Applications Linéaires PDF
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g ◦ f ◦ g = g et f ◦ g ◦ f = f
Exercice 30 [ 01723 ] [Correction]
(a) Montrer que Im f et ker g sont supplémentaires dans E.
Soit E un K-espace vectoriel.
(b) Justifier que f (Im g) = Im f . Soit s un endomorphisme de E involutif, i.e. tel que s2 = Id.
On pose F = ker(s − Id) et G = ker(s + Id).
L’anneau des endomorphismes (a) Montrer que F et G sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires de E.
(b) Montrer que s est la symétrie vectorielle par rapport à F et parallèlement à G.
Exercice 24 [ 01710 ] [Correction] Plus généralement, soient α ∈ K \ {1} et f un endomorphisme de E tel que
Soient E un K-espace vectoriel et f un endomorphisme de E nilpotent i.e. tel qu’il existe f 2 − (α + 1) f + α Id = 0.
n ∈ N∗ pour lequel f n = 0. Montrer que Id − f est inversible et exprimer son inverse en On pose F = ker( f − Id) et G = ker( f − α Id).
fonction de f . (c) Montrer que F et G sont supplémentaires dans E.
(d) Montrer que f est l’affinité par rapport à F, parallèlement à G et de rapport α.
Exercice 25 [ 01726 ] [Correction]
À quelle condition une translation et un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E
commutent-ils ? Exercice 31 [ 01724 ] [Correction]
Soit f ∈ L(E) tel que f 2 − 4 f + 3 Id = 0̃. Montrer
Im p ⊂ ker q
Exercice 34 [ 02468 ] [Correction]
Soient p et q deux projecteurs d’un K-espace vectoriel E vérifiant p ◦ q = 0. Montrer que p + q − p ◦ q est un projecteur et préciser son image et son noyau.
(a) Montrer que r = p + q − q ◦ p est un projecteur.
(b) Déterminer image et noyau de celui-ci.
Exercice 40 [ 03359 ] [Correction]
Soit f et g deux endomorphismes d’un espace vectoriel E sur R ou C vérifiant f ◦ g = Id.
Exercice 35 [ 00164 ] [Correction] (a) Montrer que ker(g ◦ f ) = ker f et Im(g ◦ f ) = Img.
Soient p, q deux projecteurs d’un K-espace vectoriel E.
(b) Montrer
(a) Montrer que p + q est un projecteur si, et seulement si, p ◦ q = q ◦ p = 0̃. E = ker f ⊕ Img
(b) Préciser alors Im(p + q) et ker(p + q).
(c) Dans quel cas peut-on conclure g = f −1 ?
(d) Calculer (g ◦ f ) ◦ (g ◦ f ) et caractériser g ◦ f
Exercice 36 [ 00166 ] [Correction]
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E).
On suppose qu’il existe un projecteur p de E tel que u = p ◦ u − u ◦ p.
Formes linéaires et hyperplans
(a) Montrer que u(ker p) ⊂ Im p et Im p ⊂ ker u.
Exercice 41 [ 03314 ] [Correction]
(b) En déduire u2 = 0. Soit H un hyperplan d’un K-espace vectoriel de E de dimension quelconque.
(c) Réciproque ? Soit a un vecteur de E qui n’appartient pas à H. Montrer
H ⊕ Vect(a) = E
Exercice 37 [ 02242 ] [Correction]
Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimensions finies respectives n et p avec
n > p. Exercice 42 [ 00174 ] [Correction]
On considère u ∈ L(E, F) et v ∈ L(F, E) vérifiant Soient H un hyperplan d’un K-espace vectoriel E de dimension quelconque et D une
droite vectorielle non incluse dans H.
u ◦ v = IdF Montrer que D et H sont supplémentaires dans E.
∀ f ∈ E ∗ , f (e1 ) = . . . = f (en ) = 0 =⇒ f = 0
Exercice 51 [ 00172 ] [Correction]
Montrer que e est une base de E. Soient E un K-espace vectoriel de dimension n ≥ 1, f un endomorphisme nilpotent non
nul de E et p le plus petit entier tel que f p = 0̃.
Applications linéaires en dimension finie (a) Montrer qu’il existe x ∈ E tel que la famille
x, f (x), f 2 (x), . . . , f p−1 (x)
Exercice 46 [ 01654 ] [Correction]
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, V un sous-espace vectoriel de E et soit libre.
f ∈ L(E). Montrer
V ⊂ f (V) =⇒ f (V) = V (b) En déduire f n = 0̃.
(iv) ker f 2 = ker f . (a) Montrer que (I p ) p≥0 est décroissante tandis que (N p ) p≥0 est croissante.
(b) Montrer qu’il existe s ∈ N tel que I s+1 = I s et N s+1 = N s .
(c) Soit r le plus petit des entiers s ci-dessus considérés.
Exercice 64 [ 01666 ] [Correction]
Montrer que
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f, g ∈ L(E) tels que f + g bijectif et
∀s ≥ r, I s = Ir et N s = Nr
g ◦ f = 0̃. Montrer que
rg f + rg g = dim E (d) Montrer que Ir et Nr sont supplémentaires dans E.
(b) Pour n = 3, trouver tous les endomorphismes de E tels que f 2 = 0. ker( f − IdE ) ⊕ Im( f − IdE ) = E
Im u ⊕ ker v = F
Exercice 85 [ 00213 ] [Correction]
Soient f, g ∈ L(E) tels que Applications linéaires définies sur une base
f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g
Exercice 90 [ 01671 ] [Correction]
Montrer que ker f et Im g sont supplémentaires dans E. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n ∈ N.
Montrer qu’il existe un endomorphisme f tel que Im f = ker f si, et seulement si, n est
pair.
Exercice 86 [ 00215 ] [Correction]
Soient f, g ∈ L(E) tels que
Exercice 91 [ 01653 ] [Correction]
g ◦ f ◦ g = g et f ◦ g ◦ f = f Justifier qu’il existe une unique application linéaire de R3 dans R2 telle que :
(a) Montrer que f (1, 0, 0) = (0, 1), f (1, 1, 0) = (1, 0) et f (1, 1, 1) = (1, 1)
Im f ⊕ ker g = E
Exprimer f (x, y, z) et déterminer noyau et image de f .
(b) Justifier que
f (Im g) = Im f
Exercice 92 [ 00173 ] [Correction]
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie n ∈ N∗ et f un endomorphisme de E tel
Exercice 87 [ 00218 ] [Correction] qu’il existe un vecteur x0 ∈ E pour lequel la famille (x0 , f (x0 ), . . . , f n−1 (x0 )) soit une base
Soient f1 , . . . , fn des endomorphismes d’un K-espace vectoriel E vérifiant de E. On note
C = {g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g}
f1 + · · · + fn = IdE et ∀1 ≤ i , j ≤ n, fi ◦ f j = 0 (a) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L(E).
(a) Montrer que chaque fi est une projection vectorielle. (b) Observer que
n n o
(b) Montrer que ⊕ Im fi = E. C = a0 IdE +a1 f + · · · + an−1 f n−1 | a0 , . . . , an−1 ∈ K
i=1
AF = { f ∈ L(E) | Im f ⊂ F} et BF = { f ∈ L(E) | F ⊂ ker f } (a) Montrer que ∆ est un endomorphisme et que pour tout polynôme P non constant
deg (∆(P)) = deg P − 1.
(a) Montrer que AF et BF sont des sous-espaces vectoriels de L(E) et calculer leurs
(b) Déterminer ker ∆ et Im ∆.
dimensions.
(c) Soit P ∈ C[X] et n ∈ N. Montrer
(b) Soient u un endomorphisme de L(E) et ϕ : L(E) → L(E) définie par ϕ( f ) = u ◦ f .
Montrer que ϕ est un endomorphisme de L(E). Déterminer dim ker ϕ. n
X n
!
(c) Soit v ∈ Im ϕ. Établir que Im v ⊂ Im u. Réciproque ? Déterminer rg ϕ. ∆ (P) = (−1)
n n
(−1) P(X + k)
k
k=0
k
(b) Justifier qu’on peut exprimer Pn (X + 1) en fonction de P0 , . . . , Pn . Exercice 119 [ 02909 ] [Correction]
Soient E un espace vectoriel, F1 et F2 deux sous-espaces vectoriels de E.
(c) En calculant de deux façons Pn (X + 2) + Pn (X + 1) déterminer une relation donnant
Pn en fonction de P0 , . . . , Pn−1 . (a) Montrer que si F1 et F2 ont un supplémentaire commun alors ils sont isomorphes.
(b) Montrer que la réciproque est fausse.
f (λ~u + µ~v) = f (λx + µx0 , λy + µy0 ) De plus ϕ : C (R, R) → C (R, R) donc ϕ est un endomorphisme C∞ (R, R).
∞ ∞
f ∈ ker ϕ ⇐⇒ f 00 − 3 f 0 + 2 f = 0
donne
f (λ~u + µ~v) = (λx + µx0 ) + (λy + µy0 ), (λx + µx0 ) − (λy + µy0 )
C’est une équation différentielle linéaire d’ordre 2 à coefficients constants d’équation
donc caractéristique r2 − 3r + 2 = 0 de racines 1 et 2. La solution générale est
f (λ~u + µ~v) = λ(x + y, x − y) + µ(x0 + y0 , x0 − y0 ) = λ f (~u) + µ f (~v) f (x) = C1 e x + C2 e2x
De plus f : R2 → R2 donc f est un endomorphisme de R2 . Par suite
Pour tout (x, y) ∈ R2 et tout (x0 , y0 ) ∈ R2 n
ker ϕ = C1 e x + C2 e2x | C1 , C2 ∈ R
o
Exercice 6 : [énoncé]
Exercice 3 : [énoncé] (a) Soient λ, µ ∈ R et f, g ∈ E,
Soient λ, µ ∈ R et f, g ∈ C([0 ; 1], R),
Z 1
ϕ(λ f + µg) = (λ f + µg)0 = λ f 0 + µg0 = λϕ( f ) + µϕ(g)
J(λ f + µg) = λ f (t) + µg(t) dt et
0 Z x Z x Z x
et par linéarité de l’intégrale ∀x ∈ R, ψ(λ f +µg)(x) = λ f (t) + µg(t) dt = λ f (t) dt+µ g(t) dt = (λψ( f )+µψ(g))(x)
0 0 0
Z 1 Z 1
J(λ f + µg) = λ f (t) dt + µ g(t) dt = λJ( f ) + µJ(g) donc
0 0 ψ(λ f + µg) = λψ( f ) + µψ(g)
De plus J : C([0 ; 1], R) → R donc J est une forme linéaire sur C([0 ; 1], R). De plus ϕ : E → E et ψ : E → E donc ϕ et ψ sont des endomorphismes de E.
avec deg F̂, deg Ĝ < 0. (b) u(u−1 (F)) est un sous-espace vectoriel de E inclus dans F et dans Im u donc
Puisque u(u−1 (F)) ⊂ F ∩ Im u
λF + µG = λEnt(F) + µEnt(G) + λF̂ + µĜ
Inversement, soit x ∈ F ∩ Im u. Il existe a ∈ E tel que x = u(a). Or, puisque x ∈ F,
avec deg(λF̂ + µĜ) < 0 on a
a ∈ u−1 (F) et donc x = u(a) ∈ u(u−1 (F)). Ainsi
Ent(λF + µG) = λEnt(F) + µEnt(G)
u(u−1 (F)) = F ∩ Im u
Ainsi Ent est linéaire.
(c) On a u(u−1 (F)) = u−1 (u(F)) si, et seulement si,
ker Ent = F ∈ K(X) | deg F < 0
F + ker u = F ∩ Im u
Si la famille ( f (x), f (y)) est libre alors les deux égalités Exercice 18 : [énoncé]
g(x + y) = λ x+y ( f (x) + f (y)) et g(x + y) = λ x f (x) + λy f (y) (a) ( =⇒ ) Supposons Im f ∩ ker f = {0E }.
L’inclusion ker f ⊂ ker f 2 est toujours vraie indépendamment de l’hypothèse.
entraînent λ x = λy par identification des coefficients. Soit x ∈ ker f 2 , on a f 2 (x) = f ( f (x)) = 0E donc f (x) ∈ ker f .
Si la famille ( f (x), f (y)) est liée avec alors on peut écrire De plus f (x) ∈ Im f or par hypothèse Im f ∩ ker f = {0E } donc f (x) = 0E puis
x ∈ ker f . Ainsi ker f 2 ⊂ ker f puis l’égalité.
f (y) = α f (x) avec α , 0 ( ⇐= ) Supposons ker f = ker f 2 .
Soit y ∈ Im f ∩ ker f . On peut écrire y = f (x) avec x ∈ E. Or f (y) = 0E donc
et donc y − αx ∈ ker f . Or il est immédiat d’observer que le noyau de f est inclus dans f 2 (x) = 0E . Ainsi x ∈ ker f 2 = ker f et par suite y = f (x) = 0E . Finalement
celui de g et donc Im f ∩ ker f = {0E }.
g(y) = αg(x)
(b) ( =⇒ ) Supposons E = Im f + ker f .
De plus L’inclusion Im f 2 ⊂ Im f est vraie indépendamment de l’hypothèse.
αg(x) = αλ x f (x) et g(y) = αλy f (x) Soit y ∈ Im f . Il existe x ∈ E tel que y = f (x). Or on peut écrire x = u + v avec
donc à nouveau λ x = λy . u ∈ Im f et v ∈ ker f .
Posons λ la valeur commune des scalaires λ x pour x parcourant E \ ker f . Puisque u ∈ Im f , on peut écrire u = f (a) avec a ∈ E. On a alors
Pour tout x ∈ E, qu’il soit dans ker f ou non, on peut affirmer y = f ( f (a) + v) = f 2 (a) + f (v) = f 2 (a) ∈ Im f 2 . Ainsi Im f ⊂ Im f 2 puis l’égalité.
( ⇐= ) Supposons Im f = Im f 2 . L’inclusion Im f + ker f ⊂ E est toujours vraie.
g(x) = λ f (x) Inversement, soit x ∈ E. f (x) ∈ Im f = Im f 2 donc il existe a ∈ E tel que
f (x) = f 2 (a).
et donc g = λ f . Posons u = f (a) et v = x − u.
Clairement x = u + v, u ∈ Im f . De plus f (v) = f (x) − f (u) = f (x) − f 2 (a) = 0 donc
v ∈ ker f .
Exercice 16 : [énoncé] Finalement E = Im f + ker f .
Si Im f ⊂ ker g alors pour tout x ∈ E, f (x) ∈ Im f ⊂ ker g donc g( f (x)) = 0E . Ainsi
g ◦ f = 0.
Si g ◦ f = 0 alors pour tout x ∈ E, g( f (x)) = 0E donc f (x) ∈ ker g. Ainsi Exercice 19 : [énoncé]
(a) Posons g = 21 (3 Id − f ) ∈ L(E). On a f ◦ g = 23 f − 12 f 2 = Id et de même g ◦ f = Id
∀x ∈ E, f (x) ∈ ker g
donc f est un automorphisme et f −1 = g.
donc Im f ⊂ ker g. (b) En tant que noyaux d’applications linéaires, ker( f − Id) et ker( f − 2 Id) sont des
sous-espaces vectoriels de E.
Soit x ∈ ker( f − Id) ∩ ker( f − 2 Id). On a f (x) = x et f (x) = 2x donc x = 0E . Ainsi
Exercice 17 : [énoncé]
ker( f − Id) ∩ ker( f − 2 Id) = {0E }
(a) Soit x ∈ ker f ∩ ker g on ( f + g)(x) = f (x) + g(x) = 0E . Ainsi ker f ∩ ker g ⊂ ker f + g.
(b) Soit y ∈ Im( f + g). Il existe x ∈ E, y = ( f + g)(x) = f (x) + g(x) ∈ Im f + Im g. Ainsi Soit x ∈ E. Posons u = 2x − f (x) et v = f (x) − x.
Im f + g ⊂ Im f + Im g. On a u + v = x, f (u) = 2 f (x) − f 2 (x) = 2x − f (x) = u donc u ∈ ker( f − Id) et
f (v) = f 2 (x) − f (x) = 2 f (x) − 2x = 2v donc v ∈ ker( f − 2 Id). Ainsi
(c) Soit x ∈ ker f , f 2 (x) = f ( f (x)) = f (0E ) = 0E donc x ∈ ker f 2 . Ainsi ker f ⊂ ker f 2 .
(d) Soit y ∈ Im f 2 . Il existe x ∈ E, y = f 2 (x) = f ( f (x)) = f (~u) avec ~u = f (x) donc E = ker( f − Id) + ker( f − 2 Id)
y ∈ Im f . Ainsi Im f 2 ⊂ Im f .
Finalement, ker( f − Id) et ker( f − 2 Id) sont des sous-espaces vectoriels
supplémentaires de E.
Exercice 20 : [énoncé] Soit x ∈ ker f ∩ Im g. Il existe a ∈ E tel que x = g(a) et alors f (x) = 0 donne f (g(a)) = 0
(a) Soit x ∈ ker h. On g ◦ h(x) = 0 donc x ∈ ker f . Ainsi, on a l’inclusion ker h ⊂ ker f . d’où a = 0 car f ◦ g = Id. On en déduit x = g(a) = 0 et donc ker f ∩ Im g = {0}.
De même, on obtient ker f ⊂ ker g et ker g ⊂ ker h d’où l’égalité des noyaux. Soit Soit x ∈ E. On peut écrire x = (x − g( f (x))) + g( f (x)) avec g( f (x)) ∈ Im g et
y ∈ Im h, il existe x ∈ E tel que h(x) = y. Mais alors f (g(x)) = y donc y ∈ Im f . x − g( f (x)) ∈ ker f car
Ainsi, on a l’inclusion Im h ⊂ Im f et de même, on obitent Im f ⊂ Im g et f (x − g( f (x))) = f (x) − ( f ◦ g)( f (x)) = f (x) − f (x) = 0
Im g ⊂ Im h d’où l’égalité des images.
Ainsi E = ker f + Im g et finalement ker f et Im g sont supplémentaires dans E.
(b) On remarque
f = (g ◦ h) ◦ f = g ◦ (h ◦ f ) = g
2 2
Exercice 22 : [énoncé]
et
f 2 = f ◦ (g ◦ h) = ( f ◦ g) ◦ h = h2 (a) Evidemment ker f ⊂ ker(g ◦ f ) et Im(g ◦ f ) ⊂ Img.
Pour x ∈ ker(g ◦ f ), on a f (x) = f (g( f (x)) = f (0) = 0 donc x ∈ ker f .
On a alors Pour y ∈ Img, il existe x ∈ E tel que y = g(x) et alors
f = g ◦ h = g ◦ ( f ◦ g) = g ◦ (g ◦ h) ◦ (h ◦ f ) = g2 ◦ h2 ◦ f = f 5 y = g( f (g(x)) = g( f (a)) ∈ Im(g ◦ f ).
(b) Si x ∈ ker f ∩ Img alors on peut écrire x = g(a) et puisque f (x) = 0, a = f (g(a)) = 0
(c) Si x ∈ Im f ∩ ker f alors il existe a ∈ E tel que x = f (a) et on a f (x) = 0. On a donc donc x = 0.
Pour x ∈ E, on peut écrire x = (x − g( f (x)) + g( f (x)) avec x − g( f (x)) ∈ ker f et
x = f (a) = f 5 (a) = f 4 (x) = 0 g( f (x)) ∈ Img.
(c) Si f est inversible alors f ◦ g = Id entraîne g = f −1 .
Ainsi
Cette condition suffisante est aussi évidemment nécessaire.
Im f ∩ ker f = {0}
(d) (g ◦ f ) ◦ (g ◦ f ) = g ◦ ( f ◦ g) ◦ f = g ◦ f et donc g ◦ f est un projecteur.
Par une éventuelle analyse-synthèse, on remarque que pour tout x ∈ E, on peut écrire
x = f 4 (x) + x − f 4 (x) Exercice 23 : [énoncé]
(a) Soit x ∈ Im f ∩ ker g.
avec
Il existe a ∈ E tel que x = f (a) donc
f 4 (x) ∈ Im f et x − f 4 (x) ∈ ker f
Ainsi x = f (a) = ( f ◦ g ◦ f )(a) = ( f ◦ g)(x) = 0
Im f + ker f = E Soit x ∈ E.
Finalement, les espaces Im f et ker f sont supplémentaires dans E. Analyse :
Supposons x = u + v avec u = f (a) ∈ Im f et v ∈ ker g.
g(x) = g ◦ f (a) donc ( f ◦ g)(x) = f (a) = u.
Exercice 21 : [énoncé] Synthèse :
On a toujours ker f ⊂ ker(g ◦ f ). Posons u = ( f ◦ g)(x) et v = x − u.
Inversement, pour x ∈ ker(g ◦ f ), on a g ◦ f (x) = 0 donc f ◦ g ◦ f (x) = f (0) = 0. Or On a u ∈ Im f , x = u + v et g(v) = g(x) − g(u) = 0 i.e. v ∈ ker g.
f ◦ g = Id donc f (x) = 0. (b) On a immédiatement f (Im g) ⊂ Im f .
Ainsi ker(g ◦ f ) ⊂ ker f puis ker(g ◦ f ) = ker f . Inversement, pour y ∈ Im f , on peut écrire y = f (x) avec x ∈ E.
On a toujours Im(g ◦ f ) ⊂ Im g. Par symétrie, on a E = Im g ⊕ ker f et on peut écrire
Inversement, pour y ∈ Im g, il existe x ∈ E tel que y = g(x) et alors
x = g(a) + u avec a ∈ E et u ∈ ker f
y = g ◦ f ◦ g(x) = (g ◦ f )(g(x)) ∈ Im(g ◦ f ).
Ainsi Im g ⊂ Im(g ◦ f ) puis Im(g ◦ f ) = Im g On a alors y = f (g(a)) ∈ f (Im g) et l’on obtient l’inclusion Im f ⊂ f (Im g).
L’application ϕ est évidemment linéaire et puisque u est inversible, cette application est (p ◦ q)(x) = (q ◦ p)(x) = q(v) = 0E
injective. Or F est un K-espace vectoriel de dimension finie (car sous-espace vectoriel de
donc v ∈ ker q. Par suite x ∈ ker p + ker q.
L(E), lui-même de dimension finie) donc ϕ est un automorphisme de F. Par suite
Par double inclusion
l’application ϕ est surjective et puisque IdE ∈ F, il existe v ∈ F tel que
ker p ◦ q = ker p + ker q
u ◦ v = IdE Soit y ∈ Im p ◦ q, il existe x ∈ E tel que y = (p ◦ q)(x). On a y = p(q(x)) ∈ Im p et
y = q(p(x)) ∈ Im q donc y ∈ Im p ∩ Im q. Ainsi Im p ◦ q ⊂ Im p ∩ Im q.
On en déduit u−1 = v ∈ F et donc u−1 ∈ H. Inversement, soit y ∈ Im p ∩ Im q. Il existe x ∈ E, y = q(x) et
y = p(y) = (p ◦ q)(x) ∈ Im p ◦ q.
Ainsi Im p ∩ Im q ⊂ Im p ◦ q puis l’égalité.
Exercice 27 : [énoncé]
(a) (Id −p)2 = Id −2p + p2 donc (Id −p)2 = (Id −p) ⇐⇒ p = p2 .
Exercice 30 : [énoncé]
(b) p ◦ (Id −p) = 0̃ donc Im(Id −p) ⊂ ker p.
Inversement, soit x ∈ ker p, on a (Id −p)(x) = x − p(x) = x donc x ∈ Im(Id −p). Ainsi (a) F et G sont des sous-espaces vectoriels car noyaux d’endomorphismes.
Soit ~x ∈ F ∩ G. On a s(~x) = ~x et s(~x) = −~x donc ~x = ~o. Ainsi F ∩ G = ~o .
ker p ⊂ Im(Id −p).
Finalement ker p = Im(Id −p) et de même ker(Id −p) = Im p. Soit ~x ∈ E. Posons ~u = 2 (~x + s(~x)) et ~v = 2 (~x − s(~x)).
1 1
(b) ∀~x ∈ E, ∃!(~u, ~v) ∈ F × G tel que ~x = ~u + ~v. Ainsi p ◦ q = p et de même on obtient q ◦ p = q.
On a s(~x) = s(~u) + s(~v) = ~u − ~v donc x est la symétrie par rapport à F parallèlement à Inversement, si p ◦ q = p et q ◦ p = q alors ker q ⊂ ker p et ker p ⊂ ker q d’où
G. l’égalité ker p = ker q.
(c) F et G sont des sous-espaces vectoriels car noyaux d’endomorphismes. (b) Supposons Im p = Im q. On a ker(p − Id) = Im q donc (p − Id) ◦ q = 0 d’où
Soit ~x ∈ F ∩ G. On a f (~x) = ~x et f (~x) = α~x donc ~x = ~o. Ainsi F ∩ G = ~o . p ◦ q = q. Et de façon semblable, q ◦ p = p.
Soit ~x ∈ E. Posons ~u = 1−α 1
( f (~x) − α~x) et ~v = 1−α
1
(~x − f (~x)). Inversement, l’égalité p ◦ q = q entraîne Im q ⊂ Im p et l’égalité q ◦ p = p entraîne
On a ~x = ~u + ~v, f (~u) = ~u donc ~u ∈ F et f (~v) = α~v donc ~v ∈ G. Im p ⊂ Im q. Ainsi, la condition nécessaire et suffisante cherchée est
Ainsi F + G = E. F et G sont donc supplémentaires dans E.
p ◦ q = q et q ◦ p = p
(d) ∀~x ∈ E, ∃!(~u, ~v) ∈ F × G tel que ~x = ~u + ~v.
On a f (~x) = f (~u) + f (~v) = ~u + α~v donc f est l’affinité par rapport à F parallèlement à
G et de rapport α.
Exercice 34 : [énoncé]
(a) Calculons
Exercice 31 : [énoncé]
Soit ~x ∈ ker( f − Id) ∩ ker( f − 3 Id). On a f (~x) = ~x et f (~x) = 3~x donc ~x = ~o. r2 = (p + q − q ◦ p)2 = (p + q − q ◦ p) ◦ (p + q − q ◦ p)
Soit ~x ∈ E. Posons ~u = 12 3~x − f (~x) et ~v = 12 f (~x) − ~x .
On a ~x = ~u + ~v avec ~u ∈ ker( f − Id) et ~v ∈ ker( f − 3 Id) après calculs. En développant et en exploitant p ◦ q = 0 on obtient,
f est l’affinité vectorielle par rapport à F = ker( f − Id), parallèlement à G = ker( f − 3 Id)
r2 = p2 + q ◦ p + q2 − q2 ◦ p − q ◦ p2
et de rapport 3.
En exploitant p2 = p et q2 = q, on parvient à r2 = r donc r est un projecteur.
(b) Pour tout x ∈ E,
Exercice 32 : [énoncé]
r(x) = p(x) + q(x − p(x)) ∈ Im p + Im q
ϕ : u 7→ u ◦ p est un endomorphisme de L(E) donc L = Im ϕ est un sous-espace vectoriel
de L(E). donc
ψ : v 7→ v ◦ q est un endomorphisme de L(E) donc M = Im ψ est un sous-espace vectoriel Im r ⊂ Im p + Im q
de L(E).
Inversement, si x ∈ Im p + Im q, on peut écrire x = a + b avec a ∈ Im p et b ∈ Im q.
Soit f ∈ L ∩ M. Il existe u, v ∈ L(E) tels que f = u ◦ p = v ◦ q.
Puisque p ◦ q = 0, on a p(b) = 0 et puisque a ∈ Im p, on a p(a) = a.
On a f ◦ p = u ◦ p2 = u ◦ p = f et f ◦ p = v ◦ q ◦ p = 0 car q ◦ p = 0 donc f = 0. Ainsi
Ainsi p(x) = a et donc b = x − a = x − p(x).
L ∩ M = {0}.
Or b ∈ Im q donc b = q(b) puis b = q(x − p(x)) = q(x) − q(p(x)).
Soit f ∈ L(E). On a f = f ◦ Id = f ◦ (p + q) = f ◦ p + f ◦ q ∈ L + M. Ainsi L(E) = L + M.
Finalement x = a + b = p(x) + q(x) − q(p(x)) = r(x) et donc x ∈ Im r.
Finalement L et M sont supplémentaires dans L(E).
Ainsi
Im r = Im p + Im q
Exercice 33 : [énoncé] Soit x ∈ ker p ∩ ker q, on a r(x) = p(x) + q(x) − q(p(x)) = 0 donc x ∈ ker r.
Inversement, soit x ∈ ker r.
(a) Supposons ker p = ker q. On a
On a p(x) + q(x − p(x)) = 0 donc p(x) = p(p(x)) = p(q(x − p(x))) = 0 car p ◦ q = 0.
p ◦ q − p = p ◦ (q − Id) Ainsi x ∈ ker p. De plus p(x) + q(x − p(x)) = 0 sachant p(x) = 0 donne q(x) = 0 et
donc x ∈ ker q.
Or Im(q − Id) = ker q donc Im(q − Id) ⊂ ker p puis Finalement ker r ⊂ ker p ∩ ker q puis
On peut donc conclure que r = p + q − p ◦ q est un projecteur. Soit ϕ une forme linéaire non nulle telle que H = ker ϕ.
Montrons Pour tout x ∈ E, on peut écrire
Im r = Im p + Im q x = (x − λa) + λa avec λ = ϕ(x)/ϕ(a)
L’inclusion ⊂ est immédiate car
Puisque ϕ(x − λa) = 0, on a x − λa ∈ H et puisque λa ∈ Vect(a), on obtient
∀x ∈ E, r(x) = p(x − q(x)) + q(x) E = H + Vect(a)
Inversement, soit x ∈ Im p + Im q. On peut écrire x = p(a) + q(b) avec a, b ∈ E. On a alors
par le calcul
Exercice 42 : [énoncé]
r(x) = r(p(a)) + r(q(b)) = p(a) + q(b) = x
Bien entendu H ∩ D = {0} mais ici aucun argument de dimension ne permet de conclure
et ainsi x ∈ Im r. directement.
Montrons aussi Soit ϕ une forme linéaire dont H est le noyau et u un vecteur non nul de D.
ker r = ker p ∩ ker q Il est clair que ϕ(u) , 0 et alors pour tout x ∈ E, on peut écrire
L’inclusion ⊃ est immédiate. Inversement, pour x ∈ ker r on a x = (x − λu) + λu avec λ = ϕ(x)/ϕ(u)
(a) Evidemment ker f ⊂ ker(g ◦ f ) et Im(g ◦ f ) ⊂ Img. et puisque H ⊂ F et Vect(a) ⊂ F, on peut conclure E = F
Pour x ∈ ker(g ◦ f ), on a f (x) = f (g( f (x)) = f (0) = 0 donc x ∈ ker f .
Pour y ∈ Img, il existe x ∈ E tel que y = g(x) et alors
Exercice 44 : [énoncé]
y = g( f (g(x)) = g( f (a)) ∈ Im(g ◦ f ).
Si f = 0 : ok. Sinon, on introduit ~u < ker f de sorte que Vect ~u et ker f soient
(b) Si x ∈ ker f ∩ Img alors on peut écrire x = g(a) et puisque f (x) = 0, a = f (g(a)) = 0 supplémentaires puis on introduit α de sorte que f (~u) = αg(~u) avant de conclure via
donc x = 0. h = f − αg s’annule sur ker f et ~u.
Pour x ∈ E, on peut écrire x = (x − g( f (x))) + g( f (x)) avec x − g( f (x)) ∈ ker f et
g( f (x)) ∈ Img.
(c) Si f est inversible alors f ◦ g = Id entraîne g = f −1 . Exercice 45 : [énoncé]
Cette condition suffisante est aussi évidemment nécessaire. Par contraposée : si e n’est pas une base de E alors Vect(e1 , . . . , en ) , E.
Soit H un hyperplan tel que Vect(e1 , . . . , en ) ⊂ H et f une forme linéaire non nulle de
(d) (g ◦ f ) ◦ (g ◦ f ) = g ◦ ( f ◦ g) ◦ f = g ◦ f et donc g ◦ f est un projecteur.
noyau H.
On a f (e1 ) = . . . = f (en ) = 0 mais f , 0.
(a) Pour tout x ∈ E, on a Puisque E = ker f + ker g, on peut écrire a = u + v avec u ∈ ker f et v ∈ ker g. On a alors
f (a) = f (v).
(u + v)(x) = u(x) + v(x) ∈ Im u + Im v De même, on peut écrire g(b) = g(w) avec w ∈ ker f .
On a alors x = f (v) + g(w) = ( f + g)(v + w) car f (w) = 0 et g(v) = 0. Ainsi x ∈ Im( f + g).
donc
Finalement Im( f + g) = Im f + Im g.
Im(u + v) ⊂ Im u + Im v
Par suite rg( f + g) = rg f + rg g − dim(Im f ∩ Im g) = rg f + rg g.
Puisque
dim (F + G) ≤ dim F + dim G
on obtient Exercice 61 : [énoncé]
rg(u + v) ≤ rg u + rg v (a) Im( f ◦ g) ⊂ Im f donc rg( f ◦ g) ≤ rg f .
De plus, on peut écrire Im( f ◦ g) = f (Im g) = Im fIm g .
u = (u + v) + (−v) Puisque la dimension d’une image est toujours inférieure à la dimension de l’espace
de départ rg( f ◦ g) ≤ dim Im g = rg g.
donc
(b) rg( f ◦ g) = dim f (Im g).
rg u ≤ rg(u + v) + rg(−v) = rg(u + v) + rg v
Par le théorème du rang appliqué à l’application linéaire fIm g ,
puis dim f (Im g) + dim ker fIm g = dim Im g donc rg( f ◦ g) = rg g − dim ker fIm g .
rg u − rg v ≤ rg(u + v) Or ker fIm g ⊂ ker f donc dim ker fIm g ≤ dim E − rg f puis
rg( f ◦ g) ≥ rg f + rg g − dim E.
Aussi
rg v − rg u ≤ rg(u + v)
et donc Exercice 62 : [énoncé]
rg(u) − rg(v) ≤ rg(u + v)
(a) Commençons par observer Im(g ◦ f ) ⊂ Im g.
(b) Les endomorphismes u = v = IdR2 conviennent. ( ⇐= ) Supposons E = Im f + ker g.
(c) Les endomorphismes u = v = 0 conviennent.. Soit y ∈ Im g, il existe x ∈ E tel que y = g(x) et on peut écrire x = a + b avec
a ∈ Im f et b ∈ ker g.
On a alors y = g(x) = g(a) + g(b) = g(a) ∈ Im(g ◦ f ) car a ∈ Im f .
Exercice 60 : [énoncé] Ainsi Im g ⊂ Im(g ◦ f ) et donc Im g = Im(g ◦ f ). Par suite rg(g ◦ f ) = rg g.
( =⇒ ) Supposons rg( f + g) = rg f + rg g. ( =⇒ ) Supposons rg(g ◦ f ) = rg g.
Sachant Im( f + g) ⊂ Im f + Im g, on a rg( f + g) ≤ rg f + rg g − dim (Im f ∩ Im g) et donc Par inclusion et égalité des dimensions, on a Im g = Im(g ◦ f ).
dim(Im f ∩ Im g) ≤ 0. Soit x ∈ E et y = g(x). Puisque y ∈ Im g = Im(g ◦ f ), il existe a ∈ E tel que
Ainsi Im f ∩ Im g = {0}. y = (g ◦ f )(a). Posons alors b = x − f (a). On a x = f (a) + b, f (a) ∈ Im f et b ∈ ker g
Sachant ker f ∩ ker g ⊂ ker( f + g), on a car g(b) = g(x) − g( f (a)) = y − (g ◦ f )(a) = 0.
dim ker f + dim ker g − dim(ker f + ker g) ≤ dim ker( f + g). Ainsi E ⊂ Im f + ker g puis E = Im f + ker g.
Par la formule du rang, on obtient alors dim E + rg( f + g) ≤ rg f + rg g + dim(ker f + ker g) (b) ( ⇐= ) Supposons Im f ∩ ker g = {0}.
et donc dim(ker f + ker g) ≥ dim E. Ainsi ker f + ker g = E Soit (e1 , . . . , e p ) une base de Im f avec p = rg f .
( ⇐= ) Supposons Im f ∩ Im g = {0} et ker f + ker g = E. On a Im f = Vect(e1 , . . . , e p ) donc Im(g ◦ f ) = Vect(g(e1 ), . . . , g(e p )).
Montrons Im( f + g) = Im f + Im g. Supposons λ1 g(e1 ) + · · · + λ p g(e p ) = 0.
On sait déjà Im( f + g) ⊂ Im f + Im g. On a g(λ1 e1 + · · · + λe p ) = 0 donc λ1 e1 + · · · + λe p ∈ ker g. Or
Inversement, soit x ∈ Im f + Im g. λ1 e1 + · · · + λe p ∈ Im f donc λ1 e1 + · · · + λe p = 0 puisque Im f ∩ ker g = {0}.
Il existe a, b ∈ E tels que x = f (a) + g(b). Puisque la famille (e1 , . . . , e p ) est libre, on obtient λ1 = . . . = λ p = 0.
Ainsi la famille (g(e1 ), . . . , g(e p )) est libre et c’est donc une base de Im(g ◦ f ). Exercice 66 : [énoncé]
On en déduit rg(g ◦ f ) = p = rg f . Puisque u3 = 0̃, on a Im u2 ⊂ ker u et donc
( =⇒ ) Par contraposée, supposons Im f ∩ ker g , {0}.
Soit e1 ∈ Im f ∩ ker g un vecteur non nul. rg u2 ≤ dim ker u
La famille (e1 ) est libre, on peut donc la compléter en une base (e1 , . . . , e p ) de Im f .
On a Im f = Vect(e1 , . . . , e p ) donc Im(g ◦ f ) = Vect(g(e1 ), . . . , g(e p )). Or par la formule du rang
Or g(e1 ) = 0 donc Im(g ◦ f ) = Vect(g(e2 ), . . . , g(e p )) puis rg(g ◦ f ) ≤ p − 1 < p. rg u + dim ker u = dim E
Ainsi rg(g ◦ f ) , rg f . donc
rg u + rg u2 ≤ dim E
Exercice 63 : [énoncé]
(i) =⇒ (ii) : ok
(ii) =⇒ (iii) Supposons E = Im f + ker f . Exercice 67 : [énoncé]
L’inclusion Im f 2 ⊂ Im f est vraie indépendamment de l’hypothèse. On a
∀y ∈ Im f , ∃x ∈ E tel que y = f (x). Or on peut écrire x = u + v avec u ∈ Im f et v ∈ ker f . f = f ◦ IdE = f 2 + f ◦ g
Puisque u ∈ Im f , on peut écrire u = f (a) avec a ∈ E. On a alors Montrons f ◦ g = 0̃ en observant Im g ⊂ ker f .
y = f ( f (a) + v) = f 2 (a) + f (v) = f 2 (a) ∈ Im f 2 . Ainsi Im f ⊂ Im f 2 puis l’égalité. Pour cela montrons Im g = ker f en observant
(iii) =⇒ (iv) Supposons Im f 2 = Im f .
Par le théorème du rang : dim E = rg f + dim ker f = rg f 2 + dim ker f 2 donc rg g = dim ker f et ker f ⊂ Im g
dim ker f = dim ker f 2 .
De plus l’inclusion ker f ⊂ ker f 2 est toujours vraie. Puisque rg f + rg g = dim E et puisque par la formule du rang, rg f + dim ker f = dim E,
Par inclusion et égalité des dimensions : ker f = ker f 2 . on peut affirmer rg g = dim ker f .
(iv) =⇒ (i) Supposons ker f = ker f 2 . D’autre part, pour x ∈ ker f , on a x = f (x) + g(x) = g(x) donc x ∈ Im g. Ainsi
Soit y ∈ Im f ∩ ker f . On peut écrire y = f (x) avec x ∈ E. Or f (y) = 0 donc f 2 (x) = 0. ker f ⊂ Im g.
Ainsi x ∈ ker f 2 = ker f et par suite y = f (x) = 0. Finalement Im f ∩ ker f = {0}. Par inclusion et égalité des dimension ker f = Im g puis f ◦ g = 0̃ donc f 2 = f .
De plus, par le théorème du rang dim E = dim Im f + dim ker f donc Im f et ker f sont Ainsi, f est un projecteur et g = IdE − f est son projecteur complémentaire.
supplémentaires dans E.
Exercice 68 : [énoncé]
Exercice 64 : [énoncé]
On a
g ◦ f = 0̃ donne Im f ⊂ ker g donc rg( f ) ≤ dim ker g = dim E − rg(g). Par suite
Kn = Im(u + v) ⊂ Im u + Im v
rg( f ) + rg(g) ≤ dim E.
f + g bijectif donne Im f + g = E. Or Im f + g ⊂ Im f + Im g d’où dim E ≤ rg( f ) + rg(g). donc rg(u) + rg(v) ≥ n puis rg u + rg v = n
Si x ∈ ker u alors x = u(x) + v(x) = v(x) donc x ∈ Im v. Par les dimensions, on conclut
ker u = Im v et de même ker v = Im u. Par suite u ◦ v = v ◦ u = 0 et donc aisément u2 = u
Exercice 65 : [énoncé] et v2 = v.
( =⇒ ) Si ker f = Im f alors f 2 = 0 car Im f ⊂ ker f .
De plus, par le théorème du rang : dim E = rg f + dim ker f = 2 rg f car
dim ker f = dim Im f .
Exercice 69 : [énoncé]
( ⇐= ) Si f 2 = 0 et n = 2 rg( f ) alors d’une part Im f ⊂ ker f et d’autre part, par le
théorème du rang : (a) ∀~y ∈ Im f p+1 , ∃~x ∈ E, ~y = f p+1 (~x) = f p ( f (~x)) ∈ Im f p donc I p+1 ⊂ I p .
2 rg f = rg f + dim ker f donc dim Im f = dim ker f . Par inclusion et égalité des ∀~x ∈ ker f p , on a f p (~x) = ~o donc f p+1 (~x) = f (~o) = ~o puis ~x ∈ ker f p+1 . Ainsi
dimensions Im f = ker f . N p ⊂ N p+1 .
(b) La suite dim I p est une suite décroissante d’entiers naturels donc il existe s ∈ N tel (b) f réalise une bijection de H vers Im f donc rg(h) = rg(g|Im f
que dim I s = dim I s+1 . Par inclusion et égalité des dimensions, on a alors I s = I s+1 . rg(g|Im f ) + dim ker g|Im f = dim Im f donc
De plus, par le théorème du rang :
dim N s = dim E − dim I s = dim E − dim I s+1 = dim N s+1 . rg(h) = rg( f ) − dim ker g|Im f ≥ rg( f ) − dim ker g.
Par inclusion et égalité des dimensions, on a alors N s = N s+1 .
(c) dim ker g ◦ f ≤ dim ker h + dim ker f .
(c) Montrons par récurrence sur s ≥ r que I s = Ir .
La propriété est vraie au rang r. dim ker h = dim H − rg(h) ≤ rg( f ) − (rg f − dim ker g) ≤ dim ker g
Supposons la propriété vraie au rang s.
On sait déjà que I s+1 ⊂ I s . puis l’inégalité voulue.
∀~y ∈ I s , ∃~x ∈ E tel que ~y = f s (~x) = f s−r ( f r (~x)).
Or f r (~x) ∈ Ir = Ir+1 donc ∃~u ∈ E tel que f r (~x) = f r+1 (~u) et alors ~y = f s+1 (~u) ∈ I s+1 .
Ainsi I s+1 = I s puis, par hypothèse de récurrence : I s+1 = Ir . Exercice 72 : [énoncé]
Par le théorème du rang : dim Nr + dim Ir = dim E = dim N s + dim I s donc par Pour ϕ, ψ applications linéaires composables
inclusion et égalité des dimensions : ∀s ≥ r, N s = Nr .
(d) Soit ~x ∈ Ir ∩ Nr . Il existe ~u ∈ E tel que ~x = f r (~u) et on a f r (~x) = ~o. rg(ψ ◦ ϕ) = dim Im ψIm ϕ = rg ϕ − dim (Im ϕ ∩ ker ψ)
Par suite ~u ∈ N2r , or N2r = Nr donc ~x = f r (~u) = ~o. Par suite Ir ∩ Nr = ~o .
Ainsi
De plus, par le théorème du rang : dim Ir + dim Nr = dim E donc Ir et Nr sont
rg(h ◦ g ◦ f ) = rg(g ◦ f ) − dim (Im(g ◦ f ) ∩ ker h)
supplémentaires dans E.
et
rg(h ◦ g) = rg g − dim (Im g ∩ ker h)
Exercice 70 : [énoncé] Puisque
(a) Pour tout y ∈ Im f p+1 , il existe x ∈ E tel que y = f p+1 (x) = f p ( f (x)) ∈ Im f p donc Im(g ◦ f ) ⊂ Im g
I p+1 ⊂ I p . on a
Pour tout x ∈ ker f p , on a f p (x) = 0 donc f p+1 (x) = f (0) = 0 puis x ∈ ker f p+1 . Ainsi dim (Im(g ◦ f ) ∩ ker h) ≤ dim (Im g ∩ ker h)
N p ⊂ N p+1 .
La suite (dim I p ) est une suite décroissante d’entiers naturels donc il existe un rang ce qui fournit l’inégalité demandée.
s ∈ N à partir duquel cette suite est stationnaire. De plus, par le théorème du rang les
suites (dim I p ) et (dim N p ) sont simultanément stationnaires. Par inclusion et égalité
des dimensions, les suites (I p ) et (N p ) sont simultanément stationnaires. Exercice 73 : [énoncé]
(b) Soit x ∈ Ir ∩ Nr . Il existe u ∈ E tel que x = f (u) et on a f (x) = 0.
r r La deuxième inégalité est bien connue et provient de Im(u ◦ v) ⊂ Im u qui donne
Par suite u ∈ N2r , or N2r = Nr donc x = f r (u) = 0. Par suite Ir ∩ Nr = {0}. De plus, rg(u ◦ v) ≤ rg u et de Im(u ◦ v) = u(v(E)) = Im uv(E) qui donne rg(u) ≤ rg v car le rang
par le théorème du rang : dim Ir + dim Nr = dim E donc Ir et Nr sont supplémentaires d’une application linéaire est inférieure à la dimension de l’espace de départ.
dans E. Montrons maintenant la première inégalité.
Comme déjà écrit Im(u ◦ v) = Im uv(E) donc par la formule du rang
Exercice 89 : [énoncé]
Supposons que w est un isomorphisme. Exercice 91 : [énoncé]
Puisque l’application w = v ◦ u est injective, l’application u est injective. Posons e1 = (1, 0, 0), e2 = (1, 1, 0) et e3 = (1, 1, 1).
Puisque l’application w = v ◦ u est surjective, l’application v est surjective. Il est immédiat d’observer que (e1 , e2 , e3 ) est une base de E.
Soit y ∈ Im u ∩ ker v. Il existe x ∈ E tel que y = u(x) et on a v(y) = 0 donc w(x) = 0. Or Une application linéaire est entièrement caractérisée par l’image des vecteurs d’une base,
ker w = {0E } donc x = 0E puis y = 0F . Ainsi par suite f existe et est unique.
(x, y, z) = (x − y)e1 + (y − z)e2 + ze3 donc
Im u ∩ ker v = {0F } f (x, y, z) = (x − y) f (e1 ) + (y − z) f (e2 ) + z f (e3 ) = (y, x − y + z).
ker f = Vect u avec u = (1, 0, −1).
Soit y ∈ F, v(y) ∈ G et donc il existe x ∈ E tel que w(x) = v(y). Par le théorème du rang dim Im f = 2 et donc Im f = R2 .
Posons alors a = u(x) et b = y − a.
On a immédiatement y = a + b et a ∈ Im u.
De plus v(b) = v(y) − v(a) = v(y) − w(x) = 0 donc b ∈ ker v. Exercice 92 : [énoncé]
Ainsi (a) C ⊂ L(E), 0 ∈ C.
Im u ⊕ ker v = F Soient λ, µ ∈ K et g, h ∈ C. On a
Inversement, supposons u injective, v surjective et Im u et ker v supplémentaires dans F.
Soit x ∈ ker w. On a v(u(x)) = 0 donc u(x) ∈ ker v. Or u(x) ∈ Im u donc u(x) = 0F car f ◦ (λg + µh) = λ( f ◦ g) + µ( f ◦ h) = λ(g ◦ f ) + µ(h ◦ f ) = (λg + µh) ◦ f
Im u ∩ ker v = {0F }. Puisque u est injective, x = 0E et ainsi ker w = {0E }. donc λg + µh ∈ C.
Soit z ∈ G. Il existe y ∈ F tel que z = v(y) car v est surjective. On peut écrire y = u(a) + b
(b) Soit g = a0 IdE +a1 f + · · · + an−1 f n−1 .
avec a ∈ E et b ∈ ker v car Im u + ker v = F. On a alors z = v(u(a)) = w(a) et donc
On a g ◦ f = a0 f + a1 f 2 + · · · + an−1 f n = f ◦ g donc g ∈ C.
Im w = G.
Ainsi
Finalement, w est un isomorphisme. n o
a0 IdE +a1 f + · · · + an−1 f n−1 | a0 , . . . , an−1 ∈ K ⊂ C
Inversement, soit g ∈ C.
Exercice 90 : [énoncé] Puisque (x0 , f (x0 ), . . . , f n−1 (x0 )) est une base de E, il existe a0 , a1 , . . . , an−1 ∈ K tels
Si un tel endomorphisme f existe alors que : g(x0 ) = a0 x0 + a1 f (x0 ) + · · · + an−1 f n−1 (x0 ). Introduisons
h = a0 IdE +a1 f + · · · + an−1 f n−1 .
dim E = rg( f ) + dim ker f = 2 rg( f ) g, h ∈ C et g(x0 ) = h(x0 ) donc
et de manière plus générale L’application linéaire g est entièrement définie par l’image d’une base et l’on vérifie
g ◦ f = f ◦ g sur chaque vecteur de cette base. Ainsi g ∈ C( f ) et l’on vérifie
g( f k (x0 )) = f k (g(x0 )) = f k (h(x0 )) = h( f k (x0 )) ϕa (g) = b. Ainsi ϕa est surjective.
Ainsi g et h prennent mêmes valeurs sur la base (x0 , f (x0 ), . . . , f n−1 (x0 )) donc g = h. (d) Par l’isomorphisme dim C( f ) = n.
Ainsi Il est immédiat de vérifier Vect(Id, f, . . . , f n−1 ) ⊂ C( f ) ainsi que la liberté de la
famille (Id, f, . . . , f n−1 ).
n o
C ⊂ an−1 f n−1 + · · · + a1 f + a0 IdE | a0 , . . . , an−1 ∈ K
Par inclusion et égalité des dimensions, on conclut C( f ) = Vect(Id, f, . . . , f n−1 ).
puis l’égalité.
(c) On a C = Vect(IdE , f, f 2 , . . . , f n−1 ).
De plus si a0 IdE +a1 f + · · · + an−1 f n−1 = 0 alors en évaluant en x0 Exercice 94 : [énoncé]
Par le théorème du rang, la condition dim F + dim G = dim E est nécessaire.
a0 x0 + a1 f (x0 ) + · · · + an−1 f n−1 (x0 ) = 0 Montrons qu’elle est aussi suffisante.
or la famille (x0 , f (x0 ), . . . , f n−1 (x0 )) est libre donc a0 = a1 = · · · = an−1 = 0. Soit H un supplémentaire de G dans E. On a dim H = dim F = p
La famille (IdE , f, f 2 , . . . , f n−1 ) est une famille libre et génératrice de C, c’est donc Soient (ε1 , . . . , εn ) une base de E telle que (ε1 , . . . , ε p ) soit base de H et (ε p+1 , . . . , εn )
une base de C. base de G.
Par suite dim C = n. Soit (e1 , . . . , e p ) une base de F.
Une application linéaire est caractérisée par l’image d’une base.
Soit u : E → E l’application linéaire définie par
Exercice 93 : [énoncé]
∀1 ≤ i ≤ p, u(εi ) = ei et ∀p + 1 ≤ i ≤ n, u(εi ) = 0
(a) C( f ) ⊂ L(E), 0̃ ∈ C( f ).
Soient λ, µ ∈ K et g, h ∈ C( f ). On a Par construction, il est clair que F ⊂ Im u et G ⊂ ker u.
Par le théorème du rang et la relation dim F + dim G = dim E, on obtient dim F = rg u et
f ◦ (λg + µh) = λ( f ◦ g) + µ( f ◦ h) = λ(g ◦ f ) + µ(h ◦ f ) = (λg + µh) ◦ f dim G = dim ker u. Par inclusions et égalités des dimensions :
donc λg + µh ∈ C( f ). F = Im u et G = ker u
(b) Supposons
λ0 a + λ1 f (a) + · · · + λn−1 f n−1 (a) = 0E
Exercice 95 : [énoncé]
En appliquant f n−1 à cette relation, on obtient λ0 f n−1 (a) = 0E et donc λ0 = 0 car
Puisque Im f 2 ⊂ Im f ⊂ R6 , on a 3 ≤ rg f ≤ 6.
f n−1 (a) , 0E .
Si rg f = 6 alors f est un isomorphisme, donc f 2 aussi et rg f 2 = 6. Contradiction.
En répétant l’opération, on obtient successivement la nullité de chaque λk .
Si rg f = 5 alors dim ker f = 1. Considérons g = f|Im f . Par le théorème du rang
La famille (a, f (a), . . . , f n−1 (a)) est alors libre puis base de E car constituée de
dim ker g = 5 − rg g. Or Im g ⊂ Im f 2 donc rg g ≤ 3 et par suite dim ker g ≥ 2. Or
n = dim E vecteurs de E.
ker g ⊂ ker f donc dim ker f ≥ 2. Contradiction.
(c) L’application ϕa est linéaire car rg f = 3 et rg f = 4 sont possibles en considérant :
ϕa (λ f + µg) = λ f (a) + µg(a) = λϕa ( f ) + µϕa (g)
1 0 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
Si ϕa (g) = 0E alors g(a) = 0E puis g( f (a)) = f (g(a)) = 0E , etc. L’application g est
0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0
alors nulle sur une base et c’est donc l’application nulle. Ainsi ϕa est injective. et
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Soit b ∈ E. Considérons l’application linéaire g définie par 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
g(a) = b, g( f (a)) = f (b),. . . ,g( f (n−1) (a)) = f (n−1) (b) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Or u ∈ ker ϕ + Vect(u) et u < ker ϕ. Ce cas est donc exclu. Pour tout polynôme P ∈ Rn [X], on a
Il reste dim ker ϕ + Vect(u) = n i.e.
λ0 P(a0 ) + · · · + λn P(an ) = 0
ker ϕ + Vect(u) = E
Considérons le polynôme d’interpolation de Lagrange
Comme de plus
Y X − aj
dim ker ϕ + dim Vect(u) = n − 1 + 1 = n = dim E Lk =
a − aj
j,k k
on peut affirmer que la somme est directe et donc ker ϕ et Vect(u) sont supplémentaires
défini de sorte que
dans E.
Lk ∈ Rn [X] et Lk (a j ) = δ j,k
En prenant P = Lk , on obtient λk = 0.
Exercice 97 : [énoncé] La famille (ϕ0 , . . . , ϕn ) est libre et puisque formée de n + 1 = dim (Rn [X])∗ éléments de
Soit ϕ une forme linéaire ne s’annulant pas sur x. Celle-ci n’est pas combinaison linéaire (Rn [X])∗ , c’est une base de (Rn [X])∗ .
de la famille ( f1 , . . . , fn ). Cette famille n’est donc pas génératrice et par suite elle est liée Puisque
car formée de n = dim E ∗ éléments de E ∗ . Z 1
ϕ : P 7→ P(t) dt
0
Exercice 98 : [énoncé] est une forme linéaire sur Rn [X], on peut affirmer qu’il existe (λ0 , . . . , λn ) ∈ Rn+1 unique
Si f = 0 la propriété est immédiate. vérifiant
Sinon f 2 = 0 donne Im f ⊂ ker f et en vertu du théorème du rang, dim Im f = 1. ϕ = λ0 ϕ0 + · · · + λn ϕn
Soit a un vecteur directeur de la droite Im f . Pour tout x ∈ R3 , il existe un unique α ∈ R
tel que f (x) = α.a. Posons ϕ(x) = α ce qui définit ϕ : R3 → R.
Les identités Exercice 100 : [énoncé]
f (λx + µy) = ϕ(λx + µy)a Il est clair que les application F j sont éléments de (Rn [X])∗ espace de dimension n + 1.
et Pour conclure, il suffit d’observer la liberté de la famille (F0 , . . . , Fn ).
f (λx + µy) = λ f (x) + µ f (y) = (λϕ(x) + µϕ(y))a Supposons λ0 F0 + · · · + λn Fn = 0.
En appliquant cette égalité aux polynômes 1, 2X, . . . , (n + 1)X n on obtient les équations
avec a , 0E donnent la linéarité formant le système linéaire :
ϕ(λx + µy) = λϕ(x) + µϕ(y)
λ0 a0 + · · · + λn an = 0
λ0 a20 + · · · + λn a2n = 0
L’application ϕ est donc une forme linéaire sur R3 .
···
λ0 an+1 + · · · + λn an+1 = 0
0 n
Par un déterminant de Vandermonde, ce système est de Cramer ce qui entraîne (a) Si u et v s’annulent sur G, il en est de même pour λu + µv.
(b) Soit H un supplémentaire de G dans E. L’application ϕ : u 7→ uH définie un
λ0 = . . . = λn = 0
isomorphisme entre A et L(H, F). En effet la connaissance d’une application linéaire
La famille est alors libre et constituée du bon nombre de vecteurs pour former une base de sur deux espaces supplémentaires la caractérise entièrement, ici uG = 0 et donc uH
(Rn [X])∗ . détermine u. Par suite dim A = (dim E − dim G) × dim F.
(c) Si v ∈ Im ϕ alors il existe f ∈ L(E) tel que v = u ◦ f et donc Im v ⊂ Im u. En développant et en identifiant les coefficients, on obtient successivement,
Inversement si Im v ⊂ Im u alors en introduisant (e1 , . . . , en ) une base de E, pour tout an = 0, . . . , a1 = 0 et donc ker ∆ = K0 [X].
i, il existe fi ∈ E tel que v(ei ) = u( fi ). Considérons alors l’endomorphisme f (c) Par la formule du rang
déterminé par f (ei ) = fi . On vérifie v = u ◦ f car ces deux applications prennent
mêmes valeurs sur une base. Im ϕ = AIm u donc rg ∆ = dim Kn+1 [X] − dim ker ∆ = n + 2 − 1 = n + 1 = dim Kn [X]
Ainsi pour
Exercice 110 : [énoncé]
n+1
!
ak = (−1)k
(a) P(X + 1) et P(X) sont de polynômes de mêmes degré et de coefficients dominants k
égaux donc on a
deg P(X + 1) − P(X) < deg P n+1
X
∀P ∈ Rn [X], ak P(X + k) = 0
à moins que P = 0. Par suite k=0
(b) Si P est constant alors ∆(P) = 0 et sinon ∆(P) , 0 donc ker ∆ = C0 [X]. (c) Pn (X + 2) + Pn (X + 1) = 2(X + 1)n et Pn (X + 2) + Pn (X + 1) = nk=0 2λk X k donc
P
Soit P ∈ Cn [X]. La restriction ∆˜ de ∆ au départ Cn+1 [X] et à l’arrivée dans Cn [X] est λk = Cn .
k
Pn = 2X n − Pn (X + 1) = 2X n − n−1
k=0 C n Pk − Pn puis Pn = X − 2
k n 1 Pn−1 k
P
bien définie, de noyau de dimension 1 et en vertu du théorème du rang surjective. Il k=0 C n Pk .
s’ensuit que ∆ est surjective.
(c) Notons T ∈ L(C[X]) défini par T (P) = P(X + 1). Exercice 115 : [énoncé]
∆ = T − I donc Soient λ, µ ∈ R et P1 , P2 ∈ R[X].
n !
X n
∆n = (−1)n−k T k On a P1 = AQ1 + r(P1 ), P2 = AQ2 + r(P2 ) avec deg r(P1 ), deg r(P2 ) < deg A.
k=0
k Donc λP1 + µP2 = A(λQ1 + µQ2 ) + λr(P1 ) + µr(P2 ) avec deg(λr(P1 ) + µr(P2 )) < deg A.
avec T k (P) = P(X + k) donc Par suite r(λP1 + µP2 ) = λr(P1 ) + µr(P2 ). Finalement r est un endomorphisme de R[X].
De plus pour tout P ∈ R[X], on a r(P) = A × 0 + r(P) avec deg r(P) < deg A donc
n
r(r(P)) = r(P). Ainsi r2 = r. r est un projecteur.
!
X n
∆ (P) = (−1)
n n
(−1) k
P(X + k)
k
k=0 ∀P ∈ R[X], r(P) = 0 ⇐⇒ A | P
(d) Si deg P < n alors ∆ (P) = 0 donc
n
donc ker r = A.R[X].
n ! ∀P ∈ R[X], r(P) ∈ Rn−1 [X]
X n
(−1)k P(k) = 0 en posant n = deg A. Donc Im r ⊂ Rn−1 [X].
k
k=0 Inversement,
∀P ∈ Rn−1 [X], r(P) = P ∈ Im r
Exercice 113 : [énoncé] Donc Rn−1 [X] ⊂ Im r.
Finalement Im r = Rn−1 [X].
(a) Si P ∈ Kn [X] alors ϕ(P) ∈ Kn [X].
Si deg P = n + 1 alors (n + 1)P et XP0 ont même degré(n + 1) et même coefficient
dominant donc deg(n + 1)P − XP0 < n + 1 puis (n + 1)P − XP0 ∈ Kn [X]. Exercice 116 : [énoncé]
Finalement ∀P ∈ Kn+1 [X], ϕ(P) ∈ Kn [X] et donc l’application ϕ est bien définie. Supposons ϕ solution.
Pour λ, µ ∈ K et tout P, Q ∈ Kn+1 [X] : Soit P ∈ R[X]. Par division euclidienne de P par (X − a)(X − b) on peut écrire
ϕ(λP + µQ) = (n + 1)(λP + µQ) − X(λP + µQ)0 = λ((n + 1)P − XP0 ) + µ((n + 1)Q − XQ0 )
et donc ϕ(λP + µQ) = λϕ(P) + µϕ(Q). P = (X − a)(X − b)Q(X) + αX + β
(b) Soit P = n+1k=0 ak X ∈ Kn+1 [X]. ϕ(P) = 0 ⇐⇒ ∀k ∈ {0, 1, . . . , n + 1},
k En évaluant cette identité en a et b, on détermine α et β
P
(n + 1)ak = kak . P(b) − P(a) bP(a) − aP(b)
Ainsi P ∈ ker ϕ ⇐⇒ ∀k ∈ {0, 1 . . . , n} , ak = 0. Par suite ker ϕ = Vect(X n+1 ). α= et β =
b−a b−a
(c) Par le théorème du rang rg(ϕ) = dim Kn+1 [X] − dim ker ϕ = n + 2 − 1 = dim Kn [X]
Par linéarité de ϕ on obtient
donc ϕ est surjective.
ϕ(P) = ϕ(αX + β) = αX + β
Exercice 117 : [énoncé] L’image de φ est R p [X] car l’application φ est surjective puisque pour tout polynôme
Posons T : P(X) 7→ P(X + 1) et ∆ = T − Id endomorphismes de R[X]. P ∈ R[X], on peut définir une suite élément de S p par la relation
∆(P) = P(X + 1) − P(X).
On vérifie que si deg P ≤ p alors deg ∆(P) ≤ p − 1. u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = aun + P(n)
Soit P ∈ R p [X].
(d) La famille (R0 , R1 , . . . , R p ) est une famille de polynômes de degrés étagés de R p [X],
Par ce qui précède, on a ∆ p+1 (P) = 0.
elle forme donc une base de R p [X]. Pour k ∈ ~0 ; p, il est facile de déterminer une
Or
p+1 suite u = (un ) ∈ S p vérifiant S u = Rk car
p+1
X !
∆ p+1 = (−1) p+1−k T k
k=0
k un+1 = aun + Rk (n) ⇐⇒ un+1 − (n + 1)k = a(un − nk )
car T et Id commutent. Ainsi la suite
On en déduit u : n 7→ nk
p+1
p+1
X !
(−1)k P(X + k) = 0 convient.
k
k=0 Considérons alors la famille formée des suites
et en particulier pour tout n ∈ N,
v : n 7→ an et vk : n 7→ nk avec k ∈ ~0 ; p
p+1
p+1
X !
(−1)k P(n + k) = 0 Supposons
k=0
k λv + λ0 v0 + · · · + λ p v p = 0
En appliquant φ, on obtient
Exercice 118 : [énoncé] λ0 R0 + · · · + λ p R p = 0
(a) Si u ∈ S p et si deux polynômes P, Q conviennent pour exprimer un+1 en fonction de
donc λ0 = . . . = λ p = 0 puis la relation initiale donne λ = 0 car v , 0.
un alors
La famille (v, v0 , . . . , v p ) est donc libre.
∀n ∈ N, P(n) = Q(n)
De plus, en vertu de la formule du rang
Puisque le polynôme P − Q possède une infinité de racines, c’est le polynôme nul et
donc P = Q. dim S p = dim ker φ + rg φ = 1 + (p + 1) = p + 2
(b) S p ⊂ RN , 0 ∈ S p (avec P = 0). donc la famille (v, v0 , . . . , v p ) est une base de S p .
Soient λ, µ ∈ R et u, v ∈ S p . (e) En reprenant les notations qui précèdent, on peut écrire
Pour tout n ∈ N, on obtient aisément
u = λv + λ0 v0 + λ1 v1
(λu + µv)n+1 = a(λu + µv)n + (λPu + µPv )(n)
On a
et donc λu + µv ∈ S p avec Pλu+µv = λPu + µPv ∈ R p [X]. Pu = λ0 R0 + λ1 R1 = −2X + 7
S p est un sous-espace vectoriel de RN donc c’est un R-espace vectoriel.
Puisque R0 = −1 et R1 = 1 − X, on obtient λ1 = 2 et λ0 = −5.
(c) Ci-dessus, on a obtenu Pλu+µv = λPu + µPv ce qui correspond à la linéarité de
Par suite
l’application φ.
un = λ2n + 2n − 5
u ∈ ker φ si, et seulement si, Pu = 0 ce qui signifie que u est une suite géométrique de
raison a. Puisque u0 = −2, on obtient λ = 7.
On en déduit que la suite (an )n∈N est un vecteur directeur de la droite vectorielle Finalement
qu’est le noyau de φ. un = 3.2n + 2n − 5
Exercice 119 : [énoncé] Posons h = ϕ−1 ◦ g. L’application h est bien définie car g est à valeurs dans Im g ⊂ Im f et
ϕ−1 est définie sur Im f . De plus, h est linéaire par composition et
(a) Supposons que H est un supplémentaire commun à F1 et F2 .
Considérons la projection p sur F1 parallèlement à H. Par le théorème du rang, p f ◦ h = f ◦ ϕ−1 ◦ g
induit par restriction un isomorphisme de tout supplémentaire de noyau vers l’image
de p. On en déduit que F1 et F2 sont isomorphes. Puisque ϕ−1 prend ses valeurs dans H, f ◦ ϕ−1 = ϕ ◦ ϕ−1 = IdIm f puis
(b) En dimension finie, la réciproque est vraie car l’isomorphisme entraîne l’égalité des
dimensions des espaces et on peut alors montrer l’existence d’un supplémentaire f ◦ h = IdIm f ◦g = g
commun (voir l’exercice d’identifiant 181)
C’est en dimension infinie que nous allons construire un contre-exemple.
Posons E = K[X] et prenons F1 = E, F2 = X.E. Les espaces F1 et F2 sont Exercice 122 : [énoncé]
isomorphes via l’application P(X) 7→ XP(X). Ils ne possèdent pas de ( ⇐= ) ok
supplémentaires communs car seul {0} est supplémentaire de F1 et cet espace n’est ( =⇒ ) Supposons ker f ⊂ ker g. Soit H un supplémentaire de ker f dans E. f réalise un
pas supplémentaire de F2 . isomorphisme de H vers Im f noté fH . Soient K un supplémentaire de Im f dans E et
h ∈ L(E) déterminé par
hIm f = g ◦ fH
−1
et hK = 0
Exercice 120 : [énoncé] (ou n’importe quelle autre application linéaire).
Notons que Im f ⊂ ker f car on suppose f 2 = 0. Pour tout x ∈ ker f ,
( =⇒ ) Si x ∈ ker f alors x = ( f ◦ g)(x) + 0 ∈ Im f donc Im f = ker f . g(x) = 0 = (h ◦ f )(x)
( ⇐= ) Soient F un supplémentaire de Im f = ker f dans E. Par le théorème du rang
et pour tout x ∈ H,
dim F = n − dim ker f = dim Im f
(h ◦ f )(x) = h( fH (x)) = g( fH
−1
( fH (x))) = g(x)
L’application h = f|F : F → Im f est un isomorphisme car elle est linéaire entre deux
Les applications g et h ◦ f coïncidant sur deux sous-espaces vectoriels supplémentaires,
espaces de dimensions finies égales et injective car ker h = F ∩ ker f = {0E }.
elles sont égales.
Soit g ∈ L(E) déterminé par
g|Im f = h−1 et g|F = 0
On a Exercice 123 : [énoncé]
∀x ∈ Im f, ( f ◦ g + g ◦ f )(x) = ( f ◦ g)(x) = ( f ◦ h−1 )(x) = x Si Im v 1 Im u, il n’y a pas de solution.
Supposons Im v ⊂ Im u. Soit H un supplémentaire de ker u dans E. u|H réalise un
car f 2 = 0.
isomorphisme de H vers Im u. Tout f ∈ L(E) s’écrit de manière unique f = f1 + f2 avec
et
f1 = pH ◦ f et f2 = pker u ◦ f .
∀x ∈ F, ( f ◦ g + g ◦ f )(x) = (g ◦ f )(x) = h−1 ( f (x)) = x
u ◦ f = v ⇐⇒ u ◦ f1 = v ⇐⇒ u|H ◦ f1 = v ⇐⇒ f1 = (u|H )−1 ◦ v.
car g|F = 0. Les solutions de l’équation sont les f = (u|H )−1 ◦ v + f2 avec f2 ∈ L(E, ker u) quelconque.
On en déduit f ◦ g + g ◦ f = IdE .