Cours Analyse Thermique Master-1 2015
Cours Analyse Thermique Master-1 2015
Cours Analyse Thermique Master-1 2015
L'analyse thermique est une série de techniques qui mesure l'évolution, en fonction de la
température, du temps et de l'atmosphère, d'une grandeur physique ou chimique d'un
matériau minéral ou organique.
- statique ou dynamique selon que la mesure est effectuée en régime isotherme ou bien
pendant l'échauffement ou le refroidissement progressif de l'échantillon.
- un gaz inerte : le diazote (N2) ou l’hélium (He), avec ou sans débit de gaz.
- seules,
- couplées avec d’autres méthodes d'analyse comme : CPG, IR, RMN, MS …..
- réversibles (fusion) ou
- irréversibles (décomposition).
Ces transformations peuvent être, entre autres :
* une absorption de chaleur (réaction endothermique) ou
un dégagement de chaleur (réaction exothermique) ;
* une augmentation de masse (oxydation) ou
une diminution de masse (décomposition) ;
* une augmentation de volume (dilatation) ou
une diminution de volume (contraction).
L'ATG/ATD est souvent employée dans la recherche et les essais pour déterminer les
caractéristiques de matériaux tels que :
L’analyse thermique différentielle ou non, est basée sur l’étude de la chaleur dégagée ou
absorbé par la matière quand elle subit des transformations physiques ou chimiques.
C’est en 1887 que Henri LE CHATELIER a utilisé pour la 1ère fois le Thermocouple
Le principe fut repris sous forme d’analyse thermique différentielle (ATD) en mesurant la
différence de température entre l’échantillon et le four.
K dépend :
• de la capacité calorifique,
• etc…
L’expérience a permis d’identifier les nombreux facteurs susceptibles de modifier sur les
courbes l’emplacement, l’importance et la forme des accidents thermiques. Ces facteurs ont
été classés selon la présentation suivante :
Masse et volume.
E- Facteur expérimental
Plus la vitesse de chauffage augmente, plus la surface du pic devient plus marquée.
La dérivée de ∆T en fonction du temps t permet une analyse fine des pics de l’ATD. Elle
permet de mettre en évidence les chevauchements de pics ou de phénomènes thermiques
successifs.
8- Les couples thermoélectriques ou Thermocouples
La zone de température.
Un second choix est ensuite nécessaire, il porte sur la section du fil; les fils doivent en
général présenter des diamètres inférieures à 1mm (0.5mm est couramment utilisé).
Exemples :
Couple platine, 10% rhodium (type S) : est le plus important et le plus courant. Il est
en particulier adopté pour les mesures précises entre 0 et 1500°C. c’est le
thermocouple le plus utilisé pour les atmosphères inertes; sa stabilité en atmosphère
oxydante en fait le meilleur instrument de mesure.
Couple platine, 13% rhodium (type R) : même que le type S mais l’augmentation de
la plus faible teneur en rhodium dans l’élément positif conduit à une augmentation
sensible du pouvoir thermoélectrique.
Couple platine, 20% ou 30% ou 40% rhodium : même que le type R mais la plus forte
teneur en rhodium permet d’atteindre des températures les plus élevées jusqu’à
2000°C et plus.
Exemples :
Alumel ou nickel allié ou ATE : cet alliage a une composition pondérale moyenne qui
fait intervenir : 94 Ni, 2 Al, 1 Si, 2.5 Mn. Son point de fusion se situe aux environs de
1400°C.
Chromel ou nickel-chrome ou BTE : sa composition est: 90 Ni, 9.8 Cr, 0.2 Mo. Son
point de fusion est de 1430°C.
Constantan ou CTE : sa teneur pondérale moyenne est: 57 Cu, 43 Ni, traces Mn, Fe, C,
Mg, Si, Co.
Kanthal: est un nickel-chrome (90 Ni, 10 Cr) pour l’élément positif, un nickel-silicium
(97 à 98 Ni, 2 à 3 Si) pour l’élément négatif.
Couple chromel-constantan (type E) : il montre une très grande stabilité surtout aux
moyennes températures, sa précision atteint ±2°C; jusqu’à 870°C, la mesure
s’effectue ±0.5°C.
Fours :
Le système de calorifugeage constitué, soit par un produit réfractaire placé dans une
enveloppe métallique externe, soit par un système d’écrans thermiques formés de
feuilles métalliques réflectrices.
Un four alimenté par une puissance électrique constante W présente d’abord une loi de
chauffe qui est une fonction exponentielle du temps : la température T croit avec t et ces
grandeurs sont reliées entre elles par une équation de type T = f(W, t).
Ces deux parties constituent un ensemble essentiel du dispositif d’ATD. En effet, la nature
des matériaux des différentes pièces détermine, a priori, les températures maximales de
travail et l’atmosphère environnante.
Les fonctions essentielles remplies par cet ensemble sont les suivantes :
D’une part, fixer la position des creusets logés dans des alvéoles prévus de
manière à respecter la symétrie du montage et
Les formes et dimensions du creuset sont implicitement déterminées lors du choix du porte
échantillon. Quant à la nature du matériau, elle est choisie en fonction de plusieurs facteurs :
Nature du porte-échantillon,
1- tige d’alumine à quatre trous laisse passer les fils des thermocouples.
3- disque d’alumine.
6- deux creusets.
Principale source de bruit est les vibrations mécaniques. L'appareil doit donc être placé dans
une pièce calme, placé sur un système anti-vibrations.
Le milieu de la courbe montre une baisse du bruit due à la faible activité humaine
environnante.
-Les appareils modernes permettent de mesurer des variations de masse d'environ 10 -6g.
- En présence d’air : la dissociation (2) est suivie aussitôt d’un pic exothermique (3)
étroit montrant l’oxydation de FeO en Fe3O4. plus loin, vers 900°C, un léger accident
exothermique (4) marque le passage à Fe2O3.
Ces deux étapes sont indistinctes sous une faible pression de CO2. la pression s’élevant, la
première étape (irréversible) (1) se produit toujours aux environs de la même température,
mais la seconde (réversible) (2) se fait à des températures de plus en plus élevées et se
sépare de la première.
C : B traitée à froid par une lessive de Na2CO3 (5%) D : B après traitement à chaud
La dolomie [MgCa(CO3)2] donne un thermogramme obtenu dans l’argon avec une vitesse de
chauffe de 10°C/mn (figure a).
Atmosphère N2:
MgCO3 MgO (T = 680°C; Endo; CO2 ↗) CaCO3 CaO (T = 880°C; Endo; CO2 ↗)
Atmosphère CO2:
MgCO3 MgO (T = 700°C; Endo; CO2 ↗) CaCO3 CaO (T = 960°C; Endo; CO2 ↗)
1945 : la surface du pic obtenue en ATD était à peu de chose près proportionnelle à l’effet
thermique du phénomène étudié.
Remarque : le terme (g.λ) est un coefficient de transfert de chaleur (cal/deg.s) que l’on peut
décomposer en deux paramètres : λ : conductivité thermique (cal/deg.s.cm)
Q = m × ∆H = A × C1 × ∫(y - yB).dt
A : (K1 + α + 2σ) / C1
3- Théorie de SOULÉ
Θ × ∆H = c × ∫(T – T’).dt
T – T’ = f(t) : représente le pic enregistré en ATD entre un point dans l’échantillon et le bloc
métallique
4- Théorie de KESSIS
m × ∆H = K1 × ∫(∆T)R.dt
(∆T)R : β × t × pente