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SOMMAIRE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
SOMMAIRE RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
5.1. GENERALITES 83
CHAPITRE 6
6.1. DEFINITIONS 84
CHAPITRE 7
7. CONTROLE DE QUALITE 86
7.1 GENERALITES 86
ANNEXE 72
- A Decret exécutif n° 92-176 du 04 Mai 1992 fixant les attributions du Ministère de l'Habitat.
G Decret 85-71 du 13 Avril 1985 portant création du C.G.S. (Centre National de Recherche
appliquée en Génie Parasismique).
-H Decret n° 86-212 du 19 Aout 1986 modifiant et complétant le decret 85-71 du 13 Avril 1985
portant création du C.G.S. (Centre National de Recherche appliquée en Génie Parasismique).
I Decret n° 86-213 du 19 Aout 1986 portant création d'une commission technique permanente
pour le controle technique de la construction .
-J Arrêté n°18/ SPM du 6 Décembre 1993 modifié par l'arrêté n° 5 du 17 Septembre 1994 portant
composition de la commision technique permanente pour le contrôle technique de la construction.
CHAPITRE 1
Bien que les obligations qui s'imposent à l'art de construire des logements ou bâtiments, c'est à
dire assurer la sécurité, l'hygiène, le confort et la satisfaction des autres besoins des habitants ou
des usagers dans des immeubles construits à un coût acceptable, soient pour la plupart partout
identiques, l'interprétation de certaines de ces obligations qu'on donne sous forme de lois et de
réglements pour les rendre obligatoires, varie largement d'un pays à l'autre. Ceci s'explique
surtout par le fait que les modes de construire ainsi que les moyens techniques mis à la
disposition des constructeurs étaient et sont encore différents d'une région du monde à une autre.
Il n'est donc pas étonnant que les documents réglementaires dans divers pays soient souvent
appelés différemment.
Cependant ces divergences nationales sont ressenties aujourd'hui comme un défi à la logique,
une complication au travail des constructeurs, ainsi que l'obstacle le plus puissant aux échanges
internationaux dans ce domaine.
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Ces travaux ont mis en évidence le fait que pour aborder de manière systèmatique le problème
des réglements de construction et des documents connexes dans les différents pays, il est
nécessaire d'élaborer un cadre général ou conceptuel pour ces documents.
De cadre général ces travaux ont débouché sur une proposition qui comporte une structure des
documents réglementaires dont on distingue jusqu'à cinq niveaux. Cette structure par niveau est
présentée dans le tableau 1 ci-après :
TABLEAU 1
Niveau Contenu
Ce schéma, bien que couvrant de manière adequate le contenu des systèmes de réglementation
du bâtiment est néanmoins apparu comme trop complexe et nécessitant une simplificcation.
Un examen des réglementations de bâtiments en vigueur aujourd'hui dans divers pays montre
qu'un trait commun de ces réglementations est constitué, indépendamment de la hiérarchisation
adoptée et de la nomenclature utilisée dans ces documents, par l'imposition d'exigences
déterminées devant être satisfaites par les bâtiments et, éventuellement, par des éléments séparés
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de ces bâtiments, et, d'autre part, par l'indication de méthodes permettant d'aboutir à la
satisfaction de ces exigences.
Alors, pour faire une nette distinction entre les documents énonçant les prescriptions
(exigences), ceux qui décrivent les méthodes de vérification et ceux qui offrent des exemples de
solutions techniques, il a été proposé de fusionner les niveaux 1,2 et 3 du tableau 1.
Le cadre général finalement proposé pour la classification des documents relatifs à la
réglementation de la construction est le suivant :
On arrive ainsi à un cadre général plus simple, composé de trois niveaux sur le plan vertical.
Compte tenu du fait que dans certains cas il pourrait être nécessaire de faire une distinction entre
les documents relatifs à l'ensemble de la construction et ceux qui se rapportent aux éléments et
même aux matériaux et produits,il a été proposé aussi de faire sur le plan
horizontal une distinction de ce genre, ce qui aboutirait à un cadre général bidimensionnel..
Cela dit, et après examen approfondi par des experts, le cadre bidimensionnel pour tous les
documents réglementaires est quand même apparu trop complexe.
Dans le souci de créer un système de réglementation de bâtiments optimum, c'est à dire aussi
simple que possible, on prend comme point de départ, le cadre général simplifié ci-dessus et
comportant trois niveaux sur le plan vertical.
Un système de ce genre qui commence par énoncer les prescriptions définissant les objectifs de la
construction pour en dégager un réglement plus technique (méthodes de vérifications, exemples
de solutions techniques), ménage un lien entre son contenu socio-politique et son contenu
technique.
Il faut souligner encore que ce système des documents réglementaires de construction n'est pas
tout à fait complet, car les normes de qualité pour les matériaux et produits de construction
restent en dehors de cette classification.
Alors, pour que ce système puisse couvrir, de façon complète le domaine de la construction, il
doit d'être complété par un quatrième niveau de documents portant sur les normes pour les
matériaux et produits qui entrent directement dans le processus de la construction.
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D'une manière générale on peut dire qu'un système de documents réglementaires couvrant le
domaine de la construction sur le plan technique doit fournir des réponses aux deux questions
principales suivantes :
- quel doit être le produit final (bâtiment à usage donné), c'est à dire à quelles exigences doit-il
satisfaire ?
- comment satisfaire aux exigences qui sont formulées vis à vis des bâtiments à usage donné ?
Etant donné que la réponse à la première question doit prendre en considération les conditions
socio-économique, et qu'elle est en grande partie fondée sur des décisions politiques les
documents qui y correspondent sont dits "d'ordre supérieur".
Ils ont un caractère législatif et sont promulgués par de hautes autorités d'Etat, comme le
parlement, le Président le Premier Ministre ou les Ministres.
Quant à la réponse à la deuxième question, c'est à dire comment elle est fournie par des
documents ayant un caractère technique. Ils sont d'un ordre inférieur par rapport aux
documents précédents et ils sont en général élaborés par les instituts chargés dela normalisation
et de la réglementation technique en coopération avec les organismes professionnels.
Comme l'indique le cadre général de la C.E.E. les documents de caractère technique exigent une
subdivision supplèmentaire qui correspondait aux deux phases principales du processus de
construction, à savoir :
- celle de conception et d'étude d'un ouvrage, laquelle pose la question : comment concevoir et
étudier un bâtiment donné pour satisfaire aux exigences fixées ?
- et celle de réalisation d'un ouvrage, où la question posée est : comment construire pour
satisafaire aux dites exigences ?
A ces deux questions s'ajoute la troisième, qui intéresse ces deux phases à la fois, quoique d'une
façon différente, à savoir : quelles sont les caractéristiques et les qualités des matériaux, produits
et composants à employer ?
Il en ressort que les documents réglementaires à caractère technique doivent être divisés en trois
groupes :
2. Documents donnant les exemples de solutions techniques "jugées propres à satisfaire" les
prescriptions dans les conditions données, informations sur les détails techniques, etc..; Ils sont
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publiés sous forme de réglements ou cahiers des charges ayant le caractère de codes de bonne
pratique.
Finalement, le schéma général par niveaux de documents réglementaires de construction, qui est
proposé au niveau international, et adopté en Algérie est le suivant :
Tableau 2
1 Prescriptions/exigences Prescriptions
Les documents de ce niveau forment la base du réglement de la construction. Ils trouvent leur
prolongement dans les documents à caractère technique des niveaux inférieurs. Le réglement à ce
niveau est promulgué par l'Etat; Par essence, il a pour but la qualité des constructions en vue
d'assurer aux citoyens leur sécurité, leur santé et un certain niveau de confort.
Il en ressort que le réglement devrait être basé sur les exigences des utilisateurs, d'où s'impose un
caractère "exigentiel" du réglement.
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Quant aux exigences de l'homme vis à vis des logements - on les nomme les exigences
d'habitabilité - elles ont pour but tout d'abord, protéger la vie, ensuite de protéger la santé et
assurer le bien être. Elles sont énumérées ci-après :
Il faut souligner que les réglements "exigentiels",qui fixent des buts, non des moyens, sont encore
peu nombreux. Pour être précis il faut même dire qu'ils sont en partie "exigentiels " et en partie
"descriptifs". Cela résulte des lacunes existant encore dans certaines sciences appliquées au
bâtiment. Néanmoins, les experts en la matière sont persuadés que le réglement "exigentiel" est le
réglement de l'avenir. Tant que les sciences du bâtiment étaient entièrement empiriques, on ne
pouvait assurer la qualité qu'en imposant le respect de dispositions décrites et les réglements
devaient être rédigés sous forme de description de solutions imposées. A l'heure actuelle, les
sciences du bâtiment permettent, au moins dans certains domaines, de spécifier la qualité des
constructions, c'est à dire de réglementer en indiquant simplement le résultat global à atteindre
(les niveaux de qualité à offrir à l'utilisateur des bâtiments). Il en est ainsi dans le domaine du
confort acoustique et hygrothermique par exemple.
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La situation n'est pas la même dans le domaine de la sécurité des ouvrages. Dans ce domaine et
en l'état actuel des choses, la probabilité de défaillance à ne pas dépasser ne peut être encore
expressément définie dans les documents réglementaires du niveau 1.
Malgré les développements constatés au cours des dernières années sur le contenu des
coefficients de sécurité en vue d'arriver, si possible, à une meilleure détermination des conditions
de la sécurité, jusqu'à présent la détermination de ces coefficients pour divers ouvrages reste
essentiellement empirique. On s'accorde à estimer qu'il importe de développer encore les
connaissances dans ce domaine.
Néanmoins, le problème de sécurité des constructions est tellement essentiel qu'il doit toujours
être abordé en première priorité par le réglement de bâtiment.
A l'heure actuelle, le réalisme commande que les réglements de construction, au niveau des
prescriptions (niveau 1) doivent être en partie "exigentiels" et en partie "descriptifs".
On peut espérer qu'au fur et à mesure des progrès acquis par certaines sciences, cette partie
"descriptive" sera remplacée par celle à caractère exignetiel.
Il est évident que toutes les prescriptions du niveau 1 doivent trouver, bien qu'à un degré
différent en fonction de leur caractère, leur prolongement dans les documents ou normes de
conception et de calcul, soit au niveau des normes d'exécution soit encore au niveau des normes
de qualité pour les matériaux de construction, et, le plus souvent, à tous ces niveaux à la fois;
Il faut ajouter qu'en dehors des exigences d'habitabilité qui sont à la base de prescriptions
réglementaires, il y a encore des exigences économiques. Si on fait construire, on désire que
toutes les exigences d'habitabilité soient satisfaites au niveau souhaité sans que le prix de la
construction, les dépenses d'exploitation, d'entretien, de renouvellement,n' excédent ce qu'il est
normal d'y consacrer dans les conditions économiques données.
Bien que les problèmes économiques n'entrent pas dans le cadre de cet exposé qui vise la
réglementation du bâtiment sur le plan technique, il faut souligner que les exigences économiques
(coût, durabilité) doivent être prises en compte au cours de l'élaboration des documents
réglementaires de chaque niveau. Autrement dit, "on fait la politique de ses moyens".
Les documents réglementaires du niveau 1 sont publiés sous forme de décrêts gouvernementaux
ou d'arrêtés et circulaires ou instructions ministériels ou interministériels.
Ce sont les documents qui ont pour but de définir les méthodes servant à vérifier si les solutions
techniques adoptées correspondent aux exigences énoncées dans les documents du niveau 1 ainsi
que de préciser les principes généraux à respecter au cours de l'élaboration des projets de
bâtiments. Dans la structure des documents réglementaires adoptée, il est prévu que ces
documents sortent sous forme de normes ou de régles de conception et de calcul.
Dans le cas des exigences dont la satisfaction peut être démontrée par un calcul, ces normes
précisent les valeurs des paramètres de calcul de base (surcharges, températures extérieures,etc...)
et indiquent les principes et les régles de conception , le cas échéant, elles peuvent être
complétées par certains exemples de solutions assurant la satisfaction des exigences en question.
Etant donné qu'il existe certaines exigences (sécurité incendie, confort acoustique par exemple)
qui peuvent être satisfaites, entre autres, par l'emploi des matériaux et des composants dont les
qualités requises peuvent actuellement être vérifiées uniquement par des essais, les normes de ce
niveau doivent donc aussi définir des méthodes d'essais y afférentes.
La division et la subdivision des normes du niveau 2 devrait correspondre aux sujets traités.
S'agissant des méthodes de vérification par rapport aux exigences d'habitabilité, la division
adoptée suit en général, à quelques modifications d'ordre pratique près, les principaux groupes
des exigences énoncées au niveau 1
La classification proposée des sujets qui doivent être couverts par les normes de conception et de
calcul est donnée ci-dessous :
La liste des documents du niveau 2 est donnée dans le deuxième chapitre du présent ouvrage.
Les normes de conception et de calcul sont élaborées par les organismes désignés par le Ministère
chargé de la construction et amendés par des comités spécialisés groupant les spécialistes des
instituts de recherche, des bureaux d'études, des représentants d'entreprises de réalisation ainsi
que de ministères. Elles peuvent être publiées soit par le ministère chargé de la construction ou
par l'organisme désigné par le ministère ( C.N.E.R.I.B., C.G.S.) soit enfin par l'INAPI pour ce qui
est des normes nationales officialisées.
Elle constituent une série de documents qui servent à définir les ouvrages dans leur différentes
phases de mise en oeuvre selon les "régles de l'art". Ce sont les "codes de bonne pratique".
En France, ils sont appelés "cahiers des charges d'exécution des ouvrages", en Pologne
"directives et recommandations techniques", mais on considère officiellement qu'ils font partie
intégrante du système de régl;ementation technique de la construction. En général ces documents
ne décrivent pas dans le détail le processus de réalisation de l'ouvrage, mais ils interviennent
surtout par touches successives d'obligations et d'interdictions sur la façon d'élaborer les
ouvrages. Ils traitent de préscriptions portant sur :
- le choix des matériaux utilisés dans les travaux
- les matériels, les installations et les accessoires employés, le stockage, etc...
- le matériel, les installations et les accessoires employés dans les travaux ,
- la préparation et la confection des matériaux composites (composition, recettes) et leur mise en
place (assemblage, tolérances, protection, etc...,
- les conditions générales et particulières d'exécution ,
- les dispositions et régles constructives à respecter,
- les opérations de contrôle de la qualité des travaux,
- le mode de réception des ouvrages (provisoire ou définitive suivant le cas),
- les autres normes applicables.
S'agissant de régles normes d'exécution pour les travaux de construction qui sont liés directement
avec la réalisation de telle ou telle autre partie d'un bâtiment, il a été adopté une classification de
ces documents selon les éléments constructifs du bâtiment :ceux de gros oeuvre, ceux du second
oeuvre et ceux d'installations et d'équipement technique. La liste des travaux de construction qui
devraient être traités par les normes en question, suivant la classification adoptée, est donnée ci-
aprés :
Liste des travaux de construction à couvrir par les documents techniques réglementaires
"D.T.R." de niveau 3.
N° Groupe de D.T.R. ou Normes Travaux de :
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Ce sont les documents qui ont pour but de définir les performances ou décrire les qualités des
matériaux, produits et composant à utilisés pour l'exécution des ouvrages.
De même qu'il est indiqué pour un réglement de construction de passer d'un niveau descriptif au
niveau exigentiel, de même il est recommandé de caractériser, à chaque fois que c'est possible,
les produits , non d'après la manière dont ils sont réalisés, reportée dans les descriptions, mais par
les qualités qui rendent aptes à leur emploi unique ou multiple, ce qu'on appelle leurs
performances.
Ainsi, chaque fois que c'est possible, la normalisation des produits doit être faite par l'expression
des performances choisies d'un commun accord entre producteur et utilisateur (lorsque toutefois
la vérité scientifique n'impose pas le choix, car on évite ainsi de s'opposer au progrès par des
descriptions des méthodes de fabrication.
En général, une norme de qualité devrait renseigner sur :
Un autre but visé par la normalisation des produits de construction est de réduire la variété des
produits par une typification et la coordination dimensionnelle. Cela permet d'une part la
substitution d'un élément ,à un autre et d'autre part la réduction de la variété des produits dans le
but de concentrer la fabrication, d'augmenter les séries, donc de permettre des accroissements de
la productivité et l'abaissement des coûts.
Quant à la classification des normes de qualité il a été d'abord fait une distinction entre les
matériaux et les produits dits "de base" qui sont utilisés dans les différents travaux de
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construction et pour l'exécution de différents ouvrages, comme par exemple le ciment, béton,
mortier, etc..., et les produits et composants plus élaborés ayant une destination précise, par
exemple un hourdis de terre cuite destiné à être composant d'un plancher ou un carreau de plâtre
destiné à une cloison. Il a été adopté une classification de ce dernier groupe de produits en
fonction de leur destination c'est à dire en fonction des types d'ouvrage (ou d'organe) bien
déterminés, comme dans le cas des normes d'exécution pour les travaux de construction.
Les principes de cette classification sont adoptés dans la liste des principaux materiaux et
produits de construction qui doivent être couverts par les normes de qualité .Cette liste est
présentée ci-dessous:
Liste de matériaux et produits de construction à couvrir par les normes du niveau 4.
1 2 3
1.5. Briques
Une liste plus détaillée des normes de niveau 4 est donnée dans le deuxième chapitre du présent
ouvrage.
Les normes pour matériaux, produits et composants doivent être élaborées par les comités
attachés directement à l'I.N.A.P.I. Ces comités groupent, soit directement, soit à travers les
ministères concernés, les représentants des fabricants (producteurs), des entreprises de réalisation
(utilisateurs), des instituts de recherche et, le cas échéant, des bureaux d'études.
Ces normes doivent également être publiées par l'INAPI.
Les Ministéres Techniques concernés peuvent néamoins ,soit directement ,soit à travers les
organismes techniques en dépendant ,établir des prescriptions provisoires ou des
recommandations suppléant à des normes de niveau 4 n'existant pas encore.
NIVEAU 1 EXIGENCES
Prescription D’ABITABILITE
NIVEAU 2 CONCEPTION
NORMES DE ET
CONCEPTION ET ETUDE
DE CALCUL
CONTRUCTION
NIVEAU 3 ACHEVEE
NORMES REALISTATION
D’EXECUTION
NIVEAU 4 MATERIAUX
NORMES DE
DE QUALITE CONSTRUCTION
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CHAPITRE 2
Dans cette partie est donnée la nomenclature arrêtée pour le système réglementaire de la
construction du bâtiment en Algérie. Du fait que la majorité des réglements reste encore à
produire, cette nomenclature de documents techniques réglementaire (D.T.R.) s'apparente
beaucoup plus à un programme d'action pour les années à venir.
Il y a donc lieu de considérer cette nomenclature beaucoup plus comme un cadre souple de travail
que comme une liste rigide de laquelle on ne peut sortir.
Dans cette liste de D.T.R. ou de normes de construction il a été adopté un système de notation
composé d'une lettre et de deux groupes de chiffres.
La lettre correspond à l'un des trois types de D.T.R. ou normes, à savoir :
Le premier groupe de chiffres correspond à une division principale des sujets traités, et le
deuxième à une subdivision (objet du D.T.R ou de la norme).
C1 - Genéralités
C3 - EXIGENCES D'HABITABILITE
C3.3. Ventilation
C3-4. Climatisation
C4-4. Ascenseurs
C4-5 . Vide-ordures
E1 - Sols et Fondations
E3 - COUVERTURE ET BARDAGES
E4-2. Travaux d'étanchéité des joints dans les constructions préfabriquées en grands panneaux
E5 - MENUISERIE ET SERRURERIE
E6 - REVETEMENTS
E6-1. Travaux d'enduits aux mortiers de liants hydrauliques
E6-2. Travaux de plâterie
E7 - VITRERIE MIROITERIE
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E9 - INSTALLATION DE GAZ
M5 - MENUISERIE, SERRURERIE
M5-1. Performances générales pour portes et fenêtres
M5-2. Menuiserie en bois
M5-3. Menuiserie métallique
M5-4. Menuiserie en matières plastiques
M5-5. Volets et persiennes
M5-6. Fermetures pour divers types de menuiseries
M5-7. Quincaillerie de bâtiment et serrureries diverses
M6 - REVETEMENTS
M6-1. Produits en grés cérame
M6-2. Produits de terre cuite
M6-3. Carreaux et éléments divers (granito, faience, mosaique, pierres naturelles etc...)
M6-4. Pâtes de verre
M6-5. Revêtements de sols en pvc
M6-6. Peintures
M6-7. Papiers de teinture
M6-8. Panneaux contreplaqués
M6-9. Placoplâtre
M6-10. Revêtements d'escaliers
M7 - VITRERIE, MIROITERIE
M7-1. Verre en feuilles
M7-2. Verre coulé (armé ou non)
M7-3. Glaces
M7-4. Matériaux divers pour vitrerie et miroiterie
M9 - INSTALLATION DE GAZ
M11-1. Tubes divers avec raccordements pour installations de chauffage et d'eau chaude
M11-2. Appareils de chauffage et d'eau chaude
M11-3. Radiateurs, robinetterie et accessoires divers
M11-4. Eléments pour conduits d'évacuation des produits de combustion
M11-5. Eléments pour conduits de ventilation
M11-6. Appareils et accessoires de ventilation
M11-7. Appareils et accessoires de climatisation
M13-1. Coffrages
M13-2. Echaffaudages
M13.3. Barrières et filets de sécurité
M13-4. Matériel et équipements divers
CHAPITRE 3
Dans le cadre de la restruction des entreprises effectuée en 1982-86, le CTC s'est vu restructuré
en cinq (5) organismes régionaux de contrôle du bâtiment (CTC EST, CENTRE, OUEST,
CHLEF, et SUD) et deux organismes de controle techniques nationaux nouveaux ont été créés,
l'un pour le secteur des travaux publics (CTTP) et l'autre pour le secteur de l'hydraulique (CTH)
Cette restructuration qui a fait l'objet des decrets n° 86-205 à 86-211 du 19.08.86, à posé deux
types de problèmes auxquels il fallait trouver des solutions :
Pour donner réponse à ces problèmes les autorités ont procédé, dans la foulée de la
restructuration à la création de la Commission Technique Permanente (CTP) avec les
prérogatives de "conseil" et de "coordination" dans les deux (2) domaines du contrôle et de la
réglementation techniques (décret 86-213 du 19.08.86).
Par la même occasion le Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique (CGS),
créé une année auparavant par le decret 85-71 du 13.04.85, s'est vu confier des prérogatives
supplèmentaires dans ces deux domaines, en assurant notamment le secrétariat de la CTP (decret
86-212 et 86-213 du 19.08.86).
- évalue périodiquement l'état d'application des modalités d'exercice du contrôle et les modalités
d'application des réglements techniques.
- propose aux tutelles concernées toute mesure propre à impulser ou à encadrer les travaux
d'élaboration des réglements techniques ou de mise à jour de ces réglements,
- désigne les structures ou organismes pilotes chargés d'élaborer les avants-projets de réglements.
a) Compositon
MIHAB ( Présidence )
Par ailleurs des membres associés sont adjoints à la CTP pour assister à ses travaux pour des
réunions ponctuelles ou pour des durées plus longues en fonction du programme de travail.
b) Organisation
- le secrétariat des travaux est assuré par le directeur général du centre national de recherche
appliquée en génie parasismique (C..G.S).
Il est établi, par le président pour chaque réunion, un projet d'ordre du jour qui est communiqué
aux membres suffisamment à temps pour permettre un bon déroulement
des travaux.
CHAPITRE 4
Dans ce chapitre sont listés l'ensemble des textes ou documents techniques et normes des
différents niveaux du domaine de la construction édictés et en vigueur à la date du 31 decembre
1995. Ce listing se veut aussi exact et exhaustif que possible et appelle toute remarque et
enrichissement éventuels des responsables ou professionnels concernés. Il aura naturellement à
être actualisé périodiquement (tous les deux à trois ans par exemple).
Pour ce qui est des documents de niveau 1, il a été jugé plus adéquat de ne pas confiner la liste
au domaine spécifique de la contruction mais de l'étendre à l'ensemble des domaines de
compétence du Ministère de l'Habitat, d'autant plus que pour ce qui est de l'architecture, de
l'urbanisme et de l'habitat (y compris la gestion immobilière),- les réglements se situent en
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quasi-totalité à ce niveau. Ainsi, avec les textes en matière d'hygiène et de sécurité, nous avons
un tableau d'ensemble aussi exhaustif que possible de la réglementation des domaines ou
intervient, à un titre ou à un autre, le Ministère de l'Habitat.
1. Textes généraux
Les textes généraux concernent des aspects, soit non classables dans des domaines répertoriés,
soit des aspects liés à plusieurs des dits domaines, soit enfin des aspects liés à la gestion
administrative de l'un ou l'autre de ces domaines.
Décret n° 68-26 du 23 Janvier 1968, portant création des services territoriaux du M.A.T.U.C, de
subdivisions spécialisées d'assistance technique aux communes (JORA n° 8 du 26 Janvier 1968
P.89).
Décret n° 82-190 du 29 Mai 1982, déterminant les compétences et les attributions de la commune
et de la wilaya dans les secteurs de l'Habitat et de l'Urbanisme (JORA n° 22 du 01.06.1982).
Décret n° 85-220 du 16 Septembre 1986, portant création d'un comité national pour le
recensement général de la population et de l'habitat (JORA n° 36 du 17.09.1986 P.1086).
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Arrêté du 15.02.1986 portant mode de calcul des prix des travaux de construction (JORA n° 18
du 29.04.1987 P.458).
Decret n° 90-328 du 27 Octobre 1990, fixant les régles d'organisation et de fonctionnement des
services de l'equipement de wilaya.
Décret n° 91-147 du 12.05.1991 portant transformation de na nature juridique des statuts des
OPGI et détermination des modalités de leur organisation et de leur fonctionnement ( JORA n°
25 du 29.05.1991) abroge le décret n° 85-270 du 25.04.1985 ).
Decret exécutif n° 92-176 du 04.051992 fixant les attributions du Ministère de l'Habitat (JORA
n° 34 du 06.05.1992
Décret exécutif n° 92-238 du 06.05.1992 fixant les modalités d'application des dispositions de
l'article 140 du décret exécutif n° 91-434 du 09.11.1991 portant réglementation des marchés
publics (JORA n° 43 du 07.06.1992 ).
Arrêté interministériel fixant le nombre des subdivisions des Directeurs chargées de l'urbanisme,
de la construction et de l'habitat de wilaya en précisant leurs missions.
Décret exécutif n° 93-156 du 07 Juillet 1993 relatif à la concession d'un droit d'usage de
bien relevant du domaine national aux associations et organisations à caractère social
(JORA n° 45 du 11.07.1993).
Décret exécutif n° 93-271 du 10 Novembre 1993 fixant les modalités d'évaluation des
biens immeubles bâtis et non bâtis, ainsi que des revenus fonciers pour l'établissement de
l'assiette fiscale en cas d'insuffisance de déclaration (JORA n° 74 du 14.11.1993).
Décret exécutif n° 93-279 du 23 Novembre 1993 modifiant la répartition par secteur des
dépenses à caractère définitif du plan national pour 1993 (JORA n° 77 du 24.11.1993).
Décret exécutif n° 93-289 du 28 Novembre 1993 portant obligation pour toutes les
entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics ,du
bâtiment ,des travaux publics et hydraulique d'être titulaires du certificat de qualifi-
cation et de classification professionnelles.( JORA N° 79du 01/12/1993 ).
Arrêté interministeriel du 22 Juin 1993 fixant les taux de réduction du prix des terrains
cédés aux organismes publics ou d'utilité publique chargés de la réalisation de logement
bénéficiant des soutiens finan iers du trésor public.(JORA n° 52 du 08.08.1993).
Ordonnance N° 95/07 du 25 /01 / 1995 ,relative aux assurances ( Art 175 à 183 )
Loi N° 91-11du 27/4/91 ,fixant les régles relatives à l’expropriation pour utilité publique
Année 1963 :
Année 1966 :
Ordonnance n° 66-62 du 26.03.1966 relative aux zones et aux sites touristiques (JORA n° 25 du
29.03.1966).
Décret n° 66-75 du 04.04.1966 portant application de l'ordonnance n° 66-62 du 26.03.1966,
relative aux zones et aux sites touristiques (modifié par décret n° 81-298 du 31.04.1981) (JORA
n° 28 du 08.04.1966).
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Année 1967 :
Décret n° 67-66 du 25 Avril 1967, portant concession par l'état des biens immobiliers situés dans
les zones touristiques (JORA n° 36 du 02.05.1967).
Ordonnance n° 67-281 du 20.12.1967, relative aux fouilles et à la protection des sites et
monuments historiques et naturels (modifié par le décret n° 81-135 du 27 Juin 1981) (JORA n°
26 du 30 .06.1981).
Décret n° 68-06 du 11 Janvier 1968, portant conditions d'implantation des constructions le long
de certaines voies routières (JORA n° 5 du 16 Janvier 1968).
Année 1975 :
Ordonnance n° 75-67 du 26 Septembre 1975, relative au permis de construire et au permis de
lotir (abrogée) (JORA n° 83 du 26.09.1975 P.910).
Décret n° 75-166 du 12.11.1975 portant limites des zones stéppiques (JORA n° 106 du
30.12.1975 P.22).
Circulaire n° 00683 P.V 2/75 du 19 Avril 1975 sur la délimitation provisoire des périmètres
d'urbanisation, estimation des surfaces à réserver aux activités.
Circulaire MTPC n° 00335 P.V 2/75 du 19 Février 1975, portant création de zones d'habitat
urbain nouvelles (ZHUN) (P.312 R. INERBA).
Circulaire MTPC n° 02015 P.V 2/75 du 02 Decembre 1975, précisant la circulairen° 00335
portant création des ZHUN (modifiée) (P. 312 R. INERBA).
Circulaire MTPC n° 00153 P.V 2/75 du 20 Avril 1975 portant création et aménagement des
zones industrielles.
Note explicative MTPC sur la circulaire n° 00753 P.V 2/75 du 30.04.1975 concernant la création
et l'aménagement des zones industrielles (P.317 R. INERBA).
Année 1976 :
Ordonnance n° 76-48 du 25 Mai 1976 fixant les régles relatives à l'expropriation pour cause
d'utilité publique (JORA n° 44 du 01.06.1976 P. 560).
Décret n° 81-134 du 27 Juin 1981 relatif aux servitudes de dégagement et de balisage (JORA n°
26 du 30.06.81).
Décret n° 81-135 du 27 Juin 1981 portant modification de l'ordonnance n° 67-281 relative aux
fouilles et à la protection des sites et monuments historiques et naturels (JORA n° 26 du
30.06.81).
Décret n° 81-298 du 31 Octobre 1981, modifiant et complétant le décret n° 66-75 du 04 Avril
1966 portant application de l'ordonnance n° 66-62 du 26 Mars 1966 relative aux zones et aux
sites touristiques (JORA n° 44 du 03.11.81 P. 1076).
Année 1982 :
Décret n° 82/305 du 9 Octobre 1982, portant réglementation des constructions régies par la loi
n° 82-02 du 6 Février 1982, relative au permis de construire et au permis de lotir (JORA n° 41 du
12.10.1982).
Année 1983 :
Décret n° 83-180 du 12 Mars 1983, définissant les zones rurales à haute valeur agricole (JORA
n° 11 du 15.03.1983).
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Décret n° 83-683 du 26 Novembre 1983, fixant les conditions d'intergvention sur le tissu urbain
existant (JORA n° 49 du 29.11.83).
Année 1984 :
Décret n° 84-55 du 3 Mars 1984, relatif à l'administration des zones industrielles (JORA n° 10 du
6.3.1984).
Arrêté interministériel du 5 Mars 1984, portant cahier des charges types relatif à l'administration
des zones industrielles (JORA n° 10 du 6 Mars 1983).
Circulaire REF n° 1502/BODG/84/09/H.3.2.1 du 22 Janvier 1984. Qualité du cadre bâti initié par
les particuliers.
Année 1985 :
Décret n° 85-211 du 13 Aout 1985, fixant les modalités de délivrance du permis de construire et
du pemris de lotir (JORA n° 34) M et C le décret n° 82-304 du 9.10.1982).
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Décret n° 85-212 du 13 Aout 1985 déterminant les conditions de régularisation dans leurs droits
de disposition et d'habitation des occupants effectifs de terrains publics ou privés objet d'actes
et/ou de construction non conformes aux régles en vigueur (JORA n° 34).
Année 1986 :
Décret n° 86-05 du 7 Janvier 1986 fixant les conditions et modalités de cession des terrains
nouveaux appartenant à l'Etat, reconnus nécessaires à la réalisation des programmes
d'investissement privés dûment agréés (JORA n°1 du 08.01.1986).
Décret n° 86-258 du 7 Octobre 1986 fixant les modalités de cession des terrains à bâtir au profit
des travailleurs du secteur agricole public en application de l'article 9 de la loi de finances
complèmentaire pour 1985 (JORA n° 42 du 15.10.1986 P.1184).
Décret n° 88-35 du 16.02.1986 définissant la nature des sanalisations et ouvrages annexes relatifs
à la production et au transport d'hydrocarbures ainsi que les procèdures applicables à leurs
réalisation (JORA n° 07 du 17.02.1988).
Année 1989
Année 1990
Décret exécutif n° 90-405 du 22.12.1990 fixant les régles de création d'organisation des organes
locales de gestion et de régulation foncières urbaines (JORA n° 56 du 26.12.1990. )
Loi n° 91-11 du 27.04.1991 fixant les régles relatives à l'expropriation pour cause d'utilité
publique (JORA n° 21 du 27.04.1991 ).
Année 1991
Année 1992
Arrêté du 5 Mai 1992 relatif aux personnes habilitées à établir les projets de construction soumis
au permis de construire (JORA n° 59 du 02.08.1992 ).
Arrêté du 5 Mai 1992 fixant les modalités de délibération et de classement des territoires
d'implantation des projets de construction exempte de l'obligation de recours à l'architecte (JORA
n° 59 du 02.08.1992 ).
Circulaire n° 205/SPM du 17.08.1992 portant la cession des terrains relevant du domaine privé de
l'état pour la réalisation d'investissements
Circulaire n° 22/DAG/92 du 10.02.1992 portant mise en oeuvre des dispositifs de la loi sur
l'aménagement et l'urbanisme cas permis de construire
.
Instruction interministérielle du 13 Aout 1985 relative à la prise en charge des constructions
illicites (rectificatif) (JORA n° 47 du 19.11.1986 P.1318).
Décret exécutif n° 93-123 du 19 Mai 1993 modifiant et complétant le décret n° 76-63 du 25 Mars
1976 modifié et complété relatif à l'institution du livre foncier (JORA n° 34 du 23.05.1993).
Instruction interministérielle n° 236 du 22 Mai 1993 relative aux terres des E.A.C et E.A.I objet
d'intégration dans les secteurs d'urbanisation.
Année 1994/1995
Decret du 14 Octobre 1995 fixant les conditions de désignation des agents fonctionnaires
habilités à rechercher et à constater les infractions à la législation et à la réglementation en
matiére d'architecture et d'urbanisme.
Arrêté interministériel du 05/9 / 94 , fixant les taux de réduction applicables aux prix des
terrains destinés à la réalisation d’opérations de promotion fonciére et / ou immobiliére à
caractère social .
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Année 1973 :
Décret n° 73-82 du 5 Juin 1973 fixant les conditions de vente de logements neufs par les
organismes publics promoteurs d'immeubles et d'ensembles d'habitation (JORA n° 47 du
12.06.1973).
Arrêté interministériel du 18 Décembre 1973 portant modalités de répartition entre lesz diverses
formules d'acquisition de logements neufs construits par les organismes publics promoteurs
d'immeubles collectifs ou d'ensembles d'habitations et les conditions et modalités d'acquisition
selon la formule location vente (JORA n° 4 du 11.01.1974 P 30 ).
Année 1976 :
Ordonnance n° 76-94 du 23 Octobre 1976 relative au régime de loyers applicables aux locaux à
usage d'habitation construits par les OPGI (JORA n° 12 P.189).
Décret n° 76-146 du 23 Octobre 1976 portant réglement type de copropriété des immeubles bâtis
et des ensembles immobiliers divisés par fraction (JORA n° 12 P.192).
Décret n° 76-147 du 23 Octobre 1976 régissant les rapports entre bailleur et locataire d'un local à
usage principal d'habitation relevant des OPGI (JORA n° 12 P.204).
Année 1978
Année 1981 :
Loi n° 81-01 du 7 Février 1981 portant cession des biens immobiliers à usage d'habitation
professionnel, commercial ou artisanal de l'Etat, des collectivités locales des offices de promotion
et de gestion immobilière et des entreprises établissements et organismes publics (JORA n° 6 du
10.02.1981).
Décret n° 81-43 du 21 Mars 1981 fixant la composition et les modalités de fonctionnement des
commissions instituées par la loi n° 81-01 du 7 Février 1981 (JORA n° 12 du 24.03.1981 M et C
par décret n° 81-266).
Décret n° 81-44 du 21 Mars 1981 fixant les conditions et modalités de cession des biens
immobiliers à usage d'habitation, professionnel, commercial ou artisanal de l'Etat, des
collectivités locales, des OPGI et des entreprises, établissements et organismes publics (JORA n°
12 du 24.03.1981).
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Décret n° 81-96 du 16 Mai 1981 relatif aux concessions de logements dans les immeubles
appartenant ou détenus en jouissance par l'Etat, les collectivités locales et les établissements
publics et entreprises socialistes en dépendant (JORA n° 20 du 19.05.1981 complété par le
décret n° 81-330).
Décret n° 81-97 du 16 Mai 1981 fixant les modalités de détermination des prix de cession des
locaux à usage d'habitation cessibles dans le cadre de la loi n° 81-01 du 7 Février 1981 (JORA n°
20 du 19.05.1981 M et C par décret n° 82-331 du 06.12.1982).
Arrêté interministériel du 18 Mai 1981 portant classification des communes par zones
géographiques en vue de la fixation des indices correctifs du prix de cession des logements et
locaux qui s'y situent ainsi que celui des terrains sur lesquels ils sont édifiés ou qui en constituent
leur dépendance (JORA n° 24 du 16.06.1981).
Année 1982 :
Décret n° 82-331 du 6 Novembre 1982, modalités de détermination du prix de cession des locaux
à usage d'habitation.
Année 1983 :
Loi n° 83-02 du 29 Janvier 1983 complétant la loi n° 81-01 Février 1981 portant cession des
biens immobiliers à usages d'habitation et professionnel.
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Loi n° 83-04 du 21 Mai 1983 portant approbation de l'ordonnance n° 83-02 du 10 Avril 1983,
Février 1981, portant cession des biens immobiliers à usage d'habitation, professionnel,
commercial, ou artisanal de l'Etat, des collectivités locales, des OPGI et des entreprises,
établissements et organismes publics (JORA n° 24 du 07.06.1983).
Ordonnance n° 83-02 du 10 Avril 1983 modifiant et complétant la loi n° 81-01 du 7 Février 1981
(JORA n° 17 du 26.04.1983).
Décret n° 83-256 du 9 Avril 1983 portant régime des loyers des locaux à usage d'habitation et
professionnel du secteur public immobilier (JORA n° 15 du 12.04.1983).) (article 2 renvoie aux
dispositions du décret n° 81-96 du 16.05.1981).
Décret n° 83-376 du 28 Mai 1983 fixant les conditions de cession des logements réalisés dans le
cadre de l'habitat rural intégré (JORA n° 22 du 31.05.1983).
Décret n° 83-720 du 10 Décembre 1983 modifiant et complétant la liste des emplois ouvrant droit
à la concession de logement par nécessité absolue de service ou par utilité de service.
Arrêté interministériel du 1 Juin 1983 définissant les modalités d'application du décret n° 83-256.
Arrêté interministériel du 1 Juin 1985 portant organisation interne des OPGI (JORA n° 30 du
17.07.1985).
Année 1986
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Loi n° 86-03 du 4 Février 1986 modifiant et complétant la loi n° 81-01 du 7 Février 1981 portant
cession des biens immobiliers à usage d'habitation, professionnel, commercial ou artisanal de
l'habitat des collectivités locales, des OPGI et les entreprises établissements et organismes
publics (JORA n° 5 du 05.02.1986).
Décret n° 86-38 du 4 Mars 1986, fixant les conditions et modalités de souscriptions à une
opération de promotion immobilière et définissant le cahier des charges type ainsi que les
modèles "type" d'acte de réservation (JORA n° 10 du 05.03.1986 P.24 )
Décret n° 86-39 du 4 Mars 1986 fixant les conditions et modalités d'attribution de crédits au titre
d'opérations de promotion immobilière (JORA n° 10 du 05.03.1986).
Décret n° 86-40 du 4 Mars 1986 portant application de l'article 36 de la loi n° 86-07 du 4 Mars
1986, relative à la promotion immobilière (JORA n° 10 du 05.03.1986 P.254).
Décret n° 86-55 du 18 Mars 1986 modifiant le décret 81-43 du 21 Mars fixant la composition et
les modalités de fonctionnement des commissions instituées par la loi 81-01 du 07.02.1981
(JORA n° 12 du 19 Mars 1986).
Décret n° 86-56 du 18 Mars 1986 modifiant et complétant le décret 81-44 du 21.03.1981 fixant
les conditions et modalités de cession des biens immobiliers du secteur public (JORA n° 12 du 19
Mars 1986).
Arrêté interministériel du 8 Octobre 1986 fixant les modalités d'application de l'alinéa 8 article 3
de la loi n° 81-01 du 7 Février 1981, modifiée et complétée par la loi n° 86-03 du 4 Février,
relative à la cession des biens immobiliers du secteur public.
Arrêté interministériel du 8 Octobre 1986 précisant les modalités de transfert au profit des OPGI
créés pour chacune des nouvelles wilayas issues de l'organisation territoriale découlant la loi n°
84-09 du 4 Février 1984, des éléments du patrimoine des organismes de gestion dissousn et des
OPGI existant au niveau des 31 anciennes wilayas.
Année 1987 :
Décret n° 87-183 du 18 Aout 1987 fixant les taux de la redevance locative dûe au titre des
logements concédés pour utilité de service (JORA n° 34 du 29.08.1987).
Arrêté interministériel du 15.12.1987 relatif aux modalités de transfert au patrimoine des OPGI
créés pour chacune des nouvelles wilayas issues de l'organisation territoriale découlant de la loi
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n° 84.09 du 04.02.1984 des éléments du patrimoine de's organismes de gestion dissous et des
OPGI existant au niveau des 32 anciennes wilayas (JORA n° 24 du 10.06.1987).
Arrêté interministériel du 15.04.1987 portant cahier des charges "type" d'opération de promotion
immobilière (JORA n° 24 du 10.06.1987).
Arrêté interministériel du 10.05.1987 portant modèle "type" d'acte de réservation pour la vente de
logements sur plans (JORA n° 24 du 10.06.1987 P.625).
Année 1989 :
Décret exécutif n° 89-10 du 17.02.1989 fixant les modalités d'occupation des logements concédés
par nécessité absolue de service ou utilité de service et les conditions de cessibilité de ces
logements (JORA n° 06 du 08.02.1989 ).
Décret exécutif n° 89-35 du 21.03.1989 fixant les conditions et modalités d'attribution des
logements sociaux urbains neufs (JORA n° 12 du 22.04.1989 ).
Décret exécutif n° 89-98 du 20.03.1989 fixant les conditions et modalités d'attribution des locaux
à usage autre que d'habitation réalisés dans le cadre des programmes de logements sociaux
(JORA n° 12 du 22.03.1989).
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Décret exécutif n° 89-98 du 20.06.1989 fixant les régles régissant les loyers applicables aux
logements et locaux appartenant à l'Etat, aux collectivités locales et aux établissements et
organismes en dépendant (JORA n° 26 du 28.06.1989 ).
Arrêté interministériel du 17.05.1989 fixant la liste des fonctions et emplois ouvrant droit à la
concession de logements répondant à une nécessité absolue de service ou à une utilité pour le
service ainsi que les conditions de leur cessibilité (JORA n° 21 du 24.05.1989 ).
Année 1990 :
Année 1991 :
Année 1992
Décret exécutif n° 92-249 du 16.06.1992 fixant les conditions et modalités de cession des biens
publics immobiliers endommagés par le séisme du 10 Octobre 1980 (JORA n° 45 du 14.06.1992.
Décret législatif n° 93-03 du 1er Mars 1993 relatif à l'activité immobilière (JORA n° 14 du
03.03.1993).
Rectificatif (JORA n° 80 du 05.12.1993).
Décret exécutif n° 93-08 du 02 Janvier 1993 modifiant et complétant le décret exécutif n° 91-147
du 12 Mai 1991 portant transformation de la nature juridique des statuts des offices de promotion
et de gestion immobilière et détermination des modalités de leur organisation et de leur
fonctionnement (O.P.G.I) (JORA n° 02 du 06.01.1993).
Décret exécutif n° 93-84 du 23 Mars 1993 définissant les conditions d'attribution des logements
financés par des fonds du trésor public ou garantis par lui (JORA n° 20 du 28.03.1993).
Décret exécutif n° 93-290 du 28 Novembre 1993 portant transfert de propriété aux OPGI des
biens vacants dévolus à l'Etat par l'ordonnance n° 66-102 du 06 Mai 1966 (JORA n° 79 du
01.12.1993).
Arrêté interministériel n° 10 du 30 Mars 1993 fixant les coûts de référence servant de base à
l'évaluation des programmes d'habitat urbain, social, locatif et des programmes
d'accompagnement financés sur concours budgétaire.
Instruction du 23 Juin 1993 relative aux conditions et modalités de mise en oeuvre du programme
d'habitat rural financé en coucours définitif.
Instruction ministérielle du 25.07.1993 relative à l'amélioration de la gestion du parc public
immobilier et assainissement des situations locatives.
Decret du 7 Octobre 1995 relatif aux bonifications du taux d'intérêt consenties sur les prêts
finançant la construction ou l'acquisition de logement.
Année 1968 :
Année 1970 :
Décret n° 70-224 du 25 Décembre 1970 relatif au contrôle des produits bitumeux utilisés dans les
infastructures et dans le bâtiment (JORA n° 108 du 29.12.1970).
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Année 1974 :
Ordonnance n° 74-186 du 17 Septembre 1974 fixant les prix des matériaux pierreux (JORA n° 77
du 24.09.1974).
Année 1976 :
Décret n° 76-148 du 23 Octobre 1976 portant modalités de fixation des prix des matériaux
pierreux (JORA n° 86 du 27.10.1976 P.974).
Année 1982
Décret n° 82-305 du 9Octobre 1982, portant réglementation des constructions régies par la lois
n° 82-02 du 6Février 1982 ,relative au permis de construire et au permis de lotir ( JORA n° 41 du
12/10/1982 )
Année 1983 :
Année 1985 :
Décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 portant création du Centre Nationale de Recherche Appliquée
en Génie Parasismique (modifié et complété par décret n° 86-212 du 19.08.1986).
Décret n° 86-212 du 19 Aout 1986, M et C le décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 portant création
du Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique (JORA n° 34 du 20.08.1986
P.1005).
Année 1986
Circulaire ministérielle sur l'utilisation du carreau de platre dans les construction du 09.08.1986.
Décret N) 86-213 du 19 Aout 1986 portant création d'une Commission Technique permanente
pour le contrôle de la construction (JORA n° 34 du 20.08.1986 P.1005).
Année 1987
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Instruction ministérielle portant sur l'utilisation de la chaux et de ses dérives par les entreprises de
réalisation du 12.04.1987.
Arrêté ministériel du 12.04.1987 portant sur l'application du réglement technique des installations
intérieures de gaz dans les habitations.
Décision ministérielle relative à la création au sein du M.A.T.U.C. d'un comité chargé d'impulser
de suivre et de coordonner les programmes d'action d'intégration intra et intersectorielle du
22.11.1987.
Année 1989
Circulaire du 16.10.1989 relative à l'élaboration d'une banque de données sur les systèmes
constructifs.
Année 1991
Arrêté du 20.02.1991 portant approbation du document technique réglementaire relatif aux régles
d'exécution des travaux et d'ouvrages en béton armé (JORA n° 25 du 29.05.1991 P.219).
Arrêté du 20.02.1991 portant approbation du document technique réglementaire sur les régles
d'exécution des travaux de construction de parois et murs en béton banché (JORA n° 25 du
29.05.1991 ).
Arrêté du 20.02.1991 portant approbation du document technique réglementaire sur les régles de
conception et de calcul des parois et murs en béton banché (JORA n° 25 du 29.05.1991 )
Arrêté du 02.11.1991 portant approbation du document technique réglementaire relatif aux régles
de calcul des fondations superficielles (JORA n° 62 du 04.12.1991).
Arrêté du 02.11.1991 portant approbation du document technique réglementaire relatif aux régles
d'exécution des travaux de fondations superficielles (JORA n° 62 du 04.12.1991 ).
Arrêté du 02.11.1991 portant approbation du document technique reglementaire relatif aux régles
d'exécution des travaux de terrassements pour le bâtiments (JORA n° 62 du 04.12.1991)
Année 1992
Arrêté du 02.08.1992 portant approbation du document technique réglementaire relatif aux
méthodes de sondages et d'essais des sols (JORA n° 62 du 19.08.1992).
Année 1976 :
Ordonnance n° 76-04 du 20 Février 1976 relative aux régles applicables en matière de sécurité
contre les risques d'incendie et de panique et à la création de commissions de prévention et de
protection civile (JORA n° 18 du 02.03.1976).
Décret n° 76-35 du 20 Février 1976 portant réglement de sécurité contre les risques d'incendie et
de panique dans les immeubles de grande hauteur (JORA n° 21 du 20.02.1976 P.242 rectificatif
P.773).
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Décret n° 76-36 du 30 Février 1976 relatif à la protection contre les risques d'incendie et de
panique dans les établissements recevant du public (JORA n° 21 du 20.02.1976 P.244 rectificatif
P.812).
Décret n° 76-37 du 20 Février 1976 relatif à la sécurité contre l'incendie dans les bâtiments
d'habitation (JORA n° 21 du 20.02.1976 P.246).
Décret n° 76-38 du 20 Février 1976 relatif aux commissions de prévention et de protection civile
(JORA n° 21 du 20.02.1976 P.249 rectificatif P.976).
Décret 81-267 du 10 Octobre 1981 relatif aux attributions de l'APC en matière de voirie, de
salubrité et de tranquilité publiques (JOA n° 41 du 13.10.1981).
N° Organisme de
Désignation de référence rattachement
Le système algérien de normalisation est régi par les textes législatifs et réglementaires suivants :
- La loi n° 89-23 du 19 Décembre 1989 relative à la normalisation.
- Le decret exécutif n° 90-132 du 15 Mai 1990 relatif à l'organisation et au fonctionnement,
normalisation.
- L'arrêté du 3 Novembre 1990 relatif à l'élaboration des normes.
- L'arrêté du 3 Novembre 1990 relatif à l'organisation.
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b) Organes de Normalisation
Pour assurer sa mission dans le domaine de la normalisation, le Ministre qui en a la charge est
assisté par :
1. Le comité d'orientation et de coordination des travaux de normalisation (COCTN)
2. L'organisme national de normalisation (INAPI)
3. Les Comités techniques nationaux (CTN)
Les comités techniques sont composés de représentants de différents organismes directement
concernés par le domaine d'activité. Ils sont au nombre de dix(10).
Le comité technique national (CTN) chargé des normes du bâtiment est le CTN 6 "Génie-Civil
Travaux Publics et Architecture". Il est composé des sous comités suivants :
0. Menuiserie, Quincaillerie
1. Liants, Bétons, Granulats
2. Construction, Travaux publics
3. Céramique
La liste des normes algériennes du bâtiment est donnée suivant les deux sous-groupes ci-après
Autres normes
Celles-ci recoupent généralement les domaines et sujets prévus dans certains DTR de calcul ou
d'exécution prévus au programme général. Pour la plupart il s'agit de normes ISO adaptées ou
adoptées telles-quelles. Il y a un travail de mise en cohérence à faire avec le programme du
Ministère de l'Habitat ou les DTR de niveau 2 et 3 déjà publiés.
Lorsque la réglementatiopn technique Algerienne fait défaut, la circulaire du 15 aout 1989 nous
permet d'utiliser les normes de constructionles et réglements techniques étrangers
Cette circulaire du Secrétaire Général du Ministére de l'Habitat est reproduite en annexe avec
en accompagnement le tableau listing ( actualisé au 31/ 12/ 1995 ) des documents étrangers
pouvant être utilisés à la place de chaque DTR non encore élaboré et édicté.
CHAPITRE 5
5.1. Généralités
CHAPITRE 6
Le problème consiste à savoir comment introduire des produits et procèdés nouveaux, tout en
limitant au maximum le risque encouru, le limiter mais non le supprimer tout à fait. Car un
produit nouveau peut être analysé, décortiqué, testé, vieilli artificiellement, mais on ne pourra
jamais reproduire exactement les conditions réelles de son utilisation et certaines réactions
d'incompatibilité peuvent se manifester après plusieurs années qui peuvent entrainer des
désordres extrêmement; préjudiciables et la ruine de certains ouvrages;
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles l'agrément et l'avis technique qui le sous-tend est
toujours limité dans le temps : un an, deux ans, cinq ans renouvelables ;
Il peut même être annulé durant la période de validité. On se donne ainsi un certain délai pour
s'assurer de la constance des performances des produits agréés.
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Ceci explique également pourquoi les organismes d'assurance ont été à l'origine de la mise en
place de la procèdure d'avis technique et d'agrément. En effet, ceux-ci leur servent de base pour
l'appréciation des risques et par conséquent la détermination du taux des primes d'assurance.
La procèdure d'agrément des produits ou procédés nouveaux utilisés dans le bâtiment est régie
par l'arrêté du 15 mai 1988 du Ministère de l'Habitat.
L'agrément est délivré par le Ministère sur la base d'un dossier technique comprenant notamment
un avis technique favorable d'un organisme spécialisé compétent en la matière.
Trois organismes ont été désignés à ce jour pour prendre en charge la délivrance des avis
techniques.
Le CNERIB pour les produits et les matériaux du gros oeuvre et du second oeuvre.
lES CTC pour les procédés de construction.
Le CNIC pour la construction métallique.
L'agrément délivré par le Ministère et l'avis technique délivré par l'organisme spécialisé ne font
pas double emploi. Tous les deux consacrent certes l'aptitude à l'emploi d'un produit ou procédé
nouveau, le comportement en service, la durabilité des ouvrages, leur sécurité.
Mais alors que l'avis technique s'appuie exclusivement sur un dossier technique :
- description du produit
- conditions de mise en oeuvre
- compte rendu des essais et expériences
- références d'emplois antérieurs
L'agrément ministériel peut imposer un contrôle de la production, d'en faire vérifier la régularité
par un organisme reconnu par le Ministère et tient compte de la conformité du produit ou du
procèdé aux objectifs du développement national.
Avis Technique Granijoint SP (Liant colle pour montage des cloisons en plâtre)
CHAPITRE 7
7. CONTROLE DE LA QUALITE
7.1. Généralités
La qualité de la construction est souvent garantie par l’intervention d’un opérateur particulier
qui est le « contrôleur technique » et ce aux côtés des partenaires traditionnels que sont le
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maître de l’ouvrage, le maître d’oeuvre, l’entreprise et ses sous-traitants éventuels, les B.E.T.
spécialisés etc...
L’article 554 du code civil algérien dispose que, « l’architecte et l’entrepreneur répondent
solidairement, pendant 10 ans, de la destruction totale ou partielle des travaux de construction
immobilière ou des autres ouvrages permanents, et ce, alors même que la destruction
proviendrait des vices du sol.
La garantie prévue par l’alinéa précédent s’étend aux défauts qui existent dans les
constructions et ouvrages et qui menacent la solidité et la sécurité de l’ouvrage.
L’article 178 (et suivants) de l’ordonnance n° 95-07 du 25 Janvier 1995 relative aux
assurances se réfère à l’article 554 du code civil algérien et précise :
La responsabilité décennale prévue à l’article 554 du code civil, doit faire l’objet de la part
des architectes, des entrepreneurs et des contrôleurs techniques, d’une souscription
d’assurance qui prend effet à compter de la réception définitive.
Cette garantie bénéficie au maître et/ou aux propriétaires successifs de l’ouvrage , jusqu’à
l’expiration de la garantie.
Les décrets portant création des différents C.T.C. précisent que chacun des organismes « est
seul habilité, dans le cadre de sa compétence territoriale et de son objet, à délivrer les visas
exigibles auprès des institutions nationales d’assurances, dans le cadre de la loi ».
Par ailleurs, dans le but de généraliser la mission de contrôle technique à toutes les
constructions autres que les bâtiments, il a été créé un organisme de contrôle technique des
ouvrages hydrauliques C.T.H. et un autre pour le contrôle des ouvrages de travaux publics
C.T.T.P.
Afin d’harmoniser les actions et missions des différents organismes de contrôle, il a été créé
une commission technique permanente pour le contrôle technique de la construction la «
C.T.P. » (voir Chapitre 3).
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La mission principale des organismes de contrôle technique est la normalisation des risques.
« La normalisation des risques par le contrôle consiste à réduire la fréquence des sinistres
garantis par l’assurance au titre de la responsabilité décennale, de telle sorte que, sur
l’ensemble des chantiers contrôlés, la garantie reste économiquement satisfaisante pour
l’assureur, tout en procurant au maître d’ouvrage et à l’exploitant une sécurité suffisante ».
Le contrôle technique doit permettre d’assurer la stabilité et la durabilité des ouvrages en vue
de réduire les risques de désordre et de contribuer à la prévention des différents aléas
techniques susceptibles d’être rencontrés dans la construction.
Pour cela le contrôleur examinera les parties d’ouvrages ou tout élément indépendant de
l’ouvrage ayant un impact sur la stabilité (drainage, voiries, bâtiments avoisinants...).
Le contrôleur doit se démarquer des actions et missions des autres intervenants dans l’acte de
bâtir afin d’éviter d’avoir la position « de juge et partie ». Ainsi, il est précisé dans les
conventions C.T.C. que le contrôle ne comporte :
Si ‘l’on s’en tient au domaine du bâtiment (les domaines des travaux publics et des travaux
hydrauliques présentent des particularités qui méritent une analyse séparée) l’analyse critique
de la situation vécue actuellement fait ressortir les points ou remarques suivants :
- les missions de contrôle assignées s’adressent exclusivement aux travaux neufs (nouvelles
constructions) et d’énormes problèmes se posent aux maîtres d’ouvrages dès qu’ils
entreprennent des travaux sur existants (confortement, restauration, transformation ou
surélévation).
- l’obligation d’assurance ne concernant pas les maisons individuelles, celles-ci sont, de fait
exclues de l’obligation de contrôle technique et présentent de ce fait un niveau de qualité
(durabilité et sécurité en particulier) aléatoire.
b) Institution de critères d’agrément des bureaux de contrôle et fixation des missions précises
des responsabilités et des relations avec les différentes parties concernées.
c) Réexamen de la loi sur les assurances en relation avec l’aspect contrôle technique des
maisons individuelles et responsabilité des auto-constructeurs.
f) Proposition de mesures transitoires pour améliorer à court terme en attendant les mesures
plus fondamentales préconisées.
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Les certificats de conformité à une norme seront délivrés par des organismes certificateurs
agréés par l'état pour les produits et systèmes "traditionnels". C’est le cas de l’ INAPI (Institut
Algérien de Normalisation et de Propriété Industrielle)
Les certificats de qualité et de conformité à une norme d'un matériau, produit ou système
constructif traditionnel sont délivrés par des organismes certificateurs agréés par l'état.
Ils comportent une garantie des caractéristiques techniques ( nature des matériaux,
dimensions) et des qualités (résistance, perméabilité et de constance de ces qualités), des
méthodes de fabrication, à partir de matières premières identiques, ce qui suppose des
contrôles mis en place par le producteur à tous les stades de sa production.
Tout un dispositif est mis en place pour s'assurer, par des essais et des contrôles effectués par
des organismes indépendants, soit en usine d'une manière inopinée, soit sur les lieux de mise
en oeuvre, que les produits sont conformes aux caractéristiques fixées par la norme et restent
d'une qualité constante.
Pour ce qui est des matériaux ou procédés nouveaux on utilise la procédure d'avis technique et
agrément ministériel (voir Chapitre 6), et la certification de leur qualité peut être assurée par
les organismes habilités à délivrer les avis techniques.
Les produits ou procédés nouveaux ne font pas partie du domaine "traditionnel" c'est à dire
régi par textes normatifs.
La question qui se pose est : sur quelle base juger de l’aptitude d'un produit ou d'un procédé à
remplir une fonction donnée, en l'absence de normes.
Une approche nouvelle et tout à fait originale de la question a été adoptée. Il s'agit d'une
approche dite "performantielle".
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ANNEXES