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1- Définition :
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3- Les causes de l’émergence du Développement durable :
Le discours royal du Trône de 2009 et 2010 : Insiste sur la nécessité d’un « modèle de
développement et de démocratie que Nous voulons spécifiquement marocain ».
L’objectif est d’appeler le Gouvernement à élaborer un projet de Charte Nationale de
l’Environnement et du Développement Durable et un plan d’action intégré formalisé
dans une Loi-Cadre qui devra constituer une véritable référence pour les politiques
publiques de notre pays en la matière.
Constitution 2011.
Loi cadre 99-12 (2012) qui contraint le gouvernement à se doter d’une stratégie
nationale de développement durable.
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b. Chantiers et enjeux:
Garantie de sa sécurité hydrique et alimentaire : politique des barrages, loi 10-95 sur
l’eau, usages des eaux non conventionnelles, Plan Maroc Vert pour le secteur agricole,
promotion de la recherche agricole, etc.
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Responsabilité Sociale des entreprises
1- Définition :
le concept de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) est l’application des
principes de développement durable au monde des organisations.
En 2001, la Commission européenne a définit la RSE dans son livre vert comme
« l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et
environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties
prenantes ».
Norme ISO 26000 (RSO) : responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de
ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par
un comportement transparent et éthique
qui :
- contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société
- prend en compte les attentes des parties prenantes
- respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales
Le périmètre de la responsabilité sociétale de l’organisation se dessine autour des
questions centrales suivantes :
- Gouvernance de l’organisation ;
- Droits de l’homme ;
- Relations et conditions de travail ;
- Environnement ;
- Loyauté des pratiques ;
- Questions relatives aux consommateurs ;
- Communautés et le développement local
Dès les années 1950 : reprise de ce mouvement par des auteurs américains qui ont forgé
le concept de RSE, selon une inspiration religieuse et paternaliste.
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l’entreprise est un acteur social à part entière, investi d’une mission envers la société au
sens large.
En 1970 : l’économiste Milton Friedman écrivait que « La RSE est d’augmenter leurs
profits». Ce point de vue était alors représentatif du scepticisme général régnant à
l’époque.
a. Imanor :
Au Maroc à la fin du projet, ce sont 15 entreprises qui ont été accompagnées pour
l’implémentation de la norme ISO 26000.
La Charte RSE de la CGEM rapporte les lignes directrices de l’ISO 26000 aux
responsabilités des entreprises opérant dans le contexte marocain à l’égard de leurs
parties prenantes locales et internationales, quelles que soient leur taille, leur activité et
leur chaîne de valeur.
La charte RSE de la CGEM met en exergue les enjeux prioritaires pour la performance
dans une économie émergente.
C’est une distinction par laquelle la CGEM reconnait l’engagement des entreprises en
matière de RSE et son intégration dans leur stratégie managériale et leurs opérations
quotidiennes.
Le dispositif du Label CGEM est multi-parties prenantes faisant appel pour son octroi à
des cabinets externes pour l’évaluation des entreprises candidates et à un comité
d’attribution indépendant pour statuer sur l’attribution du Label.
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Economie verte
1. Définition de l’économie verte :
le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) donne la définition
suivante: “l’économie verte est une économie qui engendre :
une amélioration du bien-être humain et de la justice sociale, tout en réduisant
sensiblement les risques environnementaux et les pénuries écologiques.
Grosso-modo, l'économie verte est liée:
au respect de la nature
cherche à maintenir le capital naturel en équilibre.
2. Les secteurs d’activités:
Selon Karl Burkart, l’économie verte est basée sur six secteurs principaux:
Energies renouvelables: ce secteur est devenu porteur d’avantage et d’augmentation
des bénéfices pour les pays producteurs de technologie.
Moyens de transport : le basculement vers l’utilisation des énergies renouvelables.
(voitures électriques etc)
Gestion des déchets
Gestion de l’eau : l’optimisation de la production et de la distribution d’eau , le
recyclage...
Construction écologique: qui englobe les constructions bioclimatiques économisant la
consommation de l’énergie pour le chauffage de l’eau et l’accès à l’air conditionné.
Aménagement du territoire : qui englobe ,l’agriculture écologique, la création ou
gestion de parcs et les forêts urbaines, la protection des sols et des milieux en général. Etc
3. Les causes:
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Valorisation des écotechnologies;
Protection et rétablissement des services éco systémiques (eau, sol et biodiversité) ;
Développement durable en matière de transports, de production industrielle, d’habitat et
bien d’autres domaines ;
Rationalisation du processus productif entraînant une amélioration de l’efficacité ainsi
qu’une rationalisation des coûts ;
Développement de nouvelles filières industrielles reliées aux technologies et de nouveaux
services qui vont engendrer de nouveaux modes de vie ;
Création des nouveaux emplois verts.
Les ressources hydriques se caractérisent par une demande en forte croissance alors que
les ressources sont menacées de pénurie et une dépendance énergétique croissante de 97%.
b. Référentiels institutionnels :
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Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (CNDD), adopté en
décembre 2012 par le conseil de gouvernement, avait déjà ancré le pays dans l’esprit de
préservation de son environnement et le développement durable.
Mise en place de plusieurs plans et programmes structurants : Plan Maroc vert, Stratégie
énergétique, Plan Halieutis, Plan Emergence.
Volet juridique a connu une véritable avancée depuis les années 1990 : promulgation des
textes de lois adoptés qui couvrent presque tous les aspects relatifs au droit de
l’environnement, il s’agit de:
Le Maroc estime que les investissements projetés dans les secteurs des énergies
renouvelables, de l’efficacité énergétique, de l’assainissement, de l’épuration des rejets
liquides et de la gestion des déchets solides sont estimés à 20 milliards d’euros avec un
potentiel identifié de création d’emplois de plus de 130 000 postes à l’horizon 2030.
Selon le Conseil Economique et Social, le contexte national peut être considéré comme
favorable à la mise en place d’une économie verte en bonne et due forme, au regard de
l’importance des initiatives lancées dans les différents secteurs économiques et en
particulier dans la stratégie de mobilisation des ressources hydriques, la préservation de
l’environnement et des forêts, le développement des Energies renouvelables et de
l’efficacité énergétique, le renforcement de l’assainissement et l’épuration des rejets
liquides, l’amélioration de la gestion des déchets solides et le tourisme durable.
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Finance participative
1-Définition :
La finance participative est définie comme étant un ensemble de dispositions
permettant d’exercer une activité bancaire exclue de l’usure. Elle est construite sur la
base de la Sharia.
Elle vise une distribution égale des ressources et répartition équitable des risques.
Mourabaha : elle est définie comme étant tout contrat par lequel un établissement
de crédit achète, sur ordre d’un client, un bien meuble ou immeuble (matières
premières, fournitures et équipements) en vue de le lui revendre moyennant une
marge bénéficiaire convenue d’avance, avec échelonnement.
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Idjar ou Leasing : Le leasing est un contrat de location de biens assorti d’une
promesse de vente au profit du locataire.
Il s’agit d’une technique de financement relativement récente qui fait intervenir
trois acteurs principaux :
- Le fournisseur (fabricant ou vendeur ) du bien.
- Le bailleur ( en l’occurrence la banque qui achète le bien pour le louer à son
client).
- Le locataire qui loue le bien en se réservant l’option de l’acquérir
définitivement au terme du contrat de location .
Salam : C’est le financement du fonds de roulement par achat anticipé par la
banque de la production à venir de biens fongibles, à un prix dont est déduite la
marge commerciale de la banque, puis revente dès livraison au prix du marché
par la banque ou par le client pour le compte de la banque.
Istisna’a : Cette opération consiste en la réalisation par la banque et pour le
compte du client auprès d’un constructeur d’un ouvrage immobilier ou de génie
civil ou d’un équipement préidentifié, puis revente à tempérament au profit de ce
dernier pour une durée déterminée, moyennant une marge de réalisation
préalablement convenue.
Sukuk :c’est un produit financier adossé à un actif tangible et à échéance fixe qui
confère un droit de créance à son propriétaire. Celui-ci reçoit une part du profit
attaché au rendement de l’actif sous-jacent et non un taux d’intérêt.
Les produits sous-jacents des Sukuk peuvent être représentés par des contrats tels
« l’Ijara », la « Musharaka » ou la « Mudharaba »
L’assurance « Takaful » : il offre une couverture contre les risques prévus aussi
bien dans un contrat d’assurance que dans un contrat d’investissement (épargne
participative).
Cette couverture est offerte par un fonds d’assurance Takaful géré, moyennant
une rémunération de gestion, par une entreprise d’assurance agréée pour
pratiquer les opérations d’assurance Takaful.
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À noter, toutefois, que les opérations d’assurances Takaful et l’activité de gestion
du fonds ne peuvent, en aucun cas, donner lieu à la perception ni au versement
d’intérêt.
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