Hassania Yahya-Zaer PDF
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Dédicaces
Louange à Dieu seul,
Ce modeste travail est dédié spécialement
À ma chère maman en témoignage de ma reconnaissance pour son amour et son
affection.
À mon cher papa pour son soutien, ses sacrifices et son dévouement.
« À vous, mes parents, je dis merci d’avoir fait de moi celui que je suis
aujourd’hui. Aucune dédicace ne pourra exprimer mes respects, mes
considérations et ma grande admiration pour vous. Puisse ce travail vous
témoigner mon affection et mon profond amour»
À ma chère sœur Salma pour toute la bienveillance dont elle a toujours fait
preuve à mon égard.
À ma chère sœur Hasna, pour son soutien, ses conseils et ses encouragements.
A celui qui m’a indiqué la bonne voie en me rappelant que la volonté fait
toujours les grands hommes, mon Cher frère Ismail.
À mes meilleurs amis, qu’ils gardent de bons souvenirs des moments inoubliables
qu’on a passés ensemble.
Pour finir, à tous ceux que j’aime et qui m’aiment, je dédie ce mémoire.
1|Mémoire TFE
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Remerciements
2|Mémoire TFE
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Résumé
Mon travail est scindé en trois parties :
Pour effectuer ce travail, une étude détaillée, a été réalisée, tout d’abord j’ai dû délimiter les
bassins versant concernés par la présente étude grâce au logiciel Green Knue, avant de généré
leurs caractéristiques.
Ensuite il a fallu déterminer les débits de pointe via plusieurs méthodes et choisir les bons
débits qui feront l’objet de données d’entrée pour la simulation hydraulique.
Enfin une étude de laminage de crue s’imposer vu l’existence d’un barrage à l’amont du site
du projet. Et finalement l’assemblage des hydrogrammes et la synthèse sur les débits de
projets à considérer.
La deuxième partie consiste à la délimitation des zones inondables, pour cela il a fallu
générer les profils en travers chaque 50m le long de l’oued Khellata et du châaba Sidi
Yahia via l’outil Covadis.
Par la suite la simulation sur Hec-Ras permet d’avoir une idée sur les hauteurs d’eau dans les
différentes sections. Les résultats reprit sur Autocad ont permis de tracé une carte
d’inondations.
La troisième mission qui m’a été confié a pour but de trouver des solutions
d’aménagements afin de remédier aux problèmes d’inondations du centre Sidi Yahia. Pour
cela il a été nécessaire de distingué trois zones à aménager, la première ne nécessitera
qu’une signalisation des limites des berges, la deuxième sera matérialiser avec un canal en
béton et un ouvrage de franchissement et la dernière nécessitera un recalibrage du cours
d’eau.
Une estimation des coûts a été réalisée avec une planification des travaux.
3|Mémoire TFE
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................. 10
Chapitre I. PROTECTION DU CENTRE SIDI YAHIA ZAER CONTRE LES INONDATION. 11
I.1. Les différents types d’aménagements : ..................................................................... 12
I.1.1. Recalibrage du cours d’eau : .............................................................................. 13
I.1.2. Endiguement du cours d’eau : ............................................................................ 14
I.1.3. Reboisement : ..................................................................................................... 14
I.1.4. Recalibrage des ouvrages d’art : ........................................................................ 15
I.1.5. Recalibrage des systèmes d’évacuation de l’eau : ............................................. 16
I.1.6. Barrages : ............................................................................................................ 16
I.1.7. Réservoirs d’orage : ........................................................................................... 16
I.1.8. Correction torrentielle : ...................................................................................... 17
I.1.9. Les épis :............................................................................................................. 18
I.1.10. Reprofilage : ....................................................................................................... 18
I.2. Cas de Sidi Yahia Zaer : ............................................................................................ 19
Chapitre II. GENERALITRES SUR LE SITE ........................................................................... 20
II.1. Situation Géographique : ........................................................................................... 21
II.2. Topographie : ............................................................................................................. 21
II.3. Cadre Géologique Régional : .................................................................................... 22
II.4. Faune et Flore : .......................................................................................................... 22
II.5. Climat : ...................................................................................................................... 23
II.5.1. Précipitations : .................................................................................................... 23
II.5.2. Température : ..................................................................................................... 23
II.5.3. Les vents :........................................................................................................... 23
II.5.4. Hydrologie :........................................................................................................ 23
II.6. Hydrogéologie : ......................................................................................................... 23
II.6.1. Lithologie de l’aquifère : .................................................................................... 24
II.6.2. Substratum de la nappe : .................................................................................... 24
II.6.3. Paramètres hydrodynamiques : .......................................................................... 24
II.6.3.1. Piézométrie : ................................................................................................... 24
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Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
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Bibliographie………………………………..……………………………………………….110
Annexes……………………………………………………………………………………...111
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Introduction
Les crues des rivières sont des phénomènes naturels que l’Homme ne peut pas contrôler.
Partout dans le monde, la montée des eaux des rivières a lieu de façon récurrente avec une
ampleur plus ou moins importante. Au cours des derniers siècles, l’Homme a naturellement
peuplé les lits majeurs des rivières pour pouvoir utiliser toutes les richesses de celles-ci. Mais
les crues peuvent engendrer des inondations qui causent chaque année des dégâts matériels et
humains considérables du fait de la présence de plus en plus importante d’activités humaines
au bord des rivières.
Les catastrophes les plus fréquentes et les plus meurtrières pour notre pays sont la récurrence
terrible des inondations.
La lutte contre les inondations constitue un enjeu important compte tenu du nombre d’endroits
potentiellement affectés. Quelque 391 sites ont été déclarés à risque pouvant être le lieu
d'éventuelles inondations, dont 98, encourent des risques d'inondation jugés forts à très forts
d’après une étude élaborée par le secrétariat d'Etat à l'Eau dans le cadre de la mise en place du
plan national de protection contre les inondation.
Dans cette directive, et dans le cadre de la protection du centre Sidi Yahia Zaer qui est
considérée parmi les zones à risque important, l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg
et de la Chaouia a confié au bureau d’étude CID, l’étude de la protection de Sidi Yahia Zaer
contre les inondations.
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INTRODUCTION :
Depuis toujours, l’homme a aménagé les cours d’eau pour réduire les risques d’inondation.
Cela s’est traduit essentiellement par des endiguements, des recalibrages ou la réalisation des
barrages.
Limitation des vitesses d’écoulement, soit au niveau du bassin versant, soit au niveau
du cours d’eau. Les travaux dans ce cas ont pour objet la lutte contre le ruissellement
et l’érosion des sols et par conséquent la régularisation du débit liquide du cours d’eau
et la diminution du débit solide. Parmi ces aménagements citons ici trois exemples :
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Correction torrentielle
Épis
Reprofilage
Figure 1: Recalibrage
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Les digues permettent au cours d’eau d’accepter un débit supérieur à celui de plein bord sans
qu’il y ait débordement.
L’effet d’un endiguement est d’empêcher le débordement pour des crues dont les débits sont
inférieurs à celui de la crue de projet. Au-delà de ce débit, le débordement aura lieu et ses
conséquences sont souvent accrues du fait de vitesses d’écoulement importantes là où se
produit la submersion.
L’endiguement a un effet positif, mais également des effets négatifs à l’aval de son
implantation vue le rétrécissement du cours d’eau.
La réalisation de digues implique un risque supplémentaire sur le territoire protégé en cas de
rupture de la digue, même sans submersion. Ce risque expose très sévèrement sur la vie des
riverains
I.1.3. Reboisement :
Le processus de reboisement est basé sur : La nature du sol, la qualité de la plante efficace et
le type de climat. La végétation favorise la rétention, ralentit les temps de réponse et atténue
les volumes ainsi que les débits de pointe mesurés sur le bassin versant.
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Cette opération consiste à modifier les capacités d’écoulement des systèmes d’évacuation des
eaux pluviales pour éviter que leur engorgement ne provoque des inondations dues aux
précipitations sur une zone urbanisée. Il peut également s’agir de modifier un défaut des
systèmes d’évacuation qui n’empêche pas l’eau du cours en crue de refouler.
I.1.6. Barrages :
Les barrages créent un espace de stockage de l’eau de la crue. Ils peuvent être en eau
seulement au moment de la crue ou de façon permanente. Dans ce dernier cas, ils ne sont que
rarement construits dans un seul but de protection contre les inondations, mais ont également
des objectifs de soutien d’étiage, d’alimentation en eau potable, d’irrigation, de production
hydro-électrique …
Les retenues ont un effet d’écrêtement des crues en aval de leur emplacement. Au final, le
même volume total circule dans le cours d’eau en aval de la retenue, mais sur une plus longue
durée. Le débit maximum par rapport à une situation sans écrêtements est atténué. Les
retenues provoquent une inondation d’une portion du territoire en amont de leur construction.
Ce type de mesure modifie complètement l’hydrologie du cours d’eau aval, notamment sa
nature aléatoire.
Ce sont des retenues très spécifiques en milieu urbain qui visent à stocker, même
momentanément, l’eau des pluies qui sinon aurait ruisselé, pour limiter le ruissellement sur
une petite partie du territoire.
Il existe des aménagements réalisés dans les versants et peuvent avoir de nombreux avantages
sur les ruissellements des crues et sur l’érosion. Ces aménagements constituent des obstacles
linéaires disposés perpendiculairement à la pente favorables au ralentissement dynamique de
l’écoulement (diminution de la vitesse des eaux de ruissellement pendant les averses
intenses). Parmi ces ouvrages, citons :
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Les embroussaillements,
Les fossés, les haies,
C’est une technique qui a pour objectif de limiter les vitesses des écoulements dans les cours
d’eau ayant des régimes torrentiels.
Un torrent est corrigé par la construction d’un nombre de digues successives transversales sur
les lits des canaux naturels.
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Un épi est une structure enracinée à la berge, établie transversalement par rapport au cours
d’eau. Les épis constituent des obstacles à l'écoulement de l'eau et provoquent un régime de
vitesse décroissant de la tête vers l’enracinement et entraînent un changement de direction de
courant à leur voisinage.
Figure 5: épis
L'espacement entre les épis dépend de la largeur de la rivière, de leur longueur et de leur
nature. Théoriquement, pour qu'un système d'épis soit efficace, il faut que l'écart entre deux
épis successifs soit de l'ordre d'une fois et demie leur longueur moyenne.
I.1.10. Reprofilage :
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Figure 6: Seuils
Dans le cadre de la protection du centre Sidi Yahia Zaer contre les inondations, il a été jugé
nécessaire par le secrétariat d’Etat chargé de l’eau et l’environnement d’aménager l’oued
Khellata.
Il est prévu de recalibrer une partie du cours d’eau ainsi qu’une canalisation d’une autre
partie.
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II.2. Topographie :
L’ingénieur Conseil a proposé la réalisation des travaux topographiques suivants :
- Une bande coté d’une largeur de 400 m. La longueur globale du tronçon est de
3100 m (Depuis 500 m à l’amont du douar Al Moutawakiline, jusqu’à 500 m à
l’aval de Hay Al Hanae).
L’emplacement des tronçons concernés, et des profils sont illustrés sur la carte en annexe
n°3.
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Le terrain du projet est à vocation agricole et son occupation actuelle consiste essentiellement
en quelques fermes agricoles, des serres dispersées et un terrain planté par de la vigne.
Le périmètre d’étude se caractérise également par la présence d’un potentiel forestier qui se
développe au sein de la forêt Mkhinza située au Nord du site.
A ce jour, vu le manque de recensement des invertébrés terrestres, il est difficile de définir
une liste d’espèces en voie de disparition ou d’établir un bilan de la fragilité des écosystèmes
les plus représentatifs dans la région d’étude.
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II.5. Climat :
Le climat de la zone d’étude est influencé par la proximité de l’océan atlantique. Il est de type
semi-aride à tendance tempérée.
II.5.1. Précipitations :
Les précipitations moyennes annuelles sont de 500 mm. Les mois les plus pluvieux s’étendent
de Novembre à Janvier avec un pic en Décembre. Les mois de Juillet et Août sont presque
secs.
II.5.2. Température :
La température mensuelle moyenne est de 17.3 °C. Elle se situe entre une moyenne annuelle
maximale de 28°C et minimale de 7°C. Les mois les plus chauds sont Juillet et Août.
II.5.4. Hydrologie :
Du point de vue hydrologique, la zone d’étude est caractérisée par la présence de l’Oued
Ykem qui traverse le Centre de SYZ. Son régime hydraulique est essentiellement tributaire
des pluies qui génèrent des crues courtes et violentes.
L’Oued Ykem est le plus petit des Oueds côtiers de la Meseta côtière. La longueur de son
cours d’eau est inférieure à 50 Km et la superficie de son bassin versant est de l’ordre de 430
Km2. Cet Oued entaille profondément le plateau primaire imperméable et draine en rive droite
la nappe de Temara où quelques sources existent. Ces sources sont captées avant que leur
débit arrive à l’oued.
II.6. Hydrogéologie :
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Regreg et son affluent Akrech, au Sud et au Sud-ouest par l’Oued Ykem et au Nord par
l’océan Atlantique.
II.6.3.1. Piézométrie :
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II.6.3.2. Alimentation :
La nappe est alimentée par les précipitations sur son impluvium ; 500 mm/an dont seulement
10-15 % s’infiltrent. Si un bilan est impossible dans le cadre de cette étude compte tenu du
manque de données précises sur l’exploitation de la nappe on peut néanmoins constater une
forte baisse de la nappe sur toute son étendue.
Certains secteurs sont totalement dénoyés, en particulier dans la zone du site (près de l’Oued
Ykem) et à l’Est en direction de Ghabat El Menzeh vers Aïn Hallouf. Ces régions présentent
une grande vulnérabilité à la pollution engendrée par l’avancée du biseau salé.
Plusieurs puits sont taris depuis des années. Un exemple de cet état de fait est illustré dans le
puits situé à l’entrée du site au bord de la rue d’accès à partir de la route de Témara.
D’une manière générale, dans la partie amont de la nappe, le phénomène a affecté toute la
partie supérieure de la nappe constituée par le plioquaternaire. Elle ne subsiste plus que dans
la frange altérée des schistes paléozoïques. Dans les secteurs où le socle est formé par les
conglomérats cimentés l’aquifère est tari. C’est le cas le long de la route reliant Sidi Yahia et
Aïn Hallouf au niveau du point côté 191 à la lisière de Ghabat El Menzeh.
Dans certains secteurs de la nappe, là où les calcaires gréseux sont karstifiés, les limons
surmontant les argiles rouges de décalcification peuvent être le siège de circulations
hypodermiques qui causent des inondations dans certaines caves.
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Pour évaluer les risques de pollution d’une nappe phréatique, la méthode DRASTIC a été
adoptée. Cette méthode est la plus adaptée et elle repose sur les éléments suivants :
Profondeur de la nappe (épaisseur de la zone non saturée)
Impact de la zone non saturée
Recharge de la nappe
Aquifère (zone saturée)
Sol
Topographie
Conductivité (perméabilité) de la nappe
La zone non saturée : joue un rôle important et intervient par son épaisseur, sa lithologie et sa
perméabilité. Plus son épaisseur est faible et sa perméabilité importante, plus grande est la
vulnérabilité de la nappe.
Le gradient hydraulique intervient dans la propagation horizontale et sur le temps de séjour
du polluant dans la nappe avant d’atteindre les captages. De forts gradients hydrauliques
induisent une forte vulnérabilité de la nappe.
Zone saturée : la vulnérabilité liée à la zone saturée dépend de son épaisseur et du gradient
hydraulique. Ces deux facteurs agissent d’une manière directe dans la propagation horizontale
des polluants.
Topographie : à l’opposé d’une pente faible, une pente raide indique une forte tendance des
eaux à rejoindre les cours d’eau en échappant à l’infiltration dans les terrains sous-jacents.
Ces zones sont par ailleurs considérées moins vulnérables à la pollution.
Sol : La concentration d’un polluant peut diminuer considérablement à son entrée dans la
nappe grâce au pouvoir auto épurateur du sol. L’existence d’un sol épais et donc évolué peut
réduire l’infiltration des polluants.
Le degré d’imperméabilisation de la surface du sol et la densité du couvert végétal influence
l’aptitude de ruissellement ou d’infiltration des eaux chargées en polluants. De ce fait, les
zones à forte densité végétale réduisent l’infiltration des polluants dans la nappe et sont moins
vulnérables à la pollution.
L’analyse de la carte de vulnérabilité liée au sol (annexe n°4, Figure2) montre que le site du
projet est très vulnérable à fortement vulnérable.
Les informations disponibles ont permis d’établir une carte de vulnérabilité intrinsèque
globale de la nappe de Temara à partir de la combinaison des différentes cartes paramétriques
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II.7.1. Population :
1
La population à la commune de Sidi Yahia Zaer est de 28.773 avec un taux de croissance
annuel de 4.1% ce qui reflète la croissance démographique importante dans la région.
Cette croissance démographique très élevée est due essentiellement à un afflux extérieur qui a
induit la prolifération de l’habitat insalubre.
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II.7.2. Urbanisme :
Les estimations les plus récentes indiquent qu’une partie importante de la population de la
Wilaya de Rabat Salé réside dans des tissus d’habitat insalubre dont les bidonvilles. Ces
derniers sont davantage concentrés dans la préfecture de Skhirat-Témara et particulièrement
aujourd’hui à Temara ville alors que les quartiers d’habitat non réglementaire (QHNR) le sont
traditionnellement dans la préfecture de Salé.
Le centre de SYZ contient 24% des logements économiques (liés notamment aux lotissements
Khalid et El Hanae), le reste étant dans des bidonvilles et de l’habitat rural ; ce qui explique
que seulement :
16% environ des ménages sont alimentés en eau potable à partir du réseau de
l’ONEP
Le centre de Sidi Yahia des Zaers possède le statut de centre urbain, il est le chef lieu de la
commune et du caïdat de Sidi Yahia des Zaers qui relève du cercle d’Aîn Aouda et de la
préfecture de Skhirat-Temara.
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Le barrage Ain Kwachia (appelé actuellement Barrage Sidi Yahia), a été construit en 2008 sur
l’oued Kellata, principal affluent de l’oued Yquem. Il est principalement destiné à l’irrigation
des terres agricoles situées à l’aval. Il se trouve à 10 km à l’amont de Sidi Yahia Zaer.
L’ouvrage est un barrage de type poids en BCR. Il est équipé d’un évacuateur de crue à seuil
libre (Photos n°1, 2 & 3 #annexe n°2#). La vidange de fond est constituée de deux ouvertures
circulaires.
Situation de l’ouvrage :
Caractéristiques hydrologiques :
Caractéristiques de la retenue
Caractéristiques du barrage
Type : BCR
Hauteur maximale sur fondation : 30 m
Longueur en crête : 212.50 m
Niveau de couronnement : 187.50 mNGM
Organes d’évacuation
Evacuateur de crue : est de type seuil libre avec une largeur déversante de
55 m. Il est calé à la cote de 185.00 NGM.
Vidange de fond : Elle est constituée de deux conduites en acier Ø1000.
Elles sont calées à la cote 170.00 NGM.
NB : Il est à préciser que les caractéristiques des organes d’évacuation sont tirées de l’étude d’APD de ce
barrage (CID 1993).
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L’oued Kellata prend naissance dans les plateaux de la Meseta septentrionale. Il sillonne une
multitude de collines avant de rejoindre oued Yquem à l’aval du centre de Sidi Yahia Zaer. A
son passage au droit de centre, l’oued Kellata forme un grand méandre.
Pour contrôler les apports de l’oued Kellata, le barrage Ain Kwachia a été construit sur ce
cours d’eau. Cet ouvrage achevé en 2008, joue un rôle important dans l’écrêtement des crues
et la protection contre les inondations de la population se trouvant à l’aval, et plus
particulièrement, le centre de Sidi Yahia Zaer, en plus de l’irrigation des terrains agricoles à
l’aval.
A l’amont de Sidi Yahia, l’oued Kellata se caractérise par une forme vallonnée (Photo n°4).
La végétation est constituée essentiellement de palmiers nains. A 500 m à l’amont du centre,
un bidonville (Douar Al Moutawakiline) s’est développé sur la rive gauche (Photo n°5). Ses
habitations se trouvent élevées par rapport au lit de l’oued. Selon le témoignage des habitants,
les crues de l’oued Kellata n’ont jamais atteint ce douar.
A l’entrée du centre, la rive droite est occupée de l’amont vers l’aval, par le Souk
hebdomadaire, et le quartier administratif (Dispensaire, Dar Taliba, Maison de Jeunesse, la
Poste, et la résidence du Caïd). Ces constructions se trouvent élevées par rapport au lit et ne
courent aucun risque d’inondation. Le lit majeur de l’oued s’élargit sur ce tronçon longeant le
centre (Photo n°8). Le lit mineur est d’une profondeur faible (1 à 1.5 m), et la pente est très
faible.
A l’aval de la résidence du Caïd, et avant de franchir la route R304 menant vers Sidi Bettache,
la rive droite est occupée par un terrain de foot et un cimetière (Photos n°9, 10 & 11). Le
témoignage des riverains a révélé que le terrain de foot est souvent inondé entièrement.
Tandis que le cimetière est à moitié inondable. Il est à signaler qu’une chaâba venant du nord
de Sidi Yahia, traverse la route P4023 (menant vers Ain Aouda), puis passe dans le cimetière
et rejoint l’oued Kellata à l’amont du pont de la R403. Elle se caractérise par une pente
pratiquement nulle sur son tronçon terminal (du cimetière à son débouché), ce qui favorise le
retour des eaux de l’oued vers le cimetière.
Le diagnostic effectué sur le terrain a montré l’absence de toute construction sur la rive
gauche du tronçon amont du pont R403 de l’oued Kellata. Au contraire pour le tronçon aval,
les deux rives sont occupées par des habitations. La rive gauche abrite Hay Al Hanae, érigé
sur un terrain plat, et la rive droite loge un bidonville appelé « Douar Al Akkari ». Ce dernier
se trouve à l’extrados d’un méandre plus prononcé. Cette partie est considérée comme le point
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INTRODUCTION :
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La première étape consiste à délimiter le bassin versant du Oued Khellata, pour cela il
fallait connaitre l’exutoire de ce bassin, l’utilisation de Google maps a permis de remédier à
ce problème et déterminer avec précision les cordonnées de l’embouchure.
37 | M é m o i r e T F E
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Ainsi les cordonnées de l’exutoire du bassin du Oued Khellata choisi à la sortie de la ville de
Tamesna sont :
N33 .82499° ; W -6.9566 °
Ensuite on a opté pour une carte.hgt (le problème avec les fichiers .asc et .geotif est que le
Green Kenue trouve des difficultés pour les traités et affiche toujours un message d’erreurs
(‘Mémoire insuffisante !!’), même après les avoirs sauvegarder sous format .r2s). La carte à
utiliser est : N33W007.
On crée un nouveau watershed avec la Grid qu’on a généré puis on lance l’algorithme de
topaze qui permet de délimiter le bassin et ainsi le calcul les caractéristiques.
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Surface Longueur
Bassin versant Hmax (m) Hmin (m) DH (m) Pente m/m
(km²) (km)
Oued Khellata
172.79 31.38 411 169 242 0.077
(amont barrage)
Oued Khellata
41.2 14.1 245 103 142 0.01007
(aval barrage)
Remarque :
H m ax H m in
I
L
Où L est la longueur du talweg.
Les stations pluviométriques de la zone étudiée sont présentées dans le tableau suivant :
COORDONNEES PERIODE
Nombre
NOM N°IRE
d’années X Y Z DE A
AIN LOUDAH 490 33 373.7 329.1 175 1975-2005
SKHIRAT 5752 38 346.25 357.25 25 1968-2005
CHEIKH REGUIG 2606 29 355.80 361.9 50 1972-2005
SIDI BETTACH 6752 38 362.48 331.7 400 1934-1972
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Les échantillons des pluies journalières maximales annuelles (Pjmax) à l’état brut au niveau
des stations retenues pour cette étude figurent dans l’annexe n°5.
On dispose des débits instantanés maximums annuels (Qimax) des stations hydrométriques
suivantes :
AIN LOUDAH KORIFLA 636 2673/20 373.7 329.1 175 1973 2006
La série qui sera utilisée dans la présente étude est celle de la station de Cheikh Reguig. Cette
dernière contrôle l’oued Yquem pour lequel l’oued Kellata constitue un de ces principaux
affluents. Les valeurs de cette série sont données en annexe n°6.
40 | M é m o i r e T F E
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Le calcul de temps de concentration Tc (ou temps de pointe) a été réalisé en utilisant les
formules suivantes :
Tc = 4* Sbv 1.5*L
0.8* H
Où :
Où :
Tc : est le temps de concentration en min,
Sbv : est la surface du BV en km²,
I : est la pente moyenne du talweg.
0.385
Tc = 1 L H
1.15
52
Où :
Tc : est le temps de concentration en min,
L : est la longueur du talweg en m,
H : est la dénivelée maximale du BV en m.
41 | M é m o i r e T F E
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Où :
Tc : est le temps de concentration en min,
Sbv : est la surface du BV en km²,
L : est la longueur du talweg en km,
I : est la pente en m/m.
La formule de l’USSCS
Tc = (0.87 * L3)0.385 / DH
Où :
Tc : est le temps de concentration en min,
L : est la longueur du talweg en m,
DH : est la dénivelée maximale en m.
La formule de SOGREAH
Tc = 0.9 * Sbv0.35 * (I * C0.35)-0.5
Où :
Tc : est le temps de concentration en min,
Sbv : est la surface du BV en Ha,
I : est la pente en m/m,
C : est le coefficient de ruissellement pris égal à 30%.
La formule de Dujardin :
La formule de Desbordes :
42 | M é m o i r e T F E
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Où :
Tc : est le temps de concentration en min,
Sbv : est la surface du BV en Ha,
I : est la pente moyenne du talweg en m/m,
C : est le coefficient de ruissellement.
Le calcul du temps de concentration par les différentes formules empiriques (voir formules),
au niveau de chaque sous bassin versant donne les résultats suivants :
Valeur
BASSIN GIANDOTTI KIRPICH DUJARDIN SOGREAH DESBORDES VENTURA PASSINI USSCS
Adoptée [h]
Oued Khellata amont 6.14 4.69 3.47 2.18 1.96 6.02 6.84 10.2 6.78
Oued Khellata aval 3.74 2.28 4.74 3.65 2.76 8.12 8.98 6.9 3.43
Châba Sidi Yahia 1.15 0.29 1.58 1.11 1.04 1.79 1.5 2.16 1.02
Pour la réalisation de l’étude des crues, on se propose de suivre les étapes suivantes :
Délimitation des bassins versants de la zone d’étude et détermination des
caractéristiques géométriques de ce dernier (superficie, longueur du talweg, dénivelée
maximale, pente moyenne …).
Calcul du temps de concentration Tc (ou temps de pointe) en utilisant les formules
empiriques.
Ensuite, le calcul des crues sera basé sur :
La méthode rationnelle ;
La méthode du Gradex ;
Les méthodes empiriques d’estimation de débits de pointe.
43 | M é m o i r e T F E
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Cette méthode est bien adaptée aux petits bassins versants dont la superficie n’excède pas 150
Km2. Dans ce cas précis, on peut bien l’appliquer au bassin versant de l’oued Khlatta aval
ainsi que le bassin versant du Châaba Sidi Yahia. le calcul effectué pour les bassins de l’oued
Kellata amont n’est qu’à titre indicatif.
La formule de calcul du débit de pointe par la méthode rationnelle se présente sous les deux
formes suivantes :
CI(tc,T) S C P (t c , T ) S
Qmax(T) Qm ax (T )
3.6 3.6 tc
Ou
Avec
C : cœfficient de ruissellement du bassin versant ;
tc : temps de concentration du bassin versant ;
P(tc,T) : pluie de durée tc et de période de retour T ;
S : surface du bassin versant.
Cette méthode se base sur le calcul de la pluie moyenne dans le bassin, de fréquence donnée
et de durée égale au temps de concentration, soit P(tc,T) selon les données disponibles :
On a adopté l’approche suivante :
Utiliser les courbes IDF enregistrées au poste de Rabat : Les paramètres régionaux de
Montana connus. On admet que ces paramètres de Montana sont conservés à l’échelle de
toute la bande atlantique de Rabat-Bouznika. On accepte leur représentativité des données
d’intensité issues des deux postes de cette étude.
On a calculé l’intensité de fréquence F et de durée tc pour chaque poste pluviométrique,
puis on a déterminé l’intensité moyenne de pluie dans le bassin, de fréquence F et de durée
tc pour chaque poste pluviométrique.
La méthode du Gradex, s’applique à des bassins versants pouvant aller jusqu’à 5000 Km2 de
superficie et ayant des temps de concentration variant entre 1heure et 4 jours, pour des
périodes de retour généralement supérieures à 15 ans. De ce fait, elle est bien adaptée à nos
bassins versants pour les fréquences 1/20, 1/50, 1/100 et 1/1000.
Pour l’application de cette méthode, on a procédé aux étapes suivantes :
44 | M é m o i r e T F E
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Calcul du Gradex des pluies sur le temps de concentration Gp(Tc) à partir du Gradex
des pluies en 24 heures.
Calcul du Gradex des débits Gd(Tc) à partir du Gradex des pluies Gp(Tc).
Calcul des débits de pointe et des lames d’eau ruisselées pour chaque période de retour
par la méthode du GRADEX.
Les débits d’apport des bassins versants ont étés calculés en adoptant les formules de Hazen,
Lazarevic et Fuller II pour les grands bassins versants (supérieurs à 20 Km2).
Formule de Hazan et Lazarevic
1 log T
Q (T ) a.S b .
1 log 1000
Avec :
S : surface en km2.
Formule de Fuller II
45 | M é m o i r e T F E
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8 4 N
Q(T ) (1 a. log T ).(A0.8 A0.5 ). .
3 3 100
Avec :
A : surface en km2.
N : 100 (pour une région montagneuse) pour la zone d’étude, N est pris égal à 85.
Comme on l’avait déjà cité, pour calculer les débits de pointe pour différentes périodes de
retour, par la méthode rationnelle, on a adopté l’approche suivante:
Elle consiste à se servir des courbes IDF enregistrées au poste de Rabat: Les paramètres
régionaux de Montana connus, on a calculé l’intensité de fréquence F et de durée tc pour
chaque poste pluviométrique du bassin, puis on a déterminé l’intensité moyenne de pluie dans
le bassin, de fréquence F et de durée tc. Il faut signaler que nous avons considéré que les
paramètres régionaux de Montana sont les même depuis Rabat. Ce qui est à noter pour cette
méthode, c’est que les IDF tracées se limitent uniquement à des périodes allant de T= 10ans à
T= 100ans. Dans tous les cas, on utilise rarement cette méthode pour des T qui dépassent 100.
Les valeurs adoptées des coefficients de Montana sont consignées dans le tableau 2.
La formule utilisée pour calculer l’intensité de pluie de période de retour T pendant une durée
de tc est la suivante:
(1b(T))
I(tc,T) a(T)tc
Avec
46 | M é m o i r e T F E
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Il faut noter que les cœfficients de Montana dépendent de la période de retour, mais, comme
l’indique le tableau ci-dessus, la variation de b, reste tout de même, insignifiante.
Les valeurs de débits de pointes calculés avec cette approche sont consignées dans les
tableaux suivants :
T [ans] 10 20 50 100
Oued Coeff ruissellement % 35 45 50 60
Khellata i [mm/min] 0.127 0.148 0.176 0.196
Amont Q [m3/s] 73.47 128.65 203.42 282.48
250
200
Q100
Q [m3/s]
Q50
150
Q20
100 Q10
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Temps [h]
47 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
140
120
100 Q100
Q [m3/s]
Q50
80
Q20
60
Q10
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps [h]
25
20
Q100
Q [m3/s]
Q50
15
Q20
10 Q10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Temps [h]
48 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Un ajustement statistique à la loi de Gumbel a été entrepris pour les P jmax, ce qui a donné les
résultats suivants (voir annexe n°7).
La méthode du Gradex repose sur le fait qu’au-delà d’une certaine fréquence dite fréquence
de référence T* (généralement comprise entre la fréquence décennale et vingtenale, selon la
perméabilité des sols), l’essentiel de la pluie tombée ruisselle, autrement dit, tout complément
de pluie engendre un supplément d’écoulement égal en volume. Pour le cas du bassin versant
de l’oued Khellata, nous avons considéré comme fréquence de référence décennale (T* =
10ans).
Le débit de référence Qp(T*) a été calculé par la formule empirique de Caquot :
( ) [ ]
49 | M é m o i r e T F E
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Le principe de base sur lequel est fondé le calcul des crues par la méthode du GRADEX, est
que la crue est d’autant plus importante en terme de débit de pointe que si le bassin versant
considéré est soumis à un épisode pluvieux dont la durée coïncide avec le temps de
concentration du bassin. D’autre part, on considère qu’une pluie d’une période de retour T
engendre une crue de même période de retour.
Par conséquent, nous allons considérer que le bassin versant est soumis à des pluies d’une
durée équivalente au temps de concentration.
Le passage des pluies en 24 heures aux pluies sur le temps concentration pour chaque
fréquence se fait en utilisant la formule :
P(tc) = P(24) * (tc/24)(1-b)
Avec : a et b les coefficients de Montana (Tableau 2).
Par conséquent, les lames d’eau ruisselée R(T) au site étudié, sur le temps de concentration et
pour différentes périodes de retour, sont obtenues en utilisant l’équation :
50 | M é m o i r e T F E
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A partir de la lame d’eau ruisselée on peut déduire le volume de la crue en multipliant par la
superficie totale du bassin versant. Le débit de pointe est déduit en injectant ce volume dans
l’hydrogramme type choisi.
400
350
300 Q1000
Q [m3/s]
250 Q100
Q50
200
Q20
150
Q10
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Temps [h]
51 | M é m o i r e T F E
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140
120
Q1000
100
Q [m3/s]
Q100
80 Q50
60 Q20
Q10
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps [h]
50
40 Q1000
Q [m3/s]
Q100
30 Q50
Q20
20
Q10
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Temps [h]
52 | M é m o i r e T F E
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Les débits résultants du calcul par la méthode de Hazan-Lazarevic sont présentés dans le
tableau suivant :
Bassin Q(2ans) Q(5ans) Q(10ans) Q(20ans) Q(50ans) Q(100ans) Q(1000ans)
Oued Khellata Amont 51.71 67.53 79.5 91.47 107.29 119.25 159.01
Oued Khellata Aval 128.71 168.08 197.87 227.65 267.02 296.8 395.74
IV.3.3.2. Fuller II :
Les débits résultants du calcul par la méthode de Fuller II sont présentés dans le tableau
suivant :
53 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
ses larges limites d’applicabilité, puisqu’elle s’applique à des bassins versants d’une
superficie pouvant aller jusqu’à 5000 km2 et dont le temps de concentration est compris entre
1 heure et 4 jours.
Pour la détermination des temps de concentration, nous avons utilisé plusieurs formules
empiriques souvent utilisées au Maroc à savoir GIANDOTTI, VENTURA, SOGREAH,
DUJARDIN, KIRPICH, DESBORDES et PASSINI. Les valeurs de temps de concentration
(Tc) retenues sont issues essentiellement de la formule empirique de GIANDOTTI et ensuite
celle de VENTURA. Ce choix s’explique par le fait que ces deux méthodes sont parmi les
plus adaptés au contexte hydrologique du Maroc et que les autres méthodes se basent sur des
paramètres qui sont peu expérimentés localement.
La forme de l’hydrogramme considéré pour tous les bassins versants étudiés est de type
triangulaire simplifié avec un temps de pointe égal au temps de concentration du bassin
versant et un temps de base égal à trois fois le temps de pointe.
Q adopté (m3/s)
2
Bassin Versant S (km ) Tc(h)
10ans 20ans 50ans 100ans
Afin de mieux simuler les crues au centre de Sidi Yahia Zaer, un calcul de laminage de crues
par le barrage Ain Kwachia s’impose. Pour cela nous allons déterminer les hydrogrammes
sortant du barrage, puis nous procéderons à l’assemblage de ces hydrogrammes avec ceux du
bassin aval du barrage.
Le calcul de laminage a été effectué pour le bassin de l’oued Kellata contrôlé par le barrage
Ain Kwachia. Son principe consiste à déterminer la variation du niveau du plan d'eau dans la
54 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
retenue ainsi que les valeurs du débit sortant lors du passage d'une crue à travers les divers
organes d'évacuation en fonctionnement.
Le calcul du laminage consiste en la détermination du plan d’eau dans la retenue et des débits
sortants lors du passage de la crue à travers les divers organes d’évacuation en
fonctionnement.
La méthode de calcul est basée sur la résolution de l’équation de continuité suivante :
Avec :
: Variation du volume stocké dans la retenue pendant l’intervalle de temps
Qe : Débit moyen entrant pendant
Qs : Débit moyen sortant pendant
Les débits transitant à chaque instant par les organes d’évacuation sont calculés moyennant
les courbes de tarage.
Considérons (t1), (t2) les débits d’entrée e, (t1), (t2) les débits de sortie et V1, V2
les volumes aux instants t1 et t2.
L’équation de continuité en termes de valeur moyenne devient :
( ) ( ) ( ) ( )
55 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Le barrage est doté de deux organes d’évacuation, il s’agit en l’occurrence d’un évacuateur de
crue à seuil libre et deux conduites en acier ᴓ1000.
Evacuateur de crue
Type Seuil libre
Vidange de fond
Implantation Centrale 2 conduites
Type
Côte du seuil 185 mNGM 1m
Diamètre
Longeur de seuil 55 m 170 mNGM
Côte de calage
Charge maximale 2.5 m
185
190 280 22
180
195 400 40
175
170 Barrage Ain Kwachia (Source :
étude APD du Barrage – CID 1992)
165
160
0 10 20 30 40 50
56 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Qs = m. A. (2*g*H)1/2
Où :
A est la section de la vidange de fond
H la hauteur d’eau mesuré à partir du centre de la vidange de fond
m =0.96
On trouve :
Qs vidange = 25m3/s
Qs = μ. (2.g)1/2 . L. H3/2
Où : Qs est le débit sortant instantané en m3/s,
μ est un coefficient de débit pris égal à 0.45,
g est la constante universelle de pesanteur,
L est la longueur du seuil,
H est la hauteur au-dessus du seuil en m.
Le résultat du laminage de la crue centennale avec une côte initiale à la retenue normale est
présenté dans le graphe suivant (Voir Annexe n°8) :
57 | M é m o i r e T F E
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300
250
Q (m3/s)
200
Qentrant
150
Qsortant
100
50
0
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
250
Qentrant
200
Qsortant
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
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Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
250
200
Q (m3/s)
150 Qentrant
100 Qsortant
50
0
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
200
150
Q (m3/s)
Qentrant
100
Qsortant
50
0
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
59 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
200
150
Q (m3/s)
Qentrant
100
Qsortant
50
0
0 5 10 15 20 25
Temps (h)
Le terme de l’équation de continuité est composé de deux termes, un terme relatif au débit
de sortie par la vidange et un deuxième représentant le débit déversé par l’évacuateur de crue.
60 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Le tableau suivant résume tous les cas de calcul de laminage au niveau du barrage :
Les résultats issus de l’assemblage des hydrogrammes de crues sortant du barrage Ain
Kwachia avec ceux générés par le bassin intermédiaire pour différentes périodes de retour
sont récapitulés dans le tableau suivant :
Qp(m3/s)
BV T=10 ans T=20 ans T=50 ans T=100 ans T=1000 ans
Sortie du barrage Ain Kwachia 114 136 164 184 264
61 | M é m o i r e T F E
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200
180
160
Hydrogramme Résultant de
Sidi Yahia
140
120
100
Hydrogramme sortant du
barrage
80
60
40
Hydrogramme du bassin
20 Yquem Aval
0
0 5 10 15 20 25
62 | M é m o i r e T F E
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63 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
INTRODUCTION :
Dans ce chapitre je vais présenter les étapes suivies pour simuler la propagation des crues sur
les modèles géométriques des cours d’eau résultant de la partie précédente, en utilisant le
logiciel de simulation hydraulique HEC-RAS, puis en ressortir les niveaux maximums d’eau
atteins par les différentes crues, afin de délimiter les champs d’inondation.
Je parlerai, dans un premier lieu, de façon générale, des équations qui constituent, les
fondements de la théorie de la modélisation hydraulique, à savoir les équations de Saint-
Venant, puis je présenterai HEC-RAS en explicitant son fonctionnement, ensuite j’exécuterai
les simulations pour ressortir les hauteurs d’eau et enfin nous retransformerons, à l’aide
d’Autocad, les résultats obtenus afin de représenter les zones inondables sur le MNT.
V. 1. Généralités :
Un écoulement est dit uniforme lorsqu’il se produit dans un canal en y gardant une profondeur
constante quelle que soit l'abscisse x considérée. La surface du plan d'eau est parallèle à la
ligne repère, la vitesse U est constante tout le long du canal. La ligne de charge H est une
droite parallèle à la ligne repère et à la surface du plan d'eau. La pente S0 de cette ligne de
charge comptée positivement pour ligne charge décroissante, est égale à la pente i du radier:
L‘écoulement est uniforme lorsque la perte de charge unitaire est égale à la pente du radier.
Ecoulement permanent:
La notion d’écoulement permanent est une extension de celle d’écoulement uniforme. Dans la
nature interviennent des paramètres tels que pertes par évaporation et infiltration, il est donc
impossible d’observer un écoulement uniforme tel que défini précédemment. Une nouvelle
notion a donc été créée proche de celle d'écoulement uniforme: l'écoulement permanent.
Dans un bief donné d'un cours d’eau naturel, l’écoulement est dit permanent lorsque le
gradient limnimétrique est nul quelle que soit l’abscisse x. Les pertes impliquent que la ligne
64 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
de charge ne soit plus parallèle au radier du cours d’eau, mais qu'elle soit invariable dans le
temps.
Ecoulement transitoire:
Les hauteurs et les vitesses présentent une évolution progressive, afin de pouvoir
considérer les vitesses comme parallèles.
Si les variations sont brusques, alors nous aurons à faire à un écoulement brusquement varié.
65 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Elles existent aussi bien en version mono- que bidimensionnelle. Dans la suite on parlera
essentiellement de la version monodimensionnelle.
En effet l'hypothèse de base des équations de Saint-Venant est que l'écoulement est quasi
horizontal (faible courbure des lignes de courant) ; en pratique cela signifie que la pente du
chenal est inférieure à 10% (ce qui permet d'assimiler un angle à son sinus). Une autre
formulation de cette hypothèse consiste à admettre que la pression dans l'écoulement est
hydrostatique comme dans un fluide au repos. Les équations de Saint-Venant modélisent des
écoulements capables de propager des ondes (intumescences, ronds dans l'eau). La célérité de
ces ondes permet de distinguer deux régimes d'écoulement selon que la vitesse de
l'écoulement est inférieure (régime fluvial ou subcritique) ou supérieure (régime torrentiel ou
supercritique) à la célérité. Le nombre de Froude mesure le rapport entre la vitesse de
l'écoulement et la célérité des ondes ; il est donc inférieur à 1 en régime fluvial et supérieur à
un en torrentiel. La plupart des écoulements rencontrés dans les fleuves, rivières et canaux
sont subcritiques; le régime torrentiel se rencontre dans les rivières à forte pente ou,
localement, dans les rivières fluviales au passage d'une singularité (rupture de pente,
élargissement brusque, etc.) ou d'un ouvrage (seuil naturel, barrage, pont, etc.).
1. Ecoulement unidimensionnel
66 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Équation de continuité :
Q y
B qL
x t
Équation de quantité de mouvement :
y v v 1 v
Sf So
x g x g t
Barré de Saint-Venant
(1797-1886)
Écoulement uniforme permanent
Où
S0 : pente du lit du cours d’eau
Sf : la pente de frottement
67 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Q : le débit
v : la vitesse
y : la profondeur d'écoulement
1
Manning : v Rh2 / 3 S 1f / 2
n
Chézy : v c Rh S f
Souvent et pour réduire de la complexité des calculs, le premier terme éliminé est celui de
l'écoulement non permanent.
68 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
affluents (donc les points de confluence), les changements nets de section transversale, de la
pente du lit et de sa rugosité ou encore les exigences numériques du calcul.
La méthode cinématique :
S f So
Ainsi dans le cadre de l'approximation cinématique, l'atténuation de l'onde de crue n'est pas
simulée.
La méthode cinématique offre une assez bonne représentation du comportement observé dans
les cours d'eau à pente raide et moyennement raide.
La méthode de diffusion :
Elle est utilisée lorsque les effets de la pente de l'écoulement ne peuvent pas être ignorés
(cours d'eau à pente moins raide), l'écoulement n'est pas donc pas uniforme.
Pour pouvoir simuler l'atténuation de la pointe de crue à mesure que la crue se propage vers
l'aval, on utilise l'équation dynamique simplifiée :
y
S f So
x
Cette équation est résolue avec l'équation de continuité.
69 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Le choix du code de calcul a porté sur la dernière version d’HEC-RAS à savoir la R.4.1.0
Cela étant justifié par le nombre d’études effectuées de par le monde avec ce logiciel et par la
qualité du code de calcul développé par l’USACE (Corps des Ingénieurs de l’Armée
Américaine).
V.2.1. Fonctionnement :
HEC-RAS (Hydrologic Engineering Center River Analysis System) est désigné à modéliser
les écoulements unidimensionnels à surface libre dans les canaux naturels et artificiels. Il
permet de simuler les écoulements graduellement variés en régime permanent et en régime
transitoire, d’effectuer les calculs de lignes d’eau en régime dynamique en simulant les
différents obstacles (ouvrages de franchissement, ponts, dalots,…) le long du cours d’eau.
Il est capable de modéliser avec une extrême finesse un large éventail de conditions
d’écoulement. Le centre de contrôle, pièce maîtresse d’HEC-RAS permet de gérer et de
combiner les différents types de données:
Géométrie;
Débits, conditions aux limites et conditions initiales;
Conditions de calcul;
Résultats.
Il permet entre autres de tenir compte des champs d’expansion (champs d’inondations) avec la
possibilité d’introduction de différentes relations hydrauliques entre la zone d’écoulement et
les champs d’expansions (seuils, courbes de tarages, etc.).
La modélisation se base sur les profils en travers des oueds, en tenant compte de tous les
ouvrages de franchissement existant, et/ou en cours de réalisation et permet de définir
différents coefficients de rugosité pour chaque section.
Chaque ouvrage intègre les dimensions des dispositifs d’évacuation, leurs cotes d’entrée et de
sortie, le profil du remblai et la longueur de l’ouvrage.
Les conditions aux limites que permet le modèle en régime transitoire sont :
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Pour cela il suffit de fixer uniquement les sections à l’aval et à l’amont de l’ouvrage, les zones
mortes et les pertes par expansion et contraction.
Enfin, il faut signaler qu’un même projet peut contenir plusieurs descriptions géométriques
(état actuel, variante 1, variante 2), plusieurs jeux de débits (Q20, Q100), les conditions de
calcul étant des combinaisons de débits et de géométries (état actuel Q20, variante 1 Q100).
Une série d’options permet de placer des obstacles et des zones d’eau morte. D’autres
éléments, tels que ponts, ponceaux, épis, glace, transport de sédiments peuvent également être
simulés par HEC-RAS.
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Les calculs peuvent être effectués pour plusieurs débits simultanément, soit en régime
torrentiel, soit en régime fluvial, ou pour les deux régimes d’écoulements. Dans ce cas, HEC-
RAS utilise l’équation de quantité de mouvement pour déterminer les changements de régime
torrentiel-fluvial, caractérisés par un ressaut, ceci concerne le régime permanent
d’écoulement.
Pour ce qui est du régime transitoire, HEC-RAS permet de définir plusieurs plans de
simulation. Chaque plan correspond à une période de retour et contient toutes les informations
relatives à la géométrie, aux débits sous forme d’hydrogrammes de crue et aux conditions aux
limites. Dans le même plan sont rassemblées toutes les informations qui concernent la date de
la simulation le pas de temps utilisé pour la simulation et le pas de temps considéré pour
l’affichage des profils d’eau résultant de la simulation. Ces plans permettent donc, d’établir le
lien entre tous les paramètres d’entrée avant de pouvoir lancer les opérations de calcul relatifs
à la géométrie, aux hydrogrammes et au post-traitement des résultats.
V.2.4. Résultats :
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Tous les résultats obtenus peuvent être consultés sous forme graphique (profil en long,
sections, courbes hauteur- débit, vue 3D) ainsi que sous forme de tableaux exportables, via les
procédures standard de copier-coller, vers tout tableur ou traitement de texte.
Dans le modèle numérique sous forme d’un réseau comportant les éléments suivants :
Nœuds,
Branches,
Profil en travers,
Ouvrages de franchissement,…
73 | M é m o i r e T F E
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La dernière étape a consisté à définir le lit mineur de chaque cours d’eau considéré
pour cette étude.
Une fois le modèle monté, nous avons effectué une interpolation entre chaque deux profils
successifs. Le pas choisi est varié entre 5 et 20m, selon la nature du cours d’eau considéré
(sinuosités, singularités...) et celle de la zone qu’il traverse.
Une étude hydrologique détaillée a été réalisée dans le cadre du Chapitre IV du présent projet.
Cette étude vise à déterminer les crues de projet pour différentes fréquences sous l’aspect du
débit de pointe.
Les principaux résultats auxquels a abouti l’étude hydrologique sont consignés dans le tableau
suivant :
SBV
Bassins Tc (h) T (ans) 10 20 50 100 1000
(km2)
Oued
41.2 3.43 Qp(m3/s) 115 136 164 185 264
Khellata
Chaâba
4.75 1.02 Qp(m3/s) 31 34 37 40 50
Sidi Yahia
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Ces débits de pointe ont servi de conditions limites amont pour les modèles numériques de
simulation des écoulements en régime permanant dans les oueds susmentionnés.
En ce qui concerne la condition limite avale au niveau de l'Oued Khellata, nous avons
considéré la pente normale de l’écoulement. Cette pente a été prise égale à la pente moyenne
du lit de l’oued au niveau de la section avale.
Le choix de cette condition avale se justifie par le fait que l’oued Khellata n'a pas une
ouverture franche sur la mer, et par la suite la marée ne peut pas remonter vers son lit.
Le choix des coefficients de rugosité s’est effectué sur la base des observations de la mission
de terrain accomplie auparavant par les cardes de CID (Des données sur le Diagnostic de la
Situation Actuelle m’ont été remises avec un album de différentes photos prises pour le cours
d'eau), en se reportant aux tableaux de référence donnés dans la littérature.
Le tableau en annexe n°9 donne des valeurs du coefficient de Manning pour différents types
de couvertures et de terrains.
Pour l’oued Khellata, le coefficient de Manning a été pris égal à 0.06 sur le lit mineur et à
0.08 sur les berges en raison de la présence d’arbres et de végétation très touffue.
Pour Châaba Sidi Yahia, le coefficient de Manning considéré est égal à 0.08. Ce choix se
justifie par le fait qu'on est en présence d'un terrain très caillouteux.
Le tableau suivant récapitule les valeurs adoptées du coefficient de Manning pour les cours
d’eau étudiés, au niveau de du lit mineur et des rives.
Valeur de Manning
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La première étape à effectuer sur HEC-RAS est de créer un nouveau projet, lui donner un
nom et l'enregistrer dans un répertoire.
Avant d'entrer les informations reliées à la géométrie et aux débits, il faut spécifier le système
d'unité utilisé. Dans le menu Options, Units System on choisit System International (Metric
System). On peut aussi indiquer que ce système d'unité sera utilisé par défaut pour tous les
nouveaux projets.
Données géométriques:
Pour entrer les géométries du oued étudié on commence d'abord par importer l’image de la
zone d’étude. Puis on dessine le tracé de notre cours d’eau et on introduit les données
suivantes :
Les profils en travers, les coordonnées des points d'extrémités et des points
d'intersection avec l'oued.
Les distances partielles inter-profils séparant les axes des profils en travers et leurs
extrémités.
La figure suivante illustre ce que l'on peut voir avec l'éditeur de géométrie après
l’introduction des données géométriques.
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Les résultats obtenus avec les cours étudiés se présentent comme suit :
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Les caractéristiques géométriques des profils en travers sont représentées au moyen de points
représentant des coordonnées X-Y, où X est la distance par rapport à un point de référence
arbitraire placé sur la rive et Y est l'élévation du fond de la rivière.
On peut visualiser ces profils en cliquant sur le bouton " Cross Section " dans la fenêtre de
l'éditeur de géométrie, (voir figure 19).
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Coefficients de Manning :
Pour saisir les coefficients de Manning estimés précédemment, dans le menu Tables dans
l'éditeur de géométrie on choisit Manning's n values. (Figure 20)
Dans cette fenêtre on peut distinguer trois colonnes vides, celle du milieu colorée en vert est
réservée au coefficient de Manning du lit mineur (Channel), les deux autres pour les rives
gauche et droites, et ce pour chaque profil en travers. Dans notre cas la même valeur a été
adoptée tout au long de l'oued.
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En terminant ainsi la partie géométrie dans HEC-RAS on quitte la fenêtre Geometric data en
sauvegardant les informations entrées, on obtient ainsi un fichier contenant la géométrie du
cours d'eau, occasionnellement on peut avoir plusieurs géométrie c'est-à-dire plusieurs
variantes.
L'étape suivante de la modélisation hydraulique avec HEC-RAS est de saisir les Débits de
pointe dont il a été sujet précédemment et spécifier les conditions aux limites.
Dans la fenêtre principale, cliquez sur le bouton steady Flow Data.
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Condition limite :
En ce qui concerne la condition limite avale au niveau de l'Oued Khellata, nous avons
considéré la pente normale de l’écoulement. Cette pente a été prise égale à la pente moyenne
du lit de l’oued au niveau de la section avale.
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En terminant la partie débits et conditions limites on quitte la fenêtre Steady flow data en
sauvegardant les informations entrées, dès lors on obtient un fichier contenant les données de
débits, en générale on aura plusieurs fichiers correspondants aux différentes fréquences.
Une fois toutes les données géométriques et hydrauliques entrées, la dernière étape nécessaire
à la modélisation avec HEC-RAS est de définir le Plan utilisé pour lancer la simulation, en
cliquant sur le bouton Perform a Steady Flow Simulation on obtient la fenêtre présentée
plus bas (figure 24). Dans cette fenêtre on spécifie les fichiers contenants la géométrie du
cours d'eau et les débits créés précédemment.
Les simulations qu'on a réalisées avec HEC-RAS sur les modèles hydrauliques des oueds de
la présente étude portent sur différents scénarios, ils consistent en :
Sensibilité du modèle à la rugosité, simulation avec différents coefficients de Manning
pour la crue 1/100.
Simulation pour différentes crues 1/2, 1/5, 1/10, 1/20, 1/50, 1/100 et 1/1000.
85 | M é m o i r e T F E
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Cette étude a consisté à faire varier le coefficient de Manning de +/-10% et de +/-20% par
rapport aux valeurs adoptées. Les hauteurs d'eau pour lesquelles nous avons fait varier le
coefficient de rugosité sont celles qui correspondent à la crue centennale (T=100)
Les tableaux en annexe donnent les résultats des simulations pour chaque variation du
coefficient de Manning pour les différents cours d'eau concernés par cette étude. Les valeurs
affichées dans les tableaux sont les niveaux atteints par la crue centennale par rapport au
NGM. Pour avoir les hauteurs d'eau, il suffira de retrancher la côte minimale de chaque coupe
qui correspond au niveau d'eau considéré.
Pour les deux parties de l’oued Khellata, nous avons considéré deux sections, l'une à l'amont
et l'autre à l'aval. Pour Châaba Sidi Yahia, nous avons considéré une section. Pour chacune de
ces sections considérées, nous avons tracé l’évolution de la hauteur d’eau maximale en
fonction de la variation des coefficients de frottement.
Le graphique et le tableau des valeurs ci-après illustrent cette variation de la hauteur d’eau en
fonction du coefficient de rugosité au niveau des sections considérées :
86 | M é m o i r e T F E
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87 | M é m o i r e T F E
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La délimitation des zones inondables sur le MNT, pour ces différentes crues, a été réalisée en
exportant les résultats d'HEC-RAS vers Autocad.
On rappelle que le débit de pointe de la crue centennale est de 185 m3/s, la simulation de cette
crue sur le modèle de la partie amont de l'oued Khellata a donné les résultats suivants :
Cote max
Cote de Nombre de
Qtotal l'axe
de la ligne Vitesse
Froude
d'eau
Profil (m3/s) (m) (m) (m/s)
3.2 185 114.75 118.43 1.15 0.2
3.15 185 113.49 118.4 1.04 0.16
3.1 185 113.73 118.27 1.68 0.29
3.05 185 114.15 118.1 1.95 0.34
3 185 113.16 117.88 2.18 0.36
2.95 185 113.28 117.68 2.3 0.38
2.9 185 113.28 117.42 2.51 0.43
2.85 185 112.93 117.45 1.59 0.25
2.8 185 113.11 117.31 1.86 0.3
2.75 185 113.04 117.15 2.07 0.36
2.7 185 112.65 117.09 1.66 0.27
2.65 185 112.39 117.02 1.5 0.27
2.6 185 112.01 116.97 1.32 0.21
2.55 185 114.18 116.46 3.25 0.74
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Une vue en profil de la ligne d'eau max de la crue centennale est présentée dans la figure
suivante :
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Figure 27: profil en long, Partie amont Oued Khellata, crue 1/100
90 | M é m o i r e T F E
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Autre résultat intéressant à examiner sur HEC-RAS, les limites de surface d'eau dans une vue
d'en dessus des sections (Figure 28)
Figure 28: Représentations du niveau d'eau, partie amont oued Khellata, crue 1/100
On rappelle que le débit de pointe de la crue centennale est de 225 m3/s, la simulation de cette
crue sur le modèle de la partie aval de l'oued Khellata a donné les résultats suivants :
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Cote max
Cote de Nombre de
Qtotal l'axe
de la ligne Vitesse
Froude
d'eau
Profil (m3/s) (m) (m) (m/s)
1.55 225 108.74 112.28 1.56 0.29
1.5 225 107.94 112.3 0.5 0.08
1.45 225 108 112.14 1.97 0.36
1.4 225 107.94 111.88 2.34 0.42
1.35 225 107.61 111.86 1.53 0.25
1.3 225 107.47 111.77 1.59 0.27
1.25 225 109.39 111.51 2.37 0.53
1.2 225 107.95 111.34 1.83 0.34
1.15 225 108.32 111.09 2.23 0.44
1.1 225 106.99 110.93 1.94 0.34
1.05 225 107.09 110.69 2.31 0.43
1 225 106.61 110.44 2.32 0.41
0.95 225 107.12 110.26 2.19 0.42
0.9 225 106.69 110.12 1.75 0.34
0.85 225 107.61 109.78 2.22 0.58
0.8 225 105.99 109.42 2.18 0.44
0.75 225 106.55 109.24 1.83 0.37
0.7 225 106.21 109.07 1.65 0.37
0.65 225 105.18 108.92 1.56 0.31
0.6 225 105.26 108.69 2.02 0.4
0.55 225 104.59 108.56 1.46 0.31
0.5 225 106.77 108.34 1.65 0.43
0.45 225 104.05 108.1 1.87 0.36
0.4 225 105.14 107.99 1.43 0.3
0.35 225 105.28 107.79 1.71 0.38
0.3 225 103.36 107.43 2.41 0.46
0.25 225 103.35 107.2 2.14 0.43
0.2 225 104.62 106.9 2.31 0.5
0.15 225 102.66 106.78 1.62 0.3
0.1 225 102.11 106.58 2.02 0.37
0.05 225 101.79 106.27 2.4 0.51
92 | M é m o i r e T F E
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Figure 29: profil en long, Partie aval Oued Khellata, crue 1/100
93 | M é m o i r e T F E
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Autre résultat intéressant à examiner sur HEC-RAS, les limites de surface d'eau dans une vue
d'en dessus des sections (Figure 30).
Legend
Niveau d'eau
Terre
Lit m ineur
20 40 60 80 100
Station (m)
Figure 30: Représentations du niveau d'eau, Partie aval de l'oued Khellata, crue 1/100
94 | M é m o i r e T F E
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On rappelle que le débit de pointe de la crue centennale est de 40 m3/s, la simulation de cette
crue sur le modèle de la Châaba a donné les résultats suivants :
Cote max
Cote de Nombre de
Qtotal l'axe
de la ligne Vitesse
Froude
d'eau
Profil (m3/s) (m) (m) (m/s)
900 40 130.67 131.86 2.25 0.75
800 40 126.08 127.65 2.74 0.93
700 40 124.59 126.83 0.64 0.17
600 40 124.4 125.49 2.21 0.99
500 40 118.69 119.98 2.06 0.71
400 40 115.79 117.52 2.36 0.91
300 40 112 114.24 3.19 0.98
200 40 109.99 112.34 0.36 0.1
100 40 108.01 112.35 0.06 0.01
95 | M é m o i r e T F E
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96 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
La vue d’en haut (Figure 32) montre une zone ou l’écoulement occupe une surface
importante :
La représentation des limites maximales de surface d'eau sur le MNT (Voir V.4.3) montre
mieux les surfaces inondées.
Les résultats de simulations (tableaux et graphiques) des crues 1/2, 1/5, 1/10, 1/20,
1/50 et 1/1000 sont présentés en annexe n°11
97 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Les résultats des simulations hydrauliques ont été transposés sur une carte numérique afin de
délimiter les zones qui seraient inondées par une crue centennale.
La carte d’inondation pour une crue de 100 ans est présentée à l’annexe n°12.
Les limites des zones inondées interpolées, entre chaque section de calcul;
Pour chaque 50m, des étiquettes contenant : le niveau d’eau maximal observable à
la suite d’une crue centennale.
Les limites d’inondation ont été estimées à partir des informations recueillies dans le contexte
de ce projet, principalement à partir des cartes topographiques.
V.4.3.2. Inventaire :
98 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
99 | M é m o i r e T F E
Protection du Centre Sidi Yahia Zaer Contre les Inondations
Pour le premier tronçon, il est à rappeler qu’il est caractérisé par l’absence de constructions ou
autres occupation menacée par le débordement. Néanmoins, le risque que comporte ce bief
réside dans le fait de l’existence des personnes ou du bétail dans le lit de l’oued au moment de
déversement du barrage ou de ses lâchées. Certes, ces évènements (lâchées ou déversements)
sont souvent précédés par une alerte donnée par l’Agence et relatée par les autorités locales,
mais les riverains ignorent les limites des berges, au-delà desquelles ils sont en dehors de tout
danger d’être emporté par les crues de l’oued.
Ainsi, l’aménagement qui convient pour ce tronçon est la matérialisation des limites des
niveaux des plus hautes eaux (NPHE) de l’oued Kelleta. La plantation des arbres sur la ligne
des NPHE, tout au long des deux berges de l’oued, pourrait être un repère très utile pour les
personnes fréquentant l’oued (bergers, enfants du village, etc…) ou d’autres usagers.
Pour le tronçon aval (depuis le terrain de sport), le diagnostic a montré la vulnérabilité des
riverains face aux débordements de l’oued Kellata. Afin d’améliorer sa capacité hydraulique,
l’oued devrait être recalibré. Compte tenue la très faible pente du terrain naturel sur ce
tronçon, l’amélioration de la capacité hydraulique de ce cours d’eau se fera essentiellement
par l’élargissement de son lit. Le recalibrage du lit de l’oued doit être accompagné par
l’aménagement d’un mur de protection sur la rive gauche sur tout le tronçon aménagé
(tronçon longeant le quartier El Hanae). Sur la rive droite, le mur n’est proposé qu’à l’aval
immédiat du pont (au droit de l’extrados du méandre). A l’aval du douar El Akkari, la berge
droite se caractérise par des cotes très élevées ne justifiant pas la mise en place d’un mur de
protection.
En ce qui concerne la chaâba de Sidi Yahia, et compte tenu son existence à l’intérieur d’un
périmètre urbain, son lit doit être matérialisé. Il convient d’être canalisé par un canal en béton
armé. A son intersection avec la route P4023, un ouvrage hydraulique est à prévoir (un dalot).
Cela permettra de franchir la route par dessous et non par-dessus (l’état actuel), et d’assurer
l’évacuation totale des eaux vers l’aval.
100 | M é m o i r e T F E
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Revanche de dimensionnement
Il est pris en compte un tirant d’air dans les ouvrages enterrés d’au moins 15 à 20 cm pour
tenir compte des turbulences en surface (remous et vagues) et des objets flottants susceptibles
de dégrader la génératrice supérieure de l’ouvrage.
Principes d’aménagements
Dans le cadre des aménagements, la faisabilité des ouvrages qu’il est possible de mettre en
place et leur implantation possible tient compte de plusieurs paramètres :
· Présence des réseaux souterrains existants secs et humides à dévoyer,
· Emprise maximale disponible sous chaussée de bâti à bâti,
· Présence de commerce à maintenir en activité,
· Sécurité vis-à-vis des riverains
· Gestion de la circulation durant les travaux.
Pré-dimensionnement
Le pré-dimensionnement de l’ouvrage hydraulique a été calculé à partir de la formule de
Manning Strickler :
Q=( )*RH 2/3*I ½*S
n coefficient de rugosité de l’ouvrage ;
P périmètre mouillée (m) ;
S section mouillée (m²) ;
R Rayon hydraulique = S/P (m) ;
I pente (m/m).
La formule de Manning Strickler a été utilisée pour les ouvrages hydrauliques de type cadre et
U béton (section rectangulaire).
101 | M é m o i r e T F E
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Type du canal Longueur (m) Pente (m/m) Débit transité Q (m3/s) L (m) Y (m)
Le tracé du canal et ses sections transversal sont représentés dans l’annexe n°13.
102 | M é m o i r e T F E
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VI.2.5. Ferraillage :
Il faut noter que le cours d’eau sera matérialisé par un canal rectangulaire en béton à surface
libre, dont les caractéristiques sont les suivantes :
Géométrie :
Dans une autre partie de la zone telle que le cimetière, on a opté pour la fermeture du canal
pour sa protection, pour cela on ajoute une fermeture du canal par des dallettes :
103 | M é m o i r e T F E
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Géométrie :
Le tableau suivant présente le ferraillage nécessaire pour le canal et le cadre (les détails de
calcul ; voir annexe n°14).
Piédroits
HA6, esp= 16 cm intérieur HA8, esp= 15 cm intérieur
Radier
HA6, esp= 14 cm intérieur HA8, esp= 15 cm intérieur
104 | M é m o i r e T F E
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Prix unitaire
Désignation Unité Quantité Prix partiel (DH)
(DH)
Déblai m3 2553.812 30 76 614
Remblai m3 485.392 50 24 270
Béton 25 + Coffrage m3 1731.9 1200 2 078 280
Béton propreté m3 324.3 500 162 150
Ferraillage Kg 173190 15 2 597 850
Total général (HT) 4 939 164
Aléa (20%) 987 833
TVA (20%) 1 185 399
Total général (TTC) 7 112 396
105 | M é m o i r e T F E
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Pour le tronçon amont du pont, la linaire concernée par la plantation des arbres sur la ligne
des NPHE est de 3230 m (1615 sur chaque rive). En proposant un espacement de 5m, le
nombre total des arbres à planter est de 646.
Prix unitaire
Désignation Unité Quantité Prix partiel (DH)
(DH)
Plantation Arbre Arbre 646 200 129 200
Total général (HT) 129 200
Aléa (20%) 25 840
TVA (20%) 31 008
Total général (TTC) 186 048
106 | M é m o i r e T F E
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Le mur proposé repose sur une couche de béton de propreté dosé à 150kg de ciment/m3.
L’épaisseur de cette couche est de 10cm et sa largeur est de 2m. Sur cette couche de béton de
propreté on placera une semelle en maçonnerie d’une épaisseur de 80cm entièrement enfouie
dans le sol. La largeur à la base de cette semelle est de 1.80m. Au-dessus de la semelle, repose
le mur en maçonnerie. Le parement coté eau du mur est incliné avec un fruits de 0.3H/1V,
tandis que l’autre parement est vertical. La largeur du mur à son sommet est égale à 40cm.
L’axe du mur est confondu avec la limite de la zone inondable pour la période de retour
centennale.
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Dans ce projet, il a été question de faire l’étude de la délimitation des zones inondables
du centre Sidi Yahia Zaer, dans le but de pouvoir proposer des solutions de protection.
J’ai fait une étude hydrologique détaillée, de trois de bassins versants contenus dans la
zone d’étude, suivie des simulations hydrauliques de crues, pour différentes périodes
de retour, faites sur les modèles géométriques des cours d’eau appartenant à la zone
d’étude.
Après avoir fait l’inventaire des méthodes, qui relèvent de la littérature hydrologique,
de calcul de débits de projet, j’ai passé à l’application de ces méthodes pour ressortir
ces débits. J’ai adopté, en particulier, les débits calculés par la méthode rationnelle et
par celle du Gradex. Le calcul des temps de concentration a été assuré par les deux
formules italiennes de GIANDOTTI et de VENTURA, qui s’adaptent très bien
d’ailleurs, au contexte hydrologique marocain.
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forme graphique, d’abord, au niveau de HEC-RAS, grâce à des profils en travers, des
profils en long et des vues 3D, où les niveaux d’eau atteints par les différentes crues
sont indiqués, et surtout au niveau du modèle numérique de terrain initial, où la vue en
plan, permet d’avoir une idée globale des limites de l’étendue de la crue.
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BIBLIOGRAPHIE
BERTHIER C-H. 2004-2005 « Quantification des incertitudes des débits calculés par un
modèle pluie-débit empirique », Mémoire de Master 2ème année sciences de la terre, spécialité
hydrologie, hydrogéologie et sols, Université Paris-Sud 11.
KENFAOUI, M. (2010) cours hydraulique en charge et à surface libre, Ecole Hassania des
Travaux Publics, Casablanca.
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ANNEXES
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