PFE Khobzi-Laaraj DUT Impact Des Sites Miniers Abandonner
PFE Khobzi-Laaraj DUT Impact Des Sites Miniers Abandonner
PFE Khobzi-Laaraj DUT Impact Des Sites Miniers Abandonner
Dpartement de lEnvironnement
PROJET TUTORE
: Examinateur
: Examinateur
: Examinateur
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE FES SAISS B.P. 2202 Route dImouzzer FES
SOMMAIRE
Remerciements 3
RESUME .4
Introduction .5
Problmatique et objectifs ..6
Chapitre 3 : Essais de caractrisation des rejets miniers et des sols avoisinants des sites dexploitation
1. Echantillonnage.....................................20
2. Etude physico-chimique.......................21
3. Etude minralogique..............................31
4. Etude gochimique ............................32
5. Etude gochimique par ICP (actualisation des donnes publies par Lakrim et Al 2011)32
Chapitre 4. Etude de la rpartition du risque de DMA par SIG
1. Introduction............................................35
2. Prsentation et cartographie des donnes (cartes thmatiques) ..36
Conclusion..................................................42
Bibliographie..............................................43
-2-
Remerciements
Nous tenons tout dabord exprimer nos sincres reconnaissances envers nos
encadreurs : Messieurs Mohamed LAKRIM et Driss EL AZZAB, qui ont dirig
le prsent travail. La richesse de leurs renseignements et leurs longues expriences nous
ont t dune grande utilit pour mener terme nos connaissances de ce travail. Nous
remercions galement la technicienne du laboratoire Madame Halima CHOUKRI pour
les techniques enseignes et ses divers conseils.
Nous adressons tous nos remerciements toute lquipe du laboratoire de
goressources et environnement, nos professeurs qui nous ont fourni une excellente
formation et les outils ncessaires dans le domaine du Gnie Minral et Environnement. Nos
remerciements vont galement chaque personne qui nous a aid de prs ou de loin.
Nous remercions la responsable de la formation du DUT GME et le chef du
dpartement de lEnvironnement pour les facilits qui nous ont procur afin de mener
bien ce travail et dans les meilleures conditions.
Que les membres du Jury trouvent aussi nos hautes considrations pour avoir accepter
dvaluer notre travail.
Ddicace
-3-
RESUME :
Lexploitation minire a un effet nfaste sur lenvironnement, lorsquelle nest
pas accompagne par une tude sur limpact environnemental. Parmi les objets nuisant
lenvironnement : les striles.
Le prsent travail qui fait objet dun PFE expose la contribution de la
caractrisation minralogique et gochimique ainsi que des analyses physico-chimiques
des sols, des sdiments, des dbris de striles miniers. Ces analyses ont montr quil y a
une grande partie de mtaux lourds remis et librs dans le sol, les sdiments, les eaux
souterraines et superficielles. En effet, dans les chantillons liquides, le pH enregistr
est parfois mme infrieur 3, notamment la carrire dAxara, les galeries dOuiksane
et les cours deau dgags des haldes striles de Stolazar, o le pH est respectivement
de 2.27, de 2.17 et de 1.84. Les observations ptrographiques ont montr la prsence
des matriaux sulfats. Les chantillons prlevs des zones doxydations, ont enregistr
des teneurs importantes en mtaux lourds, notamment en Fe et en S. Lexistence des
millions de tonnes des haldes striles et des terrils exposs directement aux diffrents
agents climatiques conduisent la prennit du drainage minier acide (DMA) en
absence des initiatives damnagements.
-4-
Introduction
Lexploitation minire reprsente une activit conomique trs importante au niveau mondial.
L'augmentation de la population mondiale et l'importance accrue du systme capitaliste, sur lequel
reposent les bases de la plupart des socits daujourdhui, et en consquence le dveloppement
conomique et technologique global, font en sorte que nos besoins en minraux et mtaux ne cessent
de saccrotre. Par consquent, lactivit minire demeure une composante essentielle de lconomie de
divers pays, Lexploitation dune ressource minrale, comme celle de toutes ressources naturelles,
ainsi quun grand nombre d'activits humaines, comportent de nombreux risques pour
lenvironnement. La fermeture dune mine, la rcupration dun site minier en vue de limplantation
dune nouvelle activit ainsi que la gestion des rsidus miniers et des haldes striles demeurent un
dfi pour notre gnration et les gnrations venir.
Les annes 1980 sont devenues un point tournant sur le plan environnemental au niveau
mondial. cet gard, dans les diffrents pays o le secteur minier occupe une place prpondrante
dans lconomie, plusieurs politiques de gestion environnementale ont t labores.
partir des annes 1990, dans la plupart des pays, les gouvernements, les institutions, les
industries, les centres de recherche et les universits ont mis leur agenda des lments de rflexion
sur les politiques de dveloppement durable et les outils pour les mettre en place dans diffrents
secteurs conomiques.
Actuellement, parmi les problmes environnementaux les plus proccupants de lactivit
minire, soulignons en particulier : (1) lempilement et la disposition de volumes parfois trs
importants de striles miniers surtout dans les cas dexploitations ciel ouvert, (2) la gnration de
rsidus miniers suite au traitement et la concentration du minerai, et enfin (3) la disposition de ces
rsidus.
Parfois le contact entre ces rsidus et/ou ces striles miniers avec latmosphre, les eaux de
drainages et les eaux souterraines peut provoquer des ractions chimiques qui entranent une
contamination du milieu naturel. Dans de nombreux cas, cette contamination limitera toute activit
humaine sur ces sites miniers pendant quelques dizaines ou mme quelques centaines dannes aprs
larrt des activits.
-5-
Au Maroc, il existe de nombreux sites miniers qui ont t abandonns au fil des ans et qui
devront tre restaurs. En effet, ces sites gnrent des quantits importantes de contaminants et
pourraient avoir des impacts ngatifs sur l'environnement : pollution des sols, de l'eau, destruction ou
perturbation d'habitats naturels, impact visuel sur le paysage, effets nfastes sur les nappes phratiques,
etc. La mine de NADOR, 9 km de la ville de selouane, en est un exemple.
Problmatique et objectifs
Lindustrie minire rejette plusieurs milliers de tonnes de striles et de rsidus
chaque anne. La majeure partie de ces rejets provient de lexploitation des minerais
desquels sont extraites les substances utiles. Ces rsidus miniers, une fois exposs lair et
leau, subissent des phnomnes doxydation qui mobilisent certains mtaux lourds, tels que
le fer, le zinc, le plomb, le manganse, etc. Le lessivage de ces mtaux lourds aboutit la
formation deaux et deffluents acides qui peuvent constituer des sources de pollution des
eaux superficielles, du rseau hydrographique ainsi que le sol.
Ce phnomne, connu sous le nom de drainage minier acide ou DMA, constitue lun
des problmes environnementaux les plus importants auxquels lindustrie extractive doit
faire face pour prserver la qualit des ressources en eaux dans les sites miniers.
Le prsent travail sinscrit dans cette optique et essaie de prsenter une tude de
phnomne de drainage minier acide sur le site minier abandonn de NADOR. Dans ce
dernier est exploit, le fer, principalement sous forme doxydes (magntite, hmatite),
sulfures (pyrite, pyrrhotite) et carbonates (sidrite, ankrite).
Ltude est effectue par diverses approches : Granulomtrie, perte au feu, mesure du
PH, le potentiel redox, la conductivit lectrique (et la rsistivit), la temprature, la salinit,
taux de la matire dissoute.
-6-
littrature implique que la gnration d'acide apparat seulement sur les sites miniers et ne reconnat
pas que le processus se produit naturellement et s'est mis en place pendant des millions d'annes.
Dfinition couramment admise :
On trouve l'expression ARD couramment employe pour dcrire aussi le phnomne d'origine minire.
C'est le terme descriptif gnrique dans l'Ouest du Canada pour dsigner les DMA. Pour dsigner
l'apparition naturelle d'coulements acides on propose parfois l'expression " Acid Rock Generation ".
Valeurs courantes des paramtres caractrisant les DMA.
lments les plus courants : Fe > Al, Mn > Zn, Cu, As > Cd, Co, Ni > Sb, Cr, Pb...
1. Origine du DMA
Une origine de nature multiple : physique, chimique, biologique. A remarquer que l'excavation est
l'origine de la perturbation des conditions redox.
Les coulements acides se forment soit par percolation d'eau sur les tas de solides excavs contenant
des sulfures, (paragraphe : 2-1) et/ou dans les galeries en fonction du mouvement de la nappe
phratique (paragraphe : 2-2) figure 1.
Sur le terrain, les deux phnomnes sont lis. En effet, il est courant qu'une gestion irrflchie laisse se
former des stocks de solide l'aplomb ou en amont des galeries.
1-1. Percolation d'eau sur les tas de solides excavs contenant des sulfures LEDOUX (1996)
Les matriaux extraits de la mine sur lesquels des effluents acides apparaissent par percolation sont de
diverses natures encaissant parfois relativement riche en sulfures (strile franc), minerais pauvres en
sulfures (haldes, strile de slectivit), rejets de traitement pauvres en mtaux prcieux mais riches en
sulfure.
Les quantits produites et stockes peuvent atteindre plusieurs millions de tonnes. Au Canada par
exemple, on compte en moyenne 99 tonnes de dchets miniers rejets pour 1 tonne de cuivre produite.
L'industrie minire canadienne gnre ainsi, elle seule, 650 millions de tonnes de dchets miniers par
an.
Ces diffrents produits dj stocks humides reoivent aussi les pluies. Le phnomne biologique et
chimique de formation des DMA s'enclenche alors par suintement ou ruissellement sur le lieu de
stockage.
-8-
Figure1. Schma montrant les facteurs dclenchant les DMA : lexcavation minire
-9-
quation 1
Cependant il s'agit d'une quation bilan car l'oxydation de la pyrite varie en fonction de l'volution du
pH. Ainsi selon TOULHOAT, l'oxydation se droule prfrentiellement selon les quations 2 5 selon
que l'acidit est faible, moyenne ou forte :
Rfrence bibliographique : TOULHOAT (1996)
. Oxydation de la pyrite en milieu peu acide :
quation 2
Oxydation de la pyrite en milieu de plus en plus acide :
quation 3
quation 4
Protonation des sulfates un pH infrieur 2 :
quation 5
Cependant la raction dterminante, comme le souligne le DEP (Department of Environmental
Protection, Pennsylvanie, tats-Unis), est l'oxydation du fer ferreux en fer ferrique (quation 6) :
Source : site Internet DEP
quation 6
La cintique de cette raction varie en fonction du pH. La vitesse de la raction est rapide lorsque le
pH est proche de 5 (mme en l'absence de bactries). Elle est lente entre pH 2 et 3.
L'importance de cette raction rside dans le fait qu'elle produit du fer ferrique qui va tre capable
son tour de ragir en chane sur la pyrite selon l'quation 7.
- 10 -
quation 7
Cette raction permet au phnomne de production de DMA de s'auto-entretenir comme le dcrit
la figure suivante. Il se propage alors de faon similaire un incendie auquel on l'a d'ailleurs dj
compar. De mme que la combustion produit de la chaleur qui dclenche la combustion d'autres
matriaux, l'oxydation des sulfures produit du fer ferrique (et des bactries) qui gnrent l'oxydation
d'autres sulfures.
- 11 -
quation 11
Production de copiapite :
quation 12
Production de coquimbite :
quation 13
On observe la formation d'oxydes secondaires et d'oxyhydroxysulfates dans le lit des rivires en
priode sche (oxyhydroxysulfate de fer de type copiapite - Fe2+Fe3+4(SO4)6(OH)2.20H2O).
Ces prcipits constituent des rserves temporaires de mtaux. Ils sont dissous pendant les priodes de
pluies intenses ou au cours des inondations. Les polluants mtalliques et les sulfates sont alors librs
et l'acidit de l'eau augmente. Les oxyhydroxysulfates et hydroxydes de fer insolubles comme la
jarosite ( KFe3(SO4)2(OH)6 ) et la goethite ( FeO(OH)) sont des "stocks " plus long terme
(HUDSON-EDWARDS, 1999).
2-2. Ractions chimiques de solubilisation des autres lments
Les autres minraux sulfurs prsents participent galement aux ractions primaires et secondaires, et
leur dissolution libre leurs mtaux et d'autres composants :
blende (Zn), galne (Pb), chalcopyrite (Cu/Fe), pyrrhotite (Fe), arsnopyrite (As/Fe).
Les ractions incluent la participation du fer dj en solution, conduisent toujours la formation
d'acide sulfurique, et souvent la production complmentaire d'acidit par hydrolyse et prcipitation.
Ainsi, l'arsnopyrite, par exemple, est oxyde selon des voies similaires celles de la pyrite en
prsence ou non de bactries. On notera qu'elle subit galement l'attaque oxydante de l'ion fer(III) qui
propage le phnomne de DMA selon la raction de l'quation 14.
quation 14
- 12 -
Tanger
Mer
Mditerranne
lle
Fai
J
de
a
eb h
ll
ai
du
or
kk
e
N
Nador
BBI
Ou
ed
Mo
ulo
u
ya
35
50 Km
Fs
Lgendes:
Roches volcaniques
Avant pays
Rif central
Zone externe
Formations tardi-tectoniques
Limites d'extension des nappes
Fig.
2: Schma
structural
la chane
rifaine
daprs
Frison
de Lamotte.
19851994.
et
Fig. I.4
: Schma
structural
de la chane(redessine)
rifaine, d'aprs de
Frizon
de Lamotte
(1985) et
Morel (1988),
modifi
par KERCHAOUI,
Morel. 1988) modifi par Kerchoui, 1994.
- 13 -
Figure 3 : Localisation du district ferrifre de Ouixane (Massif des Beni Bou Ifrour) sur la carte
routire Michelin au 1/1 000 000 (A) et sur la carte structurale schmatique de la rgion (B, daprs
Faure-Muret, 1996).
- 14 -
Figure 4 : Rpartition des principaux gisements du district ferrugineux de Ouixane a partir dune vue
satellitaire (Google Earth 2009).
3. Etat et historique
Le gisement dexploitation de Fer du Rif du Maroc situ dans le massif des Bni Bou Ifrour t dcouvert
en 1905 par le gologue espagnole A. Del Val. Son exploitation a t amorce partir de 1914 par les socits
Espagnoles CEMR et SANS. Lexploitation ft d'abord trs artisanale puis mcanise vers 1930. Jusqu'en 1950,
- 15 -
l'exploitation a concern essentiellement la partie superficielle du gisement constitu d'Hmatite rouge riche en
fer (68 %). Environ 50 millions de tonnes ont t exportes jusqu au 1960 (Rhoden et al. 1962).
En avril 1959, le B.R.P.M entre dans les mines du Rif avec une participation de 26,66 %, et au terme d'un
accord conclu en 1967 avec les socits espagnoles, le gouvernement marocain a repris les mines du Rif dont il
confia l'exploitation la socit SEFERIF.
Les rserves riches en fer oxyd venant l'puisement, il a t dcid en 1968 de raliser des investissements
permettant la valorisation du minerai magntite et accessoirement la pyrite dont les rserves certaines, trs
probables ont t values 33 million de tonnes 40 - 45 % de Fer et 3% 4% de soufre.
La mine
La premire composante du site minier est la mine proprement dite (l'endroit o l'on extrait la roche).
Celle-ci peut avoir diffrentes configurations selon la gomtrie des gisements et la mthode de l'exploitation
(exploitation ciel ouvert, sous-terraine, par tranches,). Dans notre cas ; on tudiera les mines cites
prcdemment de lensemble SEFERIF et surtout la mine dOuiksane, dAxara et de Setolazar (Photo de 1 4).
- 16 -
La deuxime composante du site minier est l'usine de traitement du minerai (usines de pelletisation et de pyrite)
qui comprend les units de concassages, de broyages, de sparation magntique, de flottation, de filtrage, de
bouletage, et les fours de pelletisation. Evidemment, une fois le minerai extrait de la roche mre, on transporte la
roche concasse l'usine de pelletisation. A cette tape, diffrents procds de traitement minralurgique peuvent
tre utiliss pour extraire et valoriser ces minraux conomiques. Parmi ceux-ci on retrouve la flottation, les
mthodes gravimtriques, les mthodes magntiques et la sparation par densimtrie.
Cependant, Le principal problme environnemental reli l'usine minralurgique est la contamination des
effluents rejets par les ractifs utiliss dans le procd de traitement (cyanure, ractifs de flottation, ou autres).
- 17 -
Haldes striles
La troisime composante est les Haldes striles, Comme on a mentionn prcdemment, que l'exploitation
d'une mine peut gnrer des quantits importantes de rejets rocheux solides. Parmi ceux-ci, on retrouve les
striles miniers. De mme la prparation de la carrire ncessite un dplacement annuel de 1,5 Millions de m3 de
strile (Daprs la magasine SEFIRIF, 1976); cette roche ne contient pas suffisamment de minraux
conomiques pour tre envoye l'usine de traitement du minerai. La quantit de striles produite dpend
essentiellement de la mthode d'exploitation utilise. Les striles miniers sont stocks en surface dans des aires
d'accumulation appeles haldes striles, photo 5.
Les principaux problmes environnementaux lis aux striles miniers sont la stabilit gotechnique des
empilements et la contamination des eaux de surface et souterraines par le drainage minier acide provenant de
l'oxydation des minraux sulfureux contenus dans ces striles.
La quatrime composante finale d'un site minier est les parcs rsidus miniers, o sont dposs les rejets
de concentrateur (les rejets de la laverie). Ces rejets sont issus des procds minralurgiques utiliss l'usine de
traitement du minerai, sont composs d'eau et de roche finement broye dont on a extrait les substances ayant un
intrt commercial (le fer dans notre cas). Ces rejets sont achemins, gnralement sous forme de pulpe par des
moyens hydrauliques, vers le site d'entreposage ou bien le parc rsidus miniers : la digue. Ces sites
d'entreposage sont habituellement ceinturs par des digues construites en travers de valles, flanc de coteaux ou
au pourtour du site (sur un terrain relativement plat), avec ou sans zone excave. Les digues peuvent tre
construites partir de matriaux naturels ou encore avec les rejets eux- mmes. Le parc rsidus miniers peut
comporter plusieurs bassins correspondant aux diffrentes tapes de traitement, comme la sdimentation des
solides en suspension, l'aration de la solution et le traitement chimique des eaux pour liminer les contaminants
solubles, photo 6.
- 19 -
Chapitre 3 : Essais de caractrisation des rejets miniers et des sols avoisinants des
sites dexploitation
1. Echantillonnage
Les neuf chantillons utiliss sont pris sur une grande surface de la zone d'tude, prs et loin des
anciens points d'exploitations minires, pour raliser les essais physico-chimiques (photos de 7 11):
- 20 -
1
4
Carte1 : Localisation
&
&
&
9
1
1
7 8
6
2. Etude physico-chimique
Pour bien valuer limpact environnemental des rejets, il est ncessaire de comprendre les mcanismes
physico-chimiques intervenant lors de leur contact avec un liquide. Le contact des rejets avec de leau
modifie lquilibre linterface et dclenche le processus de transfert. Celui-ci se traduit par la mise en
place dun flux massique tendant vers un nouvel quilibre. La mobilit et la biodisponibilit des
mtaux lourds dans lenvironnement sont gouvernes par des paramtres physico-chimiques aussi bien
du matriau que du milieu (QUEVAUVILLER, 2007). Les principaux sont : le pH, la conductivit, la
rsistivit, la temprature, la salinit la granulomtrie, la teneur en matires organiques (la perte au
feu).
Analyse granulomtrique
La granulomtrie a pour objet la mesure de la taille des particules lmentaires qui constituent
lensemble du matriau. La mthode de dtermination de la granulomtrie la plus simple est obtenue
par passage au travers d'une srie de tamis de mailles dcroissantes (CEAEQ, 2006 in Arthur ). Le
rsultat est traduit par des courbes dont la forme est caractristique de la taille ainsi que de
lhomognit. Les rejets provenant de la concentration par flottation sont gnralement fins. Cela est
- 21 -
Remblaos
de
ouiksane
61.95
Remblais Terils
de
daxara
setolazar
71.51
79.03
Sol de
la
digue
88.1
Terrils
de
setolazar
86.77
Terrils
de
ouiksane
74.5
500m
79.97
77.55
72.34
72.64
77
76.95
80.27
80.44
80.58
250 m
79.96
80.44
86.67
83.1
79.51
80.91
79.22
80.4
81.18
200 m
95.07
90.72
95.94
96.28
95.4
94.68
93.12
93.99
93.75
125 m
92.05
85.12
93.8
94.66
93.96
90.01
86.8
86.8
89.5
100 m
97.06
92.06
97.66
98.16
97
92.82
93.62
94.72
95.35
80 m
97.71
92.8
97.77
98.49
96.4
95.58
93.84
94.91
96.03
63 m
96.15
97.45
95.98
98.33
92
95.92
92.06
90.02
92.66
<63 m
98.64
99.54
99.48
99.48
98.06
97.1
98.86
98
99.31
- 22 -
SOL
Douiksan
e
Taillin
g de la
digue
Sol
oulad
haddo
u
Remblaos
douiksan
e
Remblai Terils
s de
daxar
setolazar a
Sol
de la
digu
e
Terrils
de
setolaza
r
Terrils
douiksan
e
5.15
9.53
5.493
4.865
1.393
2.467
6.3
4.0251
Pert
e au
5.059
feu
(%)
Tableau 2: Perte en feu
- 23 -
Cette courbe montre que les tailling de la digue et les terrils de Setolazar prsente une grande quantit
de la matire organique.
PH
- 24 -
La conductivit lectrique (CE ) est une expression numrique de la capacit dune solution
conduire le courant lectrique. La plupart des sels minraux en solution sont de bons conducteurs.
Dans les systmes aqueux, le potentiel redox (ou disponibilit en lectrons) affecte les tats
doxydation des lments (H, C, N, O, S, Fe). Dans une eau bien oxygne, les conditions
doxydation dominent. Quand les concentrations doxygne diminuent, le milieu devient plus
rducteur ce qui se traduit par une rduction du potentiel redox. Le potentiel redox se mesure en mV.
TDS
La conductivit ou les matires solides dissoutes totales (TDS=Total dissolved solids) est dfinie
comme la quantit de matires dissoutes dans l'eau. Elle dpend principalement de la solubilit des
sdiments qui sont entrent en contact avec l'eau, leau devient par consquent plus charge et atteint un
niveau lev de matires solides dissoutes.
Salinit
- 25 -
La salinisation est l'accumulation des sels dans les sols. Elle a pour principales consquences une
augmentation de la pression osmotique, une toxicit pour les vgtaux due l'accumulation de certains
ions, dont Na+, et une dgradation du sol.
Rsistivit
Cest linverse de la conductivit lectrique.
Les tableaux 4, 5 & 6 ci-dessous prsentent les rsultats de nos essais :
Eau distill
ch \ essai
PH
1
2
3
4
5
6
7
8
9
7,3
2,5
7,5
8
7,1
3
8
5,3
5,76
CE
(s\cm)
170
1663
135,3
120
137
1225
163
801
800
Temprature
Rsistivit
Eh
TDS
Sal (%)
17
17,5
16,7
16,9
17
17,1
17,9
17,9
17,8
( .cm)
6,2
602
7,37
8,5
7,25
820
6,1
1248
1250
(mV)
-34
233
-33
-65
-50
208
-35
78
62
(Mg\l)
86
890
73
63
73,4
652
87
427
430
0,1
0,8
0,1
0,1
0,1
6
0,1
0,4
0,4
KCL
18,2
18,2
18,3
18,1
Rs
( .cm)
247
139
168
172
Eh
(mV)
-74
240
-62
-57
TDS
(g\l)
2,25
3,34
3,21
3,15
18
172
-82
3,14
3,2
17,9
19
19
18,8
155
183
170
174
198
-77
133
-82
3,51
2,98
3,19
3,1
3,6
3
3,2
3,1
Ech
essai
1
2
3
4
PH
CE
8,39
2,33
8,3
8,2
8,6
6
7
8
9
3,14
5,6
4,4
8,5
4,36 s\cm
6,39ms\cm
5,99 ms\cm
5,82 ms\cm
5,84
ms\cm
6,47 ms\cm
5,44 s\cm
5,84s\cm
5,77 s\cm
CaCl2
- 26 -
Sal (%)
2,3
3,2
3,2
3,2
ch \
essai
1
2
3
4
5
6
7
8
9
PH
7,39
1,8
6,6
7,39
7,5
2,87
7,5
5,2
4,7
CE
(ms\cm)
5,33
6,6
5,9
5,7
5,61
6,15
5,96
5,9
6,14
T
19,7
19,5
19,8
19 ,7
19,7
19,6
17,8
18,2
18
Rsistivit
( .cm)
187
152
171
177
179
161
172
169
163
Eh
(mV)
-23
267
-12
-25
-29
213
-28
91
117
TDS
(g\l)
2,89
3,57
3,13
3,06
3,02
3,37
3,2
3,2
3,34
Salinit
(%)
2,9
3,6
3,1
3,1
3
3,4
3,2
3,2
3,3
N Ech
Ech
Sol Ouiksane
Tailling de la
Sol Ouled
Remblais de
Remblais de
(SO)
digue (TD)
Heddou (SOH)
ouiksane(RO)
Setolazar (RS)
N Ech
Ech
Terrils
(TA)
d'Ouiksane (TO)
(SD)
Stolazar (TS
- 27 -
- 28 -
Granulomtrie
Sol
Sol majorit de grains fins
Remblai
- 29 -
Sable normal
La fraction granulomtrique le plus dominant chantillon cest la fraction <100m cela montre que la
nature de d tailling de la digue et des terrils est trs fines.
3. Etude minralogique
Daprs les tudes des autres auteurs sur le plan ptrographique. Les rejets striles sont riches en
oxydes, hydroxydes et en sulfures de fer. Lobservation optique des lames minces, ont montr la
- 30 -
prsence des oxydes, hydroxydes de fer, qui dessinent des auroles autours des minraux sombres
d'origine mtallique Ferro-sulfurs (pyrite, chalcopyrite, pyrrhotite, oxydes de fer hydrat...).
Le processus d'acidification est li couramment l'existence de la pyrite qui est le minral le plus
prdominant.
4. Etudes gochimiques
Composition gochimique
Lancienne exploitation, avant 1960, avait presque compltement dpil la puissante zone doxydation
dOuiksane. Elle tait constitue essentiellement dhmatite pure et de limonite sans sulfures. A lheure actuelle,
il ne reste plus de minerai de fer oxyd de bonne qualit. Dans tous les gisements il reste que de minerai primaire
constitu de magntite pyriteuse c--d. de magntite associe aux sulfures, tel que la pyrite et la pyrrhotite en
quantits relativement importantes allant jusqu 10 % en volume de la masse de minerai (Manssouri, M. 1985),
ce qui importe plus profondment sur la cintique et lampleur du phnomne DMA. En plus la prsence du
soufre non seulement menace lenvironnement mais il rduit la valorisation conomique du minerai et crot la
charge de production. Toutefois, la nature chimique des minerais est un facteur dactivation et de gnration de la
DMA. Par ailleurs, les gisements de la SEFERIF peuvent tre diviss en 3 classes :
Les minerais oxyds hmatite dont les teneurs en fer varient entre 60 et 68%.
La magntite pyriteuse des amas massifs ; Nous citons les analyses des chantillons prlevs dAxara et
dImnassen en 1983, qui correspondent aux dterminations minralogiques du tableau (Tab. II.4) ainsi
que les donnes de RHODEN et al. 1969 pour Ouiksane et Setolazar.
- 31 -
Gisements
Fe
SiO2
P2O5
CaO
MgO
AL2O3
Mn
Na2O
K2O
TiO2
As
13.7
0.09
3.11
3.02
1.12
0.14
0.16
0.28
0.26
0.01
Axara
Centre
51.53 4.05
13.85
0.14
3.25
2.82
1.58
0.24
0.37
0.29
0.27
Imnassen
54.07 4.37
1O
0.05
2.69
2.11
2.05
0.20
0.26
0.31
0.3
----
Ouiksane
64.0
4.0
3.0
0.038
0.22
0.18
0.7
0.22
---
---
---
---
Setolazar
55.0
4.2
8.0
0.04
2.8
2.7
2.2
0.09
---
---
0.13
---
0.01
Tab. 7 : Les donnes des analyses chimique des gisements de Nador (Ouiksane et Setolazar relev par RHODEN,
Axara et Imnassen, 1983)
La teneur en fer varie dun gisement lautre dans des limites relativement restreintes si on considre la
moyenne des amas. A lintrieur dun amas, les variations sont trs grandes (Tab. II.1 et Tab. II.2). Par
exemple, au niveau du gisement dOuiksane, dans lamas principal le fer est en teneur de 60,41% mais, dans
lamas Sud il est de 62,48%. Les teneurs en soufre aussi prsentent des variations importantes, il est largement
diffus dans les gisements. Il ny a pas de concentration de fer sans sa prsence. Lamas principal dOuiksane
contient moins de 1,90% en moyenne, par contre le centre prsent 3,03% de S (Tabl. 7 et 8). On nobserve
aucune zonalit ni pour la distribution des soufres, ni pour celle de fer. Gnralement, les minerais se
caractrisent par des teneurs trs possibles en phosphore, arsenic et titane. Aussi, par des teneurs assez leves
en SiO2, CaO, MgO.
Minerai ruban (feuillet) ou schistes minraliss ; La prsente liste des analyses de minralisations
(Bokoya suprieur et Axara sud) sont labores titre de comparaison, elles nont pas de valeur
conomique jusqu lheure actuelle (Rapport dvaluation des rserves, 1985);
Fe
35 45%
AL2O3
Si02
Mn
0.9 2%
10 40%
0 1% 2 5%
Na20
CaO
K2O
0.2 0.8%
0.5 4%
0.2 0.8%
MgO
0.5 4%
P
0.04 0.08%
Tab. 8 : Les teneurs en lments majeurs dans les minerais rubans de Bokoya sup et Axara (Rapport
dvaluation des rserves, 1985).
Ce type de minerai est trs siliceux caractrise le minerai de type taconite trs rpondu dans le monde.
En plus ce type na pas t suffisamment bien tudi pour en tenir compte sur la conjoncture
conomique actuelle.
- 32 -
4. Etude gochimique par ICP (actualisation des donnes publies par Lakrim
et Al 2011)
Pour mieux caractris ce phnomne (DMA) et pour indiquer leur degr de contamination, on va se baser
sur une tude ; ralise par Lakrim. M, 2007; comparative des rsultats des teneurs en mtaux lourds, entre les
chantillons en eaux relevs de la mine de Nador, avec ceux prlevs des ruisseaux de la mine de Kettara* (ER1,
ER2 et ER3) et enfin, ceux des normes europenne de potabilit de leau comme tmoin. Tab. 9
Norme
Europenne
Axara
(E.L2)
PH
6 et 8
2,27
2,17
Conductivit, S/cm
1250
22000
S (mg/l)
250
As (mg/l)
Elments
Ouiksane Setolazar
(E.L6)
(E.L7)
E.R2
E.R3
1,84
2,39
2,7
2,56
8530
23000
6670
21000
9120
38943,52
19970,1
77825,4
3
8000
45000
16500
0,05
0,02
0,05
1,21
-----
----
----
Cd (mg/l)
0,005
0,19
0,32
0,98
0,1
0,1
Cr (mg/l)
0,05
2,11
0,64
17,05
0,2
0,3
0,2
Cu (mg/l)
0,05
17,43
256,76
986,39
75
205
66
Fe (mg/l)
0,3
1052,53
3724,43
28837,3
121
143
251
Ni (mg/l)
0,05
21,53
6,14
82,56
0,5
2,2
0,9
Pb (mg/l)
0,05
0,03
0,16
1,17
----
----
----
Zn (mg/l)
0,1
83,84
44,55
204,52
12
82
34
Mine Kettara* : Cest une ancienne mine dextraction de la pyrrhotine situ au Nord-Ouest de Marrakech.
(HAKKOU. R, BENZAAZOUA. M et BUSSIRE. B 2006: Evaluation de la qualit des eaux de
ruissellement dans la mine abandonne de Kettara (Maroc)
- 33 -
Chapitre 4. Etude de la rpartition du risque de DMA par SIG (carte des risques
Lakrim et Al 2013)
1. Introduction
Cet aperu est ax sur une tude sur la cartographie du risque du Drainage Minier Acide (DMA).
Elle vise la dfinition des zones prioritaires pour lamnagement et la matrise de ce risque. La
cartographie des risques de contamination environnementale par les mtaux lourds est base sur la
dfinition des facteurs gnrateurs du DMA. Elle indique galement les zones vulnrables comme
probabilit doccurrence sur le territoire de la zone dtude (diffrents facteurs influenant la
contamination des eaux et des sols par les mtaux lourds, la destruction de la faune, la flore et la
contamination de lenvironnement).
Lapplication des systmes d'information gographique (SIG) savre adquate. Le logiciel Arc
Gis 9.3 a t utilis pour produire la carte des risques de contamination en superposant diverses cartes
thmatiques incorporant des couches dinformations, comme la carte des remblais, la carte des pentes,
la carte de la rpartition du fer et la carte de la rpartition du soufre.
- 34 -
(eq. 1)
Sur la base de la quantit du soufre prsent dans les rejets, nous avons distingus six zones caractres
distinctifs. Elles sont codifies de 0 5 selon les limites suivantes :
Zone intacte (0), dont la concentration du soufre est infrieure 250 ppm. Cette teneur est quivalente
la norme europenne admissible pour la potabilit de leau.
Zone normale (1), dont la teneur varie entre 250 ppm et 350 ppm ; Cest lintervalle entre la norme
europenne admissible pour leau potable et la teneur relev de leau de robinet de la ville
dAzghanghan.
Zone sensible (2), dont la teneur varie entre 350 ppm et 450 ppm. Cet intervalle dfini la teneur en
soufre de leau de robinet de la ville dAzghanghan et la teneur en soufre dun puits au Douar Oulad
Haddou Rahou, qui approvisionne la population locale sous la direction de loffice national de leau
potable (ONEP).
Zone critique risque faible (3), dont la teneur est entre 450 ppm et 500 ppm. Cet intervalle dfini la
teneur dans le puits Douar Oulad Haddou Rahou contrl par lONEP et la norme admissible par
lorganisation mondiale de la sant (OMS), des eaux de surface.
Zone risque moyen (4), dont la teneur est entre 500 ppm et 4700 ppm. Cet intervalle dfini la norme
admissible par lOMS des eaux de surface et le puits abandonn Stolazar.
Zone risque fort (5), dont la teneur est suprieure 4700 ppm, et indiquant les zones qui sont riches
en sulfures.
- 35 -
Figure 7. Rpartition qualitative des rejets miniers en fonction des degrs doxydation.
- 36 -
Zone normale (1), dont la teneur varie entre 5 ppm et 50 ppm. Cest lintervalle admissible par lOMS
des eaux de surface.
Zone contamine (2), dont la teneur varie entre 50ppm et 210ppm. Cet intervalle reprsente la norme
admissible de lOMS pour les eaux de surface et la norme marocaine.
Zone risque (3), dont la teneur varie entre 210 ppm et 2100 ppm .Cet intervalle reprsente la teneur
en fer entre la norme marocaine et la teneur analyse dans un puits abandonn sis Stolazar.
Zone risque fort (4), dont la teneur est suprieure 2100 ppm, qui reprsente les endroits pH trs
faible o loxydation est intense.
La carte des pentes (figure 10)
Les pentes sont classes en quatre catgories et codifies de 1 4 selon la possibilit de faciliter la
contamination.
-Zone de trs faible risque (1), dont la pente dpasse 25%, o les conditions sont dfavorables pour
la stagnation des eaux et loxydation des minraux sulfureux.
-Zone risque moyen (2), dont la pente varie entre 15% et 25%. Ces pentes favorisent lgrement
le processus de DMA en prsence de la matire sulfureuse, de lair et de leau.
-Zone risque fort (3), dont la pente varie entre 5% et 15%. Ces pentes favorisent le ralentissement
de la circulation des eaux pluviales en engendrant le processus de DMA.
-Zone de trs fort risque (4), dont la pente est infrieure 5%, Cette faible pente favorise la
stagnation des eaux pluviales. En effet, la combinaison de ces eaux avec des matriaux sulfureux
(pyrite, chalcopyrite, pyrrhotite,) en prsence doxygne peut conduire des ractions
doxydation des sulfures (q. 2).
FeS2(s) + 7/2 O2 (g) + H2O (l) Fe+2(aq) + 2 SO42-(aq) + 2H+ (aq) + nergie
- 38 -
(q.2)
- 39 -
- 40 -
Discussion
En dpit des rsultats de ce travail, il apparait ncessaire de souligner limportance de procder un
amnagement urgent de la zone minire de Nador. Dailleurs, le degr de fragilit sintensifie en
sapprochant des points dexploitation directe o les zones marquent lindice (4) sur la carte de la
vulnrabilit environnementale. Elles reprsentent les foyers risques forts. Dans ces zones le pH des
eaux stagnantes a enregistr des valeurs trs faibles. Elles sont charges excessivement en mtaux
lourds. Les dpts des minraux secondaires ferro-sulfats dpendent de la pluviomtrie et de la
temprature. Ils se prolifrent en priode estivale (basses eaux) et se diluent en priodes hivernales
(hautes eaux) pour maintenir le cycle. Les zones intactes restent bien prserves par les sommets des
montagnes et des collines, et ou recules par rapport aux gisements.
- 41 -
Conclusion
Les rejets striles des trois anciens sites d'exploitation minire, renferment d'importantes
quantits de minraux sulfurs (pyrite, chalcopyrite, galne, arsnopyrite, etc.) dissmins
suffisamment pour activer de plus graves problmes environnementaux par le DMA.
Les analyses gochimiques et minralogiques indiquent la prsence d'une oxydation des
lments Ferro-sulfats, autocatalyss. Ces conditions physico-chimiques particulires vont conduire
la solubilisation d'autres lments mtalliques (Pb, Ni, Zn, Cd, Cu,...) en prsence des millions de
tonnes de terrils, exposs directement aux diffrents agents climatiques (percolation d'air et des eaux
mtoriques). Durant la priode sche, il y a des minraux sulfats qui se forment, ils sont favoriss
par l'vaporation de l'eau. Ces minraux de noformation, font donc stocker les mtaux. Par la suite, et
tant solubles, ces minraux perdent leurs contenus en mtaux lourds, pendant la saison humide. Ce
cycle, engendre des variations de concentrations en mtaux dans le sol et dans la nappe phratique.
Donc, le DMA est perptuel tant que les rsidus sulfurs persistent.
- 42 -
Rfrences
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