Cours Analyse Financière 2021
Cours Analyse Financière 2021
Cours Analyse Financière 2021
COURS ET EXERCICES
Exercices ............................................................................................................................ 49
L’analyse financière est une discipline relativement récente. Elle s’est développée
principalement à partir du XXe siècle. Elle contient un ensemble de concepts, méthodes et outils
permettant d’apprécier la situation financière passée et actuelle, d’aider à la prise de décisions de
gestion cohérentes et d’évaluer l’entreprise. Son objectif est d'arriver à prévoir :
De ce fait, l’analyse financière n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise,
mais aussi l'examen de sa situation financière et de ses perspectives. Elle s’effectue à partir des
états de synthèse établis selon le CGNC (Code Générale de Normalisation comptable), à savoir :
L’état des soldes de gestion (ESG) qui décrit en cascade la formation du résultat net et de
l’autofinancement
0.1.1. Définition
Amortissement dégressif
Les amortissements se comptabilisent au débit d’un compte de charges relevant des postes
619 « Dotations d’exploitation », 639 « Dotations financières » ou 659 « Dotations non
courantes », et au crédit d’un compte relevant de la rubrique 28 « Amortissements des
immobilisations ».
Débiter le compte des amortissements de l’immobilisation concernée par le montant cumulé des
amortissements ;
Débiter le compte 651 « VNA des immobilisations cédées » par la différence entre VE et le cumul
des amortissements ;
Débiter un compte de créances ou de trésorerie par le prix de cession et créditer de la même valeur
l’un des comptes relevant du poste 751 « Produits de cession des immobilisations »
Sur le plan fiscal, les amortissements sont considérés comme charges déductibles dans le
respect de la réglementation en vigueur en matière de l’IR et de l’IS. En résumé :
L’entreprise doit effectuer ses amortissements selon les taux pratiqués par chaque nature
d’industrie ou de profession.
Les primes de remboursements des obligations doivent êtres déduites du résultat à partir de
l’exercice de leur paiement.
- soit de la diminution provisoire de la valeur d’un élément d’actif, il s’agit des provisions
pour dépréciation d’actif
- soit de l’augmentation du passif exigible à plus ou moins long terme, il s’agit des
provisions réglementées et des provisions pour risques et charges.
Ces provisions constatent habituellement des moins-values probables relatives aux éléments
d’actif non amortissables. Les causes de ces moins-values sont connues et précises mais leurs
effets ne sont pas jugés irréversibles.
La constitution d’une provision pour dépréciation s’enregistre aux charges au débit d’un
compte de dotation aux provisions, selon sa nature (exploitation, financière, non courante), et au
crédit d’un compte de provision correspondant.
Ces provisions ne constatent pas des moins-values, mais elles sont édictées par des
dispositions législatives. Elles sont regroupées dans les comptes du poste 135 « Provisions
réglementées »
Ces provisions correspondent à des risques ou des charges probables dont le montant et la
date de leur concrétisation ne sont pas certains. Elles figurent au passif du bilan, soit aux comptes
de la rubrique 15 « Provisions durables pour risques et charges » (généralement plus d’un an), soit
aux comptes de la rubrique 45 « Autres provisions pour risques et charges » (généralement moins
d’un an).
Sur le plan fiscal, les provisions sont déductibles dans la mesure où elles respectent les
conditions légales de fond et de forme selon leur nature. Généralement afin qu’une provision soit
déductible, elle doit être liée à un événement réel, individualisée et estimée avec une
approximation suffisante quant à son montant.
En vertu du principe de spécialisation des exercices, les charges et les produits doivent être
attachés à l’exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement sans qu’il soit tenu
compte de leur date de paiement ou d’encaissement. Ce principe est applicable même après la
clôture de l’exercice et avant la date d’établissement des états de synthèse. Par l’application de ce
principe on distingue :
Les charges à payer : Il s’agit, à la clôture de l’exercice, de certaines charges qui ne sont pas
encore payées (absence de pièces justificatives)
Les produits à recevoir : Il s’agit, à la clôture de l’exercice, de certains produits qui ne sont
pas encore encaissés (absence de pièces justificatives).
Les charges des exercices ultérieurs comptabilisées dans l’exercice en cours : Ces charges
doivent être déduites des éléments de l’exercice en cours et inscrites aux comptes de régularisation
Actif (poste 349)
Les produits des exercices ultérieurs comptabilisés dans l’exercice en cours : Ces produits
doivent être déduits des éléments de l’exercice en cours et inscrits aux comptes de régularisation
Passif (poste 449).
Le P.C.M. retient sept principes comptables fondamentaux qui forment une sorte de
constitution de la comptabilité normalisée. Ces principes sont unanimement et universellement
admis par la communauté internationale. Ils ont une importance capitale sur le plan pratique. Ils
constituent la référence permettant de trouver la solution à des cas spécifiques non prévus par le
P.C.M. Il s’agit par conséquent de l’assise conventionnelle et doctrinale sur laquelle reposent les
choix techniques et les principes directeurs de la comptabilité normalisée.
Chaque entreprise est présumée établir ses états de synthèse conformément à ces principes.
Toutefois, il est possible d’en faire une dérogation sous des conditions très strictement définies et
exceptionnellement.
L’entreprise est présumée établir ses états de synthèse dans la perspective d’une poursuite
normale de ses activités. Toutefois, dans les cas ou les conditions d’une cessation d’activité totale
ou partielle sont réunies, l’hypothèse de continuité d’exploitation doit être abandonnée au profit de
l’hypothèse de liquidation ou de cession. Ce principe est très important car il conditionne
l’application des autres principes fondamentaux. Ainsi, en cas de non continuité d’exploitation,
l’entreprise est amenée à remettre en cause les principes de permanence des méthodes, du coût
historique et de spécialisation des exercices.
L’entreprise est censée établir ses états de synthèse en appliquant les mêmes méthodes
d’évaluation et les mêmes règles de présentation d’un exercice à l’autre. Ce principe est important
pour la comparabilité des informations comptable dans le temps et dans l’espace. Cependant, il
reste possible, dans des cas limités, de changer de méthodes (par exemple : CMP au lieu de
«FIFO ») à condition de clairement indiquer dans l’E.T.I.C. les raisons et les conséquences du
changement de méthode.
La valeur d’entrée d’un élément inscrit en comptabilité est exprimée en unités monétaires
courantes. Cette valeur reste intangible quelle que soit l’évolution ultérieure du pouvoir d’achat de
la monnaie ou de la valeur actuelle de l’élément considéré, sous réserve de l’application du
principe de prudence. A cet égal, la réévaluation de l’ensemble des immobilisations corporelles et
En vertu de ce principe, les charges et les produits doivent être rattachés à l’exercice qui les
concerne effectivement et à celui-là seulement sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement
ou d’encaissement. Ce principe découle du découpage de la vie de l’entreprise en exercices
comptables. Le principe du rattachement est à appliquer même si ces charges ou produits ont été
connus après la date de clôture et avant la date d’établissement des états de synthèse.
En vertu de ce principe les produits ne sont pris en compte que s’ils sont définitivement
acquis à l’entreprise ; alors que les charges sont comptabilisées dès qu’elles sont probables.
Selon ce principe, les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes
sous la bonne rubrique, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles. Il en résulte
que les éléments d’actif et les éléments de passif doivent être évalués séparément ; il en est de
même pour les comptes de produits et les comptes de charges.
Il s’agit d’un principe nouveau emprunté à l’école anglo-saxonne. C’est un principe qui
situe le périmètre de la « bonne » information comptable en considérant comme significative, toute
information susceptible d’influencer l’opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir
sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’entreprise.
Ce principe a pour effet de responsabiliser le chef d’entreprise puisqu’il fait appel à son
jugement et à son appréciation. Certes, ayant laissé des zones de liberté et d’adaptation pour
En respectant les sept principes présentés ci-dessus, les états de synthèse doivent donner une
« image fidèle » du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise. L’image
fidèle n’est pas un principe comptable fondamental mais un objectif qui est assigné à la
comptabilité normalisée.
L’entreprise peut atteindre l’image fidèle en passant par l’un des trois niveaux selon le
schéma ci-dessous.
Premier niveau
En arrêtant ses états de synthèse, dans le respect des principes comptables fondamentaux,
l’entreprise peut se trouver dans l’une des deux situations suivantes :
ou bien elle estime que ses états de synthèse donnent une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière des résultats ; auquel cas elle arrête définitivement lesdits états ;
ou bien elle estime que ses états de synthèse ne donnent pas l’image fidèle précitée ; auquel cas
elle doit passer au deuxième niveau.
Deuxième niveau
Il s’agit du cas le plus fréquent. L’entreprise qui n’a pas atteint l’image fidèle dans le premier
niveau doit donner une information complémentaire dans l’E.T.I.C. L’entreprise peut là aussi se
trouver dans l’une des deux situations suivantes :
ou bien ses états de synthèse complétés par l’information complémentaire donnent une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats ; auquel cas elle peut
définitivement arrêter ses états.
Ou bien ses états de synthèse même complétés par l’information complémentaire ne donnent
pas l’image fidèle recherchée ; auquel cas elle passera au troisième niveau.
P.C.F. + Règles et
dispositions du PCM
(2) Dérogation
Enregistrements
comptables
Informations Non
complémentaires (6)
(3)
(5) Non
(4) Oui (4 bis)
Etats de synthèse Image
(5 bis)
fidèle ?
Oui Fin
Bilan CPC ESG TF ETIC (5 bis)
(6 bis) (6 bis)
Troisième niveau
C’est un cas qui doit rester exceptionnel et extrêmement rare. L’entreprise qui n’atteint pas
l’image fidèle au bout du deuxième niveau doit déroger à l’un des principes comptables
fondamentaux. Cette dérogation doit être expressément mentionnée et motivée avec l’indication
(au niveau de l’information complémentaire) de son influence sur le patrimoine, la situation
financière et les résultats de l’entreprise.
Situation « normale » : (1) (2) (3) (4) (4 bis) : obtention « directe » de l’image fidèle.
Première boucle : (5) (5 bis) : obtention de l’image fidèle moyennant les informations
complémentaires dans l’E.T.I.C.
L’entreprise peut être définie comme une organisation économique, réunissant des moyens
humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés à
être vendus sur un marché pour réaliser un profit. Il convient de mettre l’accent sur les points
suivants :
Les moyens qu’elle met en œuvre pour atteindre ce but : les objectifs de l’entreprise
déterminent les moyens humains, matériels, immatériels et financier qu’elle va engager pour
produire.
La recherche du profit : une entreprise ne peut vivre que si elle crée de la valeur ajoutée. Elle
doit créer plus de ressources qu’elle n’utilise pour s’enrichir.
Pour exercer son activité, l’entreprise fait recours à un ensemble d’opérations : achats de MP,
de fournitures, de marchandises, ventes de produits finis,…. Certaines opérations sont répétitives
(achats, ventes, …), alors que d’autres sont ponctuelles (augmentation du capital).
Les flux désignent l’ensemble des mouvements ayant un impact immédiat ou différé sur la
trésorerie de l’entreprise. Ils sont classés en 2 catégories :
- Flux monétaires : souvent la contrepartie des flux physiques exprimée en unité monétaire.
Les dépenses d’investissement sont faites dans une perspective de long terme qui concerne
plusieurs cycles d’exploitation. Le cycle d’investissement est donc long et comprend deux étapes :
L’acquisition d’un équipement qui ne donne pas forcement un flux de trésorerie instantané
L’objectif principal de l'analyse financière est de répondre aux interrogations de toutes les
parties intéressées par les données financières de l’entreprise en termes de finances, que ce soit au
niveau interne ou externe. Ces parties peuvent être le dirigeant de l’entreprise, les actionnaires, les
investisseurs, les organismes financiers, l’Etat, etc.
Selon l’utilisateur, nombreuses sont les informations qu’on cherche à savoir sur les finances
de l'entreprise : la rentabilité, la solvabilité, la performance, la croissance, l'évaluation des risques,
etc. Au niveau externe, deux objectifs sont largement sollicités :
Prévoir la rentabilité financière que peut espérer l'actionnaire : Si l'analyse financière est
faite en vue de placements boursiers ;
Donc l'analyse financière n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise, mais aussi
l'examen de l'ensemble de sa situation financière et de ses perspectives.
L’analyse financière se base sur les informations financières qui se trouvent dans la
comptabilité financière de l’entreprise. Il s’agit de mener une analyse rigoureuse des documents
comptables et de toute information complémentaire de nature financière. Ces documents sont :
L’état des soldes de gestion qui montre la formation de résultats à partir des soldes
intermédiaires de gestion et le calcul de la capacité d’autofinancement de l’entreprise.
Le tableau de financement qui montre les flux financiers en termes d’emplois de ressources
durables
L’état des informations complémentaires permettant la compréhension des états de
synthèse cités ci-dessus.
Les mathématiques constituent un outil d’analyse très puissant en matière financière dans la
mesure où elles permettent de faire parler les chiffres que contiennent les documents comptables.
Parmi ses outils :
Les ratios : Il s’agit de rapport entre deux grandeurs l’une au numérateur et l’autre au
dénominateur. La famille des ratios est variable et dépend de l’utilisateur et l’information
recherchée.
Les variations : Elles permettent de mesurer le taux de croissance d’un agrégat d’une période à
une autre.
Les techniques d’actualisation : Elles permettent de savoir la valeur actuelle des valeurs
financières dans le temps.
D’ores et déjà, le CPC fait apparaître certains soldes intermédiaires de gestion, à savoir le
résultat d’exploitation, le résultat financier, le résultat courant, le résultat non courant, le résultat
avant impôt et le résultat net. Par ailleurs, pour approfondir l’analyse du résultat, il est possible de
calculer d’autres soldes intermédiaires de gestion comme la marge brute, la production de
l’exercice, la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation (voir modèle de l’ESG).
La formation du résultat est analysée en cascade par le tableau de formation des résultats
qu’on peut élaborer directement à partir des données du CPC. Cette analyse permet de dégager des
soldes intermédiaires de gestion qu’on peut utiliser comme indicateurs de gestion.
La marge brute est un indicateur significatif et essentiel des entreprises commerciales. Elle
est dégagée aussi par les entreprises industrielles pour leur branche commerciale.
A titre de rappel :
La marge brute ne doit pas être confondue avec la marge commerciale 1 (non prévu par le
PCM). En effet, l’évaluation des éléments utilisés pour le calcul de la marge brute n’est pas
homogène. Les achats sont comptabilisés à leur prix d’achat alors que les stocks sont évalués à leur
coût d’achat (prix d’achat + frais accessoires sur achats).
Marge brute
Taux de marge =
1
Marge commerciale = ventes de marchandises (en l’état) – Coût d’achat des marchandises vendues
Exemple :
Elle concerne principalement les entreprises industrielles ayant des activités de fabrication ou
de transformations de biens et services. Elle est composée de :
Elle mesure l’activité productrice de l’entreprise. De ce fait, elle a une plus grande
signification économique que le chiffre d’affaires notamment pour les entreprises qui ont des
productions stockées ou immobilisées importantes. Toutefois, son évaluation est hétérogène
puisque la production vendue est comptabilisée au prix de vente, alors la production stockée et la
production immobilisée sont évaluées au coût de production.
Remarque :
Dans les entreprises qui ont à la fois une activité industrielle et une activité commerciale, la
production de l’exercice ne comprend ni les ventes de marchandises, ni la marge brute.
Exemple :
Un tel écart traduit probablement une différence de structure car il est certain que B ne paie
pas à 48 DH ce que les autres paient à 30 ou 35 DH.
Le ratio valeur ajoutée / Production est l’un des premiers indicateurs à calculer dans
l’analyse financière de l’entreprise.
Ces deux ratios évoluent généralement en sens contraire ; une forte automatisation exigeant
de gros investissements accroît le second ratio mais présente l’avantage pour l’entreprise de
réduire sensiblement le premier.
Exemple :
Entreprise A Entreprise B
Amortissements / V.A 18 % 5%
C’est un solde intermédiaire de gestion qui exprime la ressource interne d’exploitation créée
par l’entreprise, après avoir ajouté à la valeur ajoutée les subventions d’exploitation et déduit les
charges de personnel et les impôts et taxes. Il représente ainsi la véritable performance économique
de l’entreprise avant dotations et charges financières. Dans le cas où l’excédent brut d’exploitation
est négatif, il devient une insuffisance brute d’exploitation (I.B.E.).
- dotations et reprises ;
On ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs et passifs
circulants ; il s’agit donc des dotations aux amortissements et des dotations aux provisions
sur actif immobilisé, des dotations aux provisions durables pour risques et charges et des
dotations aux provisions réglementées ;
On retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions (autres que celles relatives
aux actifs et passifs circulants y compris la trésorerie) et les reprises sur subventions
d’investissement ;
Remarque
Il s’agit d’une ressource stable qu’on retrouve au tableau de financement. C’est le surplus
monétaire généré par l’entreprise et conservé durablement pour assurer le financement de ses
activités.
• La Sous-traitance : les frais de sous-traitance doivent être retirés des charges externes et
transférés aux charges de personnel. Mais lorsque les charges de sous-traitance sont
enregistrées dans le compte 611 et aux comptes 712 comme ventes, elles doivent être
retirés de la production de l'exercice pour obtenir la production propre de l’entreprise
• Le crédit-bail : les redevances du crédit-bail sont comptabilisées dans les autres charges
externes donc dans la consommation de l’exercice ce qui réduit la VA. Ces redevances
remplacent en fait les « dotations aux amortissements » et les « charges financières »
Charges Montants
Achats revendus de marchandises 7 000
Achats consommés de matières et fournitures 18 500
Autres charges externes 8 500
Impôts et taxes 1 750
Charges de personnel 13 000
Autres charges d’exploitation 900
Dotations d’exploitation (dont 750 sur élément (circulants) 3 300
Charges financières (dont dotations sur TVP 600) 2 700
Charges non courantes 3 700
Impôts sur les résultats 1 500
Produits Montants
Ventes de marchandises 11 000
Ventes de biens et services produits 47 000
Variation de stocks de produits - 1000
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même 1 900
Subvention d’exploitation 400
Autres produits d’exploitation 150
Reprises d’exploitation (dont 100 sur éléments circulants) 700
Produits financiers 1 100
Produits non courants (Pas de cession d’immobilisations) 2 800
Travail demandé :
1. Etablir l’ESG
2. Calculer le taux de la marge brute
3. Cette entreprise est-elle bien intégrée ?
4. Analyser la structure interne de cette entreprise
Corrigé
On vous communique la balance après inventaire d’une entreprise et on vous demande d'établir
l'état de soldes de gestion (ESG).
- le passif du bilan décrit les ressources ou origine de financement (en capitaux propres, dettes ou
capitaux d’emprunt) à la disposition de l’entreprise à la date considérée.
- l’actif du bilan décrit les emplois économiques qui sont faits à la même date de ces capitaux
(emplois en biens, en titres, en créances) ».
Le bilan est constitué de masses qui sont subdivisées en rubriques, elles mêmes divisées en
postes. On notera aussi l’indication des montants de l’exercice précédent et la présence du résultat
net dans les capitaux propres. (Voir modèle)
Le classement des éléments à l’actif et au passif se fait selon leur nature économique :
présentation fonctionnelle. Celle-ci se fonde sur les notions de cycle et de stabilité des ressources
et des emplois. Les ressources et les emplois sont classés selon le cycle d’investissement, de
financement ou d’exploitations auxquels ils appartiennent. Ainsi les créances et les dettes nées à
plus d’un an et figurant respectivement dans l’actif immobilisé et dans les dettes de financement
restent dans ces masses jusqu’à leur règlement final.
Pour les mêmes raisons d’analyse fonctionnelle, les créances et les dettes liées à
l’exploitation sont et restent inscrites respectivement : dans l’actif circulant et le passif circulant
quelle que soit leur échéance.
Toutefois l’actif et le passif circulants comportent aussi les créances et les dettes non liées à
l’exploitation dans le cas où elles ont à leur naissance une échéance égale ou inférieure à un an.
A noter que le passif du bilan est présenté avant la répartition du résultat net de l’exercice.
Le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable en faisant certains retraitements. Il
s’agit principalement du retraitement des amortissements et des provisions sur éléments stables
qu’on considère comme une augmentation des ressources stables et non pas comme une
diminution des immobilisations. Ainsi, les éléments de l’actif immobilisé seront présentés à leurs
valeurs brutes par contre les éléments de l’actif circulant restent à leurs valeurs nettes puisque,
selon les règles du PCM, les dotations sur éléments circulants sont exclues du calcul de la CAF (on
ne retient que les dotations sur éléments stables).
Toutefois, la maîtrise des vitesses de rotation d’actifs et de passifs n’est pas une évidence,
mais il y a souvent des périodes de crise qui se présentent. C’est pourquoi, pour faire face aux
périodes de mauvaise conjoncture, il est nécessaire de constituer une marge de sécurité financière
Le fonds de roulement est calculé à partir du bilan, comme la différence entre le financement
permanent et l’actif immobilisé. Cette différence est en principe positive et représente une
ressource permanente de financement. Toutefois, exceptionnellement, le fonds de roulement peut
être négatif dans le cas où le total de l’actif immobilisé dépasse le total du financement permanent.
Selon la perception du PCM, le fonds de roulement est dit « fonctionnel » du fait qu’on ne
tient pas compte de l’échéance des éléments du passif (ressources stables) et de l’actif immobilisé
(emplois stables). En effet, la partie à moins d’un an des emprunts ou des prêts reste incluse,
respectivement, dans les montants globaux des dettes de financement ou des immobilisations
financières. A son tour, la partie des créances ou des dettes circulantes à plus d’un an reste incluse
respectivement dans l’actif circulant ou le passif circulant.
Dans toute entreprise, les opérations du cycle d’exploitation donnent naissance à des flux
réels et monétaires dont le décalage dans le temps se traduit par des créances et des dettes. Ainsi,
la formation des stocks et des créances constitue des emplois qu’il faut financer (besoins de
financement) ; alors que les dettes qui naissent de cette activité constituent des ressources de
financement. Généralement il y a un déséquilibre entre les besoins et les ressources qu’on mesure
par le Besoin de Financement Global (BFG).
En principe le BFG est positif, mais il peut être négatif dans le cas où le passif circulant (hors
trésorerie) excède l’actif circulant (hors trésorerie).
Remarque
Les trois grandeurs (FR, BFG, TN), principales en analyse financière, ressortent
distinctement de la lecture du bilan. Elles sont reliées par l’égalité qui formalise l’équilibre
financier du bilan :
Une trésorerie positive implique que le fonds de roulement permet de financer le besoin de
financement en totalité et il existe un excédent de ressources qui se trouve en trésorerie.
Le cas contraire (trésorerie négative) implique que le fonds de roulement ne finance qu’une
partie du besoin de financement. L’autre partie doit être fiancée par concours bancaire.
BFG
R1 = * 360
C. A.
Ce ratio est, généralement, comparé à celui de la branche d’activité de l’entreprise, mais il est
difficile de trouver une valeur fiable du B.F.G. moyen de la branche qu’on peut considérer comme
normal.
FR
R1 = * 360
C. A.
On compare toujours ce ratio à celui d’une branche d’activité. Par exemple, si dans une
branche donnée, le F.R. est de 30 jours du C.A, un ratio de 14 jours est, a priori, inquiétant.
R3 = T N / F R
Exemple :
Ce ratio montre que la trésorerie (négative) de l’entreprise n’est que de 15 % de son F.R.
Cela implique que si le F.R. était supérieur de seulement 15 % à son montant actuel, la trésorerie
de l’entreprise serait équilibré (nulle), ce qui n’est pas mauvais.
Or, si la même entreprise avait un F.R. de 84 600 dh, le ratio serait de - 0,52 indiquant une
grave insuffisance du F.R. Pour équilibrer la trésorerie de l’entreprise, dans ce cas il devrait être
augmenté de 52 % afin que la trésorerie soit équilibrée.
Exercice
Pour une meilleure appréhension du B.F.G., il est nécessaire de tenir compte des délais
d’écoulement des éléments qui le compte (stocks, créances, dettes).
C’est le délai moyen de séjour des marchandises ou matières premières dans l’entreprise. On
le calcule en jours ou en mois :
1 1
D= * 360 j ou D = * 12 mois
R R
R : est le taux de rotation des stocks
Le stock moyen est la moyenne arithmétique de différents stocks observés à plusieurs dates
Exemple
L’état des stocks d’une entreprise durant l’exercice 2006 est la suivante :
1er T T2 T3 T4
Matières Premières 115 500 89 640 15 750 32 700
Produits finis 98 680 50 450 12 300 22 460
- Les consommations de M.P. : 209 500 dh
- Coût de production des produits vendus : 1 352 400 dh
Matières premières :
- Stock moyen = 253 590/4 = 63397,5
-Taux de rotation : R = 209 500/63397,5 = 4,72
Ce qui signifie qu’il a fallu, en moyenne, renouveler 4,72 fois le stock pour satisfaire la
consommation.
- Durée d’écoulement : D = 12 / 4,72 = 2,54 mois
Ce qui signifie que les matières restaient en moyenne 2,54 mois en stock avant d’être
utilisées.
Produits finis
- Stock moyen = 183 890/4 = 45 972,5
- Taux de rotation = 1 352 400/45 972,5 = 29,41
- durée d’écoulement :
D = 12/29,41 = 0,40 mois, soit 12 jours.
3.3.2. La durée des crédits clients et fournisseurs.
3.3.2.1. Le crédit clients
La durée moyenne du crédit clients est la moyenne pondérée des différents délais de crédit
donnés par l’entreprise.
Par exemple dans une entreprise les ventes sont réalisées de la manière suivante :
30% au comptant
10% payable à un mois
20% payable à deux mois
35% payable à trois mois.
Les mêmes principes et modalités du crédit clients sont applicables au crédit fournisseurs.
Plus cette durée est longue, plus l’entreprise travaille avec des capitaux étrangers.
Toutefois, il faut éviter les excès de crédits car ces derniers peuvent rendre l’entreprise trop
dépendante de ses fournisseurs.
Les autres immobilisations sont prises en compte par leur valeur réelle. En conséquence des
plus-values (à ajouter aux capitaux propres) ou des moins-values (à déduire des capitaux
propres) sont souvent constatées.
Les écarts de conversion – Actif : représentent les pertes de change latentes sur les diminutions
des créances et sur la majoration des dettes libellées en monnaies étrangères. Il s’agit des actifs
fictifs à éliminer de l’actif et retrancher des capitaux propres.
Les stocks pris en compte à leur valeur réelle. Mais une partie peut être rattachée aux
immobilisations (stock-outil).
Les charges constatées d’avance représentent des valeurs certaines, donc des actifs
économiques.
Remarque :
Si l’entreprise utilise des biens en crédit-bail, il est possible d’augmenter les immobilisations
avec la valeur nette de ces biens (valeur d’origine moins amortissement), et d’augmenter en
contrepartie les dettes à plus d’un an de la même valeur.
Le résultat positif : il convient de répartir le résultat entre les réserves et l’exigible à court
terme (dividendes) en fonction de l’affectation prévue ou probable.
Le passif exigible :
Les écarts de conversion – passif : représentent les gains de change latents sur les majorations
des créances et sur la diminution des dettes libellées en monnaies étrangères représente un gain
de change latent qui doit être réintégré dans les capitaux propres.
Les provisions pour risques et charges lorsqu’elles sont sincères et couvrent des risques et des
charges certains sont considérées comme de l’exigible (à maintenir selon leur classement à
Les provisions omises, correspondant à des risques et charges probables, doivent être ajoutées
aux passifs exigibles (dettes probables).
Les provisions réglementées et les subventions d’investissements classées dans les capitaux
propres assimilés à réintégrer dans le résultat fiscal en tenant compte de l’impôt latent. En
principe on considère que les provisions réglementées et les subventions d’investissement se
décomposent en une réserve et une dette latente d’impôts à inclure dans l’exigible à long terme
ou à court terme selon les échéances fiscales.
L’actif net réel représente la valeur patrimoniale de l’entreprise. Il est assimilé aux capitaux
propres
- Actif fictif
Remarque :
Liquidité réduite Act. Cir. (sauf stocks) / dettes à Supérieur à 1. Il mesure la capacité de
moins d’un an l’Ese à honorer ses échéances
Trésorerie générale Actif circulant / dettes à moins Capacité de paiement en liquidant les
d’un an stocks
Exercice d’application
La société ALPHA, Sarl vous communique les informations suivantes :
Bilan au 31/12/N
Actif Net Passif Montant
Frais préliminaires 17 950 Capital social 250 000
Constructions 118 600 Réserves 70 600
Matériel de transport 297 400 Résultat net de l’exercice 35 050
Titres de participation 53 120 Autres dettes de financement 191 880
Marchandises 105 630 Frs et comptes rattachés 151 990
Clients et comptes rattachés 85 950 Etat – créditeur 17 550
Autres débiteurs 9 700 Comptes de régularisation–Passif 21 600
Comptes de régularisation – Actif 8 450 Autres provisions pour risques et 11 700
TVP 16 200 charges
Banque 27 620
Caisse 9 750
Total 750 370 Total 750 370
Renseignements annexes
• Les constructions sont évaluées à 150 000 DH
Traitement de l’actif
Actif comptable Valeur valeur Plus- Moins-
comptable réelle value value Actif fictif
Frais préliminaires 17 950 17 950
Constructions 118 600 150 000 31 400
Matériel de transport 297 400 242 400 55 000
Titres de participation 53 120 58 400 5 280
Total actif immobilisé 450 800
Marchandises 105 630 95 067 10 563
Total stocks 95 067
Clients et comptes rattachés 85 950 83 550 2 400
Autres débiteurs 9 700 9 700
Comptes de régul. – Actif 8 450 8 450
Titres et valeurs de plac. 16 200 16 371 171
Total Créances 118 071
Banque 27 620 27 620
Caisse 9 750 9 750
Total trésorerie Actif 37 370
Totaux 750 370 701 308 36 851 67963 17 950
Traitement du passif
= Capitaux propres
Vérification
Réserves 70 600
Plus-value 36 851
Actif M % Passif M %
Actif immob. 450 800 64,28 Capitaux propres 281 588 40,15
- au CA CA (TTC) / Effectif
- à la VA VA / Effectif
La rentabilité d’une entreprise peut s’apprécier selon une optique commerciale, économique
ou financière.
Il s’agit d’une comparaison entre le résultat économique et l’ensemble des moyens mis en
œuvre pour l’obtenir.
On peut trouver des liens entre la rentabilité financière et la rentabilité économique selon
deux cas :
Avec :
Re = Rentabilité économique
Rf = Rentabilité financière.
t = taux d’imposition (IS)
i = Taux d’intérêt moyen (I/D)
D = Total des dettes
CP = Capitaux propres
I = Charges d’intérêts sous déduction des produits d’intérêts
D / CP : Bras de levier
Synthèse des masses de bilan analysées en simples variations nettes à partir de 2 bilans
successifs.
Les emplois et les ressources sont analysés en trois niveaux en parallélisme avec les masses
du bilan : les flux de valeurs stables ; les mouvements des actifs et passifs circulants et les
mouvements de trésorerie
Exercice d’application
Nota : Les dotations d’exploitation se composent de 216 300 pour les amortissements et 6 800 de
provisions pour dépréciations des stocks
Les produits financiers contiennent 1 800 de reprise sur titres de participation
3. Renseignements annexes
L’augmentation du capital au cours de l’année N a été opérée en totalité par apports nouveaux ;
Une dette de financement de 75 000 dh a été contractée au cours de l’année N et une autre a été
remboursée ;
Cession au cours de l’année N d’un matériel de transport à 9 000 dh et des titres de participation pour
25 000 dh ;
Acquisition, au cours de l’année N, d’un matériel de transport à 248 000 dh et d’un mobilier à 15 200
dh.
Travail demandé
1. Etablir l’ESG
EXERCICE 1
Le chiffre d’affaire d’une entreprise est réalisé dans les conditions suivantes :
41 % au comptant
20 % payable à un mois
20 % payable à 2 mois
20 % payable à 3 mois
1) Calculer la durée moyenne du Crédit - clients,
2) Le chiffre d’affaires régulièrement étalé sur l’année s’élève à 3 540 000 DH. Quel est le
montant du compte «Clients et comptes rattachés » ?
EXERCICE 2
Une entreprise commerciale dont le taux de rotation du stock est de 12 réalise toutes ses
ventes au comptant ; ses fournisseurs lui assurent deus mois de crédit ; le chiffre d’affaires annuel
est de 7 500 000 DH et le taux de marge est de 20 %.
EXERCICE 3
Le service comptabilité d’une entreprise vous communique les informations suivantes (en
1000 DH) :
Stock de marchandises de fin d’exercice : 40 000
Stock de marchandises de début d’exercice : 39 000
Clients et comptes rattachés : 23 000
Fournisseurs et comptes rattachés : 32 000
Achats revendus de marchandises : 200 000
Charges de personnel : 60 000
Charges financières : 10 800
Charges non courantes : 200
EXERCICE 4
TOTAUX DE
OPERATIONS L'EXERCICE
Propres à Concernant
l'exercice l'exercice
précédent 3=1+2
1 2
PRODUITS D'EXPLOITATION
I
Ventes de marchandises (en l'état)
18 756 18756
Vente de biens et services produits 566 280 566 280
E Chiffre d'affaires 585 036 585 036
X Variation de stocks de produits (±) -30 736,5 -30 736,5
P Immobilisations produites par l'Ese pour
1 764 1 764
L elle-même
O Subvention d'exploitation - -
I Autres produits d'exploitation 1 440 1 440
T Reprise d'exploitation : transfert de charges 496,5 496,5
A
T TOTAL I 558 000 558 000
I
O
N II Charges d’exploitation
Achats revendus de marchandises
Achats consommés de matières et 14 328 14 328
fournitures 235 152 235 152
Autres charges externes 12 888 12 888
Impôts et taxes 7 200 7 200
Charges de personnel 230 400 230 400
Autres charges d'exploitation 1 080 1 080
Dotations d'exploitation 13 680 13 680
Travail demandé
1. Etablir l’ESG
2. Commenter
Procéder aux retratiments des SIG de l’exercice précédent selon les informations suivantes :
Une redevance de crédit-bail de 30 000 DH est analysée en :
- Un amortissement de 20 000 DH,
- Une charge financière de 10 000 DH
La rémunération du personnel extérieur figure pour 25 000 DH
EXERCICE 6
Renseignements annexes :
Les constructions sont évaluées au double de leurs valeurs
Les amortissements du mobilier de bureau ne traduisent pas la dépréciation réelle ; la moins-
value est estimée à 10 500 DH
Des stocks de matières premières de 100 000 DH et de produits finis de 40 000 DH sont gardés
en permanence dans l’entreprise
Les titres de participations comprennent 80 actions achetées à 250 DH l’une dont le cours
actuel est le même, et 100 actions acquises à 160 l’une, cours actuel est de 175 DH / actions
Le plafond d’escompte des effets est limité à 34 000 DH
L’assemblée générale des associés a décidé de doter les réservés de 63 120 DH et de distribuer
le reste aux associés.
Une partie de 44 000 DH des dettes de financement est exigible à moins d’un an.
Les autres provisions pour risques et charges sont sincères.
Travail à faire
Renseignements annexes :
- Les installations techniques enregistrent une plus-value de 95 625 DH
- Les titres et valeurs de placement sont estimés à 18 000 DH
- Les effets à recevoir sont escomptables pour un montant de 14 000 DH
- Une provision durable pour grosse réparation de 38 000 DH est à constituer
- Le bénéfice à distribuer est de 24 000 DH
- Les autres provisions pour risques et charges sont sincères.
Travail à faire
2
Dont 16 000 DH à moins d’un an
3
Dont 5 400 à plus d’un an
4
Dont 44 000 à moins d’un an
5
Dont 32 300 à plus d’un an
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse financière, FSJES d’Agadir, 2021 53
EXERCICE 8
A l’aide des bilans (annexe A) et des renseignements donnés (annexe B) établir le tableau de
financement selon le PCM.
Annexe A :
Actif
Exercice t t-1
Eléments d’actif Brut Amor & Net Net
prov
Frais préliminaires 24 800 12 400 12 400
Charges à répartir sur plu. Exerc. 1 140
Prime de remb. des obligations 200 000 100 000 100 000 120 000
Terrains 1 280 000 1 280 000 280 000
Constructions 5 482 000 1 977 000 3 505 000 3 784 000
I.T.M.O.I. 9 900 000 7 520 000 2 380 000 3 230 000
Autres immob. corporelles 1 622 000 786 000 836 000 1 028 000
Prêts 45 000 45 000 50 000
Autres créances financières 202 000 202 000 230 000
Titres de participation 575 000 575 000 575 000
Total Actif immobilisé 19 330 800 10 395 400 8 935 400 9 298 140
Stocks 1 132 000 1 132 000 1 050 000
Créances 4 437 400 632 000 3 805 400 3 428 630
Total Actif circulant 5 569 400 632 000 4 937 400 4 478 630
Trésorerie-Actif 65 060 65 060 200 000
Total 24 965 260 11 027 400 13 937 860 13 976 770
Passif
Eléments de Passif Exercice t t-1
Capital 4 000 000 3 500 000
Réserves 4 535 480 4 702 500
Résultat net de l’exercice 150 190 659 600
Subventions d’investissements 91 410 108 710
Provisions réglementées 470 950 430 000
Provisions pour risques et charges 176 700 69 750
Dettes de financement 1 417 800 1 584 800
Dettes du passif circulant 3 095 330 2 921 410
Total 13 937 860 13 976 770
Annexe B :
Travail à faire
Belkahia Rachid, Oudad Hassan, Finance d’entreprise : analyse et diagnostic financiers, Edit
Consulting, 2007
Grandguillot Francis et Grandguillot Béatrice, L'essentiel de l'analyse financière, Edition Gualino,
2016
Hubert de La Bruslerie, Analyse financière : Information financière, évaluation, diagnostic,
Dunod, 2014
Peyrard Josette, Analyse financière, Editions Vuibert, 1999
Ramage Pierre, Analyse et diagnostic financier, Editions d’Organisation, 2001
Teulie Jacques, Topsacalian Patrick, Finance, Editions Vuibert, 2005
Vernimmen Pierre, Finance d’entreprise, Editions Dalloz, 2005