Projet de These 2017 PDF
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PROJET DE THESE
THEME
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SOMMAIRE DU PROJET DE THESE
I- Contexte général....………………………………………………....3
II- Problématique……………………………………………………...5
III- Objectifs…………………………………………………………...7
IV- Hypothèses de recherche…...……………………………………...7
V- Méthodologie de recherche……………………………………….7
VI- Bibliographie……………………………………………………..09
2
I- CONTEXTE GENERAL
Cet accord international est finalement matérialisé par la naissance du GATT4 dès le 1er
Janvier 1948, devient multilatéral grâce notamment à la technique de la clause de la nation la
plus favorisée (NPF)5, qui permettait d’établir et de maintenir en tout temps, entre les parties
contractantes du GATT, une égalité fondamentale sans discrimination. Durant l’application et
le respect des différentes clauses sur le système commercial international, le GATT a connu
notamment des hauts et des bas. Le GATT a contribué au développement des échanges
commerciaux internationaux grâce à l’abaissement progressif et drastique de la moyenne des
droits de douanes de 40% en 1948 à moins de 6% à l’issue de l’Uruguay Round, discipliné les
politiques commerciales nationales à travers ses règles multilatérales et civilisé les relations
commerciales internationales par l’organisation propre de règlement des différends en cas de
conflits commerciaux internationaux entre les différents pays signataires. Par la suite,
confronté par des difficultés ou faiblesses récurrentes liées à ses institutions, ses normes ainsi
que son incapacité à résoudre des conflits commerciaux interétatiques et le non-respect des
procédures commerciales internationales, que l’OMC6 a été créée à partir du 1er Janvier 1995
à la succession du GATT pour la normalisation des relations commerciales internationales. La
création de cette institution commerciale internationale a grandement contribué à la
facilitation du commerce international, le respect des différents accords commerciaux
1Bretton Woods : sont des accords économiques ayant dessiné les grandes lignes du système financier international en
1944 après la seconde guerre mondiale. Leur objectif principal fut de mettre en place une organisation monétaire
mondiale et de favoriser la reconstruction et le développement économique des pays touchés par la guerre.
2 FMI : Fonds Monétaire International, créé en juillet 1944 afin d’encourager la coopération monétaire internationale, de
veiller sur la stabilité financière, de faciliter le commerce international, d’œuvrer en faveur d’un emploi élevé et d’une
croissance économique durable. Site internet : www.imf.org.
3 Banque Mondiale : créée le 27 décembre 1945 après signature de l’accord de Bretton Woods dans le but de financer la
reconstruction des pays ravagés par la seconde guerre mondiale et d’encourager la croissance économique des pays en
développement. Site internet : www.banquemondiale.org.
4 GATT : General Agreement on Tarrifs and Trade, signé le 24 mars 1948 par 23 pays signataires
5 NPF : Nation la plus favorisée, trouve son siège dans l’article 1 er du GATT, « Tous avantages, faveurs, privilèges ou
immunités accordés par un membre à un produit originaire ou à destination de tout autre pays seront, immédiatement et
sans condition, étendus à tout produit similaire originaire ou à destination du territoire de tous les autres membres. »
6 OMC : Organisation Mondiale du commerce créée à partir du 1er Janvier 1995 au remplacement du GATT
3
internationaux, le règlement de conflits entre les différends, la normalisation des relations
commerciales internationales, la lutte contre des politiques commerciales restrictives,
l’accélération de la mondialisation au milieu des années 90, l’ouverture commerciale
internationale des nations favorisant le dynamisme des entreprises de production, la
croissance des exportations, l’augmentation du volume des échanges commerciaux, la
croissance et le développement économique afin d’améliorer le bien-être de la population et
de lutter contre la pauvreté qui touche à plein fouet les économies des pays en développement.
Du point de vue économique, l’ouverture commerciale d’un pays est déterminée par son
niveau de productivité ou son avance technologique, selon la théorie des avantages
comparatifs (Ricardo, 1817), et par sa dotation relative en facteurs de production, selon le
modèle de Heckscher et Ohlin (1933). De ce fait, les pays se spécialisent dans la production
des biens pour lesquels ils sont les plus compétitifs : les pays développés produiraient
davantage de biens manufacturés tandis que les pays en développement seraient plus tournés
vers la production de biens contenant plus de travail non qualifié.
Fort de ces constats à l’échelle mondiale, beaucoup de pays surtout les pays développés ont
très bien compris que pour peser sur la scène internationale et tirer le maximum de profit du
commerce international, il faut créer de grands blocs commerciaux régionaux à travers des
accords commerciaux régionaux comme l’harmonisation des tarifs douaniers dans un espace,
susceptible de favoriser pleinement le commerce, la croissance et le développement
économique des pays partenaires ou signataires.
7 Rapport sur le commerce mondial : Facteur déterminant l’avenir du commerce (OMC, 2008)
4
D’ailleurs, l’expérience a montré que les pays ou groupes de pays disposant des plus grandes
parts du commerce mondial sont dans des régions ayant parmi les parts de commerce intra
régional les plus élevées notamment l’Union Européenne (UE), première puissance
commerciale avec 15,9% du commerce mondial en 2008, échange pour 70% avec elle-même ;
Etats Unis, Canada et Mexique forment l’Accord de libre-échange Nord-Américain (ALENA)
et commercent entre eux pour 60% de leur échange ; l’Amérique latine, qui dans le cadre du
MERCOSUR commerce avec elle-même 30% et de l’Asie du Sud-Est où 35% du commerce
entre les pays de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ANASE) se fait entre eux8 .
II- PROBLEMATIQUE
5
De nombreuses analyses démontrent que l’Afrique peut réduire sa vulnérabilité aux chocs
extérieurs et améliorer ses échanges et sa performance économique si l’intégration de son
marché est renforcée et si les échanges entre les pays s’intensifient. Selon des études récentes,
la levée des barrières non tarifaires et la mise en place de réformes de facilitation du
commerce en Afrique, auront pour résultats une forte accélération de l’intégration
commerciale de la croissance et du développement économique (CEA, Commission de
l’Union africaine et BAD, 2012b).
Ainsi, consciente de ces enjeux politiques et économiques, la CEDEAO opte pour une
libéralisation en considérant que le commerce international permet aux pays de tisser des
liens bilatéraux plus solides, donne aux pays importateurs un accès à des biens et services
dont ils ne disposeraient pas, procure aux pays exportateurs des recettes supplémentaires et
contribue à la croissance économique des pays9. D’ailleurs, la libéralisation du commerce
régional peut être un outil efficace de promotion de la croissance inclusive et de réduction de
la pauvreté si elle s’accompagne de mesures d’aide à l’ajustement et de protection sociale
destinées à faciliter le redéploiement des travailleurs, des chefs d’entreprise et des entreprises
dans des secteurs où la demande est en augmentation, notamment grâce à l'accès aux
nouvelles technologies et aux connaissances. En d'autres termes, la politique commerciale
peut contribuer à réunir, à pérenniser et à améliorer les conditions nécessaires au succès des
efforts que mènent les pays pour promouvoir la croissance inclusive10 et réduire la pauvreté
(Bhagwati et Ramaswami, 1983; Hoekman, 2012). Pour toutes ces raisons, entre autres, nous
sommes ramenés à poser la question suivante :
9
Antoine Coste : Analyste du commerce au sein du pôle Commerce et Compétitivité du Groupe de la Banque mondiale.
10 Croissance inclusive : On peut définir la croissance inclusive comme étant un processus durable et soutenu de croissance
des perspectives de productivité et d'emploi qui s'offrent à un large éventail de ménages et d'entreprises, et qui
s'accompagne de la mise en place de biens publics tels que les infrastructures, l'accès à l'eau, les réseaux routiers, les soins
de santé et l’éducation.
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III- OBJECTIF PRINCIPAL
L’objectif général de notre étude de recherche est d’analyser l’impact des mesures
commerciales communautaires sur la croissance économique des pays de l’Afrique de l’Ouest
en particulier ceux des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
Ainsi, cette thèse aura tendance à éclairer les responsables de la politique économique quant
aux orientations données sur la politique commerciale communautaire, la facilitation des
échanges commerciaux, la croissance et le développement du commerce intra-UEMOA qui
stagne au environ de 15%. De ce fait, la coordination de toutes ces politiques va hausser le
niveau des exportations de la région favorisant ainsi le développement économique.
H 2 : Le commerce régional favorise les échanges commerciaux entre les pays partenaires.
V- METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Dans un premier temps, nous procédons par la recherche documentaire à travers des lectures
successives, des ouvrages, des articles, des revues économiques internationales, des journaux
officiels d’économie internationale qui parlent et couvrent notre thème de recherche.
Ainsi, l’exploitation des bases de données aussi bien internationales que régionale à l’image
de Comtrade de World Integrate Trade Solution (WITS), CEPII, OMC, TRAINS, CNUCED,
CACID, le FMI, WDI, la BCEAO, CEDEAO, l’UEMOA, CAPC, reste primordiale pour la
collecte d’informations et de données quantitatives des variables.
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Dans un second temps, compte tenu de notre objectif général qui consiste à analyser l’impact
de la politique commerciale sur la croissance économique des pays de l’UEMOA, nous allons
utiliser un modèle économétrique capable de mesurer le commerce bilatéral entre les pays
partenaires. Ainsi, il s’avère que le modèle de gravité reste l’instrument d’analyse le plus
utilisé dans la modélisation des flux commerciaux bilatéraux. Dans sa forme initiale,
l’équation de gravité stipule que, le flux de commerce entre pays partenaires varie
proportionnellement à la valeur de leurs revenus (PIB) et de façon inversement
proportionnelle par rapport à la distance qui les sépare (D).
De leur origine, les modèles de gravité ont été déduits intuitivement pour l'analyse des flux
d'échanges bilatéraux entre pays. Tinbergen (1962) et Poyhonen (1963) sont les premiers à
utiliser ce type de modèle dans des travaux scientifiques. Ces modèles tiennent leurs noms par
la loi d'attraction universelle de NEWTON et se fondent sur l'idée selon laquelle le volume
des échanges bilatéraux entre deux territoires économiques est fonction de la taille ou encore
la puissance économique des pays, de leur richesse, et augmente avec la proximité
géographique. Ainsi le modèle de base tel qu’utilisé dans les travaux précurseurs, porte le
nom de modèle standard de gravité et se présente à travers la relation suivante :
Même si le succès empirique du modèle de gravité est avéré (ACCOMINOTTI, 2005), il est
important de noter ses limites. En effet, de nombreuses difficultés inhérentes à plusieurs
facteurs ont surgi des différents travaux empiriques ; PIERMARINI et TEH (2005) insistent
sur la nécessité de tenir compte de celles-ci dans l'estimation des modèles de gravité.
Par la suite, les travaux de Deardorff (1998), Hummels et Levinsohn (1995), Evenett et Keller
(2002), Anderson et van Wincoop (2003) ont permis de montrer que les équations de type
gravitationnel peuvent émerger de plusieurs fondements théoriques du commerce.
En effet, les critiques sur la pertinence théorique des modèles de gravité ont permis à la
recherche d’établir des liens entre la conception de type gravitationnel et les thèses
traditionnelles du commerce international connues de la littérature, notamment le modèle
ricardien (Earton et Kortum, 2001), le modèle de Heckscher-Ohlin (Deardorff, 1998) ou
encore le modèle de concurrence monopolistique (Anderson et van Wincoop, 2003).
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Ainsi, dans notre étude de recherche, nous allons utiliser « le modèle de gravité augmenté »
auquel, nous allons rajouter dans le modèle de base un ensemble de variables explicatives
pour mieux capter les échanges commerciaux entre les pays membre et leurs partenaires
commerciaux (Hors UEMOA). Notons cet ensemble de variables Cij que nous allons
chercher à travers notre revue de littérature théorique et/ou empirique.
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VI- BIBLIOGRAPHIE
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