Modules Formation Contractuels 2019 - SVT
Modules Formation Contractuels 2019 - SVT
Modules Formation Contractuels 2019 - SVT
MODULE DE FORMATION
1
OBJECTIFS GENERAUX :
Outiller les professeurs contractuels à la pratique pédagogique
Sensibiliser les professeurs contractuels sur les attitudes liées à la fonction enseignante (activités
pédagogiques et socio-éducatives)
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
RESULTATS ATTENDUS
Enseignants formés à l’utilisation des programmes éducatifs et des guides d’exécution des
programmes ;
Enseignant outillés à l’élaboration d’une fiche de leçon en APC ;
Enseignants outillés à l’application de la méthode active, des démarches scientifiques, et des
techniques d’animation en situation de classe ;
Enseignants formés à la tenue de documents de classe ;
Enseignants outillés à l’élaboration des sujets d’évaluation des apprentissages ;
Enseignants outillés à l’utilisation des outils de recherches documentaires sur interne ;
Enseignants sensibilisés à participer aux activités pédagogiques et socio-éducatives de son
établissement ;
Enseignants formés au respect des valeurs de la république et de la déontologique de la
fonction enseignante.
2
DESCRIPTIF DES MODULES
Simulation-
MISE EN SITUATION DE CLASSE 05 jours
plénière
3
CHRONOGRAMME
4
COMPÉTENCE 1 :
FAIRE PARTAGER LES
VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE
5
MODULE :
LES VALEURS DE
LA RÉPUBLIQUE
6
Plan
INTRODUCTION
7
INTRODUCTION
Toute République se fonde sur des valeurs. C’est ainsi que la République de Côte d’Ivoire s’appuie
sur des valeurs qui constituent le socle de la Nation. Ces valeurs sont stipulées dans la Constitution
ivoirienne, la loi fondamentale de la République, d’où leur importance.
Il apparait de ce fait nécessaire de faire connaitre ces valeurs à tous les citoyens, notamment les
enseignants et les élèves et de les faire partager.
Quelles sont les valeurs de la République de Côte d’Ivoire ?
Quelles sont leurs importances ?
Il est la carte d’identité visuelle de la République. Il doit être magnifié, honoré et respecté par tous
les citoyens. La couleur Orange désigne la richesse et la générosité de la terre, le Blanc incarne la
paix, le Vert renvoie à la certitude d’un devenir meilleur.
L’hymne national de la République de Côte d’Ivoire est l’Abidjanaise. Adopté par la loi n°60-207
du 27 juillet 1960, son caractère d’hymne national est affirmé par l’article 29 de la Constitution de
la Deuxième République ivoirienne. La musique a été composée par l’Abbé Pierre-Michel PANGO.
Les paroles sont de l’Abbé Pierre-Marie COTY, paroles auxquelles le Ministre VANGAH Mathieu
Ekra rajouta quelques modifications.
L’hymne se présente sous forme d’un poème lyrique et très patriotique, exprimant des images
exaltant les valeurs de la terre ivoirienne, telles que l’espérance, la paix, la dignité et la fraternité.
L’hymne peut être joué lors d’occasions solennelles ou de célébrations, mais il accompagne
obligatoirement toutes les cérémonies officielles de l’État et clos les interventions télévisées
solennelles du Président de la République.
Lors de la diffusion de l’hymne national, tous les hommes et femmes doivent se lever, se tourner
vers le drapeau ivoirien, si présent, et se tenir droit, les bras le long du corps, la paume des mains
orientée vers la jambe. La tête doit être levée et le regard doit suivre le drapeau lors de sa montée
jusqu’à la fin de l’hymne. Les personnes en uniforme doivent faire un salut militaire dès l’exécution
des premières notes de l’hymne national.
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I.2.3 Les armoiries de la République
Les actuelles armoiries de la Côte d’Ivoire furent adoptées en 2011. Son élément principal,
l’Eléphant de la savane d’Afrique, est un important symbole du pays.
Historiquement, les concepteurs des armoiries se sont inspirés des éléments naturels symbolisant les
principaux partis politiques opposés pendant la période coloniale. À savoir l’éléphant pour le Parti
Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le palmier pour le Parti Progressiste de Côte d’Ivoire
(PPCI).
Les armoiries de Côte d’Ivoire sont composées de six éléments à savoir l’éléphant, le soleil levant
doré, les deux palmiers dorés, le blason de couleur verte (sinople) (à la création des armoiries le
8 février 1960, le blason était azur), le listel doré, l’inscription argentée « République de Côte
d’Ivoire ».
Les armoiries ont une fonction d’identification de la République. A ce titre, ce symbole doit être
placé sur les documents officiels au milieu ou du côté droit, en timbre. Il est le cachet de la
République. Ils ont également une fonction d’éducation en tant qu’appel à l’union et à la solidarité
devant toute adversité.
Cette devise résume notre idéal commun et notre volonté d’œuvrer ensemble à la construction de la
nation. Aussi à l’évocation de chacun de ces mots, tout ivoirien doit se sentir interpellé et réagir en
conséquence.
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I.2.5 Le portrait du Chef de l’Etat
Le chef de l’Etat est donc le gardien des institutions de la République. Il est le symbole garant de la
cohésion nationale et de l’unité nationale. Ce symbole est représenté par son portrait.
La démocratie vient du grec demos, peuple et kratos, pouvoir, autorité, légitimé. Elle désigne selon
la célèbre définition d’Abraham Lincoln : le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le
peuple »
La démocratie se définit également comme :
- un gouvernement qui est dirigé avec le consentement du peuple.
- un système de gouvernement dont l’autorité suprême appartient au peuple.
- un gouvernement dans lequel le contrôle politique est exercée par tous les citoyens, soit
directement ou par l’entremise de leur représentants élus.
- c’est un système où les individus peuvent changer de dirigeants de façon pacifique et où le
gouvernement a le droit de gouverner parce ce que le peuple lui a conféré ce droit.
La démocratie véhicule des valeurs qui reposent sur le respect de la Constitution, la primauté du
droit, la défense des droits et libertés de la personne et l'acceptation de la responsabilité de favoriser
le développement social et économique.
De toutes ces valeurs, deux sont primordiales : la liberté et l’égalité. Elles sont proclamées dans
toutes les déclarations des Droits de l’Homme (1789 et 1948) et dans la Constitution Ivoirienne.
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III- L’ESPRIT CRITIQUE
III.1 Définition
L’esprit critique est une attitude intellectuelle qui consiste à n’accepter pour vraie ou réelle aucune
affirmation ou information sans l’examiner attentivement au moyen de la raison, sans se
documenter à son sujet et sans la soumettre à l’épreuve de la démonstration.
Ainsi, la loi d’orientation n° 95-696 du 7 septembre 1995 relative à l’enseignement stipule dans son
article 3 que « le service public de l’enseignement est conçu et organisé en vue de permettre
l’acquisition des savoir, savoir-faire et savoir-être, des méthodes de travail et d’assimilation des
connaissances, la formation de l’esprit critique et le développement de la sensibilité et de la
curiosité ». La Constitution du 1er août 2000 en son article 7 consacre l’obligation pour l’Etat
d’assurer un accès égal à l’éducation pour tous les enfants du pays. Et depuis 2015, un Décret (N°
95-696 du 07/09/2015) a été signé rendant l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans.
Ne considérez pas une information comme vraie avant de l'avoir étudiée vous-
même.
Il serait préférable de vérifier toutes les informations auxquelles nous sommes confrontés, quelle
qu'en soit la source.
11
Ayez plusieurs longueurs d'avance.
Ne vous contentez pas d'avoir une longueur d'avance. Essayez d'imaginer les évolutions futures qui
pourraient affecter les problèmes auxquels vous faites face.
CONCLUSION
Les valeurs de la République sont un fondement de la stabilité de toute nation. Aussi tout
citoyen soucieux de l’harmonie de son pays se doit de les intégrer et de les mettre en œuvre au
quotidien. Elles visent donc à faire de chaque ivoirien un citoyen à part entière.
Références
- https://fr.wikihow.com/am%C3%A9liorer-son-esprit-critique;
- Manuel de référence de la CEDEAO ;
- Site officiel de la République de Côte d’Ivoire
- Les Constitutions Ivoiriennes (2000-2016)
-Programme éducatif et Guide d’Exécution du CAFOP (E
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COMPÉTENCE 2 :
EXERCER LE MÉTIER DE PROFESSEUR DE
COLLÈGE ET DE LYCÉE DANS UN CADRE
RÉGLEMENTAIRE RESPECTANT
L’ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE
13
MODULE
LA DÉONTOLOGIE
DE LA FONCTION
ENSEIGNANTE
14
INTRODUCTION
La déontologie est un ensemble de règles et de devoirs. Elle est le code moral propre à une
profession. Elle a pour but de faire de l’individu, de l’employé, un citoyen qui sert son pays avec
loyauté, dévouement et conscience professionnelle. Les lois et les règles qui y sont définies sont à
observer avec dignité, abnégation et respect dans le souci constant d’un meilleur rendement de
l’entreprise ou du service.
Aussi, tombent-ils sous le coup des sanctions disciplinaires tous ceux qui n’observent pas les règles
déontologiques de leurs métiers.
La fonction d’enseignant quant à elle, impose une déontologie rigoureuse du fait du matériau (les
enfants) sur lequel travaillent les enseignants.
- Quels sont les différents aspects de la déontologie de la fonction enseignante ?
- Quelles sont les conséquences en cas de non- respect des droits et devoirs ?
I- DEFINITION
Selon le Petit Larousse Illustré 2011 : « la déontologie est l’ensemble des règles et des devoirs qui
régissent une profession. C’est la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs
clients ou le public ». Ainsi défini, l’objet de la déontologie est d’inventorier très concrètement les
droits et les obligations qui incombent à un professionnel dans l’exercice de sa tâche. Elle a pour
but de permettre à tout travailleur de bien se conduire dans l’exercice de son métier. Elle présente et
défend les intérêts du service.
Ils jouissent dans l’exercice de leurs fonctions, d’une entière liberté de pensée et d’expression, dans
le strict respect de conscience et d’opinion des élèves et des étudiants. Cette liberté ne doit en aucun
cas aller à l’encontre des objectifs assignés aux établissements et des principes de tolérance et
d’objectivité. »
15
1- Les droits de l’enseignant
Le droit est la faculté d’accomplir une action, de jouir d’une chose, d’y prétendre, de l’exiger. Le
droit de l’enseignant est donc tout ce qu’il peut exiger de l’employeur, en contrepartie de ce qu’il
fait et consent pour celui-ci.
- Droit de grève.
Les enseignants ont un droit de grève, mais ils doivent suivre les étapes de la procédure syndicale
qui prévoit un préavis de six (06) jours francs (jours de travail, c'est-à-dire ouvrables). Dans celui-
ci, il doit être précisé : le lieu, la date et la durée de la grève. Dans ces conditions, un précompte est
effectué sur le salaire des grévistes, mais cette action de grève ne doit avoir aucune incidence sur
leur notation administrative.
- Droit de salaire
L’enseignant a droit au salaire lorsqu’il a accompli correctement ses tâches pédagogiques et
administratives qui lui sont assignées.
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Les droits ou libertés individuelles
- Liberté d’opinion ou de pensée
L’enseignant a droit à une liberté politique, religieuse et philosophique. Cependant, cette liberté
d’opinion ne peut s’exercer sur le lieu du service. Les enseignants qui exercent des fonctions
d’autorité n’ont pas d’opinion personnelle, car leur seule opinion, dans le cadre de leurs
fonctions, doit être celle du gouvernement.
- La fonction d’éducateur
On ne le dira jamais assez, pour la société, l’enseignant doit être un modèle puisqu’il a en charge
l’éducation et la formation des jeunes générations. Une conduite douteuse est évidemment à
proscrire car « votre vie privée ne vous appartient jamais complètement ». Il nous faut être modéré
dans tout notre comportement ; sont à proscrire les scènes de bagarre, ivresse, débauche ; Il faut
éviter également la fréquentation des bars et maquis en compagnie des élèves ; Il faut enfin éviter
l’endettement ou le surendettement auprès des usuriers : cela ne fait qu’éroder l’image, la
personnalité.
L’enseignant doit être toujours correctement vêtu, sans recherche originale comme sans
négligence ; une tenue négligée ou trop recherchée fait toujours mauvaise impression. Le langage
vulgaire est également à proscrire.
- La fonction de formateur
L’enseignant est censé apporté la connaissance à ses élèves. Autrement dit, l’enseignant est celui
qui sait, contrairement à l’élève qui ne sait pas. Cela lui impose de venir sur le terrain nanti d’une
bonne somme de connaissances qui lui permettent de relever les défis auxquels il sera soumis.
Être présent en classe aussi c’est être proche de ses élèves. Bien qu’il n’ait pas le don d’ubiquité
pour être partout à la fois, le maître doit circuler dans la classe ; il est vrai que cela n’est pas
toujours possible à cause des effectifs pléthoriques ; quoi qu’il en soit, il faut qu’il soit le plus
proche de ses élèves.
la maîtrise de sa discipline. L’enseignant doit maîtriser la discipline qu’il est censé dispenser ;
il lui faut donc préparer avec le plus grand soin ses cours.
la connaissance des élèves. Il faut s’efforcer de connaître et d’appeler les élèves par leurs
noms. Les élèves ont en effet besoin de savoir que le professeur s’intéresse à eux, qu’il sait les
aider par un mot, un encouragement.
- L’esprit d’équité
Les élèves attendent du maître qu’il soit juste et équitable ; celui-ci devra donc les traiter sur un plan
égalitaire, sans aucune distinction (appartenance sociale, religieuse, ethnique, politique…). Il faut
éviter aussi d’infliger, sous l’effet de la colère, des sanctions collectives ; il y a toujours une
injustice quelque part : on punit des élèves qui ne sont pas fautifs.
- Le sens de la dignité
L’enseignant doit avoir le sens de la dignité. Il doit se respecter en évitant de venir étaler sur la
place publique sa vie privée ; bien sûr que de temps en temps, quelques épisodes peuvent détendre
l’atmosphère de la classe, mais il faut éviter les abus (ex : consacrer chaque jour plus de 15 mn à
raconter sa vie qui n’intéresse pas forcément les élèves).
Le sens de la dignité, c’est aussi et avant tout le respect de sa personne. Il est indécent et dégradant
pour un enseignant d’arriver aux cours complètement éméché ou de fumer dans la classe ; ces
odeurs peuvent indisposer les élèves et l’enseignant y perd de sa crédibilité. Il doit également
respecter la personnalité de l’élève ; il évitera donc les commentaires ayant trait à la personne
physique ou ethnique des élèves, à leur appartenance religieuse ou politique.
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- Probité et désintéressement
Tous les actes posés par l’enseignant dans l’accomplissement de ses tâches pédagogiques et
administratives doivent être marqués par la droiture et l’intégrité. Il ne doit jamais les poser
moyennant une quelconque compensation (en espèce, en nature ou par autre procédé).
- Secret professionnel
Après un conseil de classe ou après toute autre instance de délibération, il est interdit à l’enseignant
de divulguer les décisions qui y ont été prises avant la publication de celles-ci par l’Administration
de l’établissement scolaire.
- Comportement
Le respect de la hiérarchie
Le chef d’établissement ou le Directeur des Etudes est le supérieur hiérarchique direct du professeur
et, à ce titre, il a droit à un certain respect qui ne doit pas aller jusqu’ à la flagornerie ou à
l’obséquiosité, signe évident d’un complexe d’infériorité. Le professeur devra éviter de jouer auprès
du Chef d’établissement ou du Directeur le rôle de mouchard, ce qui aurait pour conséquence de
brouiller ses rapports avec ses collègues. Ce qui est surtout attendu de l’enseignant, c’est qu’il fasse
preuve d’esprit d’initiative, de ponctualité et d’assiduité dans l’exercice de ses fonctions.
Il doit également participer aux réunions que convoque l’administration : il ne doit pas considérer
ces réunions comme une perte de temps mais plutôt comme une occasion d’échanger sur la marche
de l’établissement. Le professeur peut, selon ses dispositions et sa disponibilité, participer aux
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activités extrascolaires (théâtre, sport, club divers) qui contribuent au rayonnement de
l’établissement.
Il ne pas entraver le travail des autres notamment celui des éducateurs d’internat surtout lorsqu’ils
sont obligés d’intervenir pendant votre heure de cours. Les commentaires désobligeants sur les
circulaires de l’administration sont à bannir de même que le dénigrement des collègues et des autres
personnels parce qu’en fait, il se trouvera toujours un élève qui se chargera volontiers de rapporter
plus ou moins fidèlement vos propos : c’est la meilleure manière de vous créer des ennemis.
1- LES FAUTES
Sont considérées comme fautes, tout manquement de l’employé à ses obligations professionnelles,
tout acte contraire à la déontologie dans l’exercice de ses fonctions et tout délit de droit commun
commis. Il s’agit de :
- le refus d’assurer le service ou de servir l’employeur avec loyauté, dignité, intégrité et
dévouement ;
- le refus s’assurer l’intégralité des tâches qui vous sont confiées ;
- l’exercice à titre personnel d’une activité lucrative au sein de l’établissement, sauf
dérogation ;
- la corruption ;
- le manque de discrétion professionnelle et de réserve ;
- le refus de rejoindre son poste d’affectation
- l’insubordination ;
- les absences irrégulières ;
- le détournement de fonds ou de matériels ;
- l’abandon de poste ;
- l’escroquerie ;
- le vol ;
- le meurtre ;
- le viol ;
- l’attentat à la pudeur ;
- le détournement de mineur ;
- le harcèlement.
- etc.
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2- LES SANCTIONS
CONCLUSION
Aucun métier ne peut s’exercer sans code moral. Cela est encore plus vrai pour l’enseignant dont la
fonction est de travailler sur les jeunes âmes. Connaître et respecter la déontologie du métier de
l’enseignant, c’est connaître ses droits et devoirs afin de les mieux exercer.
21
COMPÉTENCE 3 :
PLANIFIER LES ACTIVITÉS
D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE-
ÉVALUATION
22
MODULE
LA CONNAISSANCE
DE LA DISCIPLINE
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Les Sciences de la Vie et de la Terre sont une discipline faisant partie intégrante des sciences
expérimentales. Elles comprennent quatre grands domaines d’étude qui sont : la biologie, la
géologie, la pédologie et l’écologie.
Les principaux thèmes abordés au premier et au second cycle sont consignés dans les tableaux ci-
dessous :
I- LES PRINCIPAUX THEMES PAR NIVEAU D’ENSEIGNEMENT
1/ AU PREMIER CYCLE
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2/ AU SECOND CYCLE
Niveaux
Seconde C Première C Première D Terminale C Terminale D
Compétences
THEME 1:
THEME 1 : La La
THEME : La THEME 1 :
géodynamique géodynamiqu THEME 1 : Les
structure Les ressources
Traiter une interne e interne. ressources
géologique de la énergétiques.
situation relative à minières.
Côte d’Ivoire et le
la géologie et à la THEME 2 : THEME 2:
devenir des THEME 2 : La
pédologie. Les Propriétés Les propriétés THEME 2 : La
roches gestion des
chimiques des chimiques des gestion des sols.
magmatiques sols.
sols. sols et leur
évolution.
THEME : Les
THEME : La
relations au sein THEME: La THEME : La
Traiter une communicatio
d’un écosystème THEME : Les communicatio communication
situation relative à n dans
et l’influence de écosystèmes. n nerveuse. dans
la communication. l’organisme
l’homme sur l’organisme.
l’environnement.
THEME1 : THEME 1 : La
THEME 1 : la
La THEME 1 : La reproduction
reproduction
reproduction reproduction chez les
chez les
chez les chez l’Homme. mammifères et
Traiter une mammifères.
Thème: La mammifères chez les
situation relative à
reproduction de la spermaphytes.
la reproduction et
cellule. THEME 2 : THEME 2 : La
l’hérédité. THEME 2: La
La transmission THEME 2: La
transmission
transmission des caractères transmission des
des caractères
des caractères héréditaires. caractères
héréditaires.
héréditaires. héréditaires.
THEME 1: Le
métabolisme
THEME 1: Le
énergétique et
milieu intérieur.
THEME : la l’activité
Traiter une THEME : La production de musculaire.
THEME : La THEME 2: La
situation relative à production de la matière
nutrition minérale défense de
la nutrition et à la la matière organique et THEME 2 : La
de la plante verte l’organisme et
santé. organique son défense de
son
utilisation. l’organisme et
dysfonctionneme
son
nt.
dysfonctionne
ment.
25
2- 2 SERIE LITTERAIRE
Niveaux
Seconde A Première A Terminale A
Compétences
THEME 1 : La transmission de
l’information au niveau de
Traiter une situation THEME : Les réflexes et THEME : la
l’organisme.
relative à la les troubles de communication dans
communication. comportement. l’organisme
THEME 2 : L’homme et
l’environnement.
THEME 1 : Problèmes
THEME 1 : L’origine
liés à la reproduction
de la vie et l’évolution
humaine et à la vie
Traiter une situation de la lignée humaine.
familiale.
relative à la THEME : La reproduction
reproduction et d’une cellule. THEME 2 : La
THEME 2 : La
l’hérédité. transmission des
transmission des
caractères héréditaires
caractères héréditaires
chez l’Homme.
chez l’Homme.
Traiter une situation THEME : Le devenir des THEME : Le devenir
THEME : La nutrition et la
relative à la nutrition et nutriments dans des nutriments dans
santé de l’homme.
à la santé. l’organisme. l’organisme.
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II- LES HABILETES ET CONTENUS D’ENSEIGNEMENT PAR NIVEAU
1-1-1 Compétence 1 : Traiter une situation relative à la reproduction chez les plantes à fleurs
et chez les vertébrés.
HABILETES CONTENUS
Identifier Les différentes parties de la fleur.
Décrire Les stades d’évolution de la fleur
Expliquer Les phénomènes intervenant dans la formation de la graine
Déduire La notion de reproduction sexuée,
Le rôle du grain de pollen, de l’ovule, des sépales et des pétales.
Résumé du cours
La graine se forme à partir de la fleur qui se compose d’un pédoncule sur lequel sont disposées
différentes pièces florales :
- des sépales (05) dont l’ensemble forme le calice ;
- des pétales (05) dont l’ensemble forme la corolle ;
- des étamines (10) dont l’ensemble forme l’androcée et qui est constitué d’un filet terminé par un
anthère ;
- et d’un pistil comprenant à sa base un ovaire contenant des ovules et surmonté d’un style qui se
termine par un stigmate.
La fleur passe par des stades d’évolution pour donner la graine : le stade bouton floral ; le stade
fleur épanouie et le stade fleur fanée qui laisse apparaître un ovaire développé en fruit contenant des
graines.
Dans la fleur se sont donc le grain de pollen et l’ovule qui engendrent la graine qui possède en son
sein une plantule. Le grain de pollen est la cellule reproductrice mâle et l’ovule est la cellule
reproductrice femelle. La formation de la graine est une reproduction. Cette reproduction qui fait
intervenir les cellules sexuelles est dite reproduction sexuée.
Les sépales et pétales servent de pièces protectrices.
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1-1-1-2 Leçon 2 : la germination d’une graine
HABILETES CONTENUS
Citer Les facteurs externes à la graine influençant sa germination,
Les facteurs internes à la graine influençant sa germination.
Déterminer L’influence des facteurs,
L’influence des facteurs internes.
Décrire Les étapes de la germination d’une graine.
Résumé du cours
Par ailleurs le sol dans lequel la graine est semée doit être humide, aéré et non tassé. La
température de ce sol doit être modérée : ni trop élevée ni trop basse : ces facteurs sont extérieurs à
la graine (facteurs externes).
La germination de la graine commence par son gonflement et s’achève par la sortie des premières
feuilles de la plante.
Résumé du cours
Chez les mammifères, le mâle et la femelle sont différents par les caractères sexuels externes et les
caractères sexuels internes.
Les caractères sexuels externes sont composés d’organes qui apparaissent ou se développent au
cours de la croissance de l’individu. Ces organes constituent les caractères sexuels secondaires.
Les caractères sexuels internes sont les organes reproducteurs qui existent à la naissance. Ils
constituent les caractères sexuels primaires.
L’ensemble des organes reproducteurs forment l’appareil reproducteur qui produit les cellules
reproductrices. Chez le mâle, les testicules produisent les spermatozoïdes, cellules reproductrices
mâles et chez la femelle, les ovaires donnent les ovules, cellules reproductrices femelles.
Au cours de l’accouplement, le mâle déversent les spermatozoïdes dans les voies génitales de la
femelle où un spermatozoïde s’unit avec un ovule pour donner l’œuf : c’est la fécondation.
L’œuf formé subit des transformations pour donner un embryon puis un fœtus qui est le nouvel
individu, semblable aux parents.
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1-1-1-3 Leçon 4 : la reproduction chez les oiseaux
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
Distinguer L’individu mâle de l’individu femelle.
Annoter Les schémas des appareils reproducteurs,
Les schémas des cellules reproductrices.
Expliquer Les principales étapes menant à la fécondation,
Le développement de l’œuf.
Décrire Les transformations subies par l’œuf.
Déduire Les notions de : développement externe et oviparité.
Résumé du cours
La distinction entre le mâle et la femelle chez les oiseaux peut se faire grâce à des aspects différents
de certaines parties du corps : ergots, crête et des barbillons plus développés, des plumes de la
queue plus longues. En générale le mâle est plus gros que la femelle. Ces caractères qui permettent
de reconnaître le mâle et la femelle sont les caractères sexuels externes. Les organes reproducteurs
qui existent à la naissance constituent les caractères sexuels internes. La reproduction des oiseaux
commence par le rencontre du mâle et de la femelle. Au cours de l’accouplement, les cellules
reproductrices mâles provenant de l’appareil reproducteur mâle sont émises dans les voies génitales
femelles où elles s’unissent aux cellules reproductrices femelles pour former la cellule-œuf : c’est la
fécondation. Chez les ovipares, l’œuf est pondu. L’œuf se transforme en embryon qui se développe
alors hors du corps de la femelle : c’est un développement externe. Il se fait grâce aux réserves
abondants contenues dans l’ovule, cela caractérise les ovipares. La femelle couve ses œufs au nid
pour les maintenir au chaud à une température constante de 38°c, dans un milieu aéré et sec. La
transformation de l’embryon en poussin s’appelle l’incubation. Elle dure 21 jours chez la poule.
Comme tous les oiseaux, la poule est un ovipare ; le poussin sort de l’œuf pondu et couvé par sa
mère.
29
1-1-2 COMPETENCE 2 :
Traiter une situation se rapportant aux facteurs de croissance chez les plantes à fleurs et chez
les vertébrés.
THEME : Les facteurs de croissance chez les plantes à fleurs et chez les Vertébrés
HABILETES CONTENUS
Identifier Quelques facteurs influençant la croissance chez les plantes à fleurs
Déterminer L’importance de :
- l’eau dans la croissance des plantes à fleurs,
- des sels minéraux dans la croissance des plantes à fleurs,
- de la lumière dans la croissance des plantes à fleurs.
Déduire La notion d’autotrophie.
Résumé du cours
L’eau et les sels minéraux favorisent la croissance des plantes vertes. La plante verte utilise la
lumière pour fabriquer sa propre matière organique, grâce à la chlorophylle (pigment vert des parties
aériennes) qu’elle contient et en présence de lumière. Elle utilise aussi les sels minéraux absorbés par
leurs racines et du dioxyde de carbone contenu dans l’air et absorbé par les feuilles. Elle rejette en même
temps de l’oxygène : On dit que la plante réalise la photosynthèse. Cette matière organique sert à sa
nutrition et à sa croissance maximale. La plante a donc besoin de lumière pour bien se développée. En
absence de lumière la plante s’affaiblit, ses feuilles jaunissent et sa tige se courbe.
L’eau, les sels minéraux et la lumière sont indispensables à la croissance des plantes vertes. A la
lumière, elles utilisent les autres éléments pour fabriquer leurs propres matières organiques : on dit
qu’elles sont autotrophes.
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1-1-2-2 Leçon 2 : l’influence des aliments sur la croissance des vertébrés
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
Identifier quelques aliments consommés par les vertébrés,
la composition des aliments des vertébrés.
Déterminer l’influence de la quantité d’aliments consommés sur la croissance
des vertébrés,
l’influence de la qualité des aliments consommés sur la croissance
des vertébrés,
Déduire Le rôle des aliments simples sur la croissance des vertébrés.
Résumé du cours
Les aliments consommés par les vertébrés renferment chacun des aliments simples : glucides, lipides, protides,
eau, sels minéraux et vitamines dont la composition est bien précise.
La quantité et la qualité des aliments consommés ont une influence sur la croissance des vertébrés car chaque
aliment simple joue un rôle spécifique. Pour une bonne croissance, il faut une combinaison harmonieuse en
quantité et en qualité de la fourniture d’aliments.
1-1-3-1 Leçon 1 : les actions néfastes de l’Homme et leurs conséquences sur l’environnement
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
les actions de destruction des ressources naturelles,
Identifier les actions de surexploitation des ressources naturelles,
les actions de pollution de l’environnement.
les conséquences des actions de destruction des ressources naturelles,
Dégager les conséquences des actions de surexploitation des ressources naturelles,
les conséquences des actions de pollution.
Résumé du cours
Plusieurs actions de l’homme ont des effets sur son environnement. Ces actions néfastes sont de 3 ordres qui
s’accompagnent de conséquences tel que stipulé dans le tableau ci-dessous :
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Les caractéristiques
Les actions néfastes de
l’Homme sur Les conséquences des actions néfastes
l’environnement
Les types d’action
déboisement, La déforestation,
défrichement, la désertification,
Les actions de destruction cultures extensives, la disparition des espèces végétales ; l’érosion
des ressources naturelles cultures itinérantes, des sols.
feux de brousse. (La baisse de la production agricole, la famine, la
malnutrition)
surpâturage, La dégradation
pêche intensive, ou l’érosion des sols ;
Les actions de
braconnage la diminution des ressources halieutiques ;
surexploitation des
la disparition des espèces animales.
ressources naturelles
(La baisse de la production agricole, la
famine, la malnutrition)
Rejet de déchets la pollution de l’air ;
industriels, Rejet les maladies respiratoires ;
d’ordures ménagères, les maladies de la peau ;
Les actions de pollution de Emission de gaz par les la pollution des eaux ;
l’environnement engins motorisés, la pollution des sols.
Utilisation irrationnelle L’intoxication alimentaire.
des pesticides et des
engrais
HABILETES CONTENUS
Identifier les moyens de lutte contre la dégradation de l’environnement.
Proposer des stratégies de sensibilisation (messages, moyens et technique de sensibilisation).
Résumé du cours
La lutte contre la dégradation de l’environnement qui est source de maladies peut s’organiser de plusieurs
manières :
Par des moyens de lutte contre la dégradation installée de l’environnement (curative) à savoir :
- Le ramassage des ordures ;
- le traitement des eaux usées et des différentes ordures ;
- le reboisement ;
- l’utilisation d’êtres vivants (lutte biologique) et de produits chimiques (lutte chimique).
Par des stratégies de sensibilisation telles que les messages, les moyens et techniques de sensibilisation.
32
1-2 Niveau 5ème
1-2-1 COMPETENCE 1 : Traiter une situation relative à la reproduction chez les plantes
sans fleurs et à la croissance chez les invertébrés
THEME : La reproduction chez les plantes sans fleurs et la croissance chez les invertébrés
HABILETES CONTENUS
1- Identifier les différents modes de reproduction des champignons à chapeau
Les modes de reproduction des champignons à chapeau :
2- Expliquer - multiplication par mycélium ;
- multiplication par les spores.
Les schémas des cycles de reproduction asexuée et sexuée d’un champignon
3- Annoter
à chapeau.
4- Déduire La notion de reproduction asexuée.
Résumé du cours
Les champignons à chapeau sont constitués d’un pied surmonté par un chapeau et dans sa partie
souterraine, de filaments mycéliens très ramifiés.
Le chapeau porte sur sa face interne des lamelles productrices de spores.
Les champignons à chapeau se reproduisent de deux manières :
soit à partir des filaments mycéliens qui bourgeonnent directement pour donner de nouveaux
champignons. Il s’agit de la reproduction asexuée ou multiplication végétative;
soit à partir des spores produites par les lamelles du chapeau. Les spores germent et donnent
des filaments mâles et femelles qui fusionnent en certains endroits pour donner des organites
qui font office d’œuf. ce dernier germe et donne un filament mycélien à partir duquel
bourgeonnent de nouveaux champignons : c’est la reproduction sexuée.
33
Résumé du cours
Les insectes sont des invertébrés ayant trois (3) paires de pattes. Ils sont ailés ou non.
Après l’accouplement entre le mâle et la femelle, la femelle fécondée pond des œufs qui après
éclosion, libèrent des larves ressemblant ou non aux adultes. Le développement chez les insectes est
soit direct (larve ressemble à l’adulte) soit indirect (larve ne ressemble pas à l’adulte).
Chez les insectes c’est la larve qui croit. Cette croissance se fait par mues successives avec
métamorphose complète (papillon…) ou métamorphose incomplète (criquet …) pour donner un
insecte adulte. La croissance est toujours discontinue chez les insectes: l’insecte se débarrasse de sa
cuticule rigide au moment de la croissance.
HABILETES CONTENUS
1- Décrire Les stades de développement de l’escargot : stade larvaire, stade adulte
2- Construire La courbe de croissance de l’escargot.
Le mode de croissance de l’escargot.
3- Expliquer
Le rôle du manteau dans la croissance de l’escargot
4- Déduire La notion de croissance continue
Résumé du cours
Les mollusques sont des animaux à corps mou, recouvert ou non de coquille. L’escargot en est un,
avec le corps recouvert de coquille. Les escargots sont êtres vivants hermaphrodites.
Après l’accouplement, les œufs pondus éclosent et libèrent des larves d’escargot ressemblant aux
adultes : le développement de l’escargot est direct.
L’escargot croit en produisant au fur et à mesure, une nouvelle coquille, à partir de son manteau. Ce
dernier produit une substance riche en calcaire qui durcit à l’air libre.
La croissance de l’escargot est continue et est matérialisée par la présence de stries sur sa coquille.
34
1-2-2 COMPETENCE 2 : Traiter une situation en rapport avec la nutrition chez les plantes
sans chlorophylle et chez les invertébrés.
HABILETES CONTENUS
La nature des aliments des plantes sans chlorophylle :
1- Déterminer - aliment minéral ;
- aliment organique.
Les effets de la nutrition des champignons microscopiques :
- dans l’alimentation :
2- Dégager - en médecine :
- au niveau du sol :
- sur la santé de l’homme :
3- Déduire La notion d’hétérotrophie.
Résumé du cours
Les plantes sans chlorophylle sont des plantes dépourvues de pigments chlorophylliens. Il s’agit des
champignons macroscopiques et microscopiques.
Ces plantes sont incapables de réaliser la photosynthèse. Elles ne peuvent pas produire la matière
organique indispensable à leur développement. Elles sont obligées de puiser les substances
nutritives (matières organiques et sels minéraux) dans leur milieu de vie : ce sont des êtres vivants
hétérotrophes.
Les plantes sans chlorophylle prélèvent les substances nutritives soit sur des êtres vivants qu’elles
parasitent, soit sur des aliments (fruits, pain …) qu’elles détruisent.
Au niveau du sol les champignons microscopiques peuvent vivre en symbiose dans les racines de
certaines plantes (les légumineuses) dont elles contribuent à la nutrition.
Les plantes sans chlorophylle sont également utilisées par l’Homme dans l’industrie alimentaire
(production de yaourt, de vin …) et pharmaceutique (production de certains antibiotiques …).
Les pièces buccales subissent des modifications et s’adaptent aux régimes alimentaires des êtres
vivants (invertébrés) :
Le criquet qui coupe et broie ses aliments, a des mandibules et des maxillaires très
développés : c’est un appareil buccal de type broyeur.
Le moustique qui pique (perce la peau) et suce le sang, a des pièces buccales allongées dont
certaines lui permettent de piquer (mandibule et maxillaires) et d’autres (sous forme de
canaux) lui permettent de prélever le sang (liquide) : c’est un appareil de type piqueur
suceur.
36
1-2-3 COMPETENCE 3 : Traiter une situation relative aux actions néfastes de certains
invertébrés sur l’Homme, sur l’environnement et à la lutte contre ces invertébrés.
THEME : les conséquences des actions néfastes de certains invertébrés sur l’Homme, sur
l’environnement et la lutte contre ces invertébrés
HABILETES CONTENUS
Les actions néfastes du criquet sur l’environnement :
1- Identifier - consommation en grande quantité des végétaux et des cultures vivrières ;
- dépôt d’excréments dans les cours d’eau.
Les conséquences de la prolifération du criquet sur l’environnement :
- Ravage de la végétation ===> érosion du sol ===> perte de la fertilité
du sol ;
2- Dégager - Pollution des eaux.
Les conséquences de la prolifération du criquet sur l’Homme :
destruction des cultures vivrières ===> mauvais rendement
agricole ===> famine ===> malnutrition ===> mort.
Résumé du cours
Les criquets sont des herbivores très voraces.
Quand ils ne sont pas nombreux, les criquets ne causent aucun dégât sur la végétation ; mais quand
leur s’accroit, ils se déplacent en groupe ou essaim et envahissent des régions entières où ils
détruisent la végétation à grande échelle.
Les invasions de criquets ou invasions acridiennes sont très redoutées par les Hommes à cause des
conséquences désastreuses qu’elles provoquent sur l’environnement (destruction de la végétation et
des cultures, pollution des eaux…) et sur l’Homme (famine, malnutrition, mort …).
HABILETES CONTENUS
1- Identifier Les conditions de la prolifération du moustique : milieux de vie du moustique ;
37
Résumé du cours
Les moustiques adultes vivent dans les broussailles et sur les tas d’ordures. Ces moustiques pondent
leurs œufs dans les eaux stagnantes où vivent les larves.
Lorsque les conditions environnementales le permettent, les moustiques se multiplient très
rapidement et envahissent les lieux d’habitation des Hommes.
Les moustiques femelles se nourrissent en piquant les Homme. Ils transmettent à l’Homme à
l’occasion, les microbes de certaines maladies mortelles comme le paludisme, la fièvre jaune, la
gangue ….
La prolifération des moustiques a des conséquences sur l’Homme et sur la société, sur la plan
économique et social.
HABILETES CONTENUS
Les signes de la puberté chez la jeune fille et chez le jeune garçon :
- transformations morphologiques (caractères sexuels secondaires) ;
1- Identifier
- transformations physiologiques ;
- transformations psychologiques.
2-Comparer Les signes de la puberté chez la jeune fille et chez le jeune garçon
3- Déduire La notion de puberté.
4- Proposer Un comportement sexuel responsable : abstinence
38
Résumé du cours
La puberté chez l’Homme est une étape de développement très importante qui est marquée par des
transformations morphologiques, physiologiques et des changements de comportement chez les
adolescents.
La puberté est marquée chez la jeune fille comme chez le jeune garçon par une croissance rapide du
corps, le développement de la poitrine (garçon), du bassin (fille), l’apparition des poils au pubis et
aux aisselles (garçon et fille) et l’apparition d’autres caractères sexuels secondaires.
Les ovaires et testicules (organes sexuels) commencent à fonctionner avec l’émission des premières
cellules sexuelles, perceptible par pollution nocturne (chez le garçon) et premières règles (chez la
fille).
Pendant cette période, le jeune garçon et la jeune fille prennent conscience respectivement de leur
masculinité et féminité et commence à s’affirmer en changeant de comportement aussi bien en
famille qu’en société.
Il est important que, dans cette période, les jeunes (garçons et filles) adoptent un comportement
responsable en matière de sexualité, pour éviter les grossesses précoces et les maladies
sexuellement transmissibles (IST/VIH).
HABILETES CONTENUS
Les organes producteurs de cellules reproductrices de l’homme et
1- Identifier de la femme ;
Les cellules reproductrices.
la formation de la cellule-œuf :
2- Expliquer - migration des spermatozoïdes dans les voies génitales de la femme ;
- étapes de la fécondation
Le devenir de la cellule-œuf :
3- Décrire - transformation de l’œuf en embryon;
- transformation de l’embryon en fœtus.
Le schéma des appareils reproducteurs de l’homme et de la
femme.
Le schéma montrant le trajet des gamètes dans les voies génitales
4- Annoter
de la femme.
Le schéma des étapes de la fécondation.
Le schéma des étapes du devenir de la cellule œuf.
5- Déduire Les notions de grossesse, de grossesse précoce.
39
Résumé du cours
Les cellules sexuelles sont produites par les glandes sexuelles (testicules et ovaires). Elles sont mises
en contact pendant l’accouplement, après migration des spermatozoïdes déposés dans les voies
génitales de la femme. La fécondation qui s’en suit aboutit à la formation de la cellule-œuf ou zygote.
Ce dernier, tout en migrant vers l’utérus, se divise et donne un embryon qui se fixe dans l’utérus
(nidation) et poursuit son développement jusqu’à terme.
La fixation de l’embryon marque le début de la grossesse. La grossesse est qualifiée de précoce
lorsque la femme la contracte avant l’âge de 18 ans.
HABILETES CONTENUS
Les caractéristiques des roches endogènes :
1- Déterminer
- teinte, cohésion, taille des minéraux.
2-Elaborer Le tableau de comparaison de différentes roches endogènes.
3- Identifier Les minéraux essentiels de quelques échantillons de roches endogènes.
Le mode de formation des roches endogènes : refroidissement des magmas :
- rapide (en surface) : texture vitreuse et texture microlitique ;
4- Expliquer
- lent (à mi- profondeur) : texture microgrenue ;
- très lent (en profondeur) : textures grenue et pegmatitique.
5- Déduire Les notions de cristal, minéral, texture.
Résumé du cours
Les roches endogènes proviennent du magma, liquide en fusion à l’intérieur du globe terrestre. Ces
roches appelées roches magmatiques, se mettre en place :
- soit en profondeur ; s’il s’agit de roches plutoniques (exemple : granite...);
- soit en surface ; s’il s’agit de roches effusives ou volcaniques (exemple : basalte…).
Le magma qui remonte à la surface du globe terrestre refroidit progressivement et forme des
cristaux : c’est la cristallisation. La cristallisation peut être totale, dans ce cas les roches obtenues
présentent des minéraux de tailles variables mais tous visibles à l’œil nu. Ce sont des roches à
textures pegmatitique (gros cristaux), grenue (cristaux de taille moyenne) ou microgrenue (cristaux
visibles mais de petite taille).
40
1-3-2-2 Leçon 2 : la dégradation des roches endogènes
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
1- Décrire Les étapes de la dégradation d’un massif rocheux.
2- Annoter Le schéma des étapes de la formation du chaos et de l’arène granitique.
3- Comparer Des échantillons de roches à différents stades d’altération.
Le mécanisme d’altération d’une roche : Perte de la cohésion,
4- Expliquer évolution de la teinte.
le Mode d’action des agents d’altération d’une roche.
5- Déduire quelques produits d’altération d’une roche endogène.
Résumé du cours
Les roches exposées aux facteurs climatiques se dégradent. Les variations de température et les
intempéries provoquent l’élargissement de diaclases créées pendant la formation de la roche. Le
massif rocheux soumis à la dégradation ou à l’altération se débite en fragments de roches de taille
variable constituant un amas de roches ou chaos rocheux. Au niveau des fragments rocheux
obtenus, l’eau agit sur certains minéraux dits minéraux altérables par hydrolyse ou hydratation et
finit par les modifier ou les détruire.
l’altération du feldspath donne de l’argile ;
l’altération de la biotite libère des oxydes et des hydroxydes de fer.
Les minéraux inaltérables comme le quartz, libérés par la destruction des autres minéraux de la
roche, constituent les grains de sable.
Tous les produits issus de l’altération des roches s’accumulent au pied des massifs rocheux sous
forme d’arène (exemple : arène granitique).
41
1-3-3 COMPETENCE 3 : Traiter une situation en rapport avec la formation des sols et leurs
caractéristiques.
HABILETES CONTENUS
Le profil d’un sol de type A, B, C :
1- Décrire - différents horizons (A, B, C) ;
- caractéristiques des horizons.
2-Annoter Le schéma d’un profil de sol de type A, B, C
La formation d’un sol :
- constituants minéraux issus de l’altération des roches ;
3- Expliquer - constituants organiques provenant de la décomposition de la matière
organique ;
- combinaison des constituants minéraux et organiques.
La notion de :
4-Déduire - profil et horizon d’un sol ;
- sol agronomique et sol géologique.
Résumé du cours
Le sol est la partie la plus superficielle de l’écorce terrestre. Il est formé de constituants minéraux
provenant l’altération de la roche –mère et de constituants organiques issus de la décomposition
d’êtres vivants. Les produits de l’altération qui restent en place sur la roche mère forment l’horizon
(C) du sol qui est colonisé par les végétaux pionniers et des micro-organismes.
La décomposition des matières organiques provenant de ces êtres vivants, fournit l’humus qui
s’accumule dans la couche superficielle de l’horizon (c) pour constituer l’horizon humifère (A) du
sol en formation.
42
1-3-3 2 LECON 2 : Les textures des sols
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
Quelques textures de sol : texture sableuse, texture argileuse, texture
1- Déterminer
limoneuse
2- Construire Des histogrammes de textures de sols
3- Déduire La notion de texture
Résumé du cours*
Les sols sont caractérisés, entre autre, par leur texture qui est la proportion des différentes particules
minérales qu’ils renferment. Les particules minérales de référence du sol sont : le sable, l’argile et le
limon. Selon les proportions de ces particules, on distingue :
les sols à texture sableuse dans lesquels le sable prédomine ;
les sols à texture argileuse dans lesquels l’argile prédomine ;
les sols à texture limoneuse dans lesquels le limon prédomine.
Il existe des sols à texture intermédiaire dans lesquels plusieurs particules minérales sont présentes
dans des proportions voisines : sols à textures argilo-sableuse, sols à texture sablo-limoneuse…
La texture d’un sol est déterminée à partir d’un diagramme de texture ou triangle des textures.
HABILETES CONTENUS
Quelques maladies liées à l’eau :
- maladies par vecteurs : dracunculose, paludisme
- maladies du péril fécal : amibiase, bilharziose, choléra.
1- Identifier
Les symptômes :
- d’une maladie par vecteur ;
- d’une maladie du péril fécal.
Le cycle de développement :
2- Décrire - de l’agent pathogène d’une maladie par vecteur ;
- de l’agent pathogène d’une maladie du péril fécal.
le schéma du cycle de développement de l’agent pathogène de chaque maladie
3- Annoter
choisie.
la notion de :
4- Déduire - maladie par vecteur ;
- maladie du péril fécal.
43
Résumé du cours
L’eau est source de vie. Cependant, elle peut être source de maladie si elle n’est pas potable. Dans
les régions où l’eau potable n’est pas accessible, les populations utilisent de l’eau souillée pour leur
besoin quotidien. Elles sont exposées à de maladies parfois mortelles : la bilharziose, le choléra, la
poliomyélite, l’amibiase, la typhoïde …Ce sont des maladies du péril fécal.
D’autres maladies transmises par l’eau sont provoqués par des agents pathogènes dont le cycle de
développement dépend de vecteurs vivants dans l’eau ou près des retenues d’eau (le moustique, la
simulie…). Il s’agit du paludisme, de la dracunculose, de la fièvre jaune… ces maladies sont
appelées des maladies par vecteurs.
HABILETES CONTENUS
Les moyens de lutte contre les maladies liées à l’eau :
Lutte préventive ou prophylactique : hygiène individuelle, hygiène
1- Identifier collective ;
Lutte curative ou traitement de la maladie : utilisation de
médicaments prescrits par un médecin.
2- Mener Des campagnes de sensibilisation : message, technique de sensibilisation.
Résumé du cours
L'eau est indispensable à la vie mais elle peut provoquer des maladies si elle est souillée. Certaines
de ces maladies sont transmises par l'ingestion d'eau souillées ou d'aliments contaminés par des
microbes présents dans l’eau. D’autres sont transmises par l'intermédiaire d'un vecteur ou d'un hôte
intermédiaire dont la vie dépend de l’eau.
Pour lutter contre ces maladies les mesures d’hygiène sont recommandées :
consommation d’eau potable ;
éviter les baignades dans les eaux stagnantes ;
protection contre les piqûres des vecteurs de maladies (moustiques, simulies …) ;
sensibilisation de la population pour l’amélioration de l’hygiène de vie ;
sensibilisation de la population vivant dans les zones à risque (bordure des fleuves, des
rivières et lac …)
HABILETES CONTENUS
Les méthodes de traitement de l’eau souillée :
1- Identifier - ébullition de l’eau, désinfection de l’eau ;
- filtration de l’eau, décantation de l’eau.
2-annoter Le schéma d’un filtre à eau simple.
Les méthodes de traitement de l’eau souillé :
3- décrire - destruction des microbes ;
- élimination des déchets solides.
4- déduire La notion d’eau potable.
44
Résumé du cours
Les eaux souillées sont sources de maladies. Pour éviter ces maladies, il faut traiter l’eau avant de
l’utiliser, soit en la faisant bouillir, soit en la désinfectant avec des produits chimiques (eau de javel
…). Ces méthodes détruisent les micro-organismes qui sont dans l’eau.
L’eau souillée peut être également traité par filtration : cette méthode permet de débarrasser l’eau
souillée des particules solides et des micro-organismes.
HABILETES CONTENUS
Quelques aliments simples :
1- Caractériser - aliments minéraux : sels minéraux : chlorures, calcium ;
- aliments organiques : glucides, lipides, protides.
Les schémas des expériences de caractérisation des aliments simples.
2- Annoter
La composition d’un aliment composé usuel ;
La valeur énergétique d’un aliment composé :
- les aliments simples sans valeur énergétique : eau, sels minéraux et
vitamines ;
- les aliments simples avec valeur énergétique : protides, lipides et glucides
3- Déterminer
les besoins alimentaires de l’Homme :
- alimentation variée et équilibrée en quantité et en qualité ;
- valeur énergétique adéquate d’une ration alimentaire ;
- les besoins énergétiques en fonction de l’âge, de
l’activité physique, du sexe et de l’état physiologique.
Le rôle des aliments simples
4- Identifier
Quelques maladies nutritionnelles : kwashiorkor, marasme
5- Déduire La notion de : aliment simple, ration alimentaire, malnutrition.
Résumé du cours
Les aliments consommés par l’Homme lui apportent des substances minérales (eau et sels
minéraux) et des substances organiques (glucides, lipides, protides et vitamines).
Ces substances sont mises en évidence, à l’aide de réactifs spécifiques, par des expériences de
caractérisation.
On classe les aliments de l’Homme en fonction de la proportion des substances qu’ils renferment:
aliments glucidiques, riches en glucide ;
aliments lipidiques, riches en lipides ;
aliments protidiques, riches en protides ;
aliments riches en sels minéraux et en vitamines.
On peut classer ces aliments aussi en fonction de leur rôle dans l’organisme :
aliments énergétiques (glucides et lipides) ;
aliments de croissance (protides, sels minéraux et vitamine)
aliments d’entretien (eau, sels minéraux et vitamines)
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Les besoins alimentaires de l’Homme varient en fonction de l’âge, de l’activité physique, de l’état
physique (en bonne santé, maladie ...) et physiologique (femme enceinte, …..)
L’alimentation de l’Homme doit être suffisante et variée pour couvrir tous ses besoins.
HABILETES CONTENUS
L’expérience de mise en évidence de la digestion « in vitro » de l’amidon cuit
1- Réaliser
par la salive fraiche.
Le mécanisme de la digestion « in vitro » de l’amidon cuit par la
salive :
- conditions d’action de la salive ;
2- Expliquer - action de la salive.
Les différentes transformations des aliments dans le tube digestif :
- transformations mécaniques ;
- Transformations chimiques ;
4- Schématiser La coupe longitudinale de la dent.
Le schéma de l’expérience de la digestion « in vitro » de
5- Annoter l’amidon cuit par la salive ;
le schéma de l’appareil digestif.
Les voies d’absorption des nutriments :
6- Identifier -voie sanguine ;
-voie lymphatique ;
7- Citer Les règles de l’hygiène alimentaire.
8- Déduire La notion d’enzyme, de nutriments, et d’absorption intestinale.
Résumé du cours
Les aliments consommés par l’Homme sont transformés dans son appareil digestif qui est constitué
par le tube digestifs et les glandes digestives.
Les aliments subissent des transformations mécaniques à travers la mastication assurée par les dents
et le brassage gastrique assuré par les mouvements de l’estomac.
La transformation chimique des aliments est assurée par les sucs digestifs (salive, suc gastrique, suc
pancréatique et intestinal) et la bile qui est une sécrétion digestive comme les sucs digestifs.
Les sécrétions digestives (suc digestifs et la bile) transforment les aliments simples en de petites
molécules capables de passer dans le sang.
Ces petites molécules appelées nutriments sont :
- Le glucose issu de la transformation des glucides (amidon, maltose…),
- Les acides aminés issus des protides,
- Les acides gras et le glycérol provenant de la transformation des corps gras et huiles (les
lipides).
Au niveau de l’intestin grêle, les nutriments hydrophiles (glucose, acides aminés, vitamines
hydrosolubles …) sont absorbés par le sang et les nutriments liposolubles (acides gras, vitamine
liposolubles …) sont absorbés par la lymphe.
46
1-4-1-3 LEÇON 3 : le sang
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
Les constituants du sang :
1- Identifier - éléments figurés ;
- plasma.
2-Décrire Les éléments figurés du sang
1- 3- Annoter Le schéma des éléments figurés du sang
Le rôle des constituants du sang :
4- Déterminer - rôle du plasma ;
- rôle des éléments figurés.
5- Comparer Le sang sédimenté et le sang coagulé
Le sang sédimenté
6- Schématiser
Le sang coagulé
7- Expliquer. Le mécanisme de la coagulation du sang
Résumé du cours
Le sang est un liquide particulier. Il contient des cellules (les globules rouges ou hématies, les
globules blancs ou leucocytes, et les plaquettes sanguines ou globulins), des nutriments (glucose,
acides gras, acides aminés, sels minéraux…), des anticorps …
Les différents constituants du sang jouent des rôles précis dans l’organisme :
les hématies transportent les gaz respiratoires ;
les globules blancs et les anticorps assurent la défense de l’organisme ;
les plaquettes sanguines interviennent dans la coagulation du sang.
Le sang frais laissé à l’air libre, coagule : il se prend en masse et laisse échapper un liquide, le
sérum.
Si le sang est rendu incoagulable par ajout d’oxalate d’ammonium, il sédimente : les éléments
figurés se déposent et il apparait un surnageant qui est le plasma.
47
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
les groupes sanguins du système ABO
1- Déterminer
les facteurs rhésus
2- Identifier Les différentes possibilités de transfusion sanguine
3-Expliquer Les différentes possibilités de transfusion sanguine
4-Schématiser Les différentes possibilités de transfusion sanguine
5-Déduire Les notions de : compatibilité, incompatibilité
Résumé du cours
Le sang est un tissu qui peut être prélevé chez un individu ( le donneur) et transféré à un autre
individu ( le receveur).
Les hématies portent des marqueurs ou antigènes (A, B et Rh) appelés agglutinogènes qui
permettent de distinguer les groupes sanguins et les facteurs Rhésus.
Quand les hématies d’un individu ne portent aucun antigène ni du groupe sanguin, ni du facteur
Rhésus), cet individu est du groupe O- . Si au contraire les hématies d’un individu portent tous les
antigènes, ce dernier est du groupe AB+.
Le plasma contient des anticorps ou agglutinines capables de reconnaitre et détruire les antigènes
du groupe sanguin (système A, B, O) et du facteur Rhésus. Les anticorps ou agglutinines qui sont
dans le plasma coexistent avec les antigènes (portés par les hématies) qu’ils ne peuvent pas
reconnaitre. (Exemple : anti A coexiste avec B).
Ainsi un individu du groupe O-, possède dans son plasma tous les anticorps (agglutinines) : anti A,
anti B et anti Rh. Il ne peut recevoir du sang d’aucun autre groupe si ce n’est du sang du même
groupe ; toute fois, il peut donner son sang à tout individu : c’est un donneur universel.
Un individu du groupe sanguin AB+, ne possède aucun anti corps dans son plasma. Il peut recevoir
du sang de tout individu : il est receveur universel. Il ne peut donner son sang qu’aux individus du
même groupe que lui.
AB
O
48
1-4-1-5 LEÇON 5 : La circulation sanguine
HABILETES CONTENUS
Le fonctionnement du cœur ;
1- Décrire
Le trajet du sang dans l’organisme.
2- Dégager le rôle du cœur.
Le schéma de la circulation du sang dans l’organisme
3- Annoter
Le schéma de la coupe longitudinale du cœur
Quelques conséquences de la consommation d’alcool, de tabac et d’une
mauvaise alimentation sur la circulation sanguine :
- durcissement des vaisseaux sanguins ;
4- Identifier
-hypertension artérielle ;
-infarctus du myocarde ;
-dépôt de graisse (cholestérol) sur les parois internes des vaisseaux sanguins.
5-Déduire Quelques règles d’hygiène pour une bonne circulation sanguine.
Résumé du cours
Les battements du cœur se font selon un cycle régulier appelé révolution cardiaque ou battement
cardiaque. Une révolution cardiaque comporte trois (03) phases qui sont : la contraction des
oreillettes ou systole auriculaire, la contraction des ventricules ou systole ventriculaire et le repos du
cœur ou diastole générale.
Le sang circule dans l’organisme, propulsé par les battements du cœur. Il circule à travers un réseau
de vaisseaux sanguins (artères, artérioles, capillaires, veinules et veines).
La circulation pulmonaire ou petite circulation qui conduit le sang riche en dioxyde de carbone
(sang de couleur rouge sombre) du cœur aux poumons par l’artère pulmonaire. Dans les poumons,
le sang s’enrichit en dioxygène (sang de couleur rouge claire) puis est ramené au cœur par les
veines pulmonaires.
La circulation générale ou grande circulation qui véhicule le sang oxygéné du cœur vers les organes
par l’artère aorte. Dans les organes, le sang se charge de dioxyde de carbone et revient au cœur par
les veines caves.
49
1-4-2 COMPETENCE 2 : Traiter une situation en rapport avec la reproduction humaine et
l’infection au VIH.
HABILETES CONTENUS
Les dangers liés à une grossesse précoce :
- Conséquences sur la santé de la mère :
amaigrissement, accouchement difficile (césarienne), stérilité suite aux
complications de l’accouchement, déformation du bassin, décès.
- Conséquences sur la santé de l’enfant :
naissance prématurée, traumatisme de l’enfant, mort avant terme du fœtus.
1- Identifier
- Conséquences sociales :
arrêt des études, rejet et abandon par la famille.
Les méthodes de contraception :
- méthodes naturelles ;
- méthodes mécaniques ;
- méthodes chimiques.
Le rôle des contraceptifs mécaniques : condom, stérilet et diaphragme ;
2- Expliquer Le mode d’action des pilules (sur la glaire cervicale, l’utérus et les
ovaires).
3- Déduire La notion de contraception.
Des messages de sensibilisations contre les dangers liés aux grossesses
4- Elaborer.
précoces.
Résumé du cours
Une grossesse précoce est une grossesse contractée par une jeune fille alors que son organisme n’a
pas achevé son développement. Toute grossesse contractée avant l’âge de 18 ans est précoce.
Toute grossesse précoce a des conséquences d’abord sur la santé de la mère (accouchement difficile
avec des complications comme la stérilité et la mort, déformation du bassin…) ensuite sur l’enfant
qui peut naitre prématuré, naitre mort ou présenter un traumatisme crânien.
Une grossesse précoce peut être source de perturbation des relations au sein de la famille. Elle peut
aussi entrainer l’arrêt des études de la jeune fille.
La grossesse précoce peut être évité en retardant les rapports sexuels ou en utilisant des moyens
contraceptifs qui bloquent l’ovulation ou empêchent la fécondation ou la nidation.
50
1-4-2-2 LEÇON 2 : L’infection au VIH
HABILETES CONTENUS
1- Citer quelques symptômes du sida.
2- Décrire les étapes de l‘infection de l’organisme par le VIH.
Les modes d’infection :
- voie sanguine
3- Identifier
- voie sexuelle ;
- transmission de la mère à l’enfant (placenta, allaitement).
4- Définir Les sigles sida et VIH.
les moyens de prévention :
- message de sensibilisation : éviter tout contact avec du sang d’autrui,
éviter l’utilisation de matériel non stérilisé, opter pour l’abstinence et le
5- Proposer
dépistage volontaire ;
- moyens de sensibilisation : confection de panneaux, dépliants, sketch,
conférence.
Déduire La notion de séropositivité
Résumé du cours
Une infection due au VIH est une infection provoquée par la présence du VIH (Virus de
l’immunodéficience acquise) dans l’organisme d’un Homme.
L’étape finale de ces infections dues au VIH est le SIDA (syndrome immuno déficitaire acquis) qui
se manifeste par des maladies opportunistes (paludisme chronique, diarrhées persistante, syndrome
de Kaposi….).
L’infection de l’organisme par le VIH peut se faire par voie sanguine, par voie sexuelle ou de la
mère séropositive à l’enfant, pendant la grossesse ou pendant l’accouchement.
Une fois dans l’organisme, le VIH peut rester à l’état latent (ne se multiplie pas) ou se multiplier en
détruisant les cellules de défense.
Pour éviter l’infection par le VIH, il faut adopte un comportement responsable (abstinence, non
partage des objets tranchants ou coupant à usage personnel…).
51
1-4-3 COMPETENCE 3 : Traiter une situation en rapport avec les relations sols-plantes. .
HABILETES CONTENUS
Quelques propriétés physiques d’un sol : Porosité, perméabilité à l’eau,
1- Déterminer
capacité de rétention en eau et capacité en air.
Les caractéristiques d’un sol fertile : perméable à l’eau, bien aéré ; riche en
2- Identifier
humus, en sel minéraux et en micro-organismes.
3- Déduire La notion de sol fertile.
Résumé du cours
Le sol est le support nourricier des plantes : il soutient les plantes et leur fournit les substances
nécessaires à leur développement.
Les propriétés suivantes caractérisent un sol :
la perméabilité qui est l’aptitude d’un sol à laisser passer l’eau d’infiltration ;
la porosité qui est l’ensemble des vides présents dans un sol ;
la capacité de rétention en eau qui est l’aptitude d’un sol à retenir l’eau d’infiltration ;
la capacité en air qui est l’aptitude d’un sol à laisser circuler l’air.
Un sol fertile est perméable à l’eau, bien aéré. Il est riche en humus, en sels minéraux et en
microorganismes.
HABILETES CONTENUS
Les principaux types de sol en Côte d’Ivoire :
- sol ferralitique ;
1- Identifier
- sol ferrugineux ;
- sol hydromorphe.
La relation entre le sol et les plantes qui poussent sur ce sol :
- sol ferrugineux : plantes peu exigeantes en matières organiques, plantes à cycle
court et à courtes racines
(céréales, arachide, coton…);
2- Etablir - sol hydromorphe : plantes hydrophiles, plantes à courtes racines (riz, bananier,
cultures maraîchères…) ;
- sol ferralitique, ferrisol ou sol latéritique : plantes à longues racines et peu
exigeantes en matières organiques
(cacaoyer, colatier…).
4- Déduire La notion d’adaptation de la plante au type de sol.
52
Résumé du cours
Le développement d’une plante dépend des caractéristiques du sol sur lequel elle pousse.
Il existe une étroite relation entre le système racinaire de la plante et les caractéristiques du sol : les
plantes qui ont de longues racines se développent mieux sur des sols profonds alors que celles qui
ont des racines courtes peuvent se développer sur des sols peu profonds. Par ailleurs, les plantes
hydrophiles se développent mieux sur les sols qui retiennent beaucoup d’eau.
Les plantes sont adaptées aux sols sur lesquels elles se développent.
HABILETES CONTENUS
1- Identifier Les facteurs de dégradation des sols :
Pente, absence de couvert végétal, nature du sol (sol sableux, sol argileux) ;
Les agents de dégradation des sols : eau, vent.
L’action des agents de dégradation des sols : formation de rigoles, de
2- Expliquer
crevasses, de ravines, arrachement de la partie arable du sol.
Les conséquences de la dégradation des sols sur la production agricole :
3- Déduire appauvrissement du sol en éléments nutritifs, baisse de la production
agricole, récolte de mauvaise qualité.
Résumé du cours
Les sols dénudés se dégradent sous l’action de l’eau de ruissellement et du vent : l’eau et le vent
sont des agents de dégradation des sols.
La destruction du couvert végétal est le facteur essentiel de la dégradation des sols. Toute fois, cette
dégradation dépend de la nature du sol (sol argileux, sableux …) et de la pente du terrain (terrain
plat ou en pente).
Les agents de dégradation des sols arrachent leur partie superficielle arable et provoquent leur
appauvrissement c'est-à-dire la perte de sa fertilité.
53
1-4-4-2 LEÇON 2 : La protection et l’amélioration des sols (02 séances)
Tableau des habiletés-contenus
HABILETES CONTENUS
Les moyens de protection des sols :
- abandon des cultures sur brûlis ;
- abandon des feux de brousse ;
- reboisement et engazonnement ;
1- Identifier - pratiques des techniques culturales (jachère, assolement, terrassement,
paillage, brise-vent et haies)
Quelques techniques d’amélioration des sols :
- apport d’engrais ;
- amendement du sol.
2- Décrire Quelques pratiques culturales : jachère, assolement, terrassement, paillage.
Des messages de sensibilisation en faveur de la protection et de
3- Elaborer
l’amélioration des sols.
Résumé du cours
Les sols sont indispensables aux plantes (même si les cultures hors sols existent). Il faut éviter leur
dégradation, en adoptant des pratiques culturales qui les exposent moins aux agents d’érosion (eau,
vent) ou qui les épuisent moins (assolement, jachère…)
Des techniques de protection des sols doivent être utilisées : il s’agit des haies et de
l’engazonnement…
Pour maintenir ou améliorer la fertilité d’un sol, il faut utiliser des engrais chimiques ou organiques,
pratiquer des amendements humifères ou calcaires selon les situations.
CONCLUSION
- Développer chez les apprenants des connaissances, des attitudes et des aptitudes qui leur
permettent de comprendre les phénomènes biologiques, géologiques, pédologiques,
environnementaux et d’assimiler des techniques culturales et pastorales de son milieu ;
- Cultiver chez ceux-ci, l’esprit scientifique qui leur permettra de résoudre, avec rigueur, les
problèmes biologiques, géologiques, technologiques et environnementaux.
Pour y parvenir, le professeur des SVT doit éviter d’imposer, aux apprenants, son raisonnement, ses
expériences, ses conclusions et ses résumés. Il doit favoriser les initiatives et leur permettre d’être
responsables par la pratique des démarches scientifiques et guider les activités des élèves en leur
donnant de simples indications (consignes).
54
MODULE
LES PROGRAMMES
ÉDUCATIFS ET LEUR
GUIDE D’EXÉCUTION
55
Le programme éducatif est un document officiel qui présente un ensemble d’éléments visant à
informer les enseignants sur la nature et les contenus d’enseignement/apprentissage et d’évaluation,
à installer dans le cadre de leurs activités pédagogiques et didactiques.
- Le profil de sortie qui définit les compétences attendues de l’apprenant(e) à la fin de sa formation
des cycles primaire, secondaire premier cycle, secondaire second cycle et du CAFOP.
- Le domaine qui regroupe les disciplines enseignées selon l’objet de leur étude ;
- Le régime pédagogique qui est le nombre de semaines d’enseignement par année et qui précise la
durée des enseignements d’une discipline et son taux horaire par rapport à l’ensemble des disciplines.
+le thème qui est une unité de contenus scientifiques, est décliné en plusieurs leçons ;
Habiletés Contenus
(Actions de l’apprenant) (Description du contenu disciplinaire sur lequel porte
l’action)
56
2/STRUCTURE DES GUIDES D’EXECUTIONS DES PROGRAMMES EDUCATIFS
Le guide d’exécution des programmes éducatifs APC, associé au programme éducatif dans un
document unique, comprend les éléments suivants :
-la progression qui est une répartition annuelle du contenu d’un programme regroupé dans un
tableau et articulé sur le découpage de l’année scolaire en trimestre ou en semestre, en fonction des
exigences du programme et des possibilités qu’offrent les horaires.
Dans cette répartition, sont insérés les évaluations et les séances de régulation.
-la compétence qui est le résultat du traitement efficace d’une situation ou d’un problème par
une personne ;
-le thème qui est une unité de contenus scientifiques, est décliné en une ou plusieurs leçons ;
-le tableau des contenus, des consignes pour conduire les activités d’apprentissage, des
techniques pédagogiques et des moyens et supports didactiques.
Les contenus sont afférents aux habiletés installées ;
Les activités d’apprentissage à mener par l’enseignant et par les apprenants(e)s
Les techniques pédagogiques suggérées dans le tableau permettent l’animation de la
classe.
Les moyens et supports didactiques proposés orientent les enseignants dans le choix du
matériel didactique
- des exemples de fiches de leçon sont présents dans le guide d’exécution de certains
programmes.
Les documents d’accompagnement des programmes sont des recueils d’informations. Ils ont pour
but de renforcer les connaissances des enseignants, afin de les aider à mieux préparer les cours
relatifs à certains thèmes. Les contenus de ces documents ne sont pas exhaustifs. Ils ne doivent en
aucun cas être considérés comme des cours prêts à être dispensés aux élèves. Par conséquent, le
professeur peut et doit selon les besoins et intérêts des apprenants, enrichir ces documents afin de
rendre l’enseignement/ apprentissage plus efficace.
57
II - UTILISATION DES PROGRAMMESEDUCATIFS ET LEURS GUIDES
D’EXECUTION
En APC, le thème, le titre de la leçon et les habiletés /contenus sont proposés dans le programme.
L’enseignant doit :
- proposer, aux apprenants(es), une situation d’apprentissage pertinente en rapport avec la leçon ;
- emmener les apprenants à poser le problème (biologique, géologique, écologique…) qui prend en
compte toutes les habiletés et les contenus d’enseignement correspondants. Ce problème qui est le
titre de la leçon, doit être sous forme interrogative ;
- faire émettre des hypothèses en congruence avec le titre de la leçon, les habiletés et le contenu.
Exemple de leçon
Niveau 6ème
Exemple de Situation :
Dans l’exécution des activités de la coopérative scolaire du Lycée Moderne de Treichville, des
élèves de 6è sèment des graines de haricot sans les trier. Ils les arrosent régulièrement. Quelques
jours plus tard, ils observent que certaines graines germent et d’autres ne germent pas. Les graines
germées présentent des aspects différents. Ces observations amènent les élèves à déterminer les
conditions de la germination et à décrire son processus.
HABILETES CONTENUS
- les facteurs externes à la graine influençant la germination : eau, air, température ;
1- Citer - les facteurs internes à la graine influençant la germination : état de la graine, âge
de la graine.
- l’influence des facteurs externes : eau, air, température ;
2- Déterminer
- l’influence des facteurs internes : état de la graine, âge de la graine.
Les étapes de la germination d’une graine :
3- Décrire - gonflement de la graine
- apparition de la radicule, de la tigelle, des premières feuilles
58
TITRE DE LA LEÇON : COMMENT LA GERMINATION DE LA GRAINE SE FAIT Ŕ
ELLE ?
Exemple d’hypothèses :
1) Peut-être que la germination de la graine se fait sous l’influence de facteurs internes
2) Peut-être que la germination de la graine se fait sous l’influence de facteurs externes
3) Peut-être que la germination de la graine se fait par étapes
Conclusion
Les programmes éducatifs et leurs guides d’exécution sont indissociables. Leur exploitation
correcte permet la mise en œuvre efficace des programmes éducatifs.
59
MODULE
LA PRÉPARATION DE
LA FICHE DE LEÇON
60
La fiche de leçon est un guide de travail ayant pour but de programmer pendant la leçon le
temps, les activités des élèves et celles du professeur. La préparation de la fiche de leçon est la
traduction en actes pédagogiques, des informations consignées dans le programme
La page de déroulement de la leçon comporte, de la gauche vers la droite, 6 colonnes qui sont :
- La colonne des moments didactiques, durée ;
- La colonne des moyens et stratégies ;
- La colonne des activités d’enseignement ;
- La colonne des activités d’apprentissage ;
- La colonne du contenu du cahier de l’apprenant ;
1. la page de garde
La Compétence, le Thème et Le titre de la leçon proposé dans le programme sont à transcrire
intégralement sans modification à partir du programme.
*Découpage de la leçon en séances
Le découpage de la leçon en séances ne peut être correctement fait que lorsque la leçon est
intégralement préparée (il est important de faire une préparation intégrale de chaque leçon au lieu
d’une préparation séquentielle).
*Identification des habiletés et contenus
Les habiletés et contenus existent déjà dans le programme.
61
*Choix du matériel didactique
Le matériel didactique est l’ensemble des supports indispensables et effectivement utilisés pour la
mise en œuvre de la leçon en situation de classe.
Le guide d’exécution du programme propose des moyens et supports didactiques à l’enseignant.
Son choix doit tenir compte des réalités du terrain.
*Problématisation
Elle s’appuie sur l’exploitation de la situation d’apprentissage. Le titre de la leçon en APC émane
du problème identifié à partir de la situation. La tâche ou les aide(nt) à poser le problème
biologique, pédologique, géologique, etc…
Le titre de la leçon est à la forme interrogative.
*Conclusion générale
Elle apporte la réponse au problème posé.
CONCLUSION
La fiche de leçon ou fiche pédagogique est un document qui contient tous les renseignements
pédagogiques indispensables à la formation des apprenants. C’est un guide pour le professeur. Elle
est aussi un repère pour les Encadreurs Pédagogiques ou les Inspecteurs lors d’une visite de classe
ou d’une inspection. Le support conseillé est la fiche cartonnée, durable et pratique.
62
III- PREPARATION DE LA LEÇON PROPREMENT DITE
IV-
1. Elaboration
Premier cycle
Niveau : 6ème
Compétence 1
Leçon 2: la germination d’une graine.
Second cycle
Niveau : 1ère D
Compétence 3
Thème 2
Leçon 1: la transmission d’un caractère héréditaire : le monohybridisme
63
COMPÉTENCE 4 :
ORGANISER ET ANIMER LE
GROUPE-CLASSE EN FAVORISANT
LES COOPÉRATIONS
64
MODULE
LA MÉTHODOLOGIE
65
Pour installer les habiletés chez les apprenant(es) (Approche par les Compétences = APC), il
est important de déterminer les stratégies pédagogiques à mettre en œuvre.
Les stratégies pédagogiques regroupent à la fois les méthodes, les démarches, les techniques
et les procédés d’enseignement/apprentissage et les moyens didactiques.
1- La méthode magistrale
La méthode magistrale ou traditionnelle ou méthode expositive met l’enseignant au centre de
toutes les activités de la classe. Celui-ci détient le savoir qu’il dispense à l’apprenant(e). Elle est
axée essentiellement sur le développement de la mémoire chez l’apprenant(e) qui se contente
d’apprendre par cœur et de réciter ce qu’il a appris en classe.
2- La méthode active
La méthode active ou pédocentrique met l’apprenant(e) au centre des activités de la classe.
Celui-ci participe à sa propre formation sous la direction de l’enseignant qui joue le rôle
d’animateur, de planificateur, d’évaluateur, de régulateur et de correcteur. Cette méthode
- privilégie l’action par rapport à la mémorisation (apprentissage dans l’action) ;
- développe l’esprit de créativité, la libre expression et l’esprit critique.
Une démarche scientifique est un découpage logique et séquentiel des différentes étapes
méthodologiques d’un processus d’apprentissage. En Sciences de la Vie et de Terre, la démarche
scientifique comporte cinq étapes.
1- La mise en situation
La mise en situation permet d’intéresser l’apprenant et l’amener à identifier un problème.
La situation d’apprentissage est utilisée pendant la phase de présentation et la phase de développement.
Elle est exploitée pendant toute la leçon. La situation d’apprentissage comprend :
- le contexte qui correspond au cadre général, spatio-temporel, culturel et social dans lequel
se trouve l’apprenant(e) ;
- la circonstance qui justifie l’exécution de la tâche ;
- la tâche définit les actions attendues de l’apprenant pour résoudre le problème biologique,
écologique ou géologique, etc.
66
La situation d’apprentissage doit permettre de
faire un constat ;
dégager le problème biologique, écologique ou géologique à résoudre.
d’émettre des hypothèses en congruence avec le problème.
2-La problématisation
La problématisation est la formulation du problème identifié à la forme interrogative.
Analyser :
- les résultats des expériences réalisées en classe ou non ;
- les faits historiques.
Interpréter:
- les résultats des expériences réalisé en classe ou non, sont interprétés ou expliquer (quand
cela est nécessaire) ;
- les faits historiques.
Conclure :
La conclusion est une réponse aux préoccupations émises dans l’hypothèse ou au problème
posé.
67
Les démarches scientifiques comprennent les étapes suivantes :
1 Mise en situation
2 Problématisation
3 Hypothèse
Vérification
4
Conclusion
5
NB : La méthode active est sous-tendue par la démarche scientifique qui peut être expérimentale,
déductive ou historique.
68
MODULE
LES TECHNIQUES
D’ANIMATION
PÉDAGOGIQUE
69
La démarche scientifique s’appuie sur les techniques et procédés pédagogiques.
Une technique pédagogique est un moyen d’animation utilisé pour faciliter un apprentissage.
On distingue les techniques pédagogiques suivantes :
- L’expérimentation est une technique scientifique que l’enseignant utilise pour amener
l’apprenant à réaliser en classe des expériences en vue de vérifier une hypothèse. Elle comporte
les étapes suivantes :
*émission du principe ;
*description du protocole ;
*recensement du matériel
* réalisation de l’expérience
*observation des résultats
*analyse des résultats
*interprétation des résultats
*conclusion
- La déduction est une technique pédagogique que l’enseignant utilise lorsque l’expérimentation
n’est pas possible. Elle consiste à utiliser les résultats d’expériences déjà réalisées. Elle
comporte les étapes
* observation des résultats ;
* analyse des résultats ;
*interprétation des résultats ;
* conclusion (la déduction).
- L’exposé est une technique pédagogique qui consiste à présenter des faits ou des principes de
façon orale.
- L’enquête découverte est une technique pédagogique qui permet à l’apprenant de rechercher et
de collecter des informations, en réponse à un problème posé ;
- L’étude de cas est une technique qui consiste à mettre l’apprenant devant une situation fictive
qui l’impliquant et apprécier sa réaction face à un problème posé ;
La mise en œuvre de chaque technique pédagogique fait appel à des procédés pédagogiques
appropriés
70
II/- LES PROCEDES PEDAGOGIQUES
Un procédé pédagogique peut être défini comme la manière par laquelle l’enseignant amène
les apprenants à acquérir un savoir, un savoir-faire, un savoir-être et à exécuter une tâche.
Le tableau ci-dessous présent quelques procédés pédagogiques et leurs caractéristiques.
PROCEDES CARACTERISTIQUES
PEDAGOGIQUES
Série de questions- réponses.
Le procédé interrogatif
Les questions doivent être bien formulées, simples et précises.
Alternance de questions et d’exposés.
Le procédé interro-expositif L’enseignant, se servant des réponses des apprenant(e)s, expose des
idées en complétant et en enrichissant celles des apprenant(e)s.
Activités pratiques
Les apprenant(e)s manient sous la direction de l’enseignant des
La manipulation
substances, des produits chimiques, des appareils ou tout autre objet en
vue de réaliser des expériences, des observations, des dissections…
Utilisation de résultats d’expérience, d’observation ou d’enquête
Les apprenant(e)s, sous la direction de l’enseignant observent,
L’exploitation
analysent, interprètent des résultats d’expériences, d’observation ou
d’enquête et tirent une conclusion.
Eveil à de nouveaux concepts
La découverte L’enseignant suscite la curiosité et l’activité exploratoire des
apprenant(e)s sur certains phénomènes de son milieu de vie.
Activité démonstrative
L’enseignant utilise des exemples, réalise des expériences ou toute
La démonstration
autre performance réelle pour illustrer un principe ou pour indiquer à
l’apprenant(e) comment faire quelque chose.
Représentation simplifiée en partie ou entier d’un objet, d’un être ou
La schématisation
d’un phénomène.
Recueil d’opinions
Le sondage Les apprenant(e)s, sous la direction de l’enseignant vont recueillir des
opinions d’un assez grand nombre de personnes sur un sujet donné.
Organisation de la classe
L’enseignant organise les apprenant(e)s en petites équipes de travail
Le travail de groupe autour d’un sujet ou de sujets différents pour favoriser les échanges
entre les apprenants. Le travail de groupe développe l’esprit d’équipe,
de libre expression, l’esprit critique, la socialisation.
L’enseignant donne des consignes ou pose des questions à toute la
Le travail collectif classe. Il interroge les apprenant(e)s les uns après les autres pour
recueillir des informations.
71
III - LES RELATIONS ENTRE METHODE, DEMARCHE, TECHNIQUE ET PROCEDE
La figure ci-dessous montre les relations entre les méthodes, démarche, techniques et procédés
Méthode
Démarche
Technique
Procédé
72
IV/ LES MOYENS DIDACTIQUES
C’est l’ensemble des supports matériels et instrumentaux (documents écrits, visuels, audiovisuels,
appareils de mesure ou de pesée, produits chimiques, verrerie…) auxquels l’enseignant et l’élève
peuvent avoir recours.
L’atteinte des objectifs d’un cours dépend pour une grande part, du choix et de la maîtrise de ces
stratégies pédagogiques. Dans tous les cas, l’attitude du professeur détermine le résultat de la
méthode, de la démarche, de la technique et du procédé utilisés.
CONCLUSION
La technique d’animation pédagogique varie selon les moments didactiques. Elle s’appuie sur des
procédés et utilise des moyens didactiques
73
COMPÉTENCE 5 :
INTÉGRER LES OUTILS ET RESSOURCES
NUMÉRIQUES AUX ACTIVITÉS
D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE-
ÉVALUATION ET DE GESTION DU GROUPE-
CLASSE
74
MODULE
UTILISATION DES SUPPORTS
PÉDAGOGIQUES NUMÉRIQUES
75
OBJECTIF GENERAL :
Amener les participants à intégrer les ressources numériques dans les activités d’enseignement
apprentissage-évaluation et de gestion du groupe-classe.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
CONTENUS :
1. Les supports pédagogiques numériques : sens et typologie
2. L’élaboration et l’appropriation de supports pédagogiques numériques
3. L’utilisation optimale des supports pédagogiques numériques
76
INTRODUCTION
De nos jours, le numérique entre progressivement et de manière très variable dans le quotidien de
l’enseignement / apprentissage dans les institutions scolaires ou extrascolaires suivant les régions du
monde ; ceci en raison de l’accès plus ou moins facile à Internet, aux technologies ou tout
simplement à l’électricité, ou encore en fonction des moyens financiers disponibles pour les
investissements ou la maintenance des équipements.
En côte d’ivoire, le numérique occupe une place importante dans le quotidien des citoyens. L'Ecole
qui est appelée à s’adapter aux différentes innovations doit se saisir des outils numériques pour
former les citoyens à leurs usages raisonnés, accomplissant ainsi ses missions fondamentales
d’instruction, d’éducation et d’émancipation. Il y a là, pour toutes les disciplines, un véritable défi à
relever de la maternelle au lycée.
Face donc à ces nouvelles approches pédagogiques qui intègrent de plus en plus, l’usage des
supports numériques et les difficultés liées à sa mise en œuvre eu égard à leur caractère technique et
au coût élevé du matériel informatique, des questions méritent d’être posées et traitées pour une
appropriation plus accrue desdits supports : Que faut-il entendre par support pédagogique
numérique ? Quel est l’impact de l’usage des supports pédagogiques numériques sur le processus
d’enseignement -apprentissage-évaluation ? comment peut-on utiliser de façon efficace les supports
pédagogiques numériques pour accroître le rendement des enseignants et améliorer les résultats
scolaires ? Telles sont autant de questions auxquelles ce module de formation se propose de
répondre.
77
I.1.2. SUPPORT PEDAGOGIQUE NUMERIQUE
Un support numérique pédagogique est un dispositif informatique qui met des ressources
éducatives à la disposition de l'apprenant dans le cadre d'une activité d'enseignement,
d'apprentissage ou d’évaluation.
Exemple :
les plates-formes de formation telles que : Mobile Learning, UNESCO-CFIT, MOOC;
la visioconférence
les tutoriels en ligne ;
les CD de formation ;
un fichier Open-Sankoré ;
des pages html créées à l’aide de logiciel de création de contenus pédagogiques expositifs tel
Opale ; …
Certains auteurs ne font pas de distinction entre « ressource numérique pédagogique » et « support
numérique pédagogique ». Voici à cet effet une définition des ressources numériques pédagogiques
a été proposée par Robert Bibeau1 en 2005 :
« Les ressources numériques pour l'éducation correspondent à l'ensemble des services en ligne, des
logiciels de gestion, d'édition et de communication (portails, logiciels outils, plates-formes de
formation, moteurs de recherche, applications éducatives, portfolios) ainsi qu'aux données
(statistiques, géographiques, sociologiques, démographiques, etc.), aux informations (articles de
journaux, émissions de télévision, séquences audio, etc.) et aux œuvres numérisées (documents de
références générales, œuvres littéraires, artistiques ou éducatives, etc.) utiles à l'enseignant ou à
l'apprenant dans le cadre d'une activité d'enseignement ou d'apprentissage utilisant les TIC,
activité ou projet pouvant être présenté dans le cadre d'un scénario pédagogique. »
L’important est de bien choisir son support ou sa ressource et de l’adapter à ses objectifs, son
contenu et sa cible. Un support pédagogique est généralement associé à un objet ou du matériel,
utilisés pendant un cours ou une formation.
Le choix d’un support pédagogique se fait en fonction :
L’élément à illustrer
Le moment d’utilisation
Le temps d’utilisation
La réutilisation prévisible
Les contraintes liées au matériel à utiliser
La compétence et le goût personnels.
I.2. RAISONS DE L’UTILISATION DES SUPPORTS PEDAGOGIQUES NUMERIQUES
I.2.1. L’IMPACT DE L’UTILISATION DES SUPPORTS PEDAGOGIQUES NUMERIQUES SUR LES
APPRENTISSAGES DES ELEVES : QU’EN DIT LA SCIENCE ?
1
Source : Les TIC à l'école : proposition de taxonomie et analyse des obstacles à leur intégration,
Robert Bibeau, 2005
78
- Les élèves habitués à l'usage du numérique en classe réussissent significativement un meilleur
apprentissage à long terme et ce indépendamment du type de support.
- Les élèves habitués à l'usage du numérique en classe comprennent plus vite et mieux ce qu’ils
lisent.
- Les connaissances et les résultats scolaires ont significativement progressé pour les élèves
habitués à l'usage du numérique.
- Cette étude met donc bien en évidence que l’usage du numérique en classe participe à une
amélioration des résultats scolaires des élèves [de l’école primaire].
Il faut également noter que les supports numériques favorisent le prolongement de la classe hors
temps scolaire, la continuité des savoirs, de la pédagogie, des supports et des techniques. Les temps
« avant classe » et « après classe » sont enrichis et la présence de l’école dans les foyers augmentée.
Ils peuvent également contribuer au soutien scolaire des élèves ayant des difficultés d’apprentissage
ou ayant des retards sur leurs apprentissages.
I.2.2. QUELLES RAISONS MILITENT POUR LE CHOIX DE L’UTILISATION DES SUPPORTS NUMERIQUES
POUR L’ENSEIGNANT ?
L’observation des apports bénéfiques de l’usage des supports numériques pour l’enseignant doit
être analysée sur deux points :
L’exercice du métier d’enseignant ;
La formation continue de l’enseignant.
L’ordinateur et l’Internet
Les ordinateurs et Internet sont en premier lieu des outils d’information et de diffusion. Ils
permettent à l’enseignant de diversifier ses ressources, les supports et les activités d’apprentissage,
enrichissant ainsi ses pratiques pédagogiques. Ils modernisent l’enseignement et redonne au
professeur la fierté d’enseigner.
Les TICE facilitent sa tâche d’enseignement, rend l’enseignant plus créatif.
Beaucoup d’enseignants demandent à leurs élèves de faire des recherches d’informations sur
Internet, mais les possibilités d’activités qu’offrent ces outils sont beaucoup plus nombreuses :
la recherche et la gestion documentaire permet à l’élève d’apprendre à analyser, interpréter
ou résumer des documents et donc forme son esprit d’analyse, Internet rend l’élève acteur de
son propre apprentissage, grâce à la résolution de problèmes ;
les activités de de groupes permettent de s’exercer au co-apprentissage (mise en commun et
constitution de banques de données, confrontation d’idées, échange…),
En donnant à l’enseignant la possibilité de scénarios diversifiés, l’ordinateur devient un
«partenaire».
79
Tableau Numérique Interactif
Si le tableau vert ou noir est un espace à deux dimensions et présente les objets dans un plan, la
troisième dimension devient aujourd’hui accessible grâce au tableau numérique interactif (TNI ou
TBI, tableau blanc interactif). C’est un atout important, notamment en mathématiques, en physique-
chimie ou en sciences de la vie et de la Terre : à partir d’un dessin, l’enseignant peut accéder à une
sphère, une molécule d’ADN, une coupe géologique… les faire pivoter, les manipuler, les
annoter…
Pour l’enseignant, l’interactivité du tableau donne accès à tous les médias (son, vidéo, image,
texte…). Ils peuvent être manipulés et intégrés dans un tout cohérent, sans manipulation complexe
ni fastidieuse. Le travail sur un film ou une bande son devient plus aisé. L’enseignant peut
également intégrer des liens hypertextes dans le déroulement de sa séance de cours : le TNI facilite
donc l’utilisation de supports pédagogiques d’une grande diversité, et la variation des stimuli :
chaque élève peut ainsi trouver, selon son mode de fonctionnement intellectuel, son propre moyen
de mémorisation et d’intégration de nouvelles connaissances.
Les enseignants qui ont un TNI ne veulent plus revenir en arrière !
Les enseignants peuvent s’auto former ou bien acquérir de nouvelles formations sur d’autres
plateformes comme par exemple les MOOC.
MOOC signifie en anglais Massive Open Online Course. On le traduit généralement en français
par Cours en Ligne Ouvert et Massif (abrégé en CLOM) ou Formation en Ligne Ouverte à
Tous (abrégé en FLOT). Le terme anglophone étant passé dans la langue courante, c’est le terme de
MOOC qui reste le plus utilisé de nos jours.
Pour mieux comprendre les MOOC, voici l’explication de chaque lettre de cet acronyme :
Massive : un nombre illimité d’étudiants peut assister au cours en même temps. Par exemple,
un cours en 2012 sur l’Intelligence Artificielle a vu s’inscrire plus de 150 000 personnes !
Open : un MOOC doit être accessible à tous, quel que soit le niveau d’étude. Ils doivent être
gratuits ou à coup très faible pour qu’un maximum de catégorie de population ait accès au
savoir.
Online : les étudiants peuvent avoir accès au cours et interagir avec ce dernier où qu’ils se
trouvent dans le monde.
Courses : un MOOC n’est pas simplement un fichier audio ou vidéo, il doit être interactif, et
permettre à ceux qui le suivent de progresser, grâce à l’appui des nouvelles technologies.
80
Concrètement, un MOOC est un cours en ligne donné sur internet ou un grand nombre de
personnes peuvent participer. Certains MOOC anglophones réputés peuvent ainsi attirer facilement
plus de 100 000 personnes.
C’est donc un outil de formation à distance qui est utilisé via internet, ce qui permet à tout un
chacun de pouvoir suivre les cours, peu importe sa situation géographique.
Les cours sont généralement gratuits mais l’obtention d’un certificat qui permet de valider les
compétences acquises est le plus souvent payant. Ils permettent de déboucher sur un diplôme
reconnu, que cela soit comme formation initiale ou dans le cadre de la formation continue.
Toutes les matières et apprentissages sont possibles : cours de français en ligne, cours
d’informatique en ligne, cours de mathématiques online, cours d’anglais en ligne etc… Certains
domaines comme l’apprentissage des langues ou tout ce qui touche au numérique remportent
cependant un plus grand succès.
Le principe d’un MOOC, c’est que les cours doivent être en ligne et accessibles à tous. Il n’y a donc
normalement pas de niveau d’étude ou de diplôme requis pour suivre un MOOC.
Les MOOC proposent généralement des ressources gratuites sur le web, que cela soit des textes, des
vidéos, des forums où échanger entre étudiants, des questionnaires en ligne etc… Les outils
numériques sont ainsi devenus des supports efficaces et variés pour faciliter l’apprentissage et le
savoir.
L’un des avantages principaux de la formation en ligne est de pouvoir suivre les cours à son propre
rythme et de pouvoir réellement choisir ses cours à la carte. Ce qui permet une acquisition plus
facile et progressive des compétences.
Les MOOC se démocratisent depuis plusieurs années. Ils ont révolutionné les cours à distance grâce
à des fondations simples qui reposent sur 4 principes : Massive, Open, Online, Courses. Définition
de cette nouvelle façon d’apprendre.
Visioconférence
La visioconférence est un outil de communication qui permet l’organisation de réunions de travail,
conférences, formations ou autres réunions à distance, etc., tout en donnant l’impression d’être tous
présents dans une même salle.
La visioconférence permet une plus grande réactivité en évitant les déplacements, en réduisant les
coûts et en gagnant du temps.
Les échanges ont lieu à travers une connexion sécurisée : un réseau haut-débit garanti, des écrans et
un son HD, la possibilité de partager des documents...
C’est l’une des solutions fiables et qualitatives retenues par le MENETFP pour résoudre le
problème de la formation continue des enseignants vue que les encadreurs pédagogiques ne sont pas
en nombre suffisant pour assurer cette formation en présentiel.
Le CNMS, situé à Cocody Saint-Jean, dispose d’une salle de visioconférence financée par
UNESCO-CFIT.
81
I.3. TYPOLOGIE
Les supports pédagogiques numériques sont de plusieurs types ;
a) Matériels (Hardwares)
Vidéo projecteurs ;
Tableau numériques interactifs ;
Scanneurs ;
Ordinateurs ; …
b) Logiciels (Softwares)
Logiciels de présentations interactives et non interactives
Tutoriels
CD de formations, …
c) Plateforme d’apprentissage en ligne
MOOC
UNESCO-CFIT
Mobile Learning Cote d’Ivoire, …
d) Réseaux sociaux
YouTube
Facebook ;
WhatsApp
…
II.1. MOODLE
Moodle est une plateforme numérique pédagogique permettant d’accompagner les formateurs et les
stagiaires tout au long de leur formation qu’elle soit présentielle ou à distance. Cette plateforme
permet la gestion des ressources pédagogiques et d’y associer des activités d’apprentissages
interactives et des possibilités d’évaluation des stagiaires.
Moodle est une des plateformes d’apprentissage en ligne les plus utilisées dans le monde. C’est
la plus grosse plateforme. Moodle compte près de 20 000 cours et 5 millions d’usagers. Il est traduit
en plus de 120 langues.
C’est une plateforme gratuite et open source, et il est beaucoup apprécié pour l’approche
pédagogique « socioconstructiviste » qui a déterminé sa conception : c’est une plateforme où tout
est fait pour que les apprenants puissent apprendre en mode « collaboratif ».
Ans Moodle formateurs et stagiaires disposent de plusieurs outils :
Outils pédagogiques : gestionnaire de ressources, éditeur en ligne, blogs, flux rss, leçons,…
Outils de communication synchrones ou asynchrones : forums de discussion, chat, sondages…
Outils de travail collaboratifs : groupes, wiki, atelier, journal, glossaire, base de données…
82
Outils d’évaluation : dépôt de devoirs, tests en ligne avec mutualisation de questions…
Moodle est aussi personnalisable à vos goûts à l’aide l’ajout de blocs fonctionnels.
Les rôles dans Moodle Selon les profils attribués, vous disposez de plus ou moins de droits d’accès
ou de modification.
L’administrateur : L’administrateur contrôle la totalité de la plateforme, qui va de l’ajout
d’utilisateurs à l’ajout de cours en passant par la gestion des droits.
Le stagiaire (Etudiant dans Moodle) : Le stagiaire peut consulter les ressources du cours et
participe aux activités d’apprentissages. Il n’accède, dans le bloc administration, qu’à ses notes.
Le stagiaire peut s’inscrire en ligne à un cours (seulement si l’auto inscription est activée).
83
II.3. OPEN-SANKORE
Open Sankoré est un logiciel de Tableau blanc interactif. Il fonctionne avec le stylet du TBI, mais il
peut être également utilisé avec un simple vidéoprojecteur et une souris comme moyen de pointage.
Il combine la simplicité des outils d’enseignements traditionnels avec les avantages qu’apportent les
TICE.
Il permet également de faire des présentations interactives où l’interaction entre les élèves peut être
au 1er plan.
Grâce à l’insertion de textes, d’images, d’animations multimédias ou simplement avec des
annotations, il devient très simple de demander aux élèves d’expliciter une procédure, de faire un
compte rendu d’un travail de groupe à l’ensemble de la classe si elle est équipée d’un moyen de
projection.
Sur un PC au fond de la classe, avec Open Sankoré, il est possible de proposer des exercices
personnalisés ou adaptés à un élève qui en aura besoin à un moment précis.
III. L’UTILISATION OPTIMALE DES SUPPORTS PEDAGOGIQUES NUMERIQUES
Qu’entendons-nous par « utilisation optimale » ?
Une utilisation optimale des supports pédagogiques numériques est une utilisation qui :
- facilite la compréhension des cours
- rend les apprenants plus actifs
- guide le travail personnel des apprenants
- permet d’évaluer les apprenants
- favorise le travail en équipes pédagogiques
Le tableau ci-dessous détaille les points essentiels d’une utilisation optimale des supports
pédagogiques numériques.
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OBJECTIFS EXEMPLES DE SOLUTIONS TICE
- Faciliter la prise de notes - Supports de cours adaptés déposés en ligne sur
Faciliter la
- Améliorer la compréhension des un Espace Pédagogique Interactif (EPI) avant les
compréhension
concepts cours
des cours
- Favoriser l’acquisition des compétences - Conception, élaboration, utilisation pédagogique
des supports visuels (images, vidéos, animations,
- Stimuler l’attention
Rendre les frises chronologiques,
- Provoque du feedback
apprenants plus - Tableaux numériques interactifs (TNI), tablettes
- Développer les interactions
actifs tactiles, …
- Exercer les compétences
- Prises de notes collaboratives en ligne
- Développer des documents du cours en
ligne - Documents de cours déposés en ligne sur un EPI
Guider le travail
- Organiser des travaux collaboratifs en après les cours
personnel des
ligne - Forum, classe virtuelle, wiki,…
apprenants
- Optimiser le travail des tuteurs - Ressources documentaires en ligne
- Proposer une remédiation ciblée en ligne
- Récupérer et/ou évaluer les copies en
ligne
- Remise des copies en ligne et prévention de
- Permettre aux apprenants de se
plagiat
Evaluer les positionner
- Exercices interactifs, tests de positionnement
apprenants - Evaluer par compétences avec un
- Fonctionnalités de suivi groupe/individuel à
référentiel
partir des résultats à un exercice
- Visualiser les difficultés d’un groupe
d’apprenants
- Partager des ressources pédagogiques
- Elaborer un projet, préparer des
Travailler en - Espace partagé en ligne
réunions,
équipes - Wiki, éditeur de textes collaboratifs
- Organiser des réunions de travail en
pédagogiques - Web conférence
ligne
- Fédérer les formateurs
CONCLUSION
Le monde évolue et l’école est condamnée à s’adapter sinon elle sera inefficace. Nous sommes à
l’ère des TICE, les nouveaux analphabètes sont ceux qui ne sauront pas les utiliser. L’école, cadre
de formation par excellence doit intégrer les TICE à la fois comme supports de formation et
discipline à enseigner. Pour réussir sa mission elle devra utiliser toutes les occasions appropriées
pour recycler les anciens enseignants et former les nouveaux pour les rendre opérationnels et
efficaces. C’est donc un défi que la côte d’ivoire entend relever en créant les conditions et les plates
formes pour assurer la formation initiale et continue des enseignants. L’école de qualité est à ce
prix.
85
COMPÉTENCE 6:
METTRE EN ŒUVRE DES
STRATÉGIES D’ENSEIGNEMENT-
APPRENTISSAGE-ÉVALUATION
RELATIVES A L’ÉDUCATION
INCLUSIVE
86
MODULE
LA PÉDAGOGIE
DIFFÉRENCIÉE
87
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Depuis 2011, l’Etat ivoirien a entrepris des réformes de son système éducatif. Ces réformes
visent à faire de l’école ivoirienne une école inclusive, obligatoire.
Une telle option nécessite des ressources humaines de qualité certes, mais des approches
pédagogiques à même de garantir la réussite du plus grand nombre, mieux de tous les apprenants.
C’est ainsi qu’il faut comprendre la prise en compte de la pédagogie différenciée dans la
formation des enseignants contractuels 2019 recrutés au titre du programme social gouvernemental.
OBJECTIF GENERAL :
Former les enseignants contractuels à la pratique de la pédagogie différenciée.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
- Définir la pédagogie différenciée
- Justifier le choix de la pédagogie différenciée
- Identifier les types de pédagogie différenciée
- Définir le programme d’enseignement ciblé (PEC)
- Déterminer les composantes et les piliers du PEC
- Mettre en œuvre le modèle PEC en situation de classe
- Identifier les principes du recours à la pédagogie différenciée
- Enoncer les préalables au recours à la pédagogie différenciée
- Pratiquer la pédagogie différenciée.
RESULTATS ATTENDUS :
- La pédagogie différenciée est définie
- Le choix de la pédagogie différenciée est justifié
- Les types de pédagogie différenciée sont identifiés
- Le PEC est défini
- Les composantes et les piliers du PEC sont déterminés
- Le modèle PEC est mis en œuvre en situation de classe
- Les principes du recours à la pédagogie différenciée sont identifiés
- Les préalables au recours à la pédagogie différenciée sont énoncés
- La pédagogie différenciée est pratiquée
88
INTRODUCTION
L’institution de l’école obligatoire par l’Etat est un tournant décisif dans l’évolution du système
éducatif ivoirien.
En effet, par cet acte, la Côte d’Ivoire veut se donner les moyens d’offrir à chaque enfant
l’opportunité d’aller à l’école. Toutefois, cette bonne volonté appelle d’autres défis à relever, entre
autres, garantir à chacun des apprenants des chances de réussite tangible. C’est dans cette quête
d’une école ivoirienne inclusive, garante d’une réussite à la portée de tous que s’inscrit la prise en
compte de la pédagogie différenciée dans la formation des enseignants contractuels 2019. Il s’agit
d’une pédagogie qui s’appuie sur l’appréhension des difficultés qui expliquent l’insuffisance des
résultats de l’apprenant. Dès lors, elle contribue à faire en sorte que l’école obligatoire n’apparaisse
pas comme un simple slogan mais une réalité.
D’où l’impérieuse nécessité pour les enseignants de se l’approprier. Cette appropriation s’articulera
autour des points suivants :
- Sens, justification et exemples de pédagogie différenciée
- Mise en œuvre du PEC en Côte d’Ivoire
- Quelques principes et préalables du recours à la pédagogie différenciée.
1) Sens
La pédagogie différenciée est la pratique de l’enseignement/ apprentissage/ évaluation qui prend en
compte les particularités des apprenants face à l’objet de l’apprentissage pour améliorer les
acquisitions.
Elle permet d’adapter l’enseignement à la diversité des élèves.
Ainsi, selon Louis LEGRAND, c’est « un effort de diversification méthodologique susceptible de
répondre à la diversité des élèves. »
Et A. de Péretti de dire : « Face à des élèves très hétérogènes, il est indispensable de mettre en
œuvre une pédagogie à la fois variée, diversifiée, concertée et compréhensible. »
La pédagogie différenciée est alors une pédagogie qui :
privilégie l’enfant, ses besoins et ses possibilités.
lui propose des situations d’apprentissage et des outils variés.
ouvre à un maximum d’enfants les portes du savoir, du savoir-faire, du savoir-être.
Cette pédagogie se distingue donc des pratiques habituelles. Mais qu’est-ce qui justifie le choix de
cette pédagogie ?
2) Justification
Un bref historique permettra de comprendre le bien-fondé de la pédagogie différenciée.
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’enseignement n’était basé que sur l’homogénéité dans les classes
où seuls le sexe et l’âge constituaient les critères de différenciation. Cette époque était celle des
méthodes dites traditionnelles, définies dans le dictionnaire pédagogique comme un « enseignement
frontal (un maître face à une classe en rangs alignés...), de l'enseignement collectif, du dialogue
sous forme d'interrogations - réponses entre maître et élèves (peu entre élèves), du silence, de
l'obéissance de l'autorité magistrale...».
89
C’est dans ce sens que P. Meirieu affirme : « l’on a pu un temps s’imaginer qu’un ensemble
d’élèves alignés étaient susceptibles de recevoir en même temps les mêmes connaissances,
d’effectuer les mêmes opérations intellectuelles, sur les mêmes supports, avec les mêmes rythmes».
Mais, à partir du 20ème siècle, précisément en 1973, apparait le terme de "pédagogie différenciée"
sous la plume de Louis LEGRAND. Le développement des écoles, la scolarisation accrue, le
constat de l'hétérogénéité des classes et les difficultés de certains enfants ont conduit à remettre en
cause cette façon d'enseigner. Et même si cet enseignement dit traditionnel est encore relativement
répandu de nos jours, de nombreuses recherches théoriques et pratiques ont essayé de mieux
comprendre et aider les enfants en difficultés.
En remettant en cause l'ancien système de succession de classes, on essaie donc de mettre plus
résolument l'enfant au cœur du système éducatif et de permettre une adaptation plus fine à chaque
cas particulier.
Pour ce faire, des spécialistes de la pédagogie vont définir un certain nombre de critères de
différenciation.
Déficience - indicateurs physiques : des yeux rouges, des croûtes sur les paupières …
- des indicateurs comportementaux : l’élève se frotte les yeux souvent quand il lit, il
visuelle
rapproche ou éloigne le support de lecture.
- l’élève tourne sa tête d’un côté ou tend le cou pour mieux entendre ;
- l’élève regarde ce que font les autres élèves avant de commencer son travail
- l’élève observe ses camarades ou le maitre pour comprendre la situation ;
- l’élève est distrait et perturbateur.
Déficience Remarque :
Un élève présentant un ou plusieurs de ces signes peut cependant ne pas présenter de
auditive
déficience auditive. Il se peut qu’il y ait d’autres raisons qui expliquent le comportement
de l’enfant et qu’il vous faudra considérer.
Vous devriez également faire part des constats aux parents. Ils peuvent fournir d’autres
informations susceptibles de confirmer vos soupçons ou de vous rassurer sur les
capacités auditives de l’enfant.
Les signes de déficience intellectuelle sont répartis en six domaines, pour lesquels le
développement de l’enfant peut être ralenti, par rapport à d’autres enfants du même âge.
Il s’agit de l’/le/la :
Déficience - Acquisition de la parole ;
- compréhension du langage (comprendre des consignes par exemple) ;
intellectuelle
- pratique du jeu (ne joue pas, etc.) ;
- acquisition du mouvement (marcher, coordination motrice) ;
- développement du comportement (faible attention, hyperactif, apathique) ;
- apprentissage de la lecture et de l’écriture (copier des cercles ou carrés).
Cf Module de formation du CAFOP 2017
90
Les postulats de Burns
Il n’y a pas deux apprenants qui :
- progressent à la même vitesse ;
- soient prêts à apprendre en même temps ;
- utilisent les mêmes techniques d’étude ;
- résolvent les problèmes exactement de la même manière ;
- possèdent le même répertoire de comportements ;
- possèdent le même profil d’intérêt ;
- soient motivés pour atteindre les mêmes buts.
91
3.8. La différenciation par les rôles
Dans certaines activités, les élèves jouent des rôles différents. On peut donc répartir les rôles en
tenant compte des compétences et des besoins d'apprentissage de chacun.
Définition
Le Programme d’Enseignement Ciblé (PEC) est une approche pédagogique pour aider les
apprenants à maîtriser les compétences en adaptant l’enseignement /apprentissage/évaluation à leur
niveau réel. Il est recommandé dans les classes où les élèves ont des capacités, des aptitudes et des
compétences hétérogènes.
1) Caractéristiques du PEC
Le PEC se caractérise par ses composantes et ses piliers
92
2.2.1. Les moments d’utilisation du PEC
Le PEC est utilisé :
- En début d’apprentissage pour harmoniser les acquis antérieurs.
- En cours d’apprentissage pour réguler les acquisitions.
- En fin d’apprentissage pour amener les apprenants à maîtriser les compétences visées.
N.B. Il existe une relation de complémentarité entre l’APC et le PEC. Le PEC est une approche
pédagogique de soutien. Il facilite l’application de la pédagogie différenciée.
Au total le PEC est une approche pédagogique de soutien bénéfique aux enseignants et aux
apprenants. Grâce à ses outils, il contribue au développement des capacités pédagogiques des
enseignants pour conduire tous les apprenants à la réussite.
93
SEQUENCE 3 : QUELQUES PRINCIPES ET PREALABLES DU RECOURS A LA
PEDAGOGIE DIFFERENCIEE
- Ouvrir à tous les enfants, les portes du savoir, du savoir-faire, du savoir-être (La
différenciation profite à tous les élèves, qu’ils soient particulièrement doués ou en grande
difficulté).
- Proposer des situations d’apprentissage et des outils variés (Multiplier les itinéraires
d’apprentissage en fonction des différences existant entre les élèves, tant sur le plan de leurs
connaissances antérieures, de leurs profils pédagogiques, de leurs rythmes d’assimilation, que de
leurs cultures propres et de leurs centres d’intérêt. L’enseignant ne devra plus se contenter de
transmettre des savoirs mais, il devra désormais planifier, organiser des situations
d’apprentissages variées, mettre à disposition une diversité de moyens, de démarches et de choix
pour accéder aux objectifs à atteindre.).
- Etablir une collaboration soutenue entre les apprenants et l’enseignant dans le processus
d’apprentissage.
- Permettre à tous les apprenants d’atteindre les mêmes objectifs par des voies différentes (La
prise en compte de la diversité dans le processus d’appropriation des connaissances n’exclut en
rien la poursuite d’objectifs communs ; elle en est, au contraire, la condition. C’est pourquoi la
différenciation, si elle doit s’appuyer sur les ressources propres de chacun, ne doit pas renoncer à
élargir celles-ci).
- Veiller à ne pas seulement s’intéresser aux contenus pédagogiques mais aussi et surtout à la
façon de dispenser l’enseignement aux élèves.
- Veiller à la connaissance du profil des élèves en vue des intérêts de chaque élève, du profil
d’apprentissage et de l’état de préparation pour l’apprentissage d’un concept particulier (Cette
connaissance du profil des élèves par le recueil de données d’observation va conduire à la mise
en œuvre de stratégies qui auront des effets mesurables et positifs sur le rendement des élèves).
- Inscrire la connaissance du profil des élèves dans un processus (L’enseignant doit observer le
comportement des élèves en classe : leur implication dans les activités, leur prise de parole, leur
posture d’écoute et la gestion du matériel de classe).
94
- Pratiquer la pédagogie différenciée en équipe (Pour l’enseignant ou l’équipe éducative, ce
sont les observations des élèves en activités, l’échange en équipe, les constats de réussite ou de
difficultés qui aideront à mettre en œuvre des pratiques de différenciations dans les propositions
de situations d’apprentissage, dans la recherche d’outils, dans la diversité des moyens de
communication avec l’enfant, dans l’organisation de la classe, des groupes d’enfants).
- Faire progresser l’élève aux niveaux psychique, cognitif et socioculturel en vue de sa réussite
(l’amener à se faire confiance, à mobiliser son énergie à travers la motivation, à préciser son
projet. La pédagogie différenciée conduit l’élève à une meilleure connaissance de lui-même, à
être plus conscient de ses forces, de ses faiblesses, de ses manières de faire, de ses
comportements face à l’erreur ou à la réussite. De même, elle encourage l’enseignant(e) à se
focaliser sur une meilleure connaissance de l’élève, de ses comportements, de ses réactions).
La pédagogie différenciée est une pédagogie des processus : elle met en œuvre un cadre souple où
les apprentissages sont suffisamment explicités et diversifiés pour que les élèves puissent travailler
selon leurs propres itinéraires d’appropriation tout en restant dans une démarche collective
d’acquisition des savoirs et savoir-faire communs exigés.
Ainsi pour être efficiente, la différenciation doit prendre en compte :
- Le sujet apprenant (Travail individuel, sous-groupe, classe, groupes de niveaux, groupes de
besoins, échanges externes ou impliquant des tiers…).
- Des agents (Enseignants, enseignants spécialisés, duo, monitorat, activités libres…).
- Le contexte (Temps imparti, supports matériels utilisés, lieux, organisation de l’espace…).
- Des contenus et activités (Les programmes, les compétences disciplinaires et transversales…).
- Les modes de production qui rendent compte des apprentissages réalisés (Epreuves, exposés,
schémas, graphiques).
- Des démarches et processus (Démarche inductive, déductive, expérimentale, contrat, grille
d’auto-évaluation…).
- Le mode de communication (Orale, écrite, image, pictogramme…).
95
2.2 Au plan pédagogique
- Assurer des formations conséquentes et continues de tous les acteurs, en particulier les
Enseignants et les Encadreurs pédagogiques.
- Avoir une nouvelle vision de l’élève et de l’apprentissage (Il s’agira : d’offrir dans la classe, à
chaque élève, la possibilité d’apprendre à son rythme et selon son style ; de se laisser interpeller
par l’apprenant ; d’avoir le souci de la personne ; de prendre en compte les différents
comportements des élèves).
- Concevoir et mettre à la disposition des Enseignants des emplois du temps souples.
- Veiller à la connaissance des enfants en vue de les regrouper selon les besoins afin de
construire les situations d’apprentissage adéquates.
CONCLUSION
96
TEST
97
3) Classe les caractéristiques du PEC dans le tableau suivant :
98
Bibliographie et sitographie :
-Le document de référence du Laboratoire d’action de lutte contre la pauvreté (J-PAL 2003 USA)
- Le manuel d’apprentissage du PECS (Frost & Bondy 1994)
- Manuel PEC mathématiques du MENETFP-CI
- Le Rapport de la mission d’observation de la délégation du MENETFP-CI relative au Programme
d’Enseignement Ciblé (PEC) en Inde du 29 octobre au 04 novembre 2017
Module de formation 1ère année CAFOP, 2018, [Côte d’Ivoire]
- http://www.etab.ac-
- http://www.slideserv.com/hall/diff-renciation-dans-la-classe-animation-du-17-decembre-2008
- http://www.meirieu.com/ARTICLES/pedadif.pdf
- http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Articles
- http://differenciationpedagogique.com/questceque/questceque
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Diff%C3%A9renciation_p%C3%A9dagogique
99
COMPÉTENCE 7:
CONCEVOIR DES SITUATIONS
D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE-
ÉVALUATION EN FONCTION DES
ÉLÈVES CONCERNÉS, DE LA
DIDACTIQUE DES DISCIPLINES ET DU
DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
VISÉES
100
MODULE
CONCEPTION/ÉLABORATION
DE SUPPORTS DIDACTIQUES
ET DE SITUATIONS
D’APPRENTISSAGE
101
Introduction
Les supports didactiques sont des supports de natures diverses, utilisées dans le cadre de
l’enseignement apprentissage dans une discipline donnée.
Ces supports réunissent les moyens et les ressources qui facilitent l’enseignement et l’apprentissage.
Ils sont utilisés dans le cadre éducatif afin de faciliter l’acquisition de concepts, d’habiletés
d’attitudes et d’aptitudes.
Un outil didactique (pédagogique) est généralement associé un objet ou à du matériel utilisé
pendant un cours ou une formation.
En Sciences de la Vie et de la terre (SVT), plusieurs types d’outils peuvent servir comme source
d’informations présentées de manière à faciliter et/ou améliorer l’enseignement/apprentissage.
Ces supports didactiques peuvent aller du tableau et des craies ou marqueurs à l’ordinateur et les
matières programmées, en somme, ce sont les matériels, les outils, les dispositifs et les moyens de
communication, à côté de la planification, des applications et de l’évaluation.
On classe dans les supports didactiques, les situations d‘apprentissage.
102
II- Processus d’exploitation des supports didactiques
Il est important pour l’enseignant de bien choisir son support didactique et de l’adapter si nécessaire
à ses objectifs, au contenu de son cours et à sa cible.
Le choix d’un support didactique ou pédagogique se fait en fonction de :
- l’élément à illustrer ;
- le moment de l’utilisation ;
- le temps de l’utilisation ;
- la réutilisation prévisible ;
- les contraintes créées au matériel utilisé ;
- la compétence et le goût personnel.
L’exploitation de ces types de supports didactiques se fait selon les étapes suivantes :
1-2- Résultats
Il s’agit d’amener les apprenants à relever les informations véhiculées par le document.
1-5- Conclusion
Il s’agit de répondre à la préoccupation pour laquelle le support a été utilisé.
2-1-1 observation
Il faut présenter l’image et décrire les conditions dans lesquelles l’image a été obtenue (observation
à l’œil nu, à la loupe, au microscope optique ou électronique)
2-1-2 Résultats
Il s’agit de relever les informations véhiculées par l’image : différentes parties, les organes ou
organites observés…
2-1-5 Conclusion
Il s’agit de répondre à la préoccupation qui a suscité l’utilisation de l’image.
2-2-2 Résultats
Le tableau des valeurs ou le graphique constituent les résultats obtenus.
2-2-5 Conclusion
Il s’agit de faire la synthèse des informations clés, véhiculées par ces outils.
Ces spots audio-visuels sont surtout du matériel qui rend accessible une information audio ou qui
permet de visualiser une image, un texte, un graphique ou tout autre support.
Leur utilisation peut se faire soit au moment de la mise en situation soit au moment de la
vérification d’une hypothèse.
Une exploitation adéquate de tels supports nécessite une bonne connaissance de ce matériel. Il faut
s’assurer que les conditions de leur utilisation sont réunies (salle adaptée, présence de prise
électrique…).
S’il s’agit d’une expérimentation, les consignes de travail doivent être clairement données
pour éviter les accidents. Les étapes suivantes doivent être respectées : expérience Ŕ
résultat - analyse Ŕ interprétation Ŕ conclusion
S’il s’agit d’observation, il faut s’assurer que tous les apprenants ont accès aux informations
mises à leur disposition. Les étapes de l’exploitation sont les suivantes : observation Ŕ
résultat - analyse Ŕ conclusion.
S’il s’agit d’une expérimentation, les consignes de travail doivent être clairement données
pour éviter les accidents. Les étapes suivantes doivent être respectées : expérience Ŕ
résultat - analyse Ŕ interprétation Ŕ conclusion
L’exploitation des modèles didactiques peut être une observation ou une manipulation. Dans
tous les cas les résultats de l’observation ou de la manipulation sont analysés Ŕ (interprétés) Ŕ
puis on tire une conclusion.
1- Modèles didactiques
105
2- Transparents Géants (TG)
106
COMPÉTENCE 8 :
ÉVALUER LA PROGRESSION DES
APPRENTISSAGES ET LE DEGRÉ DE
DÉVELOPPEMENT DES
COMPÉTENCES
107
MODULE
L’ÉVALUATION DES
APPRENTISSAGES
108
Quelle que soit l’approche pédagogique, les évaluations occupent une place importante dans
le processus de formation.
Evaluer c’est porter un jugement de valeur sur la production d’un apprenant par rapport à un critère
ou une norme en vue de prendre une décision. L’évaluation prépare donc à une prise de décision et
doit se fonder sur des objectifs en relation avec la décision à prendre.
Les travaux des didacticiens ont conduit à distinguer trois types d’évaluation, différents par leur
finalité.
1-L’évaluation diagnostique
L’évaluation diagnostique ou prédictive permet à l’enseignant de tester les connaissances, les
aptitudes, les capacités et les compétences déjà maîtrisées par l’apprenant(e)en vue d’orienter et d’adapter
le contenu des apprentissages.
2-L’évaluation formative
L’évaluation formative permet d’identifier les éventuelles difficultés d’apprentissage par
rapport à un certain nombre d’objectifs ou d’habilités et d’aider l’apprenant(e) à améliorer
l’apprentissage en cours.
3/ L’évaluation sommative
L’évaluation sommative permet de porter un jugement sur un apprentissage, au terme de celui-ci.
Les caractéristiques de ces différents types d’évaluation sont consignées dans le tableau ci-dessous :
109
Types d’évaluation
Evaluation
Evaluation formative Evaluation sommative
prédictive
Caractéristiques
Courte Plus ou moins longue
Durée Courte ou moyenne
- en fin d’apprentissage ;
Pendant
En début
Moment l’apprentissage - après plusieurs séquences
d’apprentissage
d’apprentissage.
Présent Présent
Corrigé Présent
Absent Absent
Critères d’évaluation Absent
Nombre d’objectifs ou Un Plusieurs
Un ou plusieurs
habiletés visés
- vérifier les progrès
réalisés par les
- vérifier les prérequis
apprenants ;
avant d’entamer un
apprentissage pour - vérifier l’atteinte des
mieux orienter les
objectifs ; Faire le point sur la
élèves vers le type
But principaux ou d’apprentissage qui somme des acquis de
- diagnostiquer les
objectifs convient le mieux ; plusieurs apprentissages.
difficultés des
- vérifier les aptitudes apprenants ;
et les attitudes des
apprenant(e)s à suivre - développer les
l’apprentissage. capacités des
apprenants.
110
III/ LES OUTILS D’EVALUATION
Exemple de QCM
Les affirmations suivantes sont relatives à la dégradation et à la protection des sols:
a- La pente est un agent d’érosion du sol.
b- Le terrassement est une technique culturale pratiquée dans les bas- fonds.
c- L’utilisation d’engrais permet d’améliorer la fertilité du sol.
d- La jachère est un moyen de protection des sols.
e- L’eau est un facteur d’érosion du sol.
f- Les feux de brousses sont des moyens de protection des sols.
Exemple d’appariement
Le tableau ci-dessous présente des aliments simples et des réactifs permettant de les caractériser.
Associe chaque aliment simple au réactif qui convient, en utilisant les lettres et les chiffres.
111
item de type alternatif
C’est un test objectif qui comporte des propositions sur lesquelles on doit se prononcer par Vrai ou
Faux.
112
Complète-le avec les mots et groupes de mots suivants : jachère, agents, l’absence de couvert
végétal, appauvrit, terrassement, partie arable, transportent, disparition
Exemple
Le texte ci-dessous est relatif à la dégradation des sols.
Complète- le afin de lui donner un sens.
Le vent et la pluie sont des ………………………….d’érosion. Ils arrachent
la…………………………….. du sol et la ……………………Leur action est facilitée par
………………………………………L’érosion…………………le sol. Elle entraîne aussi la
……………… des microorganismes du sol. Pour lutter contre l’érosion, on réalise le
…………………… sur le flanc des montagnes. La …………………permet au sol de reconstituer la
fertilité du sol.
Situation d’évaluation
Exemple
Un jeune déscolarisé retourne dans ton village pour créer une plante de riz. Son père lui cède une
parcelle sur laquelle se pratique chaque année la riziculture. Malgré l’irrigation de la parcelle, le
jeune déscolarisé constate que sa production de riz diminue d’année en année. Afin d’améliorer la
production de riz, un agent de l’ANADER contacté lui dit que l’eau seule ne suffit pas aux plantes
et qu’elles ont besoin de sels minéraux. Il te sollicite pour l’aider à trouver la technique qui
permettra d’améliorer immédiatement la production de riz.
1. Cite deux techniques qui permettent de fournir des sels minéraux aux plantes.
3- Décris ces techniques culturales.
4- Explique l’effet de chacune des techniques sur les plantes.
5- Propose à ce cultivateur la technique culturale qui permet d’améliorer immédiatement
la production de riz.
- les consignes ne doivent pas intégrer des tests objectifs (QCM, alternatifs,…) ;
- les supports utilisés comme ressources, doivent être en rapport avec l’énoncé et
placés avant les consignes. Ils doivent être lisibles, exempts d’erreurs et adaptés au
niveau de développement mental de l’élève ;
- La référence des supports utilisés (image, texte…) doit être précisée ;
Le concepteur d’une épreuve doit lui-même la résoudre au préalable. Cela lui permet d’apprécier le
réalisme, la complexité, la longueur et la difficulté de l'épreuve.
Dans le corrigé :
- les réponses correctes doivent clairement être indiquées pour chaque question
-les réponses acceptables doivent être mentionnées
- le nombre de points accordés à chaque question doit être indiqué.
- il faut détailler le nombre de points accordés à chaque question, si nécessaire.
114
NB : Le corrigé et le barème doivent être élaborés au moment de la conception de
l’évaluation.
115
Les niveaux taxonomiques retenus en APC consignés dans le tableau suivant :
Description de
Habileté Caractéristiques du résultat de l’action
l’habileté
La réponse à la question posée est un
Arranger, Associer,
élément d’une terminologie, un fait, un
CONNAITRE Décrire, Définir, Enumérer,
Connaître : restituer un élément d’une convention, une
Etiqueter
savoir ou reconnaître un classification, une procédure, une
ou manifester sa Identifier, Indiquer, Lister,
élément connu méthode, etc. cette réponse est produite
connaissance Localiser, Mémoriser,
sans que la personne ne doive effectuer
Nommer, Ordonner…
une opération.
La réponse à la question posée est une
Citer, Classer, Comparer, reformulation des propositions dans un
Comprendre :
Convertir, Démontrer, autre langage, par exemple un schéma,
COMPRENDRE reformuler ou expliquer
Différencier, Dire en ses un graphique, un dessin, les propres
une proposition ou un
propres mots, Discuter, mots de la personne, la réponse peut
ou exprimer sa ensemble de
Donner des Exemples, aussi se présenter sous la forme d’un
compréhension propositions formulées
Expliquer, Exprimer, complément d’informations que la
dans la question.
Reconnaître… personne apporte pour achever un texte
lacunaire ou une proposition incomplète.
Calculer, Classer,
Découvrir, Dessiner,
Appliquer : utiliser Dans sa réponse à la question, la
Déterminer, Employer,
APPLIQUER adéquatement un code personne utilise un code approprié à la
Établir, Formuler, Fournir
de langage dans des situation. La réponse peut aussi être
Inclure, Informer, Jouer,
ou utiliser un situations d’application, l’adaptation d’un code à un autre code,
Manipuler, Pratiquer,
langage approprié d’adaptation et de le passage d’un schéma à un texte et vice
Modifier, Montrer,
transfert versa, etc.
Produire, Résoudre,
Utiliser…
Analyser, Choisir, Traiter une situation :
Comparer, Déduire, comprendre une
Différencier, Disséquer, situation, l’analyser,
Distinguer, Examiner, connaître et appliquer
La réponse à la question témoigne d’un
Expérimenter, Illustrer, les ressources utiles à
traitement réussi de la situation. La
Noter, Organiser son traitement, résoudre
réponse peut aussi être un jugement
Reconnaître, Séparer, les tâches
critique porté sur les résultats d’un
Tester, Adapter, Arranger problématiques,
traitement d’une situation
Assembler, Collecter organiser le traitement
Communiquer, Composer de la situation, la traiter
TRAITER UNE
Concevoir, Construire, et un porter jugement
SITUATION
Créer, Désigner, Discuter critique sur les résultats.
Écrire, Exposer, Formuler La personne est amenée
Intégrer, Organiser, à analyser une situation,
Préparer, Proposer, à y rechercher des
Schématiser, Substituer, éléments pertinents, à
Argumenter, Choisir, opérer un traitement et
Conclure, Évaluer, Justifier, poser un jugement sur la
Prédire, Traiter… production issue du
traitement de la
situation.
116
5- la présentation matérielle du sujet d’évaluation par l’enseignant
Le sujet d’évaluation proposé à l’apprenant(e) doit mentionner :
- le nom de l’établissement et l’année scolaire ;
- la discipline, le niveau et la date ;
- la nature de l’évaluation (interrogation écrite, devoir surveillé, composition);
- la durée ;
- l’énoncé du sujet et le barème.
PREMIER CYCLE
NATURE DE
OUTILS DUREES
L’EVALUATION
INTERROGATION Tests objectifs (niveau connaissance et
15 min
ECRITE : 6ème à la 3ème compréhension et application).
SECOND CYCLE
117
VI / LES REGLES DE CORRECTION DES SITUATIONS D’EVALUATIONS
1/ L’activité d’application
La correction de l’activité d’application peut être faite par les apprenants(e)s eux-mêmes, après
échange des copies ou par l’enseignant(e). La séance de correction doit être organisée de la façon
suivante :
- un (e) apprenant(e) donne oralement la réponse ;
- ses paires apprécient cette réponse ;
- la réponse juste est notée au tableau par l’enseignant(e) ou un (e) apprenant (e) ;
- les apprenant(e)s notent la réponse juste dans leur cahier.
NB : l’activité d’application est une évaluation exclusivement formative.
2/ L’activité d’intégration
Elle est corrigée par l’enseignant(e) lui-même. Celui-ci/celle-ci s’imprègne du degré de réussite des
apprenant(e)s. La correction doit être organisée de la manière suivante :
- les apprenant(e)s rendent compte de la tache exécutée avec l’aide de leurs pairs ;
- l’enseignant(e) intervient en dernier ressort pour faire la remédiation.
Au moment de la correction
1ère méthode : la correction verticale et la correction horizontale.
2ème méthode : la méthode quantitative ou la méthode qualitative.
La méthode quantitative :
Elle consiste à comparer les réponses obtenues aux réponses attendues en se conformant aux
critères de correction prévus par le guide de correction. Pratique pour les questions à réponses
limitées, cette méthode n’est pas toujours applicable à la correction de réponses élaborées.
118
La méthode qualitative ou méthode globale :
Elle consiste à classer les copies selon la qualité de la réponse dans son ensemble à partir de critères
définis à priori. On procède à un premier classement après une lecture assez rapide de toutes les
réponses. On relit ensuite attentivement chacune des réponses ainsi regroupées pour les réévaluer au
besoin et l’on distribue la même note à toutes les réponses figurant dans une même catégorie. En
général, quatre ou cinq catégories suffisent. Cette façon de procéder peut être utilisée pour les
réponses élaborées, surtout lorsqu’elles font appel à l’originalité de l’élève.
* Corriger toutes les réponses à une même question avant de passer à la question suivante.
* Lire d’abord quelques réponses afin de voir s’il serait indiqué de modifier la clé de correction.
* Changer l’ordre des copies d’une réponse à l’autre ;
* Cacher le nom de l’élève pour ne pas être influencé par l’idée que l’on a déjà de cet élève (effet de
halo).
* Cacher la note attribuée aux questions déjà corrigées.
* Ne pas tenir compte des facteurs externes à l’objectif évalué : se conformer aux critères établis
dans le guide de correction.
* Relire les copies corrigées ; les faire relire si possible.
* Annoter la copie si elle doit être retournée à l’élève : expliciter la note et faire des commentaires
sur les points forts et les points faibles.
4/ La remédiation
Le respect des différentes étapes de la remédiation doit être observé :
l’identification des erreurs ou des habiletés non maitrisées ;
la description des erreurs ;
la recherche des sources des erreurs ;
la proposition de solutions ;
la vérification de la compréhension des apprenant(e) s.
En fonction des activités d’évaluation, l’enseignant fera soit une remédiation immédiate (évaluation
formative), soit une remédiation tardive (évaluation sommative)
Le sujet de l’évaluation devra tenir compte du profil de sortie et du programme éducatif de 3ème.
Trois (03) Compétences sur quatre (04) seront évaluées.
Le sujet comportera trois (03) exercices :
- deux (02) exercices porteront obligatoirement sur les Compétences 1 et 2 ;
- un exercice portera sur la Compétence 3 ou la compétence 4.
L’un des trois (03) exercices comportera un des schémas obligatoires au BEPC.
EXERCICE 1
Les items utilisés dans cet exercice sont des tests objectifs ou des questions à réponses choisies :
- questions à choix multiple (QCM)
- questions de type appariement
- questions de type alternatif : vrai ou faux ; oui ou non
- questions de type réarrangement
- tests de closure ou textes à trous ou texte lacunaire (test objectif)
L’exercice 1 est noté sur 6 points.
119
EXERCICE 2
Les items utilisés dans cet exercice sont des tests objectifs ou des questions à réponses choisies :
- questions à choix multiple (QCM)
- questions de type appariement
- questions de type alternatif : vrai ou faux ; oui ou non
- questions de type réarrangement
- tests de closure ou textes à trous ou texte lacunaire (test objectif)
L’exercice 2 est noté sur 6 points.
NB : Les habiletés évaluées dans les exercices 1 et 2, devront être des niveaux taxonomiques
connaissance et compréhension.
EXERCICE 3
Cet exercice est une situation d’évaluation comprenant :
-un contexte ;
-des circonstances ;
-des consignes simples, claires et précises en rapport avec les habiletés du programme
éducatif de la classe de troisième. Les consignes doivent appeler des réponses construites
(courtes ou élaborées). Ces consignes doivent respecter la gradation des différents niveaux
taxonomiques (du niveau connaissance au niveau traitement de situation).
2- DUREE DE L’EPREUVE
Le sujet de SVT au BEPC dure 2 h et est noté sur vingt (20) points.
La durée de l’épreuve tient compte de la difficulté des activités demandées aux candidats.
CONCLUSION
L’évaluation des apprentissages constitue pour l’enseignant un acte professionnel important, lourd
de responsabilités. C’est une forme de communication très exigeante.
L’évaluation est un pan essentiel dans l’enseignement/apprentissage. La maîtrise des outils
d’évaluation et leur administration judicieuse permet d’avoir un retour de l’installation des habiletés
chez les apprenants en vue d’une bonne remédiation si nécessaire.
120
COMPÉTENCE 9 :
COOPÉRER AVEC L’ÉQUIPE-ECOLE,
LES PARENTS, LES DIFFÉRENTS
PARTENAIRES ET LES ÉLÈVES A
L’INTÉRIEUR COMME A L’EXTÉRIEUR
DE L’ÉCOLE EN VUE DE L’ATTEINTE
DES OBJECTIFS ÉDUCATIFS
121
MODULE
LES AUXILIAIRES
PÉDAGOGIQUES ET
ADMINISTRATIFS
122
On regroupe sous le vocable « auxiliaires pédagogiques et administratifs », le cahier de textes, le
cahier ou registre d’appel, le cahier ou registre de notes, le bulletin de notes de l’élève et le livret
scolaire.
Le cahier de texte est un registre mis à la disposition de l’enseignant dans lequel sont consignées
toutes les activités que celui-ci mène avec la classe. Il est le reflet du travail de l’enseignant.
C’est un élément de référence pour l’évaluation du travail de l’enseignant en classe. Il peut être
comparé au tableau de bord d’un navire ou à la boîte noire de l’avion.
123
Après chaque cours, le professeur remplit lui-même le cahier de textes et appose sa
signature.
Des textes officiels définissent l’usage du cahier de textes.
Extrait de la circulaire N° 74 80 42 /DSD du 12 juin 1974
«Rappeler à tous les professeurs en début d’année scolaire, l’obligation de tenir un cahier de
textes et en indiquer l’usage».
Remarque :
Chaque fois qu’un professeur est en classe, le cahier de textes doit s’y trouver ; il faut
donc éviter d’amener le cahier de textes en salle des professeurs ou hors de l’école pour le
remplir.
L’utilisation des couleurs doit obéir à des objectifs précis (éviter l’utilisation fantaisiste
des couleurs).
Eviter l’utilisation des feutres.
Eviter les abréviations dans le cahier de textes.
L’enseignant
Il doit remplir lui-même le cahier de textes à la fin de chaque séance. Le cahier de textes doit être
rempli de façon lisible, sans rature, sans abréviation et sans fautes.
L’Administration/la direction de l’établissement
Le Chef d’établissement/son Adjoint ou le Directeur des Etudes contrôle le cahier de textes afin
d’apprécier le travail effectué par le professeur.
Les Inspecteurs et les Encadreurs Pédagogiques.
Les Inspecteurs contrôlent et évaluent les enseignements et l’assiduité des enseignants.
Les Encadreurs Pédagogiques contrôlent les cahiers pour indiquer aux professeurs les forces et les
faiblesses des enseignements/apprentissages/ évaluations.
Les élèves
Les élèves peuvent consulter le cahier de textes pour se mettre à jour en cas d’absence et s’assurer
que le programme est achevé.
124
Le cahier de textes comporte des colonnes déjà tracées avec des en-têtes. Chaque colonne a son
importance. Ne pas en remplir une, peut compromettre le professeur, en cas de contentieux avec les
acteurs ou partenaires que ce soit.
Le cahier de textes est le premier document de référence pour servir de preuve en faveur ou contre
le professeur dans ses rapports avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif. A la fois
cahier de bord de la classe, miroir et baromètre du travail quotidien du professeur dans sa classe, il
constitue un outil de pilotage dont l’importance n’est plus à démontrer. Il est le reflet de l’image du
professeur, de sa personnalité ; par conséquent, il doit être tenu avec le plus grand soin et la plus
grande rigueur.
125
Exemple de remplissage du cahier de textes
126
II- LE CAHIER D’APPEL OU REGISTRE D’APPEL
En faisant régulièrement l’appel en classe, le professeur joue son rôle d’éducateur car en plus des
savoirs qu’il dispense, le professeur doit éduquer les élèves afin de les amener à mieux s’insérer
dans la société.
127
III- LE CAHIER DE NOTES OU REGISTRE DE NOTES
NB :
- Le professeur doit remplir régulièrement le cahier de notes ou registre de notes.
- L’enseignant doit avoir un cahier de notes personnel.
DS2-02/11/14
DS3 14/12/14
IE2- 6/11/14
notée /10
notée /10
noté /20
noté /20
noté /20
Nom et
Moyenne sur
prénoms des Rang
/20
élèves
128
4- Utilisateurs du cahier de notes
En contrôlant le registre de notes, ceux-ci s’assurent que les devoirs programmés ont été
effectivement faits, corrigés et rendus ; ils vérifient également que le rythme et la nature de devoirs
est respecté ; apprécient en outre la notation du professeur (professeur indulgent, sévère, moyen).
Ce dernier aspect revêt une grande importance puisqu’il interviendra dans le choix des correcteurs
aux examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et du Baccalauréat.
Les parents d’élèves qui suivent effectivement le travail de leurs enfants et qui le désirent peuvent
être autorisés à consulter le registre de notes ; ils peuvent s’assurer de la véracité des notes que leurs
enfants leur communiquent.
Le professeur
Il peut arriver au professeur de perdre son carnet de notes. Dans ces conditions, le seul recours est le
registre de notes de la classe. Il constitue un soutien éloquent au professeur en cas de contestation
des notes par les élèves lors du calcul des moyennes.
Le bulletin de notes le moyen de communication entre les parents d’élèves et l’école. Pour certains
concours ou examens, les bulletins de notes sont exigés. C’est donc un document très important. Il
doit être rempli avec soin.
NB : Ne pas remplir le bulletin de notes en collaboration avec les élèves.
2- Les utilisateurs du bulletin de notes
l’administration de l’établissement le conserve, sous forme d’archive ;
les parents d’élèves sont informés du résultat scolaire de leurs enfants par le bulletin de notes;
les élèves peuvent apprécier la conformité de la moyenne avec celle communiquée en classe.
V- LE LIVRET SCOLAIRE
1- Importance du livret scolaire
Le livret scolaire est un outil de travail tant sur le plan administratif que pédagogique. Le livret
scolaire est un carnet dans lequel sont mentionnées :
- les moyennes de l’élève de toutes les disciplines ;
- les rangs de l’élève ;
- les appréciations et signatures de chaque enseignant ;
- la décision du conseil de classe ;
- les appréciations, signatures et cachet du/des Chef(s) d’établissement.
129
Le livret scolaire atteste, de par sa tenue, du sérieux ou non des enseignants et des responsables
administratifs de l’établissement (Chef d’établissement, adjoints et éducateurs).
Le remplissage régulier et obligatoire du livret scolaire permet à l’administration qui en a la charge,
de suivre le cheminement scolaire d’un élève.
Il est souhaitable que chaque élève ait un seul livret scolaire, du collège au lycée, même en cas de
changement d’établissement.
Le livret scolaire est le trait d’union entre l’élève, le professeur et l’administration. Il est le résumé
du cursus scolaire d’un élève. Il est l’unique document officiel qui permet de savoir où, quand et
comment le travail scolaire de l’élève s’est opéré.
NB : Le livret scolaire doit être demandé à certains examens ou concours en Côte- d’Ivoire.
2-Présentation du livret scolaire
Le livret scolaire comporte :
le nom et prénoms de l’élève ;
la date et lieu de naissance de l’élève;
les observations diverses et la photo de l’élève ;
l’adresse des parents ou tuteurs ;
les relevés de notes par classe et par cycle ;
les noms des établissements successifs, les moyennes annuelles, appréciations, décisions de
fin d’année… ;
la mention de l’admission ou l’ajournement aux examens.
L’élève
L’élève n’a accès à son livret scolaire que lorsqu’il a fini le second cycle du secondaire.
Les éducateurs
Ils sont chargés de remplir la page de garde, de garder précieusement les livrets scolaires pour éviter
toute perte ou falsification éventuelle.
Le chef d’établissement
Le chef d’établissement doit exercer un contrôle continu des livrets scolaires. Il doit les viser et
apprécier le travail de chaque élève à la fin de l’année scolaire. Il doit veiller sur sa propreté ; les
ratures sont prohibées.
130
MODULE
LES REQUÊTES
ADMINISTRATIVES ET
LEURS MODALITÉS
131
L’Administration est l’ensemble des services de l’Etat chargés d’exécuter les décisions des pouvoirs
publics.
Pour le bon fonctionnement d’une Administration, la communication entre les agents et leur
hiérarchie est essentielle. Les requêtes administratives sont un moyen de communication. Une
requête administrative est une demande écrite qui peut être émise par la hiérarchie ou par l’agent
mais également entre deux Administrations. Celle-ci provient des besoins liés à l’amélioration des
conditions de travail des différents acteurs d’une administration. La formulation de ces requêtes doit
obéir à des conditions ou modalités prévues dans le Statut et Règlements intérieurs de la Fonction
Publique.
Dans le cadre de la formation des enseignants contractuels, une présentation de certaines requêtes
sera faite en prenant en compte différents types de requérants, l’objet et les modalités de la requête.
132
b-Quelques requêtes administratives
C’est une demande écrite adressée à un fonctionnaire fautif par l’autorité hiérarchique dont il relève.
La Demande d’explication
Le fonctionnaire est ainsi appelé à s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés.
C’est un document essentiel par lequel l’autorité hiérarchique envoie un agent en mission officielle.
L’ordre de mission justifie la présence de l’agent dans le lieu indiqué pour la réalisation de la
L’Ordre de mission
mission. Il peut être demandé par les autorités de police ou de gendarmerie si la mission s’effectue
dans un véhicule de service ou non.
Chef
d’Etablissement Le supérieur hiérarchique direct peut demander à sa hiérarchie (DRENETFP-Préfet-Ministre) une
sanction disciplinaire contre un agent fautif.
L’action pénale est différente de l’action disciplinaire.
Il existe deux sortes de sanctions disciplinaires :
Le licenciement
C’est une mesure administrative qui met fin aux fonctions de l’agent de l’Etat pour des motifs non
disciplinaires :
-inaptitude physique ou mentale (lorsque le fonctionnaire qui bénéficie des congés de maladie ne
peut plus reprendre le service)
-Insuffisance professionnelle notoire (quand l’agent fait preuve d’incompétence)
-perte de la nationalité ivoirienne
134
Requérants Objet Modalités
L’admission à la retraite C’est l’acte administratif qui détermine la fin normale de la carrière du fonctionnaire (Lettre de
radiation).
Ce sont des dispositions ou documents par lesquels l’autorité accorde une absence momentanée du
service à un agent. Deux types de congés :
Congés administratifs et Congés pour raison de santé
Congés administratifs :
1-Permissions spéciales d’absence pour événements familiaux : En cas de décès d’un ascendant ou
d’un descendant en ligne directe durée 5 jours ouvrables
-en cas de mariage de l’agent ou d’un enfant de l’agent- durée deux jours ouvrables
-en cas de naissance survenue au foyer de l’agent, durée 3 jours ouvrables
3-congé annuel :
C’est le congé acquis par le fonctionnaire après douze mois consécutifs d’activité. D’une durée de
30 jours calendaires avec rémunération, l’ordre et dates de départ en congé sont fixés par le
135
supérieur hiérarchique compétent compte-tenu des nécessités de service et, dans la mesure du
possible, des désirs du fonctionnaire.
L’Administration peut pour les mêmes motifs, s’opposer à tout fractionnement du congé après une
année de travail.
NB : L’enseignant bénéficie des congés scolaires et des grandes vacances au même titre que les
élèves.
Le congé de maladie de longue durée :si après 6 mois de congés de maladie, l’état du
fonctionnaire exige la poursuite de soins, sur proposition du conseil de santé, il est mis en congé de
maladie de longue durée et perçoit l’intégralité de sa rémunération pendant encore 6 mois.
L’autorisation d’un congé de maladie au-delà de 15 jours est de la compétence du Ministère chargé
136
de la fonction publique après avis du Conseil de santé.
Le bénéficiaire d’un congé de maladie ne doit exercer aucune activité lucrative. Il est tenu en outre
de signaler ses changements éventuels de résidence au Ministre chargé de la fonction publique.
Il doit, après reprise de service se soumettre aux visites et contrôles éventuels du Conseil de santé.
137
Requérants Objet Modalités
Demande de détachement Le détachement est la position du fonctionnaire autorisé à interrompre temporairement ses fonctions
pour exercer un emploi ou un mandat public national ou international, un mandat syndical, ou
exercer une fonction ministérielle,
Le détachement auprès d’un Etat étranger, d’un organisme international requiert l’accord préalable
du Conseil des Ministres.
Demande de mise en La disponibilité est la position du fonctionnaire dont l’activité est suspendue temporairement à sa
disponibilité demande pour des raisons personnelles et dans les cas suivants :
-accident ou maladie grave du conjoint ou d’un enfant ; la durée ne peut dans ce cas excéder une
année. Elle est renouvelable une seule fois après avis du conseil de santé ;
-pour suivre son conjoint fonctionnaire en service ou affecté à l’étranger en raison de sa profession,
dans ce cas la disponibilité ne peut excéder une année, elle peut cependant être renouvelée dans les
conditions requises pour l’obtention ;
-pour suivre un conjoint non fonctionnaire hors du lieu d’affectation du fonctionnaire, la durée de la
disponibilité est une année renouvelable une seule fois ;
-pour convenance personnelle, la durée est d’un an renouvelable une seule fois.
139
II-Impact des requêtes sur l’environnement scolaire
Au niveau de l’Administration :
Les requêtes administratives sont de bons indicateurs du fonctionnement d’un établissement
scolaire.
Elles permettent le suivi des agents et favorisent au besoin, des décisions motivées dans la carrière
des Administrés.
Ces moyens de contrôle et de gestion permettent de mieux apprécier les aptitudes et
l’environnement familial des agents.
140
MODULE
LA PARTICIPATION AU
RAYONNEMENT CULTUREL ET
RÉCRÉATIF DE
L’ÉTABLISSEMENT
141
INTRODUCTION
142
7- Les activités de l’entrepreneuriat scolaire
L’entrepreneuriat scolaire est un projet novateur instauré depuis maintenant trois ans par le
gouvernement ivoirien dans notre système éducatif. Il s’agit de développer des activités permettant
d’inculquer la culture entrepreneuriale à nos élèves à partir d’activités lucratives.
143
A cet effet, il doit :
- susciter la création de clubs scolaires ;
- animer ou encadrer l’animateur du club scolaire ;
- s’impliquer volontairement et bénévolement dans le fonctionnement des clubs scolaires ;
- apporter la documentation ;
- faire preuve de professionnalisme ;
- encourager les élèves à la pratique des activités parascolaires ;
- œuvrer à l’amélioration de l’atmosphère générale de l’établissement ;
- etc.
2 ŔDifficultés rencontrées
La pratique des activités parascolaires rencontre quelques difficultés dans sa mise en œuvre. On
peut évoquer :
- la réticence de bon nombre d’enseignants à s’impliquer dans la pratique d’activités
parascolaires ;
- les rapports quelques fois difficiles entre encadreurs et élèves ;
- l’indisponibilité de l’enseignant à encadrer ;
- le manque de motivation des encadreurs ;
- le manque de moyens ;
- le manque d’engouement des élèves ;
- le faible engagement ou implication de l’administration scolaire.
1 -Club sport
Le sport permet aux élèves de s’évader du canevas scolaire, de se distraire, de se changer les idées
le temps que dure cette activité. Selon les types de sports, les apports peuvent être divers.
Par exemple, les sports collectifs permettent de créer des relations, de prendre confiance en soi
comme en l’autre qui est dans la même équipe. Les arts martiaux donnent place au développement
d’une discipline, d’une philosophie de vie, du respect de l’autre, ...
De manière générale, l’élève retire des activités sportives un bien-être physique et mental, de la
confiance en soi, de l’humilité, de l’autodiscipline, de la détermination, ... Sur le plan
psychologique, ces programmes physiques participent beaucoup à l’intégration de l’élève dans sa
vie scolaire, particulièrement s’il est un nouveau venu. En effet, la pratique d’une discipline
sportive, dans laquelle il est excellent, permet à l’enfant d’avoir confiance en lui sur ses
performances et sur ses capacités. Ces valeurs sont par la suite transmises dans sa façon
d’appréhender les cours. L’apprentissage est facilité et l’élève améliore ses résultats en classe.
2- Club jeux
L’éducation par le jeu, aussi connue sous le nom de ludo-éducation n’est autre que l’association de
l’éducation et la distraction. Le concept vise à instruire et socialiser l’enfant en intégrant des leçons
dans des formes de divertissement telles : les programmes de télévision, les jeux vidéo, les
programmes multimédias ou encore par la musique. Quoi qu’il en soit, il est important que l’enfant
n’ait pas la sensation de travailler pendant qu’il s’amuse.
Les activités lors desquelles les enfants jouent permettent de découvrir, de comprendre et de
prendre plaisir aux jeux, de définir les rôles de chacun pendant une partie et de s’y tenir. Les jeux
ont un aspect éducatif et social. Il s’agit effectivement de s’instruire en s’amusant, de lier
144
apprentissage et divertissement grâce au jeu, de jouer avec d’autres enfants ou adolescents. Le jeu
est source d’éveil. Il peut permettre à l’élève de communiquer avec d’autres, de développer sa
motricité, des logiques et stratégies, d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences.
La création d’une chorale dans l’école permet de favoriser chez l’élève la découverte et
l’exploitation de ses aptitudes, de participer aussi à la vie communautaire. C’est un moment
d’apprentissage et de plaisir, l’élève aura la chance de tenir un rôle important au sein d’un groupe,
ce qui favorisera son adaptation dans son milieu scolaire mais aussi dans sa vie quotidienne.
Comme pour les autres activités, la chorale contribuera à l’épanouissement de l’enfant jusqu’à sa
sortie du lycée et même au-delà.
En plus de favoriser l’intégration scolaire d’un élève, les activités artistiques et culturelles offrent à
ceux-ci la possibilité de développer leurs talents, ainsi que leurs aptitudes, en tant qu’artiste,
animateurs ou organisateurs d’événement.
5- Club Presse
Le club Presse de l’établissement est actif et dynamique. Les journaux scolaires sont prisés de tous
et permettent une ouverture de l’établissement sur l'extérieur. C'est également un lieu d'expression
personnelle et collective. Il amène les membres à :
- rédiger des textes cohérents, construits en respectant les consignes imposées ;
- adapter son propos à la situation d'écriture ;
- prendre la parole en public, devant une caméra et des micros ;
- prendre part à et animer un débat ;
- adapter sa prise de parole à la situation de communication.
145
CONCLUSION
Les clubs scolaires sont un excellent moyen de développer le sens de l’entraide, l’esprit d’équipe,
l’esprit d’initiative et la prise de parole. Ils participent à la vie et au rayonnement de l’établissement
en proposant des activités sportives, culturelles et récréatives aux élèves. Ils demeurent un cadre de
promotion de meilleurs résultats scolaires, de développement de qualités et talents personnels et de
consolidation des aspirations scolaires.
146
COMPÉTENCE 10 :
S’ENGAGER DANS UNE DÉMARCHE
INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE DE
DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL.
147
MODULE
FORMATION CONTINUE
DES ENSEIGNANTS
148
CONTEXTE
Le souci premier de tout Etat est d’avoir des citoyens bien formés. Cette tâche de formation est
dévolue aux enseignants, premiers leviers de tout changement dans un système éducatif.
Or, de façon récurrente, les enseignants sont confrontés aux changements qu’impliquent les
nouveaux programmes, les nouvelles approches pédagogiques, les nouveaux formats de
l’évaluation, les technologies de l’information et de la communication, etc.
C’est pourquoi, dans le cadre de la formation des enseignants contractuels, la Direction de la
Pédagogie et de la Formation Continue (D.P.F.C) a introduit, en plus des modules
classiques/pédagogiques, un module de formation relatif au développement professionnel.
Et, afin de maximiser l’efficacité de ces enseignants à la tâche, un accent particulier sera mis sur le
développement professionnel, c'est-à-dire sur un apprentissage permanent permettant de développer
le potentiel de l’enseignant dans l’exercice de ses fonctions en cohérence avec ses aspirations
personnelles et professionnelles.
JUSTIFICATION
OBJECTIFS
Objectif général
Former les enseignants à s’engager dans une démarche à la fois individuelle et collective de
développement professionnel.
Objectifs spécifiques
- Définir le développement professionnel ;
- Identifier les étapes du développement professionnel ;
- Savoir s’autoformer ;
- Connaître le dispositif institutionnel de suivi et d’encadrement des enseignants.
RESULTATS ATTENDUS
- Le développement professionnel défini ;
- les étapes du développement professionnel identifiées ;
- l’autoformation correctement pratiquée ;
- le dispositif institutionnel de suivi et d’encadrement des enseignants connu.
149
I- SENS ET PROCESSUS DU DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
La formation initiale ne peut préparer à toutes les situations auxquelles il faudra faire face au cours
de la vie professionnelle. Il est donc nécessaire de s’inscrire dans une démarche de développement
professionnel tout au long de la carrière.
Le développement professionnel dans l’enseignement revêt un caractère polysémique, de par la
multitude d’expressions plus ou moins équivalentes utilisées dans les écrits. En privilégiant les deux
voies essentielles que sont l’autoformation et la formation à travers le dispositif institutionnel, qui
mènent au développement professionnel, les deux définitions suivantes ont été retenues.
Selon certains auteurs comme BUTLER-KISBER et CREPO, le développement professionnel est
un ensemble d’ « activités planifiées en dehors du système éducatif, qui aide à maintenir, à
améliorer et à élargir les connaissances et les compétences, et à développer les qualités
personnelles pour accroître la performance dans l’exécution des obligations et des
responsabilités professionnelles ».
La formation initiale sert d’abord à donner les acquis (académiques et pédagogiques) de base pour
exercer la profession, puis à engager le personnel enseignant dans la voie du développement
continu.
Elle ne constitue pas la fin de la formation, mais bien la première étape dans l’apprentissage de la
profession, étape au cours de laquelle sont jetées les bases d’un développement professionnel
continu. L’enseignant débutant doit se préparer dès la formation initiale à construire
progressivement son métier d’enseignant en apprenant à réfléchir sur ce qu’il fait effectivement et
sur ce qu’il mobilise quand il enseigne.
Aussi complète que soit la formation initiale reçue, certaines aptitudes professionnelles ne peuvent
s’acquérir qu’à la pratique, dans des situations réelles. L’exercice même de la profession est
indispensable au développement des compétences professionnelles.
La plupart des qualités professionnelles des enseignants ne s’expriment que lorsque ceux-ci sont en
situation de classe. Par exemple, la gestion de classe est le besoin de formation le plus souvent
formulé par les nouveaux enseignants, et ce, malgré les cours universitaires suivis et les stages
pratiques réalisés dans le cadre de leur formation initiale.
150
I-2-3 La maîtrise de la profession d’enseignant, un objectif à poursuivre tout au long de la
Carrière
Lorsque l’enseignant a fait sa place et qu’il est reconnu pour la maîtrise de son emploi, le
développement se ralentit, il y a moins de découverte et il entre souvent dans une phase de routine,
de « maintenance » qui remet en cause la confiance en soi gagnée en phase de maîtrise. Bien
souvent, l’enseignant a atteint le maximum de ses compétences et il n’évolue plus ou presque plus.
En parallèle, il arrive que des jeunes qui embrassent la profession, qui maîtrisent de nouvelles
techniques, le poussent à se considérer comme « dépassé ». Des troubles au niveau de la santé
comme au niveau familial, fréquents à cette période, peuvent le conduire à ressentir un stress assez
fort pouvant aller jusqu’à des formes de dépression. Cette étape qui suit la mi-carrière est souvent
synonyme de plafonnement, mais parfois, certains se découvrent d’autres compétences et
poursuivent la phase ascendante avec une forte réussite. D’autres au contraire vivent une stagnation
qui entraine une faible implication dans le travail.
151
I-2-5 Le désengagement
L’étape de désengagement correspond à un investissement de plus en plus faible dans le travail pour
se consacrer à d’autres activités, un retrait progressif avec une prise de recul sur les étapes passées.
Dans cette étape, les individus, peu impliqués, ont tendance à préférer les activités familières aux
innovations pédagogiques.
152
II-2-3 L’autoformation éducative
Tout en développant son autonomie, il s’agit d’apprendre au sein d’un dispositif de formation tels
que : Formation Ouverte et À Distance (FOAD) ; Atelier de Pédagogie Personnalisée (APP) ;
Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres (IFADEM)… L’enseignant-
formateur n’intervient alors qu’à titre ponctuel comme un guide, un facilitateur dans l’accession au
savoir. Plusieurs termes existent pour qualifier ce genre d’autoformation : l'autoformation assistée
(Bertrand Schwartz), l'autoformation tutorée (Philippe Carré). A ce niveau, les institutions
éducatives peuvent être organisées de telle sorte qu’elles laissent une place maximale à l’autonomie
des acteurs.
Pour être efficace, l’enseignant, en plus de la formation continue institutionnelle (de l’APFC), doit
s’autoformer. C’est ce que relève Emmanuel KANT dans Traité de Pédagogie (1803) : « Ce que
l'on apprend le plus solidement et ce que l'on retient le mieux, c'est ce que l'on apprend en quelque
sorte par soi-même ».
153
III- LE DISPOSITIF DE SUIVI ET D’ENCADREMENT DES ENSEIGNANTS
Dans le but d’aider les enseignants à améliorer certains aspects fondamentaux de leur métier, lequel
demande des compétences multiples et complexes afin d’assurer la qualité de la formation offerte
aux apprenants, un dispositif de suivi et d’encadrement pédagogiques est nécessaire. C’est à cette
exigence que répondent les Antennes de la Pédagogie et de la Formation Continue (APFC), les
Unités Pédagogiques (UP), les Conseils d’Enseignement (CE), les Coordinations Pédagogiques
(CP), les Conseils Pédagogiques (CP) ou Animation Pédagogique de Secteur (APS) dans le système
éducatif ivoirien.
Les APFC sont placées sous l’autorité administrative des Directions Régionales de l’Education
Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Elles sont organisées en
Coordinations Régionales Disciplinaires (CRD).
154
- d’élaborer un plan régional de formation prenant en compte les besoins exprimés par ces
personnels ;
Compte tenu des multiples tâches dont l’enseignant est chargé, l’effort individuel est souvent cause
d’inefficacité et de découragement. Il importe donc que le maximum de travail se fasse en groupe. Il
s’agit d’envisager la constitution de véritables équipes de travail (disciplinaires, interdisciplinaires).
C’est pour cette raison que les structures relais reçoivent pour missions de :
- assurer la réflexion pédagogique, en particulier celle qui concerne la didactique disciplinaire et
interdisciplinaire ;
- constituer une documentation propre à l’UP, au CE, au CP et à l’APS en élaborant des
documents à partir d’une synthèse dynamique des apports documentaires extérieurs et des
réflexions propres aux structures ;
- aider à la formation pédagogique et professionnelle des enseignants ;
- faciliter l’insertion professionnelle et humaine des enseignants ;
155
- élaborer un programme commun d’activités ;
- réfléchir et aider à trouver des solutions relatives aux problèmes posés par l’évaluation ;
- rendre plus cohérents la nature et le rythme des contrôles de connaissances dans les
établissements (établir un calendrier des devoirs communs).
156
Les partenaires
- L’Inspecteur de l’Enseignement Préscolaire et Primaire (IEPP)
- Les encadreurs pédagogiques (IP, CPPP)
- Le représentant de COGES de l’IEPP
157
c- Le représentant du COGES
- Il est choisi parmi les différents responsables du bureau local.
- Il a pour tâche de recueillir les besoins matériels et financiers qu’il transmet au président du
COGES.
e- L’Encadreur Pédagogique
- L’action des Encadreurs Pédagogiques (IP, CPPP) doit tendre à perfectionner les méthodes de
travail des enseignants afin d’améliorer la qualité et le rendement de leur enseignement.
- Il a pour mission par rapport au Conseil Pédagogique d’une part et des Unités Pédagogiques
d’autre part de :
- organiser des visites de classes, des journées pédagogiques, des classes ouvertes ;
- élaborer et diffuser tout document susceptible d’améliorer l’enseignement et de l’adapter aux
exigences locales ;
- apprécier les plans d’actions des Conseils Pédagogiques, des Unités Pédagogiques ;
- sensibiliser les enseignants (réunion d’information, organisation des classes ouvertes).
158
NB : L’Inspecteur de l’Enseignement Préscolaire et Primaire doit inciter les CPPP à collaborer avec
l’Antenne de la Pédagogie et de la Formation Continue.
III-2-3 Au secondaire
Les partenaires
- Les encadreurs pédagogiques (IP, IPP)
- L’U.P. et les autres C.E
159
III-2-3-3 Rôle des acteurs des structures relais
Au niveau des CE
- Ils initient des rencontres à caractère pédagogique.
- Ils apprécient l’ordre du jour décidés par les CE.
- Ils veillent à la participation de tous aux réunions.
- Ils mettent à la disposition des CE les moyens nécessaires à leur fonctionnement.
- Ils participent aux réunions ou se font représenter par leurs adjoints.
- Ils assurent la diffusion des comptes rendus d’activités aux membres du CE et à la
Coordination Régionale Disciplinaire de l’APFC
Au niveau des UP
L’un d’entre eux est chargé de la responsabilité de l’UP (son établissement est dit
« établissement siège »).
- Il informe ses pairs du fonctionnement de l’UP.
- Il apprécie et vise l’ordre du jour des réunions.
- Il veille à la participation de tous aux réunions.
- De concert avec ses pairs, il dégage les moyens nécessaires au fonctionnement de l’UP.
- Il participe aux réunions ou se fait représenter.
- Il reçoit, apprécie et vise les comptes rendus des réunions.
- Il assure la diffusion de ces comptes rendus auprès des différents membres de l’UP et de la
Coordination Régionale Disciplinaire.
- Il organise une réunion bilan de fonctionnement de la structure avec ses pairs.
L’Animateur d’UP
Elu par ses pairs, l’Animateur d’Unité Pédagogique exerce un mandat de deux (02) ans
renouvelable une fois. Il doit être à l’écoute de ses collègues et recueillir leurs suggestions. Il a pour
tâches de :
- suivre, au sein de l’UP, l’exécution des progressions ;
- élaborer l’ordre du jour des réunions qu’il soumet au Chef d’établissement responsable
administratif de l’UP (l’AUP organise au moins quatre réunions par an) ;
- faire convoquer les réunions par le Chef d’établissement responsable administratif de l’UP ;
- animer des réunions ;
- remettre à l’issue de chaque réunion au Chef d’établissement responsable de l’UP, un compte
rendu des travaux avec la liste de présence ;
- organiser des devoirs communs pour l’ensemble des établissements de l’UP ;
- accueillir les nouveaux professeurs en début d’année, les informer de la marche de l’UP. Car si
l’intérêt essentiel de l’Unité Pédagogique réside dans son rôle pédagogique, elle se doit aussi
160
de jouer un rôle humain et dans quelques domaines que ce soit, de lutter contre l’isolement et le
cloisonnement où risquent de sombrer les bonnes intentions entre ses collègues dans l’UP ;
- assurer l’entente entre ses collègues dans l’UP ;
- déceler, en relation avec des groupes de travail ou à la demande de l’UP les personnes
ressources aptes à apporter une aide à l’UP ;
- tenir un cahier de bord où il transcrit succinctement les questions soulevées et les activités
menées ;
- élaborer avec les membres de son UP, un plan d’activités annuelles avec des thèmes de travail
précis par groupes (Exemple : si une partie du programme pose problème, l’Animateur pourra
inciter ses collègues à y réfléchir par une présentation commune ou par groupes de niveau) ;
- coordonner les activités pédagogiques sous la responsabilité du Chef d’établissement
responsable de l’UP ;
- identifier les difficultés pédagogiques des collègues et organiser des rencontres pour y
remédier ;
- veiller à la mise en œuvre du plan d’actions ;
Il s’agit de faire voir en l’UP un outil qui facilite les tâches du professeur (préparation de
cours, préparation d’exercices ou de devoirs, etc.).
c- L’Encadreur Pédagogique
L’action des Encadreurs Pédagogiques doit tendre à perfectionner les méthodes de travail
des professeurs afin d’augmenter la qualité et le rendement de leur enseignement. Ils ont pour
mission par rapport aux UP/CE de :
- superviser la désignation des animateurs d’UP et CE ;
- fournir aux UP et CE des documents d’accompagnement et des matériels didactiques ;
- faciliter les échanges d’informations entre les UP et CE ;
- mettre à la disposition des UP des informations relatives aux programmes d’enseignement, aux
méthodes et innovations pédagogiques ;
- apprécier les plans d’actions des UP et CE et contrôler l’exécution des progressions et
méthodes d’enseignement ;
- Coordonner les travaux des UP et CE ;
- Prendre connaissance des problèmes rencontrés par l’UP ou par le CE et essayer de les
résoudre par un travail de groupe et de concertation. Si une solution en ressort, il en fera
bénéficier d’autres UP.
- Sensibiliser les professeurs à participer aux activités des UP et CE.
d- Les professeurs
Les professeurs sont les membres statutaires des UP et CE. Leur participation aux activités
de l’UP ou du CE est obligatoire. Ils doivent prendre part aux différentes activités et s’impliquer
dans les activités de production. Loin d’être une corvée, elles font partie intégrante de l’exercice de
la fonction. Le rôle premier de l’UP ou du CE est de faciliter la vie aux enseignants grâce à la mise
en commun des expériences des anciens et du dynamisme des plus jeunes. Ces expériences pouvant
porter sur :
161
- la préparation des cours ;
- la résolution d’exercices ;
- la production de fiches et de documents didactiques appropriés ;
- la tenue de classes ouvertes.
f- L’Intendant
C’est un membre statutaire. Il intervient au niveau du C.E pour recueillir les commandes en
documents de référence et en matériels nécessaires au fonctionnement des C.E. Il assure, dans la
mesure des moyens de l’établissement, le financement des activités initiées par les CE.
a- Le plan d’actions
Le plan d’actions est un document par lequel les principales activités à mettre en œuvre sont
planifiées dans le temps et dans l’espace, et qui indique le public cible ainsi que les moyens
nécessaires pour l’exécution de chacune des activités retenues.
Il se présente sous la forme d’un tableau à plusieurs colonnes.
162
PLAN D’ACTIONS ANNUEL………………. (Préciser l’année scolaire)
UP N°……../CE DE ……………..
Formation
Évaluation
Autres …
163
Fin 2ème trimestre
- Réunion bilan des activités (l’état des progressions, le point des productions, le point du
contrôle continu et le point des activités diverses).
NB : Après chaque réunion, un compte rendu écrit est diffusé à tous les membres pour
information et prise en compte.
En fonction de leur degré de responsabilité, l’on peut retenir les personnes ou structures suivantes :
- l’animateur du CE ou de l’UP ;
- le chef d’établissement responsable administratif de l’UP ou du CE ;
- les autres membres de l’administration ;
- les professeurs de la discipline ;
- les personnes ou structures ressources extérieures (encadreurs pédagogiques et autres
spécialistes).
164
La conception et la mise en forme de la convocation
- Des convocations destinées aux membres de l’UP qui pourraient se présenter sous deux
formes :
une convocation individuelle glissée dans les casiers des professeurs membres de l’UP ;
une affiche d’information placardée en salle de professeurs et/ou dans tout autre endroit
permettant l’accès des enseignants à l’information. Le chef d’établissement responsable
administratif de l’UP veillera à une large diffusion de l’information.
NB : Quelle que soit la forme utilisée, la convocation doit nécessairement comporter l’ordre du
jour, la date, l’heure et le lieu de la réunion. Un délai d’au moins une semaine est indispensable
pour informer tous les acteurs.
165
III-2-3-7 La rédaction d’un compte rendu de réunion d’UP ou de CE
L’entente fonctionnelle est le réseau relationnel qui doit exister entre les structures institutionnelles
pour rendre leurs actions dynamiques, opérationnelles et productives. Il existe plusieurs formes :
b- Entente CE/UP
Elle repose sur :
- la répartition des tâches ;
- l’expérimentation des travaux décidés en UP ;
- la recherche documentaire au profit de l’UP ;
- l’exécution des tâches retenues en UP ;
- la mise en réseau des moyens (didactiques, reprographies, communication),
- les classes ouvertes ;
- l’harmonisation des principes de fonctionnement (progressions).
c- Entente UP/UP
Elle repose sur :
- l’échange de supports pédagogiques ;
166
- l’expérimentation de travaux produits ;
- la conception et la production d’outils d’évaluation ;
- l’échange de compétences.
d- Entente UP/CRD
Elle repose sur :
- la validation des travaux produits en UP ;
- l’échange d’informations (au niveau de l’UP : Plan d’actions, productions de l’UP, compte
rendu de réunions d’UP, invitation aux réunions d’UP.
NB : Les ententes fonctionnelles UP/CRD et UP/partenaires extérieurs à l’Ecole sont valables pour
les CE.
167
MODULE
FORMATION CONTINUE
DES ENSEIGNANTS
(STRUCTURES DE FORMATION
ET D’ENCADREMENT
PÉDAGOGIQUE : APFC, UP/CE)
168
I. SENS ET PROCESSUS DU DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
1 Ŕ Définition
169
2Ŕ les méthodes de l’autoformation
L’animation du Conseil d’Enseignement est assurée par un professeur élu par ses pairs. Il est
appelé Animateur du Conseil d’Enseignement.
c/ Partenaires du CE
Les partenaires du Conseil d’Enseignement sont :
- les C.E des autres disciplines ;
- l’Unité Pédagogique de la Discipline ;
- la Coordination Régionale Disciplinaire (C.R.D).
170
b/ Membres de l’UP
Sont aussi membres de l’Unité pédagogique :
- le chef d’établissement responsable administratif de l’UP ;
- les autres chefs d’établissement (publics ou privés) membres de l’U.P;
- les intendants et Economes ;
- les Inspecteurs d’éducation.
L’animation de l’U.P est assurée par un professeur élu par ses pairs ou coopté par la
Coordination Régionale Disciplinaire (C.R.D), en accord avec le Chef de l’établissement
Responsable administratif de l’U.P.). il est appelé Animateur de l’Unité Pédagogique.
c/ Partenaire de l’UP
Les partenaires de l’Unité pédagogique sont :
- les C.E de la discipline ;
- les autres U.P ;
- la Coordination Régionale Disciplinaire.
171
2. Les fonctions des acteurs
ACTEURS FONCTIONS
AU NIVEAU DES C.E
.
- Ils initient des rencontres à caractère pédagogique ;
- Ils apprécient l'ordre du jour décidé par les C.E. ;
- Ils veillent à la participation de tous aux réunions ;
- Ils mettent à la disposition des C.E. les moyens nécessaires à leur
fonctionnement ;
- Ils participent aux réunions ou se font représenter par leurs Adjoints.
LES CHEFS - Ils assurent la diffusion des comptes-rendus d'activités aux membres du
D'ETABLISSEMEN C.E., et à la Coordination disciplinaire de l'A.P.F.C.
T
AU NIVEAU DES U.P.
- Premiers
responsables et L'un d'entre eux est chargé de la responsabilité administrative de l'U.P.
maîtres d'œuvre du (son établissement est dit "établissement siège") :
fonctionnement - Il informe ses pairs du fonctionnement de l'U.P. ;
des C.E. et U.P. ; - Il apprécie et vise l'ordre du jour des réunions ;
- Il veille à la participation de tous aux réunions ;
- Membres statutaires. - De concert avec ses pairs, il dégage les moyens nécessaires au
fonctionnement de l'U.P.
- Il participe aux réunions ou se fait représenter ;
- Il reçoit, apprécie et vise les comptes-rendus des réunions ;
- Il assure la diffusion de ces comptes-rendus auprès des différents
membres de l'U.P. et de la Coordination disciplinaire ;
- Il organise une réunion-bilan du fonctionnement de la structure avec ses
pairs.
AU NIVEAU DE L'U.P.
173
3. Les missions des CE et UP
Pour mener à bien sa mission, l'animateur de C.E. ou d'U.P. doit disposer d'un certain
nombre de documents :
- La lettre de mission ;
- Un cahier de bord ;
- La liste des établissements membres de l'U.P. ;
- La liste des professeurs membres du C.E. ou de l'U.P. ;
- La fiche d'évaluation des C.E. et des U.P. ;
- Les archives du C.E. ou de l'U.P. ;
- La liste des documents et matériels didactiques ;
- Le plan d'actions ;
- Le cahier d'entrée et de sortie de documents et de matériels.
174
4.2 Plan d’actions
Un plan d'actions est un document par lequel, les principales activités à mettre en œuvre sont
planifiées dans le temps et dans l'espace, et qui indique le public cible ainsi que les moyens
nécessaires à mettre en œuvre pour l'exécution de chacune des activités retenues. Il se présente sous
la forme d'un tableau à plusieurs colonnes.
C'est un contrat minimum, une boussole qu'adoptent les membres d'une U.P. ou d'un C.E.
pour permettre à chacun des acteurs de s'investir de manière effective dans la vie de ces structures.
En fonction de leur degré de responsabilité, l'on peut retenir les personnes ou structures suivantes :
- L'animateur du C.E. ou d'U.P. ;
- Le Chef d'établissement responsable administratif du C.E. ou de l'U.P. ;
- Les autres membres de l'administration ;
- Les professeurs de la discipline ;
- Les personnes ou structures ressources extérieures (encadreurs pédagogiques et autres
spécialistes).
une affiche d'information placardée en salle de professeurs et/ou dans tout autre endroit
permettant l'accès des enseignants à l'information.
175
Le chef d'établissement responsable administratif de l'U.P. veillera à une large diffusion de
l'information.
N.B : Quelle que soit la forme utilisée, la convocation doit nécessairement comporter l'ordre
du jour, la date, l'heure et le lieu de la réunion. Tous les acteurs doivent être informés au moins une
semaine avant la tenue de la réunion.
- Echanger des informations visant à améliorer, chez le professeur, sa pratique de classe au double
plan pédagogique et didactique ;
- Promouvoir la gestion participative des enseignants pour la réalisation des activités de l’U.P.
L'animateur de l'U.P. ou du C.E. est désigné à titre principal pour animer les réunions
pédagogiques. Toutefois, il peut solliciter :
- un animateur d'un des C.E. membre de l'U.P
- une personne ressource de l'U.P.
- une personne extérieure à l'U.P. (Encadreur Pédagogique ou autre)
176
b/ Quelles sont les caractéristiques d'un compte rendu ? :
Courant 2e trimestre :
- Activités de formation pédagogique (ateliers ciblés) ;
- Production de sujets d'examens blancs ;
- Organisation de devoirs de niveau ;
- Activités diverses
Fin 2e trimestre :
Réunion bilan des activités (l'état d’exécution des progressions, le point des productions, des
évaluations et des activités diverses).
Courant 3e trimestre
- Organisation de devoirs de niveau ;
- Finalisation des productions documentaires ;
- Activités diverses.
177
Fin 3e trimestre :
Réunion bilan du 3e trimestre et de l'année (état d’exécution des progressions, évaluation
des activités menées). Les C.E., au cours de cette réunion-bilan, peuvent passer des
commandes de matériels didactiques auprès de leur administration scolaire en vue de
rendre plus performants les enseignements.
Quant à l'U.P., elle formule auprès du Chef d'établissement responsable administratif de l'U.P., les
observations faites par les enseignants dans le sens du renforcement de l'efficacité de la structure.
N.B.: Après chaque réunion, un compte rendu écrit (voir tableau annexe) est adressé à tous
les membres pour lecture et adoption.
6.2 Rédaction du rapport d’activités (Voir tableau annexe)
178
FICHES DE COMPTE RENDU DE REUNIONS DES UNITES PEDAGOGIQUES OU DES
CONSEILS D’ENSEIGNEMENT
DRENET VILLE/ETABLISSEMENT :
A.P.F.C.: CONTACT:
ETABLISSEMENTS CONCERNES
1 4 7 10
2 5 8 11
3 6 9 12
REUNION DE L’UP/CE
PARTICIPANTS
ABSENTS
179
SYNTHESE DES ACTIVITES
180
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
REPUBLIQUE DE CÖTE D’IVOIRE
ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
Union – Discipline – Travail
---------------------------
---------------
DIRECTION REGIONALE DU …………………..
---------------------------
ANNEE SCOLAIRE : …………..……… /…………. …………
ETABLISSEMENT : ………………………………………………………………………………
DISCIPLINE : …………………………………………………………
U.P. ou C.E. : ……………………………………………………………………………………….
181
EXEMPLE DE PLAN D’ACTIONS (UP/CE)
TYPE FINANCEMENT
PERIOD D’ACT PUBLIC PERSONNE
OBJECTIFS VISES DATE LIEU MOYENS SOURC
E IVITE CIBLE RESSOURCE COUT
E
S
Indiquer la ou
-Donner des informations les Personnes
Professeurs
Réunio officielles sur le thème de L.M. de extérieures à
de physique 19/11/
n de l’année scolaire et les directives. Bondoukou. l’U.P.ou au C.E.
chimie 2010
rentrée –Elaborer des progressions. (salle S.P.6) sollicités pour
de…………
-Elaborer le plan d’actions. l’animation de
l’activité.
classes harmoniser le point de vue des professeurs Collège
Premier 28/10/ les Manuels
ouverte professeurs sur la rédaction d’un de Français moderne
trimestre 2010 de 3ème
s paragraphe argumentatif de……. Bondoukou
2010 -
les élèves moyens
2011
du 2nd cycle pour
du 13/09
devoirs des production
au évaluer les acquis des élèves 16/11/ L.M.
de établisseme de sujets
03/12/201 d’un même niveau 2010 Bondoukou
niveau nts de - salles de
0
…………… classe
… disponibles
réunion
- Faire l’état d’exécution des professeurs
bilan
progressions des arts
du 21/12/ C.M
- Faire le point des classes plastiques
premier 2010 Bondoukou
ouvertes faire le point des de…………
trimestr
devoirs de niveau .
e
182
RAPPORT D’ACTIVITES
INTRODUCTION
III– ANALYSE
1. Points de satisfaction
2. Insuffisances relevées
1- Suggestions
2- Perspectives
CONCLUSION
183
COORDINATION NATIONALE DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
♦ l’APFC est dirigée par un Chef d’Antenne nommé par décision du Ministre de l’Education
Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle parmi les Inspecteurs de
l’Enseignement Secondaire chargés de la pédagogie ou parmi les Conseillers Pédagogiques de Lycée.
♦ Chaque APFC regroupe en son sein des Coordinations Régionales Disciplinaires (CRD). Celles-ci
couvrent à la fois la maternelle, le primaire, les CAFOP et le secondaire.
♦ Chaque Coordination Régionale Disciplinaire est dirigée par un Conseiller (*) Pédagogique du
Secondaire appelé Coordonnateur Régional Disciplinaire.
Il est placé sous l’autorité hiérarchique directe du Chef d’Antenne.
(*) Conseiller Pédagogique est désormais Inspecteur Pédagogique, depuis le décret n°2007-695 du
31 déc. 2007 modifiant et complétant le décret n°93-608 du 02 juillet 1993 portant classification des
grades et emplois dans l’administration de l’Etat et dans les Etablissements Publics Nationaux).
* En matière de Pédagogie
● D’organiser l’encadrement pédagogique des enseignants des établissements publics et privés de la
maternelle, du primaire, du secondaire général et technique et des CAFOP à travers des ateliers de
formation, des stages, des séminaires et des journées pédagogiques ;
● D’œuvrer à l’amélioration des performances des enseignants par la maîtrise des contenus, des
méthodes et des approches pédagogiques au sein des Unités Pédagogiques (UP), des Conseils
d’Enseignement (CE) ;
● De superviser la désignation des Animateurs des Unités Pédagogiques, l’élaboration des plans
d’actions et des progressions d’apprentissage.
● D’œuvrer au renforcement des capacités des personnels enseignants des établissements scolaires
publics et privés laïcs et confessionnels de la zone d’influence ;
● D’élaborer un plan régional de formation prenant en compte les besoins exprimés par ces
personnels ;
184
COORDINATION NATIONALE DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
● D’intervenir de façon spéciale au profit des stagiaires des centres d’animation et de formation
pédagogique (CAFOP), des enseignants candidats à des examens et concours pédagogiques ou
professionnels, des Conseillers Pédagogiques du Préscolaire et du Primaire et des Directeurs d’écoles.
8. l’Inspection Générale
Placés sous l’autorité des Inspecteurs généraux chargés de la pédagogie ils ont pour missions :
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COORDINATION NATIONALE DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
c/ Autres Missions
Les Inspecteurs Généraux chargés de la pédagogie et les Inspecteurs Généraux de l’Administration et
de la Vie Scolaire président (autres tâches des membres de l'Inspection Générale) :
- les jurys des examens et concours scolaires, pédagogiques et professionnels à l’exception de
l’examen du baccalauréat dont ils assurent la vice-présidence ;
- les commissions nationales pédagogiques ;
- les commissions de choix des épreuves des examens et concours scolaires, professionnels et
pédagogiques.
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