De La Gestion Prévisionnelle Des Emplois À La GPEC
De La Gestion Prévisionnelle Des Emplois À La GPEC
De La Gestion Prévisionnelle Des Emplois À La GPEC
GPEC
George Egg a souligné que les emplois vieillissent comme les hommes, et parfois
beaucoup plus vite1[1]. C’est pourquoi les entreprises se retrouvent dans la nécessité de
suivre l’évolution des emplois et d’adapter leur effectif et leur organisation en fonction
de cette évolution.
Diagnostic externe (sous la forme des opportunités et menaces que présente cet
environnement) ;
Diagnostic interne : il fait l’inventaire systématiques des ressources, moyens et
capacités de l’entreprise ;
Détermination de toutes les possibilités d’action, avec évaluation des avantages,
inconvénients, risques et incompatibilités ;
Clarification des valeurs des dirigeants ;
Confrontation des actions possibles avec les objectifs généraux de l’entreprise.
Cette approche a été popularisée sous le nom de SWOT ( Strengths/ Weaknesses
and opportunitises/ Threatens, c'est-à-dire forces/ faiblesses et ooportunités/menaces :
les deux pôles des diagnostic interne et externe) et est devenue au cours de cette
période le modèle canonique de l’analyse stratégique.
b) Emergence de la GPE :
Cette GPE ne cherche pas à optimiser une GRH en période de croissance, mais à
prévenir les crises, suite à des réductions massives d’effectifs (notamment dans la
sidérurgie).
c) L’avènement de la GPEC :
Dans les années 90, les préoccupations en matière d’anticipation sont devenues
plus offensives, consistant à doter l’entreprise des meilleurs atouts concurrentiels, en
termes de métiers et de compétences spécifiques.
- Le schéma de base favorise une analyse précise de l’existant, c'est-à-dire aussi bien
des ressources humaines dont dispose l’entreprise que de ses besoins en emplois.
- Autorise une utilisation stratégique des données par le directeur des RH, ce qui lui
permet de discuter certaines décisions purement économiques et financières et sociales
en comité d’entreprise.
- Permet, aussi, une méthode intéressante de prévision des conséquences des départs
à la retraite.
- Absence de prise en compte des réalités sociales et des rationalités propres des
acteurs que sont les salariés (exemple : proposition contradictoire avec les attentes du
salarié).
La fonction est une donnée organisationnelle. Déterminer une fonction, c’est isoler
un rôle dans un système de travail. La fonction se définit comme un ensemble de tâches
connexes.
L’emploi d’un salarié décrit l’ensemble des fonctions qui lui sont confiées, en
partage ou à titre exclusif.
L’emploi type est une notion créée par le CEREQ, qui désigne un ensemble de
postes concrets présentant des proximités suffisantes en termes de contenus d’activités
et de compétences pour être étudiés globalement. Un emploi type rassemble des postes
suffisamment comparables pour être tenus par une même personne. Il est défini selon
quatre axes : la technicité, l’information, relations-communication et la contribution
économique.
La gestion des emplois débute par une première étape : l’analyse. Un ensemble
d’outils et de procédures facilite ce travail, incontournable pour obtenir des descriptions
de qualité. En général, les méthodes sont complémentaires. Parmi les méthodes les plus
courantes :
- L’évolution quantitative :
Trois méthodes d’évaluation du nombre prévisionnel d’emplois sont pratiquées.
- L’évolution qualitative :
Les modèles centrés sur l’emploi à partir des années 80 ont été élaborés dans un
contexte économique peu porteur. Ils consistaient essentiellement en des moyens
d’action destinés à limiter les méfaits des destructions d’emplois, surtout industriels,
liées au développement massif de l’automatisation puis des nouvelles technologies.
Pendant plusieurs années la gestion prévisionnelle a concerné les emplois des ouvriers,
avec la mondialisation et la libéralisation des échanges les entreprises sont passées à
l’offensive en matière d’anticipation, et désormais même les cadres et les personnels
qualifiés sont concernés par ces démarches.
Par ailleurs, les évolutions conjoncturelles se sont traduites par une accélération de
la mondialisation des échanges, une transformation des conditions de la concurrence et
une mutation sensible du travail. Ceci a fait qu’on a eu une montée en puissance de la
notion de gestion des compétences. Pour autant on ne peut pas dire que la gestion
prévisionnelle des compétences a supplanté la gestion prévisionnelle des emplois et des
effectifs, car il s’agit juste d’une autre manière d’aborder la question de l’anticipation.