Risques Microbio STEP
Risques Microbio STEP
Risques Microbio STEP
Annexe 1 :
Rappel sur les agents de risque sanitaire et leur toxicit.
Annexe 2 :
Rappel sur les risques microbiologiques encourus par les travailleurs en station de
traitement des eaux uses.
Annexe 3 :
Rsultats de ltude bibliographique sur le devenir des agents pathognes
(bactries, virus et parasites) en digestion anarobie.
Annexe 4 :
Bibliographie
Les relations entre micro-organismes et tres vivants (homme, animal, vgtal) sont diverses.
Certaines espces microbiennes nont aucun rapport avec les tres vivants suprieurs.
Dautres ont des relations assez limites, cest le cas de celles qui vivent aux dpends de la
dcomposition de la matire organique en dcomposition. On appelle gnralement
saprophytes les micro-organismes dont le dveloppement est indpendant de la matire
vivante. Il peuvent se dvelopper en prsence de dchets organiques et se trouver transitoirement
au contact de lhomme, des animaux et des plantes.
Quand la relation entre deux organismes est bnfique lun sans affecter lautre, on parle de
commensalisme . Il existe des micro-organismes commensaux de lhomme, des animaux et des
vgtaux (ce terme est parfois rserv aux micro-organismes vivant au contact de lhomme). La
flore commensale de lhomme est abondante : flores de la bouche, du tube digestif, de la peau, des
voies respiratoires, du vagin, etc Le nombre de micro-organismes prsents dans un individu est
suprieur celui de ses propres cellules.
Dans le cas ou la relation nest bnfique que pour lun des partenaires qui est hberg par lautre,
on parle de parasitisme . Certains des micro-organismes sont des parasites facultatifs, dautres
des parasites obligatoires, comme par exemple de nombreuses espces dhelminthes parasites. Le
parasitisme est gnralement nuisible pour lhte et souvent nocif.
Quand la relation est indiffrente ou bnfique pour le micro-organisme, mais nfaste pour lhte, on
parle de pathognicit .
Le pouvoir pathogne est spcifique : la spcificit est lie lespce, parfois lindividu. Le pouvoir
pathogne est lensemble des proprits que possdent certains micro-organismes provoquer une
maladie, cest donc la rsultante de laction dun micro-organisme sur lhte, que ce dernier soit
lhomme, un animal ou encore un vgtal ; cependant, le pouvoir pathogne nest pas conditionn
uniquement par les proprits de lagent infectieux, lhte peut tre plus ou moins susceptible (ou
sensible), possdant des dfenses, spcifiques ou non, plus ou moins efficaces.
Il serait trop simple de dire quil existe des micro-organismes pathognes et dautres non
pathognes :
Les agents pathognes pour lhomme et lanimal peuvent provenir des organismes infects eux-
mmes. Ils peuvent aussi tre dorigine tellurique ou encore appartenir la flore commensale de
lhte, ils sont dits alors pathognes opportunistes , cest dire prsents naturellement
dans lenvironnement ou lorganisme de lhte, des conditions particulires du milieu ou de son
usage permettant alors de les rendre contaminants ; ce peut tre le cas par exemple pour des
bactries du genre Listeria, ou encore du genre Aeromonas (Legeas et Ganire, 1997).
Certains micro-organismes, bien que considrs comme agents pathognes, peuvent tre
hbergs par un hte sans occasionner chez celui-ci le moindre trouble ; lhte, dans ce cas, est
appel porteur sain . Labsence de signes apparents de la maladie fait que ce portage est
en gnral ignor, il peut durer plusieurs mois, voire plusieurs annes, la dissmination dagents
pathognes par le porteur sain dans le milieu extrieur tant toujours redouter.
Lhte peut aussi ne pas avoir encore de signes apparents de la maladie lorsquil est en priode
dincubation, le portage dagents pathognes et leur limination possible dans le milieu extrieur
restent le plus souvent ignors pendant cette phase de latence qui, selon le cas, peut durer de
plusieurs jours plusieurs semaines.
De plus , certains agents pathognes peuvent persister chez lhte aprs la gurison clinique
dune maladie, et sy maintenir toute la vie, leur limination dans le milieu extrieur restant
possible, on parle dans ce cas de porteurs chroniques .
Le pouvoir infectieux est, par exemple pour une bactrie, la proprit denvahir les tissus de lhte
et de dclencher une infection. Il provient de lensemble de caractres participant lenvahissement
de lorganisme et la prolifration du germe :
pouvoir de contamination, de multiplication et de pntration,
activits enzymatiques nfastes,
utilisation des mtabolites de lhte,
libration de toxines (le plus souvent des endotoxines). Lorsque la composante toxique est
importante, on parle de toxi-infection.
Une contamination nvolue pas forcment vers une infection Les micro-organismes peuvent tre en
trop petite quantit, il existe des doses minimales infectantes ; ils peuvent aussi tre dtruits
ou limins avant dagir.
On dtermine la dose infectante 50 (DI50) et la dose ltale 50 (DL50), dose entranant la mort de 50%
des individus contamins.
Laction nfaste du micro-organisme infectieux est lie sa croissance in vivo, conditionne par
divers facteurs (pH, potentiel doxydo-rduction, nutriments). Le pouvoir pathogne proprement dit
dpend de plusieurs mcanismes :
actions denzymes lytiques (ADNases, phosphatases, hmolysines, ...) ;
comptition alimentaire ;
multiplication dans les tissus ;
libration de substances non spcifiques (gaz, histamine et autres amines, ...) ;
libration de toxines spcifiques perturbant le mtabolisme de lhte. Ces dernires peuvent
avoir une action pyrogne (fivre), mtisante (vomissement), neuro-vasculaire (baisse de
tension artrielle), inflammatoire (rougeur, chaleur, douleur et oedme), ou encore perturber la
permabilit des membranes cellulaires (diarrhe).
Il est important de rappeler que le pouvoir pathogne dpend de laptitude du germe causer des
dommages mais galement de la susceptibilit de lhte.
La virulence est le degr de pathognicit dun germe infectieux. Infection ne signifie pas forcment
maladie : un porteur sain est infect par un germe non virulent. La mesure de la virulence peut se
faire de plusieurs faons.
Les intoxications sont provoques par des micro-organismes qui scrtent ou librent une ou
plusieurs toxines, par exemple dans un aliment : toxine botulinique, entrotoxine staphylococcique,
mycotoxines, ...). La prsence de toxine est indpendante de celle des germes producteurs, on peut
rencontrer la toxine seule, les germes ayant t limins aprs sa production, ou les deux
conjointement. A loppos, la prsence dun germe rput toxinogne ne se traduit pas forcment
par la prsence de la toxine, les conditions de production doivent tre favorables (pH, potentiel
doxydo-rduction, temprature, activit de leau, concentration saline, nutriments), elles ne sont pas
toujours identiques celles du dveloppement du germe.
La toxinognse peut tre lie la virulence du germe, on parle de toxi-infection . Pour les
bactries, les endotoxines, lies au corps cellulaire, en gnral produites par des bactries Gram-,
sont libres aprs lyse cellulaire, souvent comme consquence des ractions de dfenses
entranant la destruction du germe (Salmonella, ...). Les exotoxines, surtout produites par des
bactries Gram +, sont quant elles facilement libres dans le milieu.
Le pouvoir pathogne est souvent complexe, certains germes sont la fois actifs par virulence et
par toxinognse, le nombre de germes revtant aussi une grande importance.
Les effluents ou eaux uses, les dchets organiques ou encore les djections animales peuvent
tre contamins par des micro-organismes dont certains sont potentiellement pathognes pour
lhomme ou pour les animaux.
Un des buts de leur traitement est dliminer une quantit suffisante des micro-organismes prsents
de faon pouvoir les pandre dans lenvironnement sans effets nuisibles sur la sant de lhomme
ou des animaux.
Elments de chimie
La chimie organique sintresse donc la chimie du carbone linverse de la chimie minrale qui
stend aux corps simples et aux combinaisons entre eux de tous les lments autres que le
carbone ; lexception toutefois de CO, CO2, carbonates, cyanures, carbures et quelques autres
composs simples qui par tradition sont considrs comme minraux (Arnaud P., 1990).
Llment carbone a pour particularit dtablir facilement des liaisons covalentes avec lui-mme et
il suffit dun petit nombre dlments (H,O,N, Cl, S, P,) pour former de nombreuses substances
organiques. Le nombre de combinaisons possibles entrane un nombre considrable de molcules
(quelques millions) dont le dont la masse molaire peut tre trs leve. Cest la prsence de ces
htro-atomes aux proprits physico-chimiques particulires qui confrent aux substances
organiques leurs proprits et dont certaines fonctions sont utilises pour les classer en grande
familles physico-chimiques.
Le classement de ces composs peut tre fait en considrant dune part la structure du squelette
carbon et dautre part ladjonction dhtro-atome. Un tableau synthtique permet de se reprer :
COV :
La rglementation franaise dfinit les COV comme lensemble des composs organiques,
lexclusion du mthane, qui sont ltat gazeux dans les conditions de fonctionnement dune
installation.
On distingue deux types dlments : les mtaux ( ltat dions forment une base avec OH- ;
exemple Cu(OH)2) et les mtallodes ( ltat dions forment un acide avec H+ ; exemple HCl). Ces
lments sont prsents dans lenvironnement physique (crote terrestre) et vivant (oligo-lments).
Les spcialistes saccordent pour fixer la notion dlment trace conventionnellement une teneur
infrieure 100mg/kg MS dans le monde vivant. Certains lments sont considrs comme
polluants car leur accumulation dans lenvironnement donne lieu des toxicits plus ou moins
importantes sur les micro-organismes, les vgtaux et les animaux. Il sagit principalement des
lments suivants : Cadmium (Cd), Chrome (Cr), Cuivre (Cu), Mercure (Hg), Nickel (Ni), Plomb
(Pb), Slnium (Se), Zinc (Zn), Fer (Fe), Aluminium (Al), Manganse (Mg), Arsenic (As), Molybdne
(Mo), Cobalt (Co), Bore (B), Thallium (Tl).
Ces lments ont pour origine la crote terrestre mais ils se retrouvent plus ou moins concentrs
la suite dactivits anthropiques diverses : activits industrielles, urbaines ou domestiques.
1. Risques potentiels
Le document crit par Altmeyer et al. (1990) intitul risques microbiologiques et travail dans les
stations dpuration des eaux uses (Fiche mdico-technique n34 de lINRS) fait tat des risques
rels encourus au regard de la bibliographie et des observations apportes par un groupe de
mdecins du travail.
Selon ces auteurs, le risque potentiel est important au vu de la liste importante des agents
pathognes rencontrs dans les boues. Ainsi, les eaux uses constituent non seulement un vecteur
pour de nombreux micro-organismes mais galement un milieu de prolifration pour certains dentre
eux, dont les bactries.
2. Pathologies observes
Les donnes recueillies sur 42 stations dpuration des eaux (31 stations dpuration des eaux
rsiduaires urbaines, 5 stations dpuration des eaux rsiduaires industrielles (industrie chimique), 6
stations mixtes, regroupant au total 700 salaris environ) ne montrent cependant aucune pathologie
en relation avec la prise de poste.
Pathologie digestive :
troubles gatro-intestinaux au poste de dgrillage,
petits troubles digestifs la mise au travail dans de petites stations,
troubles digestifs divers chez le personnel charg du transport en dcharge des boues traites
(coprocultures normales).
Toutefois, il convient de rester prudent face un risque li aux arosols qui reste difficile valuer.
Les arosols forms lors de laration des eaux uses en bassin daration peuvent vhiculer des
micro-organismes infectieux. La norme NF X 43-001 dfinit un arosol comme tout ensemble de
particules solides ou liquides en suspension dans un milieu gazeux. Une tude effectue auprs de
la station d'puration d'Achres (Brochard, P. et al., 1988) a montr que larobiocontamination est
assez leve au niveau de la source dmission, mais diminue trs vite ds que lon sloigne de
cette source. Le CEMAGREF (1987) sest galement interess larobiocontamination auprs de
4 stations boues actives. Il confirme la dcroissance trs rapide de larobiocontamination avec
la distance et constate que le seul germe pathogne identifi dans les arosols est le Klebsiella
pneumoniae.
Dans le cas particulier de la mthanisation des dchets en racteur, il est important de souligner le
caractre toxique de certains gaz manant de la fermentation. Il sagit en premier lieu de la
prsence de sulfure dhydrogne (H2S). La concentration de H2S dans le biogaz peut varier de 5
5.000 ppm. Le sulfure dhydrogne est un gaz trs toxique (toxicits aigus et chroniques) et trs
inflammable. Lensemble des effets et des recommandations vis vis de la prsence de ce gaz est
regroup dans une fiche toxicologique publie par lINRS (FT n 32). A un degr moindre, le
monoxyde de carbone (CO) peut prsenter un risque pour les travailleurs. Ses caractristiques
toxicologiques et les recommandations affrentes sont galement comprises dans une fiche
toxicologique spcifique ce gaz (FT n 47 de lINRS).
120 articles environ traitant de limpact de la digestion anarobie sur les germes pathognes ont t
analyss.
1. Pathognes en gnral
Les connaissances sur la suppression effective des pathognes sous conditions thermophile ou
msophile ne sont pas pleinement tablies (Brinkman-J 1997).
2. Bactries
2.1. Plage msophile
Rsultats de laboratoire
Dans un digesteur nourri quotidiennement avec de la boue brute, le taux spcifique dlimination
estim de Salmonella duesseldorf suit une cintique dordre 1 35C avec une diminution
quotidienne du nombre de germes de 1,6 log10 (Carrington, 1982).
Installations industrielles
Les rsultats obtenus dans les installations danoises, selon Bendinxen (1994) sont les suivantes (il
sagit dunits de co-digestion de lisiers et dautres dchets) :
Rsultats de laboratoire
Pour le lisier de volaille, mme si la digestion msophile 35C entrane une rduction des
bactries entriques, des salmonelles et des coliformes fcaux (Shih, 1984), le lisier digr est
encore une source de risque (El Abagy 1984).
Ce dernier auteur a travaill sur des digesteurs indiens de type KVK cloche de gaz flottante, et sur
un digesteur chinois dme fixe : on ne remarque pas de diffrence entre les 2 types de digesteurs.
Les coliformes fcaux sont plus sensibles que les streptocoques fcaux.
La digestion msophile reste plus efficace que le stockage pour la rduction dE. coli, S.
typhimurium, Y. enterocolitica, Listeria monocytogenes, mais est inefficace contre Campylobacter
spp. (Kearney, Larkin, Levett, 1993), ce que confirme Olsen (1985).
La digestion anarobie msophile inactive les bactries vgtatives en un temps de lordre du jour ;
il reste donc un risque car la digestion semi-continue dure entre 1 et 2 jours (Olsen, 1985). De plus,
des bactries pathognes ne sont pas limines en systme continu et les bactries sporules ne
sont pas rduites (Olsen, 1984).
Pour certains auteurs, on ne peut pas conclure de faon vidente que la digestion anarobie
msophile limine diffrents pathognes tels que Klebsiella, Shigella, Salmonella, Mycobacteria,
Staphylococci et Pseudomonas, ils peuvent survivre la digestion anarobie (Gadre, 1986).
Installations industrielles
Les T90 de Salmonella typhimurium et Escherichia coli dans la digestion arobie msophile
grande chelle sont comparables ceux obtenus au cours dexprience petite chelle. Cependant
les temps de survie des pathognes ajouts directement dans le milieu sont plus longs que pour
des germes ajouts dans des sacs de Nylon immergs dans le produit, (Olsen et Larsen, 1987).
Rsultats de laboratoire
Elment pathogne Taux de rduction Dure Temprature Source Date
(C)
Coliformes totaux 99.9999% 20 J 49 Berg 1980
Entrocoques fcaux 4 log 1,1 H 55 Lund 1996
Les rsultats obtenus dans les installations danoises, selon Bendinxen (1994) sont les suivantes (il
sagit dunits de co-digestion de lisiers et dautres dchets) :
2.2.2. Lisiers
Rsultats de laboratoire
Le pourcentage dinactivation des pathognes dans les lisiers de bovins est plus important en
thermophilie quen msophilie pour les enterocoques fcaux (Lund, 1996), de mme que pour les
coliformes fcaux et totaux, et les salmonelles (Duarte, Mendes, 1992).
De mme pour le lisier de volaille : la digestion 50C permet la destruction totale des bactries
entriques, des salmonelles, des coliformes fcaux (Olsen, 1985).
Cependant, certains exprimenteurs ont constat une augmentation des streptocoques et des
clostridium, bien que les coliformes fcaux aient t limins, dans des conditions pourtant
favorables : 65C pendant 18 j sur des pilotes de 5 l (Sorlini, 1987).
Selon Watanabe (1997), les conditions de classe A EPA sont satisfaites en condition de
thermophilie avec un TRH de 10 j.
Rsultats de laboratoire
Les coliformes fcaux sont 7-8 fois plus sensibles que les virus la digestion msophile. Le
comportement des streptocoques fcaux et totaux se rapproche de celui des virus.
Installations industrielles
De nombreux rsultats des installations danoises de co-digestion sont donns par Bendinxen.
Inactivation, 35C
Elment pathogne Taux de Dure Tempratur Source Date
rduction e
(C)
Virus de la grippe porcine Inactivation > 24 H 35 Bendinxen 1994
Parvovirus porcin 21 Sem
Virus du BVD 3H
Virus de la rhino-trachete 24 H
bovine
Virus de la maladie dAujeszky 5H
Virus de la fivre porcine 4H
classique
Virus de la TGE du porc 24 H
Le poliovirus perd de son infectiosit avec le temps et la temprature : 1 log 10 par jour 28C
(Ward, 1976).
3.1.2. Lisiers
Rsultats de laboratoire
La digestion anarobie permet la rduction des virus et de leur infectiosit (Derbyshire-JB 1986).
Elle est plus efficace pour liminer les particules virales que les bactries (Mateu-A 1992).
Daprs (Mc Kain 1987), durant la digestion 35C de dchets de porcherie, flux continu, les
entrovirus porcins passent de log 5.02 2.00 en 6 h. Il y a une lgre inactivation les premires
Linfectiosit baisse avec le temps et la temprature de 1 log/j 28C selon Ward (1975), pour une
exprimentation avec poliovirus ajout. La digestion anarobie dtruit les trois organismes
indicateurs (coliformes fcaux et totaux et streptocoques fcaux) plus rapidement que les virus
(Berg-G 1980).
Rsultats de laboratoire
Installations industrielles
Le taux dinactivation des entrocoques fcaux est suprieur de 5 6 fois au taux des parvovirus, et
13 fois infrieur celui des entrovirus bovins (Lund-h et al.).
3.2.2. Lisiers
4. Parasites
4.1. Plage msophile
Rsultats de laboratoire
Installations industrielles
Rsultats de laboratoire
Elment pathogne Taux de rduction Dure Temprature Source Date
(C)
Oeufs non embryonns dAscaris Inactivation 110 min 50 Birbaum 1985
suum
50 min 52
20 min 54
10 min 56
Installations industrielles
Installations danoises de co-digestion (Bendinxen 1994).
Rsultats de laboratoire
Elment pathogne Origine Taux de Dure Temprature Source Date
rduction (C)
Cooperia oncophora Absence <1 H 35 Olsen (*) 1984
Oesophagostomum
Cooperia oncophora Fumier de Rsistance 22 - 36 53 Sarapatka 1994
ferme (**)
Oesophagostomum et Fumier de 22 - 36 53
Ascaris ferme
Oeufs doncophora Bovin Dvitalisatio 15 Min 53 Olsen, 1987
n Nansen (***)
Cooperia
Cooperia Absence 24 H
Dyctiocaulus viviparus
Eimeria Non affect
Nmatodes de bovin Dvitalisatio Olsen, 1987
n Nansen (****)
Coccidies Dvitalisatio
n
* Conditions opratoires : digestion en continu.
** Conditions opratoires : digestion discontinue entre 50-60C avec ajout de parasites non
indignes.
*** Conditions opratoires : digestion petite chelle 53C dans un digesteur batch de 5 l agit.
Parasites indignes.
**** Conditions opratoires : racteurs semi-continus. La dvitalisation des nmatodes et coccidies
nest pas assure dans les conditions msophile 30-31C.
Installations industrielles
Signalons ici quelques articles traitant de points particuliers et qui nont pu tre classs selon le plan
tabli :
La fermentation anarobie thermophile des produits dabattoir dans une installation pilote dans
un abattoir industriel en Isral, semble efficace contre les pathognes (Marchaim-U 1988).
Durant la digestion 55C pendant 10 j des night soil pour lutilisation en pisciculture et
agriculture, on observe une rduction de 10 log 10 des coliformes fcaux (Ling 1993).
Trs peu darticles traitent de laction de la digestion anarobie sur dautres dchets que ceux
traits prcdemment : sur un digesteur DRANCO traitant des dchets mnagers (55C, TRH
15 20 j) : Baeten-D (1988) considre que lefficacit sur les pathognes en gnral est bonne.