Grille Équipement ٢٠٠٠
Grille Équipement ٢٠٠٠
Grille Équipement ٢٠٠٠
DES
EQUIPEMENTS
TABLES DES MATIERES
I - INTRODUCTION…………………………………………………………………
1 – Contenu de ce document……………………………………………………….
2 – Comment utiliser les grilles théoriques d’équipements………………………..
3 – Méthodologie de l’étude……………………………………………………….
4 – Principes de hiérarchie et de cumul……………………………………………
5 – Catégories de villes ……………………………………………………………
6 – Bases et hypothèse de travail…………………………………………………..
7 – Présentation des grilles…………………………………………………………
La préparation des équipements est actuellement faite soit par les Bureaux d’études d’Urbanisme en adaptant
une ancienne grille d’équipements, doit directement par les différents secteurs en fonction des besoins
ressentis et des contraintes de gestion des projets.
Les équipements jouent, en effet, un double rôle ; d’une part, ils assurent directement la satisfaction de
certains besoins et d’autre part, s’ils sont convenablement regroupés, ils peuvent constituer des centres, éléments
essentiels de l’animation et de la structuration urbaine.
Il a souvent été constaté que les équipements nécessaires à la création d’un centre existaient mais qu’ils
étaient implantés de telle sorte qu’ils ne pouvaient que jouer le rôle d’une collection d’équipements ne permettant
pas l’émergence d’un nouveau centre animé.
Numérautation
Ces constats ont conduit le MATUC à initier cette étude confiée au CNERU, avec pour objectif :
- d’assurer la meilleure desserte possible de la population, en tenant compte des contraintes économiques de
fonctionnement des équipements.
Pour une application plus facile et une meilleure adaptation aux besoins au lieu de proposer une seule
grille, le CNERU a élaboré quatre grilles théoriques d’équipements et les schémas des grilles correspond à des
types de villes les plus représentatifs du système urbain algérien, tel que le CNERU a pu les déterminer par
analyses caractéristiques des pré-perspectives de l’avant projet du Schéma National d’Aménagement du Territoire
pour l’an 2000.
Le travail présenté organise, en une série de grilles théoriques. L’ensemble des grilles sectorielles qui ont
été recueillis par le CNERU auprès des Ministères concernés.
La maximisation des effets structurant des équipements et le niveau de desserte optimale est obtenu par une
organisation de la ville en unités fonctionnelles hiérarchisées ; unités de base ; unité de voisinage, quartier
etc… Chaque unité regroupe des logements et les équipements nécessaires pour assurer un certain niveau de
service pour les unités d’une certaine taille, constituer un centre ville. Les équipements exceptionnels
et non répétitifs ne sont évidemment pas pris en charge par la grille.
Une esquisse de grille théorique des équipements puis un avant projet ont été communiqués aux
départements ministériels concernés pour avis, remarques et compléments d’infirmations. Les
éléments ainsi recueillis ont permis d’enrichir l’avant-projet de façon à produire ce PROJET DE GRILLE
THEORIQUE DES EQUIPEMENT.
II – PRINCIPES D’ELABORATION
1 – CONTENU DE CE DOCUMENT
Une grille théorique d’équipements et un schéma théorique de structuration ont été élaborés pour chacune
des quatre catégories de ville définies.
Les grilles théoriques donnent pour chaque équipement la surface exprimée par habitant. Ces ratios ont été
évalués à partir des normes recueillies auprès des secteurs lorsqu’elles étaient disponibles, des données
et recommandations obtenues quand il n’y avait pas. Parfois des pratiques urbanistiques nationales ou
internationales ou encore de propositions, de normes et indices étrangers.
Les schémas ont été élaborés en cohérence avec les seuils d’apparition et les unités dimensionnées en
fonction des équipements qui les structurent. Option a été prise de créer des centres d’équipements dans chaque
unité importante, en plaçant les équipements sur les axes qui traversent les unités et d’en favoriser la poly
fonctionnalité en ajoutant à l’habitat et aux équipements des micro zones d’activité dès le niveau de
quartier.
On trouvera également les grilles sectorielles qui ont servi à l’élaboration des grilles théoriques par type de
ville. Elles ont été mises en forme ou proposées sur la base des données recueillies au cours des contacts.
Le tableau de localisation, les recommandations générales et les grilles sectorielles ont été mis en annexe du
document.
La recommandation générale sera une souplesse constante dans l’application des ratios et des schémas, qui
ne sont qu’indicatifs du principe de répartition et des articulations des unités urbaines.
Les paramètres d’évaluation des besoins pour chaque équipement sont variables d’une ville à une autre (y
compris de même taille) et d’un espace à un autre (y compris dans la même ville) : ils sont liées aux structures
démographiques (nous avons fait ici une hypothèse pour chaque ville) aux structures d’activité par sexe, par âge
etc… au rôle et à la place de la ville dans l’armature urbaine qui n’est pas automatiquement en relation avec sa
taille. Il sera donc nécessaire de procéder à des bilans et des évaluations concrètes, pour étudier les
adéquations nécessaires. Par ailleurs les grilles théoriques et les schémas théoriques s’appliquant différemment
selon le type de tissu à traiter :
- dans les tissus à créer, ils pourront s’appliquer sans contraintes majeures ;
- dans les tissus déjà structurés, il ne sera pas toujours possible d’appliquer les tailles théoriques
des unités urbaines. Il faudra d’abord dégager le modèle théorique existant et composer avec les
schémas pour une nouvelle structuration
D’autre part les bilans et les situations concrètes mettront en évidence que l’implantation n’est pas toujours
nécessaire. Il y a des cas où il faut penser à une refonctionnalisation des équipements existants pour les mettre en
adéquation avec les situations particulières et des tissus environnants si ceux-là ne sont pas à revoir eux-mêmes
surtout si l’on tient compte de la non disponibilité foncière.
3 – METHODOLGIE DE L’ETUDE
Au plan méthodologique, la démarche a consisté en la mise en œuvre de deux principes ; hiérarchie et
cumul qui permettent d’étudier la cohérence tant aux plans intra, qu’inter urbains.
Le premier principe est celui de la hiérarchie, il est expliqué aussi bien aux équipements classés selon leur
nature et leur niveau de service qu’aux unités urbaines organisés selon leur taille et leur fonction. Le but de ce
principe est d’assurer dans la ville, à travers la mise en relation des niveaux de service des équipements de la taille
des unités urbaines.
Le deuxième principe est celui du cumul, il s’applique : Au plan intra urbain par le cumul dans le centre de
chaque unité urbaine de taille supérieure des équipements déjà programmés dans les unités de taille inférieure.
L’unité de voisinage, composée de plusieurs unités de base auxquels s’ajoutera dans une unité de base les
équipements de voisinage. Il en ira de même pour le quartier qui cumulera les équipements des unités de voisinage
et verra apparaître les équipements les équipements de quartier, etc…
Au plan inter urbain par la prise en charge des besoins des villes de taille inférieure dans la ville de
taille supérieure. Cette dernière centralisant les équipements dont le seuil d’apparition ne peut se justifier par la
taille des populations desservies par les villes de taille inférieure. Des besoins de ces populations seront donc
satisfaits au niveau de la ville de taille supérieure qui joue son rôle de « centre » pour certains équipements.
Cependant, des villes dont la taille ne justifie pas l’apparition de certains équipements (seuil d’apparition non
atteint) peuvent se voir doter de ces équipements pour des raisons de rayonnement spatial et d’équilibre régional.
Le principe du cumul a pour but d’éviter la séparation entre la fonction de desserte et la fonction
de centre des unités urbaines dont les rayons d’influence sont dépendants du niveau d’équipements et des
villages dont certains grands équipements sont destinés à desservir des périmètres qui dépassent ceux des
agglomérations (rayonnement régional de la ville).
Les grilles théoriques d’équipements ne sont en fait jamais limitatives ou définitives. Leur caractère évolutif
est intimement lié au caractère évolutif, même des sociétés et des espaces.
Elles doivent être utilisées pour ce qu’elles sont : un document de référence pour la programmation
des équipements urbains.
LE PRINCIPE DE HIERARCHIE
Les équipements peuvent être subdivisés en deux grandes catégories, selon le caractère du service.
- En équipements de base pour les équipements qui répondent à des besoins quotidiens, ou fréquents
(Equipements scolaires, sportifs, commerciaux, soins primaires…).
- En équipements de haut niveau : pour les équipements répondant à des besoins rares, spécialisés,
particuliers etc… (hôpitaux spécialisés, équipements juridiques, certains équipements commerciaux,
administratifs etc…).
L’ensemble des équipements, selon leur nature, peuvent être classés sur une échelle de niveau de
service. Le niveau de service, et la capacité déterminant les seuils d’apparition, des équipements exprimés en
volume d’habitants ou de logements à desservir.
Plus ils se positionnent au bas de l’échelle, plus ils répondront à des besoins fréquents, et plus les
seuils d’apparition seront bas.
A l’inverse, les équipements devant satisfaire des besoins moins fréquents ou spécialisés, auront des seuils
d’apparition élevés correspondent aux conditions de rentabilité économique.
Les unités spatiales composant la ville à travers le modèle de structuration peuvent être ordonnées suivant
leur taille :
- unités de base
- unités de voisinages
- groupement d’unités de voisinages
- quartiers
- groupement de quartiers
Leur taille correspondra au rayon d’influence de la fonction. L’importance de la fonction de centre induite
par l’implantation des équipements sera dépendante du degré de concentration des équipements dans l’unité
notamment, des équipements de haut niveau qui rayonnent sur des volumes de population importants.
Plus l’unité concentre cette catégorie d’équipements, plus elle joue un rôle central, et plus elle est
importante. Plus son rayon d’influence sera de faible importance, plus elle sera de petite taille, et jouer un rôle de
desserte quotidienne des populations résidentes.
Les villes sont classées selon leur taille, les volumes respectifs de population appellent une
quantité et un niveau d’équipements.
Par exception, quelques équipements considérés comme nécessaires, ont été retenus même lorsque le
volume de population ne justifie pas théoriquement ces équipements.
L’application de ce principe aux équipements et aux unités urbaines a pour but d’établir une relation de
cohérence entre le rayon d’influence des unités et les seuils d’apparition des équipements. Il permet
d’équilibrer les fonctions des unités avec leur taille, de même d’équilibrer la taille des ville avec leur niveau
d’équipement.
LE PRINCIPE DE CUMUL.
Il s’applique aux unités urbaines, et aux villes. A partir d’un certain niveau, les unités et les villes jouent à
des degrés divers un pôle central, mesure par leur rayon d’influence.
Ce principe veut que chaque unité – ou que chaque ville de taille supérieure cumule les équipements
programmés dans l’unité ou la ville de taille inférieure.
Ce principe a pour but d’éviter la séparation entre la fonction de desserte, et la fonction de centre – unités du
des villes, faute de quoi les populations résistantes dans les unités ou les agglomérations urbaines qui assurent une
fonction de centre devraient se déplacer dans les unités ou les villes qui disposent des équipements de desserte, ce
qui déséquilibre l’organisation intra et inter urbaine.
5 – CATEGORIE DE VILLES
Pour l’élaboration de cette grille, il nous fallu différencier les villes en plusieurs catégories plus ou moins
homogènes. Le critère de base est celui de l’importance de la population qui nous donne une taille de ville.
La taille de la ville est un indicateur facile à manier et pour lequel l’implantation est disponible. Les ratios
d’équipements ont été évalués sur la base du critère de volume de population, opérationnel pour les équipements de
base. Les ratios d’équipements ont été évalués sur la base du critère de volume de population, opérationnel pour
les équipements de base. Les ratios d’équipements d’un haut niveau de service devront être corrigés en fonction
du rang administratif ou du rôle particulier que peut jouer une ville dans un ou plusieurs domaines.
En effet, la taille de la ville est souvent en relation avec les poids de celle-ci dans l’armature urbaine, mais
cette relation n’est pas systématique. Des villes de très petite taille ont été prises en compte pour l’élaboration du
SNAT, notamment pour leur rôle de chef lieu de wilaya.
En fonction de la taille de la population agglomérée, cinq catégories de villes ont été retenues, dont la ville
moyenne définit le type. Ce qui nous donne les types de villes suivants :
DEMOGRAPHIE
La structuration démographique, dépendant des comportements de natalité et de mortalité des populations, est
souvent liée au niveau de développement de la ville.
Constat a été fait, que plus la ville est développée, urbanisée, plus le taux de croissance naturel a tendance à
baisser.
Compte tenu de cette hypothèse, une structure démographique profilée à ‘horizon 2000 a été
adaptée à chaque ville type. L’objectif est une évaluation plus conforme des besoins en équipements scolaires qui
sont directement déductibles du volume d’enfants à scolariser.
En pourcentage de la population totale, nous avons respectivement pour les 6-12 ans (A.E.F*), 13-15 ans
(E.F*) et les 16-18 ans (secondaires).
LOGEMENTS
Le T.D.L moyen de 7,35 arrête par la planification à l’horizon 2000 a été appliqué. Les seuils d’apparition
des équipements exprimés en volume de population a été calculé sur cette base.
ACTIVITE
Les besoins en emploi ont été évalués sur la base du taux d’occupation de 22 % estimé pour l’horizon 2000
dans le SNAT, ils ont été traduits en besoins de surface.
OCCUPATION DE L’ESPACE
Des ratios de surface donnés en mètre carré par habitant ont servi de base à l’estimation des besoins en
surface par nature à l’échelle de la ville.
- Habitat : Le ratio global habitat par ville type est déduit du tableau et du graphe de relation entre densité
brute et densité nette.
- Equipements : Le ratio global d’équipement est déduit pour chaque ville type de sa grille théorique.
En régie générale le rapport surface foncière équipement, surface plancher habitat doit être de 0.4 à
l’échelle de l’unité de base.
- Activité : 66 emploi/ha dans les micros zones d’activités qui font 3 à 5 hectares soit 150 m² -
2000m²/emploi.
Un taux d’emploi induit par les équipements a été évalué » de façon indicative. C’est l’emploi nécessaire
du bon fonctionnement des équipements conformément aux orientations des ministères concernés et aux
constats faits lors des enquêtes.
- Voirie : En l’absence de normes, une formule empirique extraite d’un document traitant des
consommations d’espace par les équipements (CNERU) a été appliquée.
Elle a l’avantage de permettre une estimation rapide des besoins en voirie et de les inclure dans
l’estimation globale. La logique de la démarche est la suivante :
Au dessus de 400 logements, la voirie n’est pas évaluée. Elle est censée être comprise
dans l’opération (voirie tertiaire)
Au dessous de 400 logements, le ratio est de 5m²/logement additionnel ; toutefois les
25 m²/logement constituent un maximum strict pour l’ensemble voirie secondaire et primaire
induits
En régie générale le rapport voirie/espace libre ne doit pas dépasser les 50 %.
- Infrastructures : Pour l’ensemble des autres infrastructures, notamment les emprises de transformation ratio
de 3,5 m²/habitation a été retenu.
- Espace vert et réserves : Un ratio moyen de 10 à 15 m²/habitant est généralement admis. Nous l’avons
appliqué comme un minimum dans la plus grande ville, et nous l’avons augmenté progressivement jusqu’à la plus
petite ville de manière à leur permettre de disposer des réserves satisfaisante pour admettre une future croissance
urbaine, qui peut aller jusqu’à doubler le volume de population, tout en réservant le minimum de 10 m² d’espace
vert par habitant.
Pour chaque ville type, une grille théorique des équipements donné par unité de structuration urbaine, les
équipements, le ratio en m²/habitant et en m²/logement ; ainsi qu’une estimation de l’emploi induit par équipement.
Les ratios sont le résultat de comparaison ente les différentes sources d’information et les études d’urbanisme, et de
leur adaptation à chaque ville type.
Un schéma théorique de structuration urbaine accompagne chaque grille théorique d’équipements. Le type et
la taille des unités de structuration urbaine ont été définies en fonction des seuils d’apparition des équipements et
des exigences d’organisation urbaine selon la taille de la ville. Ainsi la taille des unités évolue d’une
ville à une autre, et de nouveaux types d’unités de structuration urbaine apparaissent progressivement. Le principe
de localisation des équipements a été de rechercher la formation d’axes et de centres urbains
animés.
Une estimation des besoins en surface par fonction urbaine complète chaque grille d’équipements. Un
tableau et un graphe d’évolution des relations entre les densités brutes et les densités nettes par unités de
structuration urbaine ont été élaborés pour chacune des villes types à l’aide des grilles théoriques d’équipements et
des ratios arrêtés par fonction urbaine. Une densité brute optimale a pu être dégagée pour chaque ville type, ainsi
qu’un ratio de surface réservée à l’habitat par habitant. Sur la base de la densité brute optimale de la
ville, la surface totale de la ville a été évaluée et a été élaborée :
Les résultats qui seront déduits pour une ville donnée constitueront les éléments de référence que les études
opérationnelles pourront préciser.
GRILLE THEORIQUE DES EQUIPEMENTS
* Dans l’unité de base centrale à l’hôtel de poste R4 est remplacé par un hôtel R3
VILLE DE 12 000 habitants / 1 600 logements
BESOINS DE SURFACES
m²/habitant Total (m²)
ACTIVITE
Besoin en emploi total…………………………………………………. 2640
Emploi total compris dans les micros zones d’activité…………………. –
Emploi induit par les équipements (25 %)………………………………. 660
Reste emploi et emprise propre………………………………………….. 1980
RELATION ENTRE DENSITE NETTE ET BRUTE SELON
LES DIFFERENTS NIVEAUX DE STRUCTURATION URBAINE
DENSITE NETTE 10 20 30 40 50 60 70
CLE DE PREPARATION
OPTIMALE DES SURFACES
Surface (ha) %
La clef de répartition optimale est obtenue à partir de la courbe d’évolution des densités brutes en fonction
des densités nettes.
IV
GRILLE THEORIQUE DES EQUIPEMENTS
BESOINS DE SURFACES
m²/habitant Total (m²)
Equipements……………………………………… 11.052 386.820
Habitat…………………………………………….. 30.500 1.067.500
Voirie………………………………………………. 3.126 109.410
Infrastructure………………………………………. 3.500 122.500
Espaces verts………………………………………. 21.000 735.000
ACTIVITE
Besoin en emploi total…………………………………………………. 7.700
Emploi total compris dans les micros zones d’activité…………………. –
Emploi induit par les équipements (35 %)………………………………. 2.700
Reste emploi et emprise propre………………………………………….. 5.000
DENSITE NETTE 10 20 30 40 50 60 70 80
Unité de base 9.7 18.9 27.6 35.9 43.8 51.3 58.4 64.2
Unités de voisinage 9.3 17.4 24.5 30.8 36.4 41.5 46.0 50.2
Groupement d’UV 9.1 16.7 23.2 28.7 33.6 37.8 41.6 44.9
CLE DE PREPARATION
OPTIMALE DES SURFACES
Surface (ha) %
BESOINS DE SURFACES
m²/habitant Total (m²)
Equipements……………………………………… 12.693 1.269.300
Habitat…………………………………………….. 27.060 2.706.000
Voirie………………………………………………. 3.980 398.000
Infrastructure………………………………………. 3.500 350.000
Espaces verts………………………………………. 15.000 1.500.000
ACTIVITE
Unité de base 48.6 27.0 34.9 42,3 49.2 55.8 61.9 67.8 73.3
Unité de
voisinage 17.2 24.1 30.1 35.4 40.2 44.4 48.3 51.8 54.9
Groupement
d’U.V 17.1 23.9 29.9 35.2 39.9 44.1 47.9 51.3 54.4
Quartier 16.2 22.2 27.2 31.5 35.3 38.5 41.3 43.9 46.1
Ville 10.6 12.9 14.5 15.6 16.5 17.2 17.7 18.2 18.5
CLE DE PREPARATION
OPTIMALE DES SURFACES
Surface (ha) %
BESOINS DE SURFACES
m²/habitant Total (m²)
Equipements……………………………………… 13.413 2.682.600
Habitat…………………………………………….. 27.040 5.408.000
Voirie………………………………………………. 4.296 859.200
Infrastructure………………………………………. 3.500 700.000
Espaces verts………………………………………. 10.000 2.000.000
ACTIVITE
Unité de base 18.6 26.9 34.8 42,1 49.0 55.5 61.6 67.4 72.9 78.1
Unité de
voisinage 16.7 23.2 28.8 33.7 38.0 41.7 45.1 48.1 50.9 53.3
Quartier 16.2 22.2 27.2 31.6 35.3 38.5 41.3 43.9 46.1 48.1
Groupement
quartier 14.6 19.3 23.1 26.1 28.1 30.7 32.5 34.0 35.3 36.5
Ville 11.2 13.8 15.6 16.9 17.9 18.7 19.3 19.8 20.3 20.7
CLE DE PREPARATION
OPTIMALE DES SURFACES
Surface (ha) %
BESOINS DE SURFACES
m²/habitant Total (m²)
Equipements……………………………………… 17.968 5.390.400
Habitat…………………………………………….. - -
Voirie………………………………………………. 859.200
Infrastructure………………………………………. 3.500 700.000
Espaces verts………………………………………. 2.000.000
ACTIVITE
Ville 27 29 32 34 35 36.5 39 42 45 47
CLE DE PREPARATION
OPTIMALE DES SURFACES
TOTAL………………………………………………. 2093
Habitat……………………………………………….. 615
Equipement…………………………………………… 539
Voirie…………………………………………………. 222
Infrastructures diverses……………………………… 144
Espaces verts et réserves……………………………… 345
Activité (1200 m² x 2000)……………………………. 228
VII A N N E X E S
AGGLOMERATIONS GENERALES
ET LOCALISATION
EQUIPEMENTS
PAR SECTEUR RECOMMANDATIONS GENERALES A B C D
SCOLAIRE : *
FORMATION :
EQUIPEMENTS
PAR SECTEUR RECOMMANDATIONS GENERALES A B C D
SANTE :
- A implanter à proximité l'une de l'autre en RDC
Centre de santé d'immeubles. S'assurer que le réseau routier facilite la
liaison avec le secteur sanitaire (Hôpital) *
Polyclinique
- S'assurer de l'accessibilité.
Hôpital Eloigner les activités nuisibles.
S'éloigner de toute nuisance (pollution, bruit etc…)
Localiser en périphérie du centre principal ou en
périphérie de l'agglomération selon les disponibilités
foncières.
EQUIPEMENTS RECOMMANDATIONS GENERALES A B C D
PAR SECTEUR
PEOTECTION SOCIALE
COMMERCE :
- A intégrer le plus possible au RDC des immeubles
De 1ère nécessité *
- A rapprocher ou à accompagner de parpaing
Complémentaires Marché
ou centre commercial * *
CULTURE ET
TOURISME
A Enseignement Fondamental
B Enseignement secondaire
C Formation professionnelle
D Enseignement supérieur
L'enseignement fondamental est à la fin de son étape transitoire avec la transformation progressive des
établissements classiques en école fondamentale qui remplace ainsi l'école primaire et le CEM.
Nous ne prendrons pas en compte l'enseignement pré-scolaire encore trop récent. Nous signalerons
seulement que selon les accessibilités des classes sont ouvertes à cette fin.
1 – l'utilisation des structures classiques en regroupant les deux premiers cycles dans les anciennes écoles
primaires qui deviennent des annexes d'enseignement fondamental (A.E.F) et le troisième cycle dans les anciens
CEM qui deviennent des Ecoles Fondamentales (E.F).
2 - Regrouper les trois cycles dans un même établissement appelé Ecole Fondamentale Intégrée (E.F.I). Cette
deuxième solution est très rarement retenue. Le type d’établissement qu’est l’E.F.I d’une capacité presque égale à
celle d’un lycée est trop long et trop coûteux à réaliser. Il n’est implanté que dans des cas à thèmes de forte densité
et indisponibilité foncière.
Un guide des réalisations scolaires a été élaboré. Il concerne les établissements des premiers et deuxième
cycles (A.E.F).
Quatre type d’établissement sont ainsi définis. Chaque type est multiple de l’établissement de base qui se
compose de trois classes en partant du fait qu’un établissement, pour des raisons pédagogiques et économiques
n’est fonctionnel qu’avec un minimum de trois classes. Le taux d’occupation par classe qui a été retenu est de 36
élèves à l’horizon 2000 car la norme de 30 élèves par classe est le T.O.C objectif pour 2015 (Ministère de
l’Education et de la Formation).
Les établissements d’une capacité inférieure à 216 élèves sont plus faciles à gérer sur le plan administratif et
pédagogique. Les établissements d’une capacité supérieure à 500 élèves sont plus économiques. Il est recommandé
d’implanter les établissements de 216 et 432 places. Cependant dans les zones à très faible densité les
établissements de 108 élèves seront conseillés pour rapprocher l’école des enfants.
Chacun des types peut évaluer vers l’autre par extension.
Pour chacun de ces types, un programme de construction donne les surfaces minimales en milieu urbain, le
réfectoire, cuisine, ne sont pas réalisés ainsi nous avons les surfaces suivantes :
Pour le troisième cycle, il existe aussi une typification des établissements. Le principe de base est la
conception d’un module de 169 places, Cinq (05) types sont possibles
Les indications d’implantation pour les A.E.F seront de les rapprocher au maximum des enfants en les
réalisant dans la partie la plus peuplée de l’aire de recrutement définie par la carte scolaire. Une distance maximale
de 400 m doit séparer l’école du domicile. Les implantations doivent tendre vers la création d’un réseau intégré
d’écoles fondamentales Les capacités des établissements doivent être choisies en fonction des densités de façon à
respecter ces critères.
B – L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Les normes pour les établissements secondaires sont en révision. Une étude de standardisation des
établissement pour l’enseignement secondaire est lancée avec les mêmes buts que celle qui a guidé celle de
l’enseignement fondamental ; éviter les disparités de réalisation, réduire les coûts et les temps de réalisation.
L’objectif est de produire un établissement polyvalent d’enseignement général et technique, le technicum étant
très coûteux et très long à réaliser. Ses capacités sont telles qu’il ne s’implante en principe, que pour un volume
important de production (+ de 70.000 habitants). La nouvelle conception devrait permettre des compositions
d’enseignement général et technique véritable selon la démarche.
L’enseignement secondaire est destiné à recevoir 50 % des effectifs de la dernière année fondamentale. Selon
les normes, l’objectif du Ministère de l’Education à long terme est de répartir ces 50 %. Moitié dans les lycées,
moitié dans les technicums. Les normes en vigueur sont pour les lycées, une capacité de 1.000 élèves avec une
surface foncière de 20.000 à 22.000 m², pour les technicums une capacité de 1.300 élèves (dont 500 internes) avec
une surface foncière de 28.000 à 30.000 m².
Le problème commun aux équipements d’enseignement est l’évaluation des populations scolarisables. Au
moment de la rédaction de ce rapport nous ne disposons pas encore des estimations qui ont été faites pour l’horizon
2000.
Celles-ci sont faites à partir des effectifs réels, à partir de la première année de scolarisation et des
corrections sont apportées régulièrement.
La carte scolaire de chaque wilaya fixe l’échelle locale des objectifs de scolarisation en fonction de
l’évaluation de la situation existante. Les effectifs sont dépendants pour chaque région, chaque localité, de sa
propre structure démographique et de son évolution.
Au niveau national, en 1987 et pour chaque population estimée à vingt deux millions 22.000.000 habitants.
Les effectifs tiennent compte des redoublants. L’objectifs national de scolarisation est de 100 % pour les trois
cycles du fondamental et 50 % des effectifs de la 9ème A.F pour le secondaire, avec un taux d’occupation de 30
élèves par classe. Des objectifs seront atteints à des rythmes variables selon les zones. La quantification des
équipements devra prendre en compte la vétuste du part existant. Les 50 % restant des élèves de la 9 ème A.F seront
pris en charge par la formation professionnelle.
C – FORMATION PROFESSIONNELLE.
En l’absence des normes, nous reprendrons celle qui ont pu être établies lors de l’élaboration de la grille des
équipements d’Alger, dans le cadre du PUD, à savoir un ratio de 0,7 % de la population utilisatrice.
Pour indication : 100.000 postes de formation sont programmées dans tous les secteurs pour le plan 85/89. La
programmation des équipements de formation répond plus à une demande économique qu’à une demande sociale.
La part des élèves exclus de l’enseignement à l’issue de la dernière année de l’école fondamentale est très faible.
Deux types de CFP sont encore implantés (un troisième a été éliminé pour son insuffisance de rentabilité :
250 places ; l’un, d’une capacité de 300 places et l’autre de 400 places. Ils sont composés de module type.
Des extensions sont donc réalisées selon la demande et les possibilités. Il existe des CFP mixtes et des CFP
féminins. Les filières, les temps de formation peuvent évoluer selon la demande des postes de formation par les
secteurs.
D – L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
2. Les universitaires
Les implantations sont faites sur la base d’une carte universitaire. Un ratio de 6,3 étudiants pour 1000
habitants a été fixé pour l’an 2000. Dans le PUD d’Alger, il a été prévu un ratio de 50 m² par étudiant.
La carte universitaire établie par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et le Conseil National de la
Planification, répartit les établissements universitaires en quatre grands ensembles : Alger, Oran, Constantine et
Annaba.
De ces ensembles émergent des satellites. Le problème qui se pose à l4enseignement Supérieur est celui de la
disponibilité de terrain dans les agglomérations. Les terrains affectés à l’Enseignement Supérieur sont très souvent
situés en dehors des villes.
Les critères de localisation des instituts de l’enseignement supérieur élaborés par les Ministères de
l’enseignement supérieur et de la planification, ne nous ont pas été communiqués. La carte universitaire, établie par
les services du M.E.S nous donne le tableau suivant pour la situation des instituts et de grandes écoles en terme de
la planification universitaire. Le M.E.R.S prévoit un rythme de 40.000 bacheliers par an, alors que celui des
réalisations d’infrastructures universitaires ne permettra que l’accueil de 20.000.
EFFECTIFS DES ETABLISSEMENT
VILLES ET ETABLISSEMENTS EN COURS DE PORJETES
REGIONS REALIS2S REALISATIONS
1) Education Nationale
2) Jeunesse et Sportle
I.S.T.S…………olympique
I.T.S Ain-El-Turc, Constantine, Alger, El-Harrach
Ecole de formation des cadres de la jeunesse Alger, Oran, Constantine
3) Santé
4) Premier Ministère
I.N.A Alger (annexe)
5) Planification
I.N.P.S
6) Agriculture
I.I.A. Mostaganem
I.I.A. Ouargla
I.F.I.S. Khemis-Miliana, Skikda, Sidi-Bel-Abbès
7) Agriculture
8) Habitat / Construction
INFORBA
9) P.T.T
Ecole Centrale
" "
12) Transport.
I.A.P
I.N.H.C
14)Energie Pétrochimique
I.A.P
I.N.H.C
I.A.P
I.N.P.E.D
16) Industries légères
I.N.G.M
I.N.E.L.E.C
I.T.F.C
1 – Industries légères
2 – Ministère du Commerce :
5 – Culture et Tourisme :
E.F.I
- Type 720 720 3087 411 7200 2600 17.50 6.32 2.33 0.84
- Type 1080 1080 4631 617 10800 3400 17.50 5.50 2.33 0.73
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
C.E.P. 300 43000 5730 7950 4771 1.384 0.83 0.18 0.11
C.F.P 450 64000 8500 11322 6793 1.934 0.80 0.17 0.10
Remarque : Population utilisatrice : 16 / 18 ans + / 4.5 %
Instituts techniques 500 100000 - 10000 6700 7.104 0.06 0.10 0.04
Remarque : Population utilisatrice : Les tranches d’âges dépendent des années de formation – 0.5 %
1 – Salles de soins
2 – Centre de santé
3 – Polyclinique
4 – Habitants
Les équipements de santé sont conçus sur la base d’un schéma de hiérarchie des soins. Quatre niveaux sont
définis :
A – Soins hautement spécialisés : Ils sont dispersés au niveau d’une région sanitaire par des établissement de
référence (dénommés (E.H.R) à vocation nationale (cumulent les soins de type A, B C).
D – Soins de premier recours : au niveau de la commune ayant comme support les établissement extra hospitaliers.
Les différents établissements hospitaliers sont soutenus à la périphérie par des structures satellites assurant
les soins de base. Les unités extra hospitaliers sont composées par les salles de soins, les centres de santé et les
polycliniques.
Les normes sont évaluées sur la base des besoins de santé qui sont non seulement évolutifs, mais parfois
conjoncturels (épidémie, catastrophes naturelles, etc…).
Elle est l’unité la plus petite. Elle est conçue pour prendre en charge des soins élémentaires pour une population
de 1200 à 5000 habitants. Cette structure peut être surtout recommandée en milieu rural, pour des zones urbaines
très dispersées.
2 – Le centre de santé
Il est considéré comme l’unité de base pour l’application des soins de santé de premiière et plus proche des
populations, Il peut couvrir les besoins de 12000 habitants.
3 – La polyclinique
Elle est la structure de relais et de filtre par les consultations spécialisées qu’elle assure entre le secteur
hospitalier et les centres de santé. Elle a été réfléchie pour 48000 habitants et pour être un siège technico-
administratif permettant la coordination et le suivi des activités sanitaires sans une entité territoire.
Les autres structures sanitaires relevant d’organismes privés ou publics (centre médico-social, cabinet médical
etc…) sont assimilés au plan fonctionnel au centre de santé et aux salles de soins.
Les hôpitaux de 60 lits ne sont réalisés que dans des situations très particulières. Nous avons retenu ce type
dans le cas de petites villes très enclavées :
- 01 médecin pour 1200 habitants
- 01 chirurgien-dentiste pour 5 000 habitants
- 01 pharmacien pour 6000 habitants
- 01 paramédical pour 350 habitants
MATERNITE :
Des maternités urbaines et rurales : elles sont d’une capacité véritable. Elles peuvent accompagner le centre
de santé mais il est préférable qu’elles soient implantées à proximité d’une polyclinique. Elles suivront donc les
normes des structures des cliniques sanitaires.
Des normes n’ont pas de valeur contraignante. Leur application devra suivre les orientations et intégrer les
objectifs que la carte sanitaire déterminé pour chaque wilaya.
Secteur : Santé
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
Centre de santé - 12000 1660 800 600 1.21 0.90 0.16 .12
Remarque : Population utilisatrice : 0 / 99 ans 100 %
Maternité urbaine 1
60 lits 60 5000 660 3000 - 4.54 - 0.601 -
Remarque : Population utilisatrice : 18 / 45 ans – 15 %
La maternité urbaine ne peut être jointe au centre de santé mais il est préférable de l’implanter
à proximité d’une polyclinique
Le Ministère de la Protection Sociale s’est attelé sur une nouvelle définition de la nomenclature des
équipements qui doivent répondre aux besoins que prend en charge ce secteur.
L’évolution des besoins dans leur nature est leur prédominance a appelé ce secteur à déployer de nouveaux
moyens pour une connaissance des populations potentielles à prendre en charge une identification des paramètres
d’évaluation de la demande, de son rythme de croissance dans sa répartition spatiale.
Une réflexion est aussi engagée sur les modalités de prise en charge les plus appropriées au regard des
moyens et de la demande. Une réponse sera fournie à ces aspects à travers la réalisation de la carte de la protection
sociale qui sera très prochainement mise à l’étude. La nomenclature des équipements nous a été communiquée par
une remise des fiches techniques.
Les délais d’étude ne nous ont pas permis de poursuivre les contacts jusqu’à la proposition commune d’une
grille.
Nous l’avons faite en tenant compte des premières indications qui nous ont été données sur les
missions de chacun des équipements et l’état probable des besoins en respectant selon l’état de nos connaissances
l’esprit d’organisation hiérarchique des sources.
L’esprit est de réserver des emplacements à moyen et long termes pour ces équipements.
Les capacités sont respectivement de 60 et 100 places. Il est possible de séparer les deux structures. Elles
peuvent être aussi réalisées en combine.
Ce sont des équipements dit légers, qui peuvent être intégrés au rez-de-chaussée, ou au premier niveau des
immeubles. Ils ont pour mission la prise en charge de jeunes enfants jusqu’à l’adolescence - que l’on peut qualifier
de pré-délinquants - à travers des activités d’animation et d’éducation. Nous les avons situés au niveau
des quartier.
Les deux types d’équipements se distinguent par leur capacité et leur niveau de prise en charge. Nous avons
prévu le niveau qui correspond au quartier en liaison avec la polyclinique, et le type III au niveau de la ville, en
correspondance avec l’hôpital.
Pour cette école une seule variante, elle remplit les fonctions d’enseignement pour déficients visuels. Elle est
d’une capacité de 225 élèves dont 45 en préformation professionnelle et 150 internes. Nous l’avons proposé pour
300.000 à 500.000 habitants. Il serait intéressant d’avoir une autre variante pour les villes de plus petite taille.
Ces centres sont destinés à accueillir et prendre en charge des enfants abandonnés de la naissance à la
majorité. La pouponnière de 01 à 05 ans est d’une capacité de 40 à 50 enfants. Le foyer pour les plus de 5 à 18 ans
est d’une capacité de 90 enfants. Nous avons proposé une pouponnière et un foyer pour 150.000 à 300.000
habitants.
Ces centres doivent accueillir des personnes âgées en détresse. Nous l’avons proposé pour 300.000 à 500.000
habitants.
Secteur protection sociale
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
Crèche et jardin 5000/ 600/ 1700/ 1361 2.83/ 2.26/ 0.34 0.02/
d'enfant 160 10000 1300 2000 1.59 0.95 0.20 -0.13
Remarque : Population utilisatrice : 3 mois à 5 ans.
Centre psycho-
Pédagogique V 50 30000 4000 - 1460 - 0.36 - 0.04
Centre spécialisé
Sauvegarde de la 120 50000/ 6666/ 10000 3918 1.50/ 0.58/ 0.20 0.07/
jeunesse 100000 13333 0.75 0.29 0.10 0.03
Remarque : Population utilisatrice : 16 / 18 ans
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
Ecole de jeunes 300000/ 40000 5800 4588 0.14 0.11 0.02 0.01/
aveugles 223 500000 66666 0.08 0.07 0.01 0.005
Remarque : Population utilisatrice : 6 / 18 ans
Pour ce secteur, un travail d’ensemble a été engagé pour redéfinir la nomenclature des équipements et leurs
normes d’utilisation.
Une première étape a été achevée : c’est celle de la définition d’une nomenclature.
La philosophie a été de concevoir les équipements sous forme de composition d’unité sportive qui pourrait être
variable selon les besoins, et modifiée selon l’évolution.
La deuxième étape, et qui est en cours est celle d’un bilan critique des installations sportives existantes, et de
leur évaluation quantitative et qualitative ainsi qu’une estimation des pratiques sportives. Les résultats, ainsi que la
détermination d’objectifs à atteindre en matière de pratique sportive permettront de mettre au point une grille
théorique des équipements. La rédaction de ce rapport a été entamée avant la mise au point comme de celle-
ci.
2 – terrains de foot-ball :
Un terrain de foot-ball est proposé pour 10.000 habitants
3 – salles O.M.S I et II :
Des salles omnisports se distinguent l’une et l’autre par leur capacité en spectateurs, le type I peut accueillir
500 spectateurs, et le type II, 1.000 spectateurs, nous proposons le type I pour 20 à 30.000 habitants, et le type II
pour 50 à 100.000 habitants.
4 – salles spécialisées :
Trois type de salles existent et se distinguent par la dimension de leur aire de jeux. Les propositions que
nous faisons, la plus grande dite de type I : une aire de jeux de 800 m²
de 50000 à 100.000 habitants
type II : une aire de jeux de 600 m² de 20000 à 30.000 habitants
type III : une aire de jeux de 300 de 4 000 à 6.000 habitants
Le premier niveau : l’intégration du terrain de foot-ball, du terrain de sport plein air et des salles de sport de type
III composerait un mini-complexe sportif qui serait implanté au centre d’un groupe scolaire d’enseignement
fondamental.
Le deuxième niveau : Le complexe supérieur serait composé de la salle OMS du type I (500 places), de 3
salles spécialisées du type I, II et III et d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de sport collectif et d’un terrain de
foot-ball. Il serait implanté au centre d’un quartier de 20 à 30.000 habitants.
Le troisième niveau : Le complexe supérieur serait composé d’un stade de 4 à 6 couloirs, de deus salles OMS du
type II (1000 places) d’une piscine couverte et une de plein et de 3 salles spécialisées du type I, II et III
fonctionnerait pour 500 000 à 100 000 habitants, ce qui correspond au seuil d’apparition ces lycées et technicums.
La réflexion sur les équipements sportifs de haute compétition n’est pas assez avancée pour nous permettre des
propositions. Nous avons cependant retenu le stade de 6 à 8 couloirs et la piscine olympique 50 m pour la ville type
de 200 000 habitants.
- maison de jeunes de type I (250 places) à proximité des établissements d’enseignement fondamental
élémentaire (1er et 2ème cycles).
- maison de jeunes de type II (1400 places) à implanter à proximité des établissements d’enseignement
fondamental supérieur (3ème cycle)
- maison de jeunes de type III (1400 places) à implanter à proximité des établissements secondaires (lycées et
technicums).
Un seul type d’auberge a été retenu, celui de 30 lits (type I), une plate forme est aménagée en plus pour recevoir
des tentes éventuellement.
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
Salle de sport - 5000 666 1000 455 1.50 0.68 0.20 0.09
Type III (15x20)
Salle de sport - 50000/ 6666/ 1800 1150 0.27 0.17 0.03 0.02
Spéc. Type I 100000 13333 0.13 0.08 0.01 0.01
Salle OMS I 500 300000 4000 3500 2268 0.87 0.56 0.11 0.07
Salle OMS II 1000 50000 6666/ 7000 2713 1.05 0.04 0.14 0.05
100000 13333 0.52 0.20 0.07 0.02
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
Maison de jeunes 250 10000 1333 575 460 0.43 0.34 0.06 0.04
III
Maison de jeunes 400 50000 6666 1038 830 0.15 0.12 0.12 0.016
II
Remarque : En principe, ce type est accompagné d’un terrain de sport plein air d’environ 3000 m²
Maison de jeunes 500 100000 13333 1625 1300 0.12 0.10 0.16 0.013
I
Remarque : En principe, ce type est accompagné d’un terrain de sport plein air d’environ 4000 m²
1 -MOSQUEE
2 - CIMETIERE
1- Mosquée :
Une mosquée a été programmée pour 20 à 30 000 habitants et qui correspond à un quartier dans une grande
ville.
Les ratios retenus par le Ministère des Affaires Religieuses sont de 1 m² par prieur et d’un prieur pour 5
habitants, soit 0,2 par habitants.
2 – Cimetière :
Un ratio de 2 m² par habitant a été retenu.
Secteur : Culte
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
3.6 – Administration
1 – Les hôtels de postes : quatre catégories existent dont une de classe exceptionnelle :
- recette de 3ème classe d’une surface plancher de 600 à 700 m² pour environ 5000 habitants (proposée dans ce
document pour 5 à 10.000 habitants (proposée dans ce document pour 5000 à 10.000 habitants.
- recette de 2ème classe d’une surface plancher de 1000 à 1400 m² pour environ 5000 à 10 000 habitants (proposée
ici pour 20 à 30 000 habitants
- recette exceptionnelle d’une surface de 1200 à 1400 m² pour environ 30.000 à 35 000 habitants (proposée ici
pour 20 à 30 000 habitants
2 – la sûreté urbaine : proposée pour 20 à 30 000 habitants et d’une surface plancher de 700 m² environ.
3 – Les sièges d’APC : la taille des communes est véritable. Le programme d’un siège d’APC comporte une surface
plancher de 2600 m².
4 – Le siège de Daïra : la daïra est de taille très variable. Le programme d’un siège de daïra moyenne comporte une
surface plancher de 3 000 m².
5 – Les organisations de masse : implantées dans les centres communaux, une surface de 1500 m² a été estimée
nécessaire par commune.
6 – Autres équipements administratifs : Il n’y a pas de normes pour ces équipements. Des indications sont encore
plus difficiles à donner. Ils ne sont pas toujours liés au volume d’habitants ; il s’agit d’équipement qui apparaissent
généralement à l’échelle de la daïra : tribunal, protection civil, bureau main d’œuvre, d’impôts, service de gestion
des infrastructures. Nous ajoutons dans cette catégorie, et pour les grandes agglomérations, les services
ministériels régionaux, les antennes administratives et techniques diverses. Un ratio global de 0,2 à 0,4 m²
par habitant a été dégagé pour Alger.
Secteur Administration
Seuils d'apparition
Identification Capa- Surface m²/Lgt m²/hbt
cité Hbt Lgt Fonc. Plan m²/SF m²/SP m²/SF m²/SP
Hôtel de poste 10000/ 1333/ 600/ 0.45/ 0.06/
3ème classe - 30000 4000 700 - 0.17 - 0.02 -
Hôtel de poste 50000/ 6000 1200/ 0.18/ 0.24
2ème classe - 100000 13333 1400 - 0.10 - 0.014 -
Hôtel de poste 150000 20000 0.08/ 0.01
hors classe 300000 40000 1600 - 0.04 - 0.005 -
Hôtel de poste
Classe exception Pour chef-lieu de Wilaya
A - EQUIPEMENT CULTURELS
B - RQUIPEMENTS TOURISTIQUES
1 - Hôtels
A - EQUIPEMENTS CULTURELS
La seule étude de normalisation dont nous disposons concernant les salles de cinéma, trois types de salles ont
été arrêtés.