Cours Geographie Des Echanges
Cours Geographie Des Echanges
Cours Geographie Des Echanges
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INTRODUCTION
Les échanges nationaux et internationaux, notion moins restrictive que celle afférente au
commerce international (importations et exportations de biens physiquement
identifiables), englobent toutes les transactions portant sur les opérations d'achat et de
vente de produits et de services à l'étranger. L'internationalisation (processus d'ouverture
des économies nationales) est un processus d'intégration économique irréversible et
concerne aussi bien les opérations commerciales que productives ou financières.
Si la corrélation entre le commerce international et la croissance économique est établie,
elle n'en reste pas moins relative et a conduit les pays industrialisés à mettre en place,
après la Seconde Guerre Mondiale, un cadre institutionnel pour favoriser les échanges.
Cette tentative de développement de la coopération internationale semblait donc mettre
un terme à la vieille querelle opposant les partisans du protectionnisme à ceux du libre-
échangisme. Mais la mondialisation n'est pas neutre. Elle ne profite pas équitablement à
tous les pays et induit de nouvelles règles d'échange, comme le montre l'analyse de
l'évolution historique.
L’analyse de la place du commerce dans l’espace géographique apparaît tardivement en
géographie. En effet, compte tenu des racines naturalistes et historicistes de ce qu’il est
convenu d’appeler l’«École française de géographie», la description des paysages a dominé
durant plus d’un demi-siècle, centrée sur les formes du milieu naturel et sur l’analyse des
pays ruraux et de leurs terroirs. Les faits urbains tiennent encore une place modeste dans
les publications de la fin du xIxe et du début du xxe siècle et la question du commerce y
demeure très réduite. Par exemple, le célèbre Tableau de la géographie de la France de
Vidal de la Blache qui ne comporte que peu de développements sur les villes, évoque
seulement le « grand commerce » entre régions ou entre pays. Avec Jean Brunhes, quelque
attention est portée à la vie marchande, par exemple dans son traité de géographie
Ce processus est profitable aux pays en développement seulement dans le cas des accords
nord-sud qui mettent en relation des pays développés du nord avec des pays en
développement du sud. Il soutient que les accords sud-sud conduisent à la divergence des
économies signataires. Bien qu’en Afrique subsaharienne, les impacts de ces accords
régionaux sud-sud sur les niveaux de développement des pays membres en général soient
peu significatifs.
Le présent cours porte essentiellement sur le rôle des règles d'origine préférentielles dans
le développement de chaines de valeur régionales au sein de la zone de libre-échange
continentale africaine, l’objectif étant de tirer le meilleur pour favoriser la transformation
structurelle du continent. Les règles d’origine sont les critères permettant de déterminer
le pays d’origine d’un produit. Selon la CENUCED, elles sont une sorte de passport grâce
auquel un produit peut entrer et circuler dans une zone de libre-échange sans être assujetti
à des droits de douane. L’organisation mondiale des douanes déclare que « le rôle principal
des règles d’origine consiste à déterminer la nationalité économique d’une marchandise
Des échanges soutenus lient le Sahel et l'Afrique du Nord depuis de nombreux siècles. Ils
ont contribué à la naissance de grandes cités marchandes. Elles importaient du Maghreb
ou d'Europe des produits de l'artisanat, des chevaux et des armes qui permettaient aux
habitants de maintenir leur hégémonie et de contrôler ces flux. Viennent enfin les
habitants haoussa, dont les commerçants étaient liés à la coutume du monde arabe ; puis
l'empire du Bornou, dont l'essor politique et économique trouva en partie son origine dans
les relations avec la Méditerranée (Libye, Maroc, Egypte Tunisie).
Cette soumission à un nouvel ordre économique eut des conséquences directe sur
l’exploitation des ressources naturelles : l’agriculture, qui jusque-là essentiellement
vivrière tournée vers l’autosubsistance des populations locales et alimentant un commerce
à moyenne distance se trouva mise au service des besoins de l’industrie européenne.
Le Bénin, le Burkina Faso et le Mali, pays d'Afrique occidentale, ont réalisé des avancées
significatives sur le plan de l'intégration économique et l'harmonisation de leurs
législations nationales. Toutefois, en tant que membres fondateurs de la Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union économique et
monétaire ouest-africaine (UEMOA), les trois pays baignent dans des régimes
communautaires qui n'évoluent pas au même rythme. En effet, si l'UEMOA est très
avancée dans la mise en place de son espace économique (politique monétaire, nombreux
instruments de politique commerciale, politiques sectorielles), la CEDEAO, dont tous les
membres de l'UEMOA font également partie, a pris un certain retard dans l'établissement
du sien, y compris son union douanière.
L'UEMOA a adopté des règlements au sujet de la concurrence, y compris les aides d'État.
Les compétences législatives des États membres portent essentiellement sur la protection
du consommateur. Les cadres règlementaires nationaux en matière de marchés publics
ont été harmonisés à travers la transposition des directives de l’UEMOA, y compris les
dispositions instaurant une préférence communautaire ; les textes d’application n’ont pas
encore été adoptés. Les trois pays sont signataires de l'Accord de Bangui créant
l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) dont les dispositions de
l'Accord de l'OMC sur les ADPICs, celles relatives aux topographies dont la mise en œuvre.
Le Bénin, le Burkina Faso et le Mali font partie des 79 pays ACP avec lesquels l'Union
européenne a conclu l'Accord signé le 23 juin 2000 à Cotonou (Bénin), en remplacement
de la Convention de Lomé. L'Accord de Cotonou couvre la période allant jusqu'à 2020. Les
dispositions commerciales constituent l'un des mécanismes de coopération entre les pays
ACP et l'UE. Cette dernière avait admis en régime de franchise les produits non agricoles
La grande majorité des pays sont membres de l’OMC ou cherchent à le devenir. Au départ,
le GATT ne comptait que 23 parties contractantes et, quand il a été remplacé par l’OMC en
1995, il en comptait 128. A la fin de 2012, l’OMC avait 158 Membres, 25 pays étaient en
cours d’accession et il y avait 1 observateur son candidat à l’accession (le saint siège). Ainsi,
« Les institutions sont les contraintes conçues par l’homme pour structurer les interactions
politiques, économiques et sociales », elles « constituent à la fois en contraintes
informelles (sanctions, interdits, coutumes, traditions et codes de conduite) et en règles
formelles (constituions, lois droits de propriété) » que les êtres humains ont imaginés tout
au long de l’histoire pour « créer l’ordre et réduire l’incertitude dans les échanges » c’est
la une bonne définition des objectifs de l’OMC, que l’on peut classer en fonction des deux
éléments de la définition.
D’autres sections du Secrétariat ont des fonctions horizontales, comme la Division des
ressources humaines et de la Division des services linguistiques, de la documentation et de
la gestion de l’information.
Les relations entre les deux composantes de l’OMC sont parfois en tension dynamique, le
Secrétariat cherchant à jouer un rôle plus actif et les membres s’y opposant souvent, mais
pas toujours. Les deux parties sont à peu près aussi nombreuses. En 2012, 861 personnes
étaient assignées aux missions des membres, mais si l’on tient compte des seules missions
à vocation générale, ce chiffre peut être revu à la baisse pour s’établir à environ 485
personnes. Cette année-là, 677 personnes travaillaient au Secrétariat. Au total, la
communauté formelle de l’OMC est constituée de plus de 1 200 personnes, dont la moitié
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environ dans les missions et la moitié au Secrétariat. Toutes ces personnes sont attachées
aux grands objectifs du système commercial multilatéral, mais elles ont souvent des vues
très différentes sur ceux qui devraient être prioritaires, sur la façon dont l’OMC devrait
être pilotée pour les atteindre et sur la question de savoir qui devrait être aux commandes.
Les rôles différents de l’organisation et de l’institution sont illustrés par les ressources
qu’elles consacrent à la négociation de nouvelles règles. La fonction législative domine
l’organisation, absorbant une grande partie voire l’essentiel du temps que les membres
consacrent à l’OMC. En revanche, le poste « « facilitation des négociations » ne représente
pas plus de 3% des cours inscrits au budget 2012 du Secrétariat, soit moins d’un dixième
de ce qui est alloué à l’Aide pour le commerce et moins d’un septième des ressources
consacrés à l’ « Administration des règles convenues de l’OMC ». le rôle de l’institution
dans les négociations peut parfois contredire l’impression que donnent ces chiffrent bruts.
Les différends sont jusqu’à présent un processus pilote par les Membres dans la mesure
où seules les membres peuvent déposer une plainte contre d’autres membres ou trouver
une solution à l’amiable ; de plus, ce sont ceux qui désignent les membres des groupes
spéciaux (dont beaucoup sont nommés par le Directeur général), alors que l’institution
fournit l’expertise des juristes du Secrétariat, l’autorité de l’organe d’appel et les bons
offices du Directeur Général quand une médiation est demandée.
Les contraintes que les membres imposent au Directeur Général affectent aussi
l’institution dans son ensemble. Bien que les membres aient du respect pour le savoir-faire
et l’impartialité du personnel du Secrétariat, ils sont très attentifs à ce qu’il agisse dans
certaines limites.
Deux règles tacites priment : l’initiative de toute nouvelle activité repose sur les membres
eux-mêmes et, hormis le cas particulier de l’examen et du suivi des politiques
commerciales, le personnel ne doit jamais critiquer directement les membres ou leurs
politiques. Le secrétariat doit aussi aider les membres dans les domaines logistiques et
techniques et s’acquitter des fonctions qui lui confient les membres, mais il ne peut pas
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suggérer aux membres ce qu’ils devraient faire ni leur reprocher leurs choix. Les membres
sont particulièrement sensibles aux questions de politique étrangère. Dans les rares cas ou
des fonctionnaires de la Division de la recherche économique et des statistiques ou de la
Divion des relations extérieures ont fait allusion, même indirectement, à des questions
concernant les intérêts politiques ou la sécurité de certains membres, ils ont été
fermement rappelés à l’ordre par les membres concernés.
Souvent l’ambassadeur ou les fonctionnaires affectés à une mission dédié à l’OMC sont
des économistes ou des juristes ayant une formation et une expérience spécialisées dans
le domaine concerné et sont, mieux à même que bon nombre de leurs homologues de
représenter activement leur pays, au lieu de simplement suivre ce qui se passe à l’OMC.
Une mission dédiées à l’OMC est mieux à même de jouer un rôle actif dans les délibérations
de l’Organisation qu’une mission qui s’occupe également du Comité International de la
Croix-Rouge (CICR), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), de l’union
Internationale des Télécommunications (UIT), du Haut-Commissariat des Nations Unies
aux droits de l’Homme (HCDH), du haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
(HCR) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de l’Organisation Mondiale de la
propriété Intellectuelle (OMPI), de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et des
autres organisations ayant leur siège à Genève.
Au risque de simplifier, les 111 autres membres de l’OMC peuvent être divisés en gros en
2 groupes.
L’un est un bloc composé des pays les plus pauvres du G-90, cest à dire les pays ACP et les
PMA.
Les pays de ce groupe sont généralement (plus préoccupés par les conséquences de la
libéralisation des échanges pour leurs stratégies de développement et pour leurs marges
Une grande diversité caractérise les 44 membres restants de l’OMC, qui sont tous des pays
en développement ou des pays en transition vers une économie de marche. Ces pays sont
très sollicités pour participer à des coalitions. Ils sont très différents en termes de
démographie, de performance économique et de stratégie de développement ; ils
comprennent certaines des économies les plus ouvertes du monde et d’autres dans
lesquelles l’Etat joue un rôle important. Ils ne sont pas représentés ici comme appartenant
à un bloc particulier, même si la plupart d’entre eux (ainsi que le G-90 et certains pays du
G-20) feraient partie du G77. Certains sont membres d’autres blocs qui comprennent
également des pays.
Les mécanismes positifs peuvent se heurter à certains obstacles. Il faut tenir compte des
coûts d’justement induits par la mobilité intersectorielle de la main d’œuvre. En particulier,
si les secteurs connaissant les plus forts gains de productivité emploient des qualifications
En effet, cette partie ne concerne que l’industrie, faute de données satisfaisantes sur les
services. Or ceux-ci sont également soumis à la pression concurrentielle imprimée par les
échanges internationaux, que ce soit par l’intermédiaire de leurs clients industriels, des
importations de services ou des concurrents étrangers installés en France.
Lorsque la plus part des importations augmente dans un secteur où les coûts d’entrée sont
faibles et les possibilités de différenciation limitées, la concurrence se fait par les prix. Son
accentuation fait pression sur les coûts de production, et donc sur les salaires ou la
productivité. A l’inverse, dans un secteur à forte différenciation des produits, la qualité est
une modalité importante de la concurrence. Les réactions à de plus fortes pressions
concurrentielles ne sont pas exclusivement centrées sur les prix. Elles peuvent au contraire
se traduire par un effort accru de qualité, de différenciation ou de de marketing.
Situation macroéconomique instable. Jusqu’à une date récente, les pays souffraient d’une
forte inflation et de gros déficits du budget et des comptes extérieurs, que l’on a rendus
responsables de la faiblesse des exportations de la région et de ses résultats économiques
globaux. La base de ressources humaines et l’infrastructure, ainsi que le cadre juridique et
règlementaire et la gouvernance sont aussi moins solides que dans les régions en
développement. Ces problèmes, conjugaux aux nombreuses distorsions de la politique
économique, ont fait monter le coût de la gestion d’une entreprise en Afrique.
Structure tarifaire en cascade. Les taux tarifaires augmentent généralement avec le degré
de transformation des produits. Cette structure en cascade défavorise le secteur primaire
surtout l’agriculture, qui a également souffert de la baisse des prix à la production à cause
des monopoles d’Etat sur la vente à l’exportation phénomène qui tend à disparaitre, et en
raison des (restrictions à l’importation et des subventions pratiques par les pays
industriels. La structure tarifaire encourage aussi la subvention de produits importés dans
le secteur industriel.
Echec des politiques. L’Afrique a tenté d’imiter les dispositifs d’incitation à l’exportation
appliqués en Asie et ailleurs et d’attirer l’IDE, par exemple en créant des services de conseil
pour les investissements. Toutefois,, ces mesures n’ont eu qu’un effet limité sur le
commerce et sur l’IDE. Les systèmes d’incitation à l’exportation, qui se prêtent à la
recherche de la rente, sont difficiles à gérer dans tous les pays, mais en Afrique ils ont
beaucoup moins bien réussi qu’ailleurs et leur succès concernaient souvent des produits
qui bénéficient d’un accès préférentiel aux pays industriels, comme dans le cas de Lesotho,
de Madagascar, du Malawi et du Swaziland.
Climat des affaires défavorable. Bien que les pays africains aient réduit leurs tarifs au titre
de la nation la plus favorisée (NPF) ils pourraient faire beaucoup plus pour améliorer
l’environnement pour les entreprises. A moins que le climat s’améliore, les réformes ne
pourront pas stimuler le commerce par exemple, les pertes dues aux coupures de courant
représentant en moyenne 6-7% du chiffre d’affaires en Ethiopie et en Zambie, et 10% ou
plus en Erythrée, au Kenya et au Sénégal. Un aller et retour entre Nairobi et Mombasa, qui
ne devrait pas prendre plus de 24 heures, nécessite 2 jours et demi en moyenne à cause
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des encombrements et de l’attente aux ponts basculants. La corruption constitue elle aussi
un important facteur dissuasif pour les investisseurs.
Manque de compétitivité. Les prix relativement élevés des biens et services non
échangeables en Afrique rendent peu compétitif le secteur des biens échangeables l’étude
Eifert estime que les prix globaux (déterminés par les prix des produits non échangeables
si les prix des produits échangeables sont fixés par le marché mondial dans un groupe de
pays africains sont supérieurs de 31% à ce qu’on attendrait vu leurs niveaux de revenu. En
revanche, ils sont inférieurs de 20% aux niveaux prévisibles en chine et de 13% en Asie du
Sud. Cette surévaluation du taux de change réel, conjuguée aux pénuries de compétence
et aux retards technologiques, explique probablement pourquoi les sociétés industrielles
d’Afrique sont si peu productives comparées à celles des autres régions.
Coûts indirects élevés. Ces coûts, qui comprennent l’énergie, les terrains, les transports les
télécommunications, la sécurité, l’assurance et la commercialisation, réduisent beaucoup
la valeur ajoutée nette (valeur ajoutée brute moins coûts indirects) des firmes africaines,
ce qui rogne leurs bénéfices.
Ces coûts sont souvent dus à la faiblesse du cadre juridique et règlementaire. Dans les pays
où les coûts indirects sont bas, la valeur ajoutée nette représente habituellement plus des
deux tiers de la valeur ajoutée brute, alors qu’en Afrique la proportion est généralement
de 50%. La plupart des pays africains pourraient donc augmenter davantage les marges
bénéficiaires en réduisant la part des coûts indirects dans le coût total (même au niveau
du Sénégal qui obtient de bons résultats en raison de sa forte productivité, tout en étant
moins efficient que la Chine) qu’en diminuant de moitié le coût du travail.
Les pays africains ont récemment intensifiés leurs efforts pour accroître le commerce avec
leurs voisins grâce à des Accords Commerciaux Régionaux (ACR). En fait bien que ces pays
négocient actuellement des Accords de Partenariat Economique (APE) avec l’Union
L’expérience des autres régions du monde suggère que la concentration des exportations
africaines sur les produits de base est peut être temporaire. En effet, nombre de pays en
développement aujourd’hui exportateurs dynamique de produits industriels dépendaient
des exportations de produits primaires. C’est vrai de pays riches en ressources (comme le
Chili, l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande) et d’économies moins bien dotées (Corée et
province chinoise de taiwan). Au milieu des années 80, la chine dépendait encore des
exportations de produits de base, y compris le pétrole, devenu un important produit
d’importation, locomotive du commerce avec l’Afrique.
Les pays africains devraient saisir les occasions et relever les défis que présente
l’intégration des autre pays en développement dans l’économie mondiale. L’expansion
de leurs échanges avec ces pays contribuera à compenser les effets de l’érosion des
préférences dans les pays industriels. En Effet, un échec du cycle de DOHA ne supprimerait
pas l’érosion des préférences, étant que les pays industriels continuent à réformer leur
politique commerciale, et les ACR risqueraient de proliférer encore plus vite.
Il devraient réduire le coût d’exercice d’une activité en vue d’attirer l’IDE des pays en
développement, non seulement vers le secteur primaire mais aussi vers l’industrie
(domaine où les technologies des pays en développement peuvent être plus adaptées
parce qu’elles sont grandes utilisatrices de main d’œuvre) les responsables africains
doivent aussi se garder de tout mouvement d’opinion interne contre le resserrement des
liens de commerce et d’investissement avec les pays en développement et ne plus hésiter
à souligner qu’ils bénéficieront à leur économie.
Or, les échanges et les investissements n’augmentent plus aussi rapidement et beaucoup
d’éléments indiquent que le dynamisme défaillant des économies occidentales est dû en
parti au ralentissement de la progression du commerce et des investissements. Si certains
apprécient le ralentissement de la mondialisation ceux tiennent à la prospérité d’une
société devraient la déplorer et déployer leur efforts pour que l’économie mondiale
retourne à un niveau de croissance des échanges.
La mondialisation a accru les salaires réels des salariés des économies occidentales en
faisant baisser le prix des produits ou en réduisant le rythme de l’augmentation des prix.
Si les biens courants achetés par chaque ménage avaient suivi l’évolution locale des prix
plutôt que leur évolution internationale, les consommateurs seraient moins aisés
posséderaient des produits de moins bonne qualité.
Bibliographie