Intro PNL v2017
Intro PNL v2017
Intro PNL v2017
Bases de
Programmation Neuro Linguistique
La genèse de la PNL
La PNL est née dans les années 1970 sous l’impulsion de Richard Bandler, mathématicien et
informaticien, passionné de psychologie, et John Grinder, professeur de linguistique1.
En 1972, Richard Bandler, alors étudiant en mathématiques à l’Université de Santa Cruz,
demande à un professeur de linguistique, John Grinder, la caution administrative nécessaire
pour organiser un séminaire de Gestalt thérapie. Très peu de temps après, Richard Bandler
quitte l’Université et arrête ses études. Ceci leur permet de lier des liens. Et en 1973, Richard
Bandler, souhaitant décrire et spécifier sa pratique, demande à John Grinder de l’aider à
formaliser son activité. Le projet aboutit à une modélisation d’autres cliniciens dans un projet
non académique. Ils s’intéresseront en particulier à la modélisation des compétences et des
comportements de thérapeutes exceptionnels. Ils se sont en autres intéressé à :
• Milton Erickson, le fondateur de l’hypnose ericksonnienne,
• Fritz Perls, le fondateur de la Gestalt thérapie,
• Virginia Satir, la Fondatrice de la thérapie familiale.
C’est en 1974 , afin d’organiser leur projet, que Richard Bandler et John Grinder fondent un
groupe de recherche et d’expérimentation qu’ils animent tous les deux. Cette structure leur
permettra de créer les bases de ce qui deviendra plus tard la PNL. Et leur activité est productive
puisqu’au bout d’un an, en 1975, Richard Bandler et John Grinder publient les deux ouvrages
fondateurs de la PNL. Ce sont « Structure of Magic, vol. 1 » et « Patterns of the Hypnotic
Techniques of Milton H. Erickson, vol. 1 ». Leslie Cameron est alors assistante de Bandler et
Grinder, elle contribue activement au travail de recherche et de formalisation. Le second volume
de « Structure of Magic » est publié en 1976 et le terme PNL apparaît clairement, en joignant à la
dimension linguistique les dimensions « neuro » et « programmation ». Cette évolution montre
l’influence de champs disciplinaires très différentes dont la neurologie et la systémique. Robert
Dilts approfondit et précise certains concepts, il s’intéresse en particulier aux racines de la PNL,
ce qui aboutira à l’ouvrage intitulé « Roots of NLP » (Dilts, R., 1983).
1
Adapté de « La PNL en perspective », de Monique Esser, professeur de l’Université Catholique de Louvain
(Belgique).
Choix
Rapport Ressources
Présupposés
IntenQon Ecologie
Flexibilité Feedback
Alors que si on vous donne une liste de bons aliments à découvrir et qu’on vous ouvre des
horizons gastronomiques nouveaux, ce « régime » pourrait devenir une expérience intéressante.
État Action
Négatif Positive
Un objectif bien formulé doit donc comporter deux composantes :
• éloignement : Concrètement, de quoi voulez vous vous éloigner ? Qu’est ce que vous
souhaitez ne plus être ou ne plus expérimenter ? Qu’est ce que vous n’allez plus voir,
entendre, ressentir ?
• rapprochement : que souhaitez vous faire, concrètement et positivement, et comment
allez vous le réaliser ?
Questions fréquentes
Parfois, certains se disent que voir les aspects négatifs de l’atteinte d’un objectif peut être
démotivant. C’est parfois vrai. L’important est que c’est surtout pendant la phase de planification
que l’on peut prendre les bonnes décisions qui rendront les objectifs atteignables et traiter
efficacement les freins est important.
D’autres se disent que c’est beaucoup de questions qui compliquent la vie. Mais il n’est pas
indispensable de maîtriser toute la méthode en une étape et vous pouvez apprendre à la mettre
en place progressivement, par exemple en introduisant une question de plus par jour.
Et puis beaucoup se demandent si les questions doivent être posées dans l’ordre, et si il faut les
poser exactement « comme cela ». La réalité est que connaître ces questions presque par cœur
vous aidera à avoir beaucoup de souplesse et à vous écarter de cette trame lorsque cela sera
nécessaire, et à y revenir dès que vous aurez besoin de repères fiables et stable.
Le maître mot pourrait être : laissez vous la possibilité d’être flexible en maîtrisant bien la
technique du cadre objectif, c’est à dire les deux exercices ci-dessus.
Biologie de la communication
Dès que deux personnes ou plus sont en relation, elles établissent un rapport entre elles, c’est à
dire une forme de communication. Celle-ci peut être verbale ou non verbale. Et même si elles
refusent de communiquer, c’est déjà une forme de communication.
Le rapport est donc un processus qui existe dès que deux personnes ou plus peuvent se voir,
s’entendre, se toucher. S’il est assez facile de décrire le fait d’être en rapport, il peut être
intéressant de revenir aux bases neurologiques du rapport et de l’empathie en particulier.
Il existe dans notre cerveau des circuits spécifiques contenant des cellules appelées « neurones
miroirs ». Ces neurones existent chez les primates supérieurs. Ils ont été découverts d’abord
chez les primates, dans le cerveau des macaques. Plus tard, on a constaté qu’ils existent
également dans le cerveau des primates les plus évolués, y compris les êtres humains (2010). Ils
Para
Non
verbale,
verbale,
38%
55%
Comparez :
Aujourd’hui, il fait mauvais temps, le ciel est Aujourd’hui, il n’y a ni ciel bleu, ni soleil et il n’y
gris et bas. Il pleut à torrent, il fait froid et en a pas d’horizon. Ca n’est pas gai un temps
plus le vent nous envoie toute la pluie au comme cela. La pluie, c’est pas très agréable et
visage. Il fait un temps à ne pas mettre un le vent n’arrange pas les choses. C’est vrai que
chien dehors. C’est vraiment désagréable de l’on préfère être bien à l’abri chez soi bien au
sortir. chaud.
Ces deux phrases ont des sens proches et pourtant le ressenti sera différent car le mot a plus de
puissance que la structure grammaticale.
Comment écrire une troisième version avec des mots positifs utilisés de façon affirmative ?
Je choisis donc des mots positifs lorsque je veux faire passer un message positif et agréable.
Pour chacun des énoncés suivants, trouvez un énoncé formulé de manière positive:
Négatif Positif
C’est une mauvaise idée de laisser traîner nos travaux ménagers aussi tard.
L’impossible négation
Nous ne pouvons pas concevoir les négations sauf de façon consciente de part notre dialogue
interne. L’expérience n’a pas de contraire :
L’incongruence séquentielle
L’utilisation de certains mots de liaison entre deux parties de phrases conduit à l’annulation de
la première partie de phrase et peut donc induire le message contraire.
Exemple du “mais” :
• « J’aimerais bien d’aider mais je n’ai pas le temps »
La personne ne retiendra que la seconde partie soit : “je n’ai pas le temps de d’aider”
L’Omission :
• Suppression simple : Il manque quelque chose et la phrase devrait être complétée
• Suppression de l’index de référence : Sujet ou complément vague
• Suppression du comparatif : L’un des éléments de comparaison est absent
• Verbe non-spécifique : Emploi d’un verbe vague qui laisse planer un doute sur le sens
La Généralisation
• Quantificateurs universels : Tout, tous, toujours, aucun, personne, jamais, nul, impossible...
• Opérateurs modaux (de possibilité ou de nécessité) : Verbes qui impliquent la
méconnaissance (je ne peux pas, c’est impossible) ou implique un jugement de valeur (il faut,
je dois..)
• Origine perdue : Affirmation qui repose sur des croyances dont on ignore la provenance
• Nominalisation : On utilise des noms qui représentent des actions à la place du verbe
La Distorsion :
• Cause- effet : A cause B
• Lecture de pensée : La personne devine ce que l’autre pense ou ressent
• Équivalence complexe : A signifie B
• Présupposition : Lorsqu’un élément n’est pas exprimé mais qu’il est implicite et nécessaire
pour que la phrase ait un sens
Parmi de multiples applications pédagogiques, commerciales, relationnelles, le questionnement
du métamodèle va nous être très utile dans deux situations en PNL:
• Aider une personne à clarifier son objectif (sans apporter ses propres solutions)
• Faire le point sur une situation gênante (questionner l’état présent)
C’est également un outil adapté à toutes les situations conflictuelles afin de limiter nos
interprétations et de permettre la coexistence de modèles du monde différents.
Chacun a sa propre carte du monde et aucune n'est plus « vraie » qu'une autre.
Et puisque chacun communique en utilisant des codes différents, il est nécessaire d’observer une
personne avant de pouvoir tirer des conclusions à partir de ses comportements. La PNL utilise
une méthodologie appelée basée sur ce que Spinoza a défini comme un mode de perception par
Début
• Demandez à une personne volontaire de se placer bien en face du groupe
• Synchronisez vous
• Mettez la à l’aise
• Posez lui quelques questions neutres
• Enchainez avec la phase de calibration ci-dessous
Phase de calibration
Vr Visuel remémoré « Quelle est la couleur des yeux de votre meilleur ami »
« A quoi ressemble votre voiture »
Vc Visuel construit « A quoi ressemblerait un hippopotame orange »
« De quoi auriez vous l’air si vous vous voyez depuis le fond de la
salle »
Ar Auditif « Quelle est la dernière chose que j’ai dite ? »
remémoré « Quel bruit fait la sonnerie de votre réveil matin ? »
Ac Auditif construit « A quoi ressemblerait le chant d’un oiseau qui sifflerait du AC/CD »
« Comment se prononcerait votre prénom si on le disait à l’envers ? »
Ad Dialogue Interne « Dites vous ce que vous vous dites quand vous êtes en retard »
(Auditif digital) « Récitez vous une phrase que vous connaissez par cœur »
K Kinesthésique « Comment vous sentez vous quand vous êtes en train de courir ? »
« Que ressentez vous quand vous vous êtes heureux »
Adapté de « Trance-formations » de J. Grinder & R. Bandler, Real People Press, 1981.
Accès oculaires : Le regard de la personne tel que vous la voyez
Droite de la Personne Gauche de la Personne
Vc Vr
Ac Ar
K Ad
Thomas Edison avait les caractéristiques des grands créatifs. Il savait en particulier mettre son
intelligence en action pour éviter de reproduire les mêmes comportements, les mêmes erreurs,
Mais la créativité est-elle une capacité innée ou est il possible de la développer et de
l’apprendre ?
Méta
bis
Méta
Figure 1 : Quatre emplacements matérialisent les positions perceptuelles
Figure 2: Le cycle de l'amélioration continue
Émotion Verbalisation
Action
C’est un processus en trois étapes dans lequel la vision et l’action interagissent par deux
processus, la verbalisation et l’émotion, qui repose que l’idée que les positions perceptuelles
permettront de faciliter le passage du rêve à l’action effective. A l’origine, il y a quelques
principes de base :
• Les gens peuvent imaginer et enrichir une image d’eux même
• Plus la représentation est complète, plus elle a des chances de se réaliser
• Prendre en compte un objectif bien formulé augmente encore ces chances
• Les gens toutes les ressources pour imaginer des comportements réalisables
• La réussite est une fonction de l’utilisation optimale des ressources existantes
C’est une procédure efficace pour générer un nouveau comportement associe les positions
perceptuelles, les processus créatifs et les cadres de contrastes.
Objectif
Identifiez un objectif et spécifiez le de manière positive, écologique et factuelle
Visualisation
Demandez vous : « De quoi aurai-je l’air lorsque cet objectif sera atteint ? » « Que ressentirai-
je ? » (conseil : regardez vers le bas et vers votre gauche).
Visualisez vous en train d’atteindre votre objectif. (conseil : regardez vers le haut et vers votre
droite, ce qui stimule votre imagination).
Pour vous aider à visualiser, vous pouvez vous rappeler d’expériences de réussites dans des
contextes similaires. Ou bien imaginez quelqu’un qui réalise cet objectif. Vous pouvez
commencer par vous imaginer en train d’atteindre une partie de l’objectif.
Enrichir
Entrez dans l’image de vous même de manière à ressentir et vous associer à ce que faites
(Regardez en bas et à droite pour vous aider à entrer dans ces sensations). Comparez ces
sensations avec celles que vous avez éprouvé dans des situations analogues (Gardez les yeux
vers le bas et la droite pour vous aider à rester dans ces sensations).
Si les sensations ne sont par les mêmes, nommez clairement ce dont vous avez besoin et ajoutez
le à votre objectif. Retournez à la première étape et refaites le processus avec votre objectif
modifié et étendu. Pour modifier votre objectif, orientez votre regard et votre tête vers le bas et
la gauche.
Clés
La clé de la réussite de ce processus réside d’une part dans l’enrichissement de l’image que vous
avez de vous même, que vous percevez depuis la seconde position, et l’enrichissement des
sensations depuis la première position. Les allers et retours vous permettent de mettre en
cohérence votre objectif avec vous-même et vos propres ressources.
Et ensuite ?
Les techniques de créativité paraissent souvent flirter avec l’absurde puisque l’on se permet de
rêver sans limite. Les techniques de la PNL ne font pas exception. Pourtant, on constate que les
stratégies d’action réalisées par ces méthodes se révèlent souvent très efficaces. Le fait de se
laisser aller à vraiment raisonner avec ses tripes, en suivant ses valeurs fondamentales permet
en effet que les plans et les options imaginées correspondent vraiment à la personne qui a conçu
le plan d’action : valeurs, talents, compétences…
Et les dernières recherches scientifiques le montrent clairement. Ceci a été démontré en 2010
par Carney, Cuddy et Yap qui ont montré qu’un simple changement de posture modifie donc
votre état biologique interne, et votre état mental. Par exemple, si vous prenez la position de
quelqu’un de triste, que vous voutez les épaules, que vous faites la moue, que vous laissez les
Ancrage
Une fois l’exercice précédent réalisé, vous pourriez souhaiter acquérir une technique facilitant le
rappel de l’état désiré. Ceci se passe par l’installation d’une ancre.
Cet exercice peut se faire en dyades ou en triades pour commencer. Par la suite, il peut être
réalisé seul, et de plus en plus rapidement avec de l’entraînement.
Les principes de base sont simples et peu nombreux (quatre). Une ancre doit être posée de
manière PURE :
Rapport et Objectif.
Le coach se met en rapport avec la personne et lui demande dans quelle situation elle aimerait se
sentir avoir des ressources aidantes (pour commencer, choisissez une situation « moyenne »,
pas une situation de phobie, ni un problème trop intense ou insoluble).
Précadrer.
Le coach explique ensuite la nature des ancres puis invite le client à choisir un geste de la main,
en choisissant de préférence la main non dominante (la gauche pour les droitiers), pour installer
l’ancre.
Présupposer le changement.
Le coach demandez au client de penser à cette situation dans laquelle elle aimerait se sentir
avoir des ressources aidantes. Le coach dit : « Notez ce que vous ressentez et comment vous le
ressentez pour l’instant, pour mesurer ensuite comment cela aura changé. Vous saurez dire
comment cela aura changé ? N’est-ce pas ? »
Mettre en évidence l’état.
Demandez à la personne de quel état elle aurait besoin et de se rappeler un moment où elle
ressentait cet état. Demandez lui de revivre ce qu’elle faisait, et d’apprécier ce moment. Une fois
que la personne se remémore ce moment, demandez lui de revivre encore plus pleinement ce
souvenir (de s’y associer). Pour aider le client, le coach peut inviter le client à revoir tout ce qu’il
voyait à ce moment là, ainsi qu’à entendre et à ressentir…
Ajuster la physiologie.
Le coach demande alors à son client d’ajuster sa position physique de manière à se mettre au
mieux l’état. Et d’ajuster sa voix de la même manière, ainsi que sa respiration.
Le coach utilise son acuité sensorielle pour déterminer si l’état est congruent, si les différentes
composantes (attitude, posture, respiration, voix, réponses…) s’accordent les unes aux autres.
Ancrer.
Lorsque la personne est pleinement dans l’état, le coach demande au client de faire ce geste
spécial
Le coach demande de faire quelques pas, de ressentir l’état désiré, de noter le changement.
Le coach demande de refaire le geste de la main lorsque l’état est de nouveau assez intense.
Rupture d’état.
Le coach demande au client de penser à autre chose, regarder par la fenêtre…
Test.
Le coach demande à la personne de faire ce geste spécial et de ressentir comment cela ramène
vers l’état désiré. Le coach vérifie que cela fonctionne en s’aidant de son acuité sensorielle. Si
l’ancrage n’est pas concluant, répétez les étapes 4 à 8.
Rupture d’état.
Le coach demande au client de penser à autre chose, regarder par la fenêtre…
Pont vers le futur.
Le coach demande d’activer cette ancre en pensez à un moment futur où elle sera utile
Le coach demande comment cela a changé
Le coach félicite du changement et remercie la personne
Goût
Toucher
Lobe Température
Raisonnement Pariétal Douleur
Planification
Émotions
Vision
Lobe Lobe Couleurs
Frontal Occipital Mouvements
Langage
Lobe
Compréhension des sons
Temporal
Ouïe Souvenirs
Le cerveau est constitué de quatre lobes visibles et un lobe interne :
• Le lobe frontal est impliqué dans le raisonnement et la planification. C’est donc une
région essentielle puisque c’est elle qui est sollicitée lorsque vous élaborez un objectif. Le
lobe frontal est également impliqué dans les émotions, ce qui structure notre
personnalité. Le langage également est généré par une petite partie du lobe frontal
gauche.
• Le lobe occipital, appelé cortex visuel, est dédié au traitement des images visuelles, leur
forme, leur couleur, le mouvement… C’est la partie du cerveau qui élabore les
représentations visuelles internes permettant ensuite de les comparer à des souvenirs.
• Le lobe temporal est impliqué dans le traitement des sons. Non seulement il permet de
transformer les sons en signaux neuronaux, mais il structure ces informations brutes de
telle manière que la partie supérieure du cortex pariétal permet que l’on comprenne le
sens des mots. Cette région est impliquée dans la remémoration des souvenirs. Mais
A : Imagine qu’il se promène dans un endroit qu’il connaît peu et brusquement réalise qu’il est
B : Questionne
- Comment sais -tu que tu es perdu ?
- Quels sont les éléments d’information présents autour de toi qui te prouvent que tu es perdu
?
- Comment as-tu l’intention de faire pour retrouver ton chemin ?
- Comment sauras-tu que tu as retrouver ton chemin ?
- Quels seront les éléments d’informations présents autour de toi qui pourront te le prouver ?
Ce schéma illustre les mouvements oculaires standard d’une personne droitière, parfois les
gauchers présentent une inversion de schéma :
Questions Visuelles :
Quelles est la couleur des murs de ton salon ?
Que vois-tu de la fenêtre de ta chambre ?
A quoi ressemble un hippopotame orange ?
Questions Auditives ?
Peux-tu chanter mentalement la marseillaise ?
Peux-tu imaginer ton patron entrain de chanter sous la douche ?
Que dites vous quand quelqu’un essaie de vous doubler dans une file d’attente ?
A quoi ressemblerai ton prénom si tu le disais à l’envers ?
Questions Kinesthésique ?
Que fais- tu quand tu as besoin de te détendre ?
Quelles matières préféres-tu toucher ?
Quelles sensations recherches -tu dans la pratique d’un sport ?
Ne vous attachez pas au contenu mais aux mouvements des yeux uniquement
Auditives : Volume (fort, silencieux), cadence (interruption, série), rythme (régulier ou non),
tempo, pauses, rauque/suave, déplacement du son dans l'espace, mono/stéréo,
mélodie/monotonie
Kinesthésiques : Température (chaud, froid, tiède), texture (doux), forme, vibration, pression,
mouvement, durée, poids, densité, humidité…
Ces sous-modalités sont importantes à identifier afin de pouvoir faire varier le vécu émotionnel
qui y est associé (par exemple en éloignant un objet qui paraissait très grand et qui était donc
source d'angoisse).
Et tout en faisant ces modifications, constatez à quel point les émotions qui sont liées à ce
souvenir diminuent et prennent moins d'importance.
Visualiser un projet
Les enjeux sont si importants que dès les débuts du développement de la PNL, Bandler et
Grinder se sont demandés quels sont les processus en jeu qui font que des personnes, à partir
des même données de départ, aboutissent à des décisions et des comportements différents. En
particulier, les auteurs ont remarqué que deux personnes qui ont la même stratégie de décision
peuvent traiter l’information de manière opposée et aboutir a des résultats différents.
Visualiser un but devant dans le futur, puis le visualiser réalisé, derrière, dans le passé
A : Demande à B un objectif qu’il souhaite réaliser prochainement
A : Demande à B de placer cet objectif sur sa ligne de temps dans le futur là ou il le souhaite
B : Visualise sa ligne et place son objectif dessus dans le futur
A : Demande à B de survoler sa ligne dans la direction du futur
A : Demande à B de regarder derrière et de visualiser les étapes (prendre le temps nécessaire)
A : Ramène B au présent sur sa ligne
B : Raconte ce qui a changé et l’impact de cet objectif atteint
Jacques Lafleur et Jean Marie Tjibaou ont connu une histoire semblable