Codex Fin8506 Automne 2015 PDF
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Recueil de notes
Cours : FIN8506
PLAN DE COURS
FIN8506
(Hiver 2015)
Objectifs du cours
-2-
Puis nous déplaçons notre collimateur vers les théories de la structure à
terme des taux d’intérêt. Après avoir envisagé les théories classiques de la
structure à terme, – soit les théories des anticipations, de la préférence
pour la liquidité et de la segmentation des marchés –, nous étudions la
théorie des taux à terme, qui sert de fondement aux théories sur les
contrats à terme. Nous faisons par la suite une excursion dans le domaine
des théories modernes de la structure à terme des taux d’intérêt. Ces
théories se subdivisent en théories d’équilibre et théories basées sur
l’absence d’arbitrage. Ces théories nous permettent de déterminer les prix
des options sur les taux d’intérêt. A ce sujet, nous étudierons plus
spécifiquement les modèles de Black, Derman et Toy et de Ho et Lee, qui
nous introduiront aux principes du calcul numérique.
-3-
Bibliographie sommaire du cours
-4-
Le Courtois, O., 2010. On prudence, temperance and
monoperiodic portfolio optimization. Document de travail,
CEFRA, EM Lyon Business School (France).
-5-
Évaluation
-6-
7; Wilmott (2000), op.cit., chap. 66. Racicot et Théoret, 2006,
chap. 7.
-7-
Basic (Excel), on consultera : Racicot et Théoret (2004),
chapitres, 3, 4, 6 et 7; Wilmott, P. (2000), op. cit., chap. 12
ainsi que Jackson et Staunton (2001). Racicot et Théoret
(2006), chap. 6.
-8-
Chapitres
Chapitre 1
CHAPITRE 2
L’ANALYSE MOYENNE-VARIANCE
Codex.
Racicot et Théoret (2001), chapitre 3: annexe. Cette annexe comporte
un rappel sur le calcul matriciel et expose le modèle de Markowitz
sous forme matricielle ainsi que le modèle de couverture d'un bilan
bancaire. On y étudie également la matrice variance-covariance d'un
portefeuille de titres et la covariance entre deux portefeuilles.
-9-
Racicot et Théoret (2004), annexes 2, 5 et 6.
CHAPITRE 3
LA THÉORIE DU CAPM
Codex.
Racicot et Théoret (2001), chapitre 10, pp. 287-308.
Racicot, F-É et Théoret, R., On Comparing Hedge Fund Strategies
Using Higher Moment Estimators for Correcting Specification Errors
in Financial Models, dans: Gregoriou, G.N. et Kaiser, D.G., Hedge
Funds and Managed Futures, Risk Books, 2006.
CHAPITRE 4
LA THÉORIE DE L’APT
Codex.
Racicot et Théoret (2001), chapitre 10, pp. 308-323.
Racicot, F-É et Théoret, R., On Comparing Hedge Fund Strategies
Using Higher Moment Estimators for Correcting Specification Errors
- 10 -
in Financial Models, dans: Gregoriou, G.N. et Kaiser, D.G., Hedge
Funds and Managed Futures, Risk Books, 2006.
R. Théoret, Hedge Funds Returns, Higher Moments and Nonlinear
Risk, dans: Gregoriou, G.N. et D.G. Kaiser, Hedge Funds and
Managed Futures: a Handbook for Institutional Investors, Risk Books,
2006. Co-auteurs: Prof. Alain Coën (UQAM) et Prof. François-Éric
Racicot (UQO)
CHAPITRE 5
Codex.
Racicot et Théoret (2004), annexe 3.
Chapitre 6
- 11 -
CHAPITRE 7
Codex.
Racicot et Théoret (2004), chap. 11.
Racicot et Théoret (2006), chap. 10.
CHAPITRE 8
Codex.
Racicot et Théoret (2004), chap. 4, 6 et 9. Les modèles de Black et de
Ho et Lee sont présentés au chapitre 9.
Racicot et Théoret (2006), chap. 2, 4, 6.
- 12 -
CHAPITRE 9
L'ASSURANCE D'UN PORTEFEUILLE ET SA COUVERTURE OPTIMALE
Codex.
Racicot et Théoret (2004), annexe 4.
Racicot et Théoret (2006), chap. 4, chap. 17.
- 13 -
PLAGIAT
Règlement no 18 sur les infractions de nature académique
Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une
étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les
commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans
toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement
Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir :
www.integrite.uqam.ca
- 14 -
Chapitre 1
Introduction à la théorie
des marchés des capitaux
Exemple
- 15 -
Marché complet des capitaux
- 16 -
Aspects mathématiques d’un marché complet des capitaux
- Exemple
1 0 0
0 1 0 1
0 0 1
- 17 -
Exemple
1 0 0
0 1 1
0 1 3
1 0 0
A 0 1 1
0 1 3
- 18 -
* Combinaisons de ces titres qui donnent les titres purs :
A 1A I
1 0 0 1 0 0 1 0 0
1
0 1 1 0 1 0
3
0
2 2
1 0 1 3
0 0 1
0 1
2 2
- 19 -
Détermination des prix des titres financiers purs
Premier cas : un titre sans risque paie 1$ dans un an quel que soit
l’état de la nature.
1
Ps
1 rf
rf : dépend du facteur 1
s : probabilité de l’état s
- Prix du titre :
ECF 1$s
Ps
1 Ers 1 Ers
1$ 1 rf
Ps s
1 rf 1 Ers
- 20 -
2) Probabilité de l’état s
Ers rf
- 21 -
2. Notion d’aversion pour le risque
U(E(W))
E(U(W))
5 10 30 W
UEW EUW
- Sur le graphique :
* Un jeu donne droit à 5$ avec une probabilité de 80% et à 30$ avec une
probabilité de 20%.
* L’individu préfère 10$ avec certitude au jeu lui-même (droite qui relie
les enjeux).
- 22 -
UEW EUW
UEW EUW
UEW EUW
EZ 0
E Z 2 2Z
puisque E(Z) = 0
- Pour rétablir l’égalité, retrancher une prime de risque dans le terme de droite :
- 23 -
Isoler cette prime en recourant à l’expansion de Taylor :
f ' ' a h 2
f a h f a f ' a h
2!
a=W et h=Z
EUW Z E UW ZU ' W Z 2 U' ' W ...
1
2
1
EUW Z EUW EZU ' E Z 2 U' '
2
U[W - ]
- 24 -
a = W et h = -
1 U' '
2Z
2 U'
U' '
ARA
U'
U’’< 0
>0
Exemple
U(W) ln( W)
- 25 -
1
U' 0
W
1
U' ' 0
W2
1
U' ' 2 1
ARA W
U' 1 W
W
- 26 -
Appendice
Pour introduire la notion de prime de risque, nous nous basons sur l’excellente
l’incertitude (de boeck, Bruxelles, 2009). Représentons par W 1une richesse aléatoire et
w*, son équivalent certain et soit u(.) une fonction d’utilité définie sur la richesse. Par
exemple, W ~ N , 2 . L’équivalent certain w* de la richesse aléatoire W est tel que :
w* W (1)
i.e., l’agent est indifférent entre une richesse certaine w* et une richesse aléatoire W . En
u w * E u W
(2)
i.e., l’utilité de l’équivalent certain w* doit être égale à la valeur espérée de l’utilité de
W.
u E W E u W
(3)
f(x) est concave. La fonction d’utilité d’un riscophobe est donc concave dans la richesse.
1 Nous coiffons la variable W d’un tilde pour indiquer qu’elle est aléatoire.
- 27 -
w* E W (4)
Par conséquent, pour un individu qui craint le risque, l’équivalent-certain d’une richesse
aléatoire est inférieur à son espérance mathématique. On peut donc définir la prime de
E W w * (5)
Puisque w* E W , on peut réécrire (2) en termes de la prime de risque :
u E W E u W
(6)
Pour fixer les idées, supposons que w* soit le prix p d’un actif et X , son cash-flow
EX p (7)
ce qui implique :
p E X (8)
Par conséquent, un individu qui craint le risque achètera le titre seulement si son prix
est inférieur à l’espérance de son cash-flow. Si l’on offre à l’individu riscophobe une
loterie pour laquelle E X 0 , il paiera pour cette loterie :
p E X (9)
i.e., il faudra verser une compensation de à l’individu pour qu’il accepte la loterie
puisque la loterie peut lui occasionner des pertes. La Figure X fournit une représentation
- 28 -
Figure X Calcul de la prime de risque
u(w)
E u W
w1 w*
E W w2
Comme notre individu est riscophobe, sa fonction d’utilité est concave. Supposons que sa
p 1 p
W
w1 w2
Par conséquent, sa richesse peut être égale à w1 avec une probabilité de p ou à w2 avec
E W pw1 1 p w2
La valeur espérée de l’utilité qui lui est associée sur la Figure X est de :
E u W pu w1 1 p u w2
- 29 -
Selon l’équation (2), l’équivalent certain de W est w*. Sur la Figure X, la prime de
E W w*
w* E W
L’individu neutre au risque est donc prêt à payer un prix pour un titre qui correspond à
Finalement, pour un individu qui aime le risque ou riscophile, la prime de risque est
négative. Sa fonction d’utilité en termes de la richesse est donc convexe. Il est donc prêt
à payer pour s’impliquer dans une loterie dont l’espérance mathématique est nulle, alors
que le riscophobe exigeait une compensation pour s’impliquer dans le même jeu.
E Ri r i
ce qui implique :
i E Ri r
placement et le taux sans risque. C’est là une règle de pouce pour calculer la prime de
risque sur un placement. Puisque E Ri est inconnu, il faut recourir à un modèle pour
i E Ri r i E Rm r
- 30 -
où i est le bêta du titre i—défini comme i
cov Ri , Rm —et où E Rm r est la
var Rm
i E Ri r i1 F1 i 2 F2
Exemple
Pour illustrer l’utilité des formules précédentes, nous recourons à un exemple emprunté à
Cayatte (2009). L’individu dispose d’une richesse certaine w et d’une maison de valeur
p 1 p
V (10)
0 v
p 1 p
W (11)
w w v
maison :
p 1 p
X (12)
v 0
- 31 -
On suppose que la fonction d’utilité de l’agent est logarithmique, i.e., u ln w .
Calculons l’équivalent certain de la richesse globale qui, selon l’équation (6), est égal à :
u E W E u W
(13)
En vertu de (11) :
En vertu de (13), on a :
D’où :
E ln W ln 991 0,01 ln 100 0,99 ln 1000 6,88
991 – 14 = 977
Calculons le prix minimal auquel cet individu est prêt à vendre sa maison :
u w * E u W
ln w pv E ln W
Au lieu de vendre la maison pour se débarrasser de son risque, le propriétaire peut céder
- 32 -
u w * E u W
Le propriétaire paie donc une prime maximale de 23$ pour couvrir les pertes qu’il peut
subir sur sa maison. Selon l’équation (12), E(X) = -9, soit 0,01 x 900. On appelle ce
s’ensuit que la prime, qui est égale à 23, est plus élevée que l’espérance de la perte, qui
est de 9. Un individu qui craint le risque paiera donc une prime supérieure à l’espérance
de la perte.
Il est possible de se situer à un niveau beaucoup plus général pour définir la prime de
écrire cette section, nous basons sur l’excellent manuel de John H. Cochrane intitulée :
Asset Pricing (2ième édition, 2005, Princeton University Press). L’équation d’Euler
de ce programme, d’où le nom donné à cette équation. Elle s’écrit comme suit :
pt E mt 1 xt 1 (10)
Dans cette expression pt est le prix d’un titre, mt+1 est le facteur d’escompte et xt+1 est le
cash-flow du titre. Le prix d’un titre est donc la valeur actualisée de l’espérance de son
cash-flow, une équation de base en « asset pricing ». On peut exprimer l’équation (10)
- 33 -
pt x
E mt 1 t 1 E mR 1 (11)
pt pt
uc' ,t 1
mt 1 (12)
uc' ,t
u'
pt E c ,'t 1 xt 1 (13)
u
c ,t
1
consommation. Le facteur d’escompte psychologique est égal à , où est le taux
1
d’escompte psychologique. Plus est important, plus l’individu est impatient et plus le
prix qu’il sera à payer pour un titre qui lui procure une consommation future sera faible
selon l’équation (13). On sait par ailleurs que l’utilité marginale est décroissante pour un
individu qui craint le risque, i.e., la dérivée seconde de sa fonction d’utilité est négative.
Selon l’équation (13), pour une utilité marginale de la consommation donnée (fixe) pour
plus il sera prêt à payer un prix important pour la titre. En effet, si son utilité marginale
est élevée à la période (t+1), c’est que son niveau de consommation est relativement
consommation. Par conséquent, il sera prêt à payer un prix plus important pour le titre
3
Selon un principe bien connu en macroéconomie moderne qui origine de Kydland and Prescott (Econometrica, 1982),
l’individu lisse sa consommation dans le temps, ce qui revient à dire que sa fonction d’utilité, définie en termes de la
- 34 -
Il est possible de faire apparaître une prime de risque dans l’équation (13) en recourant
pt
cov u
E X '
c ,t 1
(14)
, xt 1
1 r u '
c ,t
Dans cette expression, r représente le taux sans risque et cov, l’opérateur de covariance.
pt
E X
1 r
L’individu est alors prêt à payer pour le titre un prix plus élevé que l’espérance de son
le cash-flow du titre est positif. C’est-à-dire que le titre fournit un cash-flow positif au
uc' ,t 1
relativement faible en (t+1). Par exemple, en période de récession, est relativement
uc' ,t
plus besoin. De tels titres sont donc assimilables à une police d’assurance, telles les
options de vente. L’investisseur est donc prêt à verser une prime pour ces titres selon
l’équation (14). Mais pour la plupart des titres, le co-mouvement entre cash-flow et
observe généralement :
pt
E X
1 r
consommation, est concave. Ainsi, le consommateur transfère sa consommation des périodes où elle est élevée (expansion)
vers les périodes où elle est faible (récession). Pour ce faire il utilise les titres financiers pour effectuer ces transferts.
- 35 -
Comme nous l’avons vu antérieurement, un individu qui craint le risque paie
généralement un titre à un prix qui est inférieur à la valeur actualisée au taux sans
EZ 0
E Z
2 2
Z
f '' a h 2
f a h f a f 'a h
2!
E u w Z E u w Zu ' w
1
Z 2 u '' w
2
- 36 -
1
E u w Z E u w E Zu ' E Z 2 u ''
2
1
E u u ' E Z u '' E Z 2
2
1
= u Z2 u '' (16)
2
u W u W u ' (17)
1 u ''
Z2 (18)
2 u'
u ''
ARA (19)
u'
Le degré relatif d’aversion au risque (RRA ou « relative risk aversion ») se
définit pour sa part comme suit :
u ''
RRA w (20)
u'
4 Puisque 2 est très faible, on arrête l’expansion au premier degré pour le côté droit de
l’équation (15).
- 37 -
Le signe de ARA (« absolute risk aversion) dépend de u’’ (courbature de la
fonction d’utilité) puisque u’ est toujours positif. Pour un individu qui craint le
risque, u’’<0, sa fonction d’utilité étant concave, et le degré absolu d’aversion au
risque est positif selon l’équation (19). Un exemple d’une fonction d’utilité
concave est la fonction logarithmique. Elle s’écrit :
u ln w
Cette fonction est bien concave :
1
u' 0
w
1
u '' 0
w2
1
u '' 2 1
ARA w
u' 1 w
w
ARA est inversement proportionnel à la richesse. RRA est quant à lui égal à 1.
Une autre fonction d’utilité concave souvent utilisée en macroéconomie est la fonction
puissance. Elle s’écrit :
w1
u w
1
Pour calculer ARA, il faut trouver les dérivées première et seconde de cette fonction.
u ' w
1
u '' w
w
1
u ''
ARA
u' w w
RRA w ARA
- 38 -
Dans le cas de la fonction puissance, le coefficient représente le degré relatif d’aversion
au risque, ce qui rend cette fonction très intéressante dans les travaux empiriques.
uw
Toutes les transformations affines (linéaires) sont aussi des candidates aux fonctions
d’utilité d’un individu neutre au risque. Pour ces fonctions, u’’ est nul et donc, ARA =
RRA =0. Notons que l’individu neutre au risque semble souffrir d’une illusion car il est
préoccupé par les variations absolues de la richesse et non par les variations relatives. Si
sa richesse varie de 500 à 1000, il éprouve la même utilité que si sa richesse varie de 1000
à 1500. Mais dans le premier cas, sa richesse augmente de 100% et dans le deuxième cas
elle n’augmente que de 50%. Une fonction logarithmique corrige ce problème car elle est
définie sur les valeurs relatives et non absolues. Mais dans ce cas, l’individu n’est plus
- 39 -
Chapitre 2
L'analyse moyenne-variance
Markowitz suppose donc que la distribution des rendements des titres est
normale ou que la fonction d’utilité des investisseurs est quadratique.
- 40 -
- Elle vise simplement à démontrer que la diversification des titres est
souhaitable.
E ( R p ) aE ( X ) bE (Y )
- 41 -
Cov ( X , Y )
rxy
x y
Var( Rp ) a 2 X2 1 a Y2 2a 1 a rXY X Y
2
(1)
x n
nx n1
x
f x
n
nf x f ' x
n1
x
La dérivée du premier terme de (1) est de :
- 42 -
a 2 x2
2a x2
a
Pour dériver le 2ième terme, on pose : f(a) = (1-a). On a :
1 a Y2 f a y2
2 2
f a y2
2
2 f a f ' a 2 2 1 a 1 2
y y
a
2 y2 2a y2
Pour dériver le 3ième terme de la variance, soit 2a 1 a rXY X Y , on peut
multiplier 2a par (1-a) et on obtient alors facilement le résultat. On peut aussi voir
ce terme comme un produit de fonctions :
f(a) = 2a
g(a) = 1 a rXY X Y
Et appliquer la règle d’un produit de fonctions :
f x g x
f ' x g x g' x f x
x
Dans les deux cas, on obtient comme résultat :
2rxy x y 4arxy x y
dVar( R p )
2a x2 2 y2 2a y2 2rxy x y 4arxy x y
da
0
- 43 -
a( x2 y2 2rxy x y ) rxy x y y2 0
La proportion optimale de l'actif x à investir dans le portefeuille à variance
minimale est donc la suivante:
y2 rxy x y
a
*
x2 y2 2rxy x y
S'il existe un actif sans risque, disons x, la proportion optimale à investir dans
cet actif pour obtenir le portefeuille à variance minimale est de 100%:
y2
a
*
1
y2
- 44 -
Le lieu des combinaisons risque-rendement d'actifs dont les rendements sont
parfaitement corrélés
E(Rp)
écart-ty pe
B
On suppose encore une fois qu'il n'existe que deux actifs dans le portefeuille.
- 45 -
Corrélation +1
La pente de cette droite n'est donc pas affectée par les combinaisons relatives
des deux actifs dans le portefeuille. Prouvons-le.
E ( R p ) aE ( X ) (1 a) E (Y )
et sa variance:
- puisque la corrélation entre les rendements des deux actifs est égale à l'unité.
En complétant le carré.
( R p ) a x (1 a) y
Pour démontrer que la droite AB est une ligne droite, nous devons bien sûr
évaluer la pente suivante (pente de la frontière efficiente):
- 46 -
dE ( R p )
Pente
d ( R p )
dE ( R p ) dE ( R p ) / da
d p d p / da
dE ( R p ) E ( X ) E (Y )
d ( R p ) x y
Quand les rendements des deux actifs qui constituent le portefeuille sont
parfaitement corrélés, le lieu des combinaisons risque-rendement est donc une
droite.
Corrélation : -1
- 47 -
E ( R p ) aE ( X ) (1 a) E (Y )
( R p ) a x (1 a) y
Lorsque que la corrélation entre les rendements des deux titres qui
constituent le portefeuille est de -1, le portefeuille à variance minimale a
une variance nulle.
y2 x y y ( y x )
a *
x2 y2 2 x y ( x y ) 2
y
a*
x y
- 48 -
y y
(Rp ) x (1 )
x y x y y
y x
x 0
x y x y y
Lorsque la corrélation est de -1, il est donc possible d'en arriver à une
couverture parfaite: le portefeuille à variance minimale a un écart-type nul.
1
a*
x
1
y
- 49 -
Moins X fluctue par rapport à Y, plus il faudra exercer un effet de levier
sur X en augmentant sa proportion relative dans le portefeuille de façon à
ce qu'il puisse amortir les fluctuations relativement plus fortes de Y.
- 50 -
Le lieu des combinaisons risque-rendement quand la corrélation entre les rendements
des deux titres est comprise entre -1 et 1.
Les sections précédentes ont présenté les deux cas extrêmes. Le lieu des
combinaisons rendement-risque prend alors la forme suivante (parabole):
Espérance
variance
- 51 -
2. La frontière efficiente quand il existe N actifs risqués
E(Rp) N
M A
B
Rf
C
écart-ty pe
CBA : frontière efficiente quand il existe N actifs risqués et aucun actif sans
risque.
M : portefeuille du marché
- 52 -
Phénomène de la séparation quand il existe un actif sans risque
Part du Fonds f
Part du fonds M
E ( R p ) R 'W
- 53 -
Dans cette expression, R' est la transposée de R. Par exemple, dans le cas
de deux titres, on aura:
w
E( Rp ) E( R1 ) E( R2 ) 1 R'W
w2
ou:
n
E ( R p ) wi E ( Ri )
i 1
Var( R p ) W 'W
12 w1
Var( Rp ) w1 w2 11
21 22 w2
n n
Var( R p ) wi w j ij
i 1 j 1
- 54 -
Et elle est souvent utilisée dans les programmes informatiques.
Actifs Passifs
V1 V3
V2 V4
S
Vi
wi
S
- 55 -
où : Vi : valeur de l’actif et S, l’équité
R s w1R1 w 2 R 2 w 3R 3 w 4 R 4
où w3 et w4 sont négatifs.
NP5
R s w1R1 w 2 R 2 w 3R 3 w 4 R 4 R5
S
Var R s w T w
où :
- 56 -
NP5
w T w1 w2 w3 w4
S
Rappel
y x T Ax
dy
2Ax
dx
- Pour le cas où A est une matrice 2x2
dy
dy dx1 2a11x1 2a12 x 2
dx dy 2a 21x1 2a 22 x 2
dx 2
- On a ici :
dVar (R s )
2w
dw
- Pour le cinquième actif, on a :
- 57 -
dVar (R s )
25 w 251w1 252 w 2 ... 255 w 5
dw 5
NP5
où w 5 et 5 désigne la 5ième ligne de la matrice .
S
- On veut trouver le N qui minimise la variance de Rs. Pour ce faire,
on recourt à la règle de la chaîne :
dVar (R s ) dVar (R s ) dw 5
0
dN dw 5 dN
P5
25 w 0
S
- Puisque (P5/S) ne peut être nul :
25 W 0
- Comme :
Vi
wi
S
25V 0
4
52 NP5 Vi i 5
i
Vi i 5
N
P5 52
- Comme :
i 5 ri 5i 5
- 58 -
- On a finalement :
Vi i
N r i 5
P5 5
- couverture naïve.
- 59 -
Exercices
4. Le principe de la diversification
Preuve
n n
Var( R p ) wi w j ij
i 1 j 1
n
Var R p wi2 i2 wi w j ij
i 1 i j ,i j
- Hypothèse :
1
wi
N
1 n 2 1
Var (R p ) 2 i 2 ij
N i 1 N i j,i j
- 60 -
- Exprimer le tout en termes de variance moyenne et de covariance moyenne des
rendements des titres du portefeuille :
1 i2 1 2
Var (R p ) 2 N 2 N N 2 ij
N N N N N
1 2 N 1
Var (R p ) ij
N N
où :
2 : variance moyenne
Var( R p ) ij
puisque :
1
lim 0
N N
1
1
N 1 N 1
lim lim
N N N 1
- 61 -
la proposition de départ
p a a b b
p a a b b
- 62 -
4. Une méthode générale pour calculer une frontière efficiente
Var R p w i w jij
i, j
w i ER i E *
wi 1
z w i w jij 1 w i Eri E * 2 w i 1
i. j
Solution : égaler les dérivées premières de cette fonction par rapport aux wi
et aux à 0.
- 63 -
Formulation matricielle du problème :
y a' x
alors:
y
a'
x
y x' ax
Alors, on a:
y
2 Ax 2 x' A
x
z
2w 1E 2 1 0
w
z
w ' E E* 0
1
- 64 -
z
w '1 1 0
2
Cy = k
Solution pour y :
y C 1k
- 65 -
On refait l’exercice avec d’autres niveaux de E* de façon à générer
toute la frontière efficiente.
min var( R p )
w j
s.c.
E R p R*
N
w j 1
j 1
où s.c. signifie : sous contrainte et Rp représente le rendement d’un portefeuille.
Exercices
n
E Rp var R p u w j 1
2
j 1
- 66 -
0, j 1,...,n
w j
E R j u wi cov R j ,Ri
n
j 1,...,n (1)
i 1
n
R p wi Ri
i 1
wi cov R j ,Ri cov R j , wi Ri cov( R j ,Rp )
n N
i 1 i 1
- 67 -
E Rz u (3)
E Rp u var Rp
Et en isolant , on a :
E Rp u
var R p
(5)
cov R j ,Rp
E R j E Rz E R p E Rz
var Rp
E R j E Rz j E Rp E Rz
E R j E Rz est importante.
- 68 -
plus le titre j covarie avec le portefeuille optimal, plus son rendement sera élevé.
- On verra comment Sharpe, dans sa théorie du CAPM, assimilera RP au portefeuille du
marché .
On aura alors le célèbre modèle linéaire en finance.
Quand il existe un actif sans risque dont le rendement est de rf, l'espérance
mathématique du portefeuille et sa variance sont les suivantes:
E( R p ) aE( X ) ( 1 a )R f
Var( R p ) a 2Var( X )
dE( R p ) dE( R p ) / da E( X ) r f
d p d p / da x
- 69 -
E(Rp) a>1
B
*
a=1
(écart-ty pe)p=
rf
(écart-ty pe)x
écart-ty pe
Au point B, a=1, c'est-à-dire que tout le portefeuille est investi dans l'actif
risqué.
La proportion investie dans le titre sans risque est alors négative puisque la
proportion investie dans le titre X est supérieure à 100% ( la somme des
deux proportions doit toujours être égale à 100%).
E( Rm ) r f
Pente
m
- 70 -
Ce résultat prendra toute son importance lorsque nous formulerons la
théorie du CAPM. Ce sera en effet la pente de la droite du marché des
capitaux.
Nous nous plaçons dans une économie où il existe un actif sans risque.
Ils ont également des attentes homogènes, c'est-à-dire que leurs prévisions
des espérances de rendement, des variances et des covariances sont
identiques.
En effet, dans une telle économie, les individus vont détenir une
combinaison de l'actif sans risque et du portefeuille du marché, M.
Ils détiendront donc les actifs risqués dans des proportions identiques.
C'est comme s'il n'existait que deux titres dans l'économie: l'actif sans
risque et l'actif risqué, soit le portefeuille du marché.
- 71 -
Cette droite est appelée «droite du marché des capitaux».
E(Rp)
Rf
écart-ty pe de Rp
E Rm R f
E Rp R f
m p
- 72 -
Elle fait également état de tous les portefeuilles efficients, qui sont des
combinaisons linéaires du titre sans risque et du portefeuille du marché M.
Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, c'est le bêta qui constitue
alors une mesure adéquate du risque, soit la contribution d'un titre au risque
d'un portefeuille bien diversifié.
- 73 -
Exercices chapitre 2
EXERCICE
Bilan et couverture
Actifs Passifs
Court terme 100 Court terme 50
Obligations 200 Dépôts 850
Prêts 700 Avoir 100
1000 1000
ACT 0.02
OBG 0.04
prêts 0.07
PCT 0.02
Dépôts 0.03
Corrélations entre rendements :
- 74 -
La banque veut se couvrir (hedger) en prenant une position dans des
contrats à terme sur obligations.
où TB désigne le contrat.
TB 0.08
rTB,OBG 0.9
rTB,prêts 0.5
rTB,dépôts 0.3
Questions
- 75 -
1) Le rendement de l’équité est de :
Vi
wi
S
Vi : valeur de la rubrique
S : valeur de l’équité
100
wACT 1
100
200
wOBG 2
100
et ainsi de suite.
var Rs w' w
11 . . 15
.
. . 25
.
21
. . . .
.
. . .
. .
51 . . . 55
- 76 -
11 0.02
2
12 r121 2 0
etc...
var Rs 0.33003
R 0.33003 0.574482
s
a) rTB,OBG 0.9
Pour couvrir les obligations, il faut donc vendre des contrats à terme.
b) rTB,PR 0.5
Encore une fois, il faut vendre des contrats à terme pour couvrir les prêts
(corrélation +).
- 77 -
c) rTB,D 0.3
Vi
N ri ,TB i
i PTB TB
Pour couvrir les obligations, il faut vendre (on exprime le tout en millions
$):
VOBG
N rOBG ,TB OBG
PTB TB
200 0.04
N 0.9 1000
0.09 0.08
vente de 1000 contrats pour couvrir les obligations.
VPR
N rPR ,TB PR
PTB TB
700 0.07
N 0.5 3403
0.09 0.08
- 78 -
Il faut vendre 3403 contrats à terme pour couvrir les prêts.
850 0.03
N 0.3 1063
0.09 0.08
Les dépôts étant un actif négatif, ils entrent avec un signe – dans la formule.
wTB RTB
où h signifie « hedged ».
- 79 -
On obtient :
soit :
R 0.503592
h
S
- 80 -
Exercices
Chapitre 2
- 81 -
1. On a les prix suivants de fin de période pour la compagnie X avec leurs
probabilités :
- 82 -
Solution
P1 P0
r avec P0 50$
P0
On trouve donc :
Prob. ri
0.15 -0.30
0.10 -0.16
0.30 0.00
0.20 0.10
0.25 0.20
E r pi ri 0.009
i
- 83 -
2. La matrice variance-covariance des rendements de 3 titres est la suivante :
- 84 -
Solution.
a)
.24 .10 .25 .33
w' w .33 .33 .33 .10 .75 .32 .33
.25 .32 .12 .33
.13
.33 .33 .33 .323
.23
b)
Cov Rp1 ,Rp 2 w1' w2
- 85 -
Sur Excel, on effectue un produit matriciel à partir de la fonction : PRODUITMAT.
A B C D E F
1 1 2 5 7 23 23
2 9 8 output
- Input :
A 1 2
5 7
B
9 8
- Sélectionner cellules où on va mettre le résultat : E1 et F1.
Matrice A : A1 : B1
Matrice B : C1 : D2
- 86 -
3. On a les données suivantes :
E(rx) = 0.09
var(rx) = 0.28
E(ry) = 0.05
var(ry) = 0.508
cov(rx,ry) = - 0.012
On demande de calculer:
- l’espérance du rendement
- la variance du rendement
d’un portefeuille composé de :
125% du titre X
-25% du titre Y (short)
- 87 -
Solution
var Rp 1.25 0.28 0.25 0.508 2 1.25 0.25 0.012
2 2
var Rp 0.4768
Rp 0.6905
- 88 -
- Sous forme matricielle :
0.09
E Rp 1.25 0.25 0.10
0.05
var Rp w' w
où : matrice variance-covariance.
Matrice symétrique : '
- 89 -
4. Soit R1 et R2 les rendements de deux titres :
E(R1) = 0.03
E(R2) = 0.08
var(R1) = 0.02
var(R2) = 0.05
cov(R1, R2) = -0.01
- 90 -
Solution
a) Pour tracer la frontière efficiente, il faut envisager diverses combinaisons des titres
1 et 2.
et mettre leur espérance de rendement et leur écart-type sur graphique.
- Première combinaison :
150% du titre 1
-50% du titre 2
Rp 0.0725 0.2693
%X %Y E(Rp) sigma(Rp)
150 -50 0.50% 0.269
100 0 3% 0.141
75 25 4.25% 0.103
50 50 5.50% 0.112
25 75 6.75% 0.160
Frontière efficiente
- 91 -
b) S’il y a diversification, alors :
p w11 w2 2
L’écart :
p w11 w2 2
est un indicateur du degré de diversification.
- Or p 0.160
- La diversification a donc réduit le risque :
0.160 0.203
- 92 -
c ) On sait que la proportion a* associée à X dans le portefeuille à variance minimale est
de :
Y2 cov X ,Y
a* 2
X Y2 2 cov( X ,Y )
Rp 0.10
- 93 -
5. On a les données suivantes pour une compagnie
2005 27 30
2006 -3 -10
2007 12 15
2008 -3 -5
2009 12 5
2010 27 25
e) Le bêta de la compagnie
- 94 -
Solution
r
i
i
a) Rendement espéré = moyenne =
N
r r
2
i
b) Variance i
N 1
r : rendement moyen
- Variance du rendement du marché : 0.0180
écart-type : 0.134
R ct Rc Rmt Rm
d) cov Rc ,Rm t
N 1
cov rc ,rm
cm
c m
0.0210
0.97
0.134 0.1612
e) bêta de la compagnie
- 95 -
f) SML
E Rc rf E Rm rf c
- 96 -
6. Soit :
R 0.12
R 0.16
R 0.07 (taux sans risque)
f
Commenter.
ii) Même question que i) sauf qu’on demande d’annualiser les rendements.
Commenter.
iii) Montrer que la probabilité de perdre du capital diminue avec l’horizon.
iv) Conclure sur la détention d’actifs risqués par les investisseurs.
- 97 -
Solution
i)
E R0 ,T E R1 R2 ... RT
E R1 E R2 ... E RT
T R T 0.12
T : horizon de placement
Var R0 ,T Var R1 R2 ... RT
Comme les rendements sont indépendants :
2.5% 2.5%
u-1.96σ u u+1.96σ
intervalle de confiance
1.96
- Limite supérieure :
1.96
- Horizon 1 an :
u R0 ,T 0.12
- 98 -
R0 ,T 0.16
- Limite inférieure :
- Limite supérieure
- Horizon 5 ans
u R0 ,T T R 5 0.12 0.6
R0 ,T T 0.16 5 0.16 0.3578
- limite inférieure :
0.6 1.96(.3578 ) 0.1013
- limite supérieure
0.6 1.96(.3578 ) 1.3012
- Commentaires
- En % de l’intervalle de confiance.
42.03% si T = 1
0.07 0.1936
i.e., 42.03%
0.4336 0.1936
- 99 -
- car u augmente au rythme de T
et au rythme de T
- 100 -
ii) Rendements annualisés
moyenne
1
E R1 R2 ... RT
T
1 T R
E R1 R2 ... RT R
T T
moyenne
1
Var Var R1 R2 ... RT
T
1 1 2
2 TVar R R
T T
1
R
T
- 101 -
Horizon μR σR Limit. Inf. Limit. Sup. rf
1 an 0.12 0.16 -0.1936 0.4336 0.07
5 ans 0.12 0.0716 -0.0202 0.2602 0.07
20 ans 0.12 0.0358 0.0499 0.1901 0.07
Commentaires :
2) Quand T est assez élevé, les années de rentabilité forte compensent les
années de rentabilité faible.
- 102 -
iii) La probabilité de réaliser une perte diminue avec l’horizon.
- On mesure cette probabilité par la probabilité cumulative sous la normale jusqu’à
0.
Exemple : 0.12 et 0.16
Prob
0.2266
Horizon 1 2 5 10 20
Prob. Perte 0.2266 0.1444 0.0468 0.0089 0.0004
- 103 -
7. Soit deux titres :
E(RN) = 0.06
E(RV) = 0.08
0.0064 0.008
0.008 0.01
U W 10 W 2W 2
Quel est le portefeuille optimal de cet individu ?
- 104 -
Solution
Var Rp xN2 N2 1 xN V2 2 xN 1 xN N V
2
Calcul de
cov RN ,RV
N V
0.008 0.008
1
0.0064 0.01 0.08 0.1
Var Rp xN N 1 xN V
2
P xN N 1 xN V (2)
E Rp xN E RN 1 xN E RV
E RP E RV
xN
E RN E RV
E Rp 0.08
xN 50 E RP 4 (3)
0.06 0.08
RP 9E Rp 0.62
- 105 -
2 cas
On a :
Rp 0 Rp 9E Rp 0.62
Rp 9E Rp 0.62
Frontière efficiente :
B
E(Rp) (0.1,0.08)
0.06889 A
C (0.08,0.06)
σ(Rp)
- 106 -
iii) Portefeuille à variance minimale
V2 N V
xN
N2 V2 2 N V
xN = 0.5556
xV = 0.4444
E(Rp) = 0.0689
Var(Rp) = 0
- 107 -
iv) On recherche le portefeuille optimal associé à Rp 0.07
Frontière efficiente
Rp 9E Rp 0.62
0.07 9 E Rp 0.62
0.07 0.62
E Rp 0.0767
9
xN 50E Rp 4 0.165
xV 1 0.165 0.835
- 108 -
iv) La fonction d’utilité d’un individu est quadratique, i.e.
U W a bW cW 2
Frontière efficiente
σ2* Variance
E a bW cW 2 k (4)
- 109 -
E a bE W cE W 2 k
Soit E W E
2 W 2
(4) devient :
a bE cE W 2 k
On sait que :
2 E W 2 E W
2
E W 2 2 E 2
a bE c 2 E 2 k
ak b
2 E E2 (5)
c c
p 9E Rp 0.62
Dans l’espace , 2 :
Portefeuille optimal
dérivée courbe d’indifférence = dérivée frontière efficiente
- 110 -
Pente de la courbe d’indifférence (équation (5))
b=1; c=2
2
2 E Rp
1
E Rp 2
2
162 E Rp 11.16
E Rp
E Rp 0.0711
Var Rp 0.000396
Comme :
xN 50E 4
xV 1 xN 0.5550
- 111 -
8. Soit deux titres :
E(RN) = 0.06
E(RV) = 0.08
0.0064 0.008
0.008 0.01
Les ventes à découvert ne sont pas permises.
- 112 -
Solution
i) Construction de la frontière efficiente
P xN N 1 xN V
- Comme on sait que :
xN 50E RP 4
Frontière Rp E Rp 0.02
B
E(Rp) 0.08
0.06 A
xN 500%
p 0
x 400%
V
- Comme les ventes à découvert ne sont pas permises, ce portefeuille n’est pas
envisageable.
- 113 -
p 0.08
E p 0.06
iv) On cherche encore une fois le portefeuille qui maximise l’utilité de notre investisseur
étant donné la nouvelle frontière efficiente.
- 114 -
- Si les ventes à découvert ne sont pas permises, son utilité sera maximisée s’il investit
100% dans l’actif V.
- 115 -
Appendice
- 4 actifs
- Espérances de rendement :
E r1 0.06
E r2 0.05
E r3 0.07
E r4 0.08
- Matrice variance-covariance :
1
w1 0.06 1 0
w 0.05 1
2 0
w3 244 0.07 1 0
w4 0.08 1 0
1 1 1 1 1 0 0 1
*
2 0.06 0.05 0.07 0.08 0 0 E
- L’inverse apparaît.
- 116 -
- Choisir une valeur de départ pour E*, disons 0.05.
w1 0.18
w 0.85
2
w3 0.06
w4 0.10
- Substituer ces valeurs dans la formule de l’écart-type pour trouver l’écart-type associé à
E* = 0.05 :
1
w' w 2 0.42
- On procède ainsi pour trouver d’autres points de la frontière efficiente simplement en
modifiant E*. On a :
E(rp) = E* σ(rp)
0.05 0.42
0.055 0.34
0.06 0.25
0.065 0.20
0.07 0.19
0.075 0.24
0.08 0.31
0.09 0.49
0.10 0.70
0.11 0.90
- On voit que la frontière efficiente va débuter près d’un rendement de 0.07 puisque σ(rp)
diminue auparavant.
1
1
w' e 1 e
1
1
- 117 -
- Trouver :
L
0
w
2w ' e 0
'
w e où
2
w4 15.0
Comme :
w1 w2 w3 w4 1
On a :
1
0.0361
27.7
et :
w1 0.06
w2 0.33
w3 0.06
w4 0.54
E rp w' E r 0.068
- 118 -
Construction d’une frontière efficiente dans Visual Basic
A B C D E F G H I J K
1 Frontière efficiente de deux titres
2 Espérances(ESP1) Pondérations(Poids1) Corrélations
3 Matrice Variance-Covariance(VCV1) 1 -1.00
4 0.0102 -0.021 Obg. 2.0% 100.0% -1.00 1
5 -0.021 0.0433 Actions 9.0% 0.0%
6
7
8 Espérance port. Variance port. Écart-type port
9 0.02 0.0102 0.10099505
* L'ombrager
* Faire Enter
- 119 -
- Range H4:H5 nommé poids1:
- Cellule B9:
=MMULT5(Transpose(poids1),ESP1)
- En langage Excel:
=MMULT((MMULT(TRANSPOSE(poids1),VCV1)),poids1)
=SQRT(D9)
5 La fonction MMULT effectue un produit matriciel. Dans la version française d'Excel, elle
s'appelle: PRODUITMAT.
6 C'est là la procédure à suivre pour les fonctions de type Array
- 120 -
A B C D E F G H
12 Calcul de la frontière efficiente par le lagrangien
13
14 Matrice bordée:C Inconnues:y Cible:k
15
16 0.0204 -0.042 0.02 1 100.0% 0
17 -0.042 0.0866 0.09 1 0.0% 0
18 1 1 0 0 0.89142857 1
19 0.02 0.09 0 0 -0.03822857 0.02
20
- Range A16:D19
- Nom: Inco1
- Range H16:H19
- 121 -
* Nom du Range: cible1
- Il faut calculer:
y C 1k
- Et on écrit la fonction:
End Function
- 122 -
- Et l'on retourne au chiffrier:
=Front(VCVBORD1, cible1)
100% d'obligations
0% d'actions
- 123 -
B C D E F G H
23 Frontière efficiente
24 0.10099505 Frontière efficiente: Corrélation -1
25 0.02 0.10099505
26 0.025 0.078931 0.25
Espérance
27 0.03 0.05687437 0.2
28 0.035 0.03483928 0.15
29 0.04 0.01293626 0.1
30 0.045 0.00976771 0.05
31 0.05 0.03159049 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
32 0.055 0.05361903
33 0.06 0.07567384 sigma
34 0.065 0.09773715
35 0.07 0.11980426
36 0.075 0.1418734
37 0.08 0.16394374
38 0.085 0.18601487
39 0.09 0.20808652
40 0.095 0.23015855
41 0.1 0.25223086
42 0.105 0.27430338
43 0.11 0.29637607
44 0.115 0.31844889
45 0.12 0.34052181
46 0.125 0.36259482
47 0.13 0.38466789
48 0.135 0.40674103
49 0.14 0.42881422
50 0.145 0.45088745
51 0.15 0.47296071
52 0.155 0.49503401
53 0.16 0.51710734
54 0.165 0.53918069
55 0.17 0.56125406
56 0.175 0.58332745
57 0.18 0.60540086
58 0.185 0.62747429
59 0.19 0.64954772
60 0.195 0.67162117
61 0.2 0.69369463
- 124 -
- Column input Cell de la boîte: H19 (soit le niveau du rendement
espéré du portefeuille)
* Corrélation de +1:
Frontière efficiente: Corrélation +1
0.25
Espérance
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4
sigm a
- 125 -
Corrélation 0
Espérance 0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
sigm a
0.25
Espérance
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
sigm a
- 126 -
* Avec la même fonction Visual Basic, bâtir une frontière
efficiente dans le cas de 4 titres.
A B C D E F G H I J
1 Quatre titres
2 Matrice Variance-Covariance(VCV) Espérances(ESP) Pondérations(Poids)
3
4 0.4 0.03 0.02 0 6.0% 19.7%
5 0.03 0.2 0 0.12 5.0% 76.3%
6 0.02 0 0.3 0.03 7.0% 31.7%
7 0 0.12 0.03 0.1 8.0% -27.7%
8 100.0%
9 Espérance port. Variance port. Écart-type port.
10 5.0% 0.1253 0.3540
11
12 Calcul de la frontière efficiente par le lagrangien
13 Matrice bordée:C Inconnues:y Cible:k
14 0.8 0.06 0.04 0 0.06 1 19.7% 0
15 0.06 0.4 0 0.24 0.05 1 76.3% 0
16 0.04 0 0.6 0.06 0.07 1 31.7% 0
17 0 0.24 0.06 0.2 0.08 1 -27.7% 0
18 1 1 1 1 0 0 3.46076711 1
19 0.06 0.05 0.07 0.08 0 0 -0.42364001 0.05
20
21
22 Frontière efficiente
23 0.3540
24 0.05 0.354
25 0.055 0.331
26 0.06 0.310
27 0.065 0.292
28 0.07 0.277
29 0.075 0.267
30 0.08 0.262 Frontière efficiente
31 0.085 0.261
32 0.09 0.266
0.2
33 0.095 0.275
0.175
34 0.1 0.288 0.15
Espérance
- 127 -
- Comment calculer le portefeuille à variance minimale dans un
tel contexte?
Tools, Solver
- 128 -
ii) Equal to: Min
A B C D E F G H I
1 Frontière efficiente de deux titres
2 Espérances(ESP1) Pondérations(Poids1)
3 Matrice Variance-Covariance(VCV1)
4 0.0102 -0.021 Obg. 2.0% 67.3%
5 -0.021 0.0433 Actions 9.0% 32.7%
6
7
8 Espérance port. Variance port. Écart-type port
9 0.04286911 6.911E-06 0.00262888
10 6.911E-06
11
12 Calcul de la frontière efficiente par le lagrangien
13
14 Matrice bordée:C Inconnues:y Cible:k
15
16 0.0204 -0.042 0.02 1 67.3% 0
17 -0.042 0.0866 0.09 1 32.7% 0
18 1 1 0 0 4.9295E-10 1
19 0.02 0.09 0 0 -1.3822E-05 0.04286911
20
21
22
23 Frontière efficiente
24 0.00262888 Frontière efficiente: Actif sans risque
25 0.02 0.10099505
26 0.025 0.078931 0.25
27 0.03 0.05687437 0.2
Espérance
- 129 -
- Comme il fallait s'y attendre, la variance est alors
pratiquement nulle (cellule D9).
- 130 -
Chapitre 3
LA THÉORIE DU CAPM
- Modèle de Sharpe:
- 131 -
1. Hypothèses du CAPM
ii) Attentes homogènes des investisseurs au plan des rendementts (distribution normale)
- 132 -
2. La dérivation du CAPM
La C ML
E(Rp)
rf
écart-ty pe
E Rm R f
E Rp R f p
m
- Pente de La CML:
E Rm R f
m
- 133 -
- Seulements des portefeuilles efficicients sur la CML:
- 134 -
b) La SML (Security Market Line ou droite du marché des titres)
R
M
a=0: équilibre
écart-ty pe
- Égaler les pentes de la CML et de R'MR au point a=0 pour trouver la SML
- 135 -
Pente CML = pente R'MR
E Rm R f E Rp / a
m Rp / a
a 0
- Numérateur
E Rp aE Ri 1 a E Rm
E Rp
E Ri E Rm
a
- Dénominateur
Rp a 2 i2 1 a m2 2a 1 a im
2 1/ 2
y1/ 2
* Règle de la chaîne:
p p y
a y a
p 1 1/ 21 y
y
a 2 a
- 136 -
p 1 2 2 1/ 2
a i 1 a m2 2a 1 a im
2
a 2
2a i2 2 m2 2a m2 2 im 4a im
* Au point a = 0
p 1 2 1/ 2 m2
m 2 m2 2 im im
a 2 m
E Rm R f E Rp / a
m Rp / a
a 0
E Rm R f E Ri E Rm
m im m2
m
E Rm R f
2 im m2 E Ri E Rm
m
E Rm R f im2 E Rm R f E Ri E Rm
m
* D'où:
- 137 -
E Ri R f E Rm R f im2
m
im
i
m2
E Ri R f E Rm R f i
- 138 -
- Graphique de la SML:
La SML
E(Ri)
Rf
bêta de i
- Emprunt à Markowitz:
- 139 -
3. Quelques considérations
* Le bêta de M est de 1:
* Le bêta d'un portefeuille: moyenne pondérée des bêtas des titres qui le composent.
p a x b y
Ri i i Rm i
i2 i2 m2 2i
- 140 -
risque risque total
sys.
90 degrés: orthogonal
- 141 -
4. Le CAPM et l'évaluation des actifs financiers
Po Pe
Cov R j ,Rm
E R j R f E Rm R f R f Cov R j ,Rm
Var Rm
(1)
: prix du risque
* Or:
Pe P0
Rj
P0
E Pe P0
E Rj
P0
- 142 -
E Pe P0
R f Cov R j ,Rm
P0
E Pe
P0 (2)
1 R f Cov R j ,Rm
* On retrouve la formule:
E CF
Ps
1 E Rs
- 143 -
* Pour déterminer le prix d'équilibre d'un titre, on actualise l'espérance de son
cash-flow:
P P E( Pe ) P0
E e 0 Rm E Rm
P0 P0
E Pe
P0
1 R f 1 / P0 Cov Pe ,Rm
- 144 -
* En mettant Po en évidence, on trouve finalement:
E Pe Cov Pe ,Rm
P0
1 Rf
* Prix d'un titre: actualisation au taux sans risque, de l'équivalent- certain du cash-
flow que paiera le titre à la fin de la période.
- 145 -
5. L'impact des hypothèses du CAPM sur la validité de cette théorie.
- En 1972, Black a démontré que le CAPM était valable même s'il n'existait pas
d'actif sans risque.
- On identifie alors les portefeuilles qui ne sont pas corrélés avec le portefeuille du
marché:
E Rm E Rz
E R p E Rz p
m
E Ri E Rz E Rm E Rz i
- 146 -
* Il existe des impôts
E Ri a1R f a2 i a3 DYi
a3 0
* Les investisseurs exigent un rendement avant impôts plus élevé sur les titres qui
versent un dividende important.
- 147 -
6. Les vérifications empiriques du CAPM
E Ri R f E Rm R f i
Rit R ft Rmt R ft i it
Modèle de marché :
Rit R ft Rmt R ft i it
- 148 -
* Test empirique du CAPM
rj a0 a1 j j
- 149 -
Résultats:
iv) D'autres facteurs que le bêta pourraient affecter le rendement des titres:
a) La capitalisation.
b) Le rapport cours-bénéfice.
* Les entreprises qui ont un (P/E) plus faible ont tendance à avoir un
rendement excédentaire plus élevé sur une base ajustée pour le risque
* titres sous-évalués
- 150 -
* Relation entre le rapport cours-bénéfices et le bêta
P
2,77 22,89 PAYOUT 0,1326 bêta 13,86 EGR
E
*R2: 0,32
* EGR: taux de croissance des profits au cours des cinq dernières années
* Plus de risque.
- 151 -
Exercices
Chapitre 3
CAPM
- 152 -
1. a) Quel est le bêta d’un portefeuille efficient étant donné que:
E R j 0.20
R f 0.05
E Rm 0.15
m 0.20
- 153 -
Solution
a) Selon le CAPM
E R j R f E Rm R f j
E Rj Rf 0.20 0.05
j 1.5
E Rm R f 0.15 0.05
2j j2 m2 2
risque systématique risque idiosyncratique
2 0
2j j2 m2
ou j j m
cov R j ,Rm
rjm
j m
i) par le bêta:
- 154 -
cov R j ,Rm
j
m2
m 1
- 155 -
2. La matrice variance-covariance pour deux actifs X et Y est la suivante :
0.01 0
0 0.0064
On a aussi que :
E Rx 0.2
E Ry 0.1
b) Quelles sont les pondérations des deux titres dans le portefeuille à variance
minimale?
- 156 -
Solution
0.5
wm
0.5
0.01 0 0.5
cov w1 w2 0
0 0.0064 0.5
12
22 21
0.005 0
w1 w2 0
0 0.0032
0.005w1 0.0032w2 0
w1 w2 1
w1 1 w2
0.005 1 w2 0.0032w2 0
- 157 -
w2 2.78
w1 1 w2 1 2.78 1.78
E Rz 1.78E R1 2.78E R2
- 158 -
b) Pour calculer les pondérations du portefeuille à variance minimale, on se
sert de la proportion déjà calculée du titre X dans le portefeuille à variance
minimale :
y2 rxy x y
a*
x2 y2 2rxy x y
x2 0.01
cov X ,Y 0 rXY 0
Y2 0.0064
0.0064 0
a* 0.39
0.01 0.0064 0
E R j E RZ E Rm E RZ j
- 159 -
3. Soit les données suivantes :
Titre rim σi
A 0.5 0.25
B 0.5 0.30
E(Rm) = 0.12
rf = 0.05
σ2(Rm) = 0.01
- Titre A
- Titre B
- Portefeuille 50% A et 50% B
- Titre A
- Titre B
- Portefeuille 50% A et 50% B
- 160 -
Solution
a)
cov ra ,rm
A
m2
b)
E rA rf E Rm rf A
E rB rf E Rm rf B 0.1550
- 161 -
4. Remplissez les cases libres dans le tableau suivant :
- 162 -
Solution
On sait que :
E r1 rf E Rm rf 1
E r3 rf E Rm rf 3
E r1 E r3 1 3 E Rm rf
E r1 E r3 0.15 0.09
E Rm rf 0.4
1 3 2.0 0.5
E r1 rf E Rm rf 1
2 r2 22 2 rm 2 2
2 r2 2 2 0.25 0.04
2
rm
2
0.04
22 0.75
2
r1 0.26 0.5099
0.5
- 163 -
2 r3 0.05 0.04 0.17 0.18
2
r3 0.18 0.4243
0.5
- 164 -
5. Il n’existe pas de titre sans risque mais un portefeuille à bêta 0 (non corrélé
avec le portefeuille de marché).
E rz 0.06
E rm 0.10
m 0.30
- 165 -
Solution
E ri E rz E rm E rz i
E ri E rz
i
E rm E rz
2 rx x2 m2 2x
rx 0.60 0.7746
2 ry y2 m2 2y
ry 0.10 0.3162
- 166 -
6.
E rm 0.08
rm 0.07
rf 0.05
c) Quelle est l’équation de la droite du marché des titres (SML). Quel est le
bêta du titre dont E(ri) = 0.08?
- 167 -
Solution
a)
E rm rf
CML : E rp rf p
m
où p : portefeuille efficient.
E rp 0.05 0.4286 p
b)
E rp xrf 1 x E rm 0.06
2 1
x ; 1 x
3 3
Var 1 x rm
1 x Var rm
2
rp 1 x rm 0.07 0.0233
1
3
c) Équation de la SML :
E ri rf E rm rf i
- Si E(ri) = 0.08
- 168 -
i 1
d)
- 169 -
7. On a les données suivantes :
a) Calculer rf et E(rm).
- 170 -
Solution
a)
- SML : E ri rf E rm rf i
rf 0.1750 1.5E rm
E rm 0.09
rf 0.04
b)
- 171 -
E(ri)
0.105
0.10 B sous-évalué
0.095 C surévalué
(0.075)
0.04
βi
- B : sous-évalué
- C : surévalué
- 172 -
Chapitre 4
La théorie de l'APT
1. Le principe de l'arbitrage
- Possibilité d'arbitrage:
- 173 -
- Exemple: un individu est confronté à 3 placements:
Cas 1
Cash-flows en $ au temps t0 t1 t2
Placement 1 -1 0.10 1.10
Placement 2 -1 0 1.21
Placement 3 -1 1.12 0
- 174 -
- En réaménageant son portefeuille, l'individu peut-il dégager un profit
net? (free lunch).
* Réaménagement du portefeuille:
- Conséquences:
1000$
892.86
1.12
11000$
9090.91
1.21
- 175 -
* Repas gratuit résultant du réaménagement:
* Même résultat avec la théorie des anticipations de la structure à terme des taux
d'intérêt.
R3
R3
R2
R2 taux d'un an
taux d'un an dans
dans 22 ans
ans
00 11 22 33
3
1 + R3
taux à terme d ' un an dans 2 ans = 1
2
1 R2
- 176 -
* Dans notre exemple:
- R1: 12%
- R2: 10%.
0.10 1.10
0.998$
1.12 (1.10)2
- 177 -
* Calcul de la valeur future du placement 3
1.21
1 0. 0804
1.12
- 178 -
* Calcul des prix d'équilibre des titres en utilisant le principe de l'arbitrage
- Théorème général: aucune possibilité d'arbitrage s'il existe un système de prix tel
que:
Bp = -a
- 179 -
- Exemple: calcul du coût du placement 1 de façon à ce qu'il n'y ait plus d'arbitrage.
Cas 2
Cash-flows en $ au temps t0 t1 t2
placement 1 - a1 0.10 1.10
placement 2 -1 0 1.21
placement 3 -1 1.12 0
Bp = -a:
. 10 1.10 a1
p1
0 1. 21 1
p 2
1. 12 0 1
1.21p2 = 1
1.12p1 = 1
- 180 -
p1 = 0,893
p2 = 0,826
a1 = -0,998
- prix du placement 1: 1$
- quel doit être le taux d'intérêt du placement 3 pour qu'il n'y ait plus
d'arbitrage?
Cas 3
Cash-flows en $ au temps t0 t1 t2
placement 1 -1 0.10 1.10
placement 2 -1 0 1.21
placement 3 -1 Rdt 0
- 181 -
- On veut déterminer Rdt.
- En appliquant Bp = -a:
0.10p1 + 1.10p2 = 1
1.21p2 = 1
Rdtp1 = 1
- 182 -
2. Qu'est-ce que l'APT
- L'APT: théorie qui repose sur le principe de l'arbitrage tel qu'il vient d'être
exposé.
- 183 -
3. Le modèle de l'APT
A'A = AA' =I
A': transposée de A
I: matrice identité
1
A' A
Ri E( Ri ) bi1F1 ...bik Fk i
- 184 -
- CAPM : cas particulier de l'APT:
n
wi 0
i1
wi: facteurs de réaménagement (modification des pondérations initiales
- 185 -
* En termes matriciels:
1 0
1 0
w1 w2 .. . wn
.. . .. .
1 0
soit:
w'e = 0
wi bik 0
i
- En termes matriciels:
b 1k
b 2k
. ..
b nk
- 186 -
b1k
b
2k
w1 w2 .. . wn
.. . 0
bnk
w'b = 0
Rp wi E(Ri ) 0
i
* en termes matriciels:
R w' E R 0
- 187 -
- Les trois conditions de l'absence d'arbitrage
w'e=0
w'b = 0
w' E(R) = 0
- le vecteur unitaire;
- le vecteur des b;
- 188 -
* les 3 équations de l'absence d'arbitrage:
1 1 w1 0
1
b1 b2 b3 w 2 0
E( R1 ) E( R2 ) E( R3 )
w3
0
- La matrice:
1 1 1
b1 b2 b3
E( R1 ) E( R2 ) E( R3 )
est singulière.
- 189 -
* Il en résulte que:
- b: bêta du titre.
E(Ri) = 0
- 190 -
- lambda du facteur j: prix du risque associé au facteur j.
D'où:
1 ER1 r f
- 191 -
En résumé, l'APT comprend deux équations:
2) L'APT ne formule pas d'hypothèses fortes quant aux fonctions d'utilité des
individus.
- 192 -
4) L'APT n'accorde aucun rôle spécial au portefeuille du marché.
- 193 -
4. Tests de l'APT
3) Utiliser les bêtas pour calculer les primes de risque de chacun des facteurs. On
recourt à la régression pour estimer ces primes de risque.
- 194 -
- Le test empirique le plus connu de l'APT:
1) La production industrielle;
- 195 -
Exercices
Chapitre 4
APT
- 196 -
1. Le bêta d’un fonds mutuel est de 1.0.
rf = 0.08 (8%)
E(rm) – rf = 0.062
b) Le fonds veut conserver le même rendement anticipé mais veut réduire son
exposition à l’inflation à 0. Quel sera alors le bêta du premier facteur.
- 197 -
Solution
E ri rf E rm rf i
E rp rf 1 rf p1 2 rf p2
prix du risque: facteur 1 prix du risque: facteur 2
p 2 0.7909
p1 1.24
- 198 -
2. Dans le modèle de l’APT :
β1 β2
Titre 1 1.4 0.4
Titre 2 0.9 0.2
rf = 0.05
- 199 -
Solution
E ri rf 11 2 2
- 200 -
3. Dans le modèle de l’APT, la relation entre les espérances de rendement et
les bêtas est linéaire à l’équilibre, i.e.,
Supposons qu’il n’y ait qu’un seul facteur et que la relation entre E(r) et β ne soit pas
linéaire :
a)
Trouvez une combinaison linéaire des portefeuilles A et C qui donne un bêta nul. Quel
est le rendement espéré de cette combinaison?
b)
Trouvez une combinaison linéaire des portefeuilles B et C qui donne un bêta nul. Quel
est le rendement espéré de cette combinaison?
c)
- 201 -
Quelle opération d’arbitrage pouvez-vous effectuer à partir des résultats obtenus en a) et
b)? Veuillez bien préciser ce qu’est une opération d’arbitrage. Représentez-la
graphiquement.
Solution
a 0.5 1 a 1.5 0
a 1.5
1 a 0.5
a 1.0 1 a 1.5 0
a3
1 a 2
- 202 -
- Profit gratuit résultant de cet arbitrage :
E rp _ BC E rp _ AC
E ri 0 1i
- 203 -
4. Soit les informations suivantes :
- 204 -
Solution
Selon l’APT :
E rp rf 1 p1 2 p 2
1 0.0225
2 0.0389
E rp rf 1 p1 2 p 2
0.0844
- 205 -
5. Données :
ri 0.1
i 0.8
ri i i1F1 i 2 F2 i
F1 0.08
F2 0.03
- 206 -
Solution
a) Modèle de marché
ri i i rm i
- Calculons var(rm) :
m2 0.0025
0.0016
var i 0.0084
- 207 -
b)
On a :
ri i i1F1 i 2 F2 i
- Hypothèses :
cov F1 ,F2 0
cov F1 , i 0
cov F2 , i 0
i1 0.6
i 2 0.9
var i 0.006967
- 208 -
Chapitre 5
But du chapitre
- rendement réalisé
- 209 -
1. Les diverses notions des rendements des titres
T
R p 1, T R p 1 R p 2 ... R p T R p t
t 1
1 g p R p t
T
T
t 1
z p T T
e R p t
t 1
1 T
z p ln R p t
T t 1
1 T
1 a p R p t
T t 1
- 210 -
zp gp a p
Vt Vt 1 CFt
100
V t 1
- 211 -
Vt : valeur du fonds en t
CFt : cash-flow en t
* HPR 02/01 :
365
HPR
# de jours
365
13% 163,62%
29
Vt
Vt
- 212 -
8756
163,62% 0,40 163,62% 65,45%
21637
- 213 -
Taux de rendement interne du Fonds
coût de l’investissement
- au jour 2 : (100)
- 214 -
i = 0,1642%
- 215 -
2. Mesures traditionnelles de la performance d’un gestionnaire de
portefeuille
Indice de Sharpe
- Pente de la CML :
Sp
E Rp Rf
R p
- 216 -
Indice de Treynor
Tp
E Rp Rf
p
- 217 -
Alpha de Jensen
R pt p p R mt pt
- Risque systématique :
p R mt
- Risque résiduel :
p pt
- En vertu du CAPM :
p 0
ˆ p ˆ p
t
ˆ ˆ p
ˆ p
T
. T : nombre d’observations
ˆ p
ˆ p
- ratio d’évaluation
- 218 -
3. Quelques scénarios
Scénario 1
On peut démontrer :
2
p
SC2 S2M
p
- S : indice de Sharpe
- M : benchmark
- P : portefeuille actif
-C=M+P
Indice d’évaluation :
- 219 -
Scénario 2
Tp
E Rp Rf
p
- bons indicateurs pour discriminer entre les risques des divers secteurs (portefeuilles)
- 220 -
3. Le synchronisme (timing) et la sélectivité
Timing :
Sélectivité
En résumé :
- Timing :
p
- Sélectivité :
- 221 -
* Graphique d’un bon timing
Un bon timing
Rp-Rf
bêta augmente
bêta diminue
<
R p R f p p R m R f p
Bon timing :
- 222 -
Deux méthodes pour estimer le timing
R p R f p bR m R f cR m R f 2 p
R p R f p bR m R f cR m R f D p
- D = 0 si Rm R f (marché bear)
- D = 1 si Rm R f (marché bull)
7 Can Mutual Funds Outguess the Market, Harvard Business Review, Juillet-août
1966.
8 On Market Timing and Investment Performance, Journal of Business, oct. 1981.
- 223 -
Stratégie du market timing
- 224 -
Le modèle de Grinold et Khan
où :
Covr p , rb
p
2b
- 225 -
Cas 1 : la composition de p est la même que b : gestion passive
2p 2b
p b 1
2p 2b 2
- 226 -
p b pa 1 pa
p2 1 pa b2 p2 b2 pa
2 2
b2 p2
p *b b
b Erb rf : prime de risque du marché
*b : prévision de la prime de risque du marché
- Prévision du gestionnaire
E Ri* rf pub*
- Prévision du marché :
E Ri rf pub
Rendement additionnel :
E Ri* E Ri p b* b
- 227 -
-Benchmark-timing pur :
- En résumé
h pa h p h b
- Variance active :
2p 2b 2p
p p *b b
- 228 -
Nouvelle expression de la SML dans un contexte de gestion active :
ER p R f p ER b R f p p *b b
- Deux premiers termes : SML classique
- 229 -
EXERCICES
Chapitre 5
ÉVALUATION DE LA GESTION DE
PORTEFEUILLE
- 230 -
1. On a les rendements mensuels suivants :
J 0.04
F 0.02
M -0.02
A 0.03
Calculez
- 231 -
Solution
1 a
1.04 1.02 0.98 1.03
p
4
1 a p 1.0175
a p 0.0175 ou 1.75%
1 g
4
p 1.0708
1 g p 1.0708
0.25
1.0172
1
zp ln 1.04 ln 1.02 ln 0.98 ln 1.03
4
- 232 -
1
zp 0.0392 0.0198 0.0202 0.0296
4
z p 0.0171 ou 1.71%
z p g p ap
ln 1 x x
- Par exemple :
ln 1.04 0.04
x n 1
n
x 2 x3
ln 1 x 1 x
n 0 n 1! 2! 3!
ex 1 x
- Par exemple :
e0.04 1.04
xn x 2 x3
ex 1 x ...
n 0 n! 2! 3!
- 233 -
2. On a les statistiques suivantes d’un fonds mutuel :
Calculez :
- 234 -
Solution
cash flow
cash flow
cash flow
- 235 -
b) Taux de rendement interne du fonds
- 236 -
- Résultat : TRI = 7.03%
- 237 -
3. On a les statistiques suivantes sur les Fonds A et B
- Autres statistiques
rm 0.12
rm 0.08
r f 8%
- 238 -
Solution
a) Indice de Jensen
Fonds A :
J A rA rf rm rf A
Fonds B :
J B rB rf rm rf B
- 239 -
b) Indice de Treynor
rA rf
TA
A
13% 8%
TA 5
1
18% 8%
TB 5
2
12% 8%
TM 4
1
- Les deux fonds sont capables d’identifier les titres sous-évalués (alpha
positif).
B A
- 240 -
c) Indice de Sharpe
rA rf
SA
rA
13% 8%
SA 0.333
15%
18% 8%
SB 0.526
19%
12% 8%
SM 0.500
8%
- 241 -
d) B l’emporte sur A
B A
- Au total :
B A
- 242 -
4. On a les données suivantes pour deux portefeuilles :
Autres données :
rm 0.12
rm 0.04
r f 5%
- 243 -
Solution
a) Indice de Jensen
Portefeuille 1
J1 r1 rf rm rf 1
Portefeuille 2
- 244 -
b) Indice de Treynor
rm rf 12% 5%
TM 7.00
m 1.0
r1 rf 15% 5%
T1 6.67
1 1.5
r2 rf 10% 5%
T2 10.00
2 0.5
- 245 -
c) Indice de Sharpe
rM rf 12% 5%
SM 1.75
rM 4%
- S1
-écart-type du portefeuille 1 :
0.5
1 12 rM
2
21
1 15.36%
r1 rf 15% 5%
S1 0.651
r1 15.36%
- S2
- écart-type du portefeuille 2 :
r2 rf 10% 5%
S2 2.5
r2 2%
- 246 -
L’attribution de la performance
- On a :
n
Rp wpi Rpi
i 1
- avec n titres
n
Rb wbi Rbi
i 1
- On veut décomposer :
n n
Rp Rb wpi Rpi wbi Rbi
i 1 i 1
- 247 -
n
- Soustrayons w
i 1
pi Rbi au premier terme et ajoutons-le au second (aucun
changement) :
n n
n n
Rp Rb wpi R pi wpi Rbi wpi Rbi wbi Rbi
i 1 i 1 i 1 i 1
i) Sélectivité
n n
pi pi pi bi wpi Rpi Rbi
n
w R w R
i 1 i 1 i 1
n n
pi bi bi bi wpi wbi Rbi
n
w R w R
i 1 i 1 i 1
i 1 i 1
terme égal à 0
w pi wbi 1
- 248 -
allocation tactique
pi
i 1
n n
- Tableau de décomposition de Rp Rb wpi Rpi wbi Rbi
i 1 i 1
Allocation tactique w
p1 wb1 Rb1 Rb w p2 wb 2 Rb 2 Rb w pi wbi Rbi Rb
Total R p Rb
- 249 -
5. Exercice sur l’attribution de la performance
Actions Obligations
benchmark
wbi 0.4 0.6
Rbi 0.05 0.03
port. géré
wpi 0.7 0.3
Rpi 0.04 0.035
Question
- 250 -
Solution
- Surperformance :
Sélectivité - - -
Allocation tactique - - -
Total - - Rp Rb
- 251 -
- D’abord pour les actions
0.007
w pi wbi Rbi Rb
0.0036
- 252 -
- On obtient finalement
Conclusions :
iv) Très mauvaise sélectivité pour actions (-0.7%) alors que bonne pour
obligations (0.15%).
- 253 -
Annexe 1
1. Indice de Sharpe
E rp rf
Sp
rp
- 254 -
2. Indice de Treynor
E rp rf
Tp
p
- Indice utilisé lorsque l’on veut comparer la performance de fonds entre eux.
- 255 -
2. L’indice de Jensen (α de Jensen)
- Selon le CAPM :
0
- 256 -
4. L’indice d’évaluation (appraisal or information ratio)
- Indice d’évaluation :
rendement excédentaire
i
risque supporté par le gestionnaire
- Plus est élevé :
- 257 -
Annexe 2
La décomposition de Fama
E(Rp)
E(RA) A
sélectivité nette
E(R’’A) sélectivité A’’
E(R’A) alpha A’ diversification
Rf
βA βA’’ βp
- Comme le portefeuille A n’est pas efficient : une partie de son risque est
diversifiable.
- 258 -
- Pour répondre à cette question, trouver le portefeuille efficient qui a le
même risque total que A.
- variance du rendement de A : A2
A''
2
A''
2
m2
A''
A''
m
- Puisque A'' A
A
A''
m
E(RA’’) - E(RA’)
- 259 -
- Par conséquent, en diversifiant davantage, le gestionnaire aurait obtenu ce
rendement exceptionnel en ne subissant pas de risque diversifiable.
- Par conséquent, une partie du rendement réalisé par le gestionnaire n’est pas
de la sélectivité au sens strict.
E(RA) - E(RA’’)
- 260 -
Chapitre 6
p E m x
p x
E m E m R 1
p p
x / p = R = rendement de l'actif
Cette équation est une condition de moment sur les rendements de l'actif.
- 261 -
Si l'actif est une option, disons un call européen écrit sur une action, l'équation
d'Euler devient:
yt yt 1 yt 1 t
- 262 -
On estime alors les paramètres de cette équation par la méthode OLS (ordinary
least squares) et l'on peut alors simuler les cash flows de l'actif.
Valeur économique de m:
u'c,t 1
mt 1
u'c,t
1
1
Plus un consommateur est impatient, plus il escompte son utilité future et plus il
privilégie la consommation actuelle.
- 263 -
Le deuxième terme de l'équation est le rapport des utilités marginales de la
consommation aux temps t+1 et t.
C'est pourquoi le rapport des utilités marginales apparaît dans l'équation d'Euler.
u'c,t 1
mt 1
u'c,t
- 264 -
Il relie le rapport des utilités marginales à la croissance de la
consommation.
mi,t 1 f RW ,t 1
avec Rw, le rendement de la richesse.
On peut aussi en arriver au même résultat en supposant que les rendements sont
distribués normalement. On peut alors escamoter la fonction d'utilité.
Rit R ft i Rmt R ft it
avec Rf, le taux sans risque et Rm, le rendement d'un indice bousier. ε représente
l'innovation.
- 265 -
Le bêta mesure le risque systémique (non diversifiable) du titre.
Si le CAPM est valide, l'alpha de Jensen doit être nul car s'il est
significativement positif, il correspond à un repas gratuit ("free lunch").
La théorie de l'APT, une autre théorie financière du pricing des actifs, est
pour sa part basée sur l'absence d'arbitrage.
Voulant tester la théorie de l'APT, Chen, Roll et Ross supposent que le taux
d'escompte m est relié aux facteurs suivants:
i) La structure à terme des taux d'intérêt: écart entre un taux d'intérêt à long
terme et un taux d'intérêt à court terme;
ii) La structure à risque des taux d'intérêt: écart entre rendement BBB et
AAA.
- 266 -
iii) La production industrielle
iv) L'inflation non anticipée
Les facteurs sont déterminés sur une base ad hoc dans la théorie de l'APT (la
théorie de l’APT n’identifie pas les facteurs).
Anomalies de marché:
ii) L'effet de revenu. Les actions à revenu (value stock) rapporteraient à long
terme un meilleur rendement que les actions de croissance (growth stock).
- 267 -
valeur aux livres
Cet effet est mesuré par le rapport : des actions d’une
valeur marchande
entreprise
Plus ce rapport est élevé, plus l'action serait sous-évaluée: d'où son
potentiel de gain.
Les actions sous-évaluées sont souvent des "value stock" par rapport au
"growth stock" qui sont surévaluées.
Les premières ont tendance à avoir une valeur aux livres importante par
rapport à leur valeur marchande. Et vice-versa pour les secondes.
Dans le modèle de Fama et French, le facteur d'escompte m est donc fonction des
facteurs suivants:
mt 1 f Rm rf ,SMB,HML
SMB (Small Minus Big): un portefeuille dupliquant le facteur taille qui est "long"
(en compte) dans les titres de petite taille et "short" (à découvert) dans les
entreprises de grande taille.
HML (High Minus Low): un portefeuille dupliquant relié au facteur des actions de
valeur aux livres
valeur. Ce facteur est mesuré par le ratio .
valeur marchande
- 268 -
Ce portefeuille est long dans les actions qui comportent un ratio élevé et short
dans les actions qui comportent un ratio faible.
Fama et French supposent que le facteur d'escompte est linéaire dans ces facteurs,
ce qui leur permet d'écrire l'équation du rendement d'un titre comme suit.
Dans cette équation, on retrouve l'alpha de Jensen qui doit être nul si les marchés
financiers sont efficients.
- 269 -
2. Le processus d'évaluation des actions en pratique
- 270 -
Dans le cadre d'un modèle d'équilibre général, ces variables seraient
considérées comme endogènes, donc expliquées par le modèle.
- 271 -
Chapitre 7
Hypothèses :
- 272 -
Vente à découvert
Quantité de titres
- 273 -
Taux au comptant (taux spot)
1
D1
1 R1
1
Dn
1 R n n
- 274 -
Calcul du prix d’une obligation à partir des taux spot :
. c : coupon
. PAR : valeur nominale de l’obligation
c c c PAR
P ...
1 R1 1 R 2 2 1 R n n
- 275 -
Notion de contrat à terme
. les parties s’entendent aujourd’hui pour échanger des titres dans le futur
à un prix déterminé aujourd’hui.
- 276 -
. Taux forward pour la période n : fn :
. Taux fixé à la période 0 pour des fonds qui seront prêtés entre les
périodes (n-1) et n.
1 R 2 2 1 R1 1 f 2
R1 f 2
R2
2
- 277 -
Preuve de cette relation
- Cas d’un investisseur qui veut placer son argent pour deux ans :
- Deux alternatives :
Périodes
0 1 2
Cas 1 1$ (1+R1) (1+R1)(1+f2)
Cas 2 1$ 0 (1+R2)2
- 278 -
-Absence d’arbitrage :
1 R1 1 f 2 1 R 2 2
- Plus généralement :
1 R n 1 R n 1 n 1 1 f n
1 R n n
fn 1
1 R n 1 n 1
- 279 -
Prix forward
1
F2
1 f2
- F2 : prix à terme de la période 2 :
1 R 2 2 1 R1 1 f 2
1 1 1
1 R 2 2 1 R1 1 f 2
D 2 D1 F2
D2
F2
D1
- 280 -
Création de contrats forward à partir de contrats spot.
i) Temps 0 : cash-flow 0
1
F2
1 f2
- 281 -
Contrat forward long typique
Prêt au temps 0 pour la période 1 au taux f2
Périodes
0 1 2
Forward
long 0$ - prix +1 $
forward = -
F2
- 282 -
. Transactions sur le marché au comptant :
xD1 D 2 0
D2
x
D1
Cash-flow = - xD1 = -x
D2
Cash flow x F2
D1
- Temps 2 : l’obligation 2 arrive à échéance
-
Cash-flow = +1$
Le contrat à terme peut être reproduit par des transactions sur le marché au comptant.
- Exemple
- 283 -
R1 = 0,08
R2 = 0,0998
1
D1 = = 0,9259
1 R1
1
D2 = = 0,8267
1 R 2 2
- 284 -
. Pour reproduire le contrat à terme précédent :
- Temps 0 :
-
0,8267
x 0,8929
0,9259
cash-flow = 0,8929 x 0,9259 = + 0,8267
- 285 -
- Temps 1
- Temps 2
cash-flow = 1$
- 286 -
Résumé des transactions
Périodes
0 1 2
Achat oblig.
2 ans -0,8267 $ +1 $
- 287 -
- On sait que :
D2
F2 0,8929
D1
1
F2
1 f2
1 1
f2 1 1 0,12
F2 0,8929
- 288 -
L’arbitrage force une relation précise entre les marchés au comptant et à terme
- Dans l’exemple précédent, taux qui prévaut sur le marché forward est de 15% et
non 12% (implicite au deux taux spot).
- Arbitrage possible :
- 289 -
- Pour emprunter à 12%
. Temps 0 :
cash-flow = + 0,8267 $
0,8267
cash flow 0,9259 0,8267$
0,9259
cash-flow nul au temps 0
. Temps 1
cash-flow = +0,8929
. Temps 2
cash-flow = - 1$
- 290 -
Résumé des transactions
Périodes
0 1 2
Vente oblig.
2 ans + 0,8267 $ -1 $
- 291 -
- Position forward synthétique :
- Repaiement de 1$ au temps 2.
- 292 -
Résumé des transactions
Périodes
0 1 2
Emprunt
forward 0$ +0,8929 -1 $
(1/1.12)
=
0$ 0$
Net = +0,0233
contrat
forward
Profit d’arbitrage :
- 293 -
Ces opérations forcent le retour du taux forward à 12% ( taux implicite au deux taux
spot) :
L’arbitrage cesse d’être profitable quand les deux taux sont identiques.
- 294 -
Taux forward et prix forward
D n D1F2 F3 ... Fn
soit :
1 1
1 R n n 1 R1 1 f 2 1 f 3 ... 1 f n
1 R n n 1 R 2 2 1 f 3 ... 1 f n
- À la limite :
1 R n n 1 R n 1 n 1 1 f n
à partir de deux taux spot d’échéances successives (n-1) et n, on calcule le taux
forward de la période n.
- 295 -
Exercice sur le calcul des prix à terme
R1 = 0,05
R2 = 0,06
R3 = 0,08
R4 = 0,07
R5 = 0,06
b) Achat sur le marché forward d'une obligation à coupon zéro (valeur nominale 100$) de
4 ans dans un an. Quel sera son prix sur le marché forward?
c) Achat sur le marché forward d'une obligation de deux ans à coupon zéro (valeur
nominale 100$) dans 3 ans. Prix de cette obligation sur le marché forward?
- 296 -
Solution
1,06
2
f2 1 0,0701
1,05
1,08 1 0,1211
3
f3
1,06
2
- En procédant ainsi :
f 4 0,0406
f5 0,0209
100
Pr ix forward 78,46$
1 f 2 1 f3 1 f 4 1 f5
1 R5
5
1,3382
1, 2745
1 R1 1,05
100
Pr ix forward 78, 46$
1, 2745
- 297 -
c) Prix forward de l’obligation de 2 ans dans 3 ans :
100
Pr ix forward 94,1311$
1,04061,0209
- 298 -
Exercices sur les taux à terme
Chapitre 7
- 299 -
1. On observe les taux spots suivants:
Taux 1 an : 10%
Taux 2 ans : 12.47%
- 300 -
Solution
1.1247
2
iF 1 0.15 15%
1.10
- Or le taux qui prévaut sur le marché forward est de 20%.
- Opération d’arbitrage :
- 301 -
b)
- Au temps 0
1
Entrée de fonds = 0.7905
1.1247
2
D2
- Pour que le cash-flow soit nul au temps 0 : acheter obligation
D1
d’un an :
1
D1 0.9091
1.10
D2 0.7905
0.8695
D1 0.9091
D2
D1 0.7905
D1
- Au temps 1 :
- 302 -
D2
Entrée de fonds : 0.8695
D1
1
Sortie de fonds : 0.8333
1.20
- Au temps 2
- 303 -
- Résumé des transactions :
Période 0 Cash-flow
Cash-flow net 0
Periode 1
Période 2
Échéance du prêt +1
cash-flow net 0
- 304 -
2. On observe les taux spots suivants :
Taux 1 an : 10%
Taux 2 ans : 14.89%
- 305 -
a) Taux implicite à la structure à terme des taux d’intérêt :
1.1489
2
iF 1 0.20 20%
1.10
opération d’arbitrage :
- 306 -
b) Temps 0
1
cash-flow négatif : 0.7576
1.1489
2
D2
- Vente à découvert de obligation d’un an (pour avoir un
D1
cash-flow nul):
1
D1 0.9091
1.10
D2 0.7576
0.8334
D1 0.9091
- Cash-flow positif à la suite de la vente à découvert : +0.7576
Temps 1
D2
sortie de fonds : 0.8334
D1
1
Entrée de fonds : 0.8696
1.15
- 307 -
cash-flow net de la période 1 :
Temps 2
- 308 -
- Résumé des transactions
Période 0 Cash-flow
Cash-flow net 0
Periode 1
Période 2
L'emprunt échoit -1
cash-flow net 0
- 309 -
Chapitre 8
DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS
- 310 -
• Théories modernes de la structure à terme des taux d'intérêt
- Deux catégories:
2) Modèles d'équilibre
. Elles permettent de déterminer les prix des options américaines sur taux
d'intérêt
- 311 -
1. Les modèles de la structure à terme des taux d'intérêt basés sur l'absence
d'arbitrage.
- Ces taux prévus servent à calculer les prix des obligations et d'options
américaines sur taux d'intérêt
- 312 -
1.1 Le modèle de Black, Derman et Toy (BDT)
• Modèle mono-factoriel:
• Outil d'analyse:
- monter à Su
- diminuer à Sd
- 313 -
Figure 1
Su
0,5
0,5
Sd
0,5Su 0,5Sd
S
1 r
- 314 -
• Figure 2: arbre de taux d'intérêt pour deux ans.
- Mouvements équiprobables
Figure 2
- 315 -
• À partir de cet arbre, construire l'arbre de l'évolution du prix d'une obligation de
deux ans.
- Dans un an, si les taux montent à 11%, son prix sera de:
100
90 ,09$
1,11
100
91,74$
1, 09
- Prix actuel de l'obligation de deux ans (S): valeur espérée de ces deux prix actualisée
à 10%:
- 316 -
• Arbre de l'évolution du prix de l'obligation de deux ans jusqu'à son échéance:
Figure 3
2 ans
1 an
100
90,09
100
82,65
91,74
100
- Calculer de cette façon les arbres de prix des obligations de toute échéance en autant
que l'arbre des taux d'intérêt aille assez loin dans le futur.
- 317 -
Détermination de la structure des taux d'intérêt prévus
Tableau 1
• Objectif: construire l'arbre des taux qui obéisse à la structure actuelle des
taux et à leur volatilité.
- 318 -
• Cas 1: obligation d'un an.
100
?
10%
100
- 319 -
• Pour déterminer le prix actuel de l'obligation d'un an, seul input requis: taux spot
actuel des obligations d'un an:
- 320 -
• Cas 2: déterminer les taux prévus d'un an dans un an:
* input requis: taux spot actuel et volatilité des obligations de deux ans.
- On suppose que ces deux taux sont 14,32% et 9,79% (pur pari)
- But: déterminer avec ces taux le prix actuel de l'obligation de deux ans (à coupon
zéro).
14,32
10%
9,79
- 321 -
100
87,47
81,16
100
91,08
100
1
87, 47
1.1432
100
81,16
1 y 2
- 322 -
- Les deux taux prévus compatibles avec la courbe actuelle des rendements à
l'échéance:
- leur volatilité doit correspondre à celle qui apparaît au tableau 1 pour les
obligations de 2 ans.
ru
ln
rd
2
- Volatilité des deux taux prévus pour l'année 1:
14,32
ln
9,79
19%
2
- = volatilité des taux de rendement à 2 ans (tableau 1)
- 323 -
• le taux de rendement de l'obligation à coupon zéro de deux ans doit être
égal à 11%;
* Ces deux conditions : deux équations pour déterminer les deux taux recherchés: ru et
rd.
- 324 -
• Cas 3: déterminer les taux prévus dans deux ans à partir de la structure à terme
actuelle qui apparaît au tableau 1.
Figure 4
ruu=19,42
14,32
9,79
rdd=9,76
- 325 -
• Deux équations et trois inconnues
- La volatilité des taux ne dépend pas des états de la nature mais du temps
- Volatilité des taux pour la troisième année: 18% quel que soit l'état de la
nature
ruu rud
ln ln
rud rdd
0,5 0,5
2 r r
rud uu dd
- Taux recherchés:
- ruu: 19,42%
- rud: 13,77%
- rdd: 9,76%
- 326 -
Détermination du prix d'une obligation avec coupons
• Évaluer des obligations avec coupons en les considérant comme des portefeuilles
d'obligations à coupon zéro.
- coupon: 10%.
• Évaluation du coupon de 10$ versé dans un an: escompté au taux actuel de 10%.
- 327 -
• Arbre de ce taux
10
9,09
10
- 328 -
• Coupon versé dans deux ans évalué par l'arbre suivant:
10
8,75
8,12
10
9,11
10
- 329 -
• Valeur actuelle du troisième cash-flow versé dans trois ans, soit 110, calculée par
l'arbre suivant:
110
92,11
110
82,58
78,30
96,69
89,68 110
100,22
110
92,11 96,69
82,58 2
1,1432
- 330 -
110
102,11
110
101,33
95,51 106,69
110
108,79
110,22
110
• Prix de l'obligation: retrancher l'intérêt couru de 10$ à toutes les branches (sauf la
première)
- 331 -
• Arbre de l'évolution du prix de l'obligation jusqu'à son échéance:
100
92,11
100
91,33
96,69
95,51
100
98,79
100,22
100
- 332 -
Détermination du prix d'une option d'achat (call) et de
vente (put) sur une obligation
• Option qui donne le droit d'acheter une obligation de 3 ans au prix d'exercice de
95$ jusqu'à son échéance.
- 333 -
• Si S = 92,11
Prix du call = 0
• Si S = 96,69$
• Si S = 100,22$
- 334 -
• Reporter ces valeurs sur l'arbre du call de façon à calculer son prix actuel:
Prix du call
1,69
5,22
0 1,69
2 0,74
1,1432
- 335 -
• Cash-flow actualisé de l'embranchement inférieur:
1,69 5, 22
2 3,15
1,0979
0,74 3,15
2 1,77
1,10
3,15
5,22
- 336 -
• Calcul du prix d'un put de deux ans écrit sur l'obligation de 3 ans
2,89
1,26
Prix du put
= 0,57 0
- 337 -
• Calcul des ratios de couverture: hedging ratios
prix du call
call
prix de l' obligation
• Delta du call
2,41
0,32
7, 46
- 338 -
- vendre 3,13 call (1/delta) pour chaque obligation détenue
• delta du put :
1,26
put 0,17
7,46
- delta du put négatif: prix du put diminue quand prix de l'obligation augmente
• Contre chaque obligation détenue, il faut acheter 5,88 puts pour être couvert.
1.2 Une digression: le modèle de Black pour déterminer le prix d'une option
européenne sur taux d'intérêt
• En 1976, modèle de Black pour déterminer les prix d'un grand nombre d'options
européennes sur taux d'intérêt.
- On n'a pas besoin de recourir aux arbres de taux d'intérêt pour calculer leur
prix.
- 339 -
• Notation de la formule de Black:
F 2 T
ln
X 2
d1
T
F 2 T
ln
X 2 d T
d1 1
T
- F et X sont actualisés
- 340 -
- des swaps européens
- 341 -
1.3 Aspects formels des modèles basés sur l'absence d'arbitrage.9
• Processus stochastique suivi par les taux d'intérêt dans les modèles d'absence
d'arbitrage
9Nous nous inspirons de la monographie suivante pour cette section: Brooks, R., Interest Rate
Modeling and the Risk Premiums im Interest Rate Swaps,, The Research Foundation of the Institute of
CFA, 1997.
- 342 -
Le modèle de Ho et Lee10
• Modèle de Ho et Lee: l'un des premiers modèles de la structure à terme basés sur
l'absence d'arbitrage
- structure à terme actuelle des taux d'intérêt: l'un des ingrédients du modèle
* i: état de la nature
10Ho,T & Lee, S., Term Structure Movements and Pricing Interest rate Contingent Claims, Journal of
Finance, déc. 1986, pp. 1011-1029.
- 343 -
- La relation suivante doit s'observer dans le modèle basé sur l'absence d'arbitrage:
P00 n SCin
i
• Prix actuel de l'obligation d'échéance n: somme des titres purs qu'il livre à
l'échéance.
- Construction de l'arbre de l'évolution des prix des titres purs et des prix des
obligations d'une période
Figure 5
SCo=1$ P1(1)=0,94819
r0(1)=4,255% Sc1=0,451289
Po(1)=0,958343
SCo=0,475615
r0(1)=3,32%
Po(1)=0,96735
SCo=0,227901
- 344 -
• Quelques exemples de ces calculs.
• L'indice supérieur, qui représente la période, a été omis dans l'arbre précédent. Les
périodes sont indiquées en tête de l'arbre.
- 345 -
• Calcul des prix des titres purs
t=0
i=0
SC00 1$
t=1
i=1
t=2
i=2
• De la même façon:
- 346 -
SC12 0,5 0,9393 0, 4756 0,5 0,9583 0, 4756 0, 4513
- 347 -
• Évaluation d'options sur taux d'intérêt à partir de l'arbre de Ho et Lee.
* Cap: série d'options d'achat, les caplets, qui sont en jeu si:
Plafond
évolution du taux d’intérêt
- 348 -
Un floor : la banque rembourse dès que le taux défonce le plancher
plancher
taux d'intérêt > taux d'exercice (calculé sur une bas effective)
- 349 -
• Calcul de la valeur d'un cap dans le cas de l'arbre précédent
• Taux composés de façon continue dans l'arbre précédent alors que ce sont les taux
effectifs qui servent au calcul d'un cap.
e0.06255 1 0.064548
Preuve :
Un dollar actualisé sur base effective doit être égal à un dollar actualisé en continu
1$
1$e rcont
1 reff
e0.06255 1 0.064548
* À la figure 5, trois états dans lequel le taux observé excède le taux d'exercice
- 350 -
- état 1 à la période 1
- état 1 à la période 2
- état 2 à la période 2
+ 0,451289(0,94819)(0,054641- 0,053145)
+0,223388(0,92941)(0,075946 - 0,053145)
=0,005095+0,000640+0,004734=1,0469% de NP
- Elle l’échange contre une dette à taux fixe (swap ou échange) peut-être parce
qu’elle craint une hausse de taux d’intérêt.
- 351 -
- Elle paie maintenant le taux fixe et reçoit de sa contrepartie le taux variable
* elle a converti une dette à taux flottant en une dette à taux fixe
- Elle bénéficie d'une hausse de taux et est défavorisée par une baisse de taux
- 352 -
Le modèle lognormal
dr (t )rdt rdz
d ln( r ) (t ) dt dz
2
- Avantages de ce modèle:
- 353 -
• Modèle qui ignore la tendance des taux d'intérêt à revenir vers un niveau normal
(mean reverting tendency)
ri t 1 (1) ri t (1)eu
t
• Les paramètres et doivent être estimés. Ils doivent satisfaire à la structure à
terme actuelle des taux d'intérêt.
- 354 -
Le modèle de Black, Derman et Toy: aspects formels
• Dans le modèle de BDT, les taux d'intérêt suivent un processus lognormal et leur
volatilité dépend du temps.
dr (t )rdt (t )rdz
• inputs du modèle:
- 355 -
Le modèle de Hull et White11
* Les états sont: hausse, baisse et mouvement intermédiaire des taux. On a donc
un état additionnel par rapport aux modèles précédents.
(t )
dx a x dt dz
a
• Cette équation suppose que la variable x retourne à long terme au niveau (t)/a)
à la vitesse a.
Hull, J. & White, A., Using Hull-White Interest Rate Trees, Journal of Derivatives, Printemps 1996,
11
pp. 26-36.
- 356 -
Exercices chapitre 8
Exercice 1
6%
5%
4% 4%
3%
2%
- Échéance: 3 ans
- 357 -
On inscrit 100 à la fin de l’arbre du prix (t = 3):
100
100
100
100
104
0.06
104
0.04
104
0.02
104
- 358 -
Qu’on actualise à taux continus
100
97.94
100
99.92
100
101.94
100
- 359 -
On revient à l’arbre des calculs: on ajoute les coupons de 4$ aux cash-flows:
101.9435
97.94351 104
0.06
103.9221
99.9221 104
0.04
105.9407
101.9407 104
0.02
104
100
97.94
97.91 100
99.92
101.83 100
101.94
100
- 360 -
100
97.94
97.91 100
99.80 99.92
101.83 100
101.94
100
- 361 -
Exercice 2
Calculez le prix d’un call de 2 ans sur l’obligation précédente. Le prix d’exercice est de
95$.
MAX B K ,0
97.94
97.91
99.80 0.05 99.92
0.04 101.83
0.03 101.94
- 362 -
Cash-flows du call à l’échéance
2.94
4.92
6.94
2.94
3.74
4.56 4.92
5.75
6.94
- 363 -
Si le call est américain, quell est son prix.
2.94
3.74
2.91 4.92
5.75
6.83 6.94
3.74
5.08
6.83
- 364 -
Quel est le delta du call européen?
Faut-il acheter ou vendre des calls pour couvrir 1$ d’obligation? Et combine faut-il en
acheter (ou vendre).
obligation call
100
97.94 2.94
97.91 100 3.74
99.80 0.05 99.92 4.56 4.92
0.04 101.83 100 5.75
0.03 101.94 6.94
100
t=0 1 2 3
3.74 5.75
0.51
delta du call: 97.91 101.83
Il faut vendre des calls pour couvrir l’obligation car le prix du call se déplace dans le
même sens que le prix de l’obligation
Il faut donc vendre 1.94 call pour couvrir chaque dollar d’obligation.
- 365 -
Exercice 3
MAX K B,0
Obligation put
100
97.94 1.06
97.91 100
99.80 0.05 99.92 0
0.04 101.83 100
0.03 101.94 0
100
t=0 1 2 3
- 366 -
Ex: 99 – 97.94 = 1.06
1.06
0.50
0.24 0
0
0
- 367 -
Quel est le delta du put européen?
Faut-il acheter ou vendre des puts pour couvrir 1$ d’obligation? Et combine faut-il en
acheter (ou vendre).
On calcule le delta à t = 1
100
97.94 1.06
97.91 100 0.50
99.80 0.05 99.92 0.24 0
0.04 101.83 100 0
0.03 101.94 0
100
t=0 1 2 3
0.50 0
Delta du put: 0.13
97.91 101.83
-) Il faut acheter des puts pour couvrir l’obligation car relation inverse entre le prix de
l’obligation et le prix du put.
Exercice 4
- 368 -
Soit l’arbre de taux d’intérêt suivant:
6%
5%
4% 4%
3%
2%
- 369 -
On calcule d’abord les facteurs d’escompte (prix des obligations à coupon 0 d’un an et
les prix des titres purs à chaque noeud de l’arbre.
0.9418
0.2285 2
0.9512 0.06
0.4804
0.05
P0 0.9608 0.9608
SC 1 0.4616 1
0.04 0.04
0.9704
0.4804
0.03 0.9802
0.2331 s=0 états
0.02
t=0 1 2
temps
Par exemple,
P11 0.9512
SC11 0.4804
- 370 -
On repère les noeuds pour lesquels le taux effectif est plus élevé que 4%:
Il y en a quatre:
e0.04 1 0.0408
Prix du cap:
A un noeud:
Spread x SC x P
- 371 -
Quel est le prix du floor pour le même taux d’exercice de 4%?
Il y en a deux:
floor = [(0.04-0.0202)(0.9802)(0.2331)]
+[(0.04-0.0305)(0.9704)(0.4804)] = 0.0090
- 372 -
Quelle est la valeur du swap dans le cas précédent?
- 373 -
Annexe 1
- 374 -
INTRODUCTION À LA PROGRAMMATION VISUAL BASIC
(EXCEL)
Instructions
End Sub
12 L'italique indique des informations qui doivent être fournies par le programmeur.
- 375 -
Les procédures de type Function (fonction)
retournent un résultat (nombre, vecteur ou matrice).
Instructions
End Function
- 376 -
1. Introduction aux fonctions Visual Basic
c SN d1 Xe N d2
r f T
S 2
log rf 2 T
X
d1
T
d2 d1 T
avec:
S: prix actuel de l'action;
X: prix d'exercice du call;
rf: taux sans risque (annuel)
T: échéance de l'option (en années)
: écart type du rendement de l'action (annuel)
N(.): probabilité cumulative sous la normale.
- 377 -
Puis on clique dans le menu principal de Visual Basic
sur:
Insert puis New module
Fonction pour d1
- On écrit:
Function dOne (S,X,T,rf,sigma)
- 378 -
devra donner une valeur lors de l'exécution du
programme: S, T, X, rf, sigma.
(sigma * Sqr(T))
- 379 -
Le programme prend alors l'allure suivante:
(sigma * Sqr(T))
End Function
Remarques
- 380 -
- Pour poursuivre une ligne s'il y a manque
d'espace, on fait un espace au bout de la ligne, on
fait suivre cet espace de _ et l'on continue sur la
ligne qui suit.
Call = S*Application.NormSdist(dOne(arguments)) _
- X*exp(T*rf)*Application.NormSdist(dOne(arguments)-
sigma*Sqr(T))
End Function
Précisions
- 381 -
- On remarque d'abord que l'écriture de la fonction en
VBA est très rapprochée de celle de la fonction originale.
Application.Worksheetfunction.
- 382 -
2. Commandes fréquemment utilisées dans Visual Basic
- 383 -
Si variable1 est un entier, la commande est integer.
- 384 -
- Les commandes VBA seraient alors les suivantes:
ReDim Smat(N)
- 385 -
où T est l'échéance de l'option et N le nombre
d'intervalles.
Range("B21") = dt
- 386 -
on utilise de la fonction Offset, combinée à la
commande Range. On écrit alors:
A B C D E F
1
2
3
4 Offset(0,0)
5
6 i j
7
8
9
10
11
12
13
- 387 -
Si j (indice associé aux colonnes du chiffrier)
augmente, on se déplace vers la droite (colonne).
*: multiplication
/: division
^: exposant
Exp (x) = ex
- 388 -
Les boucles itératives
a) La procédure:
For i = 1 to N
Instructions
Next i
13La commande Step 1 est la commande par défaut. Si on veut faire reculer le compteur, on indiquerait,
par exemple: For i=N to 0 step -1.
- 389 -
Par exemple, supposons que l'on veuille calculer les
flux monétaires d'un call à son échéance. Les états
de la nature vont de 0 à N et les données
correspondantes du prix de l'action sont stockées
dans le vecteur Smat(). Pour calculer ces flux, on
écrirait alors:
For j = 0 to N
Next j
b) La procédure:
Do
Intructions
- 390 -
Cette procédure itérera tant que la condition est
satisfaite.
f ( x ) ln( x ) 0,1x2
- 391 -
Le programme itère tant que cette condition est
satisfaite. Le programme pour calculer l'extremum
de la fonction prendra alors la forme suivante:
__________________________________
Sub NewtonRaphson()
Dim x As Variant
Dim fx1, fprimex1, f2primex1
x=3
Do
- 392 -
' On écrit la dérivée première de la fonction
fprimex1 = -1 / x + 0.2 * x
f2primex1 = (1 / x ^ 2) + 0.2
Range("B1")=x
Range("B2")=fx1
End Sub
______________________________________________
- 393 -
Les traitements conditionnels
IF condition Then
Instructions
Else
Instructions
End IF
- 394 -
Si cette condition est réalisée, le programme
effectue les instructions qui suivent immédiatement
la ligne IF.
- 395 -
On se sert alors de la structure Visual Basic suivante
pour la mettre en place:
IF condition Then
Instructions
Instructions
Instructions
Else
Instructions
End IF
- 396 -
Exercices Visual Basic
Fin 8506
Automne 2015
Calculez le prix d’un call européen à partir de la formule de Black et Scholes (fonction Visual Basic):
c SN d1 Xe N d2
r f T
S 2
log r f T
X 2
d1
T
d2 d1 T
Données :
S (prix action)= 70; X (prix d’exercice)= 50; rf (taux sans risque)= 0.05; sigma (volatilité)= 0.2; T (durée)= 1
- Ouvrir Excel
- Appeler Visual Basic par : ALT F11
- Dans le menu, Insertion puis Module
__________________________
'Calcul de d1 (d_one)
N_done = Application.WorksheetFunction.NormSDist(d_one)
- 397 -
'Calcul de d2: d_two
'Calcul de N(d2):Nd_two
Nd_two = Application.WorksheetFunction.NormSDist(d_two)
'Calcul du prix du call: la fonction doit se terminer obligatoirement par le nom de la fonction
End Function
Faire fonctionner la function comme toute autre fonction Excel en allant dans le menu formules.
______________________________________________________________
Sub calloption1 ()
S=70
X=50
T=1
Rf=0.05
Sigma=0.02
'Calcul de d1 (d_one)
Range(“b2”)=d_one
N_done = Application.WorksheetFunction.NormSDist(d_one)
Range(“b3”)=N_done
- 398 -
d_two = d_one - sigma * Sqr(T)
Range(“b4”)=d_two
'Calcul de N(d2):Nd_two
Nd_two = Application.WorksheetFunction.NormSDist(d_two)
Range(“b5”)=Nd_two
'Calcul du prix du call: la fonction doit se terminer obligatoirement par le nom de la fonction
Range(“b7”)=call1
End Sub
Dans le menu, cliquez sur exécuter pour faire fonctionner la macro. Vous pouvez également lui donner
une commande d’exécution.
Dans la sous-routine précédente, plutôt que d’inscrire les inputs ou données du problème dans
la sous-routine elle=même, faites-les lire directement dans le chiffrier. Voir début exercice 2.
Dans la sous-routine précédente, calculer les prix du call pour des prix de l’action allant de 40 à
100 par sauts de 5. Utiliser la boucle FOR pour ce faire ainsi que l’option d’écriture OFFSET (i,j).
A B C D E F
1
Procédure FOR 2
3
4 Offset(0,0)
5
For i = 1 to N 6 i j
7
Instructions 8
9
Next i 10
11
12
13
For i = 1 to N
Range(" numéro de la cellule").Offset(i,j)=résultat
Next i
Offset(0,0) désigne la position de la cellule inscrite dans la commande Range. Elle sert donc de point
de repère.
- 399 -
Si i (indice associé aux lignes du chiffrier) augmente, on se déplace vers le bas (ligne) pour écrire dans
le chiffrier.
Sub calloption1()
X = Range("b3")
T = Range("b4")
rf = Range("b5")
sigma = Range("b6")
For i = 1 To 13
'Calcul de d1 (d_one)
num = (Log(S / X) + (rf + (sigma ^ 2) / 2) * T)
deno = (sigma * Sqr(T))
d_one = num / deno
Range("b10") = d_one
'Calcul de N(d2):Nd_two
Nd_two = Application.WorksheetFunction.NormSDist(d_two)
Range("b13") = Nd_two
'Calcul du prix du call: la fonction doit se terminer obligatoirement par le nom de la fonction
‘On utilise la function Offset d’écriture (Visual basic n’est pas sensible aux majuscules)
Range("b15").Offset(i, 0) = S
Range("c15").Offset(i, 0) = call1
Next i
- 400 -
End Sub
120
110
100
Prix
90
80
70
60
1 8 15 22 29 36 43 50 57 64 71 78 85 92 99
Pas
On suppose que le prix de l’action suit une distribution lognormale. Son rendement suit donc une
distribution normale.
On se sert de la formule suivante pour simuler le prix de l’action :
St 1 St e
mudt sigdt
Les nombres aléatoires (RND) suivent une distribution uniforme sur Excel On les ramène à la .
distribution normale par la commande suivante:
epsilon = Application.WorsheetFunction.NormSInv(RND)
Énoncé de l’exercice. Générer 100 scénarios du prix d’une action avec les inputs suivants:
r = 0.03; sigma = 0.3; T = 0.25
N = 100 (nombre de pas dans un scénario ainsi que le nombre de scénarios du prix de l’action).
Sub scenario()
'Données du problème
r = 0.03
sigma = 0.3
T = 0.25
N = 100
- 401 -
dt = T / N
'j est la boucle du nombre de scénarios. Une boucle débute par For et se termine par next
For j = 1 To 100
' Prix initial de l'action. On l'écrit au début de chaque colonne ( 1 colonne = 1 scénario)
st = 100
Range("prix").Offset(0, j) = 100
'Un scénario
For i = 1 To N
epsilon = Application.WorksheetFunction.NormSInv(Rnd)
st = st * Exp(mudt + sigdt)
' Voir la fonction d'écriture offset dans les notes sur Visual Basic
Range("prix").Offset(i, j) = st
Next i
Next j
End Sub
- 402 -
Annexe 2
Analyse de la performance
des fonds de placement
- 403 -
Analyse de la performance
des fonds communs de placement
- où SRi: ratio de Sharpe pour le Fonds i; E(Ri): espérance de rendement du Fonds; Rf: taux sans
risque; i : écart-type du rendement du Fonds.
- 404 -
- Il reste que le ratio de Sharpe est encore très utilisé.
- Ce ratio est défini comme celui de Sharpe sauf qu'il retient comme mesure du
risque le risque systématique, soit le bêta du Fonds.
ER i R f
T Ri
i
où,
ER BJi R f i ER m R f
- 405 -
- L'alpha de Jensen est donc obtenu en régressant le rendement observé du
Fonds sur celui du portefeuille du marché. La constante de la régression est alors
une mesure de l'alpha de Jensen. On peut juger du caractère significatif de
l'alpha de Jensen en le divisant par l'écart-type du terme d'erreur de la
régression. On a alors le ratio d'information (RI):
ˆ Ji
RI
ˆ
E(R i ) R f ER m R f
E(R i ) R f i ER m R f i i
i m
puisque m 1.
- 406 -
- On a:
Ji i TRi TRm
Ji
- Le ratio est donc corrigé du biais dû au levier et peut alors être utilisé
i
comme mesure de classification d'un Fonds. Il est en effet égal à (TRi -TRm),
TRm étant commun à tous les Fonds et TRi étant un indice non biaisé de
classification.
- Fama (1972) a mis au point une autre mesure de sélectivité en recourant, pour
calculer son benchmark, non au bêta comme chez Jensen mais à l'écart-type du
rendement du Fonds. Il utilise donc la CML pour calculer son benchmark et non
la SML comme chez Jensen. Moyennant cette différence, l'alpha de Fama
s'interprète comme l'alpha de Jensen.
Fi E(R i ) E(R BFi )
où,
E(R m ) R f
ER BFI R f i
m
- 407 -
Fi
- Le ratio est alors corrigé du biais dû au levier financier et peut être utilisé
i
- 408 -
au rendement du portefeuille du marché, on ramène d’abord le risque du
portefeuille au niveau du risque du marché en exerçant un effet de levier sur le
portefeuille du Fonds14. Cet ajustement est le suivant :
ajusté 1 di i m
Il résulte que di est égal à :
m
di 1
i
Il est à remarquer que di sera positif si m i et qu’il sera négatif dans le cas
- Le rendement ajusté du Fonds mutuel, soit son RAP, est alors le suivant :
rendementajusté 1 di ER i di rf
14Comme l’indiquent Modigliani et Modigliani dans leur article (1997, p.47) : «Given any
portfolio i, it is possible to construct a new version of that portfolio having any desired level of
dispersion (risk). This can be accomplished by a financial operation called levering or unlevering
the original portfolio. By unlevering a portfolio we mean selling a portion of that portfolio and
using the proceeds to buy riskless securities. »
- 409 -
du marché. Le rendement excédentaire est en effet considéré comme
proportionnel au risque. On exerce alors un effet de levier positif sur le
rendement excédentaire du Fonds. Par ailleurs, si m i , le rendement
excédentaire du Fonds doit être abaissé pour l'ajuster au risque inférieur du
portefeuille du marché.
2. Le MRAP
- Scholz et Wilkens (2000) ont développé une mesure similaire au RAP mais qui
est définie en termes de l'indice de Treynor et non de Sharpe. Le MRAP du
Fonds i est défini comme suit:
MRAPi TRi R f
- 410 -
- Il est facile d'obtenir ce résultat. Comme chez Modigliani et Modigliani, on
ramène ici le risque du Fonds au risque du marché. Mais ce dernier est ici
mesuré par le bêta du portefeuille du marché, bien sûr égal à 1, et non par l'écart-
type de ce portefeuille. Le terme di, soit le facteur d'ajustement, devient donc ici:
1
di 1
i
- En termes du ratio , le MRAP s'écrit donc:
- 411 -
Ji
MRAP T Rm R f
i
- 412 -
earnings ratio) faible, qui dispose d'une faible croissance de ses bénéfices,
qui a un taux de versement du dividende élevé et qui a un rendement faible
sur son avoir propre (équité).
- Dans le cadre de l'analyse du style, ei est appelé erreur de suivi (tracking error). Il
est donc égal à:
ei R i i1I1 i 2I2 ... in In
- 413 -
problème, qui relève de la programmation dynamique et non de la régression, peut
être solutionné sur Excel (voir Jackson et Stauton, chapitre 8).
- 414 -
- Pour le mois (t+1), on estime à nouveau le style de (t-N+1) à t et on calcule
le rendement de sélection comme il vient d'être dit.
- 415 -
Bibliographie
- 416 -
Annexe 3
- 417 -
Le modèle de Fama et French
Exercice
Cours FIN8504
Automne 2013
- 418 -
Modèle multifactoriel
E ( Ri ) R f 1 E Rm R f 2 SMB 3 HML i
- 419 -
• HML (high minus low): portefeuille exposé aux
actions de valeur (versant un dividende)
- 420 -
• α: alpha de Jensen (devrait être nul si les
marchés sont efficients).
- 421 -
Énoncé de l’exercice
• Colliger les données sur le site de
K. French (en format texte)
• Mkt (rendement S&P500); SMB; HML; rf
• Rendement de quelques secteurs
industriels
• Importer ces données sur Excel
• Estimer le modèle de Fama et French
(Excel et EViews)
• Interpréter les résultats
- 422 -
alpha mkt_rf SMB HML R2
Secteur 1 coefficient coefficient coefficient coefficient R2 secteur 1
(statistique t) (statistique t) (statistique t) (statistique t)
Secteur 2
Secteur j
- 423 -
Annexe 4
- 424 -
Modèle de Fama et French
- 425 -
Institutions financières
États-Unis, 1990-2013
- 426 -
Alpha de Jensen
• Constante de la régression: alpha de Jensen
- 427 -
Statistique t ou p-value (probabilité)
• Concept
• Si statistique t > 1.96 ou p-value < 0.05, le coefficient est significatif au seuil de 95%
• Si statistique t > 2.57 ou p-value < 0.01, le coefficient est significatif au seuil de 99%
• Et ainsi de suite
- 428 -
Alpha de Jensen
• Statistique t de l’alpha de Jensen ici égale à
1.17 (-0.18 / 0.16) en valeur absolue.
• Donc le coefficient n’est pas significatif aux
seuils habituels (5% ou 1%).
• Il peut être considéré comne égal à 0
• En fait, il est significatif au seuil de 76% (100%
- 24%). Marge d’erreur de 24% sur la mesure
du coefficient!
- 429 -
Coefficient de mkt_rf (prime de risque
du marché)
• C’est le bêta du titre: mesure de son risque
systématique (non-diversifiable).
• Bêta égal à 1.23 ( les actions des institutions
financières sont plus risquées que le
portefeuille du marché).
• p-value de 0.00: donc significatif à un seuil qui
s’approche de 100% (statistique t très élevée).
- 430 -
Coefficient de SMB
• SMB est un portefeuille exposé aux actions
d’entreprises de petite taille.
• Coefficient estimé de -0.33
• Les institutions financières préfèrent donc investir
dans les grosses entreprises: elles sont exposées
à un portefeuille de grosses firmes par opposition
aux petites.
• Statistique t du coefficient (en v.a.): 6.99.
Coefficient très significativement différent de 0
(fiable).
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Coefficient de HML
• HML est un portefeuille exposé aux actions de
valeur (ratio valeur aux livres / valeur
marchande important) par opposition aux
actions de croissance (ratio faible)
• Coefficient estimé: 0.49
• Les banques semblent préférer les actions de
valeur aux actions de croissance (elles y sont
davantage exposées).
• Coefficient très significatif: p-value près de 0.
- 432 -
Performance globale de l’équation
• Performance globale de l’équation:
• R2 compris entre 0 et 1
- 433 -