Chapitre 1 - Mohamed HEMMI PDF
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Ministère de l’Education Nationale, de la Formation وزارة التربية الوطنية والتكوين المهني والتعليم العالي
Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la
والبحث العلمي
Recherche Scientifique
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah جامعة سيدي محمد بن عبد هللا
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et - كلية العلوم القانونية واالقتصادية واالجتماعية
Sociales - Fès فــاس
Parcours : Gestion
Semestre 6
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Chapitre 1
Calcul et analyse des coûts préétablis
Introduction
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- Les coûts préétablis servent à contrôler les conditions internes d'exploitation. En effet,
considérés comme des normes d'exploitation, les coûts préétablis permettent une
comparaison entre :
- ce qui devrait se produire dans une fabrication ou dans un centre ; et
- ce qui s'est réellement produit.
La comparaison donne des écarts dont l'analyse permet :
- de connaître les causes de variations de charges ;
- de prendre des décisions correctives.
Ainsi, les coûts préétablis constituent un instrument de gestion de l'entreprise par la
"méthode des exceptions". La direction n'intervient dans l'exploitation que dans la mesure
où l'analyse met en évidence des écarts anormalement importants.
I.1.3. Variétés des coûts préétablis
Les coûts préétablis peuvent être obtenus de différentes manières. Suivant les cas, ils
prennent plusieurs appellations. On parle de :
- Coût standard, si les coûts préétablis sont calculés à partir d'une analyse de l'objet
et du travail nécessaire faite par les services techniques (bureau des méthodes), c'est-à-dire
d'une analyse à la fois technique et économique. Le coût standard présente généralement
le caractère d'une "norme".
- Coût budgété, si les éléments de coûts sont tirés d'un budget d'exploitation établi à
l'avance pour une certaine période.
- Coût moyen prévisionnel, si les éléments de coûts préétablis sont dégagés des
périodes comptables antérieures.
Le choix du type de coût dépend des produits et de l'organisation générale de la gestion
prévisionnelle.
I.2. Calcul des coûts préétablis
Les coûts préétablis sont élaborés de la même façon que les coûts constatés et comprennent
donc des charges directes (matières, main d'œuvre) et des charges indirectes des centres.
Le mode de calcul des coûts préétablis peut être résumé ainsi :
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De manière générale, pour chaque élément de coûts :
Coût préétabli = coût unitaire préétabli * quantité préétablie
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- du temps de mise en train réparti sur l'ensemble des unités constituant la série à
fabriquer,
- d'un certain temps de relâche, correspondant au repos physique nécessaire après un
effort.
I.2.1.2. Etablissement des prix et des coûts standards
A. Matières
Le prix standard d'une matière peut être :
- soit le prix de la dernière période, compte tenu des frais d'achat,
- soit un prix prévisionnel tenant compte de la conjoncture.
Le coût standard est le produit de ce prix par la quantité standard.
Mais il faut souvent tenir compte de la valeur des déchets et des rebuts qui se déduisent de
la valeur des matières pour obtenir le coût standard.
Application n°1
Dans une fonderie, les pertes au feu peuvent être de l'ordre de 10%. Sur la matière obtenue
après fusion, on estime que le moulage peut entraîner des rebuts de l'ordre de 15%.
Le prix de la fonte est évalué à 2 000 dh la tonne. Par ailleurs, les rebuts à réenfourner sont
évalués à 700 dh la tonne.
Il est demandé de calculer le coût standard matière d'une pièce de fonderie de 200 kg.
Corrigé
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- Coût standard matière de la pièce (522,80 – 24,70) 498,10 dh
B. Main d'œuvre
Le coût unitaire à retenir est un coût incluant la totalité des charges liées aux salaires
(charges sociales patronales, congés payés, etc.).
Le personnel étant le plus souvent mensualisé, il convient donc de faire le calcul sur une
base annuelle.
Le calcul du coût standard d'une unité d'œuvre pour chaque centre d'analyse nécessite :
La détermination d'un niveau normal d'activité pour une production normale ;
L'élaboration d'un budget des centres d'analyse.
1.2.2.1. Le budget des centres d'analyse
Le budget standard des centres d'analyse permet de calculer pour chaque centre un coût
préétabli d'unité d'œuvre à partir d'une quantité standard d'unités d'œuvre (activité normale
du centre) pour une production normale.
Budget standard du centre
Coût unitaire préétabli d'unité d'œuvre =
activité normale
1.2.2.2. Le budget flexible des centres d'analyse
Un budget flexible est un budget standard des charges indirectes calculé en fonction de
plusieurs niveaux d'activité possibles.
L'objectif est d'adapter rapidement les prévisions aux variations d'activité.
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ax + b ax b b
= + =a+
x x x x
L'élaboration de budgets flexibles nécessite l'utilisation de la méthode d'imputation
rationnelle des charges fixes.
Application n°2
Le budget des charges de l'atelier de production est établi pour une activité normale de 5000
heures. Il comprend :
⬧ Charges variables : 100 dh par heure ;
⬧ Charges fixes : 200 000 dh.
Etablir un budget flexible pour une activité de 4000, de 5000 et de 6000 heures.
Budget flexible
Activités (x) 4000 heures 5000 heures 6000 heures
Charges variables (a.x = 100.x) 400 000 500 000 600 000
Charges fixes (b) 200 000 200 000 200 000
Total 600 000 700 000 800 000
Nombre d'unités d'œuvre 4 000 H 5 000 H 6 000 H
Coût de l'unité d'œuvre 150(1)
140 133,33
dont : Coût variable unitaire 100 100 100
Coût fixe unitaire 50 40 33,33
Application n°3
Une entreprise fabrique deux produits P1 et P2, par assemblage de différents composants
achetés à l'extérieur.
a) Pour les deux produits, la nomenclature des composants (C1, C2, C3 et C4) utilisés est la
suivante.
Après assemblage, les appareils font l'objet d'un contrôle dans un atelier spécialisé.
b) Les gammes de fabrication prévoient les temps de main d'œuvre directe nécessaires dans
le centre d'assemblage :
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P1 P2
Assemblage 0,5 h 0,7 h
Le taux horaire de la main d'œuvre directe est à déterminer à partir des éléments suivants :
Trois personnes travaillent dans l'atelier d'assemblage et sont rémunérés sur la base d'un
salaire brut mensuel de 2400 dh (pour 35 heures hebdomadaires) auquel il convient d'ajouter
48% de charges patronales. Elles bénéficient de six semaines de congés payés.
Le taux d'emploi de la main d'œuvre est défini comme le rapport :
Temps productif
; il est égal à 0,9.
Temps de présence
c) Les charges indirectes budgétées pour l'année et la nature des unités d'œuvre sont données
dans le tableau ci-dessous :
Assemblage Contrôle
Total des charges 350 000 400 000
Unité d'œuvre Heure de main d'œuvre Composant contrôlé
Capacité normale à déterminer 40 000 composants
Il est demandé de présenter les fiches de coût unitaire standard des produits P1 et P2.
Corrigé
Composants :
Les temps standards sont de main d’œuvre sont de 0,5 H pour le produit P1 et de 0,7 H pour le
produit P2.
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Assemblage Contrôle
Total des charges 350 000 400 000
Nombre d'unités d'oeuvre 4 347 heures 40 000 composants
Coût de l'unité d'oeuvre 80,52 10
Le nombre d'unités d'œuvre consommé par chaque produit dans le centre contrôle est de :
5 pour P1 (5 composants utilisés) ;
7 pour P2 (7 composants utilisés).
3. Fiche de coût standard unitaire
On déduit des calculs précédents les fiches de coût unitaire préétabli suivantes
P1 P2
Eléments de coûts Quantité C.U. Montant Quantité C.U. Montant
C1 1 150 150,00 1 150 150,00
C2 2 20 40,00
C3 3 40 120,00 2 40 80,00
C4 1 100 100,00 2 100 200,00
Total composants 5 370,00 7 470,00
MOD 0,5 29,42 14,71 0,7 29,42 20,59
Charges indirectes :
- Assemblage 0,5 80,52 40,26 0,7 80,52 56,36
- Contrôle 5 10 50,00 7 10 70,00
Total 474,97 616,95
Section II. Analyse et contrôle des coûts préétablis : calcul des écarts
Le contrôle des coûts préétablis vise à mettre en évidence les écarts entre la production
réelle et la production prévue.
L’écart sur coût est défini comme la différence entre le coût réel de la période et le coût
préétabli.
Les services de production sont tenus de suivre les consommations des différents éléments
de coûts et ils sont évalués sur leur capacité à respecter les rendements standards pour ces
mêmes éléments de coûts. Par conséquent nous analyserons la déclinaison de l’écart sur
coût de production par élément de coût à savoir : matières, main d’œuvre et charges
indirectes.
II.1. Les écarts sur charges directes de production
II.1.1. Principes généraux et calculs des écarts (règles à respecter)
Le conseil national français de la comptabilité avait préconisé des conventions lors de la
rédaction du plan comptable 1982. Ces conventions doivent être respectées lors du calcul
des écarts.
a. Convention de signe
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La convention proposée pour le calcul d'un écart est la suivante :
Ecart = coût réel – coût préétabli
Cette convention de signe est logique car on cherche à détecter la différence entre les
prévisions et les réalisations. Un écart positif est donc qualifié de "défavorable", c'est une
augmentation de coût par rapport à la prévision.
b. Production et activité
L'étude des coûts préétablis et l'analyse des écarts implique de bien distinguer les notions
de production et d'activité.
- La production d'une entreprise correspond à ce que fabrique ou fournit ladite
entreprise en vue de la vente. L'unité mesurant cette production est imposée par celle servant
à facturer les flux de sortie : nombre de produits, poids, volume…, ou pour des services,
heures, nombres de prestations…
- L'activité par contre, qui ne concerne pas forcément l'entreprise toute entière est une
donnée interne à l'entreprise, attachée à un ensemble de charges. Les unités mesurant cette
activité peuvent être des unités d'œuvre pour les charges de centres d'analyse, des heures
pour la main d'œuvre directe et en généralisant, des quantités pour les matières premières.
Contrairement à la production, pour l'activité, les unités retenues peuvent résulter d'un choix
à condition d'éviter les unités sans aucune relation avec les charges considérées.
c. Production de référence
Les coûts préétablis sont déterminés pour une production considérée comme normale. Les
coûts réels correspondent à la production réelle qui peut être différente. Les écarts entre les
consommations (matières, main d'œuvre, charges indirectes de centres) n'ont de sens que
s'ils résultent de la comparaison de coûts correspondant à des productions de même niveau.
Aussi doit-on ajuster les prévisions à la production réelle afin de permettre une analyse plus
pertinente des écarts.
Les écarts sur coûts seront toujours calculés au niveau de la production réelle.
II.1.2. Analyse des écarts sur charges directes
II.1.2.1. Calcul de l’écart total
Selon le PCG 1982, l’écart total est calculé ainsi :
Ecart total = Coût constaté – Coût préétabli de la production prévue
L’écart total peut être calculé pour :
- les coûts de production,
- les coûts hors production, et
- les coûts de revient.
L’écart total est ensuite décomposé par catégorie de :
- Coûts directs et opérationnels (MI et MOD), et
- Coûts indirects (Charges des centres).
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II.1.2.2. Analyse de l’écart total
Analyser un écart consiste à rechercher les causes des divergences entre les prévisions et
les réalisations. Cette recherche s’effectue en décomposant l’écart total en un ensemble
d’écarts partiels.
Le PCG 1982 propose une première analyse de l’écart total en deux écarts :
- un écart sur volume d’activité, (appelé écart sur volume) ;
- un écart relatif à la production constatée (appelé écart global ou écart économique
selon le PCG 1957).
Cette première analyse nécessite le calcul du coût préétabli de la production réelle. Ce coût
est obtenu en adaptant les prévisions à la production de la période (on multiplie le standard
unitaire par le nombre de produits réellement fabriqués).
Coût préétabli
Ecart Ecart sur
de la production
global volume
réelle
EG = (Qr*Cr) - (Qp*Cp)
= Qr*Cr - [(Qr - ∆Q)*(Cr - ∆C)]
= Qr*Cr - [Qr*Cr - ∆C*Qr - Cr*∆Q + ∆Q*∆C]
= Qr*Cr - Qr*Cr + ∆C*Qr + Cr*∆Q - ∆Q*∆C]
= ∆C*Qr + Cr*∆Q - ∆Q*∆C
= ∆C*Qr + ∆Q.( Cr - ∆C)
= ∆C*Qr + ∆Q* Cp
= (Cr – Cp)*Qr + (Qr – Qp)*Cp
= Ecart sur Coût + Ecart sur Quantité
Application n° 4
Une entreprise fabrique un produit P à partir d'une matière première M. Les données
relatives à l'activité d’un mois de production sont comme suit :
Pour une production normale de 21 600 articles, l'entreprise prévoit d'utiliser :
- 10 800 kg de matière première M à 12,60 dh le kg.
La production du mois a été de 21 000 articles. Cette production à nécessité :
- 10 700 kg de matière première M à 12,04 dh le kg.
Calculer l’écart total sur matière et décomposer cet écart en sous-écarts.
Corrigé
Budget standard (Production normale = 21 600 articles)
Eléments de coût Quantité Prix unitaire Montant
Matière première M 10 800 12,60 136 080
Pour répondre à la question posée, et dans la mesure où la production réelle (21 000) est
différente de la production prévue (production normale : 21600), il importe de calculer le
coût préétabli adapté à la production réelle soit le budget flexible pour 21 000 articles.
Budget flexible pour la production réelle de 21 000 produits
Eléments de coût Quantité Prix unitaire Montant
Matière première M 10 500 (1) 12,60 132 300
(1) 10 500 = (10 800 ÷ 21 600)*21 000
Calcul de l’écart total
Ecart total = Coût réel – Coût préétabli de la production prévue
ET = 128 828 – 136 080 = - 7 252 Favorable
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Ecart global = Coût réel – Coût préétabli
EG = 128 828 – 132 300 = - 3 472 Favorable
L'écart sur volume = Cp adapté à la production réelle - Cp de la c° prévue.
Ecart sur volume = 132 300 – 136 080 = - 3 780 Favorable
Vérification : Ecart total = Ecart global + Ecart sur volume = - 3 472 – 3 780 = - 7 252
Application n°5
Dans un atelier pour la production d'une période, il est prévu de rémunérer 1950 heures à
un coût unitaire de 25 dh. En réalité, cette production demande 2100 heures dont le coût
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unitaire est de 25,6 dh, pour 2000 heures et de 32 dh pour 100 heures rémunérées en heures
supplémentaires.
Par ailleurs, 50 heures (parmi les 2000) ont été chômées en raison de pannes de machine.
Corrigé
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La décomposition de l’écart sur charges indirectes fait appel à deux notions, à savoir le
budget flexible1 et le budget standard.
Nous retenons les notations suivantes :
FFs : Frais fixes pour l’activité normale (An) ;
FF s
fs : Coût fixe unitaire standard fs =
An
vs : Coût variable unitaire standard ;
cs : CUO standard = vs + fs
Le budget flexible pour une activité donnée A* s’écrit :
BF(A*) = vs . A* + FFs
Le budget standard pour une activité donnée A* est :
BS(A*) = cs . A* ou bien BS(A*) = (vs + fs) . A*
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Un budget flexible est budget ajusté selon les variations ultérieures de l'activité (ou de la production
réelle, des ventes réelles, du nombre réel d'unités d'œuvre). Un budget flexible permet de calculer des
écarts plus nombreux qu'un budget statique. Un budget statique, par contre, est un budget établi en
fonction d'un niveau unique d'activité ; il n'est plus modifié par la suite, quelle que soit l'activité réelle
(ou la production réelle, les ventes réelles, le nombre réel d'unités d'œuvre).
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Or, FFs sont des frais fixes pour une activité normale (An) soit FFs = fs.An ;
On peut écrire : E/CF = (fs.An) – (fs . Ar)
Application n° 6
Les données relatives à un centre d’analyse « Assemblage » sont comme suit :
Données prévisionnelles : Production normale : 21 600 unités du produit P,
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𝐂𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐧𝐝𝐚𝐫𝐝𝐬
Coût variable unitaire standard (vs) =
𝐀𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐞
Charges variables standards = Charges du centre - FFs = 14 040 - 5 940 = 8 100
𝟖𝟏𝟎𝟎
CVU standard = vs = = 15
𝟓𝟒𝟎
𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐫é𝐞𝐥 𝐝𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 − 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐱𝐞𝐬 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬
Coût variable unitaire réel (vr) =
𝐀𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞
𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎−𝟓𝟗𝟒𝟎
vr = = 11,6538 (car CF réelles = CF standards = 5 940)
𝟓𝟐𝟎
E/CV = (11,6538 – 15).520 = - 1 740 Ecart favorable
E/CF = (An – Ar).fs = (540 – 520).11 = + 220 Défavorable : c'est un écart de chômage
Commentaire
L'écart économique (-1 650) est favorable. L'analyse a permis de situer les raisons de cet
écart à trois niveaux :
- Un écart sur coût variable favorable de 1 740 dh. Il traduit que les charges variables
réelles sont inférieures au budget (c'est-à-dire aux prévisions de charges correspondant à
l'activité réelle du centre). En effet, le coût unitaire variable a été plus favorable en réel
qu'en préétabli.
- Un écart sur coût fixe défavorable de 220 dh, soit 20 uo à 11 dh. Cet écart
s'explique par la sous-activité du centre atelier (l'activité réelle (520 uo) est inférieure à
l'activité normale (540 uo)).
Le montant peut se retrouver grâce à la différence d'imputation des charges fixes, soit
𝟓𝟐𝟎
5940 - (5940. ) = 220.
𝟓𝟒𝟎
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- Un écart sur rendement favorable de 130 dh. Le rendement du travail s'est
amélioré car la fabrication de 21000 unités a nécessité 520 heures, alors qu'elle aurait dû
prendre 525 heures, soit une économie de 5 heures à 26 dh/h. Cet écart correspond à un
écart sur quantités.
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