Mds 123
Mds 123
Mds 123
FONDATIONS
CTN-510
par
Mai 1996
CTN-510 FONDATIONS
TABLE DE MATIÈRES
1.0 INTRODUCTION
EXEMPLES:
EXEMPLES: - gel,
- affouillement,
- glissements de terrain,
- végétation.
(1) Obtenir des informations sur la superstructure, les charges à transmettre, les agents
extérieurs;
(4) Pour chaque système de fondation retenu, en évaluer les avantages et les inconvénients
(ce qui revient, pratiquement, à faire un design complet basé sur chaque solution);
(5) Faire intervenir les facteurs économiques et adapter la solution présentant le meilleur
compromis entre la sécurité, le fonctionnement et l'économie.
CHAPITRE 2
ÉLÉMENTS DE MÉCANIQUE DES SOLS
2.1 GÉNÉRALITÉS
Les ouvrages de génie civil liés au sol sont étudiés en tenant compte des paramètres
physiques et mécaniques du sol. Ces paramètres sont généralement regroupés en 3
grandes familles.
Les paramètres physiques (section 2.2) décrivent la nature et l'état du sol. Les
paramètres mécaniques visent à représenter le comportement en résistance et en
contrainte-déformation du sol et sont discutés de façon détaillée à la section 2.5.
Les prochains paragraphes présentent les définitions des paramètres physiques employés
en mécanique des sols et de nombreux exemples illustrant leur utilisation.
2.5
Tableau 2.1
Terminologie recommandée - propriétés physiques
2.6
Tableau 2.1 (suite)
Terminologie recommandée - propriétés physiques
C. GRANULOMÉTRIE
2.7
Tableau 2.2
Relations volume - masse dans les sols
MASSE VOLUME
Ma ≈ 0 AIR Va
EAU
Vv
Mw Vw
Vt
Mt
SOLIDE
Ms Vs
DÉFINITIONS
. n = porosité = Vv / Vt
. Sr = degré de saturation = Vw / Vv
. w = teneur en eau = Mw / Ms
RELATIONS PHYSIQUES
n = e/1+e
ρ hum ρs
ρd = e = -1
1+ w ρd
2.8
Tableau 2.3
Identification des sols
. Couleur
. Homogénéité / stratification
2. SOLS PULVÉRULENTS:
3. SOLS COHÉRENTS:
. Degré de plasticité
. Consistance dans l'état non remanié
. Changement de consistance par suite de remaniement
. Quantité de grains grossiers (D > 0,075 mm)
. Teneur en eau naturelle
. Analyse granulométrique
. Classification unifiée
2. SOLS PULVÉRULENTS:
3. SOLS COHÉRENTS:
. Limites d'Atterberg
. Résistance au cisaillement non drainée
. Sensibilité
2.9
(Le tableau de la classification unifée sera distribuée en classe)
2.10
2.2.1 Généralités
Les proportions relatives de chacun de ces contraintes (solide, liquide, gazeux) sont
généralement définies avec de l’aide de 3 types de rapports:
b) rapports volumétriques:
Exemple: porosité (Vv / Vt)
Les propriétés physiques d’un sol sont définies à partir des rapports volume/poids et
servent à définir l’ÉTAT du sol.
2.2.2 Définitions
Mw 1000 kg
ρw = = 3
= 1000 kg/ m3
Vw 1 m
Mw
Solution : ρw =
Vw
g
Mw = ρw ⋅ Vw = 1 3
× 10 cm3
cm
Mw = 10 g
2.11
MASSE VOLUMIQUE DES GRAINS DE SOL - [ ρ S ] : Les grains constituant le sol
sont composés de minéraux tels que le quartz, feldspath, etc. La masse volumique du
quartz est environ 2700 kg/m 3. Pour une espèce minéralogique donnée, comme pour
l’eau, cette valeur est une constante. Donc, pour le quartz,ρs = 2700 kg/m3 = Ms / Vs .
Exemple 2 : Quel est le volume d’un bloc de quartz, dont la masse est de 34 kg ?
Ms Ms
Solution : ρs = et Vs =
Vs ρs
34 kg
Vs = = 0,0126 m3 ( 12 600 cm3)
2700 kg / m3
Exemple 3 : La masse humide d’un échantillon du sol est 36 g. Après séchage au four
à 110 oC + 5 oC, la masse n’est plus que de 29 g. Quel était la teneur en eau du sol
humide ?
Solution : Mt = 36 g et Ms = 29 g
Exemple 4: La teneur en eau d’un sol est de 30,0 %. La masse humide de sol est de
30,0 g. Quel était la masse de l’eau ?
Mw
Solution : w = x 100 Mw = w (Mt - Mw ) = w Mt - w Mw
Ms
Mw + w Mw = w Mt ⇒ 1,30 Mw = w Mt
Mw 30,0 × 0,3
Mw = = = 6,92 g
Ms 1,30
Le sol comprend 6,92 g d’eau et 23,08 g de solides. La masse humide du sol n’est donc
pas la masse des solides.
2.12
DIAGRAMME DES PHASES : Le sol est constitué de solides et de vides. Deux blocs-
diagrammes illustrant un cas de sable sec et l’autre cas où les vides sont remplis d’eau,
sont montrés ci-dessous.
VIDE EAU
Vv 3 Vv
0 Mw ρw = 1 g/cm
Mt Vt Mt SOLIDE
Vt
SOLIDE 3
Ms Vs Ms ρs = 2,7 g/cm Vs
Mt = MS = ρ s ⋅ Vs
Cas 1 : Sable sec Cas 2 : Vides remplis d’eau
Figure 2.2
Les sols ne sont, évidemment, pas toujours sec ou saturé. Dans les cas de sols
partiellement saturés, les vides consistent en air et en eau. Le bloc-diagramme montré au
tableau 2.2 illustre cette condition.
Il faut noter que pour un spécimen donné le volume des solides est une constante
(Vs = constante). Un changement de l’indice des vides est donc seulement fonction d’un
arrangement du volume des vides.
∆ Vv
∆e = (2.3)
Vs
Vw
POROSITÉ - [ n ] : n = (2.4)
Vv
2.13
Exemple 5 : La teneur en eau d’un sol est de 30,0 %. Le sol constitué de quartz est
saturé d’eau. Après séchage à 110 oC , la masse de sol est de 23,08 g.
Trouver le volume des vides (Vv) et le volume total (Vt) du sol et tracer
le diagramme des phases.
Mw
sachant que w = x 100
Ms
Ms Mw
ρs = et ρw = = 1 g/cm3
Vs Vw
Ms 23,08g
Vs = = = 8,55 cm3
ρs 2,7g / cm3
Vt = Vs + Vw = 8,55 + 6,92
Vt = 15,47 cm3
.
EAU Vw = 6,92
Mw = w Ms = 6,92 ρw = 1
Vt = 15,47
Mt
SOLIDE
Ms = 23,08 Vs = 8,55
ρ s = 2,7
Figure 2.3
2.14
Exemple 6 : Un échantillon d’argile saturée pèse 1545 g à l’état naturel et 1077 g
après séchage. En supposant que la masse volumique des grains solides
(ρs) est de 2640 kg/m3, calculer l’indice des vides de ce sol, son poids
volumique total et sa masse volumique lorsqu’il est sec. Tracer le
diagramme des phases de ce sol.
Vv 4,68 × 10− 4 m3
3 = 1,147 ou (e = w ρs / ρw)
.
a) e = = −4
Vs 4,0795 × 10 m
Ms ⋅ g 1,545 kg × 9,81 kN / m3
b) γ t = = −4
= 17,3 kN/m3
Vt 8,76 × 10 m 3
ou
(1 + w ) 2640 kg / m3 × 1,4345 × 9,81 kN / m3
γ t = ρs ⋅ ⋅g =
(1 + e) 2,147
γt = 17,3 kN/ m3
Ms 1,077 kg
c) ρd = = = 1229,5 kg/ m3
Vt 8,76 × 10− 4 m3
ou
γt
γ d = ρs ⋅ g = = 12,06 kN/ m3 et ρd = 1229,5 kg/ m3
(1 + w )
Mt = 1,545 Vt = 8,76x10-4
SOL
Ms = 1,077 Vs = 4,08x10-4
Figure 2.4
2.15
2.3 PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES SOLS
Une discussion détaillée des concepts relatifs au cercle de Mohr sont présentés à
l’annexe 1.
Utilité : sert à représenter plusieurs états de contraintes pour un même élément de sol.
L’état de contraintes est représenté pour unpoint dont les coordonnées sont:
σ1 + σ3 σ1' + σ3'
p= ; p' =
2 2
σ1 + σ 3 σ1' + σ '3
q= ± =±
2 2
σ’ = σ - u (2. 6)
2.16
σ 1'
τ (ou q) σ'3
x
(p,q)
q
σ'3 σ 1'
σ’ (ou p’)
p’
σ'3
τ (ou q)
σ1'
x
σ'3 σ1'
σ’ (ou p’)
-q
(p’,-q)
p’
2.17
Exemple 7 : Tracer le cheminement de contraintes pour un essai en
compression triaxiale d’après les données suivantes:
(20 + 5) + 20 (20 + 5) − 20
b) p' = = 22,5 kPa q= = 2,5 kPa
2 2
+5
20 +5 +5
20 20
20 20 20 20
20 20
20 25 30
(a) (b) (c)
(c) (25 , 5)
2.18
Exemple 8: Tracer le cheminement de contraintes pour un essai en extension
triaxiale d’après les données suivantes:
a) p' = 20 kPa et q= 0
( 20 − 5) + 20
b) p' = = 17,5 kPa
2
− (20 − 15)
et q= = -2,5 kPa
2
20 -5 -5
20
20
20 20
20 20
20 20
20 15 10
(a) (b) (c)
(20 , 0)
(a) p'
10 15 45
o
20
(b) (17,5 , - 2,5)
2.19
Exemple 9: Soit le profil de sol montré or le figure ci-dessous, calculer la contrainte
effective du sol au point A pour les trois conditions suivantes :
SURFACE
Sable
5m γ t = 20,0 kN / m3
H =10 m
hp
Figure 2.8
hp = 10 - 5 = 5 m
u = γ w ⋅ h p = 10 kN/m3 x 5 m = 50 kPa
σ'vA = σvA - u = 200 kPa - 50 kPa = 150 kPa
hp = 10 m
u = γ w ⋅ h p = 10 kN/m3 x 10 m = 100 kPa
σ'vA = σvA - u = 200 kPa - 100 kPa = 100 kPa
2.20
Exemple 10: Pour le profil de sol présenté à la figure 2.9a, mettre en graphique les
contraintes verticales totale ( σvo ) et effective (σ'vo ) en fonction de la
profondeur.
. .. .
. .. ......... .. SABLE γ hum = 19 kN / m3 1m
. ..
. γ sat = 21 kN / m 3
h p= 1 m 1m
1m
ARGILE γ sat = 16,7 kN / m3
h p = 10 m
10 m
ROC
σ' et σ , kPa)
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
0 exemple :
2 à 2 m de :
σvo = σvo − u
'
σvo = 40 − 10 = 30 kPa
6 '
8
σ'
10
Profondeur (m) σ '
vo
12 exemple :
à 14 m de profondeur:
14 σ' = σ - u
vo vo
2.21
2.3.4 Critères de rupture pour les sols et résistance au cisaillement
où S = résistance au cisaillement
τf = contrainte de cisaillement à la rupture
c’ = cohésion
σ'N = contrainte normale au plan de rupture
φ’ = angle de friction interne
φ’ ] définit
Le point de tangence du cercle de Mohr avec l’enveloppe [c’,
les conditions de contrainte à la rupture.
1. Critère de rupture:
Degré de surconsolidation
Conditions de déformation
Cheminements de contraintes
3. On peut avoir une résistance non-drainée dans un sable (voir figure 2.15).
2.22
N
Surface = A F
R N r
φ φ σN
F τ
Forces Contraintes
σN = N/A
τ = F/A
Echantillon
de sol
2.23
τ σ'N = cte
kPa
γ (%)
0
∆V (%)
Contractance
V
τ
φ '= angle de friction
interne du sol
2.24
τ
Enveloppe de Mohr-Coulomb
τα φ'
c'
σ1f
'
'
σ3f
σ, σ'
'
σNα
τ
φ’
φ tot (ou φ cu )
σ, σ’
σ'3f σff σ1f σff
σ1f
'
'
σ3f
∆u f
Figure 2.15
2.25
RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT DES ARGILES
1. Critère de rupture:
Taux de déformation
σ1' f = σ'3f + 2 c
1 − sin φ 1 − sin φ '
'
σ = σ
' '
' − 2c
1 + sin φ 1 + sin φ '
3f 1f
L’exemple 11 explique de façon détaillée l’exploitation des résultats d’un essai triaxial
CIU effectuée sur une argile normalement consolidée afin d’obtenir les paramètres de
résistance (φ’).
2.26
o φ' θ
α = 45 + = f
σ1f' 2 2
Plan de rupture
τ
σ'3f σ'3f
φ'
σ1f'
(σ′1 − σ′3 )
qf =
2
τ 'ff
φ ' c' α s
Figure 2.16
Exemple 11 : Les résultats d’un essai triaxial effectué sur une argile normalement
consolidée sont présentés sur la figure ci-dessous.
Déterminer a) Cheminements en contraintes totales et effectives
b) Paramètres de Mohr-Coulomb
c) Rapport cu /σ’vo
kPa u
100
80
(σ1 − σ3)
60
40
σ'3c = 150kPa
20 σ1' c = 150kPa
0
0 1 2 3 4 5
ε (%)
Figure 2.17
Tableau 2.4
2. 28
Exemple 11 (suite)
a) Les cheminements de contraintes effective (trait plein) et totale (trait
pointillé) sont tracés sur la figure ci-dessous.
100
q contraintes contraintes
effectives totales
50
0
0 50 100 150 200
p'
Figure 2.18
q 'f 49
tan β ' = ' = = 0,44 ⇒ β ' = 23,82 o
pf 111
qf 49
tan β cu = = = 0,246 ⇒ β cu = 13,82 o
pf 199
2. 29
Exemple 11 (suite)
100
q
Ligne Kf β ' = 23,82 o
50
β ' = 13,82 o
0
0 50 100 150 200
p'
Figure 2.18
(σ1 − σ3 ) f
cu = = q f = 49 kPa
2
cu 49
= = 0,33
σ'vc 150
2. 30
2.4 RECONNAISSANCE DES SOLS ET MESURE DES PARAMÈTRES
2.4.1 Introduction
La reconnaissance des sols joue un rôle critique dans la planification des projets de génie
civil et la sélection et le dimensionnement des systèmes de fondations. Elle fournit
également des données essentielles sur la prévision des conditions d'exécution des travaux
ainsi que sur l'identification et la solution des problèmes environnementaux potentiels.
Les données obtenues lors de la campagne de reconnaissance des sols sont généralement
présentées et analysées dans le "rapport d'étude géotechnique". Ce rapport contient
également les recommandations formulées pour le choix du système de fondation et les
capacités portantes à utiliser pour les calculs.
2.4.2 Méthodologie
b. Exploration principale
2. 31
L'ampleur et l'importance des moyens d'investigations mis en oeuvre dépendent
évidemment de l'ouvrage à construire.
a. Reconnaissance de base
Cartes topographiques
Cartes géologiques
Photographies aériennes
Notes:
2. Les cartes géologiques ne donnent que peu d'information sur les dépôts de
surface; elles donnent généralement la position des affleurements rocheux
ainsi qu'une interprétation structurale du massif rocheux.
b. Exploration principale
Elle doit être organisée de façon à fournir toutes les informations requises sur la
nature et les propriétés des sols du site final retenu par le propriétaire. Les moyens
techniques disponibles pour l'ingénieur du projet se divisent en 3 grandes
catégories:
2. 32
1. Le forage;
Les méthodes de forage, carottage et sondage dans les sols seront brièvement
revues dans les pages qui suivent.
Les moyens actuels d'étude sont très variés, de sorte que l'absence de
reconnaissance géotechnique n'est plus acceptable de nos jours. D'ailleurs, le Code
National du Bâtiment impose l'exécution d'une telle étude.
Tableau 2.5
Nombre de sondages souhaitables
(Sowers & Sowers 1970)
Immeuble de 1 ou 2 étages 60 30 15
2. 33
La profondeur des sondages doit être telle que toutes les couches qui peuvent être
influencées par la mise en charge du terrain puissent être étudiées. En règle
générale, la profondeur minimale des sondages sera:
- lorsque l'on rencontre une couche de sol argileux comp ressible, il faut
souvent la traverser complètement pour pouvoir effectuer convenablement
les calculs des tassements.
puits,
tranchées,
tarières manuelles et mécanisées,
forage par battage et lavage,
forage par percussion,
forage par rotation,
forage par échantillonnage continu (discuté à la section 2.4.5).
a. Puits / tranchées:
2. 34
- applicable dans tous les sols, sauf les sols pulvérulents sous la nappe
phréatique,
- diamètre variable,
- rapide et économique,
- peut être installée sur une machine de forage, ce qui assure les fonctions
de rotation, avance et guidage,
- tarière creuse.
C'est le moyen usuel de forage dans les sols. Un forage est un trou cylindrique de
faible diamètre (< 6 po.), vertical ou incliné pratiqué dans le sol depuis la surface.
Cette méthode de forage consiste à enfoncer un tubage dans le sol par battage et
lavage. Le tubage sert à maintenir le forage ouvert sur toute sa hauteur. La
technique par battage et lavage comprend les étapes suivantes:
- battage du tubage sur une longueur variable (2,5 pieds, jusqu'à une
profondeur de 15-20 pieds; aux 5 pieds par la suite),
2. 35
Figure 2.20 - Méthode de forage par tarière (ASTM D 4700-91 : Standard guide for
sampling from the vadose zone)
2. 36
d. Forage par percussion:
Un forage par percussion et rotation est semblable au forage par battage sauf que
le sol ou le roc est brisé par martelage pneumatique rapide. Les débris en fonds de
forage sont remontés par air comprimé, eau ou boue. Différents types de trépan
sont utilisés.
Le carottier le plus fréquemment utilisé est le carottier fendu ("split spoon"). Cet
outil permet non seulement de prélever une carotte de sol, mais fournit également,
par sa résistance à la pénétration, un indice sur la compacité du sol. Cet essai de
pénétration a été normalisé par l'ASTM; on parle de l'essai de pénétration standard
(SPT) et l'indice fourni est désigné par N.
Pour récupérer des échantillons aussi peu remaniés que possible, on utilise des
tubes d'acier à paroi mince ("tubes Shelby") munis d'une trousse coupante, dont
l'ouverture est légèrement plus petite que le diamètre du fut. Le diamètre le plus
2. 37
courant est 73 mm (2 7/8"). Le tube est simplement fixé à une tête munie d'une
soupape à bille.
Cet essai est similaire au SPT quant à la méthode d'enfoncement, sauf que l'on
enfonce une pointe conique fixée à l'extrémité du train de tige.
Cet essai consiste à imposer au sol une déformation latérale au moyen d'une sonde
enfoncée dans une carotte cylindrique, soit le trou de forage. Cette sonde munie
d'une gaine en caoutchouc sera dilatée graduellement par l'application d'une
pression d'air et de liquide. On mesure ainsi:
- le module de déformation ou module pressiométrique pE,
- la pression limite Pl correspond à un état de rupture du sol,
2. 38
- la pression limite servira à évaluer la capacité portante à la rupture du sol
ou du roc de fondation,
- le module pressiométrique permettra de faire le calcul de la déformation
ou du tassement des fondations,
- cet essai permet entre autres, l'évaluation des capacités portantes élevées
dans les sols très denses ou consolidés, alors que l'essai de pénétration
standard n'est pas applicable.
Cet essai très répandu en Europe est peu utilisé au Québec et en Amérique. Il est
quand même très utile dans des applications particulières (ex: roches tendres, pour
mesurer la résistance des pieux aux efforts latéraux). La principale difficulté est de
réaliser un avant-trou de bonne qualité.
f. Essais hydrauliques
2) Essai LEFRANC:
Le principe de cet essai est le même que l'essai Lefranc. La lanterne est
remplacée par le filtre de sable entourant un piézomètre installé dans le
forage.
2. 39
∆h ∆h
Surface du sol
hw hw
D D
Tubage Tubage
Lanterne
Roc Roc
Figure 2.31
C'est une mesure qualitative que l'on ne peut pas utiliser au même titre
qu'un essai de perméabilité.
Surface du sol
Bouchon en surface
Remplissage
Trou de forage
(souvent laissé ouvert)
Figure 2.32
Surface du sol
Bouchon en surface
Remplissage
Bouchon d'argile
Pierre poreuseou tube crépinée
Filtre
Figure 2.33
2.41
2.5 INTERPRÉTATION DES RAPPORTS D'ÉTUDES GÉOTECHNIQUES
(selon Canadian Foundation Engineering Manual)
Texte:
Préparations graphiques:
Description
Une description du sol est donnée dans cette colonne, en utilisant les termes
géotechniques standards. La consistance des sols cohérents et la densité relative des sols
granulaires sont données dans les termes suivants:
2.42
Résistance au Résistance à la Pénétration
Cisaillement non Standard
Drainée
Consistance kPa lbs/pi2 Densité relative Coups/0.30 m ou
Coups/pied
Très molle 0 à 12 0 à 250 Très lâche 0à4
Molle 12 à 25 250 à 500 Lâche 4 à 10
Moyenne 25 à 50 500 à 1000 Compact 10 à 30
Raide 50 à 100 1000 à 2000 Dense 30 à 50
Très raide 100 à 200 2000 à 4000 Très dense plus de 50
Dure plus de 200 plus de 4000
La terminologie utilisée pour la description des couches de sols est basée sur les
proportions des différentes particules comme suite:
La classification des couches de sols est basée sur la répartition de la taille des particules
donnée ci-dessous: *
2.43
CHAPITRE 3
CONTRÔLE DE L’EAU SOUTERRAINE
Les dépôts naturels de sol, tels qu'ils existent naturellement, incluent non seulement les
grains minéraux mais également de l'eau interstitielle;
Lorsque tous les pores du sol sont saturés et que les forces de gravité s'exercent de
façon prépondérante, nous nous trouvons dans la nappe d'eau souterraine ou nappe
phréatique;
On sait par la mécanique des fluides ou par intuition, que l'écoulement de l'eau prend
place chaque fois que la hauteur d'eau varie d'un endroit à l'autre de la substance. Or,
ce mouvement de l'eau souterraine affecte les propriétés et le comportement du sol de
même que les opérations de construction ou de réalisation sur le chantier;
être capable d'analyser l'impact de l'écoulement de l'eau souterraine sur les contraintes
effectives;
être capable d'évaluer et de prévoir les instabilités dues aux forces d'écoulement
(boulance, soulèvement en masse, "piping" (érosion interne));
3. 1
3.2 NOTIONS D’HYDROGÉOLOGIE - L’EAU DANS LE SOL
EAU DE CONSTITUTION - Eau qui fait partie de la composition chimique des minéraux
(ex: micas).
EAU DE RÉTENTION - Eau maintenue dans les vides d'un milieu poreux saturé ou non-
saturé par des liaisons physiques et qui n'est pas mobilisable par gravité. On distingue:
⇒ l'eau adsorbée: couche très mince (0,1 µ) attirée par attraction moléculaire.
Elle se retrouve dans les argiles et les silts fins.
⇒ l'eau pelliculaire: eau qui forme une pellicule à la surface des grains d'un milieu
poreux (1 µ). Éventuellement mobilisable par les plantes:
- argiles = 40-45%
- sables fins = 15-18%
- sables moyens = 0,5-3%
⇒ l'eau capillaire: dans les pores d'une roche - ou d’un sol. Phénomène de tension
superficielle. Elle peut être suspendue à partir de la surface du
sol ou supportée par la nappe phréatique. On l’appelle alors
frange capillaire.
EAU GRAVITAIRE - Eau souterraine sur laquelle s'exerce les forces de gravité de façon
prépondérante. C’est le domaine de la nappe phréatique.
La figure 3.1 présente de façon schématique les principaux types d’eau souterraine dans un
profil de sol.
Surface du sol
"Soil water" = 1 - 3 m Zone d'évapo-
transpiration
Zone non- Zone de
Zone Eau + air
saturée transmission
vadose
3. 2
3.2.2 Définitions - terminologie
NAPPE D'EAU SOUTERRAINE - Ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d'un
aquifère dont toutes les parties sont en liaison hydraulique.
SURFACE LIBRE - ("WATER TABLE") - Surface isobare = lien des points d'une nappe
où la pression de l'eau est égale à la pression atmosphérique.
Exemple:
Sable, k 1
k1 = k2
Sable, k2
Exemple:
Sable / Gravier
( k↑)
Silt / Argile ( k↓)
Sable / Gravier
Nappe captive ( k↑)
3. 3
Exemple:
Nappe libre
Surface libre
Perméable
Surface libre
Imperméable
Tableau 3.1
Différences de comportement entre
une nappe libre et une nappe captive
3. 4
Tableau 3.2
Définitions des termes reliés à la porosité
Vv
Porosité totale (n) : n =
Vt
Veff
Porosité efficace (neff) : neff = (en anglais "specific yield")
Vt
Vr
Capacité de rétention: n r =
Vt
Note: Dans les calcaires, on peut avoir une porosité secondaire accrue par solution (karstification).
Tableau 3.3
3. 5
Valeurs représentatives de n, n eff, nr
MATÉRIAU n neff nr
(%) (%) (%)
AQUIFÈRE - massif de roches/sols, saturé et perméable, comportant une zone saturée qui
est suffisamment conductrice pour permettre l'écoulement et le captage de l'eau souterraine.
(Ex: sédiments meubles grossiers, sable fin - moyen) ⇒ k > 10-3 cm/s et n grand
AQUIFUGE - massif de roches/sols à faible perméabilité qui délimite un aquifère et qui est
improductif en eau. ⇒ k ≈ 0 et porosité (n) très faible
Semi - imperméable
Aquitard
Aquifère
Aquifuge (Roc)
Figure 3.6
3. 6
3.3.1 Potentiel et charge hydraulique
∆u)
L’écoulement de l’eau souterraine se fait en réponse à un changement de pression ( ou
à une différence d’élévation.
Le mouvement de l’eau souterraine prend la place chaque fois que l’énergie (E) varie dans
le fluide interstitiel.
Chaque élément d’aquifère (figure 3.2) possède un niveau d’énergie qui lui est propre.
Cette énergie se divise en deux composantes:
E = Ep + Ec (3. 1)
où E = Energie totale
Ep = Energie potentielle
Ec = Energie cinétique (≈ 0 dans les sols)
(h - z)
h (élément Sol (aquifère)
d'aquifère) . .
.. .. ... . .
z . . . ..... ......... . ... . .
. .
.
z ré f = 0 . . . . . . . .. . .
Roc
Figure 3.7
L’énergie potentielle totale de l’élément d’eau souterraine par unité de poids du fluide est
appelée charge hydraulique (h). Donc, l’équation (3.2) devient
3.7
m ⋅ g ⋅ ( z − zré f) u
E= + (3.3)
mw ⋅ g γw
ou E= h= (z− zré f) +
u
γw
(3.4)
h = hz + hp (3.5)
h p1
1
Elévation
h p2
h
h z1
hp
z
h
2
hz2
Elévation = 0
Z ré f =
Datum Charge
3.8
En raison de la complexité du milieu poreux, il est nécessaire d’utiliser la méthode
expérimentale pour pouvoir déduire les relations quantitatives gouvernant l’écoulement de
l’eau dans le sol. Le premier à étudier ce problème fut Darcy, en 1855. Un schéma-type
de Darcy est montré à la figure 3.9.
Q in
v é ch A
va ∆h
vd
A'
A - A'
Surface
d'écoulement (A)
Q = k⋅i⋅A (3.6)
∆h
ou Q = k⋅ ⋅A (3.7)
L
3.9
v = k⋅i = Q/A (3.8)
ou q = k⋅i (3.9)
2. Pour l’ingénieur, la loi de Darcy est un outil puissant qui permet le calcul des
quantités suivantes:
L’exemple 1 présente une application de calcul lors d’un écoulement de l’eau dans le sol.
k = c ⋅ D10
2
(m / jour) (3.10)
3.10
Exemple 1: Pour l’écoulement dans la colonne de sol (a):
Solution:
16
14 14
4m
hp
12 12 hz
piézomètres hp (1)
Elévation (m)
10 (1) 10
Sol h p (1)
8 n = 33 8
(2) h
6 k=0,1 H 6
m/min hp = h− hz
4 (3) 4
hp
2 2
grille -2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
0 hz = 0 Charge (m)
(a) (b)
Figure 3.10
hz = 12 m
hp = 4 m
h = hz + hp = 16 m
∆h (16 − 0)
i = = = 1,6 (vers le bas)
L (12 − 2)
3.11
Exemple 1 (suite)
b) Débit de Darcy :
Q = k⋅i⋅A
Q = (0,1 m/min) x (1,6) x (4 m x 4 m)
Q = 2,56 m3 / min
c) Utilisons le piézomètre No 3 :
3.12
3.3.3 Ecoulement dans un système à n couches superposées
La construction d’un simple réseau d’écoulement pour un système horizontal est montré à la
figure 3.12.
L’exemple 3 illustre l’exploitation pratique des résultats provenant d’un réseau d’écoulement.
3.13
Exemple 2 : Soit le profil stratigraphique montré à la figure ci-dessous. Déterminer la
valeur de la contrainte effective verticale (σv' ) aux points A, B, C et D.
24
20
Eau libre A
18
Couche No 1 γ tot (1) = 19 ,0 kN / m3
B k 1 = 1 m / jour
15
Couche No 2 γ tot ( 2 ) = 18,0 kN / m 3
k 2 = 0,33 m / jour
C 10
Couche No 3 γ tot ( 3) = 22 ,0 kN / m3
k 3 = 2 ,0 m / jour
Piézomètre
D (zré f = 0 m)
0
Till
Figure 3.11
L1 / k1 = 3
L2 / k2 = 15
L3 / k3 = 5
n= 3
et ∑(L / k )
i i = 23
i= 1
3.14
Exemple 2 (suite)
∆htotal = 24 - 20 = 4,0 m
∆h1 = ∆h dans la couche de sol
L1 / k1 3,0
∆h1 = ∆ h total ⋅ = 4,0 x 23,0 = 0,52 m
∑ ( Li / k i )
L2 / k 2 15,0
∆h2 = ∆ h total ⋅ = 4,0 x 23,0 = 2,61 m
∑ ( Li / k i )
L3 / k 3 5,0
∆h3 = ∆ h total ⋅ = 4,0 x 23,0 = 0,87 m
∑ ( Li / k i )
Tableau 3.4
3.15
h
Réservoir Ligne de
courant
Déversoir
Réservoir
a) Lignes de courant
Ligne équipotentielle
Réservoir
he = 0
1 2 3 Filtre-écran
Filtre-écran
∆h
h = nd ∆h
Réservoir
n d = nombre de chutes
d'équipotentielle = 9
90 o n f = nombre de canaux
d'écoulement = 4
Ligne Filtre-écran
Filtre-écran
d'équipression
c) Réseau d’écoulement
3.16
Figure 3.13 - Technique graphique de construction
de réseau d’écoulement
3.17
Exemple 3 : La figure 4 montre un réseau d’écoulement obtenu pour une fondation
homogène et isotrope d’un barrage en béton. Le poids volumique total
du sol de fondation est 22,0 kN/m3 et sa perméabilité est de 0,1 m/jour.
Déterminer:
Figure 3.14
20 m
Solution: nf = 5; nd = 15; ∆hd = = 1,33 m (par équipotentielle)
15
et H = 20 m (perte de charge totale entre l’aval et l’amont)
nf 5
a) Qw = k ⋅ H ⋅ = 0,1 m/j x 20 m x
nd 15
3
= 0,67 m /jour (par mètre linéaire de barrage)
b) hp--A = ?
H
hA = 60 - 5 ⋅ = 53,33 m
nd
hz-A = 36,0 m
hp-A = hA - hz-A = 53,33 - 36,0 = 17,33 m
c) σ'v − B = ?
H
hB = 60 - 2 ⋅ = 57,33 m
nd
hp-B = hB - hz-B = 57,33 m - 0 = 57,33 m
σ'v − B = σB - u = (22 x 38) + (9,81 x 22) - (9,81 x 57,33)
= 489 kPa
3.18
3.5 BOULANCE ET SOULEVEMENT DE FOND DE FOUILLE
La boulance survient uniquement dans les sols pulvérulents. Les problèmes de soulèvement de
fond de fouille surviennent dans les sols argileux surmontant une couche aquifère en charge
(artésienne).
γ t ⋅ H sol = u
ou σv = u
3.19
Exemple 4 : Soit le profil stratigraphique montré à la figure ci-dessous. Quelle pression
interstitielle faudrait-il mesurer au point A pour qu’il y ait boulance dans la
couche de remblai?
Surface libre
0
Remblai GW γ tot = 22,0 kN / m3 ; k = 4 m / jour
2
A
Silt sableux ML γ tot = 18,0 kN / m3
4
k = 0,4 m / jour
Profondeur (m)
8
B
10
Till SM γ tot = 22,0 kN / m3; k = 1,0 m / jour
12
Roc
Figure 3.15
σ = σvA = 44 kPa = uA
3.20
Exemple 5 : Une excavation dans l’argile est dessinée de façon schématique sur la figure
ci-dessous, vérifier la stabilité du fond de fouille contre un soulèvement
causé par des surpressions hydrauliques.
24
21
20
Argile H eau
γ t = 17 kN /m 3 2,6 m 17
15
Sable Piézomètre dans la
couche artésienne
D = 15 m de sable
Figure 3.16
γ t ⋅ H sol 17 kN / m3 x 2 m 34
F.S. = = = = 0,68
γ w ⋅ H eau 10 kN / m3 x 5 m 50
γ t ⋅ H sol
F.S. = 1,30 =
γ w ⋅ H eau
γ t ⋅ H eau 34
∴ Heau = = = 2,6 m (= hp)
(1,3) ⋅ γ w 13
3.21
3.6 CONTROLE DE L’EAU SOUTERRAINE
Plusieurs systèmes de drainage peuvent être considérés pour drainer une excavation (voir
figure 3.17) :
drains horizontaux;
fossés, tranchées;
galeries
Les formules de tranchées, de fossés et les puits sont présentées dans les prochaines sections.
3.22
3.6.2 Formules de puits
Qw
rw R
dh
Hw
H
h
hw Puits
D
r dr
Figure 3.18
a) Débit du puits :
2π k ⋅ D ⋅ ( H − h w )
Qw = (3.11)
ln( R / rw )
Qw r
h= ⋅ ln + hw (3.12)
2π k ⋅ D rw
Qw
( H − h) = ⋅ ln( R / r ) (3.13)
2π k ⋅ D
3.23
B) Ecoulement gravitaire vers un puits (cas de nappe libre)
Nappe phréatique
initiale
Nappe phréatique en
Qw
cours de pompage R
dh
h H
hw
Puits
rw
r dr
Figure 3.19
a) Débit du puits :
Qw r
h2 = ⋅ ln + h2w (3.15)
πk rw
Qw
( H 2 − h2 ) = ⋅ ln( R / r ) (3.16)
πk
L’exemple 6 montre un cas d’assèchement d’un fond d’une fouille par pompage.
3.24
Exemple 6 : Soit l’excavation montrée à la figure ci-dessous.
Puits
10 m
A
3m
11,2 m
A
10 m Puits H = 19 m
17 m
Nappe libre
hw R inf = 50 m
k = 1 m/jour
Solution :
a) Débit avec un seul puits?
πk 226
Qw = 72 ⋅ =
ln (50 / 11,2) 1,5
Qw = 151 m3/jour
Qw r
h2w = hA2 − ⋅ ln
πk rw
151 11,2
h2w = 172 − ⋅ ln
π (1) 0,1
hw = 7,9 m
3.25
Exemple 6 (suite)
b) Si on utilise 2 puits:
5m
B
7,1
m
5m
m
7,1
Puits Puits
Qw
( H 2 − h2B ) = ⋅ ln ( R / rB )
πk
Qw r
h2w (1) = h2B − ⋅ ln B
πk rw
60 7,1
h2w(1) = 182 − ⋅ ln
π (1) 0,1
hw = 15,6 m
3.26
3.6.3 Formules de tranchées
h
he
Q D Perméable
F H
Imperméable
y dy
k ⋅ D⋅ x
Qw = ⋅ ( H − he ) (3.17)
L
Qw
H− h= ⋅ ( L − y) (3.18)
k ⋅ D⋅ x
3.27
B) Ecoulement gravitaire - tranchée
Ligne de Couche
tranchée perméable
dh G Ligne
E source
H
h Q
he
F H
Imperméable
y dy
L
k⋅x
Qw = ⋅ ( H 2 − h2e ) (3.19)
2L
2Q w L− y
H 2 − h2 = ⋅ ( L − y) = ⋅ ( H 2 − h2e ) (3.20)
k⋅x L
et
y
h2 = ⋅ ( H 2 − he2 ) + he2 (3.21)
L
3.28
C) Ecoulement mixte (artésien - gravitaire)
Couche
LG imperméable
Ligne
Ligne de source
tranchée H Couche
h D perméable
Q
he
Imperméable
y
L
( H − D)
Q1 = Débit artésien = k ⋅ D ⋅ x ⋅ (3.22)
( L − LG )
k⋅x
Q2 = Débit gravitaire = ⋅ ( D2 − he2 ) (3.23)
2LG
(2 DH − D2 − h2e )
Qw = k ⋅ x ⋅ (3. 24)
2L
L( D2 − he2 )
avec LG =
2DH − D2 − he2
y
pour y < LG , h = ⋅ ( D2 − he2 ) + he2
L
H− D
pour y ≥ LG , h = ⋅ ( y − LG ) + D
L − LG
3.29
D) Tranchée traversant partiellement la couche perméable
1. Nappe captive
Qp
0
x
1,3 D * 1,3 D *
0,2
b
Ligne Ligne
source source 0,4
W/D
he H
h 0,6
W D 0,8
1,0
y 0 0,5 1,0 1,5 2,0
L L
λ
* à l’intérieur d’une distance de (1,3D), la surface piézométrique est non linéaire due à l’écoulement
convergent. On assume que la longueur b de la tranchée est égale à 0.
Figure 3.24
2k ⋅ D ⋅ x ⋅ ( H − he )
Qw = (3. 2)
L + λD
y + λD
H − h = H − he + ( H − he ) ⋅
L + λD
(3.26)
3.30
D) Tranchée traversant partiellement la couche perméable (suite)
2. Nappe libre
Q p
hhoe
H
ho
L L
Figure 3.25
3.31
3.6.4 Méthode des images (un seul puits)
Puits de
pompage Rivière
Surface du sol
Niveau d'eau
avant pompage
Niveau d'eau
au cours du Aquifère
pompage
Aquiclude
a
Limite de la Puits
recharge image
Puits de
effective
pompage
Niveau d'eau
s1 augmentation
avant pompage
sr rabattement
Cône de
dépression
Aquifère
Aquiclude
a a
3.32
B) Hypothèse :
C) Solution :
Puits Rivière
y
s
Puits Rivière Aquiclude
x
(h = cte) h = cte
a
Aquifère
+Q
x=0 a
x=0
Limite
Rivière imperméable
(h = cte)
Puits réel Puits image
+Q -Q
a a
a a
+Q +Q
r
ri (Puits image)
(x,y)
a) Rivière b) Montagne
3.33
Le rabattement au point (x,y) situé à une distance r du puits réel est :
Qw r
s = (H-h) = ⋅ ln i (3.27)
2π ⋅ k ⋅ D r
2π ⋅ k ⋅ D ⋅ ( H − hw )
et Qw = = débit au puits (3.28)
ln ( 2a / rw )
Pour une nappe libre, le rabattement à un point (x,y) situé à une distance r du puits
réel est :
Q r
(H2 - h2) = ⋅ ln i (3.29)
π ⋅k r
π ⋅ k ⋅ (H 2 − h2w )
et Qw = (3.30)
ln (2a / rw )
3.34
Exemple 7 : D’après les données montrées sur le figure ci-dessous, déterminer le
rabattement avec et sans la présence de la rivière.
Rivière
Puits
rw = 0,1 m
4,52 m
(x,y)
re
riviè
ec 11,3 m
Av re
14 m a ns riviè
S
H
Couche imperméable
. .. .
.....
k = 10 − 4 m / s D=6m . .. ... . ..
. .. .
Roc
a = 75 m
r = 40 m
Figure 3.28
Q R 0,017 500
(H-h) = ⋅ ln = ⋅ ln
2π ⋅ k ⋅ D r 2π ⋅ (10 ) ⋅ (6) 40
−4
0,017 500
(H-h) = ⋅ ln = 11,3 m
0,0038 40
Q r 0,017 110
s = (H-h) = ⋅ ln i = ⋅ ln
2π ⋅ k ⋅ D r 0,0038 40
s = (H-h) = 4,52 m
3.35
3.6.5 Méthode des images - groupe de puits
Figure 3.29
B) Formules
La formule générale s’écrit comme suit pour le rabattement à un point P (tel que
déterminer avec les puits-images):
i= n
∑Q
1 Si F'
(H − hp ) = ln = (3. 31)
2π kD i=1
wi
ri 2π kD
3.36
a) Nappe captive (artésienne)
Rabattement au point P :
i= n Fp'
∑ Qwi ln
1 Si
(H − hp ) = = (3.32)
2π kD i=1 ri 2π kD
Rabattement au puits 1 :
1 i= n
Si ,1
∑Q
2 L1
( H − hw1 ) = Q w1 ln + wi ln (3.33)
2π kD rw1 i= 2 ri ,1
Fw' 1
ou ( H − h w1 ) = (3.34)
2π kD
Fw' 1
Charge hw1 au puits 1: H − h =
2 2
(3.36)
w1
πk
Tableau 3.5
3.37