Bureau Entrees
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Fascicule N° 14
2016
Bureau des Entrées 2016 Page 1
Dans la Collection Gestion des Etablissements Publics de Santé
Guide de Gestion Hospitalière édité en France par EDILIVRE en 2015
Projet Règlement intérieur des CHU, EHS, EPH et EPSP
Dans la Collection Textes Réglementaires sur la Santé en
Algérie
- Fascicule N°1 : Textes Fondamentaux et autres Textes Utiles
- Fascicule N°2 : Statuts et Organigrammes des Etablissements de Santé
- Fascicule N°3 : Gestion des Services de l’Economat au niveau des
Etablissements Publics de Santé
- Fascicule N°4 : Gestion des Services Financiers au niveau des
Etablissements Publics de Santé
- Fascicule N°5 : Gestion des Ressources Humaines au niveau des
Etablissements Publics de Santé
- Fascicule N°6 : Statuts des Personnels de Santé
- Fascicule N° 7 : Régime Indemnitaire servi aux Personnels de Santé
- Fascicule N°8 : Personnels Hospitalo-universitaires
- Fascicule N°9 : Formation Continue, Examens, Concours Activités
Complémentaires et Service Civil
- Fascicule N°10 : Médecine du Travail
- Fascicule N°11 : Partenaires Sociaux, Retraite et Œuvres Sociales
- Fascicule N°12 : Médicaments& Pharmacie
- Fascicule N°13 : Urgences Médico-Chirurgicales, Orsec et Situation
d'Urgence
- Fascicule N°14 : Bureau des Entrées
- Fascicule N°15 : Prévention
- Fascicule N°16 : Programmes Nationaux de Santé Publique
- Fascicule N° 17 : Hygiène Hospitalière
- Fascicule N°18 : Transfusion Sanguine
- Fascicule N°19 : Exercice à titre Privé
Aussi, ce travail est dédié à tous ceux qui veulent être de bon gestionnaire.
DESTINATAIRES :
MM :
Les Directeurs Généraux des C.H.U)
Les Directeurs des E.H.S Pour exécution
Les Directeurs des Secteurs Sanitaires)
Les D.S.P Pour suivi de l’exécution
REFERENCES :
-Arrêtés interministériels du 26 Avril 1998 fixant les organigrammes des CHU, EHS et des Secteurs Sanitaires.
-Arrêté interministériel du 17 Septembre 1998 modifiant et complétant l’arrêté interministériel du
13 Mars 1995 fixant les conditions de nomination aux postes supérieurs des CHU, des secteurs
sanitaires et des EHS.
1)- IMPRIMES :
DEMANDE D’HOSPITALISATION
ENGAGEMENT A PAYER
BULLETIN D’ADMISSION
FICHE NAVETTE
PERMIS DE RETRAIT DE MINEUR
CERTIFICAT DE SEJOUR
DECLARATION DE NAISSANCE
DECLARATION DE DECES
CERTIFICAT DE NON CONTAGION
BON D’AMPHITHEATRE POUR LEVEE DU CORPS
LETTRE AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
ETAT JOURNALIER DES EFFECTIFS PAR SERVICE
PROCES VERBAL D’ABANDON
MOUVEMENT DE LA POPULATION HOSPITALIERE PAR SERVICES/MOIS
RECOLLEMENT DES MALADES
FICHE D’EVACUATION
DECOMPTE
FICHE NAVETTE HOSP/JOUR
2)- REGISTRES :
REGISTRE DE NAISSANCES
REGISTRE DECES
REGISTRE REPERTOIRE (Par lettre alphabétique)
REGISTRE JOURNAL
REGISTRE DU MOUVEMENT DES MALADES
REGISTRE D’EVACUATION.
Bureau des Entrées 2016 Page 6
Organisation du Bureau des Entrées.
Imprimés
Prise en charge
DossAdm
Malades
Lors des visites effectuées dans les établissements de santé des différentes wilayas,
il a été constaté que les ordonnances médicales continuent à être utilisées pour demander une
hospitalisation d’un malade.
Cette pratique ancienne devait normalement cesser, dès lors qu’il a été mis en
circulation de nouveaux imprimés normalisés, dans le cadre de la réhabilitation des fonctions du
bureau des entrées, l’un de ces imprimés étant précisément la Demande d’hospitalisation », avec
tous les renseignements utiles qui la caractérise.
Il va sans dire alors, que toutes les dispositions nécessaires et utiles doivent être
prises à l’effet de rendre disponible l’imprimé normalisé y afférent, en quantité suffisante et de
façon régulière et permanente au niveau des lieux de consultations médicales, des urgences
médico-chirurgicales, des services médicaux et tout autre endroit où la nécessité se fera ressentir.
MINISTERE DE LA SANTE
ET DE LA POPULATION
LE MINISTRE
INSTRUCTION N° 16 / MSPRH / MIN 2002 DU 22 SEPT 2002
Destinataires :
Mesdames et Messieurs les Directeurs de la Santé et de la population
Messieurs les Directeurs Généraux des Centres Hospitalo-Universitaires
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Secteurs Sanitaires
Messieurs les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés
Le processus d’amélioration des prestations sanitaires doit être généralisé, mieux programmé et
mis en œuvre au niveau local et national. La définition précise des changements positifs attendus
par les citoyens et de leur échéancier, signifiera une meilleure capacité de mesurer leurs résultats et
leurs coûts et d’évaluer la performance de la gestion à partir d’indicateurs objectifs.
Ces changements, clairement prioritaires, traduiront la détermination des
gestionnaires de chaque structure à s’inscrire dans la dynamique des réformes et à apporter leur
contribution locale et nationale. La mise en œuvre des priorités au niveau de tout le pays indiquera
ainsi la volonté et la capacité d’aller au-delà des discours et des écrits.
L’évaluation des activités ainsi ciblées comme des priorités permettra de vérifier
immédiatement la réactivité de nos équipes dirigeantes, et nous oblige depuis le secteur sanitaire
jusqu’aux directions centrales, à mettre en œuvre les nouveaux dispositifs et les nouveaux critères
d’allocations de ressources, basées sur le niveau réel des activités.
En attendant que se développent les travaux qui garantiront la cohérence de tous les
efforts, je vous demande, c’est un rappel de consacrer votre énergie, durant ce dernier trimestre de
l’année 2002, à :
DESTINATAIRES :
Messieurs les Walis : (Direction de la Santé de la Wilaya) pour information et suivi
Messieurs les Directeurs des Secteurs Sanitaires et des Etablissements Hospitaliers Spécialisés.
*Pour Exécution*
Objet : Fiche navette.
J’ai l’honneur de vous informer qu’il a été décidé de remettre en circulation à tous les services
d’hospitalisation des Secteurs Sanitaires et des Etablissements Hospitaliers Spécialisés la fiche navette,
dont le modèle est ci-joint, à dater du 1er janvier 1986.
Cette fiche navette devra accompagner le malade lors de son hospitalisation à toutes les interventions
qui sont entreprises doivent être inscrites. Que ces investigations soient pratiquées par le service
d’hospitalisation ou même dans un autre service de l’hôpital ou d’un autre secteur sanitaire.
Les soins courants ne doivent y être mentionnés.
Cette fiche navette permettra une évaluation non seulement de l’activité d’hospitalisation du service
mais également des actes de diagnostic.
Elle sera servie à différents niveaux de la façon suivante :
SERVICES MEDICAUX :
Le surveillant médical est responsable de l’inscription sur la fiche navette de chaque acte accompli
conformément à la nomenclature. Il devra porter la lettre clé suivie du coefficient correspondant à
l’acte pratiqué et faire signer le praticien.
Les registres mis en place au niveau du bureau des admissions seront conformes aux modèles ci-joints.
Ces registres permettront une évaluation mensuelle de la somme des coefficients des actes pratiqués par
service.
Un état trimestriel devra être transmis à la direction des structures de la santé pour évaluation.
Une nomenclature provisoire des actes médicaux vous sera transmise dans les prochains jours en
attendant la diffusion de la nomenclature officielle qui sera adoptée par la commission nationale.
Toute difficulté de mise en application de cette circulaire doit m’être signalée sous le présent timbre.
* FICHE NAVETTE *
MALADE. (ASSURE – CONJOINT – ENFANT) ASSURE
HOSPITALISATION *
SERVICE DATE DES COEFFICIENT NOM ET SIGNATURE
D’HOSPITALISATION ACTES DES ACTES DU PRATICIEN
* BLOC OPERATOIRE *
SERVICE DATE DE CONFICIENT DE NOM DU SIGNATURE DU
PRESTATAIRE L‘ACTE L’ACTE PRATICIEN PRATICIEN
* DIVERS *
LE MINISTRE
DESTINATAIRES :
- Les Directeurs de la Santé et de la Population (pour diffusion aux Directeur des
Secteurs Sanitaires et des EHS et suivi de l’exécution).
- Les Directeurs Généraux des CHU (pour exécution)
Ce document à caractère médico-légal, répond au droit du malade d’être informé de son séjour en
milieu hospitalier, de la nature de l’affection ayant entraîné son hospitalisation ainsi que les actes
et indications thérapeutiques reçus.
Les Directeurs de santé et de population sont chargés du suivi et du contrôle de ce dispositif qui
devra être généralisé avant le 31 décembre 2002 au niveau de tous les établissements
hospitaliers.
Abdelhamid ABBERKANE
Lieu de Naissance /
(Commune) :…………………………………………….Wilaya :…………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
Modalités d’exportation
Le résumé Standard de sortie est composé deux partie (une partie * Blanche* et une partie * grise *) :
La partie Blanche :
La partie * blanche * est renseignée exclusivement par le médecin traitant du dernier service
d’hospitalisation du patient concerné.
Identification du service
La partie * grise * est réservé au Bureau des Entrées de l’établissement. Elle est totalement codifiée,
elle comprend :
Code service
Code wilaya de résidence
Matricule du médecin traitant
Code * mode de sortie *
Code CIM 10 du diagnostic principal de sortie
Code CIM 10 du diagnostic associé 1
Code CIM 10 du diagnostic associé 2
Mode de sortie :
Liste des modes de sortie
ETABLISSEMENT :…………………………………..
SERVICE de :………………………………………….
CHEF DE SERVICE :………………………………..
portant loi de finances pour 1995, modifiant et complétant l’article 12 de la loi n° 84-21 du
24/12/1984 portant loi des finances pour 1985, le présent arrêté a pour objet de fixer la nature et le
montant des ressources provenant des activités propres des établissements publics de Santé.
Article 2 : Les ressources propres des Etablissements publics de Santé sont constituées notamment par.
Le revenu des conventions avec les organismes de sécurité sociale.
Le revenu des activités de médecine du travail.
Le remboursement par les assurances économiques des frais d’hospitalisation et de soins de leurs assurés.
La contribution des bénéficiaires aux frais de restauration et d’hébergement en milieu hospitalier.
La contribution des bénéficiaires aux frais de consultation.
ARTICLE 3 : Le remboursement, à titre de dommages corporels, par les assurances économiques
de frais d’hospitalisations de leurs assurés, s’effectue par référence aux dispositions de l’arrêté
interministériel du 11/10/1993, au prix moyen de la journée d’hospitalisation, soit deux mille neuf
cent dinars (2.900 DA).
ARTICLE 3 : La contribution des patients aux frais de restauration et d’hôtellerie en milieu hospitalier
est fixée à Cent Dinars (100 DA).
La contribution des bénéficiaires de consultations médicales est fixée à :
Médecine Générale : Cinquante Dinars (50 DA)
Spécialités : Cent Dinars (100 DA).
Ne sont pas concernés par les dispositions du présent article les bénéficiaires appartenant aux
catégories sociales sans revenu, telles que définies par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 5 :Les dispositions du présent arrêté ne sont pas applicables aux démunis non assurés
sociaux et ce conformément aux dispositions de l’article 147 du décret législatif n° 93-18 du 15 Rajab
1414 correspondant au 29/12/1993 portant loi des finances pour 1994.
ARTICLE 6 : Les Directeurs Généraux des Centres Hospitalo-Universitaires, les Directeurs des Secteurs
Sanitaires, les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés et les Comptables Assignataires
sont chargé, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui prend effet à compter
du 1er janvier 1995.
Le Ministre des Finances Le Ministre de la Santé
et de la Population
LE MINISTRE
DESTINATAIRES :
Réf : -Arrêté Interministériel du 7 janvier 1995 fixant la nature et le montant des ressources
provenant des activités propres des Etablissements Publics de Santé.
- Circulaire n°1/MSP/CAB/MIN du 15 Avril 1995 relative aux modalités d'application de l'arrêté
interministériel susvisé.
J'ai l'honneur de vous rappeler que les patients victimes du terrorisme, admis aux urgences
et hospitalisés, ne sont pas concernées par l'arrêté interministériel cité en objet.
A cet effet, ils bénéficient de la gratuité totale des frais engagés pendant leur séjour.
Je vous demande de prendre les dispositions nécessaires pour la stricte application de cette
mesure au niveau de tous les services concernés.
Vu la loi n°83-11 du 02 juillet 1983 modifiée et complétée, relative aux assurances sociales,
Vu la loi n°84-17 du 07 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances,
Vu la loi n°84-21 du 24 décembre 1984, portant loi de finances pour 1985, notamment son article
12,
Vu la loi n° 85-05 du 16 février 1985, modifiée et complétée relative à la protection et à la
promotion de la santé ;
Vu la loi n°90-21 du 15 Août 1990, relative à la comptabilité publique,
Vu la loi n°90-32 du décembre 1990, relative à l’organisation et au fonctionnement de la cour des
comptes,
Vu l’ordonnance n°94-03 du 31décembre 1994, portant loi de finances pour 1995, notamment son
article 165,
Vu la loi n°01-21 du 07Chaoual 1422 correspondant au 22 décembre 2002 portant loi de finance pour
2002.
Vu le décret présidentiel n°01-139 du 08 Rabie-El-Aouel 1422 Correspondant au 31 mai 2001
portant nomination des membres du Gouvernement,
Vu le décret exécutif n°97-466 du 02 Chaabane 1418correspondant au 02 décembre 1997, fixant les
règles de création, d’organisation et de fonctionnement des secteurs sanitaires.
Vu le décret exécutif n°97-465 du 02 Chaabane 1418 correspondant au 02 décembre 1997, fixant les
règles de création, d’organisation et de fonctionnement des établissements hospitaliers spécialisés.
Vu le décret exécutif n°97-467 du 02 Chaabane 1418 correspondant au 02 décembre 1997, fixant les
règles de création, d’organisation et de fonctionnement des centres hospitalo-universitaires.
ARRETENT
Article 1er : En application des dispositions de l’article 165 de l’ordonnance n°94-03 du 31
décembre 1994, portant loi de finances pour 1995, le présent arrête a pour objet de fixer la nature
et de montant des ressources provenant des activités propres des établissements publics de santé.
Article 2 : Les ressources propres des établissements publics de santé sont constituées notamment
par :
La contribution des organisations de sécurité sociale, dans le cadre de conventions pour la réduction
des transferts pour soins à l’étranger, de la prise en charge des pathologies lourdes et durables, du
processus d’amélioration des prestations prodiguées aux malades et de l’intéressement des
personnels ;
Il est versé, en outre, une participation exceptionnelle, par les organismes de sécurité sociale, aux
budgets des établissements publics de santé pour améliorer la couverture sanitaire des assurés
sociaux.
Le revenu des activités de médecine du travail,
Le paiement, par les assurances économiques, des frais d’hospitalisation, de soins, de consultation et
d’examens complémentaires de leurs assurés, à titre de dommages corporels,
Le paiement, par les cliniques privées, des frais d’hospitalisation, de soins, de consultation et
d’examens complémentaires, induits suite à un transfert de leurs malades dans un établissement
public de santé.
Le paiement, par les patients non assurés sociaux, non démunis et les étrangers non assurés en
Algérie, des frais d’hospitalisation, de soins de consultation et d’examens complémentaires,
La contribution des assurés sociaux aux frais d’hôtellerie et de consultation sur la base des montants
à l’annexe 1 point 1 du présent arrêté.
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Article 3 : Les montants des paiements des frais d’hospitalisation de soins, de consultation et
d’examens complémentaires, par les assurances économiques, les cliniques privées, les patient non
assurés sociaux non démunis et de étrangers non assurés en Algérie, sont fixés en annexe 1 du
présent arrête.
Toutefois, les montants prévus ci-dessus sont échelonnés sur deux périodes
de six mois à hauteur de la moitié du montant pour chacune des deux périodes, en ce qui concerne
les patients non assurés sociaux non démunis.
La liste des actes relevant de chacune des catégories d’examens
complémentaires prévus en annexe 1 du présent arrêté est fixée par arrête du ministre chargé de la
santé.
Article 4 : Ne sont pas concernées par dispositions du présent arrête, les personnes atteintes de
certaines maladies dégénération et d’affections chroniques, titulaires de cartes médicales délivrées
par les services hospitaliers assurant leur prise en charge, les personnes bénéficiaires des actions
inscrites dans certains programmes nationaux de santé et certaines catégories de personnes, telles
que fixées, respectivement, aux points 2,1 et 3 de l’annexe II du présent arrêté.
Article 5 : Les modalités pratiques d’application arrête sont fixées, en tant que de besoin, par
circulaire du Ministre chargé de la santé.
Article 6 : Toute disposition contraire à celles du présent arrêté est abrogée.
Article 7 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Consultation de médical
spécialisée, y compris la Par consultation
chirurgie dentaire 450 DA 100 DA
Participation aux frais Conformément au point 2-1
d’hôtellerie ci-dessous 100 DA Par journée
d’hospitalisation
1.2 – Montant des paiements et de contribution des patients aux frais d’hospitalisation, par journée
d’hospitalisation
ANNEXE II
- Les personnes démunies non assurées sociales telles que définies par le décret
exécutif N 01-12 du 21 Janvier 2001 fixant les modalités d’accès aux soins en
faveur des démunies non assurés sociaux,
- Les personnes couvertes par le filet social, sur présentation de carte attestant
leur état ;
- Les assurés sociaux couverts à 100% et leurs ayants droits ;
- Les personnels des services de santé, y compris leurs ascendants, conjoints et
enfants à charge ;
- Les gardes malades dûment autorisés, dans le cas d’hospitalisation de démunis ;
- Les patients hospitalisés suite à une épidémie avérée ou à une catastrophe
naturelle ;
- Les catégories particulières d’assurés sociaux, sur présentation de carte, délivrée
par la CNAS, attestant leur état et/ou d’une prise en charge.
III – LES PERSONNES BENEFICIAIRES DES ACTIONS INSCRITES DANS LES PROGRAMMES
NATIONAUX SUIVANTS :
Le Ministre
Destinataires :
Mesdames et Messieurs les Directeurs de la Santé, et la population « Pour suivi de l’exécution et
diffusion » à :
MM. Les Directeurs des Secteurs Sanitaires
M.M Les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés
Messieurs les Directeurs Généraux des Centres Hospitalo-Universitaires
Il demeure entendu que les dispositions de l’arrêté interministériel du 07 janvier 1995 sont
toujours en vigueur
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux assurances sociales ;
Vu la loi n° 85-05 du 16 février 1985, modifiée et complétée, relative à la protection et à la
promotion de la santé ;
Vu l'ordonnance n° 94-03 du 27 Rajab 1415 correspondant au 31 décembre 1994 portant loi de
finances pour 1995 ;
Vu la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423 correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances
pour 2003, notamment son article 116 ;
Vu le décret présidentiel n°03-208 du 3 Rabie El Aouel 1424 correspondant au 5 mai 2003 portant
nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n° 03-215 du 7 Rabie El Aouel 1424 correspondant au 9 mai 2003, modifié,
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Décrète :
Article 1er : En application des dispositions de l'article 116, alinéas 1 à 3, de la loi n° 02-11 du 20
Chaoual 1423 correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003, le présent
décret a pour objet de fixer les modalités de versement de la contribution des organismes de
sécurité sociale au financement des budgets des établissements publics de santé.
Article 2 : Dans le cadre de la mise en œuvre des relations contractuelles liant les organismes de
sécurité sociale et le ministère chargé de la santé, la contribution annuelle des organismes de
sécurité sociale visée à l'article 1er ci-dessus, destinée à la couverture financière de la charge
médicale des assurés sociaux et de leurs ayants-droit, est versée par fractions trimestrielles.
La mise en œuvre de ce financement est effectuée sur la base des informations telles que définies à
l'article 3 ci-dessous.
Article 3 : Les établissements publics de santé fourniront trimestriellement aux caisses de sécurité
sociale compétentes les informations relatives aux assurés sociaux et à leurs ayants-droit, pris en
charge par les établissements publics de santé.
Les informations concernent notamment :
les noms et prénoms des assurés sociaux ou des ayants-droit pris en charge ainsi que
leur numéro d'immatriculation à la sécurité sociale ;
le lieu de résidence (wilaya, commune) ;
la spécialité du service hospitalier prestataire ;
la nature des prestations de soins fournies ;
la durée du séjour ;
le montant des prestations fournies.
Les modalités de détermination et d'évaluation de la nature des prestations et de leur montant
seront fixées conjointement par les ministres chargés respectivement de la santé et de la sécurité
sociale.
Article 4 : Les organismes de sécurité sociale peuvent procéder au contrôle médical des prestations
fournies aux assurés sociaux et à leurs ayants-droit, et à toute vérification sur dossier et/ou sur patient
au niveau des établissements publics de santé.
Article 5 : Les organismes de sécurité sociale sont chargés de l'actualisation du fichier national des
assurés sociaux et de leurs ayants-droit.
Les organismes de sécurité sociale sont tenus de la mise en place des "services hôpitaux cliniques"
destinés à faciliter l'opération de reconnaissance de l'ouverture de droit à la prise en charge par les
organismes de sécurité sociale des assurés sociaux et de leurs ayants droit.
Cette opération ne doit en aucun cas porter préjudice, empêcher ou retarder la prise en charge
normale du patient.
Ahmed OUYAHIA
TITRE III
REGLES PARTICULIERES AUX DIVERS ACTES DE L’ETAT CIVIL
Chapitre I
Les actes de naissances
Article 61 : Les déclarations de naissances sont faites, dans les cinq jours de l’accouchement, à
l’officier de l’état civil du lieu, sous peine de sanctions prévues à l’article 442, 3 du code pénal.
Lorsqu’une naissance n’a pas été déclarée dans le délai légal, l’officier de l’état ne peut la relater sur
ses registres qu’en vertu d’une ordonnance rendue par le président du tribunal de l’arrondissement
dans lequel est né l’enfant, et mention sommaire est faite en marge à la date de la naissance. Si le
lieu de naissance est inconnu, le président du tribunal compétent est celui du domicile du requérant.
Dans les wilayas de la Saoura et des Oasis ainsi que dans les pays étrangers, les déclarations sont
faites dans les dix jours de l’accouchement. Toutefois ce délai peut être prorogé dans certaines
circonscriptions administratives ou consulaires par décret qui fixe la mesure et les conditions de
cette prorogation.
Le jour de l’accouchement n’est pas compté dans les délais fixés par les alinéas précédents. Lorsque
le dernier jour dudit délai est un dimanche ou un jour férié, ce délai est prorogé jusqu’au premier
jour ouvrable qui suit le jour férié.
Article 62 : La naissance de l’enfant est déclarée par le père ou la mère ou, à leur défaut, par les
docteurs en médecine, sages-femmes ou autres personnes qui ont assisté à l’accouchement ; lorsque
la mère aura accouché hors de son domicile par la personne chez qui elle a accouché.
L’acte de naissance est rédigé immédiatement.
Article 63 : L’acte de naissance énonce le jour, l’heure et le lieu de naissance, le sexe de l’enfant et
les prénoms qui lui sont donnés, les prénoms, noms, âge, profession et domicile des père et mère et,
s’il y a lieu, ceux du déclarant, sous réserve des dispositions de l’article 64 in fine.
Article 64 : Les prénoms sont choisis par le père, la mère ou, en leur absence par le déclarant.
Les prénoms doivent être de consonance algérienne ; il peut en être autrement pour les enfants nés
de parents appartenant à une confession non-musulmane.
Sont interdits tous les prénoms autres que ceux consacrés par l’usage ou par la tradition.
L’officier de l’état civil attribue lui-même les prénoms aux enfants trouvés et aux enfants nés de
parents inconnus et pour lesquels le déclarant n’a pas indiqué de prénoms. L’enfant est désigné par
une suite de prénoms dont le dernier lui sert de nom patronymique.
CHAPITRE III
LES ACTES DE DECES
Article 78 : Aucune inhumation n’est faite sans une autorisation sur papier libre et sans frais, de
l’officier de l’état civil ; celui-ci ne peut la délivrer que sur production d’un certificat établi par le
médecin ou, à défaut, par l’officier de police judiciaire qu’il a chargé de s’assurer du décès.
Article 79 : L’acte de décès est dressé par l’officier de l’état civil de la commune où le décès a lieu
sur la déclaration d’un parent du défunt ou sur celle d’une personne possédant sur son état civil les
renseignements les plus exacts et les plus complets possibles.
Les déclarations de décès doivent être faites, dans un délai de vingt-quatre heures, à compter du
décès. Ce délai peut être prorogé par décret, pour les wilayas de la wilaya de la Saoura et des Oasis.
L’inobservance de ce délai imparti aux personnes chez qui le défunt est mort ainsi qu’à ses proches
parents, entraîne l’application des peines prévues à l’article 441, alinéa 2, du code pénal.
La déclaration de décès, même tardive, est reçue et l’acte est dressé, quel que soit le temps écoulé
depuis le décès, des lors qu’elle peut encore être vérifiée par l’examen du corps.
Article 81 : En cas de décès dans les hôpitaux ou les formations sanitaires, les hôpitaux maritimes,
civils ou autres établissements publics, les directeurs-administrateurs de ces hôpitaux ou
établissements, doivent en donner avis, dans les 24 heures, à l’officier de l’état civil ou à celui qui en
remplit les fonctions.
Celui-ci s’y transporte pour s’assurer du décès et en dresse l’acte conformément à l’article précédent
sur les déclarations qui lui ont été faites et les renseignements qu’il a pris.
Il est tenu, dans lesdits hôpitaux, formations sanitaires et établissements, un registre sur lequel sont
inscrits ces déclarations et renseignements.
CHAPITRE 3
L’EXHUMATION ET LA RE-INHUMATION
Abdelmalek SELLAL
Le Premier ministre,
Sur le rapport conjoint du ministre de la santé, de la population et de la réforme
hospitalière et du ministre de l’intérieur et des collectivités locales,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-3° et 125 (alinéa 2)
Vu l’ordonnance n° 70-20 du 19 février 1970, modifiée et complétée, relative à l’état civil,
notamment ses articles 78 et 128 ;
Vu la loi n° 85-05 du 16 février 1985, modifiée et complétée, relative à la protection et à la
promotion de la santé, notamment ses articles 167 et 213 ;
Vu la loi n° 11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011 relative à la commune ;
Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436 correspondant au 14 mai 2015,
modifié, portant nomination des membres du Gouvernement ;
Après approbation du Président de la République ;
Décrète :
Article 1er : Le présent décret a pour objet de fixer le modèle du certificat médical de
décès.
Article 2 : Tout médecin, autorisé à exercer, attestant le décès, doit établir et rédiger, en
un seul exemplaire, un certificat médical de décès, selon le modèle prévu à l’annexe du
présent décret.
Article 3 : Le modèle du certificat médical de décès comporte une partie supérieure
nominative réservée à l’officier de l’état civil, dont copie est destinée, éventuellement, aux
services concernés conformément à la législation et la réglementation en vigueur. Il
comporte également une partie inférieure anonyme, réservée à l’usage des autorités
sanitaires, où sont indiquées clairement les causes médicales de décès.
La partie inférieure du certificat doit mentionner, outre la cause directe du décès, tous les
évènements morbides l’ayant précédé. Elle doit être close par le médecin immédiatement
après sa rédaction pour garantir la confidentialité des informations transcrites et ne pourra
être ouverte que par l’autorité sanitaire habilitée à l’exploiter. Elle est transmise à la
direction de la wilaya chargée de la santé dans les conditions garantissant la protection des
informations qui y sont portées.
Seul le médecin qui atteste le décès doit, soigneusement et complètement, remplir et
certifier par sa signature et son cachet identifiables les deux parties prévues à l’alinéa 1er
ci-dessus.
Article 4 : Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Abdelmalek SELLAL
Commune de décès
: Wilaya de décès :
JOURNAL OFFICIEL 1-Nature de la mort : Naturelle
Accident auto induite
agression indéterminée Autre 14
Commune de résidence : ______________________________________ (à préciser) ...................
Wilaya de résidence :
2-Mortinatalité, périnatalité
Date de naissance : ___________________ Date de décès : _______________ -- Grossesse multiple Oui Non
Sexe : M F Age (en année) : ans -- Mort-né ? Oui Non
(Enfant de moins d’un (1) an, préciser l’âge en mois, moins d’un (1) mois, préciser l'âge en jours : mois, ou jours) -- Age gestationnel (en semaines)
-- Poids à la naissance (en grammes)
Lieu du décès : -- Age de la mère (années)
-- Si décès périnatal, préciser l’état
Domicile Structure de santé publique morbide de la mère ayant pu affecter le
Structure de santé privée Voie publique nouveau né au moment du décès ..........
Autre (à préciser ) : ...............................................................................................................
3- D é c è s ma t e r ne l ?
Ou i N on - - Le d éc è s a eu li eu
Cause directe et événements morbides ayant précédé le décès. d u ra n t l a 19
Partie I : Maladie(s) ou affection(s) morbide (s) ayant directement provoqué le décès grossesse Oui Non
Cause directe a) -- Le d éc ès a eu li eu p en d an t
l’accouchement / avortement
Evénements morbides ayant précédé le décès Oui Non
due à ou consécutive à : b) -- Dans les 42 jours après la
due à ou consécutive à : c) gestation Oui Non
due à ou consécutive à : d) -- Indéterminé
Partie II : Autres états morbides ayant pu contribuer au décès, non mentionnés en partie 1. 4. Signalement médico-légal :
-- Obstacle médico-légal à l’inhumation
(en raison du caractère violent,
indéterminé ou suspect de la mort ou
corps non identifié). Oui Non
-- Mise immédiate en cercueil 22
hermétique en raison du risque de
contamination Oui Non
- - E xi st enc e d’un e p roth
2 3èse
fon c tionn ant a ve c « p il e »
O ui Non
5- Y a-t-il intervention 2 4 le
chirugicale 4 semaines avant
décès ? Oui Non
N° 001/MPS/CNP
LE 17 FEVRIER 1987
CIRCULAIRE
A cet effet, est demandé à Messieurs les officiers d’état civil de veiller que soit
impérativement attribué pour le dernier prénom devant servir de patronyme prénom
obligatoirement masculin y compris pour les enfants de sexe féminin.
Il est entendu que cette disposition s’applique tant lorsque l’attribution du nom est le
fait de l’officier de l’état civil lui-même, que lorsque l’attribution du nom est le fait du déclarant visé
aux articles 62 et 64 de l’ordonnance précitée.
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport conjoint du ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière et du
ministre du travail et de la sécurité sociale ;
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°83-11 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux assurances sociales,
notamment ses articles 59 et 62 ;
Vu la loi n°85-05 du 16 février 1985, modifiée et complétée, relative à la promotion et à la
protection de la santé notamment ses articles 211 et 223 ;
Vu l’ordonnance n°03-03 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la
concurrence ;
Vu le décret n°84-27 du 11 février 1984, modifié et complété, fixant les modalités d’application du
titre IIde la loi n°83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales ;
Vu le décret n°84-28 du 11 février 1984, modifié et complété, fixant les modalités d’application des
titres III, IV et VIII de la loi n°83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents de travail et aux maladies
professionnelles ;
Vu le décret n°85-283 du 12 novembre 1985 portant modalités d’établissement de la nomenclature
générale et de la tarification des actes professionnels des médecins, des pharmaciens, des
chirurgiens - dentistes et des auxiliaires médicaux ;
Vu le décret présidentiel n°04-136 du 29 Safar 1425 correspondant au 19 avril 2004 portant
nomination du
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°05-161 du 22 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 1er mai 2005
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°96-66 du 7 Ramadhan 1416 correspondant au 27 janvier 1996 fixant les
attributions du ministre de la santé et de la population ;
Vu le décret exécutif n°03-137 du 21 Moharram 1424 correspondant au 24 mars 2003 fixant les
attributions du ministre du travail et de la sécurité sociale ;
Décrète :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent décret a pour objet de définir les modalités d’établissement de la
nomenclature générale et de la tarification des actes professionnels que peuvent avoir à effectuer,
dans les limites de leur compétence respective, les médecins, les pharmaciens, les chirurgiens-
dentistes et les auxiliaires médicaux.
Article 2 :La nomenclature citée à l’article 1er ci-dessus fixe la nature et la cotation des actes des
médecins, pharmaciens, chirurgiens - dentistes et auxiliaires médicaux. Les actes, regroupés par
nature, sont affectés d’un symbole sous forme d’une lettre, laquelle est assortie d’un coefficient pour
chaque acte.
La nomenclature est fixée par arrêté conjoint des ministres chargés respectivement de la santé et de
la sécurité sociale.
Article 3 :La tarification citée à l’article 1er ci-dessus fixe une valeur monétaire de base à chaque
lettre. Le coefficient est un nombre qui multiplie la valeur monétaire de base des lettres et
détermine le montant pour chaque acte.
La tarification est fixée par arrêté conjoint des ministres chargés respectivement de la santé, de la
sécurité sociale, des finances, conformément aux lois et règlements en vigueur.
CHAPITRE II
LA COMMISSION DE LA NOMENCLATURE
Article 4 : Il est créé, auprès du ministre chargé de la santé, une commission de la nomenclature
générale des actes professionnels des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens - dentistes et des
auxiliaires médicaux, désignée ci-après « la commission de la nomenclature ».
Indemnités de participation aux travaux des 5000 DA par séance et par membre
commissions
Arrêté interministériel du 4 juillet 1987 fixant la valeur monétaire des lettres clefs
relatives aux actes professionnels des médecins chirurgiens-dentistes, pharmaciens et
auxiliaires médicaux.
Vu l’ordonnance n° 75-37 du 29 avril 1975 relative aux prix et à la répression des infractions à la
réglementation des prix ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales, notamment ses articles 59 et 62 ;
Vu la loi n° 83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents du travail et aux maladies professionnelles ;
Vu la loi n° 85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé, notamment son
article 211 ;
Vu le décret n° 84-27 du 11 février 1984 fixant les modalités d’application du titre II de la loi n°83-11 du
2 juillet 1983 relative aux assurances sociales ;
Vu le décret n°84-28 du 11 février 1984 fixant les modalités d’application des titres III, IV et VIII de la loi
n°83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, notamment
son article 4 ;
Vu le décret n°85-283 du 12 novembre 1985 portant modalités d’établissement de la nomenclature générale
et de la tarification des actes professionnels des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes et des
auxiliaires médicaux ;
Vu l’avis de la commission de la nomenclature générale des actes professionnels des médecins, des
pharmaciens, des chirurgiens-dentistes et des auxiliaires médicaux ;
Arrêtent :
Article 1er : les dispositions du présent arrêté fixent la valeur monétaire de base des différentes lettres
clefs utilisées dans la nomenclature générale des actes professionnels des médecins, chirurgiens –
dentistes pharmaciens et auxiliaires médicaux.
Article 2 : la valeur monétaire des lettres clefs correspondant aux consultations et visites effectuées par les
médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes est fixée comme suit :
Le Ministre de la Santé
Vu l'ordonnance n°76.79 du 23 Octobre 1976 portant Code de la Santé Publique
Vu le Décret n° 81.65 du 10 Août 1981 fixant les attributions du Ministre de la Santé
Sur la proposition du Directeur Général des Services de Santé,
Arrête :
Article 1er : Le tarif des lettres-clés utilisées pour la cotation des actes médicaux délivrés à titre
externe aux étrangers par les secteurs sanitaires est fixé comme suit :
C……………………………………………… 30 DA
C.S……………………………………..……. 45 DA
CNPSY…………………………………..…. 30 DA
P.C………………………………………… 12 DA
K.R………………………………………… 6 DA
K……………………………………………. 12 DA
B…………………………………………… 3 DA
R……………………………………………. 9 DA
Article 2 : Le tarif des lettres-clés utilisées pour la cotation des actes effectués par des auxiliaires
médicaux et délivrés à titre externe aux étrangers par le secteur sanitaire est fixé comme suit :
C. SF ……………………………………….. 15 DA
SFI………………………………………….. 9 DA
A.M ……………………………………….. 9 DA
A.M.M …………………………………… 9 DA
Article 3 : Le Directeur Général des Personnels, du Budget et de l'Infrastructure, le Directeur Général
des Services de Santé, le Directeur Général de la Sécurité Sociale. Le Directeur de la réglementation et
des activités extérieures, les Walis et les Directeurs des Secteurs Sanitaires sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l'application des dispositions du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel
de la République algérienne démocratique et populaire.
Le Ministre de la Santé
Abderazak BOUHARA
DESTINATAIRES :
- LES DIRECTEURS GENERAUX DES C.H.U. : - ALGER CENTRE-TIZI-OUZOU
- LES DIRECTEURS DES E.H.S. : CPMPC – HADI FLICI (EL-KETTAR) - AIT-IDIR
- LE DIRECTEUR DU SECTEUR SANITAIRE DE MEDEA
- LES DIRECTEURS D'AGENCES ET ANTENNES C.N.A.S D'ALGER – TIZI-OUZOU- MEDEA
Les lois de finances, successives depuis 1994, disposent que la contribution des organismes de
sécurité sociale aux budgets des établissements publics de santé doit être mise en œuvre sur la base,
de rapports contractuels Elles précisent, par ailleurs, que les dépenses de prévention de formation,
de recherche médicale et les soins prodigués aux démunis non assurés sociaux sont à la charge du
budget de l'Etat.
La mise en œuvre de ces dispositions a fait l'objet de conseils interministériels en date du 21
Mars 1995 et du 09 Septembre 1997.
Les conclusions du dernier conseil cité ont mis ('accent sur la nécessité de poursuivre le processus
d'expérimentation du système de gestion, en relation avec la CNAS, dans six (06) structures publiques
de santé, à savoir, les C.H.U. de : Alger Centre, Tizi-Ouzou, les E.H.S. de CPMC, Hadi Flici (EI-Kettar), Ait-
ldir et le Secteur Sanitaire de Médéa.
Cette opération « test », doit, en conséquence, être réactivée, accélérée et suivie de manière rigoureuse
par les responsables concernés des établissements et de la CNAS.
La présente instruction, a pour objet de préciser les modalités pratiques à mettre en place, les rôles
et attributions des intervenants.
1. LES GESTIONNAIRES DES ETABLISSEMENTS
Pour sa réussite, cette opération doit faire l'objet d'une large explication dans son contenu et ses
objectifs, en direction de l'ensemble des parties concernées et en particulier,
- les organes consultatifs : Conseil Scientifique, Conseil Médical
- les chefs de services médicaux et les praticiens
- les surveillants médicaux
1.1. Du Bureau des Entrées
L'importance du rôle du bureau des entrées dans la gestion et le suivi du dossier médico-
administratif des malades appelle à sa réhabilitation immédiate, par, notamment :
- son implantation dans les lieux adéquats
- l'affectation ou la confirmation d'un responsable compétent et de personnels qualifiés en nombre suffisant
- la dotation de la structure d'au moins un micro-ordinateur» pour le captage et la saisie des
informations nécessaires à la consolidation et l'évaluation du système.
(Fiche navette, billet d'hospitalisation...). Ces supports doivent être disponibles en permanence, et
être renseignés avec le maximum de soins en vue d'en faciliter l'exploitation et notamment la
préparation des éléments de facturation des frais d'hospitalisation.
1.3. De la cellule CNAS
Les locaux nécessaires et toutes les facilités devront être accordés par les gestionnaires, à la mise en
place et au déroulement des activités de la cellule CNAS prévue au point 2.1. de la présente
instruction.
2.2. Mettre à la disposition dos personnels impliqués l'ensemble des supports et imprimés
indispensables au bon déroulement du processus expérimental.
2.3. Organiser de manière régulière des séances de coordination et d'évaluation avec les médecins
conseils ainsi que le personnel des prestations et d’en rendre compte à la Direction Générale de la
CNAS.
3. DISPOSITIONS DIVERSES
L'opération rappelée, ci-dessus, constitue la première étape d'une démarche globale tendant :
- à connaître de façon de plus en plus rigoureuse le statut des personnes admises
dans le système de soins (assurés et ayant droit relevant de la CNAS, de la CASNOS, démunis non assurés
sociaux, autres),
- évaluer les activités et les coûts hospitaliers,
- aller progressivement vers des relations contractuelles entre les établissements publics de santé et
les bailleurs de fonds.
Elle s'impose à tous les intervenants et doit faire l'objet d'actions de sensibilisation et d'information
en direction des partenaires sociaux et du mouvement associatif.
Une évaluation mensuelle de cette opération sera faite sous l'égide des départements ministériels
concernés.
Décident
Article 1er : Dans le cadre de la mise en œuvre de la contractualisation des relations entre les établissements
publics de santé, les organismes de sécurité sociale et les directions de l’action sociale de wilaya, il est crée un
comité interministériel de suivi et d’évaluation.
Article 2 : Le comité interministériel de suivi et d’évaluation, composé des représentants des Ministres
concernés, a pour mission de :
- coordonner l’action commune des secteurs ministériels concernés ;
- prendre toutes décisions permettant de faciliter le déroulement des travaux des comités
intersectoriels de wilaya ;
- évaluer la mise en œuvre du processus de contractualisation, sur la base des rapports des comités
intersectoriels de wilaya ;
- établir un rapport mensuel d’évaluation aux Ministres concernés.
Article 3 : Le siège du comité interministériel de suivi et d’évaluation est fixé au Ministère de la santé, de la
population et de la réforme Hospitalière.
Article 4 : Le comité interministériel de suivi et d’évaluation se réunit au moins une (01) fois par mois en
session ordinaire et chaque fois que de besoin en session extraordinaire à la demande d’un des départements
ministériels concernés.
Article 5 : La présidence du comité interministériel est assurée de manière alternée par un des représentants
des ministères concernés.
Article 6 : Le comité interministériel de suivi et d’évaluation est doté d’un secrétariat permanant chargé de :
- La réception des rapports mensuels transmis par les comités intersectoriels de wilaya, de leur
enregistrement, de leur exploitation et de leur classement ;
- L’élaboration des procès-verbaux de réunion du comité interministériel du suivi et d’évaluation ;
- La transmission aux comités intersectoriels de wilaya des décisions prises pour l’amélioration de la
mise en œuvre de la relation contractuelle.
Article 7 : Le comité interministériel de suivi et d’évaluation peut faire appel à toute personne susceptible de
l’aider dans ses travaux.
Article 8 : Les représentants des Ministres concernés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution de la présente décision.
Rapport d’étape
Introduction
Le groupe interministériel, chargé de l’élaboration des modalités de mise en œuvre de la contractualisation
des relations entre les établissements publics de santé et les organismes de sécurité sociale a élaboré un
premier rapport d’étape en mai 2002.
Les conclusions ont permis de définir les étapes de mise en œuvre du processus de contractualisation.
Le groupe a adopté, comme préalable, de veiller à travers le mode de financement et de paiement à retenir, à
ne pas déstabiliser les équilibres financiers du système de sécurité sociale et du fonctionnement normal des
établissements publics de santé. De telles perturbations risqueraient en effet, de remettre en cause l’accès aux
soins de la population.
Deux modes de paiement ont particulièrement retenu l’attention des membres :
Le coût moyen de la journée d’hospitalisation ;
Le forfait par pathologie.
1. coût moyen de la journée d’hospitalisation.
La facturation selon ce mode de paiement serait opérée sur la base d’un coût moyen de la journée
d’hospitalisation par « type » d’établissement et par groupe de spécialités homogènes (Médicales ;
Chirurgicales ; Psychiatriques ; Spécialités coûteuses et Maternité), à partir du guide méthodologique pour la
mise en place du calcul des coûts par la méthode des sections homogènes, utilisé au niveau des établissements
de santé depuis janvier 2001.
Cette méthodologie a surtout pour objectif de mieux connaître la répartition des dépenses opérées au niveau
des établissements de santé ; aussi ; des correctifs pourront être apportés par le groupe lors de la
détermination du coût moyen de la journée d’hospitalisation et de la durée moyenne de séjour lors de la
période de simulation.
La nécessaire évaluation périodique devra permettre de mieux connaître et de normaliser a travers
l’ensemble des établissements publics de santé ces deux (02) paramètres ; ces derniers permettront
également d’apprécier la performance des établissements de santé et d’établir des comparaisons entre les
différentes structures en vue d’une émulation vers l’efficience et l’efficacité.
2. Le forfait par pathologie
Parallèlement, les travaux d’approche du deuxième mode de payement basés sur le forfait par pathologie vont
être abordés au cours du premier trimestre 2003.
Il s’agit d’une démarche dont la réalisation exige le recours à des travaux d’experts devant aboutir à
l’élaboration de consensus thérapeutiques par pathologie.
Ce mode de financement a pour base de calcul des références médicales consensuelles fondées sur des critères
scientifiques et professionnels objectifs. Les schémas diagnostiques et thérapeutiques arrêtées par les groupes
d’experts, serviront à l’évaluation des forfaits par pathologie auxquels s’ajouteront les forfaits d’hôtellerie et
de restauration.
L’état d’avancement des travaux d’identification des démunis non assurés sociaux sur la base du décret N°01-
12 du 21 janvier 2001 fixant les modalités de leur accès aux soins, a conduit le groupe à solliciter l’intégration
des représentants du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Nationale. Ces derniers prennent part aux
réunions depuis début décembre 2002.
Le point de situation et l’état d’avancement des travaux à fin décembre 2002 peut être ainsi établi par :
L’engagement d’une première phase de mise en œuvre par une simulation de la facturation basée sur le coût
moyen de la journée d’hospitalisation par « type » d’établissement et par groupe de spécialités homogènes
(médicales, Chirurgicales ; Psychiatriques ; Spécialités coûteuses et Maternité), dans dix (10) établissements
publics de santé.
Cette démarche est explicitée par :
DESTINATAIRES :
Les Directeurs Généraux des Centres Hospitaliers Universitaires : Mustapha –Constantine- Blida
Les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés : Centre Pierre et Marie Curie (Alger)- El
Bouni
(Annaba) – El Riadh (Constantine).
Les Directeurs des Secteurs Sanitaires de : Médéa –Ouargla- Arzew- Ain-Turk
PREAMBULE
Les lois de finances successives depuis 1993, disposent que la contribution des organismes de
sécurité sociale aux budgets des établissements publics de santé doit être mise en œuvre sur la base
de rapports contractuels.
Elles précisent, par ailleurs, que les dépenses de prévention, de formation, de recherche médicale et
les soins prodigués aux démunis non assurés sociaux sont à la charge du budget de l’Etat.
La concrétisation de ces dispositions a été entamée par la mise en place progressive de mesures
dans divers domaines, notamment :
L’organisation, le fonctionnement, l’évaluation des activités dans les établissements publics de santé
L’amélioration de l’organisation, du fonctionnement et des prestations des organismes de Sécurité
Sociale.
La définition des modalités d’accès aux soins en faveur des démunis non assurés sociaux (décret
exécutif n° 01-12 du 21 janvier 2001).
MISE EN ŒUVRE
Dans le cadre du processus de la contractualisation et la lumière des travaux du groupe
interministériel, il a été décidé d’engager une première phase de mise en œuvre, par une simulation
de facturation, basée sur le prix moyen de la journée d’hospitalisation en fonction du type
d’établissement et des groupes de spécialités (chirurgicales, médicales psychiatriques, maternité
spécialités coûteuse).
Cette opération intéressera dix (10) établissements publics, à savoir :
Les Centres Hospitalo-universitaires de : Mustapha – Constantine – Blida.
Les Etablissements Hospitaliers Spécialisés de Centre Pierre et Marie Curie (Alger)- El-Bouni
(Annaba) – El-Riadh (Constantine).
Les secteurs Sanitaires de Médéa – Ouargla – Arzew – Ain-Türk.
Elle constitue la première étape d’une démarche globale tendant à :
Améliorer la qualité des prestations de soins fournies aux patients dans les établissements publics
de santé, dans le respect des prescriptions admises dans un cadre consensuel,
Cibler de manière plus stricte les bénéficiaires du budget social de l’Etat,
2.2.3. Procéder, en direction de l’ensemble des travailleurs de l’agence, des assurés sociaux, du
mouvement associatif et des responsables locaux, à une large explication du contenu et des objectifs
de ce dispositif.
2.3. LES DIRECTEURS DE L’ACTION SOCIALE DES WILAYAS
Les directeurs de l’action sociale sont chargés de l’affectation des cadres nécessaires au
niveau des sites retenus (bureaux des entrées – bureaux communaux d’action sociale).
Le processus d’identification des démunis non assurés sociaux doit être suivi de la
délivrance de la carte de démuni aux personnes concernées.
Cette carte permet l’accès aux structures publiques de soins au détenteur ainsi qu’à ses ayants
droit.
Durant la phase de simulation, la présentation de l’attestation de démuni non assuré social
suffira à son identification.
Les services de la protection sociale des catégories défavorisées et les bureaux communaux
de l’action sociale veilleront à l’information des citoyens concernés.
3. INFORMATION ET COMMUNICATION
La composition et les missions de ces deux comités sont fixées par décision interministérielle.
Le Chef de Cabinet
3 0 DEC 2004
Note
Note
A mesdames et messieurs :
L'ensemble des établissements de santé sont tenus de veiller au fonctionnement effectif des
mécanismes permettant le démarrage
démarrage du processus de la contractualisation à partir du 1 er janvier
2005, conformément aux dispositions du décret exécutif n° 04-101
04 du 1er avril 2004, fixant les
modalités de contribution financière des organismes de sécurité sociale au financement des
établissements publics de santé.
santé Les chefs d'établissements sont tenus de suivre personnellement le
lancement de l’opération et de veiller à sa réussite en relation avec les services de sécurité sociale et
les directions de l’action sociale.
Il reste entenduu que cette opération ne doit en aucun cas gêner la prise en charge des
malades quel que soit leur statut. La comptabilité des actes doit être basée sur la nomenclature et la
tarification en vigueur jusqu'à son actualisation.
Le chef du cabinet
Note
Il vous est demandé de me faire parvenir les rapports mensuels détaillés en axant
vos efforts sur la démarche l’évolution et la progression de l’opération ainsi que les éventuelles
difficultés et contraintes rencontrées.
Destinataires :
Mesdames et Messieurs
- les Directeurs de la santé et de la population
pour diffusion aux directeurs des secteurs sanitaires
et des EHS, et suivi de l'exécution
- les Directeurs généraux des CHU
pour exécution
Objet : Contractualisation des relations entre les établissements publics de santé, les
organismes de sécurité sociale et les directions de l'action sociale.
En application de l'instruction interministérielle du 14 Janvier 2003 dont vous trouverez copie, ci-
jointe, une première phase de mise en œuvre de la contractualisation est en cours de développement
dans dix (10) établissements publics de santé à travers le territoire national.
Le bilan d'étape de cette opération, établi au 31 décembre 2003, permet de lancer, d'ores et déjà, la
généralisation de ce processus à l'ensemble des établissements publics de santé.
Cette généralisation portera sur les aspects liés à l'organisation et au fonctionnement des bureaux
des entrées et à la collecte des données nécessaires à l'évaluation objective des activités hospitalières.
Elle concernera également l'identification de plus en plus précise du statut social des patients admis
dans les établissements hospitaliers. Ce volet devra être traité en étroite collaboration avec des
directeurs de l'action sociale et les responsables des organismes de sécurité sociale au niveau de la
wilaya.
Il vous appartient de vous inspirer des orientations contenues dans l'instruction du 14 janvier 2003
précitée et du document relatif au point de situation sur la mise en œuvre de la contractualisation,
remis lors de la séance de travail présidé par Monsieur le Ministre en date du 29 Février 2004.
Vous y trouverez les éléments de base vous permettant d'adapter la démarche et le programme de
mise en œuvre au niveau d'avancement du processus dans les structures hospitalières relevant de
votre autorité.
Dans ce cadre Je vous signale qu'une version mise a jour du logiciel "PATIENT" support normalisé du
dossier "contractualisation" a été communiqué à l'ensemble des établissements fin mars 2004.
J'insiste, tout particulièrement, sur l'impérieuse nécessité d'accompagner cette phase
d'expérimentation, de toute votre attention, par des actions soutenues de communication et
d'information en direction de l'ensemble des personnels, des usagers et des représentants de la
société civile en général.
Un point de situation, arrêté au 30 juin 2004, devra être établi par vos soins et m'être
transmis dans les meilleurs délais, sous le timbre de la présente circulaire.
Le Secrétaire Général
N°1036 DU22.12.2003
J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir me faire parvenir au plus tard le 10 janvier 2004,
un rapport relatif à la mise en œuvre de la contractualisation pour le deuxième semestre 2003,
ainsi que le bilan global de l'opération pour l'ensemble de l'année 2003
Comme pour le précédent rapport d'étape arrêté au 30 juin 2003, le rapport attendu devra
comporter :
Le bilan global de l'opération pour l'année 2003, devra faire ressortir, outre les aspects
positifs, les contraintes, les observations et toutes propositions de nature à améliorer et
accélérer le processus engagé.
La Secrétaire Générale
R. BENKHELIL
MEDICALES
Anesthésie-réanimation
Cardiologie
Dermatologie Chirurgie générale
Chirurgie infantile
Diabétologie
Chirurgie maxillo-faciale
Endocrinologie
Gastro-entérologie Chirurgie thoracique
Chirurgie vasculaire
Hématologie
Infectiologie Ophtalmologie
Médecine interne ORL
Orthopédie traumatologie
Néphrologie
Pneumo-phtisiologie Neuro-chirurgie
Allergologie Gynécologie-obstétrique
Urologie
Médecine nucléaire
Neurologie
Rééducation COUTEUSES
Pédiatrie
MATERNITE
Oncologie chirurgicale
Néonatologie
Maternité Oncologie médicale
Réanimation médicale
Radiothérapie
Chirurgie cardiaque
PSYCHIATRIQUES
Greffe
Psychiatrie
Pédo-psychiatrie
Wilaya :
Secteur Sanitaire :
Etablissement :
Nombre de lits
- assurés sociaux
- Démunis non assurés sociaux
- Autres — non définis
Nombre de journées d'hospitalisation
- assurés sociaux
- démunis non assurés sociaux
- autres non définis
Le Secrétaire Général
N° 804 DU 13.09.2003.
- Une partie basée sur les travaux du comité intersectoriel de wilaya avec un point de situation
sur l'évolution du dossier : fonctionnement de bureaux des entrée, connaissance du statut
social des patients (assurés, démunis non assurés....), relation avec les agences CNAS, CASNOS,
services de l'action sociale, contraintes, suggestions et appréciation générale.
- Une deuxième partie relative à l'évaluation des activités et une simulation de facturation par
établissement pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2003.
- Un document (annexe 1) identifiant les spécialités réparties en cinq (05) groupes homogènes
:médicales, chirurgicales, psychiatriques coûteuses, maternité ; ainsi les coûts moyens de la journée
d'hospitalisation applicables au titre de la simulation, déterminés sur la base du rapport de synthèse
pour l'année 2002, établi en application de
la circulaire n° 15/MSP/MIN du 03 octobre 2001 pour la mise en place du calcul des coûts dans les
établissements de santé.
- Un document (annexe 2) - canevas d'évaluation de l'activité hospitalière à renseigner, par
établissement.
Vous voudrez bien veiller à la qualité des rapports attendus des chefs d'établissements concernés et
au respect des délais impartis.
La Secrétaire Générale
R. BENKHELIL
Mise en œuvre de la « Contractualisation des relations entre les établissements publics de santé,
les organismes de sécurité sociale et les directions de l'action sociale des wilayas ».
A la lumière des études menées dans le domaine, des expériences internationales rapportées par
certains membres et de l'exploitation du fond documentaire disponible, le groupe de travail a tenté
de dérouler les modalités les plus appropriées en vue d'un développement progressif de la
Contractualisation des relations entre les établissements publics de santé et les organismes de
sécurité sociale.
La facturation selon ce mode de paiement serait opérée sur la base d'un prix moyen de la journée
d'hospitalisation par « type » d'établissement et par groupe de spécialités homogènes (Médicales,
Chirurgicales, Psychiatriques, Spécialités lourdes et coûteuses et Maternité).
Les schémas diagnostiques et thérapeutiques arrêtés par les groupes d'experts, serviront à
l'évaluation des forfaits par pathologie auxquels s'ajouteront les forfaits d'hôtellerie et de
restauration
Un premier rapport d'étape a été produit, par le groupe de travail en date du 19 Mai 2002.
Un deuxième rapport a été élaboré en date du 31 décembre 2002, à la suite duquel il a été décidé
d'engager une première phase de mise en œuvre de la contractualisation par une opération de
simulation de facturation dans dix (10) établissements publics de santé, ainsi répartis :
Les rapports parvenus, les visites effectuées sur certains sites ont montré que le démarrage ne s'est
opéré en général que début avril 2003.
L'avancement a été satisfaisant dans la plupart des sites. Des difficultés ont été mises en exergue, en
ce qui concerne notamment, l'identification du statut social des personnes admises dans les
hôpitaux.
Ces éléments faciliteront des actions futures. Néanmoins, il y a lieu de signaler la persistance de
certaines contraintes en ce qui concerne notamment l'identification des démunis non assurés
sociaux.
En effet, l'opération de délivrance des cartes de démunis non assurés sociaux entamée en mai 2003
n'a pu être concrétisée dans les délais en raison des difficultés liées essentiellement aux lenteurs de
délivrance par les organismes de sécurité sociale et les chambres de commerce des pièces attestant
L'insuffisance des moyens humains et matériels au niveau des bureaux communaux entraîne des
retards dans la mise en place des brigades d'enquêtes sociales, et dans les actions d'information et
de vulgarisation du dispositif auprès des citoyens.
Le programme d'action, pour l'année 2004, s'articulera essentiellement autour des axes suivants :
Les modalités de mise en œuvre de cette disposition seront fixées par voie réglementaire. »
3- L'obligation pour les organismes de sécurité sociale de mettre en place des « services
hôpitaux cliniques » destinés à faciliter la reconnaissance de l'ouverture du droit à la
prise en charge, sans que cette opération ne porte préjudice, empêche ou retarde la
prise en charge médicale normale du patient.
4- Enfin, les secteurs concernes prendront toutes les mesures utiles et nécessaires en vue
d'organiser des campagnes de communication et de sensibilisation en direction de la
population sur le contenu et les objectifs de la démarche.
Par ailleurs, le comité interministériel insiste sur la nécessité de prévoir des ressources
financières en vue de soutenir son action, notamment, dans le cadre de la tenue des
conférences d'experts, dans la réalisation des programmes de formation et pour les
compléments d'équipements des services tant déconcentrés (Directions de la santé, de
l'action sociale) que décentralisés (Etablissements de santé, APC, Agences CNAS et
CASNOS).
Etaient présents :
Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière
M. Ali CHAOUCHE
M. Youcef BENKACI
Mme le Pr Nacéra BENFENADKI
Ministère de l'Emploi et de la Solidarité Nationale
- Mme. Naima NIA
- Mme. Sabiha DJENDER
- M. Djamel Eddine TÎAIBA
- L'identification des démunis non réalisée à ce jour, malgré la publication du décret n° 01-12 du
21 janvier 2001 fixant les modalités d'accès aux soins de cette catégorie de population ;
- L'actualisation de la « Nomenclature Générale des Actes Professionnels
et de la Tarification » inchangée depuis 1987
Le 19 Mai 2002
Groupe de travail sur la contractualisation
Pour le ministère du travail et de la sécurité sociale :
- Monsieur le Dr Abdelkrim OUCHEFOUN
- Madame le Dr Messaouda CHADER
- Monsieur le Dr Mahmoud KHENE
- Monsieur Hamid KHALDOUN
- Monsieur le Dr Djaoued BOURKAIB
DECEMBRE 2002
La mise en œuvre de relations contractuelles entre les établissements publics de santé, les
organismes de sécurité sociale et les directions de l’action sociale des wilayas impose le
développement des fonctions indispensables pour la quantification, le suivi et le contrôle des
prestations médicales et paramédicales ( actes médicaux, paramédicaux, durées d’hospitalisation,
médicaments, examens complémentaires …), la tenue de la comptabilité, la détermination des coûts
prestations ainsi que des paramètres entrant dans la facturation .
Le développement de ces fonctions permettra par ailleurs, d’évaluer la qualité de la prise en charge
médicale et des conditions de séjour, d’en tirer les conclusions et de prendre les mesures adéquates.
Pour rendre disponible de manière permanente et fiable les informations nécessaires à ce système
contractuel, il y a lieu de procéder au renseignement systématique des différents supports conçus à
cet effet et de codifier clairement les relations organisationnelles et fonctionnelles entre le bureau
des entrées, les services médicaux des établissements hospitaliers, le service hôpitaux – cliniques au
niveau des agences de sécurité sociale et le service de la protection sociale des catégories
défavorisées au niveau des directions de l’action sociales des wilaya .
Ces services doivent être dotés de l’ensemble des moyens humains et matériels pour mener à bien
leurs missions (personnel qualifié et formé, outils et supports informatiques adéquats, téléphone,
fax …etc.)
MISSION DU BUREAU DES ENTREES AU NIVEAU DES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS :
Ce bureau a pour mission de prendre en charge administrativement le patient depuis son admission
jusqu’à sa sortie de l’établissement.
Le bureau a pour taches de :
- déclencher la procédure de demande d’admission et de demande de prise en charge pour les
assurés sociaux et leurs ayant droits.
- enregistrer, en vue de leur règlement ultérieur, les dossiers des patients ne relevant pas des
catégories citées à l’alinéa précédent.
- veiller au renseignement de l’ensemble des supports conçus et mis en œuvre pour le suivi du
patient ainsi qu’à la constitution d’un dossier administratif pour chaque malade (demande
d’hospitalisation, bulletin d’admission, fiche navette, documents d’état civil pour les parturientes,
prise en charge émanant de l’organisme de sécurité sociale ou de la direction de l’action sociale de
wilaya)
- procéder à la codification des actes professionnels portés sur la fiche navette conformément à la
nomenclature générale des acres professionnels (NGAP)
- établir une facture basée sur le prix moyen de la journée d’hospitalisation accompagnée d’un
relevé des prestations de soins fournies (actes professionnels, examens complémentaires,
médicaments, durée d’hospitalisation)
3-MISSIONS DU SERVICE HOPITAUX-CLINIQUES AU NIVEAU DES AGENCES DES ORGANISMES
DE SECURITE SOCIALE :
Le service hôpitaux- cliniques, interlocuteur des établissements de santé pour la délivrance de la
prise en charge dans le cas de l’urgences, pour la réception, le contrôle et le traitement des factures
relatives aux prestations fournies aux assurés sociaux et leurs ayant- droits, aura notamment pour
missions :
La délivrance directe des prises en charge des assurés sociaux et de leurs ayants-droits en cas de
décision d’hospitalisation d’urgence (même lorsque l’assuré social relève d’une autre agence de
wilaya).
Le contrôle et le traitement des factures relatives aux frais d’hospitalisation pour l’ensemble des
prises en charge délivrées par l’agence, sur la base du relevé des prestations de soin, apprécié par le
contrôle médical des organismes de sécurité sociale.
4-MISSIONS DU SERVICE DE LA PROTECTION SOCIALE DES CATEGORIES DEFAVORISEES DES
DIRECTIONS DE L’ACTION SOCIALE DES WILAYAS
Le service de la protection sociale des catégories défavorisées est le principal interlocuteur avec les
établissements de santé pour la reconnaissance de la qualité de démuni non– assuré social.
15 Décembre 2010
Le Secrétaire Général
Mesdames et Messieurs
Les Directeurs de la Santé et de la population de Wilaya
(pour ampliation et suivi)
Les Directeurs Généraux des CHU/EHU d’Oran
(pour exécution)
Objet : Rôle, missions et obligations du médecin généraliste affecté au Bureau des Entrées.
Dossier : contractualisation
Le Secrétaire Général
A. Bouchenak KHELLADI
Certes, l’ensemble des textes ont fait l’objet d’une publication soit au Journal officiel ou
par le ministère de la santé, mais leur trop grande dispersion rendait leur consultation
malaisée.
Je souhaiterais que ce recueil soit mis à jour continuellement pour faciliter la gestion
quotidienne de nos établissements et trouver les meilleures solutions aux problèmes de
gestion afin de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du malade.