NI Fusion CDA FDD 035 2018 PDF

Centrale Danone
NOTE D’INFORMATION
FUSION ABSORPTION DE FROMAGERIE DES DOUKKALA SA PAR
CENTRALE DANONE
Proposée aux Assemblées Générales Extraordinaires de Centrale Danone et

Fromagerie des Doukkala SA. prévues le 31/12/2018
Fusion soumise au régime de la fusion renonciation, ne donnant pas lieu à une augmentation du capital
ACTIF NET APPORTE 435 000 000 Dhs
Organisme conseil
VISA DE L’AUTORITE MAROCAINE DES MARCHES DE CAPITAUX

Conformément aux dispositions de la circulaire de l’AMMC, prise en application de l’article 14 du Dahir portant
loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993 tel que modifié et complété, l’original de la présente note d’information a été
visée par l’AMMC le 14 décembre 2018 sous la référence VI/EM/035/2018.
Note d’information – Fusion absorption de Fromagerie des Doukkala par Centrale Danone 1
ABREVIATIONS
AGO Assemblée Générale Ordinaire
AMMC Autorité Marocaine des Marchés de Capitaux
B to B Business to Business
B to C Business to Consumer
BFR Besoin en Fonds de Roulement
CA Chiffre d’Affaires
CAPEX Capital Expenditure
CCL Centre de Collecte de Lait
CDA Centrale Danone
CGI Code Général des Impôts
CMPC Coût Moyen Pondéré du Capital
CODEV Co Développement
DC Cross Dock
DCF Discounted Cash Flow
EBE Excédent Brut d’Exploitation
ETIC Etat des Informations Complémentaires
Food and Agricultural Organization (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et
FAO
l'agriculture)
FBS Fkih Ben Saleh
FCP Fonds Commun de Placement
FDD Fromagerie Des Doukkala
FR Fonds de Roulement
GMS Grande et Moyenne Surface
GPS Global Position System
Ha Hectare
HHT Hand Held Terminal
IR Impôt sur le Revenu
IS Impôt sur les Sociétés
Kdh Millier(s) de Dirhams
Kg Kilogramme
Km Kilomètre
KT Millier(s) de tonnes
L Litre
Mdh Million(s) de Dirhams
M€ Million(s) d’Euros
Mrds Dh Milliard(s) de Dirhams
Mrds € Milliard(s) d’Euros
Mrds USD Milliard(s) de Dollars
MUSD Million(s) de Dollars
NA Non applicable
ND Non disponible
NS Non significatif
OMS Organisation Mondiale de la Santé
OPA Offre Publique d’Achat
OPR Offre Publique de Retrait
OPV Offre Publique de Vente
OPCVM Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières
PDM Part de marché
LP Lait Pasteurisé
PET Polyéthylène téréphtalate (Plastique)
PDV Prix de Vente
PLF Produit Laitier Frais
PMV Prix Moyen de Vente
PPED Produit périmé endommagé destiné à la destruction
REX Résultat d’Exploitation
R et D Recherche et Développement
ROP Résutat Opérationnel – couverture FX
SDD Sourcing Supplier Development
SICAV Société d’Investissement à Capital Variable
SNI Société Nationale d’Investissement
T Tonne
TCAM Taux de Croissance Annuel Moyen
TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
UHT Ultra Haute Température
Var. Variation
VE Valeur d’Entreprise
VP Vice-Président
DEFINITIONS
Bouteille Tetratop Bouteille en carton (forme de brique).
Brassés Yaourt dont l'incubation en cuve et le refroidissement ont lieu avant le conditionnement.
Catégorie Démarche stratégique de marketing et de distribution et un ensemble de méthodes qui permettent

management aux enseignes de dépasser les logiques industrielles ou purement achat de sélection, de présentation
et de promotion de l’offre en intégrant les besoins spécifiques des clients, tels que leur
comportement d’achat en magasin ou leur logique d’utilisation des produits, afin de les fidéliser
durablement.
CDA Désigne Centrale Danone.
Cross Docks Mode d'organisation des flux logistiques permettant d'articuler et de croiser (d'où son nom) en un
endroit appelé plate-forme, des flux d'approvisionnement en provenance de fournisseurs avec des flux
de livraison terminale en direction de points de livraison.
Dépositaire Intermédiaire commercial qui vend pour le compte d’un autre les marchandises reçues en dépôt.
Danone Désigne Danone SA.
Drinks Produit laitier du type brassé réduit à l'état liquide avant le conditionnement.
Emballage PEHD Emballage en polyéthylène haute densité (PEHD). Le PEHD est utilisé par exemple pour produire des
caisses de plastique hautement résistantes, des pistes de glisse pour patinoire, des emballages de
produits détergents ou de lait.
ETP Equivalent Temps Plein.
Etuvés Yaourt dont la fermentation et le refroidissement ont lieu en pot.
FAO Désigne la “Food and Agriculture Organization”, l’Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture
First Line
Représente l’ensemble des employés de CDA hors managers.
Danoners
Groupe Désigne le groupe Danone.
Hub de stockage Point central d’une organisation logistique destiné à regrouper un grand nombre de produits.
Initiateur Désigne Compagnie Gervais Danone.
Linéaire du Correspond à un meuble ou ensemble de vente composé généralement d'étagères et permettant de

produit lait frais présenter les produits lait frais dans un rayon ou point de vente.
Mécanisme in/out Lancement d’une variante d’un produit de façon saisonnière pour une durée déterminée.
Offre Désigne l’offre publique de retrait visant les actions de Centrale Danone.
Pré sell Promotion et marketing avant le lancement officiel du produit.
Routes to Market Programme de distribution mise en place afin de toucher efficacement chaque consommateur.
Procédé qui porte le lait à une température très élevée durant un temps déterminé afin d'éradiquer
Stérilisation tous les micro-organismes et inactiver la plus grande partie des enzymes présentes dans le lait sans
en altérer la valeur nutritive.
TCAM Taux de Croissance Annuel Moyen
WISE Politique interne de sécurité (prévention d’accident, etc.…).
SOMMAIRE
PARTIE I. ATTESTATIONS ET COORDONNEES ................................................................................ 11

I. LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE CENTRALE DANONE .................................................. 12
II. LE PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL DE FROMAGERIE DES DOUKKALA ................................................... 13
III. LES COMMISSAIRES AUX COMPTES ........................................................................................................... 14
IV. L’ORGANISME CONSEIL ............................................................................................................................ 42
V. LE CONSEIL JURIDIQUE ............................................................................................................................. 44
VI. L’EVALUATEUR INDEPENDANT ................................................................................................................. 45
VII. LE RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION FINANCIERE ........................................................................... 46
PARTIE II. PRESENTATION DE L’OPERATION ……………………………………………………47
I. CADRE LEGAL DE L’OPERATION ................................................................................................................ 48
II. OBJECTIFS DE L’OPERATION ...................................................................................................................... 63
III. ÉLEMENTS D’APPRECIATION DE LA VALORISATION DE FROMAGERIE DES DOUKKALA .............................. 63
IV. IMPACT ET MONTANT DE L’OPERATION SUR LA STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT ..................................... 67
V. CALENDRIER DE L’OFFRE .......................................................................................................................... 67
VI. FISCALITE .................................................................................................................................................. 67
VII. CHARGES RELATIVES A L’OPERATION........................................................................................................ 71
PARTIE III. PRESENTATION GENERALE DE CENTRALE DANONE ............................................... 72
I. PRESENTATION GENERALE ........................................................................................................................ 73
II. RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL DE CENTRALE DANONE...................................................................... 76
III. NANTISSEMENT D’ACTIFS .......................................................................................................................... 80
IV. NANTISSEMENT D’ACTIONS ....................................................................................................................... 80
V. NOTATION ................................................................................................................................................. 80
VI. ASSEMBLEE D’ACTIONNAIRES ................................................................................................................... 80
VII. ORGANES D’ADMINISTRATION................................................................................................................... 82
VIII. ORGANES DE DIRECTION............................................................................................................................ 87
IX. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ................................................................................................................ 92
X. COMITES DE CENTRALE DANONE .............................................................................................................. 93
PARTIE IV. PRESENTATION GENERALE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA .......................... 95
I. PRESENTATION GENERALE ........................................................................................................................ 96
II. RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL DE FROMAGERIE DES DOUKKALA ...................................................... 97
III. NANTISSEMENTS D’ACTIFS ........................................................................................................................ 99
IV. ASSEMBLEE D’ACTIONNAIRES ................................................................................................................... 99
V. ORGANES D’ADMINISTRATION................................................................................................................. 103
VI. ORGANES DE DIRECTION.......................................................................................................................... 107
VII. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE .............................................................................................................. 108
VIII. COMITES D’ENTREPRISE .......................................................................................................................... 108
PARTIE V. SECTEUR D’ACTIVITE ....................................................................................................... 109
PARTIE VI. ACTIVITE DE CENTRALE DANONE................................................................................ 123
I. HISTORIQUE ET FAITS MARQUANTS ......................................................................................................... 124
II. APPARTENANCE DE CENTRALE DANONE A COMPAGNIE GERVAIS DANONE............................................ 125
III. FILIALES DE CENTRALE DANONE ............................................................................................................ 126
IV. LES METIERS ET L’ACTIVITE DU GROUPE CENTRALE DANONE ................................................................ 140
V. POLITIQUE D’APPROVISIONNEMENT ........................................................................................................ 158
VI. POLITIQUE DE COUVERTURE .................................................................................................................... 158
VII. POLITIQUE MARKETING ET COMMERCIALE ............................................................................................... 159
VIII. POLITIQUE QUALITE, SECURITE ET ENVIRONNEMENT............................................................................... 160
IX. POLITIQUE DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT ................................................................................. 161
X. POLITIQUE D’INVESTISSEMENT ................................................................................................................ 161
XI. RESSOURCES HUMAINES .......................................................................................................................... 162
XII. SYSTEME D’INFORMATION ET DE GESTION .............................................................................................. 169
XIII. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT SUR LES DERNIERES ANNEES ................................................................ 170
PARTIE VII. ACTIVITE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA ........................................................... 173
I. HISTORIQUE ET FAITS MARQUANTS ......................................................................................................... 174
II. ACTIVITE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA ............................................................................................ 174
III. CONVENTIONS REGLEMENTEES ............................................................................................................... 178
IV. POLITIQUE D’APPROVISIONNEMENT ........................................................................................................ 183
V. POLITIQUE DE DISTRIBUTION ................................................................................................................... 183
VI. POLITIQUE DE COUVERTURE .................................................................................................................... 183
VII. POLITIQUE MARKETING ET COMMERCIALE ............................................................................................... 183
VIII. POLITIQUE QUALITE, SECURITE ET ENVIRONNEMENT............................................................................... 184
IX. POLITIQUE DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT ................................................................................. 184
X. POLITIQUE D’INVESTISSEMENT ................................................................................................................ 184
XI. RESSOURCES HUMAINES .......................................................................................................................... 185
XII. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT SUR LES DERNIERES ANNEES ................................................................ 185
PARTIE VIII. ANALYSE FINANCIERE DE CENTRALE DANONE ...................................................... 189
I. PRESENTATION DES COMPTES CONSOLIDES ............................................................................................. 190
II. ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES – COMPTES CONSOLIDES ............................................. 191
III. ANALYSE BILANCIELLE – COMPTES CONSOLIDES .................................................................................... 202
IV. ANALYSE DU TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE – COMPTES CONSOLIDES ............................................. 217
PARTIE IX. ANALYSE FINANCIERE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA ................................. 219
I. ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES – COMPTES SOCIAUX ................................................... 220
II. ANALYSE BILANCIELLE – COMPTES SOCIAUX.......................................................................................... 227
III. ANALYSE DU TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE – COMPTES SOCIAUX ................................................... 240
PARTIE X. PERSPECTIVES ..................................................................................................................... 242
I. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE LA SOCIETE ........................................................................................ 243
II. COMPTES ESTIMES DE CENTRALE DANONE POUR L’ANNEE 2018 ............................................................ 246
PARTIE XI. FACTEURS DE RISQUE ....................................................................................................... 247
PARTIE XII. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES ............................................................................. 252
PARTIE XIII. ANNEXES ................................................................................................................................ 256
AVERTISSEMENT
Le visa de l’AMMC n’implique ni approbation de l’opportunité de l’opération, ni authentification

des informations présentées. Il a été attribué après examen de la pertinence et de la cohérence de
l’information donnée dans la perspective de l’opération envisagée.
Les personnes en la possession desquelles ladite note viendrait à se trouver sont invitées à respecter
la réglementation dont ils dépendent en matière de participation à ce type d’opération.
Ni l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, ni Red Med Finance n’encourt de responsabilité
du fait du non-respect des lois ou règlements par Centrale Danone SA.
Il est à noter enfin que l'opération objet de la note d'information est exclusivement réservée aux
actionnaires de Centrale Danone SA et de Fromagerie des Doukkala.
PREAMBULE
En application des dispositions de l’article 14 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993 tel
que modifié et complété, la présente Note d’Information porte, notamment, sur la présentation et
l’organisation de Centrale Danone et Fromagerie des Doukkala, respectivement CDA et absorbée, leur
situation financière et l’évolution de leur activité, ainsi que sur les caractéristiques et l’objet de l’opération
envisagée.
Ladite note d’information a été préparée par Red Med Finance., agissant en qualité de conseiller financier
de l’Initiateur, en application des dispositions de l’article 14 précité.
Le contenu de cette note d’information a été établi sur la base d’informations recueillies, sauf mention
spécifique, auprès des sources suivantes :
▪ commentaires, analyses et statistiques fournis par Centrale Danone et Fromagerie des Doukkala,
notamment lors des due diligence effectuées auprès de Centrale Danone selon les standards de la
profession, afin de s’assurer de la sincérité des informations contenues dans la présente note
d’information ;
▪ les requêtes d’informations et d’éléments de compréhension auprès de Centrale Danone ;
▪ l’analyse des comptes sociaux annuels et des rapports de gestion afférents aux exercices 2015, 2016
et 2017 de Centrale Danone ;
et 2017 de Fromagerie des Doukkala ;
▪ L’analyse des liasses fiscales et comptables de Centrale Danone et de Fromagerie des Doukkala
pour les exercices clos 2015, 2016 et 2017 ;
▪ l’analyse des comptes sociaux semestriels au 30 juin 2017 et 30 juin 2018 de Centrale Danone ;
l’analyse des comptes sociaux des exercices 2015, 2016 et 2017 de Fromagerie des Doukkala ;
▪ l’analyse des comptes sociaux semestriels de Fromagerie des Doukkala au 30 juin 2017 et 30 juin
2018;
▪ l’analyse des rapports généraux sur les comptes sociaux et consolidés et des rapports spéciaux des
Commissaire aux comptes afférents aux exercices clos le 31 décembre 2015, 2016 et 2017 de
Centrale Danone ;
▪ l’analyse des rapports généraux sur les comptes sociaux et des rapports spéciaux des Commissaire
aux comptes afférents aux exercices clos le 31 décembre 2015, 2016 et 2017 de Fromagerie des
Doukkala ;
▪ l’analyse des procès-verbaux des assemblées des actionnaires et du Conseil d’administration de
Centrale Danone et de Fromagerie des Doukkala afférents aux exercices clos le décembre 2015,
2016 et 2017 ainsi que ceux de l’exercice en cours jusqu’à l’obtention du visa ;
▪ l’analyse des comptes consolidés afférents aux exercices clos le 31 décembre 2015, 2016 et 2017
de Centrale Danone ;
▪ l’analyse des comptes consolidés semestriels afférents au 30 juin 2017 et 2018 de Centrale Danone
;
▪ la revue limitée des comptes consolidés semestriels afférents au 30 juin 2017 et 2018 de Centrale
Danone ;
▪ la revue limitée des comptes sociaux semestriels afférents au 30 juin 2017 et 2018 de Centrale
Danone;
▪ l’analyse des documents sociaux relatifs à l’Opération ;
▪ le plan d’affaires prévisionnel standalone de Fromagerie des Doukkala ;
▪ les informations sectorielles, notamment celles fournies par le management des deux sociétés ;
▪ Le rapport de valorisation de l’évaluateur indépendant ;
▪ les autres informations fournies par Centrale Danone ;
En application des dispositions de l’article 13 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993 telle
que modifiée et complétée, cette note d’information doit être :
✓ disponible au siège de Centrale Danone sis à Tour Crystal 1, Boulevard Sidi Mohamed Ben
Abdellah, Marina, Casablanca ;
✓ disponible au siège Red Med Finance. sis, 57, avenue Mehdi Ben Barka – Souissi Rabat -
Maroc ;
Par ailleurs :
✓ elle sera disponible sur le site de l’AMMC (www.ammc.ma) ;
PARTIE I. ATTESTATIONS ET COORDONNEES
I. LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE CENTRALE DANONE
Identité
Dénomination ou raison sociale Centrale Danone

Représentant légal M. Didier LAMBLIN
Fonction Président Directeur Général
Adresse Tour Crystal 1, Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, Marina,
Casablanca
Numéro de téléphone 05 29 00 23 63
Numéro de fax 05 29 08 99 03/04
Adresse électronique didier.lamblin@danone.com
Attestation
Le Président du conseil d’administration atteste que, à sa connaissance, les données de la présente note
d’information, relatives à Centrale Danone, dont il assume la responsabilité, sont conformes à la réalité,
qu’elles comprennent toutes les informations nécessaires aux actionnaires pour fonder leur jugement sur le
patrimoine, l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de Centrale Danone ainsi que
l’opération envisagée et qu’elles ne comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée.
M. Didier LAMBLIN
Président du Conseil d’Administration
II. LE PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL DE FROMAGERIE DES DOUKKALA
I.1 Fromagerie des Doukkala
Identité
Dénomination ou raison sociale Fromagerie des Doukkala

Représentant légal M. Didier LAMBLIN
Fonction Président Directeur Général
Casablanca
Numéro de fax 05 29 08 99 03/04
Adresse électronique didier.lamblin@danone.com
Attestation
Le Président Directeur Général atteste que, à sa connaissance, les données de la présente note d’information,
relatives à Fromagerie des Doukkala, dont il assume la responsabilité, sont conformes à la réalité, qu’elles
comprennent toutes les informations nécessaires aux actionnaires pour fonder leur jugement le patrimoine,
l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de Fromagerie des Doukkala ainsi que sur
l’opération envisagée et qu’elles ne comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée.
M. Didier LAMBLIN
Président Directeur Général
III. LES COMMISSAIRES AUX COMPTES
III.1 Centrale Danone
Dénomination ou raison PWC ERNST & YOUNG

sociale
Prénoms et nom Mohamed RQIBATE Abdeslam BERRADA ALLAM
37, Bd Abdellatif Ben Kaddour,
Adresse 35, rue Aziz Bellal, Casablanca
Casablanca
Numéro de téléphone 05 22 99 99 00 05 22 95 79 00
Numéro de fax 05 22 23 88 70 05 22 39 02 26
Adresse électronique mohamed.rqibate@ma.pwc.com abdeslam.berrada@ma.ey.com
Date du 1er exercice soumis
2014 1999
au contrôle
Date d’expiration du mandat AGO statuant sur les comptes clos AGO statuant sur les comptes clos
actuel au 31/12/2019 au 31/12/2019
Date de renouvellement du AGO statuant sur les comptes clos AGO statuant sur les comptes clos
mandat au 31/12/2016 au 31/12/2016
PWC Ernst & Young
35, rue Aziz Bellal 37, Bd Abdellatif Ben Kaddour,
20 000 Casablanca 20 000 Casablanca
Attestation de concordance des commissaires aux comptes relative aux comptes sociaux de Centrale
Danone SA pour les exercices clos aux 31 décembre 2015, 2016 et 2017.
Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières contenues dans la présente
note d’information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu des dispositions légales et
réglementaires en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la concordance desdites
informations avec les états de synthèse audités de Centrale Danone SA.
Sur la base des diligences ci-dessus, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la concordance des
informations comptables et financières, données dans la présente note d’information, avec les comptes
sociaux annuels de Centrale Danone SA, tels qu’audités par les co-commissaires aux comptes PWCet Ernst
& Young au titre des exercices 2015, 2016 et 2017.
PWC Maroc Ernst & Young

M. RQIBATE A. BERRADA ALLAM
Associé Associé
PWC Ernst & Young
101, Bd Massira El Khadra 37, Bd Abdellatif Ben Kaddour,
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES (COMPTES SOCIAUX)

EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2015
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 19 juin 2014, nous
avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la société Centrale Danone SA, comprenant le bilan,
le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement, et l’état des
informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2015. Ces états de synthèse
font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de DH 1 329 696 130,94 dont un bénéfice net de
DH 92 133 240,7.
Responsabilité de la Direction
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la
mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse
ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité des Auditeurs
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous
avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part
de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance
raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant
les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du
jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des
anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle
interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir
des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur
l’efficacité sur celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes
comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, de même
que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et
donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société Centrale Danone SA au 31 décembre
2015 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés
notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil
d’Administration destiné aux Actionnaires avec les états de synthèse de la Société.
Casablanca, le 27 mars 2016
PWC Ernst & Young

Mohamed RQIBATE A. BERRADA ALLAM
Associé Associé
PWC Ernst & Young

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 19 juin 2014, nous
avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la société Centrale Danone SA, comprenant le bilan,
le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement, et l’état des
font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de DH 1 293 928 270,39 dont un bénéfice net de
DH 80 451 186,99.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 8 juin 2017, nous avons
effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la société Centrale Danone SA, comprenant le bilan, le
compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement, et l’état des
font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de DH 1 327 404 272 dont un bénéfice net de DH
148 152 872,68.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young
Attestation de concordance des commissaires aux comptes relative aux comptes consolidés de
Centrale Danone pour les exercices clos aux 31 décembre 2015, 2016 et 2017.
Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières consolidées contenues dans
la présente note d’information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu des dispositions
légales et réglementaires en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la concordance desdites
informations avec les états de synthèse audités du groupe Centrale Danone.
informations comptables et financières consolidées, données dans la présente note d’information, avec les
comptes consolidés, tels qu’audités par les co-commissaires aux comptes PWCet Ernst & Young au titre
des exercices 2015, 2016 et 2017.
Associé Associé
PWC Ernst & Young
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES (COMPTES CONSOLIDES)

Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de la société CENTRALE DANONE
SA et de ses filiales (Groupe Centrale Danone), comprenant l’état de la situation financière au 31 décembre
2015, ainsi que le compte de résultat consolidé, l’état du résultat global, l’état des variations des capitaux
propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé
des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives. Ces états financiers consolidés font
ressortir un montant de capitaux propres consolidés de MAD 1.083 millions dont un bénéfice net consolidé
de MAD 53 millions.
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers
consolidés, conformément aux normes comptables (IAS/IFRS) telles qu’adoptées par l’Union Européenne.
Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des états financiers consolidés ne comportant pas d’anomalie significative,
que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers consolidés sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre
part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance
raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalie significative.
les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève
du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers consolidés
contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en
compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états
financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le
but d’exprimer une opinion sur l’efficacité sur celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du
caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations
comptables faites par la Direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états
financiers consolidés.
Opinion sur les états financiers consolidés
A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble du Groupe CENTRALE
DANONE constitué par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2015, ainsi que de la
performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux normes
comptables internationales (IAS/IFRS), telles qu’adoptées par l’Union Européenne.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young

SA et de ses filiales (Groupe CENTRALE DANONE), comprenant l’état de la situation financière au 31
décembre 2016, le compte de résultat consolidé, l’état du résultat global, l’état des variations des capitaux
propres, le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé
ressortir un montant de capitaux propres consolidés de MMAD 1.041 dont un bénéfice net consolidé de
MMAD 59.
consolidés, conformément aux normes comptables (IAS/IFRS) telles qu’adoptées par l’Union Européenne.
Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des états financiers consolidés ne comportant pas d’anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au regard des circonstances.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de
notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une
assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalie significative.
contiennent des anomalies significatives que ceci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces
évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à
l’établissement et la présentation des états financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité sur celui-ci. Un
audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des états financiers consolidés.
et principes comptables décrits dans l’état des informations complémentaires consolidés.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young

SA et de ses filiales (Groupe Centrale Danone), comprenant l’état de la situation financière au 31 décembre
2017, ainsi que le compte de résultat consolidé, l’état du résultat global, l’état des variations des capitaux
propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé
ressortir un montant de capitaux propres consolidés de MAD 1.061 millions dont un bénéfice net consolidé
de MAD 115 millions.
consolidés, conformément aux normes internationales (IAS/IFRS) telles qu’adoptées par l’Union
Européenne. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne
relatif à l’établissement et la présentation des états financiers consolidés ne comportant pas d’anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au regard des circonstances.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre
part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance
raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalie significative.
contiennent des anomalies significatives que celles ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces
évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à
l’établissement et la présentation des états financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité sur celui-ci. Un
audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des états financiers consolidés.
et principes comptables décrits dans l’état des informations complémentaires consolidés
.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young
Attestation de concordance des commissaires aux comptes relative à la situation intermédiaire des
comptes sociaux de Centrale Danone au 30 juin 2017 et au 30 juin 2018.
informations avec la situation intermédiaire des comptes sociaux ayant fait l’objet d’un examen limité au
30 juin 2017 et au 30 juin 2018.
informations comptables et financières, données dans la présente note d’information, avec la situation
intermédiaire des comptes sociaux ayant fait l’objet d’un examen limité par nos soins au 30 juin 2017 et au
30 juin 2018.

Associé Associé
PWC Ernst & Young
ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DE LA SITUATION INTERMEDIAIRE AU 30 JUIN 2017

(COMPTES SOCIAUX)
En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et
complété, nous avons procédé à un examen de la situation intermédiaire de la société Centrale Danone S.A
comprenant le bilan, le compte produits et de charges et une sélection de notes annexes relatifs à la période
du 1er janvier au 30 juin 2017. Cette situation intermédiaire fait ressortir un montant de capitaux propres et
assimilés totalisant MAD 1 310 748 389,07, dont un bénéfice net de MAD 120 094 561,12 relève de la
responsabilité des organes de gestion de la société Centrale Danone S.A.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux missions
d’examen limité. Ces normes requièrent que l'examen limité soit planifié et réalisé en vue d'obtenir une
assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas d'anomalie significative. Un examen
limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques
appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d'assurance moins élevé qu'un audit. Nous
n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n'exprimons donc pas d'opinion d'audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation
intermédiaire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société Centrale Danone S.A arrêtés au 30 juin 2017,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Casablanca, le 25 septembre 2017
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young
ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DE LA SITUATION INTERMEDIAIRE AU 30 JUIN 2018

(COMPTES SOCIAUX)
En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et
complété, nous avons procédé à un examen de la situation intermédiaire de la société Centrale Danone S.A
comprenant le bilan, le compte produits et de charges et une sélection de notes annexes relatifs à la période
du 1er janvier au 30 juin 2018. Cette situation intermédiaire fait ressortir un montant de capitaux propres et
assimilés totalisant MAD 1 232 237 329,33, compte tenu d’une perte nette de MAD 79 554 084,64 relève
de la responsabilité des organes de gestion de la société Centrale Danone S.A.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux missions
d’examen limité. Ces normes requièrent que l'examen limité soit planifié et réalisé en vue d'obtenir une
assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas d'anomalie significative. Un examen
limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques
appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d'assurance moins élevé qu'un audit. Nous
n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n'exprimons donc pas d'opinion d'audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation
intermédiaire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société Centrale Danone S.A arrêtés au 30 juin 2018,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young
Attestation de concordance des commissaires aux comptes relative à la situation intermédiaire des
comptes consolidés de Centrale Danone au 30 juin 2017 et au 30 juin 2018.
Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières consolidées contenues dans
la présente note d’information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu des dispositions
légales et réglementaires en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la concordance desdites
informations avec la situation intermédiaire des comptes consolidés ayant fait l’objet d’un examen limité
au 30 juin 2017 et au 30 juin 2018.
informations comptables et financières, données dans la présente note d’information, avec la situation
intermédiaire des comptes consolidés ayant fait l’objet d’un examen limité par nos soins au 30 juin 2017 et
au 30 juin 2018.

Associé Associé
PWC Ernst & Young
ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RELATIVE A LA

SITUATION INTERMEDIAIRE DES COMPTES CONSOLIDES AU 30 JUIN 2017.
Nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire des comptes consolidés de la société
Centrale Danone S.A et ses filiales (Groupe Centrale Danone) comprenant l'état de la situation financière
consolidée, le compte de résultat consolidé, l'état du résultat global consolidé, l'état des flux de trésorerie
consolidés, l'état de variation des capitaux propres consolidés et une sélection de notes annexes au terme du
semestre couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2017. Cette situation intermédiaire fait ressortir un
montant de capitaux propres consolidés totalisant MAD 1 021 millions, dont un bénéfice net consolidé de
MAD 56 millions.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent que l'examen limité soit planifié et réalisé en vue d'obtenir une assurance modérée que la situation
intermédiaire des états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus ne comporte pas
d'anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la
société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau
d'assurance moins élevé qu'un audit. Nous n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous
n'exprimons donc pas d'opinion d'audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états
consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine du Groupe Centrale Danone arrêtés au 30 juin 2017,
conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS), telles qu'adoptées par l'Union
Européenne.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
PWC Ernst & Young
ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RELATIVE A LA

SITUATION INTERMEDIAIRE DES COMPTES CONSOLIDES AU 30 JUIN 2018.
Nous avons procédé à un examen de la situation intermédiaire des comptes consolidés de la société Centrale
Danone S.A et ses filiales (Groupe Centrale Danone) comprenant l'état de la situation financière consolidée,
le compte de résultat consolidé, l'état du résultat global consolidé, l'état des flux de trésorerie consolidés,
l'état de variation des capitaux propres consolidés et une sélection de notes annexes au terme du semestre
couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2018. Cette situation intermédiaire fait ressortir un montant de
capitaux propres consolidés totalisant MAD 953 millions, compte tenu d'une perte nette consolidée de MAD
115 millions.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent que
l'examen limité soit planifié et réalisé en vue d'obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire
des états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus ne comporte pas d'anomalie
significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et
des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d'assurance
moins élevé qu'un audit. Nous n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n'exprimons donc pas
d'opinion d'audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états
consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine du Groupe Centrale Danone arrêtés au 30 juin 2018,
conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS), telles qu'adoptées par l'Union
Européenne.
PWC Ernst & Young

Associé Associé
III.2 Fromagerie des Doukkala
Dénomination ou raison sociale PWC

Prénoms et nom Mohamed RQIBATE
Adresse 35, rue Aziz Bellal, Casablanca
Numéro de fax 05 22 23 88 70
Adresse électronique mohamed.rqibate@ma.pwc.com
Date du 1er exercice soumis au contrôle 2014
Date d’expiration du mandat actuel AGO statuant sur les comptes clos au 31/12/2019
Date de renouvellement du mandat AGO statuant sur les comptes au 31/12/2016
PWC
35, rue Aziz Bellal
20 000 Casablanca
Attestation de concordance du commissaire aux comptes relative aux comptes sociaux pour les
exercices clos aux 31 décembre 2015, 2016 et 2017.
informations avec les états de synthèse audités de Fromagerie des Doukkala.
informations comptables et financières, données dans la présente note d’information, avec les comptes
sociaux annuels de Fromagerie des Doukkala, tels qu’audités par nos soins au titre des exercices 2015, 2016
et 2017.
PWC Maroc
M. RQIBATE
Associé
PWC
101, Bd Massira El Khadra
20 000 Casablanca
RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRES AUX COMPTES

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué
l’audit des états de synthèse ci-joints de la société Fromagerie des Doukkala au 31 décembre 2015,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement,
et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse
font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de DH 165 797 991 dont un bénéfice net de DH
57 821 780.
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société Fromagerie des Doukkala au 31
décembre 2015 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Par ailleurs, dans le cadre des autres vérifications spécifiques prévues par la Loi, nous portons à votre
connaissance que la société ne dispose pas des livres légaux.1
Casablanca, le 15 juin 2016
PWC Maroc
Mohamed RQIBATE
Associé
1
Les livres légaux ont été égaré lors du changement de local de FDD fin 2014. Ces documents sont en cours de réfaction et seront transmis aux CAC, le cas échéant.
PWC
101, Bd Massira El Khadra
20 000 Casablanca
RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES

font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de DH 169 988 568,97 dont un bénéfice net de
DH 62 542 603,68.
connaissance que la société ne dispose pas des livres légaux.
Casablanca, le 25 mai 2017
PWC
Mohamed. RQIBATE
Associé
PWC
35, rue Aziz Bellal, Casablanca
20 000 Casablanca
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de DH 158 706 395,55 dont un bénéfice net de
DH 51 680 252,53.
connaissance que la société ne dispose pas du livre journal et du registre de transfert des titres.
Casablanca, le 28 mai 2018
PWC Maroc
M. RQIBATE
Associé
IV. L’ORGANISME CONSEIL
Identité
Dénomination ou raison sociale Red Med Finance.
Représentants légaux M. Abdeslam ABABOU
Fonction Associé Gérant
Adresse 57, avenue Mehdi Ben Barka Souissi Rabat
Numéro de téléphone 05 37 63 20 46/44
Numéro de fax 05 37 63 98 15
Adresse électronique ababou@redmedfinance.com
Attestation
La présente note d’information a été préparée par nos soins et sous notre responsabilité. Nous attestons avoir
effectué les diligences nécessaires pour nous assurer de la sincérité des informations qu’elle contient.
Ces diligences ont notamment concerné l’analyse de l’environnement économique et financier de Centrale
Danone et de Fromagerie des Doukkala à travers :
▪ commentaires, analyses et statistiques fournis par Centrale Danone et Fromagerie des Doukkala,
notamment lors des due diligence effectuées auprès de Centrale Danone selon les standards de la
profession, afin de s’assurer de la sincérité des informations contenues dans la présente note
d’information ;
▪ les requêtes d’informations et d’éléments de compréhension auprès de Centrale Danone ;
et 2017 de Centrale Danone ;
et 2017 de Fromagerie des Doukkala ;
▪ L’analyse des liasses fiscales et comptables de Centrale Danone et de Fromagerie des Doukkala
pour les exercices clos 2015, 2016 et 2017 ;
▪ l’analyse des comptes sociaux semestriels au 30 juin 2017 et 30 juin 2018 de Centrale Danone ;
▪ l’analyse des comptes sociaux des exercices 2015, 2016 et 2017 de Fromagerie des Doukkala ;
▪ l’analyse des comptes sociaux semestriels de Fromagerie des Doukkala au 30 juin 2017 et 30 juin
2018;
▪ l’analyse des rapports généraux sur les comptes sociaux et consolidés et des rapports spéciaux des
Commissaire aux comptes afférents aux exercices clos le 31 décembre 2015, 2016 et 2017 de
Centrale Danone ;
▪ l’analyse des rapports généraux sur les comptes sociaux et des rapports spéciaux des Commissaire
aux comptes afférents aux exercices clos le 31 décembre 2015, 2016 et 2017 de Fromagerie des
Doukkala ;
▪ l’analyse des procès-verbaux des assemblées des actionnaires et du Conseil d’administration de
Centrale Danone et de Fromagerie des Doukkala afférents aux exercices clos le décembre 2015,
2016 et 2017 ainsi que ceux de l’exercice en cours jusqu’à l’obtention du visa ;
▪ l’analyse des comptes consolidés afférents aux exercices clos le 31 décembre 2015, 2016 et 2017
de Centrale Danone ;
▪ l’analyse des comptes consolidés semestriels afférents au 30 juin 2017 et 2018 de Centrale Danone
;
▪ la revue limitée des comptes consolidés semestriels afférents au 30 juin 2017 et 2018 de Centrale
Danone ;
▪ la revue limitée des comptes sociaux semestriels afférents au 30 juin 2017 et 2018 de Centrale
Danone;
▪ l’analyse des documents sociaux relatifs à l’Opération ;
▪ le plan d’affaires prévisionnel standalone de Fromagerie des Doukkala ;
▪ Le rapport de valorisation de l’évaluateur indépendant ;
▪ les informations sectorielles, notamment celles fournies par le management des deux sociétés ;
▪ les autres informations fournies par Centrale Danone ;
La préparation de cette note d’information a été effectuée conformément aux standards de la profession et
aux règles et usages internes en vigueur au sein de Red Med Finance.
M. Abdesselam ABABOU
Associé Gérant
V. LE CONSEIL JURIDIQUE
Identité
Dénomination ou raison sociale HDID Consultants
Représentant légal M. Mohamed HDID
Fonction Expert-comptable
Adresse 4 rue Maâti Jazouli (Ex rue Friol), Casa-Anfa
Numéro de fax 05 22 39 78 50
Adresse électronique m.hdid@hdid.ma
Attestation
La fusion absorption de Fromagerie des Doukkala par Centrale Danone, objet de la présente note
d’information, est conforme aux dispositions statutaires de Centrale Danone et de Fromagerie des Doukkala,
et à la législation marocaine en matière de droit des sociétés.
Cabinet Hdid Consultants

M. Mohamed HDID
Associé Gérant
VI. L’EVALUATEUR INDEPENDANT
Identité
Dénomination ou raison sociale HDID Consultants
Représentant légal M. Mohamed HDID
Fonction Expert-comptable
Adresse 4 rue Maâti Jazouli (Ex rue Friol), Casa-Anfa
Numéro de fax 05 22 39 78 50
Adresse électronique m.hdid@hdid.ma
Attestation
Dans le contexte de la fusion absorption de Fromagerie des Doukkala par Centrale Danone et après avoir
mis en œuvre toutes les diligences nécessaires pour apprécier la valorisation retenue, l’actif net apporté de
la société Fromagerie des Doukkala, nous apparait équitable. Cette valorisation a été établie selon des
méthodes d'évaluation pertinentes et usuellement retenues. Les critères utilisés dans lesdites méthodes sont
connus, exacts, objectifs, significatifs et multiples.
Cabinet Hdid Consultants

M. Mohamed HDID
Associé Gérant
VII. LE RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION FINANCIERE
Pour toute information et communication financière, prière de contacter la personne ci-après :
Identité
Responsable Boujemaa IHFA
Fonction Vice-Président Financier et Contrôle de Gestion
Casablanca
Numéro de fax 05 29 08 99 11
Adresse électronique boujemaa.ihfa@danone.com
PARTIE II.
PARTIE III. PRESENTATION DE L’OPERATION
I. CADRE LEGAL DE L’OPERATION
I.1 CONTEXTE
Conformément à l’article 222 de la loi n°17-95 relative à la société anonyme telle que modifiée et complétée
par la loi n°78-12, le Président du Conseil d’Administration de CDA et le Président du Conseil
d’Administration de FDD ont proposé, respectivement, au Conseil d’Administration de CDA et au Conseil
d’Administration de FDD un projet de traité de fusion entre CDA et FDD.
Le 23 Octobre 2018, les administrateurs de la société CENTRALE DANONE, société anonyme au capital
social de 94.200.000,00 dirhams, immatriculée au registre du commerce de Casablanca sous le numéro
26977, dont le siège social est sis à Casablanca - Marina, Tour Crystal n°1, Boulevard Sidi Mohamed Ben
Abdellah (la Société), se sont réunis au siège de DANONE à Paris, sur convocation du Président,
Monsieur DIDIER LAMBLIN, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :
• Examen et arrêté des termes du projet de fusion et délégation de pouvoirs ;

• Convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire et fixation de son ordre du jour;
• Arrêté des termes du rapport du conseil d'administration à l’assemblée générale extraordinaire et
du projet de texte des résolutions ;
• Questions diverses ;
• Pouvoirs en vue de formalités légales.
Sont présents ou représentés et ont signé la feuille de présence:
• Monsieur DIDIER LAMBLIN, président directeur général ;

• Monsieur PIERRE ARMANGAU, administrateur ;
• La société COMPAGNIE GERVAIS DANONE représentée par Monsieur FREDERIC LEBLAN,
administrateur.
Le conseil d’administration prend à l’unanimité les résolutions suivantes :
1- Examen et arrêté des termes du projet de Fusion et délégation de pouvoirs :
Le Président présente aux membres du conseil le projet de fusion par voie d'absorption de la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA par la société CENTRALE DANONE et expose les raisons qui militent
en faveur de cette fusion absorption ainsi que les modalités de cette opération.
Le Président propose au conseil d’arrêter les termes du projet de traité de fusion entre les sociétés
CENTRALE DANONE et FROMAGERIE DES DOUKKALA
Après examen et échanges de vues, le conseil :
• approuve à l’unanimité et sans aucune réserve le principe de la fusion absorption de la société

FROMAGERIE DES DOUKKALA par la société CENTRALE DANONE ;
• arrête à l’unanimité les termes du projet de traité de fusion absorption de la société FROMAGERIE
DES DOUKKALA tel qu’il lui a été remis et commenté par le Président ; et
• confère à Monsieur DIDIER LAMBLIN, ou à toute personne spécialement désignée par lui, tous
pouvoirs à l’effet de :
– faire procéder à la mise en forme définitive du projet du traité de fusion avec la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA, d’en signer l’acte définitif et, d’une manière générale, de
prendre toutes mesures utiles et de faire le nécessaire pour assurer la réalisation de la fusion ;
– de faire procéder à l’élaboration de la note d’information exigée des personnes morales faisant
appel public à l'épargne en vertu des dispositions de l’article 14 du Dahir portant loi n°1-93-
212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et complété, conformément aux modalités fixées
par la circulaire de l’AMMC n°03/04 du 19/11/2004, de signer la notice d’information
définitive et d’une manière générale de prendre toutes les mesures utiles.
2- Convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire et fixation de son ordre du jour :
Suite de l’adoption des résolutions précédentes, le Conseil décide à l’unanimité de convoquer les
actionnaires en Assemblée Générale Extraordinaire, au plus tard pour le 31 Décembre 2018 à l’effet de
délibérer sur l’ordre du jour suivant :
– Projet de traité de fusion-absorption de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA par la société

CENTRALE DANONE signé par les deux sociétés ;
– Rapport du conseil d’administration sur la fusion ;
– Rapport du commissaire aux comptes de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA ;
– Rapport des commissaires aux comptes de la société CENTRALE DANONE SA;
– Examen et approbation du projet de traité de fusion par absorption de la société FROMAGERIE
DES DOUKKALA SA ;
– Constatation de la prime de fusion et autorisation à donner au conseil d’administration relative aux
imputations à effectuer sur la prime de fusion;
– Constatation de la réalisation définitive de la fusion ;
– Pouvoirs en vue de formalités légales.
Le conseil donne tous pouvoirs au Président pour procéder dans le respect des prescriptions légales et
statutaires, aux formalités de convocation de la dite Assemblée.
3- Arrêté des termes du rapport du conseil d’administration à l’Assemblée Générale Extraordinaire et

du projet de texte des résolutions :
Le conseil après en avoir délibéré, arrête à l’unanimité les termes du rapport du conseil d'administration qui
sera présenté à l’assemblée générale extraordinaire et du projet de texte de résolutions à soumettre à
l’approbation de la dite assemblée.
4- Questions diverses
Aucune question diverse n’a été soulevée.
5- Pouvoirs en vue des formalités légales :
Le conseil donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du présent procès- verbal,
pour accomplir toutes les formalités légales.
Le 23 octobre 2018, les administrateurs de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA, Société Anonyme
à Conseil d'administration, au capital de 50.000.000,00 dirhams, dont le siège social est situé à Casablanca -
Marina, Tour Crystal n° 1, Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, immatriculée au Registre du Commerce
de Casablanca sous le numéro 90987 (la Société), se sont réunis au siège social sur convocation du Président,
Monsieur DIDIER LAMBLIN, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :
• Examen et arrêté des termes du projet de fusion et délégation de pouvoirs;

• Convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire et fixation de son ordre du jour;
• Arrêté des termes du rapport du conseil d’administration à l’assemblée générale extraordinaire et du projet
de textes de résolutions ;
• Questions diverses ;
• Pouvoirs en vue de formalités légales.
Sont présents ou représentés et ont signé la feuille de présence :
• Monsieur Boujemaa IHFA, administrateur ;

• Madame Samia KABBAJ, administrateur ;
A l’entrée en séance, il a été établi un registre des présences qui a été émargé par tous les administrateurs
participant chacun tant en leur nom personnel que comme mandataires dûment habilités.
Monsieur Boujemaa Ihfa préside la séance.
Madame Nawal TAHIRI assume les fonctions de secrétaire du conseil.
Le Président constate que le conseil réunit la présence effective de l’intégralité de ses membres et qu’en
conséquence, il peut valablement délibérer.
Tous les administrateurs ont pris la parole à tour de rôle pour exprimer et échanger leurs points de vue sur
toutes les questions inscrites à l’ordre du jour.
Après échanges de vues, le conseil d’administration prend à l’unanimité les résolutions suivantes :
1- Examen et arrêté des termes du Traité de Fusion et délégation de pouvoirs :
Le Président présente au conseil le projet de fusion par voie d’absorption de la société FROMAGERIE DES
DOUKKALA par la société CENTRALE DANONE, expose les raisons qui militent en faveur de cette fusion
absorption ainsi que les modalités de cette opération.
Le Président propose au Conseil d’arrêter les termes du projet de traité de fusion entre les sociétés
CENTRALE DANONE et FROMAGERIE DES DOUKKALA :
Après examen et échanges de vues, le Conseil:
• approuve à l’unanimité les termes du projet de traité de fusion absorption de la société

FROMAGERIE DES DOUKKALA, par la société CENTRALE DANONE.
• arrête à l’unanimité les termes du projet de traité de fusion absorption de la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA tel qu’il lui été remis et commenté par le Président et dans les
termes annexés au présent procès verbal ; et
• confère à Monsieur DIDIER LAMBLIN, ou à toute personne spécialement désignée par lui,
tous pouvoirs à l’effet de faire procéder à la mise en forme définitive du projet du traité de fusion tel
qu’il vient d’être arrêté, de signer l’acte définitif du projet de traité de fusion et, d’une manière générale,
de prendre toutes mesures utiles et de faire le nécessaire pour assurer la réalisation de la fusion.
2- Convocation d’une Assemblée Générae Extraordinaire et fixation de son ordre du jour :
En suite de l’adoption des résolutions précédentes, le conseil décide, à l’unanimité, de convoquer les
actionnaires en Assemblée Générale Extraordinaire, au plus tard pourle 31 décembre 2018 à l’effet de
délibérer sur l’ordre du jour suivant :
▪ projet de traité de fusion absorption de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA par la

société CENTRALE DANONE signé par les deux sociétés;
▪ rapport du conseil d’administration sur la fusion ;
▪ rapport des commissaires aux comptes de CENTRALE DANONE sur la fusion;
▪ rapport du commissaire aux comptes de FROMAGERIE DES DOUKKALA sur la fusion ;
▪ examen et approbation du projet de traité de fusion-absorption de la Société FROMAGERIE
DE DOUKKALA SA;
▪ dissolution de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA sous réserve de la réalisation
de la fusion;
▪ pouvoirs à conférer au conseil d'administration sous réserve de la réalisation de la fusion ;
▪ questions diverses;
▪ pouvoirs en vue de formalités légales.
Le Conseil donne tous pouvoirs au Président pour procéder dans le respect des prescriptions légales et
statutaires aux formalités de convocation de ladite Assemblée.
3- Arrêté des termes du rapport du Conseil d’Administration et du projet de texte des résolutions :
Le conseil après en avoir délibéré, arrête à l’unanimité les termes du rapport du conseil d’administration
qui sera présenté à l’assemblée générale extraordinaire et du projet de texte des résolutions à soumettre
à l’approbation de ladite assemblée.
4- Questions diverses :
Aucune question diverse n’a été soulevée.
5- Pouvoirs en vue des formalités légales :
Le conseil donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du présent procès-
verbal, pour accomplir toutes les formalités.
Projet de résolutions à soumettre à l’Assemblée Générale Extraordinaire de CDA
Première résolution
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées
générales extraordinaires, connaissance prise du projet de traité de fusion par voie d’absorption de la
société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA par la société CENTRALE DANONE SA établi par
acte sous seing privé en date du 23/10/2018. (ci-après le « Traité de Fusion »), des comptes sociaux de
CENTRALE DANONE SA et de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA arrêtés au 31
décembre 2017 et approuvés par leur assemblée générale ordinaire annuelle respective en date du
13/06/2018, du rapport du conseil d’administration, des rapports des commissaires aux comptes des
sociétés CENTRALE DANONE SA et de la FROMAGERIE DE DOUKKALA SA, constatant la
réalisation des conditions suspensives visées à l’article 8 du Traite de Fusion dont celle relative au visa
par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) de la note d’information relative à la fusion
:
APPROUVE purement et simplement, dans toutes ses dispositions le Traité de Fusion par lequel la
société FROMAGERIE DES DOUKKALA société anonyme à conseil d’administration, au capital de
50.000.000,00 Dirhams, dont le siège social est situé à Casablanca - Marina, Tour Crystal n° 1,
Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, immatriculée au Registre du Commerce de Casablanca sous le
numéro 90987, apporte à la société CENTRALE DANONE l’intégralité des éléments d’actif et de passif
composant son patrimoine, et approuve notamment :
i. L’évaluation des apports faits par la société FROMAGERIE DES DOUKKALA pour une
somme nette de 435 000 000 de dirhams.
ii. la fixation de la date de réalisation de la fusion à la date de réalisation de la dernière des

conditions suspensives visée à l’article 8 du Traité de Fusion (ci-après la « date de réalisation
de la Fusion ») ;
iii. la fixation de la date d’effet de la fusion, aux plans comptable et fiscal, rétroactivement au
1er Janvier 2018, de sorte que le résultat des opérations réalisées par la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA entre le 1er Janvier 2018 et la Date de Réalisation de la
Fusion seront réputées selon le cas au profit ou à la charge de CENTRALE DANONE et
considérées comme accomplies par CENTRALE DANONE depuis le 1er janvier 2018 ;
CONSTATE que la société absorbante détient à ce jour la totalité des actions représentant l’intégralité
du capital de la société absorbée et en conséquence que, cette fusion ne donnera pas lieu à l’échange des
actions de la société absorbée contre des actions de la société absorbante. Il n’y a donc pas lieu à
émission d’actions nouvelles de la société absorbante contre les actions de la société absorbée.
Deuxième résolution
générales extraordinaires, connaissance prise du Traité de Fusion, des comptes sociaux de CENTRALE
DANONE SA et de la FROMAGERIE DES DOUKKALA SA arrêtés au 31 décembre 2017 et
approuvés par leur assemblée générale ordinaire annuelle respective en date du 13/06/2018, du rapport
du conseil d’administration, des rapports des commissaires aux comptes des sociétés CENTRALE
DANONE SA et de la FROMAGERIE DES DOUKKALA SA, constatant la réalisation des conditions
suspensives visées à l’article 8 du Traité de Fusion dont celle relative au visa par l’Autorité Marocaine
du Marché des Capitaux (AMMC) de la note d’information relative à la fusion :
▪ constate que le montant de la valeur comptable nette des titres de participation détenus par la
société CENTRALE DANONE dans le capital social de la société FROMAGERIE DES
DOUKKALA au 31/12/2018 s’élève à 194 999 900 dirhams. La différence entre celle-ci et le
montant de l’actif net apporté représente la prime de fusion, qui s’élève à 240 000 100 dirhams
;
▪ décide que le montant de la prime de fusion sera inscrit au passif du bilan de CENTRALE
DANONE dans un compte spécial de capitaux propres dit « prime de fusion » ;
▪ décide que la réalisation de la fusion vaudra autorisation pour le conseil d’administration de

CENTRALE DANONE d’imputer sur la prime de fusion tous frais, charges et impôts engagés
ou dus dans le cadre de l’opération de fusion et éventuellement, le cas échéant, tout passif de la
société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA qui se révèlerait postérieurement à la Date de
Réalisation de la Fusion et dont le fait générateur serait antérieur à celle-ci, conformément à la
législation et à la réglementation en vigueur.
Troisième résolution
générales extraordinaires, connaissance prise du Traité de Fusion, des comptes sociaux de CENTRALE
DANONE et la FROMAGERIE DES DOUKKALA arrêtés au 31 décembre 2017 et approuvés par leurs
assemblées générales ordinaires annuelles respectives en date du 13/06/2018, du rapport du conseil
d’administration, des rapports des commissaires aux comptes des sociétés CENTRALE DANONE SA
et de la FROMAGERIE DES DOUKKALA SA, constatant la réalisation des conditions suspensives
visées à l’article 8 du Traité de Fusion dont celle relative au visa par l’Autorité Marocaine du Marché
des Capitaux (AMMC) de la note d’information relative à la fusion :
▪ constate la réalisation définitive de la fusion de la société CENTRALE DANONE SA avec la

société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA, conformément aux termes du Traité de Fusion
;
▪ constate en conséquence de la réalisation de la fusion, la dissolution sans liquidation de la

société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA.
Quatrième résolution
L’assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une expédition, d’une copie ou
d’un extrait du présent procès-verbal pour accomplir les formalités prescrites par la loi.
Projet de résolutions à soumettre à l’Assemblée Générale Extraordinaire de FDD
générales extraordinaires, connaissance prise du projet de traité de fusion par voie d’absorption de la
société FROMAGERIE DES DOUKKALA SA par la société CENTRALE DANONE SA, établi par
acte sous seing privé en date du 23/10/2018 (ci-après le Traité de Fusion »), des comptes sociaux de
CENTRALE DANONE SA et de la FROMAGERIE DES DOUKKALA SA arrêtés au 31 décembre
2017 et approuvés par leur assemblée générale ordinaire annuelle respective en date du 13 Juin 2018,
du rapport du conseil d’administration sur la fusion, des rapports des commissaires aux comptes des
sociétés CENTRALE DANONE SA et FROMAGERIE DES DOUKKALA SA sur la fusion et du visa
par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) de la note d’information relative à la
fusion :
Approuve purement et simplement dans toutes ses dispositions le Traité de Fusion par lequel la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA société anonyme à conseil d’administration, au capital de
50.000.000,00 de dirhams, dont le siège social est situé à Casablanca - Marina, Tour Crystal n° 1,
Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, immatriculée au Registre du Commerce de Casablanca sous le
numéro 90987, apporte à la société CENTRALE DANONE l’intégralité des éléments d’actif et de passif
composant son patrimoine, et approuve notamment:
i. l'évaluation des apports faits pour une somme

nette de 435 000 000 de dirhams ;
ii. le montant de la valeur comptable nette des titres de participation détenus par
la société CENTRALE DANONE dans le capital social de la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA qui s'élève à 194 999 900 dirhams ;
iii. le montant de la prime de fusion constituée de la différence entre le montant

net des apports (435 000 000 de dirhams) et la valeur comptable nette des titres
de participation détenus par la société CENTRALE DANONE dans le capital
social de la société FROMAGERIE DES DOUKKALA (194 999 900
dirhams), soit 240 000 100 dirhams ;
iv. l’inscription de la prime de fusion au passif du bilan de CENTRALE

DANONE dans un compte spécial de capitaux propres dit « prime de fusion » ;
v. la fixation de la date de réalisation de la fusion à la date de réalisation de la

dernière des conditions suspensives visée à l’article 8 du Traité de Fusion (ci-
après la “Date de Réalisation de la Fusion”) ;
vi. la fixation de la date d’effet de la fusion, aux plans comptable et fiscal,

rétroactivement au 1er janvier 2018, de sorte que le résultat des opérations
réalisées par la société FROMAGERIE DES DOUKKALA entre le 1er janvier
2018 et la Date de Réalisation de la Fusion seront réputées réalisées selon le
cas au profit ou à la charge de CENTRALE DANONE et considérées comme
accomplies par CENTRALE DANONE depuis le 1er janvier 2018.
DECIDE que la réalisation de la fusion vaudra autorisation pour le conseil d’administration de

CENTRALE DANONE d’imputer sur la prime de fusion tous frais, charges et impôts engagés ou dus
dans le cadre de l’opération de fusion et éventuellement, le cas échéant, tout passif de la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA SA qui se révèlerait postérieurement à la Date de Réalisation de la
Fusion et dont le fait générateur serait antérieur à celle-ci, conformément à la législation et la
réglementation en vigueur.
CONSTATE que, la société absorbante détient, à ce jour, la totalité des actions représentant l’intégralité
du capital de la société absorbée et en conséquence, que cette fusion ne donnera pas lieu à l’échange des
actions de la société absorbée contre des actions de la société absorbante. Il n’y a donc pas lieu à
émission d’actions nouvelles de la société absorbante contre les actions de la société absorbée.
Deuxième résolution
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les
assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du Traité de Fusion, des comptes
sociaux de CENTRALE DANONE SA et de la FROMAGERIE DES DOUKKALA SA arrêtés
au 31 décembre 2017 et approuvés par leur assemblée générale ordinaire annuelle respective
en date du 13 Juin 2018, du rapport du conseil d’administration sur la fusion, des rapports des
commissaires aux comptes des sociétés CENTRALE DANONE SA ET FROMAGERIE DES
DOUKKALA SA sur la fusion et du visa par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux
(AMMC) de la note d’information relative à la fusion, constate, en conséquence des résolutions
qui viennent d’être adoptées et sous réserve de l’approbation de la fusion par l’assemblée
générale extraordinaire des actionnaires de CENTRALE DANONE, que la société
FROMAGERIE DES DOUKKALA SA se trouvera dissoute de plein droit sans liquidation à la
Date de Réalisation de la Fusion.
Troisième résolution
L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires confère tous pouvoirs au porteur d'un
original, d'une expédition, d'une copie ou d'un extrait du présent procès-verbal pour accomplir
les formalités prescrites par la loi.
A noter que, conformément à l’article 234 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée, CDA et
FDD mettent à la disposition de leurs actionnaires à leurs siège sociaux trente jours au moins avant la
date de leurs Assemblées Générales Extraordinaires appelées à se prononcer sur la fusion prévue le 31
décembre 2018, les documents suivants :
• Le traité de fusion-absorption signé le 23 octobre 2018 ;

• Le rapport du Conseil d’Administration de chaque société;
• Les rapports des Commissaires aux comptes tel que prévu à l’article 24 de la Loi n°17-95 ;
• Les états de synthèse approuvés ainsi que les rapports de gestion des trois derniers exercices
de CDA et de FDD.
• Les comptes arrêtés au 31/07/2018 des deux sociétés.
I.2 PARAMETRES JURIDIQUES ET FINANCIERS DE LA FUSION ABSORPTION
I.2.1 Principe de la Fusion Absorption

CDA procèdera à l’absorption de FDD avec effet au 31 décembre 2018 date à laquelle FDD est disposée
à apporter à CDA son actif et passif et à se dissoudre à la date de réalisation de la fusion-absorption.
I.2.2 Comptes utilisés pour établir les conditions de la Fusion Absorption

Pour établir les conditions de la Fusion, les organes de gouvernance compétents des Sociétés ont décidé
l’utilisation des Comptes de Références suivants :
- Comptes de Référence de FDD au 31/12/2017 arrêtés par son conseil d’administration le 15

mars 2018 ;
- Comptes de Référence de CDA au 31/12/2017 arrêtés par son conseil d’administration le 15

mars 2018.
I.2.3 Date d’effet de la Fusion Absorption

En application de l’article 225 de Loi 17-95, les sociétés, CDA et FDD de convention expresse, décident
que la fusion prendra effet rétroactivement aux plans comptable et fiscal le 1 janvier 2018.
En conséquence, les résultats de toutes les opérations, tant actives que passives, réalisées par la société
FDD à compter du 01 janvier 2018 et jusqu’à la Date de Réalisation de la Fusion, seront considérées de
plein droit comme étant faites pour le compte de la société CDA qui bénéficiera des résultats actifs et
supportera les résultats passifs.
I.2.4 Date de réalisation définitive de la Fusion Absorption

Les mandataires des sociétés CDA et FDD, soit M. Didier Lamblin pour CDA et FDD, ont convenu de
fixer au 31 Décembre 2018 la date de réalisation définitive de la présente Fusion Absorption. La Fusion
Absorption sera définitive sious réserve des conditions suspensives telles que décrites au point II.3.7.
I.2.5 Méthodes d’évaluation utilisées

La Fusion sera réalisée sur la base de la valeur réelle des éléments d'actif et de passif de FDD apportés
au titre de la Fusion-Absorption.
Les actifs suivants : constructions, installations techniques et matériels et outillages, ont fait l’objet
d’une réévaluation par rapport à leur valeur nette comptable dans le bilan de FDD au 31 décembre 2017,
pour déterminer leur valeur réelle.
Pour les autres éléments d’actif et de passif, la valeur réelle est considérée comme étant égale à leur
valeur nette comptable dans le bilan de FDD Maroc au 31 décembre 2017.
I.2.6 Désignation et évaluation des apports – Modalités de rémunération -Rapport d’échange
Actif apporté (en Dhs) 589 502 688,85

Passif pris en charge (en Dhs) 154 502 688,85
Actif net apporté (en Dhs) 435 000 000, 00
Source : Traité de fusion – Centrale Danone
Conformément aux dispositions de l’article 224 alinéa 3 de la Loi 17-95 et dès que CDA sera détentrice
de la totalité des actions représentant l’intégralité du capital de FDD à la Date de Réalisation, la Fusion
ne donnera pas lieu à l’échange des actions de FDD contre des actions de CDA.
Il n’y aura donc pas lieu à émission d’actions nouvelles de CDA contre les actions de FDD, ni
augmentation du capital de CDA.
En conséquence, du fait de l’interdiction de procéder à l’échange d’actions de FDD contre des actions
de CDA au titre de la présente Fusion, CDA et FDD sont convenues qu’il n’y a pas lieu de déterminer
le rapport d’échange.
I.2.7 Comptabilisation des apports - Prime de fusion

L’actif net apporté par FDD, qui correspond à la participation de CDA dans le capital de FDD, aura
comme contrepartie comptable dans les écritures de CDA l’annulation des titres de participation détenus
par cette dernière dans le capital social de FDD et la comptabilisation d’une prime de fusion d’un
montant de 240 000 100,00 dirhams qui correspondra à la différence entre l’actif net apporté par FDD
et la valeur comptable nette des titres de participation de FDD au 31 décembre 2017 (435 000 000,00 -
194 999 900,00).
La prix d’achat des quatre actions de FDD dont M. Didier Lamblin, M. Boujemaa Ihfa, Mme Samia
Kabbaj Diouri et Lait Plus détiennent chacun une action sera imputé sur la prime de fusion. L’acquisition
de ces quatre actions par CDA représente une condition suspensive à la réalisation de la Fusion.
La prime de fusion sera comptabilisée au passif du bilan de CDA dans un compte spécial de capitaux
propres dit « prime de fusion ».
L’intégralité des sommes portées à ce compte pourra recevoir toute affectation conforme aux principes
en vigueur décidée par l’assemblée générale des actionnaires. De convention expresse, il est précisé
qu’il sera proposé à l’assemblée générale extraordinaire de CDA appelée à approuver la fusion,
d’autoriser le conseil d’administration à imputer sur ladite prime tous frais, charges et impôts engagés
ou dus dans le cadre de l’opération de fusion, et éventuellement, le cas échéant, tout passif de FDD, qui
se révélerait postérieurement à la Date de Réalisation de la Fusion et dont le fait générateur serait
antérieur à celle-ci, conformément à la législation et la réglementation en vigueur.
I.2.8 Dissolution de FDD
Du fait de la transmission universelle de son patrimoine à CDA, FDD se trouvera dissoute de plein droit
par le seul fait de la réalisation définitive de la Fusion.
L'ensemble du passif de FDD devant être entièrement transmis à CDA, la dissolution de FDD du fait et
au jour de la réalisation définitive de la Fusion ne sera suivie d'aucune opération de liquidation,
conformément aux dispositions de l’article 224 de la Loi n°17-95.
L'ensemble du passif de FDD à la Date de Réalisation de la Fusion, ainsi que l'ensemble des frais, droits
et honoraires y compris les charges fiscales et d'enregistrement occasionnés par sa dissolution, seront
transmis à CDA.
I.3 DISPOSITIONS RELATIVES AU PATRIMOINE A TRANSMETTRE
I.3.1 Actif dont la transmission est prévue

L’actif de FDD dont la transmission est prévue au profit de CDA comprend au 31 décembre 2017, date
d’arrêté des Comptes de Référence de FDD, les biens, droits et valeurs ci-après désignés et évalués (en
dirhams) :
Valeur comptable nette au
Valeur d'apport
Rubriques de l'actif apporté 31 décembre 2017
(En Dhs)
(En Dhs)
Immobilisations en non valeurs
Brevets, marques, droits et valeurs similaires 194 535,21 194 535,21
Fonds de commerce (Goodwill) 312 747 749,51
Autres immobilisations incorporelles
Terrains
Constructions 28 245 878,06 28 410 000,00
Installations techniques, matériels & outillage 65 716 757,57 97 267 850,00
Mobilier de bureau et aménagements divers 384 295,59 384 295,59
Immobilisations corporelles en cours 12 263 959,11 12 263 959,11
Immobilisations financières 129 394,30 129 394,30
Stock 49 671 688,51 49 671 688,51
Créances de l’actif circulant 87 851 668,69 87 851 668,69
Titres et Valeurs de Placement
Ecarts de conversion actif 473 259,17 473 259,17
Trésorerie – actif 108 288,76 108 288,76
Total actif 245 039 724,97 589 502 688,85
Le montant total de l'actif de FDD, dont la transmission à CDA est prévue, s'élève à 589 502 688,85
dirhams.
I.3.2 Passif dont la transmission est prévue
Le passif de FDD dont la transmission est prévue à CDA comprend les dettes et autres éléments de
passif ci-après désignés et évalués (en dirhams) :
Valeur comptable
nette au 31 décembre Valeur d'apport
Rubriques du passif pris en charge
2017 (En Dhs)
(En Dhs)
Provisions réglementées 18 169 359,43 18 169 359,43
Dettes de financement 0 0
Dettes du passif circulant (compte courant) 76 687 652,67 76 687 652,67
Comptes de régularisation – passif 0 0
Autres provisions pour risques et charges 1 091 292,16 1 091 292,16
Écart de conversion 10 311,84 10 311,84
Associés dividendes à payer (*) 50 000 000,00 50 000 000,00
Trésorerie passif 8 544 072,75 8 544 072,75
Total passif 154 502 688,85 154 502 688,85
Ainsi, le montant total du passif de FDD, dont la transmission à CDA est prévue, s'élève à
154 502 688,85 dirhams.
(*) Dividendes distribués dans le cadre de l’AGO de FDD en date du 13 Juin 2018.
I.3.3 Actif net apporté
Sur la base de ce qui précède, il résulte que l’actif net apporté par FDD à CDA s’élève à (en
dirhams) :
Actif apporté (En Dhs) 589 502 688,85

Passif pris en charge (En Dhs) 154 502 688,85
Actif net apporté (En Dhs) 435 000 000, 00
En conséquence de ce qui précède, la valeur de l’actif net de l’apport fait par FDD à CDA, au
titre de la Fusion, s’élève à 435 000 000,00 dirhams.
I.3.4 Engagements hors bilan dont la transmission est prévue

Il est précisé que CDA prendra à sa charge tous les engagements qui ont pu être contractés par FDD et
qui, en raison de leur caractère éventuel, sont repris sous la rubrique « hors bilan ».
Engagements financiers reçus à transmettre hors opération de crédit-bail Valeur (en Dhs)
Avals et cautions
35 000 000,00
Autres engagements donnés
Source : Rapport CAC FDD – 31/12/2017
Le montant des engagements hors bilan reçus par FDD dont la transmission est prévue est évalué à 35
millions de dirhams.
I.3.5 Propriété et jouissance du patrimoine transmis par FDD
• CDA aura la propriété et la jouissance des biens et droits de FDD, en ce compris ceux
qui auraient été omis, soit aux présentes, soit dans sa comptabilité, à compter de la Date
de Réalisation de la Fusion.
• A compter de cette date, CDA sera subrogée purement et simplement, d’une manière
générale, dans tous les droits, actions, obligations et engagements de FDD.
I.3.6 Charges et conditions générales de la Fusion absorption
• CDA sera purement et simplement substituée dans tous les droits et obligations de FDD
(y compris les engagements hors bilan donnés et reçus).
• CDA prendra les biens apportés par FDD dans l'état où ils se trouveront à la Date de
Réalisation de la Fusion, sans pouvoir exercer aucun recours contre FDD, pour quelque
cause que ce soit et notamment pour vice de construction, usure ou mauvais état des
installations, du mobilier et des matériels ou outillages apportés, erreur dans la
désignation et la contenance des biens, quelle qu'en soit l'importance.
• CDA prendra, le cas échéant, les titres de participation et autres valeurs mobilières
apportés, et les droits que FDD, détient dans quelque personne morale, que ce soit, dans
l’état où ils existent à la Date de Réalisation de la Fusion.
• Ainsi qu'il a déjà été dit, les apports de FDD sont consentis et acceptés moyennant la
charge pour CDA de payer en lieu et place de FDD, l'intégralité du passif de cette
dernière, tel qu'énoncé plus haut, tel que ce passif existera à la Date de Réalisation de
la Fusion, ainsi que les passifs qui n'auraient pas été comptabilisés et transmis en vertu
du présent acte, et les passifs, ayant une cause antérieure au 31 décembre 2017, mais
qui ne se révèleraient qu'après la Date de Réalisation de la Fusion.
CDA subira la charge de toutes garanties qui auraient pu être conférées relativement au
passif pris en charge. Elle sera tenue également et dans les mêmes conditions, à
l’exécution des engagements de caution, avals et garanties pris par FDD, et bénéficiera
de toute contre garantie et sûretés y afférentes.
• CDA continuera à assurer les opérations de FDD, et exécutera à compter de la Date de

Réalisation de la Fusion en lieu et place de FDD, toutes les charges et obligations
relatives à l’activité de cette dernière et en particulier, elle reprendra à son compte et
poursuivra toutes les opérations bancaires et financières passées ou en cours.
• CDA exécutera en lieu et place de FDD, tous traités, contrats, marchés, conventions,
accord, engagements quelconques, intervenus avec la clientèle, les fournisseurs, le
personnel, les créanciers, et plus généralement les tiers ayant contracté avec FDD.
En outre, CDA reprendra les engagements souscrits par la société FDD à l’égard des
administrations.
CDA sera substituée à FDD, dans tous les droits et obligations au titre du droit
d’occupation sous quelque forme que ce soit (bail, location, domiciliation…) de biens
immobiliers dont FDD, est titulaire et acquittera les loyers correspondants.
CDA sera subrogée dans tous les droits et obligations issus des actes et conventions
définis ci-dessus.
De même, CDA sera subrogée dans le bénéfice de tous les droits de créances compris
dans les apports effectués et spécialement dans les bénéfices des cautions, avals et
garanties, et toutes sûretés réelles ou personnelles bénéficiant à FDD.
De ce fait, CDA pourra également et valablement, donner toute mainlevée de toutes

inscriptions ou publications prises au profit de FDD, sans qu’il y ait lieu au préalable
d’effectuer une quelconque modification de l’inscription ou de la publication d’origine.
• CDA disposera seule, à compter de la Date de Réalisation de la Fusion, de la propriété,

et de tous les droits y afférents, des marques, noms de domaines et autres droits de
propriété intellectuelle appartenant à FDD. En conséquence, à compter de cette date,
CDA aura seule le droit d’utiliser et d’exploiter librement, lesdits marques, noms de
domaines et autres droits de propriété intellectuelle, sur toute l’étendue du territoire où
ces éléments incorporels sont ou seront protégés, étant précisé que CDA sera substituée
et subrogée dans tous les droits et obligations relevant de conventions relatives à ces
éléments incorporels conclues avec des tiers.
• Contrats de travail :
Conformément à la loi n°65-99 portant code du travail, tous les contrats de travail en
cours à la Date de Réalisation de la Fusion, entre FDD, et ses salariés, subsisteront entre
CDA et lesdits salariés.
CDA sera donc substituée à FDD en ce qui concerne tous avantages et autres charges
en nature ou en espèces, y compris les congés payés, ainsi que toutes charges sociales
et fiscales y afférentes.
• CDA aura tous pouvoirs, dès la Date de Réalisation de la Fusion, notamment pour
intenter ou défendre à toutes actions judiciaires ou arbitrales en cours ou nouvelles, au
lieu et place de FDD et relatives aux biens apportés, pour donner tous acquiescements
à toutes décisions, pour recevoir ou payer toutes sommes dues en suite des sentences
ou transactions.
• CDA supportera et acquittera, à compter de la Date de Réalisation de la Fusion, les

impôts et taxes, primes et cotisations d'assurances, ainsi que toutes charges
quelconques, ordinaires ou extraordinaires, grevant ou pouvant grever les biens et droits
apportés et celles qui sont ou seront inhérentes à l'exploitation ou à la propriété des
biens apportés.
• Elle se conformera aux lois, décrets, arrêtés, règlements et usages concernant les
exploitations de la nature de celle dont font partie les biens apportés et fera son affaire
personnelle de toutes autorisations qui pourraient être nécessaires, le tout à ses risques
et périls.
I.3.7 Conditions suspensives
La Fusion Absorption ne deviendra définitive que sous réserve de la réalisation de la dernière
des conditions suspensives (les Conditions Suspensives) suivantes :
• L’acquisition par CDA de quatre actions de FDD, devant lui permettre de détenir 100%
des actions composant le capital social de FDD ;
• Le visa de l'AMMC suite à l’introduction de la note d’information ;
• L'approbation de la Fusion par l'Assemblée Générale Extraordinaire de FDD;
• L'approbation de la Fusion par l'Assemblée Générale Extraordinaire de CDA.
La réalisation des Conditions Suspensives sera suffisamment établie, vis-à-vis de quiconque,

par tous moyens appropriés, et notamment par la remise de copies ou d'extraits certifiés
conformes du procès-verbal de l’assemblée générale de CDA.
La constatation matérielle de la réalisation définitive de la présente fusion pourra avoir lieu par
tous autres moyens appropriés.
I.3.8 Communication aux commissaires aux comptes

L’Assemblée Générale Extraordinaire de CDA et L’Assemblée Générale Extraordinaire de FDD
statueront au vu des rapports des commissaires aux comptes de chacune des sociétés conformément aux
dispositions de l’article 233 de la Loi n°17-95 telle que modifiée et complétée.
Conformément aux dispositions de l’article 233 de la Loi n° 17-95 telle que modifiée et complétée, la
convention de fusion sera communiquée aux commissaires aux comptes de CDA et FDD au moins 45
jours avant la date de l’Assemblée Générale Extraordinaire de chacune des sociétés appelées à se
prononcer sur le projet de fusion.
Tous les documents, rapports d’analyse, rapports d’évaluation et d’expertise, procès-verbaux et autre
documentation ont été mis à disposition des Commissaires aux comptes de nature à faciliter l’exécution
de leur mission.
En vertu des rapports des commissaires aux comptes de chacune des sociétés, élaborés dans le cadre du
projet de fusion absorption de FDD par CDA, les commissaires aux comptes n’ont pas d’observations à
formuler sur la pertinence de la valeur attribuée aux actions de la société Fromagerie des Doukkala.
I.3.9 Publication du traité de fusion

Le traité de fusion a été conformément aux dispositions de l’article 226 de la Loi n° 17-95 telle que
modifiée et complétée déposé au Greffe du Tribunal de Commerce de Casablanca et fera l’objet d’un
avis inséré dans un journal d’annonces légales et au Bulletin Officiel. Le dépôt au Greffe a eu lieu le 19
novembre 2018. Les formalités de publications dans le Journal d’Annonces Légales et sur le Bulletin
Officiel pour les deux sociétés ont été entreprise. Les créanciers des deux sociétés participant à la fusion
ont été ainsi informés de l’ouverture de la période des oppositions prévue à l’article 239 de la Loi n°17-
95.
II. OBJECTIFS DE L’OPERATION
La Fusion vise à créer une synergie entre les structures et les moyens humains, matériels et financiers
de FDD et de CDA.
La Fusion viendra en outre réduire le coût de fonctionnement et de gestion des Sociétés et permettra une
utilisation plus rationnelle de leurs moyens.
III. ÉLEMENTS D’APPRECIATION DE LA VALORISATION DE FROMAGERIE DES DOUKKALA
III.1.1 Valorisation de la société

La valorisation de la société Fromagerie des Doukkala est présentée ci-après :
a. Méthodes de valorisation retenues
La méthode DCF (Discounted Cash Flows)
La méthode DCF est communément reconnue comme étant la méthode d’évaluation fondamentale des
sociétés.
La méthode DCF donne une vision dynamique de la valeur d’entreprise, puisqu’elle repose sur les
projections de flux et prend en considération les principaux facteurs qui influent sur l’activité, tels que
l’évolution de la rentabilité, la cyclicité, la structure financière et le risque intrinsèque.
L’évaluation selon cette méthode respecte les étapes suivantes :

▪ modélisation des flux de trésorerie futurs (sur la base du plan d’affaires) ;
▪ estimation des flux de trésorerie normatifs entrant dans le calcul de la valeur terminale ;
▪ détermination du coût moyen pondéré du capital (CMPC) ;
▪ Détermination de la valeur de l’entreprise, égale à la somme des flux de trésorerie futurs après
impôt et de la valeur terminale, actualisés au CMPC ;
▪ détermination de la valeur des fonds propres en déduisant de la valeur de l’entreprise,
l’endettement net, les intérêts minoritaires et plus largement l’ensemble des passifs à caractère
de dette.
La méthode d’actualisation des flux de trésorerie disponibles (ou méthode des Discounted Cash Flows)
mesure la capacité d’une entreprise à créer de la valeur. La création de valeur résulte de la différence
entre la rentabilité des capitaux investis et l’exigence de rémunération des actionnaires et des créanciers.
VFP VE EN
Où :
VE valeur d’entreprise
EN endettement net et passifs à caractère de dette
La valeur d’entreprise (VE) se calcule comme suit :
n
V E
CF i VT

(1  CMPC ) (1  CMPC ) n
i
i 1
Où :
CFi flux de trésorerie disponibles futurs
CMPC coût moyen pondéré du capital
VT valeur terminale
n durée d’actualisation
La méthode « Valeur de rendement »
La méthode « valeur de rendement » permet de situer la valeur de l’entreprise en fonction de l’aptitude

de cette dernière à dégager un résultat bénéficiaire normal et récurrent. La valeur de l’entreprise est
obtenue en divisant le résultat normal et récurrent par un taux de capitalisation.
b. Plan d’affaires de Fromagerie des Doukkala prévisionnel

Les flux de trésorerie futurs ont été calculés sur la base du plan d’affaires consolidé 2018e - 2023p de
Fromagerie des Doukkala. Ces flux se calculent comme suit :
En milliers de dirhams 2018e 2019p 2020p 2021p 2022p 2023p
Chiffre d'affaires 377 246 354 497 354 513 356 286 359 849 363 447
Produits d'exploitation 377 246 354 497 354 513 356 286 359 849 363 447
• Achats consommés de matières et de fournitures -209 270 -197 294 -197 439 -198 495 -200 533 -202 500
• Autres charges externes -70 126 -69 214 -69 254 -69 552 -70 125 -70 705
• Impôts et taxes -1 088 -1 088 -1 088 -1 088 -1 088 -1 088
• Charges de personnel -27 870 -23 339 -23 152 -23 152 -23 178 -23 205
• Dotations aux amortissements -16 928 -15 754 -14 642 -12 986 -12 161 -10 617
Charges d'exploitation -325 282 -306 689 -305 575 -305 273 -307 085 -308 115
Résultat d'exploitation 51 964 47 808 48 938 51 013 52 764 55 332
IS 31% -15 969 -14 680 -15 031 -15 674 -16 217 -17 013
Résultat d'exploitation fiscalisé 35 995 33 128 33 907 35 339 36 547 38 319
+Dotations d'exploitation 16 928 15 754 14 642 12 986 12 161 10 617
- Investissement -7 000 -2 000 -2 000 -2 000 -2 000 -2 000
- Dividendes à distribuer -50 000
-Variation BFR 3 4132 1 580 -1 -123 -247 -250
Excédent de trésorerie -664 48 461 46 548 46 202 46 460 46 687
Free Cash flow actualisés -607 40 491 35 550 32 254 29 648 27 233
(+) somme FCF actualisés 164 569
(+) Valeur terminale actualisée 327 439
(=) Valeur des fonds propres 492 008
(-) Endettement net -
(=) Valeur des fonds propres 492 008

Source : Centrale Danone
2
La variation de BFR 2018 est calculé sur la base d’un BFR normatif pour les années 2018 et 2017. Le BFR normatif est estimé à 25 jours de
chiffres d’affaires (moyenne sur les dernières années). L’impact de la prise en ompte d’un BFR réalisé pour l’année 2017 sur la valorisation
est non significatif et est estimé à 2% de la valeur d’entreprise.
c. Calcul du taux d’actualisation
Le CMPC correspond à l’exigence de rentabilité moyenne pondérée des pourvoyeurs de fonds de la
société. Il est calculé à partir de la formule suivante :
CMPC = Cfp x FP/(D+FP) + Cd x (1-IS) x D/(D+FP)
Où : Cfp coût des fonds propres
FP valeur des fonds propres
D valeur de l’endettement net
Cd x (1-IS) coût de la dette après impôts
d. Le coût de la dette est estimé sur la base du coût de financement implicite du Groupe.
e. Le taux d’IS retenu est de 31%.
f. Le coût des fonds propres est calculé de la manière suivante :
Cfp = Rf + βe x (Rm-Rf)
Où : Rf Taux sans risque, estimé sur la base du rendement des bons du Trésor du Maroc
à maturité 10 ans ;
βe Beta de 1 ;
Rm - Rf Prime de risque sur le marché marocain
Le taux d’actualisation a été appréhendé par le CMPC (Coût Moyen Pondéré du Capital). Ce taux qui
traduit le taux moyen des différentes sources de financement qui sont d’une part les capitaux propres
et d’autre part la dette financière, est établi sur la base du coût des fonds propres, eu égard à l’absence
d’endettement.
Taux sans risque
Le taux sans risque retenu dans le cadre de la détermination du CMPC de Fromagerie des Doukkala est
de 3,30%, correspondant au rendement des bons du Trésor à maturité 10 ans au Maroc (courbe primaire
en date du 25/09/2018).
Prime de risque
La prime de risque retenue dans le cadre de la détermination du CMPC de Fromagerie des Doukkala
s’élève à 6,1%, correspondant à la prime de risque pour le marché marocain3.
Calcul du CMPC - Synthèse
Le tableau suivant synthétise le calcul du CMPC retenu :
CALCUL DU CMPC
Taux sans risque 3,30%

êta de FDD4 1
Prime de risque Action 6,10%
Coût des fonds propres 9,40%
Coût moyen pondéré du capital 9,40%
Source : Rapport de valorisation – Hdid Consultants
3
Moyenne des primes de risque marché actions selon les rapports des différentes banques de la place (CFG, BMCE, Upline, ATW, SG)
4
Beta du marché
Le CMPC s’établit ainsi à 9,4%.
Taux de croissance à l’infini
Pour le calcul de la valeur terminale, le taux de croissance à l’infini retenu s’établit à 1,0%. Ce taux de
croissance correspond au taux que la société serait en mesure de maintenir à long terme.
Valorisation résultante selon la DCF
Sur la base d’un CMPC de 9,4% et d’un taux de croissance à l’infini de 1,0%, la Valeur d’Entreprise
(qui se trouve être la valeur des fonds propres) de Fromagerie des Doukkala ressort à 492 008 KDh.
Valorisation résultante selon la méthode « Valeur de rendement »
Sur la base d’un CMPC de 9,4%, la Valeur de rendement se calcule de la manière suivante :
VE = Résultat normal et récurrent / CPMC
Pour le résultat normal et récurrent, la moyenne des résultats d’exploitation sur la période 2018p-2023p
a été utilisé :
En milliers de dirhams 2018p 2019p 2020p 2021p 2022p 2023p Moyenne

Résultat d'exploitation fiscalisé 35 996 33 127 33 907 35 339 36 547 38 320 35 539
Sur la base de la méthode « valeur de rendement », les fonds propres de la société FDD se présentent
comme suit :
En milliers de dirhams En KDh
Résultat d'exploitation fiscalisé 35 539
Taux de capitalisation 9,4%
Valeur des fonds propres 378 077
g. Valorisation de la société FDD retenue

Le tableau ci-dessous présente la synthèse des méthodes de valorisations retenues par le cabinet Hdid
Consultants ainsi que leur pondération :
En milliers de dirhams Pondération Valeur en KDh
Valorisation selon la méthode DCF 50% 492 008
Valorisation selon la méthode « Valeur de rendement » 50% 378 077
Valorisation finale retenue 435 0005
5
Valeur arondie
IV. IMPACT ET MONTANT DE L’OPERATION SUR LA STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT
Cette opération n’a aucun impact sur la structure de l’actionnariat de CDA et son montant est nul.
V. CALENDRIER DE L’OFFRE
Etapes Délais au plus tard
1 Note d’Information visée par l’AMMC 14 décembre 2018
2 Publication de l’extrait de la Note d’Information 19 décembre 2018
3 Achat des quatre actions par CDA 27 décembre 2018
4 Approbation du projet de fusion par les AGE de CDA et FDD 31 décembre 2018
VI. FISCALITE
VI.1 FISCALITE RELATIVE A L’OPERATION DE FUSION
VI.1.1 Imposition sur les plus-values constatées ou réalisées

La présente opération de fusion-absorption est placée sous le régime fiscal particulier des opérations de
fusions prévu par l’article 162-II du Code Générale des Impôts (CGI).
Ce régime particulier des opérations de fusion prévoit que la plus-value nette réalisée suite à l’apport de
l’ensemble des éléments de l’actif immobilisé et des titres de participation ne soit pas imposée au niveau
de FDD à condition que :
(a) CDA dépose au service local des impôts dont dépendent la ou les sociétés fusionnées,
en double exemplaire et dans un délai de trente (30) jours suivant la date de l’acte de
fusion, une déclaration écrite accompagnée :
• du Traité de Fusion définitivement approuvé par les assemblées générales compétentes de

CDA et FDD ;
• d'un état récapitulatif des éléments apportés par FDD comportant tous les détails relatifs aux
plus-values réalisées ou aux moins-values subies et dégageant la plus-value nette qui ne sera
pas imposée chez FDD;
• d'un état concernant les provisions figurant au passif du bilan avec indication de celles qui
n'ont pas fait l'objet de déduction fiscale ;
(b) CDA s'engage également aux termes des présentes à :
• reprendre, pour leur montant intégral, les provisions dont l'imposition est différée ;
• réintégrer, dans ses bénéfices imposables, la plus-value nette réalisée par FDD sur
l'apport des éléments amortissables de l'actif immobilisé. Cette plus-value sera réintégrée
dans le résultat fiscal de CDA, par fractions égales, sur la période d'amortissement desdits
éléments ; étant entendu que la valeur d'apport de ces éléments sera prise en considération
pour le calcul des amortissements et des plus-values ultérieures ;
• verser spontanément l’impôt correspondant aux plus-values des éléments autres que les
éléments amortissables ci-dessus et ayant bénéficié d’un sursis d’imposition, lorsque les
éléments auxquels se rapportent lesdites plus-values feront l’objet d’un retrait ou d’une
cession.
Le versement de l’impôt précité sera opéré par CDA auprès du receveur de l’administration fiscale du
lieu de son siège social ou de son principal établissement au Maroc, avant l'expiration du délai de la
déclaration prévu à l'article 20 du CGI, indépendamment du résultat fiscal réalisé au titre de l’exercice
de cession des biens concernés.
Ledit impôt est déterminé comme suit
Plus-value / fonds de commerce : 312 747 749,51 Dhs

Impôt sur les sociétés (IS) : 96 811 802,35 Dhs
IS arrondi : 96 811 803,00 Dhs
(c) s'engage également à appliquer le même régime fiscal à toute plus-value qui pourrait
être éventuellement constatée ultérieurement sur les éléments ci-avant ; et
(d) s'engage à se substituer à FDD dans les engagements fiscaux éventuels qu'elle a pris
antérieurement à la Fusion.
Par ailleurs, la prime de fusion réalisée par CDA et correspondante à la plus-value sur sa participation
dans FDD est exonérée de l’impôt.
Les éléments de stock à transférer de FDD à CDA sont évalués à leur valeur d’origine conformément
aux dispositions de l’article 162-III du CGI. Ces éléments ne peuvent être inscrits ultérieurement dans
un compte autre que celui des stocks.
Les droits d’enregistrement applicables à l’apport net de FDD seront liquidés au taux de (1%) prévu à
l’article 133-I-D.10 du CGI avec l’exonération des droits de mutation afférents à la prise en charge du
passif prévue à l’article 129-IV-8-b du CGI dans la mesure où la fusion intervient entre deux sociétés
par actions.
Les droits de conservation foncière applicables à l’apport de FDD seront liquidés au taux de (1,5%) dans
la mesure où les constructions réalisées par FDD sur le terrain de CDA n’ont pas fait l’objet
d’immatriculation auprès la conservation foncière.
Les dispositions de l’article 162-II du CGI listées ci-dessus, sont applicables aux actes de fusion établis
et légalement approuvés par les sociétés concernées à compter de la date de publication de la loi de
finance n°73-16 pour l’année budgétaire 2017 au « Bulletin Officiel ».
VI.1.2 Impôt sur les Sociétés et TVA
Par application de l'article 105 du CGI, le droit à déduction acquis par FDD sera transféré à CDA, la
régularisation des déductions n'étant pas exigée en cas de fusion.
Conformément aux dispositions de l'article 114 du CGI, CDA s'engage à acquitter, au fur et à mesure
des encaissements des créances clients de FDD qui lui sont apportées, la taxe sur la valeur ajoutée
correspondante.
Toutefois, FDD étant soumise à la TVA selon le régime des débits, la TVA sur l’intégralité des clients
débiteurs est déjà déclarée et acquittée par cette dernière d’après le débit, lequel coïncide avec la
facturation ou l’inscription en comptabilité de la créance conformément au paragraphe 2 de l’article 95
du CGI. Aucune obligation n’est donc transférée à CDA au titre de l’acquittement de la TVA au fur et
à mesure de l’encaissement des clients débiteurs de FDD.
Comme précisé plus haut, CDA et FDD ont décidé de donner un effet rétroactif à la fusion-absorption
au 1er janvier 2018. En conséquence, le résultat de toutes les opérations réalisées par FDD depuis le 1er
janvier 2018 sera rattaché au résultat de CDA, d’où l’impact de l’IS de FDD est nul.
VI.2 FISCALITE RELATIVE AUX OPERATION SUR TITRES
VI.2.1 Actionnaires personnes physiques résidentes et non résidentes

a) Imposition des plus-values de cession
Conformément aux dispositions de l’article 73 du code général des impôts (CGI), les plus-values de
cession des actions sont soumises à l’IR au taux de 15%. Pour les actions cotées, l’impôt est retenu à
la source et versé au Trésor par l’intermédiaire financier habilité teneur de comptes titres.
Selon les dispositions de l’article 68 du CGI, sont exonérés de l’impôt.

• Les plus-values ou la fraction des plus-values sur cession d’actions correspondant au montant
des cessions, réalisées au cours d’une année civile, n’excédant pas le seuil de 30 000 Dh ;
• La donation des actions effectuée entre ascendants et descendants, entre époux et entre frères
et sœurs.
Le fait générateur de l’impôt est constitué par la réalisation des opérations ci-après :
• La cession, à titre onéreux ou gratuit à l’exclusion de la donation entre ascendants et entre époux,
frères et sœurs ;
• L’échange, considéré comme une double vente sauf en cas de fusion ;
• L’apport en société.
b) Imposition des dividendes :
Les dividendes distribués à des personnes physiques résidentes sont soumis à une retenue à la source de
15% libératoire de l’IR.
c) Imposition de la décote :
Selon la réglementation en vigueur, la décote accordée par l’employeur à ses membres du personnel
est exonérée de l’IR à condition que :
• Le montant de la décote ne dépasse pas 10% de la valeur de l’action à la date d’attribution de

l’option ;
• Les actions souscrites ne soient pas cédées pendant un délai d’indisponibilité de 3 ans courant
à la date de la levée de l’option.
Le montant de la décote qui dépasse la limite ci-dessus est considéré comme un avantage en numéraire
qui est imposé à l’IR selon les taux progressifs du barème au titre du mois de levée de l’option.
En cas de cession anticipée avant le délai de 3 ans, la décote exonérée devient imposable avec
application des amendes et majorations en vigueur.
En cas de décès ou d’invalidité du salarié, il n’est pas tenu compte du délai précité.
d) Imposition de la plus-value d’acquisition :
Selon la réglementation en vigueur, la différence entre la valeur de l’action à la date de la levée de
l’option et sa valeur à la date d’attribution de l’option sera considérée comme une plus-value
d’acquisition imposable au titre des profits de capitaux mobiliers au moment de la cession des actions.
En cas de cession des actions après le délai d’inaliénabilité de 3 ans, la plus-value d’acquisition est
imposable à 15%.
En cas de cession anticipée avant le délai de 3 ans, la plus-value d’acquisition est considérée comme
un complément de salaire qui est imposé à l’IR selon les taux progressifs du barème au titre du mois
de levée de l’option avec application des amendes et majorations en vigueur.
Les profits de cession sont imposables à l’IR dans les mêmes conditions que ceux réalisés par les
personnes physiques résidentes fiscales au Maroc, sous réserve des stipulations de la convention
fiscale internationale applicable.
VI.2.2 Actionnaires personnes morales résidentes au Maroc
a) Imposition des profits de cession
Les profits nets résultant de la cession, en cours ou en fin d’exploitation, d’actions cotées à la Bourse
de Casablanca sont imposables en totalité à l’Impôt sur les Sociétés.
b) Imposition des dividendes
i. Personnes morales résidentes passibles de l’impôt sur les sociétés (IS)
Les dividendes distribués à des contribuables relevant de l’IS sont exonérés de la

retenue à la source de 15% à condition qu’ils fournissent à la société distributrice
ou à l’établissement bancaire délégué une attestation de propriété de titres
comportant le numéro de leur identification à l’Impôt sur les Sociétés. Ces
dividendes sont compris dans les produits financiers de bénéficiaire avec un
abattement de 100% au niveau de l’IS.
ii. Personnes morales résidentes passibles de l’impôt sur le revenu (IR)
Les dividendes distribués à des personnes morales résidentes passibles de l’IR sont
soumis à une retenue à la source au taux de 15%
VI.2.3 Actionnaires personnes morales non résidentes
a) Imposition des profits de cession
Les profits de cession d’actions cotées à la Bourse de Casablanca réalisées par des personnes
morales non résidentes sont exonérés de l’impôt sur les sociétés. Toutefois, cette exonération ne
s’applique pas aux profits résultant de la cession des titres des sociétés à prépondérance
immobilière.
b) Imposition des dividendes
Les dividendes sont soumis à une retenue à la source au taux de 15%, sous réserve de
l’application des dispositions des conventions internationales de non double imposition. Le cas
échéant, l’impôt est retenu à la source par la société distributrice au profit de l’administration
fiscale.
VII. CHARGES RELATIVES A L’OPERATION

Les frais de l’opération à la charge de CDA sont les suivantes :
▪ Le conseil juridique ;
▪ L’évaluateur indépendant ;
▪ Le conseil financier.
PARTIE III. PRESENTATION GENERALE DE CENTRALE
DANONE
I. PRESENTATION GENERALE
Dénomination sociale Centrale Danone SA

Tour Crystal 1, Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, Marina,
Siège social
Casablanca
Téléphone 05 29 00 23 63
Fax 05 29 08 99 11
Site Internet www.centralelaitiere.com
Forme juridique Société Anonyme de droit privé marocain à Conseil d’Administration.
Date d’immatriculation au RC 21 juillet 1959
Durée de vie 99 ans
Registre de commerce Casablanca – 26.977
Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre
94 200 000 Dh divisé en 9 420 000 actions de 10 Dh chacune, toutes de
Capital social au 30/09/2018
même catégorie et entièrement libérées
Les documents sociaux, comptables et juridiques dont la communication
est prévue par la loi et les statuts en faveur des actionnaires et des tiers
Consultation des documents juridiques
peuvent être consultés au siège social de la société.
Selon l’article 3 des statuts, la société a pour objet :

▪ d'une manière générale, d'effectuer au Maroc toutes les opérations se
rapportant à la production, au ramassage, à la transformation, à
l'hygiénisation, à la vente des produits agricoles, notamment ceux de
l'élevage, de l'arboriculture et de la viticulture ;
▪ plus particulièrement de construire, installer et exploiter au Maroc des
usines destinées à recueillir, à hygiéniser, pasteuriser et réfrigérer par
tous procédés qu'elle jugera utile d'employer, notamment par
l'exploitation des brevets dont elle disposera, le lait destiné soit à la
vente en nature, soit à la fabrication de beurre, de fromage, de
yoghourts et à sa transformation sous toutes autres formes, y compris
celles des divers sous-produits ;
▪ fabriquer, conditionner, importer, distribuer, promouvoir,
commercialiser des laits et préparations à base de céréales, fruits,
légumes, viande ou autres, destinés aux nourrissons et enfants en bas
Objet social âge ;
▪ de recueillir, conserver, transformer et vendre les fruits, les légumes et
leurs sous-produits destinés à la consommation sous toutes ses formes
diverses ;
▪ de fabriquer et de vendre toutes crèmes glacées et sorbets ainsi que la
glace alimentaire ;
▪ d'installer et d'exploiter toute chaîne de froid industriel ;
▪ de procéder à l’exportation, à la vente et à la commercialisation à
l’étranger de tous les produits de la société et de tous les produits se
rapportant à son activité ;
▪ de warranter tous produits conservés dans ses magasins ou entrepôts ;
▪ de transporter tous produits de consommation alimentaire, plus
spécialement ceux réclamant des conditions particulières pour leur
conservation ;
▪ d’effectuer toutes les opérations d’entretien, de maintenance et de
réparations nécessaires pour le bon fonctionnement du parc des
véhicules utilisés pour les besoins de l’activité de la société ;
▪ de passer tous marchés, de participer à toutes adjudications et à tous
marchés publics de fournitures ;
▪ l'étude, l'acquisition sous toutes ses formes, l'apport, la cession et
l'exploitation ou la représentation directe ou indirecte de tous brevets,
marques et procédés ; licences, agences, exclusivités, dépôts et
concessions ;
▪ généralement, toutes opérations financières, commerciales,
industrielles, agricoles, mobilières ou immobilières, pouvant se
rattacher directement ou indirectement à l'un quelconque des objets
précités ou à tous autres objets similaires ou connexes ;
▪ elle pourra s'intéresser directement ou indirectement par voie d'apport,
de participation, d'alliance, de fusion, de souscription, de prise
d'hypothèque, d'achat d'actions, d'obligations ou de tous titres
quelconques ou autrement, dans toutes sociétés, syndicats,
groupements ou entremises qui auraient un objet principal ou
secondaire semblable, analogue ou connexe au sien, s'y rattachant
directement ou indirectement ou susceptible d'en favoriser, d'en
faciliter ou d'en étendre la réalisation ;
▪ la société pourra faire toutes opérations rentrant dans son objet, soit
seule, soit par elle-même, pour le compte de tiers, soit en participation
ou association, sous quelque forme que ce soit, soit par tout autre
mode.
Le secteur dans lequel opère Centrale Danone est régi par plusieurs textes
réglementaires dont notamment :
▪ en matière de répression des fraudes et de protection des
consommateurs et ce depuis l’application du Dahir du 14 Octobre
1914 sur la répression des fraudes dans la vente des marchandises et
des falsifications des denrées alimentaires et des produits agricoles
jusqu’à l’application du Dahir n° 09-20 du 18 février 2009 portant
promulgation de la loi n°25-08 portant création de l’office de sécurité
sanitaire des produits alimentaires et du Dahir n° 1-11-03 du 18 février
2011 portant promulgation de la loi n°31-08 édictant des mesures de
protection du consommateur ;
▪ en matière d’antiseptiques et des additifs alimentaires régie
essentiellement par l’arrêté viziriel du 6 février 1916 et de ces
compléments portant réglementation de l’emploi des substances
antiseptiques, des matières colorantes et des essences artificielles dans
Textes législatifs et réglementaires les denrées alimentaires et les boissons ;
applicables à Centrale Danone ▪ en matière de normes microbiologiques et physico-chimiques régie
essentiellement par la circulaire du 1er février 1994 relative aux
critères microbiologiques des laits et produits laitiers ;
▪ en matière de contrôle de la production et de la commercialisation
régie par l’arrêté viziriel du 2 janvier 1915 et de ces compléments
précisant les conditions dans lesquelles les produits doivent être
présentés aux consommateurs et assurant la loyauté de la vente dans
le commerce des marchandises ;
▪ en matière de transport, de conservation et de durée de validité à partir
du décret n° 2-97-177 du 23 mars 1999 relatif au transport des données
périssables ;
▪ en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement régi depuis 1914
par le Dahir du 7 septembre 1914 et ces compléments jusqu’au Dahir
n° 1-12-25 du 2 août 2012 loi n° 23-12 modifiant la loi n° 28-00
relative à la gestion des déchets et leur élimination.
De par sa participation dans un secteur très concurrentiel et l’impact de son
activité sur le consommateur, Centrale Danone est soumise, notamment,
aux dispositions légales et réglementaires relatives aux :
▪ Dahir n° 1-00-255 du 5 juin 2000 portant promulgation de la loi n° 06-
99 sur la liberté des prix et de la concurrence ;
▪ Dahir n° 1-11-03 du 18 février 2011 portant promulgation de la loi n°
31-08 édictant des mesures de protection du consommateur ;
▪ Dahir n° 1-10-08 du 26 safar 1431 (11 février 2010) portant
promulgation de la loi n° 28-07 relative à la sécurité sanitaire des
produits alimentaires.
De par la cotation de ses actions sur la Bourse de Casablanca, Centrale

Danone est soumise à toutes les dispositions légales et réglementaires
relatives au marché financier et notamment :
▪ Le Règlement Général de la Bourse des Valeurs approuvé par

l’arrêté du Ministre de l'Economie et des Finances n°1268-08 du
7 juillet 2008, modifié et complété par l’arrêté du Ministre de
l'Economie et des Finances n° 1156-10 du 7 avril 2010, modifié
et complété par l’arrêté du ministre de l’économie et des finances
n° 30-14 du 4 rabii I 1435 (6 janvier 2014), modifié et complété
par l’arrêté du ministre de l’économie et des finances n° 1955- 16
du 4 juillet 2016 ;
▪ Le Dahir portant loi N°1-93-211 du 21 septembre 1993 relatif à

la Bourse des Valeurs modifié et complété par les lois n° 34-96,
29-00, 52-01, 45-06, 43-09 ;
▪ Le Dahir portant loi N°35-96, tel que modifié et complété, relatif

à la création du dépositaire central et à l’institution d’un régime
général de l’inscription en compte de certaines valeurs ;
Le Règlement général du dépositaire central approuvé par l’arrêté

du Ministre de l’Economie et des Finances n°932-98 du 16 avril
1998 et amendé par l’arrêté du Ministre de l’Economie, des
Finances, de la Privatisation et du Tourisme n°1961-01 du 30
octobre 2001 ;
▪ Le dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993 tel que

modifié et complété ;
▪ Le règlement général de l'Autorité Marocaine du Marché des

Capitaux approuvé par l'arrêté du ministre de l'économie et des
finances N°2169-16 du 14 juillet 2016;
▪ La circulaire de l’AMMC
Tribunal compétent Tribunal de commerce de Casablanca
▪ Le résultat net découlant du chiffre d’affaires réalisé en MAD

est imposé au taux d’IS progressif :
✓ 10% (0 MAD – 300 000 MAD)
✓ 20% (300 001 MAD – 1 000 000 MAD)
Régime fiscal applicable ✓ 31% (au-delà de 1 000 000 MAD)
▪ Concernant la Taxe sur la Valeur Ajoutée, la Société est

assujettie au taux de 20%
Source : Centrale Danone SA
II. RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL DE CENTRALE DANONE
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL

A la veille de la présente opération, le capital social de la société Centrale Danone SA s’établit à
94 200 000 Dh, intégralement libéré. Il se compose de 9 420 000 actions d’une valeur nominale de
10 Dhs chacune.
HISTORIQUE DU CAPITAL ET DE L’ACTIONNARIAT
Historique du capital social

Le capital social de Centrale Danone n’a connu aucune évolution sur les 5 dernières années. Le nombre
d’actions Centrale Danone s’établit à juin 2018, à 9 420 000 actions d’un nominal de 10 Dhs.
Historique de l’actionnariat sur les trois derniers exercices

II.1.1.1 Évolution de l’actionnariat entre 2015 et 2017
L’actionnariat de Centrale Danone sur les trois derniers exercices et au 30/09/2018 se présente comme
suit :
31/12/2015 31/12/2016 31/12/2017 30/09/2018
Nombre Nombre Nombre Nombre
% du % du % du % du
de de de de
Actionnaires
Capital et des Capital et des Capital et des Capital et des
titres droits titres droits titres droits titres droits
de vote de vote de vote de vote
Gervais Danone 9 030 122 95,86% 9 393 615 99,72% 9 389 865 99,68% 9 389 865 99,68%
Flottant en
389 878 4,14% 26 385 0,28% 30 135 0,32% 30 135 0,32%
bourse
Total 9 420 000 100,00% 9 420 000 100,00% 9 420 000 100,00% 9 420 000 100,00%
La structure générale de l’actionnariat de Centrale Danone a connu les évolutions suivantes :

▪ sortie en 2009 des actionnaires : la Financière d’investissement industriel et immobilier, Axa
Assurance Maroc, MAMDA et MCMA qui détenaient 11,33% du capital ;
▪ passation des parts du groupe ONA à la SNI dont la quotepart passe, au 31 décembre 2011, à près
de 64,3% du capital (à la suite de la fusion absorption du groupe ONA en 2010) ;
▪ cession par SNI à Compagnie Gervais Danone de 3 558 876 actions au porteur, le 22 février 2013.
Par conséquent, le nombre d’actions détenu par Compagnie Gervais Danone dans le capital de
Centrale Danone s’est élevé à 6 311 656 ;
▪ le 06 août 2013, sortie de Wafa Assurance ;

▪ cession par SNI à Compagnie Gervais Danone de 2 049 136 actions au porteur, le 03 novembre
2014. Le nombre d’actions détenu par Compagnie Gervais Danone dans le capital de Centrale
Danone s’est élevé à 90,86% correspondant à 8 559 122 actions.
▪ Le 10 décembre 2015 Compagnie Gervais Danone a acquis l’intégralité de la participation de SNI

dans Centrale Danone, soit 471 000 actions correspondant à 5,0% du capital et des droits de vote de
Centrale Danone. Le nombre d’actions détenu par Compagnie Gervais Danone dans le capital de
Centrale Danone s’est élevé à 95,86% correspondant à 9 030 122 actions.
▪ A la suite de l’acquisition de la participation résiduelle de SNI, Compagnie Gervais Danone détient

95,86% du capital et des droits de vote de Centrale Danone, franchissant ainsi le seuil des 95,0%
des droits de vote mentionné à l'article 20 de la loi n°26-03 relative aux offres publiques sur le
marché boursier et complété par l’arrêté du Ministre des Finances et de la Privatisation n°1875-04
du 11 ramadan 1425.
Conformément au Dahir n°1-04-21 du 1er Rabii I 1425 (du 21 avril 2004) portant promulgation de
la loi n°26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier, telle que modifiée et complétée,
Compagnie Gervais Danone était tenue d’initier une offre publique de retrait obligatoire (OPR)
portant sur 389 878 titres correspondant à 4,14% du capital et des droits de vote de Centrale Danone
afin d’offrir une opportunité aux actionnaires minoritaires qui le souhaitent d’apporter leurs actions
à l’Offre.
Cette OPR s’est soldée par la monté de Gervais Danone dans le capital de Centrale Danone à
99,72%.
En juin 2017, Gervais Danone a cédé 3750 actions au porteur ce qui porta sa détention de titres
Centrale Danone à 99,68% soit 9 389 865 titres.
Renseignements relatifs à l’actionnaire de référence
Danone
Danone est un acteur majeur de l’industrie alimentaire mondiale présent sur quatre segments d’activités
à travers ses pôles Produits Laitiers Frais, Eaux, Nutrition Infantile et Nutrition Médicale.
Les principales données relatives à Danone sont présentées ci-après :
Activité Agro-alimentaire
Chiffre d’affaires au 30/06/2018 12 498 M€
Résultat net part du groupe au

1 132 M€
30/06/2018
Fonds propres au 30/06/2018 15 252 M€
Actionnariat au 30/09/2018 Danone SA (4,8%) et sa filiale Danone Espagne 0,9%, soit un total de 5,7%;
Groupe MFS 8,9% ; Black Rock 6,1% ; JP Morgan Securities 5,11%, First
eagle Investment Mgt 2,4% ; Amundi Asset Management 2,2% ; Groupe
Solina 2,1% ; Lyxor 1,9% ; Norges Bank 1,8% ; Groupe CDC 1,7% ;
Actionnariat salarié – FCPE « Fonds Danone » 1,3% ; Autres 60,79%.
Source : Danone
PACTE D’ACTIONNAIRES
Au 30/09/2018, Il n’existe aucun pacte d’actionnaires encadrant les relations entre les actionnaires de
Centrale Danone dans la mesure où la société Danone détient 99,68% du capital et des droits de vote de
Centrale Danone.
MARCHE DES TITRES DE CENTRALE DANONE
Caractéristiques des actions Centrale Danone

Centrale Danone SA est cotée au 3ème compartiment de la Bourse de Casablanca, sous le ticker CDA et
le code ISIN MA0000012049.
Evolution du titre Centrale Danone
L’évolution du cours de Centrale Danone sur les cinq dernières années (2013 – 2018) se présente comme
suit :
Performance boursière du titre Centrale Danone et du MASI sur les 5 dernières années
Source : Bourse des Valeurs de Casablanca
La période allant du 2 janvier 2013 au 17 octobre 2018 s’est caractérisée par les éléments suivants :
▪ une première phase entre le 2 Janvier 2013 et le 2 janvier 2015 : le titre connaît une légère
évolution négative de -0,7% face à une augmentation de 2,9% de l’indice MASI. Par ailleurs,
durant cette phase, le cours maximum a été atteint en février 2014 (1 643 Dhs).
▪ une deuxième phase du 6 janvier au 7 décembre 2015 : Le cours de l’action CDA a connu une
forte baisse depuis le début de l’année 2015 (-33,7% au 07 décembre 2015 ) qui s’explique en
grande partie par les résultats de l’exercice 2014 et du premier semestre 2015 ainsi que par
l’absence de distribution de dividendes en 2015 (au titre de l’exercice 2014).
▪ Depuis l’OPR, la part du flottant en bourse est de 0,29% du capital de Centrale Danone. De ce
fait, des fluctuations importantes du cours peuvent intervenir à cause de mouvement de ventes
ou d’achats de porteurs d’actions sur de très petits volumes donnant lieu à une volatilité
importante du cours.
Principales données boursières du titre Centrale Danone
Au 17 octobre 2018, les principales données boursières du titre Centrale Danone se présentent comme
suit :
Capitalisation boursière au 17/10/2018 (Dh) 7 470 060 000
Cours le plus haut sur 12 mois (Dh) 800
Cours le plus bas sur 12 mois (Dh) 630
Rendement Aucune distribution de dividende en 2018 (au titre de l’exercice 2017)
Source : Bourse de Casablanca
POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES DIVIDENDES
Dispositions statutaires
L’article 35 des statuts de Centrale Danone SA Stipule que les modalités de mise en paiement sont fixées
par l’Assemblée Générale. Toutefois, la mise en paiement des dividendes doit intervenir dans un délai
de neuf mois maximum après la clôture de l’exercice, sauf prolongation de ce délai par ordonnance du
Président du tribunal statuant en référé, à la demande du Conseil d’Administration.
En outre, l’article 35 stipule également que la Société ne peut exiger des actionnaires aucune restitution
de dividende, sauf si la distribution a été effectuée en violation des dispositions légales et qu’il est établi
que les bénéficiaires avaient connaissance du caractère irrégulier de cette distribution au moment de
celle-ci ou ne pouvaient l’ignorer compte tenu des circonstances.
De plus, les droits nés de la mise en paiement des dividendes se prescrivent par cinq ans à compter de
la date de leur mise en paiement.
Dividendes payés au cours des trois derniers exercices

Le tableau ci-dessous indique le montant des dividendes distribués par la société sur la base du résultat
net enregistré au cours des trois derniers exercices :
2015 2016 2017
n n n
Résultat net – Mdh 92 80 148
Dividendes distribués en n+1 – Mdh - 98,9 80,1
Taux de distribution (%)* 0% 123,6% 54,1%
Résultat net par action (Dh)** 9,8 8,6 15,8
Dividendes par action (Dh)*** 0 10,5 8,5
* Taux de distribution (pay out) : dividendes ordinaires distribués en n+1 (au titre de l’année n)/ résultat net social au titre
des 12 mois de l’année n
** Résultat net social / nombre d’actions (9 420 000 actions)
*** Sur la base du nombre d’actions (9 420 000 actions)
III. NANTISSEMENT D’ACTIFS

Néant.
IV. NANTISSEMENT D’ACTIONS

Néant.
V. NOTATION
A ce jour, Centrale Danone SA n’a pas fait l’objet d’une notation.
VI. ASSEMBLEE D’ACTIONNAIRES

Les modes de convocation, les conditions d’admission, les quorums et les conditions d’exercice des
droits de vote des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires de la société Centrale Danone
SA sont conformes à la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes.
Les décisions des actionnaires sont prises en Assemblées Générales lesquelles sont qualifiées
d’ordinaires ou d’extraordinaires selon la nature des décisions qu’ elles sont appelées à prendre.
L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs
dispositions. elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires, sous réserve des
opérations résultant d’un regroupement d’actions régulièrement effectué, ni changer la nationalité de la
société.
L’Assemblée Générale Ordinaire prend toutes les décisions autres que celles visées ci-avant et excédant
la compétence du Conseil d’Administration.
Les Assemblées spéciales sont compétentes pour statuer sur toutes décisions intéressant la catégorie
d’actions dont les membres sont titulaires. Elles sont convoquées et délibèrent dans les conditions
prévues par la loi.
Les délibérations des Assemblées Générales obligent tous les actionnaires, même absents, opposants ou
privés du droit de vote.
CONVOCATION ET REUNION DES ASSEMBLEES GENERALES

L’article 24 des statuts stipule que les Assemblées Générales sont convoquées par le Conseil
d’Administration, ou, à défaut, elles peuvent être convoquées par :
▪ les Commissaires aux Comptes, lorsqu’ils auront vainement requis la convocation de l’Assemblée
Générale par le Conseil d’Administration ;
▪ un mandataire désigné par le Président du Tribunal statuant en référé à la demande, soit de tout
intéressé en cas d’urgence, soit d’un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins le dixième du
capital social ;
▪ le ou les liquidateurs pendant la période de liquidation ;
▪ les actionnaires majoritaires en capital ou en droits de vote après une offre publique d’achat ou
d’échange ou après une cession d’un bloc de titres modifiant le contrôle de la société.
Les Assemblées Générales sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans 1’avis de
convocation. La convocation est faite par un avis de réunion inséré dans un journal d’annonces légales
trente (30) jours au moins avant la réunion de 1’assemblée. L’avis de convocation doit être accompagné
de 1’ordre du jour, du texte des projets de résolutions qui seront présentées à 1’assemblée ainsi que des
états de synthèse relatifs à 1’exercice écoulé.
TENUE DE L’ASSEMBLEE, BUREAU ET PROCES-VERBAUX
L’article 27 alinéa 2 des statuts de la Société stipule que l’Assemblée est présidée par le Président du
Conseil d’Administration ou, en son absence, par un administrateur spécialement délégué à cet effet par
le Conseil. En cas de convocation par les Commissaires aux Comptes, par un liquidateur, par les
actionnaires majoritaires en capital ou en droits de vote après une offre publique d’achat ou d’échange
ou après une cession d’un bloc de titres modifiant le contrôle de la société, ou par un mandataire de
justice, l’Assemblée est présidée par l’auteur de la convocation. A défaut, l’Assemblée élit elle-même
son Président.
Les deux actionnaires, présents et acceptants, disposant par eux-mêmes ou à titre de mandataires le plus
grand nombre de voix remplissent les fonctions de scrutateurs.
Le bureau ainsi constitué désigne un secrétaire qui peut être pris en dehors des membres de l’Assemblée.
Les délibérations des Assemblées sont constatées par des procès-verbaux signés par les membres du
bureau et établis dans les conditions fixées par la loi. Les copies et extraits de ces procès-verbaux sont
valablement certifiés par le Président du Conseil d’Administration, ou par un Directeur général
conjointement avec le secrétaire. En cas de liquidation, ils sont valablement certifiés par un seul
liquidateur.
QUORUM, VOTE ET NOMBRE DE VOIX
L’article 28 des statuts de la Société stipule que le quorum est calculé sur l’ensemble des actions
composant le capital social déduction faite, éventuellement, des actions privées du droit de vote en vertu
des dispositions légales et statutaires.
Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital
qu’elles représentent. Chaque action donne droit à une voix.
Tout actionnaire peut voter par correspondance au moyen d’un formulaire de vote, dans les conditions
prévues par la loi et la réglementation en vigueur. Dans ce cas, il n’est tenu compte, pour le calcul du
quorum, que des formulaires qui ont été reçus par la Société avant la réunion de l’Assemblée. La date
après laquelle il ne sera plus tenu compte des formulaires de vote par correspondance reçus par la Société
ne peut être supérieure de deux (2) jours à la date de la réunion de l’Assemblée.
Les formulaires ne donnant aucun sens de vote ou exprimant une abstention ne seront pas pris en
considération pour le calcul de la majorité des voix.
Le formulaire de vote par correspondance adressé à la société pour une Assemblée vaut pour les
Assemblées successives convoquées par le même ordre du jour.
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

L’article 29 alinéa 1, 2 et 3 des statuts stipule que l’Assemblée Générale Ordinaire est réunie au moins
une fois l’an, dans les six mois de la clôture de l’exercice social, pour statuer sur les comptes de cet
exercice, sous réserve de prolongation de ce délai, une seule fois et pour la même durée, par ordonnance
du Président du tribunal statuant en référé, à la demande du Conseil d’Administration.
Elle ne délibère valablement, sur première convocation, que si les actionnaires présents ou représentés,
possèdent au moins le quart des actions ayant le droit de vote. Aucun quorum n’est requis sur deuxième
convocation.
Elle statue à la majorité des voix dont disposent les actionnaires présents ou représentés.
ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE

L’article 30 des statuts stipule que l’Assemblée Générale Extraordinaire ne peut délibérer valablement
que si les actionnaires présents ou représentés, possèdent au moins, sur première convocation, la moitié
des actions ayant le droit de vote et, sur deuxième convocation, le quart des actions ayant le droit de
vote. A défaut de ce dernier quorum, la deuxième Assemblée peut être prorogée à une date postérieure
de deux mois au plus à celle à laquelle elle avait été convoquée.
L’Assemblée Générale Extraordinaire statue à la majorité des deux tiers des voix dont disposent les
actionnaires présents ou représentés.
Sont réputés présents, pour le calcul de la majorité et du quorum de l’Assemblée Générale
Extraordinaire, les actionnaires qui participent à l’Assemblée par des moyens de visioconférence ou par
des moyens équivalents permettant leur identification dans le respect des conditions fixées par les
articles 50 bis et 110 de la loi.
VII. ORGANES D’ADMINISTRATION

Les articles 14 à 19 des statuts de Centrale Danone SA contenant les règles relatives à la composition,
aux modes de convocations, aux attributions, au fonctionnement et au quorum du Conseil
d’Administration de Centrale Danone SA sont conformes à la loi n°17-95 relative aux sociétés
anonymes.
COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
La composition du Conseil d’Administration de Centrale Danone SA au 30 novembre 2018 se décline
de la manière suivante :
Date des AGO ayant
Fonction Date de Date d’expiration du
Membres du Conseil d’Administration ratifié les
actuelle cooptation mandat
cooptations
Didier LAMBLIN
Administrateur 14/12/2015 10/06/2016 31/12/2018
(intuitu personae)
COMPAGNIE GERVAIS DANONE,

Administrateur 05/11/2014 11/12/2014 31/12/2019
[représentée parMarina SAGRAMOSO]
DANONE SA,
Administrateur 05/11/2014 11/12/2014 31/12/2019
[représentée par Frederic LEBLAN]
Pierre Jean Marie ARMANGAU

Administrateur 09/03/2016 10/06/2016 31/12/2018
(intuitu personae)
Source : Centrale Danone S.A.
FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Conseil d’Administration
L’article 14 des statuts stipule que la Société est administrée par un Conseil d’Administration composé
de trois membres au moins et de quinze membres au plus, sauf dérogation temporaire prévue par la loi.
Les administrateurs sont nommés ou renouvelés dans leurs fonctions par l’Assemblée Générale
Ordinaire des actionnaires qui peut les révoquer à tout moment.
Les administrateurs peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales. Les administrateurs
personnes morales sont tenus lors de leur nomination de désigner un représentant permanent qui est
soumis aux mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes responsabilités civile et pénale
que s’il était administrateur en son nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la
personne morale qu’il représente. Ce mandat de représentant permanent lui est donné pour la durée de
celui de la personne morale qu’il représente ; il doit être renouvelé à chaque renouvellement de mandat
de celle-ci. Lorsque la personne morale révoque son représentant, elle est tenue de notifier cette
révocation à la Société, sans délai, par lettre recommandée et de désigner selon les mêmes modalités un
nouveau représentant permanent ; il en est de même en cas de décès ou de démission du représentant
permanent.
Un salarié de la Société ne peut être nommé administrateur que si son contrat de travail correspond à un
emploi effectif. Le nombre des administrateurs liés à la Société par un contrat de travail ne peut dépasser
le tiers des administrateurs en fonction.
Les administrateurs qui ne sont ni Président, ni Directeur Général, ni Directeurs Général Délégué, ni
salarié de la société exerçant des fonctions de direction doivent être plus nombreux que les
administrateurs ayant l’une de ces qualités.
La durée des fonctions des administrateurs est de six (6) années. Chaque année s’entend d’une
Assemblée Générale Ordinaire annuelle à la suivante. Les administrateurs sont toujours rééligibles.
En cas de vacance par décès, démission ou tout autre empêchement, d’un ou plusieurs sièges
d’administrateur, sans que le nombre d’administrateurs soit inférieur au minimum statutaire, le Conseil
d’Administration peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des nominations à titre provisoire.
Les nominations provisoires effectuées par le Conseil d’Administration sont soumises à la ratification
de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire. A défaut de ratification, les délibérations prises et les
actes accomplis antérieurement par le Conseil n’en demeurent pas moins valables. L’administrateur
nommé en remplacement d’un autre ne demeure en fonction que pendant le temps restant à courir du
mandat de son prédécesseur.
Lorsque le nombre d’administrateurs est devenu inférieur au minimum statutaire sans toutefois être
inférieur au minimum légal, le Conseil doit procéder à des nominations provisoires en vue de compléter
son effectif, dans un délai de trois (3) mois à compter du jour où se produit la vacance.
Lorsque le nombre des administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les administrateurs
restants doivent convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires, dans un délai maximum
de trente (30) jours à compter de la vacance, à l’effet de compléter l’effectif du Conseil.
Actions de garantie
Selon l’article 15 des statuts, chaque administrateur doit être propriétaire d’une (1) action nominative
pendant toute la durée de ses fonctions.
Si, au jour de sa nomination, un administrateur n’est pas propriétaire du nombre d'actions requis ou si
en cours de mandat il cesse d'en être propriétaire, il est réputé démissionnaire de plein droit s'il n'a pas
régularisé sa situation dans un délai de trois (3) mois.
Bureau du Conseil
Selon l’article 16 des statuts, le Conseil d’Administration élit, parmi ses membres personnes physiques,
un Président dont il fixe la durée des fonctions sans qu’elle puisse excéder la durée de son mandat
d’administrateur. Il est rééligible.
Le Président du Conseil d’Administration représente le Conseil d’Administration. Il organise et dirige
les travaux du Conseil d’Administration dont il rend compte à l’Assemblée Générale des actionnaires.
Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les
administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
En cas d’empêchement temporaire ou de décès du Président, le Conseil d’Administration peut déléguer
un administrateur dans les fonctions de Président du Conseil d’Administration. En cas d’empêchement
temporaire, cette délégation est donnée pour une durée limitée ; elle est renouvelable. En cas de décès,
elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président du Conseil d’Administration.
Le Conseil peut nommer un ou plusieurs Vice-président choisis parmi les administrateurs et ayant pour
mission de présider les séances du Conseil d’Administration en cas d’absence ou d’empêchement du
Président.
Le Conseil nomme sur proposition du Président, un secrétaire du Conseil qui peut être choisi même en
dehors de ses membres.
Délibération du Conseil
Le Président fixe l’ordre du jour du Conseil d’Administration6, en tenant compte des demandes
d’inscription sur ledit ordre des propositions de décisions émanant de chaque administrateur.
En cas d’urgence, ou s’il y a défaillance de la part du Président, la convocation peut être faite par le
Commissaire aux comptes.
En outre, le Directeur Général ou les administrateurs représentant au moins le tiers de son effectif,
peuvent demander au Président du Conseil d'administration de convoquer le Conseil, s'il ne s'est pas
réuni depuis deux mois.
6
Le Conseil d’Administration se réunit au moins deux fois par an et aussi souvent que l’exige la loi et que l’intérêt
de la Société l’exige.
Lorsque le Président du Conseil d'administration ne convoque pas celui-ci dans un délai de quinze (15)
jours à compter de la date de la demande, ledit Directeur Général ou lesdits administrateurs peuvent
convoquer le Conseil d'administration aux fins de se réunir.
Le Directeur Général ou les administrateurs, selon le cas, établissent l’ordre du jour objet de la
convocation du Conseil d’Administration, conformément à l'alinéa précèdent.
La convocation doit être accompagnée de l'ordre du jour et de l'information nécessaire aux administrateurs
pour leur permettre de se préparer aux délibérations.
Il est tenu un registre des présences, qui est signé par tous les administrateurs participant à la réunion du
Conseil d’administrateur ainsi que par les personnes qui y assistent.
Le Conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses membres est effectivement présente.
Un administrateur peut donner mandat par écrit à un autre administrateur de le représenter. Chaque
administrateur ne peut disposer, au cours d’une même séance, que d’une seule procuration.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. En cas de partage égal des
voix, celle du Président est prépondérante.
Toutefois, sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui
participent à la réunion du Conseil d’Administration par les moyens de visioconférence ou moyens
équivalents permettant leur identification et remplissant les conditions prévues par la loi. Le Conseil
d’Administration ne peut se réunir par les dits moyens de visioconférence ou moyens équivalents dans
le cas où les administrateurs envisagent de nommer ou révoquer le Président du Conseil
d’Administration et/ou du Directeur Général Délégué, de révoquer le Directeur Général, de déterminer
la rémunération du Directeur Général et/ou du Directeur Général Délégué, d’arrêter les comptes annuels
de la Société ou de convoquer les assemblées générales d’actionnaires.
Les délibérations du Conseil d’Administration sont constatées par des procès-verbaux établis par le
secrétaire du Conseil sous l’autorité du Président et signés par ce dernier et au moins un administrateur.
Les procès-verbaux des réunions du Conseil sont consignés sur un registre spécial tenu au siège social,
coté et paraphé par le greffier du tribunal du lieu du siège social. Les copies ou extraits des procès-
verbaux des délibérations sont valablement certifiés par le Président du Conseil uniquement ou par un
Directeur Général avec le secrétaire.
Les administrateurs et toutes les personnes appelées à assister aux réunions du Conseil d’Administration
sont tenus à la discrétion à l’égard des informations ayant un caractère confidentiel reçues au cours ou
à l’occasion des réunions.
Pouvoirs du Conseil d’Administration
L’article 18 des statuts stipule que le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité
de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux
Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la
bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Le Conseil d’Administration procède également aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée, même par les actes du Conseil d’Administration
qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que lesdits actes
dépassaient cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la
seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Toutes décisions qui limiteraient les
pouvoirs du Conseil sont inopposables aux tiers.
Le Conseil d’Administration peut constituer en son sein, et avec le concours, s’il l’estime nécessaire de
tiers, actionnaires ou non, des comités techniques chargés d’étudier les questions qu’il leur soumet pour
avis. Le Conseil fixe la composition et les attributions des comités qui exercent leurs activités sous sa
responsabilité.
Le Conseil d’Administration convoque les Assemblées d’actionnaires, fixe leur ordre du jour, arrête les
termes des résolutions à leur soumettre et ceux du rapport à leur présenter. A la clôture de chaque
exercice, il dresse un inventaire des différents éléments de l’actif et du passif social existant à cette date
et établit les états de synthèse annuels, conformément à la législation en vigueur. Le Conseil est, en
outre, responsable de l’information destinée aux actionnaires et au public conformément à la législation
en vigueur.
CONVENTIONS ENTRE LA SOCIETE ET SES MANDATAIRES SOCIAUX
AUTRES MANDATS D’ADMINISTRATEUR DU PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL

M. Didier LAMBLIN, Président Directeur Général de Centrale Danone est également administrateur
des sociétés suivantes :
✓ Fromagerie des Doukkala
✓ Laitplus
✓ Gérant de Agrigène
✓ Les Textiles
✓ Sotherma
VIII. ORGANES DE DIRECTION
DIRECTION GENERALE DE LA SOCIETE

L’article 19 des statuts de la Société stipule que la Direction Générale de la Société est assumée, sous
sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration avec le titre de Président Directeur
Général, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre
de Directeur Général.
Le Conseil d’Administration choisit entre les deux modalités susvisées d’exercice de la Direction
Générale. Ce choix est porté à la connaissance des actionnaires lors de la prochaine Assemblée Générale
et fait l’objet des formalités de dépôt, de publicité et d’inscription au registre du commerce dans les
conditions prévues par la loi.
Dans l’hypothèse où le Président du Conseil d’Administration exerce les fonctions de Directeur Général,
les stipulations des statuts et les dispositions de la loi relatives à ce dernier lui sont applicables.
Lorsque la Direction Générale n’est pas assumée par le Président du Conseil d’Administration, le
Conseil d’Administration nomme une personne physique choisie parmi les membres du Conseil ou en
dehors d’eux qui porte le titre de Directeur Général.
Lorsqu'un Directeur Général est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de son
mandat.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom
de la Société ; il assume, sous sa responsabilité, la direction générale de la Société et la représente dans
ses rapports avec les tiers, sous réserve des pouvoirs expressément attribués par la loi aux Assemblées
Générales et des pouvoirs spécifiques du Conseil d’Administration notamment ceux relatifs à la cession
par la société d’immeubles par nature et la cession totale ou partielle des participations figurant à l’actif
immobilisé de la société, ainsi que des dispositions de la loi concernant les cautions, avals ou garanties.
Le Directeur Général engage la Société même par les actes qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins
qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte
tenu des circonstances ; étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Les dispositions statutaires ou les décisions du Conseil d’Administration limitant les pouvoirs du
Directeur Général sont inopposables aux tiers.
Sur la proposition du Directeur Général, le Conseil d’Administration peut donner un mandat à une ou
plusieurs personnes physiques d’assister le Directeur Général à titre de Directeur Général Délégué. En
accord avec son Directeur Général, le Conseil d'administration détermine l'étendue et la durée des
pouvoirs délégués aux Directeurs Généraux Délégués. Toutefois, la limitation de ces pouvoirs n'est pas
opposable aux tiers, vis-à-vis desquels les Directeurs Généraux Délégués ont les mêmes pouvoirs que
le Directeur Général.
Les Directeurs Généraux Délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d’Administration, sur
proposition du Directeur Général ; en cas de décès, démission ou révocation de ce dernier, ils conservent,
sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination du nouveau
Directeur Général.
Lorsqu’un Directeur Général Délégué est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle
de son mandat.
L’organigramme fonctionnel de Centrale Danone SA se présente comme suit au 31 octobre 2018 :
Organigramme de Centrale Danone SA
Didier LAMBLIN
Oliver Mary Denis HERMANT Boujemaa IHFA Nada IHBAN

VP Marketing VP industriel Vice Président Finance Directeur des Ressources
Humaines
Claude Eric Marc CHOUT

Abdeljalil LIKAIMI Samia KABBAJ DOUIRI Jalal JAKANI
Directeur R&I Maroc et
VP Commercial Secrétaire Générale VP Supply Chain
Afrique du Nord
Hind SLAOUI Laurent AMMEUX Adil BENKIRANE Nawal Tahiri

Quality & Food Safety ELN Category Director SSD & Legal & regulatory & cluster
Director Amont laitier compliance officer
Director
CURRICULUM VITAE DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS
M. Didier Lamblin (64 ans)

M. Lamblin est Président Directeur Général de Centrale Danone SA depuis Février 2016.
Né le 23 septembre 1954, Didier Lamblin est un fidèle de Danone puisqu’il a rejoint Danone au sein de
Danone France en 1980, où il a occupé différentes fonctions dans le département des ventes. En 1990,
il a été nommé Directeur de Ligne de Neufchâtel en Braye puis, en 1992, Directeur Commercial de
Danone France.
En 1998, il a été nommé Directeur Général de Danone Autriche puis en 2003, Directeur Général de
Danone Clover SA en Afrique du Sud. En 2005, il a été nommé Directeur Général de Danone Mexico.
Depuis 2011, Didier LAMBLIN est le Directeur Général de BLEDINA.
Mme. Nada Ihban (42 ans)

Mme. Ihban est Directrice des Ressources Humaines à Centrale Danone depuis Juillet 2018
Elle a travaillé chez Renault Tanger et sa filiale SOMACA depuis 2008, en tant que Directrice des
Ressources Humaines et précédemment en tant que Responsable Recrutement et Adjoint DRH de l’usine
de Tanger.
Nada est titulaire d’une Licence en Sciences Humaines et a fait un cycle de formation en Management
Ressources Humaines.
Boujemaa IHFA (52 ans)

M.IHFA est Vice-Président Finance de Centrale Danone SA depuis le 15 Juillet 2013.
Il commence sa carrière en 1990 chez Procter & Gamble Maroc où il occupe différentes fonctions au
sein de la Finance avant d’être nommé Contrôleur de Gestion Développement Clients pour la Péninsule
Arabique en 1998, Contrôleur de Gestion Industriel (usines de Dammam et Taiz) en 2001 et Responsable
Financier Péninsule Arabique en 2003.
En août 2004, il rejoint Afia International Company, filiale du Groupe Savola en tant que CFO Regional.
Depuis 2007, Boujemaa IHFA était Directeur Financier auprès d’Al Safi-Danone Co. Ltd, en Arabie
Saoudite.
M. IHFA est diplômé de l’ISCAE Maroc option Finance de 1990.
Denis HERMANT (60 ans)

M. HERMANT est Vice-Président Industriel de Centrale Danone depuis le 1er mai 2013.
Il débute sa carrière en 1980 en tant que Responsable Qualité à l’usine L’Alsacienne à Calais. En 1984,
il est Ingénieur de Développement chez Général Biscuit à Athis-Mons. De 1986 à 1993, il occupe
successivement les fonctions de Responsable de production de Calais puis Responsable de
l’Organisation et des Etudes industrielles à Cestas pour L’Alsacienne. En octobre 1993, Denis est
Responsable du Développement Industriel chez LU à Athis Mons. Il rejoint le groupe William Pitters
en 1995 en tant que Directeur de Production. En janvier 1997, il rejoint LU France en tant que Directeur
de l’usine de Château-Thierry. Puis, en janvier 2000, il est Directeur de l’usine de Cestas chez LU
France.
En janvier 2007, il est nommé Directeur de la Coordination Industrielle de LU France. Denis
HERMANT rejoint Danone en 2010 en tant que Directeur de l’usine de St-Just Chaleyssin.
Oliver MARY (46 ans)
M. Mary est Vice-Président marketing de Centrale Danone depuis juillet 2018.
Il débute sa carrière chez Danone en tant que Brand Manager EVIAN Benelux en 1998. En 2001, il
intègre LU France Biscuit en tant que Sales Development Manager Sweet Biscuits. Il est ensuite promu
Marketing Manager « Lu Developpement international », poste qu’il occupe pendant 2 ans.
En 2007, il réintègre Danone en Russie en tant que Marketing manager puis en Finlande en tant que
Country Manager. En 2016, il décide de rejoindre Brookside Dairy au Kenya en tant que Vice President
Marketing, poste qu’il occupera jusqu’à prendre ses nouvelles fonctions au sein de Centrale Danone au
Maroc.
M. Mary est titulaire d’un master grande école de l’EDHEC Business School – Option Marketing
FMCG.
Samia KABBAJ DOUIRI (47 ans)

Mme. Kabbaj Douiri est Secrétaire Générale à Centrale Danone.
Elle a débuté sa carrière en tant que consultante au cabinet Arthur Andersen en 1995 à Casablanca. Elle
a ensuite été Directeur Général de Sodexo Maroc pendant 5 ans. Elle a ensuite intégré le Groupe
Carrefour Label Vie en tant que Directeur Général Pôle Immobilier Commercial, poste qu’elle occupera
jusqu’à juin 2010. Elle rejoint Centrale Danone en tant que Secrétaire Générale en janvier 2016.
Mme Kabbaj Douiri est titulaire d’un mastère de Paris Dauphine.
Abdeljalil LIKAIMI (46 ans)

M. LIKAIMI est Vice-Président sales de Centrale Danone depuis mai 2016.
Il débute sa carrière chez Procter & Gamble en tant que Trade Marketing Manager en 1993 ou il
s’occupera du marché marocain, algérien et saoudien. En 2003, il intègre Danone en tant que Business
Development Manager Sub Saharan Africa. Il intégrera par la suite plusieurs sociétés au Maroc
(Hanouty Shop, Coca cola et Alma Bat) pour ensuite prendre ses fonctions au sein de Centrale Danone
au Maroc.
M. LIKAIMI est titulaire d’un master en audit et contrôle de gestion de l’Ecole Supérieur de Commerce
de Toulouse.
Jalal JAKANI (50 ans)

M. JAKANI a débuté sa carrière en 1991 en tant que Ingénieur Process Home Care chez Procter &
Gamble Maroc, où Il a évolué ensuite dans plusieurs postes en tant que Production Manager Home Care,
Customer Service Manager et IWS Leader entre 1993 et 2000.
Entre 2001 et 2002, Jalal a rejoint Colgate Palmolive Maroc entant que Supply Chain Manager, puis
Kraft Foods Maroc entre 2003 et 2016 où il a occupé successivement les postes de Customer Services
& Logistics Director, Operations Director Beverages et Integrated Supply Chain Director Afrique du
Nord.
Depuis Octobre 2015, Jalal occupait le poste d’Operations Director Beverages & Meals chez Mondelez
International en charge de la région Europe de l’Est, Moyen Orient et Afrique (EEMEA) basé à Dubai.
M. JAKANI est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électrotechniques à l’ENSEM Nancy-France.
Hind SLAOUI (48 ans)
Mme.SLAOUI a débuté sa carrière en 2000 chez Sanofi en tant que responsable Production liquides.
Elle a ensuite rejoint le Groupe Roche SA en tant que Supply Chain & Quality Director entre 2003 et
2016. Elle a par la suite rejoint le Groupe Danone en tant que PhD quality Director.
Mme. SLAOUI est titulaire d’un doctorat en pharmacie à l’Université Paris V.
Adil BENKIRANE (38 ans)
M. Benkirane était Directeur Compliance au sein de Centrale Danone depuis mars 2011. Il était en
charge des pôles audit interne, risk management et juridique et contentieux. M. Benkirane a été nommé
directeur Achat Lait chez Centrale Danone depuis Aout 2013 ou il s’occupe du développement et de la
collecte du lait frais et ingrédients laitier. Depuis novembre 2015, M. Benkirane a été promu Directeur
Achat & Amont laitier au sein de Centrale Danone.
M.Benkirane est titulaire d’un master en contrôle de gestion de l’IAE Bordeaux et de l’exécutive MBA
de l’ENPC Paris.
Laurent AMMEUX (46 ans)

M. Ammeux a commencé sa carrière au sein de Decathlon en 1999 en tant que Multi-flows platform
Director. Il a ensuite rejoint TNT Logistics en 2001 en tant que Regional Operations Director ou il
notamment supervisé 8 sites logistiques et près de 600 employés. M.Ammeux a par la suite intégré la
compagnie Danone Dairy France en Mars 2015, en tant que Customer Service Director, poste qu’il a
occupé jusqu’ en 2010. Il deviendra par la suite Supply chain Director de Danone Dairy China. Il
occupera par la suite les postes de Supply Chain Director Africa and overseas et managing director
Morocco & Tunisia.
M. Ammeux est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en conception mécanique de HEI (Haute Etudes
d’Ingénieur).
Claude Eric Marc CHOUT (45 ans)
M. Chout a travaillé pour Cirio France avant de rejoindre en 1999 LU France. Il occupera ce poste
pendant cinq ans avant de rejoindre Danone en 2004. Il s’occupera de la recherche et du développement
et deviendra Vice-Président R&D Latam CHEZ Danone en Mai 2011. Il rejoindra ensuite Centrale
Danone ou il occupera le poste de Director R&D Morocco.
IX. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
REMUNERATIONS ATTRIBUEES AUX MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET AUX

DIRIGEANTS DE CENTRALE DANONE
Aucun jeton de présence n’est distribué aux membres du Conseil d’Administration.

La rémunération attribuée aux dirigeants de Centrale Danone en 2017 s’élève à 43,9 Mdh.
PRETS ACCORDES OU CONSTITUES EN FAVEUR DES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET

DE DIRECTION
En 2017, il n’existe pas de prêts accordés ou constitués en faveur des membres des organes
d’administration et de direction.
INTERESSEMENT ET PARTICIPATION DU PERSONNEL

Il n’existe pas de schéma d’intéressement et de participation du personnel au sein de Centrale Danone.
X. COMITES DE CENTRALE DANONE
Centrale Danone a instauré différents comités, composés des responsables de l’entreprise et d’experts
métiers qui statuent dans l’ensemble des domaines d’activité avec différents niveaux de compétences.
Ainsi, l’entreprise a créé plusieurs comités opérationnels afin de déployer, dans chacun de ses métiers
clés, les objectifs de croissance et de développement retenus. Ces comités ont une fréquence de réunion
mensuelle.
Comité de Direction
Intitulé Comité de Direction
Il a pour mission le pilotage des sujets majeurs de l’entreprise : résultats financiers et synthèses des
grands équilibres annuels, revue des principaux indicateurs opérationnels, décisions sur les
Attributions
investissements majeurs, revue des axes stratégiques dans tous les domaines, partage sur le
développement des ressources.
Comité mandat financier
Intitulé GPS
Il a pour mission le pilotage du mandat financier de Centrale Danone (Topline & Bottom line &
Attributions
FCF)
Comité plan d’activité

Intitulé Topline meeting
Il a pour mission la définition et le pilotage du plan d’activité topline de la société à horizon 18
Attributions
mois
Comité Talents & organisation

Intitulé Comité Talents & Organisation
Il a pour mission le pilotage du développement des talents, des ressources humaines et des projets
Attributions
d’organisation de la société
Comité sécurité
Intitulé Comité sécurité
Attributions Il a pour mission le pilotage de la sécurité et des projets safety de la société

Comité Innovation
Intitulé Codev
Il a pour mission la définition du portefeuille d’innovations & rénovations de la société à horizon
Attributions
18 mois et le suivi d tout projet ayant un impact significatif et perceptible pour les consommateurs
Comité productivité
Intitulé Coprod
Il a pour mission la définition et le pilotage du portefeuille de productivité de la société à horizon
Attributions
24 mois
Comité trésorerie et investissements
Intitulé Cash & CAPEX
Attributions Il a pour mission le pilotage du cash et du CAPEX de la société
Comité qualité des produits

Intitulé Cosup
Attributions Il a pour mission le pilotage de la qualité sur toute la chaine de valeur
Comité réputation
Intitulé Corep
Attributions Il a pour mission le pilotage de projets visant à défendre la réputation de la société.
PARTIE IV. PRESENTATION GENERALE DE
FROMAGERIE DES DOUKKALA
I. PRESENTATION GENERALE
Dénomination sociale Fromagerie des Doukkala

Marina, Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, Tour Crystal 1, 2ème
Siège social
étage - Casablanca
Téléphone 05 29 00 23 63
Fax 05 29 08 99 02
Forme juridique Société Anonyme de droit privé marocain à Conseil d’Administration.
Date d’immatriculation au RC 1998
Durée de vie 99 ans
Registre de commerce Casablanca – n°90987 le 19/01/1998
Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre
50 000 000 Dh au 30/09/2018 (Présence d’actions de catégorie A et B ; les
actions de catégorie A qui sont soit ordinaires ou priviligiées, offrent des
Capital social avantages supplémentaires à ses détenteurs tel que un droit de vote plus
important ; une priorité de dividendes plus élevée que les actions de
catégorie B).
Les statuts, procès-verbaux des Assemblées Générales, rapports des
Consultation des documents juridiques Commissaires aux Comptes, rapports de gestion peuvent être consultés au
siège social de la société.
Selon l’article 3 des statuts, la société a pour objet :
▪ La fabrication et la commercialisation, l’importation et l’exportation
de tout fromage, y compris le fromage frais ;
▪ La construction, l’installation et l’exploitation des usines, entrepôts et
chaînes de froid y destinés ;
▪ L’importation et la commercialisation de tous produits alimentaires ;
Objet social ▪ L’acquisition sous toutes ses formes, l’apport, la cession,
l’exploitation, la représentation de tous brevets, marques, procédés,
licences et exclusivités ;
▪ Et plus généralement, toutes opérations commerciales, industrielles,
financières, mobilières et immobilières se rattachant directement ou
indirectement à l’un quelconque des objets précités ou tous objets
similaires connexes.
Le secteur dans lequel opère Fromagerie des Doukkala est régi par
plusieurs textes réglementaires dont notamment :
▪ en matière de normes marocaine sur le fromage régi par les textes
publiés au BO n°5844 du 3 juin 2010;
▪ en matière d’additifs alimentaires régie essentiellement par l’arrêté
conjoint du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et du
Ministère de la Santé n°1795-14 du 14 mai 2014 fixant la liste des
additifs alimentaires autorisés à être utilisés dans les produits
primaires et les produits alimentaires, ainsi qu’aux indications que
Textes législatifs et réglementaires doivent porter leurs emballages ;
applicables à Fromagerie des Doukkala ▪ en matière de conservation des aliments régie par l’arrêté conjoint du
Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et
Forêts, du Ministère de la Pêche Maritime et du Ministère de la Santé
n°440-01 du 26 février 2001 relatif à la durée de validité et aux
conditions de conservation de certains produits ;
▪ en matière de contrôle de la production et de la commercialisation du
lait et des produits laitiers régie par le décret n°2-00-425 du 7
décembre 2000 ;
▪ en matière de d’étiquetage régie par l’arrêté du Ministère de
l’Agriculture et de la Pêche Maritime n°2037-16 du 12 juillet 2016
fixant les modalités techniques de désignation des ingrédients dans
l’étiquetage des produits alimentaires ;
▪ en matière d’informations nutritionnelles régie par l’arrêté conjoint du
ministère de l’Agriculture de la Pêche Maritime et le Ministère de la
Santé n°281-16 du 1er février 2016 fixant les prescriptions
d’indication des informations nutritionnelles dans l’étiquetage des
produits alimentaires préemballés.
▪ en matière de contrôle de la production et de la commercialisation
régie par l’arrêté viziriel du 2 janvier 1915 et de ces compléments
précisant les conditions dans lesquelles les produits doivent être
présentés aux consommateurs et assurant la loyauté de la vente dans
le commerce des marchandises ;
▪ en matière de transport, de conservation et de durée de validité à partir
du décret n° 2-97-177 du 23 mars 1999 relatif au transport des données
périssables ;
▪ en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement régi depuis 1914
par le Dahir du 7 septembre 1914 et ces compléments jusqu’au Dahir
n° 1-12-25 du 2 août 2012 loi n° 23-12 modifiant la loi n° 28-00
relative à la gestion des déchets et leur élimination.
De par sa participation dans un secteur très concurrentiel et l’impact de son
activité sur le consommateur, Centrale Danone est soumise, notamment,
aux dispositions légales et réglementaires relatives aux :
▪ Dahir n° 1-00-255 du 5 juin 2000 portant promulgation de la loi n° 06-
99 sur la liberté des prix et de la concurrence ;
▪ Dahir n° 1-11-03 du 18 février 2011 portant promulgation de la loi n°
31-08 édictant des mesures de protection du consommateur ;
▪ Dahir n° 1-10-08 du 26 safar 1431 (11 février 2010) portant
promulgation de la loi n° 28-07 relative à la sécurité sanitaire des
produits alimentaires.
Tribunal compétent Tribunal de commerce de Casablanca
▪ Le résultat net découlant du chiffre d’affaires réalisé en MAD

est imposé au taux d’IS progressif :
✓ 10% (0 MAD – 300 000 MAD)
✓ 20% (300 001 MAD – 1 000 000 MAD)
Régime fiscal applicable ✓ 31% (au-delà de 1 000 000 MAD)
Concernant la Taxe sur la Valeur Ajoutée, la Société est assujettie au taux

de 20%
II. RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL DE FROMAGERIE DES DOUKKALA
II.1 RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL

A la veille de la présente opération, le capital social de la société FDD s’établit à
50 000 000 Dhs, intégralement libéré. Il se compose de 500 000 actions d’une valeur nominale de
100 Dhs chacune.
II.2 HISTORIQUE DU CAPITAL ET DE L’ACTIONNARIAT
II.2.1 Historique du capital social

Durant les cinq dernières années, le capital de la société FDD n’a pas connu de changement. Le nombre
d’actions étant de 500 000 d’une valeur nominale de 100 Dhs.
II.2.2 Évolution de l’actionnariat entre 2015 et 2017
L’actionnariat de Fromagerie des Doukkala sur les trois derniers exercices se présente comme suit :
31/12/2015 31/12/2016 31/12/2017 30/09/2018
Nombre de % du Nombre de % du Nombre de % du Nombre de % du
Actionnaires
Capital et des droits Capital et des droits Capital et des droits Capital et des droits
titres titres titres titres
de vote de vote de vote de vote
Centrale Danone 499 994 99,99 499 996 99,99 499 996 99,99 499 996 99,99
Driss Bencheikh 1 0,0017 0 0 0
Jacques Ponty 1 0,0017 0 0 0
Thomas Rondot 1 0,0017 0 0 0
Catherien Lewko 1 0,0017 0 0 0
Filip Kegels 1 0,0017 0 0 0
Cécile Cabanis 1 0,0017 0 0 0
Didier Lamblin 0 1 0,0025 1 0,0025 1 0,0025
Samia Kabbaj Diouri 0 1 0,0025 1 0,0025 1 0,0025
Boujemaa Ihfa 0 1 0,0025 1 0,0025 1 0,0025
Lait Plus 0 1 0,0025 1 0,0025 1 0,0025
Total 500 000 100% 500 000 100% 500 000 100% 500 000 100%
II.3 STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT
II.3.1 Répartition du capital à la veille de l’opération envisagée

Afin de détenir 100% du capital social de FDD, CDA se portera acquéreur des 4 actions détenus par les
membres du conseil d’administration et un autre actionnaire de FDD avant la date de réalisation de la
fusion absorption.
A la veille de la fusion absorption, CDA détiendra 100% du capital social de FDD.
III. NANTISSEMENTS D’ACTIFS

Nantissement d’actifs
Néant
Saisie conservatoire
Date de saisie Bénéficiaire Montant Objet
Demande des primes non payées relatives à

21/05/2018 Société Tamine Wafa 122 376,51 Dhs
l’assurance AT
Le tribunal de première instance a rendu un jugement en date du 29/09/2016 en faveur de Wafa

Assurance. Une main levée a été demandée à Wafa Assurance suite à l’exécution du jugement en mai
2017.
IV. ASSEMBLEE D’ACTIONNAIRES

Les modes de convocation, les conditions d’admission, les quorums et les conditions d’exercice des
droits de vote des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires de la société Fromagerie des
Doukkala sont conformes à la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes.
Les décisions collectives des actionnaires sont prises en Assemblées Générales, lesquelles sont
qualifiées d’Ordinaires ou d’Extraordinaires, selon la nature des décisions qu’elles sont appelées à
prendre.
L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs
dispositions ; elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires, sous réserve des
opérations résultant d’un regroupement d’actions régulièrement effectué, ni changer la nationalité de la
société.
L’Assemblée Générale Ordinaire prend toutes les décisions autres que celles visées ci-avant et excédant
la compétence du Conseil d’Administration.
Les Assemblées Spéciales sont compétentes pour statuer sur toutes décisions intéressant la catégorie
d’actions dont les membres sont titulaires. Elles sont convoquées et délibèrent dans les conditions
prévues par la loi.
Les délibérations des Assemblées Générales obligent tous les actionnaires, même absents, opposants ou
privés du droit de vote.
IV.1 CONVOCATION, ORDRE DU JOUR DES ASSEMBLEES GENERALES

L’article 29 des statuts stipule que les Assemblées Générales sont convoquées par le Conseil
d’Administration qui en fixe l’ordre du jour, ou, à défaut, elles peuvent être également convoquées par:
▪ les Commissaires aux Comptes;
▪ un mandataire désigné par le Président du Tribunal statuant en référé à la demande, soit de tout
intéressé en cas d’urgence, soit d’un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins le dixième du
capital social ;
▪ le ou les liquidateurs en cas de dissolution de la société et pendant la période de liquidation ;
▪ les actionnaires majoritaires en capital ou en droits de vote après une offre publique d’achat ou
d’échange ou après une cession d’un bloc de titres modifiant le contrôle de la société.
L’Assemblée Générale se réunit aux jours, heure et lieu désignés dans l’avis de convocation. Les
convocations aux assemblées sont faites par avis dans un journal d’annonces légales du lieu du siège
social.
Les convocations sont faites quinze (15) jours au moins avant la date de l’assemblée.
Les actionnaires réunis en assemblée générale sans l’observation des formes et délais prescrits pour les
convocations peuvent délibérer valablement lorsque tous les actionnaires sont présents ou représentés à
l’assemblée.
L’ordre du jour est arrêté par l’auteur de la convocation. L’assemblée ne peut délibérer sur une question
qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour. Néanmoins, elle peut, en toutes circonstances, révoquer un ou
plusieurs administrateurs et procéder à leur remplacement.
L’ordre du jour peut être modifié sur une deuxième convocation.
IV.2 ADMISSION AUX ASSEMBLEES-POUVOIRS

L’article 30 précise que l’assemblée générale se compose de tous les actionnaires quel que soit le
nombre de leurs actions, à condition que lesdites actions soient libérées des versements exigibles.
Les actionnaires peuvent assister à l’assemblée générale sur simple justification de leur identité.
Tout actionnaire peut se faire représenter par un autre actionnaire par son conjoint ou par un ascendant
ou descendant. Les sociétés actionnaires pourront se faire représenter par un mandataire qui peut ne pas
être lui-même actionnaire. Le mandataire désigné n’a pas la faculté de se substituer à une autre personne.
Le mandat ne vaut que pour une assemblée ou pour les assemblées successives convoquées avec le
même ordre du jour. Il peut également être donné pour deux assemblées, l’une ordinaire, l’autre
extraordinaire, tenues le même jour ou dans un délaimaximum de quinze jours.
IV.3 TENUE DE L’ASSEMBLEE, BUREAU ET PROCES-VERBAUX

L’article 31 des statuts de la Société stipule que l’Assemblée est présidée par le Président du Conseil
d’Administration ou, le Directeur général de la société ou encore, à défaut par toute personne désignée
par cette assemblée. Si l'assemblée est convoquée par le ou les commissaires aux comptes, par un
mandataire de justice ou par les liquidateurs, l'assemblée est présidée par celui ou l'un de ceux qui l'ont
convoqué. Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires, présents, représentant le
plus grand nombre d'actions comme propriétaires ou mandataires, et acceptant cette fonction. Le bureau,
ainsi formé, désigne le secrétaire qui peut être le secrétaire du conseil ou toute autre personne choisie
même en dehors des membres de l’assemblée.
Il est tenu une feuille de présence indiquant les prénoms, nom et domicile des actionnaires présents, et
le cas échéant de leurs mandataires, le nombre d'actions de voix dont ils sont titulaires et à laquelle sont
annexés les pouvoirs reçus par les actionnaires ou adressés à la société. Après avoir été signée par tous
les actionnaires présents et par les mandataires des absents, la feuille de présence est certifiée exacte par
les membres du bureau.
Les délibérations de l'assemblée générale sont constatées par des procès-verbaux signés par les membres
du bureau et consignés dans un registre spécial tenu au siège social, coté et paraphé par le greffier du
tribunal du lieu du siège de la société. Ce registre peut être remplacé par un recueil de feuillets mobiles
numérotés sans discontinuité et paraphés dans les mêmes conditions.
Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont valablement certifiés par le président du conseil
d’administration uniquement ou par un directeur général conjointement avec le secrétaire, ou enfin par
le ou l’un des liquidateurs en cas de dissolution.
IV.4 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
IV.4.1 Attributions
L’article 32 des statuts stipule que l’Assemblée Générale des actionnaires statue sur toutes les questions
d'ordre administratif qui excèdent la compétence du conseil d'administration et qui n'ont pas pour objet
de modifier les statuts.
L'assemblée générale ordinaire est réunie au moins une fois par an dans les six (6) mois qui suivent la
clôture de l'exercice social.
D'une manière générale, l’assemblée générale ordinaire délibère et statue souverainement sur la conduite
des affaires sociales. Elle entend notamment le rapport du Conseil d'administration et de celui du ou des
commissaires aux comptes ; elle discute, redresse, approuve ou rejette les comptes, elle statue sur la
répartition et l'affectation des bénéfices. Elle nomme et révoque les administrateurs ; elle nomme le ou
les commissaires aux comptes. Lorsqu'une assemblée a pour objet de statuer sur les états de synthèse,
sa délibération doit être précédée de la présentation desdits états et de la lecture des rapports du conseil
d'administration et du ou des commissaires aux comptes, sous peine de nullité.
IV.4.2 Quorum et vote

L'assemblée générale ordinaire ne délibère valablement, sur première convocation, que si les
actionnaires présents ou représentés possèdent au moins le quart (1/4) des actions ayant droit de vote.
Si elle ne réunit pas ce quorum, une nouvelle assemblée est convoquée dans les formes et délais indiqués
à l'article 30 des statuts. Cette deuxième assemblée délibère valablement quelle que soit la portion du
capital représentée.
Chaque membre a autant de voix qu'il possède ou représente d'actions sans limitation. Tout actionnaire
peut voter par correspondance au moyen d'un formulaire de vote, dans les conditions prévues par la loi
et la réglementation en vigueur. Dans ce cas, il n'est tenu compte, pour le calcul du quorum, que des
formulaires qui ont été reçus par la Société avant la réunion de l'Assemblée. La date après laquelle il ne
sera plus tenu compte des formulaires de vote par correspondance reçus par la Société ne peut être
antérieure de plus de deux (2) jours à la date de la réunion de l'Assemblée.
Les formulaires ne donnant aucun sens de vote ou exprimant une abstention ne seront pas pris en  
Le formulaire de vote par correspondance adressé à la société pour une Assemblée vaut pour les  
Assemblée successives convoquées avec le même ordre du jour.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.
Sont réputés présents, pour le calcul de la majorité et du quorum de l’assemblée générale ordinaire, les
actionnaires qui participent à l’assemblée par des moyens de vidéoconférence ou par des moyens
équivalents permettant leur identification dans le respect des conditions fixées par les articles 50 bis et
110 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée.
IV.5 ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE
IV.5.1 Attributions
L'assemblée générale extraordinaire peut, sur la proposition du conseil d'administration, apporter aux
statuts toutes modifications quelles qu'elles soient, autorisées par la loi. Elle ne peut cependant changer
la nationalité de la société, ni augmenter les engagements des actionnaires. L'assemblée générale
extraordinaire peut décider la transformation de la Société en société de toute autre forme, sous réserve
des dispositions de la loi applicables en la matière. Elle peut décider la prorogation ou la dissolution
anticipée de la société.
IV.5.2 Quorum et vote

L'assemblée générale extraordinaire n'est régulièrement constituée et ne peut valablement délibérer que
si elle est composée d'un nombre d'actionnaires représentant au moins la moitié (1/2) des actions ayant
droit de vote. Si l'assemblée n'a pas réuni ce quorum, une nouvelle assemblée peut être convoquée qui
délibère valablement si elle est composée d'actionnaires représentant le quart (1/4) au moins des actions
ayant droit de vote.
A défaut de ce quorum, cette deuxième assemblée peut être prorogée à une date postérieure de deux
mois au plus à partir du jour auquel elle avait été convoquée. Elle est convoquée de nouveau dans les
formes et délais ci-dessus prévus. L'assemblée ainsi prorogée devra réunir le quart (1/4) au moins des
actions ayant le droit de vote.
L'Assemblée Générale Extraordinaire statue à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires  
présents ou représentés.
Chaque membre de l'assemblée a autant de voix qu'il possède ou représente d'actions.
Tout actionnaire peut voter par correspondance au moyen d'un formulaire de vote, dans les conditions
prévues par la loi et la réglementation en vigueur. Dans ce cas, il n'est tenu compte, pour le calcul du
quorum, que des formulaires qui ont été reçus par la Société avant la réunion de l'Assemblée. La date
après laquelle il ne sera plus tenu compte des formulaires de vote par correspondance reçus par la Société
ne peut être antérieure de plus de deux (2) jours à la date de la réunion de l'Assemblée.
Les formulaires ne donnant aucun sens de vote ou exprimant une abstention ne seront pas pris en  
Le formulaire de vote par correspondance adressé à la société pour une assemblée vaut pour les
assemblées successives convoquées avec le même ordre du jour.
Sont réputés présents, pour le calcul de la majorité et du quorum de l’assemblée générale extraordinaire,
les actionnaires qui participent à l’assemblée par des moyens de vidéoconférence ou par des moyens
équivalents permettant leur identification dans le respect des conditions fixées par les articles 50 bis et
110 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée.
V. ORGANES D’ADMINISTRATION
V.1 COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

La composition du Conseil d’Administration de FDD au 30 septembre 2018 se décline de la manière
suivante :
Date des AGO ayant
Fonction Date de Date d’expiration du
Membres du Conseil d’Administration ratifié les
actuelle cooptation mandat
cooptations
Assemblée Générale
Centrale Danone, statuant sur les
Administrateur 1/02/2016 30/06/2016
[représentée par Didier Lamblin] comptes de l’exercice
2022
Didier Lamblin statuant sur les
(intuitu personae) comptes de l’exercice
2022
Samia Kabbaj Diouri statuant sur les
2022
Boujemaa Ihfa statuant sur les
2022
Source : Centrale Danone S.A.
.
V.2 FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

IV.2.1 Composition du conseil d’administration
L’article 14 des statuts stipule que la Société est administrée par un Conseil d’Administration composé
de trois membres au moins et de douze membres au plus. Ce dernier nombre est porté à quinze lorsque
les actions de la société sont inscrites à la cote de la bourse des valeurs.
Les Administrateurs sont choisis parmi les personnes physiques ou morales actionnaires. Lors de sa  
nomination, un Administrateur personne morale est tenu de désigner un représentant permanent qui est
soumis aux mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes responsabilités civile et pénale
que s'il était Administrateur en son propre nom, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la
personne morale qu'il représente. Si la personne morale révoque le mandat de son représentant
permanent, elle est tenue de notifier sans délai à la société, par lettre recommandée cette révocation ainsi
que l'identité de son nouveau représentant permanent, il en est de même en cas de décès ou de démission
de ce dernier.
Un salarié de la société ne peut être nommé Administrateur que si son contrat de travail correspond à un
emploi effectif. Il ne perd pas le bénéfice de ce contrat de travail. Toute nomination intervenue en
violation de cette disposition est nulle. Cette nullité n’entraîne pas celle des délibérations auxquelles a
pris par l’administrateur irrégulièrement nommé. Le nombre des administrateurs liés à la société par
contrats de travail ne peut dépasser le tiers des membres du conseil d’administration.
IV.2.2 Nombre d’actions requis pour l’exercice des fonctions d’administrateurs
Chacun des administrateurs doit, pendant toute la durée de ses fonctions être propriétaire d’une (1) action
au moins nominative.
IV.2.3 Nomination, durée de fonction et révocation
Les premiers administrateurs de la société sont nommés par les statuts pour une durée de trois (3) années
qui prendra fin à l'issue de l'assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes du troisième
exercice social.
Au cours de la vie sociale, la durée des fonctions des Administrateurs nommés par les Assemblées
Générales Ordinaires est de six (6) ans. Les fonctions des Administrateurs prennent fin à l'issue de la
réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes du dernier exercice écoulé
et tenue dans l'année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur.
Les Administrateurs sont rééligibles.
Ils peuvent être révoqués à tout moment par l'Assemblée Générale Ordinaire, sans même que cette  
révocation soit mise à l'ordre du jour.
IV.2.4 Vacance, cooptations et ratifications
En cas de vacance par décès, par démission, ou par tout autre empêchement d'un ou plusieurs sièges  
d'Administrateurs, sans que le nombre d'administrateurs soit inférieur au minimum statutaire, le conseil
d'Administration peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des nominations à titre provisoire.
Lorsque le nombre des Administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les Administrateurs
restants doivent convoquer l'Assemblée Générale Ordinaire dans un délai de trente (30) jours à compter
du jour où se produit la vacance en vue de compléter l'effectif du conseil.
Lorsque le nombre des Administrateurs est devenu inférieur au minimum statutaire, sans toutefois être
inférieur au minimum légal, le conseil doit procéder à des nominations à titre provisoire en vue de
compléter son effectif dans le délai de trois (3) mois à compter du jour où se produit la vacance.
Les nominations effectuées à titre provisoire par le Conseil d'Administration sont soumises à la
ratification de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire. A défaut de ratification, les
délibérations prises et les actes accomplis antérieurement par le Conseil d'Administration n'en
demeurent pas moins valables.
Les administrateurs qui ne sont ni Président, ni Directeur Général, ni Directeur Général Délégué, ni  
salarié de la Société exerçant des fonctions de direction, doivent être plus nombreux que les  
administrateurs ayant l'une de ces qualités. Ces administrateurs non dirigeants sont particulièrement  
chargés au sein du Conseil, du contrôle de la gestion et du suivi des audits internes et externes et peuvent
constituer entre eux un Comité des investissements et un Comité des traitements et rémunérations.
IV.2.5 Bureau du Conseil
Selon l’article 18 des statuts, le Conseil d’Administration élit en son sein, aux conditions de quorum et
de majorité prévues, un Président dont il fixe la rémunération et qui, à peine de nullité de sa nomination,
doit être une personne physique. Le Président est nommé pour une durée qui ne peut excéder celle de
son mandat d'Administrateur. Il est rééligible et révocable à tout moment par le conseil d'Administration.
Le Président du Conseil d'administration représente le Conseil d'administration. Il organise et dirige  
les travaux du Conseil d'administration dont il rend compte à l'Assemblée générale des actionnaires. Il
veille au bon fonctionnement des organes de la société et s'assure, en particulier, que les administrateurs
sont en mesure de remplir leur mission.
En cas d'absence ou d'empêchement temporaire ou de décès du Président, le Conseil d'administration
peut déléguer un administrateur dans les fonctions du Président du Conseil d'administration. En cas
d'empêchement temporaire, cette délégation est donnée pour une durée limitée ; elle est renouvelable.  
En cas de décès, elle vaut jusqu'à l'élection du nouveau Président du Conseil d'administration.
Le Conseil d'Administration nomme, sur proposition du Président, un Secrétaire du Conseil chargé de
l'organisation des réunions sous l'autorité du Président. Le Secrétaire est légalement chargé de la
rédaction et de la consignation des procès-verbaux dans les conditions prescrites à l'article sur les procès-
verbaux. Le secrétaire du Conseil peut être choisi parmi les salariés de la société, ou en dehors de la
société parmi les hommes de l'art, à l’exception des commissaires aux comptes.
IV.2.6 Délibération du Conseil

Le Conseil d'Administration est convoqué par le Président aussi souvent que l'exige la loi et que la bonne
marche des affaires sociales le nécessite. Le Président fixe l'ordre du jour du Conseil d'administration
en tenant compte des demandes d'inscription sur ledit ordre du jour des propositions de décisions
émanant de chaque administrateur.
Toutefois en cas d'urgence, ou s'il y a défaillance de la part du Président, la convocation peut être faite
par les commissaires aux comptes.
En outre, le Directeur Général ou les administrateurs représentant au moins le tiers (1/3) de son effectif,
peuvent demander au Président du Conseil d'administration de convoquer le Conseil, s'il ne s'est pas
réuni depuis deux mois.
Lorsque le Président du Conseil d'administration ne convoque pas celui-ci dans un délai de quinze (15)
jours à compter de la date de la demande, ledit Directeur Général ou lesdits administrateurs peuvent
convoquer le Conseil d'administration aux fins de se réunir.
Le Directeur Général ou les administrateurs, selon le cas, établissent l'ordre du jour objet de la  
convocation du Conseil d'administration, tel que décrit dans le point IV.2.5.
La convocation peut être faite par tout moyen, elle doit tenir compte, pour la fixation de la date de  
réunion, du lieu de résidence de tous les membres. Cette convocation doit être accompagnée d'un ordre
du jour et de l'information nécessaire aux Administrateurs pour leur permettre de se préparer aux
délibérations. Il est tenu un registre des présences qui est signé par tous les Administrateurs, et les autres
personnes participant à la réunion.
Le Conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses membres est effectivement présente.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés
Un administrateur peut donner mandat écrit à un autre administrateur de le représenter à une séance du
Conseil d'Administration. Chaque administrateur ne peut disposer au cours d’une même séance que
d'une seule procuration.
Le Conseil d'administration ne peut se réunir par des moyens de visioconférence ou moyens équivalents
dans le cas où les administrateurs envisagent de nommer ou révoquer le Président du Conseil
d'administration, le Président Directeur Général ou le Directeur Général Délégué, de révoquer le  
Directeur Général, de déterminer la rémunération du Président Directeur Général, Directeur Général  
ou Directeur Général Délégué, d'arrêter les comptes annuels de la Société ou de convoquer les  
assemblées générales d'actionnaires.
Les délibérations du Conseil d'Administration sont constatées par les procès-verbaux établis par le  
Secrétaire du Conseil, sous l'autorité du Président, et signés par ce dernier et par au moins un
Administrateur. En cas empêchement du Président, le procès-verbal est signé par deux Administrateurs
au moins. Les procès-verbaux du Conseil d'Administration sont consignés sur un registre spécial tenu
au siège social, coté et paraphé par le greffier du Tribunal du lieu du siège social.
Les copies ou extraits des procès-verbaux des délibérations sont valablement certifiés par le Président
du Conseil d'Administration uniquement, ou par un Directeur Général conjointement avec le
Secrétaire.
IV.2.7 Pouvoirs du Conseil d’Administration
L’article 19 des statuts stipule que Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l'activité
de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux
Assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la
bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Le Conseil d'administration procède également aux contrôles et vérifications qu'il juge opportuns.
Dans ses rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du conseil qui ne relèvent pas
de l'objet social, à moins qu'elle ne prouve que les tiers savaient que ces actes dépassaient ledit objet ou
qu'ils ne pouvaient l'ignorer compte tenu de circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts
suffise à constituer cette preuve. Toutes décisions qui limiteraient les pouvoirs du conseil sont
inopposables aux tiers.
Le Conseil d'administration peut consentir à tout mandataire de son choix toutes délégations de pouvoirs,
dans la limite de ceux qui lui sont conférés par la loi et les ses statuts.
Le Conseil d'administration convoque les Assemblées d'actionnaires, fixe leur ordre du jour, arrête les
termes des résolutions à leur soumettre et ceux du rapport à leur présenter. A la clôture de chaque
exercice, il dresse un inventaire des différents éléments de l'actif et du passif social existant à cette date
et établit les états de synthèse annuels, conformément à la législation en vigueur. Le Conseil est, en
outre, responsable de l'information destinée aux actionnaires et au public conformément à la législation
en vigueur.
V.3 CONVENTIONS ENTRE LA SOCIETE ET SES MANDATAIRES SOCIAUX STATUTS

Conventions soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration
Toute convention, à l'exception de celles portant sur des opérations courantes et conclues à des
conditions normales, intervenant entre la Société et l'un (1) de ses administrateurs, Directeurs Généraux,
Directeurs Généraux Délégués ou actionnaires détenant, directement ou indirectement, plus de cinq pour
cent (5%) du capital et des droits de vote de la Société soit directement, soit indirectement, soit par
personne interposée, doit être soumise à l'autorisation préalable du Conseil d'administration et à la
procédure d'approbation prévue aux articles 56 et suivants de la loi.
Il en est de même pour les conventions entre la Société et une autre entreprise, si l'un (1) des
administrateurs de la Société, Directeurs Généraux de la Société, Directeurs Généraux Délégués de la
Société ou actionnaire de la société détenant, directement ou indirectement, plus de cinq pour cent (5%)
du capital et des droits de vote de la Société est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant,
administrateur, Directeur Général, Directeur Général Délégué, membre du Conseil d'administration, du
Directoire ou du Conseil de surveillance de ladite entreprise.
Information de l’Assemblée Générale
Ces conventions sont soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires dans les
Le Président du Conseil d’Administration donne avis au Commissaire aux Comptes de toutes les
conventions autorisées visées ci-dessus dans un délai de trente (30) jours à compter de leur conclusion
et soumet celles-ci à l’approbation de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire. Les
commissaires aux comptes présentent, sur ces conventions, un rapport spécial à l’assemblée qui statue
sur ce rapport.
V.4 AUTRES MANDATS D’ADMINISTRATEUR DU PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL

M. Didier Lamblin, Président Directeur Général de FDD, est également administrateur des sociétés
CDA, Lait Plus, Agrigène, Les Textiles et Sotherma.
VI. ORGANES DE DIRECTION
VI.1 DIRECTION GENERALE DE LA SOCIETE

L’article 21 des statuts de la Société stipule que la Direction Générale de la Société est assumée, sous
sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration avec le titre de Président Directeur
Général, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre
de Directeur Général.
Le Conseil d’Administration choisit entre les deux modalités susvisées d’exercice de la Direction
Générale. Ce choix est porté à la connaissance des actionnaires lors de la prochaine Assemblée Générale
et fait l’objet des formalités de dépôt, de publicité et d’inscription au registre du commerce dans les
Dans l’hypothèse où le Président du Conseil d’Administration exerce les fonctions de Directeur Général,
les stipulations des statuts et les dispositions de la loi relatives à ce dernier lui sont applicables.
Lorsque la Direction Générale n’est pas assumée par le Président du Conseil d’Administration, le
Conseil d’Administration nomme une personne physique choisie parmi les membres du Conseil ou en
dehors d’eux qui porte le titre de Directeur Général.
Lorsqu'un Directeur Général est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de son
mandat.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom
de la Société ; il assume, sous sa responsabilité, la direction générale de la Société et la représente dans
ses rapports avec les tiers, sous réserve des pouvoirs expressément attribués par la loi aux Assemblées
Générales et des pouvoirs spécifiques du Conseil d’Administration notamment ceux relatifs à la cession
par la société d’immeubles par nature et la cession totale ou partielle des participations figurant à l’actif
immobilisé de la société, ainsi que des dispositions de la loi concernant les cautions, avals ou garanties.
Le Directeur Général engage la Société même par les actes qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins
qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte
tenu des circonstances ; étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Les dispositions statutaires ou les décisions du Conseil d’Administration limitant les pouvoirs du
Directeur Général sont inopposables aux tiers.
Sur la proposition du Directeur Général, le Conseil d’Administration peut donner un mandat à une ou
plusieurs personnes physiques d’assister le Directeur Général à titre de Directeur Général Délégué. Le
Conseil détermine l’étendue et la durée de leurs pouvoirs ainsi que leur rémunération.
Les Directeurs Généraux Délégués sont obligatoirement des personnes physiques ; ils peuvent être
choisis parmi les administrateurs ou en dehors d’eux et sont chargés d’assister le Directeur Général.
Les Directeurs Généraux Délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d’Administration, sur
proposition du Directeur Général. En cas de décès, démission ou révocation de ce dernier, ils conservent,
sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination du nouveau
Lorsqu’un Directeur Général ou un Directeur Général Délégué est administrateur, la durée de ses
fonctions ne peut excéder celle de son mandat.
A l’égard des tiers, le ou les Directeurs Généraux Délégués disposent des mêmes pouvoirs que le
Organigramme fonctionnel :
La fusion est déjà effective au niveau opérationnel entre CDA et FDD avec une mutualisation des
fonctions support, achat, distribution…etc et sont prise en charge par CDA.
L’organisation opérationnelle de FDD est supporté par un président directeurs général et des ouvriers,
le autres fonctions support sont prise en charge par CDA.
VI.2 CURRICULUM VITAE DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS

fonctions support, achat, distribution…Etc. Prière de se référer au curriculum vitae des principaux
dirigeants de CDA (cf : Partie III).
VII. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
VII.1 INTERESSEMENT ET PARTICIPATION DU PERSONNEL

Il n’existe pas de schéma d’intéressement et de participation du personnel au sein de FDD.
VII.2 REMUNERATION DES DIRIGEANTS DE FDD

Il n’y a pas de rémunération attribuée aux dirigeants de FDD.
Il n’y a pas de jetons de présence attribués au membres du Conseil d’Administration.
VIII. COMITES D’ENTREPRISE

fonctions support, achat, distribution…Etc, FDD bénéficie des mêmes comités instaurés par CDA,
composés des responsables de l’entreprise et d’experts métiers qui statuent dans l’ensemble des
domaines d’activité avec différents niveaux de compétences. (cf. Comité de CDA partie III).
PARTIE V. SECTEUR D’ACTIVITE
PRESENTATION DE LA FILIERE LAITIERE AU MAROC
La filière laitière au Maroc se décompose en quatre principaux maillons : i) à l’amont, une grande
diversité d’élevages de bovins ; ii) les organismes de collecte du lait qui assurent le lien entre des milliers
d’exploitations et les industries laitières ; iii) les usines laitières ; et iv) les consommateurs.
Le secteur7 génère un chiffre d’affaires de 14 milliards de dirhams par an dont près de 7 milliards de
dirhams par an généré par l’amont et participe à la formation de revenu de près de 300 000 producteurs
permanents et 100 000 producteurs saisonniers assurant un revenu d’appoint stable. Il génère par ailleurs
474 000 emplois permanents dont 13 000 directs au niveau de l’industrie laitière (environ 10% des ETP
agricoles). En 2017, le cheptel laitier est de 1,2 million de vaches reproductrices.
La structure8 de l’industrie laitière est composée de deux grands groupes :
▪ des unités industrielles de transformation : secteur très concentré autour de 82 opérateurs. Ce secteur
agrège massivement les producteurs amont qui totalisent entre 75 et 80% des volumes produits ;
▪ des circuits importants de distribution informels composés de laiteries qui représentent 15 à 20 %
des volumes collectés et non manufacturés.
La structure de l’industrie laitière au Maroc est caractérisée par une dizaine d’usines de traitement qui
agissent soit en tant que coopératives approvisionnées par les éleveurs adhérents soit en tant que société
agissant dans le cadre d’un système d’agrégation.
I.1 AMONT LAITIER

Les effectifs du cheptel bovin ont été très irréguliers durant les trois dernières décennies à cause des
accidents climatiques qui ont sévi au Maroc au début des années 80 (1981-1985) et 90 (1991-1994).
Depuis, grâce aux programmes de sauvegarde du cheptel, à l’irrigation et à une pluviométrie
relativement plus clémente, les effectifs sont plus stables. En 2016-2017, l’effectif global du cheptel
bovin a été estimé à 3,3 millions9.
Les politiques d’amélioration génétique, avec l’importation de bovins laitiers (près de 300 000 génisses
pleines de 1970 à 2006) et l’insémination artificielle (qui touche près de 20% du cheptel laitier), ont
induit une mutation profonde de la structure du cheptel. Ainsi, la part du cheptel de races locales a été
réduite de 90% en 1975 à environ 43% en 2016. Les races améliorées sont représentées par les races
pures pour 25% et les races croisées pour 32%.
En 2016, la production laitière au niveau national à la source s’élève à 2,5 milliards de litres.
Le marché de la collecte du lait cru se compose des laits d’origines suivants : le lait de vache, le lait de
chèvre et le lait de brebis.
7
Présentation du Ministère de l‘Agriculture-Direction de développement des filières de production – Mai 2017
8
Source : Fellah Trade -Portail agricole du Crédit Agricole du Maroc
9
Source : L’agriculture en chiffres 2017 / Ministère de l’agriculture – Direction de développement des filières de production 2017
Sur le marché de collecte de lait cru de vache, les parts de marché des principaux acheteurs au 30 juin
2018 se présentent comme suit :
Parts de marché en volume d’achats de lait cru de vache (30/06/2018)
Source : Centrale Danone S.A
Les orientations stratégiques de l’État en matière de production laitière s’agencent autour du Plan
Maroc Vert et visent principalement :
✓ l’amélioration de la race de vaches laitières avec pour objectif de convertir la totalité
du cheptel ;
✓ l’amélioration de l’encadrement à 3 niveaux : la conduite alimentaire, la conduite
technique, et l’efficacité logistique ;
✓ le développement accéléré du modèle de fermes productivistes.
En avril 2015, un nouveau contrat-programme a été signé entre la Fimalait10 et le gouvernement pour la
période 2015-2020. Doté d’une enveloppe globale de 6,6 milliards de dirhams, ce programme permettra,
à terme, la création de plus de 40 000 emplois directs et une augmentation significative de la production
de lait (de 2,4 en 2014 à 4 milliards de litres à l’horizon 2020).
Par ailleurs, le cheptel laitier devrait passer de 1,2 millions en 2014 à 1,3 millions à l’horizon 2020.
Les principales orientations de ce Contrat- programme sont les suivantes :
1/ Pour l’amont :
▪ Contribution au développement rural et amélioration des revenus des éleveurs ;
▪ Amélioration de la structure génétique du cheptel ;
▪ Encouragement à la valorisation du lait ;
▪ Mise à niveau de la règlementation régissant la filière lait.
2/ Pour les industriels :
▪ Développement d’une offre de lait en poudre en substitution aux importations ;
▪ Soutien aux exportations (subventions aux volumes annuels exportés, promotion de
l’offre de produits laitiers « halal », prospection des marchés à fort potentiel…) ;
10
Fédération interprofessionnelle Marocaine du lait
▪ Stimulation du marché local avec l’organisation de campagnes de communication et
de promotion annuelle.
3/ Pour les consommateurs :
▪ Promotion de la consommation et de la qualité du lait ;
▪ Mise en place d’une charte de la qualité de lait signée au SIAM en avril 2016.
Principales réalisations du Contrat-programme 2015-2020

▪ Augmentation de la production laitière pour atteindre 2,5 milliards de litres en 2016 ;
▪ Approvisionnement des unités d’élevage, (2015, 2016, mars 2017), par les génisses laitières à haut
potentiel génétique très productives : production de 9000 génisses locales sélectionnées et
l’importation de 23160 génisses de races pures ;
▪ Extension du contrôle des performances laitières à 27 630 vaches de races pures (contrôle laitiers)
en 2016 ;
▪ Amélioration du taux de couverture des besoins nationaux en lait à 96 % en 2016 ;
▪ Amélioration du niveau de consommation en lait et produits laitiers qui a attient 72 équivalents litres
de lait/habitant/an en 2016;
▪ Structure génétique du cheptel : augmentation de la part des races améliorées dans le cheptel en
passant de 55% à 57% à travers la réalisation de 660.000 inséminations artificielles et le contrôle
laitier de 27 630 vaches de races pures à fin 2016 ;
▪ Renforcement du programme IA par l'importation de 699.000 semences bovines de races
performantes en 2016;
▪ Création 109 CCL et la mise à niveau 184 CCL à fin 2016 ;
▪ Création d’une unité régionale d’encadrement opérationnelle à DOUKKALA constituant la
représentation régionale de la FIMALAIT en 2016;
▪ Formation au Zoopole : organisation de 39 sessions de formation au profit de 800 bénéficiaires à
partir du 18/10/2016 ;
▪ Amélioration des connaissances des éleveurs et techniciens sur les nouvelles technologies d'élevage
par l’information et la sensibilisation de 4356 éleveurs, 60 coopératives et 300 techniciens avec la
contribution des usines laitières.
I.2 ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION NATIONALE
I.2.1 Consommation nationale de Lait

L’évolution de la consommation nationale de Lait par habitant entre 2007 et 2017 se présente comme
suit :
Consommation de Lait par habitant 2007-2017 (kg/habitant/an)
TCAM07-17 :1%
28.4 28.7
27 26.3
25.8 25.2 25.4
23.7 23.3
21.7
20.3
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
• La consommation par habitant de Lait au Maroc a enregistré un taux de croissance annuel

moyen de 1% (23,3 kg/habitant/an en 2017 vs. 20,3 kg/habitant/an en 2007). Cette tendance
haussière s’est justifiée notamment par l’urbanisation de la population marocaine et le
changement des habitudes de consommation des ménages.
A partir de 2014, on constate une tendance baissière de la consommation de lait, essentiellement

impactée par une communication négative véhiculant des idées reçues selon laquelle le lait serait
néfaste pour la santé. La baisse sur 2014-2015 s’explique d’ailleurs en partie par le fait que le
lait colporté qui représente 15 à 20% de la production avait été porteur de maladies telles que la
tuberculose. Il en était né une polémique sur le lait sans pour autant faire la différence entre le
lait colporté et le lait transformé par l’industrie.
L’implication des pouvoirs publics à travers le contrat programme 2015-2020 visant une
augmentation de la consommation de lait par habitant de 90 L/personne /an en 2020 versus 72
L/personne/an en 2017 ainsi que les diverses campagnes nationales de sensibilisation à la
consommation des produits laitiers de la Fimalait (Fédération Interprofessionnelle Marocaine
du Lait), devraient avoir des répercussions positives dans un horizon court terme sur les niveaux
de consommation de lait par habitant.
I.2.2 Consommation nationale des PLF
Au Maroc, le marché des Produits Laitiers Frais se compose des catégories de produits suivantes :
▪ les yaourts : lait fermenté obtenu, selon les usages loyaux et constants, par le développement des
seules bactéries lactiques thermophiles spécifiques dites lactobacilius bulgaricus et streptococcus
thermophilius, qui doivent être ensemencées simultanément et se trouver vivantes dans le produit
fini ;
▪ le Raibi : au lait fermenté ayant subi un brassage obtenu par l’ensemencement des bactéries
lactiques thermophiles seules ou associées à d’autres germes utiles, additionné à des colorants et
aromates autorisés et ayant subi un brassage ;
▪ le Lben : lait fermenté ayant subi une fermentation lactique obtenue par l’ensemencement des
bactéries sélectionnées.
L’évolution de la consommation nationale des PLF par habitant entre 2007 et 2017 se présente comme
suit :
Consommation des PLF par habitant 2007 – 2017 (kg / habitant / an)
TCAM07-17 : 3%
13.6 13.8 14 13.8 13.8 13.6

13.4
12.9
12.3
11.2
9.2
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Source : Centrale Danone, AC Nielsen
Entre 2007 et 2017, la consommation par habitant de PLF au Maroc a enregistré un taux de croissance
annuel moyen de 3% et ressort en 2017 à 12,9 kg/habitant/an (vs. 9,2 kg/habitant/an en 2007). Cette
tendance haussière se justifie notamment par l’urbanisation de la population marocaine et le changement
des habitudes de consommation des ménages.
Au Maroc, la majorité de la population consomme des PLF mais à une fréquence relativement réduite
par rapport aux boissons et au pain frais ou emballé.
I.2.3 Consommation nationale de Fromage
L’évolution de la consommation nationale de Fromage par habitant entre 2009 et 2017 se présente
comme suit :
Consommation de Fromage par habitant 2009 – 2017 (kg / habitant / an)
TCAM07-17 : 5%
1.2 1.2
1.1 1.1
1 1 1
0.9
0.8
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
La consommation par habitant de Fromage au Maroc a enregistré un taux de croissance annuel moyen
de 5% sur la période 2009-2017. Cette tendance haussière se justifie notamment par l’urbanisation de la
population marocaine et le changement des habitudes de consommation des ménages.
I.3 ÉVOLUTION DE LA DEMANDE
I.3.1 Évolution de la demande nationale du Lait

L’évolution du marché national du Lait entre 2007 et 2017 (en milliers de tonnes) se présente comme
suit :
Évolution de la demande du Lait 2007 – 2017 (en milliers de tonnes)
TCAM07-17 : 1%
880
831 822 819
755 774 776
732
682 693
626
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Source : Centrale Danone, AC Nielsen
Le marché du lait industriel conditionné est un marché volumineux avec un taux de croissance annuel
moyen de 1% sur la période 2007-2017.
Les parts de marché en valeur des principaux acteurs du marché sur la période 2015-2017 se présentent
comme suit :
Évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs sur le marché du lait industriel conditionné
(2015-2017) en %
12 13 14
5 5 4
8 8 7
21 22 23
55 53 52
2015 2016 2017
Centrale Danone COPAG Safilait Colainord Autres

Autres : acteurs dont la part de marché en volume est inférieure à 4%
Le leader du marché du lait industriel conditionné est Centrale Danone avec une part de marché en
valeur de 52% en 2017 suivie par Copag avec 23% de parts de marché.
Afin d’étayer d’avantage le marché du lait industriel conditionné, nous présenterons séparément ses
deux segments, qui sont le lait pasteurisé et le lait UHT.
La distinction au Maroc entre ces deux types de lait, repose sur plusieurs facteurs, notamment :
▪ le processus de fabrication qui est variable d’un lait à un autre, que ce soit la pasteurisation pour le
lait pasteurisé ou la stérilisation pour le lait UHT ;
▪ le profil des consommateurs qui est différent : de par son prix accessible, le lait pasteurisé est
majoritairement consommé par une classe sociale à revenu moyen, tandis que le lait UHT est
consommé par une classe sociale à revenu élevé ;
▪ le profil organoleptique et sensoriel qui est différent : le lait pasteurisé est destiné aux personnes à
la recherche d’un goût de lait naturel proche du lait de vache. De par le traitement thermique du lait
UHT, les notes laitières de ce dernier sont légèrement atténuées.
Par ailleurs, les définitions qui peuvent être retenues pour chacun de ces deux segments de lait sont les
suivantes :
▪ le lait pasteurisé: le lait ayant subi un traitement thermique approprié, permettant la destruction
totale des germes pathogènes et la presque totalité de la flore banale qu’il contient, tout en préservant
au maximum ses caractéristiques physico-chimiques, organoleptiques et sa valeur nutritive ; Le lait
pasteurisé peut être proposé en lait entier, en lait demi écrémé ou en lait écrémé.
▪ le lait stérilisé UHT : le lait stérilisé qui a été soumis pendant un temps très court en débit continu
à une température permettant la destruction totale des enzymes, micro-organismes et leurs toxines,
puis a été conditionné sous atmosphère aseptique dans des emballages stériles et qui n’a subi qu’une
modification minimale de ses caractéristiques physiques et organoleptiques suite au traitement
thermique nécessaire à la stérilisation.
I.3.1.1 Lait pasteurisé
L’évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs du marché sur le marché du Lait
pasteurisé sur la période 2015-2017 se présente comme suit :
Évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs sur le marché du lait pasteurisé (2015-2017) en %
14 16 16
5 5 4
7 7 7
17 18 19
57 54 53
2015 2016 2017
Centrale Danone COPAG Safilait Colainord Autres

Le segment du lait pasteurisé au Maroc connaît depuis 2009 une diversité accrue de l’offre. Centrale
Danone en est le leader avec 53% de parts de marché en 2017, suivie de COPAG avec 19% de parts de
marché.
I.3.1.2 Lait stérilisé UHT
L’évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs du marché sur le marché du Lait
stérilisé UHT sur la période 2015-2017 se présente comme suit :
Évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs sur le marché du lait stérilisé UHT (2015-2017) en %
7 7 7
10 10 9
36 35 36
48 48 47
2015 2016 2017
Centrale Danone COPAG Safilait Autres
Source : Centrale Danone,

Au même titre que le lait pasteurisé, le lait UHT connaît depuis 2009 une intensification de la
concurrence. Avec une part de marché de 47% en 2017, Centrale Danone est le principal acteur.
I.3.2 Évolution de la demande nationale des PLF
L’évolution du marché national des PLF entre 2007 et 2017 (en milliers de tonnes) se présente comme
suit :
Évolution de la demande de PLF 2007 - 2017 (en milliers de tonnes)

TCAM07-17 : 2%
450 461 451

431 436
416
387 385
349 354
284
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Le marché national des PLF enregistre un taux de croissance annuel moyen de 2% sur la période 2007-
2017.A partir de l’année 2014, une tendance baissière est observée, essentiellement pour les mêmes
raisons que celles évoquées pour expliquer la baisse de l’évolution de la demande de lait.
Les principaux acteurs de ce marché sont Centrale Danone (60,1% de parts de marché en valeur en
2017) et Copag (23,3% de parts de marché en valeur en 2017). L’évolution des parts de marché en valeur
des principaux acteurs opérant sur le marché des PLF sur la période 2015-2017 se présente comme suit :
Évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs sur le marché des PLF (2015-2017) en %
9 10 10
7 6 6
23 23 23
61 61 61
2015 2016 2017
Centrale Danone COPAG Safilait Autres

I.3.3 Évolution de la demande nationale des Fromages

Le marché des fromages au Maroc comprend plusieurs segments dont les principaux sont les suivants :
▪ le segment du fromage fondu ;
▪ le segment du fromage frais à tartiner ;
▪ le segment des pâtes dures ;
▪ le segment des pâtes molles.
L’évolution du marché national des Fromages entre 2012 et 2017 (en milliers de tonnes) se présente
comme suit :
Demande des Fromages 2012 - 2017 (en milliers de tonnes)
35
33.9
34
33.3
32.8
32.2
2012 2013 2014 2015 2016 2017
Le marché national des Fromages affiche un taux de croissance annuel moyen de 2% sur la période
2012-2017.
Le principal acteur du marché11 du fromage au Maroc est Fromagerie BEL, leader historique du marché
depuis près de 50 ans avec ses produits phares « La Vache qui rit » et « Kiri » pesant près de la moitié
du marché en valeur en 2017. Fromagerie Des Doukkala, filiale à hauteur de 100% de Centrale Danone,
se hisse au rang de 1er challenger du marché du fromage au Maroc avec une part de marché en valeur de
22,2% en 2017.
En 2016, Le marché total Fromage a inversé la tendance par rapport à la baisse observée en 2015 pour
renouer avec la croissance à hauteur de 2,1%, principalement liée au triangle pour 4,6% et au fromage
frais pour 8%. Cette tendance a continué sur l’année 2017 avec un marché du fromage en croissance de
3,6% par rapport à l’année précédente. ; principalement impactée par le fromage frais pour 18,4%. Le
marché du triangle est resté constant avec un ralentissement de la croissance à partir de septembre 2017.
11
L’évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs opérant sur le marché des fromages
sur la période 2015-2017 se présente comme suit :
Évolution des parts de marché en valeur des principaux acteurs sur le marché des fromages (2015-2017) en %
17 17 20
10 12 9
23 23 22
50 48 49
2015 2016 2017
Bel Group Fromagerie des Doukkala Margafrique Autres
Source : Centrale Danone,

I.4 ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE

La réglementation régissant la filière laitière amont repose sur les lois organisant les conditions de
collecte et la conformité du lait faisant partie des attributions de l’ONSSA (Office National de Sécurité
Sanitaire des Produits Alimentaire).
Par ailleurs, le secteur est réglementé par des lois et textes mis en place par le Ministère de l’Agriculture
et de la Pêche Maritime et le Ministère de la Santé (cf Partie IV-I pour le détail des textes règlementaires
applicables au producteur de fromages et Partie « Présentation de CDA » Partie – Textes
réglementaires).
Le secteur bénéficie également de la défiscalisation12.
12
L’article 91 - du Code Général des Impôts (CGI) précise que, l’exonération s’applique aux laits et crèmes de lait frais conservés ou non,
concentrés ou non, sucrés ou non, aux laits spéciaux pour nourrissons, ainsi que le beurre de fabrication artisanale non conditionné, à l’exclusion
des autres produits dérivés du lait.
PARTIE VI. ACTIVITE DE CENTRALE DANONE
I. HISTORIQUE ET FAITS MARQUANTS
Centrale Danone a été créée en 1940 par la Compagnie Continentale du Maroc.
L’historique du groupe ainsi que les principales étapes de développement de Centrale Danone se
présentent comme suit :
1940 Création de l’entreprise

1953 Premier franchisé international de Danone
1955 Lancement du premier lait frais en emballage « berlingot »
1966 Lancement du 1er Raîbi
1974 Introduction en Bourse
1985 Lancement du premier Petit Suisse du marché
1987 Lancement du premier UHT du marché
1989 Lancement de la première bouteille en PEHD du marché
1997 Création de la Fromagerie des Doukkala
2003 Lancement de la première bouteille Tetratop du marché
Création de la Fondation pour la Nutrition de l’Enfant et lancement du programme
2007
« Nutrition & Développement »
2008 Création de Lait Plus, 1ère ferme laitière intégrée
2011 Lancement du projet « Fermes Laitières Imtiyaz »
2012 Rachat des parts détenues par Bongrain dans Fromageries des Doukkala par Centrale Danone
Danone acquiert le contrôle exclusif de Centrale Danone au Maroc, portant sa participation à 67,0% en
2013
acquérant une partie des actions détenues par la SNI ;
Acquisition par Compagnie Gervais Danone d’un bloc de 21,75% du capital et des droits de vote de Centrale
2014 Danone auprès de SNI.
Transfert du siège social
Modification de la dénomination sociale de « Centrale Laitière » par « Centrale Danone »
Acquisition par Compagnie Gervais Danone en décembre de l’intégralité de la participation de SNI dans
Centrale Danone, soit 471 000 actions correspondant à 5,0% du capital et des droits de vote de Centrale
2015 Danone.
Extension de l’objet social de la Société.
Didier Lamblin remplace Jacques Ponty au poste de Président Directeur Général de CDA.
Participation de Centrale Danone au SIAM. Signature de la charte Qualité avec la Fédération Nationale des
2016
Industries Laitière. Attribution à CDA du « Prix de la meilleure valorisation de la production animale ».
Renforcement de la food safety en harmonie avec la politique du Groupe Danone.
Lancement du projet Tarik avec la mise en place d’un nouveau mode de rémunération basé sur la performance
et roll out du pre sale.
2017
Didier Lamblin est nommé Président de la FIMALAIT.
Lancement du programme Hlib Bladi
L’équipe Marocaine de football a obtenu la 3ème place à la Danone Nations Cup qui s’est tenu à New York
Campagne de boycott à l’égard des produits de CDA en avril
2018 Mise en place de mesures par CDA afin de répondre aux interrogations des consommateurs
Publication d’un profit warning le 4 juin
II. APPARTENANCE DE CENTRALE DANONE A COMPAGNIE GERVAIS DANONE
Compagnie Gervais Danone est une société holding qui n’exerce pas d’activité commerciale ou
industrielle et qui détient des participations dans des sociétés opérant notamment dans les activités
Produits Laitiers Frais et Eaux du Groupe Danone.
En Mars 2016, sur les 389.878 titres visés par l'offre publique de retrait (OPR) visant les actions Centrale
Danone, 363.493 titres ont été présentés par 105 apporteurs d'actions, ce qui a amené la part de
Compagnie Gervais Danone dans Centrale Danone à 99,72% puis à 99,68% en 2017.
Les flux financiers existant entre Compagnie Gervais Danone, Danone SA et Centrale Danone peuvent
être schématisés tels que suit :
Schématisation des flux financiers entre Centrale Danone, CGD et Danone SA au 30/09/2018
Danone (*)
99,9%
Participation
Dividendes
Compagnie Gervais Danone
Redevance de marque,
recherche et assistance
technique
95,86%
99,68% Management fees
Centrale Danone
* Y compris filiales
Source : Compagnie Gervais Danone
III. FILIALES DE CENTRALE DANONE
III.1 ORGANIGRAMME JURIDIQUE DE CENTRALE DANONE

L’organigramme suivant reprend les principales filiales de Centrale Danone SA, constituant le périmètre
de consolidation du groupe.
Principales filiales du groupe Centrale Danone au 30/09/2018 (% détention)
III.2 PRESENTATION DES PRINCIPALES FILIALES
III.2.1 Fromagerie des Doukkala

Se référer à la Partie VII de la présente note d’information.
III.2.2 Agrigène
Dénomination sociale Agrigène
Domaine d’activité Marchand importateur vendant en gros
Forme juridique SARL
Siège social Tour Crystal 1, Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, Marina,
Casablanca
Date de constitution 2004
Capital social (en Dh) 29 000 000 au 30/09/2018
Valeur nominale des titres (en Dh) 100
Actionnaire Centrale Danone SA 100%
Agrigène est une filiale de Centrale Danone SA spécialisée dans l’importation des génisses et le
financement de l’aliment de bétail pour le compte des éleveurs partenaires de Centrale Danone.
Le business model d’Agrigène se présente comme suit :
Business model d’Agrigène
Les synergies existantes entre Centrale Danone SA et Agrigène sont essentiellement les dons de semence
aux producteurs Centrale Danone pour l’amélioration génétique et ainsi un gain de productivité laitière.
Les revenus d’Agrigène proviennent de la vente des génisses et d'aliments de bétail aux producteurs.
L’évolution des principaux indicateurs financiers d’Agrigène se présente comme suit :
Extrait des derniers états de synthèse (en Kdh) 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16
Chiffre d’affaires 34 92813 127 515 207 657 >100% 63%

Résultat d’Exploitation -2 924 5 024 17 063 >100% >100%
Résultat Net -9 120 5 405 6 233 >100% 15%
Capitaux propres 2 124 7 529 13 763 >100% 83%
Endettement net - 7 575 980 - 8 487 >100% >-100%
Dividendes versés à Centrale Danone - - - NS NS
Le chiffre d’affaires s’est établit à 208 M Dhs en 2017, ce qui représente une augmentation de 63% par
rapport à 2016.
Le résultat d’exploitation 2017 est de 17 M Dhs contre 5 M Dhs en 2016, suite à la réalisation de ventes
de génisses.
13
Suspension de la subvention d’achat de bétail par l’Etat
Le résultat net en 2017 est de 6,2 M Dhs, alors que l’année 2016 a été clôturée à 5,4 M Dhs.
L’amélioration du résultat net a néanmoins été pénalisé par les charges relatives au financement
d’importation des génisses.
III.2.3 Lait Plus
Dénomination sociale Lait Plus
Domaine d’activité Entreprise de gestion d'exploitation agricole
Forme juridique Société anonyme
Tour Crystal 1, Boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah, Marina,
Siège social
Casablanca
Actionnaire Centrale Danone SA 99,99% (1 action détenue par un ancien dirigeant)
Lait Plus est une ferme « pilote » spécialisée dans l’élevage intensif de vaches laitières. Le business
model de Lait Plus se présente comme suit :
Business model de Lait Plus
Approvisionnement Production Ventes
Génisses importées
• Lait crû Lait crû
(ponctuellement au
• Veaux Exclusivement Centrale
démarrage) Danone
• Fumiers
Aliments de bétail • Génisses de
remplacement
Paille
Médicaments
• Veaux
Produits sanitaires • Vaches réformées
Matériel Agricole
Semences
(pour des cultures de
maïs qui servent Production
comme aliments de d’aliments de bétails
(notamment le maïs)
Fumiers
bétail)
Les synergies existantes entre Centrale Danone SA et Lait Plus sont les suivantes :
▪ production d’un lait premium pour des produits spécifiques de Centrale Danone ;
▪ « best practices » des méthodes d’élevage à partager avec les éleveurs de Centrale Danone ;
▪ possibilité de fournir aux éleveurs de Centrale Danone des génisses de la ferme.
L’évolution des principaux indicateurs financiers de Lait Plus se présente comme suit :
97
Chiffre d’affaires 99 587 116 438 2,6% 16,9%
069
Résultat d’Exploitation -3 835 -1 448 5 672 >100% >100%
Résultat Net -12 273 -1 392 6 617 >100% >100%
Capitaux propres 102 867 101 474 108 091 -1,4% 6,5%
Endettement Net 65 547 82 330 72 468 26% -12%
Le chiffre d’affaires de 116 M Dhs est en augmentation de 16,4% par rapport à 2016, expliquée par
l’augmentation du prix du lait ret des volumes.
Le résultat d’exploitation de 5,7 M Dhs est en augmentation de 7,1 M Dhs par rapport à 2016, expliquée
par la hausse du chiffre d’affaires suite à l’augmentation du litrage livré.
Le résultat net de 6,6 M Dhs est en augmentation de 8 M Dhs par rapport à 2016. Cette augmentation
est expiquée par la hausse du résultat d’exploitation.
III.2.4 Les textiles

Dénomination sociale Les Textiles
Domaine d’activité Importation, fabrication, location, vente en gros et demi gros
Forme juridique SARL
Siège social 83, Rue Emir Abdelkader
Casablanca
Capital social (en Dh) 196 500 au 30/09/2018
Actionnaires 100% Centrale Danone SA
Les Textiles est une filiale en veille, qui ne dispose pas de patrimoine et est prévue d’être liquidée en
2019 ;
L’évolution des principaux indicateurs financiers de Les Textiles se présente comme suit :
Extrait des derniers états de synthèse (en Kdh) 2015* 2016** 2017*** Var. 16/15 Var. 17/16
Chiffre d’affaires 0 0 0 NS NS
Résultat d’Exploitation 0 0 0 0,0% NS
Résultat Net -3 -3 -2 0,0% 33,3%
Capitaux propres 169 117 114 -30,7% -2,6%
Endettement Net 0 0 0 NS NS
* Exercice du 21/04/2015 au 20/04/2016
** Exercice du 21/04/2016 au 20/04/2016
*** Exercice du 21/04/2017 au 20/04/2017
III.2.5 Sci Jamila
Dénomination sociale Sci jamila

Domaine d’activité Acquisition, exploitation et gestion de tous biens et droits
mobiliers ou immobiliers
Forme juridique SCI
Siège social 52, Avenue Hassan II
Casablanca
Actionnaires 99,8% Centrale Danone SA
Sci jamila est une société possédant un terrain à Marrakech (hébergeant une agence commerciale d’une
superficie de 8 279 m²).
Le chiffre d’affaires de Sci Jamila représente des revenus de loyer.
L’évolution des principaux indicateurs financiers de Sci jamila se présente comme suit :
Chiffre d’affaires 54 54 54 0,0% 0,0%

Résultat d’Exploitation -43 54 54 >100% 0,0%
Résultat Net -26 51 51 >100% 0,0%
Capitaux propres -949 -898 -847 5,6% 6%
Endettement Net - - - NS NS
III.2.6 Sté Yam

Dénomination sociale Sté yam
Domaine d’activité Sté immobilière
Forme juridique SCI
Siège social Rue caporal corbi roche noire
Casablanca
Date de constitution NC
Actionnaires 50% Centrale Danone SA - 50% Lesieur Cristal SA
Société Yam est une société possédant un terrain à Fès (hébergeant une agence commerciale de Centrale
Danone d'une superficie de 1 943 m²).
L’évolution des principaux indicateurs financiers de Sté yam se présente comme suit :
Chiffre d’affaires - - - - -
Résultat d’Exploitation 0 0 -15 NS -100%
Résultat Net -7 -7 30 0,0% 23%
Capitaux propres -371 -378 -348 -0,6% 8%
Endettement Net - - - - -
Dividendes versés à Centrale Danone - - - - -
III.2.7 Société Celaco
Dénomination sociale Sté Celaco

Domaine d’activité Sté immobilière
Forme juridique SAS
Siège social 52, Avenue Hassan II
Casablanca
Actionnaires 33% Centrale Danone SA - 24% Lesieur Cristal SA - 43%
Cosumar SA
Société possédant un terrain à Agadir (hébergeant partiellement une agence commerciale de Centrale
Danone).
Le chiffre d’affaires représente des revenus de loyer.
L’évolution des principaux indicateurs financiers de Sté Celaco se présente comme suit :
Chiffre d’affaires 200 200 200 - -

Résultat d’Exploitation 151 151 144 -5% 5%
Résultat Net 1 028 1 004 1 176 14% 17%
Capitaux propres 7 222 7 326 7 452 1% 2%
Endettement Net -239 -383 -933 NS -
Dividendes versés à Centrale Danone - - - - -
III.3 CONVENTIONS CONCLUES ENTRE CENTRALE DANONE ET SES ACTIONNAIRES ET CENTRALE
DANONE ET SES FILIALES EN 2017
En application de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 20-05 et 78-12 relatives aux
sociétés anonymes, les principales conventions visées par cette loi se présentent de la manière suivante :
III.3.1 Conventions conclues au cours de l’exercice 2017
a. Convention d’achat de lait conclue entre Centrale Danone et Lait plus
Les principales modalités de cette convention se présentent comme suit :

– Nature et objet : la Convention prévoit l’engagement de la société Lait plus à vendre à Centrale
Danone l’intégralité de sa production laitière
– Date d'effet : 1er Janvier 2017
– Rémunération : grille tarifaire établie en fonction du litrage et de la qualité du lait.
Le montant comptabilisé en charges au titre de l'exercice 2017 s'élève à 113 628 KDhs. Le montant
décaissé sur l’exercice est de 108 969 KDhs.
b. Convention de redevances de marque conclue avec la société Fromagerie des Doukkala

– Nature et objet : la convention prévoit que Centrale Danone concède à FDD pendant toute la durée
du contrat, à titre exclusif et non transférable, une licence d’usage du savoir-faire et des marques
Centrale Danone pour la fabrication, la commercialisation, la distribution et la promotion de son
produit « Jebli ».
– Date d'effet : mai 2017
– Rémunération : Le montant facturé est fixé à 2% du chiffre d’affaires net.
Le montant comptabilisé en produits au titre de l'exercice 2017 s'élève à 2 009 KDhs. Le montant
encaissé sur l’exercice est de 1 828 KDhs.
III.3.2 Conventions conclues au cours d’exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie
durant l’exercice
a. Convention de prestations diverses conclue avec la société FDD

– Nature et objet : la convention prévoit la refacturation à Centrale Danone des prestations
d’assistance réalisées par la société FDD pour le compte de Centrale Danone.
– Date d'effet : 1er janvier 2016
– Rémunération : le montant de la rémunération est fixé de commun accord entre les deux parties.
décaissé sur l’exercice est de 1904 KDhs.
b. Convention support, achat de biens et prestations diverses conclue avec la société FDD
– Nature et objet : la convention prévoit les modalités d’achat de fromage auprès de FDD ainsi que
la rémunération des prestations d’assistance aux fonctions support (juridique, informatique, gestion
des ressources humaines, gestion comptable et financière, achat, qualité, industrie) ; de recherche
et développement et promotion de la marque ; de distribution et logistique fournies par Centrale
Danone à FDD.
– Durée : une année, renouvellement par tacite reconduction
– Rémunération :
o Rémunération en contrepartie des prestations d'assistance aux fonctions support :  
rémunération fixée de manière forfaitaire à 11 359 KDhs hors taxes. Ce montant pourra
être révisé annuellement.
o Rémunération en contrepartie des prestations de recherche et développement et  
promotion de la marque: rémunération de 1,5% du chiffre d'affaires net réalisé. Centrale
Danone fait "acquisition des produits FDD au prix de vente réseau minoré de 2%,
correspondant à l'estimation moyenne de la valeur des PPED. Ce pourcentage  pourrait
faire l'objet d'une révision annuelle.
o Rémunération en contrepartie des prestations de logistique et de stockage: rémunération
fixée de manière forfaitaire correspondant à un prix au Dh / Tonne calculé sur la base
du  budget annuel validé par les deux entités, ou toute autre base convenue entre les
Parties, et majoré de 4% du prix. Ce prix total est majoré de 1% d'interco. Cette valeur
correspond au coût logistique hors PPED supporté par Centrale Danone.
o Rémunération en contrepartie de la prestation de mise à disposition de la force de vente
pour la distribution des produits FDD: rémunération fixée de manière forfaitaire  
correspondant à un pourcentage du chiffre d'affaires net calculé sur la base du budget  
annuel validé par les deux entités, ou toute autre base convenue entre les parties, et  
majoré de 4% du prix. Ce prix total est majoré de 1% d'interco.
o Les remises, promotions gratuité, remises de fin d'année et coopération commerciale
sont facturées à l'identique à FDD par Centrale Danone.
encaissé sur l’exercice s’élève à 44 515 KDhs.
décaissé sur l’exercice s’élève à 382 984 KDhs.
c. Convention d’assistance technique conclue avec Danone S.A.
– Nature et objet : la convention prévoit la rémunération des prestations d’assistance technique et de
support effectuées par Danone SA au profit de Centrale Danone ainsi que des prestations facturées
à l’identique.
– Date d'effet : mars 2013
– Durée : une année renouvelable par tacite reconduction jusqu’à communication par l’une des deux
parties d’une notice de suspension du contrat.
– Rémunération : 1,5% du chiffre d’affaires net des remises diminué des redevances Danone
calculées sur la base du contrat de licences en plus de prestations facturées à l’identique.
–
Le montant comptabilisé en charges au titre de l'exercice 2017 est de 75 100 KDhs. Le montant décaissé
sur l’exercice est de 3 624 KDhs.
d. Convention de redevances de marque conclue avec Compagnie Gervais Danone

– Nature et objet : la convention prévoit la facturation à Centrale Danone de royalties pour
l’utilisation de la marque Danone, calculées à raison de 2% du chiffre d’affaires hors taxes des
produits portant cette marque.
– Date d’effet : décembre 2013
– Durée : une année renouvelable par tacite reconduction jusqu’à communication par l’une des deux
parties d’une notice de suspension du contrat.
– Rémunération : 2% du chiffre d’affaires hors taxes des produits portant cette marque répartis entre
0,5% relatif à l’assistance et 1,5% relatif à la marque Danone.
e. Convention de support informatique conclue avec Danone S.A.

– Nature et objet : la convention prévoit la refacturation à Centrale Danone des prestations de support
informatique réalisées par Danone S.A.
– Date d’effet : 1er janvier 2016
Le montant comptabilisé en charges au titre de l'exercice 2017 est de 5 275 KDhs. Aucun décaissement
n’a été enregistré.
f. Convention d’assistance aux fonctions support conclue avec la société Agrigène S.A.R.L.
– Nature et objet : en vertu de cette convention, la société Centrale Danone S.A. fournit à Agrigène
S.A.R.L des prestations d’assistance aux fonctions support, dans les domaines juridique,
administratif, financier, contrôle de gestion, systèmes d’information et achats.
– Date d'effet : Janvier 2006
– Rémunération : rémunération forfaitaire de 1 250 KDhs hors taxes.
Le montant comptabilisé en produits au titre de l'exercice 2017 est de 1 250 KDhs. Le montant encaissé
g. Convention de prestations aux fonctions support conclue avec la société Lait Plus
- Nature et objet : En vertu de cette convention, la société Centrale Danone fournit à Lait Plus S.A
des prestations d’assistance aux fonctions de support, notamment administratives, juridiques,
financières, de contrôle de gestion, de système d'information, et d'achat.
– Rémunération : rémunération forfaitaire de 1 250 KDhs hors taxes.
h. Convention d’avances en compte courant conclue avec FDD, Agrigène S.A.R.L, Lait plus S.A.
et de la fondation Centrale Danone
– Nature et objet : Ces conventions prévoient la mise à disposition d’avances de trésorerie
réciproques, qui revêtent la forme de comptes courants rémunérés à un taux arrêté d’un commun
accord.
– Rémunération : Le taux de rémunération des comptes courants au titre de l'exercice 2017 s'est situé
à 3,6% pour les comptes débiteurs et à 5,2% pour les comptes créditeurs.
Les montants comptabilisés se présentent comme suit :
Solde
Produits Charges Encaissements Décaissements Solde débiteur créditeur au
Sociétés d’intérêts d’intérêts d’intérêts d’intérêts au 31/12/2017 31/12/2017
(KDHS) (KDhs) (KDhs) (KDhs) (KDhs) (KDhs)
FDD 1 684
1637 21 496
Agrigène S.A.R.L 565 13 565

13 6 645
Lait plus S.A 2 734 2 520

67 440
Fondation Centrale
_ _ _
DANONE _ _
i. Convention de bail conclu avec la société FDD

– Nature et objet : cette convention met à disposition de la société FDD des locaux commerciaux en
contrepartie de loyers mensuels.
– Rémunération : loyers mensuels de 107 KDhs
–
III.3.3 Nouvelles conventions autorisées par le conseil d’administration postérieurement au 31

décembre 2017
Néant.
III.3.4 Conventions non préalablement autorisées par le conseil d'administration

Néant.
III.3.5 Tableau récapitulatif des charges et produits / encaissements et décaissements relatifs
aux conventions au titre de l’exercice 201514
Encaissements Décaissements
Charges au titre Produit au
au titre de l’ex. au titre de
Nature de la convention de l'ex. 2015 titre de l'ex.
2015 (KDhs) l‘ex.2015
(KDhs) 2015 (KDhs)
(KDhs)
Convention d’assistance technique avec 92 358 - 109 845

-
Danone S.A
Convention de redevance de marque versée à 45 564 - 36 206

-
Danone S.A
Convention d'assistance à FDD dans les 42 495 38 847 -

-
fonctions de support et de communication
- 379 202
431 547
Convention d'achat de fromage avec FDD -
Convention de prestations de fonction support 1 250 1 146 -

-
avec Agrigène S.A
Convention de prestation de fonction support 1 250 1 146 -

-
avec Lait plus S.A
Convention de prestations de fonction support 725 825 - -

avec la société Sotherma
Convention d’avance en comptes courant avec 7 844 -

- 2 478
Lait plus S.A
Convention d’avance en comptes courant avec - 507

592 -
FDD
Convention d’avances en compte courant avec - 344

454 -
Agrigène S.A
Convention d’avance en comptes courant avec - - - -

la fondation Centrale Laitière
1 174 -
- 1 512
Contrat de bail commercial conclu avec FDD
Cotisation annuelle à la fondation ONA 3 000 - - 3 000
Les charges relatives à la convention de prestations de fonction support avec la socioété Sotherma
représentent des régularisations sur des exercices antérieurs.
14
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes – Exercice du 1er janvier au 31 décembre 2015
Charges au Produit au
au titre de l’ex. au titre de
Nature de la convention titre de l'ex. titre de l'ex.
2016 (KDhs) l‘ex.2016
2016 (KDhs) 2016 (KDhs)
(KDhs)
Convention support, achat de biens et prestations
418 608 56 646 51 811 383 007
diverses avec FDD
Convention de prestations diverses avec FDD 5 598 - - 5 216
Convention d’assistance technique avec Danone - - 25 496

102 559
S.A
Contrat de redevance de marque avec
- 37 356
Compagnie Gervais Danone 47 013 -
Convention de support informatique avec - -

8 878 -
Danone S.A
Convention d’assistance aux fonctions support - 1 250 1 146 -

avec Agrigène S.A.R.L
Convention d’assistance aux fonction support 1 250 1 146 -

-
avec la Lait plus S.A
Convention d’avance en comptes courants avec

FDD, Agrigène S.A.R.L, Lait plus S.A et la 1 712 2 929 2 929 1 522
fondation Centrale Danone
1 229 -
Contrat de bail commercial avec FDD - 1 335
15
Produit Encaissements Décaissements
Charges au au titre au titre de l’ex. 2017 (KDhs) au titre de
Nature de la convention titre de l'ex. de l'ex. l‘ex.2017
2017 (KDhs) 2017 (KDhs)
(KDhs)
Conventions d’achat de lait avec Centrale
113 628
Danone et Lait plus - - 108 969
Convention de redevance de marque avec 1 828 -
- 2 009
FDD
Convention de prestations diverses avec
2 032 - - 1 904
FDD
Convention de support, achat de biens et 44 515 382 984
419 150 48 533
prestations diverses avec FDD
Convention d’assistance technique avec - 3 624

75 100 -
Danone S.A
Convention de prestations de redevances de - 33 926

44 735 -
marque avec Compagnie Gervais Danone
Convention de support informatique avec

5 275 -
Danone S.A.
Convention d’assistance aux fonctions 1 146 -

- 1 250
support avec Agrigène
Convention d’assistance support avec la 1 146 -

- 1 250
société Lait plus S.A
Convention d’avances en comptes courants

avec FDD, Agrigène S.A.R.L, Lait plus S.A 1 697 3 299 3 085 1 650
et la fondation Danone
Contrat de bail commercial conclu avec 1 342 -

- 1 464
FDD
16
IV. LES METIERS ET L’ACTIVITE DU GROUPE CENTRALE DANONE
Les métiers et les activités liés à la filiale de Centrale Danone, Fromagerie des Doukkala sont présentés
dans la partie VII.
IV.1 LES METIERS DE CENTRALE DANONE17

CDA est une entreprise importante de la filière lait au Maroc. Son savoir-faire et son expertise métier
ont été développé sur de longues années au cours desquelles l’entreprise a développé son positionnement
au Maroc.
Cette position reflète la présence de l’entreprise sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur du lait
depuis l’amont laitier jusqu’à la distribution en passant par la production avec ces différents processus
de traitement, de pasteurisation, de conditionnement et de stockage.
En amont, avec un objectif d’atteindre l’autosuffisance laitière nationale, Centrale Danone s’engage
auprès de ses 120 000 éleveurs au travers de nombreux programmes d’assistance, d’animation et de
formation visant la professionnalisation du secteur et l’amélioration de la productivité du cheptel
national. Elle participe également aux financements de nombreux intrants notamment l’achat de génisses
laitières hautement productives, les aliments de bétail et le matériel d’élevage, de traite et de collecte de
lait.
En aval, la distribution fait l’objet d’une attention particulière qui s’illustre par la conduite d’une
politique de proximité et de développement de programmes adaptés aux caractéristiques spécifiques de
chaque circuit de distribution :
▪ Accompagnement d’environ 75 000 points de vente traditionnels en les sensibilisant au respect de
la chaîne de froid via la remise de meubles de froid ;
▪ Mise en place d’actions d’animations commerciales au niveau des points de vente modernes.
Par ailleurs, grâce à une gestion optimale et intelligente du volet industriel et des niveaux de production
de ses 4 sites de fabrication (Salé, El Jadida, Meknès et Fkih Ben Saleh) Centrale Danone est considérée
comme une des références en termes de production de produits laitiers répondants aux meilleures normes
de sécurité alimentaire.
Centrale Danone ne cesse d’accompagner le développement du marché grâce à une politique
d’innovation bien soutenue qui a pour objectif d’offrir une nutrition de qualité accessible au plus grand
nombre de consommateurs. Les dernières nouvelles innovations lancées comprennent le Moufid Jiby en
2016 et en terme de format, le sachet lait demi écrémé en septembre 2018.
17
Le business model du groupe Centrale Danone est totalement intégré et se présente comme suit :
BUSINESS MODEL DE CENTRALE DANONE SA AU 30/09/2018
Centrale Danone a décidé d’entamer en 2015 une activité export vers les pays d’Afrique subsaharienne.
Cette activité tournée vers l’export a connu une croissance exponentielle en 2015 et 2016 notamment en
lien avec les exportations vers la Mauritanie. Entre 2016 et 2017, la croissance de ce segment export a
été de l’ordre de 13%.
Les achats locaux (matières et emballages) concernent principalement le lait, les plastiques, les flexibles,
les films, les surpacks, les préparations de fruits et le sucre. Les achats locaux représentent 80% du total
approvisionnement de Centrale Danone.
Les achats importés (matières et emballages) comportent les bricks, les arômes, les amidons, les
ferments, la poudre et le beurre. Les achats importés représentent 20% du total approvisionnement de
Centrale Danone.
Organisation de la supply chain :
A la sortie des lignes de production des usines, les produits finis sont récupérés par la supply chain et
sont stockés dans les chambres froides des usines. Ces produits sont acheminés par la suite vers les hubs
de stockage et/ou directement vers les plateformes agences. Centrale Danone compte aujourd’hui un
hub de stockage à Meknès.
L’objectif de la politique des hubs est notamment de faire face à la capacité de stockage limitée au
niveau des plateformes. Les produits stockés au niveau des hubs sont par la suite transportés vers les
plateformes agences de la région.
Centrale Danone compte 11 Cross Docks. Les cross docks sont équivalents à des semis remorques
localisées au niveau des villes précitées. Pour satisfaire la commande commerciale, les agents de la
supply chain procèdent à la préparation des commandes au niveau des Cross Docks munis de camions
semi-remorques frigorifiques, des hubs et/ou des plateformes. Ces commandes sont distribuées via des
camions de distribution.
IV.1.1 L’Amont Laitier
L’amont laitier de Centrale Danone se structure autour de 5 zones de collecte couvrant l’ensemble du
territoire national : Gharb Saiss, Tadla, Doukkala, Haouz et Chaouia, permettant de collecter
327 millions de litres au premier semestre 2018.
Au 30/09/2018, Centrale Danone dispose18 d’un réseau d’éleveurs fournisseurs comptant plus de
120 000 partenaires fédérés dans 1 882 centres de collectes répartis entre des coopératives, ramasseurs et
des producteurs particuliers.
Le développement de la collecte de Centrale Danone s’articule autour du programme Halib Bladi
Centrale Danone et le fond écosystème ont développé conjointement le projet Halib Biladi pour soutenir
le modèle des petites exploitations laitières intégrant des paramètres environnementaux et sociaux.
L’objectif étant de promouvoir un modèle soutenable de la production laitière au Maroc comme moyen
de développement durable de l’écosystème rural agricole par la professionnalisation des acteurs. Les
objectifs de ce programme sont les suivants :
– 3 régions laitières ;
– Encadrement et mise à niveau de 73 coopératives laitières ;
– Formation de 10 000 éleveurs.
Ce programme prendra fin au 31 décembre 2018.
18
Source Centrale Danone
L’évolution de la collecte de lait de Centrale Danone sur les quatre dernières années se présente comme
suit :
Évolution de la collecte de Lait de Centrale Danone 2013-2017 (en millions de litres)
TCAM07-17 : -1%
668
646 646 644
610
2013 2014 2015 2016 2017
L’évolution de la collecte est étroitement liée à l’évolution du chiffre d’affaires. Le TCAM sur la période
de 2013 à 2017 est de -1%. Diverses actions ont été mises en place afin de répondre aux besoins de
production (croissance du cheptel, soutien aux producteurs, amélioration de leurs coûts de revient…).
IV.1.2 Processus de production du Groupe Centrale Danone au 30/09/2018
LES PRINCIPALES ETAPES DE PRODUCTION DE CENTRALE DANONE SE PRESENTENT COMME SUIT :
Processus de production Centrale Danone SA
Pasteurisation Conditionnement
Lait
Pasteurisé
Réception
Lait Standardisation Thermisation
usine
Stérilisation Conditionnement UHT
Tank
Conditionnement
Brassés &
Maturation Drinks
Yaourts
et Réception usine Poudrage Pasteurisation
Yaourts
à boire Tank Étuvé Conditionnement Étuve
Étuvés
Crème Stérilisation Homogénéisation
Réception usine
Tank
Lait Poudrage Pasteurisation Thermisation Séparation
maturation
Fromages écrémé
Refroidissement
Fromages Conditionnement
Desserts Réception usine Poudrage Stérilisation Homogénéisation Conditionnement Desserts
Crème
Écrémage Pasteurisation Refroidissement Barattage Conditionnement
Beurre Réception usine
Beurre
Certains processus de production peuvent être définis comme suit :

Standardisation
La standardisation a pour objectif de doter le lait d’une teneur en matière grasse définie. Cette teneur
varie selon la destination du lait standardisé. Elle peut aller d’une teneur en matière grasse de 0 g/L pour
le lait écrémé jusqu’à 30 g/L pour le lait entier utilisé pour le lait pasteurisé.
Pasteurisation
La pasteurisation est un traitement thermique à même de détruire des micro-organismes indésirables et
des bactéries pathogènes, sans endommager le produit. La température et la durée du traitement varient
selon la destination du lait ou de la masse blanche traitée.
Pour le lait pasteurisé commercialisé, il est pasteurisé à une température de 90 °C avec une durée de
chambrage de 3 à 5 minutes.
Homogénéisation
L’objectif de l’homogénéisation est la réduction de la taille des globules gras, ce qui permet une
distribution uniforme de la matière grasse et empêche la séparation de la crème.
Traitement UHT
Le traitement UHT (Ultra Haute Température) est un traitement thermique permettant de conserver le
lait en le soumettant à un chauffage bref et intense, habituellement à des températures de l’ordre de 135
à 140°C. Ceci tue les micro-organismes susceptibles de détruire le produit. Le traitement UHT est un
procédé continu qui s’effectue dans un circuit fermé empêchant toute contamination du produit par les
micro-organismes en suspension dans l’air. Le produit passe par des phases successives rapides de
chauffage et de refroidissement
Séchage
Le séchage enlève l’eau d’un produit liquide - le lait, en l’occurrence - qu’elle transforme en solide. La
poudre de lait contient de 2,5 à 5% d’eau, ce qui est trop peu pour permettre le moindre développement
de bactéries.
Outre le fait qu’il prolonge la durée de conservation du lait, le séchage réduit son poids et son volume,
ce qui diminue les frais de transport et de stockage du produit. Le procédé de séchage utilisé à Centrale
Danone est le séchage par atomisation qui s’effectue en deux phases. Au cours de la première phase, le
lait est évaporé jusqu’à l’obtention d’un taux d’extrait sec de 45 à 55%. Au cours de la deuxième phase,
le concentré est pompé dans une tour pour séchage final.
Ce processus se déroule en trois étapes :
▪ dispersion du concentré en minuscules gouttelettes ;
▪ passage du concentré finement dispersé dans un courant d'air chaud provoquant l'évaporation rapide
de l'eau ;
▪ extraction des particules de lait sec de l'air de séchage.
Barattage – Malaxage
Le barattage consiste à séparer par un mouvement mécanique les particules de matière grasse contenues
dans la crème (les globules gras) du babeurre (aussi appelé petit lait ou encore lait de beurre). Les
particules de matière grasse s'agglomèrent alors entre elles pour former des grains de beurre.
Le malaxage a lieu lorsque le babeurre a été évacué. Les grains de beurre sont pressés et écrasés pour
ôter l’eau qui existe entre eux. Les globules gras sont soumis à une haute pression et la matière grasse
liquide et les cristaux gras sont expulsés.
Thermisation
La thermisation est un traitement thermique qui vise à préchauffer le lait à une température inférieure à
la température de pasteurisation pour inhiber provisoirement la croissance des bactéries. Le lait est
chauffé à 80°C pendant 10 à 30 secondes.
Ce procédé est un pré-traitement pour éviter une détérioration de la qualité et pour rallonger les temps
de stockage.
Séparation (pour fromages)
Dans la fabrication du fromage, la séparation est un procédé de centrifugation qui permet de séparer le
gel caillé ou coagulum (produit intermédiaire fromage) du lactosérum.
IV.1.3 Présentation de l’outil de production
Centrale Danone dispose d’un outil industriel moderne, évolutif et hautement productif qui lui permet
de proposer un large panel de produits tout en respectant les normes et standards internationaux en
vigueur.
IV.1.3.1 Site de Salé
Construit en 1982, le site de Salé s’étale sur une superficie de 28 221 m². Il se trouve à environ 3 km au
nord du centre de la ville de Salé, en bordure de la route de Kenitra et à 1 km à l’est des rivages de
l’océan atlantique.
L’usine est spécialisée dans la fabrication des Produits Laitiers Frais (PLF) à partir de produits
intermédiaires traités au niveau des autres sites.
La fabrication est étalée sur 3 familles de produits :
▪ brassés ;
▪ étuvés ;
▪ drinks.
IV.1.3.2 Site de Meknès
L’usine de Meknès a été construite en 1985 sur une superficie de 41 800 m², elle est située à 15 Km de
la ville de Meknès sur la route secondaire Meknès-Haj kaddour et croise la route principale Rabat-Fès.
Le site de Meknès est spécialisé dans la fabrication de Produits Laitiers Frais (PLF) (Fromages, desserts
et drinks), de Lait pasteurisé (LP) et de produits pré-traités pour les autres sites.
IV.1.3.3 Site de Fkih Ben Salah
Le site de Fkih Ben Salah, placé au centre du bassin laitier du Tadla, se trouve en bordure de la route
Fkih Ben Salah - Beni Mellal (à 2 Km de Fkih Ben Salah et à 35 Km de Beni Mellal) et s’étale sur une
superficie de 50 500 m2.
L’usine de FBS, existant depuis 1988, est spécialisée dans la fabrication du Lait pasteurisé et de produits
intermédiaires pour les autres sites, principalement Salé.
Elle est équipée d’une crèmerie qui fabrique du beurre et de la crème pour les autres sites.
Cette usine abrite la plus grande tour de séchage en Afrique, mise en place en 2008 avec une capacité
de traitement de 550 tonnes/jour de lait écrémé.
IV.1.3.4 Site d’El Jadida
L’usine d’El Jadida a été construite en 1976 sur une superficie de 100 000 m2 et se trouve à 3 Km du
centre-ville en bordure de la route de Marrakech.
Le site centralise 35% du volume global de fabrication de Centrale Danone SA avec une grande diversité
de produits :
▪ Lait Pasteurisé ;
▪ UHT ;
▪ Drinks (PLF) ;
▪ Produits intermédiaires.
IV.1.4 Présentation de la base industrielle de Centrale Danone SA
Les principales caractéristiques relatives à la base industrielle de Centrale Danone SA au premier

semestre 2018 sont résumées comme suit :
Base industrielle et capacités associées (site de Salé)
Capacité Production (en KT)
Réception et
poudrage ▪ 2 lignes de dépotage
▪ 3 lignes de poudrage
151
127
115 119
Pasteurisation
▪ 3 lignes de pasteurisation
2012 2013 2014 S1 2015
Conditionnement1 ▪ 10 lignes de conditionnement

▪ 160 000 T/an

(1) Le nombre de ligne a été réduit afin d’optimiser les outils de production.
Base industrielle et capacités associées (site de Meknès)
Réception et
poudrage ▪ 2 lignes de dépotage
220
205 207
188
▪ 1 ligne - Fromages
Traitement ▪ 1 ligne - Drinks
▪ 1 ligne - Desserts
▪ 1 ligne - Lait pasteurisé
2012 2013 2014 S1 2015
Conditionnement ▪ 8 lignes de conditionnement

▪ 240 000 T/an
Base industrielle et capacités associées (site de FBS)
Réception
▪ 4 lignes de dépotage
266
253
215
▪ 1 ligne lait pasteurisé 184
Traitement ▪ 1 ligne thermisé
▪ 2 lignes pasteurisation lait
pasteurisé et thermisé
▪ 1 ligne pasteurisation crème
2012 2013 2014 S1 2015
Conditionnement ▪ 1 tour de séchage

▪ 7 lignes de conditionnement
Base industrielle et capacités associées (site d’El Jadida)
Réception
▪ 3 lignes de dépotage
328
306
292 284
Traitement
▪ 1 ligne de pasteurisation
2012 2013 2014 S1 2015
Conditionnement1 ▪ 10 lignes - Atelier Lait et PLF

▪ 7 lignes - Atelier UHT
▪ 537 000 T/an

(1) Le nombre de ligne a été réduit afin d’optimiser les outils de production.
IV.1.5 Présentation du portefeuille du groupe Centrale Danone
Centrale Danone dispose d’un portefeuille de marques riche et diversifié. Celui-ci permet au groupe de
soutenir sa mission principale qui est d’apporter la santé par la nutrition au plus grand nombre.
Avec une offre diversifiée, Centrale Danone favorise de manière continue la croissance des catégories
dans lesquelles elle opère tout en investissant dans la construction de nouveaux segments.
Le portefeuille de Centrale Danone SA se compose de huit marques (Centrale, Danone Yawmy, Activia,
Jamila, Danette, Danino, Moufid et Danao), contenant chacune une variété de produits ainsi que la
marque Danone Lait de Croissance.
Portefeuille de Centrale Danone SA au 30/09/2018
La marque CENTRALE : se positionne comme 1 contributeur au chiffre d’affaires de Centrale

er
Danone et pèse 39,9% du total chiffre d’affaires 2017.

La marque se distingue par sa politique de différenciation et sa supériorité nutritionnelle et
organoleptique, à travers ces différents produits Lait Pasteurisé, lait UHT et Lben.
▪ Lait Pasteurisé: Centrale LP est le seul lait frais enrichi en vitamines A&D3 grâce à son complexe
unique Vita Plus, qui vient pallier aux carences en vitamines A et D3 au Maroc. Le lait pasteurisé
représente 29,6% du chiffre d’affaires 2017 ;
▪ Lait UHT : Centrale Lait UHT offre une gamme complète (entier, demi-écrémé, écrémé) qui
apporte la plupart des éléments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme : du calcium, des
protéines et des vitamines. Le lait UHT représente 8,5% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Lben: avec son offre carton et sachet, la gamme Lben poursuit sa stratégie de conquête agressive
de PDM. Le lben représente 1,4% du chiffre d’affaires 2017.
Les « spoons & dessert »: contribuant à 18,9% dans le chiffre d’affaires 2017 de Centrale Danone, les
principales marques contribuant au chiffres d’affaires sont les suivantes :
▪ Assil: représente 6,9% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Velouté : représente 5,8% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Les marques nature brassé, Jockey, Grec, Danette et Activia : représentent 6,3% du chiffre
d’affaires 2017.
Les « spoons Kids »: contribuant à 7,1% dans le chiffre d’affaires 2017 de Centrale Danone, les
marques contribuant au chiffres d’affaires sont les suivantes :
▪ Moufid: représente 3,9% du chiffre d’affaires 2017. Elle se distingue par son offre économique à
1dh en format pot et aussi par une offre enfant à travers la boisson Moufid Jiby.
▪ Danino : représente 3,2% du chiffre d’affaires 2017.
Les « drinks»: contribuant à 20,9% dans le chiffre d’affaires 2017 de Centrale Danone, les marques
contribuant au chiffres d’affaires sont les suivantes :
▪ Jamila : représente 7,5% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Assiri tetra: représente 4,9% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Dan UP : représente 5,7% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Danone sachet : représente 1,9% du chiffre d’affaires 2017.
▪ Danao : représente 1% du chiffre d’affaires 2017.
Lait de croissance Blédilait : représente 0,4% du chiffres d’affaires 2017. Ce produit a été conçu suite
à l’association de Danone, spécialiste des produits laitiers, et Blédina, expert en nutrition infantile. Le
produit est un lait infantile apportant la quantité journalière d'éléments nutritionnels nécessaires pour la
croissance des bébés.
IV.1.6 Distribution
IV.1.6.1 Politique de distribution
Forte de sa connaissance du marché et de sa stratégie de différenciation et d’amélioration continue,
Centrale Danone a apporté des changements fondamentaux dans l’exécution de sa politique de
distribution.
IV.1.6.2 Exécution segmentée
Depuis l’année 2009, Centrale Danone a mis en place un nouveau Business Model avec un passage
d’une distribution de masse à une distribution segmentée.
Ainsi tous les points de vente ont été segmentés à l’échelle nationale en 4 clusters : Platinum19, Gold20,
Silver21 et Bronze22.
Cette segmentation est basée sur plusieurs critères : le Chiffre d’affaires, le type de point de vente
(Epicerie, Laiterie) ainsi que le linéaire des Produits laitiers Frais.
Cette segmentation de la distribution permet d'adapter les politiques de servicing en fonction des
différents segments.
Dans la même optique, Centrale Danone a adopté une approche MSL « Master Stock List » qui consiste
à désigner la liste des produits à affecter à chaque catégorie de point de vente de façon à allouer un
maximum d’espace aux produits à forte rotation et réduire ceux à faible demande consommateurs,
réduisant ainsi le taux de rupture et de rendu commercial.
En 2015, la segmentation a été revisitée pour épouser les orientations stratégiques de l’entreprise, à
savoir un focus sur le Lait. De ce fait, la nouvelle segmentation est basée sur le chiffre d’affaire total
catégories : PLF, Lait, FDD et beurre. Elle a été mise en place en Novembre 2015.
En 2017, CDA est passé d’une « Routes to market » 100% conventionnelle qui concerne uniquement la
livraion traditionnelle (épiciers) à la mise en place de deux « Routes to market », soit une
conventionnelle et une destinée au pré sell (pré-vente).
IV.1.6.3 Fidélisation des clients

Depuis l’année 2007, Centrale Danone a mis en place un programme de fidélisation des clients pour une
meilleure attractivité concurrentielle.
Ces programmes concernent les clients du circuit traditionnel à fort potentiel qui réalisent 30% du chiffre
d’affaires de Centrale Danone.
Les clients Imtyaz sont récompensés, à l'atteinte d'objectifs mensuels fixés par Centrale Danone, par une
prime différenciée selon qu'ils vendent exclusivement les produits de Centrale Danone ou produits
Centrale Danone en plus des produits de la concurrence.
En 2015, le programme de fidélité a été rebaptisé Alwafae et a pour vocation de rémunérer la croissance/
PDV et ce à travers des remises variant selon les paliers de croissance. Ce changement a été mis en place
depuis Février 2015 et délivre une croissance de plus de 10 pts Vs clients non adhérents au club.
En 2016-2017, le plan de fidélité clients a été réajusté à travers le programme Toujjar Bladi. Ce
programme concerne une catégorie de clients ayant un chiffre d’affaires prédéfini. Ces clients
bénéficient de gratuité à l’atteinte de leurs objectifs.
19
Dans le cas où le chiffre d’affaires PLF supérieur ou égal à 300 Mdh et linéaire supérieur ou égal à 2,5 mètres
20
Dans le cas où e chiffre d’affaires PLF compris entre 120 et 300 Mdh et linéaire supérieur ou égal à 1,75 mètre
21
Dans le cas où le chiffre d’affaires PLF compris entre 80 et 120 Mdh et linéaire supérieur ou égal à 1 mètre
22
Dans le cas où le chiffre d’affaires PLF inférieur à 80 Mdh
IV.1.6.4 Couverture en meuble de froid
Dans le cadre de ses orientations stratégiques, Centrale Danone a mis en place un programme de respect
de la chaîne de froid au niveau des points de vente afin d’offrir au consommateur un produit laitier de
meilleure qualité.
Ainsi, depuis plusieurs années, Centrale Danone investit en meubles de froid et les place au niveau des
points de vente pour atteindre au 31 décembre 2017 un niveau de couverture de 41%.
IV.1.6.5 Animation du circuit moderne

Sur le circuit moderne, Centrale Danone a mis en place une stratégie d’animation commerciale
soutenue :
▪ accompagnement des lancements et re-lancements par des activations agressives sur toutes les
gammes ;
▪ implantation de la catégorie management23 au niveau du rayon frais des GMS ;
▪ mise en place d’une politique promotionnelle soutenue.
IV.1.6.6 Circuits de distribution
Centrale Danone distribue ses produits laitiers à travers deux circuits :

▪ le Circuit Traditionnel qui représente 91% du chiffre d’affaires au 30 juin 2018 et couvre les
tournées traditionnelles (épiciers) et les dépositaires ;
▪ le Circuit Moderne représente 9% du chiffre d’affaires au 30 juin 2018, et couvre les Grandes &
Moyennes Surfaces, les superettes ainsi que les Collectivités, hôtels & restaurants.
Cette répartition est constante depuis 2015.
Centrale Danone est amenée à faire face à deux types d’invendus dits rendus :
▪ rendus commerciaux : correspondent à des retours points de vente. Ils sont comptabilisés en moins
dans le chiffre d’affaires et sont valorisés au prix de vente ;
▪ rendus techniques : correspondent à des retours pour défaut qualité au niveau de l’agence. Ils sont
comptabilisés en perte et figurent en variation du stock. Ils sont valorisés au coût de production.
Centrale Danone compte 75 000 points de vente répartis sur l’ensemble du royaume et dispose de
23 plateformes réparties géographiquement sur tout le Maroc (appelés DCs, correspondant au dépôts du
stock pour les livraisons de la journée) ainsi que de deux hubs de stockage.
23
La « catégorie management » consiste à comprendre le comportement des acheteurs et les motivations les
influençant dans leurs actes d’achat, à l’intérieur du magasin
Couverture géographique
Centrale Danone dessert directement ses clients à hauteur de 9% grâce à une flotte propre de
près de 100 camions de distribution.
IV.2 L’ACTIVITE DE CENTRALE DANONE
IV.2.1 Évolution de l’activité par produits

IV.2.1.1 Le lait
En 2017, Centrale Danone a enregistré 3 milliards de dirhams de vente de Lait. La baisse intervenue en
2017 est due, entre autres, du fait de la répercussion sur le pouvoir d’achat des ménages des conditions
économiques difficiles. Vue ce contexte, CDA n’a pas augmenté ses prix sur les cinq dernières années
et ce, malgré la hausse de certains intrants.
L’évolution du chiffre d’affaires réalisé à travers l’activité Lait sur les trois derniers exercices se présente
comme suit :
Évolution du chiffre d’affaires Lait en valeur (M Dhs)
IV.2.1.2 PLF
Le chiffre d’affaires PLF de Centrale Danone s’élève à 2 669 M dhs en 2017
L’évolution du chiffre d’affaires réalisé à travers l’activité PLF sur les trois derniers exercices se
présente comme suit :
Évolution du chiffre d’affaires PLF en valeur24 (M Dhs)
IV.2.1.3 Fromage et autres

Le chiffre d’affaires Fromage et Autres (beurre, génisses…) de Centrale Danone s’élève à 840 M dhs
en 2017.
L’évolution du chiffre d’affaires réalisé à travers l’activité Fromage et Autres sur les trois derniers
exercices se présente comme suit :
Évolution du chiffre d’affaires Fromage et Autres en valeur (Mdh)
24
Y compris le lben
IV.2.2 Synthèse de l’activité consolidée de Centrale Danone
IV.2.2.1 Évolution du chiffre d’affaires consolidé par segment d’activité
En 2017, le chiffre d’affaires consolidé de Centrale Danone s’élève à 6 519 millions de dirhams.
L’évolution du chiffre d’affaires consolidé par segment d’activité du groupe Centrale Danone sur les
trois derniers exercices et sur le premier semestre 2018 se présente comme suit :
Évolution du chiffre d’affaires consolidé en M dhs
6 745 6 824 6 519
2 618
IV.2.2.2 Contribution au chiffre d’affaires par activité
La contribution des différentes activités au chiffre d’affaires consolidé du groupe Centrale Danone à fin
décembre 2017 se présente comme suit :
Contributions des produits au chiffre affaires (% de contribution)
Première contributrice en termes de chiffre d’affaires consolidé, la part du lait dans le chiffre d’affaires
est de 46% à fin 2017.
L’activité PLF représente 41% du chiffre d’affaires de CDA à fin 2017.
La part de la catégorie fromage, beurre et autres représente 13% à fin 2017.
IV.2.2.3 Évolution du chiffre d’affaires à l’export25
Centrale Danone a décidé d’entamer en 2015 une activité export vers les pays d’Afrique subsaharienne.26
Le chiffre d’affaires réalisé à l’export se présente comme suit (En MDh):
L’activité export a connu une croissance exponentielle en 2015 et 2016 notamment en lien avec les
exportations vers la Mauritanie. Entre 2016 et 2017, la croissance de ce segment export a été de l’ordre
de 13%. Au premier semestre 2018, la contribution de l’export au chiffre d’affaires est de de 24,4 Mdh.
25
26
La Société a démarré en septembre 2015 une activité export (réalisant chiffre d’affaires NS à fin 2015). Les produits exportés concernent
le lait UHT, Raïbi Jamila et Cœur de lait.
V. POLITIQUE D’APPROVISIONNEMENT
V.1.1.1 Descriptif de la politique d’approvisionnement
L’enjeu principal pour les acheteurs consiste à construire avec les fournisseurs une relation durable,
garante de la qualité des produits, tout en veillant à rester compétitif et à créer de la valeur pour Centrale
Danone.
Un suivi hebdomadaire voire quasi quotidien de l’évolution des prix des principales matières laitières
telles que le beurre, la poudre et le blend est fait par l’équipe achat lait. Depuis 2015, CDA n’importe
plus de lait, les achats de matières premières importées représentent seulement 2,5% du total des achats
de matières premières et donc réduit considérablement les effets négatifs liés à une augmentation de prix
à l’international.
Centrale Danone bénéficie, par ailleurs, des contrats négociés par Danone pour les achats d’emballages
et d’ingrédients.
V.1.1.2 Principales caractéristiques
Structure d’achat de lait de Centrale Danone

Le fait que CDA n’importe plus de lait influence directement sa structure d’achat. L’amélioration de la
collecte du lait permettant de s’approvisionner en quantité suffisante, a permis à CDA d’assurer l’auto
suffisance et ne plus avoir recours au marché international. La répartition depuis 2015 jusqu’au premier
semestre 2018 est constante avec 96% d’achat de lait local et 4% d’achat de lait auprès de Lait Plus.
L’organisation entre Centrale Danone et ses filiales de l’approvisionnement en lait se schématise comme
suit :
Organisation de l’approvisionnement en lait entre Centrale Danone et ses filiales
Lait Plus Centrale Danone FDD

•Lait crû •Crème
•Lait Caillé
•Lait normalisé
VI. POLITIQUE DE COUVERTURE
De par son activité, Centrale Danone est exposée aux fluctuations de la parité USD/MAD et EUR/MAD
dans le cadre de ses achats de matières premières et d’emballages.
La politique de gestion des risques de change vise à protéger la société des variations des taux de change
USD/MAD et EUR/MAD susceptibles d’avoir un impact significatif sur le coût des achats et des
services et donc sur sa rentabilité à court et moyen terme.
Afin de se prémunir contre ce risque de change et contre le risque de dévaluation du Dirham, Centrale
Danone couvre simultanément le risque de hausse du Dirham contre les deux devises via des instruments
de couverture à terme (forward) et spot. Les instruments dérivés vanilles ne sont pas admis dans le cadre
de cette politique de couverture de par le risque inhérent à leur utilisation.
De manière générale, la politique de couverture annuelle est dictée par la Trésorerie du Groupe via la «
Hedging Policy » et respecte les principes suivants :
– Sécurité : sécuriser le ROP sur la base d’une couverture glissante (Rolling Hedging) contre la
volatilité du marché. Il s’agit de se prémunir contre une évolution défavorable des taux de change
USD/MAD et EUR/MAD pour en réduire l’impact sur les résultats ;
– Souplesse et adaptation : quelle que soit la qualité des prévisions, les montants en devises à gérer
peuvent subir des variations. Il importe donc que la politique de gestion retenue puisse permettre
d’adapter les couvertures aux risques réels, évitant ainsi des situations de sur ou sous couverture
grâce à une forte réactivité opérationnelle.
– Gouvernance d’exécution : viser uniquement à mettre en place une couverture contre les risques de
change sans spéculation.
VII. POLITIQUE MARKETING ET COMMERCIALE

VII.1.1.1 Stratégie Marketing
Partant d’une politique d’innovation pertinente et d’un programme de développement soutenu visant à
répondre, au mieux, aux attentes des consommateurs avec comme mission principale « Apporter une
nutrition de qualité au plus grand nombre », le Marketing se base sur une offre de marques diversifiées,
ayant pour ambition de poursuivre le développement de la plateforme nutritionnelle. Il a également
comme mission de montrer à quel point les produits laitiers restent un complément nutritif indispensable
au bon fonctionnement du corps et la santé de toute la famille et tous les âges.
Cette politique est basée sur la communication pertinente et ciblée, l’innovation et sur une stratégie de
développement audacieuse qui permet le lancement de nouvelles offres sur le marché et l’upgrade de
celles existantes.
Les principales actions marketing qui ont été déployées sur le premier semestre 2018, sont les suivantes :
• Focus Client :
• Déploiement new Pre Sell pour le LP
• Recensement des points de vente du Grand Casablanca
• Déploiement plan de fidélité clients Toujjar Bladi et son extension
• Amélioration de la visibilité du Lait UHT : Test des palettes UHT brandés
• Préparation pour la haute saison : plan activations, Plages, gares routières,
Moussems…)
• Focus Consommateur :
• Nouvelle identité visuelle Danone sur les yaourts à cuillère et les à boire, baisse du prix
de Danone nature à 2 dhs (vs 2,2 dhs)
• Lancement de nouvelle formule sur Danino avec support en pack.
• Lancement du format 200g sur le Beurre.
• Lancement d’une nouvelle campagne 360° avec influenceurs sur Jamila :
Communication tv, activation digitale et en point de vente.
• Lancement de la promotion coupe du monde sur Assiri avec relais en pack et activation
sur le digital.
• Lancement de nouvelles variantes saisonnières sur Jamila et Assiri/ Innovation parfums
accompagnée de mécanisme In/out sur Assil, velouté et Danette
• Lancement de promotion baisse de prix sur le lait frais pendant la période du Ramadan
( deux packs de lait au prix de 6 dhs au lieu de 7dhs) et promotion sur les yaourts à
cuillère (à l’achat de 4 unités, la cinquième est gratuit) avec une campagne aji ntsalho
sur la télé , le digital et habillage camions.
• Lancement de la promotion voyages multimarques : Jamila- Assil- Velouté- Danette et
Cœur de lait à partir du 18 juin jusqu’au 15 Août 2018.
• Lancement du sachet de lait demi écrémé de 470 ml à 2,50 Dh.
• Lancement de la brique de lait (1/2 L) à 3,2 Dh en lieu et place de 3,5 Dh.
VII.1.1.2 Stratégie Commerciale

Dans un contexte marché de plus en plus compétitif avec une politique de promotion et d’extension
territoriale, Centrale Danone a fait de la proximité client son principal atout. Les actions entreprises par
la direction commerciale visent principalement l’exécution différenciée par type de canal, l’attractivité
concurrentielle unique, l’extension des tournées pour un meilleur service.
Ci-après les actions phares :
▪ l’adoption d’une stratégie d’exécution différenciée, à travers la segmentation des clients ;
▪ l’animation du marché via des opérations promotionnelles ciblées ;
▪ la mise en place progressive de nouveaux modèles de distribution ;
▪ le renforcement de la distribution, à travers l’éclatement des tournées et le placement des meubles
de froid ;
▪ Le renforcement de la structure dédiée au canal moderne.
VIII. POLITIQUE QUALITE, SECURITE ET ENVIRONNEMENT

Alignée avec la stratégie du groupe, la politique qualité est basée en premier sur les fondamentaux de la
food safety, assure la régularité des process de transformation et veille à la supériorité des produits
Centrale Danone sur le marché Marocain.
Actuellement, la mise en œuvre de cette politique passe par l'amélioration de la qualité du lait cru et une
chaîne de valeurs favorisant le respect du froid. Ces deux axes constituent les principaux piliers de
l'amélioration de la qualité totale des produits de Centrale Danone.
Les produits de la société répondent aux meilleures normes de sécurité sanitaire des aliments et ce grâce
à:
▪ un suivi rigoureux pendant le processus de production : la fabrication du lait est soumise au
respect le plus strict des standards internationaux de sécurité sanitaire des aliments. La
production est également suivie et contrôlée par l’autorité de référence, l’ONSSA (office
national de sécurité sanitaire des produits alimentaires).
▪ Les 4 usines de Centrale Danone sont certifiées FSSC22000 (référentiel international pour
l’hygiène et sécurité sanitaire des aliments) en plus d’autres certifications qualité comme ISO
9001. Centrale Danone dispose également des reconnaissances HACCP (Hygiène et sécurité
alimentaire) sur chaque référence produit.
▪ Les contrôles qualité sont systématiquement effectués à la fois au niveau des laboratoires
internes - au sein des usines de l’entreprise - ainsi qu’au niveau de laboratoires externes
accrédités.
▪ En plus des certifications conformes à la réglementation nationale, l’entreprise se conforme
également au référentiel du groupe Danone en matière d’hygiène et de sécurité des aliments.
▪ Les usines de l’entreprise sont soumises à des audits inopinés de la part du Groupe Danone,
opérés par un organisme tiers indépendant et les certifications qualité ont toujours été
renouvelées, à la fois au niveau national et au niveau du Groupe.
L’ensemble de ces mesures rigoureuses garantit la mise sur le marché de produits aux meilleures normes
de sécurité sanitaire des aliments.
La sécurité constitue actuellement un des leviers de performance de Centrale Danone, l’objectif principal
étant le zéro accident.
Centrale Danone s’inscrit dans l'amélioration continue en analysant les risques et en définissant les
standards et normes de travail propre à l’activité, le management s'engageant à doter de moyens,
ressources, référentiel, formations et organisations nécessaire pour y parvenir.
En terme environnemental, l'ambition de Centrale Danone est de rejoindre les performances du groupe.
La démarche actuelle consiste à offrir une vue synthétique des risques existants pour prioriser les
CAPEX environnementaux. La priorité est donnée aux risques accidentels pouvant impacter
l'environnement et la sécurité des personnes, la réduction de la charge d'ammoniac dans les sites
industriels en est l'exemple le plus important à Centrale Danone, de même que l'extension des stations
d'épuration des sites loin du littoral.
IX. POLITIQUE DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

La politique de recherche et développement est orientée vers l’amélioration continue des produits laitiers
ainsi que l’optimisation des standards du lait. Cette politique est articulée autour des axes suivants :
▪ assurer la cohérence entre supériorité, nutrition et rentabilité des produits ;
▪ développer et investir en outils, processus, protocoles, réseaux et formations ;
▪ favoriser les interfaces et les synergies ;
▪ développer une veille prospective sur les matières stratégiques, ferments et ingrédients fonctionnels
;
▪ développer des produits avec une supériorité nutritionnelle tangible pour plus de crédibilité sur la
santé.
Danone s’implique dans la recherche et développement de Centrale Danone en fournissant une
assistance technique à cette dernière à travers leur accompagnement et leur conseil dans le cadre de
projet à haute contribution.
X. POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
L’historique des investissements mis en service par Centrale Danone SA au cours des 3 derniers
exercices est présenté dans le tableau ci-après :
2015 2016 2017
Industriel 217 236 230

Commercial/supply chain, 23 13 18
Amont Laitier/DOSI 40 46 33
Total 280 295 281
L’investissement global consenti au cours des 3 derniers exercices s’établit à plus de 856 M dhs dénotant
ainsi l’effort constant de Centrale Danone de moderniser ses moyens de production et d’accompagner
l’évolution de son activité par des capacités de production et de distribution ajustables.
Les principaux investissements réalisés ont concerné les innovations, le projet de lutte contre l’incendie,
la mise à jour des plates-formes et mise à jour des systèmes informatiques.
Depuis 2015, CDA a investi 1,5 Mds de dirhams afin que la société réponde aux meilleurs standards
compliance (qualité, de sécurité…)
XI. RESSOURCES HUMAINES
XI.1 ORGANIGRAMME DE CENTRALE DANONE SA

L’organigramme fonctionnel de Centrale Danone SA se présente comme suit au 31 octobre 2018 :
Organigramme de Centrale Danone SA
Didier LAMBLIN
Oliver Mary Denis HERMANT Boujemaa IHFA Nada IHBAN

VP Marketing VP industriel Vice Président Finance Directeur des Ressources
Humaines
Claude Eric Marc CHOUT

Abdeljalil LIKAIMI Samia KABBAJ DOUIRI Jalal JAKANI
Directeur R&I Maroc et
VP Commercial Secrétaire Générale VP Supply Chain
Afrique du Nord
Hind SLAOUI Laurent AMMEUX Adil BENKIRANE Nawal Tahiri

Quality & Food Safety ELN Category Director SSD & Legal & regulatory & cluster
Director Amont laitier compliance officer
Director
Il existe différentes fonctions au sein de Centrale Danone dont les principales sont :
▪ La fonction secrétariat général : Le secrétariat général a pour mission la protection de la réputation
du groupe Centrale Danone, en supervisant les fonctions juridique, réglementaire et corporate
compliance, ainsi que la communication, la RSE, la sécurité et les relations publiques.
▪ La fonction Achats : la fonction Achats a pour mission de construire et d'entretenir une relation
durable avec les fournisseurs tout en garantissant la compétitivité et la création de valeur pour
l'entreprise.
▪ La fonction Amont laitier : la Production Laitière a pour mission l'approvisionnement en matières
premières et accompagner au quotidien la professionnalisation de la filière laitière.
▪ La fonction Finance et Contrôle de Gestion : la fonction a pour mission d'apporter au business un
soutien du point de vue expertise financière pour permettre au comité de gestion de l'entreprise de
prendre des décisions adéquates. Les champs d'intervention de la fonction couvrent essentiellement
la tenue des comptes, le contrôle interne et la gouvernance de l'entreprise, le financement, le respect
de la réglementation fiscale, le contrôle et la maîtrise des coûts opérationnels, et un bon suivi des
budgets de fonctionnement et d'investissement. Elle assure le pilotage des activités avec des
indicateurs de suivi de performance à travers des analyses financières adéquates selon une approche
proactive visant à optimiser les ressources financières et garantir la pérennité et la maximisation du
retour sur investissement pour les actionnaires.
▪ La fonction Marketing : la fonction Marketing a pour mission d'étudier les comportements des
consommateurs et de faire le lien entre leurs besoins, le marché et les gammes de produits proposées.
Elle a également pour mission de renforcer davantage la valeur de ses marques pour développer une
croissance rentable.
▪ La fonction Qualité, Sécurité et Environnement : la fonction Qualité a pour mission de mettre en
place des systèmes de management intégrés qui garantissent au consommateur, le respect de la
qualité, de l'hygiène, de la sécurité du produit et le respect de l'environnement. Elle a également
pour mission d'accompagner les sites de production dans la mise en place des normes en matière de
sécurité alimentaire et de déploiement des outils de qualité.
▪ La fonction Recherche et Développement : la fonction R&D a pour mission de développer des
produits dont les bénéfices et apports nutritionnels sont adaptés aux besoins des consommateurs.
Elle a également pour mission, le développement du packaging par la recherche de nouvelles
matières d'innovation.
▪ La fonction Supply Chain : la fonction Supply Chain a pour objectif de mettre les produits Centrale
Danone sur le marché sous les meilleures conditions de services tout en optimisant les coûts, les
délais et la fiabilité des flux. La fonction Supply Chain a pour mission d'établir des plannings de
production, d'optimiser les flux de commandes et de gérer les flux physiques des marchandises.
▪ La fonction Systèmes d'information : les SI ont pour mission de délivrer un service fiable au
quotidien et d'accompagner les entités opérationnelles et supports à piloter la croissance de leurs
activités.
▪ La fonction Industrielle : la fonction industrielle a pour mission principale, la production des
produits dans le respect des règles de qualité, sécurité, contrôle des coûts et développement durable.
▪ La fonction Commerciale : la fonction commerciale a pour mission de déployer la stratégie
commerciale et d'assurer la réalisation des objectifs chiffre d’affaires et parts de marché. Elle a
également pour mission de développer les catégories et les produits Centrale Danone auprès des
clients et optimiser la présence des marques dans l'ensemble des points de vente (traditionnels &
modernes).
▪ La fonction Ressources Humaines : les Ressources Humaines ont pour mission d'accompagner les
collaborateurs et développer leur potentiel tout au long de leur parcours professionnel. Elles ont
également pour mission de contribuer à la performance de l'entreprise par la force du collectif.
▪ La fonction Compliance : la Compliance a pour mission de veiller et participer à la mise en
conformité avec la réglementation des procédures internes dans le cadre d'une politique d'intégrité.
▪ La fonction Relations institutionnelles et Communication : les relations institutionnelles et
Communication ont pour mission la diffusion de l'information externe et institutionnelle en
cohérence avec la stratégie de Centrale Danone.
▪ La fonction Juridique : Garante de la conformité des décisions prises par les organes de
gouvernance et des actes établis par les opérationnels à la législation et réglementation en vigueur,
la fonction juridique a également pour mission de veiller aux intérêts de Centrale Danone et ses
filiales et de protéger ses actifs.
XI.2 POLITIQUE RESSOURCES HUMAINES DU GROUPE CENTRALE DANONE

La politique de gestion des Ressources Humaines de Centrale Danone est un axe majeur de sa stratégie
de développement.
Centrale Danone considère les ressources humaines comme son premier capital, générateur de valeur
ajoutée et producteur de la croissance durable.
La direction des Ressources Humaines a pour mission de mettre à disposition des directions
opérationnelles et fonctionnelles des ressources humaines en qualité et en quantité optimales, tout en
veillant au maintien d’un bon climat social.
Centrale Danone a construit une politique RH autour de 5 principes directeurs :
▪ proximité : en développant des prestations RH plus proches des salariés ;
▪ professionnalisme : en mettant en œuvre une organisation, des processus et des outils RH adaptés
aux attentes des clients internes ;
▪ performance : en encourageant la réalisation d’objectifs individuels et collectifs en phase avec les
stratégies de l’entreprise ;
▪ polyvalence : en investissant dans un capital humain flexible et compétent ;
▪ partage : en adoptant une démarche participative avec les managers dans la gestion de leurs
ressources humaines. Le partage de la fonction RH est un atout managérial au quotidien.
Développement des carrières
Centrale Danone place la gestion des carrières au cœur de tous ses process Ressources Humaines et tend
aujourd'hui, à adopter une approche individualisée de son Capital Humain.
En effet, la gestion de carrières est un enjeu important dont la responsabilité est partagée entre tous les
acteurs concernés : les collaborateurs eux-mêmes, les Directeurs de tutelle et la Direction des Ressources
Humaines.
Le processus de gestion de carrières s’inscrit dans le cadre d’instances représentatives visant à évaluer
de manière croisée le potentiel du collaborateur, sa maîtrise du poste et ses opportunités de carrière au
sein de l’organisation.
Politique de formation
La formation continue s’inscrit dans le cadre d’un plan de formation élaboré par la Direction des
Ressources Humaines en fonction des facteurs clés qu’elle a en sa possession à savoir : la stratégie de
l’entreprise, l’exploitation des entretiens annuels d’évaluation, les besoins des collaborateurs, des plans
de relève et stratégies de développement des hauts potentiels.
Par conséquent la formation liée directement au développement des collaborateurs, constitue des
responsabilités conjointes partagées entre la Direction opérationnelle, le collaborateur et la DRH.
La réussite d'un programme de formation et de développement réside dans les efforts d'engagement de
la part de tous les acteurs.
Dans cette logique d’action, il incombe à chaque responsable d’évaluer les progrès réalisés suite à une
formation. De même, chaque collaborateur est responsable de son propre développement personnel.
En 2017, 2 553 employés ont bénéficié de différentes formations totalisant 181 905 heures dispensées.
XI.3 POLITIQUE SOCIALE

A travers une charte sociale et éthique, Centrale Danone s’engage à :
▪ promouvoir l’égalité des chances ;
▪ bannir toute forme de discrimination ou de harcèlement ;
▪ reconnaître et respecter la liberté d’association des salariés ;
▪ encourager le dialogue social, reconnaître le droit de négociation collectif et s’assurer que les
représentants du personnel ne font l’objet d’aucune discrimination ;
▪ garantir un environnement de travail respectueux de la sécurité, santé et dignité au travail ;
▪ veiller à ce que les sociétés sous-traitantes se conforment aux principes et aux droits fondamentaux
sociaux.
XI.4 POLITIQUE DE REMUNERATION

La politique de rémunération de Centrale Danone a pour objectif d’attirer, fidéliser et motiver les
collaborateurs et ce en cohérence avec la stratégie et les valeurs de l’entreprise.
Les principes directeurs de la politique de rémunération se déclinent comme suit :
▪ respect des exigences légales et obligations conventionnelles ;
▪ élimination de toute forme de discrimination ;
▪ lien entre la performance, la motivation et la rémunération variable ;
▪ transparence sur les principes de gestion des rémunérations.
Pour ce faire, Centrale Danone s’appuie sur les leviers essentiels de la rémunération qui sont :
▪ la compétitivité externe ;
▪ l’équité interne.
XI.5 STRUCTURE DE L’EFFECTIF
XI.5.1 Évolution de l'effectif

L’évolution récente de l’effectif de Centrale Danone se présente comme suit :
Évolution de l’effectif de Centrale Danone pour la période 2015 – S1 201827
Au 30 juin 2018, l’effectif global (hors intérimaires) de Centrale Danone SA s’élève à 3 800 personnes.
La structure de l’effectif du groupe Centrale Danone se présente comme suit :
2015 2016 2017 S1 2018
Centrale Danone SA 4 292 4 021 4 161 3 800

Filiales 325 318 300 271
Total 4 617 4 339 4 461 4 071
L’effectif global du groupe Centrale Danone s’élève à 4 071 personnes à fin juin 2018.
La majorité des départs concerne les fins de contrat à durée déterminée et à quelques employés disposant
d’un contrat à durée indéterminée démissionnaires ainsi que des départs négociés sans que les postes ne
soient réattribués.
27
Effectif hors intérimaires
XI.5.2 Répartition de l’effectif par catégorie
Au sein du Groupe Centrale Danone, l’effectif se décompose entre les catégories suivantes :
▪ Directeurs ;
▪ Managers ;
▪ FLD (First Line Danoners) ;
▪ Temporaires.
Répartition de l’effectif28 par catégorie au 30/06/2018
3,5% 0,5%
7%
Directeurs
Managers
FLD (First Line Danoners)
Temporaires
89%

Le taux d’encadrement observé en 2015 est de 7,4%, en 2016 de 7,9% en 2017 de 7,8% et au premier
semestre 2018 de 7,6%.
28
Hors intérimaires
XI.5.3 Répartition de l’effectif par genre
L’effectif de Centrale Danone est majoritairement masculin, les hommes représentant en moyenne 92%
de l’effectif total à fin juin 2018 toutes catégories socioprofessionnelles confondues.
Répartition de l’effectif* par sexe au 30/06/2018
8%
Hommes
Femmes
92%
XI.5.4 Répartition de l’effectif par classe d’âge
Le graphique ci-dessous détaille la ventilation de l’effectif à fin juin 2018 selon les âges :
Répartition de l’effectif* par classe d’âge au 30/06/2018
1,5%
6,5%
24% Entre 18-25 ans
27,7% Entre 25-35 ans

Entre 35-45 ans
Entre 45-55 ans
Plus de 55 ans
40,5%
* effectif hors intérimaires
La moyenne d’âge de l’effectif de Centrale Danone est relativement jeune. En effet, 24% des salariés
ont entre 25 et 35 ans, et 40,5% ont entre 35 et 45 ans. Cette répartition montre que l’entreprise dispose
d’un personnel relativement jeune mais également d’une tranche expérimentée.
XI.5.5 Répartition de l’effectif par ancienneté

Le graphique ci-dessous détaille la ventilation de l’effectif à fin juin 2018 selon l’ancienneté :
Répartition de l’effectif* par ancienneté au 30/06/2018
20%
28% Entre 1 et 5 ans
Entre 5 et 10 ans
10%
Entre 10 et 15 ans
Plus de 15 ans
42%

72% de l’effectif de Centrale Danone dispose d’une expérience supérieure à 5 ans.
XI.5.6 Rotation des effectifs
Le tableau suivant détaille l’évolution des départs et recrutement de Centrale Danone sur la période
2015 au 30 juin 2018 :
2015 2016 2017 S1 2018
Solde (Recrutement - Départ) -306 -420 -408 -179

*Hors titularisation d’intérimaires IDMAJ
Un programme d’optimisation des effectifs et de productivité a démarré en 2013.
XII. SYSTEME D’INFORMATION ET DE GESTION
Le système d'information de Centrale Danone couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise

et ces filiales via un patrimoine applicatif.
Assabil, gestion commerciale : le logiciel Assabil gère, à travers sa connexion avec les outils HHT
(Hand Held Terminal) les commandes client, les chargements des camions de distribution, la livraison
et la facturation du point de vente et la gestion des retours. Assabil gère aussi, avec des tablettes Android,
l’aspect animation du point de vente (LION). Il offre la possibilité d’avoir un reporting opérationnel par
point de vente, complété par un cube dans le DSS Cognos.
Sage Tréso, Essbase et Milk IT : Logiciels utilisés par le département finance.
SLP/Horoquartz : gestion du temps des employés.
Coswin / Qualitas : Coswin permet la gestion de la maintenance industrielle sur les usines.
HR Access / Soprah : Ce progiciel permet la gestion du dossier salariés, la gestion de la paie et la
formation.
Magnitude/ Danone : L’application gère la consolidation reporting Groupe Danone.
M3 Max : M3 est le nom de l'ERP utilisé par Centrale Danone (ancien nom MoveEx). "M3 Max" est le
nom du projet lancé pour maximiser son utilisation (activation de modules supplémentaires) afin de
couvrir les principaux process de l'entreprise, dans un objectif de performance opérationnelle.
SFA LION :application qui optimise l’efficacité de la force de vente.
Application RTC : utilisée pour le suivi des camions.
XIII. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT SUR LES DERNIERES ANNEES
Danone est entré au capital de Centrale Laitière en 1996 et était depuis 2001 un des actionnaires de
référence de la société aux côtés de SNI avec 29,22% du capital et des droits de vote. Par ailleurs,
Danone avait développé un partenariat industriel avec Centrale Danone depuis les années 1950, faisant
du Maroc un des premières franchises de la marque Danone dès 1953.
Du fait de cette présence historique et du succès de la politique menée par Centrale Danone au Maroc,
Danone s’inscrit dans la continuité de l’action de Centrale Danone, à laquelle il a d’ores et déjà contribué
en tant qu’actionnaire important.
L’acquisition du contrôle exclusif du groupe Centrale Danone par Danone lui a permis de renforcer la
collaboration technique et commerciale entre les deux groupes et de capitaliser également sur la
renommée des produits Centrale Danone sur le marché marocain, ainsi que sur son réseau de distribution
qui couvre plus de 75 000 points de vente à travers tout le territoire national.
Cette collaboration a conforté la mission du groupe Centrale Danone qui est de faire de Centrale Danone
un leader de la santé par l’alimentation au Maroc, un créateur de progrès durable et un créateur de valeur
pour son écosystème.
La stratégie de Centrale Danone repose principalement sur les piliers suivants :
▪ le développement de la consommation des produits laitiers frais par la mise en œuvre
de son expertise marketing et commerciale et une politique qualité ambitieuse ;
▪ l’optimisation des coûts de production et de distribution à travers un vaste programme
de productivité et d’efficacité opérationnelle ;
▪ le développement de la production laitière nationale à travers des plans
d’accompagnement et de soutien réservés aux éleveurs laitiers et coopératives
partenaires, en collaboration active avec l’interprofession et dans le cadre du plan
Maroc Vert ;
▪ le groupe profitera de la croissance démographique afin d’augmenter les ventes
réalisées sur le segment lait ;
▪ Centrale Danone a entamé en 2015 une activité export vers les pays d’Afrique
subsaharienne des produits lait UHT, Raibi Jamila ainsi que Cœur de lait.
▪ Aliments pour les nourrissons et enfants en bas âge.
XIII.1 DEVELOPPEMENT DES MARCHES AMONT ET AVAL
XIII.1.1 Développement du marché aval

La stratégie de Centrale Danone au Maroc privilégie l’accélération de l’accroissement de la taille des
marchés marocains du lait et des produits laitiers frais.
Depuis 2004, la consommation annuelle de lait par habitant (« PCC ») au Maroc est passée à une
consommation de 72L/hab./an en 2017 versus 38L/hab/an en 2004. En tant que Market Leader, a
contribué activement à cette dynamique grâce aux efforts d’innovation et de rénovation des produits
laitiers et de ses gains de distribution et couverture du pays.
Malgré cette forte croissance, la PCC des produits laitiers au Maroc demeure inférieure à celle des autres
pays et des recommandations de l’OMS, soit 90L/hab/an.
Centrale Danone se donne pour objectif de contribuer à l’accroissement de la taille des marchés des
produits laitiers au Maroc, en développant des produits innovants et adaptés aux habitudes de
consommation marocaines et par une politique d’amélioration qualité et organoleptique de tous ses
produits.
Centrale Danone se donne également comme objectif de proposer des produits plus accessibles au plus
grand nombre, et mieux adaptés au pouvoir d’achat de certaines familles marocaines. Dans cette optique,
le segment Lait a pu profiter de l’augmentation de la consommation du lait pasteurisé à travers
notamment le développement des sachets demi-écrémé et de l’offre du 1 litre ainsi que la poursuite de
l’amélioration des offres UHT (format, enrichissement, parfum, etc.). Les produits laitiers frais devraient
tirer profit de l’ensemble des actions de consolidation des marques fortes (Yawmy, Jamila, Danino, etc.)
et de l’innovation sur les produits à valeur ajoutée et sur les offres familiales. En complément au soutien
marketing des marques, d’importantes actions d’animation ont été entrepris sur le marché.
Le partenariat développé depuis les années 1950 entre Danone et Centrale Danone a d’ores et déjà
permis de favoriser l’entrée de certaines marques de Danone sur le marché marocain (par exemple, les
marques Activia, Blédina, Danette, Danino et Danao en 2015). Centrale Danone a par ailleurs développé
une gamme de produits spécifiques au marché marocain (par exemple, les marques Centrale, Yawmy,
Jamila et Moufid).
Danone a poursuivi et continué à développer la culture de l’innovation de Centrale Danone, tant pour
les marques mondiales de Danone que les marques marocaines détenues par Centrale Danone. Cette
dernière bénéficiera d’un accès renforcé aux ressources de Danone dans tous les domaines dont celui de
la Recherche et du Développement où les deux groupes ont pu combiner leur savoir-faire. De plus, elle
a pu bénéficier de l’expertise de Danone dans le domaine du Marketing avec pour corolaire
l’accélération de l’innovation et le lancement de nouveaux produits au Maroc.
Grâce à la stratégie implémentée et aux vues de l’évolution du marché marocain des produits laitiers au
cours des 10 dernières années, ainsi que du niveau encore faible de la PCC de produits laitiers au Maroc,
Centrale Danone estime que ce secteur continu à présenter un potentiel de croissance important dans les
années à venir.
XIII.1.2 Développement de l’amont laitier

La collecte laitière est une priorité stratégique pour le groupe Centrale Danone en vue de maintenir les
équilibres laitiers et financiers à travers la réduction du déficit (par la réduction de la dépendance à
l’importation et ainsi la diminution des impacts liés aux fluctuations des cours des matières premières
laitières à l’international) et asseoir une supériorité de ses produits par une qualité supérieure de la
matière première.
Centrale Danone est un acteur clef de l’amont laitier au Maroc. Elle a en effet acquis un savoir-faire
qu’elle a mis en œuvre, notamment dans le cadre du Plan Maroc Vert, dans des projets visant à
développer et à pérenniser l’élevage laitier au Maroc.
A ce titre, Centrale Danone a notamment mis en œuvre :
▪ des mesures pour l’amélioration génétique du cheptel des éleveurs : notamment des programmes
majeurs d'importation et de financement de génisses hautement productives Holstein et
montbéliardes ;
▪ des mesures d’accompagnement des éleveurs : amélioration des conditions d’achat en fourrages et
aliments composés, formation des éleveurs, la distribution de semences bovines sélectionnées et
assistance à l’insémination artificielle ;
▪ des mesures de développement de la collecte laitière : accompagnement et promotion de la création
de centres de collecte laitière et de fermes laitières, et le développement de l'activité laitières dans
de nouvelles zones géographiques ;
▪ des actions de fidélisation des éleveurs : mise en place en 2008 de la plus grande tour de séchage de
poudre de lait en Afrique et au Moyen Orient (pour un montant de 150 Mdh) permettant d’absorber
les excédents de collecte pendant la période de haute lactation.
A ce titre, Centrale Danone fera face aux principaux enjeux suivants :
▪ la professionnalisation de la filière laitière par notamment le renforcement de l'interprofession
des producteurs laitiers par des partenariats avec les principaux acteurs publics ;
▪ l’extension des réseaux de collecte et la mise à niveau des centres de collecte pour en faire des
pourvoyeurs de services au profit des adhérents, l’injection des bacs à lait dans la chaîne de
stockage sous froid ;
▪ l’amélioration de l’accompagnement des éleveurs pour une productivité et un coût de production
maîtrisés ;
▪ la poursuite de l’amélioration qualitative du lait ;
▪ l’accélération de l’élevage intensif (fermes Imtyaz et grandes fermes) en bénéficiant de
l’expérience de notre ferme Lait Plus.
Centrale Danone a lancé des initiatives concrètes afin de renforcer l’amont agricole et confirmer son
soutien aux éleveurs. Ainsi, le lancement du programme « hlib bladi » qui a posé les jalons d’une
stratégie de remise à niveau et de pérennisation de la filière laitière, a été testé auprès de 1600 éleveurs
et ce en ligne avec les axes stratégiques du Plan Maroc Vert. Ce programme permettra d’accompagner
10 000 petits éleveurs à horizon 2020 à travers un accompagnement technique et humain assuré par des
experts du secteur. Ce programme a été accompagné d’un film publicitaire du même nom reprenant des
témoignages marquants d’éleveurs permettant à la population marocaine de se familiariser avec le
quotidien de ces éleveurs.
XIII.2 POLITIQUE INDUSTRIELLE

La politique industrielle de Centrale Danone a reposé sur une amélioration continue de son outil
industriel, à chaque stade de la production. A ce titre, les principaux axes de développement industriel
entrepris par Centrale Danone se détaillent comme suit :
▪ amélioration de l’efficience de chaque site industriel ;
▪ optimisation des équipements et des technologies utilisés dans chacun des sites industriels ;
▪ Fidélisation des éleveurs.
XIII.3 LA DISTRIBUTION
L’optimisation de la distribution des produits de Centrale Danone est un axe fondamental de la stratégie
du groupe. Elle s’est traduite notamment par la recherche continue de l’amélioration du « service
client ».
En effet, compte tenu de la nature périssable des produits laitiers et de la nécessité d’assurer une
couverture géographique la plus large possible, Centrale Danone a mis en place plusieurs plans d’action
visant l’amélioration de sa distribution, dont notamment la sécurisation de la chaîne du froid et
l’amélioration du service client.
XIII.4 POLITIQUE RSE

Centrale Danone, présent depuis 70 ans au Maroc, est un acteur socialement engagé. Les principales
initiatives RSE entreprises sont les suivantes :
▪ Coupe scolaire Centrale Danone : cet évènement réalisé en partenariat avec le Ministère de
l’Éducation Nationale, la Formation Professionnelle et la Fédération Royale Marocaine du Sport
Scolaire a tenu sa 21ème édition en avril 2018. Cette dernière édition a touché 1,8 M de participants
au niveau des écoles publiques.
▪ Semaine nationale de la nutrition « sehaty fi taghdiaty » : la 16ème édition tenue en mars 2018 a
touché 20 000 écoles et près de 4,7 M d’élèves de 6 à 12 ans à travers le territoire. Ce programme
en partenariat avec le Ministère de la Santé, inscrit dans l’agenda national d’éducation nutritionnelle
propose 8 rendez-vous de sensibilisation annuels. Parmi les principaux axes proposés : le
renforcement des thématiques pédagogiques, l’utilisation des nouvelles technologies et la
réhabilitation des cantines scolaires par Centrale Danone.
▪ Valorisation du patrimoine marocain : Centrale Danone a développé diverses actions de valorisation
du patrimoine (ex : opération « Zine Bladi » packaging avec une référence au patrimoine culturel
marocain des 12 régions lancé au SIAM 2018).
PARTIE VII. ACTIVITE DE FROMAGERIE DES
DOUKKALA
I. HISTORIQUE ET FAITS MARQUANTS
L’historique de FDD ainsi que les principales étapes de développement se présentent comme suit :
1997 Création de la Fromagerie des Doukkala
2012 Rachat des parts détenues par Bongrain dans Fromageries des Doukkala par Centrale Danone
II. ACTIVITE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA

Fromagerie Des Doukkala a été créée suite à l’association, en 1997, de Centrale Danone au groupe
français Soparin Bongrain, leader des spécialités fromagères.
En novembre 2012, Centrale Danone SA rachète 20% de Fromagerie Des Doukkala, détenue auparavant
par le groupe Bongrain, à l’issue de cette opération FDD est devenue filiale à 100% de Centrale Danone
SA.
La société a pour principale activité la production des fromages fondus (triangle et carré) et des fromages
frais à tartiner (Jben).
Plusieurs synergies existent entre Centrale Danone et FDD parmi lesquelles :
▪ vente de la production de FDD à Centrale Danone ;
▪ l’alimentation par Centrale Danone de FDD en matières laitières (lait caillé, crème et lait
normalisé) ;
▪ la réalisation par Centrale Danone du convoyage, du stockage, de la distribution et de la
commercialisation des produits FDD ;
▪ la gestion de fonctions supports telles que les achats, la gestion de la paie et les systèmes
d’information ;
▪ la mutualisation de certaines charges de l’usine FDD qui se situe sur le même site que l’usine
Centrale Danone d’El Jadida.
Business model de Fromagerie des Doukkala
Approvisionnement Fabrication Ventes Portefeuille
Achats locaux Centrale Danone Cœur de Lait

46% des Préparation 100% du CA FDD
approvisionnements
Carré Crème
Fonte
Entrepôts de stockage MP
Jebli
Conditionnement
Achats importés Sandwich’in

54% des Sur-emballage
approvisionnements
Stockage et expédition vers

Centrale Danone
II.1 SITE FROMAGERIE DES DOUKKALA

L’usine de Fromagerie des Doukkala a été construite en 1998 sur une superficie de 6 807 m², sur le site
d’El Jadida qui se trouve à 3 Km du centre-ville en bordure de la route de Marrakech.
Le site est spécialisé dans la fabrication du fromage fondu et frais.
Les produits fabriqués sont :
▪ Cœur de lait ;
▪ Carré crème ;
▪ Jebli.
II.2 BASE INDUSTRIELLE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA

La base industrielle de Fromagerie des Doukkala, d’une capacité de 9 700 tonnes pour le fromage fondu
et 5 500 tonnes pour le fromage frais se détaille comme suit :
Nombre de lignes au 30/06/2018

Fondu 8 lignes
Frais 3 lignes
Total 11 lignes
Les quantités produites sont les suivantes (en Tonnes):
10 034
9 558
9 152
4 788
2015 2016 2017 S1 2018
L’augmentation des quantités produites a été portée par l’augmentation de la consommation de fromage
par les familles. Le taux de croissance annuel moyen entre 2015 et 2017 est de l’ordre de 5%.
II.3 PROCESSUS DE PRODUCTION DE FDD AU 30/06/2018
Réception & Traitement

Broyage Mélange Conditionnement Suremballage
Stockage MP UHT
Atelier
Triangle Refroidissement
Stockage &
Expédition
Réception &
Broyage Cuisson Conditionnement Suremballage Refroidissement
Stockage MP
Atelier
Carré
Stockage &
Expédition
Atelier
Réception & Stockage &
S’in Broyage Pasteurisation Refroidissement Conditionnement
Stockage MP Expédition
Tranche
Atelier Réception & Reprise: mise en

Mélange Pasteurisation Conditionnement Refroidissement
Jebli Stockage MP carton manuelle
Depuis 2015, le système de regroupement des boites Cœur de Lait est passé d’un système de « stockage
par bande adhésive à un système d’emboutissage par collerette carton.
II.4 PRESENTATION DU PORTEFEUILLE DE FROMAGERIE DES DOUKKALA
Portefeuille de FDD au 30/09/2018
Marques Produits
Marque Cœur
de Lait
69%
6%
Marque Carré
Crème
23%
Marque Jebli
1%
Marque
Sandwich’in Source : Centrale Danone SA
La marque CŒUR DE LAIT : produit phare du portefeuille FDD, il contribue à hauteur de 60% au
chiffre d’affaires de FDD et à 4,9 % du chiffre d’affaires au 30/09/2018 de CDA et se positionne sur la
gamme des fromages fondus en format triangle à base de lait frais. Riche en apport nutritif, il cible les
besoins d’alimentation équilibrée de la famille.
La marque CARRE CREME : fromage blanc fondu en format carré à base de lait frais qui représente
3,5% du chiffre d’affaires de FDD et 0,3% du chiffre d’affaires au 30/09/2018 de CDA (en recul depuis
suite à la baisse de la demande).
La marque JEBLI : fromage frais et crémeux à base de lait frais qui représente 33,5% du chiffre
d’affaires de FDD et 2,7 % du chiffre d’affaires au 30/09/2018 de CDA. Il se positionne sur le segment
du « jben » avec son côté santé, naturel et traditionnel.
D’autres produits représentent les 3% restant du chiffre d’affaires de FDD au 30/09/2018.
Le produit Sandwich’in (fromage en tranches) a été supprimé au deuxième semestre 2017.
L’approvisionnement en matières premières est assumé par CDA à travers la mise en place de
conventions règlementées. Par ailleurs, CDA achète 100% de la production de FDD qui est distribuée à
travers le réseau de distribution de CDA. (cf. Partie VI Activités de CDA point V pour la partie
approvisionnement et IV.1.6 pour la partie distribution).
III. CONVENTIONS REGLEMENTEES
En application de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 20-05 et 78-12 relatives aux
sociétés anonymes, les principales conventions visées par cette loi se présentent de la manière suivante :
III.1 CONVENTIONS CONCLUES AU COURS DE L’EXERCICE 2017
a. Convention de redevances de marque conclue avec CDA

– Nature et objet : la convention prévoit que Centrale Danone concède à FDD pendant toute la durée
du contrat, à titre exclusif et non transférable, une licence d’usage du savoir-faire et des marques
Centrale Danone pour la fabrication, la commercialisation, la distribution et la promotion de son
produit « Jebli ».
– Date d'effet : mai 2017
– Rémunération : Le montant facturé est fixé à 2% du chiffre d’affaires net.
décaissé sur l’exercice est de 1 828 KDhs.
III.2 CONVENTIONS CONCLUES AU COURS D’EXERCICES ANTERIEURS ET DONT L’EXECUTION S’EST

POURSUIVIE DURANT L’EXERCICE
a. Convention de prestations diverses conclue avec CDA

– Nature et objet : la convention prévoit la refacturation à Centrale Danone des prestations
d’assistance réalisées par la société FDD pour le compte de Centrale Danone.
– Rémunération : le montant de la rémunération est fixé de commun accord entre les deux parties.
encaissé sur l’exercice est de 1904 KDhs.
b. Convention support, achat de biens et prestations diverses conclue avec CDA

– Nature et objet : la convention prévoit la rémunération des prestations d’assistance aux fonctions
support (juridique, informatique, gestion des ressources humaines, gestion comptable et financière,
achat, qualité, industrie) ; de recherche et développement et promotion de la marque ; de
distribution et logistique fournies par Centrale Danone à FDD.
– Durée : une année, renouvellement par tacite reconduction
– Rémunération :
o Rémunération en contrepartie des prestations d'assistance aux fonctions support :  
rémunération fixée de manière forfaitaire à 11 358 976 Dhs hors taxes.
o Rémunération en contrepartie des prestations de recherche et développement et  
promotion de la marque: rémunération de 1,5% du chiffre d'affaires net réalisé. Centrale
Danone fait "acquisition des produits FDD au prix de vente réseau minoré de 2%,
correspondant à l'estimation moyenne de la valeur des PPED. Ce pourcentage  pourrait
faire l'objet d'une révision annuelle.
o Rémunération en contrepartie des prestations de logistique et de stockage
o Rémunération fixée de manière forfaitaire correspondant à un prix au Dh / Tonne
calculé sur la base du  budget annuel validé par les deux entités, ou toute autre base
convenue entre les Parties, et majoré de 4% du prix. Ce prix total est majoré de 1%
d'interco. Cette valeur correspond au coût logistique hors PPED supporté par Centrale
Danone.
o Rémunération en contrepartie de la prestation de mise à disposition de la force de vente
pour la distribution des produits FDD: rémunération fixée de manière forfaitaire
correspondant à un pourcentage du chiffre d'affaires net calculé sur la base du budget
annuel validé par les deux entités, ou toute autre base convenue entre les parties, et
majoré de 4% du prix. Ce prix total est majoré de 1% d'interco.
o Les remises, promotions gratuité, remises de fin d'année et coopération commerciale
sont facturées à l'identique à FDD par Centrale Danone.
encaissé sur l’exercice s’élève à 382 984 KDhs.
décaissé sur l’exercice s’élève à 44 515 KDhs.
c. Convention d’avances en compte courant conclue avec CDA
– Nature et objet : Cette convention prévoit la mise à disposition d’avances de trésorerie réciproques,
qui revêtent la forme de comptes courants rémunérés à un taux arrêté d’un commun accord.
– Rémunération : Le taux de rémunération des comptes courants au titre de l'exercice 2017 s’est situé
à 3,6% pour les comptes débiteurs et à 5,2% pour les comptes créditeurs.
Le montant comptabilisé en produits au titre de l'exercice 2017 s'élève à 1 684 K Dhs. Le montant
encaissé sur l’exercice s’élève à 1 637 K Dhs.
d. Contrat de bail conclu avec CDA

Les principales modalités de ce contrat se présentent comme suit :
– Nature et objet : ce contrat met à disposition de la société FDD des locaux commerciaux en
contrepartie de loyers mensuels.
– Rémunération : loyers mensuels de 107 KDhs
–
III.3 NOUVELLES CONVENTIONS AUTORISEES PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

POSTERIEUREMENT AU 31 DECEMBRE 2017
Néant
III.4 CONVENTIONS NON PREALABLEMENT AUTORISEES PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

Néant.
III.5 TABLEAU RECAPITULATIF DES CHARGES ET PRODUITS / ENCAISSEMENTS ET DECAISSEMENTS
RELATIFS AUX CONVENTIONS AU TITRE DE L’EXERCICE 201529
Charges au titre Produit au
au titre de au titre de
Nature de la convention de l'ex. 2015 titre de l'ex.
l’ex.2015 l’ex .2015
(KDhs) 2015 (KDhs)
(KDhs) (KDhs)
Convention d'assistance conclue avec CDA _ 38 847

-
pour les fonctions de support et de 42 495
communication
-
Convention de vente de fromage avec CDA 431 547 379 202 -
Convention d’avance en comptes courant avec

- 592 507 -
CDA
_ 1 174
1 512 -
Contrat de bail commercial conclu avec CDA
29
au titre de au titre de
l’ex.2016 l’ex .2016
2016 (KDhs) 2016 (KDhs)
(KDhs) (KDhs)
Convention support, achat de biens et prestations
56 646 418 608 383 007 51 811
diverses avec CDA
Convention de prestations diverses avec CDA - 5 598 5 216
Convention d’avance en comptes courants avec
- 1 596 1 412 -
CDA
Contrat de bail commercial avec CDA 1 335 - - 1 229
30
Encaissements Décaissements au
au titre de titre de
l’ex.2017 l’ex .20167(KDhs)
2017 (KDhs) 2017 (KDhs)
(KDhs)
2 009 -
Convention de redevance de marque avec CDA _ 1 828
Convention de prestations diverses avec CDA - 2 032 1 904 -
Convention de support, achat de biens et 382 984 44 515

48 533 419 150
prestations diverses avec CDA
Convention d’avances en comptes courants - 1 684 1 637 -

avec CDA
Contrat de bail commercial conclu avec CDA 1 464 - - 1 342
31
IV. POLITIQUE D’APPROVISIONNEMENT & DE STOCKAGE
Descriptif de la politique d’approvisionnement

L’approvisionnement en intrants se fait exclusivement chez Centrale Danone.
A travers Centrale Danone, FDD bénéficie, des contrats négociés par Danone pour les achats
d’emballages et d’ingrédients.
Principales caractéristiques
Structure d’achat de lait de FDD

L’approvisionnement en crème et en lait de FDD auprès de CDA se schématise comme suit :
Organisation de l’approvisionnement en lait entre FDD et Centrale Danone
Lait Plus Centrale Danone FDD

•Lait crû •Crème
•Lait Caillé
•Lait normalisé
Descriptif de la politique de stockage

FDD poursuit une politique de stockage similaire à celle de sa maison mère. A la sortie des lignes de
production de l’usine, les produits finis sont récupérés par la supply chain et sont stockés dans les
chambres froides. Ces produits sont acheminés par la suite vers une plateforme de stockage.
V. POLITIQUE DE DISTRIBUTION
Dans la continuité des évolutions qu’a connu la politique de distribution de Centrale Danone, FDD prône
une stratégie de différenciation et d’amélioration continue dans sa stratégie de distribution. Dans ce sens,
la société est passé d’une distribution de masse à une distribution segmentée. Cette segmentation de la
distribution permet d'adapter les politiques de servicing en fonction des différents segments. Aussi,
FDD, à travers sa maison mère, a mis en place une stratégie d’animation commerciale soutenue pour
faire connaitre ses produits phares à travers notamment une politique promotionnelle agressive.
VI. POLITIQUE DE COUVERTURE
De par son affiliation à Centrale Danone, FDD n’est pas exposée aux fluctuations du taux de change
dans le cadre de ses achats de matières premières et d’emballages.
VII. POLITIQUE MARKETING ET COMMERCIALE
Stratégie Marketing
A l’image de Centrale Danone, FDD essaye de maintenir une politique d’innovation pertinente et un
programme de développement soutenu visant à répondre, au mieux, aux attentes des consommateurs
marocains.
Cette politique est basée sur la communication pertinente et ciblée, l’innovation et sur une stratégie de
développement audacieuse qui permet le lancement de nouvelles offres sur le marché et l’upgrade de
celles existantes.
Stratégie Commerciale
A l’image de Centrale Danone et dans un contexte marché de plus en plus compétitif, FDD fait de la
proximité client son principal atout. Les actions entreprises par la société visent principalement
l’exécution différenciée par type de canal, l’attractivité concurrentielle unique, l’extension des tournées
pour un meilleur service.
VIII. POLITIQUE QUALITE, SECURITE ET ENVIRONNEMENT

A l’image de Centrale Danone et en alignement avec la stratégie du groupe Danone, la politique qualité
de FDD est basée en premier lieu sur les fondamentaux de la food safety, assure la régularité des process
de transformation et veille à la supériorité des produits FDD sur le marché Marocain.
IX. POLITIQUE DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

A l’image de Centrale Danone, la politique de recherche et développement est orientée vers
l’amélioration continue des produits fromagers ainsi que l’optimisation des standards du fromage. Cette
politique est articulée autour des axes suivants :
▪ assurer la cohérence entre supériorité, nutrition et rentabilité des produits ;
▪ développer et investir en outils et processus;
▪ développer une veille prospective sur les matières stratégiques et ingrédients fonctionnels ;
▪ développer des produits avec une supériorité nutritionnelle tangible pour plus de crédibilité sur la
santé.
X. POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
L’investissement de FDD a pour but de moderniser ses moyens de production et d’accompagner
l’évolution de son activité par des capacités de production et de distribution ajustables.
Les principaux investissements réalisés ont concerné l’augmentation de la capacité de production,
l’amélioration de la sécurité incendie et les innovations produits.
XI. RESSOURCES HUMAINES
XI.1 POLITIQUE RESSOURCES HUMAINES, SOCIALE ET DE REMUNERATION DE FDD

Les politiques de ressources humaines, sociale et de rémunération sont harmonisées avec celles de CDA
(prière de se référer à la Partie VI point XI.2).
XI.2 STRUCTURE DE L’EFFECTIF
XI.2.1 Évolution de l'effectif

L’évolution récente de l’effectif de FDD se présente comme suit :
Évolution de l’effectif* de FDD pour la période 2015 – S12018
269
256
243
216
2015 2016 2017 S12018

Au 30 juin 2018, l’effectif global (hors intérimaires) de FDD s’élève à 216 personnes. Le Taux de
croissance annuel moyen sur la période allant de 2015 à 2017 est de -3,3%.
La réduction du nombre d’effectif en 2018 s’explique par la réduction des postes de contrats à durée
déterminée en lien avec les projets d’automatisation des fins de lignes Jebli et triangle.
XI.2.2 Répartition de l’effectif par catégorie

Au sein de FDD, l’effectif se décompose entre les catégories suivantes :
▪ Directeurs ;
▪ Managers ;
▪ FLD (First Line Danoners) ;
▪ Temporaires.
Répartition de l’effectif32 par catégorie au 30/06/2018
0,5% 2,5%
13%
Directeurs
Managers
FLD (First Line Danoners)
Temporaires
84%

Le taux d’encadrement observé sur le période 2015-2018 demeure stable à près de 3 %.
Nous rappelons que les activités achats, distribution et support sont réalisées par CDA dans le cadre de
conventions règlementées entre CDA et FDD.
XI.2.3 Répartition de l’effectif par genre

Le graphique ci-dessous détaille la ventilation de l’effectif à fin juin 2018 selon les sexes :
Répartition de l’effectif* par sexe au 30/06/2018
41% Hommes
Femmes
59%
32
Hors intérimaires
XI.2.4 Répartition de l’effectif par classe d’âge
Le graphique ci-dessous détaille la ventilation de l’effectif à fin juin 2018 selon les âges :
Répartition de l’effectif* par classe d’âge au 30/06/2018
5%
16%
24% Entre 18-25 ans

Entre 25-35 ans
Entre 35-45 ans
Entre 45-55 ans
55%

La moyenne d’âge de l’effectif de Centrale Danone est relativement jeune. En effet, 24% des salariés
ont entre 25 et 35 ans, et 55% ont entre 35 et 45 ans. Cette répartition montre que l’entreprise dispose
d’un personnel relativement jeune mais également d’une tranche expérimentée.
XI.2.5 Répartition de l’effectif par ancienneté

Le graphique ci-dessous détaille la ventilation de l’effectif à fin juin 2018 selon l’ancienneté :
Répartition de l’effectif* par ancienneté au 30/06/2018
14%
25%
Entre 1 et 5 ans
11%
Entre 5 et 10 ans
Entre 10 et 15 ans
Plus de 15 ans
49%

74% de l’effectif de FDD dispose d’une expérience supérieure à 5 ans.
XI.2.6 Rotation des effectifs
Le tableau suivant détaille l’évolution des départs et recrutement de Centrale Danone sur la période
2015 au 30 juin 2018 :
2015 2016 2017 S12018
Solde (Recrutement - Départ) -125 -126 -124 -97

*Hors titularisation d’intérimaires IDMAJ
XII. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT SUR LES DERNIERES ANNEES
La stratégie de FDD sur les dernières années repose principalement sur les piliers suivants :
▪ le développement de la consommation des produits fromagers par la mise en œuvre de
l’expertise marketing et commerciale de sa maison mère et une politique qualité
ambitieuse ;
▪ l’optimisation des coûts de production et de distribution à travers un vaste programme
▪ La croissance démographique au Maroc afin d’augmenter les ventes de fromage;
▪ L’entame en 2015 d’une activité export vers les pays d’Afrique subsaharienne pour la
marque Cœur de lait.
PARTIE VIII. ANALYSE FINANCIERE DE CENTRALE
DANONE
I. PRESENTATION DES COMPTES CONSOLIDES
I.1 PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Le groupe Centrale Danone consolide ses comptes selon les normes IFRS.
L’évolution du périmètre de consolidation du groupe se présente de la manière suivante :
2015 2016 2017 S1 2018
Filiales % % % % % % % %
contrôl d’intérê Méthod contrôl d’intérê Méthod contrôl d’intérê Méthod contrôl d’intérê Méthod
e t e e t e e t e e t e
Centrale Danone Maison Maison Maison Maison
SA mère mère mère mère
Fromagerie des
100% 100% IG 100% 100% IG 100% 100% IG 100% 100% IG
Doukkala
Laitplus 100% 100% IG 100% 100% IG 100% 100% IG 100% 100% IG
Agrigène 100% 100% IG 100% 100% IG 100% 100% IG 100% 100% IG

En novembre 2012, Centrale Danone SA a racheté 20% de Fromagerie Des Doukkala. A l’issue de cette
opération FDD est devenue filiale à 100% de Centrale Danone SA.
Le tableau suivant présente les sociétés exclues du périmètre de consolidation au 30 septembre 201833 :
Filiales Participation (en %)
Celaco 33%
Les Textiles 100%
Société YAM 50%
SCI JAMILA 99,8%
33
Sociétés en cessation d’activité ou portant uniquement des terrains.
II. ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES – COMPTES CONSOLIDES
Le tableau suivant reprend les données historiques du compte de résultat consolidé du groupe Centrale
Danone pour la période 2015 – S1 2018 :
Var.
S1 S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 18 /
2017 2018
S1 17
Chiffre d’affaires 6 745 6 824 6 519 1,2% -4,5% 3 224 2 618 -18,8%
Autres produits de l’activité 11 24 33 >100% 37,5% 34 109 >100%
Produits des activités ordinaires 6 756 6 848 6 552 1,4% -4,3% 3 258 2 727 -16,3%
Achats 4 119 4 044 3 975 -1,8% -1,7% 1 954 1 665 -14,8%
Autres charges externes 1 205 1 246 1 175 3,4% -5,7% 591 562 -4,9%
Frais de personnel 786 791 697 0,6% -11,9% 368 335 -9,0%
Impôts et taxes 47 35 30 -25,5% -14,3% 23 23 0,0%
Amortissements et provisions d'exploitation 342 373 405 9,1% 8,6% 202 261 29,2%
Autres produits et charges d'exploitation nets -43 -47 -52 -9,3% -10,6% -16 -26 -62,5%
Charges d'exploitation courantes 6 456 6 442 6 230 -0,2% -3,3% 3 122 2 820 -9,7%
Résultat d'exploitation courant 299 407 322 36,1% -20,9% 135 -94 <-100%
Résultat d'exploitation courant (REXC/CA) 4,4% 6,0% 4,9% 1,5 pts - 1,0 pts 4,2% -3,6% -7,8 pts
Cessions d'actifs 8 24 1 >100% -95,8% - - Ns

Cessions des filiales et participations - - - Ns Ns - - Ns
Résultats sur instruments financiers -5 -1 - 80,0% -100,0% - - Ns
Autres produits et charges d'exploitation non courants -59 -254 -84 <-100% 66,9% -28 12 >100%
Autres produits et charges d'exploitation -56 -230 -83 <-100% 63,9% -28 12 >100%
Résultat des activités opérationnelles 243 176 238 -27,6% 35,2% 107 -82 <-100%
Coût de l'endettement financier net 44 33 29 -25,0% -12,1% 12 13 8,3%
Autres produits financiers - - 2 Ns Ns 2 1 -50,0%
Autres charges financières 17 12 23 -29,4% 91,7% 5 8 60,0%
Résultat financier -61 -45 -50 26,2% -11,1% -15 -20 -33,3%
Résultat avant impôts 183 132 188 -27,9% 42,4% 92 -101 <-100%
Marge avant impôt (RAI/CA) 2,7% 1,9% 2,9% -0,8 pts 0,9 pts 2,9% -3,9% -6,7 pts
Impôts sur les bénéfices 132 88 88 -33,3% 0,0% 55 25 -54,5%
Impôts différés -2 -16 -15 <-100% 6,3% -19 -12 36,8%
Résultat net 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Marge Nette (RN/CA) 0,8% 0,9% 1,8% 0,1 pts 0,9 pts 1,7% -4,4% -6,1 pts
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence - - - Ns Ns - - Ns
Résultat net des activités poursuivies 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Résultat net des activités abandonnées - - - Ns Ns - - Ns
Résultat de l'ensemble consolidé 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Intérêts minoritaires - - - Ns Ns - - Ns
Résultat net - Part du Groupe 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Le tableau suivant reprend les données historiques de l’état du résultat global consolidé du groupe
Centrale Danone pour la période 2015 - S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
S1 17
Résultat de l'exercice 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Autres éléments du résultat global (bruts
- - - Ns Ns - - Ns
d'impôts)
Pertes et profits relatifs à la réévaluation des
- - - Ns Ns - - Ns
Actifs financiers disponibles à la vente
Ecarts actuariels sur les obligations à
- 20 4 - 11
prestations définies
Partie efficace des produits ou pertes sur
instruments de couverture de flux de - - - Ns Ns - - Ns
trésorerie
Impôt sur le résultat sur les autrs éléments
- -6 -1 Ns 83% - -3 Ns
du résultat global
Autres éléments du résultat global nets
- 14 3 Ns -78,6% - 8 Ns
d'impôts
Résultat global total de l’année 53 73 118 37,7% 61,6% 56 -107 <-100%
Dont intérêts minoritaires - - - Ns Ns - - Ns
Dont Résultat net global – Part du Groupe 53 73 118 37,7% 61,6% 56 -107 <-100%
II.1.1 Produits des activités ordinaires

Le tableau suivant présente l’évolution de produits des activités ordinaires du groupe Centrale Danone
sur la période 2015 - S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
S1 17
dont quote part Centrale Danone SA en % 94,6% 93,1% 91,8% -1,5 pts -1,3 pts 93,1% 90,0% -3,1 pts
Autres produits de l'activité 11 24 33 >100% 37,5% 34 109 >100%
Produits des activités ordinaires 6 756 6 848 6 552 1,4% -4,3% 3 258 2 727 -16,3%
Evolution des produits des activités ordinaires entre 2015 et 2016

Les produits des activités ordinaires du groupe ont augmenté de 1,4% pour passer de 6 756 Mdh en 2015
à 6 848 Mdh en 2016. L’augmentation s’explique par la hausse du chiffre d’affaires d’Agrigène34 due à
la reprise de la commercialisation des génisses et la hausse des ventes des autres produits (Hausse de la
production de beurre).
Evolution des produits des activités ordinaires entre 2016 et 2017
Les produits des activités ordinaires du groupe enregistrent une baisse de 4,3% en 2017 pour s’établir à
6 552 Mdh contre 6 848 Mdh en 2016. Cette évolution s’explique principalement par le recul des ventes
du lait pasteurisé et des ventes de PLF.
Evolution des produits des activités ordinaires entre S1 2017 et S1 2018

Au premier semestre 2018, les produits des activités ordinaires du groupe enregistrent une baisse de
18,8% à 2 727 Mdh contre 3 258 Mdh au premier semestre 2017. Cette tendance est principalement due
à la baisse du chiffre d’affaires du Groupe (Baisse des ventes du lait et des ventes de PLF) lié au boycott.
En effet, le chiffre d’affaires consolidé du premier semestre 2018 s’établit à 2 618 Mdh, en baisse de
18,8% par rapport au premier semestre 2017.
34
Filiale détenue à 100% par Centrale Danone et opérant dans la commercialisation de génisses
La répartition du chiffre d’affaires consolidé par catégorie de produits sur la période 2015- S1 2018 se
détaille comme suit :
Var.
S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018 S1 18 /
2017
S1 17
Lait 3 298 3 230 3 013 -2,1% -6,7% 1 544 1 120 -27,5%
Produit laitiers frais 2 925 2 892 2 669 -1,1% -7,7% 1 304 1 059 -18,8%
Fromage 401 429 416 7,0% -3,0% 197 180 -8,6%
Autres (Beurre, Génisse, Nutrilait) 121 273 424 >100% 55,3% 179 259 44,7%
Evolution du chiffre d’affaires par catégorie de produits entre 2015 et 2016
Entre 2015 et 2016, le chiffre d’affaires connait une légère hausse de 1,2% pour passer de 6 745 Mdh à
6 824 Mdh. Cette augmentation est expliqué par l’effet combiné de :
▪ La baisse des ventes du lait (-2,1%) et des produits laitiers frais (-1,1%) sur la période ;
▪ La hausse des ventes du fromage (+7%) ;
▪ La hausse des autres produits (>100%).
Evolution du chiffre d’affaires par catégorie de produits entre 2016 et 2017
Entre 2016 et 2017, le chiffre d’affaires connait une diminution de 4,5% pour passer de 6 824 Mdh à
6 519 Mdh. Cette baisse est expliqué par l’effet combiné de :
▪ La baisse des ventes du fromage (-3%) ;
▪ La hausse des autres produits (+55,3%).
Evolution du chiffre d’affaires par catégorie de produits entre S1 2017 et S1 2018
Entre S1 2017 et S1 2018, le chiffre d’affaires connait une diminution de 18,8% pour passer de 3 224
Mdh à 2 618 Mdh. Cette baisse est expliqué par l’effet combiné de :
▪ La baisse des ventes du fromage (-8,6%) ;
▪ La hausse des autres produits (+44,7%).
II.1.2 La Valeur Ajoutée
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution de la valeur ajoutée du groupe sur la période considérée :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
S1 17
Chiffre d'Affaires 6 745 6 824 6 519 1,2% -4,5% 3 224 2 618 -18,8%
Autres produits de l’activité 11 24 33 >100% 37,5% 34 109 >100%
Production (1) 6 756 6 848 6 552 1,4% -4,3% 3 258 2 727 -16,3%
Achats 4 119 4 044 3 975 -1,8% -1,7% 1 954 1 665 -14,8%
dont Achats de marchandises 91 171 231 87,9% 35,1% 78 187 >100%
dont Achats de matières premières 4 028 3 872 3 744 -3,9% -3,3% 1 876 1 478 -21,2%
Autres charges externes 1 205 1 246 1 175 3,4% -5,7% 591 562 -4,9%
Consommation de l'exercice (2) 5 324 5 290 5 150 -0,6% -2,6% 2 545 2 227 -12,5%
Valeur Ajoutée (1) – (2) 1 432 1 558 1 402 8,8% -10,0% 713 500 -29,9%
Taux de valeur ajoutée (VA/CA) 21,2% 22,8% 21,5% 1,6 pts -1,3 pts 22,1% 19,1% -3,0 pts
Dont quote part Centrale Danone SA en % 94,5% 94,2% 93,2% -0,3 pts -1,0 pts 85,6% 70,8% -14,9 pts
Evolution de la valeur ajoutée entre 2015 et 2016

En 2016, la valeur ajoutée s’établit à 1 558 Mdh contre 1 432 Mdh en 2015, en hausse de 8,8%. En effet,
cette augmentation est principalement due à une meilleure maitrise des achats de matières premières (-
156 MDh) expliquée par un effet volume pour -62 Mdh et à un mix produit fini moins couteux en termes
de consommation de matières premières (-53 Mdh) ainsi qu’aux efforts déployés au niveau du Groupe
pour optimiser les coûts et mieux négocier le prix des intrants (-41 Mdh). Aussi, il est à noter que les
autres charges externes ont légèrement augmenté (+3,4%) pour passer de 1 205 Mdh à 1 246 Mdh. Cette
hausse est principalement expliquée par l’augmentation des charges de publicité et des charges locatives.

Au titre de l’exercice 2017, la valeur ajoutée s’établit à 1 402 Mdh (contre 1 558 Mdh en 2016), en
baisse de 10%. Cette diminution s’explique par la forte baisse du chiffre d’affaires de l’exercice (-305
Mdh) comparé à celle de la consommation de l’exercice (-140 Mdh). Il est à noter que les autres charges
externes ont connu une baisse de 5,7% pour passer de 1 246 Mdh à 1 175 Mdh. Cette diminution est
principalement due à la baisse des charges de transport et aux efforts d’optimisation de charges
notamment les honoraires et expertises, cotisations et dons.
La baisse de la consommation de l’exercice s’explique principalement par la baisse de la collecte de lait
compensé par l’augmentation des importations de génisses à travers la filiale « Agrigène ».
Evolution de la valeur ajoutée entre S1 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, la valeur ajoutée du groupe Centrale Danone enregistre une baisse de 29,9%, pour
s’établir à 500 Mdh contre 713 Mdh au premier semestre 2017. Cette diminution résulte de la baisse
plus prononcée de la production de l’exercice (-16,3%) par rapport à celle de la consommation (-12,5%)
qui s’établit à 2 227 Mdh à fin juin 2018 contre 2 545 Mdh au premier semestre 2017. Il est à noter que
la forte baisse des achats de matières premières résulte d’un effet volume induit par la baisse de l’activité
(-398 Mdh).
La quote part de Centrale Danone dans la valeur ajoutée baisse de 14,9 pts entre S1 2017 et S1 2018.
Cette baisse est principalement due à la montée en charge de certaines filiales en terme de chiffre
d’affaires (FDD et Agrigène principalement).
II.1.3 L’excédent brut d’exploitation

Le tableau ci-dessous détaille l’évolution de l’Excédent Brut d’Exploitation au cours de la période 2015
– S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
S1 17
Valeur Ajoutée 1 432 1 558 1 402 8,8% -10,0% 713 500 -29,9%
Impôts et taxes 47 35 30 -25,5% -14,3% 23 23 0,0%
Charges de personnel 786 791 697 0,6% -11,9% 368 335 -9,0%
Excédent Brut d'Exploitation 599 732 675 22,2% -7,8% 322 142 -55,9%
Marge brute d'exploitation (EBE/CA) 8,9% 10,7% 10,4% 1,8 pts -0,3 pts 10,0% 5,4% -4,6 pts
-70,0
dont quote part Centrale Danone SA en % 90,5% 87,2% 85,1% -3,3 pts -2,1 pts 78,5% 8,6%
pts
Evolution de l’excédent brut d’exploitation entre 2015 et 2016

En 2016, le groupe affiche un excédent brut d’exploitation de 732 Mdh en hausse de 22,2% par rapport
à 2015 (599 Mdh). Cette augmentation s’explique principalement par la maitrise des charges de
personnel ainsi que par l’augmentation prononcée de la valeur ajoutée de 8,8%. Il est également à noter
que les impôts et taxes sont impactés par la prise en charge par Centrale Danone des droits de timbres
en 2015.
Evolution de l’excédent brut d’exploitation entre 2016 et 2017
La baisse de l’excédent brut d’exploitation de 7,8% à 675 Mdh en 2017 est due à la baisse de la valeur
ajoutée (-10%) et ce malgré une baisse des charges de personnel (-11,9%) due à une réorganisation (-68
Mdh) et aux engagements post emploi IAS 19 (-26 Mdh). Cette variation de l’EBE conduit à un léger
recul de la marge brute d’exploitation (EBE/CA) qui passe à 10,4% en 2017, en repli de 0,4 pts. Il est
également à noter que les impôts et taxes de 2016 sont impactés par la réception d’un rôle de taxe
professionnelle sur exercice antériurs.
Evolution de l’excédent brut d’exploitation entre S1 2017 et S1 2018
A fin juin 2018, l’excédent brut d’exploitation du groupe Centrale Danone enregistre une diminution de
180 Mdh, pour s’établir à 142 Mdh. Cette baisse résulte principalement du recul du chiffre d’affaires
consolidé expliqué par la baisse du chiffre d’affaires de Centrale Danone sur le segment Lait. Il est
également à noter que les charges de personnel diminue de 9% entre S1 2017 et S1 2018 pour passer de
368 Mdh à 335 Mdh en ligne avec la baisse de l’activité.
La marge brute s’établit à 5,4% en recul de 4,6 pts.
II.1.4 Le résultat d’exploitation courant
Le tableau ci-après décrit l’évolution du résultat d’exploitation courant du groupe Centrale Danone au
cours de la période 2015 – S1 2018 :
Var.
S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2017 S1 18 /
2018
S1 17
Excédent Brut d'Exploitation 599 732 675 22,2% -7,8% 322 142 -55,9%
(-) Autres produits et charges d'exploitation nets -43 -47 -52 -9,3% -10,6% -16 -26 -62,5%
(+) Autres produits d'exploitation -43 -47 -52 -9,3% -10,6% -16 -26 -62,5%
(-) Autres charges d'exploitation - - - Ns Ns - - Ns
(-) Dotations d’exploitation 343 373 406 9,1% 8,6% 202 261 29,2%
(-) Dotations aux amortissements nettes de reprises 378 368 361 -2,6% -1,9% 180 184 2,2%
Dt dotations aux amortissements 378 368 361 -2,6% -1,9% 180 184 2,2%
Dt reprises sur amortissements - - - Ns Ns - - Ns
(-) Dotations aux provisions -36 5 44 >100% >100% 23 77 >100%
Dt dotations aux provisions - 15 75 Ns >100% 72 115 59,7%
Dt reprises sur provisions 36 10 31 -72,2% >100% 49 38 -22,4%
Résultat d’exploitation courant 299 407 322 36,1% -20,9% 135 -94 <-100%
Résultat d'exploitation courant (REX/CA) 4,4% 6,0% 4,9% 1,5 pts -1,0 pts 4,2% -3,6% -7,8 pts
dont quote part Centrale Danone SA en % 67,2% 73,8% 81,7% 6,6 pts 7,8 pts 106,4% 97,9% -8,5 pts
Evolution du résultat d’exploitation courant entre 2015 et 2016

En 2016, l’augmentation de l’excédent brut d’exploitation (22,2%) est répercutée sur le résultat
d’exploitation courant qui augmente de 36,1% pour s’établir à 407 Mdh (contre 299 Mdh en 2015)
malgré la hausse des dotations d’exploitation (+31 Mdh) s’établissant à
373 Mdh contre 342 Mdh en 2015.
La autres produits et charges d’exploitation nets sont quasi stables sur la période.
La marge du résultat d’exploitation courant s’établit ainsi en 2016 à 6% contre 4,4% l’année précédente
soit une hausse de 1,5 pts.
Evolution du résultat d’exploitation courant entre 2016 et 2017

Le résultat d’exploitation courant du Groupe enregistre une baisse de 20,1% en 2017 et s’élève à 322
Mdh (contre 407 Mdh en 2016), cette baisse s’explique principalement par :
▪ le repli de l’excédent brut d’exploitation sur la période 2016-2017 (-7,8%) à 675 Mdh ;
▪ la hausse des dotations d’exploitation qui passent de 373 Mdh à 405 Mdh.
La marge du résultat d’exploitation courant diminue donc de 1,1 pt et s’établit à 4,9% en 2017 contre
6% en 2016.
Evolution du résultat d’exploitation courant entre S1 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, le résultat d’exploitation courant affiche une baisse de +100%, conséquence de l’effet
combiné du recul de l’excédent brut d’exploitation sur la période S1 2017 – S1 2018 (-55,9%), et la
hausse des dotations d’exploitation (+29,2%) à 261 Mdh..
La marge du résultat d’exploitation enregistre un repli en juin 2018, pour s’établir à -3,6% contre 4,2%
au premier semestre 2017.
Le tableau ci-après décrit l’évolution des dotations aux provisions du groupe Centrale Danone au cours
de la période 2015 – S1 2018 :
Var.
S1 S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 18 /
2017 2018
S1 17
D E A des immobilisations corporelles -378 -368 -361 -2,6% -1,9% -180 -184 -2,2%
<-
Reprise/perte de valeur des actifs 16 -7 31 -56,3% >100% 21 -44
100%
Reprise/provisions durables pour risques -6 -8 -74 33,3% >100% -43 -32 25,6%
Reprise/provisions non durables pour risques et charges 25 10 -1 -60,0% -90,0% 0 0 Ns
Total -343 -373 -406 9,1% 8,6% -202 -261 -29,2%
Evolution des amortissements et provisions d’exploitation entre 2015 et 2016

La hausse de ce poste est expliquée par l’accroissement des pertes de valeur de l’actif circulant
notamment le stock à risque de péremption et la baisse des reprises de provision pour risques et charges.
Evolution des amortissements et provisions d’exploitation entre 2016 et 2017
La hausse des dotations d’exploitation de -32 Mdh est expliquée comme suit :
▪ Hausse de provision pour risques et litiges pour -40 Mdh ;
▪ Hausse de la provision clients pour -6 Mdh ;
▪ Baisse des dépréciations des stocks à risque de +14 Mdh
Evolution des amortissements et provisions d’exploitation entre S1 2017 et S1 2018
La hausse des dotations d’exploitation de -59 Mdh est principalement expliquée par l’accroissement des
dotations aux provisions pour dépréciation de stock (-34Mdh) et des provisions pour dépréciation des
autres débiteurs (-25 Mdh).
II.1.5 Le résultat des activités opérationnelles
Le tableau suivant renseigne sur l’évolution de résultat des activités opérationnelles du groupe Centrale
Danone sur la période 2015 - S1 2018 :
Var.
S1 S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 18 /
2017 2018
S1 17
<-
Résultat d’exploitation courant 299 407 322 36,1% -20,9% 136 -93
100%
Résultat d'exploitation courant (REX/CA) 4,4% 6,0% 4,9% 1,5 pts -1,0 pts 4,2% -3,6% -7,8 pts
Cessions d'actifs 8 24 1 >100% -95,8% - - Ns
Cessions des filiales et participations - - - Ns Ns - - Ns
Résultats sur instruments financiers -5 -1 - 80,0% -100,0% - - Ns
Autres produits et charges d'exploitation non courants -59 -254 -84 <-100% 66,9% -28 12>100%
<-
Résultat des activités opérationnelles 243 176 238 -27,6% 35,2% 108 -81
100%
Résultat des activités opérationnelles (RAO/CA) 3,6% 2,6% 3,7% -3,8pts -3,8pts 3,3% -3,1% -6,4 pts
Source : Centrale Danone SA.
Le tableau suivant détaille les cessions d’actifs35 sur la période 2015 - S1 2018:
Var.
Var.16/ Var.17/
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
15 16
S1 17
Produit de cession d'immobilisations corporelles 66 51 34 -22,7% -33,3% 21 7 -66,7%
VNC des immobilisation cédées 58 26 33 -55,2% 26,9% -21 -7 66,7%
Cession d'actifs 8 25 1 >100% -96,0% - - Ns
Evolution du résultat des activités opérationnelles entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, le résultat des activités opérationnelles du groupe ressort à 176 Mdh contre
243 Mdh en 2015. Cette évolution s’explique essentiellement par l’augmentation des autres produits et
charges d’exploitation non courants qui s’établissent à -254 Mdh en 2016 contre -59 Mdh en 2015 qui
est principalement due à un redressement fiscal, un effet reprise de factures non parvenues et des charges
liées aux provisions pour litiges sociaux.
Evolution du résultat des activités opérationnelles entre 2016 et 2017

A fin 2017, le résultat des activités opérationnelles du groupe s’établit à 238 Mdh contre 176 Mdh un
an auparavant. Cette hausse de 35,2% s’explique principalement par le repli des autres produits et
charges d’exploitation non courants pour passer de -254 Mdh à -84 Mdh.
Evolution du résultat des activités opérationnelles entre S1 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, le résultat des activités opérationnelles affiche une baisse de <-100% s’établissant à -
81 Mdh contre 108 Mdh en juin 2017.
Cette variation s’explique principalement par le recul du résultat d’exploitation courant qui s’est établi
à -93 Mdh à fin juin 2018 contre 136 Mdh au premier semestre 2017.
35
Les cessions correspondent principalement aux ventes du matériel de transport
II.1.6 Le résultat financier
Le tableau ci-après décrit l’évolution du résultat financier pour la période 2015 - S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
S1 17
Coût de l'endettement financier net 44 33 29 -25,0% -12,1% 12 13 8,3%
Autres produits financiers - - 2 Ns Ns 2 1 -50,0%
Autres charges financières -17 -12 -23 29,4% -91,7% -5 -8 -60,0%
Total autres produits et charges financiers -61 -45 -50 26,2% -11,1% -15 -20 -33,3%
Evolution du résultat financier entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, le résultat financier a augmenté en s’établissant à -45 Mdh contre -61 Mdh
en 2015. Cette hausse est expliquée par la baisse du cout de l’endettement, favorisée par l’amélioration
du besoin en fonds de roulement (Fournisseurs, stocks,…).
Evolution du résultat financier entre 2016 et 2017

Entre 2016 et 2017, le résultat financier a connu une légère baisse qui s’explique par :
▪ L’impact du retraitement IAS 21 de -6 Mdh (pas de gain latent en comparaison avec l’année
2016)
▪ La revalorisation des couvertures de change au cours de clôture pour un impact de -4 Mdh.
▪ La baisse du coût de l’endettement favorisée par l’amélioration du BFR (fournisseurs,
stocks…etc).
Evolution du résultat financier entre S1 2017 et S1 2018
Le résultat financier a connu une baisse entre le premier semestre 2017 et le premier semestre 2018
Cette diminution est principalement due à l’impact de la hausse de la dette courant mai et juin 2018 à la
suite du boycott.
II.1.7 Le Résultat Net
L’évolution du résultat net du groupe Centrale Danone sur la période étudiée se présente comme suit :
Var.
S1 S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 18 /
2017 2018
S1 17
Résultat d’exploitation courant 299 407 322 36,1% -20,9% 135 -94 <-100%
Résultat des activités opérationnelles 243 176 238 -27,6% 35,2% 107 -82 <-100%
Résultat avant impôt des entreprises intégrées 182 131 188 -28,0% 43,5% 92 -102 <-100%
Impôts sur les bénéfices 132 88 88 -33,3% 0,0% 55 25 -54,5%
Impôts différés -2 -16 -15 <-100% 6,3% -19 -12 36,8%
Résultat net 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Marge Nette (Résultat net/CA) 0,8% 0,9% 1,8% 0,1 pts 0,9 pts 1,7% -4,4% -6,1 pts
-145,3
dont quote part Centrale Danone SA en % 173,8% 136,4% 128,8% -37,5 pts -7,5 pts 214,5% 69,2%
pts
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence - - - Ns Ns - - Ns
Résultat net des activités poursuivies 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Résultat net des activités abandonnées - - - Ns Ns - - Ns
Résultat de l'ensemble consolidé 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Résultat net - Part du Groupe 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Résultat net par action - en dirhams 5,6 6,3 12,3 12,3% 94,3% 5,9 -12,2 <-100%
Evolution du résultat net entre 2015 et 2016

En 2016, le résultat net du groupe Centrale Danone ressort à 59 Mdh contre 53 Mdh en 2015,
conséquence des variations suivantes :
▪ la baisse du résultat des activités opérationnelles (-27,6%) à 176 Mdh ;
▪ un résultat financier en amélioration de 26,2% à -45 Mdh ;
▪ et un résultat avant impôt des entreprises intégrées en diminution de 28% à 131 Mdh.
Au titre de l’exercice 2017, le résultat net du groupe Centrale Danone s’est établi à 115 Mdh contre
59 Mdh en 2016, soit une hausse de 94,9% sous l’effet de :
▪ la hausse du résultat des activités opérationnelles (35,2%) ;
▪ un résultat financier en baisse en quasi-stagnation à -50 Mdh ;
▪ et un résultat avant impôt des entreprises intégrées en hausse de 43,5% à 188 Mdh.
Evolution du résultat net entre S1 2017 et S1 2018
A fin juin 2018, le résultat net du groupe enregistre une baisse de <-100% à -115 Mdh contre 56 Mdh
en juin 2017, principalement due à la baisse du résultat des activités opérationnelles à -82 Mdh contre
107 Mdh un an auparavant à la suite des effets du boycott.
II.1.8 Le Résultat Net Global
Le tableau ci-après présente l’évolution du résultat net global du groupe pour la période considérée :
Var.
Var.16/ Var.17/
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2017 S1 2018 S1 18 /
15 16
S1 17
Résultat de l'exercice 53 59 115 11,3% 94,9% 56 -115 <-100%
Autres éléments du résultat global (bruts
- - - Ns Ns - - Ns
d'impôts)
(+) Partie efficace des produits ou pertes sur
- - - Ns Ns - - Ns
instruments de couverture de flux de trésorerie
(+) Ecarts actuariels sur les obligations des régimes à
- 20 4 >100% -80,0% - 11 >100%
prestations définies
(-) Impôt sur le résultat sur les autres éléments du
- -6 -1 Ns 83,3% - -3 Ns
résultat global
Autres éléments du résultat global nets d'impôts - 14 3 Ns -78,6% - 8 Ns
Résultat net global - Part du Groupe 53 73 118 37,7% 61,6% 56 -107 <-100%
Evolution du résultat net global entre 2015 et 2016

Le résultat net global du groupe Centrale Danone se chiffre à 73 Mdh en 2016, contre 53 Mdh en 2015.
Evolution du résultat net global entre 2016 et 2017
Au titre de l’exercice 2017, le résultat net global du groupe Centrale Danone est de 118 Mdh, soit une
hausse de 61,6% par rapport à 2016 où il s’établissait à 73 Mdh.
Evolution du résultat net global entre S1 2017 et S1 2018
A fin juin 2018, le résultat net global du groupe Centrale Danone affiche un recul de <-100%, pour
s’établir à -107 Mdh.
III. ANALYSE BILANCIELLE – COMPTES CONSOLIDES
Le tableau suivant détaille les éléments de bilan du groupe Centrale Danone au cours de la période
étudiée :
ACTIF
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018 S1.18 /
17
Actif
Goodwill - - - Ns Ns - Ns
Immobilisations incorporelles, net 0,3 - - -100,0% Ns - Ns
Immobilisation corporelles, net 2 589 2 544 2 457 -1,8% -3,4% 2 385 -2,9%
Actifs biologiques 52 52 64 -0,7% 23,1% 67 4,7%
Immeubles de placement, net 2 2 2 -12,6% 0,0% 2 0,0%
Titres mis en équivalence - - - Ns Ns - Ns
Autres actifs financiers 5 3 3 -40,0% 0,0% 2 -33,3%
- Instruments dérivés de couverture - - - Ns Ns - Ns
- Actifs financiers à la juste valeur par le résultat - - - Ns Ns - Ns
- Prêts et créances 2 - - -100,0% Ns - Ns
- Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance - - - Ns Ns - Ns
- Actifs disponibles à la vente 3 3 3 -10,5% 0,0% 2 -33,3%
Impôts différés actifs 88 90 92 2,7% 2,2% 97 5,4%
Autres débiteurs non courants -10 - - -100,0% Ns 3 Ns
Actif non courant 2 727 2 692 2 618 -1,3% -2,7% 2 557 -2,3%
- Instruments dérivés de couverture 4 - - -100,0% Ns - Ns
- Actifs financiers à la juste valeur par le résultat - - - Ns Ns - Ns
- Actifs disponibles à la vente - - - Ns Ns - Ns
- Prêts et créances et placements 12 11 14 -7,2% 27,3% 8 -42,9%
Actifs non courants détenus en vue de la vente - - - Ns Ns - Ns
Stocks 452 379 352 -16,1% -7,1% 744 >100%
Clients et comptes rattachés 134 190 217 41,7% 14,2% 129 -40,6%
Autres comptes débiteurs 212 295 150 39,4% -49,2% 187 24,7%
Disponibilités 74 168 93 >100% -44,6% 52 -44,1%
Actif courant 887 1 044 827 17,7% -20,8% 1 120 35,4%
Total Actif 3 614 3 736 3 445 3,4% -7,8% 3 677 6,7%
PASSIF
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Passif
Capital 94 94 94 0,0% 0,0% 94 0,0%
Primes d'émission et de fusion - - - Ns Ns - Ns
Réserves 936 887 851 -5,2% -4,1% 974 14,5%
Ecarts de conversion - - - Ns Ns - Ns
Résultat net part du groupe 53 59 115 11,3% 94,9% -115 <-100%
Capitaux propres part du groupe 1 083 1 041 1 061 -3,9% 1,9% 953 -10,2%
Intérêts minoritaires - - - Ns Ns - Ns
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 1 083 1 041 1 061 -3,9% 1,9% 953 -10,2%
Provisions 5 7 8 40,0% 14,3% - -100,0%
Avantages du personnel 244 247 243 1,2% -1,6% 228 -6,2%
Dettes financières non courantes 41 50 79 22,0% 58,0% 80 1,3%
Dettes d'impôts sur les sociétés - - - Ns Ns - Ns
Impôts différés Passifs 316 314 298 -0,6% -5,1% 294 -1,3%
Dettes fournisseurs non courantes - - - Ns Ns - Ns
Autres créditeurs non courants 8 25 8 >100% -68,0% 5 -37,5%
Passif non courant 614 643 637 4,7% -0,9% 607 -4,7%
Provisions 73 62 115 -15,1% 85,5% 156 35,7%
Dettes financières courantes 743 589 261 -20,7% -55,7% 577 >100%
- Instruments dérivés de couverture 9 3 6 -66,7% 100,0% 2 -66,7%
- Dettes envers les établissements de crédit 734 586 255 -20,2% -56,5% 575 >100%
- Dettes représentées par un titre - - - Ns Ns - Ns
- Dettes liées aux contrats de location finan. - - - Ns Ns - Ns
Dettes fournisseurs courantes 730 1 034 1 074 41,6% 3,9% 1 102 2,6%
Passifs liés aux actifs non courants détenus en vue
de la vente - - - Ns Ns - Ns
Autres créditeurs courants 371 368 297 -0,8% -19,3% 282 -5,1%
Passif courant 1 917 2 053 1 747 7,1% -14,9% 2 117 21,2%
Total Passif 3 614 3 736 3 445 3,4% -7,8% 3 677 6,7%
III.1.1 L’actif non courant
Le tableau ci-après décrit l’évolution de l’actif non courant au cours de la période 2015 - S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Goodwill - - - Ns Ns - Ns
Immobilisations incorporelles, net 0,3 - - -100,0% Ns - Ns
Immobilisation corporelles, net 2 589 2 544 2 457 -1,7% -3,4% 2 385 -2,9%
quote part des immo. Corp. de Centrale Danone 67,5% 66,4% 66,7% - 1,1 pts 0,3 pts 66,2% -0,5 pts
Actifs biologiques36 52 52 64 0,0% 23,1% 67 4,7%
Immeubles de placement, net 2 2 2 0,0% 0,0% 2 0,0%
Titres mis en équivalence - - - Ns Ns - Ns
- Instruments dérivés de couverture - - - Ns Ns - Ns
- Actifs fin. à la juste valeur par le résultat - - - Ns Ns - Ns
- Prêts et créances 2 - - Ns Ns - Ns
- Actifs disponibles à la vente 3 3 3 0,0% 0,0% 2 -33,3%
Créances d'impôts sur les sociétés 5 3 3 -40,0% 0,0% 2 -33,3%
Impôts différés actifs 88 90 92 2,3% 2,2% 97 5,4%
Autres débiteurs non courants -10 - - Ns Ns 3 Ns
Actif non courant 2 727 2 692 2 618 -1,3% -2,7% 2 557 -2,3%
Evolution de l’actif non courant entre 2015 et 2016

Au terme de l’exercice 2015, l’actif non courant consolidé affiche une légère baisse de 1,3% pour
s’établir à 2 692 Mdh contre 2 727 Mdh en 2015, son évolution se justifie principalement par la
diminution des immobilisations corporelles de 1,7% : elles passent de 2 589 Mdh en 2015
à 2 544 Mdh en 2016.
Evolution de l’actif non courant entre 2016 et 2017

Au terme de l’exercice 2017, l’actif non courant consolidé du groupe s’établit à 2 618 Mdh contre
2 692 Mdh en 2016, soit une baisse de 2,7%.
Cette variation est principalement justifiée par le léger recul des immobilisations corporelles de 3,4%.
Evolution de l’actif non courant entre 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, l’actif non courant a observé un recul de -2,3% à 2 557 Mdh principalement dû à la
baisse des immobilisations corporelles (-2,9%) s’établissant à 2 385 Mdh contre 2 457 Mdh à fin 2017.
36
Les actifs biologiques du groupe concernent le cheptel de bovins disponibles en fin d’exercice dans la ferme Lait Plus (filiale de CDA), il s’agit notamment des
vaches laitières nécessaires pour la production de lait et également les génisses non encore mise en service
III.1.2 Les fonds propres
Le tableau ci-après détaille l’évolution des fonds propres consolidés sur la période 2015 - S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Capital 94 94 94 0,0% 0,0% 94 0,0%
Primes d'émission et de fusion - - - Ns Ns - Ns
Réserves 936 887 851 -5,2% -4,1% 974 14,5%
Résultat net part du groupe 53 59 115 11,3% 94,9% -115 <-100%
Capitaux propres part du groupe 1 083 1 041 1 061 -3,9% 1,9% 953 -10,2%
Intérêts minoritaires - - - Ns Ns - Ns
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 1 083 1 041 1 061 -3,9% 1,9% 953 -10,2%
Au premier semestre 2018, les fonds propres du groupe Centrale Danone s’élèvent à 953 Mdh contre
respectivement 1 061 Mdh, 1041 Mdh et 1 083 Mdh en 2015, 2016 et 2017.
Les tableaux suivant présentent la variation des capitaux propres consolidés du groupe Centrale Danone
sur l’exercice 2016, 2017, ainsi qu’au 30 juin 2018:
Primes Résultat
Total
d'émission net part Intérêt
En Mdh Capital Réserves Part du Total
et de du minoritaire
groupe
fusion Groupe
Au 1er janvier 2016

Effets des changements de méthode 94 936 53 1 083 1 083
comptable/correction d'erreur
Montants retraités à l'ouverture 94 936 53 1 083 1 083
Variation nette de juste valeur des instruments
financiers
Total des produits (charges) comptabilisés
directement en capitaux propres
Affectation du résultat n-1 53 -53
Dividendes distribués -99 -99 -99
Titres d'autocontrôle
Variation de périmètre
Résultat de l'exercice 59 59 115
Ecarts de conversion
Autres variations -3 -3 -3
Au 31 décembre 2016 94 887 59 1 041 1 041
Primes Résultat
Total
d'émission net part Intérêt
En Mdh Capital Réserves Part du Total
et de du minoritaire
groupe
fusion Groupe
Au 1er janvier 2017

Effets des changements de méthode 94 887 59 1 041 1 041
comptable/correction d'erreur
Montants retraités à l'ouverture 94 887 59 1 041 1 041
Variation nette de juste valeur des instruments
financiers
Total des produits (charges) comptabilisés
directement en capitaux propres
Dividendes distribués -80 -80 -80
Résultat de l'exercice 115 115 115
Autres variations -15 -15 -15
Au 31 décembre 2017 94 851 115 1 061 1 061
Primes Résultat net

Total Part Intérêt
En Mdh Capital Réserves d'émission part du Total
du groupe minoritaire
et de fusion Groupe
Au 1er janvier 2018 94 851 0 115 1 061 0 1061

Effets des changements de
méthode
comptable/correction
d'erreur
Montants retraités à
94 851 0 115 1 061 0 1061
l'ouverture
Variation nette de juste
valeur des instruments 0 0
financiers
Total des produits

(charges) comptabilisés
- - - - - - -
directement en capitaux
propres
Variation de capital
Dividendes distribués
Résultat de l'exercice -115 -115 -115
Autres variations 7 7 7
Au 30 juin 2018 94 973 -115 953 953
Evolution des fonds propres entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, les fonds propres consolidés du groupe enregistrent une baisse de 4%,
s’établissant à 1 041 Mdh en 2016 contre 1 083 Mdh l’année précédente, ce repli se justifiant
essentiellement par la baisse des réserves de -5,2% passant de 936 Mdh en 2015 à 887 Mdh en 2016 qui
s’explique essentiellement par ce qui suit:
✓ Affectation du résultat de 2016 pour un impact positif de 53 Mdh ;
✓ Distribution de dividendes à la maison mère pour un impact négatif de 99 Mdh.
Evolution des fonds propres entre 2016 et 2017
A fin 2017, les fonds propres consolidés du Groupe s’établissent à 1 061 Mdh contre 1 041 Mdh en
2016, soit une légère augmentation de 1,9%. Cette évolution s’explique principalement par :
▪ la hausse du résultat net à 115 Mdh en 2017 contre 59 Mdh en 2016, soit une augmentation de
94,9% ;
Atténuée par :
▪ la baisse des réserves à 851 Mdh en 2017 contre 887 Mdh en 2016 soit une variation de -4,1%
qui s’explique par :
o Affectation du résultat du résultat de 2017 pour un impact positif de +59 Mdh
o Distribution de dividendes pour un impact négatif de 80 Mdh,
Evolution des fonds propres entre 2017 et S1 2018
A fin juin 2018, les capitaux propres de l’ensemble consolidé ont connu une baisse de 10,1% à
953 Mdh principalement sous l’effet du recul du résultat net.
L’endettement financier net

Le tableau ci-dessous détaille l’évolution de l’endettement financier net sur la période 2015 - S1 2018:
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
(+) Dettes financières courantes 743 589 281 -20,7% -52,3% 577 >100%
(+) Dettes financières non courantes 41 50 79 22,0% 58,0% 80 1,3%
(-) Trésorerie et équivalent de trésorerie 74 168 93 >100% -44,6% 52 -44,1%
Endettement financier Net 710 471 247 -33,7% -47,6% 605 >100%
Evolution de l’endettement financier net entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, l’endettement financier net du groupe Centrale Danone s’établit à 471 Mdh
contre 710 Mdh en 2015. Cette diminution est essentiellement dû à :
▪ la baisse des dettes financières courantes qui passent de 743 Mdh en 2015 à 589 Mdh à fin 2016
(-20,7%) est principalement expliquée par l’amélioration du BFR.
Compensée par :
▪ l’augmentation de la trésorerie à 168 Mdh en 2016 contre 74 Mdh à fin 2015.
Evolution de l’endettement financier net entre 2016 et 2017
Au titre de l’exercice 2017, l’endettement financier net du groupe a diminué à 247 Mdh contre 471 Mdh
en 2016, impacté principalement par l’effet combiné de :
▪ la baisse des dettes financières courantes à 281 Mdh en 2017 contre 589 Mdh en 2016, expliquée
principalement par l’amélioration du BFR;
▪ la diminution de la trésorerie de -44,6% et qui s’établi en 2017 à 93 Mdh contre
168 Mdh un an auparavant.
Evolution de l’endettement financier net entre 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, l’endettement financier net du groupe Centrale Danone atteint 605 Mdh, enregistrant
ainsi une hausse de +>100%. Cette tendance est justifiée par :
▪ la progression des dettes financières courantes à 577 Mdh contre 281 Mdh à fin 2017 ; expliquée
principalement par la progression des dettes envers les établissements de crédits
(+ 300 Mdh) du fait de la dégradation du BFR ;
▪ L’augmentation des dettes financières non courantes de 35,6% à 80 Mdh en juin 2018 contre 59
Mdh à fin 2017 ;
▪ le repli de la trésorerie à 52 Mdh contre 93 Mdh à fin 2017.
III.1.3 Le besoin en fonds de roulement

L’évolution du besoin en fond de roulement du groupe Centrale Danone sur la période considérée se
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Stocks et en-cours, net 452 379 352 -16,2% -7,1% 744 >100%
Créances de l'Actif Circulant 362 496 381 37,0% -23,2% 324 -15,0%
Dettes du Passif Circulant 1 101 1 402 1 371 27,3% -2,2% 1 384 0,9%
Autres provisions pour risques et charges - - - Ns Ns - Ns
Ecarts de conversion - Actif - - - Ns Ns - Ns
Ecarts de conversion - Passif - - - Ns Ns - Ns
Besoin en fonds de roulement -287 -527 -638 -83,6% -21,1% -316 50,5%
Evolution des stocks
Le détail des stocks sur la période 2015 – S1 2018 se présente comme suit :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Stocks de marchandises 10 3 4 -70,0% 33,3% 11 >100%
Stocks de matières et fournitures consommables 430 363 306 -15,6% -15,7% 685 >100%
En-cours de production - - - Ns Ns - Ns
Stocks de produits finis intermédiaires 78 71 84 -9,0% 18,3% 135 60,7%
Total des stocks en valeur brute 518 437 394 -15,6% -9,8% 831 >100%
Montant de la perte de valeur en fin de période 66 68 43 3,0% -36,8% 87 >100%
Total stocks, net 452 379 352 -16,2% -7,1% 744 >100%
Evolution des stocks entre 2015 et 2016

En 2016, les stocks consolidés net du groupe Centrale Danone enregistrent une baisse de -16,2% pour
se chiffrer à 379 Mdh contre 452 Mdh au cours de l’exercice précédent, cette variation s’explique
notamment par la diminution des stocks de matières et fournitures consommables et celle du stock de
produits finis intermédiaires.

Les stocks du groupe Centrale Danone enregistrent une baisse au cours de l’exercice 2017 et
s’établissent à 352 Mdh contre 379 Mdh l’année précédente (soit -7,1%), notamment en raison de la
diminution des stocks de poudre de lait et beurre.
Evolution des stocks entre 2017 et S1 2018

Au premier semestre 2018, les stocks enregistrent une progression de >100% en raison de la hausse des
stocks de matières et fournitures consommables et celle du stock de produits finis intermédiaires.
L’évolution importante du niveau des stock est principalement due au risque de préemption des dates
limites des matières et emballages lié à la campagne de boycott.
Evolution des créances de l’actif circulant
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Créances clients, net 134 190 217 41,7% 14,2% 129 -40,6%
Autres débiteurs courants, net 212 295 150 39,4% -49,2% 187 24,7%
Total créances actif circulant 362 496 381 37,2% -23,2% 324 -15,0%
Evolution des créances de l’actif circulant entre 2015 et 2016

Les créances de l’actif circulant enregistrent une hausse de 37,2% et ressortent à 496 Mdh en 2016
contre 362 Mdh en 2015. Cette augmentation est essentiellement expliquée par l’effet
combiné de :
▪ la hausse des créances clients de 53,2% pour s’établir à 190 Mdh en 2016 contre 134 Mdh en
2015.
▪ la croissance des autres débiteurs courants à 295 Mdh en 2016 contre 212 Mdh en 2015
principalement due à la hausse de l’excédent IS sur les acomptes (+68 Mdh).

Au terme de l’exercice 2017, les créances de l’actif circulant enregistrent une baisse de 23,2% et
ressortent à 381 Mdh contre 496 Mdh en 2016, qui se justifie par l’effet compensé de :
▪ la baisse des autres débiteurs courants (-49,2%), pour s’établir à 150 Mdh en 2017.
▪ la hausse des créances clients de 14,2% (217 Mdh en 2017 vs. 190 Mdh en 2016).
Evolution des créances de l’actif circulant entre 2017 et S1 2018
Au premier semestre 2018, les créances de l’actif circulant ont atteint 324 Mdh, enregistrant ainsi une
baisse de 15%. Cette évolution est une conséquence de la baisse (-40, 6%) des créances clients nets qui
s’établissent à 129 Mdh contre 217 Mdh à fin 2017.
Evolution des autres actifs financiers (courants et non courants)
Le tableau suivant présente l’évolution des autres actifs financiers sur la période 2015 – S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Instruments dérivés de couverture 4 - - -100,0% Ns - Ns
Actifs fin. à la juste valeur par le résultat - - - Ns Ns - Ns
Actifs disponibles à la vente 3 3 3 -10,5% 0,0% 2 -33,3%
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance - - - Ns Ns - Ns
Prêts et créances et placements 13 11 14 -18,1% 27,3% 8 -42,9%
Total Autres actifs financiers 21 14 17 -32,3% 21,4% 10 -41,2%
Au titre de l’exercice 2016, les autres actifs financiers enregistrent une baisse de 32,3% pour s’établir
14 Mdh contre 21 Mdh en 2015. Cette baisse s’explique principalement par la baisse des instruments
dérivés de couverture (-4 Mdh).
Au terme de l’exercice 2017, les autres actifs financiers enregistrent une hausse à 17 Mdh. Cette
variation s’explique essentiellement par la hausse du poste « Prêts et créances et placements » (à 14 Mdh
en 2017 contre 11 Mdh en 2016).
Au premier semestre 2018, les autres actifs financiers enregistrent une baisse à 10 Mdh suite à la baisse
du poste « Prêts et créances et placements » (-41,2%).
Evolution des créances clients

Le tableau ci-dessous reprend les créances clients nettes des provisions pour dépréciation :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Clients et comptes rattachés 142 216 233 52,1% 7,9% 159 -31,8%
(-) Dépréciation Clients et comptes rattachés 8 26 13 >100% -50,0% 30 >100%
Créances clients nettes 134 190 220 41,8% 15,8% 129 -41,4%
Chiffre d’affaires 6 745 6 824 6 519 1,2% -4,5% 2 618 -59,8%
Ratio de rotation en j de CA37 6 8 10 +2j +2j 738 -3j
En 2016, les créances clients nettes s’établissent à 190 Mdh contre 134 Mdh en 2015. Cette évolution
est essentiellement due à la reprise de l’activité de vente des génisses.
Au titre de l’exercice 2017, les créances clients se sont établies à 220 Mdh, contre 190 Mdh une année
auparavant, et est principalement due à l’accélération de l’activité de vente de génisses.
A fin juin 2018, les créances clients nettes se chiffrent à 129 Mdh. Cette diminution s’explique par la
baisse des ventes aux Grandes et Moyennes Surfaces mais également par la diminution des créances
impayées.
37
Créances clients/Chiffre d’affaires * (1+TVA) * 365
38
Créances clients/Chiffre d’affaires * (1+TVA) * 365/2
TVA de 20%
Evolution des autres débiteurs courants
Le tableau ci-contre présente l’évolution des autres débiteurs courants du groupe Centrale Danone sur
la période 2015 – S1 2018 :
Var.
S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1.18 /
2018
17
Autres débiteurs 20 40 37 100% -7,5% 57 54,1%
Compte de régularisation - actif 17 11 9 -35,3% -18,2% 29 >100%
Comptes d'associés débiteurs - - - Ns Ns - Ns
Créances sur cessions d'actifs - - - Ns Ns - Ns
Dépréciation autres débiteurs - - - Ns Ns - Ns
Dépréciation comptes d'associés débiteurs - - - Ns Ns - Ns
Dépréciation fournisseurs débiteurs - av et acptes - - - Ns Ns - Ns
Dépréciation personnel débiteur - - - Ns Ns - Ns
Etat - Débiteur 141 182 83 29,1% -54,4% 76 -8,4%
Fournisseurs débiteurs - Avances et acomptes 28 47 29 67,9% -38,3% 20 -31,0%
Personnel - débiteur 6 16 9 >100% -43,8% 5 -44,4%
Total autres débiteurs courants 212 295 167 39,2% -43,4% 187 12,0%
Au terme de l’exercice 2016, le poste « autres débiteurs courants » augmente de 100% pour s’établir à
40 Mdh contre 20 Mdh en 2015 ;
A fin juin 2018, le poste « autres débiteurs courants » enregistre une hausse au premier semestre 2018
de 12%.
Evolution du passif circulant
Le tableau ci-après détaille l’évolution du passif circulant sur la période 2015 – S1 2018 :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Dettes fournisseurs courantes 730 1 034 1 074 41,6% 3,9% 1 102 2,6%
quote part Centrale Danone SA 87,7% 89,2% 87,5% 1,5 pts - 1,8 pts 89,9% 2,4 pts
Autres créditeurs courants 371 368 297 -0,8% -19,3% 282 -5,1%
Dettes du Passif Circulant 1 101 1 402 1 371 27,3% -2,2% 1 384 0,9%
Evolution du passif circulant entre 2015 et 2016

Le passif circulant enregistre une hausse de 27,3% au terme de l’exercice 2016 et ressort à 1 402 Mdh
contre 1 101 Mdh en 2015. Cette évolution s’explique essentiellement par la hausse des dettes
fournisseurs courantes.
Evolution du passif circulant entre 2016 et 2017

A fin 2017, le passif circulant baisse à 1 371 Mdh contre 1 402 Mdh un an auparavant, soit une variation
de -2,2%.
Evolution du passif circulant entre 2017 et S1 2018
A juin 2018, le passif circulant s’établit à 1 384 Mdh contre 1 371 Mdh à fin 2017, principalement sous
l’effet de la baisse des autres créditeurs courants.
Evolution des dettes fournisseurs courantes

Le tableau ci-dessous reprend les dettes fournisseurs :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Fournisseurs et comptes rattachés 730 1 034 1 074 41,6% 3,9% 1 102 2,6%
Consommation de l’exercice 5 324 5 290 5 150 -0,6% -2,6% 2 227 -56,8%
Ratio de rotation en jour d’achat39 42 59 63 +18j +4j 7540 +12j
Au titre de l’exercice 2016, le poste « Fournisseurs et comptes rattachés » s’élève à 1 034 Mdh contre
730 Mdh en 2015 soit une variation de 41,6%.
Les fournisseurs et compte rattachés ont connu une hausse de 3,9% en 2017 à 1 074 Mdh contre 1 034
Mdh en 2016. Cette forte variation est principalement due à la négociation de délais fournisseurs plus
importants en 2016 combiné au règlement en 2015 de la collecte de la deuxième quinzaine du mois de
décembre.
Au premier semestre 2018, les fournisseurs et comptes rattachés enregistrent une augmentation de 2,6%
à 1 102 Mdh contre 1 074 Mdh à fin 2017.
Evolution des autres créditeurs courants

Le tableau ci-après présente l’évolution des autres créditeurs courants du groupe Centrale Danone sur
la période 2015 – S1 2018:
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Autres créanciers 89 54 41 -39,3% -24,1% 54 31,7%
Clients créditeurs avances et acomptes 4 4 6 0,0% 50,0% 3 -50,0%
Etat créditeur 157 146 87 -7,0% -40,4% 87 0,0%
Organismes sociaux 39 36 39 -7,7% 8,3% 39 0,0%
Personnel créditeur 81 127 124 56,8% -2,4% 99 -20,2%
Total Autres créditeurs courants 371 368 297 -0,8% -19,3% 282 -5,1%
A fin 2016, le poste « Autres créditeurs courants » s’établit à 368 Mdh contre 371 Mdh un an auparavant
soit une légère baisse de 3 Mdh.
Entre 2016 et 2017, le poste « Autres créditeurs courants » a connu une baisse de 19,3% en raison
principalement de la baisse du poste « Etat créditeur » qui passe de 146 MDH à 87 Mdh.
Au 30 juin 2018, les autres créditeurs courants ressortent à 282 Mdh en baisse de 5,1% en raison
essentiellement de la baisse du poste « personnel créditeur.
39
Fournisseurs et comptes rattachés/consommation de l’exercice * (1+TVA) * 365
40
Fournisseurs et comptes rattachés/consommation de l’exercice * (1+TVA) * 365/2
III.1.4 Etude de l’équilibre financier
L’évolution de l’équilibre financier du groupe Centrale Danone sur la période 2015 – S1 2018
se présente comme suit :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Financement Permanent41 2 523 2 335 2 073 -7,5% -11,2% 2 293 10,6%
Actif Immobilisé 2 737 2 692 2 618 -1,6% -2,7% 2 557 -2,3%
FR -214 -357 -545 -66,8% -52,7% -264 51,6%
Actif Circulant 814 875 733 7,5% -16,2% 1 068 45,7%
Passif Circulant 1 101 1 402 1 371 27,3% -2,2% 1 384 0,9%
BFR -287 -527 -638 -83,6% -21,1% -316 50,5%
Trésorerie nette 74 168 93 >100% -44,6% 52 -44,1%
Evolution de l’équilibre financier entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, le fonds de roulement consolidé du groupe Centrale Danone s’établit à
-357 Mdh contre -214 Mdh en 2015, justifié par le repli du financement permanent (-7,5%).
Le BFR s’établit à -527 Mdh en 2016 contre -287 Mdh en 2015.
La trésorerie nette en fin d’exercice enregistre une amélioration de >100% à 168 Mdh en 2016 contre
74 Mdh en 2015, dû principalement à l’augmentation du passif circulant.
En 2017, le fonds de roulement consolidé du groupe Centrale Danone s’élève à -545 Mdh contre
-357 Mdh en 2016, enregistrant ainsi une baisse de 52,7% essentiellement due à la dégradation du
financement permanent.
Le BFR ressort à -638 Mdh contre -527 Mdh en 2017.
La trésorerie nette en fin d’exercice enregistre une baisse de 44,6% à 93 Mdh en 2017 contre 168 Mdh
en 2016, dû principalement à la dégradation du financement permanent (-262 Mdh).
Evolution de l’équilibre financier entre 2017 et S1 2018

Au 30 juin 2018, le fonds de roulement ressort à -264 Mdh. Le besoin en fonds de roulement augmente
à -316 Mdh contre -638 Mdh en 2017. La trésorerie nette enregistre une baisse à 52 Mdh contre 93 Mdh
à fin 2017.
41
Capitaux propres + passif non courant + provisions + dettes fin courantes
III.1.5 Rentabilité des Fonds Propres et Rentabilité des Actifs
La rentabilité financière du groupe Centrale Danone a évolué, comme suit, au cours de la période
considérée :
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16
Résultat net part du Groupe (1) 53 59 115 11,3% 94,9%

Fonds propres (2) 1 083 1 041 1 061 -3,9% 1,9%
Total Bilan (3) 3 614 3 736 3 445 3,4% -7,8%
Return On Equity (ROE) - (1) / (2) 4,9% 5,7% 10,8% 0,8 pts 5,2 pts
Return On Assets (ROA) - (1) / (3) 1,5% 1,6% 3,3% 0,1 pts 1,8 pts
Evolution de la rentabilité entre 2015 et 2016

En 2016, le ROE du groupe Centrale Danone enregistre une amélioration de 0,8 pts et ressort à 5,7%
contre 4,9% en 2015 en raison de la hausse du résultat net (11,3%). Parallèlement, le ROA en 2016
gagne 0,1 pts et s’établit à 1,6%.
Au titre de l’exercice 2017, le ROE du groupe Centrale Danone s’établit à 10,8% en hausse de 5,2 pts
par rapport à 2016 impactée par l’amélioration du résultat net (94,9%). Le ROA enregistre une
amélioration de 1,8 pts et s’établit à ainsi 3,3% en 2017.
III.1.6 Ratio de solvabilité
La solvabilité du groupe se présente comme suit sur les trois derniers exercices :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018 S1.18 /
17
Endettement financier net42 (1) 710 471 247 -33,7% -47,6% 605 >100%
Fonds propres (2) 1 083 1 041 1 061 -3,9% 1,9% 953 -10,2%
Charges d'intérêt (3) 44 33 29 -25,0% -12,1% 13 -55,2%
EBE (4) 599 732 675 22,2% -7,8% 323 -52,1%
Total Bilan (5) 3 614 3 736 3 445 3,4% -7,8% 3 677 6,7%
Taux d'endettement (1) / [(1)+(2)] 39,6% 31,2% 18,9% -8,4 pts -12,3 pts 38,8% 19,9 pts
Charges d'intérêt / EBE (3) / (4) 7,3% 4,5% 4,3% -2,8 pts -0,2 pts 4,0% -0,1 pts
Fonds propres / Total bilan (2) / (5) 30,0% 27,9% 30,8% -2,1 pts 2,9 pts 25,9% -4,9 pts
Evolution de la solvabilité entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, le taux d’endettement du groupe Centrale Danone enregistre une diminution
de 8,4 pts et ressort à 31,2% contre 39,6% en 2015.
Le ratio charges d’intérêt/EBE est en baisse de 2,8 pts et ressort à 4,5% en 2016.
Le ratio Fonds propres/Total bilan enregistre une baisse de 2,1 pts et s’établit à 27,9% en 2016.
Au titre de l’exercice 2017, le taux d’endettement du groupe Centrale Danone s’établit à 18,9% en
diminution de 12,3 pts par rapport à 2016.
Le ratio charges d’intérêt/EBE est en baisse de 0,2 pts et s’affiche à 4,3% en 2017 contre 4,5% en 2016.
Le ratio Fonds propres/Total bilan enregistre une hausse de 2,9 pts et s’établit à 30,8% en 2017.
Evolution de la solvabilité entre 2017 et S1 2018
Au titre du premier semestre 2018, le taux d’endettement du groupe Centrale Danone s’établit à 38,8%
en augmentation de 19,9 pts par rapport à 2017.
Le ratio charges d’intérêt/EBE est en hausse de 3,1 pts et s’affiche à 7,4% en 2017 contre 4,3% en 2017.
Le ratio Fonds propres/Total bilan enregistre une baisse de 4,9 pts et s’établit à 25,9% en 2017.
42
L’endettement financier net = Dettes financiéres courantes + Dettes financiéres non courantes – Trésorerie et équivalent de trésorerie.
IV. ANALYSE DU TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE – COMPTES CONSOLIDES
Le tableau de financement du groupe Centrale Danone sur la période étudiée se présente comme suit :
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var.16/15 Var.17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Résultat net de l'ensemble consolidé 53 59 115 11,3% 94,9% -115 <-100%
Ajustements pour:
Elimination des amortissements et provisions 345 373 403 8,1% 8,0% 205 -49,1%
Elimination des profits/pertes réévaluation (juste valeur) 18 10 17 -44,4% 70,0% 3 -82,4%
Résultats de cession et des pertes et profits de dilution -8 -24 -1 <-100% 95,8% - -100,0%
Produits des dividendes - -1 - Ns -100,0% - Ns
Capacité d'autofinancement après coût de
l'endettement financier net et impôt 408 417 534 2,2% 28,1% 93 -82,6%
Elimination de la charge (produit) d'impôts 130 72 72 -44,6% 0,0% 14 -80,6%
Elimination du coût de l'endettement financier net 44 33 29 -25,0% -12,1% 13 -55,2%
Capacité d'autofinancement avant coût de
l'endettement financier net et impôt 582 522 635 -10,3% 21,6% 120 -81,1%
Incidence de la variation du BFR -101 235 93 >100% -60,4% -337 <-100%
Impôts différés - - - Ns Ns - Ns
Impôts payés -132 -88 -88 33,3% 0,0% -25 71,6%
Flux nets de trésorerie liés aux activités
opérationnelles 350 669 641 91,1% -4,2% -242 <-100%
Incidence des variations de périmètre - - - Ns Ns - Ns
Acquisition d'immobilisations corporelles et
incorporelles -347 -352 -338 -1,4% 4,0% -120 64,5%
Acquisition d'actifs financiers - - - Ns Ns - Ns
Variation des autres actifs financiers 1 2 -3 100,0% <-100% 7 >100%
Subventions d'investissement reçues - - - Ns Ns - Ns
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 66 51 34 -22,7% -33,3% 7 -79,4%
Cessions d'actifs financiers - - - Ns Ns - Ns
Dividendes reçus - - - Ns Ns - Ns
Intérêts financiers versés -44 -33 -29 25,0% 12,1% -13 55,2%
Flux net de trésorerie liés aux activités
d'investissement -324 -332 -336 -2,5% -1,2% -119 64,6%
Incidence des variations de périmètre - - - Ns Ns - Ns
Dividendes payés aux actionnaires de la société-mère - -99 -80 Ns 19,2% - -100,0%
Dividendes payés aux minoritaires - - - Ns Ns - Ns
Emission de nouveaux emprunts 41 - - -100,0% Ns - Ns
Remboursement d'emprunts -114 - - -100,0% Ns - Ns
Remboursement de dettes résultant de contrat de location - 36 33 Ns -8,3% 37 12,1%
Diminution (augmentation) nette des prêts - -12 -18 Ns -50,0% -12 33,3%
Diminution (augmentation) nette des placements - - - Ns Ns - Ns
Variation des comptes courants - - - Ns Ns - Ns
Dividendes versés aux minoritaires - - - Ns Ns - Ns
Autres flux liés aux opérations de financement -1 -5 - <-100% -100,0% - Ns
Flux nets de trésorerie provenant des activités de
financement -74 -80 -65 -8,1% 18,8% 25 >100%
Incidence de la variation des taux de change - - - Ns Ns - Ns
Incidence de changement des méthodes et principes
comptables - - - Ns Ns - Ns
Variation de la trésorerie et équivalents de trésorerie -48 257 240 >100% -6,6% -336 <-100%
Trésorerie et équivalents de trésorerie net à l'ouverture -613 -660 -402 -7,7% 39,1% - -100,0%
Trésorerie et équivalents de trésorerie net à la clôture -660 -402 -162 39,1% 59,7% -498 <-100%
Flux de trésorerie liés à l’activité
Les flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles ressortent à 669 Mdh en 2016 contre
350 Mdh en 2015. Les flux de trésorerie liés à l’activité sont induits par l’incidence de la variation du
BFR qui s’établit à 235 MDH en 2016 contre -101 MDH en 2015.
En 2017, les flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles ressortent à 641 Mdh et tiennent
compte d’une hausse de la CAF de 21,6% à 635 MDH atténué par l’incidence de la variation du BFR
(impact de -142 MDH).
Au premier semestre 2018, les flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles ressortent à -
242 Mdh et tiennent compte d’une baisse de la CAF de 81,1% à 120 MDH et d’une incidence de la
variation du BFR (impact de -337 MDH).
Flux net de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Les flux net de trésorerie liés aux activités d’investissement s’élèvent à -332 Mdh en 2016 contre
-324 Mdh en 2015.
En 2017, les flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement s’établissent à -336 Mdh
contre -332 Mdh en 2016.
Au premier semestre 2018, les flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement s’établissent
à -119 Mdh contre -336 Mdh en 2017.
Flux net de trésorerie liés aux activités de financement

Les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement ressortent à -80 Mdh en 2016 contre
-74 Mdh en 2015.
En 2017, les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement s’établissaient à -65 Mdh contre
80 Mdh en 2016, en raison des dividendes payés aux actionnaires de la société-mère compensé par le
remboursement de dettes.
Les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement ressortent à 25 Mdh au premier semestre
2018 contre -65 Mdh en 2017.
PARTIE IX. ANALYSE FINANCIERE DE FROMAGERIE
DES DOUKKALA
AVERTISSEMENT
Les comptes semestriels de Fromagerie de Doukkala n’ont pas fait l’objet d’une revue limité des
commissaires aux comptes.
I. ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES – COMPTES SOCIAUX

Le tableau suivant reprend les données historiques du compte de résultat social de Fromagerie des
Doukkala pour la période 2015 – S1 2018 :
S1 Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2017
2018 17/S1 18
Ventes de marchandises (en l'état) 25,6 12,7 8,7 -50,6% -31,3% 4,2 4,7 10,7%
Achats revendus de marchandises 25,5 12,2 8,2 -52,4% -32,8% 4,1 4,4 7,4%
Marge brute sur ventes en l'Etat 0,1 0,5 0,5 >100% 3,9% 0,2 0,3 99,1%
Ns
Production de l'exercice 418,2 427,8 427,0 2,3% -0,2% 223,4 199,1 -10,9%
Ventes de biens et services produits 431,3 428,8 426,4 -0,6% -0,6% 219,6 193,1 -12,1%
Variation de stocks de produits -13,0 -1,0 0,6 92,0% >100% 3,8 6,1 59,0%
Immo. produites par l'entreprise pour elle-
- - - Ns Ns - - Ns
même
Consommations de l'exercice 287,3 285,8 309,7 -0,5% 8,4% 158,8 146,6 -7,7%
Achats consommés de matières et de
203,7 208,4 238,5 2,3% 14,4% 120,4 114,6 -4,8%
fournitures
Autres charges externes 83,7 77,4 71,3 -7,4% -7,9% 38,4 32,0 -16,6%
Valeur Ajoutée 131,0 142,5 117,8 8,8% -17,4% 64,8 52,8 -18,4%
Subventions d'exploitation - - - Ns Ns - - Ns
Impôts et taxes 1,1 1,1 1,1 0,0% -0,1% 0,5 0,5 0,0%
Charges de personnel 31,8 31,1 28,1 -2,0% -9,7% 14,6 13,8 -5,1%
Excédent Brut d'Exploitation 98,1 110,3 88,6 12,4% -19,7% 49,7 38,5 -22,5%
Autres produits d'exploitation - 0,2 - Ns -100,0% - - Ns
Autres charges d'exploitation - - - Ns Ns - - Ns
Reprise d'exploitation, transfert de charges 1,4 0,3 0,2 -76,1% -32,6% - - Ns
Dotations d'exploitation 16,8 18,7 17,7 11,1% -5,4% 10,2 10,5 3,6%
Résultat d’exploitation 82,6 92,1 71,1 11,4% -22,8% 39,5 28,0 -29,3%
Marge d'exploitation (REX/CA) 18,1% 20,9% 16,3% 2,8 pts -4,5 pts 17,7% 14,1% -3,5 pts
Résultat financier 1,3 2,3 1,2 85,3% -50,1% 1,7 0,2 -89,1%
Résultat courant 83,9 94,4 72,2 12,5% -23,5% 41,2 28,1 -31,7%
Résultat non courant -1,0 -2,3 4,0 <-100% >100% 2,3 -0,3 <-100%
Impôt sur le résultat 25,0 29,6 24,5 18,0% -17,0% 14,3 9,7 -32,1%
Résultat net de l'exercice 57,8 62,5 51,6 8,2% -17,5% 29,2 18,1 -37,9%
Marge nette (RN/CA) 12,7% 14,2% 11,9% 1,5 pts -2,3 pts 13,0% 9,2% -3,8 pts
L’analyse ci-après présente les principaux postes du compte de produits et de charges de Fromagerie
des Doukkala sur la période 2015 – S1 2018 :
I.1.1 Le chiffre d’affaires
La ventilation du chiffre d’affaires de FDD sur la période 2015 - S1 2018 se répartit comme suit
S1 Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2017
2018 17/S1 18
Ventes de marchandises (en l'état) 25,6 12,7 8,7 -50,6% -31,3% 4,2 4,7 10,7%
Ventes de biens et services produits 431,3 428,8 426,4 -0,6% -0,6% 219,6 193,1 -12,1%
Chiffre d’affaires 456,9 441,5 435,1 -3,4% -1,5% 223,8 197,8 -11,7%
Le chiffre d’affaires par catégorie sur la période 2015 - S1 2018 se répartit comme suit :
S1 Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2017
2018 17/S1 18
Cœur de lait 296 284 272 -4,1% -4,2% 136 119 -12,5%
Jebli 109 101 130 -7,3% 28,7% 67 66 -1,5%
Carré Crème 21 32 19 52,4% -40,6% 11 7 -36,4%
Sandwich 'in 3 5 4 66,7% -20,0% 4 043 -100,0%
Export 17 3 - -82,4% -100,0% 0 0 Ns
Autres 12 16 11 33,3% -31,3% 6 6 0,0%
Chiffre d’affaires 456,9 441,5 435,1 -3,4% -1,5% 223,8 197,8 -11,7%
Evolution de la production entre 2015 et 2016

Le chiffre d’affaires de Fromagerie des Doukkala est en baisse de 3,4% en 2016 et s’élève à 441,5 Mdh
contre 456,9 Mdh en 2015. Cette tendance s’explique suite au transfert de l’activité export vers Centrale
Danone et d’une baisse des ventes de cœur de lait et carré crème.
Evolution de la production entre 2016 et 2017

Le chiffre d’affaires de Fromagerie des Doukkala est en baisse de 1,5% en 2016 et s’élève à 435,1 Mdh
contre 441,5 Mdh en 2016. La baisse du chiffre d’affaires, malgré la bonne performance en volume
notamment pour la marque Jebli (+29 Mdh), s’explique par la pression promotionnelle sur le marché
des fromages qui a poussé la société à investir davantage en action prix sur cœur de lait et autres.
Evolution de la production entre S1 2017 et S1 2018

La baisse du CA de FDD pour -26 Mdh est due principalement au recul des ventes sur Cœur De Lait -
17 Mdh, Carré crème 3,7 Mdh et Jebli -0,9 Mdh
Recul expliqué notamment par le boycott à partir du mois d’Avril 2018.
A fin juin 2018, à l’image des autres marchés, le marché des Fromages est également en régression à -
7,5% par rapport au premier semestre 2017 et ceci après une longue période de tendance positive. FDD
a perdu -3,1 pts de parts de marché.
En termes de part de marché, FDD atteint le niveau le plus bas à 17,1% en juin 2018.
43
Arrêt de l’exploitation de la marque Sandwich’in
I.1.2 La Valeur Ajoutée
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution de la valeur ajoutée sur la période considérée :

Var. Var. S1 S1 Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017
16/15 17/16 2017 2018 17/S1 18
Ventes de marchandises (en l'état) (a) 25,6 12,7 8,7 -50,6% -31,3% 4,2 4,7 10,7%
Achats revendus de marchandises 25,5 12,2 8,2 -52,4% -32,8% 4,1 4,4 7,4%
Marge brute sur ventes en l'Etat (1) 0,1 0,5 0,5 >100% 3,9% 0,2 0,3 99,1%
Vente de biens et services produits (b) 431,3 428,8 426,4 -0,6% -0,6% 219,6 193,1 -12,1%
Immobilisations produites par l'Entr. pour elle-même - - - Ns Ns - - Ns
Variation de stocks de produits -13,0 -1,0 0,6 92,0% >100% 3,8 6,1 59,0%
Production (2) 418,2 427,8 427,0 2,3% -0,2% 223,4 199,1 -10,9%
Achats consommés de matières et fournitures 203,7 208,4 238,5 2,3% 14,4% 120,4 114,6 -4,8%
Autres charges externes 83,7 77,4 71,3 -8,4% -7,4% 38,4 32,0 -15,8%
Consommation de l'exercice (3) 287,3 285,8 309,7 -0,5% 8,4% 158,8 146,6 -7,7%
Valeur Ajoutée (1) + (2) - (3) 130,9 142,5 117,8 8,8% -17,4% 64,8 52,8 -18,4%
Chiffre d’affaires (a) + (b) 456,9 441,5 435,1 -3,4% -1,5% 223,8 197,7 -11,6%
Le tableau ci-dessous présente la répartition des achats consommés de matières et de fournitures sur la
période concernée:
En Mdh 2015 2016 2017
16/15 17/16 2017 2018 17/S1 18
Achat de matières premières 131,5 153,0 247,9 16,3% 62,1% 123,3 149,2 21,0%
Variation des stocks de matières premières 17,9 -6,4 -19,2 <-100% <-100% -7,9 -38,7 <-100%
Achats de matériel et fournitures consommables et
50,1 57,5 5,1 14,7% -91,1% 2,4 1,7 -29,2%
emballages
Variation des stocks mat., fournitures et emballages - - - Ns Ns - - Ns
Achats non stockés de matières et fournitures 4,1 4,3 4,6 2,8% 7,7% 2,5 2,5 0,0%
Achats des travaux et prestations de services - - - Ns Ns - - Ns
Total achats consommés de matières et fournitures 203,7 208,4 238,5 2,3% 14,4% 120,4 114,6 -4,8%
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution des autres charges externes sur la période concernée:
En Mdh 2015 2016 2017
16/15 17/16 2017 2018 17/S1 18
Locations et charges locatives 3,8 5,1 5,0 34,0% -2,5% 2,7 2,7 0,0%
Redevances de crédit-bail - - - Ns Ns - - Ns
Entretien et réparations 2,5 1,2 1,2 -52,7% 0,0% 0,6 0,2 -66,7%
Primes d'assurances 1,0 0,8 0,8 -15,8% 0,0% 0,3 0,2 -33,3%
Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise - - - Ns Ns - - Ns
Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 44,4 51,0 52,7 14,9% 3,3% 26,3 25,4 -3,4%
Redevances pour brevet, marques, droits, etc. - - - Ns Ns - - Ns
Transports 1,9 0,4 0,4 -80,3% 0,0% 0,3 0,4 33,3%
Déplacements, missions et réceptions 1,1 1,1 1,1 -1,4% 0,0% - - Ns
Reste du poste des autres charges externes 28,9 17,0 10,0 -41,2% -41,4% 8,2 3,1 -62,2%
Total autres charges externes 83,7 76,6 71,3 -8,4% -7,4% 38,4 32,0 -16,7%
La valeur ajoutée de Fromagerie des Doukkala est en hausse de 8,8% en 2016 et s’élève à 142,5 Mdh
contre 130,9 Mdh en 2015. Cette tendance s’explique par l’effet combiné des éléments suivants :
▪ la hausse de la production (2,3%) liée à l’amélioration de la variation de stock de produit (+92%)
suite au transfert de l’activité export à CDA;
▪ la baisse de la consommation (-0,5%) liée à la diminution des autres charges externes (-8,4%)
expliquée par la baisse des dépenses de publicité et d’animation des forces de vente (-10 Mdh)
et ce malgré la hausse des achats consommés de matières et de fournitures (+2,3%) suite à
l’augmentation des prix de marché de certaines matières premières stratégiques (+9 Mdh) et
l’effet volume d’achat (+20 Mdh) ;
Le taux de valeur ajoutée s’établit à 32,3% en 2016 contre 28,7% en 2015 soit une augmentation de
3,6 pts.

Au titre de l’année 2017, le taux de valeur ajoutée de Fromagerie des Doukkala subit une baisse de 5,2
pts et s’établit à 27,1% contre 32,3% un an auparavant.
Cette diminution s’explique principalement par la hausse de la consommation de l’exercice
(+8,4%) justifiée par l’effet combiné de:
✓ une augmentation des achats consommés de matières et de fournitures (+30,1 Mdh) qui
s’établissent à 238,5 Mdh en 2017 contre 208,4 Mdh en 2016 sous l’effet de (i)
l’augmentation des achats de matières premières (+62,1%) due principalement à un
effet inflation des prix des matières premières (+29 Mdh) ;
✓ une baisse des autres charges externes (-5,3 Mdh soit -7,4%) qui s’explique
principalement par la progression du poste « reste du poste des autres charges externes »
(+74,2%). La baisse de ce poste est expliquée par la prise en charge par CDA à partir
du 2ème trimestre 2016 de la gestion de l’animation commerciale et la force de vente
et la refacturation à FDD sous forme de management fees.
Evolution de la valeur ajoutée entre S1 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, la valeur ajoutée de Fromagerie des Doukkala enregistre une baisse de 18,4% par
rapport au premier semestre 2017, qui s’explique principalement par les effets combinés suivants :
▪ une baisse de la production (-10,9%) qui s’explique par :
✓ la baisse de la vente de biens et service produits de -12,1% à 193,1 Mdh ;
▪ une baisse de la consommation de l’exercice (-7,7% à 146,6 Mdh) expliquée par :
✓ la baisse des achats consommés de matières et fournitures (-5,6 Mdh) qui s’établissent
à 114,6 Mdh à fin juin 2018 contre 120,4 Mdh à fin juin 2017 est due à une baisse de la
variation de stock qui s’explique par le suivi d’une politique de stockage de certaines
matières stratégiques minimisant les effets défavorables du marché inflationniste;
✓ une baisse des autres charges externes (-6,4 Mdh soit -16,7%) qui s’explique
principalement par la diminution des management fees.
I.1.3 L’Excédent Brut d’Exploitation
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution de l’Excédent Brut d’Exploitation au cours de la période

2015 - S1 2018:
S1 Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2017
2018 17/S1 18
Valeur Ajoutée 130,9 142,5 117,8 8,8% -17,4% 64,8 52,8 -18,4%
Impôts et taxes 1,1 1,1 1,1 0,0% -0,1% 0,5 0,5 0,0%
Charges de personnel 31,8 31,1 28,1 -2,0% -9,7% 14,6 13,8 -5,1%
Evolution de l’Excédent Brut d’Exploitation entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, Fromagerie des Doukkala affiche un excédent brut d’exploitation de
110,3 Mdh, en hausse de 12,4%. Cette variation s’explique principalement par les variations suivantes:
▪ la hausse de la valeur ajoutée de 8,8% à 142,5 Mdh ;
▪ la baisse des charges de personnel (-0,7 Mdh) à 31,1 Mdh.
La marge brute d’exploitation s’établit à 25% en hausse de 3,5 points par rapport à l’exercice précédent.
Evolution de l’Excédent Brut d’Exploitation entre 2016 et 2017

La baisse de l’excédent brut d’exploitation de 19,7% à 88,6 Mdh en 2017 repose principalement sur :
▪ la baisse de la valeur ajoutée de -17,4% à 117,8 Mdh en raison de l’effet combiné de la baisse
de la production (-0,2%) et de la hausse de la consommation de l’exercice (+8,4%) ;
▪ la baisse des charges de personnel à 28,1 Mdh (contre 31,1 Mdh en 2016) due à des départs
(démissions) dans le cadre normal de l’activité ;
Ces variations ont conduit à une dégradation de la marge brute d’exploitation qui ressort à 20,4% en
2017, en baisse de 4,6 pts par rapport à l’exercice 2017.
Evolution de l’Excédent Brut d’Exploitation entre S1 2017 et S1 2018

Au titre du premier semestre 2018, l’excédent brut d’exploitation de Fromagerie des Doukkala
enregistre une diminution pour atteindre 38,5 Mdh contre 49,7 Mdh au premier semestre 2017. Cette
baisse de 22,5 % résulte principalement de la combinaison des éléments suivants ;
▪ la baisse de la valeur ajoutée de 18,4% à 52,8 Mdh en raison d’une baisse de la production (-
10,9%) plus importante que celle de la consommation de l’exercice (-7,7%) ;
I.1.4 Le Résultat d’Exploitation
Le tableau ci-après décrit l’évolution du résultat d’exploitation au cours de la période 2015 – S1 2018:
S1 Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2017
2018 17/S1 18
Autres produits d'exploitation - 0,2 - Ns -100,0% - - Ns
Reprise d'exploitation, transfert de charges 1 0,3 0,2 -76,1% -32,6% - - Ns
Autres charges d'exploitation - - - Ns Ns - - Ns
Dotations d'exploitation 16,8 18,7 17,7 11,1% -5,4% 10,2 10,5 3,6%
Résultat d'exploitation (REX/CA) 18,1% 20,9% 16,3% 2,8 pts -4,6 pts 17,7% 14,1% -3,6pts
Evolution du résultat d’exploitation entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, le résultat d’exploitation augmente de 11,4% pour atteindre 92,1 Mdh contre
82,6 Mdh en 2015. Cette hausse résulte de l’effet combiné suivant :
▪ L’augmentation de l’excédent brut d’exploitation (+12,4%) s’établissant à 110,3 Mdh contre
98,1 Mdh en 2015 ;
▪ la hausse des dotations d’exploitation (+11,1%) s’établissant à 18,7 Mdh contre 16,8 Mdh un
an auparavant.
La marge du résultat d’exploitation ressort ainsi en 2016 à 20,9% contre 18,1% l’année précédente.
Evolution du résultat d’exploitation entre 2016 et 2017

La baisse du résultat d’exploitation de 22,8% à 71,1 Mdh en 2017 contre 92,1 Mdh en 2016 repose
principalement sur la combinaison des variations suivantes :
▪ le repli de l’excédent brut d’exploitation de 21,7 Mdh (-19,7%) s’établissant à 88,6 Mdh ;
▪ la légère baisse des dotations aux amortissements qui régressent de 5,4% à 17,7 Mdh en 2017
contre 18,7 Mdh en 2016 ;
La marge du résultat d’exploitation est ainsi en recul de 4,6 pts pour s’établir à 16,3% en 2017 contre
20,9% en 2016.
Evolution du résultat d’exploitation entre S1 2017 et S1 2018

Le résultat d’exploitation atteint 28 Mdh à juin 2018 contre 39,5 Mdh à juin 2017, enregistrant ainsi une
baisse de 29,3%, due à l’effet combiné des éléments suivants :
▪ la baisse de l’EBE à 38,5 Mdh au premier semestre 2018 contre 49,7 Mdh au premier semestre
2017, soit une variation de -22,5% ;
▪ La légère augmentation des dotations aux amortissements à 10,5 Mdh au premier semestre
2018 contre 10,2 Mdh au premier semestre 2017, soit une variation de +3,6%.
I.1.5 Le Résultat Net
Le tableau ci-après décrit l’évolution du résultat net au cours de la période étudiée :

Var. Var. Var. S1
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2017 S1 2018
16/15 17/16 17/S1 18
Résultat financier 1,3 2,3 1,2 85,3% -50,1% 1,7 0,2 -89,1%
Résultat courant 83,9 94,4 72,2 12,5% -23,5% 41,2 28,1 -31,7%
Résultat non courant -1,0 -2,3 4,0 <-100% >100% 2,3 -0,3 <-100%
Résultat avant impôt 82,8 92,1 76,2 10,9% -16,2% 43,5 27,8 -36,0%
Impôt sur le résultat 25,0 29,6 24,5 18,0% -17,0% 14,3 9,7 -32,1%
Résultat net 57,8 62,5 51,6 8,2% -17,4% 29,2 18,1 -37,9%
Marge nette (RN/CA) 12,7% 14,2% 11,9% 1,5 pts -2,3pts 13,0% 9,2% -3,8 pts

Au titre de l’exercice 2016, le résultat net augmente de 8,2% pour s’établir à 62,5 Mdh contre 57,8 Mdh
pour l’exercice précédent. Cette évolution est principalement expliquée par la hausse de l’activité qui se
traduit une amélioration du résultat d’exploitation (+11,4%).
La marge nette ressort en amélioration de 1,5 point à 14,2% en 2016 contre 12,7% un an auparavant.

Sur la période 2016 - 2017, le résultat net enregistre une baisse de 17,4% et s’établit à 51,6 Mdh contre
62,5 Mdh en 2016. Cette variation s’explique essentiellement par la baisse du résultat courant (-23,5%)
justifiée essentiellement par le repli de l’activité sur la même période.
La marge nette ressort en diminution de 2,3 points à 11,9% en 2017 contre 14,2% un an auparavant.
Evolution du résultat net entre S1 2017 et S1 2018

A fin juin 2018, le résultat net de FDD enregistre une baisse, pour s’établir à 18,1 Mdh contre 29,2 Mdh
au 30 juin 2018. Cette variation résulte essentiellement de la baisse du résultat courant à 28 Mdh en juin
2018 contre 41,2 Mdh en juin 2017 affecté essentiellement par une diminution du résultat d’exploitation
(-29,3%).
La marge nette ressort en diminution de 3,8 points à 9,2% en S1 2018 contre 13,0% en S1 2017.
II. ANALYSE BILANCIELLE – COMPTES SOCIAUX
Le tableau suivant détaille les éléments de bilan de Fromagerie des Doukkala pour les exercices 2015,
2016, 2017 et au premier semestre 2018 :
Var.
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018 S1.18 /
16/15 17/16
17
Actif
Immobilisations en non valeurs - - - Ns Ns - Ns
Immobilisations incorporelles 0,2 0,2 0,2 0,0% 0,0% 0,2 0,0%
Immobilisations corporelles 112,9 106,1 106,6 -6,0% 0,5% 101,8 -4,5%
Immobilisations financières 0,2 0,2 0,1 46,9% -44,9% 0,1 0,0%
Actif immobilisé 113,3 106,6 106,9 -5,9% 0,3% 102,1 -4,5%
Actif circulant 130,2 157,8 138,0 21,2% -12,6% 166,8 20,9%
Stocks 27,3 31,7 49,7 16,0% 56,9% 94,8 90,9%
Créances de l’actif circulant 102,9 126,2 87,9 22,6% -30,4% 71,8 -18,2%
Titres et valeurs de placement - - - Ns Ns - Ns
Ecarts de conversion 0,0 0,0 0,5 -67,2% >100% 0,1 -71,8%
Trésorerie Actif 0,3 0,2 0,1 -44,1% -32,5% 0,1 -0,3%
Total Actif 243,8 264,6 245,0 8,5% -7,4% 269,0 9,8%
Passif
Financement permanent 165,8 170,0 160,3 2,5% -5,7% 127,4 -20,5%
Capitaux propres 146,8 151,4 140,5 3,1% -7,1% 108,6 -22,7%
Capitaux propres assimilés 19,0 18,6 18,2 -1,9% -2,5% 18,8 3,5%
Dont subvention d'investissement - - - Ns Ns - Ns
Dont provisions pour amortissements dérogatoires 19,0 18,6 18,2 -1,9% -2,5% 18,8 3,5%
Dettes de financement - - 1,6 Ns Ns - -100,0%
Provisions durables pour risques et charges - - - Ns Ns - Ns
Ecart de conversion - - - Ns Ns - Ns
Dettes du passif circulant 73,0 83,5 76,7 14,4% -8,1% 133,8 74,5%
Autres provisions pour risques et charges 0,7 0,2 1,1 -63,9% >100% 0,9 -20,4%
Ecarts de conversion - Passif 0,2 0,1 0,0 -67,8% -82,0% 0,3 >100%
Trésorerie passif 4,1 10,8 8,5 >100% -20,8% 6,5 -23,5%
Total Passif 243,8 264,6 245,0 8,5% -7,4% 269,0 9,8%
II.1.1 L’actif immobilisé
Le tableau ci-après décrit l’évolution de l’actif immobilisé de la période considérée :

Var. Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018
16/15 17/16 S1.18 / 17
Immobilisations en non valeurs - - - Ns Ns - Ns
Frais préliminaires - - - Ns Ns - Ns
Charges à répartir sur plusieurs exercices - - - Ns Ns - Ns
Primes de remboursement des obligations - - - Ns Ns - Ns
Immobilisations Incorporelles 0,2 0,2 0,2 0,0% 0,0% 0,2 0,0%
Immobilisations en recherche et développement - - - Ns Ns - Ns
Brevets, marques, droits & valeurs similaires 0,2 0,2 0,2 0,0% 0,0% 0,2 0,0%
Fonds commercial - - - Ns Ns - Ns
Autres immobilisations incorporelles - - - Ns Ns - Ns
Immobilisations Corporelles 112,9 106,1 106,6 -6,0% 0,4% 101,9 -4,4%
Terrains - - - Ns Ns - Ns
Constructions 30,0 36,3 28,2 20,9% -22,3% 27,4 -3,0%
Installations techniques, matériel et outillages 76,2 64,9 65,7 -14,9% 1,3% 67,0 2,0%
Matériel de transport 0,1 - - Ns Ns - Ns
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers 3,0 -5,2 0,4 <-100% >100% 0,3 -21,9%
Autres immobilisations corporelles - - - Ns Ns - Ns
Immobilisations corporelles en cours 3,6 10,1 12,3 >100% 21,3% 7,2 -41,3%
Immobilisations Financières 0,2 0,2 0,1 46,9% -44,9% 0,1 0,0%
Prêts immobilisés 0,1 0,0 - -64,0% -100,0% - Ns
Autres créances financières 0,1 0,2 0,1 >100% -38,2% 0,1 0,0%
Titres de participation - - - Ns Ns - Ns
Autres titres immobilisés - - - Ns Ns - Ns
Ecart de Conversion - Actif - - - Ns Ns - Ns
Diminution des créances immobilisées - - - Ns Ns - Ns
Total - Actif immobilisé 113,3 106,6 106,9 -5,9% 0,3% 102,1 -4,5%
Evolution de l’actif immobilisé entre 2015 et 2016

En 2016, l’actif immobilisé est en baisse de 5,9% à 106,6 Mdh contre 113,3 Mdh l’exercice précédent.
Cette variation s’explique par la baisse des immobilisations corporelles (-6% à 106,1 Mdh contre
112,9 Mdh l’année précédente). Cette variation s’explique par l’effet combiné de :
▪ La baisse du poste « installations techniques, matériel et outillages » (-11,3 Mdh) liée
principalement aux dotations aux amortissements de la période;
▪ la hausse des immobilisations corporelles en cours de 6,6 Mdh suite à des investissements pour
augmenter la capacité de production sur certaines lignes de métier (Marque Jebli
principalement) et la construction d’un local de stockage.
Evolution de l’actif immobilisé entre 2016 et 2017
En 2017, l’actif immobilisé s’établit à 106,9 Mdh en hausse de 0,3% par rapport à l’exercice précédent.
Cette variation est principalement expliquée par l’effet combiné de :
▪ La baisse du poste « construction » (-8,1 Mdh) ;
▪ La hausse du poste « installations techniques, matériel et outillages » (+0,8 Mdh) justifiée par
la mise en service de lignes de production pour 14 Mdh et un amortissement de près de -13
Mdh;
▪ la hausse des immobilisations corporelles en cours de 2,2 Mdh suite à l’investissement dans des
systèmes de sécurité usine et incendie.
Evolution de l’actif immobilisé entre 2017 et S1 2018

Au 30 juin 2018, l’actif immobilisé net a marqué une baisse de 4,5% à 102,1 Mdh contre 106,9 Mdh à
fin 2017, due principalement à la baisse des immobilisations corporelles (-4,4%) qui passent de 106,6
Mdh à 101,9 Mdh sur la même période. Ce recul s’explique par les dotations de la période et le recul
des nouveaux investissements lié au boycott.
II.1.2 Capitaux propres
Le tableau ci-après détaille l’évolution des capitaux propres sur la période 2015 – S1 2018:
Var.
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018 S1.18 /
16/15 17/16
17
Capital social ou personnel 50,0 50,0 50,0 0,0% 0,0% 50,0 0,0%
Moins: actionnaires, capital souscrit non appelé - - - Ns Ns - Ns
Primes d'émission, de fusion et d'apport - - - Ns Ns - Ns
Ecart de réévaluation - - - Ns Ns - Ns
Réserve légale 5,0 5,0 5,0 0,0% 0,0% 5,0 0,0%
Autres réserves 33,7 33,7 33,7 0,0% 0,0% 33,7 0,0%
Report à nouveau 0,3 0,1 0,2 -59,2% 34,7% 1,8 >100%
Résultats nets en instance d'affectation - - - Ns Ns - Ns
Résultat net de l'exercice 57,8 62,5 51,7 8,2% -17,4% 18,1 -65,0%
Total des Capitaux Propres 146,8 151,4 140,5 3,1% -7,1% 108,6 -22,7%
Evolution des capitaux propres entre 2015 et 2016

Au titre de l’exercice 2016, les capitaux propres de Fromagerie des Doukkala s’établissent 151,4 Mdh
en hausse de 3,1%, principalement expliquée par l’amélioration du résultat net (+8,2%) à 62,5 Mdh en
2016 contre 57,8 Mdh en 2015.
Evolution des capitaux propres entre 2016 et 2017
A fin 2017, les capitaux propres de Fromagerie des Doukkala enregistrent une baisse de 7,1% pour un
montant de 140,5 Mdh (contre 151,4 Mdh l’année précédente) qui s’explique par l’effet de la baisse du
résultat net (-17,4%) s’établissant à 51,7 Mdh contre 62,5 Mdh en 2016.
Evolution des capitaux propres entre 2017 et S1 2018
Au 30 juin 2018, les capitaux propres de Fromagerie des Doukkala ont diminué de 22,7% à 108,6 Mdh,
en raison de la baisse du résultat net qui s’établit à 18,1 Mdh à S1 2018 contre 29,2 Mdh à S1 2017.
II.1.3 L’endettement financier net
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution de l’endettement financier net sur la période 2015 – S1 2018:
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2018 S1.18 /
17
Dettes de financement - - - Ns Ns - Ns
Trésorerie Passif 4,1 10,8 8,5 >100% -20,8% 6,5 -23,5%
Titres et valeurs de placement - - - Ns Ns - Ns
Endettement financier Net 3,9 10,6 8,4 >100% -20,6% 6,4 -23,8%
L’endettement financier net de Fromagerie des Doukkala est principalement composé de facilités de
caisse octroyées par les banques.
Les provisions durables pour risques et charges

Fromagerie des Doukkala ne dispose pas des provisions durables pour risques et charges sur la période
2015 - S1 2018.
II.1.4 Le Besoin en Fonds de Roulement
L’évolution du besoin en fonds de roulement de Fromagerie des Doukkala entre 2015 et S1 2018 se
Var.
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018 S1.18 /
16/15 17/16
17
Stocks 27,3 31,7 49,7 16,0% 56,9% 94,8 90,9%
Créances de l'Actif Circulant 102,9 126,2 87,9 22,6% -30,4% 71,8 -18,2%
Dettes du Passif Circulant 73,0 83,5 76,7 14,4% -8,1% 133,8 74,5%
Ecarts de conversion - Actif 0,0 0,0 0,5 -67,2% >100% 0,1 -71,8%
Ecarts de conversion - Passif 0,2 0,1 0,0 -67,8% -82,0% 0,3 >100%
Besoin en Fond de Roulement 56,4 74,1 60,2 31,4% -18,7% 31,7 -47,3%
Evolution des Stocks sur les exercices 2015 – S1 2018

Le détail des stocks se présente comme suit :
Var.
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018 S1.18 /
16/15 17/16
17
Marchandises - - - Ns Ns - Ns
Matières et fournitures consommables 24,2 29,6 47,0 22,4% 59,0% 86,1 83,1%
Produits en cours - - - Ns Ns - Ns
Produits intermédiaires et prod. resid. - - - Ns Ns - Ns
Produits finis 3,1 2,1 2,7 -33,4% 27,8% 8,7 >100%
Stocks 27,3 31,7 49,7 16,0% 56,9% 94,8 90,9%

Au 31 décembre 2016, les stocks de Fromagerie des Doukkala enregistrent une hausse de 16% et
s’élèvent à 31,7 Mdh contre 27,3 Mdh à fin 2015. Cette variation est principalement due à une
augmentation des niveaux de stocks de matières et fournitures consommables (+22,4%) qui passent de
24,2 Mdh en 2015 à 29,6 Mdh en 2016.

Les stocks de Fromagerie des Doukkala enregistrent une progression de 56,9% au cours de l’exercice
2017 pour ressortir à 49,7 Mdh contre 31,7 Mdh l’année précédente. Cette hausse est principalement
justifiée par l’augmentation des stocks de matières et fournitures consommables (+59%) qui
s’établissent à 47 Mdh en 2017 contre 29,6 Mdh en 2016 justifiée par une politique de stockage de
certaines matières stratégiques minimisant les effets défavorables du marché inflationniste.
Evolution des stocks entre 2017 et S1 2018

Au premier semestre 2018, les stocks marquent une progression de 90,9% pour s’établir à
94,8 Mdh contre 49,7 Mdh à fin 2017. Cette tendance s’explique par l’augmentation des stocks de
matières et fournitures consommables qui atteignent 86,1 Mdh en juin 2018 contre 47,0 Mdh en 2017
(+83,1%). La politique de stockage de certaines matières stratégiques minimisant les effets défavorables
du marché inflationniste est poursuivie durant le premier semestre 2018. Aussi, il est à noter que le stock
de beurre et fromage a augmenté suite à la baisse de la consommation liée aux effets du boycott.
Evolution des créances de l’actif circulant sur les exercices 2015 – S1 2018
Le détail des créances de l’actif circulant se présente comme suit :

Var.
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018 S1.18 /
16/15 17/16
17
Fournisseurs débiteurs av. et acomptes 1,6 0,1 1,7 -91,9% >100% 6,1 >100%
Clients et comptes rattachés 65,3 47,8 44,7 -26,9% -6,5% 53,0 18,5%
Personnel 0,3 0,3 0,3 -23,5% 13,8% 0,1 -55,1%
organismes sociaux - - - 9,8 Ns
Etat 11,9 5,9 19,0 -50,2% >100% 1,8 -90,3%
Comptes sociétés apparentées 23,6 71,1 21,5 >100% -69,8% 0,6 -97,0%
Autres débiteurs 0,2 1,0 0,6 >100% -43,4% 0,3 -51,1%
Comptes de régularisation actif - - 0,1 Ns Ns - -100,0%
Comptes transitoires ou d'attente - - - Ns Ns - Ns
Créances de l’actif circulant 102,9 126,2 87,9 22,6% -30,4% 71,8 -18,2%
Le tableau ci-dessous illustre les délais de paiements clients44 en jours de chiffre d’affaires :
Var.
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018 S1.18 /
16/15 17/16
17
Créances clients et comptes rattachés 65,3 47,8 44,7 -26,9% -6,5% 53,0 18,5%
Chiffre d'affaires 456,9 441,5 435,1 -3,4% -1,5% 197,7 -54,6%
Ratio de rotation en j de CA45 44 33 31 -11 jrs -2 jrs 4146 +10 jrs

En 2016, les créances de l’actif circulant augmentent de 22,6% s’élevant à 126,2 Mdh contre 102,9 Mdh
l’année précédente. Cette hausse est due aux effets combinés de :
▪ la hausse des comptes d’associés – correspondants à des transferts de liquidités excédentaires
de FDD vers CDA à 71,1 Mdh en 2016 contre 23,6 Mdh en 2015.
▪ La diminution des créances clients et comptes rattachés de 17,5 Mdh pour passer de 65,3 Mdh
à 47,8 Mdh.
Ces deux variations s’expliquent par le changement du délai de règlement de 60j à 30j entre
CDA et FDD.

Les créances de l’actif circulant connaissent une baisse de 30,4% en 2017 pour s’établir à 87,9 Mdh
contre 126,2 Mdh en 2016. Cette évolution s’explique principalement par :
44
Calcul fait sur la base d’une TVA de 20%
45
Créances clients / [Chiffre d’affaires * (1+TVA)] * 365
46
Créances clients / [(Chiffre d’affaires * (1+TVA)] * 365/2
▪ la baisse des comptes d’associés débiteurs de 49,6 Mdh s’établissant à 21,5 Mdh contre 71,1
Mdh en 2016.
▪ la hausse du poste Etat à 19 Mdh en 2017 contre 5,9 Mdh en 2016 expliquée par un excédent
d’acompte de 6 MDh et la hausse de la tva récupérable de 3 Mdh à la suite de la hausse des
achats de matières premières.
Evolution des créances de l’actif circulant entre 2017 et S1 2018
A fin juin 2018, les créances de l’actif circulant marquent une diminution de -18,2% à 71,8 Mdh,
tendance qui s’explique principalement par la combinaison des éléments suivants :
▪ la diminution du poste Etat à 1,8 Mdh à fin juin 2018 contre 19,0 Mdh à fin 2017 qui est
expliquée principalement par l’absorption de l’excédent des acomptes IS de 6 Mdh et la baisse
de la tva sur achats de 3 Mdh
▪ la baisse des comptes d’associé à 0,6 Mdh;
II.1.5 Evolution des dettes du passif circulant sur les exercices 2015 – S1 2018
Le détail du passif circulant se présente comme suit :

Var. Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018
16/15 17/16 S1.18 / 17
Fournisseurs et comptes rattachés 52,8 56,4 61,2 6,8% 8,5% 68,8 12,3%
Clients créditeurs, avances et acomptes - - - Ns Ns - Ns
Personnel 6,5 12,8 3,4 95,7% -73,4% 5,2 52,4%
Organismes sociaux 1,4 1,4 1,2 0,9% -15,1% 1,2 -0,7%
Etat 12,2 12,7 10,6 4,0% -16,5% 8,4 -20,5%
Comptes d'associés - - - Ns Ns 50,0 Ns
Autres créanciers 0,0 0,2 0,3 >100% 53,5% 0,3 2,0%
Comptes de régularisation passif - - - Ns Ns - Ns
Dettes du passif circulant 73,0 83,5 76,7 14,4% -8,1% 133,8 74,5%
Ecart de conversion passif 0,2 0,1 0,0 -67,8% -82,0% 0,3 >100%
Total Passif Circulant 73,8 83,8 77,8 13,5% -7,2% 135,0 73,6%
Le tableau ci-dessous reprend les dettes fournisseurs et le ratio de rotation47 de ces dernières:
Var. Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018
16/15 17/16 S1.18 / 17
Fournisseurs et comptes rattachés 52,8 56,4 61,2 6,8% 8,5% 68,8 12,3%
Achats de l'exercice (y compris autres charges externes) 287,3 285,8 309,7 -0,5% 8,4% 146,6 -52,7%
Ratio de rotation en jour d’achat48 56 60 60 +4jrs - 7149 +11jrs
Evolution des dettes du passif circulant entre 2015 et 2016

Au cours de l’exercice 2016, les dettes du passif circulant augmentent de 14,4% à 83,5 Mdh contre 73,0
Mdh un exercice auparavant. Cette évolution s’explique notamment par la hausse des dettes
fournisseurs, qui atteignent 56,4 Mdh contre 52,8 Mdh en 2015. Le ratio de rotation en jour d’achat
passe à 60 jours en 2016 contre 56 jours en 2015.
Le poste « personnel » passe de 6,5 Mdh à 12,8 Mdh soit une augmentation de 95,7%. Cette
augmentation s’explique par la hausse des charges d’expatriés.
Evolution des dettes du passif circulant entre 2016 et 2017

Au titre de l’exercice 2017, les dettes du passif circulant sont en baisse de 8,1% à 76,7 Mdh contre
83,5 Mdh en 2016. Cette variation s’explique principalement par les effets combinés suivants :
▪ la baisse du poste « personnel » qui s’établit à 3,4 Mdh en 2017 contre 12,8 Mdh en 2016 (-
73,4%). Cette diminution provient essentiellement de prise en charge en fin d’exercice 2017,
par CDA du paiement des charges d’expatriés. Cette dette est comptabilisée en 2017 en dettes
intercos.
▪ l’augmentation du poste fournisseurs et comptes rattachés qui ressort à 61,2 Mdh en 2017
contre 56,4 Mdh en 2016 (+8,5%);
Le ratio de rotation des dettes fournisseurs en jour d’achat ressort ainsi à 60 jours en 2017.
47
Calcul prenant en compte une TVA de 20%
48
Fournisseurs et comptes rattachés/[consommation de l’exercice * (1+TVA]) * 365
49
Fournisseurs et comptes rattachés/[consommation de l’exercice * (1+TVA)]* 365/2
Evolution des dettes du passif circulant entre 2017 et S1 2018
Au 30 juin 2018, les dettes du passif circulant augmentent de 74,5% à 133,8 Mdh. Cette évolution est
principalement due aux variations suivantes :
▪ la hausse des fournisseurs et comptes rattachés (68,8 Mdh au 30 juin 2018 contre 61,2 Mdh à
fin 2017) ;
▪ Le compte associés qui passe à 50 Mdh en S1 2018 et qui représentent les dividendes à verser
par FDD à CDA (écriture comptable).
II.1.6 La trésorerie
Le tableau ci-après présente l’évolution de la trésorerie de Fromagerie des Doukkala sur la période 2015
– S1 2018 :
Var. Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018
16/15 17/16 S1.18 / 17
Chèques et valeurs à encaisser - - - Ns Ns - Ns
Banques, T.G et C.C.P 0,1 0,2 0,1 12,4% -32,5% 0,1 -0,3%
Caisses, Régies d'avances et accréditifs 0,1 - - -100,0% Ns - Ns
Trésorerie Passif 4,1 10,8 8,5 >100% -20,8% 6,5 -23,5%
Crédits d'escompte - - - Ns Ns - Ns
Crédits de trésorerie - - - Ns Ns 0,3 Ns
Banques (soldes créditeurs) 4,1 10,8 8,5 >100% -20,8% 6,2 -27,3%
Trésorerie Nette -3,9 -10,6 -8,4 <-100% 20,6% -6,4 23,8%
Evolution de la trésorerie entre 2015 et 2016

En 2016, la trésorerie nette s’établit à -10,6 Mdh contre -3,9 Mdh au titre de l’exercice antérieur,
enregistrant un repli en raison principalement du poste Banques (soldes créditeurs) (<-100%).
Evolution de la trésorerie entre 2016 et 2017
Au titre de l’exercice 2017, la trésorerie nette s’établit à -8,4 Mdh contre -10,6 Mdh au titre de l’exercice
antérieur. Cette évolution est largement imputable à la baisse de la trésorerie Passif de Fromagerie des
Doukkala qui s’est établie à 8,5 Mdh contre 10,6 Mdh en 2017.
Evolution de la trésorerie entre 2017 et S1 2018
Au premier semestre 2018, la trésorerie nette atteint -6,4 Mdh contre -8,4 Mdh au titre de l’exercice
2017. Cette tendance s’explique principalement par la baisse de la trésorerie passif due à la diminution
du solde créditeur auprès des banques qui s’établit à 6,2 Mdh au 30 juin 2018.
II.1.7
II.1.8 Etude de l’équilibre financier
L’évolution de l’équilibre financier de Fromagerie des Doukkala sur la période 2015 – S1 2018 se
Var.
En Mdh 2015 2016 2017 Var. 16/15 Var. 17/16 S1 2018
S1.18 / 17
Financement Permanent 165,8 170,0 158,7 2,5% -6,6% 127,4 -19,7%
Actif Immobilisé 113,3 106,6 106,9 -5,9% 0,3% 102,1 -4,5%
FR 52,5 63,4 51,8 20,8% -18,4% 25,3 -51,1%
Actif Circulant (hors TVP) 130,2 157,8 138,0 21,2% -12,6% 166,8 20,9%
Passif Circulant 73,8 83,8 77,8 13,5% -7,2% 135,0 73,6%
BFR50 56,4 74,1 60,2 31,4% -18,7% 31,7 -47,3%
FR/BFR 0,93x 0,86x 0,86x -8,1% 0,4% 0,80x -7,3%
Trésorerie Nette -3,9 -10,6 -8,4 <-100% 20,6% -6,4 23,9%

En 2016, le fonds de roulement augmente pour s’élever à 63,4 Mdh (contre 52,5 Mdh en 2015),
notamment à cause de la baisse de l’actif immobilisé (-5,9% à 106,6 Mdh contre 113,3 Mdh l’année
précédente) et la hausse du financement permanent (+2,5%).
Le BFR enregistre une augmentation pour s’élever à 74,1 MDH en 2016 contre 56,4 MDH en 2015 à
cause de la hausse de l’actif circulant (+21,2%).

En 2017, le fonds de roulement enregistre un recul pour s’établir à 51,8 Mdh contre 63,4 Mdh en 2016.
Cette diminution est imputable à la baisse du financement permanent (-6,6%).
Le BFR s’établit à 60,2 Mdh en 2017 contre 74,1 Mdh en 2016. Cette amélioration tient compte d’une
diminution de l’actif circulant de plus de 12,6%.
Evolution de l’équilibre financier entre 2017 et S1 2018

Au premier semestre 2018, le fonds de roulement enregistre une diminution s’établissant à
25,3 Mdh contre 51,8 Mdh à fin 2017. Cette tendance est principalement due à la baisse de 19,7% du
financement permanent (127,4 Mdh à juin 2018 contre 158,7 Mdh à fin 2017)
A fin juin 2018, le besoin en fonds de roulement s’établit à 31,7 Mdh comparé à 60,2 Mdh à fin 2017
soit une baisse de 28,5 MDH à cause de la hausse plus marquée du passif circulant (+73,6%) par rapport
à celle de l’actif circulant (+20,7%).
50
BFR comptable qui est différent du BFR utilisé pour les besoins de la valorisation de FDD (la valorisation prend en compte un BFR économique)
II.1.9 Rentabilité des Fonds Propres et Rentabilité des Actifs
La rentabilité financière de Fromagerie des Doukkala a évolué, comme suit, au cours de la période
considérée :
Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017
16/15 17/16
Résultat net (1) 57,8 62,5 51,6 8,2% -17,5%
Fonds propres (2) (cap propres + assml) 165,8 170,0 158,7 2,5% -6,6%
Total Bilan (3) 243,8 264,6 245,0 8,5% -7,4%
Return On Equity (ROE) – (1)/(2) 34,9% 36,8% 32,5% 1,9 pts -4,3 pts
Return On Assets (ROA) – (1)/(3) 23,7% 23,6% 21,0% -0,1 pts -2,6 pts

En 2016, le ROE de Fromagerie des Doukkala enregistre une hausse de 1,9 pts et ressort à 36,8% contre
34,9% en 2015. Le ROA enregistre quant à lui une légère baisse (-0,1 pts) découlant de la hausse du
total bilan (+8,5%).
Au titre de l’exercice 2017, le ROE de Fromagerie des Doukkala s’établit à 32,6% en baisse de 4,2 pts
par rapport à 2016 en raison de la baisse du résultat net (-17,4%). Le ROA enregistre ainsi une
diminution de 2,5 pts pour s’établir à 21,1% en 2017.
II.1.10 Revue de la solvabilité
La solvabilité de Fromagerie des Doukkala se présente comme suit sur les trois derniers exercices :
En Mdh Var. Var. Var. S1
2015 2016 2017 S1 2018
16/15 17/16 18/17
Endettement net (1) 3,9 10,6 8,4 >100% -20,6% 6,4 >100%
Total Fonds propres (2) 165,8 170,0 158,7 2,5% -6,6% 108,6 2,5%
Total Bilan (3) 243,8 264,6 245,0 8,5% -7,4% 269,0 8,5%
EBE (4) 98,1 110,3 88,6 12,4% -19,7% 49,7 12,4%
Charges d'intérêt (5) 1,3 1,1 1,8 -15,2% 62,2% 0,2 -88,9%
Taux d'endettement – (1)/[(1)+(2)] 2,3% 5,9% 5,0% 3,6 pts -0,8 pts 5,6% 0,6 pts
Charges d'intérêt/EBE (5)/ (4) 1,3% 1,0% 2,0% -0,3 pts 1,0 pts 0,4% -1,6 pts
Fonds propres / Total bilan (2) / (3) 68,0% 64,3% 64,8% -3,7 pts 0,5 pts 40,4% -24,4 pts
L’endettement net correspond aux dettes de financement + Trésorerie Passif – Trésorerie Actif - Titres et valeurs de placement

Au titre de l’exercice 2016, le taux d’endettement de Fromagerie des Doukkala s’établit à 5,9% en raison
de la hausse de l’endettement net (principalement de la trésorerie passif) au cours de l’exercice 2016.
Le ratio charges d’intérêt/EBE passe de 1,3% à 1% suite à l’amélioration de l’EBE sur l’exercice 2016.
Le ratio Fonds propres/Total bilan est en baisse de 3,7 pts à 64,3%.
Au titre de l’exercice 2017, le taux d’endettement de Fromagerie des Doukkala est en stagnation par
rapport à l’année d’avant et ressort à 5,9%. Le ratio charges d’intérêt/EBE passe de 1,0% à 2,0% suite
à la dégradation de l’EBE sur l’exercice 2016. Le ratio Fonds propres/Total bilan s’améliore de 0,5 pts
à 64,8%.
Evolution de la solvabilité entre 2017 et S1 2018
Au premier semestre 2018, le taux d’endettement de Fromagerie des Doukkala est en hausse par rapport
à l’année d’avant et ressort à 5,6%. Le ratio charges d’intérêt/EBE passe de 2,0% à 0,4%. Le ratio Fonds
propres/Total bilan se dégrade de 24,4 pts à 40,4%.
III. ANALYSE DU TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE – COMPTES SOCIAUX
Le tableau des emplois et ressources de Fromagerie des Doukkala sur les exercices 2015 – S1 2018 se
Var. Var. Var.
En Mdh 2015 2016 2017 S1 2018
16/15 17/16 S1.18 / 17
Ressources stables de la période
Autofinancement 26,0 20,7 4,5 -20,2% -78,4% -20,5 <-100%
Capacité d'autofinancement 73,0 78,7 67,0 7,9% -14,9% 29,5 -56,0%
Distribution de dividendes 47,0 58,0 63,0 23,4% 8,6% 50,0 -20,6%
Cessions et reductions d'immobilisations 0,0 0,3 0,3 >100% -13,4% - -100,0%
Immobilisations incorporelles Ns Ns - Ns
Immobilisation corporelles 0,3 0,3 Ns -13,4% - -100,0%
Immobilisations financières Ns Ns - Ns
Récupération sur créances immob. 0,0 -100,0% Ns - Ns
Augmentation des capitaux propres Ns Ns - Ns
Augmentation de capital (apport) Ns Ns - Ns
Subvention d'investissement Ns Ns - Ns
Augmentation des dettes de financement (nette
Ns Ns - Ns
des primes de remboursement)
Total des ressources stables 26,0 21,1 4,7 -19,1% -77,5% -20,5 <-100%
Emplois stables de l'exercice Ns Ns - Ns
Acquisitions et augmentations
19,0 10,2 16,4 -46,4% 61,0% 5,9 -64,0%
d'immobilisations
Immobilisations incorporelles Ns Ns - Ns
Immobilisations corporelles 19,0 10,0 16,0 -47,4% 60,0% 5,9 -63,1%
Immobilisations financières Ns Ns - Ns
Autre immobilisations Ns Ns - Ns
Remboursement des capitaux propres
- - - Ns Ns - Ns
assimilés
Remboursement dettes de financement - - - Ns Ns - Ns
Emplois en non valeurs - - Ns Ns - Ns
Total emplois stables 19,0 10,2 16,4 -46,4% 61,0% 5,9 -64,0%
Variation besoin de financement global 3,3 17,7 13,8 >100% -21,7% 28,4 >100%
Variation de la trésorerie 9,7 -6,8 2,2 <-100% >100% -2,0 <-100%
Analyse du tableau de flux entre 2015 et 2016
En 2016, la capacité d’autofinancement de Fromagerie de Doukkala s’établit à 78,7 Mdh contre 73 Mdh
en 2015.
Les ressources stables baissent à 21,1 Mdh en 2016, enregistrant ainsi une diminution de 19,1%
(26 Mdh en 2015). Cette baisse se justifie essentiellement par la diminution de l’autofinancement de
FDD;
Les emplois stables diminuent à 10,2 Mdh en 2016, enregistrant ainsi une baisse de 46,4%
(19 Mdh en 2015). Ce recul se justifie essentiellement par la réduction des acquisitions
d’immobilisations à 10 Mdh en 2016 (vs. 19 Mdh en 2015).
Analyse du tableau de flux entre 2016 et 2017
En 2017, la capacité d’autofinancement de Fromagerie des Doukkala s’établit à 67 Mdh contre 78,7
Mdh en 2016.
Les ressources stables s’élèvent à 4,7 Mdh en 2017, enregistrant une diminution de 77,5%
(21,1 Mdh en 2016). Cette baisse se justifie essentiellement par la hausse des dividendes servis à
Centrale Danone de 23,4%.
Les emplois stables augmentent à 16,4 Mdh en 2017, enregistrant ainsi une hausse de 61%
(10,2 Mdh en 2016). Cette augmentation se justifie par la hausse des acquisitions d’immobilisations à
16 Mdh en 2016 (vs. 10 Mdh en 2016).
Analyse du tableau de flux entre 2017 et S1 2018
Au premier semestre 2018, la capacité d’autofinancement de Fromagerie des Doukkala s’établit à

29,5 Mdh contre 67 Mdh à fin 2017.
Les ressources stables s’établissent à -20,5 Mdh au premier semestre 2018, enregistrant une diminution
de <-100% (4,7 Mdh à fin 2017). Cette baisse se justifie essentiellement par la baisse de
l’autofinancement de FDD.
Les emplois stables diminuent à 5,9 Mdh en S1 2018, enregistrant ainsi une baisse de 64%
(16,4 Mdh en 2017). Cette diminution se justifie par la baisse des acquisitions d’immobilisations.
PARTIE X. PERSPECTIVES
AVERTISSEMENT
Les prévisions ci-après sont fondées sur des hypothèses dont la réalisation présente par nature un
caractère incertain. Les résultats réels peuvent différer de manière significative des informations
présentées. Ces prévisions ne sont fournies qu’à titre indicatif, et ne peuvent être considérées
comme un engagement ferme ou implicite de la part de la société.
I. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE LA SOCIETE51
Centrale Danone a pour ambition d’être au Maroc un leader de la santé par l’alimentation, un
créateur de progrès durable et un créateur de valeur pour son écosystème.
En outre, l’empreinte socio-économique de Centrale Danone dans ses territoires d’activité fait
d’elle un acteur important au niveau national que ce soit auprès de ses partenaires, des
institutionnels qui encadrent son activité ou des autorités de tutelle.
Les grandes orientations stratégiques de Centrale Danone s’articulent autour des principaux
axes suivants :
✓ L’intégration de l’amont productif et de l’aval industriel pour un développement
accéléré du secteur laitier au Maroc, notamment à travers la mise en place de projets de
partenariats durables et pérennes avec les éleveurs ;
✓ L’engagement de mettre sur le marché des produits accessibles et de qualité pour les
consommateurs marocains ;
✓ Le développement de la consommation des produits laitiers frais au Maroc par la mise
en œuvre d’une politique Qualité ambitieuse s’appuyant sur une stratégie marketing et
commerciale efficace ;
✓ L’optimisation des coûts de production et de distribution à travers un vaste programme
✓ Le développement de l’activité à l’export vers l’Afrique subsaharienne;
✓ Le développement des aliments pour nourrissons et enfants en bas âge.
Ces orientations stratégiques s’appuient par ailleurs sur une politique RSE (« Responsabilité
Sociale et Environnementale ») qui a toujours été au cœur des ambitions de Centrale Danone et
qui s’est déclinée de longue date à travers des projets et programmes socio-économiques à fort
impact.
Les principaux programmes et projets socio-économiques de Centrale Danone sont présentés

ci-après :
1. Hlib Bladi
En ligne avec les objectifs du Plan Maroc Vert, Hlib Bladi a posé les jalons d’une stratégie de
remise à niveau et de pérennisation de la filière laitière, testée auprès de 1 600 éleveurs. Il a
51
pour objectif d’accompagner 10 000 petits éleveurs à horizon 2020 à travers un encadrement
technique et humain assuré par des experts du secteur.
Ce projet vise la professionnalisation de la filière lait à travers notamment des formations aux
techniques d’élevage et d’optimisation des ressources (eau, énergie, etc.), le conseil dans
l’utilisation des engrais et la sensibilisation à l’importance de l’hygiène. Il permettra in fine
d’améliorer les revenus des éleveurs (la phase test a déjà permis d’améliorer les revenus des
participants de près de 30%) et d’assurer un approvisionnement stable et de qualité pour
Centrale Danone.
2. Sehaty fi taghdiaty
L’année 2018 aura connu la 16ème édition du programme « sehaty fi taghdiaty » qui a touché
4,7 millions d’élèves de 6 à 12 ans dans 20 000 écoles marocaines. Ce programme, en
partenariat avec le Ministère de la Santé, est inscrit dans l’agenda national d’éducation
nutritionnelle et propose 8 rendez-vous de sensibilisation annuels. Cette initiative vise à
améliorer les habitudes alimentaires chez les jeunes écoliers et à leur diffuser les bons principes
nutritionnels.
En somme, Sehaty Fi Taghdiyaty s’inscrit pleinement dans l’engagement en faveur de la

promotion de l’éducation nutritionnelle en milieu scolaire, qui découle de la mission
d’entreprise de Centrale Danone, « Apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre ».
3. Danone Nations Cup
La Danone Nations Cup, qui en est à sa 17ème édition, reste la plus grande compétition mondiale
de football dédié aux enfants de 10 à 12 ans. Organisée dans une perspective d’épanouissement
des enfants, la compétition vise à inculquer à ces derniers des valeurs humaines et sportives
reposant sur la passion et le partage.
La participation à la Danone Nations Cup de l’équipe représentant le Maroc à l’international

passe par une phase éliminatoire au niveau local - la coupe scolaire Centrale Danone. Cette
compétition locale touche près de 1,8 millions d’enfants marocains chaque année et permet aux
finalistes de participer à la Danone Nations Cup.
L’équipe marocaine a remporté la compétition en 2015 et s’est classée 3ème à l’Edition 2017.
4. Felah Bladi
Le Groupe Centrale Danone a lancé, dans le cadre du 13ème Salon international de l'agriculture
au Maroc (SIAM) tenu en avril 2018, le projet "Fellah Bladi", premier programme d'agrégation
au service du développement et de la durabilité des petites exploitations laitières au Maroc.
Le programme d'agrégation "Fellah Bladi" concerne plus de 20.000 exploitants dans la région
de Doukkala. Il s’agit d’un partenariat public-privé qui modélise le concept d’agrégation tel que
le prévoit le Plan Maroc Vert (PMV).
A horizon 2025, le projet aura des impacts économiques, sociaux et écologiques significatifs
sur les exploitations, la région de Doukkala et le Maroc. En effet, sur la période 2018-2025, la
productivité laitière devrait progresser de 70% dans la région, la marge des éleveurs devrait être
multipliée par 2, outre la formation de 4.000 femmes et la création de 800 emplois.
Bien que la campagne de boycott ait imposée l’urgence de répondre positivement aux
revendications des consommateurs marocains et de les réconcilier avec ses produits, Centrale
Danone poursuit l’implémentation de ces grandes orientations.
II. COMPTES ESTIMES DE CENTRALE DANONE POUR L’ANNEE 2018
Le groupe Centrale Danone consolide ses comptes selon les normes IFRS.
L’évolution du périmètre de consolidation du groupe se présente de la manière suivante :
Filiales 2014 2015 2016 2017 2018

% % % % %
contrôle Méthode contrôle Méthode contrôle Méthode contrôle Méthode contrôle Méthode
Centrale Danone SA Maison Maison Maison Maison Maison
mère mère mère mère mère
Fromagerie des Doukkala 100% IG 100% IG 100% IG 100% IG 100% IG
Laitplus 100% IG 100% IG 100% IG 100% IG 100% IG
Agrigène 100% IG 100% IG 100% IG 100% IG 100% IG
Le tableau suivant présente les sociétés exclues du périmètre de consolidation sur la période
prévisionnelle :
Filiales Participation (en %)
Les Textiles 100%

SCI Jamila 99,8%
Celaco 33%
Sté Yam 50%
Les comptes estimés pour l’année 2018 sont présentés ci-après :
En Mdh 2017 réalisé 2018 estimé Var 17/18e
Chiffre d’affaires 6 519 4 712 -27,7%

Résultat d’exploitation 322 11,5 -96,4%
Résultat net 115 -500 <-100%
A fin 2018, le chiffre d’affaires de Centrale Danone devrait s’établir à 4 712 Mdh contre 6 519 à fin
2017 soit une diminution de l’ordre de 27,7%.
Le résultat d’exploitation devrait se situer à 11,5 Mdh contre 322 Mdh à fin 2017 soit une baisse de
96,4%
Le résultat net devrait quant à lui s’établir à près de -500 Mdh contre 115 Mdh à fin 2017 soit une baisse
de plus de 100%.
Ces évolutions sont la conséquence de la campagne de boycott menée depuis fin avril 2018 à l’encontre
de la société et qui aura des répercussions significatives sur ses résultats en fin d’année.
PARTIE XI. FACTEURS DE RISQUE
I. RISQUE LIE A L’ENVIRONNEMENT MACRO SOCIO-ECONOMIQUE
I.1 RISQUE LIE A LA BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT
L’activité de CDA étant la production et commercialisation de produits alimentaires, une pression sur
le pouvoir d’achat des consommateurs marocains pourrait se répercuter négativement sur le volume de
vente des produits de CDA.
Cependant, ce risque serait amoindri du fait que les produits laitiers et leurs dérivés représentent des
produits alimentaires de première nécessité et donc devrait être moins impactés par une baisse de
pouvoir d’achat contrairement à d’autres catégories de dépenses.
I.2 RISQUE LIE AU TAUX DE CHANGE
CDA est amené dans le cadre de son activité à importer des matières premières et emballages
essentiellement. CDA s’expose ainsi aux fluctuations de taux de change dans la mesure où la
composition de ses encaissements et décaissements en devises diffèrent. Une évolution défavorable des
cours de change est à même d’impacter négativement les résultats de CDA. Afin de limiter l’incertitude
liée à ses revenus et ses achats futurs, CDA a mis en place une approche dynamique de couverture du
risque de change, via des instruments de couverture à terme (forward) et spot.
II. RISQUES LIES AU SECTEUR
II.1 RISQUE LIE AUX CONDITIONS CLIMATIQUES
L’approvisionnement de lait cru en quantité et en qualité étant indispensable à CDA afin de mener à
bien son activité, CDA pourrait être négativement touché par de mauvaises conditions climatiques
impactant la productivité du cheptel.
Ce risque serait mitigé notamment avec la mise en place, par l’État, d’un programme de sauvegarde du
cheptel en permettant aux éleveurs un accès à l’irrigation et ainsi mieux gérer les périodes de faible
pluviométrie.
II.2 RISQUE LIE A L’AMONT AGRICOLE
CDA est soumise au risque lié au non alignement de la croissance Amont – Aval. En effet, l’activité
principale de CDA étant la production et la commercialisation du lait et des produits laitiers, il existe un
risque de non disponibilité des matières premières, principalement le lait cru, en qualité et quantité
suffisante. Ce risque peut être la conséquence d’une baisse de productivité du cheptel notamment par le
biais de maladies ou encore de conditions climatiques sévères.
Vue l’importance du poids socio-économique de cette filière, l’État soutient l’amont agricole avec
notamment la mise en place d’un programme subventions à l’importation de génisses, avec pour
objectifs principaux l’amélioration de la productivité des races à lait et la modernisation des élevages.
Par ailleurs, l’ONSSA accompagne les éleveurs dans la prévention de maladies à travers des campagnes
de vaccinations à l’échelle nationale.
De plus, CDA, conscient de l’importance de l’amont, est active au niveau des éleveurs en mettant en
place des projets visant à développer et à pérenniser l’élevage laitier au Maroc, tel que le programme
« Hlib Bladi ».
II.3 RISQUE LIE A L’HYGIENE ET LA SECURITE ALIMENTAIRE
L’activité de CDA l’expose au risque, avéré mais également seulement perçu, anticipé ou allégué de
contamination ou de nocivité de ses produits, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur le niveau des
ventes et du résultat de CDA.
Afin de garantir la qualité et la sécurité de ses produits52, CDA a mis en place des processus stricts basés
sur les fondamentaux de la « food safety ». CDA procède à environ 2000 contrôles qualité par jour sur
les produits finis. Toujours dans une optique de garantir la sécurité des consommateurs, CDA est la
seule entreprise à produire du lait et des produits laitiers sans antibiotique.
Par ailleurs, la qualité commençant en amont à travers la collecte de lait cru, la FIMALAIT et les
pouvoirs publics ont signé la « Charte Qualité du lait » lors du SIAM 2016 qui prévoit l’engagement
solidaire de tous les acteurs de l’interprofession, y compris les petits éleveurs, visant la promotion de la
qualité du lait collecté.
II.4 RISQUE LIE A LA COMMUNICATION SUR LES EFFETS NEFASTES DE LA CONSOMMATION DE

LAIT SUR LA SANTE
Certains médias, avec un écho important sur les réseaux sociaux, véhiculent des idées reçues sur les
supposés impacts négatifs que pourraient avoir la consommation de lait et produits laitiers sur la santé
des consommateurs, par exemple en étant une des causes de l’obésité ou de certaines maladies, ce qui
est susceptible d’avoir un effet négatif sur l’image de CDA, ainsi que sur le niveau de ses ventes et de
ses résultats.
Malgré ces campagnes ponctuelles de dénigrement de la filière laitière, l’OMS maintient ses
recommandations de consommation de 90 litres de produits laitiers par personne et par an, tout en
recommandant de favoriser la consommation de ceux faibles en matières grasses.
Bien que la consommation de lait ait connu au Maroc une tendance baissière depuis 2014, il existe un
potentiel d’augmentation important notamment à travers :
• La mise en place d’actions visant l’atteinte d’un des objectifs du Contrat Programme 2015-
2020, en l’occurrence de passer à une consommation de 90 L/personne /an à l’horizon 2020,
conformément à l’objectif de l’OMS, versus 72 L/personne/an en 2017.
• Des actions nationales de sensibilisation à la consommation des produits laitiers par la Fimalait
(Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Lait) et l’ensemble de l’écosystème de
l’industrie laitière (par exemple : campagne de sensibilisation tenue d’avril à juillet 2018 sur
l’ensemble du territoire, organisation d’une soirée débat sur la thématique « La nuit du lait » en
décembre 2017).
• Des actions de sensibilisation de CDA aux bienfaits d’une nutrition saine et équilibrée (par
exemple : Symposium Institut Danone, 16ème édition de la semaine nationale de la nutrition
« Sehaty Fi Taghdiaty » en mars 2018).
• L’adaptation des industriels au mode d’alimentation « healthy » en offrant une gamme variée
de produits « light » dans un souci de répondre aux exigences des consommateurs privilégiant
une alimentation moins sucrée et moins grasse.
II.5 RISQUE LIE AU CIRCUIT INFORMEL
La présence de l’informel dans le circuit de vente de lait risque de maintenir la pression concurrentielle
sur l’ensemble des industriels, notamment en ce qui concerne le prix d’achat du lait auprès des éleveurs.
52
Centrale Danone
Ce risque est néanmoins mitigé par l’implication de l’ensemble des intervenants du secteur (État,
fédérations professionnelles, industriels…) et des mesures d’ajustement qui sont mises en œuvre au
niveau de l’ensemble de la chaîne de valeur avec comme objectifs premiers (i) d’améliorer le revenu de
l’éleveur et (ii) de garantir la qualité et la salubrité du lait à travers un traitement répondant aux normes
d’hygiène.
II.6 RISQUE LIE AU GOUT ET PREFERENCES DES CONSOMMATEURS
Les préférences d’achat des consommateurs sont influencées par le goût et les habitudes alimentaires.
Ne pas anticiper ces évolutions de préférence et de goût pourrait impacter négativement les résultats et
la notoriété de CDA.
Afin de mitiger ce risque, CDA a développé un large portefeuille de gammes permettant de proposer
une grande variété de produits répondant aux différents besoins et moments de consommation.
II.7 RISQUE LIE A LA VOLATILITE DES MATIERES PREMIERES
Les principaux besoins de CDA en matières premières concernent principalement le lait et les fruits, les
matériaux liés à l’emballage et les matières premières énergétiques. Les variations de l’offre et de la
demande au niveau local ou international, les conditions climatiques, les contrôles étatiques, l’évolution
De la règlementation et des évènements géopolitiques pourraient avoir un effet significatif sur le prix et
la disponibilité de ces intrants.
Dans ce contexte, CDA procède à un suivi hebdomadaire voire quasi quotidien de l’évolution des prix
des principales matières laitières par l’équipe achat lait en interface avec l’amont laitier pour compléter
les besoins laitiers en matières stratégiques par de l’import le cas échéant.
Centrale Danone bénéficie, par ailleurs, des contrats négociés par Danone pour les achats d’emballages
et d’ingrédients.
II.8 RISQUE LIE A LA REGLEMENTATION
En tant qu’acteur de l’industrie agro-alimentaire, CDA est soumis à des lois et règlementations
notamment en matière d’hygiène, de qualité et droit du travail.
CDA dispose d’un département juridique veillant à la conformité avec les lois et règlementations
applicables.
A la date du présent document, il n’existe pas de procédure judiciaire ou tout autre litige lié à une non-
conformité de la règlementation.
II.9 RISQUE LIE AUX RESSOURCES HUMAINES
CDA exerce une activité qui emploie un nombre important de personnes qualifiées et peut être touchée
par un risque lié à une pénurie de ressources humaines autant au niveau des encadrants qu’au niveau des
ouvriers.
Afin de mitiger ce risque, CDA a mis en place une politique RH adaptée (cf. « la politique ressources
humaines » Partie VI point XI.2).
III. RISQUES LIES A LA STRATEGIE
III.1 RISQUE LIE A L’IMAGE
A l’instar de toute grande entreprise au Maroc et dans le monde, CDA est exposé à des critiques de toute
nature et de toute origine, fondées ou non, pouvant porter atteinte à son image et à sa réputation. La
circulation dans les médias de telles critiques de bonne foi ou non, est facilitée par les réseaux sociaux
qui peuvent en démultiplier l’effet rapidement. Ce type de risque, inhérent aux grandes entreprises, peut
avoir des effets négatifs sur l’image de l’entreprise et se répercuter négativement sur ses activités et ses
perspectives de développement.
Afin de prévenir ce type de risque, la société a développé des règles de gouvernance et de bonne pratique
aux meilleurs standards, s’appuyant sur une communication institutionnelle transparente, et reste un
acteur socialement impliqué dans la vie des marocaines et marocains à travers diverses actions RSE.
IV. RISQUES LIES A L’ACTIVITE
IV.1 RISQUE LIE A LA CONCURRENCE

53
CDA est active dans un secteur qui reste concentrée autour de 3 principaux acteurs (CDA, Copag et
Safilait), les autres industriels captent des parts de marché inférieures à 5%.
CDA limite les effets de la concurrence des principaux acteurs à travers sa stratégie de différentiation
en termes de produits, de rapport qualité/prix et de positionnement.
IV.2 RISQUES LIES A UNE MODIFICATION DE LA REGLEMENTATION FISCALE
CDA est soumis à l’impôt sur les sociétés mais également à différentes charges, impôts, taxes et des
prélèvements sociaux liés à son activité. Toute modification de la réglementation fiscale par
l’alourdissement des taxes existantes ou l’instauration de nouvelles taxes concernant notamment les taux
d’impôt, les dividendes, les prélèvements sociaux, les régimes fiscaux particuliers ou les règles
d’exonérations fiscales pourraient affecter négativement les résultats de CDA.
53
PARTIE XII. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES54
54
Présente au Maroc depuis plus de 70 ans, la société Centrale Danone a joué un rôle important dans le
développement économique et social de la filière Lait. En effet, alors que la plupart des opérateurs de la
filière se cantonnent territorialement à leur environnement régional immédiat, Centrale Danone collecte
le lait sur l’ensemble du territoire marocain, auprès de plus de 120 000 éleveurs sur les 400 000 que
comptent la filière laitière au Maroc, ce qui correspond à près de 24 000 kilomètres de route parcourus
quotidiennement. Centrale Danone livre également sur tout le territoire marocain.
Depuis fin avril 2018, la société Centrale Danone fait l’objet d’une campagne de boycott avec, pour
principale revendication, la cherté de la vie au Maroc, qui cible trois entreprises emblématiques :
Afriquia (hydrocarbures), la marque Sidi Ali de la société des Eaux Minérales d’Oulmès (eau minérale
naturelle) et le lait de la marque Centrale Danone.
Dans les semaines ayant suivi son lancement, cette campagne de boycott a pris une ampleur très
importante sur les réseaux sociaux et dans les médias, engendrant une baisse significative du chiffre
d’affaires de la société.
Plusieurs semaines après le début de la campagne de boycott, et après que ses stocks de produits aient
atteint des niveaux très largement supérieurs au niveau normatif, l’impact du boycott a ainsi obligé
Centrale Danone à réduire ses achats de lait auprès des éleveurs marocains, ce qui a impacté de manière
directe les revenus d’une dizaine de milliers d’entre eux. Parallèlement, Centrale Danone a également
été contrainte de mettre fin aux contrats des intérimaires de courte durée qui travaillaient pour son
compte, en insistant néanmoins auprès des sociétés d’intérims, ayant accompagné le Groupe depuis de
très nombreuses années, à prioriser le reclassement de ces intérimaires.
Depuis la reprise de la gestion de l’entreprise et de la marque par Danone en 2013, CDA a toujours
veillé à ce que le prix du lait frais soit équitable, n’ayant pas augmenté ce prix pendant 5 ans. Pour
répondre aux attentes de la société marocaine, CDA a proposé de changer de modèle et présenté ces
changements lors d’un communiqué de presse le 26 juin 2018.
Dans ce sens, Centrale Danone a lancé une large consultation auprès des consommateurs marocains,
ainsi qu’auprès de l’ensemble de ses partenaires éleveurs et distributeurs pour (i) recueillir leurs avis et
propositions et (ii) co-construire dans la transparence le nouveau « modèle économique » du segment
Lait frais, modèle qui se doit d’être équilibré par rapport aux intérêts des différentes parties prenantes
(consommateurs, éleveurs, distributeurs, Centrale Danone).
Mené entre juillet et août 2018, cette large consultation publique a touché près de 10 millions de
personnes, consommateurs, éleveurs et distributeurs. Baptisée ‘Ntwaslo w Nwaslo’ (Dialoguons pour
aller de l’avant), cette campagne d’écoute et de consultation s’est déroulée jusqu’au 15 août avec
différentes actions sur le terrain et sur internet :
▪ Près de 1000 salariés de Centrale Danone sont allés sur le terrain à la rencontre des
consommateurs et des épiciers pour les écouter et discuter avec eux pour faire remonter leurs
propositions.
▪ 5 consultations publiques sous forme de réunion se sont tenues dans les principales villes du
Royaume (Casablanca, Rabat, Marrakech, Meknes et Agadir)
▪ Une plateforme, www.ntwaslo.com, a été mise en ligne pour expliquer la démarche, synthétiser
les échanges et donner la possibilité à tous ceux qui veulent participer et s’exprimer sur les
propositions mises en débat.
▪ Toutes les actions ont pu être suivies sur le compte Facebook Centrale Danone sur lequel les
internautes étaient appelés à échanger.
Les vidéos des retransmissions Live Facebook de ces réunions ont été visionnées à chaque fois par au
moins 150.000 personnes. La page Facebook Centrale Danone a reçu plus de 50.000 commentaires et
les 1000 collaborateurs de Centrale Danone ont pu rencontrer près de 90.000 personnes en 13 jours.
Pour sa part, la plateforme web « ntwaslo » a enregistré plus de 700 propositions envoyées par les
internautes.
Les résultats de cette consultation ont abouti à la mise en place de mesures concrètes et qui sont
présentées ci-après :
I. Vente du lait frais Centrale Danone à prix coûtant
Conformément à l’engagement pris par Centrale Danone de ne plus faire de bénéfice sur son
segment Lait frais, le prix du lait frais Centrale Danone a été révisé à la baisse pour passer de 3,50
Dh à 3,20 Dh, répondant ainsi à la principale revendication des consommateurs marocains exprimée
durant la campagne de boycott.
Pour baisser le prix de son lait frais, Centrale Danone a dû réduire ses coûts, notamment sur la
publicité et la promotion.
II. Plus de transparence dans la communication avec les consommateurs marocains
Pour assurer une plus grande transparence sur la qualité de son processus de production, Centrale
Danone a décidé d’organiser régulièrement, au profit du grand public, des visites des fermes de ses
partenaires éleveurs pour sensibiliser les consommateurs marocains à la réalité et la qualité du travail
de ces éleveurs.
Centrale Danone s’est également engagée à organiser des visites régulières, au profit du grand
public, des sites de production pour permettre aux consommateurs marocains de vérifier par eux-
mêmes les engagements Qualité de la société. L’ensemble des certifications FSSC 22000 de CDA
sont également publiés sur sa page Facebook.
Enfin, Centrale Danone a pris l’engagement de rendre publique tous les 6 mois la grille tarifaire du
prix d’achat moyen du lait auprès des éleveurs et à publier régulièrement sur sa page Facebook les
résultats d’audits menés par des organismes indépendants.
III. Lancement d’un nouveau produit à bas prix
Centrale Danone a décidé de commercialiser un sachet de lait demi écrémé de 470 ml à 2,50 Dh,
afin d’assurer l’accessibilité du lait frais à un plus grand nombre de consommateurs marocains,
notamment les catégories de population avec un pouvoir d’achat réduit.
Au final, la campagne de boycott a été l’occasion pour Centrale Danone de réviser son modèle pour
mieux répondre aux attentes des consommateurs marocains et de renforcer sa relation avec eux, ainsi
qu’avec l’ensemble de ses partenaires.
Le tableau ci-après présente les principaux litiges provisionnés au 30 juin 2018 par Centrale Danone :
En MDH 2015 2016 2017 S1 2018

Litiges sociaux 7 10 28 14
Litiges clients 4 5 6 5
Litiges producteurs 13 13 12 12
Total 23 28 46 31
Centrale Danone a été saisie par l’administration des impôts pour :

Droit Timbre
En 2014 la société a été relance par l’administration des impôts pour la régularisation de sa
situation en matière de droit Timbre sur les factures clients payées en espèces de la période
2004 – 2014.
Cette opération a été dénouée par un accord transactionnel entre les deux parties en Décembre
2015.
Audit Fiscal
En Juin 2016 la société a reçu un avis de vérification en métiers de l’impôts sur les sociétés, de
la Taxe sur la valeur ajoutée et de l’impôt sur le revenu salarial pour la période 2012-2015.
Cette vérification a été dénouée entre les deux parties par un accord à l’amiable en mois
décembre 2016.
La société Fromagerie des Doukkala a fait l’objet en Mai 2014 d’un audit général par l’administration
des impôts concernant l’impôt sur les sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et l’impôt sur le revenu
salarial pour la période 2010-2013.
Fromagerie des doukkala et l’administration fiscale ont conclu un accord à l’amiable permettant de
dénouer ce point en décembre 2014.
PARTIE XIII. ANNEXES
I. COMPTES CENTRALE DANONE
I.1 ÉTATS DE SYNTHESE DES COMPTES SOCIAUX 2015
I.1.1 COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 2015

OPERATIONS TOTAUX DE TOTAUX DE
NATURE Propres à l'exercice Concernant les ex. L'EXERCICE L'EXERCICE
1 précédents 2 3=2+1 PRECEDENT 4
I
PRODUITS D'EXPLOITATION 6 886 033 089 6 886 033 089 7 014 619 747
* Ventes de marchandises (en l'état) 447 971 201 447 971 201 434 723 494
* Ventes de biens et services 6 379 232 331 6 379 232 331 6 465 375 429
Chiffre
produitsd'affaires
* Variation de stocks de produits 3 713 141 3 713 141 21 308 047
*(1)Immobilisations produites par
prise pour elle-même
l'entre-
* Subventions d'exploitation
* Autres produits d'exploitation 18 576 010 18 576 010 12 351 257
* Reprises d'exploitation: transferts 36 540 406 36 540 406 80 861 520
de chargesI
TOTAL 6 886 033 089 6 886 033 089 7 014 619 747
II CHARGES D'EXPLOITATION 6 685 078 928 6 685 078 928 6 802 525 457
* Achats revendus(2) de 500 918 468 500 918 468 523 533 721
*marchandises
Achats consommés(2) de 3 907 317 681 3 907 317 681 4 143 215 226
*matières
Autres et
charges externes
fournitures 1 126 052 664 1 126 052 664 1 069 268 130
* Impôts et taxes 45 808 687 45 808 687 18 598 352
* Charges de personnel 736 159 421 736 159 421 661 398 392
* Autres charges d'exploitation 240 000 240 000 720 000
* Dotations d'exploitation 368 582 006 368 582 006 385 791 636
TOTAL II 6 685 078 928 6 685 078 928 6 802 525 457
RESULTAT D'EXPLOITATION
III 200 954 161 200 954 161 212 094 289
(I-II)
IV PRODUITS FINANCIERS 62 322 119 62 322 119 73 368 917
* Produits des titres de partic. et 47 500 000 47 500 000 55 297 000
titres
autresimmobilisés
* Gains de change 10 842 120 10 842 120 6 648 518
* Intérêts et autres produits 2 705 933 2 705 933 11 399 169
*financiers
Reprises financières : transfert 1 274 066 1 274 066 24 230
charges IV
TOTAL 62 322 119 62 322 119 73 368 917
V CHARGES FINANCIERES 50 328 978 50 328 978 67 921 310
* Charges d'intérêts 34 015 070 34 015 070 39 263 988
* Pertes de change 13 383 151 13 383 151 24 978 706
* Autres charges financières
* Dotations financières 2 930 756 2 930 756 3 678 616
TOTAL V 50 328 978 50 328 978 67 921 310
VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 11 993 142 11 993 142 5 447 607
VII RESULTAT COURANT 212 947 302 212 947 302 217 541 897
VII (III+VI)
PRODUITS NON COURANTS 351 303 382 351 303 382 214 303 744
● Produits des cessions 55 567 164 55 567 164 27 263 035
● Subventions d'équilibre
d'immobilisations
● Reprises sur subventions
● Autres produits non courants
d'investissement 108 885 802 108 885 802 77 997 348
● Reprises non courantes ; 186 850 416 oj 109 043 360
transfertsVIII
TOTAL de charges 351 303 382 164 452 966 214 303 744
IX CHARGES NON COURANTES 366 519 877 366 519 877 316 588 602
● Valeurs nettes 51 534 518 51 534 518 9 617 100
immobilisations cédées
d'amortissements des
● Subventions accordées
● Autres charges non courantes 156 870 831 156 870 831 103 565 280
● Dotations non courantes aux 158 114 528 158 114 528 203 406 222
amortissements et aux
amortis-
provisions
TOTAL IX 366 519 877 366 519 877 316 588 602
X RESULTAT NON COURANT -15 216 495 -202 066 910 -102 284 858
(VIII-IX)
XI RESULTAT AVANT IMPÔTS 197 730 807 197 730 807 115 257 038
XII (VII+X)
IMPÔTS SUR LES BENEFICES 105 597 567 105 597 567 35 178 791
XIII RESULTAT NET (XI-XII) 92 133 241 92 133 241 80 078 247
I.1.2 BILAN – ACTIF 2015
EXERCICE EXERCICE
ACTIF Amortissement PRECEDENT
Brut Net NET
et provisions
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 22 628 975 19 795 058 2 833 917 7 828 171
● Frais préliminaires
● Charges à repartir sur plusieurs exercices 22 628 975 19 795 058 2 833 917 7 828 171
● Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 3 355 000 3 355 000 3 355 000
● Immobilisation en recherche et développement
● Brevets, marques, droits et valeurs similaires
● Fonds commercial 3 355 000 3 355 000 3 355 000
● Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 4 472 894 830 2 724 657 487 1 748 237 342 1 884 472 404
● Terrains 126 177 413 126 177 413 130 529 892
● Constructions 516 409 698 264 932 096 251 477 602 252 623 250
● Installations techniques, matériel et outillage 2 916 335 601 1 767 965 118 1 148 370 483 1 293 957 772
● Matériel transport 452 935 304 439 400 210 13 535 094 30 774 136
● Mobilier, matériel de bureau et aménagements
329 386 826 252 360 063 77 026 764 74 855 192
divers
● Autres immobilisations corporelles
● Immobilisations corporelles en cours 131 649 987 131 649 987 101 732 163
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 597 111 972 8 218 763 588 893 209 590 002 941
● Prêts immobilisés 3 162 307 3 162 307 4 915 253
● Autres créances financières 4 475 439 244 750 4 230 689 4 328 589
● Titres de participation 577 641 459 1 939 134 575 702 325 575 702 325
● Autres titres immobilisés 11 832 768 6 034 880 5 797 888 5 056 774
ECARTS DE CONVERSION -ACTIF (E)
● Diminution des créances immobilisées
● Augmentation des dettes financières
TOTAL I (A+B+C+D+E) 5 095 990 777 2 752 671 308 2 343 319 468 2 485 658 516
STOCKS (F) 470 376 112 61 540 104 408 836 008 543 525 465
● Marchandises 16 551 993 16 551 993 0
● Matières et fournitures, consommables 379 712 555 57 387 078 322 325 477 473 127 042
● Produits en cours 0
● Produits intermédiaires et produits résiduels 0
● Produits finis 74 111 564 4 153 026 69 958 538 70 398 423
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 402 355 430 4 764 220 397 591 210 342 842 451
● Fournis. débiteurs, avances et acomptes 18 597 695 18 597 695 5 352 220
● Clients et comptes rattachés 135 040 581 4 764 220 130 276 361 113 954 366
● Personnel 16 168 446 16 168 446 15 551 971
● Etat 121 019 493 121 019 493 160 829 269
● Comptes d'associés 76 840 000 76 840 000 1 936 701
● Autres débiteurs 28 016 190 28 016 190 36 641 101
● Comptes de régularisation-Actif 5 226 604 5 226 604 7 049 735
● Comptes transitoires ou d'attente 1 446 421 1 446 421 1 527 088
TITRES VALEURS DE PLACEMENT ( H)
ECARTS DE CONVERSION-ACTIF (Eléments
2 631 206 2 631 206 1 274 066
circulants) ( I )
TOTAL II ( F+G+H+I ) 875 362 748 66 304 324 809 058 425 887 641 983
TRESORERIE-ACTIF 62 413 056 62 413 056 122 750 179

● Chèques et valeurs à encaisser 3 904 231 3 904 231 1 748 174
● Banques, TG et CCP 39 951 557 39 951 557 99 084 432
● Caisse, Régie d'avances et accréditifs 18 557 267 18 557 267 21 917 573
TOTAL III 62 413 056 62 413 056 122 750 179
TOTAL GENERAL I+II+III 6 033 766 580 2 818 975 632 3 214 790 949 3 496 050 678
I.1.3 BILAN – PASSIF 2015
PASSIF EXERCICE NET EX. PRECEDENT
CAPITAUX PROPRES 813 286 422 721 153 181

● Capital social ou personnel (1) 94 200 000 94 200 000
● Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé, capital appelé / dont
versé.......
● Prime d'émission, de fusion, d'apport
● Ecarts de réévaluation
● Réserve légale 9 420 000 9 420 000
● Réserve facultative
● Autres réserves 537 380 591 537 380 591
● Report à nouveau (2) 80 152 590 74 343
● Résultat net en instance d'affectation (2)
● Résultat net de l'exercice (2) 92 133 241 80 078 247
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (A) 813 286 422 721 153 181
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 516 409 709 532 512 169
● Subvention d'investissement
● Provisions réglementées
● Provision pour investissement 0 0
● Provision pour acquisition de logement
● Provision pour amortissements dérogatoires 516 409 709 532 512 169
DETTES DE FINANCEMENT (C) 0 0
● Emprunts obligataires
● Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 0 0
● Provisions pour risques 0 0
● Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (E)
● Augmentation des créances immobilisées
● Diminution des dettes de financement
Total I(A+B+C+D+E) 1 329 696 131 1 253 665 350
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 1 070 645 568 1 335 716 606
● Fournisseurs et comptes rattachés 640 484 262 944 143 628
● Clients créditeurs, avances et acomptes 4 863 920 3 521 974
● Personnel 73 333 661 60 526 588
● Organisme sociaux 37 140 971 32 440 455
● Etat 143 964 358 67 575 260
● Comptes d'associés 32 755 107 24 386 426
● Autres créanciers 137 663 321 202 890 412
● Comptes de régularisation passif 439 969 231 863
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 73 974 762 99 616 745
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Eléments circulants) (H) 3 128 027 2 403 364
Total II (F+G+H) 1 147 748 357 1 437 736 715
TRESORERIE-PASSIF
● Crédits d'escompte
● Crédits de trésorerie
● Banques 737 346 461 804 648 613
Total III 737 346 461 804 648 613
TOTAL GENERAL I+II+III 3 214 790 949 3 496 050 678
I.1.4 TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 2015
EXERCICE
1 Ventes de marchandises (en l'état) 447 971 201
2 - Achats revendus de marchandises 500 918 468
I = MARGE BRUTE -52 947 267
II + PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4) 6 382 945 472
3 Ventes de biens et services produits 6 379 323 331
4 Variation de stocks de produits 3 713 141
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE: (6+7) 5 033 370 345
6 . Achats consommés de matières et de fournitures 3 907 317 681
7 . Autres charges externes 1 126 052 664
IV = VALEUR AJOUTEE (I+II+III) 1 296 627 859
8 - . Impôts et taxes 45 808 687
9 - . Charges de personnel 736 159 421
= EXEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE) 514 659 751
= OU INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION (IBE)
11 + . Autres produits d'exploitation 18 576 010
12 - . Autres charges d'exploitation 240 000
13 + . Reprises d'exploitation; transfert de changes 36 540 406
14 - . Dotations d'exploitation 368 582 006
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -) 200 954 161
VI I ± RESULTAT FINANCIER 11 993 142
VIII RESULTAT COURANT 212 947 302
IX RESULTAT NON COURANT -15 216 495
IMPOTS SUR LE RESULTAT 105 597 567
X = RESULTAT NET DE LA PERIODE (+ ou -) 92 133 241
I.1.5 CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 2015

CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT EXERCICE
+ Résultat net de l'exercice 92 133 241

+ Dotations d'exploitation 332 625 202
+ Dotations financières 299 550
+ Dotations non courantes 94 944 302
- Reprises d'exploitation 0
- Reprises financière 0
- Reprises non courantes 96 681 067
- Produits des cessions d'immobilisations 55 567 164
+ Valeurs nettes d'amortissements des immo. cédées 51 534 518
= CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 419 288 581
- Distribution de bénéfices 0
= AUTOFINANCEMENT 419 288 581
I.1.6 TABLEAUX DES FLUX (EMPLOIS – RESSOURCES) 2015
EXERCICE EXERCICE PRECEDENT
EMPLOIS RESSOURCES EMPLOIS RESSOURCES
I - RESSOURCES STABLES DE LA PERIODE
. AUTOFINANCEMENT 419 288 581 183 146 916
. Capacité d'autofinancement 419 288 580 453 877 716
. Distribution de dividendes 0 270 730 800
. CESSIONS ET RED. D'IMMOBILISATIONS 70 577 199 55 113 218
. Immobilisations corporelles 55 567 164 27 263 035
. Titres de participation
. Autres immobilisations (redress.) 15 010 035 27 850 182
. Autres immobilisations
. AUG. DES CAPITAUX PROPRES 0 0
. AUG. DES DETTES DE FINANCEMENT 0 0
I - TOTAL DES RESSOURCES STABLES 489 865 779 238 260 133
II - EMPLOIS STABLES DE L'EXERCICE
. ACQUISITIONS ET AUGM. D'IMMO 271 495 951 642 583 440
. Immobilisations incorporelles 257 269 099 343 860 317
. Titres de participation 0 275 130 000
. Autres immobilisations 14 199 852 23 593 124
. REMB. DES CAPITAUX PROPRES 0 0
. REMB. DETTES DE FINANCEMENT 0 0
II - TOTAL EMPLOIS STABLES 271 495 951 0 642 583 440 0
III - VARIATION BESOIN DE FIN. GLOBAL 167 319 907 0 0 315 664 515
IV - VARIATION DE LA TRESORERIE 51 049 922 0 0 88 658 792
TOTAL GENERAL 489 865 779 489 865 779 642 583 440 642 583 440
I.1.7 TABLEAU ETAT DES DEROGATIONS 2015
INDICATION DES JUSTIFICATION INFLUENCE DES DEROGATIONS

DEROGATIONS DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE , LA SITUATION
FINANCIERE ET LES RESULTATS
I. Dérogations aux principes

NEANT NEANT
comptables fondamentaux
II. Dérogations aux méthodes

NEANT NEANT
d'évaluation
III. Dérogations aux règles

d'établissement et de
NEANT NEANT
présentation des états
de synthèse.
I.1.8 ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES 2015

NATURE DES JUSTIFICATION DES INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE,
CHANGEMENTS CHANGEMENTS ET LES RESULTATS
I. Changements affectant
NEANT NEANT
les méthodes d'évaluation
II. Changements affectant

NEANT NEANT
les règles de présentation
I.1.9 TABLEAU DES IMMOBILISATIONS AUTRES QUE FINANCIERES 2015
MONTANT BRUT AUGMENTATION MONTANT
DIMINUTION
NATURE Production par l'entreprise BRUT
DEBUT EXERCICE Acquisition pour elle-même Virement Cession Retrait Virement FIN EXERCICE
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS(A) 24 751 769 2 122 794 22 628 975
*Frais préliminaires
*Charges à répartir sur plusieurs exercices 24 751 769 2 122 794 22 628 975
*Primes de remboursement obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES(B) 3 355 000 3 355 000
* Immobilisation en recherche et développement
* Brevets, marques, droits et valeurs similaires
* Fonds commercial 3 355 000 3 355 000
*Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ( C) 4 639 025 100 257 296 099 423 426 370 4 472 894 830
* Terrains 130 529 892 4 352 479 126 177 413
*Constructions 515 513 369 40 276 576 39 380 247 516 409 698
*Installat. techniques,matériel et outillage 3 099 605 222 150 006 669 313 304 169 2 936 307 722
* Matériel de transport 486 410 222 7 067 666 40 542 584 452 935 304
* Mobilier, matériel bureau et aménagements 325 206 354 30 027 363 25 846 891 329 386 826
*Autres immobilisations corporelles
*Immobilisations corporelles en cours 81 760 043 257 296 099 -227 378 275 111 677 867
TOTAL (A+B+C) 4 667 131 869 257 296 099 425 549 164 4 498 878 805
I.1.10 TABLEAU DES AMORTISSEMENTS 2015
Cumul début Amortissements sur immo.
Dotation de l'exercice Cumul fin exercice
NATURE exercice Sorties
2 4=1+2+3
3
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS 16 923 598 4 994 254 2 122 794 19 795 058
* Frais préliminaires 16 923 598 4 994 254
* Charges à répartir sur plusieurs exercices 2 122 794 19 795 058
* Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
* Brevets, marques droits et valeurs similaires
* Fonds commercial
* Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 2 754 552 696 327 630 948 357 526 157 2 724 657 487
* Terrains
* Constructions 262 890 119 21 867 751 19 825 774 264 932 096
* Installations techniques; matériel et outillage 1 785 675 329 253 963 097 271 673 308 1 767 965 118
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements 250 351 161 28 831 598 26 822 697 252 360 062
* Autres immobilisations corporelles
* Immobilisations corporelles en cours
TOTAL 2 771 476 294 332 625 202 359 648 951 2 744 452 544
I.1.11 TABLEAU DES PROVISIONS 2015
Dotations Reprises
Exercice 2014 Exercice 2015
D'exploitation Financières Non courantes D'exploitation Financières Non courantes
000
1. Provisions pour dépréciation de l'actif immobilisé 18 116 294 299 550 14 365 695 32 781 539
0
2. Provisions réglementées 532 512 169 80 578 607 96 681 067 516 409 710
0
3. Provisions durables pour risques et charges 0
0
SOUS TOTAL (A) 550 628 464 299 550 94 944 302 96 681 067 549 191 249
0
4. Provisions pour stocks 62 114 177 34 440 628 35 014 701 61 540 104
0
Provisions pour clients et personnel débiteur 4 773 747 1 516 177 1 525 705 4 764 219
0
5. Autres provisions pour risques et charges 99 616 745 2 631 206 63 170 227 1 274 066 90 169 348 73 974 763
6. Provisions pour dépréciation des comptes de

0
trésorerie
0
SOUS TOTAL (B) 166 504 669 35 956 805 2 631 206 63 170 227 36 540 406 1 274 066 90 169 348 140 279 086
TOTAL (A+B) 717 133 133 35 956 805 2 930 756 158 114 529 36 540 406 1 274 066 186 850 415 689 470 335
I.1.12 TABLEAU DES TITRES DE PARTICIPATION 2015
Produits
Participation Prix Valeur Extrait des derniers états de synthèse de la inscrits au
Secteur d'activité Capital social au capital d'acquisition comptable société émettrice C.P.C de
Raison sociale de la société émettrice (%) global nette l'exercice
Date de clôture Situation nette Résultat net
1 2 3 4 5 6 7 8 9
CELACO STE IMMOBILIERE 3 000 000 33% 990 000 990 000 31/12/2015 7 093 096 888 862 953 474
LES TEXTILLES STE IMMOBILIERE 196 500 100% 599 494 599 494 20/05/2015 172 095 -3 000 0
STE YAM STE IMMOBILIERE 10 000 50% 5 000 5 000 31/12/2015 -363 994 -8 683 0
SCI JAMILA STE IMMOBILIERE 50 000 99,8% 1 334 640 1 334 640 31/12/2015 -949 132 -25 765 54 000
FROMAGERIE DOUKKALAS FABRICATION FROMAGES 50 000 000 100% 194 999 900 194 999 900 31/12/2015 146 814 180 57 821 780 445 229 208
AGRIGNE GESTION GENISSE 29 000 000 100% 29 000 000 29 000 000 31/12/2015 1 860 139 -9 119 999 35 112 223
LAIT PLUS FERME - PRODUCTION LAIT 346 000 000 100% 350 712 425 350 712 425 31/12/2015 100 802 431 -12 272 893 141 372 344
577 641 459 577 641 459
I.1.13 TABLEAU DES CREANCES 2015
ANALYSE PAR ECHEANCE AUTRE ANALYSE
CREANCES TOTAL Plus d'un an Moins d'un an Echues et non Montants en devises Montants sur l'Etat et Montants sur les Montants représentés
recouvrées et organismes publics entreprises liées par des effets
DE L'ACTIF IMMOBILISE 7 637 745 7 637 745 0 0 0 0 0 0
* Prêts immobilisés 3 162 307 3 162 307 0

* Autres créance financières 4 475 439 4 475 439
DE L'ACTIF CIRCULANT 402 355 430 0 402 355 430 0 0 121 019 493 13 309 091 0
* Fournisseurs débiteurs 18 597 695 18 597 695

* Clients et comptes rattachés 135 040 581 135 040 581 13 309 091
* Personnel 16 168 446 16 168 446
* Etat 121 019 493 121 019 493 121 019 493
* Comptes d'associés 76 840 000 76 840 000
* Autres débiteurs 28 016 190 28 016 190
* Comptes de régul. Actif 6 673 026 6 673 026
I.1.14 TABLEAU DES DETTES 2015
Analyse par échéance Autres analyses
Dettes Total
Plus d'un an Moins d'un an Echues et non Montants en devises Montants sur l'Etat et Montants sur les Montants représentés
DE FINANCEMENT
* Emprunts obligataires
* Autres dettes de financement
DU PASSIF CIRCULANT 1 070 645 568 1 070 645 568 181 105 329 126 285 470 76 564 426
* Fournisseurs 640 484 262 640 484 262 76 564 426

* Clients créditeurs 4 863 920 4 863 920
* Personnel 73 333 661 73 333 661
* Organismes sociaux 37 140 971 37 140 971 37 140 971
* Etat 143 964 358 143 964 358 143 964 358
* Comptes d'associés 32 755 107 32 755 107
* Autres créanciers 137 663 321 137 663 321 126 285 470
* Comptes de régular. Passif 439 969 439 969
I.1.15 TABLEAU DES SURETES DONNEES OU REÇUES 2015
Valeur comptable
Date et lieu
Montant couvert Nature Objet nette de la sûreté
Tiers créditeurs ou débiteurs d'inscriptio
par la sûreté (1) (2) (3) donnée à la date de
n
clôture
* Sûretés données
Prêt Logement
* Sûretés reçues 948 866 1 DIVERS Personnel CL 10 298 932
(1) Gage : 1- Hypothèque : 2- Nantissement : 3- Warrant : 4- Autres : 5- (à

préciser)
(2) préciser si la sûreté est donnée au profit d'entreprises ou de personnes tierces (sûretés
données)
(entreprises liées, associés, membres du personnel)
(3) préciser si la sûreté reçue par l'entreprise provient de personnes tierces autres que le débiteur (sûretés reçues)
I.1.16 ENGAGEMENTS FINANCIERS REÇUS OU DONNES HORS CREDIT-BAIL 2015
Montants exercice
Engagements donnés Montants exercice
précédent
Avals et cautions 43 200 000 44 500 000

Engagements en matière de pensions de retraites et 244 383 000 221 633 000
Obligations similaires
Autres engagements donnés 145 165 095
Cautions fournisseurs
Couverture en devise 464 230 815 775 978 305
Engagement bon de commande 424 223 753 473 722 910
Total (1) 1 321 202 664 1 515 834 215

(1) dont engagements à l'égard d'entreprises liées ………………. - -
Montants exercice
Engagements reçus Montants exercice
précédent
* Avals et cautions 35 097 381 11 500 000

* Autres engagements reçus(hypothèques/crédit logement) 1 324 150 2 310 695
Total 36 421 530 13 810 695
(1) Gage : 1- Hypothèque : 2- Nantissement : 3- Warrant : 4- Autres : 5- (à préciser)

(2) préciser si la sûreté est donnée au profit d'entreprises ou de personnes tierces (sûretés données)
(3) préciser si la sûreté reçue par l'entreprise provient de personnes tierces autres que le débiteur
(sûretés reçues)
I.1.17 ETAT DE REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL 2015
Nom, prénom ou Valeur nominale
MONTANT DU CAPITAL
raison sociale de chaque
Adresse Exercice actuel
des principaux action ou part Souscrit Appelé libéré
associés (1) sociale
SELHI ABDELAZIZ N° 70 RUE MESONGE OASIS Casablanca 20 10 200 200

VILLE DE CASABLANCA 960 10 9 600 9 600
SFGP 60 RUE D'ALGER CASABALANCA 30 10 300 300
SNI 60 RUE D'ALGER CASABALANCA - 10 - -
SIGER 5 AV LA PRINCESSE LALLA MERYEM -RABAT 20 10 200 200
BENCHEIKH DRISS 14 RUE DES FLAMANTS RIVIERA CASABALANCA. 10 10 100 100
CIE GERVAIS DANONE 17 BD HAUSSMANN-PARIS-France 2 752 780 10 27 527 800 27 527 800
DANONE 15 RUE DU HELDER, 75439 PARIS CEDEX 09 France 10 10 100 100
BASSIM JAI HOKIMI 3ALLEE DES MIMOSAS. ANFA CASABLANCA. 10 10 100 100
TRAKI DRISS 8 RUE LAKSOUSS HAY EL HANA CASA 10 10 100 100
BENNANI ABDELKRIM 4 RUE OULED ALYANE RABAT 10 10 100 100
ZAHIDI HJ DRISS 60 10 600 600
ZAHIDI HJ MUSTAPHA 60 10 600 600
SUCCESSION BEL FADLA HJ
150 10 1 500 1 500
MED
HILALI BOUCHAIB 250 10 2 500 2 500
ARSALANE EL JADIDI MED 250 10 2 500 2 500
CHOURAK LARBI 10 10 100 100
KARAD KHALIFA 10 10 100 100
YASSINE HJ BOUCHAIB 10 10 100 100
ZAHIDI HJ BOUCHAIB 120 10 1 200 1 200
BEN MED MUSTAPHA 10 10 100 100
TARIK MUSTAPHA 250 10 2 500 2 500
SUCC BENDAGHA EL ALMI 30 10 300 300
SUCC SERRAJ MOKHTAR 60 10 600 600
BADAOUI MED 120 10 1 200 1 200
BADAOUI MADANI 120 10 1 200 1 200
EL MOUDDEN AHMED 30 10 300 300
KHETTOUCH KARIM 19 RUE AIT MZAL LOT. BELLEVUE SOUISSI 10170 RABAT 1 10 10 10
TAUD AYMANE 8 AVENUE TAN TAN LOT. AL MANAR CASA 1 10 10 10
CARLES VALL 17 BOULRVARD HAUSSMANN 75009 PARIS France 1 10 10 10
PONTY JACQUES 17 BOULRVARD HAUSSMANN 75009 PARIS France 1 10 10 10
CAISSE NOMINATIVE 280 10 2 800 2 800
CIE GERVAIS DANONE 17 BOULRVARD HAUSSMANN 75009 PARIS France 6 277 342 10 62 773 420 62 773 420
DIVERS CLIENTS AU PORTEUR 386 974 10 3 869 740 3 869 720
9 420 000 10 94 200 000 94 200 000
I.1.18 PASSIF EVENTUEL 2015
Conformément à la législation fiscale en vigueur, les exercices allant de 2012 à 2015 ne sont
pas encore prescrits. Les déclarations discales de centrale Danone au titre de l’impôt sur les
sociétés (IS), de la TVA et de l’impôt sur les revenus salariaux (IR) peuvent faire l’objet de
contrôle par l’administration et de rappels éventuels d’impôts, taxes.
Au titre de la période non prescrite, les impôts émis par voie de rôles peuvent également faire
l’objet de révision.
Les déclarations sociales au titre de la CNSS peuvent faire l’objet de contrôle et de rappels
éventuels de cotisations.
I.1.19 TABLEAU D'AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE AU COURS DE L'EXERCICE

2015
A ORIGINE DES RESULTATS A AFFECTER B AFFECTATION DES RESULTATS
Prime d’émission - Réserve légale
Report à nouveau 74 343 Autres Réserves
Résultats nets en instance d'affectation Tantièmes
Résultat net de l'exercice 80 078 245 Dividendes
Prélèvements sur les réserves Autres affectations
Autres prélèvements Report à nouveau 80 152 590
TOTAL A 80 152 590 TOTAL B 80 152 590
I.1.20 DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURS 2015
I. DATATION Exercice du : 01/ 01/ 2015 au 31/ 12/ 2015
* Date de clôture 31 DECEMBRE 2015
* Date d'établissement des états de synthèse (2)
26-févr-2016
(1) Justification en cas de changement de la date de clôture

(2) Justification en cas de dépassement du délai réglementaire de trois mois
prévu pour l'élaboration des états de synthèse.
II. EVENEMENTS NES POSTERIEUREMENT A LA CLOTURE DE L'EXERCICE

NON RATTACHABLES A CET EXERCICE ET CONNUS AVANT LA 1ère
COMMUNICATION EXTERNE DES ETATS DE SYNTHESE.
Dates Indications des évènements
* Favorables
NEANT
* Défavorables

I PRODUITS D'EXPLOITATION 6 873 577 466 6 873 577 466 6 886 033 089
* Ventes de biens et services 6 353 760 180 6 379 232 331
Chiffre
produitsd'affaires
* Variation de stocks de produits -6 527 298 -6 527 298 3 713 141
l'entre-
de
TOTAL chargesI 6 873 577 466 6 873 577 466 6 886 033 089
*marchandises
*matières
Autres et
charges externes
fournitures 1 184 610 530 1 184 610 530 1 126 052 664
* Impôts et taxes 33 488 519 33 488 519 45 808 687
* Autres charges d'exploitation 240 000
TOTAL II 6 573 162 509 6 573 162 509 6 685 078 928
III 300 414 958 300 414 958 200 954 161
(I-II)
titres
autresimmobilisés
* Gains de change 6 644 248 6 644 248 10 842 120
*financiers
Reprises financières : transfert 2 631 206 2 631 206 1 274 066
charges IV
TOTAL 70 945 938 70 945 938 62 322 119
* Pertes de change 10 264 457 10 264 457 13 383 151
TOTAL V 39 413 588 39 413 588 50 328 978
VII (III+VI)
d'immobilisations
● Reprises non courantes ; 131 397 267 131 397 267 186 850 416
transfertsVIII
TOTAL de charges 184 102 823 184 102 823 351 303 382
● Valeurs nettes 14 422 364 14 422 364 51 534 518
amortis-
provisions
TOTAL IX 378 555 432 378 555 432 366 519 877
XI (VIII-IX)
RESULTAT AVANT IMPÔTS 137 494 698 137 494 698 197 730 807
(VII+X) SUR LES BENEFICES
XII IMPÔTS 57 043 511 57 043 511 105 597 567
EXERCICE EXERCICE
Brut Net NET
et provisions
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 22 628 975 22 628 975 2 833 917
● Frais préliminaires
● Charges à repartir sur plusieurs exercices 22 628 975 22 628 975 2 833 917
● Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 3 355 000 3 355 000 3 355 000
● Immobilisation en recherche et développement
● Brevets, marques, droits et valeurs similaires
● Fonds commercial 3 355 000 3 355 000 3 355 000
● Autres immobilisations incorporelles
● Terrains 123 514 443 123 514 443 126 177 413
● Constructions 549 540 444 273 489 497 276 050 947 251 477 602
● Installations techniques, matériel et outillage 2 927 462 388 1 906 506 254 1 020 956 135 1 148 370 483
338 854 184 277 452 175 61 402 009 77 026 764
divers
● Autres immobilisations corporelles
● Immobilisations corporelles en cours 199 914 347 199 914 347 131 649 987
● Prêts immobilisés 1 913 695 1 913 695 3 162 307
● Autres créances financières 10 654 914 6 672 206 3 982 708 4 230 689
● Titres de participation 4 809 939 244 750 4 565 189 575 702 325
ECARTS DE CONVERSION -ACTIF (E)
● Diminution des créances immobilisées
● Augmentation des dettes financières
TOTAL I (A+B+C+D+E) 4 970 194 425 2 690 937 561 2 279 256 864 2 343 319 468
STOCKS (F) 402 604 395 61 846 418 340 757 977 408 836 008
● Marchandises 5 820 705 5 820 705 16 551 993
● Produits en cours
● Produits intermédiaires et produits résiduels
● Produits finis 67 584 266 67 584 266 69 958 538
● Fournis. débiteurs, avances et acomptes 23 875 168 23 875 168 18 597 695
● Personnel 9 816 602 9 816 602 16 168 446
● Etat 171 661 218 171 661 218 121 019 493
● Comptes d'associés 72 994 400 72 994 400 76 840 000
● Autres débiteurs 56 959 090 56 959 090 28 016 190
● Comptes de régularisation-Actif 33 242 33 242 5 226 604
● Comptes transitoires ou d'attente 2 839 488 2 839 488 1 446 421
TITRES VALEURS DE PLACEMENT ( H)
624 696 624 696 2 631 206
circulants) ( I )
TOTAL II ( F+G+H+I ) 901 347 116 68 036 338 833 310 778 809 058 425
TRESORERIE-ACTIF 166 046 471 166 046 471 62 413 056

● Chèques et valeurs à encaisser 24 481 143 24 481 143 3 904 231
● Banques, TG et CCP 108 710 968 108 710 968 39 951 557
● Caisse, Régie d'avances et accréditifs 32 854 360 32 854 360 18 557 267
TOTAL III 166 046 471 166 046 471 62 413 056

versé.......
● Réserve légale 9 420 000 9 420 000
● Autres réserves 537 380 591 537 380 591
● Report à nouveau (2) 73 375 831 80 152 590
Total I(A+B+C+D+E) 1 293 928 270 1 329 696 131
● Personnel 98 249 919 73 333 661
● Etat 132 666 718 143 964 358
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Eléments circulants) (H) 3 146 123 3 128 027
Total II (F+G+H) 1 424 158 493 1 147 748 357
TRESORERIE-PASSIF
● Banques 560 527 349 737 346 461
Total III 560 527 349 737 346 461
EXERCICE
4 Variation de stocks de produits -6 527 297
12 - . Autres charges d'exploitation


+ Dotations financières 637 874
- Reprises d'exploitation 0
- Distribution de bénéfices 98 910 000
. AUTOFINANCEMENT 98 910 000 255 670 559 419 288 581
. Distribution de dividendes 98 910 000 0
. Titres de participation 0 0
TOTAL GENERAL 514 056 696 514 056 696 489 865 779 489 865 779


NEANT NEANT

NEANT NEANT
d'évaluation

NEANT NEANT
de synthèse.

NEANT NEANT

NEANT NEANT
DIMINUTION
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS(A) 22 628 975 22 628 975
*Charges à répartir sur plusieurs exercices 22 628 975 22 628 975
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ( C) 4 472 894 830 269 424 535 0 92 079 511 301 049 411 4 349 190 443
* Terrains 126 177 413 2 662 970 123 514 443
*Constructions 516 409 698 39 401 524 6 270 778 549 540 443
*Installat. techniques,matériel et outillage 2 916 335 601 142 765 596 2 655 319 128 983 490 2 927 462 388
* Matériel de transport 452 935 304 2 424 423 89 216 859 156 238 230 209 904 639
* Mobilier, matériel bureau et aménagements 329 386 826 16 568 633 207 333 6 893 942 338 854 183
*Autres immobilisations corporelles
TOTAL (A+B+C) 4 498 878 804 269 424 535 0 92 079 511 301 049 411 4 375 174 418
2 4=1+2+3
3
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS 19 795 058 2 833 917 22 628 975
* Frais préliminaires 19 795 058 2 833 917 22 628 975
* Charges à répartir sur plusieurs exercices
* Fonds commercial
* Terrains
* Constructions 264 932 096 21 300 344 12 742 943 273 489 497
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements 252 360 062 30 534 790 5 442 678 277 452 175
TOTAL 2 744 452 545 309 790 521 372 161 595 2 682 081 471
Dotations Reprises
1. Provisions pour dépréciation de l'actif immobilisé 32 781 539 10 189 222 3 007 481 39 963 281
3. Provisions durables pour risques et charges
SOUS TOTAL (A) 549 191 249 72 788 070 82 915 376 539 063 942
Provisions pour clients et personnel débiteur 4 764 219 1 914 889 489 188 6 189 920
5. Autres provisions pour risques et charges 73 974 763 624 696 38 554 424 2 631 206 48 481 791 62 040 886
6. Provisions pour dépréciation des comptes de

trésorerie
SOUS TOTAL (B) 140 279 086 35 141 141 624 696 38 554 424 33 409 125 2 631 206 48 481 791 130 077 225
TOTAL (A+B) 689 470 335 35 141 141 624 696 111 342 494 33 409 125 2 631 206 131 397 167 669 141 167
Produits
1 2 3 4 5 6 7 8 9
CELACO STE IMMOBILIERE 3 000 000 33% 990 000 990 000 31/12/2016 7 326 210 1 004 375 1 068 956
LES TEXTILLES STE IMMOBILIERE 196 500 100% 599 494 0 20/05/2016 169 095 -3 000 0
STE YAM STE IMMOBILIERE 10 000 50% 5 000 0 31/12/2016 -378 403 -6 994 0
SCI JAMILA STE IMMOBILIERE 50 000 99,8% 1 334 640 0 31/12/2016 -898 132 51 000 54 000
AGRIGENE GESTION GENISSE 29 000 000 100% 29 000 000 29 000 000 31/12/2016 7 529 562 5 405 275 133 566 359
LAIT PLUS FERME - PRODUCTION LAIT 346 000 000 100% 350 712 425 350 712 425 31/12/2016 99 949 949 -1 392 584 168 491 139
577 641 459 575 702 325
* Prêts immobilisés 1 913 695 1 913 695 0

DE L'ACTIF CIRCULANT 498 117 025 0 388 838 121 109 214 507 0 171 661 218 72 994 400 52 636 638

* Clients et comptes rattachés 159 874 420 50 659 913 109 214 507 52 636 638
* Personnel 9 816 602 9 816 602
* Etat 171 661 218 171 661 218 171 661 218
* Comptes d'associés 72 994 400 72 994 400 72 994 400
Dettes Total
DE FINANCEMENT
DU PASSIF CIRCULANT 1 358 971 485 1 358 971 485 93 912 337 199 045 676 166 792 681 71 584 244 229 096 397
* Fournisseurs 922 736 422 922 736 422 93 912 337 199 045 676 229 096 397
* Personnel 98 249 919 98 249 919
* Etat 132 666 718 132 666 718 132 666 718
* Autres créanciers 91 716 702 91 716 702
Valeur comptable
Date et lieu
n
clôture
Prêt Logement

préciser)
données)
Montants exercice
précédent
Avals et cautions 43 500 000 43 200 000

Autres engagements donnés 114 457 495 145 165 095
Cautions fournisseurs 310 726 809
Total (1) 1 416 784 409 1 321 202 664

Montants exercice
précédent

* Autres engagements reçus(hypothèques/crédit logement) 893 741 1 324 149
Total 35 991 122 36 421 530

(sûretés reçues)
MONTANT DU CAPITAL
SELHI ABDELAZIZ N° 70 RUE MESONGE OASIS Casablanca - 10 - -

SFGP 60 RUE D'ALGER CASABALANCA 30 10 300 300
150 10 1 500 1 500
MED
TARIK MUSTAPHA 250 10 2 500 2 500
BADAOUI MED 120 10 1 200 1 200
BADAOUI MADANI 120 10 1 200 1 200
ARMANGAU PIERRE 17 BOULRVARD HAUSSMANN 75009 PARIS France 1 10 10 10
LAMBLIN DIDIER 1 10 10 10
DIVERS CLIENTS AU PORTEUR 23 520 10 235 200 235 200
9 420 000 10 94 200 000 94 200 000
Conformément à la législation fiscale en vigueur, l’exercice 2016 n’est pas encore prescrit.
Les déclarations discales de centrale Danone au titre de l’impôt sur les sociétés (IS), de la
TVA et de l’impôt sur les revenus salariaux (IR) peuvent faire l’objet de contrôle par
l’administration et de rappels éventuels d’impôts, taxes.

2016
Prime d émission Réserve légale
Report à nouveau 80 152 590 Autres Réserves
Résultat net de l'exercice 92 133 241 Dividendes 98 910 000
TOTAL A 172 285 831 TOTAL B 172 285 831
26-févr-2017


* Favorables
NEANT
* Défavorables

I PRODUITS D'EXPLOITATION 6 551 792 219 6 551 792 219 6 873 577 466
* Ventes de biens et services 5 983 532 364 5 983 532 364
Chiffre
produitsd'affaires
* Variation de stocks de produits 12 648 657 12 648 657 -6 527 298
l'entre-
de chargesI
TOTAL 6 551 792 219 6 551 792 219 6 873 577 466
*marchandises
*matières
Autres et
charges externes
fournitures 1 152 647 904 1 152 647 904 1 184 610 530
* Impôts et taxes 28 556 040 28 556 040 33 488 519
* Autres charges d'exploitation
TOTAL II 6 288 861 872 6 288 861 872 6 573 162 509
III 262 930 347 262 930 347 300 414 958
(I-II)
titres
autresimmobilisés
* Gains de change 7 726 302 7 726 302 6 644 248
*financiers
Reprises financières : transfert 2 403 827 2 403 827 2 631 206
charges IV
TOTAL 76 093 855 76 093 855 70 945 938
* Pertes de change 6 330 153 6 330 153 10 264 457
TOTAL V 34 568 027 34 568 027 39 413 588
VII (III+VI)
d'immobilisations
● Reprises non courantes ; 112 066 801 112 066 801 131 397 267
transfertsVIII
TOTAL de charges 168 635 087 168 635 087 184 102 823
● Valeurs nettes 16 044 478 16 044 478 14 422 364
amortis-
provisions
TOTAL IX 268 370 693 268 370 693 378 555 432
(VIII-IX)
XI RESULTAT AVANT IMPÔTS 204 720 569 204 720 569 137 494 698
XII (VII+X)
IMPÔTS SUR LES BENEFICES 56 567 697 56 567 697 57 043 511
EXERCICE EXERCICE
Brut Net NET
et provisions
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 22 628 975 22 628 975
● Frais préliminaires - -
● Charges à repartir sur plusieurs exercices 22 628 975 22 628 975
● Primes de remboursement des obligations - -
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 3 355 000 - 3 355 000 3 355 000
● Immobilisation en recherche et développement - -
● Brevets, marques, droits et valeurs similaires - -
● Fonds commercial 3 355 000 - 3 355 000 3 355 000
● Autres immobilisations incorporelles - -
● Terrains 123 514 443 - 123 514 443 123 514 443
● Constructions 557 367 331 294 454 852 262 912 479 276 050 947
● Installations techniques, matériel et outillage 3 094 305 879 2 100 770 693 990 249 555 1 020 956 135
305 993 871 54 497 674 61 402 009
divers 360 491 545
● Autres immobilisations corporelles - - -
● Immobilisations corporelles en cours 204 844 572 - 204 844 572 199 914 347
● Prêts immobilisés 908 026 - 908 026 1 913 695
● Autres créances financières 14 269 082 6 672 206 7 596 876 3 982 708
● Titres de participation 4 973 939 244 750 4 729 189 4 565 189
ECARTS DE CONVERSION -ACTIF (E) - - -
● Diminution des créances immobilisées - -
● Augmentation des dettes financières - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 5 092 551 348 2 861 657 546 2 230 893 802 2 279 256 864
STOCKS (F) 330 629 588 43 068 331 287 561 257 340 757 977
● Marchandises 6 221 398 - 6 221 398 5 820 705
● Produits en cours - - -
● Produits intermédiaires et produits résiduels - - -
● Produits finis 80 232 923 - 80 232 923 67 584 266
● Fournis. débiteurs, avances et acomptes 13 880 551 - 13 880 551 23 875 168
● Personnel 9 280 922 - 9 280 922 9 816 602
● Etat 57 752 920 57 752 920 171 661 218
● Comptes d'associés 67 440 000 - 67 440 000 72 994 400
● Autres débiteurs 58 783 822 - 58 783 822 56 959 090
● Comptes de régularisation-Actif 3 288 186 3 288 186 33 242
● Comptes transitoires ou d'attente 564 734 564 734 2 839 488
TITRES VALEURS DE PLACEMENT ( H) - - -
4 207 295 4 207 295 624 696
circulants) ( I )
TOTAL II ( F+G+H+I ) 706 772 046 52 365 791 654 406 254 833 310 778
TRESORERIE-ACTIF 84 535 714 - 84 535 714 166 046 471

● Chèques et valeurs à encaisser 21 842 398 - 21 842 398 24 481 143
● Banques, TG et CCP 17 980 203 - 17 980 203 108 710 968
● Caisse, Régie d'avances et accréditifs 44 713 113 - 44 713 113 32 854 360
TOTAL III 84 535 714 - 84 535 714 166 046 471

versé.......
● Réserve légale 9 420 000 9 420 000
● Autres réserves 537 380 591 537 380 591
● Report à nouveau (2) 73 757 018 73 375 831
Total I(A+B+C+D+E) 1 327 404 272 1 293 928 270
● Personnel 106 994 467 98 249 919
● Etat 68 902 307 132 666 718
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Eléments circulants) (H) 245 096 3 146 123
Total II (F+G+H) 1 400 603 859 1 424 158 493
TRESORERIE-PASSIF 241 827 639
● Banques 241 827 639 560 527 349
Total III 241 827 639 560 527 349
EXERCICE
4 Variation de stocks de produits 12 648 657
12 - . Autres charges d'exploitation


+ Dotations financières 0
- Reprises d'exploitation 1 468 719
- Distribution de bénéfices 80 070 000
. AUTOFINANCEMENT 315 479 236 98 910 000 255 670 559
. Distribution de dividendes 80 070 000 98 910 000
. Titres de participation 0 0
TOTAL GENERAL 556 781 164 556 781 164 514 056 696 514 056 696


NEANT NEANT

NEANT NEANT
d'évaluation

NEANT NEANT
de synthèse.

NEANT NEANT

NEANT NEANT
DIMINUTION
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS(A) 22 628 975 22 628 975
*Charges à répartir sur plusieurs exercices 22 628 975 22 628 975
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ( C) 4 369 190 443 252 700 393 0 133 115 969 301 049 411 4 468 774 867
* Terrains 123 514 443 2 662 970 123 514 443
*Constructions 549 540 443 8 645 240 818 352 6 270 778 557 367 331
*Installat. techniques,matériel et outillage 2 927 462 388 216 931 523 50 088 033 128 983 490 3 094 305 879
* Matériel de transport 209 904 639 545 998 82 199 539 156 238 230 128 251 098
* Mobilier, matériel bureau et aménagements 338 854 184 21 647 405 10 044 6 893 942 360 491 545
*Autres immobilisations corporelles -
TOTAL (A+B+C) 4 375 174 418 252 700 393 0 133 115 969 301 049 411 4 494 758 842
2 4=1+2+3
3
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS 22 628 975 22 628 975
* Frais préliminaires 22 628 975 22 628 975
* Charges à répartir sur plusieurs exercices
* Fonds commercial
* Terrains
* Constructions 273 489 497 21 455 897 490 541 294 454 852
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements 277 452 175 28 551 740 10 044 305 993 871
TOTAL 2 682 081 471 287 848 128 148 178 681 2 821 750 917
Dotations Reprises
1. Provisions pour dépréciation de

l'actif immobilisé 39 963 281 1 412 068 1 468 719 39 906 630
3. Provisions durables pour risques et

charges
SOUS TOTAL (A) 539 063 942 - - 58 083 692 - - 92 747 214 504 400 420
Provisions pour clients et personnel

débiteur 6 189 920 6 540 477 3 432 937 9 297 460
5. Autres provisions pour risques et

charges 62 040 886 4 207 295 74 835 981 624 696 22 191 213 118 268 253
6. Provisions pour dépréciation des

comptes de trésorerie
SOUS TOTAL (B) 130 077 224 26 202 572 4 207 295 74 835 981 41 873 119 624 696 22 191 213 170 634 045
TOTAL (A+B) 669 141 166 26 202 572 4 207 295 132 919 673 41 873 119 624 696 114 938 427 675 034 465
Produits
1 2 3 4 5 6 7 8 9
CELACO STE IMMOBILIERE 3 000 000 33% 990 000 990 000 31/12/2017 7 451 996 1 175 786 1 246 214
LES TEXTILLES STE IMMOBILIERE 196 500 100% 599 494 0 20/05/2017 169 095 -3 000 -
STE YAM STE IMMOBILIERE 10 000 50% 5 000 0 31/12/2017 -348 436 29 967 67 199
SCI JAMILA STE IMMOBILIERE 50 000 99,8% 1 334 640 0 31/12/2017 -847 132 51 000 54 000
AGRIGENE GESTION GENISSE 29 000 000 100% 29 000 000 29 000 000 31/12/2017 13 626 875 6 223 175 225 797 696
LAIT PLUS FERME - PRODUCTION LAIT 346 000 000 100% 350 712 425 350 712 425 31/12/2017 116 837 829 6 617 341 192 631 312
577 641 459 575 702 325
* Prêts immobilisés 908 026 908 026 0

DE L'ACTIF CIRCULANT 371 935 162 0 371 935 162 0 0 57 752 920 67 440 000 61 008 548

61 008 548
* Clients et comptes rattachés
160 944 027 160 944 027
* Personnel 9 280 922 9 280 922
* Etat 57 752 920 57 752 920 57 752 920
Dettes Total
DE FINANCEMENT
DU PASSIF CIRCULANT 1 282 090 510 000 1 282 090 510 101 205 304 184 365 372 105 383 428 28 257 937 149 280 456
* Fournisseurs 939 627 603 939 627 603 101 205 304 184 365 372 000 149 280 456
* Personnel 106 994 467 106 994 467
* Etat 68 902 307 68 902 307 68 902 307
* Autres créanciers 94 120 478 94 120 478
Valeur comptable
Date et lieu
n
clôture
Prêt Logement

préciser)
données)
Montants exercice
précédent
Avals et cautions - 43 500 000

Autres engagements donnés 63 275 479 114 457 495
Cautions fournisseurs 485 591 406 310 726 809
Total (1) 924 449 172 1 416 784 409

Montants exercice
précédent

* Autres engagements reçus(hypothèques/crédit logement) 385 119 893 741
Total 432 955 321 35 991 122

(sûretés reçues)
MONTANT DU CAPITAL
SELHI ABDELAZIZ N° 70 RUE MESONGE OASIS Casablanca - 10 - -

SFGP 60 RUE D'ALGER CASABALANCA - 10 - -
150 10 1 500 1 500
MED
TARIK MUSTAPHA 250 10 2 500 2 500
BADAOUI MED 120 10 1 200 1 200
BADAOUI MADANI 120 10 1 200 1 200
ARMANGAU PIERRE 17 BOULRVARD HAUSSMANN 75009 PARIS France 1 10 10 10
LAMBLIN DIDIER 1 10 10 10
DIVERS CLIENTS AU PORTEUR 27 300 10 273 000 273 000
9 420 000 10 94 200 000 94 200 000
Conformément à la législation fiscale en vigueur, les exercices 2016 et 2017 ne sont pas
encore prescrits. Les déclarations discales de centrale Danone au titre de l’impôt sur les
sociétés (IS), de la TVA et de l’impôt sur les revenus salariaux (IR) peuvent faire l’objet de
contrôle par l’administration et de rappels éventuels d’impôts, taxes.
La société Centrale Danone a fait l’objet d’un contrôle de l’Office des changes qui est
toujours en cours. Centrale Danone estime que les redressements éventuels qui découleraient
de ce contrôle n’auront pas d’impact significatif sur le résultat, la situation nette et la
trésorerie de la société.

2017
Prime d émission Réserve légale
Report à nouveau 73 375 831 Autres Réserves
Résultat net de l'exercice 80 451 187 Dividendes 80 070 000
TOTAL A 153 827 018 TOTAL B 153 827 018
26-févr-2018


* Favorables
NEANT
* Défavorables
I.4 ÉTATS DE SYNTHESE DES COMPTES SOCIAUX S1 2018
I.4.1 COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES S1 2018

En Mdh S1 2017 S1 2018
Ventes de marchandises (en l'état) 222 255
Achats revendus de marchandises 226 269
Marge brute sur ventes en l'Etat -4 -14
Production de l'exercice 3 012 2 402

Ventes de biens et services produits 3 001 2 356
Variation de stocks de produits 11 46
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même - -
Consommations de l'exercice 2 399 2 033
Achats consommés de matières et de fournitures 1 839 1 487
Autres charges externes 560 546
Valeur Ajoutée 610 354
Subventions d'exploitation 0 0
Impôts et taxes 12 13
Charges de personnel 345 329
Excédent Brut d'Exploitation 253 12
Autres produits d'exploitation 18 68
Autres charges d'exploitation - -
Reprise d'exploitation, transfert de charges 35 11
Dotations d'exploitation 162 183
Résultat d’exploitation 144 -92
Résultat financier 58 40
Résultat courant 202 -52
Résultat non courant -44 -14

Impôt sur le résultat 38 13
Résultat net de l'exercice 120 -80
I.4.2 BILAN – ACTIF S1 2018
En Mdh S1 2018
Immobilisations en non valeurs 0
Frais préliminaires 0
Charges à répartir sur plusieurs exercices 0
Primes de remboursement des obligations
Immobilisations Incorporelles 3
Immobilisations en recherche et développement -
Brevets, marques, droits & valeurs similaires -
Fonds commercial 3
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations Corporelles 1 578
Terrains 126
Constructions 300
Installations techniques, matériel et outillages 925
Matériel de transport 2
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 53
Autres immobilisations corporelles 0
Immobilisations corporelles en cours 172
Immobilisations Financières 581
Prêts immobilisés 1
Autres créances financières 5
Titres de participation 576
Autres titres immobilisés 0
Ecart de Conversion - Actif
Diminution des créances immobilisées
Total - Actif immobilisé 2 163
Stocks 635
Marchandises 15
Matières et fournitures consommables 494
Produits en cours
Produits intermédiaires et prod. resid.
Produits finis 126
Créances de l’actif circulant 371
Fournisseurs débiteurs av. et acomptes 14
Clients et comptes rattachés 62
Personnel 5
Etat 60
Comptes d'associés 82
Autres débiteurs 110
Comptes de régularisation actif 13
Comptes transitoires ou d'attente 25
Titres et valeurs de placement 0
Ecarts de conversion 1
Actif circulant 1 007
Trésorerie Actif 52
Chèques et valeurs à encaisser 19
Banques, T.G et C.C.P 18
Titres et valeurs de placement [1]
Caisses, Régies d'avances et accréditifs 15
Trésorerie Actif 52
Total Actif 3 222
I.4.3 BILAN – PASSIF S1 2018
En Mdh S1 2018
Financement permanent 1 232

Capital social ou personnel 94
Moins: actionnaires, capital souscrit non appelé
Primes d'émission, de fusion et d'apport -
Ecart de réévaluation
Réserve légale 9
Autres réserves 537
Report à nouveau 221
Résultats nets en instance d'affectation
Résultat net de l'exercice -80
Capitaux propres assimilés 449
Dont subvention d'investissement -
Dont provisions pour amortissements dérogatoires 449
Dettes de financement -
Provisions durables pour risques et charges -
Ecart de conversion -
Dettes du passif circulant 1 297
Fournisseurs et comptes rattachés 990
Clients créditeurs, avances et acomptes (consignations emballages) 6
Personnel 92
Organismes sociaux 37
Etat 59
Autres créanciers 110
Comptes de régularisation passif 1
Autres provisions pour risques et charges 152
Ecarts de conversion - Passif 3
Trésorerie passif 537
Crédits d'escompte -
Crédits de trésorerie -
Banques (soldes créditeurs) 537
Total Passif 3 222
I.5 COMPTES CONSOLIDES 2015
I.5.1 BILAN CONSOLIDE ACTIF 2015
I.5.2 BILAN CONSOLIDE PASSIF 2015
I.5.3 COMPTES DE PRODUITS ET DE CHARGES CONSOLIDE 2015
I.5.4 TABLEAU DE FINANCEMENT CONSOLIDE 2015
I.5.5 ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE 2015
I.5.6 Tableau des immobilisations 2015
I.5.7 Tableau des provisions
I.5.8 Tableau des prêts, créances et placements 2015
I.5.9 Tableau des dettes consolidé 2015
I.6.1 BILAN ACTIF 2016
I.6.2 BILAN PASSIF 2016
I.6.3 COMPTES DE RESULTAT CONSOLIDE ET RESULTAT PAR ACTION 2016
I.6.4 ÉTAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE 2016
I.6.5 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE 2016
I.6.6 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 2016
I.6.7 tableau de variation des immobilisations 2016
I.6.8 Variation des provisions 2016
I.6.9 Tableau des prêts et créances 2016
I.6.10 Dettes financières courantes et non courantes 2016
I.7.1 BILAN ACTIF 2017
I.7.2 BILAN PASSIF 2017
I.7.3 COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE CDA ET RESULTAT PAR ACTION – 2017
I.7.4 ÉTAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE 2017
I.7.5 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDE 2017
I.7.6 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE 2017
I.7.7 tableau des immobilisations consolidé 2017
I.7.8 tableau des provisions consolidé 2017
I.7.9 tableau des prêts et créances consolidé 2017
I.7.10 dettes financières courantes et non courantes consolidé 2017
I.7.11 RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES
Normes comptables applicables
En application de l’avis n°5 du Conseil National de la Comptabilité (CNC) du 26 mai 2005 et

conformément aux dispositions de l’article III, paragraphe 2.7 de la circulaire du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) version janvier 2012 entrée en vigueur le 1er
avril 2012, les états financiers consolidés du Groupe Centrale Laitière sont préparés en
conformité avec les normes comptables internationales adoptées au sein de l’Union
Européenne au 31 décembre 2017 et telles que publiées à cette même date.
Les comptes consolidés de Danone (la “Société”) et de ses filiales (le “Groupe”) au titre de
l’exercice 2017 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration de Danone le 15 mars 2018 et
seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 08 juin 2018.
Les comptes consolidés et Annexes aux comptes consolidés sont présentés en Dirhams. Sauf
mention contraire, les montants sont exprimés en millions de dirhams et arrondis au million le
plus proche. De façon générale, les valeurs présentées sont arrondies à l’unité la plus proche.
Par conséquent, la somme des montants arrondis peut présenter des écarts non significatifs par
rapport au total reporté. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des montants
sous-jacents et non à partir des montants arrondis.
L’établissement des états financiers consolidés nécessite l’utilisation d’hypothèses,

estimations ou appréciations qui ont une incidence sur les montants reconnus dans le bilan et
le compte de résultat.
Ces hypothèses, estimations ou appréciations sont établies sur la base d’informations ou

situations existant à la date d’établissement des comptes, qui peuvent le cas échéant se révéler
différentes de la réalité, notamment dans un contexte de volatilité économique et financière.
Outre l’utilisation d’estimations, la direction de Danone exerce son jugement pour définir le
traitement comptable de certaines activités et transactions lorsque les normes et
interprétations IFRS ne le traitent pas de manière explicite.
Le groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes, amendements et interprétations
adoptés par l’IASB lorsque l’application rétrospectives est autorisée, notamment :
• IFRS 15 relatif aux produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des
clients dont la date d’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2018
• IFRS 18, Contrats de location ;
• IFRS 9, Instruments financiers.
L’impact de ces normes et amendements sur les résultats et la situation financière du Groupe
sont en cours d’évaluation.
Principes de consolidation
a) Périmètre de consolidation
Le périmètre de consolidation intègre toutes les entités nationales, dont le groupe détient des
participations directes ou indirectes.
Méthode de
Filiales % d’intérêt % de contrôle
consolidation
CENTRALE DANONE 100% 100% Intégration globale

FROMARGERIE DES DOUKKALAS 100% 100% Intégration globale
LAIT PLUS 100% 100% Intégration globale
AGRIGENE 100% 100% Intégration globale
b) Les méthodes de consolidation

Le niveau d’intégration, (une intégration globale ou mise en équivalence) varie
respectivement selon que le groupe exerce un contrôle exclusif, conjoint ou une influence
notable.
c) Les règles de consolidation
Les États financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes
pour des transactions
Élimination des opérations réciproques

Les soldes réciproques résultant d’opérations réalisées entre sociétés consolidées du Groupe
ainsi que les opérations elles-mêmes, y compris les produits, les charges et les dividendes,
sont éliminés. Les profits et les pertes réalisés du fait des cessions d’actifs à l’intérieur du
Groupe sont éliminés, sauf dans l’hypothèse où l’actif cédé est considéré comme durablement
déprécié.
Conversion des opérations libellées en devises
La monnaie de présentation des comptes est le Dirhams. Les transactions réalisées en devises
sont converties au taux de change du jour de chacune des transactions.
Les créances et dettes non monétaires à la date de clôture des comptes sont converties au
cours de change en vigueur à cette date. Les pertes et gains de change latents qui en résultent,
sont comptabilisés en résultat financier.
Immobilisations Incorporelles
Conformément à la norme IAS 38, « Immobilisations incorporelles », les immobilisations

incorporelles acquises figurent au bilan à leur coût d’acquisition diminué du cumul des
amortissements et des pertes de valeur.
Les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilité est définie sont amorties selon le
mode linéaire, sur les périodes suivantes :
- logiciels : de 3 à 4 ans
- Frais de développement : de 3 à 4 ans
- Brevets : de 3 à 4 ans
- Autres immobilisations incorporelles : de 3 à 4 ans
Immobilisations corporelles
Règle spécifique à la première adoption : Dans le cadre de la première application des normes
IFRS et conformément aux dispositions de la norme IFRS 1, le Groupe a procédé à
l’évaluation à la juste valeur au 1er janvier 2006 de certains de ses actifs (essentiellement les
terrains), et a retenu cette valorisation comme coût présumé. Les évaluations à la juste valeur
ont été réalisées par des experts indépendants.
Principes applicables depuis le 1er janvier 2006 :

Conformément à la norme IAS 16, les immobilisations corporelles sont comptabilisées au
coût d’acquisition historique ou de fabrication initial, diminué du cumul des amortissements
et, le cas échéant, du cumul des pertes de valeur.
Les amortissements sont généralement pratiqués en fonction des durées d’utilisation (durée
d’utilité) suivantes :
• Constructions spécifiques (mines) : de 25 à 50 ans

• Installations techniques, matériel et outillage : de 8 à 25 ans
• Matériel de transport : de 8 à 12 ans
• Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers : de 4 à 10 ans
• Autres immobilisations corporelles : de 5 à 10 ans
A chaque date de clôture, le Groupe revoit les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des
immobilisations corporelles et adapte les plans d’amortissement de façon prospective en cas
de variation par rapport à l’exercice précédent.
Immeubles de placement
La norme IAS 40 définit un immeuble de placement comme étant un bien immobilier détenu
pour retirer des loyers et/ou valoriser le capital. Un immeuble de placement génère donc des
flux de trésorerie largement indépendants des autres actifs de l’entreprise contrairement aux
biens immobiliers dont l’objet principal est la production ou la fourniture de biens ou de
services. Le groupe qualifie en immeuble de placement, toute immobilisation classée
socialement en hors exploitation
Le Groupe a opté pour la méthode du cout pour la valorisation de ses immeubles de

placement. Le traitement en matière de Valorisation est identique à celui retenu pour la
valorisation des immeubles d’exploitation.
Contrats de location
Conformément à la norme IAS 17 « Contrats de location », les contrats de location sont

classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location
transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au
preneur. Tous les autres contrats de location sont classés en location simple.
Les actifs détenus en vertu d’un contrat de location financement sont comptabilisés en tant
qu’actifs au plus faible de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location
et de leur juste valeur, déterminée au commencement du contrat de location. Le passif
correspondant dû au bailleur est enregistré au bilan en tant qu’obligation issue du contrat de
location financement, en passifs financiers.
Ces immobilisations sont amorties sur la durée la plus courte entre la durée d’utilité des actifs
et la durée du contrat de location financement, lorsqu’il existe une assurance raisonnable qu’il
n’y aura pas de transfert de propriété au terme du contrat.
Pour les contrats de location simple où le Groupe est preneur, les paiements effectués au titre
de contrats de location simple (autres que les coûts de services tels que l’assurance et la
maintenance) sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur une base linéaire
sur la durée du contrat de location.
Les contrats de locations signés par le Groupe (bailleur) avec ses clients sont des contrats de
location simple. Dans ces contrats, les produits des loyers sont enregistrés de manière linéaire
sur les durées fermes des baux. En conséquence, les dispositions particulières et avantages
définis dans les contrats de bail (franchises, paliers, droits d'entrée) sont étalés sur la durée
ferme du bail, sans tenir compte de l'indexation. La période de référence retenue est la
première période ferme du bail. Les frais directement encourus et payés à des tiers pour la
mise en place d'un contrat de location sont inscrits à l'actif, dans le poste « immeubles de
placement » ou autres postes d’immobilisations concernées, et amortis sur la durée ferme du
bail.
Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées
Les actifs ou groupes d’actifs destinés à être cédés, satisfont aux critères d’une telle
classification si leur valeur comptable sera principalement recouvrée par le biais d’une
transaction de vente plutôt que par leur utilisation continue. Cette condition est considérée
comme remplie lorsque la vente est hautement probable et que l’actif (ou le groupe d’actifs
destiné à être cédé) est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. La
direction doit s’être engagée envers un plan de vente, et dont on s’attend à ce que la vente soit
conclue dans un délai de douze mois à compter de la date où l’actif ou groupe d’actifs a été
qualifié d’actif non courant destiné à être cédé.
Le Groupe évalue à chaque date d’arrêté s’il est engagé dans un processus de sortie d’actif ou
d’activité et présente ces derniers, le cas échéant, en « actifs destinés à être cédés ».
Ces actifs détenus en vue de la vente sont présentés séparément des autres actifs au bilan. Les
éventuelles dettes liées à ces actifs destinés à être cédés sont également présentées sur une
ligne distincte au passif du bilan.
Les actifs détenus en vue de la vente et les groupes d’actifs destinés à être cédés sont évalués
au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de sortie. A
compter de la date d’une telle classification, l’actif cesse d’être amorti.
Une activité abandonnée représente une activité ou une zone géographique significative pour
le Groupe faisant soit l’objet d’une cession soit d’un classement en actifs détenus en vue de la
vente. Les résultats des activités abandonnées sont présentés, au compte de résultat,
distinctement du résultat des activités poursuivies.
Stocks
Les stocks sont évalués au plus bas de leur coût de revient ou de leur valeur nette de
réalisation.
Le coût de revient correspond au coût d’acquisition ou aux coûts de production encourus pour
amener les stocks dans l’état et à l’endroit où ils se trouvent. Ces derniers comprennent, sur la
base d’un niveau normal d’activité, les charges directes et indirectes de production. Les coûts
de revient sont généralement calculés selon la méthode du coût moyen pondéré.
La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé dans le cours
normal de l’activité diminué des coûts estimés pour achever les produits et des coûts estimés
nécessaires pour réaliser la vente.
Actifs financiers
a) Evaluation des créances clients et actifs financiers non courants

Les créances clients, prêts et autres actifs financiers non courants sont considérés comme des
actifs émis par l’entreprise et sont comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Ils peuvent,
par ailleurs, faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une indication objective
de perte de valeur.
b) Titres de participation des sociétés non consolidées et autres titres immobilisés

Les titres de participation des sociétés non consolidées et les autres titres immobilisés sont
qualifiés d’actifs disponibles à la vente (AFS) et figurent au bilan pour leur juste valeur. Les
pertes et gains latents sont enregistrés dans une composante séparée des capitaux propres.
Pour les titres cotés, la juste valeur correspond au cours de bourse. Pour les autres titres, si la
juste valeur n’est pas estimable de façon fiable, elle correspond au coût d’acquisition net des
dépréciations éventuelles.
Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que
ceux classés en transaction. Sauf exception, le Groupe considère qu’une baisse significative
ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 20 % au moins de
sa valeur ou s’il baisse sur une période sur une période de 6 mois consécutifs.
Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire
mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une provision. Cette dernière n’est
constituée que dans la mesure où la dépréciation se traduira par une perte probable de tout ou
partie du montant investi. La reprise de cette perte de valeur par le compte de résultat ne peut
intervenir qu’au moment de la cession des titres, toute reprise antérieure étant comptabilisée
en capitaux propres.
c) Instruments dérivés
Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur sur les lignes
instruments dérivés en actifs financiers courants ou non courants ou passifs financiers
courants ou non courants. L’impact comptable des variations de juste valeur de ces
instruments dérivés peut se résumer de la manière suivante :
Application de la comptabilité de couverture :
• Pour les couvertures de juste valeur d’actifs ou de passifs existants au bilan, la

partie couverte de ces éléments est évaluée à sa juste valeur. La variation de cette
juste valeur est enregistrée en résultat et compensée pour la part efficace par les
variations symétriques de juste valeur des instruments dérivés ;
• Pour les couvertures de flux futurs de trésorerie, la part efficace de la variation de
juste valeur des instruments dérivés est enregistrée directement en capitaux propres
et la part inefficace impacte les autres produits et charges financiers ;
• Pour la couverture d’investissement net à l’étranger, le gain ou la perte résultant de

la couverture sera différé en capitaux propres jusqu’à la cession totale ou partielle
de l’investissement.
Dans le cas où la comptabilité de couverture n’est pas appliquée, la variation de juste valeur
des instruments dérivés est enregistrée en résultat.
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Conformément à la norme lAS 7 « Tableau des flux de trésorerie », la trésorerie et équivalents

de trésorerie figurant au bilan, comprennent la trésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue)
ainsi que les équivalents de trésorerie (placements à court terme, très liquides, qui sont
facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque
négligeable de changement de valeur). Les placements dans des actions cotées, les placements
dont l'échéance initiale est à court ou moyen terme sans possibilité de sortie anticipée ainsi
que les comptes bancaires faisant l'objet de restrictions (comptes bloqués) autres que celles
liées à des réglementations propres à certains pays ou secteur d’activités (contrôle des
changes, etc.) sont exclus de la trésorerie et des équivalents de trésorerie du tableau des flux
de trésorerie.
Les découverts bancaires liés à des opérations de financement sont également exclus de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie.
Dé-comptabilisation des actifs financiers
Un actif financier tel que défini par la norme IAS 32 « Instruments financiers : informations à
fournir et présentation » est sorti du bilan en tout ou partie lorsque le Groupe n'attend plus de flux
de trésorerie futurs de celui-ci et transfère la quasi-totalité des risques et avantages qui lui sont
attachés.
Impôts différés
Le Groupe comptabilise les impôts différés pour l’ensemble des différences temporelles existantes
entre les valeurs fiscales et comptables des actifs et des passifs du bilan, à l’exception des
goodwill.
Les taux d’impôt retenus sont ceux votés ou quasi adoptés à la date de clôture de l’exercice en
fonction des juridictions fiscales.
Le montant d’impôts différés est déterminé pour chaque entité fiscale.
Les actifs d’impôts relatifs aux différences temporelles et aux reports déficitaires ne sont
comptabilisés que dans la mesure où il est probable qu’un profit imposable futur déterminé
avec suffisamment de précision sera dégagé au niveau de l’entité fiscale.
Les impôts exigibles et/ou différés sont comptabilisés au compte de résultat de la période sauf
s’ils sont générés par une transaction ou un événement comptabilisé directement en capitaux
propres.
Une entité du Groupe doit compenser les actifs et passifs d'impôt exigible si, et seulement si,
cette entité :
(a) a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés ; et

(b) a l'intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l'actif et de régler le passif
simultanément.
Une entité du Groupe doit compenser les actifs et passifs d'impôt différé si, et seulement si,
cette entité :
(a) a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et
(b) les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la
même autorité fiscale.
Ainsi, les soldes nets d’impôts différés sont déterminés au niveau de chaque entité fiscale.
Avantages du personnel
Les engagements du Groupe au titre des régimes de couverture maladie à prestations définies
et des indemnités de fin de carrière sont déterminés, conformément à la norme IAS 19, sur la
base de la méthode des unités de crédit projetées, en tenant compte des conditions
économiques propres à chaque pays (essentiellement le Maroc pour le Groupe). Les
engagements sont couverts par des provisions inscrites au bilan au fur et à mesure de
l’acquisition des droits par les salariés. Les provisions sont déterminées de la façon suivante :
La méthode actuarielle utilisée est la méthode dite des unités de crédits projetés (« projected
unit creditmethod ») qui stipule que chaque période de service donne lieu à constatation d'une
unité de droit à prestation et évalue séparément chacune de ces unités pour obtenir l'obligation
finale. Ces calculs intègrent des hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et de
projection des salaires futurs…
Les primes versées à l'occasion de la remise des médailles du travail pendant toute la période
de travail des salariés font l'objet d'une provision. Cette dernière est évaluée en tenant compte
des probabilités que les salariés atteignent l'ancienneté requise pour chaque échelon et est
actualisée.
Les indemnités de départ en retraite font également l’objet d’une provision. Cette dernière est
évaluée en tenant compte de la probabilité de la présence des salariés dans le Groupe, à leur
date de départ en retraite. Cette provision est actualisée.
Provisions
Le Groupe comptabilise une provision dès lors qu’il existe une obligation légale ou implicite
envers un tiers qui se traduira par une sortie de ressources, sans contrepartie attendue,
nécessaire pour éteindre cette obligation et pouvant être estimée de façon fiable. Les montants
comptabilisés en provisions tiennent compte d’un échéancier de décaissements et sont
actualisés lorsque l’effet du passage du temps est significatif. Cet effet est comptabilisé en
résultat financier.
Les provisions pour restructuration sont comptabilisées dès lors que le Groupe a établi un plan
formalisé et détaillé dont l’annonce a été faite aux parties concernées.
Lorsqu’une obligation légale, contractuelle ou implicite rend nécessaire le réaménagement de
sites, une provision pour frais de remise en état est comptabilisée en autres charges
d’exploitation. Elle est comptabilisée sur la durée d’exploitation du site en fonction du niveau
de production et d’avancement de l’exploitation dudit site.
Les coûts engagés pour limiter ou prévenir des risques environnementaux et engendrant des
avantages économiques futurs, tels que l’allongement des durées de vie des immobilisations,
l’accroissement de la capacité de production et l’amélioration du niveau de sécurité, sont
immobilisés. Lorsque le Groupe estime qu’il a une obligation légale ou implicite lié à un
risque environnemental dont l’extinction devrait se traduire par une sortie de ressource, une
provision correspondant aux coûts futurs estimés est comptabilisée sans tenir compte des
indemnités d’assurance éventuelles (seules les indemnités d’assurance quasi certaines sont
comptabilisées à l’actif du bilan). Lorsque le Groupe ne dispose pas d’un échéancier de
reversement fiable ou lorsque l’effet du passage du temps est non significatif, l’évolution de
ces provisions se fait sur la base des coûts non actualisés. Les autres coûts environnementaux
sont comptabilisés en charges de la période où ils sont encourus.
I.8 COMPTES CONSOLIDES S1 2018
I.8.1 COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDE S1 2018

En Mdh S1 2017 S1 2018
Chiffre d’affaires 3 224 2 618

Autres produits de l’activité 34 109
Produits des activités ordinaires 3 258 2 727
Achats -1 954 -1 665
Autres charges externes -591 -562
Frais de personnel -368 -335
Impôts et taxes -23 -23
Amortissements et provisions d'exploitation -202 -261
Autres produits et charges d'exploitation nets 16 26
Charges d'exploitation courantes -3 123 -2 820
Résultat d'exploitation courant 135 -94

Résultat d'exploitation courant (REXC/CA) 4,2% -3,6%
Cessions d'actifs 0 0
Cessions des filiales et participations
Résultats sur instruments financiers 0 0
Autres produits et charges d'exploitation non courants -28 12
Autres produits et charges d'exploitation -28 -12
Résultat des activités opérationnelles 107 -81

Coût de l'endettement financier net -12 -13
Autres produits financiers 2 1
Autres charges financières -5 -8
Résultat financier -15 -20
Résultat avant impôts 92 -101

Marge avant impôt (RAI/CA) 2,9% -3,9%
Impôts sur les bénéfices -55 -25
Impôts différés 19 12
Résultat net 56 -115
Marge Nette (RN/CA) 1,7% -4,4%
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
Résultat net des activités poursuivies 56 -115
Résultat net des activités abandonnées
Résultat de l'ensemble consolidé 56 -115
Intérêts minoritaires
Résultat net - Part du Groupe 56 -115
Résultat net par action – en dirhams 5,9 -12,2
I.8.2 BILAN–ACTIF CONSOLIDE S1 2018
En Mdh S1 2018
Actif
Goodwill -
Immobilisations incorporelles, net 0
Immobilisation corporelles, net 2 385
Actifs biologiques 67
Immeubles de placement, net 2
Titres mis en équivalence -
Autres actifs financiers 2
- Instruments dérivés de couverture
- Actifs financiers à la juste valeur par le résultat
- Prêts et créances 45
- Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
- Actifs disponibles à la vente 2
Créances d'impôts sur les sociétés
Impôts différés actifs 97
Autres débiteurs non courants 3
Actif non courant 2 557
Autres actifs financiers 8
- Instruments dérivés de couverture
- Actifs financiers à la juste valeur par le résultat
- Actifs disponibles à la vente
- Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
- Prêts et créances et placements 8
Actifs non courants détenus en vue de la vente
Stocks et en-cours 744
Créances clients 129
Autres débiteurs courants 187
Trésorerie et équivalent de trésorerie 52
Actif courant 1 120
Total Actif 3 677
I.8.3 BILAN -PASSIF CONSOLIDE S1 2018
En Mdh S1 2018
Passif
Capital 94
Primes d'émission et de fusion
Réserves 974
Résultat net part du groupe -115
Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires de la société mère 953
Intérêts minoritaires
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 953
Provisions 0
Avantages du personnel 228
Dettes financières non courantes 80
- Instruments dérivés de couverture -
- Dettes envers les établissements de crédit -
- Dettes représentées par un titre -
- Dettes liées aux contrat de location financement -
Dettes d'impôts sur les sociétés -
Impôts différés Passifs 294
Dettes fournisseurs non courantes -
Autres créditeurs non courants 5
Passif non courant 607
Provisions 156
Dettes financières courantes 577
- Instruments dérivés de couverture 2
- Dettes envers les établissements de crédit 575
- Dettes représentées par un titre -
- Dettes liées aux contrat de location financement -
Dettes fournisseurs courantes 1 102
Passifs liés aux actifs non courants détenus en vue de la vente -
Autres créditeurs courants 282

Passif courant 2 117
Total Passif 3 677
I.8.4 Notes relatives aux comptes consolidés S1 2018
II. COMPTES COMPAGNIE FROMAGERIE DES DOUKKALA S.A.
ANNEE 2015
II.1 BILAN ACTIF 2015
II.2 BILAN PASSIF 2015
II.3 COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES 2015
II.4 TABLEAU DE FINANCEMENT 2015
II.5 ETAT DE SOLDE ET DE GESTION 2015
II.6 PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION SPECIFIQUES A L’ENTREPRISE
II.7 L’ETAT DES DEROGATIONS
II.8 L’ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES
II.9 TABLEAU DES IMMOBILISATIONS
II.10 TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
II.11 TABLEAU DES PLUS OU MOINS VALUES SUR CESSIONS OU RETRAITS D’IMMOBILISATIONS
II.12 TABLEAU DES TITRES DE PARTICIPATIONS
II.13 TABLEAU DES PROVISIONS
II.14 TABLEAU DES CREANCES
II.15 TABLEAU DES DETTES
II.16 TABLEAU DES SURETES REELLES DONNEES OU REÇUES
II.17 TABLEAU DES ENGAGEMENTS FINANCIERS REÇUS OU DONNES HORS OPERATIONS DE CREDIT
BAIL
II.18 ETAT DE REPARTITION DU CAPITAL
II.19 TABLEAU D’AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE AU COURS DES 3 DERNIERS

EXERCICES
II.20 DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURS AU DERNIER EXERCICE CLOS
ANNEE 2016
II.21 BILAN 2016
ACTIF
PASSIF
II.22 COMPTES DE PRODUITS ET CHARGES
II.23 ETAT DES SOLDES DE GESTION
II.24 TABLEAU DES PROVISIONS (B5)
II.25 TABLEAU DES CREANCES (B6)
II.26 TABLEAU DES DETTES (B7)
II.27 TABLEAU DES SURETES REELLES DONNEES OU RECUES (B8)
II.28 TABLEAU DES ENGAGEMENTS FINANCIERS RECUS OU DONNEES(B8)
II.29 ETAT DE REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL (C1)
II.30 TABLEAU D’AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUES AU COURS DE L’EXERCICE
II.31 DATAION ET EVENEMENTS POSTERIEURS (C5)
ANNEE 2017
II.32 BILAN 2017
ACTIF
PASSIF
II.33 COMPTES DE S PRODUITS ET CHARGES 2017
II.34 ETATS DES SOLDES DES GESTION 2017
II.35 TABLEAU DE FINANCEMENT 2017
II.36 PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION SPECIFIQUES A L’ENTREPRISE2017
II.37 ETAT DE DEROGATIONS 2017
II.38 ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES 2017
II.39 TABLEAU DES IMMOBILISATIONS 2017
II.40 TABLEAU DES AMORTISSEMENTS (B2 BIS) 2017
II.41 TABLEAU DES PLUS OU MOINSVALUES SUR CESSION OU RETRAITS D’IMMOBILISATIONS

2017
II.42 TABLEAU DES TITRES DE PARTICIPATION 2017
II.43 TABLEAU DES PROVISIONS 2017
II.44 TABLEAU DES CREANCES 2017
II.45 TABLEAU DES DETTES 2017
II.46 TABLEAU DES SURETES REELLES DONNEES OU RECUES 2017
II.47 TABLEAU DES ENGAGEMENTS FINANCIERS RECUS OU DONNES 2017
II.48 ETAT DE REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL 2017
II.49 TABLEAU D’AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE AU COURS DE L’EXERCICE
2017
II.50 DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURS 2017
II.51 ÉTATS DE SYNTHESE DES COMPTES SOCIAUX S1 2018
II.51.1 COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES S1 2018

En Mdh S1 2017 S1 2018
Ventes de marchandises (en l'état) 4 5
Achats revendus de marchandises 4 4
Marge brute sur ventes en l'Etat 0 0
Production de l'exercice 223 199

Ventes de biens et services produits 220 193
Variation de stocks de produits 4 6
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même - -
Consommations de l'exercice 159 147
Achats consommés de matières et de fournitures 120 115
Autres charges externes 38 32
Valeur Ajoutée 65 53
Subventions d'exploitation - -
Impôts et taxes 1 1
Charges de personnel 15 14
Excédent Brut d'Exploitation 50 38
Autres produits d'exploitation - -
Autres charges d'exploitation - -
Reprise d'exploitation, transfert de charges - -
Dotations d'exploitation 10 11
Résultat d’exploitation 40 28
Résultat financier 2 0
Résultat courant 41 28
Résultat non courant 2 0

Impôt sur le résultat 14 10
Résultat net de l'exercice 29 18
II.51.2 BILAN – ACTIF S1 2018
En Mdh S1 2018
Immobilisations en non valeurs 0
Frais préliminaires -
Charges à répartir sur plusieurs exercices -
Primes de remboursement des obligations -
Immobilisations Incorporelles 0
Immobilisations en recherche et développement -
Brevets, marques, droits & valeurs similaires 0
Fonds commercial -
Autres immobilisations incorporelles -
Immobilisations Corporelles 102
Terrains -
Constructions 27
Installations techniques, matériel et outillages 67
Matériel de transport -
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 0
Autres immobilisations corporelles -
Immobilisations corporelles en cours 7
Immobilisations Financières 0
Prêts immobilisés -
Autres créances financières 0
Titres de participation -
Autres titres immobilisés -
Ecart de Conversion - Actif
Diminution des créances immobilisées
Total - Actif immobilisé 102
Stocks 95
Marchandises -
Matières et fournitures consommables 86
Produits en cours -
Produits intermédiaires et prod. resid. -
Produits finis 9
Créances de l’actif circulant 72
Fournisseurs débiteurs av. et acomptes 6
Clients et comptes rattachés 53
Personnel 0
Etat 10
Autres débiteurs 1
Comptes de régularisation actif 0
Comptes transitoires ou d'attente
Titres et valeurs de placement -
Ecarts de conversion 0
Actif circulant 167
Trésorerie Actif 0
Chèques et valeurs à encaisser -
Banques, T.G et C.C.P 0
Titres et valeurs de placement [1] -
Caisses, Régies d'avances et accréditifs -
Trésorerie Actif 0
Total Actif 269
II.51.3 BILAN – PASSIF S1 2018
En Mdh S1 2018
Financement permanent 127

Capital social ou personnel 50
Moins: actionnaires, capital souscrit non appelé -
Primes d'émission, de fusion et d'apport -
Ecart de réévaluation -
Réserve légale 5
Autres réserves 34
Report à nouveau 2
Résultats nets en instance d'affectation -
Résultat net de l'exercice 18
Capitaux propres assimilés 19
Dont subvention d'investissement -
Dont provisions pour amortissements dérogatoires 19
Dettes de financement -
Provisions durables pour risques et charges -
Ecart de conversion -
Dettes du passif circulant 134
Fournisseurs et comptes rattachés 69
Clients créditeurs, avances et acomptes (consignations emballages) -
Personnel 5
Organismes sociaux 1
Etat 8
Autres créanciers 0
Comptes de régularisation passif -
Autres provisions pour risques et charges 1
Ecarts de conversion - Passif 0
Trésorerie passif 7
Crédits d'escompte -
Crédits de trésorerie 0
Banques (soldes créditeurs) 6
Total Passif 269

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