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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Abou Bekr Belkaïd-Tlemcen-


Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l'Univers
Département de Biologie

Mémoire En vu de l’obtention du diplôme de Master


Option : Science des Aliments

Thème

Contribution à l’élaboration d’un Plan de Contrôle


des emballages plastiques en contact avec les denrées
alimentaires

Présentée par : MME BENSLIMANE Naziha

Devant le jury :

Président : Mr LAZZOUNI H.A. M.C.A Université Tlemcen

Examinateur: Mr BELYAGOUBI L. M.A.A Université Tlemcen

Examinatrice: Mme LOUKIDI B. M.C.B Université Tlemcen

Promoteur: Mr BELLOUT B. M.A.A Université Tlemcen

Année universitaire : 2013-2014


Remerciement

Avant tout, je remercie ALLAH le tout puissant qui m’a donnée le courage, la volonté et la

patience pour réaliser ce travail.

Au terme de cet étude, il m'est agréable de remercier vivement tous ceux qui, grâce à leur

aide précieuse, ont permis la réalisation de ce travail et particulièrement :

A Mr BELLOUT.B, Maitre assistant au département de biologie, faculté des sciences de la

nature et de la vie et de la terre et de l’univers, université de Tlemcen pour avoir proposé et

dirigé ce travail, ses conseils, ses orientations et qui a été la source généreuse de l’aide tout

au long de ce travail. Je le remercie vivement pour sa gentillesse.

J’exprime ma gratitude :

A Mr LAZZOUNI.H.A , Maitre de conférence au département de biologie, faculté des

sciences de la nature et de la vie et de la terre et de l’univers, université de Tlemcen, de

m’avoir fais l’honneur de présider ce jury.

A Mr BELYAGOUBI.L, Maitre assistant au département de biologie, faculté des sciences de

la nature et de la vie et de la terre et de l’univers, université de Tlemcen d'avoir accepté

d'examiner ce travail.

A Mme LOUKIDI.B, Maitre de conférence au département de biologie, faculté des sciences

de la nature et de la vie et de la terre et de l’univers, université de Tlemcen d'avoir accepté

d'examiner ce travail.
CONCLUSION GENERAL

Conclusion

Cette étude à fait le point sur l’emballage en plastique ,son usage très fréquent dans
notre quotidien, son processus de fabrication , et les transformations qui peut avoir a partir de
la matière première, son valorisation énergétique et son impact sur l’environnement et la
santé, enfin les essais de contrôle de cet emballage .

Les plastiques sont utilisés dans beaucoup de domaines et ont permis d’améliorer notre
quotidien. Cependant, comme nous l’avons vu , le plastique est réalisé à partir de pétrole qui
comme nous le savons est une matière première non renouvelable. Il va donc falloir trouver
des solutions comme recycler les plastiques réalisés.
Plusieurs étapes sont nécessaires pour obtenir les molécules indispensables à la
réalisation des plastiques (monomères). Ensuite, ceux-ci sont combinés, par l’intermédiaire de
réactions chimiques (polymérisations), afin de fabriquer les polymères.
On constate alors que les plastiques se scindent en trois familles : les thermoplastiques,
les thermodurcissables et les élastomères qui ont des propriétés différentes et sur lesquelles
vont jouer les fabricants pour obtenir des objets techniques.
Les plastiques sont omniprésents dans notre vie. Au-delà de leurs atouts, une fois
consommés, ils génèrent des déchets volumineux par rapport à leur poids. Ces déchets
occupent un volume important dans l’environnement.
Bien sûr, pour que nos déchets d’emballages soient traités, il faut les collecter et les
trier.
En effectuant un dépôt volontaire des déchets d’emballages dans des centres de tri
réduira les quantités de déchets destinées à l’enfouissement. Les compagnes de sensibilisation
et d’information peuvent jouer un rôle très important en matière d’influence sur les
comportements des consommateurs.
En effet, la prévention, la valorisation et le recyclage des déchets présentent à la fois
un intérêt économique et environnemental. Cela permet de diminuer la consommation de
ressources en matières premières et en énergie, mais aussi de limiter les pollutions et, dans de
nombreux cas, de réaliser des économies financières.

43
CONCLUSION GENERAL

La valorisation énergétique permet, grâce à l’incinération des déchets, de récupérer


l’énergie qui sera utilisée pour le chauffage urbain, la production d’électricité,
etc.L’enfouissement est réservé aux déchets ultimes.
La sécurité de ces matériaux doit être évaluée dans la mesure où des substances
chimiques peuvent migrer de ces matériaux dans les aliments. Ils doivent être fabriqués
conformément aux règlementations de l’UE – y compris les bonnes pratiques de fabrication –
de façon à ce qu’un transfert potentiel vers les aliments n’entraîne pas de problème en termes
de sécurité, ne modifie pas la composition des aliments de façon inacceptable ou n’engendre
pas d’effet indésirable sur la qualité organoleptiques des aliments.

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1. Généralité sur l’emballage


1.1 Définition

Emballage : étymologiquement vient du préfixe « en » et de « balle » lequel dérive


lui-même de l’ancien allemand « balla » dont le sens était de serrer avec une idée de
pelotonner ; emballer c’est donc mettre en balle et , par extension ,un emballage est donc un
assemblage de matériaux destinés à protéger un produit qui doit être transporté.

Conditionner dérive du latin « condere » qui veut dire établir , stabiliser. Un


conditionnement permet donc une présentation définitive et stable.(1)

1.2 Les différents types d’emballages

Il y a trois types d’emballages :

L’emballage de vente ou emballage primaire, c’est-à-dire l’emballage conçu de


manière à constituer, au point de vente, un article destiné à l’utilisateur final ou au
consommateur.

L’emballage groupé ou emballage secondaire, c’est-à-dire l’emballage conçu de


manière à réunir, au point de vente, un groupe d’un certain nombre d’articles, qu’il soit vendu
à l’utilisateur final ou au consommateur (par exemple trois sachets de purée dans une boîte),
ou qu’il serve seulement à garnir les présentoirs aux points de vente (par exemple, pack de 6
bouteilles d'eau). Il peut être séparé des marchandises qu’il contient ou protège sans en
modifier les caractéristiques de conservation.

L’emballage de transport ou emballage tertiaire, c’est-à-dire l’emballage conçu de


manière à faciliter la manutention et le transport d’un certain nombre d’articles ou
d’emballages secondaires, en vue d’éviter leur manipulation physique et les dommages liés au
transport. Le plus souvent, c'est une palette avec une housse plastique qui regroupe plusieurs
colis.

L’emballage de transport ne comprend pas les conteneurs de transport routier,


ferroviaire, fluvial, maritime ou aérien.

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.3 Les fonctions de l’emballage

Tous les emballages répondent à des fonctions précises qui n’ont guère varié dans leur
principe, mais qui connaissent une importance croissante dans notre vie quotidienne :

 une fonction de contenant : l’emballage est avant tout un récipient, associé à des
servitudes métrologiques réglementaires (obligation de l’indication exacte de la masse
ou du volume contenu) ;

 une fonction de présentation , visant à retenir l’attention et à séduire l’acheteur dans le


linéaire de distribution(c’est la fonction qui intéresse les services « marketing »).

 Une fonction d’information, par l’étiquetage ,de plus en plus importante, associée à
des servitudes réglementaires quant au types d’informations et à la loyauté des
renseignements donnés .

 Une fonction de service, dans la mesure où l’emballage apporte un service


spécifique : flacon pulvérisateur ,flacon saupoudreur ,boite auto –chauffante ,etc. la
notion de service s’étend également à la commodité d’emploi ,notamment à la facilité
d’ouverture sans outils particulier .on pourrait inclure dans cette fonction de service
une fonction de réutilisation , de nombreux emballages connaissant un second usage
,parfois imprévu ;réutilisation parfois utilisée comme argument de vente (on pense au
verre à moutarde ,par exemple).

 Une fonction de sécurité alimentaire : protection vis-à-vis d’une contamination ou


d’une population délictueuse (fraude , vol par substituions , malveillance, etc.).

 Une fonction de protection physique vis-à-vis des chocs mécaniques (manutention,


palettisation, transport), des variations de température (emballages isothermes),de la
lumière(matériaux filtrant les UV par exemple).

 Enfin , la fonction principale : celle d’auxiliaire technologique de conservation et de


protection de la qualité du produit alimentaire contre les agents extérieurs d’altération
physico-chimique et biochimique des aliments associée à une obligation d’innocuité
toxicologique et d’inertie chimique des matériaux constituants l’emballage vis –à-vis
de son contenu (problème des transferts) (1).

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.3.1 Conservation des aliments

Un procédé de conservation a pour but soit de bloquer ou de ralentir


l’évolution des flores microbiennes de l’aliment soit de les détruire.

Deux objectifs peuvent être recherchés :

 La stabilisation de l’aliment assurée par un traitement qui bloque ou freine le


développement microbien. s’il s’agit d’un procédé différent de la conservation au froid
, on obtient des semi-conserves qui doivent être transportées et stockées à base
température ;

 la stérilisation de l’aliment qui consiste à détruire les micro-organismes et les


enzymes de l’aliment. Elle débouche sur des conserves qui peuvent être transportées
et stockées à température ambiante (2) .

L'emballage peut assurer simultanément la protection passive et/ou active des aliments
On parle d’une protection passive lorsque l'emballage constitue pour l'aliment une barrière
physique contre les facteurs d'altération (O2, humidité, …).

Quant à la protection active, elle est présente lorsque l'emballage peut réagir avec
l'environnement où est exposé le produit ; c’est le cas par exemple des emballages contenant
des absorbeurs de rayons UV conçus pour protéger les aliments sensibles à ce type de
rayonnement (1).

a-Dimensions qualitatives d’une denrée alimentaire :

Si l'AFNOR définit globalement la qualité comme étant « l'aptitude d'un produit ou


d'un service à satisfaire les besoins des utilisateurs » (AFNOR, norme NF-X-50-109), il faut,
dans le cas des produits alimentaires, distinguer dans ce concept global plusieurs volets qui
toutes correspondent à des caractéristiques altérables dans le temps et sont donc toutes
étroitement liées aux conditions de conservation :

1. La qualité hygiénique : la salubrité de l'aliment dans ses conditions normales d'emploi est
une exigence absolue. L'aliment ne doit comporter aucun élément toxique à des doses
dangereuses pour le consommateur, doses dont l'évaluation intègre les fréquences de
consommation, les quantités ingérées et la notion de « dose journalière admissible ».

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Cette qualité hygiénique peut être compromise par des facteurs biologiques, chimiques
ou physiques.
2. La qualité nutritionnelle est l'aptitude de l'aliment à bien nourrir. Elle comporte : d'une
part, un aspect quantitatif : énergie accumulée sous forme chimique (amidon, lipides),
mesurables par calorimétrie, ou la perte par consommation compétitive par d'autres être
vivants : moisissures, insectes, rongeurs ; d'autre part, un aspect qualitatif (équilibre
nutritionnel de l'aliment au regard des besoins du consommateur : acides aminés, vitamines,
minéraux, ...).

3. la qualité sensorielle ou organoleptique : Cette composante hédonique de la qualité est


très importante, mais subjective et variable dans le temps et dans l'espace, selon les individus
et leurs références culturelles. Cette qualité englobe les sensations gustatives, olfactives,
tactiles, visuelles, voire auditives (par exemple, craquement du pain) bien déterminées. Ce
volet est extrêmement sensible aux conditions de conservation et donc d'emballage.

En effet, un stockage mal conduit, un emballage inadéquat peuvent amener l'apparition de


goûts désagréables (goût de moisi, chômé, fermenté goût de rance, ...), d'odeurs (odeur de
moisi), ou de modifications de consistance (durcissement, liquéfaction, ...) (1)

b -Les facteurs du milieu extérieur ou facteurs d'environnement :

Du niveau qualitatif et quantitatif des facteurs d'environnement dépendent la ou les


causes d'altération qui peuvent s'exprimer et qui seront prédominantes dans un processus de
conservation donné, et la vitesse des réactions d'altération qu'elles entraînent.

Les différents facteurs qui jouent un rôle dans l'altération sont les suivants :

1. Le facteur « temps » introduit la notion de vitesse de réaction, dont la connaissance est


indispensable, afin de déterminer la durée maximale probable de conservation. Ce facteur
temps se traduit concrètement par la date limite ou conseillée de consommation ou de vente
portée sur l'emballage des produits alimentaires.

2. Les facteurs « température » et « quantité de chaleur » (énergie disponible) ont bien sûr
une extrême importance : un accroissement de la température, qui est une mesure de
l'augmentation de l'agitation moléculaire, traduit un accroissement de l'énergie cinétique et de
la probabilité des chocs entre molécules. Lorsque l'agitation et l'énergie disponible deviennent

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

suffisantes pour que certaines liaisons soient rompues (notamment les liaisons hydrogène), il
se produit des bouleversements dans les structures macromoléculaires. (1)

La température est par ailleurs le paramètre essentiel de stabilité ou d'évolution des équilibres
thermodynamiques. Ainsi, la stabilité des états physiques (émulsions, gels, états
liquides/solides, état cristallin, état amorphe) dépend essentiellement de la température, et
dans une moindre mesure des facteurs pH, aw, etc. Les températures de bonne conservation
sont indiquées sur les emballages et doivent être respectées par tous les acteurs de la chaîne
alimentaire.

3. L’hygroscopicité se mesure notamment par la « courbe de sorption » qui exprime, à


l'équilibre thermodynamique, la relation qui existe entre, d'une part, la teneur en eau de la
substance, et d'autre part, l'activité de d'eau (aw) de la dite substance. Les échanges
hygroscopiques sont bien entendu favorisés par l'état de division du système air/aliment dont
dépendent les surfaces d'échanges, et donc les vitesses de transfert.

4. Le facteur « pH » influence considérablement les activités enzymatiques et les


développements microbiens ; les milieux acides étant en général favorables à une bonne
conservation.

5. Le facteur « teneur en oxygène et en gaz carbonique » (composition de l'atmosphère en


équilibre avec l'aliment) intervient sur la nature du métabolisme (aérobie ou anaérobie) des
microorganismes et des entités vivantes, et sur l'intensité des oxydations non enzymatiques et
de certaines réactions d'oxydation enzymatiques.

6. Le facteur « contrainte mécanique » (pression, chocs, contraintes diverses) peut être


responsable de déformation, d'écrasement et/ou de cassure qui confèrent un aspect
rédhibitoire au produit.

Considérant ces différents facteurs d'environnement et leur rôle dans la révélation ou la


répression des causes d'altération, on conçoit le rôle primordial que joue l'emballage qui est
avant tout une barrière entre un milieu intérieur (le produit alimentaire et ses causes
intrinsèques d'altération) et le milieu extérieur porteur des « facteurs d'environnement » (3).

De ce fait, le conditionnement et l'emballage des produits alimentaires font partie intégrante


de la panoplie des techniques utilisées pour allonger la durée de vie des produits (stérilisation,

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

froid, séchage, fumage, salage, additifs, ...) et sont souvent étroitement associés à l'une de ces
techniques dont ils sont le complément indispensable (par exemple, la conservation sous gaz
neutre à l'abri de l'oxygène est associée au choix d'un emballage de porosité déterminée à ces
gaz) (1).

1.4 Rôles de l’emballage alimentaire

1.4.1 Rôle technique de l’emballage


Les emballages ont pour rôle de contenir le produit, de le préserver de toute
contamination, de permettre son transport, sa distribution, son stockage, son étalage, son
utilisation et enfin sa disposition finale. Le tableau 1 résume les différents rôles et
intervenants en emballage alimentaire.

Tableau 1 : rôles de l’emballage

Rôle technique Rôle marketing intervenants


Contenir
Vendre fabricants
Préserver
Communiquer Transformateurs
Transporter
Motiver Détaillants/grossiste
Utiliser
Informer Consommateurs

Il est cependant rare de trouver un seul emballage qui répond à tous ces rôles, d’où la
nécessité d’un ensemble de matériaux qui forment un système d’emballage parfaitement
adapté au produit. L’emballage est donc un système de formes interdépendantes qui nécessite
une approche globale afin de composer un système efficace.
L’approche système intègre plusieurs facteurs pour le design de l’emballage : le design du
produit, sa fabrication, son entreposage, sa distribution, la vente au détail et la consommation
en tenant compte de l’image de marque et de l’environnement législatif.
Les matériaux d’emballage les plus fréquemment utilisés dans l’industrie alimentaire
sont : les plastiques (flexibles ou rigides), les papiers, les cartons, le verre et les métaux. Les
utilisateurs finaux sont les institutions, les grossistes, les détaillants et les consommateurs.

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

1.4.2 Rôle marketing de l’emballage (création)


Dans un marché de plus en plus compétitif où les nouveaux produits se multiplient à

un rythme accéléré, l’emballage est devenu l’outil de communication le plus stratégique pour
tous les produits de consommation courante. Premier contact avec le consommateur, voire
souvent le seul, le design d’emballage dépasse l’exercice esthétique : il est un véritable défi de
communication.
Un mauvais design d’emballage constitue d’ailleurs l’une des principales sources
d’échec des nouveaux produits lancés, cette ultime étape de réalisation (et première étape de
commercialisation) étant souvent trop rapidement (ou mal) pensée, créée et réalisée.
En emballage, tout a un sens. Prenons les couleurs, par exemple. Leur sens peut varier
d’une catégorie de produits à l’autre : un vert trop vif évoquera des saveurs artificielles, alors
qu’un vert doux suggérera plutôt un produit nature. Aussi, l’angle et le positionnement des
différents éléments de communication peuvent transmettre une multitude de messages
pouvant être positifs ou contraires à l’image souhaitée (4).

2. Le plastique

2.1 Généralités
Le plastique est le terme populaire désignant les matières synthétiques de toutes sortes.
Son étymologie vient du grec ancien et signifiait à l’origine « forme produite ».
La première matière plastique, appelée Bakélite, fut créée par Léo Beakeland en 1909
à partir de macromolécules artificielles. Les matières plastiques sont issues de matières
premières telles que le charbon, le pétrole ou le bois. Au fil des années, plusieurs adjuvants
chimiques furent découverts et ainsi, il fut possible d’augmenter les caractéristiques multiples
du plastique.
Bon marché, aux utilisations multiples, le plastique est omniprésent dans notre vie
actuelle (5).

Ces emballages offrent une variété infinie de solutions, ils s'adaptent au sur mesure et
à une infinité de contenus. Grâce à leur légèreté, à leur capacité de valorisation, que ce soit
par recyclage ou valorisation énergique, les emballages après usage répondent aux exigences
environnementales.

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

L'emballage plastique est résistant, il évite ainsi des pertes de produit, des risques de
dommages pour l'aliment qu'il protège. Il s'est adapté aux cadences de conditionnement de
l'industrie agroalimentaire et aux modes de distribution des produits.

Les différents matériaux les plus utilisés sont : PET, PEhd, PEbd, PS, PVC, PP (6).

2.2 Définition

On entend par « matière plastique » le composé macromoléculaire organique obtenu


par polymérisation ,polycondensation , polyaddition ou autre procédé similaire à Partir de
molécules de poids moléculaires inferieurs ou par modifications chimiques de
macromolécules naturelle,sont considérées également comme matières plastiques les silicones
et autres composés macromoléculaire linéaires . (2)

L'agroalimentaire absorbe 65 % des emballages plastiques (réciproquement, 50 % des


aliments sont emballés dans du plastique).

Viennent ensuite :

 les produits d'entretien 13 %


 hygiène, santé, beauté 12 %
 l'industrie et le transport 10 %

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Exemple :Emballage plastique destinée au denrées alimentaires

Les matières plastiques employées sont indiquées à l'aide de codes visuels (un chiffre
entouré d'un triangle fléché). Selon ce chiffre, on peut savoir de quel plastique est fait
l'emballage :

 1 : poly téréphtalate d'éthylène (PET ou PETE) ;


 2 : polyéthylène haute densité (HDPE) ;
 3 : polychlorure de vinyle (PVC) ;
 4 : polyéthylène basse densité (LDPE) ;
 5 : polypropylène (PP) ;
 6 : polystyrène (PS) ;
 7 : tout plastique autre que ceux nommés de 1 à 6.(6)

Le tableau N°2 offre un bon résumé des différents plastiques et de leurs utilisations les
plus fréquentes dans l’industrie alimentaire. (4)

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Tableau 2 - Nomenclature et champ d’application des plastiques (4)

Polyéthylène téréphtalate (PETE) : Souvent utilisé pour les bouteilles


de boisson gazeuse, d’huile de cuisine, etc. En film, il est surtout utilisé
pour ses propriétés de scellage à n’importe quel autre matériau
d’emballage, et comme film moulant. C’est actuellement le plastique le
plus recyclé. Pour les micro-ondes et les fours, l’industrie utilise le
PET qui résiste à des températures plus élevées.

Polyéthylène haute densité : Souvent utilisé pour les bouteilles de


détergent, jus de fruits, contenants pour congélation, chaudières, barils
et bouchons. Il représente 50 % du marché des bouteilles en plastique.
En film, il est souvent utilisé pour des doublures pour baril et boîtes en
industrie alimentaire. Coût bas et bonne barrière à l’oxygène.

Polychlorure de vinyle (PVC) : C’est le 2e plastique le plus utilisé dans


le monde (20 % de l’ensemble des plastiques) après les polyéthylènes
(32 %). Utilisé pour des bouteilles et pots de miel, confiture et
mayonnaise avec une excellente transparence. En film, il est utilisé
aussi pour les manchons thermo rétractables et sceaux de sécurité.
N. B. : Peut susciter la controverse à cause de sa teneur en chlore.

Polyéthylène basse densité : Généralement utilisé pour certains sacs ou


emballages plastiques (bouteilles comprimables, bouchons ou
capsules).
En film, il est utilisé pour stabiliser les caisses ou palettes (étirable, ou
thermorétractable). Coût bas et barrière moyenne à l’oxygène.

Polypropylène (PP): Utilisé pour certaines tasses pour enfants, gourdes


souples réutilisables pour sportifs, récipients alimentaires réutilisables,
pots de yogourt, de lait et de margarine. Il est surtout le plus utilisé
pour le remplissage à chaud et les couvercles. Coût bas et barrière à
l’humidité.

Polystyrène (PS) : Utilisé principalement pour les gobelets et


contenants thermoformés ou par injection. En alimentaire, surtout
présent dans les barquettes et contenants en styromousse pour les
produits frais et emballage de protection. Le PS expansé est surtout
utilisé comme support pour rouleau d’étiquettes. Ne jamais chauffer les
aliments dans des récipients en polystyrène (peut représenter des
risques pour la santé).

Autres plastiques, comme le Polycarbonate : Utilisé pour les biberons


Et certaines tasses pour bébé en polycarbonate translucide et rigide,
tout comme les bonbonnes d’eau de 20 litres et certaines de 3,5 litres.

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CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

2.3 Les différentes familles de plastique

Il existe trois grandes familles de plastique :


Les thermoplastiques, les thermodurcissables et les élastomères. Elles ont toutes trois
des propriétés Différentes.
2.3.1 Les thermoplastiques :
Ils ont la propriété d’être malléables lorsqu’on les chauffe, Une fois refroidis, ce sont
des plastiques durs.
Les thermoplastiques conservent leurs propriétés. Ils sont réversibles et facilement
recyclables.
Dans les thermoplastiques, il existe entre autre : Polycarbonate (utilisé pour les fours à
micro-ondes), PVC (utilisé pour l’isolation, et les contours de fenêtres), Polyéthylène (utilisé
pour les sacs plastiques).
2.3.2 Le thermodurcissable :
C’est un polymère ne pouvant être mis en œuvre qu’une seule fois. Il est insoluble et
une fois durci, on ne peut pas changer sa forme.
C’est une résine utilisée dans l’industrie, qui, après polymérisation (montée en
chaleur) ne reviendra pas à son état initial (liquide ou pâteux).
Quelques exemples : le polyimide (circuits imprimés), le Polyester insaturé (fibres textiles).
2.3.3 Les élastomères :
Ils ont les mêmes qualités élastiques que le caoutchouc c'est-à-dire qu’ils supportent de
très grandes déformations avant rupture. Ils ont une contrainte : ils peuvent se déformer.
Ils ont une bonne élasticité, grâce à la vulcanisation qui consiste à cuire avec
différents agents chimiques les molécules pour les rendre flexibles.
Les élastomères les plus utilisés sont :
- le caoutchouc naturel issu du latex.
- le poly isoprène synthétique
- le polybutadiène
- le styrène-butadiène
Grâce aux propriétés des différents plastiques, la diversité des demandes de
l’utilisateur est satisfaite. Ces trois grandes familles regroupent donc une multitude de
plastiques différents selon les caractéristiques attendues (7).

13
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

2.4 Fabrication du plastique

Figure1 : Les étapes de fabrications du plastique

Le pétrole est à l’origine de la fabrication du plastique lorsqu’il est élevé à une


Forte température. Une fois que le pétrole brut a été extrait, il est envoyé dans une raffinerie.
En raffinant le pétrole, on obtient du fioul pour le chauffage des logements et des usines mais
aussi du gazole pour les camions et les voitures diesel. Nous avons aussi du kérosène, le
carburant des avions et du naphta, une sorte d'essence qui est transformée dans les usines
chimiques.
La première étape du raffinage consiste à chauffer le pétrole brut dans un immense
four à 385°C pour séparer ses différents constituants.
Une fois qu’il a atteint la bonne température, il est envoyé dans une immense tour de
distillation de 60 mètres de haut. Dans cette tour, les différentes familles d’hydrocarbures, qui
sont présentes dans le pétrole brut, vont se séparer les unes des autres. En effet sous l’action
de la chaleur, les molécules se transforment en gaz et s’élèvent dans la tour de distillation.
Plus elles s’élèvent et moins il fait chaud. Elles vont donc progressivement se condenser
comme la vapeur d’eau sur une vitre froide.
Toutes les molécules ne se condensent pas à la même température ,tout dépend des
atomes qui les composent.
Les molécules qui se condensent entre 180°C et 40°C,forment un liquide, le naphta
avec lequel on peut fabriquer de nombreux produits tels des lessives, des colorants, des
engrais, des insecticides, des produits de beauté, des médicaments et des plastiques.

14
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Le naphta doit être ensuite transformé avant d’être utilisé pour réaliser différentes
matières plastiques.
Dans une première étape, on mélange le naphta avec de la vapeur d’eau et on passe le
tout au four à 800°C, puis on le refroidit rapidement. Sous l’effet de la chaleur, les molécules
se cassent et emportent avec elles plus ou moins d’atomes de carbone. Ce sont ces petites
molécules qui sont les produits chimiques de base, que l'on appelle "monomères". Ce sont
des gaz ou des liquides.
Pour fabriquer des matières plastiques, on met en réaction les petites molécules, afin
de former un "polymère" ou enchaînement de monomères. C'est une sorte de chaîne
constituée de trombones attachés les uns aux autres comme une construction de "Lego". Cette
deuxième étape s'appelle la "polymérisation". Les matières plastiques sont alors sous une
forme solide. Les molécules peuvent être assemblées dans des ordres différents en autant de
sortes qu'il y a de matières plastiques différentes.(les emballages plastiques CNR,1999) (8)
A partir du travail de la matière première, c'est-à-dire le pétrole, nous obtenons des polymères
sous forme de granulés qui sont ensuite fondus pour être transformés en produits
finis.(figure2)

Figure 2 : les granulés de matière première

15
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

2.4.1 La polymérisation

Elle comporte trois étapes :

a) la polycondensation

Lors d’une polycondensation, de nombreuses petites molécules de type A, ou en


général de deux types : A et B, appelées monomères, se lient les unes aux autres,
alternativement, un très grand nombre de fois, pour donner des molécules géantes appelées
macromolécules. On utilise alors un catalyseur pour augmenter la vitesse à laquelle se fait la
réaction. La polycondensation s’accompagne de la libération d’une espèce chimique comme
l’eau par exemple.
b) La polyaddition
La réaction chimique consiste à additionner un grand nombre de fois « n » un ou
plusieurs monomères pour obtenir un polymère. Pendant cette réaction, une liaison parmi la
double liaison entre les deux carbones se casse.
c) La polymérisation radicalaire
La polymérisation radicalaire est une polymérisation en chaîne qui comme son nom
l'indique fait intervenir comme espèce active des radicaux.
Elle est constituée de trois étapes simultanées :

 L'amorçage. Cette étape consiste à séparer l’amorceur (molécule chimique) qui va


faire apparaître un radical sur chaque molécule. Ceux-ci vont amorcer la réaction.
 La propagation. Elle est la principale étape de la polymérisation radicalaire.
C'est au cours de cette étape que la chaîne macromoléculaire se forme par addition
successive d'unités monomères sur le « macro-radical » en Croissance.
 La terminaison. Elle est la dernière étape qui consiste à associer de deux chaînes
macromoléculaires entre elles (9).
2.5 Les Additifs utilisés pour la fabrication du plastique

Pour la fabrication de produits plastiques, les additifs couramment commercialisés


sont des Stabilisants (moins de 3% en volume total de matières), des Lubrifiants (moins de
1%), des Plastifiants (20% à 30%), des Modificateurs de choc (20% à 30%), des Colorants
(entre 0,1% et 0,2%), du Dioxyde de titane (pour accroitre la blancheur de certains produits),
ainsi que des substances destinées à lutter contre le vieillissement dû à l’exposition aux rayons
ultra-violets. (8)

16
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

3. Les matériaux et leurs applications


3.1 Le choix des matériaux
L'emballage rigide primaire, donc en contact avec les denrées alimentaires doit répondre à un
ensemble de contraintes ; il faut que le matériau se prête à la technique de transformation
nécessaire à l'obtention de la bouteille, de la barquette ou du pot, mais aussi offrir les
propriétés requises :

 Résistance aux chocs, au froid (congélateur) et à la température (ex. stérilisation,


micro-onde)
 Attractivité en rayon de magasins (forme, couleur, aspect, transparence, pouvoir de
séduction)
 Praticité pour le consommateur : ouverture/fermeture facile (bouchon vissable,
bouchon charnière et clipsable, opercule couvercle pelable), distributeur de doses ;
 Durée de conservation : emballage barrière à la vapeur d'eau, à l'oxygène et aux
odeurs. Utilisable pour le conditionnement sous atmosphère modifiée ;
 Sécurité du consommateur : témoin d'inviolabilité sur les ouvertures, étanchéité. (6)

Cependant la fonction première d'un emballage alimentaire est sans conteste de


garantir la protection de l'aliment contre les risques de contamination chimique et
microbiologique externe pendant la durée de conservation prévue. Toutes les matières
plastiques offrent de ce point de vue, des propriétés d'imperméabilité et d'innocuité qui
souvent s'avèrent satisfaisantes même dans une structure d'emballage monocouche (ces
polymères sont dits « matériaux de structure »).

Dans le cas où l'aliment par nature est sensible à l'oxygène de l'air ou aux odeurs, il
faut faire appel à des matériaux dits « barrière ». Ces derniers sont alors utilisés
systématiquement dans des emballages multicouches en association avec des matériaux de
structure. (1)

17
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

3.1.1 Les matériaux dits « barrière »


Ces matériaux présentent une très faible perméabilité à l'oxygène et au gaz carbonique,
mais aussi à des molécules plus lourdes comme les arômes des aliments. La tendance actuelle
à l'augmentation de la durée limite de consommation favorise de plus en plus leur utilisation.
Cependant leurs autres caractéristiques, et notamment leur prix, ne leur permettent pas une
utilisation large.

Copolymère d'éthylène alcool vinylique (EVOH)

C'est un matériau très utilisé dans l'emballage rigide alimentaire car il prête bien à la
coextrusion de feuilles ou de corps creux en combinaison avec des matériaux de structure
comme les polyéthylènes, polypropylène, ou polystyrène.

Le caractère cristallin et polaire de l'EVOH nécessite cependant l'utilisation de liants


qui assurent l'adhésion avec les matériaux de structure.

Ce copolymère présente une excellente imperméabilité à l'oxygène, au gaz carbonique


et aux arômes mais à condition de le protéger de l'influence de l'humidité qui fait chuter
fortement ses performances. Pour pallier à cet inconvénient il est souvent pris en sandwich
dans des structures multicouches à base de polyoléfines PE ou PP peu sensibles à
l'humidité.(6)

 Chlorure de polyvinylidène (PVDC)

Il s'agit de la famille de matériaux « barrières » la plus couramment utilisée dans les films
souples. Elle est en fait constituée de copolymères de chlorure de vinylidène.

 Absorbeurs UV (Tinuvin 326)

Parmi les absorbeurs UV, vient le tinuvin 326 qui a été démontré efficace pour
retarder l’absorption des rayonnements UV.

Ce composé, approuvé par le FDA (Food and Drug Administration) comme additif
d’emballage alimentaire en avril 1981, s’est avéré efficace contre la photooxydation de l’huile
de soja (10) et protège la vitamine A contre la photooxydation (11).

18
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

3.1.2 Les matériaux de structure et leurs associations

 Polyéthylène basse densité (PEbd)

Ce Matériau domine très largement les emballages souples car il assure une excellente
imperméabilité à l'humidité et une soudabilité thermique à haute cadence. Il peut être utilisé
pour les produits alimentaires liquides.

 Polyéthylène haute densité (PEhd)

Le PEhd a fait une percée remarquable dans deux secteurs où le brique carton a des
positions dominantes : le lait et les jus de fruits. En effet la liberté des formes, des couleurs et
la praticité des bouteilles plastiques ont renouvelé le marketing de ces produits.

Le lait longue conservation est conditionné dans des bouteilles multicouches pour éviter
l'altération du lait par photooxydation.

On note que pour les jus de fruits frais, ayant une DLC de quelques jours en bouteilles
PEhd translucides monocouche, on peut atteindre, grâce à des emballages multicouches
constitués de PEhd-liant-matériau barrière-liant-PEhd, peut augmenter la DLC des jus jusqu'à
9 mois.

Une partie des huiles de table est conditionnée en bouteilles PEhd opaques surtout
celles de tournesol dont la présence des cires peut influencer le comportement du
consommateur en leur conférant une apparence turbide non appréciée.

 Polypropylène (PP)

l fait partie de la famille des polyoléfines, constitués essentiellement à partir de


propène. Il entre principalement dans la fabrication de films d’emballage de paquets de
cigarettes, de fleurs, bonneterie et produits alimentaires secs. (6)

C'est un matériau qui offre plusieurs avantages :

1. Un bon rapport qualité/prix.


2. Une rigidité et transparence adéquates à la production alimentaire.

19
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Le PP est utilisé pour le conditionnement des mayonnaises et du ketchup en flacons


souples, mais pour parfaire l'opération il faut intégrer une barrière à l'oxygène comme
l'EVOH dans une structure multicouche de type PP-liant-EVOH-liant-PP.

Le thermoformage du polypropylène a permis à ce matériau de conquérir d'autres parts


de marché comme celui des desserts lactés, fromage frais aux fruits, les biscuits en boîtes
familiales, …

 Polystyrènes compacts (PS)

Le polystyrène (PS) : ce polymère du styrène est surtout utilisé dans les emballages de
produits laitiers (yaourts, crème fraîche, desserts lactés) et les gobelets pour distributeurs
automatiques. Le polystyrène est le matériau par excellence adapté au thermoformage à
grande cadence ; le PS domine encore largement dans le conditionnement des produits laitiers
frais, comme les yoghourts, desserts lactés, fromages blancs.

Il est d'ailleurs le seul matériau utilisé dans la technique dite de « FORM FILL SEAL
(FFS) » qui consiste à enchaîner sur une même ligne de production, le thermoformage, le
remplissage et la fermeture par scellage.

Les pots de yoghourts PS fabriqués par FFS sont ensuite vendus en linéaire par lots de
4, 6, ou 8 pots non découpés. Le consommateur peut facilement séparer les pots par pliage.

Pour les produits sensibles à l'oxygène ou pour de longue durée de conservation on


doit mettre en œuvre des structures multicouches du type PS/EVOH/PE. C'est le cas de la
viande ou de la charcuterie conditionnée en atmosphère modifiée et aussi des compotes de
fruits.

 Polyéthylène téréphtalate (PET)

Ce plastique de la famille des polyesters a contrairement au PVC, une très faible


perméabilité au CO2. Il est donc employé dans la fabrication des bouteilles de boissons
gazeuses ; il intervient aussi dans la fabrication de flacons de produits cosmétiques.

20
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Le polyéthylène téréphtalate (PET) est devenu le matériel de choix pour le


conditionnement des huiles de table car il offre une meilleure protection contre l’oxygène et
une résistance élevée aux chocs. La minimisation de la photo oxydation altérative dans les
emballages transparents peut être assurée par l’utilisation des stabilisants UV ou des
composants incolores qui absorbent les rayonnements UV (12).

4. Les transformations de plastique

Les techniques de transformation des plastiques dépendent de la nature des polymères


et de la destination des produits finis. Quelques méthodes sont régulièrement utilisées pour la
fabrication des pièces et des objets en polymère. Les principaux procédés de fabrication
industrielle sont : l’injection, l’injection-soufflage, l’extrusion, le calandrage…
a) L’extrusion
L’extrusion associée au soufflage permet d’obtenir en « continu » la majorité des films
plastiques utilisés pour l’emballage, l’agriculture, etc.
L’extrusion occupe une place importante (40% du tonnage des thermoplastiques utilisés).
On dispose pour cette technique d’une machine comportant essentiellement un fourneau
cylindrique chauffé dans lequel tourne une vis qui pousse de façon continue la « pâte » a
travers l’orifice de sortie qui constitue la filière ; un peu comme la machine à fabriquer des
pâtes alimentaires. Les corps creux sont obtenus par un procédé hérité des verriers : le
soufflage.

Figure3 : Le procédé d’extrusion

21
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

b) Le soufflage
Dans le secteur de la transformation du plastique, le soufflage est la technique
qui permet de fabriquer des corps creux, de formes simples, comme des flacons ou de formes
plus complexes. Les utilisations des produits issus du soufflage sont multiples et concernent
de nombreux secteurs d’activité, tels que la parfumerie, la pharmacie, l’automobile,
l’alimentaire, etc.
On distingue deux techniques de soufflage dans le secteur de la transformation du
plastique. Le soufflage par injection ou extrusion, techniques qui combinent les processus
d’extrusion, ou d’injection à celui du soufflage, pour obtenir différents types de produits finis.
Dans les 2 cas, la forme obtenue par injection ou par extrusion est dilatée par un jet
d’air comprimé à l’intérieur d’un moule, puis refroidie.
Comme toute technique de transformation du plastique, le soufflage n’est
Qu’une petite partie du processus.

Figure4 : Procédé Extrusion soufflage

c) L’injection
La matière plastique sous forme de granulés, est versée dans une trémie pour
Alimenter une vis sans fin logée dans un tube chauffé. Elle y est comprimée, malaxée et
chauffée. Ce traitement mécanique et thermique fournit une pâte fondante et homogène sans
bulle qui est poussée par la vis en rotation vers un orifice. La matière expulsée sous pression

22
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

par la vis d’injection à travers ce trou vient remplir un moule fermé et refroidi. Au contact des
parois froides, elle prend la forme du moule et se solidifie. Le moule s’ouvre ensuite pour
faire sortir la pièce. Pour changer la forme de la pièce, il suffit de changer de moule.
Ce procédé permet une transformation des thermoplastiques.
On obtient après démoulage des produits finis ou semi-finis de formes complexes en
une seule opération. C’est une méthode de production très rapide pour produire des objets en
très grande quantité. La technique de fabrication est fréquente pour fabriquer des objets
moulés de qualité, parfois de forme compliquée dans le domaine de l’automobile du jouet ou
de l’électronique.

Figure 5 : Procédé Injection

d) L’injection soufflage

L’injection soufflage est un procédé utilisé pour fabriquer la plupart des bouteilles et
des flacons. On utilise des pièces semi-finies obtenues par injection, Le corps de la préforme
est chauffé puis une tige étire la préforme jusqu'au fond du moule.
Enfin, un très puissant jet d’air plaque la matière contre les parois du moule,La
préforme prend alors la forme et le moule est refroidi puis ouvert pour faire sortir la bouteille.
Comme pour l’injection, pour changer la forme de la bouteille, il suffit de changer de moule.

23
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Figure 6 :Procédé d’injection soufflage

e) Le calandrage du plastique

Des produits plats de plus grande largeur (feuilles, plaques) sont obtenus par
calandrage d'un matériau thermoplastique ou élastique entre des cylindres éventuellement
chauffants.
Il suffit de faire passer la matière plastique à l’état pâteux sur la bande transporteuse.
Celle-ci l’amène ensuite entre les cylindres chauffants.
La matière passe ensuite dans les refroidisseurs, ou accumulateurs dans lesquels
l’épaisseur du plastique sera contrôlée.
Pour finir, elle est enroulée sur une bobine de film.
Cette opération est par exemple utilisée pour fabriquer des revêtements de sols et de
murs, des nappes, de l'ameublement, de la maroquinerie et des articles gonflables.

24
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Figure 7 : Procédé de calandrage

f) L’enduction

L'enduction est un traitement de surface qui consiste à appliquer un Revêtement


généralement liquide (laque, peinture, huile) sur un substrat (papier, textile, film plastique,
acier).
Généralement, l'enduction est suivie d'un séchage.
C’est une opération de dépôt d'une matière spécifique sur une surface. Celle-ci réalisée
sur un support textile, permet de lui conférer des caractéristiques particulières. L'objectif
de l'enduction est d'apporter aux textiles un renfort, une imperméabilisation, une ignifugation,
une occultation, une protection de surface, une couleur, une base d'impression pour
sérigraphie ou toutes autres propriétés (13).

5. Législation alimentaire de l’emballage

Les emballages doivent respecter la règlementation en vigueur relative aux matériaux


destinés à être mis en contact avec les denrées alimentaires.
 Décret exécutif n°91-104 du 19 janvier 1991 relatif aux matériaux destinés à être mis en
contact avec les denrées alimentaires et les produits de nettoyage de ces matériaux.
 Décret exécutif n°04-210 du 10 Joummada Ethania 1425 correspondant au

25
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

28 juillet 2004 définissant les modalités de détermination des caractéristiques techniques


des emballages destinés à contenir directement des produits alimentaires ou des objets
destinés à être manipulés par les enfants.
 Directive 2002/72/CE de la commission du 6 août 2002, concernant les matériaux et
objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires (14).

La réglementation actuelle doit garantir une protection de la santé publique et assurer


les intérêts du consommateur en ce qui concerne la mise sur le marché des matériaux et objets
destinés à entrer en contact avec les aliments.
L’aptitude des matériaux à entrer en contact avec les aliments est régie par le
règlement CE N°1935/2004. L’article 3 de cette réglementation impose un principe d’inertie
pour tous les matériaux destinés à entrer en contact avec les aliments. Les matériaux et objets
doivent être fabriqués conformément aux bonnes pratiques de fabrication afin que dans les
conditions normales ou prévisibles de leur emploi, ils ne puissent pas
o céder des constituants dans une quantité dangereuse pour la santé humaine
o entraîner une modification inacceptable de la composition de la denrée
o entraîner une altération des caractères organoleptiques de la denrée alimentaire
Complétant ce règlement, il existe des directives spécifiques en fonction du matériau
considéré. Ces directives établissent :
o Des listes de substances autorisées «listes positives» pour la fabrication
o Des critères de pureté
o Des conditions particulières d’emploi des substances ou du matériau fini
o Des limites migration spécifiques à certains composés
o Des limites de migration globale
o Des spécifications quant aux moyens d’analyse
o Des dispositions sur la traçabilité
o Des dispositions particulières sur l’étiquetage
Le but est d’évaluer la conformité du matériau vis-à-vis du contact avec les denrées
alimentaires et c’est à la charge de l’industriel de démontrer la conformité.
Dans les cas des matières plastiques utilisées comme emballage alimentaire, la
directive 2002/72/ CE établissait les dispositions qui doivent s’appliquer à ces types des
matériaux ; complétée par la directive 82/711/CEE sur le contrôles de la migration et par la
directive 85/572/CEE sur les simulants.

26
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Le règlement UE n°10/2011 concernant les matières plastiques destinées au contact


des aliments est paru au Journal Officiel le 15/01/2011. Ce règlement a abrogé la directive
n°2002/72/CE ainsi que les directives n° 80/766/CEE et 81/432/CEE (15).

6. Le recyclage du plastique
6.1 Généralité
La production de déchets solides en Algérie a connu une augmentation durant ces
dernières années, dont le ratio par habitant dans une zone urbaine est de 0.7kg/j/h, soit près de
9 millions de tonnes par an. La plupart de ces déchets sont acheminés vers des décharges ou
des centres d’enfouissement. Plus de 10% de déchets éliminés sont de plastique .
À cette situation, le recyclage de matières utilisées ou des emballages est le mode
préconisé dans les pays développés.
En Algérie, cette option reste très peu développée et le secteur informel est l’acteur important
en matière de récupération.
En 2001, le gouvernement algérien a adopté une nouvelle politique en matière de
gestion des déchets municipaux à travers le programme de la gestion intégrée des déchets
municipaux(PROGDEM).
6.2 Les objectifs de recyclage
Parmi ces actions, la promotion des activités de recyclage et de valorisation des
déchets. Cependant, le recyclage a d’autres objectifs :
-il économise l’espace dans les centres d’enfouissement des déchets ;
- il baisse les dépenses de traitement des déchets solides municipaux (DSM) ;
-il améliore la qualité de l’environnement en réduisant les quantités des déchets ; ainsi
- il minimise l’utilisation de ressources.
La composition des déchets solides produits en Algérie se caractérise par une part très
significative des produits organiques avec un taux moyen de 72%. Quant au plastique, il ne
représente que 10% de ces déchets et 9.3 % pour le papier/carton, 4.14% pour le chiffon et
autres, 3.2% pour les métaux et 1.36% pour le verre.
Le passage des entreprises productrices des boissons et d’eau minérale à l’utilisation
des bouteilles en plastique au lieu des bouteilles en verre a augmenté le taux des matériaux a
recyclé. (Voir tableau 3) (16).

27
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Tableau 3 : Capacité de recyclage

Nature des déchets Quantité en tonne/ an


Papier 385.000
Plastique 130.000
Métaux 100.000
Verre 50.000
Matières diverses 95.000
Total 760.000

Le plastique est l’un des matériaux qui a le privilège d’être recyclé. En comparaison
au verre, à l’aluminium et quelques autres matières qui sont recyclables à l’infini, le plastique,
lui, perd de sa valeur au cours de sa revalorisation et n’est de ce fait pas recyclable
indéfiniment.
6.3 Les facteurs influençant le recyclage du plastique
Les plastiques recyclés ne peuvent pas être utilisés pour faire des emballages
alimentaires. Ceci pour éviter la migration possible de substances toxiques sur les aliments.(5)
Il existe deux facteurs qui freinent l’utilisation des polymères issus du recyclage, ce sont :
-Le fait que la matière obtenue du recyclage de moins bonne qualité que la matière
première, et le coût élevé du transport, de la collecte et du tri des plastiques qui
rendent le plastique recyclé relativement cher.
-On peut aussi noter les additifs ajoutés aux plastiques qui, lors de la revalorisation de
la matière altèrent les propriétés des polymères recyclés il existe d’autres facteurs qui
restreignent le recyclage comme par exemple les plastiques mélangés. En recyclant
de telles matières, les polymères perdent leurs caractéristiques et peuvent être
potentiellement dangereux pour la santé ou dans les cas des emballages contenant
des produits chimiques.
La meilleure façon de traiter ces déchets est de les valoriser en les utilisant par
exemple comme catalyseur pour brûler d’autres déchets.
Il n’est pas possible de recycler les plastiques souillés. En recyclant ces derniers, il est
possible que la souillure présente sur l’objet recyclé contamine l’objet créé et altère celui-ci
voire même le rende toxique. (5)

28
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

 Définition du (re)valorisation :
Il existe deux types de revalorisation. Elles consistent toutes 2 à redonner de la valeur
marchande aux déchets. Il y a la valorisation énergétique qui consiste à utiliser l’énergie dans
un produit lors de son incinération et la valorisation de la matière ou recyclage.
 Définition du recyclage :
C’est le fait de réintroduire un produit directement dans le cycle de production dans
laquelle il a été issu, en remplacement d’une matière première neuve.
 Définition de l’élimination :
L’élimination est le dernier recours pour faire disparaitre un déchet quand il n’est pas
ou plus possible de le recycler ou de le revaloriser. (Voir figure 7)

6.4 Matières plastiques biodégradables


Elles sont constituées de polymères de synthèse associés à des produits d’origine
végétale (dérivant par exemple de l’amidon) ; elles peuvent également être constituées de
polymères obtenus à partir de produits naturels (betterave, mais, pomme de terre ,etc.).des
développements sont en cours chez les producteurs en matières plastiques.

Des normes sont également en développement pour caractériser le degré de


biodégradabilité des plastiques (17).

La biodégradation dépend de différents paramètres :


-le milieu de dégradation (température, humidité, écosystème…)
-la structure des polymères composant le matériau et le procédé de fabrication du matériau.
Les déchets plastiques biodégradables, intégrés dans une filière de traitement
organique, peuvent permettre d’améliorer la valorisation de ces déchets (qualité du compost
ou augmentation de la production de biogaz dans une installation de méthanisation). En
particulier lorsque le déchet plastique biodégradable est constitué de plastiques végétaux, il
peut améliorer, en se dégradant, le rendement et la qualité du compost (amélioration du ratio
contenu carbone/contenu azote).
Des solutions techniques doivent toutefois être mises en place pour permettre cette
valorisation.

29
CHAPITRE I ETUDE BILIOGRAPHIQUE

Enfin, les plastiques biodégradables ne doivent en aucun cas être abandonnés dans la
nature. D’une part, car la biodégradation se fait dans certaines conditions bien précises qui ne
sont pas nécessairement réunies en milieu naturel. D’autre part, même si le plastique se
biodégrade, les effets de l’accumulation, à long terme, des résidus et de la nouvelle biomasse
dans le sol sont encore mal connus (18).

Figure 8: les différents procèdes de recyclage des matières plastiques

30
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

1. Essais de contrôle de qualité de l’emballage plastique


1.1 Contrôle de la qualité microbienne de l’emballage alimentaire
L’évaluation de la qualité microbiologique des matériaux mis au contact des aliments
demeure un problème complexe car il convient d’une part, de connaitre sa signification dans
l’ensemble emballage –produit et d’autre part de déterminer son origine ainsi que les moyens
éventuels de décontamination à mettre en œuvre.(1)

Les emballages peuvent être responsables de contaminations chimiques, physiques,


mais aussi microbiologiques des denrées alimentaires.
A ce jour, il n’existe aucun texte réglementaire fixant des critères microbiologiques
pour les emballages, et la réglementation des matériaux pour contact alimentaire ne statue que
sur les contaminations chimiques par migrations.
Certains industriels du secteur agroalimentaire établissent des cahiers des charges
fixant des limites de contamination de leurs productions via l’emballage, et imposent des
critères microbiologiques à respecter par leurs fournisseurs.

Afin d’évaluer la contamination de leurs produits, les industriels de l’emballages ont à


leur disposition les différentes techniques classiques de contrôle de l’hygiène.
Les méthodes d’analyse microbiologique utilisées en contrôle de surface dans les
industries alimentaires sont principalement : les boîtes contact, les écouvillons, les lames
gélosées, et les pétrifilms (19).
La signification de la charge microbienne portée par l’emballage doit être prise en
considération lorsque le produit est lui-même très pauvre en germes ,ou lorsque des
contaminants s’avèrent capables de coloniser certaines parties de l’aliment (exemple de
moisissures se développant en surface sous les opercules de fromages frais ou yaourts).dans
ce cas le conditionnement aseptique ou ultra-propre offrira une solution intéressante.

31
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

En conséquence la décontamination des emballages devient nécessaire avec toute une


série de solutions possibles, mais aussi de niveaux de résultats qui s’inscriront :

- Le dépoussiérage par jet d’air filtré

- La stérilisation par la chaleur ou les traitements chimiques

- Réalisation de films plastiques dans des conditions ambiantes propres (air sec dépoussiéré,
aucun contact manuel, élimination des zones de bobines présentant un risque) chez le
transformateur

- Utilisation des films pour la préparation des emballages dans les mêmes conditions
« propres » avec surveillance microbiologique

-traitement final antimicrobien calculé pour une détermination approfondie.

- Il devient donc important à ce stade, de pouvoir quantifier, identifier la microflore associée


aux matériaux, mais aussi de pouvoir la localiser géographiquement sur un emballage : le
contrôle microbiologique de retrouve ainsi confronté aux problèmes de récupération et
numération des contaminants de surfaces. (1)

Toutes les techniques classiques à partir de :

- Gélose nutritive pour empreinte ou coulage à la surface

- Liquides (tryptone-sel, bouillons) pour aspersion-inspiration ou contact –incubation donnent


des résultats géographiques mais peu quantifiables (presence ou absence) pour la gélose.

En dehors des problèmes posés par les évidentes altérations de l’emballage entrainant
des fuites ou microfuites, la question de la « porosité » ou « perméabilité » des plastiques aux
bactéries se trouve périodiquement posé. le tableau 4 présente des résultats résumés sur cette
perméabilité

32
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

film Grammage Pénétration bactérienne

PE 11.5 40
PE 16 25
PE 20 10
PE 22 5
PE 43 0
PVDC 7 à21 95 à100
PVDC 45 0
PVDC+PE 16 à 17 0

Tableau 4 : Perméabilité de films PE (polyéthylène) PVDC(chlorure de polyvinylidene)et


PVDC-PE D’après (R.CERVI,1987) (20)

Il apparait plus que le grammage est faible ,plus la pénétration bactérienne est
importante ;plus le film est mince plus le risque de microperforation sera élevé ,en outre
l’association de 2 films minces (PVDC+PE) qui bloque tout passage.les aliments étudiés dans
ce travail :lait, fromage, viande ,poisson et poulet ,sont loin d’être stériles .leur charge
microbienne se trouve bien supérieure à celle qui pourraît pénétrer à travers les films selon
(ROSE et all. ,1995) (21)

2. Interaction physico- chimiques Emballage/ Aliment


Les emballages alimentaires sont rarement inertes. L’interaction entre le contenant et
le contenu peut aboutir à des transferts de matière. Ces phénomènes sont susceptibles d’altérer
la qualité de l’aliment, de détériorer les propriétés mécaniques de l’emballage et de causer des
problèmes toxicologiques (22).

Trois types d’interactions sont possibles entre l’emballage et l’aliment : la perméation,


la sorption et la migration.
2.1 La perméation

La perméation se caractérise par le transfert de gaz à travers l’emballage, notamment


l’O2 vers l’aliment, le CO2 vers l’extérieur de l’emballage et le passage des composés volatils
de l’extérieur vers l’aliment.

33
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

Ce phénomène doit être réduit afin d’éviter la prolifération des bactéries dans
l’aliment, les pertes de carbonatation dans les boissons gazeuses, la perte des arômes ou de
flaveur dans le produit fini. En effet, les propriétés organoleptiques des aliments résultent
d’un équilibre entre les composés volatils qui sont susceptibles de se transférer du produit
vers l’extérieur (perte d’arômes) et les substances susceptibles de passer de l’extérieur vers
l’aliment (contamination de produit) (23).

2.2 La sorption
La sorption est l’assimilation des constituants de l’aliment par la paroi l’emballage
plastique suivie de leur pénétration dans le polymère. Le processus de sorption peut induire
une perte des arômes de l’aliment et entraîner une modification structurale du polymère.(23).
En effet, le vieillissement irréversible du polymère peut être induit par des
modifications de la structure chimique des chaînes macromoléculaires et de son état physique.
Les phénomènes de sorption sont plus fréquents avec des composés lipophiles, cela
est dû à la grande affinité pour la plupart des emballages qui sont aussi peu ou pas polaires
(PE, PET, PS, PP) (24).
De plus, si le matériau plastique est recyclé ou réutilisé comme emballage destiné au
contact alimentaire, les composés étrangers absorbés dans le polymère sont des éventuels
migrants (25).

2.3 La migration
La migration des constituants de l’emballage (monomères résiduels, additifs,
néoformés, etc.) vers le produit conditionné est un autre type d’échange de matière qui
constitue un problème de sécurité alimentaire.
La migration peut se définir comme le transfert de matière d’une source externe vers
l’aliment. De façon générale, ce transfert de matière peut se produire pendant la production, le
transport, le stockage, la cuisson ou même pendant la consommation de l’aliment (26).
Le processus de migration de l’emballage polymérique vers le produit fini peut être
décrit en trois étapes étroitement liées entre elles. Ces étapes sont les suivantes :
- La diffusion du migrant à travers le polymère gouvernée par le coefficient de diffusion (D).
- La solvatation de l’interface polymère/aliment contrôlée par le coefficient de partage (K).
- La dispersion de la molécule diffusante dans l’aliment qui dépend de la solubilité et du
coefficient de diffusion (27).
2.3.1 LES FACTEURS D’INFLUENCE SUR LA MIGRATION

34
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

Il existe des facteurs internes et des facteurs externes qui ont un effet direct sur la
diffusivité des molécules présentes dans l’emballage.
Les facteurs internes font référence à des propriétés inhérentes des molécules
diffusantes et aux matériaux tels que la nature chimique des substances (monomères, additifs,
néoformés) présentes dans les matières plastiques ainsi que l’état structural et la morphologie
du polymère.
Le contact avec l’aliment (composition et propriétés chimiques) et les conditions
d’exposition ou d’usage du matériau sont des éléments externes influençant la diffusivité.

1. La nature des constituants du polymère


De façon générale, toutes les substances entrant dans la composition (monomères,
catalyseurs ,additifs, etc.) des matières plastiques sont susceptibles de migrer. Les additifs
(stabilisants et adjuvants technologiques), utilisés pour donner des propriétés spécifiques au
produit final, ne sont pas liés à la chaîne polymérique par des liaisons fortes et leur risque de
migration est plus élevé.
De plus, des substances ajoutées involontairement dans les matières plastiques, non
listées dans le règlement N°10/2011, telles que des impuretés des monomères, des produits de
dégradation des additifs et des polluants du PET recyclé, peuvent être aussi présentes dans le
polymère. Ces composés sont aussi d’éventuels migrants et beaucoup d’entre eux restent
encore à identifier (28).
la nature des migrants potentiels est un des paramètres à prendre en compte pour
prédire la diffusion de ces molécules.( Feigenbaum et al ;1993) ont rapporté que le poids
moléculaire et la structure chimique des migrants sont deux paramètres qui ont une influence
directe sur le coefficient de diffusion. Naturellement, le coefficient de diffusion diminue si la
masse moléculaire augmente.

2 .Les conditions de contact et de conservation


La migration augmente avec la durée et la température de stockage. Elle est aussi
fonction de la surface et de l’épaisseur du matériau au contact de l’aliment, mais (il existe
aussi des matériaux très fins susceptibles de transférer des additifs).

3. La nature de l’aliment emballé

35
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

Il existe des phénomènes d’affinité entre le migrant et le produit emballé ; comme la


plupart des monomères et des adjuvants sont lipophiles, le migrant migrera mieux dans un
milieu gras que dans un milieu aqueux.
4. La nature du matériau d’emballage
Certains additifs ont plus ou moins d’affinité pour le milieu de contact. Prenons
l’exemple du polystyrène : pour améliorer sa souplesse, les fabricants lui ajoutent
généralement des huiles minérales (hydro carbures d’origine minérale).
Plus la concentration d’huile augmente, plus la migration n’est importante.
La directive 2002/72/ CE contient la liste de substances autorisées (liste positive)
pouvant entrer dans la composition des matières plastiques avec leurs restrictions et/ou
spécifications (LMS, QM, QMA et R) évaluées au regard de leur migration ou leurs potentiel
toxique.

a- Les limites de migration globale (LMG)


La migration globale est le premier critère pour évaluer l’inertie de l’emballage
alimentaire.
Elle est définie comme la masse totale cédée par l’emballage à l’aliment à son contact,
appelé migrat. La LMG est fixée à 60 mg/kg d’aliment ou 10 mg/dm2 de matériau pour des
contenants de taille moyenne et elle est indépendante de la toxicité des migrants.

b- Les limites de migration spécifique (LMS)


La migration spécifique est la masse totale d’un constituant connu et bien identifié qui
migre de l’emballage vers l’aliment, on parle de migrant.
La LMS est basée sur des critères toxicologiques et peut s’exprimer en mg de migrant
/ kg d’aliment ou bien en mg de migrant /dm² de matériau. Cette limite est liée à la dose
journalière tolérable (DJT) calculée selon la relation:
LMS (mg/kg aliment) = 60 х DJT (mg/kg poids corporel/jour) ou
LMS (mg/kg) = 6 × LMS (mg/dm2) ou LMS (mg/dm2) = 10 DJT
c- La concentration maximale dans le matériau d’emballage (QM)
C’est la quantité maximale autorisée de substance (dose maximale d’emploi) dans le
matériau pour lequel on ne tolère aucune migration détectable dans l’aliment.
Cette restriction est employée pour des substances avec des doses tolérables très
basses. C’est résultat d’une combinaison entre des impératifs sanitaires, des critères
toxicologiques et des limites analytiques.

36
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

d- La concentration maximale par unité d’emballage (QMA)


Cette restriction est la quantité maximale par unité d’aire d’emballage, employée
lorsque la migration est inférieure à 0,05 mg/kg. C’est le cas des substances employées en très
faibles quantités, dont la migration est faible et lorsque la migration totale reste acceptable.
e- La restriction R
C’est une restriction de la migration, pour les substances dont la migration est très
faible et dont le dossier est acceptable sur la base d’un dossier toxicologique restreint, sans
connaissance de la dose journalière tolérable (DJT).(28)

Figure 9 : interactions physico-chimiques entre aliment/matériau/environnement

37
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

3. Les essais instrumentaux de contrôle de l’emballage alimentaire

Les tests d’emballage alimentaires comprennent essentiellement :

-Test de perméabilité,
-Test de Coefficient de frottement,
-Test de la résistance à la traction et de l’indice d'allongation,
-Test de la résistance au pelage,
-Test de la qualité de scellage à chaud,
-Test d’étanchéité et de fuite,
-Test de la résistance à l’impact,
-Test de Mesure d’épaisseur,
-Test de la qualité d’impression (29).

3.1. Les instruments de test d’emballage alimentaire pour la


perméabilité
La perméabilité est définie comme la perméabilité des matériaux d’emballage aux gaz
(par exemple, à l’oxygène), vapeur (par exemple, à vapeur d’eau) et d’autres infiltrations.
La propriété de barrière est le facteur plus important influant sur la durée de vie du
produit.
L’appareil est utilisable pour mesurer la transmission de gaz, le taux de solubilité, de
diffusion et de perméabilité pour les feuilles de plastique, feuilles stratifiées, plaques minces
en matière plastique, aussi pour les bouteilles, sacs, bidons, boîtes, récipient d’emballage en
Plastique, caoutchouc, papier, verre, métal etc. Double modèles de test (manométrique et
pression égale) avec la même chambre, (contrôle automatique de la température, des courbes
d’ajustement pour obtenir les résultats de test à différentes températures.

Photo 1 : Testeur de perméabilité aux gaz

38
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

3.2 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour la force


Tests de la force incluent test de traction, test de pelage pour les films stratifiés, test de
scellage à chaud, test de déchirement, test de poncture etc. Résistance à la traction est la
valeur de force maximale juste avant le matériel soit cassé.

Photo 2 : Bâti manuel pour une mesure de force précise

3.3 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour la propriété


d’étanchéité
Grâce à l’essai de propriété d’étanchéité peut garantir l’étanchéité d’emballage et
éviter la fuite et la détérioration de produit dans l’emballage à cause de la fuite :

Photo 3 : Cuve de test d'étanchéité : vide et pression

39
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

3.4 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour analyser gaz


d’espace de tête
HGA-01 analyseur gaz d’espace de tête est utilisable pour mesurer la dose de
l'oxygène, de dioxyde de carbone et la proportion de mélange dans les sacs, bouteilles,
canettes et autres emballages. S’adapte évaluer la composante, la dose et la proportion de
mélange du gaz d’emballage, dans les lignes de production, les entrepôts, les laboratoires et
les autres occasions. Rapide et précision.

Photo 4 : Machine analyseur de gaz


3.5 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour la résistance
au choc
Test de la résistance au choc pour les matériaux d’emballage peut garantir l’efficacité
de la protection du contenu. Test de la résistance au choc incluent l’impact de pendule et
l’impact en chute libre.
C’est un appareil de contrôle nécessaire pour l’entreprise d’emballage (alimentation,
médicament, produit de beauté ), Organisme de recherche scientifique et technique.

Photo 5 : Testeur de résistance au choc

40
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

3.6 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour la propriété


de déchirement
L’endommagement de produit existe dans le stockage et le transport parce que il est
exposé à des forces extérieures. La force suffisante pour la résistance à la déchirure peut
réduire la déchirure et éviter les fuites.

Photo 6 :Testeur de déchirement

3.7 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour Coefficient de


frottement
Une bonne fluidité des deux côtés de la matière peut garantir la facilité de bonne
ouverture, ainsi que le transport lisse de l’emballage dans la ligne d’assemblage.

Photo 7 : Machine de test de frottement

3.8 Les instruments de test d’emballage alimentaire pour mesure


d’épaisseur
L’épaisseur est l’indice de base pour test des films. Épaisseur inégale influence de la
résistance à la traction et la propriété de barrière ainsi que l’après de processing.

41
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

Photo 8 :Machine de test de mesure d’épaisseur


3.9 Les instruments de test d’emballage alimentaires pour la détection
de la qualité d’impression
La détection de la solidité et l’adhérence de l’encre : ils sont applicables pour le test
liaison de couche de film plastique et Cellophane imprimée de décoration (y compris fiche
des stratifiés film) qui se forme par technologie d’impression en creux .Il est également
applicable à tester le lien entre les couches de métallisation sous vide, les revêtements et les
feuilletés de processus.

Photo 9 : Machine de testeur d’adhérence -encre

42
CONCLUSION GENERAL

Conclusion

Cette étude à fait le point sur l’emballage en plastique ,son usage très fréquent dans
notre quotidien, son processus de fabrication , et les transformations qui peut avoir a partir de
la matière première, son valorisation énergétique et son impact sur l’environnement et la
santé, enfin les essais de contrôle de cet emballage .

Les plastiques sont utilisés dans beaucoup de domaines et ont permis d’améliorer notre
quotidien. Cependant, comme nous l’avons vu , le plastique est réalisé à partir de pétrole qui
comme nous le savons est une matière première non renouvelable. Il va donc falloir trouver
des solutions comme recycler les plastiques réalisés.
Plusieurs étapes sont nécessaires pour obtenir les molécules indispensables à la
réalisation des plastiques (monomères). Ensuite, ceux-ci sont combinés, par l’intermédiaire de
réactions chimiques (polymérisations), afin de fabriquer les polymères.
On constate alors que les plastiques se scindent en trois familles : les thermoplastiques,
les thermodurcissables et les élastomères qui ont des propriétés différentes et sur lesquelles
vont jouer les fabricants pour obtenir des objets techniques.
Les plastiques sont omniprésents dans notre vie. Au-delà de leurs atouts, une fois
consommés, ils génèrent des déchets volumineux par rapport à leur poids. Ces déchets
occupent un volume important dans l’environnement.
Bien sûr, pour que nos déchets d’emballages soient traités, il faut les collecter et les
trier.
En effectuant un dépôt volontaire des déchets d’emballages dans des centres de tri
réduira les quantités de déchets destinées à l’enfouissement. Les compagnes de sensibilisation
et d’information peuvent jouer un rôle très important en matière d’influence sur les
comportements des consommateurs.
En effet, la prévention, la valorisation et le recyclage des déchets présentent à la fois
un intérêt économique et environnemental. Cela permet de diminuer la consommation de
ressources en matières premières et en énergie, mais aussi de limiter les pollutions et, dans de
nombreux cas, de réaliser des économies financières.

43
CONCLUSION GENERAL

La valorisation énergétique permet, grâce à l’incinération des déchets, de récupérer


l’énergie qui sera utilisée pour le chauffage urbain, la production d’électricité,
etc.L’enfouissement est réservé aux déchets ultimes.
La sécurité de ces matériaux doit être évaluée dans la mesure où des substances
chimiques peuvent migrer de ces matériaux dans les aliments. Ils doivent être fabriqués
conformément aux règlementations de l’UE – y compris les bonnes pratiques de fabrication –
de façon à ce qu’un transfert potentiel vers les aliments n’entraîne pas de problème en termes
de sécurité, ne modifie pas la composition des aliments de façon inacceptable ou n’engendre
pas d’effet indésirable sur la qualité organoleptiques des aliments.

44
Liste des tableaux

Tableau 1 : Rôles de l’emballage

Tableau 2 : Nomenclature et champ d’application des plastiques

Tableau 3 : Capacité de recyclage

Tableau 4 : Perméabilité de film PE (polyéthyléne) PVDC(chlorure de


polyvinylidéne) et PE-PVDC.
LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Les étapes de fabrication de plastique.

Figure 2 : Les granulés de matière première.

Figure 3 : Procédé extrusion.

Figure 4 : Procédé extrusion soufflage.

Figure 5 : Procédé injection.

Figure 6 : Procédé injection soufflage.

Figure 7 : Procédé de calendrage.

Figure 8 : les différents procédés de recyclage des matières plastiques.

Figure 9 : interactions physico-chimiques entre


aliment/matériau/environnement
Références bibliographiques

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Evaluation de la migration des constituants de l’emballage en poly (éthylène téréphtalate)


(PET) vers l’eau ,des facteurs d’influences et du potentiel toxique des migrats, thèse de
doctorat, institut national polytechnique de lorraine.

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Quel avenir pour le plastique ?

Www. les plastiques en débat.com/wp-content/up loads/2012.

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Fin de vie des emballages plastiques alimentaires. Dossier, 2013.

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Les plastiques en débat, 2011.

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Les fiches techniques de l’ADEM, les plastiques biodégradables, agence de


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10. Feigenbaum, A., Riquet, A.-M., Ducruet, V. et Scholler, D., 1993. (24)

Safety and quality of foodstuffs in contact with plastic materials: A structural approach.
Journal of Chemical Education.
11. Ferhi H. 2013. (16)
Le recyclage des déchets en algérie, une filiére de gestation,2013
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produits dérivés, dec 2011.

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Les emballages plastiques : de la fabrication à la valorisation, cercle national de


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Microbiologie et toxicologie des aliments : hygiéne et sécurité alimentaire. édition doin.

17. Multon j.l. ;Davenas J., 1994. (3)

Qu’est ce que la qualité d’un produit alimentaire et quels en sont les opérateurs ?,in Multon
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L’emballage des denrées alimentaires de grande consommation, 2eme édition, Tec et Doc
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Decreasing lipid oxidation in soybean oil by UV absorber in the packaging material;


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21. Patrick S.,2009. (15)

Exigences règlementaires des matériaux et objets en contact des aliments, LNE


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22. Prud’homme V., Caont J.M., 2012.(17)

Guide d’ecoconception à l’usage des professionnels de l’emballage et conditionnement.

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Nutrition et de Diététique 46(2), 59-66

29. Adsanco.2013.

Tests d’emballage alimentaire, conditionnement

www.Adsanco./divers/conditionnement / tests d’emballage alimentaire

48
Résumé

Malgré ses applications positives dans divers domaines, les matières plastiques peuvent poser
des sérieux problèmes vis-à-vis de l’environnement et de la santé. En effet, la contenance des
adjuvants et des monomères, en quantité plus au moins grandes, dans les polymères présente le risque
de réactions chimiques nocives pendant la fabrication et l’usage de ces matières.

Cependant, les déchets plastiques ainsi produits sont néfastes pour l’environnement (faune et
flore). Il faut donc trouver des solutions comme le recyclage, l’utilisation de plastiques recyclés et
développer des solutions pour remplacer le plastique.

Bien sûr, pour que nos déchets d’emballages soient traités, il faut les collecter et les trier au
préalable pour faciliter leur recyclage, Cela permet de diminuer la consommation de ressources en
matières premières et en énergie, mais aussi de limiter les pollutions.

Mots clés :
Matériaux en contact des denrées alimentaires, L’emballage en plastique, Essais de contrôle,
Migration, Recyclage, Réglementation.

Summary

Despite its positive applications in various fields, plastics can cause serious problems towards
the environment and health. Indeed, the content of monomers and additives, in more or less large
quantity, the polymers present in the risk of deleterious chemical reactions during manufacture and use
thereof.
However, plastic wastes thus produced are harmful to the environment (flora and fauna). We
must find solutions such as recycling, use of recycled plastics and develop alternatives to plastic.
Of course, for our packaging waste to be treated they must collect and sort them in advance to
facilitate recycling; This reduces resource consumption of raw materials and energy, but also to limit
pollution.
Keywords: Materials in contact with foodstuffs, Packaging plastic, Control testing, Migration,
Recycling regulations.

‫ملّخص‬

‫اىَىاد اىبالستٍنٍت ٌَنِ أُ تسبّب ىْب ٍشبمو خطٍشة فٍَب ٌخصّ اىبٍئت‬،،‫عيى اىشغٌ ٍِ اىتطبٍقبث اإلٌجببٍت فً ٍختيف اىَجبالث‬
.‫واىصّحت‬

‫هزٓ اىَىّاد تشنّو خطىسة عيى اىصّحت بسبب‬،‫فً اىىاقع فإّّهب تحتىي عيى ٍىاد اوىٍت(ٍىّىٍشاث) وٍىاد ٍضبفت بنٍَّبث ٍتببٌّْت‬
‫ أٍّب بباّّسبت ىييّْفبٌبث اىّْبتجت عِ إستعَبه ٍىاد‬.‫اىتّفبعالث اىنٍٍَبئٍّت اىّتً تحذث بٍْهب وبٍِ اىَىّاد اىغذّائٍت أثْبء إستخذاً ٍىاد اىتّغيٍف‬
(‫اىتّغيٍف فهًّ ٍضّشة ببىبٍّئت(اىّْببتّبث و اىحٍّىاّبث‬

،‫إرُ ٌجب عيٍْبأُ ّجذ اىحيّىه ٍثو إعبدة اىتّذوٌش (اىشّسنيت) و ٍحبوىت إٌجبد بذائو ىيَّىاد اىبال ستٍنٍّت‬

.‫و ٌجب تىعٍت اىَستهيّل ببىقٍبً بفشص و جَع هزٓ اىّْفبٌبث ىتسهٍو عَيٍت اىشّسنيت فً ٍشامض ٍخصّصت ىهب و رىل حفظب ىيطّبٍعت‬

.‫ و اىتّقيٍو ٍِ ّّسبت اىثّيىث‬،‫مَب ٌسبعذ هزا عيى اىتقيٍّو ٍِ إستهالك اىَىاسّد ٍِ اىَّبدة اىخّبً(اىبتشوه) و اىطّبقت‬

:‫الكلمات الرئيسية‬
.‫ وأّظَت إعبدة اىتذوٌش‬،‫ واىهجشة‬،‫ واختببس اىسٍطشة‬،‫ اىتعبئت واىتغيٍف اىبالستٍنٍت‬،‫ٍىاد فً اتصبه ٍع اىَىاد اىغزائٍت‬
Résumé

Malgré ses applications positives dans divers domaines, les matières plastiques
peuvent poser des sérieux problèmes vis-à-vis de l’environnement et de la santé. En effet, la
contenance des adjuvants et des monomères, en quantité plus au moins grandes, dans les
polymères présente le risque de réactions chimiques nocives pendant la fabrication et l’usage
de ces matières.

Cependant, les déchets plastiques ainsi produits sont néfastes pour l’environnement
(faune et flore). Il faut donc trouver des solutions comme le recyclage, l’utilisation de
plastiques recyclés et développer des solutions pour remplacer le plastique.

Bien sûr, pour que nos déchets d’emballages soient traités, il faut les collecter et les
trier au préalable pour faciliter leur recyclage ,Cela permet de diminuer la consommation de
ressources en matières premières et en énergie, mais aussi de limiter les pollutions.

Mots clés :
Matériaux en contact des denrées alimentaires, L’emballage en plastique , Essais de contrôle
,Migration, Recyclage ,Réglementation.
Summary

Despite its positive applications in various fields, plastics can cause serious problems
towards the environment and health. Indeed, the content of monomers and additives, in more
or less large quantity, the polymers present in the risk of deleterious chemical reactions during
manufacture and use thereof.
However, plastic waste thus produced are harmful to the environment (flora and
fauna). We must find solutions such as recycling, use of recycled plastics and develop
alternatives to plastic.
Of course, for our packaging waste to be treated, they must collect and sort them in
advance to facilitate recycling, This reduces resource consumption of raw materials and
energy, but also to limit pollution.
Keywords: Materials in contact with foodstuffs, Packaging plastic, Control testing,
Migration, Recycling regulations.
‫ملّخص‬

‫عيى اىشغٌ ٍِ اىتطبٍقبث اإلٌجببٍت فً ٍختيف اىَجبالث‪،،‬اىَىاد اىبالستٍنٍت ٌَنِ أُ تسبّب ىْب ٍشبمو خطٍشة فٍَب ٌخصّ‬
‫اىبٍئت واىصّحت‪.‬‬

‫فً اىىاقع فإّّهب تحتىي عيى ٍىاد اوىٍت(ٍىّىٍشاث) وٍىاد ٍضبفت بنٍَّبث ٍتببٌّْت‪،‬هزٓ اىَىّاد تشنّو خطىسة عيى اىصّحت‬
‫بسبب اىتّفبعالث اىنٍٍَبئٍّت اىّتً تحذث بٍْهب وبٍِ اىَىّاد اىغذّائٍت أثْبء إستخذاً ٍىاد اىتّغيٍف‪ .‬أٍّب بباّّسبت ىييّْفبٌبث اىّْبتجت‬
‫عِ إستعَبه ٍىاد اىتّغيٍف فهًّ ٍضّشة ببىبٍّئت(اىّْببتّبث و اىحٍّىاّبث(‬

‫إرُ ٌجب عيٍْبأُ ّجذ اىحيّىه ٍثو إعبدة اىتّذوٌش (اىشّسنيت) و ٍحبوىت إٌجبد بذائو ىيَّىاد اىبال ستٍنٍّت‪،‬‬

‫و ٌجب تىعٍت اىَستهيّل ببىقٍبً بفشص و جَع هزٓ اىّْفبٌبث ىتسهٍو عَيٍت اىشّسنيت فً ٍشامض ٍخصّصت ىهب و رىل حفظب‬
‫ىيطّبٍعت‪.‬‬

‫مَب ٌسبعذ هزا عيى اىتقيٍّو ٍِ إستهالك اىَىاسّد ٍِ اىَّبدة اىخّبً(اىبتشوه) و اىطّبقت‪ ،‬و اىتّقيٍو ٍِ ّّسبت اىثّيىث‪.‬‬

‫الكلمات الرئيسية‪:‬‬
‫ٍىاد فً اتصبه ٍع اىَىاد اىغزائٍت‪ ،‬اىتعبئت واىتغيٍف اىبالستٍنٍت‪ ،‬واختببس اىسٍطشة‪ ،‬واىهجشة‪ ،‬وأّظَت إعبدة اىتذوٌش‪.‬‬
Sommaire

Introduction ………………………………………………………………………………………... 1
Chapitre 1 Etude bibliographique
1 Géneralité …………………………………………………………………………………………. 3
1.1 Définition ………………………………………………………………………………………. 3
1.2 les différents types d’emballages ……………………………………………………………….. 3
1.3 les fonctions de l’emballage ……………………………………………………………………. 4
1.3.1 conservation des aliments ……………………………………………………………………. 5
1.4 Rôles de l’emballage alimentaire ………………………………………………………………. 8
1.4.1 rôle technique de l’emballage .................................................................................................. 8
1.4.2 Rôle marcketing de l’emballage ................................................................................................. 9
2. le plastique .................................................................................................................................... 9
2.1 Généralité .................................................................................................................................... 9
2.2 Définition .................................................................................................................................... 10
2.3 Les différentes familles de plastique ............................................................................................. 13
2.3. Les thermoplastiques .................................................................................................................. 13
2.3.2 Les thermodurcissable .............................................................................................................. 13
2.3.3 Les élastomères ........................................................................................................................ 13
2.4 Fabrication du plastique............................................................................................................... 14
2.4.1 La polymérisation ..................................................................................................................... 16
2.5 Les additifs utilisés pour la fabrication du plastique.................................................................... 16
3. Les matériaux et leurs applications ............................................................................................... 17
3.1 Choix des matériaux .................................................................................................................... 17
3.1.1 les matériaux dits « barrière » .................................................................................................. 18
3.1.2 les matériaux de structure et leurs associations ........................................................................ 19
4. Les transformations de plastique .................................................................................................... 21
5. législation alimentaire de l’emballage............................................................................................. 25
6. le recyclage de plastique ................................................................................................................ 27
6.1 généralité ..................................................................................................................................... 27
6.2 les objectifs de recyclage ............................................................................................................... 27
6.3 Les facteurs influençant le recyclage de plastique ...................................................................... 28
6.4 Matières plastiques biodégradables ............................................................................................. 29
Chapitre2 Matériels et méthodes
1. Essais de contrôle de qualité de l’emballage plastique ................................................................. 31
1.1 contrôle de la qualité microbienne de l’emballage alimentaire .................................................. 31
2. Interaction physico-chimiques emballage /aliment ....................................................................... 33
2.1 La perméation ... ......................... ......................... ......................... ......................... .................... 33
2.2 La sorption ................................................................................................................................... 34
2.3 la migration .................................................................................................................................. 34
2.3.1 les facteurs d’influence sur la migration .................................................................................. 35
3. les essais instrumentaux de contrôle de l’emballage alimentaire ................................................. 38
3.1 les instruments de test d’emballage alimentaire pour la perméabilité ........................................ 38
3.2 les instruments de test d’emballage alimentaire pour la force .................................................... 39
3.3 les instruments de test d’emballage alimentaire pour la propriété d’étanchéîté ......................... 39
3.4 les instruments de test d’emballage alimentaire pour analyser gaz d’espace de tête .................. 39
3.5 les instruments de test d’emballage alimentaire pour la résistance au choc ................................ 40
3.6 les instruments de test d’emballage alimentaire pour la propriété de déchirement ................... 41
3.7 les instruments de test d’emballage alimentaire pour coefficient de frottement ......................... 41
3.8 les instruments de test d’emballage alimentaire pour mesure d’épaisseur ……………………… 41
3.9 les instruments de test d’emballage alimentaire pour la détection de la qualité d’impression ….. 42
Conclusion Générale ... ......................... ......................... ......................... ......................... .............. 43
Références bibliographiques ... ......................... ......................... ......................... ......................... . 45

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