Prothese3an Medecine Dentaire
Prothese3an Medecine Dentaire
Prothese3an Medecine Dentaire
1 - La dimension verticale
2 - Le plan d'occlusion prothétique
3 - Enregistrement de l'occlusion en prothèse totale
4 - Les articulateurs et les arcs faciaux
5 - Le montage des dents en prothèse totale
6 - Essai fonctionnel
7 - La polymérisation
8 - Livraison des prothèses totales
9 - Doélances
10 - La résorption alvéolaire
11 - La classification des édentés totales
12 - Réadaptation anatomo fonctionnelle - Rebasage
1 - L'examen clinique en prothèse
adjointe total
Plan du document:
I. Introduction
II. L'observation ou présentation: premier contact
III. Interrogatoire ou anamnèse
1. Les facteurs généraux
1. Les facteurs liés à l'hérédité
2. Les déficiences congénitales
3. Les états pathologiques acquis
1. Le diabète
2. L'arthritisme
3. La maladie de Paget
4. La maladie de Parkinson
2. Les facteurs locaux
1. L'état de la denture des parents
2. Histoire de la denture du patient
3. Motifs de la consultation
IV. Examen clinique proprement dit
1. Examen exobuccal
2. Examen clinique et anatomique proprement dit
1. Examen clinique du maxillaire supérieur
1. Les tissus osseux
1. Les procès alvéolaires ou crêtes
2. Les tubérosités
3. La voûte palatine
4. Le torus palatin
2. Les tissus de revêtement
1. Les tissus recouvrant la surface d'appui primaire et la
voûte palatine
1. La fibro-muqueuse
2. Les tissus sous-jacentes
2. Les tissus recouvrant les versants vestibulaires et les
organes périphériques
1. La fibro-muqueuse
2. Les tissus sous-jacents à la muqueuse
3. Les organes périphériques
1. Partie antérieure du vestibule
1. Le frein médian de la lèvre
2. Les insertions des muscles canins et risorius
2. Partie postérieure du vestibule
3. Voile du palais
4. Fossettes palatines
2. L'examen clinique du maxillaire inférieure
1. Le tissu osseux
1. La corticale osseuse
2. La crêtes ou rebord alvéolaire
1. Versant vestibulaire de la crête
2. Versant linguale de la crête
2. Les tissus de revêtement
3. Les organes périphériques
1. Partie antérieure du vestibule
2. Région vestibulaire latérale et postérieure
3. Région sublinguale
4. La région para-linguale
3. La salive
V. Conclusion
I Introduction
L'observation clinique est destinée à l'examen des éléments anatomiques et physiologiques ayant une
incidence sur le plan de traitement prothétique, mais aussi à créer, à maintenir et à améliorer une relation
praticien-patient favorable à l'intégration organique et psychique du corps étranger, constitué par la
“future prothèse”.
Au cours de cette séance, avec beaucoup de sympathie et de discrétion, le praticien doit laisser l'édenté
exprimer aussi longuement qu'il le désire ses aspirations, ses motivations, ses doléances.
Entre temps, il devra noter le sexe, l'âge, son psychisme, sa profession (pour ses possibilités matérielles),
son attitude, son comportement, sa personnalité.
2 L'arthritisme
Qui se traduit par une ouverture difficile avec craquements et douleurs au
niveau de l'A.T.M.
3 La maladie de Paget
(ou ostéite déformante)
4 La maladie de Parkinson
Qui se traduit par une salivation importante et des mouvements divers, elle
provoque des atteintes de l'os.
III.B.c.Motifs de la consultation
Le patient peut demander une restauration, esthétique, phonétique, fonctionnelle ou
triple.
• Apprécier le degré d'ouverture de la bouche: si l'orifice buccal est étroit, limité et si les
commissures présente des fissures ou craquelures, la prise d'empreinte sera difficile.
• Évaluer le jeu des A.T.M (craquements et claquements) observer le chemin de fermeture
(droit ou dévier).
• Mise en évidence de racines oubliées, de dents de sagesse, ou de canines incluses, l'aspect de
la corticale osseuse (épines irritatives, densité de l'os... etc)
2 Les tubérosités
Elles doivent être de dépouille pour favoriser une rétention maximale.
3 La voûte palatine
La sustentation est fonction de l'étendue et de la forme du palais
4 Le torus palatin
Quand il existe, c’est une proéminence osseuse qui se forme aux dépend de
la suture intermaxillaire, soit au dépend de la suture transverse, entre les
os palatins et les os maxillaires (à décharger)
3 Voile du palais
Joue un rôle important dans la rétention des prothèses supérieures:
Les apophyses géni (ou crêtes géni en bas) jouent un rôle négatif
lorsqu'elles sont proéminentes (dues au processus de résorption), elles
sont douloureuses à la pression
3 Région sublinguale
Joue le rôle le plus important dans la prothèse inférieure, apprécier sa
profondeur et corriger chirurgicalement les éléments qui nuisent à sa valeur
(tel que frein lingual, apophyses géni)
4 La région para-linguale
La niche linguale rétro-molaire sera toujours utile au maximum, lorsque les
lignes obliques internes permettent la confection d'un volet lingual (aller au
de la de la ligne oblique interne de 2 à 3mm)
IV.B.c.La salive
La qualité, la quantité et surtout la viscosité des différentes salives influencent
énormément la prothèse:
V Conclusion
L'examen clinique et anatomique de l'édenté total doit analyser tous les éléments fondamentaux devant
permettre un diagnostic précis de la technique la plus appropriée de l'appareillage.
2 - Anatomie et physiologie de l'edenté
total
Plan du document:
I. Introduction
II. Elements anatomiques sur lequels s'appuient les prothèses
1. Tissus osseux de soutien
1. Éléments osseux au maxillaire supérieur
1. La voûte palatine
2. Le torus palatin
3. Une face antérieure juguale
1. L'épine nasale antérieure
2. La fossette myrtiforme
3. La bosse canine
4. La fosse canine
4. Une face postérieure ou ptérygomaxillaire
5. Une face supérieure ou orbitaire
6. Un bord inférieur
2. Éléments osseux à la mandibule
1. La face externe
1. La symphyse montonnière
2. La ligne oblique externe
3. Le trou mentonnier
4. Insertion du muscle masséter
2. La face interne
1. Les apophyses et crêtes géni
2. La ligne oblique interne
3. Les branches montantes
2. La musculature
1. Les muscles de l'expression
1. Les muscles orbiculaires des lèvres
2. Le muscle compresseur des lèvres
3. Le buccinateur
1. Une première insertion osseuse
2. Une deuxième insertion horizontale
3. Une troisième insertion verticale
4. Le risorius
5. Le grand zygomatique
6. Le petit zygomatique
7. Les réleveurs superficiels et profonds
8. Le canin
9. Le triangle des lèvres
10. Le carré du menton
11. Les muscles de la houppe du menton
12. Les muscles peauciers du cou
2. Les muscles masticateurs
1. Les muscles abaisseurs
2. Les muscles élévateurs
Le masseter
1. Le masseter
1. Un faisceau superficiel
2. Un faisceau profond
2. Le temporal
3. Le ptérygoïdien interne
3. Les muscles de la déglutition
3. Les muscles de la langue
4. Les muscles de la sangle labiojuguale
5. Les muscles du voile
I Introduction
Lors du traitement prothétique des arcades totalement édentées, il faut connaitre:
a : les éléments anatomiques sur lequels s'appuient les prothèses (se sont les tissus de soutien)
b : les éléments physiologique se trouvant à la périphérie (ce sont les organes périphériques (au niveau
de tous les bords de la prothèse)
c : les muscles proches et lointains des prothèses qui interviennent dans la physiologie de la mandibule.
1 La voûte palatine
Elle est formée par deux segments ; un antérieur et l'autre postérieur, les 2
apophyses palatines, droite et gauche s'unissent sur la ligne médiane pour former
la suture intermaxillaires.
Postérieurement, ces apophyses s'unissent aux os palatins
2 Le torus palatin
Est une éminence osseuse qui se développe sur la suture intermaxillaire, Landa
classe les tori en fonction de leur forme et de leur situation en 5 types:
Ces tori peuvent être ovalaires, arrondis ou en chapelet, leur présence peut
perturber la stabilisation et la rétention des prothèses...
Le maxillaire supérieur présente aussi:
3 La bosse canine
Qui donne au visage son harmonie et à la lèvre son soutien principale
4 La fosse canine
Où s'insère le muscle canin
6 Un bord inférieur
Qui correspond aux alvéoles dentaires, qui naissent avec l'éruption des dents et
disparaissent avec leur chûte.
1 La face externe
Où se trouvent de nombreux organes périphériques à connaitre,cette face
présente d'avant en arrière :
1 La symphyse montonnière
Prolongée avec l'éminence mentonnière et les muscles de la houppe.
3 Le trou mentonnier
Qui peut servir au montage de 34 et 44.
2 La face interne
Elle présente d'avant en arrière:
1 Les apophyses et crêtes géni
Sur lequelles s'inserent les muscles génioglosses et géniohyoïdiens
II.B.La musculature
De tous les muscles de la tête et du cou, nous citrons ceux qui jouent un rôle dans l'esthétique, et
les principals fonctions du patient, ce sont:
3 Le buccinateur
C'est le muscle le plus important, en raison de sa situation, son anatomie et sa
physiologie, il occupe l'épaisseur des joues
Il a 3 insertions:
5 Le grand zygomatique
Issu du malaire, tire la commissure en haut et en arrièreau moment du rire.
6 Le petit zygomatique
Donne une allure de chagrin lorsqu'il contracte la lèvre supérieure
8 Le canin
sur la bosse canine
10 Le carré du menton
Sa contraction sort la lèvre inférieure
• Les muscles sous hyoïdiens, sus hyoïdiens qui abaissent la mandibule
• Le digastrique, le géniohyoïdien, le stylohyoïdien.
• Les muscles mylohyoïdiens qui constituent le plancher de la bouche ; ils sont
en relation permanente avec le bord linguale de la prothèse inférieure.
2 Un faisceau profond
Qui s'insère sur le bord inférieure et postérieur de l'arcade zygomatique
et sur la face externe de la branche montante.
2 Le temporal
Il est en rapport avec le bord postérieur de la prothèse inférieure, au niveau
du trigone rétromolaire.
3 Le ptérygoïdien interne
Symétrie du masséter sur la face interne de la mandibule.
I Introduction
L'intervention chirurgical demeure le moyen le plus efficace, le plus rapide pour éliminer certaines causes
d'échecs difficiles à résoudre avec la mise en condition tissulaire ou neuromusculaire (articulation temporo-
mandibulaire en fonction de la dimension verticale).
II Les lois
Il existe certaines lois à respecter par la chirurgie pré-prothétique:
IV Examen clinique
• La muqueuse doit être de consistance et de structure normale, donc fermement attachée à l'os pour
assurer une bonne rétention;
• Les sillons vestibulaires doivent être suffisamment accentués, il ne doit pas y avoir d'insertion musculaire
ou ligamentaire devront nous obliger à réaliser des échancrures profondes au niveau des bords
périphériques;
• Les arcades résiduelles doivent être larges, hautes à parois parallèles associées à des trigones rétro
molaire et des tubérosités bien développées;
• Il doit exister des rapports inter arcades favorables à un meulage des dents artificielles en
normocclusion;
• Il faudra également apprécier le volume et la tonicité de la langue.
Il faut compléter cet examen par un examen radiologique qui va nous permettre de rechercher la présence
de dents incluses, de débris radiculaires et de kystes.
Le frein de la langue sera reséqué lorsqu'il empêchera la création d'un joint sublingual suffisant.
Cette chirurgie améliore la rétention et la stabilisation de la prothèse inférieure.
Une incision basse faite, permet de sectionner le frein, puis une deuxième incision permet une
section progressive du frein.
• Les fibres superficielles du mylo hyoïdien seront désinsérées de façon automatique;
• La mise en place d'une prothèse immédiate après la désinsertion s'impose;
• Le bord lingual en contact avec la correction chirurgical est recouvert d'une résine acrylique à
prise retardée.
Dans tout les autres cas, les tubérosités même de contre dépouille seront conservées jalousement.
La technique de construction de prothèse doit être telle qu'elle assurera malgré tout un joint
périphérique sans défaut.
Le torus est le plus situé au niveau des maxillaires supérieurs (suture inter maxillaire).
Le torus sera éliminé lorsqu'il est hypertrophié donc incompatible avec la stabilité de la prothèse.
La régularisation de la surface libre osseuse peut se faire à la fraise ou avec une râpe à os, la toilette
et la désinfection de la plaie puis suture.
I Introduction
Le but des empreintes en prothèse totale adjointe est d'obtenir un modèle en plâtre qui doit reproduire le
plus fidèlement possible les surfaces muqueuses d'appui.
Elles constituent la première étape de la construction d'une prothèse et doivent par conséquent satisfaire
en plus des principes fondamentaux (stabilité, sustentation et rétention), les conditions suivantes:
• Elles ne doivent pas provoquer de déformations de la morphologie des surfaces muqueuses d'appuie.
• Elles ne doivent pas provoquer de compression au niveau des nerfs et des vaisseaux sanguins
• Elles doivent comprimer légèrement les tissus compressibles de certaines régions localisées le long des
pourtours des surfaces muqueuses d'appuie
• Elles doivent respecter la physiologie musculaire.
II Les empreintes préliminaires
Les empreintes préliminaires permettent d'obtenir un modèle en plâtre à partir duquel seront réalisés les
porte-empreintes individuels devant servir à la prise de l’empreinte définitive.
3 Préparation de l'alginate
L'alginate est un hydro-colloïde irréversible, il se présente sous forme de poudre
avec mesurettes (l'une pour la poudre, l'autre pour l'eau)
• Dosage: une mesure de poudre rase pour une mesure d'eau
- L'opérateur passe alors derrière le fauteuil, en exerçant une légère pression avec
l'index et le majeur, tout en effectuant quelques tests dynamiques.
- Le patient est prié de respirer par le nez, la tête inclinée vers l'avant.
Contrôle de l'empreinte lavée, elle doit être coulée dans les 15 premières minutes
2 Correction du porte-empreinte
Les contours du porte-empreinte doivent libérer le jeu des insertions musculaires et
ligamentaires
L'épaisseur doit être de 2mm sur tout son étendu, un petit bourrelet de résine placé
dans la région antérieure sur la crête est modelé pour obtenir la poignée du porte-
empreinte.
I Définition
L'empreinte secondaire, analytique, anatomo-physiologique est une empreinte de finition à partir de
laquelle, la prothèse sera édifiée, elle est obtenue avec un porte-empreinte individuel construit sur un
modèle issu d'une empreinte préliminaire, elle préfiruge la base de la prothèse terminée et obeit par
conséquent aux mêmes impératifs:
I.A. Principe
Étant donné que la difference des tissus à mouler et la multiplicité des objectifs à atteindre,
l'empreinte secondaire est considérée comme le résultat d'une construction réalisée en plusieures
étapes et avec differents matériaux, cette empreinte secondaire est dite analytique et anatomo-
fonctionnelle
I.B. Classification
On distingue plusieurs sorte d'empreintes secondaires:
II Les étapes
- Réalisation du porte-empreinte individuel
- Essai du porte-empreinte en bouche et son ajustage
• Le porte-empreinte individuel
II.A.a.Définition
C'est un gabarit de la future prothèse réalisé sur le modèle issu d'une empreinte
préliminaire, destiné à servir de vehicule aux matériaux qui seront utilisés pour la
construction de l'empreinte secondaire.
II.A.b.Préparation
1 Le modèle d'étude
L'empreinte préliminaire est coulée en plâtre, on obtient un modèle qui devra
reproduire les éléments anatomiques, le coffrage classique n'est pas requis d'une
façon formelle cependant la totalité des bords de l'empreinte doit necessairement
être reproduit sur le modèle d'étude.
• Parallèle a la ligne passant par le bords supérieur des tubérosités (au
maxillaire)
• Parallèle au plan déterminé par la zone antérieure des crêtes (à la
mandibule)
2 À la mandibule
On décharge la totalité de la crête (surface d'appui primaire) pour que
les pressions de mastication ne s'exercent pas que sur cette surface
3 Les tracés
1 Au maxillaire
1 1er tracé
Au niveau du fond du vestibule (torus de la périphérie du modèle)
2 2ème tracée
C'est la limite du porte-empreinte, 1 à 2mm en deçu du premier
tracé sauf au niveau des proches paratubérositaires: 0.5mm
2 À la mandibule
Même principe, le tracé doit inclure d'arrière en avant et de l'extérieur à
l'intérieur, les éminences périformes, la ligne oblique externe, la ligne
oblqiue interne (2 à 3mm au dessous), les niches rétro-molaires
(construction d'un voler lingual), toutes les freins sont libérés sous forme
d'encoche.
3 Matériau
• Plaque base.
• Résine auto.
II.A.d.Réalisation pratique
1 Avec plaque base
1 Au maxillaire
La plaque base est posée sur le modèle de tel sorte que sa partie la plus large
coïncide avec la limite postérieure de la surface d'appui et que son axe de
symetrie coïncide avec celui du modèle.
La face supérieure de la plaque base est rechauffée progressivement avec
une flamme, elle se moule sur la surface d'appui, l'adaptation se fait à l'aide
d'une ... dure, les bords de la bases sont rabattu puis appliqués et collés sur
l'extra-dos du porte-empreinte, cette double épaisseur conservée sur la
totalité de sa périphérie permet:
Les insertions sont ensuites libérées, le manche est déposé sur le bords
antérieur de la crête.
2 À la mandibule
Même principe, en raison de sa surface réduite, le porte-empreinte doit être
indéformable, donc il faut mettre un fil de renfort pour éviter toute
déformation.
Pour éviter de trop dépasser (donc de trop tailler) on place une bande de cire au
niveau des limites du porte-empreinte individuel
La résine peut être appliquée directement sur le modèle ou bien laminée sur une
plaque vaselinée, la feuille ainsi obtenue est ajustée sur la surface d'appui de la
même manière qu'une plaque base.
1 Le rétablissement de l'esthétique
Obtenu par la correction des bords et ... de la position et l'orientation du manche
II.A.f.L'ajustage
• Au maxillaire
1 Region antérieure
Le contrôle visuel permet d'éliminer les interferences entre le bord du porte-
empreinte individuel et la ligne de reflexion muqueuse, en soulevant
horizontalement et délicatement la lèvre supérieure, le frein de la lèvre doit
être libéré d'une façon suffisante pour prévoire le rétrecissement de
l'échancrure par le matériau à empreinte.
• Pression digital exercé sur le segment droit et gauche pour vérifier si
l'épaisseur du bord du porte-empreinte individuel du côté opposé au
niveau de la région paratubérositaires est suffisante.
• Ouverture maximale de la bouche mettant en évidence les
surextentions des bords, les régions paratubérositaires, rétro-
tubérositaires et ptérygo-maxillaire.
• Emission du A et K déterminant la ligne de reflexion du voile qui doit
être recouverte par le bord postérieur du porte-empreinte individuel.
• Emission du U ou OU revelant toutes les interferences dans la région
vestibulaire antérieure
7
La mise en évidence des interferences eventuelles au maxillaire inférieure est
réalisée au cours des tests de moyenne amplitude suivants:
I Introduction
La rétention des prothèse adjointe totale supérieure et inférieure dépond de certains facteurs physiques qui
sont:
• Adhésion
• Cohésion
• Pression atmosphérique
Avant de décrire ces differents facteurs, il faut étudier quelques notions fondamentales concernant les
glandes salivaires et leur sécrétion.
Avec l'âge, cette quantité diminue physiologiquement et crée des conditions désagréables
pour les personnes âgées.
Le flux salivaire dépond de nombreux facteurs
Une diminution importante de la sécrétion salivaire peut se rencontrer dans les cas des
maladies qui s'accompagne de fièvre:
• Diabète
• Patient subit des radiations au niveau et autour de la cavité buccale
Cette diminution de la sécrétion salivaire peut être du à une obstruction mécanique des
cannaux excréteurs des glandes sous-maxillaires et sub-linguales par des sur extension des
parties des prothèses adjointe inférieures
Une amélioration est obtenue par l'élimination de ces extensions
Une élévation importante de la sécrétion salivaire peut conduire a des siallorhée qui peut
se renontrer dans les cas :
• Grossesse
• Porteur des prothèses maladjustée
• Patient pendant la période d'adaptation à la nouvelle prothèse
2 La viscosité
La viscosité d'un liquide caractérise sa résistance à l'écoulement, plus la viscosité
est grande, plus la vitesse de déplacement est faible.
La viscosité de la salive dépond de sa concentration en mucine (plus la salive
riche en mucine, plus ses qualités adhésive sont importantes).
Il faut donc une salive a viscosité moyenne par un film salivaire plus fin
Cette Adhésion est plus importante que le contact entre surface muqueuse et la surface de l'intra-
dos
Elle devient optimale lorsque le film salivaire est très mince et pour que le film salivaire soit
mince, la morphologie de la surface de l'intra-dos doit être l'image fidèle de la surface muqueuse
d'appuie...
1 - Faire rincer soigneusement la bouche du patient pour éliminer les dépots salivaires
2 - Sécher la surface muqueuse d'appui
3 - Pratiquer des perforations dans le P.E.I au niveau des régions trop compressibles tel que les
zones de schröeder, crêtes flotantes afin d'éviter leur modification lors de la prise d'empreinte.
III.B.Cohésion
C'est l'attraction des molécules de la sécrétion salivaire entre-elles
La cohésion a un rôle important dans la rétention des prothèses lorsque la sécrétion salivaire est
riche en mucine (la viscosité de la salive dépond du contenu en mucine)
III.C.Préssion atmosphérique
La pression atmosphérique intervient dans la rétention des prothèses adjointes uniqeuement
lorsque leur contour périphériue se transforme en un joint périphérique effectif hermetique (ne
laisse pas passer l'air) et lorsqu'un vide partielle se crée entre l'intra-dos et la surface muqueuse
d'appui au cours des legers déplacements fonctionnels et para-fonctionnelles des prothèses
adjointes totales
On constate après avoir creusé un petit pertuits au niveau du P.E.I supérieur das la région du palais
dur qu'une traction faible est suffisante pour retirer le P.E.I.
L'air en penetrant par le petit pertuit empêche la formation du vide partiel entre l'intra-dos du P.E.I
et la surface muqueuse d'appuie
Quand on obture le pertuit, on constate qu'il faut exercé une pression plus importante pour retirer
le P.E.I.
Le contour périphérique de la prothèse adjointe totale doit être un joint périphérique hermetique
(shéma 1 et 2) Pour atteindre ce but, le contout périphérique doit présenter les propriétés
suivantes:
• Doit reposer sur les tissus mous compressible pouvant suivre les leger deplacements des
prothèses totales lors de la fonction et des parafonctions
• Il doit comprimés les tissus moue compressible et permettre une certaine distance de ce tissu
qui grâce à leur élasticité et à leur plasticité peuvent s'attacher intimement à tout le pourtour du
contour périphérique.
• Être suffisament épais compatible avec l'esthétique pour augmenter l'étendue de la surface de
contact avec les tissus moue compressible
• Le joint doit être arrondie est lissé pour mieux s'adapter au tissu moue compressible et pour ne
pas les blesser, pour que le contour périphérique soit réalisé correctement et même temps
compressif, il faut que son ... respecte les impératifs suivantes:
- Le matériau doit être suffisament plastique pour permettre l'... des differents mouvements
- Le matériaux doit être de consistance suffisament épaisse pour offrir une certaine résistance
au tissu moue compressible en fonction
- Les mouvements enregistrés doivent être d'une amplitude limitée pour éviter le refoulement
excessive du matériaux
- Le contour périphérique postérieur de la prothèse supérieure repose latéralement au niveau
du sillon ptérygo-maxillaire et dans la partie médiane au niveau du palais mou ... (shéma ...)
1 - La dimension verticale
Plan du document:
I. Introduction
II. Définitions
1. La dimension verticale
2. La dimension verticale de repos
3. Espace libre d'inocclusion
4. La dimension verticale d'occlusion
III. Condition d'évaluation de la DV
1. La maquette d'occlusion supérieure
2. Conditions physiologiques
3. Conditions psychiques
4. Méthodes de relaxation du patient
1. Pour Smith
2. Pour Wild
IV. Evaluation de la DVR
1. Technique de Willis
2. Technique usuelle de recherche de la DVR
V. Évaluation de la DVO
VI. Contrôle de la DVO
1. Rétablissement de l'esthétique
2. Erreurs de la DVO
1. DVO sous-évaluée
2. DVO surévaluée
I Introduction
Normalement la hauteur de l'étage inférieure est maintenue par les dents. Avec l'édentation, cette hauteur
est diminuée, il faut la rétablir.
II Définitions
II.A.La dimension verticale
(Ou hauteur de l'étage inférieure)
C'est la distance entre le point sous nasal et le gnathion dans le sens frontal.
III.B.Conditions physiologiques
Pour la mesure de la DV, le patient doit être assis confortablement en position orthostatique,
III.C.Conditions psychiques
- Sujet calme et détendu
III.D.b.Pour Wild
• Lors de la phonation du phonème ME, la mandibule est au repos
• La prononciation des bilabiales BE, PE aboutit au relâchement des muscles
entraînant une position d'équilibre.
IV Evaluation de la DVR
Dans le plan frontal, l'évaluation de la DVR est une étape importante dans la construction d'une prothèse
pour le respect de l'esthétique, de la fonction et de l'articulation temporo-mandibulaire.
IV.A.Technique de Willis
Il utilise un compas de Willis et cherche l'égalité entre
Installer le patient,
La DV de repos est jugée satisfaisante lorsque plusieurs essais nous redonnent toujours la même
valeur.
V Évaluation de la DVO
Au repos, il existe un espace libre d'inocclusion entre les dents supérieure et les dents inférieures, en
occlusion cette espace disparaît
Pour obtenir la DVO à transférer sur l'articulateur: DVR - espace livre = DVO
L'espace libre d'inocclusion varie selon les individus de 1 à 10mm, une valeur moyenne de 2 à 3mm sera
retenue
VI Contrôle de la DVO
VI.A.Rétablissement de l'esthétique
Il doit y avoir une harmonie entre tous les traits du visage.
VI.B.Erreurs de la DVO
Signes d'une:
VI.B.a.DVO sous-évaluée
La DVO est diminuée lorsque l'espace libre d'inocclusion est augmenté, les signes sont:
VI.B.b.DVO surévaluée
L'étage inférieur est augmenté, les signes sont:
• Le visage est figé, les téguments étirés et béance labiale (absence du stomion)
• La fermeture buccale est forcée avec une contraction exagérée des muscles de la
houppe du menton et des lèvres
• Lors de la phonation, il y a claquement des prothèses dû à l'absence de l'espace
libre d'inocclusion.
• Troubles de l'ATM et risque de résorption osseuse à long terme.
2 - Le plan d'occlusion prothétique
Plan du document:
I. Définition
II. Technique de recherche du plan d'occlusion prothétique
1. Préparation des modèles en plâtres
1. Modèle supérieur
2. Modèle inférieur
2. Préparation des maquettes d'occlusion
1. L'infrastructure
2. La suprastructure
1. Bourrelet supérieur
1. Dans le plan frontal
2. Bourrelet inférieur
1. Dans le plan frontal
2. Dane le plan sagittal
3. Recherche du plan d'orientation prothétique
1. Buts de la recherche du plan d'orientation prothétique
2. Technique d'orientation
1. Réglabe du segment antérieur
1. Esthétique
1. Dans le plan frontal
2. Phonétique
2. Réglage des segment postérieur
I Définition
C'est le plan idéal selon lequel les deux arcades artificilles doivent se rencontrer afin que soient assurés:
II.A.b.Modèle inférieur
• Axe de symétrie (apophyses génies, milieu de l'espace intertrigone)
• Lignes faïtières prolongées sur le modèle
• Ligne faïtière antérieure prolongée sur le modèle latéralement (explication sur l'aire
de sa...)
• Fond du vestibule prolongé de la même façon
II.B.b.La suprastructure
Ce sont les bourrelet d'occlusion, ils seront réalisés en cire très dure.
1 Bourrelet supérieur
La forme du bourelet doit respecter le contour de l'arcade (carré, triangulaire) il
doit se situer sur la crête
2 Bourrelet inférieur
Le segment antérieur doit respecter l'aire de sustentation définie par Ackerman
(surface comprise entre la crête et le fond du vestibule)
Pour la recherche de ce plan d'orientation prothétique on prend sur le massif crânio-facial des plans
de reference pour déterminer sa situation idéale
Le plan d'orientation sera orienté par rapport à la ligne bipupillaire (ligne horizontale)
Le plan de référence est le plan de Camper passant par le centre du conduit auditif externe (tragus)
et l'épine nasale antérieure
II.C.b.Technique d'orientation
Le patient est installé dans une position d'équilibre orthostatique, calme et détendu.
Le buste bien droit, dos bien soutenu par le dossier, la tête droite sans appui postérieur.
La maquette d'occlusion est en bouche, elle doit être parfaitement stable et rétentive.
2 Phonétique
La phonation permet de confirmer ou de corriger la position du bord libre
ainsi déterminé.
Le plan de Camper sera repéré (tragus, point sous-nasal) une reglette sera orientée
selon ce plan
I Définitions
I.A. L'occlusion
C'est un état de contact entre les dents maxillaires et mandibulaires (des deux arcades)
Elle dépond de deux faceteurs:
C'est une position reproductible à partir de laquelle les mouvements de latéralité seront possibles.
C'est cette position que nous recherchons en prothèse totale.
Les maquette d'occlusion préfigurent les prothèses totales terminées, elles doivent s'integrer parfaitement
dans le système neuromusculaire buccal
II.A.Maquette supérieur
Il faut marquer sur ce bourrlet avec un couteau à cire:
La ligne médiane Reporter l'axe de symétrie du visage qui represente la ligne interincisive.
Lignes des canines C'est une ligne qui va de l'aile du nez à la commissure labiale, elle correspond
a la pointe de la canine
Ligne du sourire Reproduire sur la cire vestibulaire la ligne du rebord muqeux de la lèvre lors du
sourire, elle correspond au collets des dents antérieures supérieures
II.B.Maquette inférieur
La maquette inférieure en bouche doit être stable et rétentive
La hauteur de la maquette inférieure sera modifiée jusqu'à obtenir une DVR et DVO corrects
III.A.Méthode de déglutition
À la déglutition la mandibule est dans la position la plus reculée par rapport au maxillaire
III.B.Procédé du menton
L'opérateur saisit le menton de la main droite, il fait un mouvement rythmé d'ouverture et de
fermeture puis élève le menton (il y a une fatigue musculaire) et la mandibule recule.
Une fois la mandibule en occlusion (relation centrée), on vérifie dans le plan frontal la DVO qui doit être
inférieure à la DVR de 2 à 3mm.
Le contact entre les bourrelets doit être intime.
IV Conclusion
Cet enregistrement de l'occlusion variera selon l'articulateur utilisé, certains sophistiqués (semiadaptables ou
adaptables) se composent d'un arc facial pour le réglage de la maquette supérieure et le transfert de la
pente condylienne, de l'angle de Bennett et de la pente incisive sur l'articulateur.
4 - Les articulateurs et les arcs faciaux
(3ème année)
Plan du document:
I. Historique
II. Définition d'un articulateur
III. Quelque notions fondamentales
1. L'axe charnière: (axe de rotation de la mand)
2. La pente condylienne
3. L'angle de Bennett
4. Pente incisive
IV. Classification des articulateurs
1. Classe I
2. Classe II: non-adaptables
3. Classe III: semi-adaptables
4. Classe IV
I Historique
À taper
III.C.L'angle de Bennett
Lors des mouvements de latéralité de la mandibule, les condyles droits et gauches se déplacent
d'une manière dissymétrique.
- Le condyle travaillant vers lequel s'effectue le mouvement est appelé côté travaillant, ce
mouvement est appelé mouvement de Bennett, 1 à 2mm vers l'extérieur
- Le condyle non travaillant se déplace vers l'intérieur, en bas et en avant, sa trajectoire vue de
face forme avec un plan parallèle au plan sagittal passant par le centre du condyle un angle variant
de 12 à 18°, c'est l'angle de Bennett
III.D.Pente incisive
Résulte du trajet du glissement des bords incisives inférieurs sur le versant palatin des incisives
supérieure, ce trajet forme un angle aigu avec le plan d'occlusion, c'est ce qu'on appele l'angle
incisif
Ce sont des instruments à deux branches liées par un axe de rotation charnière, reproduisant un
mouvement d'ouverture et de fermeture selon l'axe de rotation établi par la mandibule.
L'axe charnière est situé au niveau des centres instantanées de rotation de mouvement de rotation,
de mouvement de latéralité droits et gauches, ces centres se trouvent au point d'intersection des
perpendiculaires sont élevées à partir des enregistrements graphiques de 3 trajectoires de 2
molaires et 1 incisive
- pour GISY ces axes se trouvent en arrière, à l'extérieur et en dessous de l'axe charnière.
IV.D.Classe IV
5 - Le montage des dents en prothèse
totale
Plan du document:
I. Introduction et définition
II. Choix des dents
1. Choix des dents antérieures
1. Exigences fonctionnels
1. Indications des dents en résine
2. Indications des dents en céramique ou porcelaine
2. Exigences esthétiques
1. La forme
1. L'examen du visage
2. L'examen de profil
3. Le sexe
4. L'âge
2. La dimension
1. Longueur
2. Largeur
3. Teinte
2. Choix des dents postérieures
1. Pour le matériau
2. Pour la teinte
3. Morphologie des dents postérieures
1. La hauteur
2. La largeur
1. La largeur mésio-distale de la face occlusale
2. La largeur vestibulo-linguale
3. Le volume
4. La forme
1. Montage de Gysi
2. Montage de Sears
III. Préparation des modèles
1. Sur le modèle inférieur
2. Sur le modèle supérieur
3. Les repères
4. Préparation de la clé frontale
5. Zones de décharge
6. Vernir
7. Préparation des cires de montage
1. Première préparation
2. Deuxième préparation
IV. Le montage des dents antérieures
1. Montage des dents antéro-supérieures
I Introduction et définition
On appele montage, la phase du travail de laboratoire qui consistent à réaliser des maquettes en cires portant
les dents artificielles, préfigurant la prothèse totale terminée.
Le montage constitue une étape essentielle dans la réalisation d'une prothèse totale par le fait qu'elle
correspond a l'exploration par le technicien de laboratoire de l'ensemble des données cliniques obtenue
précedement aux stades:
De ce montage dépond l'équilibre des prothèses des differentes fonctions et surtout lors de la mastication.
II.A.a.Exigences fonctionnels
Ces exigsigencent nous guident dans le choix du matériau des dents utilisées
Il existe des dents en céramiques et des dents en résine
• Denture artificielle antagoniste d'une denture naturelle fortement abrasée, afin
de ne pas aggraver le processus
• Denture artificielle antagoniste d'une denture parodontosique, afin de ne pas
encore léser les articulations alvéolo-dentaires
• Denture artificielle antagoniste de coiffs en or ou en résine
• Insuffisance d'écart entre la dimension verticale de repos et la dimension
verticale d'occlusion avec réduction de l'étage inférieur de la face.
• Prothèses totales supportées par des crêtes flottantes afin de ne pas aggraver
cette résorption et de ne pas augmenter ces formations hyperplasiques.
II.A.b.Exigences esthétiques
Afin de respecter ces exigences esthétiques, le choix des dents sera basé sur la triade de
Nelson (cad: la forme, la dimension et la teinte)
1 La forme
1 L'examen du visage
Nous permet de cerner l'architecture osseuse, il existe 4 types du visage:
• carré
• carré à étage inférieur triangulaire
• triangulaire
• ovoïde
2 L'examen de profil
Nous permet de déterminer la convexité du profil
• Pour un profil convexe, on choisira des dents dont le tiers cervical est plus
saillant, ce qui donnt un aspect bombé
• Pour un profil rectiligne ; la face vestibulaire sera rectiligne (plate)
3 Le sexe
• Pour une femme, nous adoptons des dents aux contours ovoïdes, si le
modèle est arrondi et lisse, c'est une impression de continuité qui se dégage
• Pour un homme jeune, on choisis des elements anguleux, assez plats avec
des irrégularités sur la faec vestibulaire, un bord libre rectiligne et des angles
mésiaux et distaux bien marqués.
4 L'âge
Plus le patient est âgé, plus la dent est ?????? avec un bord libre épais et une
racine bien ébauchée, ce qui permettera de donner un aspect de
déchaussement lors de la sculpture de la fausse gencive.
2 La dimension
1 Longueur
La longueur des dents prothétique est déterminer par la DVR, la DVO et la
ligne du sourire, le collet des dents antérieures doit effleurer le bord inférieur
de la lèvre supérieure au moment du sourire
2 Largeur
Pour LEE, la distance séparant les faces externes des 2 ailes du nez est égale à
la distance séparant le sommet des cuspides des 2 canines supérieures, donc
égale a la somme des diamètres mésio-distaux des quatres incisives et à la
moitié mésiale des canines.
3 Teinte
Afin d'harmoniser notre choix, il existe un certain nombre de points dont on devra
tenir compte.
II.B.b.Pour la teinte
La teinte des dents postérieures doit être en harmonie avec cele des dents antérieures
2 La largeur
1 La largeur mésio-distale de la face occlusale
La largeur du bloc des quatre dents postérieure doit être telle que la face
distale de la deuxième molaire n'empiete pas sur la papille retro-molaire au
maxillaire inférieure, ni sur la tubérosité au maxillaire supérieur.
2 La largeur vestibulo-linguale
Elle est proportieonelle au relief de la crête inférieure:
• Une crête large peut supporter des dents postérieures dont la surface
occlusale est large.
• Une crête étroite nous impose des dents de largeur réduite
En aucun cas, l'arcade dentaire inférieure ne doit se projeter en dehors de la
ligne oblique interne.
Selon Pound, il ne faut pas que l'ensemble des surfaces linguales des
prémolaires et des molaires inférieures dépasse une ligne tracée depuis le
sommet cuspidien de la canine ifnérieure jusqu'à la face interne (ou linguale)
de l'éminence piriforme.
3 Le volume
Il dépond de la qualité des tissus de revetement de la crête inférieure, une crête
flottante n'est pas apte à supporter une dent volumineuse, ce qui risque d'accelerer
la résorption osseuse.
4 La forme
Dépond du type du montage choisi
1 Montage de Gysi
On utilise des dents cuspidés, montage engréné (niveau I et II)
2 Montage de Sears
On utilise des dents non-cuspidés, montage non-engréné (crête de niveau III et
IV)
- Dans le plan sagittal, on tracera sur le socle une ligne dans la région latérale postérieur (du côté
droit et gauche) une ligne parralèle à la crête mucco-osseuse inférieure. Cette ligne aura la forme
d'une courbe.
La ligne de compensation qui suit le profil dessiné sur le socle (parralèle à cette ligne) passe par le
sommet de la canine et par les sommets des cuspides vestibulaires des dents latérales.
Cette courbe de compensation ou courbe de Spee permet de réduire le basculement antéro-
postérieur de la prothèse mandibulaire au cours de la mastication.
III.C.Les repères
Avant le montage, on devra completer les repères tracés sur les cires d'occlusion par des repères
tracés sur les socles des modèles supérieures et inférieures après la mise en articulateur.
Ou alors, on peut préparer la cire inférieure de montage dans la zone incisivo-canine de telle sorte
qu'elle affleure dans son contour vestibulaire au contour de la maquette d'occlusion supérieure, ainsi
c'est cette cire inférieure qui va servir de guide pour le montage des incisives et canines
supérieures, afin de permettre une reconstitution correcte du volume de la prothèse supérieure
antérieure maintenant les muscules de la lèvre (cad: emplacement correct des faces vestibulaires et
des bords libres)
III.E.Zones de décharge
Prévenir, si necessaire, les zones de décharges
III.F.Vernir
Préparer les modèles avec un isolant afin que la cire ne colle pas, les surfaces d'appuis seront vernis.
La masse de cire qui recevera les dents ne doit pas être importante pour
III.G.b.Deuxième préparation
Avec un bondeau de cire chauffée, couler sur la surface des deux modèles une fine
pellicule de cire, puis adapter très soigneusement une feuille de cire rose calibrée fine
en insistant sur toute la longueur du joint périphérique
Préparer des renforts de fil métallique souple, que l'on place sur le versant interne des
crêtes.
On applique par dessus les cires, 2 minces couches de résine autopolymérisable pour
éviter toute déformation pendant les essais en bouche.
• La classe I: se caractérise pas une projection perpendiculaire de la crête antéro-supérieure sur la crête
antéro-inférieure. Montage normal.
• La classe II: se caractérise par une prognathie supérieure. Décalage intercrêtes dans le plan horizontal
(overjet augmenté)
• La classe III: se caractérise par une prognathie inférieure.
- Si cette prognathie n'est pas exagérée, elle peut être restaurée par un montage en bout-à-bout,
- mais si elle est davantage marquée, cette prognathie intercrêtes se retrouvera lors du montage.
Le montage des dents devra être réalisée sur un articulateur semi-adaptable (exemple: Hanau)
Une fois l'articulateur programmé en ce qui conserne les inclinaisons des pentes condyliennes et les angles de
Benett, on bloque les sphères condyliennes à leur position de base et on place le bandeau sagittal médian et
les volets latéraux du plateau incisif au zéro de leurs graduation.
On procédera à une surévaluation de 0.5mm au niveau de la tige de guidage incisif afin de compenser la
diminution de la dimension verticale d'occlusion provoquée par le meulage terminal d'équilibration.
Le montage des dents antérieures a pour but la mise en place des elements dentaire antérieures pour
répondre aux exigences esthétiques et phonétiques et pour établir les déterminants antérieurs de l'occlusion.
Le bord libre est a 1mm de la face linguale des centrales supérieure: c'est le
surplomb horizontal ou overjet.
Leur bord incisif n'aura pas de contact avec les incisives supérieure, on respecte
les surplomb horizontal et vertical
6 - Essai fonctionnel
Plan du document:
I. Introduction
II. Essai mécanique de la prothèse inférieure
1. Essai statique
2. Examen dynamique
1. Pression digitale sur le bord libre des incisives
2. Pression digitale au niveau des prémolaires et des molaires
III. Essai mécanique de la prothèse supérieure
1. Essais statique
2. Essai dynamique
1. Pression au niveau du bord libre des incisives supérieures
2. Pression digitale au niveau des prémolaires et des molaires
IV. Vérification de la relation inter-arcade
V. Contrôle de la valeur esthétique de notre prothèse
VI. Contrôle de la valeur esthétique de notre restauration
VII. Conclusion
I Introduction
L'essais fonctionnel représente le moment au cours duquel la précision mécanique peut être éprouvée, et la
restauration esthétique appréciée
Avant tout fonctionnel, il conviendera d'examiner les maquettes en cire, cet examen concernera l'intra-dos
des maquettes.
• Il doit être exemple de rugosités ou de parcelles de plâtres afin d'éviter toute irritation de la surface
d'appui
• Les bords devront obéïr au même impératifs de confort et il devront reproduire fidèlement les bords de
l'empreinte anotomo-fonctionnelles.
• Les surfaces polies (cire) devront respecter les principes définis par Fish à savoir: être orienté de telle
sorte que les muscles en question tendent à appliquer la prothèse contre la surface d'appuie.
Cet essais fonctionnel sera méthodique. On commencera par un examen statique etdynamique de chacune
des 2 maquettes, la vérification de l'esthétique... etc
II.B.Examen dynamique
La maquette étant stable au repos, il importe d'éprouver la conception de sa base au cours des
mouvements mandibulaires et des contractions musculaires accompagnant les fonctions.
Si la maquette se déplace, la réduction d'une extension éventuelle au niveau où elle entrave le jeu
du muscle de l'organe musculaire.
Un deuxième groupe de testes de stabilité consernant la technique de montage est ensuite abordé, il
s'effectura en exerçant des pressions digitales successivement localisées à un segment de l'arcade.
• Soit d'une implantation incorrecte des incisives situées trop en avant des crêtes
• Soit d'un joint périphérique insuffisant au niveau de la région sub-linguale ou des niches
rétro-molaires.
- Les joints rétromolaires seront améliorées en grattant légèrement la limite
postérieure du tubercule rétro-molaire, afin d'obtenir une meilleure adaptation de
la base à ce niveau.
- Le joint sub-lingual sera rendu plus efficace grâce à un élargissement du sillon
correspondant en direction de la frange sub-linguale
II.B.b.
Pression digitale au niveau des prémolaires et des
molaires
Si la maquette se déplace, cela est dû:
III.B.Essai dynamique
Les mouvements suivantes doivent pouvoir intervenir sans que la stabilité ne soit compromise:
Un deuxième groupe de testes est ensuite abordé, il s'effectura en exerçant des pressions digitales:
• Soit le bord est trop court, il est donc incapable d'assurer l'hermeticité du joint
postérieur
• Soit le bord postérieur est trop long et celà crée donc une instabilité
Le joint postérieur doit s'étendre à 2 à 3mm au dela des fossettes palatines, il sera
amélioré par grattage de la ligne de reflexion duvoile, selon une ??orge (gouttière) de
3mm de large et 1mm de profondeur, assurant ainsi une étanchéïté du joint postérieur.
La position des incisives supérieures peut avoir aussi une incidence sur l'interférence de
l'ensemble.
Les commissures labiales sont doucement écartées afin de surveiller comment le premier contact dento-
dentaire va s'effectuer, il est indispensable que d'embler ce contact soit général et sans hésitation sur toute
l'étendue de l'arcade (il y aura un maximum d'intercuspidation)
- La dimension verticale sera controlée, pour cela on renouvelera les testes pratiquées au stade de son
évaluation.
Toute imperfection dans la relation inter-arcade nous impose un nouvel enregistrement de la relation
interarcade.
- Les contours les plus naturels des lèvres doivent être restaurés
- Tout excès de cire au dessus des incisives supérieures sera supprimé
- La situation du bord libre des incisifs supérieures sera controlé par rapport au bord muqueux de la lèvre
supérieure en position de repos
- Les bords incisifs devront effleurer lors du sourire, le bord supérieur de la lèvre inférieure
- On controlera aussi la ligne du sourire qui correspondra à la ligne des collets des dents.
- La position relative des dents antérieures supérieures et inférieures est ensuite vérifée au cours des
émissions dento-dentales: Je et Che, les dents antérieures doivent s'affronter sans se heurter, sans claquer
et sans siffler.
Tout claquement traduit une dimension verticale sur-évaluée et une insuffisance de l'espace libre
d'innoclusion appelée également espace de Thomson.
- Si les incisives inférieures sont trop lingualée, un zezement se produit, ménageant un surplomb trop
important.
- Un sifflement se fait entendre si le surplomb est insuffisant ou si l'espace libre est trop faible.
Si la relation inter-dentaire est correcte mais qu'un sifflement existe, c'est que dans la région rétro-incisive
supérieur, un vide anormal existe qu'il faut donc le combler.
- Par contre un excès de matériau dans cette région se traduit par un zezement
- L'émission des bi-labiales Be et PE permet de vérifier la dimension verticale, donc si elle est sur-évaluée, il
y a un claquement des dents.
- Si le bord postérieur de la prothèse supérieure est trop long ou pas assez en contact avec le palais mou,
l'émission du K est perturbée.
VII Conclusion
Au terme de l'essai fonctionnel, lorsque celui-çi s'avère satisfaisant aussi bien au point de vue mécanique,
esthétique que phonétique, un miroir peut être tendu au patient afin de receuillir son approbation ou ses
remarques.
7 - La polymérisation
Plan du document:
I. Introduction
II. Le but
III. Préparation des modèles
1. Modèle inférieur
1. Élargissement des bords
2. Approfondisement du sillon sub-lingual
3. Création des zones de décharge
2. Modèle supérieur
1. Élargissement des bords
2. Les zones de décharge
3. Réadaptation des cires
1. Vérification de l'épaisseur de chaque maquette
2. Sculpture des surfaces polies
1. Au maxillaire
2. À la mandibule
IV. Solidarisation des maquettes
V. Finition des cires
VI. Choix du moufle
VII. Les impératifs
VIII. Réalisation pratique
1. Positionnement des modèles
2. Ébouillantage
1. Les isolants
3. Préparation de la résine
4. Différentes manipulations caractérisant la mise en moufle:
1. bourrage
2. vérification de la masse de résine:
3. polymérisation à chaud
4. Démouflage
5. Grattage et finition
I Introduction
L'essai fonctionnel a été réalisé d'une manière satisfaisante, les maquettes sont stables, rétentives , elles
restaurant simultanément, l'esthétique, la phonation et la fonction, la dernière séquence de laboratoire: la
polymérisation peut être abordée.
II Le but
C'est la transformation de la base en cire d'une prothèse en une bas en résine. La reproduction fidèle en
résine des maquettes prothétique est une étape importante dans la réalisation d'une prothèse adjointe.
• Les lignes obliques internes risquent d'être traumatisées au moment de l'insertion
et la désinsertion de la prothèse
• La ligne faîtière des crêtes aiguës en lame de couteau recouverte d'une muqueuse
mince et fragile
• Toutes les exostoses douleureuses à la moindre pression et les torus mandibulaires
lorsqu'ils existent.
III.B.Modèle supérieur
III.B.a.Élargissement des bords
Au niveau des poches paratubérositaires malcomblées
• Le joint postérieur: sa localisation ne doit pas être arbitraire, elle est determinée
lors de l'empreinte secondaire et vérifiée lors de l'essai fonctionnel. Ce joint doit être
crée selon une bande de 2 à 5mm de large s'étendant entre la ligne de reflexion du
voile et le palais
- Dans le cas d'un palais mou prolongeant horizontalement le palais dur, la
prothèse peut être étendue de 4mm au dela des fossettes palatines
Le sillon destiné a assurer la digue postérieur sera amorcé au niveau de
chaque sillon ptérygo-maxillaire sur une profondeur de 1mm et une largeur de 1
à 2mm, elle se prolongera en s'élargissant jusqu'à 3mm dans les régions
latérales de la voûte pour de nouveau ira en se rétrécissant vers le centre pour
atteindre une largeur de 1mm.
- Dans le cas moyen, la ligne de reflexion du voile est placée à 33 en arrière
des fossettes palatines
Un compat d'épaisseur sera utilisé. Tout excès de cire doit être supprimé.
2 À la mandibule
Le réglage du volet vestibulaire antérieur est d'une importance primordial pour la
stabilité, la rétention de la prothèse inférieure.
Cette partie comprise entre le fond du vestibule et le collet des dents doit être
largement concave afin de ne pas gêner l'action des muscles labiaux antérieurs.
Une flamme douce est passée rapidement sur les sculpture afin d'adoucir le modèle, un coton humide
permet de donner aux cires un polie que l'opérateur sera heureux de retrouver après polymérisation.
VI Choix du moufle
Un moufle doit comporter:
• Une partie dans laquelle la maquette et son modèle seront placée
• Une contre partie dans laquelle les dents artificielles vont se loger
• Un système de guidage (flèche) qui aura une adaptation toujours identique et automatique des deux
parties.
• Un système de fixation en clavette.
• Doit être effectuée dans un moufle de longueur et largeur en relation avec le volume du modèle et sa
maquette
• Assurer une épaisseur de plâtre dépassant en tout point 1cm.
• Il doit permettre la récupération du modèle.
VIII.B.Ébouillantage
• après une heure de cristallisation, le moufle est placé dans un récipient contenant de l'eau
bouillante pendant 5 à 10 mm
• sortir le moufle et séparer les 2 parties, la cire est éliminée, laisser couler sur les 2 parties
séparées de l'eau bouillante contenant détergeant, vérifier quil ne reste plus de cire
• un isolant ou vernis est appliqué au pinceau sur toute la surface du plâtre sauf au niveau des
dents
• poser les moufles ouverts verticalement contre une paroi et laisser sécher
• Les isolants
Le plâtre est un matériau capable d'absorber le monomère liquide, de modifier les
proportions de la résine acrylique avant sa polymérisation et de compromettre le résultat
final (risque de porosités).
Il faut isoler physiquement et chimiquement le plâtre de la résine acrylique qui sera
mise en contact avec lui.
VIII.C.Préparation de la résine
Le produit utilisé, pour la polymérisation est de la résine acrylique appelée métacrylate de
méthyle
Elle se présente sous forme
Pour le dosage, la méthode la plus fréquemment employée est: 9 à 12 cm3 de liquide monomère
sont placés dans un récipient en verre propre, la poudre polymère est mélangée progressivement
jusqu'à saturation
Le principe que l'on doit retenir est que le monomêre doit étre présent en quantité suffisante
pour mouiller tous les grains de polymères mais il ne doit en aucun cas être en excès
La meilleure technique de dosage consiste â verser dans un récipient une quantité de liquide et
de saturer ce liquide de poudre de telle sorte qu'après un repos de 10 mn il reste de la poudre en
excès à la surface du mélange. Cet excès est ensuite éliminé
Dès que la poudre et le liquide entrent en contact, la réaction poudre liquide va se dérouler en 4
phases successives :
• la résine acrylique est modelée en forme de cylindre, elle est disposés dans
la contre partie recouvrant les dents
• une feuille humide de cellophane est placée sur la résine
• la partie inférieure du moufle est correctement posée en regard de la contre
partie
• le moufle est mis sous presse, la pression doit être lente et progressive.
Laisser à la résine le temps de sortir au niveau du joint.
VIII.D.c.polymérisation à chaud
Le moufle est placé dans un récipient rempli d'eau froide, il doit être
complètement immergé
Dès que la température de l'eau commence à s'élever, la réaction de
polymérisation débute. C'est une réaction exothermique.
- Le moufle est maintenu à 65° pendant 9Omn
- La température est ensuite portée à 100°. Elle est maintenue pendant 1H
- Le refroidissent doit être lent. L'idéal est de le laisser refroidir une nuit
complète.
VIII.D.d.Démouflage
• retirer les clavettes
• séparer les 2 pattie du moufle, la séparation du modèle est facile s'il est de
dépouille et si le socle a été bien vaseliné, se senvir de pinces à plâtre pour
libérer le modèle
• les prothèses sont séparées avec précaution
VIII.D.e.Grattage et finition
• ne pas polir l'intrados ni le joint périphérique
• une ponte montée métallique permet d'éliminer toutes les bavures
périphériques de résine (au niveau du boxing)
• éliminer le plâtre entre les dents et autour des collets
• un premir polissage est entrepris avec du papier de verre
• poncer avec des brosses et de la pierre ponce, la ponce utilisée doit être
propre, hydraté et abondante afin d'éviter tout échauffement
Après polymérisation, toute élévation thermique doit être exclue, ces
élévations secondaires provoquent des zones de déformations localisées.
La finition des cires avant la mise en moufle doit être parfaite pour que la
prothèse ne nécessite au sortie du moufle qu'un simple polissage, terminer le
polissage au blanc d'Espagne.
Le respect de ces règles est fondamental pour une reproduction aussi fidèle que
possible de la surface du moulage
Après cela nous sommes prés à aborder la séquence consacrée à la livraison
8 - Livraison des prothèses totales
Plan du document:
I. Introduction
II. Étapes préliminaires
I Introduction
La livraison des prothèses totales est une étape aussi importante que les autres étapes.
C'est une période pendant laquelle le praticien doit éliminer les defaults qui apparaissent au cours de
l'adaptation jusqu'à ce que celle-çi devient satisfaisante et que le patient ainsi que le praticien l'accepte.
II Étapes préliminaires
A- du choix du type d'empreinte, l'????????? du porte-empreinte et l'enregistrement correct de la relation
centrée
B- Si chaque étape de stabilité, de rétention des prothèses ont été soigneusement éprouvé au cours des
differentes étapes
C- Si la polymérisation a été correctement réaliser, on peut aborder la séquence de la livraison avec
confiance,
Le jour de l'insertion, avant que le patient ne soit présent, la prothèse est soigneusement examinée, le
praticien vérifie:
• Si une ou plusieurs dents en particulier les dents antérieures n'ont pas été ?elées ou déplacées au cours
de la mise en moufle
9 - Doélances
Plan du document:
I. Introduction
II. Doléances immédiates
1. Doléances d'origine réflexe
2. Doléances mécaniques immédiates
3. Doléances tactiles
1. Morsure des joues
4. Période d'adaptation
III. Doléances secondaires
1. Doléances injustifiées
2. Doléances justifiées
1. Doléances d'origine réflexe
1. Nausées secondaires
1. La mobilité excessive
2. La mauvaise localisation de la limite postérieure de la
prothèse supérieure
3. L'épaisseur de la base supérieure
4. Une dimension verticale sous-évaluée
5. Une arcade inférieure trop étroite
2. Séchresse buccale et sensation de chaleur
1. Causes locales
2. Causes générales
3. Perte du sens du goût
2. Doléances d'origine mécanique et fonctionnelle
1. Morsure de la langue
2. Pointes douleureuses
1. À la périphérie
2. Sous l'intrados
1. Au maxillaire supérieur
2. À la mandibule
IV. Conclusion
I Introduction
L'insertion d'une prothèse amovibles s'accompagnent de réactions psychiques et physiques, ces réactions se
traduisent par des doléances
Déterminer les causes, savoir les prévenir, les éliminer constitue la dernière étape du traitement de
l'édentation totale.
On a 2 types de doléances:
II Doléances immédiates
Ce sont celle qui se manifestent au moment de l'insertion. Elles peuvent être d'origine diverse.
II.A.Doléances d'origine réflexe
Sont constituées par le reflexe nauséeux. Elle peuvent déterminer le rejet immédiat de la prothèse.
Le reflexe nauséeux doit être détecté et traité dès notre premier contact avec le patient.
Le mécanisme du réflexe nauséeux est déclenché par un contact ou une irritation du plais mou ou du
tiers postérieure de la face dorsale de la langue
Le traitement peut être médicamenteux (Prinperan) mais il doit s'accompagner d'un traitement
psychique et d'une véritable rééducation.
L'instabilité des 2 parties peut être dû à un contact prématuré postérieur unilatéral qui sera
supprimé.
• L'instabilité de la prothèse supérieure peut être dû à un joint périphérique postérieur important
qui n'a pas encore trouvé sa place dans les régions dépressibles du voile. Il faudra attendre 48H avant
de le réduire.
Elle peut être dû a un contact prématuré dans la région incisivo-canine. Il faudra supprimer tout
contact à ce niveau.
II.C.Doléances tactiles
Elles sont constituées par des réactions douleureuses en occlusion centrée. Toutes les causes
d'irritation doivent être éliminées d'une façon très stricte:
Il faut éliminer les points de contacts prématurés respensables des surcharges locales, des
compressions et de douleurs.
Cette opération sera conduite avec un papier à articuler placé entre les arcades, le patient est prié
de claquer les dents (voir cours sur l'équilibre des prothèses)
La charge occlusale doit être parfaitement répartie.
La sensation douleureuse peut persister, elle résulte alors d'une compression localisée.
Celle-çi sera repérée grâce à une cire révélatrice dont l'intrados sera enduit. Remetre la prothèse
en bouche.
Les zones dégarnies de cire doivent être déchargées avec une pointe en caoutchouc. Elles seront
repolies avec soin. Toute douleur doit être disparue.
L'absence de surplomb au niveau des molaires se traduit inévitablement par une morsure des
joues surtout quand les poches paratubérositaires sont mal-comblées.
Il y a lieu de vérifier et quelque fois d'augmenter le surplomb des moalires supérieures qui
devra être effectif, un adoucissement des cuspides vestibulaires supérieures s'impose toujours
• Dans le cas d'un articulé inversé en bout-à-bout sans surplomb, il est indispensable d'en
créer un artificiel en rétrécissant la surface occlusales des molaires inférieures au détriment
de leur face vestibulaires: rétrécissement du diamètre vestibulo-lingual de la molaire
inférieur ou épaissir le versant vestibulaire des prothèses supérieure afin d'écarter la
muqueuse jugale avec de la résine autopolymérisable.
Après l'élimination des doléance imédiates, l'étape consacrée à l'insertion promprement dite est terminée.
Avant de se séparer il faut le convaincre sur les points suivants:
a- Tout à été fait pour améliorer son esthétique, restaurer sa phonation et sa fonction de mastication
b- Il devra apprendre à rire, à boire et seulement après à s'en servir pour écraser les alimensts peu-
consistants
c- Donc, il devra s'abstenir de manger des aliments collants ou durs jusqu'à adaptation totale
Il doit apprendre à mastiquer lentement avec des petites bouchées en écrasant au niveau des prémolaires
et des molaires et non en tirant sur les incisives.
Apprendre à parler réclame peu de temps, mais apprendre à manger peut s'étendre sur une durée de
plusieurs mois
e- Qu'une hygiène très stricte doit être observée afin que l'ensemble prothétique soit parfaitement toléré,
l'intrados et l'extrasdos de la prothèse seront lavées avec une brosse dure et de l'eau savauneuse.
f- Buchard a insisté sur la nécessité de l'utilisation progressive des prothèses complètes.
- Pour les trois premiers jours, une utilisation endehors des repas: ce qui signifie le port continu
mais une dépose des prothèses pendant les repas qui devront être liquides
Le patient ne doit pas porter sa prothèse surtout la nuit. Un port continu favorise une atrophie des
crêtes résiduelles.
- Les trois jours suivant: permettront l'utilisation de ses prothèses pendant les repas à condition
que l'on ait recours à une alimentation molle.
- Le 7ème jour, après un dernier examen de contrôle permettant enfin une alimentation normale.
Cette première recommandation doit être formulée car elle évite l'installation d'inflammations ou
d'ulcérations sous-prothétiques.
g- La deuxième recommandation sur l'interdiction absole du port alterné de l'ancienne prothèse (lorsqu'elle
existe) et de la nouvelle prothèse pour ne pas risquer les remodelages successifs et douleureux des tissus
sous-jacents.
h- Fixer des RDV pendant quelques jours pour détecter et supprimer les points douleureux
II.D.Période d'adaptation
Elle peut être limitée à quelques semaines, elle est parfois très longue. Elle implique de multiples
doléances auquels nous devons trouver des solutions.
Ce sont des doléances secondaires.
III.A.Doléances injustifiées
Les doléances esthétiques sont les plus fréquetes, elles sont le lot des patients instables, sans
personnalité propre, soumis aux jugements de leur proches
III.B.Doléances justifiées
III.B.a.Doléances d'origine réflexe
1 Nausées secondaires
Elles ont pour causes principales:
1 La mobilité excessive
Occasionne des contacts intermittents entre le 1/3 postérieur de la face
dorsale de la langue et le voile du palais
Elle amorce et stimule le processus de nausée
1 Causes locales
C'est une dysharmonie occlusale localisée ou généralisé ou des zones
incompressibles insuffisament déchargées.
2 Causes générales
La sénilité, le diabète, l'avitaminose B
Il faut expliquer au patient que la majeure partie des bourgeaons du goût siègent
sur la face dorsale de la langue, sur sa pointe et sur ses bords. Or, ces régions
sont libres
2 Pointes douleureuses
Ils correspondent souvet à des rugosités ou à des bulles. Elles seront éliminées
rapidement.
Elles ses traduisent souvent par des rugosités, des rougeurs.
Elles peuvent se manifester soit à la périphérie soit sous l'intrados des prothèses
1 À la périphérie
Il peuvent siéger au niveau des freins et des insertions musculaires. Ceux-ci
seront libérée sans nuire à la rétention par repture du joint périphérique
2 Sous l'intrados
Leur localisation est variable
1 Au maxillaire supérieur
Les points douleureux sont situés dans la région paratubérositaire
lorsque les tubérosités sont saillantes et de contre dépouille
Pour ne pas nuire à la rétention, les retouches s'effecturont au niveau
de la face interne de la prothèse à leur niveau
2 À la mandibule
C'est au niveau de la mandibule que les points douleureux sont plus
fréquents et les moins bien tolérés.
IV Conclusion
Toutes les doléances, souvent nombreuses seront écoutées avec bienveillance
À la troisième visite déja le confort doit être effectif et appréciable.
10 - La résorption alvéolaire
Plan du document:
I. Généralités
II. L'involution
III. L'atrophie
1. Vascularisation centrale
2. Vascularisation périphérique
3. Vascularisation externe
IV. La résorption alvéolaire
1. Au maxillaire supérieur
2. A la mandibule
I Généralités
L'os alvéolaire est un tissu vivant.
Dans un organisme, il est le siège d'une activité métabolique intense entre le courant circulatoire et les
cellules osseuses, ceci explique que les modifications morphologiques du maxillaire et de la mandibule du
sujet édenté ne se limitent pas à la perte de la portion alvéolaire, mais s'inscrit dans le cadre d'une variation
constante du tissu conjonctif vivant.
Le perte des organes dent entraine des variations particulières telles que:
• L'involution ;
• L'atrophie ;
• La résorption.
II L'involution
L'involution est une régression, elle se traduit par une diminution de la masse osseuse, très souvent liée aux
vieillissement et à la sénescence tout au long de l'existence.
Le tissu osseux est donc le siège de remaniements qui se manifestent sous deux formes antagonistes:
d'ostéogenèse et l'ostéolyse.
Ces deux processus sont équilibrés pendant la plus grande partie de la vie mais à un certain âge l'ostéolyse
l'emporte sur l'ostéogenèse, la réparation osseuse douce ne compense plus suffisamment les effets de
l'usure de l'âge, les cellules ne se renouvellement plus au rythme normal, on assiste a un déficit
métabolique qui se conduit à l'ostéonécrose sénile au maxillaire et à la mandibule.
Ce processus d'involution peut être accentué par des facteurs locaux, tels que:
III L'atrophie
L'atrophie est un défaut de nutrition des organes et des tissus, caractérisée par une diminution notable de
leur volume et de leur poids, les troubles de nutrition mettent en évidence l'importance du réseau vasculaire,
toute altération de la circulation sanguine affecte profondément le métabolisme de l'os, on distingue au
niveau des tissus osseux maxillaire et mandibulaire.
L'atrophie touche aussi bien le maxillaire que la mandibule, elle s'accentue avec l'âge et tendent a une
diminution progressive de l'os.
III.A.Vascularisation centrale
Sous la dépendance de l'artère maxillaire interne et des artères dentaires inférieures pour la
mandibule, elle assure donc la nutrition des dents.
III.B.Vascularisation périphérique
Constitué par un réseau vasculaire sus et sous-périosté, elle prend une grande importance a la suite
de la perte des dents.
III.C.Vascularisation externe
Qui est le faite de la circulation sanguine des muscles.
IV La résorption alvéolaire
Se caractérise par une perte de la hauteur des procès alvéolaires consécutives à la disparition des organes-
dents, cette disparition s'accompagne d'une perte d'os marginale et d'une réparation osseuse centrale,
l'alvéole se comble d'os spongieux surmonté d'une couche d'os cortical, il contribue à former les crêtes
alvéolaires résiduelles caractérisées par une diminution de la hauteur, et par le fait d'une variation de la
largeur vestibulo-linguale par modification de forme et de volume de l'os alvéolaire marginal.
IV.B.A la mandibule
La résorption est centrifuge:
-L'arc mandibulaire au contraire de l'arc maxillaire s'élargit en particulier au niveau molaire ceci
est due à l'inclinaison linguale des molaires et leurs procès alvéolaires.
-La perte de tout les tissus des crêtes alvéolaires accentue l'augmentation des diamètres
transversaux.
-La conséquence de l'antagonisme des processus de résorption entre le maxillaire et la mandibule
entrainent des rapports inter-maxillaires modifiés et souvent inversés.
-Les variations anatomiques sont très individuelles et dépendent de facteurs locaux et généraux.
11 - La classification des édentés
totales
Plan du document:
I. Classification de Sangiolo
1. A la mandibule
1. Classe I
2. Classe II
3. Classe III
4. Classe IV
2. Au maxillaire supérieure
1. Classe I
2. Classe II
3. Classe III
II. Classification de Klein
1. Crêtes de niveau 1 ou 2
2. Crêtes de niveau 3
3. Crêtes de niveau 4
I Classification de Sangiolo
I.A. A la mandibule
I.A.a.Classe I
Une édentation mandibulaire favorable à une prothèse totale, se caractérise par:
I.A.b.Classe II
Une édentation mandibulaire partiellement favorable à une prothèse partielle, les mêmes
caractères que précédemment mais la présence en plus de formations hyperplasiques au
niveau:
-Des crêtes.
-Eminences pyriformes.
I.A.c.Classe III
Une édentation mandibulaire globalement défavorable à une prothèse totale, elle se
caractérise par :
Remarque
Piézographie
Pour la class III et la classe IV, Sangiolo pose l'indication de la piézographie.
I.B.b.Classe II
-Partiellement favorable.
-Même caractère que la classe I mais il existe des formations hyperplasiques sur les
crêtes ou sur les tubérosités.
-Les zones de Schröeder sont convexes et dépressibles.
I.B.c.Classe III
• Défavorable.
• Voûte palatine plate.
• Tubérosités sans relief, presque effacé.
• Hauteur vestibulaire inférieure à 4mm.
II Classification de Klein
Il adopte une classification clinique très pratique :
II.A.Crêtes de niveau 1 ou 2
-Des crêtes hautes.
II.B.Crêtes de niveau 3
-Crêtes résiduelles sans relief et plutôt plates.
II.C.Crêtes de niveau 4
• Se rencontre en général à la mandibule.
• Crêtes à relief négatif avec des crêtes saillantes.
• Des insertions proéminentes, des apophyses génies saillantes et la ligne mylo-hyoidienne
saillante et haute.
I Définition
Le terme “rebasage” signifie littéralement le renouvellement total de la base en vue de sa meilleure
adaptation à tous les tissus qui entrent en contact avec elle, sans modifier la relation occlusale.
II Indication
C’est pour améliorer la valeur mécanique et la fonction de la base d’une prothèse insérée en boucle depuis
peu de temps donnant satisfaction sur le plan esthétique mais dont la rétention et le confort de départ
ont complètement disparus.
• Les facteurs généraux et locaux mis en évidence nous imposent avant tout rebasage une mise
en condition.
IV.C.Empreinte de rebasage
Elle peut se faire sans traitement préalable (mise en condition), directement lorsque celui-ci ne
trouve pas son indication, le matériau à empreinte apte à résoudre tous les problèmes, son choix
reste subordonné :
V Technique d’empreinte
• Technique utilisant les matériaux résineux
V.A.a.Technique directe
Il se fait directement en bouche en une seule séance, le rebasage direct consiste à
garnir d’une couche de résine auto les parties internes et les bords et placer ensuite en
boucle avec fermeture en occlusion centrée, les excès sont enlevés et les bords polis.
-Prise d’empreinte :
• Préparation de la résine, mettre quelques gouttes de monomère sur toute la
surface à rebaser.
• Charger la prothèse avec de la résine au moment où elle devient filamenteuse.
• Mettre en bouche, les dents doivent être en contact avec leurs antagonistes.
• L’enlever immédiatement, passer sous eau froide.
• Remettre à nouveau en bouche, faire des manœuvres musculaires, après
durcissement de a résine, retirer avec précision, meuler les bavures ; remodeler les
bords et les polir.
V.A.b.Rebasage Indirecte
1 Technique d’empreinte analytique de réadaption
anatomo fonctionnelle
L’empreinte en vue d’un rebasage indirect peut être prise selon les techniques
statiques, dynamiques et phonétiques les matériaux utilisés sont : pâle à oxyde de
zinc eugénol soit élastomère type “thiocol”.
On procède ainsi :
Rétablissement de la réaction inter arcade.
Recherche de zones en sur extension à fin de rendre plus aisés les manipulations
ultérieures au labo, toutes les zones de contre dépouille de l’intrados seront
supprimées.
Amélioration de la rétention (amélioration du joint).
Moulage de la partie statique de la surface d’appui assurent la stabilité de la
prothèse avec un des matériaux déjà cités.
La prothèse est introduite en bouche, le patient est prié de retrouver son
occlusion l’empreinte est retirée avec soin puis confiée au labo pour une
réadaption de la base.
2 Technique de laboratoire
1 Technique indirecte
Indiquée dans le cas ou la relation inter arcade doit être corrigée.
2 Technique directe
Indiquée dans le cas où il n’existe aucune dysharmonie occlusale.
VI Inconvénients du rebasage
-Compression tissulaire.
-Augmentation de la DV.
-Augmentation de l’épaisseur de la plaque base.
-Modification oculaire.