmes de ces migrants. Lon peut se demander si ces positions culturalistes comme le fait daccepter lexcision ou celui de favoriser les ghettos ne va pas lencontre de toutes les politiques sociales de ces dernires annes ? Il faut toutefois rappeler ces critiques, pour comprendre la justesse danalyse de lauteur, le contexte discursif dans lequel Tobie Nathan aborde ce dlicat sujet des ghettos. Ce-dernier vient de finir une tentative dexplication des crimes contre lhumanit et dmontre quun psychisme nayant pu sarticuler une culture fonctionnelle est ncessairement enclin au meurtre sauvage. Il lui importe ds-lors, de trouver une solution aux dplacements massifs de population, car il rappelle quune culture est adapte son environnement physique. Son but, en favorisant les ghettos est donc d'empcher la deuxime gnration de migrant de sombrer dans la dlinquance, la toxicomanie, ou lidologie. Il est cependant exact de remarquer quil ne tient pas compte du processus dintgration ou dassimilation qui est bien en cours pour la majorit des immigres et surtout de la deuxime gnration. Surtout quil ne tient pas compte de l'universalit des psychismes en optant pour un relativisme absolu. Le deuxime intrt de cet ouvrage, outre lutilisation de cas clinique trs document et trs reprsentatif, concerne lanalyse ethnopsychiatrique de plusieurs grands mythes fondateurs. La lecture, entre autre, du mythe dOedipe est intressante puisquelle fait glisser lnigme originelle du sexuel au politique. Le citoyen devenant limportant lors de la naissance de la cit
grecque, Tobie Nathan pense que nimporte quel citoyen devient lgal de nimporte quel autre. Oedipe peut alors tuer son pre qui devient politiquement son gal. Ce nest plus un acte monstrueux mais le meurtre, tout aussi dfendu, dun citoyen par un autre citoyen. Lon peut aussi citer la tentative de rhabilitation du mythe dAbraham qui permet Tobie Nathan de penser que cest en acceptant lalliance avec Dieu (alliance marque par la circoncision des mles) quAbraham obtient un enfant lgitime. Yahv fcondant Sarah, aussi lorsquil demande Abraham de sacrifier cet enfant, cest pour lui dmonter quil en est le seul propritaire. Aussi et cest l quintervient vritablement la lecture ethnopsychiatrique, Tobie Nathan aprs avoir dfinit les principaux mythmes contenus dans ce mythe (alliance/fcondit/sacrifice denfant) va les mettre en parallle avec des mythes africains Massie et Mandenka. IL en ressort que le mythe smitique dAbraham est parallle au systme africain mais quil est adapt des ethnies nomades.
Tobie Nathan essaye de rpondre par cet ouvrage aux diffrents problmes que posent lintgration des populations immigres dans un systme qui ne leur permet pas de partager des rfrents culturels identiques. Sa rponse montre que les gurisseurs malgr la possible irrationalit de leurs pratiques, sont quoi quil en soit plus efficaces que les mdecins occidentaux. Tobie Nathan na til pas demand ces mdecins de sinspirer de ces techniques thrapeutiques traditionnelles qui dans un sens ont les mmes postulats mthodologiques que la psychanalyse freudienne? Toute bonne psychanalyse, en dfinitive, se doit de recourir lethnologie dj parcequelles occupent la mme fonction et position dans lespace gnral de lepisteme mais aussi parce que comme le pensait Michel Foucault : elles atteignent en lhomme ce qui est au- dessous de sa conscience (...) elles se dirigent vers ce qui, hors de lhomme, permet quon sache, dun savoir positif, ce qui se donne ou chappe sa conscience( Psychanalyse, ethnologie chap x, in Michel Foucault, les mots et les choses, Paris, 1966.)
Une approche simple de Freud: Un guide pour expliquer de manière simple les découvertes de Sigmund Freud et les principes de la psychologie des profondeurs