Annales - Medecine - Lyon Est - 2013-2014 - PACES

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Sujets d'examens de médecine

PACES 2013-2014

Annales de l'Université Lyon 1

Faculté de médecine Lyon Est


Année universitaire
2013-2014

Université Lyon 1
Faculté de médecine
Lyon est

1er semestre
1

Année Universitaire 2013-2014

Université Claude Bernard Lyon 1


1ère année commune des Etudes de Santé (PACES)
Faculté de Médecine Lyon-Est

Jeudi 19 décembre 2013


EPREUVE DE L'UE1
ATOMES-BIOMOLECULES-GENOMES-BIOENERGETIQUE-METABOLISME
(Coordinateur: Pr Yves MOREL)
Pr Pascale COHEN, Pr Pascal NEBOIS,
Pr Robert ROUSSON, Pr Raphael TERREUX,
Dr Caroline MOYRET-LALLE, Dr Virginie VLAEMINCK

Durée de l'épreuve : 105 minutes

Nombre de questions: 47 questions

Les questions sont notées de 1 à 3 points. L'ensemble correspond à un total de 82 points.

Ce fascicule comprend 22 pages numérotées dont 4 pages de séquences.

IMPORTANT: vous devez vérifier au début de l'épreuve que votre livret est complet

Les calculatrices sont interdites

En réponse à chaque question vous pouvez noircir zéro à cinq cases sur la grille
correspondant à des propositions justes
2

QUESTION N° 1 (1 point)
A propos des atomes,
A Quatre électrons peuvent occuper la même case quantique.
B La fonction 'P2 représente la probabilité de présence de trouver l'électron dans une orbitale.
C Une combinaison d'orbitales atomiques non liantes contribue à déstabiliser la liaison chimique.
D L'affinité électronique pour une période augmente de façon régulière.
E L'orbitale atomique de type S est une sphère.

QUESTION N° 2 (2 points)

En utilisant la théorie des


hybrides, on peut dire au sujet
de cette molécule,

A Les cycles A, Cet D sont dans le même plan.


B Les deux oxygènes de la fonction acide carboxylique ne sont pas équivalents.
C La fonction acide carboxylique est dans le même plan que le cycle D.
D L'atome de carbone du cycle D porteur de la chaîne aliphatique est hybridé sp3
E La chaîne aliphatique du cycle D est bloquée par l'hyperconjugaison du cycle D.

QUESTION N° 3 (3 points, une seule réponse juste)

A 1'aide des données suivantes : A+B~C+2D ~H= 100 kJ

C~E ~H = -150 kJ

F~D ~H=50kJ

G~E+2F ~H=200kJ

Le ~H de la réaction A + B ~ G est
A -500 kJ
B -350 kJ
c - 150 kJ
D +150 kJ
E +350 kJ
3

QUESTION N° 4 (3 points, une seule réponse juste)

Sachant que Phosphore Z= 15 1 Fluor Z= 19 1 Oxygène Z = 8, la structure la plus probable de l'ion


[PF4or est

Diagramme le Lewis de l'ion: [PF4or


-
- - IFI --
~'~'­
_/ -ol
~ IFI1
- - - - - - - -
A B c D E

QUESTION N° 5 (1 point)

Concernant le modèle VSEPR pour l'ion [PF4or, on peut dire que

A L'arrangement est AXsEt

B L'arrangement est AX5

C L'oxygène est en position axiale

D L'oxygène est en position équatoriale

E Il existe une déformation dans la structure due à la charge- (doublet non liant)

QUESTION N° 6 (1 point)

H'. /C02H
/c=c,
H 3C CH3
1 2
A propos des composés 1 et 2 ci -dessus,
A 1 est l'acide (E)-2-méthylbut-2-ènoïque
B 2 possède une fonction alcool primaire
C 2 possède un carbone asymétrique de configuration absolue R
D 1 et 2 sont isomères de constitution
E 1 et 2 sont chiraux
4

QUESTION N° 7 (1 point)
Parmi les propositions suivantes, la(les )quelle( s) est( sont) exacte( s) ?
A 2 isomères ont la même formule brute
B 2 isomères de conformation peuvent être de configuration différente
C un mélange racémique est constitué de 50% d'un composé et de 50% d'un de ses diastéréoisomères
D 2 énantiomères sont isomères de configuration
E les composés 1 et 2 suivants sont isomères de conformation :

H". /CH3 H3C'-. /CH 3


/c=c, /c=c,
H 3C H H H
1 2

QUESTION N° 8 (2 points)

CHO
H~CH3 H+CH3 HOH2C"' /CH3

H~CH3 H-j-CH3 H'?c-c~H


CH20H CH20H H3C CHO
1 2 3
Concernant les composés 1 à 3 ci-dessus,

A 1 est le (2S,3S)-2,3-diméthyl-4-oxobutan-1-ol
B 2 possède deux carbones asymétriques de configurations absolues différentes
C 3 possède deux carbones asymétriques de configurations absolues identiques
D 1 et 3 sont énantiomères
E 1, 2 et 3 sont chiraux

QUESTION N° 9 (2 points)

1) EtONa
2) BrCH2 CH(CH3h
3) NaOH, A
4)HC1
L 5) A
Concernant l'enchaînement réactionnel ci-dessus,
A Cet enchaînement réactionnel correspond à la synthèse malonique
B Lest un anhydride d'acide
C M possède dans sa structure une fonction ester
D La réaction de M avec SOCh à chaud, conduit à un chlorure d'acide
E La formule semi-développée de M est H0 2C-CH2 -CH(CH3)2
5
QUESTION N° 10 (2 points)

NaH
----------~~ G
H2 (éliminé)

----1,...... 1 + NaBr

Concernant l'enchaînement réactionnel ci-dessus,


A F possède un carbone asymétrique de configuration absolue R
B La réaction de F avec NaH est une substitution nucléophile
C La réaction de G avec H est de mécanisme SN2
D La réaction de G avec H passe par la formation d'un carbocation stabilisé par mésomérie
E I est chiral

QUESTION N° 11 (2 points)

n~ /CH(CH3h
NaOH
C • K
Il ~
0
J
Concernant la réaction ci-dessus,
A J est une cétone énolisable
B La première étape de cette réaction correspond à la déprotonation avec NaOH de l'un des
groupements méthyles de la molécule J, conduisant à un carbocation stabilisé par mésomérie
C K est un cétol
D K possède dans sa structure une fonction alcool tertiaire
E La formule semi-développée de K est
H 3C\ /CH(CH 3) 2
c==c
{ ~ c% 0
6
QUESTION N° 12 (1 point)

CHO CHO CHO


1 1 !
H-C-OH H-C-OH OH-C-H
l ! t
OH-C-H OH-C-H OH-C-H
1 J
H-t-OH OH-C-H H-C-OH
1 1 f
H-C-OH H-C-OH H-C-OH
1 1 ! H OH
CH 20H CH 2 0H

A propos des 4 représentations d'oses ci-dessus, on peut affirmer que

A Ce sont tous des aldohexoses


B II et IV représentent le même composé
C I et III sont des épimères
D Le composé II est inactif sur la lumière polarisée
E L'acide glucuronique résulte de l'oxydation du carbone n°l du composé I

QUESTION N° 13 (1 point)
Concernant les oses,

A Le L-glucose est le constituant majeur de la cellulose


B Le mannose et le glucose ont la même formule brute
C Le fructose est un composant du saccharose
D Le saccharose est un diholoside non-réducteur
E Les acides neuraminiques dérivent du glucose

QUESTION N° 14 (1 point)
Concernant les glucosanes,
A L'amidon est soluble dans l'eau froide
B L'hydrolyse de l'amidon est réalisée par des bêta-glucosidases intestinales
C L'amidon contient essentiellement de 1' amylose
D Le glycogène est un polyoside constitué de molécules de D-glucose liées par des liaisons
glycosidiques de type beta (1,4)
E Les dextranes sont composés uniquement de glucose et sont produits par des bactéries
7
L'énoncé des questions 15 et 16
Le glucagon est digéré par la chymotrypsine dans des conditions standard. Plusieurs peptides sont
générés.
La séquence du glucagon est: 8-S-Q-G-T-F-T-S-D-Y-S-K-Y-L-D-S-R-R-A-Q-D-F-V-Q-W-L-M-N-T
Pour rappel, les valeurs de pK des 20 acides aminés courants sont :
pKa1 pKa2 pKaR
Gly 2,3 9,6
Al a 2,3 9.7
Val 2,3 9,6
Leu 2,4 9,6
Ileu 2,4 9,7
Pro 2 9,6
Phe 1,8 9,1
Trp 2,4 9,4
A sn 2 8,8
Gln 2,2 9,1
Tyr 2,2 9,1 10,1
Ser 2,2 9,2
Thr 2,6 10,4
Cys 1,7 10,8 8,3
Met 2,3 9,2
Lys 2,2 9,2 10,5
Arg 2,2 9,2 12,5
His 1,8 9,2 6,0
Asp 2,1 9,8 3,9
Glu 2,2 9,7 4,3

QUESTION N° 15 (2 points)
Les propriétés physico-chimiques du peptide le plus long obtenu après digestion sont analysées.
Ce peptide
A aura une charge nette de 0 à pH 5
B aura une charge nette de +3 à pH 2,5
C peut être entièrement séquencé avec le réactif d'Edman
D ne contient pas d'acides aminés absorbant dans l'UV
E digéré par la trypsine libère un ou plusieurs acides aminés libres

QUESTION N° 16 (1 point)
A propos du glucagon,
A La digestion du glucagon par la chymotrypsine libère des peptides dont deux ont leur dernier acide
aminé qui peut être modifié par sulfatation et qui présente une chaine latérale ionisable
B Le glucagon est une hormone pancréatique hypoglycémiante sécrétée par les cellules alpha

C Un analogue du glucagon non acylable est utilisé pour traiter des maladies métaboliques telles que
le syndrome de Prader-Willi
D Si on sépare en chromatographie échangeuse de cations les acides aminés basiques présents dans
le glucagon, ces derniers seront totalement élués à pH 6.5
E Le glucagon peut être dégradé suite à la formation d'une liaison isopeptidique
8
QUESTION N° 17 (1 point)

A La GABA Transaminase est utilisée lors du traitement de l'épilepsie car elle favorise l'inhibition
du système nerveux central
B Au cours de la coagulation, une transglutaminase génère des liaisons covalentes gamma-epsilon
entre les acides aminés Q et K des deux monomères de fibrine
C Au cours d'une réaction de transamination, l'acide pyruvique est transformé en alanine
D La décarboxylation de 1'histidine en histamine est une réaction réversible
E La sérine est un acide aminé non essentiel précurseur de la sélénocystéine, qu1 peut être
phosphorylé, glycosylé ou acétylé
L'énoncé des questions 18 et 19
Des lipides sont extraits à partir de membranes de cellules tumorales et de membranes de cellules
normales. Ils sont analysés par différentes techniques. La première technique utilisée (figure A) est la
chromatographie en couche mince (CCM) réalisée avec un solvant de migration apolaire. Des lipides
témoins sont déposés sur les points de dépôts de 1 à 6 :

lipide 1 : icosanoyl-sphingosine-1-phosphocholine
lipide 2 : tétracosanoyl-sphingosine
lipide 3 : acide tout cis-9, 12 octadécadienoique
lipide 4 : acide tétracosanoique
lipide 5 : 1-palmitoyl-2-oléoyl-3-stéaroyl-sn-glycérol
lipide 6 : cholestéryl oléate

La deuxième technique (figure B) correspond à une chromatographie en phase gazeuse couplée à la


spectrométrie de masse montrant ici des profils lipidomiques de différentes espèces de phosphatidyl
inositol

Figure A Figure B

Front du solvant ~ .

• • • ti



cellules
normales
9
QUESTION N° 18 (2 points)

A Sur la figure A, il y a plus de sphingomyéline dans les cellules tumorales que dans les cellules
normales
B Sur la figure A, le céramide et l'acide gras saturé en C24 sont plus abondants dans les cellules
normales, tout comme 1' acide linolénique présent sur la CCM
C Sur la figure A, le triacylglycérol présent en quantité équivalente dans les cellules tumorales et les
cellules normales est un triacylglycérol hétérogène pouvant correspondre à un mélange de deux
isomères
D Le cholestéryl oléate est le lipide le plus hydrophobe présent sur la CCM
E La technique utilisée dans la figure B, est basée sur une première étape de séparation dans laquelle
les Tr des acides gras augmentent avec le nombre de carbones et le nombre d'insaturation

QUESTION N° 19 (1 point)
A propos des figures A et B,

A La figure B montre qu'il existe une plus grande diversité d'acide gras dans les phospholipides des
cellules normales que dans ceux des cellules tumorales

B Les phosphatidyl inositols peuvent être digérés par une phospholipase C, libérant a1ns1 des
diacylglycérols capables d'activer la protéine kinase C

C Le cholestéryl oléate est un lipide transporté dans le plasma par les lipoprotéines LDL

D La digestion du lipide témoin 5 sur la CCM par la lipase pancréatique permet de libérer de 1' acide
palmitique et de 1' acide oléique

E L'acide gras estérifié, présent sur le lipide témoin 1 sur la CCM, a un point de fusion plus élevé
que le lipide témoin 4

QUESTION N° 20 (1 point)

A L' opsonisation est une réaction du système immunitaire dirigée contre les liposomes de 2ème
génération

B L'indice de saponification permet d'identifier des acides gras présents dans des esters, et
correspond à une quantité de potasse exprimée en cg nécessaire pour estérifier lg d'ester

C Les membranes cellulaires sont des bicouches lipidiques dissymétriques présentant des
cérébrosides et des gangliosides sur la face interne

D Dans la maladie de Tay-Sachs, le ganglioside GM2 (présentant deux acides sialiques) s'accumule
dans le cerveau

E La formation de microdomaines lipidiques est importante dans la transduction du signal par


invagination de la membrane lipidique
10
QUESTION N° 21 (2 points)
On mesure la vitesse initiale (J..Lmoles de substrat transformées par minute) pour différentes concentrations
de S (J..Lmol /L ), en l'absence et en présence d'un inhibiteur. Les résultats de cette expérience sont
présentés ci-dessous.
Vi

60

8
30 ------- r--- i -----------------------------------------------
' l
1
1
1

7 11 [S]

A La courbe B est la courbe en présence de l'inhibiteur


B L'inhibiteur présente une analogie structurale avec le substrat
C L'affinité de l'enzyme pour son substrat est augmentée en présence de l'inhibiteur
D La représentation de Lineweaver-Burk correspondante (sans tenir compte de l'échelle) serait:
1/Vi A

1/[S}

E L'inhibiteur se fixe au niveau de l'enzyme sur un site différent du site actif

QUESTION N° 22 (2 points)
A propos de la pyruvate kinase
A L'insuline régule la pyruvate kinase par l'intermédiaire d'un récepteur couplé au protéine G
augmentant son activité par une phosphorylation

B L'alanine est un inhibiteur allostérique de la pyruvate kinase. Elle va favoriser la conformation R


(relachée) de l'enzyme

C L'alanine va diminuer la Vmax de la pyruvate kinase

D L'ATP et le citrate sont des activateurs de la pyruvate kinase

E La pyruvate kinase comme la phosphofructokinase 1 sont des enzymes clés dans la régulation
allostérique de la glycolyse
11
QUESTION N° 23 (2 points)
L'hexokinase/ La glucokinase
A L 'hexokinase a une plus grande affinité pour le glucose que la glucokinase

B La glucokinase est spécifique du foie et du pancréas et ne possède pas de site rétroinhibiteur pour
le glucose-6-P

C En période alimentaire la glucokinase atteint sa vitesse maximale (travail en ordre 0)

D L'insuline régule l'expression de certains gènes :elle induit l'expression du gène de la


glucokinase

E L'hexokinase est directement contrôlée par le niveau énergétique de la cellule

QUESTION N° 24 (1 point)

Energétique cellulaire
A L' ATP est produit par des voies cataboliques

B L' ATP est la seule molécule dont l'hydrolyse fournit facilement de l'énergie

C L' ATP est exclusivement produit par des mécanismes de phosphorylations oxydatives au niveau
de la chaine respiratoire mitochondriale

D Le degré de phosphorylation est un reflet du niveau énergétique

E Le niveau des équivalents réduits est un reflet du niveau énergétique

QUESTION N° 25 (1 point)
Le glucose peut

A entrer dans une voie métabolique sans être estérifié


B être entièrement dégradé en aérobiose
C être métabolisé en lactate dans le muscle lors d'un exercice intense prolongé
D être métabolisé en corps cétoniques lors du jeûne prolongé
E être mis en réserve sous forme de glycogène dans le foie et dans le muscle

QUESTION N° 26 (2 points)

Le glucose 6 phosphate dans le foie peut donner

A de 1' acétylCoA destiné à entrer dans le cycle de Krebs si les besoins énergétiques sont élevés
B de l'acétylCoA destiné à la synthèse des acides gras si les besoins énergétiques sont élevés
C du glycogène en période post prandiale
D du glucose si la glycémie est abaissée
E du NAD PH par la voie des pentoses phosphates si les besoins énergétiques sont élevés
12
QUESTION N° 27 (2 points)
L' oxalo acétate
A provenant du pyruvate par 1' action de la pyruvate carboxylase est destiné à produire du glucose 6
phosphate lors d'un jeûne prolongé

B provenant du pyruvate par action de la pyruvate carboxylase peut se condenser avec de


1' acétylCoA si le niveau de l' acétylCoA est élevé

C peut provenir de l'acétylCoA après un passage par le pyruvate

D peut être réduit en malate

E est l'acide alpha cétonique obtenu par transamination de l'aspartate

QUESTION N° 28 (2 points)

A propos de la réplication,

A Une unité de réplication correspond à un groupe de quelques dizaines d'origines de réplication


activées simultanément

B Les origines de réplication activées de manière précoce sont généralement situées dans des zones
condensées de la chromatine

C Les topoisomérases permettent d'éliminer les sur-enroulements positifs de l'ADN induits par
l'action des hélicases et d'introduire des sur-enroulements négatifs

D Chez E. coli, les topoisomérases favorisent la séparation physique des deux génomes synthétisés
par réplication et prêts à être transmis aux deux cellules filles

E La dyskératose congénitale est une pathologie où le gène de la topoisomérase est non fonctionnel

QUESTION N° 29 (2 points)

A propos de la réplication,

A La longueur des télomères résulte d'un équilibre entre le raccourcissement des chromosomes à
chaque division cellulaire et l'activité de la télomérase

B Si l'ADN polymérase rencontre une lésion majeure sur le brin parental, elle dépasse la lésion en
créant ainsi une brèche post-réplicative sur le brin fils

C Avant 1' addition covalente d'un nucléotide sur le brin fils en cours de synthèse, 1'ADN
polymérase subit une transconformation pour vérifier la géométrie de la paire de bases qui serait
ainsi créée

D La séquence d'ADN interne de la télomérase est à l'origine des séquences répétées retrouvées au
niveau des télomères

E Les ADN polymérases sont naturellement faiblement processives, ce qui est compatible avec la
synthèse du brin fils continu
13
QUESTION N° 30 (2 points)

A propos de la réparation de l'ADN,

A Certaines formes du cancer du colon sont associées à des anomalies de réparation de l'ADN par
correction des mésappariements

B La pathologie « Xeroderma pigmentosum » est associée à des anomalies de réparation de l'ADN


par recombinaison homologue

C La réparation d'une lésion de l'ADN provenant d'une désamination spontanée aboutit à corriger un
site AP

D Une liaison AIT changée en liaison A/G est une substitution par transition

E Les systèmes de réparation BER ou NER sont des systèmes constitutifs

QUESTION N° 31 (2 points)

A propos de la transcription et la traduction,

A La rifampicine est un antibiotique qui inhibe la traduction procaryote

B Chez 1'Homme, la réalisation simultanée (couplage) de la transcription et de la traduction permet


d'augmenter le rendement de production de la protéine codée

C La ferri tine est le répresseur traductionnel de 1' aconitase

D Un ARNm procaryote peut générer différentes protéines après épissage alternatif

E Deux ARNm générés à partir du même gène par utilisation de deux signaux distincts de
polyadénylation peuvent présenter une stabilité (112 vie) différente.

QUESTION N° 32 (2 points)

A propos des régions non traduites (UTR) des ARN messagers eucaryotes,

A La région 5 'UTR peut être impliquée dans la régulation de la traduction

B Elles sont présentes sur 1'ARNm mature

C Elles sont situées en 5' du site d'initiation de la transcription et en 3' du site de terminaison de la
transcription

D Elles sont situées dans des séquences introniques

E Elles peuvent être situées dans des exons en partie codants


14
L'énoncé ci-dessous ainsi que tous les énoncés des questions suivantes peuvent servir à répondre
aux questions 33 à 4 7

Les séquences 1 et 2, qui se trouvent à la fin du fascicule, correspondent à une protéine qui appartient à
la superfamille des facteurs de transcription. A la fin de chaque ligne correspondant à une séquence
d'acides aminés, le chiffre est celui du dernier acide aminé noté par sa lettre. Dans les deux séquences, un
certain nombre de nucléotides a été enlevé. La numérotation des nucléotides est exacte et peut être
utilisée pour les énoncés des questions suivantes. Le dernier exon a une partie codante.

QUESTION N° 33 (1 point, une seule réponse juste)

Combien d'exons contient le gène de ce facteur de transcription?

A 8
B 9
c 10
D 11
E 12

QUESTION N° 34 (1 point, une seule réponse juste)

Le domaine protéique codé par les exons 2 et 3 a permis d'isoler cette protéine. Cette protéine appartient
à la famille

A des récepteurs membranaires à sérine thréonine-kinase


B des récepteurs membranaires liés à la protéine G
C des récepteurs nucléaires
D des facteurs de transcription ayant un domaine « leucine zipper »
E des facteurs de transcription ayant un homéodomaine

QUESTION N° 35 (2 points)

Pour répondre à cette question vous pouvez vous aider de 1' énoncé commun aux questions 15 et 16.
L'acide aminé qui vous a permis de répondre à la question précédente

A est hydrophobe
B a un pHi supérieur à 8
C peut être phosphorylé
D a une chaîne latérale basique
E peut être marqué par le 835 (soufre 35)
15
QUESTION N° 36 (2 points)

Un fragment d'ADN commençant par le codon 30 et se terminant par le codon 109 est amplifié par la
méthode de PCR à partir d'ADN humain

A ce fragment d'ADN a une taille de 240 pb


B l'une des amorces est 5'GTGCGCGAAGTGATCCAGAA 3'
C l'une des amorces est 5'GTCGTCGTCGTCGTCGTCGT 3'
D l'une des amorces est 5'GACCAGGTAGCCTGTGGGGC 3'
E l'une des amorces est 5'CCAGGTAGCCTGTGGGGCCT 3'

QUESTION N° 37 (2 points)
En fait l'amplification de ce fragment chez plusieurs individus donne des fragments allant de 228 à 270
pb. On peut dire que
A ce fragment contient plusieurs SNPs
B ce fragment contient un microsatellite du à des répétitions de 2 nucléotides
C les tailles précises de ces fragments peuvent être 234, 246 et 268
D ce fragment contient un polymorphisme multiallèlique
E toutes ces variations sont détectées après migration sur un gel d'agarose coloré au bromure
d'éthidium
QUESTION N° 38 (2 points)
La mutation c.178C>T de ce gène
A s'écrit aussi p.Q60AfsX20
B est une mutation non-sens
C devrait donner une protéine amputée de sa partie C-terminale
D donne un décalage du cadre de lecture avec apparition prématurée d'un codon stop
E modifie un acide aminé à chaîne latérale se terminant par une fonction amide

QUESTION N° 39 (2 points)
Ce gène est localisé sur le bras long du chromosome X. Donc un patient 46, XY ayant cette mutation
A est homozygote pour cette mutation
B devrait avoir une forme très grave de la maladie
C a un père hétérozygote pour cette mutation
D ne devrait pas avoir de sœur 46, XX atteinte par cette maladie
E présente lors du séquençage de ce gène la séquence suivante
5'CTGCTGCAGCAGNAGCAGCAG 3' (La lettre N stgne l'impossibilité du logiciel du
séquenceur de déterminer le nucléotide)
16
L'énoncé suivant peut servir à répondre aux questions 40 à la fin
En fait le phénotype de ce patient 46, XY est moins grave que prévu. Le western blot ci-dessous, fait à
partir des extraits des noyaux de fibroblastes de peau où s'exprime ce facteur de transcription (1 : sujet
normal ; 2 : patient 46, XY ayant la mutation), est hybridé successivement par deux anticorps
monoclonaux différents; l'un (anticorps A) reconnaît l'extrémité N-terminale de la protéine, l'autre
(anticorps B) reconnaît l'extrémité C-terminale (figure ci-dessous).

1 2 2

- - """'108 kDa

~78 kDa

Anticorps A Anticorps B

QUESTION N° 40 (2 points)
Parmi les étapes ci-dessous, la (lesquelles) a (ont) permis la réalisation de l'autoradiographie ci-dessus

A après lyse des fibroblastes et centrifugation à 1200g, un aliquot du surnageant est déposé sur un
gel SDS-polyacrylamide

B la vitesse de la centrifugation du lysat cellulaire est d'environ 800 g

C avant d'être déposé sur le gel SDS polyacrylamide, le surnageant est incubé soit avec l'anticorps
A soit avec l'anticorps B

D la culture de fibroblastes a été incubée avec la leucine tritiée pour marquer les protéines

E la révélation se fait par 1'incubation de la feuille de nylon par un deuxième anticorps anti-
immunoglobulines de lapin marqué à l'iode 125

QUESTION N° 41 (3 points)

Avec l'ensemble des données disponibles, cette mutation c.178C>T

A produit une protéine d'environ 78 kdal à la suite du mécanisme de NMD «non-sense mediated
decay »
B ne donne aucune protéine de 920 acides aminés
C donne une protéine ne contenant pas les 200 premiers acides aminés
D entraîne l'utilisation d'un nouveau site d'initiation de la traduction permettant la synthèse d'une
protéine commençant par la méthionine 191

E donne un ARN messager mature plus court


17
L'énoncé suivant peut servir à répondre aux questions 42 à la fin
Ce facteur de transcription contient d'autres domaines. L'un d'entre eux est constitué de 12 hélices a.
L'acide aminé 668 correspond au premier acide aminé de l'hélice a Hl du domaine qui en contient 12.
L'acide aminé terminant la 12ème hélice a est S901.
OH

Ce domaine lie de façon spécifique la molécule suivante : o

QUESTION N° 42 (1 point)
Ce facteur de transcription est
A la protéine CREBP
B le récepteur à la progestérone
C le récepteur aux androgènes
D le récepteur aux oestrogènes
E le récepteur aux minéralocorticoides

QUESTION N° 43 (2 points)
Une délétion de l'exon 3 de ce gène, englobant les bordures introniques, et responsable d'une forme
sévère de la maladie
A entraine un décalage de lecture

B peut être recherchée par la méthode MLPA chez les apparentées

C donne une protéine détectable par western blot avec un anticorps monoclonal dirigé contre un
épi tope correspond aux acides aminés 800 à 850 du récepteur aux androgènes

D donne un ARNm plus court

E donne une protéine se liant normalement à la molécule ci-dessus

QUESTION N° 44 (3 points)
Pour étudier le retentissement des mutations de ce gène codant un facteur de transcription, on peut in vitro

A mesurer 1' activité enzymatique de cette protéine

B transfecter dans des cellules COS le plasmide recombinant contenant l'ADNe de cette protéine

C co-transfecter le plasmide de l'item B ci-dessus avec un plasmide recombinant contenant


seulement un gène rapporteur précédé d'un CRE(« cAMP response element»)

D faire une étude de liaison avec le ligand à partir de fibroblastes de peau où s'exprime ce facteur de
transcription

E mesurer 1' action du ligand dans des cellules COS transfectées par le plasmide recombinant
contenant le gène reporter et 1' enhancer approprié
18
L'énoncé suivant peut servir à répondre aux 3 dernières questions

Les trois mutations suivantes sont délétères et donnent une forme très sévère. Des études in vitro sont
réalisées pour tester trois fonctions du variant protéique muté :
Activation de la transcription basale (sans ligand)
Stimulation de la transcription basale après l'ajout du ligand
Mesure de 1'affinité du ligand pour ce variant protéique muté

QUESTION N° 45 (2 points)
A propos de la mutation c.1750_1752delTTC (ne pas tenir compte du phénomène NMD)

A cette mutation s'écrit p.Phe586del


B 1' affinité du ligand est très diminuée
C 1' activation de la transcription basale est normale
D la transcription basale après l'ajout du ligand n'est pas augmentée
E cette mutation entraîne un décalage du cadre de lecture

QUESTION N° 46 (2 points)

A propos de la mutation c.1822C>T (ne pas tenir compte du phénomène NMD)

A cette mutation s'écrit p.R608X


B 1'affinité du ligand est normal
C 1' activation de la transcription basale est normale
D la transcription basale après l'ajout du ligand n'est pas augmentée
E cette mutation entraîne un décalage du cadre de lecture

QUESTION N° 47 (2 points)

A propos de la mutation p.Phe795Ser (ne pas tenir compte du phénomène NMD)

A cette mutation s'écrit c.2384T>A


B 1' affinité du ligand est très diminuée
C 1' activation de la transcription basale est normale
D l'ajout du ligand n'augmente pas la transcription
E cette mutation peut modifier la phosphorylation de cette protéine
19
Séquence 1
CGAGATCCCGGGGAGCCAGCTTGCTGGGAGAGCGGGACGGTCCGGAGCAAGCCCAGAGGCAGAGGAGGCGACAGAGGGAA 80
AAAGGGCCGAGCTAGCCGCTCCAGTGCTGTACAGGAGCCGAAGGGACGCACCACGCCAGCCCCAGCCCGGCTCCAGCGAC 160
AGCCAACGCCTCTTGCAGCGCGGCGGCTTCGAAGCCGCCGCCCGGAGCTGCCCTTTCCTCTTCGGTGAAGTTTTTAAAAG 240
CTGCTAAAGACTCGGAGGAAGCAAGGAAAGTGCCTGGTAGGACTGACGGCTGCCTTTGTCCTCCTCCTCTCCACCCCGCC 320
TCCCCCCACCCTGCCTTCCCCCCCTCCCCCGTCTTCTCTCCCGCAGCTGCCTCAGTCGGCTACTCTCAGCCAACCCCCCT 400
CACCACCCTTCTCCCCACCCGCCCCCCCGCCCCCGTCGGCCCAGCGCTGCCAGCCCGAGTTTGCAGAGAGGTAACTCCCT 480
TTGGCTGCGAGCGGGCGAGCTAGCTGCACATTGCAAAGAAGGCTCTTAGGAGCCAGGCGACTGGGGAGCGGCTTCAGCAC 560
TGCAGCCACGACCCGCCTGGTTAGGCTGCACGCGGAGAGAACCCTCTGTTTTCCCCCACTCTCTCTCCACCTCCTCCTGC 640
CTTCCCCACCCCGAGTGCGGAGCCAGAGATCAAAAGATGAAAAGGCAGTCAGGTCTTCAGTAGCCAAAAAACAAAACAAA 720
CAAAAACAAAAAAGCCGAAATAAAAGAAAAAGATAATAACTCAGTTCTTATTTGCACCTACTTCAGTGGACACTGAATTT 800
GGAAGGTGGAGGATTTTGTTTTTTTCTTTTAAGATCTGGGCATCTTTTGAATCTACCCTTCAAGTATTAAGAGACAGACT 880
GTGAGCCTAGCAGGGCAGATCTTGTCCACCGTGTGTCTTCTTCTGCACGAGACTTTGAGGCTGTCAGAGCGCTTTTTGCG 960
TGGTTGCTCCCGCAAGTTTCCTTCTCTGGAGCTTCCCGCAGGTGGGCAGCTAGCTGCAGCGACTACCGCATCATCACAGC 1040
CTGTTGAACTCTTCTGAGCAAGAGAAGGGGAGGCGGGGTAAGGGAAGTAGGTGGAAGATTCAGCCAAGCTCAAGGATGGA 1120
M E 2
AGTGCAGTTAGGGCTGGGAAGGGTCTACCCTCGGCCGCCGTCCAAGACCTACCGAGGAGCTTTCCAGAATCTGTTCCAGA 1200
V Q L G L G R V Y P R P P S K T Y R G A F Q N L F Q S 29
GCGTGCGCGAAGTGATCCAGAACCCGGGCCCCAGGCACCCAGAGGCCGCGAGCGCAGCACCTCCCGGCGCCAGTTTGCTG 1280
V R E V I Q N P G P R H P E A A S A A P P G A S L L 55
CTGCTGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAAGAGAC 1360
L L Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q E T 82
TAGCCCCAGGCAGCAGCAGCAGCAGCAGGGTGAGGATGGTTCTCCCCAAGCCCATCGTAGAGGCCCCACAGGCTACCTGG 1440
S P R Q Q Q Q Q Q G E D G S P Q A H R R G P T G Y L V 109
TCCTGGATGAGGAACAGCAACCTTCACAGCCGCAGTCGGCCCTGGAGTGCCACCCCGAGAGAGGTTGCGTCCCAGAGCCT 1520
L D E E Q Q P S Q P Q S A L E C H P E R G C V P E P 135
GGAGCCGCCGTGGCCGCCAGCAAGGGGCTGCCGCAGCAGCTGCCAGCACCTCCGGACGAGGATGACTCAGCTGCCCCATC 1600
G A A V A A S K G L P Q Q L P A P P D E D D S A A P S 162
CACGTTGTCCCTGCTGGGCCCCACTTTCCCCGGCTTAAGCAGCTGCTCCGCTGACCTTAAAGACATCCTGAGCGAGGCCA 1680
T L S L L G P T F P G L S S C S A D L K D I L S E A S 189
GCACCATGCAACTCCTTCAGCAACAGCAGCAGGAAGCAGTATCCGAAGGCAGCAGCAGCGGGAGAGCGAGGGAGGCCTCG 1760
T M Q L L Q Q Q Q Q E A V S E G S S S G R A R E A S 215
GGGGCTCCCACTTCCTCCAAGGACAATTACTTAGGGGGCACTTCGACCATTTCTGACAACGCCAAGGAGTTGTGTAAGGC 1840
G A P T S S K D N Y L G G T S T I S D N A K E L C K A 242
AGTGTCGGTGTCCATGGGCCTGGGTGTGGAGGCGTTGGAGCATCTGAGTCCAGGGGAACAGCTTCGGGGGGATTGCATGT 1920
V S V S M G L G V E A L E H L S P G E Q L R G D C M Y 269
ACGCCCCACTTTTGGGAGTTCCACCCGCTGTGCGTCCCACTCCTTGTGCCCCATTGGCCGAATGCAAAGGTTCTCTGCTA 2000
A P L L G V P P A V R P T P C A P L A E C K G S L L 295
GACGACAGCGCAGGCAAGAGCACTGAAGATACTGCTGAGTATTCCCCTTTCAAGGGAGGTTACACCAAAGGGCTAGAAGG 2080
D D S A G K S T E D T A E Y S P F K G G Y T K G L E G 322
CGAGAGCCTAGGCTGCTCTGGCAGCGCTGCAGCAGGGAGCTCCGGGACACTTGAACTGCCGTCTACCCTGTCTCTCTACA 2160
E S L G C S G S A A A G S S G T L E L P S T L S L Y K 349
AGTCCGGAGCACTGGACGAGGCAGCTGCGTACCAGAGTCGCGACTACTACAACTTTCCACTGGCTCTGGCCGGACCGCCG 2240
S G A L D E A A A Y Q S R D Y Y N F P L A L A G P P 375
CCCCCTCCGCCGCCTCCCCATCCCCACGCTCGCATCAAGCTGGAGAACCCGCTGGACTACGGCAGCGCCTGGGCGGCTGC 2320
P P P P P P H P H A R I K L E N P L D Y G S A W A A A 402
GGCGGCGCAGTGCCGCTATGGGGACCTGGCGAGCCTGCATGGCGCGGGTGCAGCGGGACCCGGTTCTGGGTCACCCTCAG 2400
A A Q C R Y G D L A S L H G A G A A G P G S G S P S A 429
CCGCCGCTTCCTCATCCTGGCACACTCTCTTCACAGCCGAAGAAGGCCAGTTGTATGGACCGTGTGGTGGTGGTGGGGGT 2480
A A S S S W H T L F T A E E G Q L Y G P C G G G G G 455
GGTGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGAGGCGGGAGCTGTAGCCCCCTACGG 2560
G G G G G G G G G G G G G G G G G G E A G A V A P Y G 482
CTACACTCGGCCCCCTCAGGGGCTGGCGGGCCAGGAAAGCGACTTCACCGCACCTGATGTGTGGTACCCTGGCGGCATGG 2640
Y T R P P Q G L A G Q E S D F T A P D V W Y P G G M V 509
TGAGCAGAGTGCCCTATCCCAGTCCCACTTGTGTCAAAAGCGAAATGGGCCCCTGGATGGATAGCTACTCCGGACCTTAC 2720
S R V P Y P S P T C V K S E M G P W M D S Y S G P Y 535
GGGGACATGCGTTTGGAGACTGCCAGGGACCATGTTTTGCCCATTGACTATTACTTTCCACCCCAGAAGACCTGCCTGAT 2800
G D M R L E T A R D H V L P I D Y Y F P P Q K T C L I 562
CTGTGGAGATGAAGCTTCTGGGTGTCACTATGGAGCTCTCACATGTGGAAGCTGCAAGGTCTTCTTCAAAAGAGCCGCTG 2880
C G D E A S G C H Y G A L T C G S C K V F F K R A A E 589
AAGGGAAACAGAAGTACCTGTGCGCCAGCAGAAATGATTGCACTATTGATAAATTCCGAAGGAAAAATTGTCCATCTTGT 2960
G K Q K Y L C A S R N D C T I D K F R R K N C P S C 615
CGTCTTCGGAAATGTTATGAAGCAGGGATGACTCTGGGAGCCCGGAAGCTGAAGAAACTTGGTAATCTGAAACTACAGGA 3040
R L R K C Y E A G M T L G A R K L K K L G N L K L Q E 642
20
GGAAGGAGAGGCTTCCAGCACCACCAGCCCCACTGAGGAGACAACCCAGAAGCTGACAGTGTCACACATTGAAGGCTATG 3120
E G E A S S T T S P T E E T T Q K L T V S H I E G Y E 669
AATGTCAGCCCATCTTTCTGAATGTCCTGGAAGCCATTGAGCCAGGTGTAGTGTGTGCTGGACACGACAACAACCAGCCC 3200
C Q P I F L N V L E A I E P G V V C A G H D N N Q P 695
GACTCCTTTGCAGCCTTGCTCTCTAGCCTCAATGAACTGGGAGAGAGACAGCTTGTACACGTGGTCAAGTGGGCCAAGGC 3280
D S F A A L L S S L N E L G E R Q L V H V V K W A K A 722
CTTGCCTGGCTTCCGCAACTTACACGTGGACGACCAGATGGCTGTCATTCAGTACTCCTGGATGGGGCTCATGGTGTTTG 3360
L P G F R N L H V D D Q M A V I Q Y S W M G L M V F A 749
CCATGGGCTGGCGATCCTTCACCAATGTCAACTCCAGGATGCTCTACTTCGCCCCTGATCTGGTTTTCAATGAGTACCGC 3440
M G W R S F T N V N S R M L Y F A P D L V F N E Y R 775
ATGCACAAGTCCCGGATGTACAGCCAGTGTGTCCGAATGAGGCACCTCTCTCAAGAGTTTGGATGGCTCCAAATCACCCC 3520
M H K S R M Y S Q C V R M R H L S Q E F G W L Q I T P 802
CCAGGAATTCCTGTGCATGAAAGCACTGCTACTCTTCAGCATTATTCCAGTGGATGGGCTGAAAAATCAAAAATTCTTTG 3600
Q E F L C M K A L L L F S I I P V D G L K N Q K F F D 829
ATGAACTTCGAATGAACTACATCAAGGAACTCGATCGTATCATTGCATGCAAAAGAAAAAATCCCACATCCTGCTCAAGA 3680
E L R M N Y I K E L D R I I A C K R K N P T S C S R 855
CGCTTCTACCAGCTCACCAAGCTCCTGGACTCCGTGCAGCCTATTGCGAGAGAGCTGCATCAGTTCACTTTTGACCTGCT 3760
R F Y Q L T K L L D S V Q P I A R E L H Q F T F D L L 882
AATCAAGTCACACATGGTGAGCGTGGACTTTCCGGAAATGATGGCAGAGATCATCTCTGTGCAAGTGCCCAAGATCCTTT 3840
I K S H M V S V D F P E M M A E I I S V Q V P K I L S 909
CTGGGAAAGTCAAGCCCATCTATTTCCACACCCAGTGAAGCATTGGAAACCCTATTTCCCCACCCCAGCTCATGCCCCCT 3920
G K V K P I Y F H T Q * 920
TTCAGATGTCTTCTGCCTGTTATAACTCTGCACTACTCCTCTGCAGTGCCTTGGGGAATTTCCTCTATTGATGTACAGTC 4000
TGTCATGAACATGTTCCTGAATTCTATTTGCTGGGCTTTTTTTTTCTCTTTCTCTCCTTTCTTTTTCTTCTTCCCTCCCT 4080
ATCTAACCCTCCCATGGCACCTTCAGACTTTGCTTCCCATTGTGGCTCCTATCTGTGTTTTGAATGGTGTTGTATGCCTT 4160
TAAATCTGTGATGATCCTCATATGGCCCAGTGTCAAGTTGTGCTTGTTTACAGCACTACTCTGTGCCAGCCACACAAACG 4240
TTTACTTATCTTATGCCACGGGAAGTTTAGAGAGCTAAGATTATCTGGGGAAATCAAAACAAAAACAAGCAAAC 4314

Séquence 2

TCTATACACATTATGTCTTTTAAATGACACACTAGCCTTCTGAGGGTAACTTATATTGGCAACAGTTTTCAGATGTGGAA 80
ACTGTGAAGACAATGTTGGTGATGTGGAAGCAACATAAACTTTGGAGTCTTTCAGACCCAGGTTTGAATGTCAGACTGCT 160
TTTTATTCAGAGTAACTTCAGAGCATTATTTCTCACCTTAATTTTTTTTCAGGCCTCTTTGTGTCTATGTGTCCTCTTCA 240
CTCCTGTCCATTGTTCATTCAGTGATTTTTGCACCTTCCTTCACTGTTAGTGTGTAGACACATAGTTCTCCTGGCTCTGA 320
( ... )CAAATGGCACAATGCCACGAGGCCCGATCTATCCCTATGACGGAATCTAAGGTTTCAGCAAGTATCTGCTGGCTT 1520
GGTCATGGCTTGCTCCTCAGTTTGTAGGAGACTCTCCCACTCTCCCATCTGCGCGCTCTTATCAGTCCTGAAAAGAACCC 1600
CTGGCAGCCAGGAGCAGGTATTCCTATCGTCCTTTTCCTCCCTCCCTCGCCTCCACCCTGTTGGTTTTTTAGATTGGGCT 1680
TTGGAACCAAATTTGGTGAGTGCTGGCCTCCAGGAAATCTGGAGCCCTGGCGCCTAAACCTTGGTTTAGGAAAGCAGGAG 1760
CTATTCAGGAAGCAGGGGTCCTCCAGGGCTAGAGCTAGCCTCTCCTGCCCTCGCCCACGCTGCGCCAGCACTTGTTTCTC 1840
CAAAGCCACTAGGCAGGCGTTAGCGCGCGGTGAGGGGAGGGGAGAAAAGGAAAGGGGAGGGGAGGGAAAAGGAGGTGGGA 1920
AGGCAAGGAGGCCGGCCCGGTGGGGGCGGGACCCGACTCGCAAACTGTTGCATTTGCTCTCCACCTCCCAGCGCCCCCTC 2000
CGAGATCCCGGGGAGCCAGCTTGCTGGGAGAGCGGGACGGTCCGGAGCAAGCCCAGAGGCAGAGGAGGCGACAGAGGGAA 2080
AAAGGGCCGAGCTAGCCGCTCCAGTGCTGTACAGGAGCCGAAGGGACGCACCACGCCAGCCCCAGCCCGGCTCCAGCGAC 2160
AGCCAACGCCTCTTGCAGCGCGGCGGCTTCGAAGCCGCCGCCCGGAGCTGCCCTTTCCTCTTCGGTGAAGTTTTTAAAAG 2240
CTGCTAAAGACTCGGAGGAAGCAAGGAAAGTGCCTGGTAGGACTGACGGCTGCCTTTGTCCTCCTCCTCTCCACCCCGCC 2320
TCCCCCCACCCTGCCTTCCCCCCCTCCCCCGTCTTCTCTCCCGCAGCTGCCTCAGTCGGCTACTCTCAGCCAACCCCCCT 2400
CACCACCCTTCTCCCCACCCGCCCCCCCGCCCCCGTCGGCCCAGCGCTGCCAGCCCGAGTTTGCAGAGAGGTAACTCCCT 2480
TTGGCTGCGAGCGGGCGAGCTAGCTGCACATTGCAAAGAAGGCTCTTAGGAGCCAGGCGACTGGGGAGCGGCTTCAGCAC 2560
TGCAGCCACGACCCGCCTGGTTAGGCTGCACGCGGAGAGAACCCTCTGTTTTCCCCCACTCTCTCTCCACCTCCTCCTGC 2640
CTTCCCCACCCCGAGTGCGGAGCCAGAGATCAAAAGATGAAAAGGCAGTCAGGTCTTCAGTAGCCAAAAAACAAAACAAA 2720
CAAAAACAAAAAAGCCGAAATAAAAGAAAAAGATAATAACTCAGTTCTTATTTGCACCTACTTCAGTGGACACTGAATTT 2800
GGAAGGTGGAGGATTTTGTTTTTTTCTTTTAAGATCTGGGCATCTTTTGAATCTACCCTTCAAGTATTAAGAGACAGACT 2880
GTGAGCCTAGCAGGGCAGATCTTGTCCACCGTGTGTCTTCTTCTGCACGAGACTTTGAGGCTGTCAGAGCGCTTTTTGCG 2960
TGGTTGCTCCCGCAAGTTTCCTTCTCTGGAGCTTCCCGCAGGTGGGCAGCTAGCTGCAGCGACTACCGCATCATCACAGC 3040
CTGTTGAACTCTTCTGAGCAAGAGAAGGGGAGGCGGGGTAAGGGAAGTAGGTGGAAGATTCAGCCAAGCTCAAGGATGGA 3120
M E 2
AGTGCAGTTAGGGCTGGGAAGGGTCTACCCTCGGCCGCCGTCCAAGACCTACCGAGGAGCTTTCCAGAATCTGTTCCAGA 3200
V Q L G L G R V Y P R P P S K T Y R G A F Q N L F Q S 29
GCGTGCGCGAAGTGATCCAGAACCCGGGCCCCAGGCACCCAGAGGCCGCGAGCGCAGCACCTCCCGGCGCCAGTTTGCTG 3280
V R E V I Q N P G P R H P E A A S A A P P G A S L L 55
CTGCTGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAAGAGAC 3360
L L Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q E T 82
TAGCCCCAGGCAGCAGCAGCAGCAGCAGGGTGAGGATGGTTCTCCCCAAGCCCATCGTAGAGGCCCCACAGGCTACCTGG 3440
S P R Q Q Q Q Q Q G E D G S P Q A H R R G P T G Y L V 109
TCCTGGATGAGGAACAGCAACCTTCACAGCCGCAGTCGGCCCTGGAGTGCCACCCCGAGAGAGGTTGCGTCCCAGAGCCT 3520
L D E E Q Q P S Q P Q S A L E C H P E R G C V P E P 135
21
GGAGCCGCCGTGGCCGCCAGCAAGGGGCTGCCGCAGCAGCTGCCAGCACCTCCGGACGAGGATGACTCAGCTGCCCCATC 3600
G A A V A A S K G L P Q Q L P A P P D E D D S A A P S 162
CACGTTGTCCCTGCTGGGCCCCACTTTCCCCGGCTTAAGCAGCTGCTCCGCTGACCTTAAAGACATCCTGAGCGAGGCCA 3680
T L S L L G P T F P G L S S C S A D L K D I L S E A S 189
GCACCATGCAACTCCTTCAGCAACAGCAGCAGGAAGCAGTATCCGAAGGCAGCAGCAGCGGGAGAGCGAGGGAGGCCTCG 3760
T M Q L L Q Q Q Q Q E A V S E G S S S G R A R E A S 215
GGGGCTCCCACTTCCTCCAAGGACAATTACTTAGGGGGCACTTCGACCATTTCTGACAACGCCAAGGAGTTGTGTAAGGC 3840
G A P T S S K D N Y L G G T S T I S D N A K E L C K A 242
AGTGTCGGTGTCCATGGGCCTGGGTGTGGAGGCGTTGGAGCATCTGAGTCCAGGGGAACAGCTTCGGGGGGATTGCATGT 3920
V S V S M G L G V E A L E H L S P G E Q L R G D C M Y 269
ACGCCCCACTTTTGGGAGTTCCACCCGCTGTGCGTCCCACTCCTTGTGCCCCATTGGCCGAATGCAAAGGTTCTCTGCTA 4000
A P L L G V P P A V R P T P C A P L A E C K G S L L 295
GACGACAGCGCAGGCAAGAGCACTGAAGATACTGCTGAGTATTCCCCTTTCAAGGGAGGTTACACCAAAGGGCTAGAAGG 4080
D D S A G K S T E D T A E Y S P F K G G Y T K G L E G 322
CGAGAGCCTAGGCTGCTCTGGCAGCGCTGCAGCAGGGAGCTCCGGGACACTTGAACTGCCGTCTACCCTGTCTCTCTACA 4160
E S L G C S G S A A A G S S G T L E L P S T L S L Y K 349
AGTCCGGAGCACTGGACGAGGCAGCTGCGTACCAGAGTCGCGACTACTACAACTTTCCACTGGCTCTGGCCGGACCGCCG 4240
S G A L D E A A A Y Q S R D Y Y N F P L A L A G P P 375
CCCCCTCCGCCGCCTCCCCATCCCCACGCTCGCATCAAGCTGGAGAACCCGCTGGACTACGGCAGCGCCTGGGCGGCTGC 4320
P P P P P P H P H A R I K L E N P L D Y G S A W A A A 402
GGCGGCGCAGTGCCGCTATGGGGACCTGGCGAGCCTGCATGGCGCGGGTGCAGCGGGACCCGGTTCTGGGTCACCCTCAG 4400
A A Q C R Y G D L A S L H G A G A A G P G S G S P S A 429
CCGCCGCTTCCTCATCCTGGCACACTCTCTTCACAGCCGAAGAAGGCCAGTTGTATGGACCGTGTGGTGGTGGTGGGGGT 4480
A A S S S W H T L F T A E E G Q L Y G P C G G G G G 455
GGTGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGGCGAGGCGGGAGCTGTAGCCCCCTACGG 4560
G G G G G G G G G G G G G G G G G G E A G A V A P Y G 482
CTACACTCGGCCCCCTCAGGGGCTGGCGGGCCAGGAAAGCGACTTCACCGCACCTGATGTGTGGTACCCTGGCGGCATGG 4640
Y T R P P Q G L A G Q E S D F T A P D V W Y P G G M V 509
TGAGCAGAGTGCCCTATCCCAGTCCCACTTGTGTCAAAAGCGAAATGGGCCCCTGGATGGATAGCTACTCCGGACCTTAC 4720
S R V P Y P S P T C V K S E M G P W M D S Y S G P Y 535
GGGGACATGCGGTAAGTTTTTCCTTCCAGAAATGTCGCCTTTCGGCCCAGGGCAGAGTCACTCTGTGTTCTGGGGTATCT 4800
G D M R 539
AGCGGCTCCTACCTGCGCGAACACTCAGATTGCCCCTGGGAGAGCTCAGCAGGGTAAACCTAGAGCTCTCCCGTGGACTC 4880
CCGGCCTGCCAGAGGTTTAACCTGAGCTCTCCTAATTTCTGCTGCGTGCCCTGGGTGCTGATTCCTGCCCTCCCAGATTC 4960
( ... )CATTTATGCCTGCAGGTTAATGCTGAAGACCTGAGACTTCACTTGCCTATTTCTGCCATTCAGTGACATGTGTTG 101200
CATTGGTTTTTTGTGTCTTTCCAGTTTGGAGACTGCCAGGGACCATGTTTTGCCCATTGACTATTACTTTCCACCCCAGA 101280
L E T A R D H V L P I D Y Y F P P Q K 558
AGACCTGCCTGATCTGTGGAGATGAAGCTTCTGGGTGTCACTATGGAGCTCTCACATGTGGAAGCTGCAAGGTCTTCTTC 101360
T C L I C G D E A S G C H Y G A L T C G S C K V F F 584
AAAAGAGCCGCTGAAGGTAAAGGGTCTTGCACATGCACTTCTCTTTCCCTTTCTCCTTTACCTTCCAGAGAGAGACACTA 101440
K R A A E G 590
ACCTTTCAGGGCCCAGGATTTTATCATCTCAGAAATAGAGTCATTGGCAAGGCCCTATCAAATAACTTAGGAGCCTAAGG 101520
AAGCAAATTTTTGTACTTGCTAGTTCCCTGGTTTCAGCAGCCTTGTTTGTACAGGCAATTTAGGCAGTGAAGGTGGTCCC 101600
( ... )GGTGCCATACTCTGTCCACTTTTTTCATGTGGTAGGATATAATTTCATATCTTTTCTGTTCTAGAAATACCCGAA 143920
GAAAGAGACTCTGGAAACTCATTATCAGGTCTATCAACTCTTGTATTTGTTCTCCCAGGGAAACAGAAGTACCTGTGCGC 144000
K Q K Y L C A 597
CAGCAGAAATGATTGCACTATTGATAAATTCCGAAGGAAAAATTGTCCATCTTGTCGTCTTCGGAAATGTTATGAAGCAG 144080
S R N D C T I D K F R R K N C P S C R L R K C Y E A G 624
GGATGACTCTGGGAGGTAAGATACTTTTCTTTCTCTTCCTCCTCCTTCCTCTCTCCCCCTTCTCCCTCATTTTCTAGTCT 144160
M T L G A 629
CTCTTTAGACCAGATTTTCTTCTTTGATGCTTCCAAGGGGACCAGCCATGCTCTAGACACAGGCTGACCCTTTCATAGGC 144240
AACGTGGCCATCAGCCAGCTGGTGCCTTTTTTTTAATCCTTATCTATACCAATCCCCATTCCGGGGCTCAGCATTAGAGC 144320
( ... )CTAGGGCAGTTTTTCTAAAAAGGTAGTTGCATTGTGTGTTTTTGACCACTGATGATAAATTCAAGTCTCTCTTCC 169360
TTCCCAATAGCCCGGAAGCTGAAGAAACTTGGTAATCTGAAACTACAGGAGGAAGGAGAGGCTTCCAGCACCACCAGCCC 169440
R K L K K L G N L K L Q E E G E A S S T T S P 652
CACTGAGGAGACAACCCAGAAGCTGACAGTGTCACACATTGAAGGCTATGAATGTCAGCCCATCTTTCTGAATGTCCTGG 169520
T E E T T Q K L T V S H I E G Y E C Q P I F L N V L E 679
AAGCCATTGAGCCAGGTGTAGTGTGTGCTGGACACGACAACAACCAGCCCGACTCCTTTGCAGCCTTGCTCTCTAGCCTC 169600
A I E P G V V C A G H D N N Q P D S F A A L L S S L 705
AATGAACTGGGAGAGAGACAGCTTGTACACGTGGTCAAGTGGGCCAAGGCCTTGCCTGGTAAGGAAAAGGGAAGTGGGAG 169680
N E L G E R Q L V H V V K W A K A L P G 725
CATGAGATAAGGGGGATCATATTTAGTGAACGCTCCTATGGACCAGCCACCATGTCTGGTGCTTTTCTGCCCATTAACTC 169760
AGGCAGTCTTCATCATAACCCTGTGGGAGAGGGATTGTTACAAGTCTCAATTTAAACATACAGGGATCGAAACTCAGAAA 169840
( ... )ATCTCTGCCCAACAGGGACTCAGACTTAGCTCAACCCGTCAGTACCCAGACTGACCACTGCCTCTGCCTCTTCTT 175440
CTCCAGGCTTCCGCAACTTACACGTGGACGACCAGATGGCTGTCATTCAGTACTCCTGGATGGGGCTCATGGTGTTTGCC 175520
F R N L H V D D Q M A V I Q Y S W M G L M V F A 749
22
ATGGGCTGGCGATCCTTCACCAATGTCAACTCCAGGATGCTCTACTTCGCCCCTGATCTGGTTTTCAATGAGTAAGTGCT 175600
M G W R S F T N V N S R M L Y F A P D L V F N E 773
CCTGGGGCCCAGACCTCACTAAAATACAGCAGCTTGGCCAGACCTGGTTGGTGGTGATGGTGATGGGGTGACAGTGAAGC 175680
TTAGCTCATTTGATCTGCAGTTGTCGCAGCGGATGCCCCAGCCAGCCAATCCAGTATGAGGCGGCTTTGCCCTGGCTTTC 175760
( ... )AGAAACAGCAAGCTCTTCTTGGAAAACCTGGCGAGGGATGGCAATCAGAGACATTCCCTCTGGGCTTATTGTAAA 179760
CTTCCCCTCATTCCTTTTTCCTCTGTGTATCTCCTTCCCAGGTACCGCATGCACAAGTCCCGGATGTACAGCCAGTGTGT 179840
Y R M H K S R M Y S Q C V 786
CCGAATGAGGCACCTCTCTCAAGAGTTTGGATGGCTCCAAATCACCCCCCAGGAATTCCTGTGCATGAAAGCACTGCTAC 179920
R M R H L S Q E F G W L Q I T P Q E F L C M K A L L L 813
TCTTCAGCATTAGTAAGTGCCTAGAAGTGCAGGGAATGCCCCCTGAGGGCACAGAGATTCAGAGAGGACCACTTTTGCCA 180000
F S I I 817
TTAAAACATTATTAGGGAAAAGCCAGCTCCTGGACATTTCCCTTCTTCATTCCCCCTCCCCATCCCCACTCTACTCTCTC 180080
TCAGCATCATTTTCCTAACAAGAAACAATTTCATGACTAGAAGCCAATTTATTTGCTAGAAGTCAACCTCCATCAGATTC 180160
( ..• )CTTGGTGCTTTGTCTAATGCTCCTTCGTGGGCATGCTTCCCCTCCCCATTCTGTCTTCATCCCACATCAGTTCCA 180800
p 818
GTGGATGGGCTGAAAAATCAAAAATTCTTTGATGAACTTCGAATGAACTACATCAAGGAACTCGATCGTATCATTGCATG 180880
V D G L K N Q K F F D E L R M N Y I K E L D R I I A C 845
CAAAAGAAAAAATCCCACATCCTGCTCAAGACGCTTCTACCAGCTCACCAAGCTCCTGGACTCCGTGCAGCCTGTAAGCA 180960
K R K N P T S C S R R F Y Q L T K L L D S V Q P 869
AACGATGGAGGGTGCTTTATCAGGGAGAACAGCCTGATAGAGCCAATGATAATATGCTTCTCTAGAGTCTGGCACCACCT 181040
GTTGGGAGGTGCTTCCATTCCCCTCTGGCTTTGAGTGTGGTCCAGGAAGAAAATGTGGTGAAGAAAAGAACACGGGTCAC 181120
( ..• )ACCAAGGAAGTACGGGGAAGGGGGAGGAAACAAAAGGCTGAAAGACCAAAAATCAGAGGTTGGGGAAGAGGCTAG 181600
CAGAGGCCACCTCCTTGTCAACCCTGTTTTTCTCCCTCTTATTGTTCCCTACAGATTGCGAGAGAGCTGCATCAGTTCAC 181680
I A R E L H Q F T 878
TTTTGACCTGCTAATCAAGTCACACATGGTGAGCGTGGACTTTCCGGAAATGATGGCAGAGATCATCTCTGTGCAAGTGC 181760
F D L L I K S H M V S V D F P E M M A E I I S V Q V P 905
CCAAGATCCTTTCTGGGAAAGTCAAGCCCATCTATTTCCACACCCAGTGAAGCATTGGAAACCCTATTTCCCCACCCCAG 181840
K I L S G K V K P I Y F H T Q * 920
CTCATGCCCCCTTTCAGATGTCTTCTGCCTGTTATAACTCTGCACTACTCCTCTGCAGTGCCTTGGGGAATTTCCTCTAT 181920
TGATGTACAGTCTGTCATGAACATGTTCCTGAATTCTATTTGCTGGGCTTTTTTTTTCTCTTTCTCTCCTTTCTTTTTCT 182000
TCTTCCCTCCCTATCTAACCCTCCCATGGCACCTTCAGACTTTGCTTCCCATTGTGGCTCCTATCTGTGTTTTGAATGGT 182080
GTTGTATGCCTTTAAATCTGTGATGATCCTCATATGGCCCAGTGTCAAGTTGTGCTTGTTTACAGCACTACTCTGTGCCA 182160
GCCACACAAACGTTTACTTATCTTATGCCACGGGAAGTTTAGAGAGCTAAGATTATCTGGGGAAATCAAAACAAAAACAA 182240
GCAAACAAAAAAAAAAAGCAAAAACAAAACAAAAAATAAGCCAAAAAACCTTGCTAGTGTTTTTTCCTCAAAAATAAATA 182320
AATAAATAAATAAATACGTACATACATACACACATACATACAAACATATAGAAATCCCCAAAGAGGCCAATAGTGACGAG 182400
AAGGTGAAAATTGCAGGCCCATGGGGAGTTACTGATTTTTTCATCTCCTCCCTCCACGGGAGACTTTATTTTCTGCCAAT 182480
GGCTATTGCCATTAGAGGGCAGAGTGACCCCAGAGCTGAGTTGGGCAGGGGGGTGGACAGAGAGGAGAGGACAAGGAGGG 182560
CAATGGAGCATCAGTACCTGCCCACAGCCTTGGTCCCTGGGGGCTAGACTGCTCAACTGTGGAGCAATTCATTATACTGA 182640
AAATGTGCTTGTTGTTGAAAATTTGTCTGCATGTTAATGCCTCACCCCCAAACCCTTTTCTCTCTCACTCTCTGCCTCCA 182720
ACTTCAGATTGACTTTCAATAGTTTTTCTAAGACCTTTGAACTGAATGTTCTCTTCAGCCAAAACTTGGCGACTTCCACA 182800
GAAAAGTCTGACCACTGAGAAGAAGGAGAGCAGAGATTTAACCCTTTGTAAGGCCCCATTTGGATCCAGGTCTGCTTTCT 182880
CATGTGTGAGTCAGGGAGGAGCTGGAGCCAGAGGAGAAGAAAATGATAGCTTGGCTGTTCTCCTGCTTAGGACACTGACT 182960
GAATAGTTAAACTCTCACTGCCACTACCTTTTCCCCACCTTTAAAAGACCTGAATGAAGTTTTCTGCCAAACTCCGTGAA 183040
GCCACAAGCACCTTATGTCCTCCCTTCAGTGTTTTGTGGGCCTGAATTTCATCACACTGCATTTCAGCCATGGTCATCAA 183120
Année Universitaire 2013-2014

Université Claude Bernard Lyon 1

1ère année commune des Etudes de Santé (PACES)

Faculté de Médecine Lyon-Est

19 décembre 2013
EPREUVE DE BIOLOGIE CELLULAIRE
(UE2)
(Pr Laurent SCHAEFFER)
(Pr Jean Louis BESSEREAU)

Durée de l'épreuve : 60 minutes

Nombre de questions : 10 questions

Les questions sont notées sur 5 points. L'ensemble correspond à un


total de 50 points.

Ce fascicule comprend 10 pages numérotées.

IMPORTANT :vous devez vérifier au début de l'épreuve que votre livret


est complet

En réponse à chaque question vous pouvez noircir zéro à cinq cases


sur la grille correspondant à des propositions justes

p. 1/10
On se propose de caractériser les mécanismes cellulaires impliqués dans la régénération
des axones après section d'un nerf. On utilise comme système expérimental des cultures
primaires de neurones des ganglions des racines dorsales (DRG) dans lesquelles il est
possible de réaliser des axotomies (coupure d'axones) à l'aide d'un laser.

Le calcium est un signal classiquement impliqué dans la régénération neuronale. Les


neurones sont cultivés en présence d'un indicateur calcique dont la fluorescence augmente
quand il est lié au calcium et qui a la propriété de se concentrer spontanément dans le
cytoplasme des cellules. L'axotomie provoque une augmentation de la concentration du
calcium au niveau de la lésion qui se propage de façon rétrograde jusqu'au corps cellulaire
du neurone (Figure 1A). Pour analyser ce phénomène on reproduit l'expérience en présence
de chlorure de cadmium (CdCI 2 ) qui inhibe les canaux calciques dépendants du voltage, de
tétrodotoxine (TTX) qui inhibe les canaux sodiques dépendants du voltage, et après
traitement prolongé des cultures par la thapsigargine qui inhibe la pompe à calcium présente
sur la membrane du réticulum endoplasmique. La variation maximale de fluorescence
enregistrée au niveau du corps cellulaire est quantifiée (Figure 18).

A
Control

+
Figure 1 : A Visualisation de la fluorescence de l'indicateur calcique dans un neurone de DRG en culture 3
secondes avant axotomie (-3), immédiatement après l'impact du laser (point à la verticale de la flèche)(O) et 40
secondes après impact (+40); le corps cellulaire est à droite de l'image. Barre d'échelle 10 f.lm. B Variations
maximales d'intensité de fluorescence au niveau du corps cellulaire. Les données sont représentées sous la
forme moyenne± erreur standard de la moyenne.*** p<0,001 par rapport au contrôle.

Question 1 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- la concentration du calcium total intracellulaire est au moins 1 000 fois inférieure à la


concentration du calcium libre dans le milieu extracellulaire
8- l'ouverture de canaux perméables aux cations dans la membrane plasmique provoque
l'entrée d'ions sodium et potassium dans la cellule.
C- Les principaux sites intracellulaires de stockage du calcium sont le réticulum
endoplasmique et les mitochondries.
D- L'analyse de la figure 1 montre que les canaux calciques dépendants du voltage sont
impliqués dans les variations de concentration du calcium intracellulaire consécutives à
l'axotomie.
E- La thapsigargine devrait entraîner une diminution de la concentration de calcium dans le
réticulum endoplasmique

p. 2/10
Les protéines kinases C représentent une famille de protéines kinases couramment
impliquées dans la transduction des signaux calciques. On dispose d'un anticorps de lapin
dirigé contre la protéine kinase C!! (PKC!!), ainsi que d'un anticorps de souris spécifique de
la forme phosphorylée de la protéine kinase C!! (p-PKC!!). Les neurones des ganglions des
racines dorsales issus de cultures primaires réalisées en présence ou en absence de CdCb
sont analysés par la technique de western blot une heure après axotomie (Figure 2).

Veh CdCI2
Ax: + +
p-PKC11

Figure 2 : Panneau de gauche Analyse par western blot des niveaux de p-PKC~-t et PKC~-t. Ax: axotomie V eh:
véhicule (correspond à la solution contrôle). Panneau de droite Quantification des rapports p-PKC~-t/PKC~-t. Les
données sont représentées sous la forme moyenne ± erreur standard de la moyenne. ** p<0,01.

Question 2 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- Pour réaliser un western blot il faut transférer les protéines sur une membrane
8- Pour détecter les anticorps anti-p-PKC!! on peut utiliser un anticorps de lapin
C- L'analyse de la figure 2 montre que l'axotomie induit la phosphorylation de la PKC!!
D- L'analyse de la figure 2 montre que la phosphorylation de la PKC!! dépend des canaux
calciques dépendants du voltage.
E- Les figures 1 et 2 montrent que l'augmentation du calcium intracellulaire est due à une
entrée de calcium extra cellulaire par les canaux calciques dépendant du voltage.

p. 3/10
Un nombre important de neurones sensitifs de la jambe ont leurs axones dans le nerf
sciatique et leurs corps cellulaires dans les ganglions des racines dorsales au voisinage de
la moelle épinière. Afin d'analyser in vivo les effets de l'axotomie sur la PKC"", une section
du nerf sciatique est réalisée et les DRG qui reçoivent les axones du nerf sciatique sont
analysés 24 heures plus tard. Une partie des axotomies sont réalisées en appliquant
localement au niveau de la lésion du nerf sciatique de I'EGTA, un agent chélateur du calcium
qui empêche son passage à travers les canaux calciques. Les analyses sont faites sur des
coupes histologiques de DRG par la technique d'immunofluorescence. Un double marquage
est réalisé en utilisant l'anticorps dirigé contre p-PKC"" et un anticorps anti-TUJ1 pour
visualiser les neurones dans les DRG (Figure 3).

Figure 3 : Double marquage par immuno-fluorescence de p-PKC~-t et TUJ1 sur des coupes de ganglions de la
racine dorsale avant axotomie (-Ax) ou 24 h après section du nerf sciatique en absence ou en présence d'EGTA
au niveau de la section du nerf. Rangée du haut: canal correspondant au marquage p-PKC~-t ; rangée du bas,
superposition du marquage TUJ1 à l'image correspondante de la rangée du haut. Les flèches blanches indiquent
des noyaux de neurones. Barre d'échelle= 50 ~tm.

Question 3 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- L'anticorps anti-TUJ 1 pourrait être un anticorps monoclonal de souris.


B- L'analyse de la figure montre que la section du nerf sciatique augmente la quantité de
PKC dans les corps cellulaires des DRG.
C- L'absence de modification de la PKC"" après section du nerf sciatique en présence
d'EGTA montre que l'entrée de calcium extracellulaire dans les corps cellulaires active la
PKC"".
D- Pour vérifier que p-PKC"" est présent dans le noyau on pourrait réaliser un co-marquage
de la kinase et de l'ADN, respectivement avec l'anticorps anti-p-PKC"" et du DAPI.
E- Les protéines kinases C ne sont pas les seules kinases activées par l'augmentation du
calcium intracytoplasmique

p. 4/10
L'acétylation des histones est régulée par deux familles d'enzymes: les histone acétyl
transférases (HAT) et les histones déacétylases (HDAC). Ces enzymes sont connues pour
réguler l'expression des gènes et pour être elles-mêmes régulées par les voies de
signalisation intracellulaires. L'histone déacétylase 5 (HDAC5) est exprimée dans les
neurones. Pour déterminer si la signalisation induite par l'axotomie affecte HDAC5, les
séquences codantes de HDAC5 et de la protéine fluorescente GFP sont fusionnées pour
construire un gène chimérique codant une protéine de fusion HDAC5-GFP. Des cultures
primaires de DRG transfectées avec un vecteur d'expression contenant le gène chimérique
sont étudiées par microscopie à épifluorescence à différents temps après axotomie. La
fluorescence est majoritairement intra-nucléaire avant axotomie. 24 h après axotomie, la
fluorescence a diminué considérablement dans le noyau alors qu'elle a augmenté à
l'extrémité de l'axone coupé

Question 4 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- Pour que la protéine de fusion HDAC5-GFP soit exprimée dans les neurones, il faut
impérativement insérer un promoteur adéquat en amont du gène dans le vecteur
d'expression.
B- La baisse de la fluorescence dans le noyau pourrait être liée à une diminution de la
synthèse de HDAC5-GFP
C- La protéine HDAC5-GFP est initialement synthétisée au niveau du réticulum
endoplasmique
D- Le passage de la protéine de fusion HDAC5-GFP du noyau vers le cytoplasme fait
intervenir le transporteur transmembranaire spécifique des histones déacétylases.
E- Le passage des histones déacétylases du noyau vers le cytoplasme nécessite l'hydrolyse
du GTP.

p. 5/10
Les cultures primaires sont traitées avec des activateurs ou des inhibiteurs de
PKC pendant une heure, puis analysées en western blot avec des anticorps qui
reconnaissent spécifiquement PKC~-t, p-PKC~-t, HDAC5 et la forme phosphorylée de HDAC5
(p-HDAC5) (Figure 4). Le myristate acétate de phorbol (PMA) et l'ingénol 3-angélate (13A)
sont des activateurs de toutes les PKC. Go6983 est un inhibiteur de toutes les PKC.

c 1 2 3 5 6 D
+ +
13A - - - - + +

Figure 4 : C Analyse par western blot des niveaux de protéines indiquées à gauche en présence (+) ou en
absence (-) des composés pharmacologiques indiqués au dessus des images de western blot; - Ax : sans
axotomie. + Ax : après axotomie. D Quantification des intensités relatives de p-PKC~-t et p-HDAC5 dans les
différentes conditions du panneau C. Les données sont représentées sous la forme moyenne± erreur standard
de la moyenne.* p<0,05.

Question 5 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- L'analyse de la figure montre que l'axotomie induit la phosphorylation de HDAC5 et de


PKC~-t.
8- L'analyse de la figure suggère que l'axotomie induit la dégradation de HDAC5.
C- Ces expériences démontrent que la phosphorylation de HDAC5 est dépendante de
l'activité de PKC~-t.
D- L'analyse de la condition 6 suggère qu'en absence d'axotomie, HDAC5 n'est pas
phosphorylée par PKC~-t.
E- HDAC5 est probablement phosphorylée par la PKC~-t au niveau d'un résidu tyrosine

p. 6/10
Les mouvements de la protéine de fusion HDACS-GFP sont étudiés par vidéo-microscopie à
épifluorescence. Après axotomie, on observe un déplacement de points fluorescents dans
les axones. Ces points ont une taille apparente de 200nm et se déplacent tous dans la
même direction, du corps cellulaire vers l'extrémité lésée de l'axone.

Question 6- Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- Il faut fixer les cellules pour éviter qu'elles se déplacent pendant l'acquisition des images.
8- L'analyse des résultats indique que les protéines de fusion HDACS-GFP se déplacent de
façon coordonnée sous forme d'amas d'environ 200nm.
C-Il est probable que les protéines de fusion HDACS-GFP soient contenues dans des
vésicules.
D- Le mouvement des protéines de fusion HDACS-GFP pourrait être produit par l'activité de
protéines de la famille des kinésines.
E- Grâce à leur structure constituée de l'empilement de petits monomères sphériques de
tubuline, les microtubules sont flexibles.

Afin de déterminer si les mouvements de HDACS ont un effet sur la chromatine, un


fractionnement cellulaire est effectué à partir de cultures primaires de DRG pour séparer les
noyaux et le cytoplasme. Le fractionnement est réalisé à partir de cultures de neurones
ayant subi ou non une axotomie et traités ou non avec de I'EGTA. Les fractions nucléaires et
cytoplasmiques sont analysées par western blot à l'aide d'anticorps spécifiques de HDACS,
de l'histone H3 et de sa forme acétylée sur les lysines 9 et 14 (Figure 5).

Figure 5 : Analyse par western blot de HDAC5 et histone


H3 dans des cultures de DRG - Ax : sans axotomie. + Ax :
après axotomie. N: fraction nucléaire C: fraction
cytoplasmique

Question 7 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- Le fractionnement cellulaire a sans doute été réalisé par centrifugation différentielle après
lyse des cellules.
8- L'augmentation de l'acétylation de l'histone H3 observée dans ces expériences est
l'opposé de ce à quoi on aurait pu s'attendre après passage de HDACS dans le
cytoplasme.
C- On peut prédire que des variations de l'acétylation des histones auront des répercussions
sur l'expression des gènes.
D- Pour affirmer que l'histone H3 qu'on analyse dans cette expérience est bien nucléaire, il
faudrait s'assurer que la fraction nucléaire n'est pas contaminée par des mitochondries.
E- Une fois qu'elles ont terminé leur action sur les histones, les HDAC sont recyclées avec
les autres protéines de modification de la chromatine dans les corps de Cajal.

p. 7/10
Afin de déterminer si HDAC5 est impliquée dans la régulation de l'acétylation des histones
par l'axotomie, on décide d'inactiver le gène codant HDAC5 par recombinaison homologue
chez la souris (réalisation de souris KO). Les niveaux d'acétylation de l'histone H3 dans les
DRG sont évalués par western blot avant et après axotomie. La figure 6 montre le rapport
entre les intensités du marquage pour l'histone H3 acétylé et du marquage du marqueur
neuronal TUJ 1 (Ac-H3/TUJ 1).

!)0.5
~0.4
~0.3
~0.2
ô0.1
<C 0
WT HDAC5KO
Figure 6 : Rapport entre les niveaux de protéines
AC-H3/TUJ 1 dans des DRG avant et après section du
nerf sciatique (Ax). Les données sont représentées
sous la forme moyenne ± erreur standard de la
moyenne. * p<0,05 ***p<0,001

Question 8 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- Pour générer les souris KO HDAC5 il a fallu injecter le vecteur de recombinaison


homologue dans des ovocytes fécondés de souris.
B- L'augmentation de l'acétylation de l'histone H3 dans les DRG des souris KO par rapport
aux souris contrôle (WT) n'est pas interprétable si l'expression de TUJ1 est contrôlée par
HOACS
C- L'augmentation de l'acétylation de l'histone H3 dans les DRG des souris KO indique que
l'inactivation de HDAC5 a dû réactiver l'expression d'une histone acétyl transférase
(HAT).
D- L'analyse des résultats indique que HDAC5 régule bien l'acétylation des histones dans
les DRG avant axotomie, mais qu'il n'intervient pas dans les évènements qui suivent
l'axotomie.
E- L'infection des neurones de DRG par des vecteurs viraux exprimant un shRNA (small-
hairpin RNA) ciblant le gène HDAC5 devrait reproduire à l'identique les résultats obtenus
chez la souris KO

p. 8/10
Afin de vérifier si la relocalisation de HDAC5 est nécessaire à la régénération axonale, un
mutant de HDAC5 strictement nucléaire (HDAC5nuc) est construit en remplaçant les sérines
259, 280 et 498 par des acides aspartiques. Un vecteur d'expression pour HDAC5nuc est
introduit dans des neurones de DRG en culture issus de souris WT. Les noyaux sont extraits
des neurones transfectés et analysés par western blot.

HOACS

~· Ac-H3

H3

Figure 7 : Détection par western blot de HDAC5, de


l'histone H3 (H3) et de l'histone H3 acétylée sur les
lysines 9 et 14 (Ac-H3) dans des fractions nucléaires
de neurones de DRG mis en culture (Control) ou
transfectés par un vecteur d'expression de HDAC5nuc
(HDAC5nuc). Ce western blot est représentatif de la
répétition de trois expériences indépendantes.

Question 9 - Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- La distance entre les acides aminés mutés exclut la possibilité qu'ils fassent partie d'un
signal de localisation nucléaire.
B- La figure 8 montre que HDAC5nuc s'accumule dans le noyau et que les mutations n'ont
pas affecté son activité enzymatique.
C- Les résultats présentés dans la figure 7 suggèrent que les sérines 259, 280 et 498 sont
phosphorylées par la PKC~-1 après axotomie.
D- Après axotomie, la quantité de HDAC5 détectable par immune-fluorescence dans le
cytoplasme des neurones exprimant HDAC5nuc doit être diminuée par rapport aux
cellules ne contenant pas le vecteur d'expression
E- Si la régénération n'est pas modifiée dans les neurones exprimant HDAC5nuc, il est
probable que HDAC5 est capable d'acétyler des protéines cytoplasmiques.

p. 9/10
Pour identifier les gènes dont l'expression pourrait être modifiée secondairement à la
relocalisation de HDAC5 après axotomie, on compare par une méthode d'analyse globale le
niveau des ARNm des gènes exprimés avant et après axotomie dans des cultures de
neurones de DRG issus de souris sauvages (WT). On identifie environ 300 gènes dont les
ARNm varient après axotomie. On réalise ensuite une section du nerf sciatique et on prépare
I'ARN total des DRG d'où émanent les axones sectionnés. On dose par RT -PCR le niveau
de certains des ARNm correspondant aux gènes dont l'expression varie après axotomie en
cultures (figure 8)

3.0

Figure 8: Rapport entre les niveaux d'ARNm de gènes dont le nom figure sous les histogrammes. Les ARN
totaux ont été extraits de DRG 3 h, 8 h et 24 h après section du nerf sciatique. Le niveau de chacun des ARNm
a été déterminé par RT-PCR. Les données sont représentées sous la forme du Log2 des rapports entre les
valeurs obtenues avant et après axotomie (moyenne± erreur standard de la moyenne).

Question 10- Indiquez la ou les affirmations correctes parmi les propositions suivantes:

A- La technique de RT-PCR permet de mesurer des quantités d'ARN en utilisant une ADN
polymérase.
B- La RT -PCR est une méthode particulièrement efficace car, en conditions optimales, elle
permet théoriquement de tripler à chaque cycle la quantité d'ADN amplifié
C- Ces résultats ne démontrent pas de façon certaine que la transcription du gène JUNB
augmente dans les neurones du DRG après section du nerf sciatique.
D- Si la translocation de HDAC5 est directement responsable de l'augmentation précoce de
JUNB, cette augmentation devrait être peu sensible à un blocage de la traduction
protéique par la cycloheximide.
E- L'ensemble des résultats de cette étude suggère que l'axotomie induit une augmentation
locale de calcium qui se propage jusqu'au corps cellulaire, où elle induit la
phosphorylation de PKC~. PKC~ phosphorylée induit à son tour la translocation de
HDAC5 vers le cytoplasme, ce qui permet l'activation de l'expression de gènes
nécessaires à la régénération axonale.

p. 10/10
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD

PREMIERE ANNEE COMMUNE DES ETUDES DE SANTE

Faculté de Médecine Lyon Est


Année Universitaire 2013-2014

Concours PAGES UE3


19 Décembre 2013

Vous devez vérifier que ce fascicule contient 12 pages, page de garde et formulaire compris.

Il peut servir de brouillon, seule la feuille de réponse est remise à la fin de l'épreuve.

Durée de l'examen : 60 minutes


Nombre de questions: 25

Pour tous les QCM il faut cocher la ou les propositions justes.


Attention il peut y avoir zéro proposition juste.

Usage du formulaire, des constantes et des données :


C'est vous qui devez penser à rechercher dans cette page une information dont vous avez
besoin. Dans la liste il peut y en avoir qui ne servent pas.

Attention certains QCM peuvent ne pas être en SI quand une autre unité (comme la calorie)
est utilisée en biologie ou en médecine.

QCM (*) (**) et (***) de difficultés croissantes, les (***) comptent double

1
Les formules et constantes suivantes pourraient être utilisées:

Q=mcL1T Q,=mL, A=&;..C.L c == Cv == _!_(8UJ Bo


v m m ar v

1(au)
- -
ar
n
M==ylïB0
N+
__ == e
N-
-b.E
kT

v
dM x
~T --K
- c Cosm dt x
Psolvant

Référentiel tournant

y/2n == 42,5 MHz.T- 1

8
e ~1 +& 2
mo ==klm pvr =ete y= cp/Cv rvr-l ==ete

E=
1
q - -OM dË = Jloldl 1\ r
2u avec
4n-&0 r u=jjOMjj 4TCr 3
n' n n'-n
=-=--==-
SA' SA SC

Les questions d'optique géométrique sont traitées dans l'approximation de Gauss sauf
précisé

c ete Planck ete Boltzmann ete gaz parfaits Faraday calorie charge élémentaire e
(cal)

6,6.1 34J.s
o- 1,38.10-23 J.K 1 c 1,6.1 o- 19C
1 1
3.10 8 ms- 1 8,3 J.K .mor 105 4,18 J

Air% N2 02 autres pression Pa atm. bar mm Hg Torr Nombre d'Avogadro

ooc 78 21 1 Atm. normale 10


5
1 1 760 760 NA =6.1 023 mor1

Masse molaire H He c 0 Na Cl K Ar Ca urée


1
(g.mor )

1 4 12 16 23 35,5 39 40 40 60

chaleur massique capacité calorifique capacité calorifique viscosité de J'eau (11)


Peau pglace (chaleur spécifique) eau molaire fusion glace
glace

103 kg.m- 3 9.10 2 kg.m- 3 0,5 cal. K 1.g-1 1 cal. g- 1.K1 1440 cai.K .mor
1 1
10-3Pa.s

2
1 Viscosité {*)

La force de frottement F d'une sphère de rayon r se déplaçant à la vitesse v dans


un fluide de coefficient de viscosité 11 est donnée par la loi de Stokes : F= -6n11r'J
A L'unité SI du coefficient de viscosité 11 est le Pa.s -1

B L'unité SI du coefficient de viscosité 11 est le Pa.s

C L'unité SI du coefficient de viscosité 11 est le kg.m- 1 .s-1

D La dimension du coefficient de viscosité 11 est M.L-1 .T -1

E La dimension du coefficient de viscosité 11 est M.L.T -2

2 Marche pieds nus {*)


Dans une pièce à 20°C, la sensation de froid éprouvée par une personne marchant
pieds nus sur un sol carrelé (coefficient de conductivité thermique À= 1 W.m- 1.K-1),
par rapport à sa sensation sur un tapis (À= 0,04 W.m- 1.K-1), s'explique parce que

A La température du carrelage est inférieure à celle du tapis

B Le transfert de chaleur par conduction est plus efficace sur le carrelage

C La différence de température du carrelage entraîne une vasoconstriction réflexe


des pieds qui suffit à elle seule à expliquer cette sensation de froid

D Le transfert d'énergie par convection est plus grand sur le carrelage

E Le coefficient de conductivité thermique est 25 fois moins élevé sur le carrelage


que sur le tapis

3 Modèle du gaz parfait {*)


A Le modèle du gaz parfait prend en compte les interactions moléculaires

B L'énergie interne d'un gaz parfait monoatomique est la somme des énergies
cinétiques de translation des atomes

C A haute température, l'énergie interne d'un gaz parfait moléculaire est la somme
des énergies cinétiques de translation des molécules

D Le modèle du gaz parfait décrit correctement le comportement des gaz réels


aux hautes pressions

E L'énergie interne d'un gaz parfait monoatomique est proportionnelle à la


température

3
4 Radioactivité {*)

L'activité d'une source radioactive est de 1 MBq au début de l'expérience. Elle n'est
plus que de 62,5 kBq le lendemain à la même heure. On donne 100/6,25 = 16 ; ln(2)
= 0 69 et e-1=0 37
' '
A La période radioactive, aussi appelée demi-vie, correspond au temps nécessaire à
la disparition de la moitié des noyaux radioactifs

B La durée de vie moyenne est l'intervalle de temps moyen au bout duquel il ne


reste que 10% des noyaux initialement présents

C Le becquerel (Bq) est l'unité SI utilisée pour exprimer l'activité et correspond à


1 désintégration par seconde

D La période radioactive est de 6 h

E La période radioactive est de 1 h 30 min

5 Electrocardiogramme {ECG) {*)


Un tracé ECG dans la dérivation Dm présente à un instant donné une valeur nulle. Le
dipôle cardiaque équivalent est alors

A Parallèle à Dm
B Perpendiculaire à Dm

c Parallèle à aVL

D Perpendiculaire à aVL
E Perpendiculaire à aVR

6 Forces électromagnétiques {*)

A La force de Lorentz résulte des effets conjoints d'un champ électrique et


magnétique
B La force de Laplace est proportionnelle à l'intensité du courant qui lui donne
naissance
C L'effet Hall permet de mesurer le champ magnétique produit par un courant
circulant dans un fil linéaire
D La loi de Biot et Savart s'applique uniquement au calcul du champ magnétique
produit par une bobine circulaire
E La loi de Lenz exprime que le courant induit par induction magnétique s'oppose
aux causes qui lui ont donné naissance

4
7 Optique géométrique (*)
On considère la construction graphique de l'image d'une lentille mince ci-contre :

A La lentille est divergente


B L'objet est réel
C L'objet est virtuel
D L'image est réelle
E L'image est virtuelle +~::_
F'

8 Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) (*)

A Le phénomène de RMN permet d'étudier tous les noyaux

B Le signal RMN d'un proton dépend du champ magnétique Ba dans lequel il est
placé

C La polarisation des spins par le champ Ba place les spins sur deux niveaux
=
d'énergie séparés par une différence d'énergie ~E y.h.Ba

D D'après la loi de Boltzmann, on peut augmenter la différence de répartition des


spins entre les niveaux d'énergie en baissant la température de l'échantillon

E Pour enregistrer un signal RMN, il faut d'abord exciter les spins avec un deuxième
champ magnétique B1 de même direction que le champ Ba

9 Effets biologiques des radiations ionisantes(*)

A Les effets obligatoires (déterministes) se caractérisent par un seuil en-dessous


duquel ils ne sont jamais observés

B Les effets obligatoires (déterministes) ont une gravité augmentant avec la dose

C Les effets aléatoires (stochastiques) sont irréversibles

D Les effets aléatoires (stochastiques) sont de gravité proportionnelle à la dose

E Les effets aléatoires (stochastiques) incluent des cancers et des mutations


génétiques

5
10 Transformations radioactives (*)

A L'émission~+ provient d'une transformation isobarique

8 L'émission d'un ~-est toujours accompagnée de l'émission d'un neutrino


électronique

C Lors de la désintégration a, l'énergie cinétique du « noyau de recul » est égale à


l'énergie cinétique de la particule a émise

D Lors de l'émission~+, un proton se transforme en neutron

E L'émission d'un photon y est liée à un phénomène de désexcitation atomique

11 Analyse dimensionnelle (**)

La fréquence f de vibration d'une étoile peut être exprimée en fonction de son rayon
R, de sa masse volumique p et de la constante de gravitation universelle G par la
relation f =kRa pbGc (k est une constante sans
1 3 2
dimension). On donne la dimension [G] = M- L T-

Les valeurs numériques des exposants a, b et c sont

A a= 1/2 b = -1/2 c = 1/2

8 a= 0 b = 1/2 c = 1/2

c a= -1 b = -1/2 c = 1/2

Da= 0 b = 1/2 c = -1/2

E a= 1/2 b = -1/2 c = -1/2

12 Calorimètre(**)

Dans un calorimètre parfaitement isolé contenant 200 g d'eau à 20°C, on introduit un


glaçon de 50 g à 0°C. On donne : chaleur massique de l'eau = 4200 J.K-1.kg-1,
chaleur latente de fusion de la glace= 300 kJ.kg- 1

A La température finale est de soc


8 La température finale est de 5 K

C Le glaçon n'a pas fondu à l'équilibre

D 15000 J ont été nécessaires pour la fonte du glaçon

E La température finale est de aoc


6
13 Incertitude de mesure {**)
On détermine la viscosité (rl) d'un liquide à l'aide d'un viscosimètre à chute de bille.
La viscosité du liquide est donnée par la relation suivante :

où K est une constante dont on néglige l'incertitude, Ps la masse volumique de la


bille, p (p < Ps) la masse volumique du liquide et t le temps de chute de la bille.
L'incertitude de mesure de la viscosité est donnée par

A ~11 = ~Ps + ~P + ~t
11 Ps P t

B ~11 = ~Ps _ ~P + ~t
11 Ps P t

C ~11 = ~Ps - ~p + ~t

D ~11 = ~Ps + ~p + ~t
11 Ps- P t

E ~11 = ~Ps + ~P + ~t
11 Ps + P t

14 Spectroscopie optique {**)

Un atome a des niveaux d'énergie électronique donnés par E(n) =-32/n 2 , avec E(n)
l'énergie en eV et n le nombre quantique principal. On prendra hele = 1,2.1 o-6 uSI

Le photon émis lors de la transition directe du niveau n =4 au niveau n =2 est :


A Dans l'ultraviolet
B Dans le visible
C Dans l'infrarouge
D De longueur d'onde dans le vide 200 nm
E De fréquence 5.10 14 Hz

7
15 Loi de Beer-Lambert (**)

Le tableau ci-dessous donne l'intensité lumineuse transmise (lt) à travers une cuve
contenant une solution de concentration 1 mmoi.L- 1, en fonction de l'épaisseur L de
la cuve

1 L (cm) 1 0 1 2 3 4 5 1

lit (unité arbitraire) 1 75 0,075 7 ,5.1 o-o 7,5.1 a-ti 7,5.10- 11 7,5.10- 14 1

Le coefficient d'extinction molaire en L.mor 1.cm-1 est

A3 8 30 c 300 D 3000 E 30 000

16 Désintégration radioactive {**)


Le 64
Cu se désintègre soit par capture électronique (CE), soit par émission ~+ ou par
émission~- selon le schéma simplifié (échelle non respectée sur l'axe vertical)

64c u
29

On donne les différences entre masses des atomes, rn(~: Cu)- m(~6 Zn)= 0, 6.1 o-3 u ,
m(~:cu)-m(~:Ni)=1,8.10-3 u, 1 u=931,5MeV/c2 et la masse de l'électron
me= 0,511 MeV/c2

A L'énergie maximale emportée par la particule p-est égale à 0,56 MeV


8 L'énergie maximale emportée par la particule p+ est égale à 1,68 MeV
C On peut observer des photons d'énergie 1,34 MeV et 0,511 MeV
D Le noyau de zinc 64 possède 36 neutrons
E Le cuivre 64 et le nickel64 sont des isotones

8
17 Raies X caractéristiques (**)
Quelles sont les transitions électroniques d'émission permises entre les niveaux M et
les niveaux L?

A B c D E
Mv My My Mv My
Mw Mrv Mrv Mrv Mw
M .,.. MM.. MM.. MM.. M M•
M•
....
Ml M. u. u.
M, Ml Ml ....

L. --t--- L. - + - - - Lt. _..JI,.,_


L ~ -
Lt +---
_....._,,_ L ~Lt - - - L ~ --- L '"'·
t.. - -t---
_....,._,-
t..--- Lt -..l...--

18 Interférences (**)

En un point M d'un écran interfèrent quatre ondes électromagnétiques déphasées de


polarisation rectiligne, dont la direction de polarisation, la fréquence et l'amplitude
sont identiques. Leurs champs électriques en M sont :

E1=Eo cos( rot)


E2=Eo cos(rot+n/2)
E3=Eo cos(rot+n)
E4=Eo cos( rot+3n/2)

On note 11=<E 12> l'intensité de la première onde. L'intensité totale en M vaut :

AO

19 Modes d'un laser (**)

Le milieu amplificateur d'un laser de cavité linéaire de longueur L = 1,5 mm a un gain


14 14
dépassant les pertes pour les fréquences entre 5.10 Hz et 5,1.10 Hz. Le nombre
de modes de ce laser est environ :

A1 810 c 100 01000 E 10000

9
20 Transformation isobare (**)

Soit un système constitué d'un récipient fermé par un piston mobile de masse
négligeable qui peut bouger sans frottement le long des parois. Il contient une
mole de gaz monoatomique parfait dans un volume de 1 L et se trouve à la
=
pression P 1 bar constante au cours de la transformation. On chauffe
lentement le récipient jusqu'à ce que le volume atteigne 2 L

A Le travail reçu par le système vaut W = 200 J

8 La variation d'énergie interne du système est LlU =150 J


C La transformation est adiabatique

D La chaleur reçue par le système est Q =250 J


E Si la masse du piston n'est plus négligée et que son mouvement est vertical, alors
la pression à l'intérieur du récipient est différente de celle à l'extérieur

21 Dipôles électrostatiques (***)

Deux dipôles A (de centre 0) et 8 (de centre 0'), de longueur f et de moments


dipolaires électrostatiques pA et p8 (colinéaires et de sens opposés), sont placés
dans le vide. Ils sont éloignés l'un de l'autre d'une distance R = 00' >> f (voir
schéma)
0 0'
---- ~=""'",""'':~~-,,~, ----------------------------------- ~'v'"'~M~' , , A --------------

PA Ps
On appelle E(A) le champ électrique créé en 0' par le dipôle A et Ë(B) le champ
électrique créé en 0 par le dipôle B. On rappelle que la norme du champ électrique
créé dans le vide par un dipôle, de centre 0 et de moment dipolaire p (norme p ), en
un point M quelconque de l'espace situé à une distance r très supérieure à f est :
IIË(M)II = - - · ~
1
4në 0 r
cos e+ 1
2
.J3avec 9 angle entre les vecteurs p et OM

A Ë(A) et Ë(B) sont colinéaires


8 Ë( A) et Ë(B) ont le même sens

C La norme de Ë(B) est égale à - -· P~


1
21të 0 R

D L'énergie potentielle électrostatique du dipôle A est égale à -pA · --· p~


1
2në 0 R
E L'énergie potentielle d'interaction électrostatique entre les 2 dipôles est égale à
1 Ps
-p · - ·-
A 1të R3
0

10
22 Ondes stationnaires (***)

L',equa t'1on d'on de azy


atz azy a d met pour so 1ut'10n
= c 2 axz Ys = Bsin(kx + <p)sin(wt + <P)
dans le cas d'une onde stationnaire
Soit une onde électromagnétique dont le champ électrique est polarisé selon Oz et
se propageant selon Ox dans le vide. Elle est confinée entre deux miroirs métalliques
séparés par une distance L et vérifie l'équation d'onde

On a pour tout t: IIË(t,x = O)ll = 0 et IIE(t,x = L)ll = 0


Les solutions sont (avec n entier positif)

A ~En . (nrc
= BStn LX) Sin L t + m.) ---"
. (nrcc Uz '±'

B ~En . (nrc
= B Stn L z ) Sin L t + m.) Ux
. (nrcc '±'
----+

C ~E
n
. (nrc
= Bstn ) . (nrcc ) ---"
ZL x + <p Sin L t Uz

D ~E
n
. (nrc
= Bstn L z + <p ) sin
. (nrcc
2L t ) -Ux
2L
E Pour n>3, la distance entre deux maxima du champ électrique est : -
n

23 Tube à rayons X(***)


On considère un tube à rayons X, à anode (ou anticathode) de chrome, fonctionnant
sous une tension U = 12,4 kV. Les énergies d'ionisation des niveaux K, L1 et Lu du
chrome sont respectivement E.1K = 6,2 keV et EiL1 = 0, 7 keV et EiLIl = 0,6 keV. On
prendra hele = 1,24.1 o-6 uSI

A On peut observer sur le spectre d'émission la raie X d'énergie 5,5 keV


correspondant à la transition électronique entre les niveaux L1 et K du chrome
B L'énergie d'un photon correspondant à la raie Ka2 est de 5,6 keV
C L'énergie maximum du rayonnement de freinage est de 12,4 keV
D Le maximum d'intensité du rayonnement de freinage est observé pour une énergie
d'environ 8,3 keV
E La longueur d'onde minimale du rayonnement de freinage est Âo =1 nm

11
24 OEM Polarisation (***)

Une onde électromagnétique polarisée horizontalement traverse successivement


trois polariseurs :
-le premier avec un axe incliné de 60° (dans le sens trigonométrique) par rapport à
l'horizontale
- le second avec un axe incliné de 120° (dans le sens trigonométrique) par rapport à
l'horizontale
- le troisième avec un axe horizontal.
On donne cos (60°) = 1/2
Le rapport entre les intensités à la sortie et à l'entrée de l'ensemble des polariseurs
est

A1 B 1/4 c 1/16 D 1/64 EO

25 Propagation d'un rayon lumineux à travers une lame de verre (***) (indice de
réfraction n = 1,5). Le milieu environnant est l'air (n = 1)

Dans le cas où i =30° et e =1cm la distance d entre les deux rayons émergents est
environ (en cm)

On donne ~ Ï
[3 = 1,2 ; sm(30°)
. =0,5 ; cos(30°) =--.1312

A2 B1 c 0,6 D 0,2 E 0,1

12
PREMIERE ANNEE COMMUNE DES ETUDES DE SANTE

Faculté de Médecine Lyon Est


Année Universitaire 2013-2014

UE4
Epreuve du jeudi 19 décembre 2013

Dr Claire BARDEL, Dr Marie-Aimée DRONNE, Dr Delphine MAUCORT-BOULCH


Dr Muriel RABILLOUD, Pr Pascal ROY

Du rée de l'examen 45 minutes


Nombre de questions 13 questions

Calculatrice interdite

IMPORTANT
Vous devez vérifier au début de l'épreuve que votre livret est complet
Ce fascicule comprend 14 pages numérotées de 1 à 14, celle-ci comprise.
Pages 2 à 8 :Les questions
Pages 9 et 10 : Le formulaire
Pages 11 à 14 : Les tables

Pour chaque question, cocher la ou les proposition(s) juste(s) s'il y en a.


QCM 1

A) Soit y une fonction de t plusieurs fois dérivable sur lR


2
Soit l'équation : 2y ddy + 3d y =o
t dt2

Cette équation différentielle est linéaire, du 2ème ordre, à coefficients non constants et sans
second membre
B) Soit y une fonction de x plusieurs fois dérivable sur lR
Soit l'équation : 2(sin x) x y( 2 ) + 3y' = 2xy
Cette équation différentielle est linéaire, du 2ème ordre, à coefficients non constants et sans
second membre
C) Soit C1 et C2 deux fonctions de t dérivables sur lR
Soit le système :
d~1 = 3C2 - 4Cl +2
{ dC2
dt - 2Cl - 3C2 3

Ce système différentiel est linéaire, du 1er ordre, à coefficients constants et avec second
membre
D) Soit y une fonction de t dérivable sur lR
Soit l'équation : ~~ -y= 0 et la condition initiale : y(O) 5
La solution recherchée de cette équation différentielle avec prise en compte de la condition
initiale est: y(t) = 5e-t
E) Soit y une fonction de x dérivable sur lR
Soit l'équation : y' = (cos x) x y
La solution générale de cette équation différentielle est : y(x) = Àe- sin x avec À E lR

QCM2
On considère un modèle épidémiologique de type SIR pour étudier la transmission d'une maladie
contagieuse M dans une population. Dans ce modèle, S(t) représente le nombre de suscep-
tibles, I(t) représente le nombre d'infectés et R(t) représente le nombre de retirés. Dans toutes
les propositions suivantes, on ne prend en compte ni la natalité ni la mortalité naturelle. De plus,
dans les propositions A, B et C, on ne considère pas de vaccination.

A) Le système composé des trois équations décrivant les variations deS, deI et deR au cours
du temps est un système différentiel linéaire, du 1er ordre, à coefficients constants et sans
second membre.
B) Si les conditions initiales sont telles que S(O) = 0 et I(O) = 0, il ne peut pas y avoir déclen-
chement d'une épidémie.
C) Pour limiter la propagation d'une épidémie, il faut augmenter le nombre de susceptibles.
D) On considère maintenant qu'une partie des susceptibles se fait vacciner contre la maladie M.
Le système obtenu avec la vaccination est un système différentiel non linéaire, du 1er ordre,
à coefficients constants et avec 2nd membre.
E) La vaccination entraîne une diminution du nombre de susceptibles.

2
Pour les 3 QCM suivantes, faire l'approximation 1,96 ~ 2.

QCM3
La distribution de la durée de grossesse est supposée connue et est donnée dans le tableau
suivant (SG = semaines de grossesse) :

Durée (SG) Probabilité


< 32 0,020
[32 ; 36] 0,080
> 36 0,900

On considère qu'un nouveau-né est de faible poids lorsqu'il pèse strictement moins de 2,5 kg
et que son poids est normal s'il pèse plus de 2,5 kg. On sait de plus que, la probabilité qu'un
nouveau-né soit de faible poids est égale à
- 0,9 si la grossesse dure strictement moins de 32 semaines
- 0,3 si la grossesse dure entre 32 et 36 semaines inclus
- 0,02 si la grossesse dure strictement plus de 36 semaines.

A) La probabilité qu'un nouveau-né soit de faible poids vaut 9°/o


8) La probabilité qu'un nouveau-né soit de faible poids vaut 4°/o
C) Les évènements "être de faible poids" et "être né strictement avant 32 semaines de grossesse"
ne sont pas des évènements indépendants
D) Les évènements "être de faible poids" et "être né strictement avant 32 semaines de grossesse"
sont incompatibles
E) Parmi les nouveaux-nés de faible poids, la probabilité d'être né strictement après 36 semaines
de grossesse vaut 0,3

QCM4
Dans une étude, on s'intéresse à la pression artérielle systolique chez les patients atteints de
glaucomes. On note X la variable aléatoire modélisant la pression arterielle systolique (PAS)
en mm de mercure chez ces patients. On suppose que X suit une loi normale de paramètres
Il = 140 mm Hg et a-= 25 mm Hg. On note M 100 = L:i~~ î6t
où les Xi sont toutes idépendantes
et de même loi que X.

A) M 100 est la variable aléatoire correspondant à la moyenne empirique dans un échantillon de


taille n= 100
B) Pour un individu choisi aléatoirement, on a 95°/o de chances d'observer sa valeur de PAS
dans l'intervalle [135 ; 145]
C) Pour un individu choisi aléatoirement, on a 95°/o de chances d'observer sa valeur de PAS
dans l'intervalle [90; 190]
D) Un intervalle de confiance de 11 à la confiance 0,95 calculé dans un échantillon de taille n=1 00
vaut [135; 145]
E) Un intervalle de confiance de M à la confiance 0,95 calculé dans un échantillon de taille n=1 00
vaut [90 ; 190]

3
QCM5
On souhaite évaluer l'efficacité d'un nouveau traitement chirurgical pour les enfants ayant fait
plusieurs otites moyennes durant leurs 3 premières années de vie. Une étude est réalisée sur un
échantillon aléatoire simple de 100 enfants. Après l'opération, les enfants sont suivis pendant 12
mois et le traitement est considéré réussi lorsque l'enfant fait au plus 1 épisode d'otite moyenne
dans les 12 mois suivants l'opération. Parmi les 100 enfants, le traitement a réussi pour 80 d'entre
eux.
On note:
• p la probabilité (proportion théorique) de réussite de l'opération
• f la fréquence observée de réussite de l'opération dans un échantillon de 100 personnes

A) un intervalle de confiance à la confiance 0,95 de p est 0,8± 0,08


B) un intervalle de confiance à la confiance 0,95 de f est 0,8± 0,4
C) Les conditions de validité pour le calcul de cet intervalle ne sont pas vérifiées
D) Si la même fréquence de réussite de l'opération avait été observée sur un échantillon de 200
enfants, alors l'intervalle de confiance calculé à partir de cet échantillon aurait été plus étroit
que celui calculé à partir de l'échantillon de 100 enfants.
E) F, estimateur de p, suit une loi binomiale B(n,pjn), avec n=100

QCM6
De récentes études sur les biopsies musculaires ont montré une relation entre la quantité de
lipides intramyocytaires et la résistance à l'insuline. Une technique de spectroscopie par réson-
nance magnétique nucléaire a permis de mesurer la concentration en lipides intramyocytaire au
niveau du muscle soléaire. La relation entre cette mesure (notée X, exprimée en % du pic de ré-
sonnance de l'eau) et l'absorption de glucose par l'organisme stimulée par l'insuline (notée valeur
Y, en ttmol/kg.min) a été étudiée à l'aide d'une régression linéaire. L'équation de la régression
est Y = 83,7- 21,4 x X. On note {31 le coefficient de la régression, ainsi $1 =21 ,4. !..:étude a été
menée sur n = 27 sujets. Le coefficient de corrélation de Pearson a été estimé à r = -0,6 (p <
0,001 ).

A) La statistique du test du coefficient de corrélation vaut 3, 75


B) Plus la concentration en lipides intramyocytaires est élevée et plus l'organisme absorbe de
glucose sous stimulation de l'insuline
C) !..:hypothèse nulle du test du coefficient de régression est {3 1 =0
D) Lorsque la concentration en lipides intramyocytaires augmente d'une unité, l'absorption de
glucose par l'organisme diminue en moyenne de 21 ,4 ttmol/kg.min
E) La relation est nécessairement linéaire puisque le coefficient de la régression est significatif

4
QCM7
La prise en charge de la douleur post-césarienne se fait classiquement avec du paracétamol
et de la morphine à la demande. L:utilisation d'une injection d'un anesthésique au niveau de la
cicatrice, avant fermeture, a été testée comparativement à une injection de placebo sans que
médecin ni patiente ne sachent quel produit était injecté. La consommation totale en morphine
à 24h a été évaluée dans les 2 groupes de randomisation. Sous l'hypothèse que la consomma-
tion totale de morphine à 24h est de 53 ± 32 mg dans le groupe "placebo" et de 37 mg (même
écart-type) dans le groupe "anesthésique", on souhaite pouvoir conclure à une différence avec
une puissance de 90% au risque de 5% pour un test bilatéral.

Pour les calculs, on arrondira les chiffres au dizième (e.g. 1,96 ~ 2) et au besoin on considè-
rera : 3, 32 ~ 11

A) Il s'agit d'un essai comparatif randomisé, en double aveugle


B) Le nombre de sujets nécessaire est de 88 par groupe
C) La probabilité de conclure qu'il y a un effet alors qu'il n'y en a pas est le risque a ici à 0,05
D) Avec un nombre de sujets nécessaires pertinent, si le test final est non significatif, on pourra
conclure que l'injection d'anesthésique ne sert à rien
E) Si on souhaite mettre en évidence une différence de consommation de morphine 2 fois plus
faible que celle anticipée dans cette étude, il faudra 2 fois plus de patientes

QCM8
Une étude a été réalisée dans la région PACA pour quantifier l'importance de l'obésité dans la
population des enfants de moins de 5 ans. Un échantillon de 2500 enfants âgés de 3,5 à 4,5 ans
et scolarisés dans les écoles de la région PACA a été constitué par tirage au hasard entre 2002
et 2003. Le poids et la taille des enfants inclus dans l'étude ont été mesurés à l'école de façon
standardisée. L:obésité a été définie à partir de l'indice de masse corporelle (poids/taille 2 ) et des
seuils internationaux qui dépendent de l'âge et du sexe des enfants. Sur l'échantillon observé 50
enfants présentaient une obésité.

A) L:étude réalisée est une étude d'épidémiologie descriptive


B) l:étude réalisée est une étude de cohorte.
C) La prévalence de l'obésité chez les enfants âgés de 3,5 ans à 4,5 ans en région PACA est
estimée à 2%.
D) L:intervalle de confiance à 95% de la prévalence de l'obésité est compris entre
0, 02- 1, 96 x o,o~5xo~' 98 ~ 1, 4% et 0, 02 + 1, 96 x o,o~~~' 98 ~ 2, 6%
E) L:étude réalisée permet d'estimer l'incidence de l'obésité chez les enfants âgés de 3,5 ans à
4,5 ans en région PACA

5
QCM9
Une étude a été réalisée pour évaluer le lien entre l'existence d'une hypertension artérielle au
cours de la grossesse et le risque d'hémorragie rectale chez les nouveaux nés prématurés.
Un échantillon de 100 nouveaux nés prématurés ayant présentés une hémorragie rectale et un
échantillon de 200 nouveaux nés prématurés mais n'ayant pas présentés d'hémorragie rectale
ont été constitués. Chez tous ces nouveaux nés l'existence d'une hypertension artérielle mater-
nelle au cours de la grossesse a été recherchée. Parmi les 100 nouveaux nés ayant présenté une
hémorragie rectale, une hypertension artérielle maternelle durant la grossesse a été retrouvée
chez 20 nouveaux nés. Parmi les 200 nouveaux nés n'ayant pas eu d'hémorragie rectale, l'exis-
tence d'une hypertension artérielle maternelle au cours de la grossesse a été retrouvée chez 20
nouveaux nés.

A) L:étude réalisée est une étude cas-témoins


B) Le risque d'hémorragie rectale des nouveaux nés dont la mère a eu une hypertension arté-
rielle au cours de la grossesse est estimé à 50%
C) L:odds d'hémorragie rectale des nouveaux nés dont la mère a eu une hypertension artérielle
au cours de la grossesse est estimé à 1
D) L:odds d'exposition à une hypertension artérielle pendant la grossesse chez les nouveaux nés
ayant eu une hémorragie rectale est estimé à 0,25
E) L:odds ratio d'hémorragie rectale chez les nouveaux nés dont la mère a eu une hypertension
artérielle pendant la grossesse par rapport à ceux dont la mère n'a pas eu d'hypertension
artérielle est estimé à 2,25

QCM10
Une étude a été réalisée au Royaume Uni pour évaluer les performances du test "augmentation
de la douleur lors du passage sur les ralentisseurs de vitesse installés sur les routes"
pour faire le diagnostic d'appendicite chez des sujets qui viennent à l'hôpital pour être opérés en
raison d'une suspicion d'appendicite. Soixante-dix sujets représentatifs de cette population ont
été inclus dans l'étude. Ils ont tous été interrogés sur l'existence d'une augmentation de la dou-
leur lors du passage sur les ralentisseurs au cours du trajet jusqu'à l'hôpital. Ils ont ensuite tous
été opérés et l'examen anatomo-pathologique de l'appendice a permis d'affirmer ou d'éliminer
l'existence d'une appendicite. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Appendicite Pas d'appendicite Total


Augmentation de la douleur 36 21 57
Pas d'augmentation de la douleur 4 9 13
Total 40 30 70

A) La spécificité du test est estimée à 30%


B) Le ratio de vraisemblance positif du test est estimé à ~:~ ~ 1, 3
C) Ce test est un bon test pour affirmer l'existence d'une appendicite lorsqu'il est positif
D) A partir des résultats de l'étude il est possible d'estimer la valeur prédictive positive du test
dans la population des sujets opérés pour suspicion d'appendicite
E) L:odds pré-test d'appendicite dans cette population est estimée à ~~ ~ 0, 57

6
QCM 11
La figure suivante présente les temps de participation de 12 patients atteints d'une maladie à
mortalité très élevée. Les temps de participation ont été triés dans l'ordre croissant. Le symbole
"t" correspond aux décès, "ev" indique les sujets exclus-vivants de l'analyse. L:estimation de la
probabilité de survie à 7 ans est de

A) 1/3
8) 4/5
C) 2/5
D) 3/4
E) 1/5

Il t
VI t
Xli ev
x t
1 t
v t
Ill ev
IV t
IX t
VIII t
VIl
Xl

0 2 3 4 5 6 7 8

Figure 1 -temps de participation (années)

QCM12
Epidémiologiste, vous analysez la survie d'une cohorte sur un suivi de 20 ans. Les données de
survie sont correctement ajustées par un modèle exponentiel. La somme des temps de partici-
pation vaut 100000 ans, et 7133 décès ont été observés. On note que exp( -0, 7133) ~ 0, 49 .

A) Le taux instantané de mortalité à la 1oème année est estimé à 10 x 1 ~6~~ 0 = 0, 7133 ans- 1
8) Le taux instantané de mortalité est estimé à 1 ~6~~ 0 = 0, 07133 ans- 1
C) La probabilité de survie à 10 ans est estimée à exp( -0, 07133 x 10) ~ 0, 49
D) La probabilité de décès à 5 ans est estimée à 1 JQ,LI9 = 0, 30
E) La probabilité de décès à 5 ans est estimée à -~, 1 49
= 0, 255

7
QCM13
Pour tester l'efficacité d'un nouvel anti-cancéreux, un essai comparatif randomisé en groupes
parallèles a été réalisé pour comparer ce nouvel anti-cancéreux au traitement de référence ac-
tuel. Le critère de jugement principal était la survie globale. Dans les bras "nouveau traitement"
et "traitement de référence", les fonctions de survie ont été estimées avec l'estimateur de Kaplan
et Meier. Un test du logrank a ensuite été réalisé, le risque de première espèce ayant été préala-
blement fixé à 5%.
Les estimations de la survie à 5 ans étaient de 80% dans le bras "nouveau traitement', et de
60% dans le bras "traitement de référence", les fonctions de survie s'écartant au fur et mesure
du suivi. La valeur du log rank calculée était de 5,85.

A) Le test du logrank est un test de comparaison des probabilités de survie de deux groupes
de patients pour une valeur particulière du délai de survie (Sli et S2i étant les estimations
respectives de la survie au délai "i" des deux groupes de patients)

x
Jvar(Sli) + var(S2i)
B) Le test du logrank est un test de comparaison des distributions de survie des deux groupes
C) A l'issue du test, vous déclarez les efficacités thérapeutiques des 2 traitements équivalentes
en terme de survie globale
D) Vous déclarez qu'il n'a pas été possible de mettre en évidence une différence d'efficacité
entre les 2 traitements en terme de survie globale
E) Avec 1% < p < 2, 5%, vous déclarez la différence de survie significative, et une meilleure
efficacité du nouveau traitement pour le critère de jugement principal

8
FORMULAIRE
Lois de probabilités
P(X == k) == e-"k7-\k

"~ x exp ( -! C~~')


2
f(x) = ) \:lx E lR.

Probabilités conditionnelles
Evénement M= avoir la maladie M
Evénement r+ =avoir un test positif

P(MIT+) _ P(T+IM) x P(M)


P(T+IM) x P(M) + P(T+IM) x P(M)
RV+ == P(T+IM)
P(T+!M)
Rv- == P(T-IM)
P(T-IM)
Odds(M) = P(M)
P(M)
P(M) = Odds(M)
1 + Odds(M)

Tests statistiques

Origine de la fluctuation Somme des carrés des écarts

Entre colonnes
Résiduelle

Totale

9
Essais cliniques

Epidémiologie
R(t) == 1- e->.t

10
Fonction de répartition
de la loi normale centrée réduite
Soit Z une variable aléatoire suivant une loi normale centrée réduite. Pour une valeur de z
donnée, la table donne la probabilité P(Z ~ z)

11
Loi normale centrée réduite
Soit Z une variable aléatoire suivant une loi normale centrée réduite. Pour une probabilité p
donnée, la table donne la valeur z telle que P(Z > Z) = P

12
Loi de Student
Soit Tune variable aléatoire suivant une loi de Student à n degrés de liberté. Pour une probabilité p
donnée, la table donne la valeur de t telle que P~TI > t )== p
2
Fractiles de la loi du X
2
Soit X une variable aléatoire suivant une loi du X à n degrés de liberté. Pour une probabilité p
donnée, la table donne la valeur x telle que P( X < x) = P

14
Année universitaire
2013-2014

Université Lyon 1
Faculté de médecine
Lyon est

2ème semestre
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON 1
Réservé au secrétariat

NOM et Prénoms : ··········••oeooooooooooooo••················eo••·····································································


(en caractère d'imprimerie)

Epreuve de: N°dePLACE

Réservé au Faculté de Médedne lyon Est


Secrétariat

Epreuve de SSH -= Concours PACES 2014

<< La souffrance est-eUe un obstacle à la


Note pratique médicale ? >>

D Rappels :
Epreuve rédactionnelle de 3 heures
90 lignes maximum (3 feuillets)
Université Claude Bernard
Lyon 1

PA CES
2013-2014

U.E. 2 bis

Faculté de Médecine
Lyon-Est

Epreuve du Jeudi 15 mai 2014

Durée : 45 minutes

Embryologie Questions 1 à 20
Histologie Questions 21 à 45

Temps conseillé Valeur de l'épreuve

Histologie 27 minutes 60o/o


Embryologie 18 minutes 40°/o
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON 1

FACULTE DE MEDECINE LYON - EST


Année 2013-2014 Concours PACES

Date de l'épreuve: 15 mai 2014

Epreuve d'Embryologie
Responsable: Pr J-F GUERIN

Valeur de l'épreuve : 40 o/o de la note globale de I'UE 2bis

Durée conseillée de l'épreuve : 18 minutes

Vous devez vérifier que ce fascicule est complet. Il doit comporter


20 questions, numérotées de 1 à 20, et avoir 6 pages (y compris
celle-ci).

Pour chaque question, le nombre de propositions justes peut être de 0 à 5

Les questions se rapportent à l'espèce humaine, sauf précision contraire.

Pour qu'un item soit considéré comme juste, il faut que toutes les propositions
contenues dans l'item soient justes.
1. Concernant le cycle de la reproduction sexuée :
A. Il concerne aussi bien les procaryotes que les eucaryotes
B. La phase diploïde est prépondérante chez les vertébrés
C. Il associe les deux concepts de méiose (aboutissant à la constitution de gamètes haploïdes)
et de fécondation (rétablissant la diploïde)
D. La méiose peut se dérouler, chez les mammifères, en dehors des gonades
E. La méiose est constituée par la succession de deux divisions, précédées chacune d'une
phaseS

2. Concernant la méiose :
A. On peut visualiser, après coloration des chromosomes, le stade du bouquet qui correspond
à 1' appariement des chromosomes, au stade « zygotène »
B. Dans la méiose mâle, le stade « pachytène » est le stade le plus long de la prophase
C. La photo ci-dessous représente une image de métaphase II (après destruction du fuseau de
division)
D. On peut observer qu'il s'agit d'une image de méiose mâle
E. On peut visualiser les chiasmes sur la photo

3. Concernant la spermatogenèse :
A. Seules les spermatogonies sont au contact de la membrane propre du tube séminifère
B. Le stock des spermatogonies Ad reste théoriquement constant à partir de la puberté
C. La synthèse des protamines, dans la spermatide en cours de différenciation, est sous
dépendance du génome haploïde
D. La durée du cycle spermatogénétique est sensiblement égale à celle du cycle ovarien
E. Le rendement de la spermatogénèse dans 1' espèce humaine est supérieur à celui observé
chez la plupart des mammifères
4. Soit une liste de cellules germinales, et des propositions de formules : nombre (N) de
chromosomes et contenu (c) en ADN

Cellules germinale Formules


a. Spermatocyte II 1. N, c
b. 1er globule polaire 2. N,2c
c. Gamète féminin 3. 2N, 2c
d. Spermatocyte I en leptotène 4. 2N, 4c
e. 2ème globule polaire

Les associations suivantes sont correctes :


A. a-3
B. b-2
C. c-1
D. d-4
E. e-1

5. Concernant l'ovogenèse :
A. A la naissance, il n'y a, en principe, plus d'ovogonies dans les ovaires
B. Sur les 400 000 ovocytes présents à la puberté, environ 1% vont reprendre la méiose
C. L'expulsion du 2ème globule polaire s'effectue au sein du follicule pré-ovulatoire
D. Le pic gonadotrope qui s'observe en milieu de cycle, entraîne une intensification des
connexions entre les cellules de la corona radia ta et la membrane de 1' ovocyte
E. La rupture folliculaire au moment de 1'ovulation, est la conséquence de la fragilisation de
la thèque externe, et de la destruction enzymatique de 1' apex

6. Concernant l'interaction gamétique :


A. Les spermatozoïdes subissent la capacitation dans les voies génitales féminines,
phénomène visible seulement en microscopie électronique
B. L 'hyperactivation est nécessaire pour la traversée de la zone pellucide par les
spermatozoïdes
C. C'est la partie protéique de ZP3 qui est responsable de la spécificité d'espèce
D. La réaction acrosomique consiste en la fusion des membranes acrosomiques interne et
externe
E. L'aspect du mucus cervical en microscopie électronique à balayage, montre que ce mucus
reste perméable à la remontée des spermatozoïdes en phase lutéale

7. Concernant la fécondation et ses anomalies :


A. La phospholipase zeta portée par le spermatozoïde entraîne la fusion des membranes
gamétiques
B. La libération pulsatile du calcium dans le cytosol ovocytaire dure plusieurs heures
C. L'exocytose des granules corticaux et 1' achèvement de la méiose ovocytaire, débutent en
même temps et ont la même durée
D. La constitution d'un zygote de formule chromosomique 47, XXY, résulte obligatoirement
d'une anomalie de la méiose mâle
E. L'absence d'expulsion du 2ème globule polaire va entraîner la constitution d'un zygote
triploïde « digynique »
8. Concernant la 1ère semaine du développement embryonnaire :
A. L'apparition de jonctions d'adhésion et de jonctions gap constitue l'évènement-clé de la
compaction
B. La notion de segmentation « totale » s'applique à 1' ensemble des embryons de vertébrés
C. L'activation du génome propre à 1'embryon s'effectue alors que 1' œuf est encore dans la
trompe
D. Le blastocèle se constitue par passage d'eau provenant du milieu extérieur, à travers le
cytoplasme des cellules trophoblastiques
E. La position des cellules de la morula au cours de la compaction conditionne leur destinée
en cellules du trophoblaste ou de la masse cellulaire interne

9. Concernant les anomalies survenant au cours des deux premières semaines de


développement :
A. Elles obéissent, en principe, à la loi du « tout ou rien »
B. Un embryon gynogénote révèle une hypertrophie du placenta
C. Sur 1' ensemble des deux semaines, au moins la moitié des œufs fécondés arrêtent leur
développement
D. La constitution de moles hydatiformes a pour origine une diandrie
E. Les jumeaux monochoriaux monoamniotiques représentent la catégorie la plus fréquente
des jumeaux

10. Concernant la 2ème semaine du développement embryonnaire :


A. La cavité amniotique apparaît alors que le lécithocèle primaire n'est pas encore totalement
fermé
B. La fenêtre d'implantation s'étale sur 3 à 4 jours dans l'espèce humaine
C. Lorsque l'implantation est achevée, on peut détecter l'hCG dans le sang maternel
D. Le lécithocèle secondaire se constitue par résorption du cœlome extra-embryonnaire vers
la fin de la 2ème semaine
E. Par rapport à sa formation en début de semaine, le disque di dermique n'évolue pas
significativement au cours de la 2ème semaine

11. Les structures suivantes constituent des annexes embryonnaires :


A. Epiblaste
B. Lame vitelline
C. Cavité amniotique
D. Pédicule embryonnaire
E. Membrane de Heuser

12. Concernant la 3ème semaine du développement embryonnaire :


A. Des angioblastes se différencient au sein de la lame choriale à partir de J18
B. La barrière placentaire se constitue à partir du moment où les vaisseaux villositaires sont
formés
C. Les cellules épiblastiques qui s'infiltrent à travers la ligne primitive expriment la
E- cadhérine et non plus la vimentine
D. Le canal chordal et l'allantoïde se constituent à la même période
E. Le mésoblaste para-axial et le mésoblaste intermédiaire commencent à se segmenter en
même temps
Les 2 questions suivantes se rapportent au schéma ci-dessous

"
t ~

[
• •
~

. •"
~

{ :..-----+.-·- - 5
.\ •\
'•t ' (#

-.-,.-'- - 6
"*
\ •
7~

13.
A. Il s'agit d'une coupe transversale d'un embryon à la fin de la 3ème semaine
B. 1 : cavité amniotique
C. 2 : structure appartenant au neurectoblaste
D. 3: plaque chordale
E. 4 : mésoblaste para-axial

14.
A. 5 : ébauche du cœlome externe
B. 6 : cœlome interne
C. 7 : lécithocèle primaire
D. 8 : tubes cardiaques
E. 9: ilots sangui-formateurs de Wolff et Pander
15. Concernant la délimitation du corps de l'embryon :
A. On peut considérer que le lécithocèle secondaire représente le ventre de 1' embryon
B. L'allongement du tube neural constitue 1' évènement-clé de cette délimitation
C. La bascule des membranes pharyngienne et cloacale autour d'un axe virtuel est visible
aussi bien sur une coupe sagittale que sur une coupe transversale
D. On assiste à une disparition complète du cœlome externe au cours de la 4ème semaine
E. L'extension de la cavité amniotique participe à 1'étranglement du lécithocèle secondaire

16. En début de 4ème semaine (J21-J22), on va observer:


A. Le détachement complet de la chorde à partir de 1' endoblaste
B. La disparition du canal neurentérique
C. La disparition de la membrane pharyngienne
D. La fermeture du neuropore céphalique
E. La formation du cordon médullaire qui représente le début de la neurulation secondaire

17. Concernant l'évolution des feuillets au cours de la 4ème semaine de développement


embryonnaire :
A. A la fin de la 4 ème semaine, la paroi ventrale est complètement fermée en avant et en arrière
de la vésicule vitelline
B. Le cordon ombilical se constitue par incorporation du sac vitellin à la fin du 1er mois
C. Lorsque la segmentation du mésoblaste para-axial est achevée, le nombre de paires des
somites définitifs diminue, par régression des somites en position céphalique
D. La protéine Sanie hedgehog (Shh), sécrétée par la chorde et le plancher du tube neural,
constitue un inducteur pour la formation du sclérotome
E. A partir de J26, le canal de Wolff s'abouche à la paroi postérieure de 1' allantoïde

18. Concernant les anomalies du développement en 3ème et 4ème semaines :


A. Une anomalie fonctionnelle des cellules du nœud de Hensen peut entraîner une
malposition des organes
B. Des anomalies de la gastrulation entraînent souvent des dysplasies caudales
C. Des mutations concernant des gènes homéotiques ont généralement peu d'impact sur le
développement
D. Dans les formes sévères de spina bifida, la moelle épinière s'ouvre à la surface du corps
E. Le spina bifida est souvent dû à une anomalie de formation des arcs vertébraux, elle-même
conséquence d'un défaut d'induction par le tube neural

19. Lors de la constitution du tube cardiaque :


A. Le tube cardiaque est constitué par une fusion dans le sens antéro-postérieur des deux
tubes endocardiques
B. La gelée cardiaque est secrétée par les cellules endothéliales
C. La gelée cardiaque ne possède aucun rôle dans la mise en place des valvules
D. Les premiers battements cardiaques se mettent en place dès J24
E. Le péricarde et l'épicarde proviennent du même feuillet

20. Lors de la mise en place de la vascularisation embryonnaire :


A. Les premiers ilots de Wolff et Pander apparaissent au sein du disque embryonnaire
B. Les ilots de Wolff et Pander ont toujours un rôle angio et sanguino-formateur
C. Les ilots de Wolff et Pander sont initialement des cordons pleins
D. L'aorte commune provient de la fusion des 2 aortes ventrales
E. Les hématies embryonnaires sont nucléées
UNIVERSITE CLAUDE-BERNARD- LYON 1
FACULTE DE MEDECINE LYON EST
Concours de PACES

Date : 15 Mai 2014

EPREUVE D'HISTOLOGIE
Responsables: Pr S. NATAF, Dr P.P. BRINGUIER, Dr E. PlATON

60% de la note globale de I'UE2 bis


Durée conseillée de l'épreuve : 27 minutes

Vous devez vérifier que ce fascicule est complet. Il doit comporter


25 questions et 9 pages (y compris celle-ci). Les questions 22 et 26
(marquées par *)valent deux fois plus de points que les autres.

Pour chaque question, le nombre de propositions justes peut être


de 0 à S.
le texte et les schémas ci-dessous se rapportent aux questions 1 à 3 :
La bile est un liquide synthétisé par les
hépatocytes, qui présente initialement la
même concentration en ions minéraux que le
liquide interstitiel et le plasma. Les
hépatocytes synthétisent de la bilirubine qui
est sécrétée dans la bile par une pompe
spécifique. La formule de la bilirubine est
donnée ci-contre (M désigne un groupement
méthyle et V un groupement vinyle) :

La bile synthétisée par les hépatocytes est


ensuite stockée dans la vésicule biliaire.
L'épithélium bordant la vésicule biliaire est
schématisé ci-contre :

Les cellules épithéliales de la vésicule biliaire présentent sur leur membrane basa-latérale une
pompe à Na+/K+, des canaux perméables aux ions cr et des canaux perméables aux ions K+. Sur leur
membrane apicale on trouve un cotransporteur Na+;cr. C'est le gradient de sodium qui fournit
l'énergie nécessaire au fonctionnement de ce cotransporteur. Les jonctions serrées ne sont
perméables qu'à l'eau.

Question 21 :D'après ces données, l'épithélium de la vésicule biliaire


A. Est un épithélium pseudostratifié
B. Est un épithélium malpighien
C. Est constitué de cellules qui expriment toutes des intégrines
D. Est constitué de cellules qui expriment toutes des cotransporteurs Na+;cr
E. Est constitué de cellules qui expriment toutes des cadhérines

Question 22* : D'après ces données, on peut affirmer qu'au niveau de la vésicule biliaire
A. Il y a passage d'eau depuis la bile vers le liquide interstitiel par voie transcellulaire
B. Il y a passage de chlorures depuis la bile vers le liquide interstitiel par voie transcellulaire
C. Il y a passage d'eau depuis la bile vers le liquide interstitiel par voie paracellulaire
D. La bile devient hypertonique
E. La bile devient hypotonique
Question 23 : D'après ces données, on peut affirmer qu'au niveau de la vésicule biliaire, la
bilirubine
A. Est plus concentrée dans la bile que dans le liquide interstitiel
B. Passe depuis la bile vers le liquide interstitiel par voie transcellulaire (diffusion simple)
C. Passe depuis la bile vers le liquide interstitiel par voie paracellulaire
D. Voit sa concentration dans la bile augmenter
E. Voit sa concentration dans la bile diminuer

le texte ci-dessous se rapporte aux questions 24 à 26 :


Les épidermolyses bulleuses peuvent être d'origine génétique ou d'origine auto-immune. Dans ce
dernier cas le patient développe des anticorps contre des molécules présentes dans l'épiderme : on
parle d'auto-anticorps. Les anticorps se fixent sur leurs antigènes et perturbent leur fonction. On
peut détecter les auto-anticorps au niveau de l'épiderme grâce à des anticorps de lapin couplés à la
fluorescéine (fluorochrome vert), reconnaissant spécifiquement les immunoglobulines humaines, ce
qui permet de faire le diagnostic.

Question 24 : les épidermolyses bulleuses peuvent être dues


A. A une atteinte des desmosomes
B. A une mutation dans le gène codant pour l'uroplakine
C. A une atteinte des hémidesmosomes
D. A une atteinte du réseau de desmine
E. A une atteinte du réseau de vimentine

Question 25: D'après ces données, le diagnostic des épidermolyses bulleuses auto-immunes
A. Utilise un microscope optique classique
B. Utilise un microscope électronique à transmission
C. Comporte une étape qui est une réaction histo-enzymologique
D. Met en œuvre une méthode directe d'immunohistochimie
E. Requiert également un anticorps reconnaissant les immunoglobulines de lapin, couplé à un
fluorochrome rouge

Question 26*: l'observation d'une fluorescence verte,


A. Au niveau des jonctions intercellulaires, peut laisser suspecter une atteinte des connexines
B. Au niveau de la jonction dermo-épidermique, peut laisser suspecter une atteinte des
intégrines
C. Au niveau de la jonction dermo-épidermique, permet d'affirmer une atteinte des intégrines
car les anticorps sont spécifiques
D. Au niveau de la jonction dermo-épidermique, peut laisser suspecter une atteinte de la
filaggrine
E. Au niveau de la jonction dermo-épidermique, permet d'affirmer une atteinte de la filaggrine
car les anticorps sont spécifiques

Question 27 : les boucles de rétrocontrôle positif


A. Permettent d'expliquer que l'effet d'une molécule de signalisation est transitoire
B. Permettent d'expliquer que l'état déterminé est un état stable transmis aux cellules filles lors
d'une mitose
C. Permettent d'expliquer que l'état déterminé est irréversible
D. Peuvent être interrompues par un signal
E. Interviennent dans le processus de différenciation cellulaire
Question 28 : Dans les tissus conjonctifs adultes
A. L'hypoderme ou tissu conjonctif sous-cutané est de type fibro-adipeux
B. Le tissu conjonctif lâche a une proportion de glycosaminoglycanes et de protéoglycanes
supérieure à celle des glycoprotéines ou protéines fibreuses
C. La matrice extracellulaire est abondante sauf au niveau du sang et du tissu adipeux
D. On note une expression intracellulaire constante de filaments intermédiaires de vimentine
E. Les tissus squelettiques (cartilage et os) sont sensibles à l'action antagoniste de la calcitonine
et de la parathormone

Question 29 : Les glycosaminoglycanes sulfatés


A. Sont des macromolécules non ramifiées, hydrophobes, formées de disaccharides répétés
B. Obéissent à la formule générale Gly-Pro-X
C. Sont mis en place dans l'espace extracellulaire avec un décalage (alternance de bandes
claires et sombres en microscopie électronique) de 67 nm
D. Ont une longueur moyenne de 70 nm
E. Peuvent être reliés à des glycoprotéines par l'intermédiaire d'un tétrasaccharide de liaison et
former ainsi des protéoglycanes

Question 30 : Dans le schéma suivant extrait du cours, montrant le pôle basal d'un épithélium

A. La zone A contient une glycoprotéine riche en proline et hydroxyproline


B. Les anticorps anti-collagène IV ou anti-laminine se fixent de façon élective sur la zone A
C. A et B constituent une lame basale
D. C'est principalement en B que les domaines extracellulaires des intégrines se fixent à leur
ligand
E. Le PAS souligne en rouge les zones A et B : on dit donc que la basale est argyrophile

Question 31 : La fibronectine
A. Est une glycoprotéine de 70 nm formée de trois chaînes polypeptidiques comportant des
sites de fixation pour de nombreuses molécules de la matrice extracellulaire
B. Peut être considérée comme un intermédiaire de liaison entre le collagène IV et la laminine
C. Peut s'auto-assembler in vitro, mais l'interaction avec les cellules est nécessaire pour former
la lamina densa d'une basale
D. Peut se lier avec son récepteur cellulaire au niveau d'une intégrine de type alphaS-bétal
E. Peut se lier au collagène IV au niveau du 2ème site globulaire en partant de l'extrémité N-
terminale
Question 32 : L'illustration suivante

A. Peut représenter une cellule sanguine de type leucocytaire entourée de plasma


B. Montre un fragment de cellule mésenchymateuse (mésenchyme embryonnaire)
C. Peut représenter un adipocyte de la graisse brune
D. Peut représenter un fibroblaste entouré de fibrilles de collagène
E. Montre, autour de la cellule, des macromolécules extracellulaires typiques de la lamina
densa d'une basale

Question 33 : On trouve au niveau de l'os haversien compact diaphysaire d'un os long


A. Des fibres de collagène de type Il représentant 25% de la masse osseuse
B. Des ostéocytes entourés d'une fine bande d'ostéoïde au sein de cavités creusées dans la
matrice extracellulaire
C. Des structures nommées « ostéons »et des lamelles circonférentielles externes et internes
D. Des canaux de Havers longitudinaux reliés par des canaux de Volkman transversaux, au sein
desquels circulent des vaisseaux sanguins
E. Des systèmes interstitiels qui sont des reliquats d'anciens systèmes de Havers transformés
par le remaniement osseux

Question 34: Au niveau du tissu osseux


A. La parathormone (PTH) agit sur les ostéoblastes qui ont des récepteurs à la PTH et qui
libèrent RANKL
B. RANKL se fixe sur les récepteurs des précurseurs des ostéoclastes et des ostéoclastes eux-
mêmes, ce qui aboutit à stimuler la résorption osseuse
C. Les ostéoclastes dérivent de précurseurs sanguins d'origine monocytaire
D. Les ostéoclastes produisent de l'ostéoprotégérine (OPG) qui a une action antagoniste de
RANKL
E. La calcitonine se fixe, entre autres, sur des récepteurs ostéoclastiques et induit l'apoptose
des ostéoclastes
Question 35 : On trouve de l' ostéoïde
A. Au contact des vésicules matricielles longues des ostéoblastes
B. Au contact des vésicules matricielles courtes des ostéoblastes
C. Dans le fibrocartilage de la symphyse pubienne, ce qui lui donne sa solidité
D. Sous le revêtement ostéoblastique à la surface des pièces osseuses, entre les ostéoblastes et
l'os minéralisé
E. Au contact des vésicules matricielles courtes des ostéocytes

Question 36: les adipocytes de la graisse blanche


A. Sont individuellement entourés d'une lame basale doublée de fibrilles de collagène de type
Ill (réticuline)
B. Ont des terminaisons nerveuses adrénergiques qui arrivent au contact des cellules
C. Constituent environ 5% du poids du corps à la naissance dans l'espèce humaine
D. Jouent un rôle important lié au découplage de la phosphorylation oxydative mitochondriale
E. Renferment une lipase intracellulaire qui dégrade les triglycérides en acides gras et glycérol,
comme au niveau des adipocytes de la graisse brune

Question 37 : Sur la base du schéma ci-dessous, indiquez les points communs entre les deux
populations cellulaires représentée~

A. Neurones multipolaires
B. Neurones pyramidaux
C. Neurones d'association
D. Neurones de projection
E. Neurones nécessairement GABAergiques
Question 38 : Le schéma ci-dessous représente des éléments du cytosquelette neuronal. Indiquez
les items exacts le concernant

( 1

A. L'élément 1 correspond à des filaments d'actine


B. L'élément 1 est orienté de façon aléatoire dans les dendrites
C. Dans les dendrites, l'élément 2 correspond à la protéine MAP2
D. Dans l'axone, l'élément 2 correspond à la protéine MAP2
E. L'élément 1 est orienté de façon aléatoire dans l'axone

Question 39 : Concernant les astrocytes

A. Les astrocytes fibrillaires sont plus nombreux dans la substance grise


B. La glia limitans est composée de l'arachnoïde et d'une assise d'astrocytes
C. Des jonctions communicantes permettent le passage inter-astrocytaire de glucose et d'ions
calcium
D. Les astrocytes expriment des récepteurs au glutamate
E. Les astrocytes expriment des transporteurs du glutamate

Question 40: Quels sont les points communs entre les cellules épendymaires (épendymocytes) et
les cellules microgliales?
A. Elles dérivent de cellules souches neurales
B. Elles sont en contact direct avec le liquide céphalorachidien
C. Elles sont polarisées
D. Elles présentent des prolongements cytoplasmiques ou membranaires mobiles
E. Elles sont dotées d'une importante plasticité morphologique
Question 41 : Concernant le schéma ci-desssous, indiquez les items exacts

1
2
3

axone ·:'i i/<~··•?< .


... :··~· ·.,;,. .. ·.· '

A. L'élément 1 correspond à un prolongement cellulaire d'oligodendrocyte


B. L'élément 2 est nommé languette interne
C. L'élément 3 est nommé ligne dense majeure
D. L'élément 3 est nommé ligne périodique
E. L'élément 4 correspond à la compaction des feuillets externes de la membrane plasmique
oligodendrocytaire

Question 42 : Concernant le sarcomère, indiquez les items exacts

A. La ligne (ou bande ou strie) H contient des myofilaments fins


B. La strieZ est la zone d'arrimage des myofilaments fins aux molécules de dystrophine
C. Les triades du système sarcotubulaire sont localisées en regard de la strieZ
D. La ligne (ou bande ou strie) H contient des myofilaments épais
E. Les hémi-disques 1occupent une position centrale

Question 43 : Concernant les fibres musculaires rouges, indiquez les items exacts
A. Elles sont riches en mitochondries
B. Elles sont pauvres en myoglobine
C. Elles sont riches en grains de glycogène
D. Elles sont abondantes dans les muscles posturaux
E. Elles présentent un mode de fonctionnement aérobie
Question 44 : Au sujet de l'image ci-dessous, quels élements morphologiques permettent
d'affirmer qu'il s'agit d'un cardiomyocyte et non d'un rhabdomyocyte ?

A. La présence d'une strieZ


B. La présence de grains de glycogène
C. La présence de grains de glycogène dans les myofibrilles (entre les myofilaments)
D. La présence d'un système sarco-tubulaire formant une triade
E. La présence d'un système sarco-tubulaire formant une diade

Question 45 : Quelles sont les caractérisques propres aux cellules musculaires lisses qui les
distinguent des cellules musculaires striées ?

A. Les points d'ancrage


B. L'absence de myofilaments fins
C. La forme ovoïde à l'état relâché
D. Les capacités de prolifération
E. Les invaginations de la membrane plasmique
UNIVERSITE de LYON
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON 1
FACULTE DE MEDECINE LYON EST

15 Mai 2014

EXAMEN UE3 Bis


PACES
Durée : 45 minutes

31 QCM des pages 2 à 13

Responsables d'enseignement
Pr. A Hadj-Aïssa
Pr. Marc Janier
Pr. M Ovize
Pr. V Rossetti

Recommandations :

1. Vérifier que votre nom figure sur la grille de réponses


2. Vérifier que le sujet contient bien le nombre annoncé de pages et de questions
3. Les machines à calculer ou équivalents ne sont pas autorisés

Guide pour répondre aux questions :

•!• Pour chacune des QCM, cochez la (ou les) proposition(s) que vous considérez comme
juste(s) parmi les items proposés
•!• Exprimez votre choix sur la grille de réponses en noircissant complètement la (ou les)
case(s) qui corresponde(nt) à votre choix, dans la mesure où au moins une proposition
vous paraît juste
•!• ATTENTION : Il peut n'y avoir aucune réponse juste parmi les 5 propositions
Ne pas décaler vos réponses

Remarques:

Les calculs étant réalisés sans calculette, les résultats peuvent correspondre à des
approximations, sauf indication contraire.
Les données nécessaires pour les calculs sont incluses dans les énoncés.
QUESTION No1
Du mercure de densité 13,6 circule de ~auche à droite dans un tuyau horizontal long de
3
150 cm, avec un débit de 180 cm .min- . A intervalles réguliers le long de ce tube horizontal
se trouvent quatre tubes verticaux identiques A, 8, C, D, ouverts vers le haut. Dans le tube
A, le mercure s'élève à une hauteur de 60 cm ; dans le tube D, le mercure s'élève à une
hauteur de 40 cm. (on prendra g = 10 m.s-2 )
A- La résistance mécanique à l'écoulement entre A et D est de 4,5.1 0 9 Pa.s.m-3
8- La résistance mécanique à l'écoulement entre A et D est de 7,5.10 9 Pa.s.m-3
C- La résistance mécanique à l'écoulement entre A et D est de 9.10 9 Pa.s.m-3
D- La résistance mécanique à l'écoulement entre A et D est de 15.10 9 Pa.s.m-3
E- Il manque une donnée pour répondre à la question

QUESTION N°2
Un vaisseau sanguin de diamètre 18 mm se ramifie en 32 artérioles de diamètre 2 mm. Si
la vitesse dans le vaisseau le plus large est de 20 m.min- 1 , quelle est la vitesse dans une
artériole?
A- 0,2 m.s- 1
8- 0,6 m.s- 1
C- 1 m.s- 1
D- 2 m.s- 1
E- Il manque une donnée pour répondre à la question

QUESTION N°3
Quel est le débit critique pour de l'eau circulant dans un tuyau de diamètre d =2 cm ?
(lleau = 10-3 Poiseuille ; Peau= 103 kg.m- 3)
A- 0,4 L.min- 1
8- 0,9 L.min- 1
C- 1,8 L.min- 1
D- 4,3 L.min- 1
E- Il manque une donnée pour répondre à la question

2
QUESTION N°4
Une artère coronaire supposée horizontale de rayon r et de longueur 1est le siège d'une
sténose de rayon r/2 et de longueur 1/5. Concernant la perte de charge le long de cette
artère coronaire (on donne llsang = 2.1 o-3 Poiseuille) :
A- La perte de charge est multipliée par 2 du fait de la sténose
8- La perte de charge est multipliée par 4 du fait de la sténose
C- La perte de charge est multipliée par 5 du fait de la sténose
D- La perte de charge est multipliée par 10 du fait de la sténose
E- Il manque une donnée pour répondre à la question

QUESTION Nos
Soit un tube en U de section 2 cm 2 , fermé à une extrémité, dans lequel on verse deux
liquides non miscibles : tout d'abord un volume de 45 cm 3 de mercure de densité 13,6 puis
un volume de 15 cm 3 d'essence de densité 0,7. Si le dénivelé entre les deux surfaces libres
est de 6 cm, quelle est la pression du gaz emprisonné dans la branche fermée? (on
prendra g = 10 m.s-2)
A- 101 kPa
8- 1032 kPa
C- 1,054.105 kPa
D- 1070. 105 Pa
E- Il manque une donnée pour répondre à la question

QUESTION N°6
On réalise une solution tampon en plaçant dans 100 ml d'eau 40 millimoles d'acide
formique (acide faiblement dissocié, pKa=3,7) et 30 millimoles de formiate de sodium. On
prendra si besoin Log 2 = 0,3, Log 3 = 0,5
A- Le pH de la solution tampon est de 3,7
A- Le pH de la solution tampon est de 3,9
8- Le rapport sel/acide vaut 1,33
C- Le pH de la solution tampon est de 3,6
D- L'équation de Nernst permet de calculer le pH

3
QUESTION N°7
Sur quelle surface de peau doit-on appliquer une pommade anti-inflammatoire pour faire
2
=
passer 3 mg de principe actif en 1 h à travers 0,5 mm d'épiderme, si D 5 . 1 o-s
cm .min-
1

et la concentration dans la pommade est de 50 g.L- 1 ? (On considère qu'il n'y a pas de
variation du gradient de concentration)
A- 10 cm 2
8-1m 2
C- 100 cm 2
D- 1 cm 2
E- 1000 cm 2

QUESTION N°8
Concernant les équilibres en solution et les compartiments
A- Loi de Nernst : à rapport de concentration constant, plus un ion est chargé, plus la
ddp (en valeur absolue) est importante
8- Osmose : la membrane s'oppose au flux de diffusion du solvant
C- Osmose : l'urée ne provoque pas de pression osmotique efficace sur une membrane
biologique
D- Diffusion : le coefficient de diffusion d'une protéine est proportionnel à sa masse
molaire
E- L'albumine marquée peut permettre de mesurer le compartiment « eau
plasmatique »

QUESTION N°9
Un ion manganèse est présent en solution dans deux compartiments à la concentration
C 1 = 20 mMoles et C2 = 40 mMoles. On relève une différence de potentiel VrV2 de + 3,5
5
mV. On prendra RT = 2500 SI, F=10 , ln 2 = 0,7
A- La charge z de l'ion est de -3
8- La charge z de l'ion est de - 1
C- La charge z de l'ion est de 0
D- La charge z de l'ion est de +2
E- La charge z de l'ion est de +5

4
QUESTION N°10
Deux compartiments A et 8 d'un volume de 1 L sont séparés par une membrane dialysante.
On place en A 5 mMoles d'un protéinate de sodium, la protéine étant porteuse de 12
charges négatives, et 20 mMoles de chlorure de sodium; on place en 8 40 mMoles de
chlorure de sodium. On prendra RT=2500, F/RT = 40, ln 2 = 0,7, ln 3 = 1, 1.
A l'équilibre :
A- VA-Vs est négatif
8- Il y a 40 mEq de Na+ en 8
C- La différence de pression entre compartiments est de 37500 Pa
D- Il y a 16 mEq de cr en A
E- La différence de potentiel Vs-VA vaut+ 17,5 mV

QUESTION N°11
Dans la cellule musculaire au repos, la concentration intracellulaire des ions calcium est
environ mille fois inférieure à la concentration extérieure. Le potentiel membranaire vaut -70
mV. Quel est alors le mécanisme de transport de l'intérieur vers l'extérieur des ions calcium
à travers la membrane ?
A- Dialyse
8- Diffusion selon le gradient électrique
C- Diffusion selon le gradient chimique
D- Différence de pression
E- Transport actif

QUESTION N°12
A propos des liquides de l'organisme :
A- Les liquides extracellulaires représentent 40°/o du poids du corps
8- Les liquides intracellulaires représentent 20°/o du poids du corps
C- Les structures non hydriques représentent 40°/o du poids du corps
D- Les sécrétions digestives font partie des liquides interstitiels
E- Soit 2 sujets X et Y qui ont exactement le même poids, mais Y est obèse. Le
pourcentage du poids représenté par les liquides extracellulaires est le même chez
les 2 sujets

5
QUESTION N°13
A propos de l'osmolarité des liquides de l'organisme :
A- Une osmolarité extracellulaire égale à 290 mOsm/L est normale
8- L'osmolarité extracellulaire est essentiellement due aux sels de Na
C- Si l'osmolarité intracellulaire est égale à 290 mOsm/L, une osmolarité extracellulaire
à 250 mOsm/L entrainera une hyperhydratation intracellulaire
D- En cas de restriction hydrique, l'osmolarité urinaire augmente
E- En général, l'urée représente 50o/o des osmoles urinaires

QUESTION N°14
Un sujet a un apport en NaCI de 6g/jour pendant 1 semaine puis 12 g/jour pendant la
semaine suivante. Ses autres apports et son activité physique restent identiques et
constants pendant les 2 semaines :
A- Son excrétion urinaire d'osmoles augmente la 2ème semaine

8- Sa soif sera plus importante au début de la 2ème semaine que pendant la 1ère
C- Il inhibe sa sécrétion d'hormone antidiurétique (ADH) au début de la 2ème semaine
D- Son osmolarité plasmatique augmente au début de la 2ème semaine
E- Le volume de ses liquides extracellulaires va augmenter pendant la 2ème semaine

QUESTION N°15
Une ou plusieurs des maladies suivantes peuvent provoquer des œdèmes :
A- Hypertension artérielle
8- Insuffisance cardiaque
C- Insuffisance hépatique
D- Obstacle au retour veineux
E- Obstacle à la circulation lymphatique

6
QUESTION N°16
Les propositions suivantes concernent l'équilibre acido-basique :
A- Le pH d'une solution est inversement proportionnel à la concentration en ions H+
libres
8- Un tampon est d'autant plus efficace que son pK est proche de la solution à
tamponner
C- Un pH sanguin égal à 7,40 est considéré comme normal
D- L'augmentation de la pression partielle en C0 2 (pC0 2 ) plasmatique entraîne une
inhibition de la ventilation pulmonaire
E- Pour un pH sanguin égal à 7,10 et une concentration plasmatique en bicarbonates
égale à 12 mmoi/L, il n'existe qu'une seule valeur possible de pC0 2

QUESTION N°17
Les propositions suivantes concernent l'équilibre acido-basique :
A- La réabsorption tubulaire rénale des bicarbonates permet de récupérer les
bicarbonates plasmatiques qui ont filtré
8- Chaque sécrétion d'ion H+ dans l'urine s'accompagne du transfert d'un ion
bicarbonate de la cellule tubulaire vers le plasma péritubulaire
C- Une acidose métabolique est dite compensée lorsque l'hyperventilation pulmonaire
entraîne une baisse suffisante de la pC0 2 pour ramener le pH sanguin à une valeur
normale
D- Une acidose respiratoire est dite compensée lorsque les reins entraînent une
augmentation suffisante de la concentration plasmatique des bicarbonates pour
ramener le pH sanguin à une valeur normale
E- Les ions H+ sont éliminés dans les urines définitives en partie sous forme d'acidité
titrable et d'ions ammonium

QUESTION N°18: ANATOMIE FONCTIONNELLE DU COEUR


A- La valve tricuspide s'ouvre lorsque la pression sanguine dans l'oreillette droite est
supérieure à la pression sanguine dans le ventricule droit
8- L'artère coronaire droite irrigue une partie du ventricule gauche
C- Le sinus coronaire s'abouche dans l'oreillette gauche
D- Le tronc de l'artère pulmonaire est situé en arrière de l'origine de l'aorte
E- L'artère inter-ventriculaire postérieure peut naître de l'artère circonflexe

7
QUESTION N°19: ORGANISATION GENERALE DE LA CIRCULATION SANGUINE
A- Une artère est un vaisseau qui transporte du sang riche en oxygène
8- La circulation systémique comprend des secteurs à haute pression et des secteurs à
basse pression
C- La circulation artérielle pulmonaire est à haute pression
D- L'essentiel du volume de sang de l'organisme se trouve dans les artères de la
grande circulation
E- Les veines pulmonaires droites se jettent dans l'oreillette droite

QUESTION N°20 : HEMODYNAMIQUE INTRA-CARDIAQUE


A- La pression intra-ventriculaire gauche augmente rapidement lors de la phase de
contraction iso-volumétrique
8- Le relâchement musculaire du ventricule gauche commence au moment de la
fermeture de la valve aortique
C- La pression dans l'oreillette gauche augmente pendant l'éjection ventriculaire gauche
D- La contraction de l'oreillette gauche permet de finir le remplissage du ventricule
gauche
E- La cavité ventriculaire gauche est vide à la fin de l'éjection ventriculaire gauche

QUESTION N°21 : LA PERFORMANCE CARDIAQUE


A- Pour un muscle papillaire isolé, la tension développée pendant la contraction
isométrique est d'autant plus grande que l'étirement du muscle avant la contraction
est grand
8- La vitesse initiale de contraction d'un muscle papillaire diminue lorsque la post-
charge augmente
C- Une diminution de la contractilité par un agent pharmacologique s'accompagne d'une
augmentation de la vitesse initiale de raccourcissement du muscle
D- Le passage de la position debout à la position couchée augmente le retour veineux
au cœur
E- Les résistances artérielles périphériques contribuent à la contrainte pariétale du
myocarde lors de l'éjection ventriculaire gauche

8
QUESTION N°22 : LA FONCTION POMPE
A- Le débit cardiaque est le produit de la fréquence cardiaque par le volume d'éjection
systolique
8- Sur la courbe pression-volume du ventricule gauche, le déplacement vers la droite
du point télé-diastolique correspond à une augmentation de la pré-charge
ventriculaire gauche
C- Afin de maintenir son volume d'éjection systolique, le ventricule gauche peut
compenser une augmentation de sa post-charge par une augmentation de sa pré-
charge
0- Une baisse de la contractilité du muscle cardiaque ne peut pas être compensée par
une augmentation de la fréquence cardiaque
E- La baisse de la pente d'élastance télé-systolique se voit après administration d'un
agent inotrope négatif

QUESTION N°23 : ELECTROPHYSIOLOGIE CELLULAIRE CARDIAQUE


A- Le potentiel de repos de la membrane d'une cellule cardiaque de type sodique est
d'environ -60 mV
8- La dépolarisation des cellules de type calcique est liée à un courant entrant
potassique
C- L'automatisme de certaines cellules cardiaques est liée à un courant sodique lent
sortant
0- La vitesse de conduction augmente au niveau du noeud auricule-ventriculaire
E- Le nœud sinusal est constitué surtout de cellules de type calcique

QUESTION N°24: LE COUPLAGE EXCITATION-CONTRACTION


A- L'échangeur Na+/Ca2+ fait entrer du Ca2+ dans la cellule cardiaque pendant la systole
8- Le Ca2+ est re-capté par le reticulum sarcoplasmique pendant la diastole
C- Les canaux calciques lents sont inhibés par la ryanodine
D- La sortie de Ca2+ de la cellule représente le mécanisme principal de la baisse de la
concentration cytosolique de Ca2+ au cours de la diastole
E- La libération de Ca 2+ par le reticulum sarcoplasmique se fait surtout pendant la
diastole

9
QUESTION N°25
Les fonctions des membranes cellulaires incluent :
A- Séparer les milieux intracellulaire et extracellulaire de façon étanche
8- Délimiter des compartiments liquidiens de compositions chimiques différentes
C- Permettre transitoirement à certaines molécules de diffuser librement
D- Générer des gradients de concentration entre différents compartiments de
l'organisme
E- Emettre des molécules spécifiques à des localisations et des instants particuliers

QUESTION N°26
A propos des échanges d'ions à travers la membrane neuronale :
A- Les ions K+ sont activement captés vers l'intérieur de la cellule mais peuvent
brutalement en sortir lors de l'ouverture de canaux ioniques
8- Les ions Na+ sont activement chassés de la cellule par une pompe à ion mais
peuvent y entrer brutalement lors de l'ouverture de canaux ioniques
C- Les ions cr peuvent sortir brutalement de la cellule pour accompagner les ions
positifs
D- Malgré la très faible concentration du liquide extracellulaire en Ca++, ces ions
peuvent entrer brutalement dans la cellule
E- Les échanges ioniques s'interrompent dès que le potentiel de membrane est nul

10
QUESTION N°27
Soit un animal aquatique imaginaire de la famille des calamars, dont on retrouve le cadavre
frais et décapité. Aucune réaction visible n'est observée lorsqu'on l'arrose avec de l'eau de
mer. Mais lorsqu'on arrose ses tentacules avec de la sauce Soja, très riche en sodium, les
tentacules de l'animal se mettent à bouger comme s'il dansait. Quelles propositions vous
semblent plausibles à propos de ce phénomène :
A- Les mouvements des tentacules sont certainement expliqués par la douleur
ressentie par l'animal, qui essaie donc de fuir
B- La grande richesse en sodium de la sauce et la présence de quelques canaux
ioniques à Na+ ouverts au repos pourraient être responsables d'une augmentation
du sodium intracellulaire dans les tentacules
C- Si la concentration en sodium intracellulaire augmente dans des neurones encore
vivants des tentacules, alors des potentiels d'action peuvent apparaître dans ces
neurones et être transmis aux muscles
D- Les neurones présents dans les tentacules innervent les muscles responsables des
mouvements observés
E- L'augmentation de sodium intracellulaire pourrait directement affecter les cellules
musculaires qui réagissent en se contractant

QUESTION N°28
Quelles sont parmi les listes suivantes celles qui respectent l'ordre chronologique
d'apparition des évènements pouvant participer à la transmission d'une information dans
une synapse chimique axono-dendritique :
A- Arrivée du potentiel d'action (PA) au niveau pré-synaptique, entrée de ca++ dans la
cellule, exocytose des vésicules, modification du potentiel transmembranaire post-
synaptique
8- Synthèse du neuromédiateur, intégration dans les vésicules synaptiques, exocytose,
fixation du neuromédiateur sur ses récepteurs post-synaptiques, ouverture de
canaux ioniques post-synaptiques
C- Arrivée du potentiel d'action au niveau pré-synaptique, synthèse du neuromédiateur,
libération du neuromédiateur dans la fente synaptique, dépolarisation post-
synaptique
D- Arrivée du potentiel pré-synaptique inhibiteur, exocytose des vésicules synaptiques,
hyperpolarisation post-synaptique, recyclage du neuromédiateur
E- Transport axonal des précurseurs du neuromédiateur, entrée de ca++ dans le
neurone pré-synaptique, diffusion du neuromédiateur dans la fente synaptique,
ouverture de canaux ioniques post-synaptiques

11
QUESTIONS N°29 ET N 30

ATTENTION : UN ENNONCE POUR DEUX QCM


Soit deux milieux aqueux théoriques séparés par une membrane biologique imperméable.
Le compartiment Nord est composé de 420 mM de K+, 666 mM de Cl- et 220 mM de Na+.
Le compartiment Sud est composé de 666 mM de cr, 440 mM de Na+, 79 mM de Mg++ et
42 mM de K+.

QUESTION 29
A- La présence de Mg++ dans le compartiment Sud n'exerce aucune influence sur
d'éventuels échanges rendus possibles par l'ajout de canaux ioniques à la
membrane
8- En l'état, le compartiment Sud est chargé positivement par rapport au compartiment
Nord
C- Si l'on veut neutraliser le potentiel de membrane, une possibilité consiste à ajouter
220 mM de Na+ dans le milieu Nord
D- Si l'on veut équilibrer les concentrations en K+ dans les deux milieux, il suffit d'ajouter
à la membrane des canaux ioniques spécifiques du K+
E- Si l'on rend cette membrane perméable à toutes les molécules en présence chargée
positivement, on obtiendra à la fois un équilibre chimique (concentrations) et un
équilibre électrique (charges) de part et d'autre de la membrane

QUESTION 30
A- Si l'on veut neutraliser le milieu Sud, il est nécessaire d'équilibrer les concentrations
en Na+ et en cr dans ce milieu
8- Le rapport des concentrations en Na+ entre les deux milieux étant égal à 2, le
potentiel de membrane obtenu après introduction de canaux ioniques au Na+ dans
cette membrane induirait un potentiel membranaire de 2 x 58 mV, soit 116 mV
C- L'ajout de canaux ioniques spécifiques du K+ induirait un potentiel membranaire
d'environ + 58 rn V dans le compartiment Sud
D- Pour obtenir un potentiel transmembranaire d'environ + 58 mM dans le milieu Nord,
on pourrait par exemple doter la membrane de canaux ioniques spécifiques du cr et
réduire la concentration en cr du compartiment Sud à environ 67 mM
E- L'ajout de canaux ioniques au cr serait à l'origine d'un potentiel de membrane positif
dans le milieu Nord

12
QUESTION N°31
A propos des neuromédiateurs à petites molécules de la synapse chimique:
A- L'acétyl-saliciline est le neuromédiateur caractéristique de la jonction neure-
musculaire
B- La glutamine est le principal neuromédiateur inhibiteur du système nerveux central
C- L'acétyl-choline est le neuromédiateur le plus répandu dans le système nerveux
central
D- La synthèse et l'élimination du glutamate font appel aux cellules gliales qui recyclent
le métabolite du glutamate
E- Le GABA (Acide Gamma Amine-Butyrique) est un neuromédiateur inhibiteur éliminé
par les cellules gliales

13
1

Faculté de Médecine Lyon Est, 8 avenue Rockefeller, 69373 cedex 08

CONCOURSPACES

2013-2014

U.E. 5- ANATOMIE

Date de l'épreuve: jeudi 15 mai 2014

Responsables de l'épreuve :

oo Professeur François Cotton Questions 01 à 02


oo Professeur Bernard Vallée Questions 03 à 16
oo Professeur Patrick Mertens Questions 17 à 3 0
oo Docteur Eric Voiglio Questions 31 à 45

Cochez sur votre grille, s'il y a lieu, les propositions vraies

Ce fascicule comporte 13 pages y compris celle-ci.

1
Ql Le plan de Frankfort
A- Est un plan orbito-méatal
B- Est un plan passant par les deux commissures antérieure et postérieure
C- Passe en avant par le toit de l'orbite
D- Passe en arrière par la partie crâniale du méat acoustique externe
E- Passe en arrière par la partie caudale du méat acoustique externe

Q2 La chauve-souris
A- Fait partie de la classe des oiseaux
B- Fait partie des mammifères euthériens
C- Fait partie des mammifères protothériens
D- Appartient à l'ordre des cheiroptères
E- Appartient à l'ordre des insectivores

Q3 Ostéologie du crâne
A- Parmi les os du crâne (ethmoïde exclu) quatre sont impairs
B- Parmi les os du crâne (ethmoïde exclu) trois sont pairs
C- Le rebord des cavités orbitaires est formé par trois os
D- La partie basilaire de l'os occipital s'articule avec le corps du sphénoïde
E- Le foramen rond livre passage au nerf mandibulaire

Q4 Ostéologie du crâne
A- Les choanes sont encadrées par les processus ptérygoïdes de l'os sphénoïde
B-Le tubercule pharyngien visible à la face exocrânienne de la base du crâne appartient à l'os
sphénoïde
C- Sur une vue exocrânienne de la base du crâne, le foramen du nerf hypoglosse se situe au
versant médial du condyle occipital
D- Les ailes (petites et grandes) de l'os sphénoïde appartiennent à l'étage moyen de la base du
crâne
E- Le tubercule de la selle turcique se situe au bord antérieur de la gouttière chiasmatique

QS Ostéologie du crâne
A- Autour du foramen magnum on distingue 4 parties : 2 parties latérales, la partie squameuse
en avant, la partie basilaire en arrière
B- Le canal optique, situé entre les deux racines de la petite aile du sphénoïde, donne passage
au nerf optique et à l'artère ophtalmique
C- L'épine nasale de l'os frontal s'articule avec les os nasaux
D- Le foramen jugulaire donne passage à 3 nerfs et une veine
E- Les lignes temporales supérieure et inférieure ne se voient que sur l'os temporal

Q6 Ostéologie du crâne
A- Il n'y a pas de foramen transversaire en C7
B- La lordose cervicale décrit une courbe à concavité ventrale
C- La dent de l'axis porte deux surfaces articulaires
D- Le sillon de l'artère vertébrale de l'atlas est situé à la face inférieure de l'arc postérieur
E- Le processus épineux de la quatrième vertèbre cervicale est bifide

2
Q7 Ostéologie du rachis
A- En comptant les deux côtés (droit et gauche) le corps vertébral de la 7ème vertèbre
thoracique porte quatre facettes costales
B- Le sommet des processus épineux lombaires est dans le plan du corps vertébral de même
numéro
C- Les processus épineux thoraciques atteignent par leur extrémité le plan de la face
supérieure de la troisième vertèbre sous-jacente
D- Le premier nerf spinal cervical passe entre la première et la deuxième vertèbre cervicale
E- Le ganglion spinal se situe en dehors du foramen intervertébral

QS Ostéologie du rachis
A- Toutes les vertèbres thoraciques ont de chaque côté une articulation avec la tubérosité
costale
B- Le processus odontoïde s'articule avec l'os occipital
C- Axis ou C2: Sur une vue latérale, les processus articulaires supérieurs sont sur la même
ligne verticale que les processus articulaires inférieurs
D- Les surfaces articulaires des processus articulaires supérieurs des vertèbres lombaires
regardent en haut, en arrière et en dedans
E- Les foramens transversaires des vertèbres cervicales sont limités par les racines des
apophyses transverses

Q9 Ostéologie du rachis
A- Le foramen vertébral de la vertèbre thoracique est circulaire
B- De C4 à C6 les faces supérieures des vertèbres cervicales sont strictement planes
C- La première tête costale est articulée avec la facette costale inférieure du corps de Tl et
la facette costale supérieure du corps de T2
D- Le ligament jaune comble l'espace entre les pédicules adjacents
E- En considérant les deux côtés (droit et gauche) le corps 9ème vertèbre thoracique porte en
tout deux facettes articulaires costales

QlO Ostéologie du rachis


A- On dénombre 5 paires de foramen sacraux
B- A l'extrémité caudale du sacrum, les crêtes latérales se terminent par les cornes sacrales
C- Le coccyx est formé d'un nombre variable de pièces osseuses fusionnées
D- Le sacrum et le coccyx forment un bloc unique entièrement soudé
E- La courbure sagittale du coccyx prolonge celle du sacrum

Qll Système nerveux périphérique


A- Dans le système parasympathique le ganglion est proche de l'organe effecteur
B- Dans le système sympathique (ou orthosympatique) le neurone pré-ganglionnaire est court
C- Pour les nerfs crâniens, le système nerveux végétatif est exclusivement parasympathique
D- La chaîne ganglionnaire parasympathique est satellite du rachis
E- Le rameau communicant blanc du nerf spinal livre passage à la fibre pré-ganglionnaire

3
Q12 Système nerveux périphérique
A- Substance grise de la moelle épinière: au contraire des cornes ventrales, les cornes
dorsales atteignent la circonférence de la moelle épinière
B- L'axe gris de la moelle thoracique ne comporte que des neurones somatiques
C- Seule la portion sacrée de la substance grise de la moelle épinière comporte des neurones
parasympathiques
D- Il existe 5 paires de nerfs sacrés et 5 paires de nerfs coccygiens
E- Il y a autant de paires de nerfs spinaux cervicaux que de vertèbres cervicales

Q13 Système nerveux central


A- Le pont correspond au métencéphale
B- Les colliculi supérieurs sont des relais des voies auditives
C- L'encéphale comprend le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral
D- Les colliculi inférieurs sont en situation ventrale (antérieure) par rapport aux colliculi
supérieurs
E- Les pédoncules cérébelleux inférieurs relient le cervelet au pont

Q14 Système nerveux central


A- Le diencéphale est enroulé autour du télencéphale
B-Le lobe de l'insula se situe dans le fond du sillon central (scissure centrale de Rolando)
C- Le sillon central (scissure centrale de Rolando) sépare les lobes frontal et temporal
D- Les thalamus appartiennent au diencéphale
E- Le 3ème ventricule est strictement médian

Q15 Système nerveux central


A- Sur une coupe horizontale du cerveau la capsule interne comporte deux bras dont
l'antérieur est compris entre le noyau lenticulaire et le noyau caudé
B- Toute la substance grise des hémisphères cérébraux est périphérique
C- Les nerfs crâniens moteurs ont tous leur origine apparente au niveau du sillon collatéral
ventral du tronc cérébral
D- Le mésencéphale est interposé entre myélencéphale et métencéphale
E- Comme dans la moelle épinière la substance grise du tronc cérébral forme un axe compact

Q16 Organes des sens


A- Le premier neurone de la voie visuelle est strictement intra-rétinien
B-Le cristallin permet l'accommodation
C- Le corps ciliaire appartient à la tunique interne du bulbe oculaire
D- Le tube auditif (trompe auditive) appartient à l'oreille moyenne
E- L'utricule, le saccule et les canaux semi-circulaires interviennent dans l'audition

Q17 Ostéologie générale


A- Les os ont pour seul rôle de former la charpente du corps des vertébrés : le squelette
B-Les membres pelviens sont rattachés au rachis par la ceinture scapulaire
C- L'os hyoïde s'articule avec les muscles du cou
D- Les surfaces articulaires des os longs se situent au niveau de leurs diaphyses
E- La moelle jaune est située dans les épiphyses des os longs

4
Q18 Ostéologie générale
A- Chez 1' adulte, le cartilage articulaire est un vestige de 1' ébauche cartilagineuse primitive
B-Un décollement épiphysaire peut compromettre la croissance en longueur des os longs
C- Le cartilage épiphysaire est présent durant toute la phase de croissance en longueur des os
longs
D- Le tissu cartilagineux est vascularisé par des artérioles
E- Le périoste émet des fibres perforantes dans l'os spongieux

Q19 Arthrologie générale


A- Les articulations fibreuses peuvent comporter une cavité articulaire
B- Une suture est une articulation membraneuse
C- La membrane synoviale est située à la face profonde de la capsule
D- La synoviale recouvre tous les éléments de la cavité articulaire, dont le cartilage articulaire
E- L'arthrose correspond à une atteinte dégénérative de la synoviale

Q20 Ostéologie générale


A- Le développement des articulations cartilagineuses et synoviales se réalise à partir d'une
matrice cartilagineuse
B- ll existe une corrélation entre la forme des surfaces articulaires et les degrés de liberté
d'une articulation synoviale
C- Une articulation ellipsoïde est dotée de 3 axes de mouvements
D-Une articulation condylaire est dotée de 2 axes de mouvements
E- Un ligament peut être en position intra-capsulaire

Q21 Membre supérieur

A- Ce schéma représente une vue dorsale de la scapula droite


B- 2 désigne l'apophyse coracoïde
C- 5 désigne 1' épine de la scapula
D- 6 désigne le bord axillaire de 1' os
E- Le nerf axillaire passe à travers 1' échancrure désignée en 4

5
Q22 Membre supérieur

A- Ce schéma représente une vue ventrale de l'humérus gauche


B- La tête de l'humérus est séparée du reste de l'os par le col anatomique en 1
C- L'épiphyse proximale est séparée de la diaphyse par le col chirurgical en 2
D- La saillie osseuse en 7 s'appelle l'épicondyle médial
E- En arrière de 7 passe le nerf radial

Q23 Membre inférieur

A- Ce schéma représente une vue palmaire des os du carpe gauche


B- Les os 1, 2, 3, 4 et 7 appartiennent à la rangée proximale (supérieure) du carpe
C- L'os n°8 est appelé scaphoïde et appartient à la colonne du pouce
D- L'os n°6 est le trapézoïde
E- Le rétinaculum des fléchisseurs s'insère sur l'os n° 4

Q24 Membre inférieur


A- La fosse acétabulaire est totalement recouverte de cartilage articulaire
B- Le sourcil acétabulaire est composé de fibrocartilage
C- Le ligament transverse de 1'acétabulum est recouvert de cartilage
D- Une fracture du col fémoral entraîne un allongement du membre concerné
E- Les muscles ischio-jambiers sont des extenseurs de l'articulation coxo-fémorale

6
Q25 Membre inférieur

A- Ce schéma représente une vue antérieure du cadre osseux de la jambe droite


B-Les surfaces en 1, 5 et 12 sont recouvertes de cartilage articulaire
C- Le nerf tibial passe au contact de la zone 2
D- Le ligament quadricipital s'insère en 7
E- La malléole latérale en 4 s'articule avec le calcanéum

Q26 Membre inférieur


A- L'articulation du genou associe une articulation bi-condylaire avec une articulation
trochléenne au sein de la même capsule articulaire
B- Les coques condyliennes correspondent à des renforcements de la capsule articulaire du
genou
C- Les ligaments croisés du genou sont extracapsulaires
D- Les ligaments croisés se croisent seulement dans le plan frontal
E- Les muscles ischio-jambiers sont des extenseurs de l'articulation du genou

Q27 Appareil reproducteur masculin


A- A 1' origine, les testicules sont des organes abdominaux rétro-péritonéaux
B- La fermeture du canal peritonéo-vaginal va former le ligament scrotal
C- Le rete testis est situé dans le testicule
D- Les trois artères : testiculaire, du canal déférent et cremastérique, descendent dans le
cordon spermatique
E- Une varicocèle doit faire rechercher une tumeur de la loge rénale droite

Q28 Appareil reproducteur masculin


A- Le canal déférent fait suite à la tête de l'épididyme
B- Le canal déférent se termine dans la vésicule séminale
C- Les vésicules séminales sont palpables en réalisant un toucher rectal
D- Le lobe moyen de la prostate est situé entre 1'urètre et les conduits éjaculateurs
E- Le corps caverneux du pénis entoure 1'urètre et se prolonge par le gland

7
Q29 Appareil reproducteur féminin
A- Les fibromes utérins se développent au dépend du myomètre
B- L'artère utérine croise l'uretère dans son segment paramétrial (sous-ligamentaire)
C- Le drainage lymphatique de l'utérus s'effectue vers les ganglions lymphatiques
(lymphocentres) iliaques externes et internes
D- La surface interne de la trompe utérine présente de très nombreux plis tubaires
E- Une grossesse extra-utérine peut se développer dans la trompe utérine

Q30 Appareil reproducteur féminin


A- L'ovaire est le seul organe génital véritablement intra-péritonéal
B- Le ligament large de l'utérus est une formation péritonéale à double feuillet
C- Le ligament large est constitué du mésomètre, du mésosalpinx, du mésovarium et du
mésofuniculaire
D- L'axe du col utérin est habituellement perpendiculaire à l'axe du vagin
E-La fente vulvaire est située entre les petites lèvres de la vulve

Q31 PEL VIS OSSEUX


Un jeune homme de 20 ans est victime d'un accident de moto. Il est amené au service des
urgences. Une radiographie du thorax et une radiographie du bassin sont réalisées. Voici la
radiographie du bassin :

Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) vraie(s)?
A- Sur ce cliché, il existe une disjonction de la symphyse pubienne
B- Dans ce type de traumatisme du bassin, la perte sanguine peut être de l'ordre de 3 litres
C- La mise en place d'une ceinture prenant appui sur les trochanters permet de réduire le
volume de la cavité pelvienne et de tamponner le saignement
D- Ce patient présente certainement une déchirure du plancher pelvien
E- La branche inférieure du pubis droit est fracturée et déplacée

8
Q32 PELVIS OSSEUX (voir la radiographie du bassin ci-dessus)
D'après cette radiographie, quel est (ou quels sont) le (ou les) élément(s) ligamentaire(s)
certainement distendu( s) ou rompu( s) ?
A- Membrane obturatrice droite
B- Ligament pubien supérieur
C- Ligament pubien inférieur
D- Ligament longitudinal antérieur
E- Ligament sacra-iliaque interosseux gauche

Q33 PEL VIS OSSEUX


Le patient bénéficie d'une artériographie en raison d'un état de choc; voici un cliché de face:

Concernant ce cliché, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s)?
A- Le cathéter a été introduit dans 1' artère fémorale droite
B- Le cathéter a emprunté successivement 1'artère iliaque externe droite, l'artère iliaque
primitive droite, la portion terminale de 1' aorte abdominale, 1' artère iliaque primitive
gauche et 1' artère iliaque interne gauche
C- Un produit de contraste iodé a été injecté par le cathéter
D- L'artère iliaque primitive droite est opacifiée sur ce cliché
E- Une fuite extravasculaire de produit de contraste est visible sur ce cliché

9
Q34 APPAREIL RESPIRATOIRE
Voici une représentation schématique d'un poumon:

3
6

5
10

Quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s)?


A- Il s'agit du poumon gauche
B- Le segment 1 appartient au culmen
C- La scissure horizontale est située entre le segment 3 et le segment 4
D- La scissure oblique sépare le segment 2 du segment 6
E- Le segment 9 est le segment antéro-basal

Q 35 APPAREIL RESPIRATOIRE
Concernant la trachée, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s)?
A- La trachée mesure 6 à 8 cm de long
B- La trachée est composée de 10 à 12 anneaux trachéaux
C- La bifurcation trachéale se situe en regard du corps vertébral de Th5
D- La lumière trachéale est tapissée par le muscle trachéal
E- Les anneaux trachéaux sont composés de cartilage hyalin

10
Q36 APPAREIL RESPIRATOIRE
Concernant la plèvre, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s) ?
A- Au niveau d'une scissure pulmonaire, deux feuillets de plèvre viscérale sont en regard 1'un
de l'autre
B- Au niveau du récessus costo-diaphragmatique, deux feuillets de plèvre pariétale sont en
regard l'un de l'autre
C- La plèvre cervicale s'appelle également le dôme pleural
D- Un épanchement sanguin de la plèvre s'appelle un hémothorax
E- Un épanchement gazeux de la plèvre s'appelle un pneumothorax

Q37 APPAREIL CIRCULATOIRE


Concernant la vascularisation du cœur, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition(s)
exacte(s)?
A- La vascularisation artérielle du cœur est de type terminal
B- L'artère coronaire droite passe à proximité du sinus coronaire
C- La grande veine coronaire, la petite veine coronaire et la veine inter-ventriculaire
inférieure se jettent dans le sinus coronaire
D- La branche inter-ventriculaire de l'artère coronaire gauche est satellite de la portion initiale
de la grande veine coronaire
E- L'artère diagonale naît généralement de la branche circonflexe de l'artère coronaire gauche

Q38 APPAREIL CIRCULATOIRE


Au cours d'une rixe, un jeune homme reçoit un coup de couteau dans l'aire cardiaque. Quel
(ou quels) signe(s) permet(tent) d'évoquer le diagnostic de plaie du cœur avec tamponnade
cardiaque?
A- Turgescence des veines jugulaires
B- Bruits du cœur assourdis à 1' auscultation
C- Chute de la tension artérielle avec état de choc
D- Echocardiographie montrant le ventricule droit laminé par un épanchement péricardique
E- Axe du cœur orienté en avant, en bas et à droite

Q39 APPAREIL CIRCULATOIRE


Chez un sujet alité, il existe un risque de phlébite car :
A- Les valvules des veines restent plaquées contre la paroi
B- Il n'y a pas d'écrasement de la semelle veineuse plantaire
C- La force propulsive du cœur est diminuée
D- La force aspirante de la cavité thoracique est diminuée
E- Il y a peu de contraction des mollets

11
Q40 APPAREIL DIGESTIF
Concernant 1' œsophage, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition( s) exacte( s) ?
A- L'œsophage cervical mesure 25 cm de long
B- L'œsophage thoracique est situé en arrière de la trachée
C- Le hiatus œsophagien du diaphragme se situe en ThlO
D- En cas d'hypertension portale, les veines du bas œsophage se dilatent et deviennent
variqueuses
E- L'angle aigu formé par le bord gauche de 1' œsophage et le fun dus s'appelle 1' incisure
cardiale

Q41 APPAREIL DIGESTIF


Concernant le duodénum, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s)?
A- Les ulcères du duodénum siègent le plus souvent au niveau du premier duodénum
B- La muqueuse duodénale est soulevée par des plis longitudinaux
C- Le cadre duodénal se projette autour du corps vertébral deLl
D- Le duodénum peut s'explorer par transit opaque
E- L'œso-gastro-duodénoscopie se pratique couramment avec un endoscope rigide-

Q42 APPAREIL DIGESTIF

Concernant cette coupe de scanner, quelle est (ou quelles sont) la (ou les) légendes(s)
exacte(s)
A- Foie
B- Duodénum
C- Veine porte
D- Rate
E- Estomac

12
Q43 APPAREIL DIGESTIF
Au cours d'une cholécystectomie (ablation chirurgicale de la vésicule), une cholangiographie
peropératoire est réalisée :

Concernant ce cliché, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s) ?


A- Sur ce cliché, la vésicule biliaire est visible et contient des calculs
B- L'ampoule pancréatico-duodénale est visible sur ce cliché
C- La convergence biliaire est visible sur ce cliché
D-On peut affirmer sur ce cliché qu'il existe une plaie de la voie biliaire principale avec fuite
de produit de contraste
E- Deux calculs sont présents dans le bas cholédoque

Q44 APPAREIL URINAIRE


Concernant les reins, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- Le rein droit est plus haut que le rein gauche
B- Le pôle inférieur du rein gauche affleure la ligne supracrétale
C- Le rein est relativement bien protégé par les llème et 12ème côtes
D- Le récessus pleural casto-diaphragmatique se projette sur le pôle supérieur du rein
E- Le rein a un grand axe oblique en bas et en dedans

Q45 APPAREIL URINAIRE


Concernant les pédicules rénaux, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- L'artère rénale droite passe derrière la veine cave inférieure
B- La veine rénale gauche passe devant 1' aorte
C- La veine rénale gauche reçoit la veine gonadique gauche
D- L'artère mésentérique supérieure passe devant la veine rénale gauche
E- La veine gonadique droite se jette dans la veine rénale droite

13
Université Claude Bernard Lyon 1

2013/2014 Lyon Est


UE6

Date de l'épreuve: vendre·di 16 mai 2014


Durée de l'épreuve: 45 minutes .
Nombre de questions: 30
Coordination :
Pr François GUEYFFIER et Pr Roselyne BOULIEU

Les questions peuvent avoir entre 0 et 5 réponses justes

1113
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s)
concernant les ordonnances "bi-zones" utilisées pour les affections longue-durée :

A. Elles ont une utilisation restreinte à certains médecins spécialistes


B. Elles doivent être utilisées pour toute maladie chronique
C. Elles permettent le remboursement à 100% de 1' ensemble des prescriptions
D. Elles sont réservées aux établissements de santé publiques ou privés
E. Elles permettent la prescription de thérapeutiques pour une pathologie
intercurrente survenant au décours de 1' affection longue durée

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s)


concernant la pharmacovigilance :

A. Elle concerne la phase IV post autorisation de mise sur le marché des


médicaments
B. Elle aboutit souvent au retrait de commercialisation de médicaments
C. Elle peut faire initier des essais thérapeutiques pour évaluer la sécurité d'emploi
des médicaments
D. Elle repose sur la notification des effets inattendus des médicaments
E. Le Centre Régional de Pharmacovigilance doit rendre une réponse à une
notification par un professionnel de santé sous 48 heures

Parmi les facteurs qui augmentent la iatrogénie on retrouve:

A. L'âge. Les effets indésirables augmentent avec 1' âge


B. L'insuffisance rénale
C. Le nombre de pathologies à prendre en charge
D. Des facteurs génétiques
E. Un défaut de communication entre le professionnel de santé et le patient

2/13
Certains médicaments sont soumis à des règles restreignant leurs prescriptions.
Ce sont:
A- Les Médicaments Réservés à l'usage professionnel
B- Les Médicaments à Prescription Hospitalière
C- Les Médicaments à Prescription Initiale par certains spécialistes
D- Les Médicaments à Prescription Réservée à certains médecins Spécialistes
E- Les Médicaments nécessitant une Surveillance Particulière pendant le
traitement

:5

A propos des mécanismes d'action des médicaments, indiquer la ou les


propositions vraies :

A. Les laxatifs osmotiques peuvent provoquer une diminution du volume sanguin


en raison de l'afflux d'eau et de sels vers l'intestin et leur élimination fécale
B. L'action physicochimique s'exerce directement dans tous les compartiments de
1' organisme
C. La plupart des substances antiseptiques agissent par une action physico-
chimique forte qui permet de détruire ou de fragiliser la paroi et la membrane
bactérienne ou virale
D. La connaissance de 1' origine des substances (chimie de synthèse, extractive,
issue des biotechnologies) donne des indications sur les cibles cellulaires et les
mécanismes mis en jeu pour produire les effets
E. La connaissance de l'affinité d'un médicament pour sa cible cellulaire permet
de prédire ses effets

3113
A propos des mécanismes d'action des médicaments, indiquer la ou les
propositions vraies :

A. L'application de la loi d'action de masse aux interactions réversibles entre


médicament et protéine cible prédit que lorsque la concentration du médicament
diminue, le complexe médicament-protéine se dissocie et 1'effet s'atténue
B. L'établissement d'une liaison covalente entre le médicament et la protéine cible
rend la réversibilité de 1' effet indépendante du taux de renouvellement de la
protéine cible
C. Les substances actives sur les récepteurs localisés à l'intérieur de la cellule
peuvent rester confinées dans 1'espace extracellulaire et être actives
D. Le blocage d'une enzyme par un inhibiteur pharmacologique se mesure plus
facilement par la mesure du rapport substrat/produit car ce rapport amplifie
1' effet intrinsèque des inhibiteurs enzymatiques de diminution du produit et
d'augmentation du substrat
E. L'effet du blocage d'un récepteur dans un tissu ou un organe ne dépend pas du
niveau de signal endogène

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

A. Le naproxène commercialisé est un mélange de deux énantiomères qut ne


subiront pas de biostéréoconversion enzymatique
B. L'acide acétylsalicylique est une molécule chirale
C. Le naproxène est une molécule optiquement active
D. L'ibuprofène commercialisé est un mélange équimolaire des énantiomères (S)
et (R)
E. L'ibuprofène est une molécule chirale

4/13
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. L'acide salicylique est à l'origine de la conception des acides arylcarboxyliques


B. Les acides phénylacétiques sont caractérisés par la présence d'une chaîne
latérale carbonée saturée à 3 carbones
C. Les acides phénylacétiques sont caractérisés par la présence d'une chaîne
latérale carbonée saturée à 2 carbones
D. Les travaux de pharmacomodulation effectués sur 1' acide salicylique ont permis
la mise au point desanti-inflammatoires stéroïdiens (AIS)
E. Les AIS sont issus des travaux de pharmacomodulation de l'acide (2S)-2-(6-
méthoxynaphtalén-2-yl)propanoïque

:9

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) à propos
de l'identification d'un principe actif:

A. Dans la recherche de médicaments originaux, on part systématiquement d'une


molécule déjà utilisée comme principe actif et dont on synthétise des centaines
de dérivés proches dans le but de les tester
B. Les méthodes de criblage à haut débit permettent de tester in vitro la fixation
de molécules-candidates sur des centaines de cibles
C. Le criblage extensif n'utilise que des essais in vitro
D. Les tests in vitro sur cellules permettent dorénavant de remplacer les tests sur
modèles animaux
E. Les chimiothèques sont uniquement des bases de données informatiques de
structures chimiques

5/13
Soit le pharmacophore suivant, cochez la ou les molécules ayant au moins un
score de 3/4 :

Hydrophobe Aromatique

~ Dormeur de liaison hydrogène

~ Accepteur de Uaîson hydrogène

A D

HO F
B Cl E

6/13
: 11

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Un médicament topique est un médicament à action systémique


B. Une substance active est désignée par sa DCI ou dénomination chimique
internationale
C. La solution de Dakin est un produit officinal antiseptique à action locale
D. Une spécialité médicamenteuse préparée en officine comporte un numéro de lot
E. Aucune proposition exacte

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Un mélange eau-éthanol à 70% contient 70g d'éthanol et lOOg d'eau


B. Un collyre est administré par voie auriculaire et doit être stérile
C. Un mélange huile de vaseline -eau est une dispersion solide-liquide
D. Un dispositiftransdermique est un médicament à action systémique appliqué
sur la muqueuse buccale
E. Aucune proposition exacte

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Une gélule est une forme solide destinée à la voie orale


B. La solubilisation nécessite 1' emploi d'une solution micellaire eau-éthanol
C. Un surfactif permet de stabiliser les systèmes dispersés
D. Le propylène glycol, de formule CH3-CHOH-CH3 est un excipient liquide
hydrophile
E. Aucune proposition exacte

7113
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Le saccharose est une substance solide hydrophile entrant dans la composition


du sirop simple
B. Lactose et amidon de blé sont des diluants solides utilisés dans la préparation
des comprimés et des gélules
C. La vitamine E (ou acide ascorbique) est un antioxydant lipophile
D. Le chlorure de sodium est un liquide utilisé pour ajuster le pH des préparations
injectables
E. Aucune proposition exacte

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Un lyophilisat est une forme à libération retardée


B. Les liposomes sont des vecteurs modulant la distribution d'un médicament
C. La vitesse de libération d'une suspension est inférieure à celle d'une poudre
effervescente
D. Les micro sphères sont des systèmes à libération et distribution contrôlées
E. Aucune proposition exacte

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :


Dans la recherche de nouveaux principes actifs, les sources naturelles terrestres et
marines (végétaux, animaux, microorganismes) sont intéressantes à explorer car :

A. Les plantes ont un métabolisme secondaire très diversifié


B. 20% de la flore mondiale restent encore à étudier et constituent un énorme
potentiel pour la découverte de nouvelles thérapeutiques
C. L'étude des organismes marins a permis la découverte de molécules
anticancéreuses telles que les conotoxines et l'Ecteinascidine-743
(=Trabectedine)
D. L'étude des venins d'animaux a déjà permis de découvrir des molécules
thérapeutiques utilisées comme anticoagulants
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses

8/13
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) à propos
des molécules actives d'origine naturelle :

A. L' artémisinine est une molécule anticancéreuse d'origine végétale


B. L'artéméther et l'arté-éther sont deux dérivés d'hémi-synthèse obtenus par
modification de 1' artémisinine
C. La vinblastine, le taxol et la cytarabine sont des principes actifs d'origine
naturelle découverts pour leur application comme anticancéreux
D. L'ergotamine est un principe actif d'origine végétale ayant trouvé des
applications comme antimigraineux
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s)
concernant le contrôle des médicaments :

A. Les analyses physico-chimiques des médicaments s'intéressent uniquement aux


principes actifs
B. Au cours de la chromatographie liquide haute performance, la phase
stationnaire permet la séparation des composés
C. La spectrophotométrie dans 1'ultraviolet et le visible est une méthode séparative
D. La spectrophotométrie dans le moyen infrarouge permet une identification avec
une très bonne précision
E. L'analyse d'un principe actif nécessite toujours la solubilisation de celui-ci

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s)
concernant la variabilité de la réponse thérapeutique :

A. Elle ne peut pas résulter de modifications au niveau des protéines de transport


B. Elle peut survenir lorsque deux médicaments sont associés
C. Elle ne peut pas être liée à une modification de la distribution du médicament
D. Une cinétique non linéaire est une source de variabilité de la réponse
thérapeutique
E. Une réponse thérapeutique anormale peut être liée à l'origine ethnique
9113
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

A. Le résultat clinique d'une étude économique tient compte uniquement de


1' efficacité médicale
B. Les études économiques sont des études comparatives
C. Dans les études pharmaco-économiques, on évalue les coûts des médicaments
étudiés ainsi que les coûts associés et les coûts évités
D. Pour l'identification des items de coût, il est nécessaire de recueillir les coûts
communs à toutes les stratégies
E. Les études de minimisation de coûts sont utilisées dans le cas où les résultats
cliniques des différentes stratégies thérapeutiques sont équivalents

Parmi les propositions suivantes indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s)
concernant le développement d'un médicament:

A. Lorsqu 'un industriel dépose un brevet pour une nouvelle molécule, la


probabilité que celle-ci devienne un médicament est d'environ 50%
B. La phase Ides essais cliniques permet d'établir la relation dose 1 effet chez des
patients
C. Les essais de phase II et III sont comparatifs et randomisés
D. Avant d'être mis en œuvre, les essais thérapeutiques doivent recevoir l'avis
favorable d'un comité de protection des personnes (CPP)
E. Le recueil par écrit du consentement informé des patients est obligatoire dans
les essais thérapeutiques

Parmi les propositions suivantes indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s)
concernant les génériques :

A. Ont la même composition qualitative et quantitative que le produit de référence


B. Doivent démontrer leur bioéquivalence par rapport au produit de référence s'ils
sont administrés par voie orale
C. Peuvent différer du produit de référence par leurs excipients
D. Sont autorisés après 5 ans de commercialisation du produit de référence
E. Sont autorisés pour les produits dont le brevet a expiré

10/13
Parmi les propositions suivantes indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s)
concernant la diffusion passive du médicament :

A. Est corrélée à son coefficient de partage : ks


B. Est corrélée à son coefficient de diffusion spécifique: d
C. Dépend du pH du milieu dans lequel il se trouve
D. Dépend de son pKa
E. Est d'autant plus importante que le médicament est hydrosoluble

Parmi les propositions suivantes indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s)
concernant les causes permettant d'atteindre une concentration toxique du
paracétamol :

A. Le jeûne réduit la production de dérivés glucuro-conjugués


B. Le jeûne réduit la production de dérivés sulfo-conjugués
C. Le jeûne réduit l'élimination du métabolite toxique par le glutathion
D. Certaines de ces causes peuvent mettre en œuvre l'induction d'un certain
cytochrome P450
E. La majoration des doses de paracétamol n'est jamais suffisante à elle seule

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Les tablettes sumériennes ont permis de mieux connaitre les pratiques


médicales et pharmaceutiques de la civilisation arabe
B. C'est grâce aux tablettes sumériennes d'Ebers que nous connaissons mieux les
pratiques médicales et pharmaceutiques à Rome à 1' époque de César
C. C'est grâce aux écrits sur papyrus retrouvés par Christophe Colomb que nous
connaissons mieux les pratiques médicales et pharmaceutiques dans 1' Amérique
précolombienne
D. Pour Hippocrate la maladie est un« phénomène naturel qu'il faut cacher sous
le manteau de la divinité »
E. Toutes les propositions ci-dessus sont fausses

11/13
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s):

A. Il y a, à ce jour, 27 pays membres de l'Union Européenne


B. Un tiers des habitants de l'Union Européenne a pour monnaie l'EURO
C. La Banque Centrale Européenne et la Cour de Justice de 1'Union Européenne
siègent à Bruxelles
D. José Manuel Durao BARROSSO est l'actuel Président de la Commission
Européenne
E. Toutes les propositions ci-dessus sont fausses

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Le code de la santé publique précise qu'une préparation peut être qualifiée de


magistrale quand elle est fabriquée industriellement
B. Une spécialité pharmaceutique est un médicament qui ne peut être prescrit que
par un médecin spécialiste
C. Est considéré comme dispositif médical tout matériel remis par un médecin
pendant une consultation ou une visite
D. Les produits sanguins stables sont considérés comme des médicaments
E. Toutes les propositions ci-dessus sont fausses

Parnii les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Un vaccin recombinant est constitué d'un anticorps produit par génie génétique
B. Tous les biomédicaments sont issus des Biotech
C. Les protéines recombinantes thérapeutiques peuvent être produites dans des
cellules de levure
D. L'insuline humaine recombinante a été, d'un point de vue historique, le premier
médicament Biotech commercialisé
E. Un vecteur d'expression doit contenir les informations génétiques
reconnaissables par les systèmes endogènes de réplication, transcription, et
traduction de la cellule hôte

12/13
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s),
concernant la production chez E. coli de l'insuline humaine recombinante
biologiquement active:

A. Il ne faut pas utiliser l'information génétique complète correspondant au gène


(ADN génomique) de l'insuline humaine car la bactérie ne réalise pas
d'épissage alternatif
B. Cette production n'est pas possible, car la bactérie ne réalise pas de
glycosylation post-traductionnelle indispensable à l'activité de la protéine
recombinante
C. Dans le vecteur d'expression, il est nécessaire d'avoir un promoteur procaryote
et un terminateur de transcription eucaryote
D. Il faut utiliser les informations génétiques correspondant à la chaîne A et la
chaîne B de l'insuline humaine car la bactérie ne réalise pas les maturations
post-traductionnelles de type clivage protéolytique
E. Après production de la chaîne A et de la chaîne B de l'insuline humaine, une
étape visant à permettre la création de deux ponts di -sulfures est nécessaire

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s),


concernant les modèles et la modélisation moléculaire :

A. En mécanique moléculaire on attribue un type structurel à chaque atome


B. La RMN 2D permet de résoudre des structures de protéine très flexibles
C. Le pharmacophore permet de déterminer les fonctions chimiques importantes
pour 1' activité de la molécule
D. Lors d'une simulation de Docking moderne, le squelette de la protéine est
flexible
E. La masse moléculaire ne fait pas partie des règles de Lipinski

13/13
1 l

PACES
2013-2014
Faculté de Médecine
Lyon-Est
U .E. spécialisée de << Médecine >>
,
Epreuve du 16 mai 2014
Durée : 60 minutes
Anatomie« tête et cou» Questions 1 à 18
Anatomie de l'appareil reproducteur Questions 19 à 36
Méthodes d'étude et d'analyse du génome Questions 37 à 42
Histologie et embryologie de l'appareil reproducteur Questions 43 à 56

V ale ur estimée de
Module Temps conseillé
l'épreuve
Anatomie « tête et cou » 18 min 30 °/o
Anatomie de l'appareil reproducteur 18 min 30 °/o
Méthodes d'étude et d'analyse du génome 6min 10 o/o
Histologie et embryologie de l'appareil
18 min 30 o/o
reproducteur
TOTAL 60min 100 °/o

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INSTRUCTIONS IMPORTANTES

Ce fascicule est constitué de 4 parties, correspondant aux 4 modules.


Vous devez vérifier que le fascicule est complet : il doit comporter 15 pages numérotées.
Pour chaque question, vous devez cocher les propositions justes ; le nombre peut être de 0 à 5.
Chaque question correspond à 1 point, sauf précision contraire.

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ter MODULE: ANATOMIE« TETE ET COU»

Ql L'os maxillaire
A- Le bord supérieur de la face postéro-latérale de l'os maxillaire constitue la limite inférieure de la
fissure orbitaire inférieure
B- La face antéro-latérale de 1' os maxillaire est séparée de sa face postéro-latérale par son processus
frontal
C- La fosse canine est une dépression située au-dessus de 1'apex des prémolaires
D- Son processus palatin est une forte lame osseuse verticale qui s'unit en arrière avec 1' os palatin
pour former le palais osseux
E- Le nerf infra-orbitaire circule dans le canal infra-orbitaire situé au niveau du plafond de 1' orbite

Q2 La mandibule
A- Le nerf mentonnier émerge du canal mandibulaire par le foramen mentonnier situé à 1'aplomb de
la deuxième molaire inférieure
B-Le ligament stylo-mandibulaire s'insère au niveau du bord postérieur de la branche mandibulaire
C- Le muscle génio-hyoïdien, situé au-dessus du muscle mylo-hyoïdien, s'insère sur l'épine
mentonnière inférieure
D- Le tendon superficiel du muscle temporal s'insère au niveau de la crête temporale
E- Le col du condyle présente sur son versant antéro-médialla fossette digastrique

Q3 La mandibule
A- La mandibule est un os impair, médian et symétrique
B- La mandibule est reliée au massif crânio-facial par l'intermédiaire du processus coronoïde
C- La symphyse mentonnière prolonge le bord antérieur de la branche mandibulaire
D- La fosse submandibulaire se situe en-dessous du muscle mylo-hyoïdien
E- Le bord supérieur du corps mandibulaire est creusé de 18 alvéoles où viennent se loger les dents
inférieures

Q4 La cavité orale
A- La lèvre supérieure présente une crête médiane appelée crête philtrale
B- L'innervation sensitive de la lèvre supérieure est assurée par le nerf facial
C- Sur le versant interne des lèvres la muqueuse est fine et non kératinisée
D- La deuxième molaire inférieure possède deux racines
E- La région submentale est située entre les deux ventres antérieurs du muscle digastrique

QS La cavité orale
A- La face supérieure de la langue est divisée sur toute son étendue en deux parties égales par le
sillon médian longitudinal
B- Dans le plan sagittal, les faces occlusales des dents décrivent une courbe à concavité supérieure
appelée courbe de Spee
C- La papille incisive est une petite élévation de la fibromuqueuse orale située sur la ligne médiane
en arrière des incisives inférieures
D- Au niveau des caroncules sublinguales débouchent notamment les canaux excréteurs des glandes
salivaires submandibulaires
E- L'innervation motrice de la langue est assurée par le nerf hypoglosse pour ses deux tiers
antérieurs et par le nerf glosso-pharyngien pour son tiers postérieur

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Q6 Généralités et formations squelettiques du cou
Concernant les limites du cou, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- La limite supérieure est matérialisée en avant par le bord inférieur de la mandibule
B- La limite supérieure est matérialisée en arrière par la ligne nuchale supérieure
C- La limite inférieure passe par l'incisure jugulaire
D- La limite inférieure passe par la clavicule
E- La limite supérieure passe par une ligne tendue entre 1'acromion et le processus épineux de C8

Q7 Généralités et formations squelettiques du cou


Concernant le platysma, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- Il s'agit du muscle peaucier du cou
B- Il participe à la constitution du système musculo-aponévrotique superficiel du cou
C- Il est innervé par le rameau cervical superficiel du VII
D- Sa contraction tracte les commissures labiales vers le bas
E- Il recouvre en totalité le triangle postérieur du cou

Q8 Généralités et formations squelettiques du cou


Concernant 1' espace fas cial du feuillet prévertébral du fascia cervical profond, quelle est ou quelles
sont la ou les proposition(s) exacte(s) ?
A- Il est présent au niveau du cou et au niveau du médiastin
B- Il est situé en arrière du pharynx et en arrière de 1'œsophage
C- Il est situé en avant de 1' espace rétropharyngé
D- Il communique latéralement avec 1'espace prétrachéal
E- Sa présence explique la diffusion de certaines infections cervicales dans le médiastin postérieur

Q9 Généralités et formations squelettiques du cou


Parmi les muscles suivants, lequel ou lesquels appartiennent au groupe des muscles infrahyoïdiens ?
A- Muscle sternocléidomastoïdien
B- Muscle sternohyoïdien
C- Muscle omohyoïdien
D- Muscle sternothyroïdien
E- Muscle thyrohyoïdien

QlO Conduits aéro-pharyngo-digestifs


Concernant l'innervation du larynx, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- Le nerf laryngé inférieur droit se sépare du nerf vague en regard de 1' artère subclavière droite
B- Le nerf laryngé inférieur gauche passe sous 1' arc aortique et latéralement au ligament artériel
~- Le nerf laryngé inférieur véhicule uniquement des fibres motrices
D- Le nerf laryngé supérieur se termine par une branche interne sensitive et une branche externe
motrice
E- Le nerf laryngé externe innerve uniquement le muscle vocal

Qll Ostéologie du crâne .


A- Au rebord orbitaire supérieur l'incisure frontale est plus médiale que l'incisure supra-orbitaire
B- Seule la ligne temporale supérieure est visible sur la partie latérale de l'écaille de l'os frontal
C- L'incisure ethmoïdale de l'os frontal s'étend en arrière jusqu'à la gouttière chiasmatique
D- Les lignes temporales (supérieure et inférieure) sont visibles à la face externe de l'os pariétal
E- Deux sinus veineux de la dure-mère passent au contact de 1' os pariétal
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Q12 Ostéologie du crâne
A- L'os occipital comprend quatre parties
B- Le jugum sphénoïdal est interposé entre les petites ailes du sphénoïde
C- Le sinus sagittal marque une empreinte à la face endocrânienne de 1' astérion
D- La lame quadrilatère du sphénoïde forme le dos de la selle turcique
E- La fissure orbitaire supérieure est comprise entre la racine moyenne et la racine inférieure de la
grande aile du sphénoïde

Ql3 Ostéologie du crâne


A- L'os temporal est composé de quatre parties : 1'écaille, la partie pétreuse, la partie mastoïde et le
tympanal
B- Le cavum tympanique s'ouvre directement dans le pharynx
C- L'orifice du canal carotidien est visible à la face exocrânienne du processus mastoïde
D- Le nerf oculomoteur (III) marque un sillon sur l'extrémité médiale de l'os pétreux
E- L'os tympanal contribue à limiter le méat acoustique externe

Q14 Ostéologie de la face


A- L'ethmoïde s'articule avec trois os impairs
B- Le vomer s'articule avec la lame criblée de 1' ethmoïde
C- L'os palatin est un os impair et médian
D- L'os palatin participe à la formation de la partie la plus étendue du palais osseux
E- Comme le cornet nasal moyen, le cornet nasal inférieur appartient à 1' ethmoïde

Q15 Muscles du cou


A- De chaque côté (droit et gauche), un seul des muscles du cou prend des insertions sur le processus
mastoïde
B- Le fascia cervical superficiel engaine le muscle omo-hyoïdien
C- Le triangle des muscles sous-occipitaux est limité par deux muscles droits et un muscle oblique
D- Tous les muscles scalènes s'insèrent sur la première côte
E- Le tendon du scalène moyen s'insère sur le tubercule de la face supérieure de la première côte

Q16 Muscles du cou


A- Les muscles sterno-hyoïdiens droit et gauche (sterno-cléïdo-hyoïdien) constituent à eux seuls le
. plan superficiel des muscles infra-hyoïdiens
B- Aucun des muscles du plan profond des muscles infra-hyoïdiens ne s'insère sur l'os hyoïde
C- Les muscles supra-hyoïdiens sont au nombre de quatre de chaque côté (droit et gauche)
D- De chaque côté (droit et gauche), deux des muscles infra-hyoïdiens s'insèrent sur la base du crâne
E- Le nerf du muscle thyro-hyoïdien se détache en apparence du nerf IX (glosso-pharyngien)

Q17 Glandes du cou


A- La glande thyroïde, les glandes parathyroïdes et le thymus sont situés dans la même loge
B- L'isthme thyroïdien est relié à la trachée
C- La zone de la trachéotomie est située au-dessus de l'isthme thyroïdien
D- L'artère thyroïdienne supérieure est une branche de 1' artère carotide interne
E- La veine thyroïdienne inférieure se draine dans la veine jugulaire interne

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Q18 Nerfs du cou
A- Le nerf spinal C4 émerge du canal rachidien par un trajet situé en avant du massif articulaire C3-
C4
B- Les rameaux dorsaux des nerfs spinaux innervent les muscles fléchisseurs du rachis cervical
C- Le territoire d'i.nnervation cutané du nerf C3 est situé en dedans de celui du nerf C2
D- Le nerf transverse du cou est une branche du plexus cervical
E- L'innervation sympathique cervicale est issue de la colonne latérale grise de la moelle spinale

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2e MODULE: ANATOMIE DE L'APPAREIL REPRODUCTEUR

Q19 Organes génitaux masculins


Concernant la vascularisation du pénis, quelle est ou quelles sont la ou les proposition( s) exacte( s) ?
A- Les corps érectiles du pénis sont uniquement irrigués par 1' artère pudendale interne
B- Le corps spongieux est irrigué par 1' artère du bulbe du pénis
C- Le corps spongieux est irrigué par 1' artère urétrale
D- Au niveau du corps du pénis, la vascularisation veineuse est calquée sur la vascularisation
artérielle
E- La veine dorsale superficielle du pénis passe sous 1'union des muscles bulbospongieux

Q20 Organes génitaux masculins


Concernant la racine du pénis, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte( s) ?
A- Le pilier du pénis est attaché à la branche ischio-pubienne du pelvis
B- Le bulbe du pénis est attaché sur la membrane périnéale
C- Le muscle ischiocaverneux intervient dans 1' érection
D- Le muscle bulbospongieux intervient dans 1'érection
E- Le muscle bulbospongieux intervient dans 1' éjaculation

Q21 Organes génitaux masculins


Concernant la vaginale testiculaire, quelle est ou quelles sont la ou les proposition( s) exacte( s) ?
A- Une varicocèle correspond à un développement anormal de veines à l'intérieur de la vaginale
testiculaire
B- Une hématocèle correspond à un épanchement sanguin de la vaginale testiculaire
C- Une hydrocèle correspond à un épanchement séreux de la vaginale testiculaire
D- Comme 1' ovaire, le testicule n'est pas recouvert de séreuse à sa surface
E- L'épididyme est situé à 1'extérieur de la vaginale testiculaire

Q22 Organes génitaux masculins


Concernant les hernies inguinales, quelle est ou quelles sont la ou les proposition( s) exacte( s) ?
A- Une hernie inguinale indirecte emprunte le canal péritonéo-vaginal
B- Une hernie inguinale indirecte passe latéralement aux vaisseaux épigastriques inférieurs
C- Une hernie inguinale indirecte peut s'observer chez un nourrisson
D- Une hernie inguinale indirecte peut s'observer chez 1' adulte
E- Une hernie inguinale indirecte est en position crâniale par rapport au ligament inguinal

Q23 Organes génitaux masculins


Concernant le canal déférent, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- Le segment testiculaire est intravaginal
B- Le segment funiculaire est en position superficielle par rapport au fascia spermatique interne
C- Le segment inguinal a un trajet oblique crânialement et latéralement
D- L'anneau inguinal profond marque la limite entre le segment funiculaire et le segment pelvien
E- Le segment rétrovésical est partiellement intraprostatique

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Q24 Organes génitaux masculins
Concernant la prostate, quelle est ou quelles sont la ou les proposition( s) exacte( s) ?
A- Une prostate normale pèse entre 20 et 25 g
B-En cas d'hypertrophie bénigne de la prostate, le sillon postérieur de la prostate n'est plus
perceptible au toucher rectal
C- L'échographie endorectale permet de guider les biopsies sur les zones suspectes
D- Le sphincter lisse est situé au niveau de 1' apex de la prostate
E- Le cancer de la prostate se développe le plus souvent au niveau des glandes périurétrales

Q25 Coupe coronale passant par le vagin. Parmi ces items, lesquels sont vrais ?

A- Ouraque
B- Uretère droit
C- Canal cervical
D- Muscle élévateur de 1' anus droit
E- Vestibule

Q26 Parmi ces artères, lesquelles participent à la vascularisation de l'utérus ?


A- Artère obturatrice
B- Artère utérine
C- Artère rectale supérieure
D- Artère rectale inférieure
E- Artère vaginale
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Q27 Les grandes lèvres
A- Contiennent les fibres terminales de l'ouraque
B- Délimitent le vestibule
C- Délimitent la fente vulvaire
D- Sont bien vascularisées
E- Se réunissent en arrière pour former la commissure postérieure, fine

Q28 Vascularisation du pelvis -l'artère iliaque externe vascularise principalement


A- La région pelvienne
B- Le membre inférieur
C- Le périnée
D- La région glutéale
E- La région obturatrice

Q29 Vascularisation du pelvis


A- Les veines pelviennes sont avalvulaires
B- Il existe des anastomoses entre le réseau veineux pelvien et celui du membre inférieur
C- Le flux sanguin veineux pelvien augmente en position debout
D- Certains lymphatiques pelviens se drainent vers des ganglions iliaques externes et iliaques
internes
E- Certains lymphatiques pelviens se drainent vers des ganglions obturateurs

Q30 Innervation pelvienne


A- L'innervation pelvienne est somatique et végétative
B-Le nerf obturateur est une branche du plexus sacral
C- L'ovaire est innervé par une branche du plexus pudendal
D- Les fibres du nerf rectal inférieur proviennent du plexus pudendal
E- Une douleur dans le territoire du nerf pudendal se situe au niveau du périnée médian et dans les
organes génitaux externes

Q31 Bassin osseux


A- L'articulation sacro-coccygienne est une articulation fibreuse
B- L'articulation sacro-iliaque est une articulation synoviale
C- L'articulation inter-pubienne est une articulation cartilagineuse
D- Le détroit moyen constitue la limite entre petit et grand bassin
E- Le détroit moyen constitue le plan de référence pour définir un engagement du fœtus au cours de
1' accouchement

Q32 Bassin osseux - Le pelvis féminin par rapport au pelvis masculin


A- Dispose d'ailes iliaques plus déjetées en dehors
B- Est plus spacieux
C- Présente un détroit supérieur plus vertical
D- Présente un détroit supérieur plus triangulaire
E- Présente des diamètres plus importants

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Q33 Périnée
A- Le périnée est un ensemble musculo-fibreux qui ferme le détroit moyen
B- Le muscle élévateur de 1' anus est situé dans le plan périnéal profond
C- Le muscle sphincter externe de l'urètre est situé dans le plan périnéal profond
D- Le muscle pubo-rectal appartient au faisceau pubo-coccygien du muscle élévateur de 1' anus
E- L'action du muscle élévateur de 1'anus favorise la rétention des organes creux pelviens

Q34 Utérus
A- L'axe du corps détermine avec 1' axe de 1'excavation pelvienne un angle de version
B- La face antéro-inférieure est dite vaginale
C- L' exocol est recouvert par un épithélium unistratifié à cellules prismatiques
D- L'épaisseur de 1' endomètre varie en fonction du cycle menstruel
E- Le ligament rond est un élément suspenseur étendu de la come utérine à la grande lèvre

Q35 Annexes - Trompe


A- La trompe est située dans le mesosalpynx
B- Les plis tubaires sont des replis circulaires de la muqueuse tubaire
C- Le sens des battements des cils de la muqueuse tubaire se fait vers 1'ostium infundibulaire
D- Au moment de l'ovulation, les franges de l'infundibulum tubaire deviennent érectiles
E- La fécondation de l'ovocyte se réalise habituellement dans 1'isthme tubaire

Q36 Annexes - Ovaire


A- L'ovaire est le seul organe génital véritablement intra-péritonéal
B- Le mésovarium relie 1' ovaire au ligament large
C- Chez la nullipare, la fosse ovarique est située en avant des vaisseaux iliaques internes
D- Chez la multipare, la fosse ovarique est située en arrière de 1'uretère
E- Les vaisseaux ovariques accompagnent le ligament propre de 1' ovaire

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3e MODULE : METHODES D'ETUDE ET D'ANALYSE DU GENOME

Le syndrome de DiGeorge est le syndrome microdélétionnelle plus fréquent chez l'homme. Son
incidence est estimé à 1/4 000. Il s'agit d'une microdélétion localisée en 22q11.2 responsable
généralement d'une dysmorphie faciale, d'une cardiopathie, d'une hypocalcémie et d'une déficience
intellectuelle modérée. Parmi les gènes inclus dans la microdélétion 22q 11.2, le gène TBXJ a été
identifié comme le gène majeur responsable du phénotype

Q37 Par microdélétionnel, on entend une délétion qui


A- ·Peut se voir sur le caryotype
B- Ne peut pas se voir en FISH
C- Peut être identifiée par Analyse Chromosomique sur Puce à ADN (ACP Al CGH array)
D- Fait au moins 5 mégabases (Mb)
E- Fait 1 paire de base

Q38 Une femme porteuse de cette microdélétion est enceinte de 12 semaines d'aménorrhées.
Elle souhaite savoir si son futur enfant risque d'avoir le même problème qu'elle.
Vous
A- La rassurez. Elle n'a pas de risque d'avoir un enfant avec une microdélétion 22q11.2
B- Lui proposez une ponction de villosité choriale avec réalisation uniquement d'un caryotype fœtal
C- Lui proposez de faire une recherche sur l'ADN fœtal circulant
D- Lui proposez la réalisation d'un caryotype fœtal sur villosités choriales avec Hybridation in situ
en fluorescence (FISH) avec la sonde TBXl
E- Demandez un séquençage de type Sanger du gène TBX1 à partir d'ADN extrait des villosités
choriales.

Q39 Quel que soit le sexe chromosomique, les enfants présentant une trigonocéphalie, une
dysmorphie faciale et un retard des acquisitions motrices ont un phénotype féminin. Dans
plusieurs cas on retrouve un caryotype 46,XY,del(9)(p23p24).
A propos de ce caryotype 46,XY,del(9)(p23p24)
A- Il s'agit d'un résultat normal
B- Il montre une anomalie du nombre de chromosome
C- Le sexe chromosomique est masculin
D- Il montre une délétion 9p interstitielle
E- Il montre une anomalie de structure équilibrée

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Q40 Le résultat du caryotype (question 39) a permis de soupçonner que le gène DMRTJ joue
un rôle dans la différenciation sexuelle chez les sujets 46, XY. Des études de transgénèse par
invalidation non conditionnelle du gène Dmrtl sont réalisées.
A ·propos de ces études
A- Les cellules ES utilisées sont des cellules pluripotentes embryonnaires de rat
B- La connaissance de la séquence du gène humain est suffisante pour ces études
C- Le gène NEO a été introduit dans un exon du gène Dmrt1 d'un plasmide recombinant contenant
plusieurs exons de ce gène
D- Les cellules ES introduites dans le blastocyte contiennent le gène Dmrt1 invalidé
E-La souris obtenue après l'introduction de ces cellules ES contenant le gène Dmrt1 invalidé est
hétérozygote pour l'invalidation de Dmrt1

Q41 De façon surprenante, les souris transgéniques XY Dmrt -/-ont un phénotype masculin à
la naissance et des testicules. L'étude fine des testicules quelques semaines après la naissance
montre des anomalies des cordons séminifères avec des cellules de Sertoli et germinales
positives pour FoxL2, un facteur responsable du développement de l'ovaire. Deux types de
souris transgéniques conditionnelles ont été créés pour invalider le gène Dmrtl respectivement
soit dans les cellules de Sertoli, soit dans les cellules germinales.
A propos de ces techniques
A- On prépare un plasmide recombinant contenant des exons du gène Dmrt1 avec un gène NEO à
l'intérieur de l'un d'entre eux
B- L'un des exons du gène Dmrt1 contenu dans ce plasmide recombinant est entouré en 5' et 3' de
sites LoxP
C- Pour invalider le gène Dmrt 1 seulement dans les cellules de Sertoli, il est nécessaire de mettre
dans le plasmide recombinant en amont des exons du gène Dmrt1le promoteur du gène Amh
D-L' ADN extrait des leucocytes de la souris transgénique obtenue avec invalidation du gène Dmrt1
seulement dans les cellules germinales, contient à l'état homozygote un exon du gène Dmrt1 au
moins flanqué de sites LoxP
E-L' ADN extrait des leucocytes de la souris transgénique obtenue avec invalidation du gène Dmrt1
seulement dans les cellules de Sertoli, contient au moins à 1'état hétérozygote le gène CRE

Q42 Les résultats de cette invalidation conditionnelle du gène Dmrtl montrent qu'en absence
de Dmrtll'expression de FoxL2 apparaît dans les cellules de Sertoli, mais pas dans les cellules
germinales. Pour savoir si Dmrtl a un rôle pour maintenir la différenciation des cellules de
Sertoli adultes, des souris transgéniques conditionnelles inductibles par le Tamixofène ont été
créées. Le résultat montre que la perte de Dmrtl active l'expression de FoxL2 et transforme les
cellules de Sertoli en cellules de la granulosa.
A propos de cette expérience d'invalidation conditionnelle inductible par le Tamoxifène
A- L'invalidation du gène se fait en rajoutant des oestrogènes
B- Le Tamoxifène agit directement sur les sites LoxP
C- La protéine nécessaire pour cette induction est une protéine fusion contenant le domaine de
liaison du récepteur aux oestrogènes et la protéine CRE
D- Le Tamoxifène est un anti-œstrogène
E- L'une des deux lignées de souris transgéniques utilisées pour cette expérience est la même que
celle utilisée lors de 1'expérience précédente (question 41)
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4e MODULE : HISTOLOGIE ET EMBRYOLOGIE DE L'APPAREIL REPRODUCTEUR

Q43 A propos des crêtes génitales


A- La crête génitale se met en place dans la région moyenne et interne du corps de Wolff
B- La crête génitale se forme par prolifération de l'épithélium cœlomique et épaississement du
mésenchyme sous-jacent
C- Les cellules germinales primitives atteignent les crêtes génitales à la Sème semaine
D- L'épaississement de l'épithélium cœlomique débute à l'arrivée des premières cellules germinales
primitives
E- Les cordons sexuels primitifs n'ont aucun contact avec l'épithélium cœlomique

Q44 Lors de la différenciation sexuelle féminine


A- Les cordons de Valentin-Pfluger se mettent en place à partir des cordons sexuels primaires
B- Les cordons de Val entin Pfluger participeront à la mise en place des follicules primordiaux
C- La régression des tubes mésonéphrotiques et des canaux de Wolff se passe entre la 1Oème et la
12ème semaine
D- Le rete ovarii est une structure histologique chez la femme proche du rete testis de l'homme
E- Le stroma vasculaire se situe au sein de la corticale de l'ovaire

Q45 A propos des organes génitaux externes masculins


A- Le tubercule génital s'allonge pour former le pénis: la hampe pénienne et le gland
B-Un épaississement ectoblastique se produit de la gouttière urogénitale jusqu'à la base du gland
C- Les replis génitaux fusionnent sur la ligne médiane constituant l'urètre pénien
D- Les bourrelets génitaux se soudent sur la ligne médiane formant le scrotum
E- Cette différenciation nécessite une action directe de la testostérone sur les tissus

Q46 A propos de la gaine péritubulaire


A- Elle comprend une lame homogène de 2 à 5 J.lm, visible au microscope optique
B- Au microscope électronique, une membrane basale est visible
C- Au microscope électronique, une seule couche de cellules myoïdes est visible
D- Au microscope électronique, plusieurs couches épaisses de fibroblastes sont visibles
E- Elle est perméable à toutes les substances en provenance du tissu situé entre les tubes séminifères

Q47 Au sein du tractus génital mâle, les structures suivantes sont androgéno-dépendantes
A- Les cônes efférents
B- L'épididyme
C- Le canal déférent
D- Les vésicules séminales
E- La prostate

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Q48 Lors du cycle tubaire, les phénomènes suivant peuvent être observés
A- L'épithélium est bas avec de nombreuses cellules intercalaires lors des menstruations
B- Pendant la phase folliculaire, des grains de sécrétion s'accumulent dans les cellules glandulaires
C- La hauteur de l'épithélium est maximale au lüème jour
D- Le nombre de cellules ciliées est maximal au 14ème jour
E- Les cellules secrétantes diminuent après l'ovulation

Q49 A propos de l'endomètre du col


A- L'épithélium de l'exocol est pluristratifié pavimenteux kératinisé
B- L'épithélium de 1' exocol ne desquame pas spontanément
C- La muqueuse endocervicale a un épithélium cylindrique simple
D- La glaire cervicale est un hydrogel visqueux constitué d'au plus 70o/o d'eau
E- La glaire cervicale devient de plus en plus abondante sous l'effet des progestatifs

Q50 Lors de l'embryogenèse des seins


A- Lors de la 5ème semaine, les glandes mammaires apparaissent sous la forme de deux
épaississements linéaires de 1' ectoblaste : les crêtes mammaires primitives
B- Chaque crête s'étend du creux axillaire au creux inguinal
C- A la 8ème semaine, les crêtes mammaires disparaissent sauf dans la région thoracique où
subsistent deux nodules ectoblastiques : les bourgeons mammaires primaires
D- Les nodules ectoblastiques croissent en profondeur dans le mésenchyme et prennent le nom de
bourgeons mammaires secondaires
E- A partir du 5ème mois, les ébauches épidermiques émettent 15 à 25 bourgeons

Q51 Chez la fille pubère, les événements qui ont lieu pour le développement des glandes
mammaires sont les suivants
A- Un développement du tissu conjonctif interlobaire et interlobulaire
B- Une multiplication des cellules adipeuses
C- La croissance du système canalaire
D- Une absence de ramifications du système canalaire
E- Une absence de prolifération du tissu conjonctifpéri-canalaire

Q52 A propos des mécanismes de base du développement


A- Le pouvoir de régulation des cellules est maintenu à un niveau constant pendant toute la vie
utérine
B- Le pouvoir de détermination des cellules est indépendant du pouvoir de régulation de celles-ci
C- Le territoire le plus précocement déterminé est la chorde
D- L'induction correspond à l'action d'un groupe de cellules sur l'évolution d'un groupe de cellules
adjacentes
E- Un territoire qui subit une induction est désigné sous le terme de« territoire compétent»

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Q53 A propos des gènes de la drosophile
A- Les gènes bicoïd et nanas interviennent avant la formation des segments
B- Les polarités antéro-postérieure et dorso-ventrale sont déterminées dans 1' ovocyte après la
fécondation
C- Les gènes « Pair Rule » découpent 1' embryon en segments
D- Un gène homéotique confirme une identité à un segment
E- Les gènes homéotiques sont disposés sur le chromosome dans l'ordre inverse de leur chronologie
d'expression

Q54 A propos des agents tératogènes


A- Au-delà du 60ème jour, le risque malformatif dû aux irradiations augmente
B- La carence en acide folique (vitamine B9) peut engendrer une anomalie de fermeture du tube
neural
C- La thalidomide possède un effet inhibiteur de 1' angiogenèse
D- Les médicaments de la famille desanti-vitamines K ne sont pas tératogènes
E- L'alcool passe de manière active la barrière placentaire

QSS A propos de la protéine FGF9


A- Elle agit par liaison directement sur un récepteur nucléaire
B- Son rôle principal est 1' inhibition de facteurs indispensables à la formation de 1' ovaire
C-Elle peut aussi inhiber la transcription du gène SOX9
D-Elle transmet son message par l'intermédiaire du récepteur FGFR2 qui a une activité tyrosine-
kinase
E- Elle permet la formation de la gonade bipotentielle

Q56 (notée sur 2 points) La bonne connaissance de la physiologie de la différenciation sexuelle


permet de dire qu'un nouveau-né 46, XY présentant à la naissance un DSD « Disorders of sex
development » avec un phénotype féminin, un utérus et une hormone anti-müllerienne
indosable (d'autres anomalies peuvent être associées), peut avoir une mutation sévère (type
mutation entraînant un codon stop)
A- A l'état hémizygote du gène du récepteur aux androgènes
B- A 1' état hétérozygote du gène WT 1
C- A 1' état hétérozygote du gène SF 1
D-A l'état homozygote du gène R-Spondin1
E- A l'état homozygote du gène HSD17B3 (déficit en 17céto-réductase)

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r it l r 1

PACES 2013/2014
Faculté de Médecine
Lyon-Est

Les calculatrices sont interdites

Modules Questions
Bases fondamentales : chimie, sciences végétales,
n°1 à 26
microbiologie, biotechnologie
Médicaments et autres produits de santé n<27 à 36

Pour chaque question, au minimum une et au maximum quatre propositions sont exactes et
la(les) case(s) correspondant est (sont) à noircir sur la grille distribuée. Chaque question est
notée 1 point.

IMPORTANT : vous devez vérifier au début de l'épreuve que votre fascicule de questions
comporte 13 pages numérotées.

1
Question no 1

Concernant les équilibres en solution aqueuse, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont)

exacte(s).

Dans une solution d'HCI de concentration 10-1 M :

A. Le pH de la solution est de 1.

B. Le pH de la solution est acide.

C. On peut négliger les H3 0+ provenant de l'eau.

D. L'ion Cl- n'a aucune propriété acide-basique.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question no 2

Concernant les équilibres en solution aqueuse, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont)

exacte(s):

Dans 1 L d'eau, on mélange 10- mole d'acide éthanoï1ue (pKa =4,75) et 10- mole d'acide méthano·que (pKa =3,75):
1 1

A. Le pH de la solution est de 2, 75.

B. Le pH de la solution est de 4,25.

C. Le pH de la solution est de 3,75.


D. Le pH de la solution est de 5,25.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Concernant les équilibres en solution aqueuse, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont)

exacte(s):

A. Le nombre d'oxydation de Cl dans la molécule CI0 4- est de+ V.

B. L'oxydant du couple Cr2 0/-/Cr3+ est: Cr2 0/-.

C. Le degré d'oxydation de C dans la molécule HC0 3- est de+ IV.

D. Dans H20 2, les deux oxygènes ont le même nombre d'oxydation en valeur absolue que les deux

hydrogènes.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

3
Concernant les équilibres en solution aqueuse, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont)

exacte(s):

(Données : Eo(Cu 2+/Cu+) =0,15 V; Eo(Fe 3 +/Fe 2 +) =0,83 V)


2
A. Pour le couple Mn04 -/Mn +, la réaction équilibrée dépend du pH.
2
B. Pour le couple MnOiMn +, la demi-réaction met en jeu 4 électrons et 4 protons.

C. A 298 K, le potentiel d'une solution contenant 100 fois plus d'ions Cu 2+ que d'ions Cu+ est de

0,21 v.
2 3
D. A 298 K, le potentiel d'une solution contenant 10 fois plus d'ions Fe + que d'ions Fe + est de

0,77 v.
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Concernant les équilibres en solution aqueuse, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont)

exacte(s).
4 1
Une solution aqueuse contient des ions Ba 2+ à la concentration de 10 moi.L- . Quelle doit être la concentration

molaire en ions SO/- pour faire débuter la précipitation de BaS0 4 (pKs BaS0 4 = 9,97)?

A. 5,97 mol.[1.
1
B. - 5,97 mol.[ •

c. 10 -13 ' 97 moi.L-1.

D. 10
5 97
' moi.L-1 .

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question no 6

Concernant les équilibres en solution aqueuse, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont)

exacte(s).
2
Dans une solution aqueuse, on met en présence des ions Cd 2+, Hg + et CN- en concentrations sensiblement égales. Les

ions CN- donnent les ions complexes [CdCN 4 t (pKd =18) et [HgCN 4 t (pKd =39).
2
A. Le complexe [CdCN 4 ] - est nommé ion tétracyanocadmiate Il.
2
B. Le complexe [HgCN 4 ] - est nommé tétracyanomercurate- Il.

C. Les deux complexes sont très stables.

D. A l'équilibre, les ions CN- sont en majorité libres en solution.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

4
Question n°7

Soit la suite réactionnelle ci-dessous :

f\._c=N 1) H3 CMgBr î) _
G _ H5 C
_ 2 Li
____...,.... H + 1
\J-; 2) H20, H Et> 2) H20, HEt>

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Le composé F appartient à la famille des alcynes.

B. Le composé G appartient à la famille des alcools.


C. Le composé G est le 2-phényléthan-1-ol.

D. Le mélange H + 1 constitue un mélange racémique.


E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question nos

Soit la suite réactionnelle ci-dessous :

1) Br2/NaOH en excès
F G + bromoforme (HCBr3 )
2) H2 0, HCI

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Les composés F et G sont isomères de constitution.


B. Le mélange F + G constitue un mélange racémique.
C. Le composé Fest la propan-2-one.

D. Le composé G appartient à la famille des acides carboxyliques.


E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°9

Soit la suite réactionnelle ci-dessous :


H2 KMn0 4 dilué
but-2-yne -----~ F G
Pd de Lindlar

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Le composé Fest chiral.

B. Le composé Fest le (Z)-but-2-ène.

C. Le composé Ga pour formule brute C4H1o02.

D. Le composé G est achiral.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

5
Enoncé pour les questions no10, 11 et 12
Soit la suite réactionnelle ci-dessous, sachant que le composé 1 possède un carbone asymétrique de

configuration absolue identique à celui du composé F :


OH

H3c''~
HsC2 F H

KCN
G • 1
- KCI

KOH conc., L\
H----~...- J+K + L
-H 2 0 ~~
mélange minoritaire
- KCI majoritaire

Question nolO

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. La réaction qui conduit à G + H à partir du composé Fest une réaction d'élimination.

B. Les composés G etH sont énantiomères.

C. La réaction du composé G avec KCN passe par un mécanisme SN2.


D. Le composé K possède une formule brute différente de celle du composé L.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°ll

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Le composé H possède un carbone asymétrique de configuration absolue identique à celui du composé 1.

B. Le composé G possède un carbone asymétrique de configuration absolue différente de celui du composé 1.

C. Le mélange J + K constitue un mélange racémique.

D. Le composé L possède une double liaison de configuration E.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°12

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Le composé Fest le (R)-butan-2-ol.

B. Le composé H est le (R)-2-chlorobutane.

C. Les composés J et K peuvent être représentés en formule semi-développée de la manière

suivante : H3C-HC=CH-CH2-CH 3 .

D. Le composé Lest le but-1-ène.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

6
Enoncé pour les questions n°13, 14 et 15
Soit la suite réactionnelle ci-dessous :

1) H3Cli
----_....K+L
2) H20, Hœ

Question n°13
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Le composé F appartient à la famille des esters.


B. Le composé F possède deux carbones asymétriques.

C. Le composé G appartient à la famille des alcynes.

D. Le composé G est chiral.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°14
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Le composé G possède une double liaison de configuration Z.

B. Le composé Ga pour formule brute CwH1202.

C. Les composés H et 1appartiennent à la famille des alcanediols.

D. Le mélange H + 1constitue un mélange racémique.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question nolS
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Les composés J, Ket l appartiennent à la famille des alcools.

B. Le mélange K+ l constitue un mélange racémique.

C. Le composé G peut être représenté de la manière suivante :

H'\.
/C=C(CH3)2
HsCs
D. Le composé H est la propan-2-one.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

7
Question n°16

Concernant l'ADN recombinant, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

A. L'ADN à cloner est inséré dans un plasmide au niveau du site ORI.

B. Après la réaction de ligation d'un insert dans un plasmide, un mélange de plasmides recombinants et de

plasmides non recombinants est obtenu.

C. Juste après la transformation de bactéries par un mélange de plasmides recombinants et de plasmides

non recombinants, 3 types de bactéries sont présents dans un milieu liquide non sélectif.

D. Une bactérie non transformée contient des plasmides non recombinants.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°17

Concernant le plasmide pBR322, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

A. Il contient deux gènes de résistance à des antibiotiques.

B. L'insertion de l'ADN à cloner peut se faire dans l'un des gènes de résistance aux antibiotiques.

C. Les colonies recombinantes sont repérées sur la base de leur couleur blanche ou bleue.

D. Il contient des sites de restriction uniques regroupés dans un polylinker.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°18

Concernant l'ADN recombinant, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

A. L'hôte cellulaire d'un vecteur de type BAC est une levure.

B. Les vecteurs dérivés du phage lambda peuvent être des vecteurs d'insertion ou des vecteurs de délétion

remplacement.

C. L'ADN d'un cosmide se réplique comme un plasmide à l'intérieur d'une bactérie.

D. La séquence d'ADN « CCGG » est un palindrome.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°19

Concernant la nomenclature botanique, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :

A. La nomenclature botanique polynomiale a été mise au point par Linné.

B. Le nom d'espèce commence toujours par une minuscule et le nom de genre par une majuscule.

C. Les noms de familles se terminent par -acées (en français) ou -aceae (en latin).
D. Les termes écrits en latin sont soit en italique, soit soulignés.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

8
Question n°20

Concernant le métabolite secondaire ci-dessous, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :
COOH

OCH3

OH

A. Il s'agit d'un composé terpénique.

B. Il s'agit d'un composé phénolique.

C. Il s'agit d'un monoterpène.

D. Il s'agit d'un flavono i:Je.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°2l

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Une fleur zygomorphe dialypétale est une fleur à pétales libres qui possède un seul plan de symétrie.
B. L'ensemble des pétales d'une fleur forme la corolle.

C. L'appareil végétatif d'une plante est constitué de ses racines, tiges, feuilles et fleurs.

D. Une espèce dio i::Jue porte des fleurs mâles et des fleurs femelles sur la même plante.
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°22

Concernant la formule florale ci-dessous, parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :

SS + SP + (5+5)E + SC

A. Il s'agit d'une fleur pentamère.

B. Il s'agit d'une fleur tétracyclique.

C. Cette fleur est gamopétale.

D. Cette fleur possède dix étamines insérées en spirale.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

9
Question n°23

Concernant le quinquina (Cinchona sp.), parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. C'est une plante herbacée.


B. Il appartient aux Angiospermes.

C. Il appartient à la famille des Rubiacées.

D. Il produit des alcalo 't::Jes dont la quinine et la quinidine.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°24

Concernant le colchique (Co/chicum automnale), parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :

A. Il appartient aux Angiospermes.

B. Il appartient à la famille des Aracées.

C. C'est une plante comestible.

D. C'est une plante contenant des alcalo 't::Jes.


E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°25

Parmi les micro-organismes suivants, indiquer celui( ceux) à partir duquel(desquels) la pénicilline a été extraite à

l'origine:

A. Une bactérie.

B. Un parasite.

C. Un champignon microscopique.

D. Un ATNC.
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°26

Parmi les maladies suivantes, quelle(s) est( sont) celle(s) d'origine parasitaire :

A. Paludisme.

B. Toxoplasmose.

C. Aspergillose.

D. Brucellose.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

10
Enoncé pour les questions no27, 28 et 29
Ces questions concernent la spécialité pharmaceutique injectable F dont la composition est donnée ci-dessous :

DIAZEPAM 10 mg pour 2 ml

Excipients : propylène glycol ; alcool éthylique à 96% ; alcool benzylique benzoate de sodium

acide benzo que; hydroxyde de sodium QS pH 6,3 à 6,7; eau PPI QSP 2 ml.

Teneur en alcool éthylique à 96% : 10%

Question n°27

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. La spécialité Fest une préparation parentérale multidoses.

B. La spécialité Fest une solution injectable.

C. L'acide benzo ·que est un conservateur antimicrobien.

D. La spécialité F peut être administrée par voie intraveineuse, intramusculaire ou sous cutanée.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°28

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. L'eau PPI utilisée pour préparer la spécialité Fest stérile.

B. Administrée par voie intraveineuse, la spécialité F permet une action thérapeutique instantanée.

C. La composition de la spécialité F indique que le principe actif est très soluble dans l'eau.

D. La spécialité Fest rendue isotonique par la présence de benzoate de sodium.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°29

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. La quantité d'alcool éthylique à 96% par unité de prise de 2 ml de la spécialité Fest de 0,2 ml.

B. La quantité d'alcool éthylique à 96% par unité de prise de 2 ml de la spécialité Fest de 0,02 ml.

C. Le titre alcoolique de la spécialité Fest de 2%.

D. Le titre alcoolique de la spécialité Fest de 9,6%.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

11
Enoncé pour les questions no30, 31 et 32
Ces questions concernent la spécialité orale G dont la composition est donnée ci-dessous :

DIAZEPAM 20 mg

Excipients : lactose ; cellulose microcristalline ; amidon de mar:> ; povidone ; silice co llo ·cale ; talc ; sté arate de

magnésium.

Question n°30

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. La spécialité G est une suspension buvable.

B. La spécialité G est un comprimé effervescent.

C. La spécialité G est un comprimé gastrorésistant.

D. La spécialité G est une gélule.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°3l

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Le talc a un rôle de diluant dans la spécialité G.

B. Le talc a un rôle de lubrifiant dans la spécialité G.

C. La cellulose microcristalline a un rôle de diluant dans la spécialité G.

D. La silice co llo ·cale a un rôle de lubrifiant dans la spécialité G.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°32

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. La spécialité G doit satisfaire à l'essai d'uniformité de masse.

B. La spécialité G doit satisfaire à l'essai d'uniformité de volume.

C. La spécialité G doit satisfaire à l'essai de désagrégation et à l'essai de dissolution.

D. La spécialité G doit satisfaire à l'essai d'uniformité des préparations unidoses.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°33

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. Les suppositoires sont des préparations unidoses semi solides.

B. Les triglycérides sont les excipients hydrophiles les plus utilisés pour la préparation des suppositoires.

C. Dans un suppositoire, le principe actif est toujours dissous dans la base.

D. Les suppositoires permettent uniquement une action locale.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

12
Enoncé pour les questions no34 et n°35
Ces questions concernent la spécialité H dont la composition est donnée ci-dessous :

Principe actif : X 1 g pour 100 g

Excipient(s) :

paraffine liquide 20 g pour 100 g

alcool cétylique 4 g pour 100 g

polysorbate 60 1 g pour 100 g

polysorbate 80 1 g pour 100 g

propylène glycol 7 g pour 100 g

eau purifiée 66 g pour 100g

Question n°34

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. La spécialité H est une pommade hydrophile.

B. La spécialité H est une crème hydrophile.

C. La spécialité H est un oléogel.

D. La spécialité H est une émulsion de type huile dans eau.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°35

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est( sont) exacte(s) :

A. La spécialité H doit satisfaire à l'essai d'uniformité de teneur.

B. Le propylène glycol et la paraffine liquide sont des excipients hydrophobes constituant la phase

dispersée.

C. Le polysorbate 80 et le polysorbate 60 sont deux tensioactifs hydrophiles.

D. Le propylène glycol a un rôle de conservateur dans la spécialité H.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°36

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

A. Il existe 4 types de verre pour le conditionnement des médicaments.

B. Les comprimés effervescents sont conditionnés dans des blisters en matière plastique.

C. Le propylène glycol est utilisé comme matériau de conditionnement des médicaments.

D. Les complexes aluminium-polyéthylène sont des matériaux de conditionnement utilisés pour les formes

solides unidoses.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

13
l

PA CES
2013/2014
Faculté de Médecine- Lyon-Est

Anatomie tête et cou questions 1 à 18


Morphogenèse craniofaciale et odontogenèse questions 19 à 36
Méthodes d'étude et d'analyse du génome questions 37 à 41
Médicaments et autres produits de santé questions 42 à 51

Module Temps Valeur


conseillé de l'épreuve
Anatomie tête et cou 18 min 30 °/o
Morphogenèse craniofaciale et odontogenèse 18 min 30 °/o
Méthodes d'étude et d'analyse du génome 6 min 10%
Médicaments et autres produits de santé 18 min 30%
Total 60 min

Les calculatrices sont interdites

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INSTRUCTIONS IMPORTANTES

• Ce fascicule est constitué de 4 parties séparées par des feuillets de couleurs non numérotés.

• Vous devez vérifier que le fascicule est complet : il doit comporter 19 pages numérotées de
1 à 19

• Pour chacune des questions, choisissez la (les) proposition( s) que vous considérez comme
exacte(s) parmi les cinq proposées. Le nombre de propositions exactes peut aller de 0 à 5.

• Chaque question correspond à 1 point, sauf précision contraire.

• Les grilles de réponse étant lues par un procédé optique, noircissez franchement et
complètement la (les) case(s) qui correspond(ent) à votre (vos) choix sur la grille de
réponse.

• Sur la grille de réponse, attention à bien changer de colonne entre les différentes parties.

Page 2 sur 19
1- ANATOMIE TETE ET COU

QUESTION 1: L'os maxillaire

A. Le foramen infra-orbitaire est situé au-dessus de la fosse canine

B. Le muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l'aile du nez s'insère sur le processu frontal de
1' os maxillaire

C. La face supérieure du processus palatin de 1'os maxillaire forme le tiers antérieur du plancher de
la cavité nasale

D. Le processus palatin de 1' os maxillaire est une fine lame osseuse qui forme une partie du palais
osseux

E. Le canal naso-palatin est oblique en bas et en avant et est situé dans le plan sagittal médian

QUESTION 2 : La mandibule

A. Le condyle mandibulaire s'articule avec la fosse mandibulaire de l'os pariétal

B. Une partie du muscle ptérygoïdien latéral s'insère au niveau du col du condyle mandibulaire

C. Seul le versant antérieur du condyle mandibulaire est recouvert de cartilage articulaire

D. Le ventre postérieur du muscle digastrique s'insère au niveau du bord inférieur de la face


postérieure du corps mandibulaire

E. La lingula est une dépression osseuse située au niveau du bord antérieur du foramen
mandibulaire

QUESTION 3 : La mandibule

A. Les muscles Hyo-glosses s'insèrent sur les épines mentonnières supérieures

B. Le foramen mentonnier est situé au niveau du sommet de la protubérance mentonnière

C. La ligne oblique se dirige en bas et en arrière au niveau de la face antéro-latérale du corps


mandibulaire

D. Dans le sens vertical, le foramen mentonnier est toujours situé à la moitié de la hauteur du corps
mandibulaire

E. Les branches mandibulaires ne sont pas situées dans le prolongement du corps mandibulaire
mais sont déportées médialement

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QUESTION 4 : La cavité orale

A. Toutes les dents maxillaires sont innervées par l'artère alvéolaire supéro-postérieure

B. Le raphé palatin est situé dans le plan sagittal médian et débute en arrière de la papille incisive

C. L'innervation de la fibro-muqueuse palatine est assurée par le nerf grand palatin et le nerf nasa-
palatin

D. La région sublinguale est située au-dessus et en arrière de la ligne mylo-hyoïdienne

E. Les caroncules sublinguales avec notamment les orifices des conduits excréteurs des glandes
submandibulaires sont situées sous le frein de la langue dans le plan sagittal médian

QUESTION 5: La cavité orale

A. La ligne de jonction cutanéo-muqueuse pour la lèvre inférieure suit une simple courbure à
concavité inférieure

B. Les crêtes philtrales sont situées de part et d'autre du plan sagittal médian au niveau de la lèvre
inférieure

C. L'innervation motrice de la lèvre supérieure est assurée par une branche du nerf facial

D. La face distale d'une dent est la face proximale la plus éloignée de la ligne médiane

E. La deuxième prémolaire inférieure présente souvent deux racines

QUESTION 6 : Généralités et formations squelettiques du cou

Concernant les compartiments du cou, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s) ?

A. Le compartiment viscéral est limité par la lame prétrachéale

B. Le compartiment vasculaire est limité par la gaine carotidienne

C. Le compartiment vertébral est limité par la lame vertébrale

D. La lame périphérique contient dans un dédoublement les muscles érecteurs de la colonne


vertébrale

E. Les lames périphérique, prévertébrale, prétrachéale et les gaines carotidiennes constituent le


fascia cervical profond

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QUESTION 7 : Généralités et formations squelettiques du cou

Concernant les triangles du cou, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?

A. La limite postérieure du triangle postérieur du cou est constituée par le bord supérieur du
faisceau supérieur du trapèze

B. La limite antérieure du triangle postérieur du cou est constituée par le bord latéral du muscle
stemo-cleido-mastoïdien

C. La limite inférieure du triangle postérieur du cou est constituée par la portion de clavicule
comprise entre l'insertion du stemo-cleido-mastoïdien et l'insertion du trapèze

D. La limite postérieure du triangle antérieur du cou est constituée par le bord médial du muscle
stemo-cleido-mastoïdien

E. La limite antérieure du triangle antérieur du cou est constituée par la ligne médiane

QUESTION 8: Généralités et formations squelettiques du cou

Parmi les muscles suivants, lequel ou lesquels appartiennent au groupe des muscles
suprahyoïdiens ?

A. Muscle masseter

B. Muscle stylohyoïdien

C. Muscle mylohyoïdien

D. Muscle digastrique

E. Muscle constricteur moyen du pharynx

QUESTION 9 : Conduits aéro-phryngo-digestifs

Parmi les structures suivantes de la base du crâne, sur laquelle ou lesquelles s'insère le pharynx?

A. Lame latérale du processus ptérygoïde

B. Fosse scaphoïde de l'os sphénoïde

C. Partie cartilagineuse de la trompe auditive

D. Partie pétreuse de l'os temporal

E. Tubercule pharyngien de 1'os occipital

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QUESTION 10 : Conduits aéro-phryngo-digestifs

Parmi les artères suivantes, laquelle ou lesquelles sont des branches directes de 1' artère carotide
externe?

A. Artère thyroïdienne supérieure

B. Artère linguale

C. Artère maxillaire

D. Artère thyroïdienne moyenne

E. Artère occipitale

QUESTION 11 : Glandes du cou

A. Le muscle stemo-thyroïdien est situé en avant de la thyroïde et plus en profondeur que le muscle
stemo-hyoïdien

B. Les glandes parathyroïdiennes sont palpables

C. L'isthme thyroïdien suit les mouvements de déglutition

D. Les nerfs laryngés inférieurs (récurrents) sont situés dans la loge thyroïdienne

E. L'artère thyroïdienne inférieure droite est une branche de 1' artère carotide commune droite

QUESTION 12 : Nerfs du cou

A. Le territoire d'innervation cutané du nerfC2 est situé en arrière et en dedans de celui de la


branche Vl du trijumeau

B. Le territoire d'innervation cutanée du petit nerf occipital est situé en dedans de celui du nerf C2

C. Le plexus cervical est formé des rameaux ventraux des nerfs spinaux C 1 à C4

D. Le nerf phrénique est issu du rameau dorsal du nerf spinal C4

E. Les nerfs cardiaques inférieurs sont issus du ganglion sympathique cervical moyen

QUESTION 13 :

A. Le rameau frontal et le rameau supra-orbitaire qui passent en regard du rebord orbitaire supérieur
sont des branches du nerf maxillaire

B. La ligne temporale inférieure se prolonge par le bord latéral du processus orbitaire de l'os frontal

C. L'incisure ethmoïdale de l'os frontal atteint en arrière le tubercule de la selle turcique

D. La bosse pariétale est caractéristique de la face interne de 1' os pariétal

E. Le bregma met en présence trois pièces osseuses

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QUESTION 14 :

A. Le bord antérieur du foramen magnum est constitué par la lame quadrilatère du sphénoïde

B. En comptant les deux côtés (droit et gauche) la partie basilaire de l'os occipital s'articule avec
deux pièces osseuses

C. Le jugum sphénoïdal fait partie des petites ailes du sphénoïde

D. Les ostiums du sinus sphénoïdal sont visibles à la face antérieure du corps du sphénoïde

E. La lame latérale du processus ptérygoïde du sphénoïde se termine par une extrémité en forme de
crochet dénommée hamulus

QUESTION 15 :

A. Le grand axe de la pyramide constituée par 1' os pétreux est orienté de dehors en dedans et
d'avant en arrière

B. La muqueuse qui recouvre les cellules mastoïdiennes continue à distance la muqueuse du


pharynx

C. Sur une vue de la face exocrânienne de la base du crâne, le processus styloïde de l'os temporal
est plus médial que 1' orifice carotidien

D. Sur une vue endocrânienne de la base du crâne, 1' incisure trigéminée se situe à 1'extrémité
médiale du bord supérieur de 1' os pétreux

E. Le foramen jugulaire est limité par 3 pièces osseuses

QUESTION 16 :

A. De chaque côté (droit et gauche) le labyrinthe ethmoïdal est interposé entre la cavité orbitaire et
la cavité nasale

B. Le vomer entre dans la constitution du palais osseux

C. L'os palatin complète la paroi médiale des fosses nasales entre 1' os maxillaire et le processus
ptérygoïde du sphénoïde

D. En comptant les deux côtés (droit et gauche) le palais osseux est formé par quatre pièces
osseuses

E. Les trois cornets nasaux visibles de chaque côté (droit et gauche) dans les cavités nasales
appartiennent à 1'os maxillaire

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QUESTION 17 :

A. Dans le cou il existe de chaque côté (droit et gauche) deux muscles qui répondent à la définition
d'un muscle di gastrique

B. Parmi les muscles du cou un seul de chaque côté (droit et gauche) prend insertion sur la scapula

C. Tous les muscles sous-occipitaux prennent insertion sur l'os occipital

D. Les trois chefs du muscle Trapèze prennent tout ou partie de leurs insertions sur la clavicule

E. Les insertions du faisceau inférieur du muscle Trapèze se font en partie sur le ligament nuchal

QUESTION 18 :

A. Le muscle omo-hyoïdien est dans le même plan que le muscle stemo-thyroïdien

B. Tous les muscles infra-hyoïdiens s'insèrent en bas sur la clavicule

C. Les muscles supra-hyoïdiens sont au nombre de trois de chaque côté (droit et gauche)

D. Tous les muscles infra-hyoïdiens s'insèrent sur la mandibule

E. Le nerf du ventre postérieur du muscle digastrique est une branche du nerf facial (VII)

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II- MORPHOGENESE CRANIOFACIALE ET ODONTOGENESE

QUESTION 19 : Concernant la formation et le devenir des crêtes neurales :

A. L'émigration ne débute qu'après la fermeture des 2 neuropores

B. On distingue 3 groupes de crêtes neurales dans la région céphalique

C. Les crêtes neurales céphaliques sont toutes à vocation ecto-mésenchymateuse

D. La fragmentation au cours la 4ème semaine a lieu à la fois dans le sens transversal et dans le
sens céphalo-caudal

E. Les os maxillaire et mandibulaire dérivent des crêtes neurales trigéminales situées en position
caudale (mésencéphale postérieur et rhombencéphale antérieur)

QUESTION 20: Concernant la migration des cellules des crêtes neurales (CNN):

A. La transformation ecto-mésenchymateuse a lieu lors du franchissement de la membrane basale

B. Pour digérer la membrane basale, les CNN doivent exprimer le TGF ~, lui-même stimulé par
l'activation du plasminogène sécrété par les cellules du tube neural

C. La fibronectine est très impliquée dans la migration des CNN au sein du mésenchyme

D. La migration des CNN est canalisée par des molécules de la famille des protéoglycanes
(versicane, agrégane), qui sont des inhibiteurs de la migration

E. On considère actuellement que les CNN qui migrent dans le mésenchyme constituent un
mélange de cellules pluripotentes (théorie des territoires morphogénétiques), et de clones
cellulaires à vocation prédéterminée selon leur lieu d'origine

QUESTION 21: Concernant les arcs branchiaux:

A. Les somites occipitaux sont à 1' origine des muscles de la face et de la langue

B. L'os hyoïde dérive exclusivement du mésenchyme du 3ème arc

C. Le cartilage cricoïde dérive du mésenchyme du 6ème arc, avec participation de cellules issues de
la lame latérale

D. Seuls 3 arcs aortiques vont persister (3,4 et 6)

E. Aucune fente ecto-branchiale ne donnera une structure présente à la naissance

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QUESTION 22: Concernant l'appareil branchial:

A. Une anomalie de développement du 2ème arc branchial peut conduire à une fistule faisant
communiquer l'intérieur de la bouche avec l'extérieur

B. A la fin du 2ème mois du développement embryonnaire, la glande thyroïde va contenir des


structures issues des 3ème, 4ème et 5ème poches entobranchiales

C. La pointe de la langue est formée à partir du mésenchyme des 1er et 2ème arcs branchiaux

D. L'innervation sensitivo-sensorielle de la langue est assurée par le nerf hypoglosse (XIIème paire)

E. La glande thyroïde et les glandes parotides dérivent du même tissu fondamental : l'endoblaste

QUESTION 23 : Concernant la formation de la face et du palais :

A. Les lèvres dérivent entièrement des bourgeons maxillaires (lèvre supérieure) et mandibulaire
(lèvre inférieure)

B. Les ailes du nez dérivent du processus inter-maxillaire

C. La résorbtion de la membrane bucco-nasale s'effectue vers la fin de la 6ème semaine et aboutit à


la constitution du palais primaire

D. Le palais définitif ne sera constitué qu'au début du 3ème mois (9-lOèmes semaines)

E. Les fentes labiales sont souvent dues à un défaut de développement des processus palatins

QUESTION 24 : Concernant le développement des germes dentaires :

A. L'organe de l'émail est une invagination mésenchymateuse apparaissant au stade de la cupule.

B. La papille dentaire est à l'origine de la formation de la pulpe dentaire.

C. Le follicule dentaire est à l'origine de la dentine.

D. Le stade de la cloche précède le stade de la cupule.

E. Le stade de la cloche est caractérisé par l'apparition de la lame dentaire secondaire à l'origine de
la formation des dents définitives.

QUESTION 25 : Concernant la régulation de l' odontogenèse :

A. Le conditionnement du tissu ectomésenchymateux par l'ectoderme oral est nécessaire à la


formation de la lame dentaire.

B. Les homéoprotéines de la famille MSX interviennent au cours des stades tardifs du


développement dentaire.

C. La BMP4 est exprimée dans l'ectoderme oral avant la formation de la lame dentaire.

D. La BMP4 inhibe l'expression du gène Msxl dans l'ectomésenchyme.

E. L'organe de l'émail joue un rôle majeur dans la régulation de la morphogenèse dentaire en


contrôlant la forme de la dent.
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QUESTION 26 : La dentine :

A. Est un tissu plus minéralisé que le cément mais moins que l'émail.

B. Apparaît moins radio-opaque que l'émail sur un cliché radiographique.

C. Est déposée après la formation d'une fine couche d'émail aprismatique interne.

D. Est constituée de nombreux tubules contenant les prolongements cellulaires améloblastiques.

E. Est un tissu minéralisé situé uniquement au niveau de la couronne de la dent.

QUESTION 27 : Les odontoblastes :

A. Sont des cellules issues de la différenciation de cellules de l'épithélium dentaire interne.

B. Sont des cellules polarisées dont le pôle basal est situé au contact de la membrane basale
d'interposition épithélio-mésenchymateuse.

C. Possèdent une toile terminale située entre le corps cellulaire et le prolongement odontoblastique.

D. Sont constitués d'un prolongement cellulaire pauvre en molécules du cytosquelette.

E. Sont reliés entre eux par un complexe de jonctions adhérentes et serrées appelé : complexe de
jonctions circulaires.

QUESTION 28: La matrice dentinaire est composée:

A. A 85 % de collagène de type I.

B. A 85 % de collagène de Type I trimérique.

C. De fibres de collagène de gros diamètre permettant de renforcer la cohésion entre la dentine et


la première couche d'émail.

D. De phosphoprotéine dentinaire, protéine favorisant la formation des cristaux d'hydroxyapatite.

E. De protéoglycanes favorisant la minéralisation.

QUESTION 29: Parmi les protéines suivantes, indiquez celle(s) qui régule(nt)
négativement la minéralisation de la dentine

A. La sialophosphoprotéine dentinaire.

B. La sialoprotéine osseuse.

C. LaBMP-4.

D. La phosphoprotéine matricielle dentinaire -1.

E. L'ostéopontine.

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QUESTION 30 : Au cours de la différenciation des améloblastes :

A. La première couche d'émail synthétisée au contact de la dentine est appelée émail aprismatique
externe.

B. Les améloblastes acquièrent un prolongement cellulaire, nécessaire à la synthèse d'émail


prismatique.

C. Le stade de maturation conduit à la formation d'améloblastes à bordure lisse permettant une


acidification du milieu environnant.

D. Les améloblastes passent plus de temps à l'état lisse qu'à l'état plissé.

E. Le stade de protection permet la formation de l'épithélium dentaire réduit.

QUESTION 31 : Les amélogénines :

A. Sont quantitativement les protéines les plus importantes de la matrice de l'émail.

B. Sont des protéines glycosylées.

C. Possèdent des extrémités N -terminale et C-terminale hydrophobes.

D. Sont capables d'auto-assemblage sous forme de nanosphères comportant 100 à 200 molécules.

E. Subissent une dégradation de leur extrémité C-terminale permettant ainsi la fusion des cristaux.

QUESTION 32: Concernant le cément:

A. Le cément est un tissu minéralisé contenant 90% de minéral.

B. Le cément est formé avant la dépose de la dentine radiculaire.

C. Le cément fibrillaire extrinsèque acellulaire recouvre la portion apicale de la racine.

D. Le cément fibrillaire intrinsèque cellulaire est déposé selon un processus très lent.

E. Dans la majorité des cas (60% des cas), le cément recouvre légèrement l'émail au niveau de la
jonction amélo-cémentaire.

QUESTION 33 : Les cémentocytes :

A. Sont des cellules situées au sein du cément fibrillaire extrinsèque acellulaire.

B. Sont situés au sein de logettes appelées ostéoplastes.

C. Sont des cellules indépendantes les unes des autres.

D. Sont des cellules étoilées possédant de nombreux prolongements cellulaires.

E. Sont des cellules à fort potentiel sécréteur.

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QUESTION 34: Le ligament alvéolo-dentaire:

A. Est un tissu non innervé mais vascularisé.

B. Contient essentiellement du collagène de type I.

C. Est constitué de faisceaux de fibres de Sharpey séparés par des espaces interstitiels.

D. Est une structure succédant à l'épithélium dentaire externe.

E. Se développe parallèlement à l'édification radiculaire.

QUESTION 35: Au cours de l'éruption dentaire:

A. L'épithélium dentaire réduit fusionne avec l'épithélium oral.

B. Les cellules centrales de l'épithélium dentaire réduit persistent.

C. Les cellules latérales de l'épithélium dentaire réduit, participent à la formation de l'attache


gingi vo-dentaire.

D. Le canal gubernaculaire se forme après l'éruption de la dent dans la cavité buccale.

E. Les dents débutent leur déplacement intra-osseux lorsque les racines sont complètement édifiées.

QUESTION 36 : L'éruption dentaire :

A. Nécessite la résorption des racines des dents temporaires par les dents définitives sous-jacentes.

B. Fait intervenir des fibroblastes résorbant l'os alvéolaire.

C. N'a pas lieu chez l'animal ostéopétrotique.

D. Débute chronologiquement, pour les dents temporaires, par les incisives.

E. S'effectue avec le taux le plus élevé lors de la phase pré-éruptive.

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III - METHODES D'ETUDE ET D'ANALYSE DU GENOME

QUESTION 37: Vous réalisez un caryotype pour un enfant qui présente des troubles moteurs
d'apparition progressive. Le résultat du caryotype est 46,XY.
Ce résultat permet d'exclure:

A. un remaniement équilibré impliquant des régions chromosomiques de 2Mb

B. une anomalie de nombre des chromosomes

C. une délétion de 3 Mb

D. une mutation génique

E. une délétion de 3 paires de bases

QUESTION 38: Vous suspectez une dystrophie musculaire de Duchenne:

A. La réalisation d'un caryotype n'était pas justifiée

B. Une délétion uniquement du gène DMD peut être identifiée sur un caryotype

C. Vous pouvez faire une FISH afin de rechercher une délétion du gène DMD

D. la réalisation d'une CGH array/ACPA aurait permis d'exclure la présence d'une mutation dans
le gène DMD

E. La réalisation d'une peinture chromosomique permettrait d'identifier une délétion du gène DMD

QUESTION 39: L'enfant suspect de Maladie de Duchenne est le sujet III-1. Il n'existe pas
d'antécédent de dystrophinopathie dans cette famille. En revanche le sujet II-3 est atteint de
mucoviscidose.
Comment allez vous confirmer le diagnostic actuellement de Maladie de Duchenne ?

A. Séquencage d'emblée de tous les exons du gène de la dystrophine

B. Etude de microsatellites localisés sur le chromosome 7

C. Etude la dystrophine par western blot à partir d' ARNs extraits d'une biopsie musculaire

D. Recherche de délétion ou de duplication du gène de la dystrophine par la méthode de MLPA

E. Si aucune mutation n'a été trouvée lors du séquençage de tous les exons et de leurs bordures
introniques du gène, une biopsie musculaire est faite pour faire une RT-PCR à la recherche
d'une anomalie d'épissage

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QUESTION 40: La mutation p.Gln1618X (c.4852C>T) dans l'exon 35 a été trouvée
confirmant le diagnostic de maladie de Duchenne. La tante II-2 est enceinte et aucun
conseil génétique n'a été fait. Vous proposez plusieurs explorations pour savoir s'il faut
faire un diagnostic prénatal.
Lesquelles sont justes ?

A. Utilisation de la méthode de MLP A pour savoir si elle est conductrice de 1' anomalie du gène de
la dystrophine

B. Etude du gène de la dystrophine chez le sujet II-3

C. Recherche d'une mutation de la dystrophine chez son conjoint

D. Il n'est pas utile de faire d'autres explorations chez le sujet II-2 en dehors de celles permettant de
dire si elle est conductrice ou non pour la maladie de Duchenne

E. Etude familiale de microsatellites présents dans le gène de la dystrophine pour savoir si elle est
conductrice

QUESTION 41 : (2 points): Un diagnostic prénatal sur les villosités choriales a été fait sur le
fœtus III-2 bien que sa mère ne soit pas conductrice pour la mutation du gène de la
dystrophine. Pourquoi ?

A. A cause du risque de mosaïque germinale chez le mari du sujet II-4

B. Parce que le mari du sujet II-4 est porteur de la mutation p.Phe508del

C. Parce que le couple a un risque sur 2 d'avoir un enfant atteint de maladie de Duchenne

D. Parce que la mère II-4 n'est pas hétérozygote de la maladie de son frère

E. Car la détermination du sexe fœtal sur le sang maternel a montré qu'il s'agit d'un fœtus
masculin

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IV- MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS DE SANTE

Question n°42 et n°43


Ces questions concernent la spécialité pharmaceutique orale A dont la composition est donnée ci-
dessous:
Spécialité A :
Substance active : X 2,5 g pour 100 mL
Excipient(s) : saccharose (3 g pour 5mL) ; phosphate monosodique ; alcool éthylique à 95%
saccharine sodique ; parahydroxybenzoate de méthyle ; parahydroxybenzoate de propyle ; essence
de citron; essence d'orange douce; eau purifiée.
La dose administrée est de 1500 mg par jour en 3 prises.

QUESTION 42 : Concernant la spécialité A, parmi les propositions suivantes,


indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s):

A. La teneur en saccharose de la spécialité A indique qu'il s'agit d'un sirop.

B. La spécialité A contient, comme tous les sirops, un ou plusieurs agent(s) conservateur(s)


antimicrobien( s).

C. La saccharine sodique a un rôle de conservateur dans la spécialité A.

D. Le nom et la concentration de l'édulcorant doivent être mentionnés sur l'étiquette.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QUESTION 43: Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. La spécialité A est administrée en trois prises par jour de deux cuillères à café par prise.

B. La spécialité A est administrée en trois prises par jour de deux cuillères à dessert par prise.

C. La quantité de saccharose par prise est de 12g.

D. La quantité de saccharose par prise est de 6g.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°44 et n°45


Ces questions concernent la spécialité pharmaceutique orale B dont la composition est donnée ci-
dessous:
Spécialité B :
Substance active : X 250 mg
Excipient(s) :lactose; talc; stéarate de magnésium; gélatine; dioxyde de titane.

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QUESTION 44 : Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. La spécialité B est une gélule.

B. La spécialité B est un comprimé enrobé.

C. Le lactose a un rôle de diluant dans la spécialité B.

D. Le dioxyde de titane a un rôle d'agent d'écoulement dans la spécialité B.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QUESTION 45: Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. Le principe actif se trouve à l'état dissous dans la spécialité B.

B. L'action de la spécialité B est plus rapide que celle de la spécialité A.

C. Après administration orale, le principe actif est dissous dans le tractus gastrointestinal après
délitement de la spécialité B.

D. La biodisponibilité de la spécialité B est influencée par la solubilité du principe actif.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°46 et n°47


Ces questions concernent la spécialité pharmaceutique cutanée C dont la composition est donnée ci-
dessous:
Spécialité C :
Substance active: X 0,75 g pour 100 g
Excipient(s): propylèneglycol; carbomère; hydroxyde de sodium QS pH 4,5 à 5,5; édétate
disodique, parahydroxybenzoate de méthyle ; parahydroxybenzoate de propyle ; eau purifiée QSP
lOOmL.

QUESTION 46: Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. La spécialité C est une pommade hydrophile.

B. La spécialité C est une crème hydrophile.

C. La spécialité C est un emplâtre.

D. La spécialité C est un gel hydrophile.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

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QUESTION 47 : Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. La spécialité C contient deux agents conservateurs antimicrobiens.

B. L' édétate disodique est un agent conservateur antimicrobien.

C. Le carbomère est un agent gélifiant.

D. La spécialité C est conditionnée en flacon de 1OOmL.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Question n°48 et n°49


Ces questions concernent la spécialité pharmaceutique parentérale dont la composition est donnée
ci-dessous :
Spécialité D :
Substance active: X 7 mg pour 1 mL
Excipient(s): chlorure de sodium; phosphate disodique; parahydroxybenzoate de méthyle;
parahydroxybenzoate de propyle; édétate disodique; alcool benzylique; polysorbate 80; acide
chlorhydrique QS pH 6,7 à 7,7; eau PPI QSP lmL.
Solubilité de la substance active X: 5 mg par mL d'eau.

QUESTION 48: Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. La composition et le volume de la spécialité D indiquent qu'il s'agit d'une suspension.

B. La composition et le volume de la spécialité D indiquent qu'il s'agit d'une émulsion.

C. La composition et le volume de la spécialité D indiquent qu'il s'agit d'une solution.

D. La composition et le volume de la spécialité D indiquent qu'il s'agit d'une préparation pour


perfusion.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QUESTION 49: Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)
exacte(s):

A. La spécialité D est administrée par voie intraveineuse.

B. La spécialité D est administrée par voie intramusculaire ou sous cutanée.

C. Le phosphate disodique a un rôle d'agent isotonisant dans la spécialité D.

D. L'édétate disodique a un rôle de conservateur antimicrobien dans la spécialité D.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

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Question n°50 et n°5l
Ces questions concernent les spécialités A, B, C, D décrites dans les questions n°42 à n°49

QUESTION 50: Parmi les propositions suivantes, indiquer celle{s) qui est(sont)
exacte(s):

A. Les spécialités A, B, C, D sont des dispersions.

B. Les spécialités A, B, C sont des dispersions.

C. La spécialité B est une dispersion.

D. La spécialité D est une dispersion.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QUESTION 51 :Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont)


exacte(s):

A. Les spécialités C et D doivent satisfaire à 1'essai de stérilité.

B. Les spécialités A, B, Cet D doivent satisfaire à l'essai d'uniformité des préparations unidoses.

C. La spécialité D doit satisfaire à l'essai de contamination particulaire.

D. Les spécialités A, B etC doivent satisfaire à l'essai de dissolution.

E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

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PA CES
2013-2014

U.E. Spécialisée de
MA/EUT/QUE

Faculté de Médecine
Lyon-Est

Epreuve du vendredi 16 mai 2014


Durée : 60 minutes

Unité foeto-placentaire Questions 1 à 14


Anatomie de l'appareil reproducteur Questions 15 à 32
Méthodes d'étude et d'analyse du génome Questions 33 à 38
Histologie et embryologie de l'appareil reproducteur Questions 39 à 52

Module Temps conseillé /Valeur estimée de l'épreuve

Unité foeto-placentaire 17 min 27%


Anatomie de l'appareil reproducteur 20 min 34%
Méthodes d'étude et d'analyse du génome 06 min 11%
Histologie et embryologie
de l'appareil reproducteur 17 min 28%

TOTAL 60min 100%

1
INSTRUCTIONS IMPORTANTES

Ce fascicule est constitué de 4 parties.


Vous devez vérifier que le fascicule est complet : il doit comporter 17 pages
numérotées.
Pour chaque question, vous devez cocher les propositions justes ; le nombre peut être
de 0 à 5.
Chaque question correspond à 1 point, sauf précision contraire.

2
1-UNITE FOETO-PLACENTAIRE

Ql Concernant la formation du placenta :

A- Le placenta, dans l'espèce humaine, est dit: hémochorial, décidual, cotylédoné.


B- La barrière placentaire est constituée de cytotrophoblaste, de syncitiotrophoblaste, et de 2
endothéliums.
C- La réaction déciduale va concerner la couche profonde de l'endomètre.
D- Les connexions entre les circulations choriale et embryonnaire s'effectuent en début de 4ème
semaine.
E- On distingue 3 caduques placentaires à la fin du 1er mois.

Q2 Au début du 3ème mois, les éléments suivants ont régressé en partie ou totalité :

A- Chorion dit« chevelu ».


B- Villosités dans la caduque ovulaire.
C- Cœlome externe.
D- Canal vitellin.
E- Veine ombilicale droite.

Q3 Concernant le disque placentaire :

A- On distingue une plaque basale correspondant à la face fœtale, et une plaque choriale
correspondant à la face maternelle.
B- Le nombre de villosités définitives est très supérieur à un millier.
C- Chaque villosité définitive est entourée par une couche discontinue de cellules
cytotrophoblastiques, et d'une couche de syncitiotrophoblaste.
D- La pression sanguine dans la chambre intervilleuse va être légèrement inférieure à celle dans les
veines utérines.
E- La pression dans les artères ombilicales va être environ le double de celle dans la veine
ombilicale.

Q4 A propos de l'hCG,

A- C'est une glycoprotéine.


B- Sa forte concentration lors de la première partie de la grossesse entraîne une augmentation de
la sécrétion de TSH.
C- Elle est l'un des marqueurs sériques utilisés pour dépister une trisomie 21.
D- Les taux élevés d'hCG observés dans la trisomie 21 sont dus à une augmentation de sa demi-vie
plasmatique secondaire à une hypoglycosylation de cette hormone.
E- Sa sécrétion par le corps jaune gravidique apparaît dès le 7ème jour de grossesse au moment de
l'implantation de l'embryon.

3
QS A propos de l'aromatase placentaire,

A- Elle intervient dans la biosynthèse de la progestérone, stéroïde indispensable pour le maintien


d'une grossesse.
B- La delta-4 androstènedione, formée dans le placenta à partir de la DHEAS, provenant
essentiellement de zone la fœtale de la surrénale fœtale, est le substrat de l'aromatase.
C- Le 16-0H DHEAS est l'un des produits de l'action de l'aromatase.
D- Elle protège la mère et le fœtus d'hyperandrogénie.
E- Le taux bas et l'absence d'augmentation de l'oestriol dans le sang maternel lors des 2ème et 3ème
trimestres de la grossesse sont un bon critère de l'action inhibitrice de l'aromatase par la
dexaméthasone, un glucocorticoïde de synthèse fluoré utilisé pour prévenir la virilisation d'un
fœtus féminin atteint d'un déficit en 21-hydroxylase.

QG Les lymphocytes T régulateurs:

A- Sont nécessaires à la tolérance de l'unité foeto-placentaire.


B- Augmentent tout au long de la grossesse.
C- Produisent de l'interleukine-lü pour induire une tolérance.
D- Produisent de l'interféron-gamma pour induire une tolérance.
E- Produisent du TGF 13 (transforming growth factor) pour induire une tolérance.

Q7 Dans la muqueuse utérine, les monocytes/macrophages :

A- Phagocytent les trophoblastes en apoptose.


B- Produisent de l'interleukine-12 pour induire des Th2.
C- Produisent de l'interleukine-lü pour induire une tolérance.
D- Produisent de l'interféron-gamma pour induire une tolérance.
E- Participent aux mécanismes de la pré-éclampsie.

Q8 Concernant les fonctions du liquide amniotique (LA} :

A- Le liquide amniotique favorise la maturation musculaire et neurologique du fœtus.


B- Le rôle antibactérien du liquide amniotique repose sur des anticorps produits par les cellules
fœtales dès 2ü semaines d'aménorrhée.
C- Le maintien de la pression positive dans l'arbre bronchique par le liquide amniotique contribue
aux mouvements respiratoires du fœtus.
D- Le liquide amniotique assure une bonne protection du fœtus contre la compression par les
contractions utérines pendant la grossesse ou le travail.
E- Beaucoup de cellules en suspension dans le liquide amniotique sont d'origine maternelle et
proviennent du chorion et du placenta.

4
Q9 Concernant le volume de liquide amniotique :

A- Un oligo-amnios doit orienter vers une malformation de l'appareil urinaire fœtal.


B- Le volume du liquide amniotique est maximum vers 32 semaines d'aménorrhée où il représente
environ 1,0 litre.
C- Les poumons du fœtus produisent une bonne partie du liquide amniotique au 3e trimestre.
D- Une atrésie œsophagienne fœtale peut être la cause d'un hydramnios.
E- Le diabète gestationnel entraîne une macrosomie (gros bébé) avec un oligo-amnios.

QlO lors de l'examen macroscopique du placenta, l'examen de la face maternelle permet


d'étudier:

A- L'intégrité des cotylédons.


8- L'insertion du cordon.
C- Les vaisseaux ombilicaux.
D- L'amnios.
E- Les villosités choriales.

Qllla fausse couche spontanée :

A- Concerne 10% à 15% des grossesses.


8- Est une pathologie du 1er ou 2ème trimestre.
C- Est de causes multiples.
D- Doit faire l'objet d'un examen anatomopathologique systématique.
E- Est précoce au cours du 1er trimestre.

Q12 A propos de la chambre intervilleuse, on peut dire:

A- Que ses limites anatomiques sont uniquement d'origine maternelle.


8- Qu'elle contient normalement uniquement du sang maternel vers 20 semaines d'aménorrhée.
C- Qu'elle est le siège d'un gradient de pression facilitant la circulation du liquide amniotique.
D- Que le renouvellement du sang qu'elle contient est un processus lent ce qui favorise les
échanges gazeux.
E- Que le sang qu'elle contient est en contact direct avec le cytotrophoblaste.

Q13 Cocher la ou les réponse(s) correcte(s):

A- L'hémoglobine fœtale (HbF) a une affinité plus forte pour le dioxygène que l'hémoglobine adulte
(HbA1).
8- L'effet Bohr n'est valable que dans le compartiment fœtal.
C- Le fora men ovale est un shunt qui met en série les circulations pulmonaire et systémique
fœtales.
D- Le rythme cardiaque fœtal peut être influencé par le système adrénergique maternel.
E- Le canal artériel de Botal se ferme habituellement dans les jours qui suivent la naissance.

5
Q14 Concernant les échanges entre la mère et le fœtus :

A- Le passage transplacentaire de glucose repose principalement sur des transporteurs appelés


GluT dont le fonctionnement est ATP dépendant.
B- Le processus de dégradation de l'hémoglobine fœtale F fait intervenir le foie maternel.
C- Les échanges peuvent reposer sur un mécanisme d'endocytose.
D- Les échanges gazeux doivent être rapides.
E- Les échanges d'eau peuvent se faire dans les deux sens (de la mère vers le fœtus et du fœtus
vers la mère).

6
Il- ANATOMIE DE L'APPAREIL REPRODUCTEUR

QlS Vascularisation du pelvis- Les artères suivantes sont des branches de l'artère iliaque interne:
A- L'artère circonflexe iliaque profonde
B- L'artère rectale supérieure
C- L'artère sacrale médiane
D- L'artère glutéale inférieure
E- L'artère obturatrice

Q16 le courant veineux pelvien se draine vers


A- La veine iliaque interne
B-Les veines rectales
C- Les veines ovariques
D- La veine iliaque commune
E-La veine cave inférieure

Q17 Innervation pelvienne- Le nerf pudendal innerve :


A- Le sphincter externe de l'anus
B-Le sphincter interne de l'urètre
C- Les corps spongieux aussi bien chez l'homme que chez la femme
D- Les muscles profonds du périnée
E- L'utérus

Q18 Bassin osseux


A- La ligne arquée de l'os coxal est orientée vers le bas et l'avant
B- La grande échancrure sciatique s'étend de l'épine iliaque postéro-supérieure à l'épine sciatique
C- Le foramen obturé de l'os coxal est situé au-dessus de la ligne arquée
D- La branche ischia-pubienne est grêle chez la femme
E-La forme triangulaire du détroit supérieur est la plus favorable pour l'accouchement

Q19 Bassin osseux


A- Le promontoire correspond au bord antérieur du plateau inférieur du corps vertébral de LS
B-Le diamètre obstétrical conjugué vrai s'étend du promontoire à la face postérieure de la symphyse
pubienne
C- Le diamètre anatomique conjugué s'étend du promontoire au bord inférieur de la symphyse
pubienne
D- La valeur du diamètre obstétrical conjugué vrai est plus importante que celle du diamètre
anatomique conjugué
E- La valeur du diamètre transversal maximum est plus importante que celle du diamètre
anatomique conjugué

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Q20 Périnée- Le muscle élévateur de l'anus
A- Guide la présentation lors de l'accouchement
B- Accélère la descente du foetus
C- Facilite la rotation de la tête du foetus
D- Le muscle pubo-vaginal est un faisceau du muscle pubo-rectal
E- Une contraction du muscle pubo-rectal entraine une élévation de l'angle ano-rectal

Q21 Utérus
A- L'utérus est complètement recouvert de péritoine
B-Le sang veineux utérin est collecté dans la veine iliaque interne
C- L'artère utérine croise l'uretère à 2 cm du bord latéral de l'utérus
D- L'artère utérine participe à la vascularisation de l'ovaire
E- Un stérilet se place dans le canal cervical

Q22 Annexes - Trompe


A- La partie utérine de la trompe (segment interstitiel) est située dans le myomètre
B- L'infundibulum tubaire est la partie la plus mobile de la trompe
C- La trompe est vascularisée par des branches issues de l'artère utérine et de l'artère ovarique
D- Le mesosalpinx prolonge en haut et latéralement le mésomètre
E- Une anomalie fonctionnelle des cils de la muqueuse tubaire peut être à l'origine d'une stérilité

Q23 Annexes - Ovaire


A- Chez la multipare, l'artère utérine est située en avant de la fosse ovarique
B- L'artère ovarique droite passe en avant de la veine cave inférieure et de l'uretère droit
C- Les plexus veineux pampiniformes sont situés dans le mesosalpynx
D- La veine ovarique droite se draine dans la veine rénale droite
E- L'ovaire est un organe intra-péritonéal

8
Q24 Coupe corona le passant par le vagin. Parmi ces items, lesquels sont vrais ?

A- Ligament rond droit de l'utérus


8- Urètre
C- Orifice externe du col de l'utérus
D- Muscle obturateur interne droit
E- Vestibule

Q25 L'angle vaginal


A- Mesure en moyenne 135-145° au repos
B- S'efface lors des efforts de poussée abdominale
C- Se ferme lors des efforts de poussée abdominale
D- Se ferme sous l'action du muscle obturateur interne
E- Se ferme sous l'action du muscle pubo-vaginal, faisceau du muscle élévateur de l'anus

Q26 Quels sont les nerfs qui participent à l'innervation de la vulve


A- Nerf honteux
8- Nerf honteux externe
C- Nerf génito-fémoral
D- Plexus hypogastrique inférieur
E- Nerf clunéal

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Q27 Organes génitaux masculins
Quel ou quels élément(s) anatomique(s) font partie des organes génitaux externes de l'homme ?
A- Triangle urogénital
B- Pénis
C- Scrotum
D- Testicule
E- Epididyme

Q28 Organes génitaux masculins


Concernant le trajet emprunté par les gamètes mâles, quel est l'ordre exact des structures
successivement traversées et sans saut?
A- Tubules séminifères, rete testis, ductules afférents
B- Rete testis, ductules efférents, conduit épididymaire
C-Rete testis, conduit épididymaire, vésicule séminale
D- Rete testis, conduit épididymaire, conduit éjaculateur
E- Rete testis, conduit épididymaire, conduit déférent

Q29 Organes génitaux masculins


Concernant la cryptorchidie, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s) ?
A- Dans une cryptorchidie vraie, le testicule est situé sur le trajet de migration normal
B- Dans une cryptorchidie ectopique, le testicule est situé à distance du trajet de migration normal
C- Les cryptorchidies ectopiques se résolvent spontanément dans 80% des cas avant l'âge de 1 an
D- L'incidence de cancer du testicule est plus élevée en cas de cryptorchidie
E-La cryptorchidie est source d'hypofertilité ou d'infertilité

Q30 Organes génitaux masculins


L'éléphantiasis des bourses est un lymphœdème du scrotum dû à un obstacle à l'écoulement de la
lymphe. Quel est le lymphocentre qui reçoit directement la lymphe du scrotum ?
A- Lymphocentre inguinal superficiel
B- Lymphocentre inguinal profond
C- Lymphocentre iliaque externe
0- Lymphocentre iliaque interne
E- Chaîne lymphatique latéro-aortique

Q31 Organes génitaux masculins


Dans la disposition modale, les fibres du nerf pudendal proviennent des racines nerveuses :
A- LS
B-51
C-52
0-53
E- 54

10
Q32 Organes génitaux masculins

Concernant l'érection et l'éjaculation, quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) exacte(s)?
A- La phase de latence de l'érection correspond à une activation parasympathique avec
vasodilatation de l'artère pudendale
8- Pendant la phase de tumescence la pression intra-caverneuse augmente et le débit artériel
diminue
C- Lors de la phase de rigidité, la contraction du muscle bulbospongieux comprime la veine dorsale
profonde du pénis
D- Lors de la première phase de l'éjaculation, la contraction du sphincter lisse de l'urètre évite
l'éjaculation rét~ograde
E-La deuxième phase de l'éjaculation est somatique volontaire et consiste en une contraction des
muscles striés du périnée

11
Ill- METHODES D'ETUDE ET D'ANALYSE DU GENOME

ENONCE CONCERNANT LES QUESTIONS 41 à 46 (à faire en 6 minutes)

Mme G, 29 ans, accouche à terme. La sage-femme remarque une ambigüité au niveau des organes
génitaux et ne peut pas dire s'il s'agit d'un garçon ou d'une fille. Le reste de l'examen clinique est
normal.

Q33 Quel examen, le plus rapide en terme de résultat, la sage-femme peut-elle prescrire pour
connaître le sexe génétique de l'enfant?

A- Un Southern Blot avec une sonde localisée sur le chromosome 2.


B- Des marqueurs microsatellites des chromosomes 3, 7 et 21.
C- Un caryotype constitutionnel.
D- Une Hybridation in situ en Fluorescence (FISH) avec des sondes X et Y.
E- Recherche de la présence du gène SRY.

Q34 Si la sage-femme choisit de demander une Hybridation in situ en Fluorescence (FISH) avec des
sondes X et Y. Cet examen peut être fait sur:

A- Des métaphases.
B- Des noyaux de lymphocytes en interphase.
C- Des cellules buccales.
D- Un frottis contenant uniquement des globules rouges.
E- Un culot plaquettaire.

Q35 Si la sage-femme demande un caryotype constitutionnel, ce caryotype permettra de mettre en


évidence:

A- Une anomalie de nombre des chromosomes.


B- Une mutation génique dans le gène SRY.
C- Une délétion de 3 Mb sur le chromosome X.
D- Le sexe chromosomique.
E- Une anomalie de structure équilibrée.

Q36 Le caryotype est 46, XV. Une duplication du gène DAX1, qui se trouve sur le chromosome X, a été
mise en évidence. On peut dire que :

A- L'anomalie des organes génitaux externes mise en évidence à la naissance est due à cette
duplication.
B- Sa détection peut se faire par la méthode MLPA.
C- Sa détection peut se faire par la méthode CGH array/ACPA.
D- Les gonades sont dysgénétiques.
E- L'anomalie a été transmise par le père de l'enfant.

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Q37 Pour la prochaine grossesse, le couple désire un diagnostic prénatal et souhaite un diagnostic
prénatal avec une interruption médicale de grossesse si le fœtus est atteint. On propose :

A- Dans tous les cas, une ponction du trophoblaste à la 11ème semaine d'aménorrhée.
B- Une ponction du liquide amniotique car le diagnostic prénatal se fera plus tôt lors de la
grossesse.
C- La recherche du sexe fœtal sur le sérum de la mère par la réalisation d'un caryotype.
D- La méthode de MLPA est la plus rapide pour rechercher la duplication du gène DAX1 après
l'extraction de l'ADN à partir des villosités choriales.
E- D'accepter ce diagnostic prénatal car le risque d'avoir un enfant avec des anomalies des organes
génitaux est de 1 sur 4.

Q38 le diagnostic prénatal a eu lieu deux ans plus tard. Deux méthodes doivent être utilisées. L'une
consiste en l'étude de deux microsatellites (1 et Il). La taille des microsatellites est différente à
chaque locus. L'un des deux est situé dans la zone dupliquée, l'autre proche de la zone
dupliquée. Ci-dessous les 4 génotypes possibles si une étude familiale est faite :

Génotype 1 Génotype 2 Génotype 3 Génotype 4


Microsatellite 1 80/88 80 88/92 92
Microsatellite Il 180/200/200 200/200 180/190 190

On peut dire que :


A- Le microsatellite Il est situé dans la zone dupliquée.
B- Si le fœtus a le génotype 1, il sera atteint.
C- Si le fœtus a le génotype 2, il sera atteint.
D- Si le diagnostic prénatal se déroulait dans des conditions optimales, il ne sera pas possible
d'obtenir le génotype 4.
E- Si le diagnostic prénatal se déroulait dans des conditions optimales, il ne sera pas possible
d'obtenir le génotype 3 .

13
IV-EMBRYOLOGIE et HISTOLOGIE de l'APPAREIL REPRODUCTEUR

QUESTION No 39: Sont d'origine entoblastique

A. Les cellules germinales primordiales.


B. La prostate.
C. Le tubercule de Müller.
D. L'urètre pénien.
E. Le pli de Tourneux.

QUESTION No 40 : Lors de la différenciation masculine

A. Lors de la migration des testicules, la première phase est due à un raccourcissement du


gubernaculum testis.
B. Un testicule situé au niveau du pli inguinal entre le 6eme et le geme mois de développement fœtal
doit faire évoquer un risque important d'ectopie testiculaire.
C. Le ligament inguinal vient se terminer dans les bourrelets génitaux.
D. Les cellules de Leydig vont secréter I'AMH, hormone qui va entraîner la régression de la plupart
des éléments müllériens, en effet quelques reliquats vont persister.
E. A partir de la geme semaine le testicule possède une architecture proche de l'architecture adulte.

QUESTION No 41 : A propos des organes génitaux externes féminins

A. Les bulbes sine-vaginaux sont à l'origine de la plaque vaginale entoblastique.


B. La plaque vaginale est située au-dessus du tubercule de Müller.
C. La plaque vaginale et le tubercule de Müller se creuse secondairement pour donner naissance
au 1/3 supérieur du vagin.
D. Les 2/3 inférieurs du vagin proviennent du canal utéro-vaginal.
E. Le col utérin est bien d'origine entoblastique.

QUESTION No 42 :Parmi les rôles des cellules de Sertoli, nous trouvons

A. La synchronisation de la spermatogenèse.
B. La spermiation qui correspond à la libération des spermatozoïdes dans la lumière des tubes
séminifères.
C. La synthèse de I'Androgen Binding Protein et de l'lnhibine.
D. La transformation d'une partie de la testostérone en dihydrotestostérone.
E. La production de testostérone à partir de l'œstradiol.

QUESTION No 43 : Au sein du tractus génital mâle, des stéréocils sont retrouvés au sein des
structures suivantes:

A. Les tubes droits.


B. Les cônes efférents.
C. Le canal épididymaire.
D. Le canal déférent.
E. Les canaux éjaculateurs.

14
QUESTION No 44 : la musculature lisse est composée de couches circulaires et longitudinales dans
les structures suivantes

A. le canal déférent.
B. La trompe de Fallope.
C. Le corps de l'utérus.
D. Le canal épididymaire.
E. L'urètre pénien.

QUESTION No 45 : lors du cycle endométrial

A. Lors du cycle de desquamation, la nécrose concerne les 4/5 de la muqueuse endométriale.


B. Lors de la phase de régénération, la régénération se fait à partir de néo-structure sous l'action
de FSH.
C. Lors de la phase de prolifération, les glandes et les artères restent droites.
D. Lors de la phase de transformation glandulaire, la progestérone provoque la sécrétion de
glycogène au pôle basal des cellules.
E. Lors de la phase de sécrétion, des épines conjonctives sont observables au sein de la lumière
glandulaire.

QUESTION N°46: lors de l'embryogenèse des seins

A. Lors du sème mois, le panicule adipeux de l'hypoderme se différencie au contact des ébauches
épidermiques.
B. A la fin du 6ème mois, les bourgeons épithéliaux commencent à se diviser en évaginations
pleines.
C. Les canaux galactophores proviennent d'une structure n'ayant aucun lien avec les bourgeons
épithéliaux.
D. Les canaux terminaux et les acini de la glande mammaire se mettent en place à partir du 7ème
mois.
E. A l'approche du terme, les canaux galactophores s'ouvrent à la surface mamelonnaire par des
pores.

QUESTION No 47 : les variations histologiques des glandes mammaires sont les suivantes :

A. Le tissu conjonctif est plus cellulaire, en phase pré-ovulatoire.


B. Les lumières sont fermées, en phase post-ovulatoire.
C. L'activité mitotique épithéliale est importante, en phase pré-ovulatoire.
D. Les cellules myoépithéliales sont vacuolisées, en phase post-ovulatoire.
E. Le tissu conjonctif des glandes mammaires est œdémateux, en phase post-ovulatoire.

15
QUESTION No 48 : A propos de l'organogénèse et de la morphogénèse

A. L'organogénèse a lieu entre la 3ème et 12ème semaine du développement.


B. Une anomalie de l'organogénèse correspond à une atteinte du nombre, de la forme, de la
structure ou de la position de certains organes.
C. Au cours des huit premières semaines, la configuration externe de l'embryon peut être affectée
par une anomalie du développement, donc perturber la morphogénèse.
D. La neurulation peut être considérée comme un des premiers événements de l'organogénèse.
E. Tous les organes ont fini leur maturation au 58ème jour, après ils ne font que croître.

QUESTION No 49 : A propos des voies de signalisation

A. La signalisation Wnt est impliquée dans la mise en place de la latéralisation droite-gauche des
vertébrés.
B. La protéine Sanie hedgehog joue un rôle clef dans l'organisation du cerveau.
C. La voie TGF béta est impliquée dans la polarité dorsa-ventrale.
D. L'acide rétinoïque est un morphogène.
E. Il existe un gradient concentrationnel d'acide rétinoïque, ce gradient fournit une information
positionne lie.

QUESTION No 50: A propos des agents tératogènes

A. Avant le 60ème jour, l'irradiation entraîne un risque cancérogène qui se révèle après la naissance.
B. Les progestatifs de synthèse ont l'intérêt de ne pas posséder d'action virilisante chez un fœtus
féminin.
C. La pénicilline donnée à la mère durant la grossesse entraîne la coloration des bourgeons
dentaires du fœtus.
D. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens entraînent des malformations de la circulation fœtale.
E. Le tabagisme maternel est une cause de retard de croissance chez le fœtus.

QUESTION No 51 : A propos de la protéine SOX9

A. Elle appartient à la famille des facteurs de transcription ayant un domaine leucine zipper.
B. Elle stimule la transcription des gènes du collagène.
C. Elle ag~t avant SRY.
D. Elle permet la différenciation des« supporting cells »en cellules de la granulosa.
E. La duplication des parties codantes ou d'une région précise du promoteur du gène SOX9 est
responsable de la formation de tissus testiculaires dans l'ovaire pouvant entraîner un
ovotestis.

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QUESTION No 52 (2 points) : La bonne connaissance de la physiologie de la différenciation sexuelle
permet de dire qu'un nouveau-né 46, XV, ayant un déficit complet en 5 alpha-réductase présente:

A. Un utérus à la naissance.
B. Des organes génitaux externes de type féminin à la naissance.
C. Ne se virilise pas à la puberté.
D. A une sécrétion abaissée de testostérone durant la vie fœtale.
E. Une hormone anti-mullërienne normale à la naissance.

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