Methodes Etude Glucides
Methodes Etude Glucides
Methodes Etude Glucides
LES GLUCIDES
Sous chapitre 4
PRINCIPALES METHODES D’ANALYSE
DES GLUCIDES
I . EXTRACTIONS SELECTIVES
1° ) Oses et oligosides
Ce sont des molécules hydrosolubles, on peut les extraire en les faisant passer en solution aqueuses :
- à chaud en milieu neutre (car un milieu acide risque de provoquer des hydrolyses et un milieu basique des
isomérisations)
- en présence d’éthanol (ce qui permet de neutraliser toutes enzymes en les dénaturant).
2° ) Les polyosides
Ce sont des molécules hydrophiles mais pas toujours hydrosolubles, et facilement hydrolysables ce qui rend leur
extraction délicate. Exemples :
- amidon : extraction par le DMSO (diméthylsulfoxyde)
- cellulose : extraction par la liqueur de Schweitzer (solution ammoniacale d’hydroxyde de cuivre); la
cellulose est ainsi solubilisée et on peut ensuite la faire précipiter par acidification.
II . FRACTIONNEMENT ET IDENTIFICATION
1° ) Fractionnement
2° ) Identification
Méthode comparative
Les différents types de chromatographies utilisées pour séparer les sucres peuvent être menées en parallèle pour
la solution à analyser et des solutions témoins.
La comparaison des résultats obtenus permet d’identifier le ou les sucres de la solution inconnue.
III . DOSAGE DES OSES ET OSIDES
1° ) Méthodes physiques
Toutes ces méthodes sont rapides mais ne donnent des résultats satisfaisants que si les solutions sont
concentrées. Elles sont donc surtout utilisées en industrie.
De plus, elles ne sont pas spécifiques.
2° ) Méthodes chimiques
a ) Méthodes réductimétriques
Elles sont fondées sur le pouvoir réducteur des oses et osides, pouvoir lié à la présence d’une fonction
hémiacétalique libre. Ce pouvoir réducteur s’exprime en milieu basique et à chaud.
L’oxydation des sucres réducteurs dans ces conditions est une réaction complexe et non stoechiométrique :
Cela implique donc la préparation d’un étalon ou d’une gamme d’étalonnage, ou bien 1’utilisation d’une
table, toutes les expériences devant être réalisées dans les mêmes conditions opératoires strictement respectées.
On distingue:
- des méthodes par comparaison (Fehling)
- des méthodes à relation empirique (Bertrand)
- des méthodes colorimétriques
b ) Méthodes furfuraliques
Les oses ayant un nombre de carbone au moins égale à 5 sont déshydratés en milieu acide acétique concentré et à
chaud en dérivés furfuraliques, ces dérivés pouvant ensuite se condenser avec des phénols ou des amines
cycliques pour former des composés colorés qui absorbent spécifiquement à une longueur d’onde donnée.
Exemple : méthode colorimétrique à 1’orthotoluidine (apparition d’une coloration verte dont l’intensité est
proportionnelle à la concentration en aldohexoses dans la solution testée).
3° ) Méthodes enzymatiques
glucose oxydase H 2O
Glucose Gluconolactone acide gluconique
instable
O2 H 2O 2
L’évolution de cette réaction est suivie grâce à une réaction indicatrice, catalysée par une péroxydase.
péroxydase
H2O2 + AH2 2H2O + A
chromogène réduit chromogène oxydé coloré
incolore on suit 1’évolution de 1’absorbance à λmax de ce composé
Dosage du glucose par la méthode à 1’hexokinase
Glucose 6 phosphate
Hexokinase déshydrogénase
Glucose Glucose 6 phosphate Gluconolactone 6 phosphate
L’avantage de ces méthodes est leur spécificité et leur simplicité à mettre on œuvre.
Hydrolyses enzymatiques
Très spécifiques, elles permettent de préciser la nature, la structure et le mode de liaison entre les oses
constitutifs.
Oxydation périodique
Permet aussi de déterminer les groupements engagés dans les liaisons osidiques, ainsi que la forme furanique
ou pyranique des oses.