CH 1
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1.1 Introduction :
Dans la médecine moderne, l’imagerie médicale a connu d’important progrès
faisant appel à la nombreuse technologie avancée. L’exploitation des informations
pertinentes sur le cerveau humain comporte de nombreuses applications cliniques
utiles, qui aident le praticien dans le processus de diagnostic des nombreuses
maladies.
Ce chapitre nous introduisons brièvement la définition la conception de
l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Ensuite, nous expliquons la
conception et principe cette appareille . Enfin, nous allons donner La segmentation
de l’IRM cérébrale et les erreurs liés à les image IRM (les artefact).
1.2.1 Définition :
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Chapitre I : Imagerie Cérébrale par Résonance Magnétique
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Chapitre I : Imagerie Cérébrale par Résonance Magnétique
carbone (136C ) sont aussi reflétés avec IRM pour un certain nombre d’applications et
de recherches.
Quand le proton est placé dans l’influence d’un champ magnétique externe, son
axe de rotation tournoie en s’accordant à la direction du champ magnétique. Cette
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Parce que nous venons de présenter une référence à une direction, il est
important de discuter du système de coordonnées qui nous orientera pour la
discussion ultérieure. La direction parallèle au champ magnétique principal est la
direction longitudinale, qui peut aussi être appelée la direction Z . Le plan
perpendiculaire à cette direction est appelé le plan transversal ou le plan ( x , y )
(Pooley, 2005).
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Figure 1.2 : Proton sous l'influence du champ statique B0, adopté de (Elmaoğlu & Çelik, 2012)
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Les correcteurs de champ magnétique ou shim sont des dispositifs qui servent à
compenser les défauts d'inhomogénéité du champ magnétique principal B0 qui
peuvent résulter de facteurs liés à l'environnement ou tout simplement de la
présence du patient dans le tunnel.
Avant d’appliquer le champ magnétique principal, les protons avaient des spins
aléatoires, donc leurs vecteurs magnétiques s’annulaient l’un l’autre, par
conséquent l’aimantation totale est nulle. Même après avoir appliqué le champ
magnétique, l’aimantation totale a des composants X et Y négligeables. Donc,
l’application d’un champ magnétique momentané perpendiculaire au champ
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existant balance les vecteurs de rotation vers le plan x-y plus facilement, ce qui
réduit significativement la composante Z de l’aimantation totale. Afin d’obtenir
une résonance avec les protons en rotation et de ne pas distordre le rythme de
précession des protons, ce champ magnétique devrait avoir exactement la même
fréquence que les protons en rotation.
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B0
Figure () : Superposition d’un gradient linéaire de champ magnétique et du champ magnétique principal ⃗
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calibré de telle façon qu’un seul plan de coupe donné soit à la fréquence de
résonance lors de l’impulsion de 90° Figure ().
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Figure 1.5 : Maxwell paire de bobines générant un gradient dans le long de l’axe Z, pris de
(Currie et al., 2013)
Les bobines de gradient des axes X et Y ont des formes différentes, la figure
(1.6) montre la forme et le positionnement de toutes les bobines de gradient dans
une machine d’IRM clinique. Les bobines de gradient sont la cause de la plupart
des bruits qu’une machine d’IRM fait lorsqu’elle fonctionne.
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Figure 1.6 : Bobines de gradient dans une machine d’IRM clinique, prise de (“MRI,” n.d.)
Figure 1.7 : Schéma écorché d’un scanographe RM, adapté de (“MRI,” n.d.)
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Fourier rapide (FFT) sur les données brutes de chaque coup afin d’obtenir le signal
généré par les protons dans chaque voxel.
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1.3.10 Pondération
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Une fois que le patient est placé dans le tunnel du scanographe d’IRM,
l’appareil active et désactive l’impulsion radiofréquence. Cette impulsion modulée
induit le signal RM, composé des courbes ascendantes et descendantes
mentionnées dans la dernière section, dans la bobine RF. Comme expliqué
précédemment, la largeur d’impulsion du signal RF ajuste l’angle de flip des
protons en rotation.
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Chapitre I : Imagerie Cérébrale par Résonance Magnétique
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La segmentation précise et robuste du tissu cérébral étudié par IRM est une
question très importante dans beaucoup d’applications et en particulier dans l’étude
de certains désordres du cerveau.
Dans les images IRM comme dans les autres modalités d'imagerie, il y a des
artefacts (erreurs) qui influent sur la qualité de l’image. On distingue
essentiellement quatre types d’artefacts :
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1.5 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté les principes d’acquisition de l’imagerie
par résonnance magnétique qui apporte une aide consistante en termes de
diagnostic précoce et de caractérisation des tissus cérébraux. Ainsi avons montrés
l’ensemble des approches de segmentation des images IRM cérébrales qui nous
expliqué dans un chapitre suivant
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