Résumé Epidemio

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 37

INTRODUCTION à l’EPIDEMIOLOGIE

L’EPIDEMIOLOGIE est l’étude de la distribution et des déterminants de la fréquence des phénomènes de


santé dans la pop humaine

On 03 Branches distinctes de l’épidémiologie :

Epidémiologie Descriptive
Epidémiologie Analytique : (Etiologique)
Epidémiologie Evaluative 

I- Epidémiologie descriptive
Etudie la distribution et la fréquence des phénomènes de santé en fonction des caractéristiques de personnes, de
temps et de lieux

Objectifs :

- recherche scientifique : permet d’émettre des hypothèses causales


- santé publique : permet de prendre des mesures préventives

Méthodes :

1) mesure de la morbidité :
 incidence : le nombre de nouveau cas d’une maladie rapporté à l’effectif total d’une population au
cours d’une période donnée  utilisé en recherche clinique
 prévalence : nombre total de cas total existant rapporté à l’effectif total d’une population au cours
d’une période donnée  utilisé en santé publique

2) mesure de la mortalité : les taux bruts de mortalité mesurent la fréquence des décès dans la
population générale ou dans les sous groupes de population

3) source des données :


 les numérateurs des taux proviennent
 des déclarations et des surveillances des maladies
 des donnés hospitalières
 des registres de décès et des maladies
 des enquêtes épidémiologiques dites transversale

Le dénominateur provient des données démographiques et des recensements des populations

II- Epidémiologie analytique : (étiologique)

- analyse les facteurs de risque susceptibles d’influencer l’incidence des problèmes de santé en les
augmentant ou les diminuant

Objectifs :

 identification des facteurs et groupes à risque


 la recherche étiologique
Méthodes :

- elle procède par comparaison entre la fréquence des problèmes de santé chez des groupes de
population diversement exposés à un facteur de risque
- les données sont obtenues par des enquêtes épidémiologiques analytiques, longitudinales dont le
principe est le suivant :
 enquête prospective => cohorte ou exposé/non exposé
o comparaison de deux groupes de population, l’un exposé à un facteur supposé de risque
(ex/ tabac) et l’autre non, pendant une période d’observation au terme de la quelle est
mesurée l’incidence de la maladie attendue dans les deux groupes (cancer du poumon)
 enquête rétrospective => cas témoins
o comparaison de 2 groupes de population dont l’un est malade et l’autre non qui sont
interrogés sur leur exposition à un facteur supposé de risque (tabac)

Définition de la notion de causalité : un facteur est cause d’une maladie si la modification de sa fréquence
entraine une modification d’une maladie

III- épidémiologie évaluative :

Mesure l’efficacité de l’intervention sanitaire (programme de santé)

Objectif : évaluer une situation sanitaire, techniques de soins et de risques

Méthodes :

 enquête expérimentale : limites d’ordre éthique (essais prophylactique ou thérapeutiques)


 enquête d’observation : avant après, ici ailleurs

Référence : Cours CHU Mustapha- Cours CHU BEO Dr Lyazidi


EPIDEMIOLOGIE DES MALADIES
TRANSMISSIBLES (MT)

1. INTRODUCTION : MT = problème de Santé Publique :


C’est17
la Xscience
10^60qui étudie : La circonstance d’apparition
La propagation des MT Décès dans le monde
La disparition En Algérie : c’est la 1ère cause de morbidité

Et les Mesures prophylactiques Leur prévention revient 1000 fois moins chère
Actif rôle biologique : anophèle femelle
2. EPIDEMIO ANALYTIQUE : « La chaine de transmission » Q Q
Passif : Rôle ds le transport mouche (tracho
Transmission
Agent Pathogène Virus,
Direct Bactérie, Parasite
= interhumaine MST/(Rougeole)/Animal (rage) Transmission Indirecte

Vecteur :

Hôte Réceptif Homme


pathogène : aptitude d’un germe à provoquer la maladie
e : aptitude à triompher les défenses de l’hôte Véhicule
immunogène : aptitude à déclencher une immunité acquise
Eau :spécifique
choléra aliments
Moyens de défense
Naturel
Non Spécifique
Spécifique = AC :
Artificielle
-Définitive(ROR) Active :
-Lait maternelle Vaccination
Réservoir   Passive = Sérum
-TransP 

= Milieu où de multiplie et survie Porte 2)Animal :


le germe
d’entrée :
Zoonose : Transcutanée : Palu Respiratoire : Rougeole Sanguine, orale : choléra,sexuel : H
rage, KH, Brucellose
1)Homme
Cadavre : choléra + charbon

de
Sain :
s les stades : Incubation : ex : Salmonelle, angine
3)M.ext :
Ne présente pas la maladie, découvert au dépistage
ex : choléra Sol : role de vehicule Ex : sol des hopitaux , Ou role de reservoir : g tellurique
alescence ex : bacile d’Eberth,
Air : TBK,FT,varicelle,Rougeole
amibiase en mileu confiné, en air libre il ya une autoépuration atmosphérique
Eau : choléra (eau de surface)
! Remarque par rapport au schéma : MECANISME DE LIAISON ENTRE DIFFERENT ELEMENTS DE LA CHAINE
EPIDEMIOLOGIQUE : c’est la porte de sortie et d’entrée

Le mode de transmission : direct : interhumaine (rougeole), ou indirecte via un véhicule (eau, aliments…) ou un
vecteur (rôle actif : anophèle du paludisme), ou (passif : mouche dans le choléra)
Les flèches relient les éléments de la chaine de transmission
Les désignent les éléments de la chaine de transmission

3. EPIDEMIO SYNTHETIQUE :
1) Indices épidemio : Taux de morbidité, taux de mortalité spécifique  , Létalité, prévalence, incidence
2) Distribution des MT : selon des caractéristiques de : Q

Temps : Lieu Personnes :


s du calendrier : l’apparition et le suivie de la maladie entre deux dates du calendrier
C’’est Le biotope Niveau socioéconomique, (NSE)
épidémiologique :Prpériode sépare l’apparition de la maladie et le retour
Foyer ànaturel
la normale.
pour maintenir la Mie Sexe, âge…
ndance de la maladie : horaire, saisonnière, séculaire (d’une
Ex : Palu
décennie
Climatàchaud
une autre)
+ humide+eaux stagnante (marécage)

3) Mode d’expression des MT :

Cas sporadiques : Endémie : Epidémie :


Mie limitée
qq cas de temps à autre sans liens apparent entredans
eux l’espace, illimité dans le temps
Phénomène morbide de masse limité dans l’espace et dans le temp
(ex : tétanos, rage) (ex : leishmaniose, KH) (Ex : hépatite A, rougeole, diphtérie…)

Elle peut être

Ou
Pandémie :
ène morbide de masse limité dans le temps,Explosive :
illimité dans l’espace
malades (ex : grippe,
exposés choléra, peste)
simultanément à la source d’infection
Épidémie(ex :
par propagation :
toxi-infection)
(Ex : rougeole, grippe)
4. PROPHYLAXIE : Q Q

Rupture de la chaine de transmission : au niveau de 03 éléments :

1) action sur le réservoir :

Humain : Animal :
Malade : Porteur sain : Domestique Sauvage
Diagnostiquer, isoler,
-Enquête Epidémiologique Au Tour Des Cas -Vaccination
-Dépistage Des Sujets en Contacts
Trt, DO, désinfection -Control de
en cour de Mie et-Retrouver
terminaleLes Sources De Contamination Abatage desl’alimentation
chiens errants Surtout en période de
-Locaux -Tous SujetLinge
Objets, (+) Bénéficiera De Trt, Surveillance
-Désinfection Et Déclaration Obligatoire
-Objets Literie
-Excrétas

Porteur chronique :
Contrôle biologiqueCadavre :
régulier jusqu’à négativation
Mesure D’inhumation Particulière

2) action sur la transmission : « Education sanitaire »


Mie à T hydrique (MTH) : Hygiène de l’eau
 Evacuation hygiénique des eaux usée-excrétas-Ne pas les jeter à l’air libre
 -Evacuation hygiénique des ordures
 Surveillance des établissements à caractère alimentaire : control du personnel et hygiène des locaux.
 Mie à transmission Vectorielle : Supprimer le vecteur : désinfection + Dératisation
 Mie contrôlée par la vaccination : couverture vaccinale > 90% pour la Mie jusqu’à la faire
disparaitre
 Infections Nosocomiales : Contractée 48h après l’hospitalisation, par voie aérienne-orale-manuportée-
parentérale :
Pour le matériel : Les Surfaces TRT+ Surveillance
Nettoyer + assainissement + DO de l’infection
Supprimer régulier
 Les IST : (Bactérienne-Virale-Parasitaire)
Education sanitaire ++++
Trt des 2 partenaires, + DO + enquête
Confirmer au labo, les cas présumés

3) action sur l’hôte réceptif : protection (vaccin) + chimioprophylaxie + hygiène

Mesures personnelles Mesures spécifiques : immunisation


L’hygiène
Passive
Transitoire Active
Durable

Générale Naturelle Artificielle


Corporelle Utiliser une eau potable Lait maternelle
Alimentaire
Lavage des mains Trans placentaire Naturelle
Lavage des Aliments Serothérapie
~5~ chimiothérapie Vaccin Après la Maladie
Les indicateurs de santé
Les indicateurs de santé servent à mesurer l’état de santé d’une population et sont des moyens pour
identifier la nature et l’ampleur des problèmes de santé. On a deux grands types d’indicateurs de santé :

1- Indicateurs démographiques Q Q Q : se divisent-en


• Indicateurs de mortalité
• Indicateurs de natalité
• Espérance de vie

Faire attention à L’Unité = nombre de (écrire l’unité complète en toute lettre : exemple 52 cas par 1000 habitants
(et non 52/1000 habitants)

Nombre de décès total d’une période


1) Taux Brute De Mortalité (TBM) = ------------------------------------------------------------- x 1000
Pop moyenne de la même période

Nombre de personnes de caractère particulier (soit age, soit sexe soit cause) pdt une période
2) Taux De Mortalité Spécifique (TMS) = --------------------------------------------------------------------------------X 1000
Pop moyenne de même caractère pendant la même période

Nombre de décès attribuables à une cause donnée pdt une période


3) Taux De Mortalité Proportionnel (TMP) = ------------------------------------------------------------------- x 1000
Nombre total de décès de la même période

Nombre de décès d’E âgés <1 an (11mois et 29j) durant l’année

4) Taux De Mortalité Infantile(TMI)  = ————————————————————— x 1000


nbre de naissance vivante la même année

le TMI Permet d’évaluer le niveau sociaux économique de la population, en plus de l’espérance de vie Q Q

 il y’a le taux de mortalité néonatale précoce (entre 0-7jours), tardive (entre 8-28 jours), post néonatale
(de 29j-à 11 mois et 29j=moins de 1 an)

décès des Nouveaux nés de 0-7j durant une année

4.1) taux de mortalité néonatale précoce = ---------------------------------------------------------------------------- x 1000

Nbre de naissances vivantes de la même année

décès des Nouveaux nés de 8-28 jdurant une année

4.2) taux de mortalité néonatale tardive : = ------------------------------------------------------------------------ x 1000

Nbre de naissaces vivantes de la même année

décès des Nourissons de 29j à 11 mois et 29j

4.3) taux de mortalité post néonatale : = --------------------------------------------------------------------------------x1000

Nbre de naissance vivantes de la même année

~6~
Décès de mère dus à l’Accht, aux cpc de la Gsse, et aux SDC durant une année

5) taux de mortalité maternelle = ——————————————————————————————— x 1000

Population de référence au milieu de la même année

Nbre de naissances vivantes durant une année

6) Taux brut de natalité(TBN) : = nbre de naissance viables = ——————————————————— x


1000
Population de référence au milieu de la même année
7) Taux d’accroissement naturel = TAN = TBN-TBM
8) Esperance de vie : est le nombre d’années qu’un NN peut vivre, elle est influencé par la mortalité infantile

2- Indicateurs de morbidités Q Q Q : décrivent l’état de santé d’une population


Nombre de nouveaux cas d’une maladie au cours d’une période de temps

Taux D’incidence(I) = ——————————————————————————————————— x 100000


Pop exposée au risque = pop moyenne de la même période

Le taux d’incidence permet d’évaluer la qualité de la prévention Q Q

Nombre de malade

Taux d’attaque Q Q = ————————————————————————————

pop moyenne de la même période

 il est utilisé dans les épidémies, ex : TIAC

Nobre total de cas (cas + nouveau cas) durant une periode

Prévalence(P) : =—————————————————————————————————————— x100000

Pop moy (ou au milieu de l’année) de la même periode

 Permet de déterminer les besoins humains et matériaux pour la pec de la


maladie

Relation entre l’incidence et la prévalence P = IxD (Prévalence = P, Incidence = I, Durée= D)

Nombre de décès dus à maladie

Létalité = ————————————————————————————————— x 100


Ensemble de cas de cette maladie durant même période

 S’exprime en pourcentage.C’est la proportion de cas à issue fatale d’une


maladie, il signe la sévérité d’une maladie.
! Veiller à bien écrire l’unité de chaque taux). Pour calculer la pop moyenne = (pop début de l’année+ pop fin
d’année) /2

~7~
Programme Elargi de Vaccination (PEV)
Référence : Cours CHU BEO Dr Zanoun

1) Ses objectifs : (pour 5 ans) Q


1- Atteindre + maintenir 1 couverture vaccinal >95%
pour tous les vaccins
2- Eradication de la polio 2) Un programme de santé = ensemble de
3- Eliminer le tetanos néonatal ressources réunies pour fournir à 1 pop défenie
4- Eliminer la rougeole des services organisé dans le tps et l’espace, pour
5- Eliminer la diphtérie atteindre des objectifs déterminés en rapport avec
6- Diminuer la mortalité et la morbidité des infections 1 blem de SP
dues au Hib
Délai entre les vaccins : Minimum = 4 sem pour
3) Contre Indications  Q
: vacciner tout les enfants, même lesformer les les
malnutris AC immuno-déprimés en phase de
rémission, les prématurés, vaccination différée si :
Max= ya pas (mémoire immunitaire) si retard
â Poussée évolutive d’une maladie reprendre le calendrier là où il a été interrompu
â Diarrhée aigue fébrile pour le VPO
â Si Diarrhée banale (doubler les gouttes de VPO (4))
â Si réaction anaphylactique => CI à la poursuite du vaccin en cause

4) Sensibilisation et mobilisation sociale + RH et Materiels

5) Evaluation :
 doit être permanente, régulière et retro informative
 Basée sur la surveillance épidémio des 06 maladies cibleset le calcul de la couv vaccinale
 Contrôle de la qualité des vaccins
 Respecter la Chaine de froid +++ et la date de peremption

6) Contraintes :
! Captation des naissances au niveau du lieu de naissance et non de résidence.
! Le taux élevé d’abondon pour les vaccins necessitant plusieurs innoculations
! Taux diminué de vaccination ces la femme enceinte
! Contraintes materiels : budget
! Fermeture de centre de santé, Unité de vaccination mobile

7) Organisation de la vaccination :
L’APC capte les naissances qu’elle distribue aux unités de vaccination dans les maternités, polyclinique,
dispensaire, centre de santé

Les SEMEP des EPSP, EPH, EHS, et CHU ont tous un centre de coordination pour surveiller la vaccination et
échanger des informations à la DSP de la wilaya, qui à son tour les transmets au MSP (ministère de santé
publique)

~8~
Population cible : 0=> 18 ans et femme en âge de procréer

8) Le calendrier chez la femme en age de procréer ou femme enceinte : Q


DT1 : au 2ème trimestre T2 ou en dehors de la grossesse

DT 2 : 4 sem après DT1

DT3 : 6 mois après DT2 ou grossesse suivante

DT4 : 1 an après DT3 ou grossesse suivante

DT 5 : 1 ans après DT4 ou grossesse suivante

9) Modalités pratique :
1- chaine du froid : +4 à 8° ce qui garantie la conservation efficace des vaccins depuis leurs fabrication
jusqu’à l’utilisation
2- disposition dans le réfrigérateur
 partie haute : polio, anti rougeoleux
 milieu : BCG, DTC
 bas : bouteilles d’eau
3- Vaccins vivants atténués : BCG, polio orale sabin, ROR, fièvre jaune
4- Vaccins inactivés tués : coqueluche, typhoïde, choléra, polio inj sabin, grippe, rage, HBV
5- Anatoxines : diphtérie, tétanos
6- Polysaccharidiques : méningo, pneumo, hémophilus influenzae

10) Les effets secondaires des vaccins : Q


Adénite : BCG, si elle fistulise  chimiothérapie (Z) isoniazide
Fièvre majeur + Dl  DT
Encéphalite + Fièvre majeurs  antiCoq (CI à sa poursuite)
Choc anaphylactique  tous  arrêt vaccination

11) Le calendrier vaccinal : (l’ancien et le nouveau) à apprendre (voir annexe) Q Q Q


Nbre de pers correctement vaccinées

Couverture vaccinale = ------------------------------------------------------

Nbre total des pers qui auraient du être vaccinées

~9~
Référence : Cours CHU BEO Dr Zanoun

~ 10 ~
Le Paludisme
1- Définition :
Erythrocytopathie endémo-épidémique à déclaration obligatoire due à un hématozoaire Plasmodium transmis
par un vecteur Anophèle femelle lors de son repas sanguin ou de manière accidentelle : transfusion

C’est la Plus fréquente des parasitoses.et consititue une menace en dehors de la région tropicale

Le Palu est mortel : 10^6 de Dc/an surtout les enfants africain moins de 5 ans, c’est l’une des causes de MI

2- Epidemio analytique :  Le reservoir est l’homme


malade porteur de
Le Plasmodium 4 éspèces : gamétocytes
 Il n’existe pas d’immunité
- Plasmodium vivax en Algérie : fièvre tierce bénigne
naturelle ni acquisemais une
- Plasmodium ovale : fièvre tierce bénigne
immunité de prémunition
- Plasmodium falciparum le plus dangereux : fièvre tierce maligne
instable dès que le sujet
- Plasmodium malariae : fièvre quatre
quitte la zone d’endémie (1-
2 ans)
3- Cycle évolutif :  Résistance innée chez le
drépanocyte hétérozygote
Phase de reproduction asexuée ou schizogonique chez l’Homme

- Etape sanguine (schizogonie endoérythrocytaire) dure 1-3j : mérozoïtes (GR) apparition de la fièvre 1/3
(au j3) ou ¼(au j4) trophozoïtes (GR) schizontes (GR) gamétocytes (GR)
- Etape hépatique (schizogonie exoérythrocytaire) : sporozoïte (piqure de moustique) schizontes
(hépatocyte) mérozoïtes (sang)

Phase de reproduction sexuée ou sporogonique chez l’anophèle femelle dure 8-15j

Gamétocytes  gamètes  Ookinètes oocyste(ds l’estomac)  sporozoïtes (glandes salivaires) piqure d’un
autre individu

Clinique : il y’a l’accès simple, l’accès grave, et le palu chez l’enfant et la femme enceinte

Plasmodium vivax : accès palustre (3 stades)

- Stade de frisson : 1H, sensation froid, cyanose des extrémités, SPM, fièvre 39
- Stade de fièvre : 4H, fièvre 41°, volume de la rate diminue
- Stade de sueur : 2 à 4H, sueurs profuses, T° s’effondre avec hypothermie, sommeil

Ces accès se réalisent tous les 2 j = fièvre tierce bénigne

S. accompagnateurs : Pâleur C/M – subictère conjonctival – herpes NL – HPM – SPM (dure et lisse et volumineuse)

Evolution :

- Sous TRT : guérison sans immunité


- Sans TRT : prémunition. Si le patient quitte le pays d’endémie : rechute tous les 3à5 ans. Si le patient reste
dans le pays endémique sans chimio prophylaxie : ré infestations massives et répétées (paludisme viscéral
évolutif)

~ 11 ~
Biologie :

- Hyperleucocytose sans hyper-éosinophilie, anémie hémolytique


- DC = frottis sanguin(pour le Dc de l’éspèce) couplé à la goutte épaisse ( pour évaluer la charge
parasitaire)
- sérologie : IFID

Traitement :

- accès simple chloroquine-sensible: quinine (chloroquine) 500mg/jr pdt 5 jrs


- chloroquine-résistant : méfloquine

4- Classification Q Q Q
- cas autochtone : contracté sur place la transmission est locale
- cas introduit : cas autochtone due à la transmission locale de l’infection à partir de cas provenant d’un
territoire situé au-delà des limites géographiques
- cas importé : contracté en dehors du pays
- cas provoqué : infection artificielle à des fins thérapeutiques ou inoculation accidentelle après transfusion
- cas de rechute : personne développant la maladie sans ré-infestation retrouvé avec vivax et malariae

5- Programme d’éradication du paludisme (4 phases) Q Q Q Q

1- Phase préparatoire
- enquêtes épidémiologiques et entomologiques
- relevés cartographiques des régions à traiter
- formation du personnel et élaboration du plan d’action
2- Phase d’attaque
- couverture totale par insecticides DDT
- dépistage généralisé à toute la pop
- administration d’ATB
- fin de cette phase après l’interruption de la transmission ou quand l’indice parasitaire est ramené à 16%
de sa valeur initiale en 12 mois
3- Phase de consolidation
- suppression de la couverture par les insecticides
- poursuite du dépistage actif : prélèvement de sang pour goutte épaisse
- étude de tout cas dépisté
- fin de cette phase en absence de tout cas autochtone après 3 années de surveillance
4- Phase d’entretien
- empêcher la réinstallation du paludisme
- mise en place du système de surveillance approprié

6- Prophylaxie du paludisme Q Q Q

1- au niveau du réservoir : homme malade ou porteur sain


- dépistage, diagnostic, hospitalisation, déclaration obligatoire, Trt radical
2- au niveau du vecteur
- anophèle adulte : insecticide intra domicilaire à effet rémanent DDT anciennement et le pyréthinoide
actuellement

~ 12 ~
- anophèle larvaire : lutte biologique par poissons (gambousia) et assainissement des points d’eau
3- au niveau de la transmission
- utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans les régions à risque
- utilisation de crème repulsive
- contrôle des dons de sang
4- au niveau de l’hôte réceptif
- éducation sanitaire pour les voyageurs dans les zones à risque, éviter les balades nocturnes
- prophylaxie des voyageurs se rendant en zone d’endémie selon la zone de chloroquino sensibilité Z.A :
sensible, Z.B : résistance intermediaire, Z.C : résistance élevée
Mefloquine cp (seul dispo en algérie) 1 sem avant le départ/pendant/3sem après le retour

7- CAT devant un cas de paludisme Q Q Q Q:

- déclaration immédiate
- adresser la lame suspecte au bureau de lutte antipaludique INSP
- alerter l’unité de soins où le malade a consulté et où la lame de sang a été prélevée
- informer le SEMEP concerné pour la classification du cas + recherche d’autres cas
- TRT radical
 OMS : chloroquine 25mg/kg étalés sur 3j
 recommandation française : chloroquine 35mg/kg étalés sur 5j
- investigations entomologiques (moustiques et larves)
- enquête épidémiologique secondaire : refaire lames et gouttes dans l’entourage 15j après la 1 ère enquête
- en cas de dépistage de plusieurs cas dans une localité : chimioprophylaxie de masse et insecticides

~ 13 ~
Référence Cours CHU BEO Dr Lyazidi

Système de surveillance

C’est l’étude et prise de mesures concernant toute maladie transmissible apparue dans une collectivité en vue
de :

- réduire son ampleur sa gravité et


- réduire sa propagation et/ou sa réapparition

1- OBJECTIFS DU SYSTEME DE SURVEILLANCE : Q Q Q


2- connaître l’incidence et les caractéristiques épidémiologiques de la MT
3- disposer d’un système d’alerte épidémique afin d’intervenir rapidement
4- connaître les facteurs de risque et les modalités de transmission afin de proposer des mesures préventives
5- diffuser rapidement les informations aux différents secteurs de santé
6- évaluer l’ampleur d’un problème de santé
7- apprécier les tendances évolutives d’un problème de santé
8- évaluer les actions et/ou programme de prévention

2- MODALITE DE SURVEILLANCE DES MALADIES TRANSMISSIBLES : Q Q Q

1) déclaration obligatoire des maladies à déclaration obligatoire


2) surveillance volontaire par un réseau de laboratoires ou médecins sentinelles
3) enquêtes épidémiologiques ponctuelles ou périodiques d’une population suivie régulièrement ou d’un
échantillon sélectionné
4) étudier les résultats des laboratoires de référence
5) analyse des certificats de décès
6) étude de la morbidité hospitalière
7) activité de dépistage systématique
8) surveillance de la résistance des agents microbiens et de la sensibilité aux ATB
9) étude entomologique et malacologique des vecteurs en vue de lutter contre eux
10) surveillance de la vente de médicaments

Maladies à déclaration obligatoire : fièvre typhoïde, scarlatine, rougeole, ménigite… Q

A qui déclarer ? : sur 1 imprimé préétabli envoyer par fax, mail,tel  au SEMEP du secteur ou du CHU DSP
INSP et MSP

Qui déclare ? : médecin, pharmacien, chirurgien dentiste, responsable privé ou publique

Quand déclarer ? dès que 1 MDO est diagnostiquée suspecte

Prk déclarer ?  :

• A court terme : faire 1 investigation des cas, identifier la source, le mode de Transmission, Mesures de
lutte rapide

~ 14 ~
• A long terme pour mener des actions de prévention et connaître le profil épidemio des MT et faire un
suivi
3- Qualité du système de surveillance : 04S 2R 1A :
Simple Representatif acceptabilité

Souple Réactivité

Sensible

Spécifique

4- Critique :
La sous déclaration des MDO

Délai de déclaration à améliorer

~ 15 ~
Référence : Cours CHU BEO Dr Hamchaoui

REALISATION D’UNE ENQUETE EPIDEMIOLOGIQUE

03 Phases : préliminaire planification Réalisation


2 étapes 8 étapes 3 étapes

I- PHASE PRELIMINAIRE : Q Q Q
1- évaluation de l’utilité de l’enquête Prk enquêter ? va-t-elle apporter des réponses
2- bibliographie : recherche de document pour maitriser le sujet dans les bases de données
informatisées : Medline – Rhésus- OMS

II- PHASE DE PLANIFICATION : Q Q Q

1- formulation des objectifs de l’étude : précis et en nombre limité, 1 principale et secondaires


(spécifiques)
2- choix de la structure de l’étude : qui doit être compatible avec les objectifs ex = connaitre l’état de
santé d’une pop = étude transversale
3- choix de la population : Pop cible = collectivité où est réalisée l’enquête, l’échantillon doit être
représentatif
4- choix des variables : indicateurs qui mesure l’événement étudié, établir une liste exhaustive
5- préparation du plan d’analyse : préparation des tableaux qui permettent d’atteindre les objectifs
6- élaboration du questionnaire : deux parties
a. identification
b. corps : ensemble des questions (qui peuvent être fermée, semi ouverte ou ouverte)
 soumettre le Q à la critique des collègues
7- réalisation d’une pré-enquête : tester les différentes étapes de l’étude pour apporter des corrections,
donner le Q à un petit nombre de personnne pour voir la faisabilité de l’enquête dans un grand nombre
8- logistique :
a. préparation pratique
b. aspect opérationnel
c. formation Un enquêteur motivé  données de
d. préparation des documents bonnes qualités  succès de
e. budget l’enquête
f. organisation du travail
g. préparation dans le temps

III- PHASE DE REALISATION : Q Q Q

1- collecte et contrôle des données et contrôle de leur qualité :


- suivant le plan d’analyse déjà établi
~ 16 ~
- corriger les erreurs + les omissions dans les Questions
- sujet absents (décès, perdus de vue, refus) ne doivent pas >10%, on doit les remplacer par des sujets de
même caractéristique, sinon on aura soit une s/ estimation : ces sujets ont une relation avec la maladie
- une sur-estimation s’ils n’ont pas de relation avec la maladie

2- exploitation des données :


codage, saisie et analyse (établir des tableaux et calcule de paramètre moyenne et écart type, mesures
d’associations ) des données transformées en données numéraire

3- rédaction d’un rapport d’enquête : Structure IMRAD (I : Intro M : Methode R : Résultats And D :
Discussion )
a. un titre
b. un résumé
c. une introduction
d. un chapitre matériel et méthodes : population cible, structure des groupes, méthode de
sélection, tirage au sort…
e. un chapitre résultats
f. une discussion
g. les références bibliographiques +++ numérotés dans l’ordre
h. Conclusion : +/- nécessaire

Référence : Cours CHU BEO Dr Mhenni

~ 17 ~
L’hygiène de l’eau

1- Introduction : SI pas d’eau  Déficience sanitaire

= voie de transmission de maladie

Il faut que l’eau soit « pure »

Tte activité humaine constituant de tte les cellules

Hygiène corporelle

L’eau potable : est

- fraiche limpide, incolore, inodore, de saveur agréable


- ne contient pas de micro-organismes pathogènes ni de substance toxiques
- elle doit contenir une certaine quantité de sels minéraux et de micro-organisme non pathogènes
 les eaux dures : riches en sels minéraux
 les eaux douces : serait un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires
Origines de l’eau :

- Météorique
- Souteraine : nappe phréatique – nappes profandes- nappes alluvionnaire en parallèle des rivières
- Eau de surface : lacs, rivières, barrages, réservoirs
- Eaux marines et littorales

2- LE RISQUE HYDRIQUE : les polluants de l’eau


1) biologique :
a. bactérien :coliformes salmonellose, E.coli, streptocoque fécaux, vibrion cholérique, leptospiroses
b. viral : hépatite A, picornavirus (intestinal), poli virus, écho et coxsackie virus
c. parasitaire : amibiase, giardia, balantidium coli, schistosome, dracunculose
2) chimique
a. substances indésirables NO3
b. métaux lourds Pb  saturnisme hydrique
c. substances chimique toxique Arsenic < 0,05 mg/l Cadium < 0,01 mg/l cyanure 0,05 mercure 0,001
3) physique :
 la température > 25°c
 la radioactivité

3- Surveillance de l’eau : Q Q Q Q
3.1 ) Analyse Bactériologique : Rechercher que les germes fécaux = germe Test Temoins d’une contamination
fécale récente et massive.
Les germes : coliformes : E.coli, Entero bactérie, klebsiella
Les autres germes pathogènes : ne sont recherchés qu’en cas d’épidémie : salmonelle typhi, Vibrion cholérique)

~ 18 ~
 La colimétrie : prise de l’echantillon périodique pour l’analyse bactériologique pour vérifier l’efficacité
de la stérilisation, la périodicité des prélèvements  dépend du nombre de la population, ex : si
 villes de mois de 20.000h => échantillon pour 5.000h, contrôle 1x/mois Q Q Q
 villes de 20.000 à 50.000 h => échantillon pour 5.000h, contrôle 1x/15jrs
 villes de 50.000 à 100.000h => échantillon pour 5.000h, contrôle 1x/semaine
 villes de plus de 100.000h => échantillon pour 10.000h, analyse quotidienne

** la Technique de prélevement doit être correcte pour un résultat fiable :


Flacons stérilisés à l’autoclave, prendre l’eau à 60 cm de la surface dans les puits ou rivière, et si eau du robinet :
le flamber pour le stériliser, étiqueter les flacons et respecter la chaine de froid (transport dans des glacières) ne
pas > 8h
Interprétation des résultats :
• Contamination = présence E.col ou strepto fécaux + clostridium
• Contamination par les eaux usée, phénomène de cross connection
• Même si les germes totaux >100/ml mai spas de détermination de g fécaux cela ne constitue pas un
indice de contamination

3.2) la chlorométrie Q Q Q Q : dosage du Cl résiduel (du processus de javelisation)


Control journalier en 3 points du réseaux
15ml d’eau + cp d’ortholidine  apparition de coloration rose et la comparer à une échelle témoin
N : 0,1  0,2 mg/l , danger si > 0,6 mg/l

4- TRAITEMENT DE L’EAU :

1) procédés physiques :
 filtration : charbon activé et bougies filtrantes
 brassage : oxygénation et UV
2) procédés chimiques : pour les eaux desservies sous canalisation
 chlore et ses dérivés : action bactéricide et rémanente (24 à 48h)
 l’ozone : bactéricide, virucide mais sans rémanence Echelle de chlorométrie
 association des 2 dans certains pays
3) procédés domestiques :
 ébullition pdt 20min
 javellisation 2 gouttes à 12° pour 1litre d’eau avec temps de contact de 30minutes
 addition d’antiseptique : chloramine, permanganate de potassium
 utilisation de bougies filtrantes
! Pas de TRT chimique pour les eaux minérales car ça déséquilibre leur composition et leur vertus thérapeutiques
4) citernes :
Vider curer , brosser, rincer, et remplir d’eau fermer hermétiquement ½ fois / an
5) Puits : Surchloration par des brique à chaux

6) Trt des eaux usée est nécessaire pour diminuer et éviter la contamination de l’environnement et
diminuer le risque des MTH (maladie à Transmission Hydrique)
Ces eaux assainies seront dévolues à l’irrigation

Référence Cours CHU BEO Dr BELAOUDMOU.R

~ 19 ~
Les maladies non transmissibles (MNT)

1- Introduction :
Les MNT sollicitent l’intérêt en raison :

! elles constituent un blem de SP


! le cout de santé élevé
! Fdr multiples et qu’on peut prévenir
! Les MNT sont induite par le vieillissement
! L’urbanisation
! La mondialisation des modes de vie = sédentarité +mvaise hygiène
2- Epidemio des MNT :
Dans le monde : MNT 1ère cause de décès sont 40% sont des Dc prématurés entre 30-69 ans

Dans les pays en développement

En Algérie : transition épidémiologique (=ou transition sanitaire) diminution des MT ex : choléra Dernier cas en
1997) mais augmentation rapide des MNT : (HTA-Ds-Kc)

La transition est due à transition démographique : augmentation de l’espérance de vie à 76,2 ans en 2012

Changement de mode de vie urbanisation population changement des habitudes alimentaires, tabac, sédentarité

3- MNT c’est quoi ? Q Q


C’est les maladies chronique, ne résultent pas d’un processus infectieux aigu, de durée longue d’évolution , ex : kc
du col est du à 1 processus infectieux chronique

4 principales MNT : maladies cardiovasculaire (++fqte)les cancers  les maladies respiratoires  Diabète.

Responsable de 80% de décès dans les pays en voie de développement.

Ces 4 MNT ont des Fdr communs  même stratégie de prévention

4- Caractère des MNT : Q Q


1- Non causés par un agent microbien
2- L’agent causal est chimique : (produit cancérigène -) physique : radiation ionisantes, sociaux : stress pour
l’HTA
3- Période d’incubation longue (temps de latence) ec le cancer bronchique et tabac met 36,5 ans pour se
développer, la leucémie après exposition nucléaire met 6,8 ans
4- Multifactorielle :

~ 20 ~
Un Fdr peut s’associer à +sieurs maladies  ex : Mauvaise alimentation Fdr retrouvé dans l’obésité,le Ds,
le MCV
Association de +sieurs Fdr et maladies  ex : AVC : +sieurs Fdr associés : tabac-obésité-sédentarité..
Association entre +sieurs maladies
5- Période pré clinique asymptomatique

5- Etude des MNT : Q Q


1- Identifier le problème : morbi+mortalité
2- Raisonnement causal : la modification d’un événement (fréquence…) est suivi d’une modification de
l’autre événement.
Ex : plus on fume plus on développe le cancer bronchique
3- Notion de risque :

3.1) Definition du risque : 3.2) le FdR : facteur de risque : Q


C’est la probabilité de survenue d’un événement Dont la présence augmente la probabilité de
fâcheux à un moment, lieu, dans une population la survenue de la maladie
donné (e).
Peut être exo ou endogène
Q
Personne à risque  : qui a une probabilité non nulle
Peut être défini comme un état
de présenter l’événement et devenir un cas incident
physiologique : âge-sexe-hérédité
Le risque varie selon : Fac endogènes (âge, sexe..)
Etat Pathologique : (HTA-Ds-
Fac exogène (milieu prof, comportement, Hypercholestérolémie) ou habitude de vie
exposition…) (Tabac-sédentarité-alimentation)

Pour les MNT, 03 catégories de FdR : Q

Comportementaux Métaboliques Non modifiables  :


On peut les
 Tabac contrôler HTA Age, sexe, groupage
 Sédentarité Surpoids sanguin
 Mauvaise alimentation HyperGlycémie Hérédité : ATCD de MCV
 Usage nocif d’alcool Hyperlipidémie Race ethnie
Sd métabolique
Fac psychosociaux
3.3) Population à risque :
C’est la population exposée à un FdR donné, ex : femme 25-69 ans pop à risque du kc du col

6- Méthodes d’études des MNT :

2) Epidémiologie analytique : 3) Surveillance


1) Epidémiologie descriptive :
épidémiologique des MNT
Distribution de la maladie en Tester les hypothèses sur le rôle par les registres :
fonction du : Tps  Quand ? causal du Fdr par la comparaison de
variable qualitative : (Exposé, non Exige un enregistrement
Lieu  Où ? Exposé et malade, non malade) systématique, permanant
exhaustif des donnés
Pers  Chez qui ? Par une étude cohorte (prospective) nominatives
ou cas témoins (rétrospective)
Formuler des hypothèses Ex registre national de kc,
~ 21 ~
explicatives Calcul des mesures d’associations de Ds à Oran
épidémiologiques
7- Prévention : Q Q Q
C’est l’ensemble des actions, attitudes, comportements, qui tentent à améliorer la santé ou éviter la survenue de
pathologies selon la phase de la maladie, il y’a 3 niveau d’intervention :

- prévention primaire : tout acte destiné à ↘ l’incidence d’une maladie dans une pop en réduisant le
risque d’apparition de nouveaux cas(diminuer l’incidence ) et lutte contre les FDR
ex : pour le diabète : éviter les mariages consanguins
éducation alimentaire, exercice physique
lutte anti-tabac , anti alcool ne pas en consommer

- prévention secondaire : après l’apparition de la maladie, c’est tout acte destiné à ↘ la prévalence
d’une maladie dans une pop en en réduisant l’évolution et la durée
Se base sur le diagnostic précoce et le dépistage de l’état pré-clinique :
ex : dépistage du cancer du col (FCV)
ex : dépistage du cancer du sein

- prévention tertiaire : après les soins : tout acte destiné à ↘ la prévalence des incapacités, des
récidives dans une pop, en en réduisant au minimum les invalidités fonctionnelles consécutives à la
maladie, = éviter les cpc par un contrôl strict
ex : pour le diabète : équilibrer le diabétique pour éviter les complications

Des Exemples :
Diabète sucré : Q Q AVC : Q Q

P1 : Sport, control du poids, alimentation saine P1 : éviter la survenue d’un AVC en corrigeant les FdR
P2 : dépister les états pré-diabétiques P2 : éviter la survenue d’un AVC chez des patients ayant
P3 : équilibrer le diabétique pour éviter Déjà eu un AVC
les complications P3 : TRT séculaire : rééducation

Schématisation de l’évolution d’une MNT :

Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx oooooooooooooooooooo IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Phase d’exposition au FdR


Phase asymptomatique = incubation
Apparition de la maladie Phase de complication

P1 P2 P3

~ 22 ~
Investigation d’une épidémie

Référence : cours CHU BEO Dr Lyazidi

Démarche scientifique pour :


Collecter les infos de bonne qualité Survenue d’une maladie ou un évenement dont l’incidence
Décrire et analyser les causes d’une épidémie observée > inc attendue. Brusque des chiffres par rapport
à la situation antérieure.Dans un lieu, Tps, Pers donné

Ex : variole épidémie si >1 Q cas car elle a été éradiquée,


TIAC : si > 2 cas Q Q

1. Pourquoi faire une investigation ?


Objectifs :
Généraux : Spécifiques :
1. Enrayer la propagation 1.Identifier l’agent causal (germe, toxique)
2. Mise en place de mesures de lutte et de préventions 2. Localiser la source
3. Prévenir l’apparition de nouveau cas 3. Mode de transmission
4. Approfondir les connaissances sur la chaine de transmission 4. FdR ?
5. Evaluer ou initier un système de surveillance 5. Population à risque ?

2. Exemples d’une épidémie :

1- TIAC : Toxi Infection Alimentaire Collective : (au milieu scolaire cantine, restauration…)

Symptô mes Durée d’incubation Agent possible

Nausée + Vmst 6h Staph doré, bacillus cereus, métaux


lourd
Diarrhée liquide cholériforme 6-72h Clostridium perfringens A, Bacillus
cereus, E.col, Vibrio cholera, Giardia
Lamblia
Signes neurologique sans 10-72h Sd Restaurant chinois, poissons
trouble digestif crus, coquillage, produits
chimiques, champignons vénéreux,
solanine
Entérocolite Inflammatoire 10-72 h Salmonella, Shigella, campylo
bacter jujeni, yersinia, Ecoli entero
invasif

2- MTH : Maladie à transmission hydirque : Hépatite A, Fièvre typhoide, Choléra, Dysenterie bacillaire…

~ 23 ~
3. étapes d’investigation Q Q Q : deux phases qui se suivent, chacune 05 étapes
I- PHASE DESCRIPTIVE :
1. affirmer la réalité de l’épidémie Q : nombre de cas > à la normale en temps et lieu donnés au sein de la
même population
reperer le cas index = 1er cas , décompte rapide des cas, estimer la pop cible

2. confirmation du diagnostic : Q
Au près des spécialistes : vérifier la cohérence des symptomes et la maladie, technique laboratoire :
isolement de l’agent causal, faire une sérologie pour 15-20% des individus malades seulement (pas la
peine de le faire pour toute la pop)

3. définition et décompte des cas : Q


Selon des critères cliniques et/ou biologiques, Toxico, épidémio, sapatio-temporelle
En plus vérifier la definition par un centre de référence : OMS, CDC Atlanta…. Pour la maladie connue
Si la maladie est inconnue : on a recourd à :
Cas certain : le germe a été isolé chez lui
Cas probable : faisceaux d’arguments cliniques et biologiques de présomption
Cas possible ou indeterminés : à exclure s’ils ne sont pas confirmé

4. collecter les données : Q


au niveau des structures de santé (au près des médecins, dispensaires, hôpitaux, laboratoire …) ou en pop
générale
et cela en terme de temps (date de début de symptome) de lieu et de caractéristiques individuelles(âge,
sexe, adresse…) , FdR, donnés cliniques et biologiques.
5. décrire l’épidémie Q: synthèse
 nombre total de cas
 taux d’attaque
 nombre de décès lié à l’épidémie
 une cause éventuelle
 une distribution des cas en termes de temps de lieu et de personnes :

5.1) le Temps Q: #variable qualitative continue  courbe épidémiologique histogramme


Selon l’interprétation de cette courbe, on peut tirer des conclusions sur la source et le mode de transmission

~ 24 ~
C

C, Transmission inter humaine

On peut alors calculer à partir de la courbe  :

• Durée moyenne d’incubation Q : Date d’apparition du dernier cas – Date du 1 er cas
• Moment probable d’exposition Q : Mode – Mediane. Il sert à déterminer le germe responsable

5.2) Le lieu :
Déterminer les zones géographiques à haut risque = foyer épidémique

5.3) Personne :
Caractères épidémiologique selon : sexe-âge-travail- niveau d’instruction-comportement….
Pour déterminer un groupe à risque

A partir de l’ensemble des données on génère des hypothèses et on passe à la phase analytique

Récap ! : (pour bien comprendre )

II- PHASE ANALYTIQUE Q Q:

6. formuler les hypothèses : Q

~ 25 ~
causes responsables de l’épisode épidémique, le vehicule , les FdR

7. tester les hypothèses par une enquête étiologique : Q


Confirmation de l’hypothèse par des tests : par une étude cas témoins ou cohorte
Cohorte : pas souvent utilisé sauf si on prends une population fermée : (TIAC dans une caserne, cantine
etc..)
Calcul du taux d’attaque : des les exposés et les non exposés
***Le facteur à incriminer est celui pour lequel la différence des ta chez les exposés et non exposé est la
plus élevée ou le rr (risque relatif) le plus élevée*** Q Q

Cas témoins : souvent utilisé la pop est ouverte : (ex TIAC dans un restaurant : on peut pas avoir tout les
cas qui ont mangé chez lui)

Calcul de :
 l’odds ration OR
 Pourcentage d’exposition au fac suspects chez les malades
 Pourcentage d’exposition au fac suspects chez les non malades = témoins

***Le facteur à incriminer  : pour lequel la différence de pourcentage d’exposition est la plus grande ou
l’OR est le plus élevé*** Q Q Q

8. Réaliser une étude épidémiologique plus approfondie : Q


Pour mieux cerné l’épidémie en dehors du contexte d’urgence

9. rédaction d’un rapport d’investigation : Q


Documentation de l’investigation, ses résultats et ses recommandations
Il contient des infos sur l’agent pathogène, la maladie définition des cas
Courbe épidémique, ta selon l’âge le lieu et le sexe
Source de l’épidémie et le mode de son transmission
Mesures de lutte + prévention

10. mise en place de mesure de lutte et de prévention : Q


Utilisation des recommandations de l’épidémiologiste : rompre la chaine de transmission prophylaxie au
niveau du réservoir, de la transmission et de la réceptivité.

! les étapes peuvent se chevauchées

~ 26 ~
Etudes en épidémiologie

Référence : Cours CHU BEO Dr Hamchaoui- Cours CHU Beni Messous

Les différents types d’enquêtes

1- Les enquêtes descriptives (1Population) ++: Q


• Le point de départ de toute étude clinique

• N’impliques pas de groupe de comparaison (observation - définition)

• Décrivent l’état sanitaire d’une population en fonction des caractéristiques de TLP « temps, lieu et
personnes » (objectif)

• Permet d’identifier les populations à risques et formule des hypothèses sur les facteurs de risque
(méthodes)

Objectifs: Q : de santé publique et de recherche

~ 27 ~
- Surveillance sanitaire systématique et mesure de l’importance d’un - Emmètre des hypothèses sur
Fac causales sur le Problème de SP rôle de certains Fac

Méthodes : Calcul des Taux de morbidité (i et P) et de mortalité.

2- Les enquêtes étiologiques (analytiques) (explicative) (2Populations) : ++: Q


Elles font suite aux études descriptives. Ont pour but de rechercher les causes de survenue des blem de SP afin
d’établir des relation de causalité entre l’exposition à un fac et la survenue de la maladie.

Méthodes: Q : comparer 02 variables qualitative : 2 groupes de sujets diversement exposés au FdR, parmis
lesquels certains sont malades et d’autres non malade.

2-1. Enquête Transversale: Q = cliché d'une population :

• Décrit la prévalence: Q d'une maladie

• et détermine les facteurs de risque dans une population pendant un laps de temps déterminé.

2-2. Les enquêtes de Cohorte: Q = enquête exposé non exposés (suivi dans le temps)= prospective

- L’Échantillon est sélectionné sur l’exposition au FdR (sujets exposés et sujets non exposés)
- L’Information recueillie: survenue éventuelle de la maladie (mesure la maladie)
- L’Analyse: compare l’incidence d’une maladie chez les sujets exposés et non exposés

La structure : : Q: Q

2-3. Les enquêtes Cas-témoin : Q: (rétrospective)

- Etude d'observation rétrospective dans laquelle les caractéristiques des malades (les cas) sont comparées
à celles de sujets indemnes de la maladie (les témoins)
- L’échantillon est sélectionné sur la maladie
- Sélection des sujets réalisée en fonction de l'issue Information recueillie: exposition antérieure au FdR
- Analyse: compare la fréquence de l’exposition chez les malades et non malades (M+ et M-)

La Structure : : Q: Q

~ 28 ~
3- Comparaison entre différents types d’études Q Q Q

Avantages Inconvénients
Cohorte - Etudes des facteurs d’exposition rares - Coût élevé
(exposé non - Pas de biais de mémoration des événements - Suivie pose problème (délais long)
exposé) - Plus facile de trouver un groupe de sujets - Etique
comparables - Non indiquée dans les maladies
- Relation chronologie entre le facteur causal rares
et la maladie - Grandes taille de la population,
- Relation cause à effet entre la maladie et méthodologie lourde
exposition, calcul du RR
- Possibilité d’étudier plusieurs maladies à la
fois

Cas témoins - Etude des maladies rares - Pas de calcule d’incidence


- Plusieurs hypothèses à testées - Biais de mémorisation sur le
- Maladies d’incubation longue passé des gens
- Contrôle de biais de répartition - Calcule approximatif du risque
- Temps de réalisation court - Choix difficile des témoins
- Coup modéré - Moins précise : pas de causalité
- Petite taille de la population
- Possibilité d’étude de plusieurs facteurs de
risque
- Facilité pour déterminer le statut malade non
malade

Transversal - Utile pour les Mie fréquente et d’évolution - Fournie des données
e longue : HTA-DS-Kc approximatives surtout pour les
- Réalisation facile et de courte durée Mie aigue
-donne une coupe de l’état de santé d’une - Pas de relation de cause à effet
population - Doit être confirmée par une
~ 29 ~
cohorte ou une étude cas témoins
Mesures d’association épidémiologique

Remarque : les essais randomisés ont la même méthodologie que la cohorte et aussi :

- La distribution des sujets est aléatoire elle se fait sur la base du tirage au sort pour constituer des groupes
comparables
- Pose un problème d’éthique
- Servent à l’introduction de nouveau vaccin ou de TRT

Référence : Cours CHU BEO Pr Nebab-Cours CHU Mustapha

I- études cohorte : Q Q Q

malades Non malades Total


Exposés A B A+B
Non exposés C D C+D
Total A+C B+D A+B+C+D

- incidence exposés = A/A+B


- incidence non exposés = C/C+D

 le risque relatif RR : est le rapport de 2 taux d’incidence : Q Q


RR = incidence exposés/ incidence non exposés
RR = [a/(a+b)]/[c/(c+d)]

Il permet de mesurer l’intensité de la relation entre le facteur de risque étudié et la maladie (la force étiologique
du facteur) écrire : fois plus

 risque attribuable DR (la différence de risque) : est la différence de 2 taux d’incidence :


QQ
risque attribuable= incidence exposés – incidence non exposés
DR = [a/(a +b)] – [(c/(c + d) ]

Traduit l’excès de risque en (%) encouru par les sujets exposés de développer la maladie par rapport aux sujets
non exposés

 fraction étiologique évité dans le groupe exposé (FERe) = Q Q


 proportion des cas qu’on peut attribuer au facteur de risque
 elle mesure le pourcentage des cas qui seront évités si on supprime l’exposition au risque
 dans l’étude cohorte : FERe = (RR-1)/RR en (%)

II- études cas témoins : Q Q

~ 30 ~
Malade = cas Témoins Total
Exposés A B A+B
Non exposés C D C+D
Total A+C B+D N

- mesure de la côte d’exposition chez les cas => A/C Q Q


- mesure de la côte d’exposition chez les témoins => B/D

 le rapport des côtes (RC)= mesure de la côte d’exposition chez les exposés/ non exposés

Le rapport des côtes (RC) = risque relatif approximatif ou Odds ratio = AD/BC Q Q

 fraction étiologique dans le groupe exposé (FERe) = Q Q


 dans l’étude cas témoins : FERe = (OR-1)/OR
elle mesure le pourcentage des cas qui seront évités si on supprime l’exposition au risque

Recap : Q Q

Etude de COHORTE et CAS TEMOINS Q Q

Q? Existe-t-il une relation entre V1 et V2 := Calcul de X2 : Q Q

Dans l’étude Cohorte (suivi- prospective) Q Q Dans l’étude Cas-témoins (registre -


rétrospective) Q Q
• RR = [a/(a+b)]/[c/(c+d)] fois de plus
• OR= (a/c)/(b/d) = ad/bc fois de plus
• DR = [a/(a +b)] – [(c/(c + d) ] excès de risque
• FERe = (OR - 1) /OR évité
• FERe = (RR - 1) /RR évité

~ 31 ~
Mesures d’association Statistiques

Référence : Cours CHU BEO Pr Nebab

C’est le test de khi deux : (le seul au programme)

I- méthode du test de l’hypothèse nulle (H0) Q Q


- permet de quantifier le rôle du hasard 
- la formulation de l’hypothèse nulle est la première étape : hypothèse d’absence de différence
- Ho : il n’y a pas de relation entre ………. Et ………… la survenue de maladie
- choix du test statistique (Khi deux) : car il s’agit de deux variable qualitative :
Malade / non malade
Exposé / non exposé

II- pour calculer Khi deux (X2): Q Q


1- choix du seuil significatif (toujours α= 5% si il n’est pas spécifié)

2- on calcule le degré de liberté (dl) =>


 ddl = (lignes -1) (Colonnes -1)
 ddl = toujours 1 dans les tableaux 2x2 => khi 2 théorique = 3.84 Q

3- condition d’application du X² : effectifs calculés dans chaque case ≥5

4- calculer les effectifs calculés (C) : (total ligne x totales colonnes) / 100 Q
astuce calculer le premiers pour soustraire le 2 ème sur la meme ligne du total , de même avec la
colonne ( ! veillez à ne pas vous trompez dans les calculs)

5- Execution du test de khi deux X2 = somme des (O-C)²/C Q

6- L’interprétation : X2 calculé > X2 théorique = 3,84 , donc on rejette Ho il y’a une relation statistique
entre l’expositon à …… et la survenue de la maladie . Q

~ 32 ~
Santé scolaire
- - Si dans le cas contraire : X2 calculé < X2 théorique=> on accepte l’hypothèse
Voir ensuite la table X2 : qui correspond à 10%

Objectif OMS : « fournir à l’enfant et l’adolescent un ensemble de prestations sur le plan préventif, curatif et
éducatif afin de leur assurer un développement harmonieux psychique, mental et intellectuel  »

la création D'unités De Dépistage Et De Suivi (UDS) pour la santé scolaire et d’unités de médecine préventive
(UMP) pour la santé universitaire dont les activités consistent à mener des visites médicales, à assurer le contrôle
de l'hygiène et de la salubrité dans les différents établissements scolaires implantés au niveau de tout le territoire
national.

L’U.D.S peut être localisé :

- Dans une unité de santé de base.

- Dans un établissement scolaire

Il faudra affecter un ou deux infirmiers(ères) pour un médecin durant tout son temps d’activité de santé scolaire.
Personnel spécialisé : chirurgiens-dentistes et Psychologues

POPULATIONS CIBLES
3 populations cibles doivent être prises en considération:

- Les enfants scolarisés et les étudiants :


- Le personnel enseignant
- Le personnel administratif ou de service

OBJECTIFS DU PROGRAMME :
1 : Assurer le dépistage des maladies figurant dans le circulaire interministériel (Rhumatisme articulaire aigu
(RAA) Malnutrition protéino-énergétique, Goitre (dans les régions d’endémie) Anémie carentielle)

2 : Assurer le suivi et la prise en charge des enfants dépistés.

~ 33 ~
3 : vaccination

4:
Nutrition

Assurer le contrôle d’hygiène des locaux scolaires et de leurs annexes

5 : Promouvoir l’éducation pour la santé en milieu scolaire :

- mesurer les acuités visuelles et auditives


- mesurer le poids et la taille
- contrôle de l’hygiène buccodentaire
- recherche de l’albuminurie et glycosurie
- détection des maladies congénitales
- prévention : IST, SIDA, tabac, toxicomanie

Référence Cours CHU Beni Messous Pr Alloun

Nutrition : science des aliments, des nutriments et des autres substances contenues dans les aliments.
Les aliments (viandes, céréales, légumes, fruits...) sont des substances complexes qui renferment des éléments de
base qu'on appelle les nutriments, qui sont caractérisées au plan chimique et qui ont des activités métaboliques
communes

L’épidémiologie nutritionnelle a pour but de :


 Décrire le statut nutritionnel (les comportements alimentaires, les marqueurs biologiques et les mesures
anthropométriques) et de le mettre en rapport avec le risque de développer certaines pathologies.
 Elle permet aussi d’évaluer l’impact de la modification du statut nutritionnel sur l’état de santé.
 Estime les apports moyens d’une population ou d’un sous-groupe ayant certaines caractéristiques pour
les comparer à ceux d’autres populations ou d’autres sous-groupes.
 Estime la distribution des apports d’une population d’intérêt et identifie les individus ayant des apports
insuffisants ou excessifs.
 Étudie les relations entre les apports alimentaires et d’autres mesures de pathologie (pression artérielle,
cholestérolémie…) ou des marqueurs biologiques.
 Estime le risque de développer une maladie (par exemple, le cancer du sein) en fonction du statut
nutritionnel des individus.
 Evalue l’impact de la modification des comportements alimentaires ou de l’utilisation de suppléments
nutritionnels sur le risque de développer un état pathologique ou sur des marqueurs biologiques.

Populations à risque (élevé)


• Enfants • Adolescents • Femmes enceinte et allaitantes • Personnes âgés • Personnes hospitalisés
(réanimation, chirurgie, long séjour)+++ Personnes atteintes de maladies chronique

~ 34 ~
Identification des différents modules du programme :
 La malnutrition protéino-énergétique
 Les malnutritions en micro nutriments
 L'avitaminose D
 Les carences matérielles
 Les carences iodées.

Objectifs Spécifiques :
- élimination de la malnutrition aiguë
- réduction de la malnutrition chronique
- éradication du rachitisme
- éradication du goitre endémique
- réduction des anémies carentielles
- surveillance de la croissance de L'enfant
- Dépistage des différentes formes de carences nutritionnelles
- Prise en charge des malnutris
- Augmentation de la fréquence et la durée sont retenues de l'allaitement maternel

Objectifs opérationnels :
Les objectifs sont arrêtés en tenant compte des performances enregistrées par les services de santé en matière
de taux de fréquentation et de couverture sanitaire.

Malnutrition proteino- énergétique :

- Assurer un suivi de la croissance staturo-pondérale pour au moins 85% des enfants âgés de 0-11 mois
révolus par 5 mensurations qui auront lieu lors des contacts pour les prises vaccinales ou de vitamine D
- Assurer un suivi de la croissance staturo-pondérale pour au moins 70% des enfants âgés de 12-23 mois
révolus par 2 mensurations
- Assurer un suivi de la croissance staturo-pondérale pour au moins 60% des enfants âgés de 24-35 mois
révolus par 2 mensurations
- Assurer une prise en charge au 100% des malnutris aigus dépistés Carence martiale chez l'enfant
- Assurer le dépistage de la carence martiale chez au moins 80% des enfants âgés de 0 à 11 mois révolus
- Assurer le dépistage de la carence martiale chez 70% des enfants âgés de 12à 35 mois révolus
- Assurer la prise en charge au 100% des cas dépistés Carence martiale chez la femme enceinte et allaitante
Assurer le dépistage de la carence martiale et l'éducation sanitaire chez au moins 60% des femmes
enceintes et allaitantes
- Assurer la prise en charge au 100% des cas dépistés
- Assurer la disponibilité de centrifugeuses au niveau de tous les laboratoires Avitaminose D
- Assurer un taux de couverture par 2 prises de vitamine D à au moins 80% des enfants avant l'âge d'un an
Carence iodée
- Dépistage des troubles dus a la carence iodée chez Les enfants de 0-4 ans Les femmes enceintes et
allaitantes
- Prise en charge des cas dépistés
- Généralisation de l'utilisation du sel iodé Allaitement maternel
- Assurer une éducation sanitaire visant une préparation psychologique a au moins 80% des femmes qui
consultent en pré-natal

~ 35 ~
PROGRAMME NATIONALE DE MAITRISE DE LA CROISSANCE
DEMOGRAPHIQUE (PNMCD)
- Assurer une éducation nutritionnelle a 80% des femmes qui accouchent dans les services de santé
publique

STRATEGIE DU PROGRAMME
- Prévention
- Dépistage et prise en charge
- Surveillance
- Formation et recyclage
- Communication
- Supervision
- Recherche

Référence : Cours CHU Mustapha Bacha Dr Guerchani

Objectifs :
1/atteidre en l’an 2010, un indice synthétique de fécondité de 2,1 enfant/femme.

2/ Atteidre un taux de prévalence de la contraception >70%: en renforçant l’utilisation des méthodes


contraceptives

3/Réduire le taux de mortalité maternelle

4/ Atteidre un taux d’accouchement en milieu assisté Et un taux de surveillance des grossesses de 85 %

5/Réduire le taux de mortalité infantile

6/ Augmenter l’espérence de vie à la Nce

STRATEGIES UTILISEES:
 la principale stratégie utilisée de ce PGM repose d’abord: sensibilisation de la pop au probléme
démographique
 Généraliser l’accès aux prestations de santé de la reproduction et de planification familiale y compris
l‘information et les services-conseils pour les hommes et les femmes dans ce domaine;
 Renforcer les programmes ciblant la mère et le nouveau-né dans le cadre de la périnatalité
 Éliminer les écarts entre les sexes en matière de scolarisation et inciter à la généralisation de la
scolarisation des garçons et des filles âgés de 6 à 15 ans dans les zones rurales ;

~ 36 ~
 Renforcer la promotion de la femme et sa contribution au développement à travers l’éducation, l’accès à
l’emploi et à la prise de décision.

Méthodes :

*CONTRACEPTION : contraceptif oral , DIU, contraceptif injectable, préservatif (lutte contre les IST) méthode des
implants: pash s/ le derme, méthodes dites naturelles.

*PLANIFICATION FAMILIALE (PF)

*LA SANTE REPRODUCTIVE

EVALUATION DU PGM : par TBN , TBM et TMI

Référence : Cours CHU Mustapha Bacha Dr Mekhlouf Cours du CHU Parnet Pr Brahimi

~ 37 ~

Vous aimerez peut-être aussi