Sec CCP 2007 Phy2c MP PDF
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DL n6-1 : corrig
B'
S
A A' F
( m3)
HI HI HI
= ; ' = ; = .
SA SA' SC
a.2. Exprimer la relation entre , et .
Daprs la loi de Descartes relative la rflexion, nous avons = ' , ou encore :
'+ = 2 .
a.3. En dduire la relation de conjugaison au sommet du miroir.
1 1 2
La relation '+ = 2 scrit aussi bien : + = . On en dduit donc k1 = 2
SA' SA SC
a.4. Expressions des distances focales.
1 1 2 1
Le foyer image F est limage dun objet linfini sur laxe : + = = . On en
SF' SC f '
SC
dduit : f ' = SF' = .
2
1 1 2 1
Le foyer objet F a son image rejete linfini sur laxe : + = = . On en dduit :
SF SC f
SC
f = SF =
2
I
F = F'
A'
I'
B'
A'
B'
Note : cette construction gomtrique ntait pas demande
B
A S3 A'
C3 F3
A'
S4 C4 A
F4
B'
Utilisons la formule de conjugaison avec origine au centre :
1 2 1 2 1 2 1 2S4 A + R4
= = = =
C4 A' C4S4 C4 A C4S4 C4S4 + S4 A R4 R4 + S4 A R4 S4 A R4 ( )
et donc : C4 A' =
(
R4 S4 A R4 ) = 40 ( 50 40 ) = 20 = 6, 67 cm
2S4 A + R4 2 50 + 40 3
A'B' C A' C4 A' 20 2
Grandissement : = = 4 = = =
AB C4 A S4 A R4 3 ( 50 40 ) 3
Comme le montrent les constructions ci-dessous, si limage dun objet lointain est inverse, la
lentille est convergente. Sil sagissait dune lentille divergente, limage serait virtuelle et droite.
Lentille convergente :
image relle inverse
Lentille divergente :
image virtuelle droite
c. Dplacement transversal.
Si limage se dplace dans le mme sens que la lentille, cela veut dire quelle se trouve entre
lobjet et la lentille : la lentille ( l8 ) est donc divergente.
B'
A'B' OF F'A'
Grandissement transversal : = = =
AB FA OF'
Nous en dduisons la relation de conjugaison de Newton : FA F'A' = OF OF'
b. Relation de conjugaison de Descartes.
( )( )
FA F'A' = OA OF OA' OF' = OA OA' OF OA' OF' OA + OF OF' = OF OF'
Nous en dduisons la relation OF' OA' + OF' OA = OA OA' qui devient, en divisant par
OA OA' OF' , la relation de conjugaison de Descartes :
1 1 1
+ =
OA OA' OF'
A'B' OA'
Expression du grandissement : = =
AB OA
3. Correspondance objet-image pour des lentilles minces convergente et divergente.
a. Construction gomtrique.
a.1. Lentille ( L1 ) a.2. Lentille ( L 2 )
B'
B'
A' A'
B' B
O3 A' A
F3 F'3
f 32 f 32 f 32
Daprs la relation de conjugaison de Newton : F'3 A' = = =
F3 A O3 A O3F3 O3 A + f 3
302 F' A' 2
Application numrique : F'3 A' = = 20 cm ; = 3 = + .
15 + 30 f 3 3
Limage est relle et droite.
B'
A A' O4
F'4 F4
1 1 1
Daprs la formule de conjugaison de Descartes : = +
O 4 A' O 4 F'4 O 4 F'4 + F'4 A
Et donc O 4 A' =
(
O 4 F'4 O 4 F'4 AF'4 ) = 30 ( 30 20) = 75 = 18, 75 cm
2 O 4 F'4 AF'4 2 30 20 4
O 4 A' O 4 A' 18, 75
Grandissement : = = = = +0,37
O 4 A O 4 F'4 AF'4 30 20
Limage est virtuelle et droite.
4. Systme rfracteur : la lunette de Galile
a. Nature distances focale des lentilles.
( )
La lentille L1 est convergente, de distance focale image f1 =
1
V1
= 0, 2 m = 20 cm
( )
La lentille L 2 est divergente, de distance focale image f 2 =
1
V2
= 0, 05 m = 5 cm
( )
Le foyer image F'1 de L1 doit concider avec le foyer objet F2 de L2 . ( )
La distance d est alors : d = f1 + f 2 = 20 5 = 15 cm
Lintrt dune lunette afocale rside dans le confort de lobservation : lil doit alors
accommoder linfini.
F'1 = F2 O2
O1 '
'
' f1
Grossissement : G = = = 4
f 2
96
Copernic : = = 2,5 104 rad < 3 104 rad , invisible lil nu
384 000
' = G = 103 rad > 3 104 rad , visible laide de la lunette
240
Clavius : = = 6, 2 104 rad > 3 104 rad , visible lil nu
384 000
' = G = 2,5 103 rad > 3 104 rad , a fortiori visible laide de la lunette
12150
= = 2, 7 104 rad < 3 104 rad : Jupiter sera vu lil nu comme un point.
45 10 6
' = G = 10,8 104 rad > 3 104 rad : Jupiter sera vu dans la lunette comme un disque.
DL n6-2 : corrig
Q3
la surface de la sphre, le potentiel a pour valeur V3 = et lon en dduit lexpression de
40 R3
la capacit de la sphre conductrice seule dans lespace :
Q3
C3 = = 40 R3
V3
3. Condensateurs Proprits.
a. Quappelle-t-on condensateur lectrique ?
Un condensateur lectrique est un ensemble de deux conducteurs dont lun est sous linfluence
totale de lautre, cest--dire que toutes les lignes de champ issues de lun arrivent sur lautre.
Cest le cas, en particulier, lorsquun conducteur est situ dans une cavit dun autre conducteur.
b. Parmi les condensateurs (plans, cylindriques, sphriques), citer trois types de condensateurs usuels.
Quel est le sens de la question ? Doit-on parler de diffrentes technologies usuelles ? Par exemple
en rpondant :
Les condensateurs air : deux simples plaques mtalliques en regard.
Les condensateurs de technologie mylar ou cramique , de faibles capacits.
Les condensateurs chimiques, polariss, dont les capacits peuvent tre plus importantes.
c. Thorme de Gauss
nonc : tant donne un rpartition quelconque de charges lectriques dans le vide, le flux
sortant E du champ lectrique travers une surface ferme quelconque S est gal au rapport de
la charge lectrique Qint intrieure la surface S par la permittivit du vide 0 .
Q
Formulation : E =
S
E next dS = int
0
4. Condensateurs Capacits.
a. Relation entre les charges QA et QBi .
Daprs le thorme des lments de surface
correspondants, les charges portes par les
surfaces A et Bi sont opposes : QA = QBi .
b. Condensateur.
La charge du condensateur est gale la charge de lune de ses lectrodes, par exemple Q = QA .
QA
La capacit C est alors dfinie comme tant fondamentalement positive : C =
VA VB
c. Dtermination de capacits.
c.1. Condensateur plan.
S
Sans dmonstration, donc : C = 0 (Note : assurez-vous que vous sauriez le dmontrer !)
e
Application numrique : La valeur de 0 nest pas donne dans lnonc, mais lon sait que
1
0 = avec 0 = 4107 N A 2 et c = 3, 00 108 m s 1 .
0c 2
( )
2
R 2 6 102
C= = = 4 1011 = 40 pF
( )
0c 2 e 4107 3 108 2 2,5 103
Appliquons le thorme de Gauss sur une surface ferme constitue dune surface latrale
cylindrique coaxiale aux conducteurs et de hauteur h et de couvercles circulaires : le flux
sortant dune telle surface se rduit au seul flux 2rh Er ( r ) travers la surface latrale, tandis
que la charge intrieure est gale Q1 . Le thorme de Gauss sexprime donc ainsi :
Q
E =
S
E next dS = 2rh Er ( r ) = 1
0
Et nous en dduisons lexpression du champ lectrique entre les armatures du condensateur :
Q1
E = er
2 0 rh
La diffrence de potentiel sexprime par loppos de la circulation du champ :
Q1 R1
dr Q1 R
V1 V2 =
21
E dr =
=
20 h R2 r 2 0 h
ln 2
R1
Nous en dduisons lexpression de la capacit du condensateur cylindrique idalis sans effets
de bord :
20 h
C=
R
ln 2
R1
R
Dans le cas o R2 = R1 + e avec e R1 , nous pouvons exprimer ln 2 par un dveloppement
R1
R2 e e e
limit au premier ordre et crire : ln = ln 1 + = + o .
R1 R1 R1 R1
20 R1h S
Nous en dduisons : C = 0 1
e e
Commentaire : dans cette limite, les courbures sont trs faibles et le condensateur est alors
assimilable un condensateur plan.
c.3. Condensateur sphrique.
Du fait de la symtrie sphrique du problme, nous savons a priori que le potentiel est une
fonction scalaire de la seule variable r. En labsence de charges volumiques, le potentiel V ( r )
est solution de lquation de Laplace :
1 d 2 dV
V = r =0
r 2 dr dr
dV dr K
Nous en dduisons que r 2
dr r
= K et donc, par intgration : V ( r ) = K 2 = + C te .
r
Q1 1 1 Q1
V ( R1 ) V ( R2 ) = =
40 R1 R2 C3
4 0 RR
Do lexpression de la capacit du condensateur sphrique : C3 = = 4 0 1 2
1
1 R2 R1
R1 R2
Enfin, dans le cas o R2 = R1 + e avec e R1 , la capacit C3 prend la forme approche :
R1 ( R1 + e ) 4R12 S
C3 = 4 0 0 = 0 1 .
e e e
Commentaire : Les courbures tant trs faibles, nous retrouvons lexpression de la capacit
dun condensateur plan.
2. Potentiel et capacit
Lexpression de la diffrence de potentiel, dj vue la
question I.4.c.3., est :
Q 1 1
V ( R) V ( R + z ) =
40 R R + z
Q z
Avec V ( R ) = 0 , cela donne : V ( R + z ) =
40 R ( R + z )
R
Nous en dduisons lexpression de la capacit : C = 40 R 1 +
z0
3. Applications numriques
Avec z0 = 60 km et R = 6 000 km , nous sommes bien dans lapproximation R z0 qui permet de
R2 S
considrer quil sagit dun condensateur plan : C 40 = 0
z0 z0
1 R2 2
Lnergie lectrostatique a pour expression Wel = CV 2 = 2 0 V
2 z0
( )
2
R2 1 6 106
Applications numriques : C 4 0 = = 0, 067 F
z0 9 109 60 103
1 1
( )
2
Wel = CV 2 = 0, 067 360 103 = 4,32 109 J = 4,32 GJ
2 2
V 360 000
E = = = 6, 0 V m 1
z0 60 000
4. Charge de la Terre
La densit surfacique se dduit du champ par le loi de Coulomb = 0 Er = 0 E et donc
Q = 4R 2 = 0 Er = 40 R 2 E .
1 6
Applications numriques : = E = = 5,3 1011 C m 2
0c ( )
2 2
4107 3 108
4 2
Q = R E = 2, 4 104 C = 24 kC
0c 2
5. Lors dun orage
V 108
Les nouvelles valeurs numriques sont : E1 = = 3 = 105 V m 1
z0 10
1 105
1 = E1 = = 0,88 106 C m 2
0c ( )
2 2
4107 3 108
4 2
Q1 = R E1 = 0, 4 109 C = 0, 4 GC
0c 2
Lors dun orage, les clairs correspondent des dcharges lectriques trs rapides.
III. CONDENSATEUR PLAN : Circuit RC (en quoi ces condensateurs sont-ils plans ?)
1. Circuit RC : Filtre du 1er ordre.
a. Nature du filtre.
En basse frquence, le condensateur quivaut un
interrupteur ouvert, le courant dans la rsistance est nul
et la tension est donc transmise. En haute frquence, le
condensateur quivaut un fil et la sortie est donc
court-circuite : la tension de sortie est nulle. Il sagit
dun filtre passe-bas du premier ordre.
b. Fonction de transfert.
1
jC 1 1 1 1
Par division de tension : H = = = = avec c =
+ R 1 + jRC 1 + j 1 + jx
1 RC
jC c
c. Diagramme de Bode.
1
En haute frquence, H soit :
jx
GdB 20 lg x ce qui correspond une pente de lasymptote de 20 dB/dcade
2
GdB
0, 01 0,1 1 10 100 x ( chelle lg )
0
20
40
0, 01 0,1 1 10 100 x ( chelle lg )
0
b. Fonction de transfert.
Par division de tension, la tension de sortie sexprime comme une fraction de la tension
1
jC Ui Ui Ui
intermdiaire U i : U s = U i = = =
1 + jx
+ R 1 + jRC 1 + j
1
jC c
Cette tension intermdiaire sexprime en appliquant en ce nud le thorme de Millman :
1 1 U s
jC + + U i = + jC U e soit ( 2 + jx )U i = U s + jxU e = ( 2 + jx )(1 + jx )U s
R R R
U s jx jx
Ce qui devient H = = =
U e 1 ( 2 + jx )(1 + jx ) 1 + 3 jx x 2
c. Diagramme de Bode.
GdB +20 lg x
En basse frquence, H jx soit :
+ 2
GdB 20 lg x
1
En haute frquence, H soit :
jx 2
GdB
0, 01 0,1 1 10 100 x ( chelle lg )
0
20
40
+
2
1 E I ( z)
Nous avions dj dmontr que : B = = 0 m exp ( jt ) .
j z 2
d 2 I m 2
En fonction du courant, cette relation scrit : + 2 Im = 0
dz 2 c
I m ( z ) est solution dune quation diffrentielle harmonique dont une solution est effectivement
I m ( z ) = I 0 exp ( jkz ) , en posant k = .
c
5. Champs rels.
0cI 0 I
Nous en dduisons : E = exp ( j ( t kz ) ) et B = 0 0 exp ( j ( t kz ) )
2 2
Ces expressions correspondent aux champs rels :
cI I
E = 0 0 cos ( t kz ) e et B = 0 0 cos ( t kz ) e
2 2
Il sagit donc dune onde progressive cylindrique pour laquelle nous pouvons dfinir un vecteur
( )
donde k = kez . Notons que le tridre k , E , B est direct, comme dans le cas dune onde plane.
Notons que le rapport E B est gal la vitesse de la lumire, comme dans le cas dune onde
plane. En bref, cette onde a localement une structure locale donde plane.
6. Vecteur de Poynting.
E B cI 2 2
Par dfinition : S = = 0 2 02 ( cos ( t kz ) ) ez .
0 4
1 0 cI 02
La valeur moyenne dun cosinus au carr tant gale , nous avons donc S = 2 2 ez .
2 8
Le flux de S correspond la puissance transporte par londe.
R2
0 cI 02 0 cI 02 R2
d 0 cI 02 R2
P=
couronne
S ez dS =
R1 822
2 d =
R1
=
4
ln
R1