Mémoire PFE Kawtar ARIF
Mémoire PFE Kawtar ARIF
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma considération
pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien être.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon enfance et
j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours. Que ce modeste travail soit
l’exaucement de vos vœux tant formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices, bien que je
ne vous en acquitte jamais assez.
Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que
jamais je ne vous déçoive.
Un grand MERCI à vous deux d'avoir toujours été là pour moi, je vous aime ♥
Loubna, la prunelle de mes yeux, Sara, la douce, au cœur si grand, Imane l’aimable,
Yasmine et Malak mes petites nièces que j’aime profondément.
Je vous souhaite une vie pleine de bonheur et de succès et que Dieu, le tout puissant, vous
protège et vous garde.
Mohammed, j’ai envie de te dire un énorme “MERCI”, pour tout ce que tu me donnes, tout
ce que tu m’apportes de bon depuis deux années. Pour ta présence à mes côtés, pour ton
soutien, pour tes conseils, pour l’attention que tu me portes, pour ta grande gentillesse, pour
ta générosité… (La liste pourrait faire des pages et des pages !).
En souvenir de notre sincère et profonde amitié et des moments agréables que nous avons
passés ensemble.Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le plus profond
et mon affection la plus sincère.
REMERCIEMENTS
Je remercie tout d'abord Dieu tout puissant de m'avoir donné le courage, la force et la
patience d'achever ce modeste travail
Je remercie ensuite l'ensemble des membres du jury, qui m'ont fait l'honneur de bien vouloir
étudier avec attention mon travail : Pr. HILALI Said, pour m'avoir fait l'honneur d'accepter
de présider ce jury, Pr. ANAJAR Abdelhak enseignant chercheur à la Faculté des
Sciences et Techniques de Settat et Mr. HMITTI Hicham, directeur régional à Carrefour
Market pour avoir accepté d'examiner ce mémoire.
Pour tous mes amis qui m'ont apporté leur soutien moral pendant cette année d'études, je les
en remercie sincèrement.
Enfin, un très grand MERCI à toute ma famille qui m'a gratifié de son amour et fourni les
motivations. Je leur adresse toute ma gratitude du fond du cœur
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS
RÉSUMÉ
ABSTACT
INTRODUCTION……………………………………………………………………………1
CHAPITRE 1
L’ORGANISME D’ACCUEIL………………………………………………………………2
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
L’OBJECTIF DE TRAVAIL……………………………………………………………….29
CHAPITRE 4
LA MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE………………………………………………...33
4.1. Cadre de la recherche…………………………………………………………………...33
CHAPITRE 5
CONCLUSION……………………………………………………………………………...50
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIES…………………………………………….…………52
ANNEXES……………………………………………………………………..……………61
AVANT-PROPOS
Ce mémoire est issu du stage de fin d’études que j’ai réalisé dans le cadre de l’obtention du
Master Spécialisé Sciences : Management, Commerce et Distribution en Agroalimentaire.
Le travail présenté dans ce mémoire a été effectué au magasin Carrefour Market YACOUB
EL MANSOUR, sous la direction de Mme EL BOUFI Nazha pendant une période de cinq
mois.
RÉSUMÉ
Cette étude a été effectuée grâce à une recherche quantitative basée sur un questionnaire
administré en ligne via les réseaux sociaux. Au total, 95 questionnaires ont été utilisables
pour la recherche.
Nous avons été en mesure de confirmer l’ensemble des hypothèses suggérées et les
résultats obtenus affirment que la recherche de variété a un effet positif sur le choix d’un
point de vente et prouvent que la fidélité est une conséquence.
Mots clés : recherche de variété, choix d’un point de vente, fidélité, variété de produits,
motivations
ABSTRACT
Variety research behavior has recently attracted more and more attention from the
scientific world and has become the subject of much empirical research. For managers,
understanding the variety research behavior of consumers as well as the different
motivations for this research is the key to developing their assortments and offering a variety
of products in the short term as well as in the long term. In addition, the literature presents
the search for variety as an important factor leading to the selection of a store, hence the
relevance of research that focuses on the latter.
The aim of this study is to determine if the search for variety could motivate consumers to
choose a point of sale and to check whether their loyalty depends on the consequences of
their choice. To do this, we reviewed the different concepts of this study in the literature
review. Then, we identified dimensions that can significantly influence consumers' choices
and that are likely to generate loyalty at the point of sale using a work objective that allowed
us to set our research hypotheses.
Wewere able to confirm all of the suggested hypotheses and the results obtained confirm
that the search for variety has a positive effect on the choice of a point of sale and prove that
loyalty is a consequence.
A l’heure actuelle, la grande majorité des enseignes offre carrément les mêmes catégories
de produits et c’est essentiellement dans l’assortiment (c’est-à-dire la variété de produits
sélectionné par le distributeur) que vont s’opérer les différences notamment en termes de
choix, de variété, de prix, de marques, etc. C’est d’ailleurs cet assortiment qui déterminera,
outre la rentabilité de l’enseigne, son positionnement et sa place sur le marché et aux yeux
des consommateurs. Dès lors, la compréhension des mécanismes sous-jacents à la recherche
de variété sont déterminants pour comprendre le processus de décision qui guide le choix du
point de vente.
1
CHAPITRE 1
L’ORGANISME D’ACCUEIL
Label Vie appartient au groupe Best Financière, société anonyme spécialisée dans le
placement et la gestion des valeurs mobilières. En effet, le groupe Label’ Vie est la filiale de
la société Retail Holding qui est elle-même filiale du Groupe Best Financière.
2
1.1.1. L’historique du groupe
C’est dans les années 80 que l’histoire commence. Le groupe Label ‘Vie fut créé en 1985
par MessieursZouhair BENNANI, Rachid HADNI et Adnane BENCHEKROUN ; ils se
lancent avec beaucoup d’enthousiasme et d’ambition, mais aussi très peu de connaissance du
marché et de ses spécificités, se heurtent vite à des problèmes de financement face à ce
projet un peu fou.Mais à force de persuasion et motivés par le goût du challenge et leur
ambition, ils finissent par convaincre leurs proches de les suivre dans cette épopée
entrepreneuriale. C’est le début d’une belle histoire.
Un an plus tard le premier point de vente fait son ouverture à Rabat, route des Zaers, sous
le nom d’Hyperavec un supermarché de 750 m² et une galerie marchande constituée de 15
stands.Au début des années 1990, avec trois magasins à leur actif (deux à Rabat et un à
Casablanca), l’entreprise est toujours en difficulté et ne trouve toujours pas le bon modèle
pour décoller. Les trois entrepreneurs se remettent en question. Finalement, ils ne seront plus
que deux à continuer l’aventure. Zouhair Bennani et Rachid Hadni refusent d’abandonner et
décident de remettre en question tous leurs acquis pour continuer à avancer. Avec l’injection
de nouveaux moyens financiers, ils acquièrent les magasins Riad 1 à Hay Riad en 1995 et
Shems à l’Agdal en 1999. Tout s’accélère ensuite. En 2001, leur nouveau modèle
capitalistique voit le jour avec l’intégration de tous ces magasins sous une même marque
ombrelle : Label’Vie. En 2003, Label’Vie rachète les supermarchés SuperSol implantés au
Maroc et l’entreprise réalise un chiffre d’affaire annuel de 100 millions de Dirhams et
compte 150 salariés et depuis, les ouvertures de magasin se succèdent et le groupe
commence à attirer les investisseurs.En 2009, Label’Vie signe un accord de franchise avec
le géant Carrefour, un des leaders mondiaux de la distribution. Dans la foulée, deux grands
hypermarchés voient le jour dans les villes de Salé et de Marrakech.
C’est fort de ce succès, que le 15 Novembre 2010, Label’Vie achète 100% des actions du
Groupe Métro Cash and Carry Morocco. Cette transaction permet au groupe d’acquérir huit
points de ventes stratégiques dans sept villes marocaines et d’accueillir près de 1 400
nouveaux collaborateurs.
3
2018 un chiffre d’affaire de plus 9 milliards de Dirhams HT et comptabilisera plus de 100
magasins à travers tout le Royaume à la fin de l’année 2019.
4
Relever le
challenge
Esprit Culture de la
d’appartenance satisfaction
Transparence
et confiance
Culture de la Satisfaction
Le métier de la grande distribution est avant tout un métier de service. Chez Label’Vie,
cette conviction est partagée par tous ses femmes et ses hommes. Le groupe œuvre tous les
jours pour satisfaire ses clients en leur proposant une expérience unique dans ses magasins,
des produits et services qui s’adaptent à leurs besoins.
Le groupe mesure constamment l’évolution de cette satisfaction et tire les leçons de ses
analyses pour continuer à offrir le meilleur service à ses clients.
5
C’est avec un état d’esprit encourageant les challenges, une endurance et persévérance sans
faille, et surtout la capacité d’imaginer l’avenir que le groupe continue à relever tous les
défis.
Transparence et confiance
Chacun est acteur et porteur de cette confiance afin d’apporter des solutions concrètes aux
attentes des clients.
Esprit d’appartenance
Chez Label’Vie, chaque femme et chaque homme contribue à l’effort commun pour bâtir
l’entreprise. Ils éprouvent la fierté d’appartenir à un groupe majeur de la distribution au
Maroc, présent sur 24 villes du Royaume, et qui ne cesse de grandir.
6
CHAPITRE 2
LA REVUE BIBLIOGAPHIQUE
A l’origine, les travaux portant sur l’offre de produits en magasin, ou encore l’assortiment,
se sont essentiellement intéressés à des problématiques de taille et d’allocation d’espace aux
différentes catégories de produits. Ce n’est que tardivement que l’étude du consommateur,
de sa perception, de ses préférences a suscité de l’intérêt (Khan, 1999). Cette négligence
dans la compréhension de ce qui affecte réellement le consommateur s’est traduit également
de façon empirique par des distributeurs qui définissaient leurs assortiments par de simples
comparaisons de performance entre les enseignes. Aujourd’hui, la nécessité de comprendre
ce qui affecte réellement la performance n’est plus à prouver et l’acheteur a retrouvé une
place centrale dans l’intérêt des chercheurs et des distributeurs. L’exploitation des données
7
clients, récoltées notamment par les cartes de fidélité, occupe désormais une place
importante.
La majeure partie des travaux faisant référence aux préférences des consommateurs
concerne le concept de recherche de variété, un concept central dans la littérature portant sur
l’assortiment. Très tôt la préférence des consommateurs pour une offre large est mise en
évidence (Baumol et Ide, 1956 ; Mc Alister et Pessemier, 1982 ; Aurier, 1991 ; Arnold et al.
1983). Qu’il s’agisse de préférences instables, de recherche de flexibilité ou encore de
préférence pour la variété, les consommateurs accordent énormément d’importance au
niveau de choix offert par un assortiment de produit. Hoch et al. (1999) montrent que les
consommateurs classent la variété d’un assortiment juste derrière la localisation et les prix
dans le choix d’un magasin.
8
Figure 4: Taxonomie des théories du comportement de recherche de variété
Selon le schéma précédent, le comportement de variété d’un individu peut être considéré
comme inexplicable ou explicable. Nous présenterons donc successivement ces deux points
de vue.
Le comportement inexplicable s’explique par le fait que le consommateur fait son propre
choix. Ceci dépend d’un processus stochastique (Aurier, 1991), qui en dépit de ces
préférences et ses goûts, le consommateur effectue des changements qui sont guidés par le
hasard.
De son côté, le comportement explicable est un choix défini par des facteurs
psychologiques ou sociologiques identifiables. Ce dernier est lié à une approche dite
déterministe (Aurier , 1991 ) et imputable à deux types de comportements d’achat varié du
consommateur : les comportements dérivés et directs (Laurent , 1978).
Les comportements dérivés recouvrent les changements de marque qui sont le résultat de
variations dans l’environnement, la situation, ou le contexte d’achat ou de consommation.
9
Le choix permet donc, dans ce contexte, de répondre aux besoins multiples et hétérogènes
des consommateurs (McAlister et Pessemier,1982 ; Kahn , 1995). Deux types de variations
ont été identifiés par (McAlister et Pessemier ,1982), soit les besoins multiples et le
changement du problème du choix.
Les besoins multiples sont liés à l’existence d’une variable très importante en marketing :
la situation d’usage. Le changement ne se fait pas pour lui-même, mais pour une cause
indirecte : le changement de la situation d’usage du produit. A chaque situation d’usage
correspond une combinaison particulière d’attributs du produit attendue par le
consommateur. Les besoins multiples se divisent en trois types selon les situations d’usages
(Aurier, 1991).
Une variation des choix : apparait souvent lorsque certains produits sont retirés et
remplacés par d'autres (suppression ou lancement d’un nouveau produit,
disponibilité du produit en magasin, ...) Le consommateur n’a donc pas le choix et
opte pour une marque particulière (McAlister et Pessemier, 1982)
Une variation des goûts : qui résulte en quelque sorte d’une évolution de
l’environnement du consommateur (publicité, campagne,..) ((McAlister et
Pessemier, 1982), ou de lui-même (en raison de son âge) (Aurier, 1991)
Une variation des contraintes : déterminant le choix du consommateur, ces
contraintes peuvent entraîner des changements de comportement en lien avec sa
sélection de produits (changement de profession, baisse de revenu,…) (Aurier,1991)
10
En opposé des comportements dérivés, nous retrouvons les comportements directs. Dans
ce cas, le consommateur change de marque ou de variante de produit (Laurent , 1978) parce
qu’il cherche effectivement la variété dans sa consommation .La variété est recherchée pour
elle-même, et non pas de manière instrumentale dans le but de s’adapter à l’environnement.
Cette recherche peut être due à des motifs intra personnels (propres à l’individu) ou
interpersonnels (son entourage)
L’étude de (Raju ,1980) montre que selon leur niveau optimal de stimulation, les individus
se distinguent sur trois facteurs : le désir du non familier, l’alternance dans le familier et la
recherche d’information. Le désir du non familier se manifeste généralement par l’essai de
nouveaux produits même si le consommateur revient au produit initial par la suite, ce qui
aura tout de même dans cette action rehaussé son niveau de stimulation. L'alternance dans le
familier vise un changement parmi une sélection de produits connus par le consommateur
dans le but d’éviter la routine et de minimiser les risques associés au changement. Quant à la
recherche d’information, cette dernière cherche à collecter de nouvelles informations et varie
selon le niveau de stimulation que le consommateur recherche : Or, les consommateurs
ayant une forte stimulation recherchent de l’information puisqu' ils ont le désir d’explorer et
de trouver des produits non familiers. Par ailleurs, les consommateurs ayant une faible
stimulation vont rechercher de l’information dans le but de réduire le risque associé à l’essai
de nouveaux produits (Raju, 1980).
11
appartenance à un groupe ou à une organisation ; il en imite donc les changements de
comportements dans le but d’être accepté facilement(McAlister et Pessemier, 1982).Selon la
théorie de la distinction, en revanche, le changement est lié au besoin de manifestation de
l’identité individuelle conduisant à l’adoption d’un style de vie particulier (par exemple, une
forte propension à l’achat de nouveaux produits) (McAlister et Pessemier, 1982).
Dans cette partie, les principaux facteurs pouvant avoir une influence sur le comportement
du client vis-à-vis de son choix du type de commerce qu’il pourrait visiter pour les courses
seront énumérés.
Des interrogations sur les raisons poussant les consommateurs à choisir de visiter un
magasin plutôt qu'un autre, implique que l'étude du comportement de sélection d'un point de
vente fasse encore aujourd'hui, l'objet d'une littérature très présente. Plusieurs modèles ont
été développés au fil du temps, et leur objectif consistait à identifier et définir les différents
facteurs qui peuvent influencer de n’importe quelle manière les comportements de
fréquentation des consommateurs vis-à-vis des commerces présents. Dans un souci de
synthèse, les modèles de choix d'un point de vente les plus utilisés par les chercheurs en
marketing seront présentés, à savoir : ceux d'Engel, Kollat et Blackwell (1968) et Lush
(1982). Copiés sur des modèles de choix de produits, ils décrivent le choix d'un milieu
commercial comme étant un enchainement d’action permettant à l’acheteur de comparer en
fonction de la nature de son besoin, les enseignes capables de donner raison à sa requête.
Une mise en avant de deux niveaux d’arbitrage relatifs au processus de choix d’un magasin
de vente, a été faite sur la base de ces modèles, à savoir :
12
Le consommateur commence par identifier un ensemble de magasins potentiellement
éligibles. Puis, ces magasins seront évalués en fonction de : la situation (motivation au
chalandage par exemple) et des avantages recherchés (Filser, 1986).
Source : (Bougamra,2013)
La base de ce modèle a été proposée par Fishbein (1963). Selon lui, la sélection d'un point
de vente passe par une comparaison primaire de chacun des critères d'évaluation pris en
compte et hiérarchisés (par le système de point de score d’importance) par l'individu.
Reposant sur les études de Fishbein (1963), le modèle Engel, Blackwell et Miniard (1995)
affirme que le comportement de fréquentation d'un consommateur repose sur un processus
cognitif d'évaluation multi attributs tel que présenté dans la figure 6.
13
Source : (Bougamra,2013)
Figure 6 : Processus de choix d'un point de vente par le consommateur, inspiré du modèle
d'Engel, Blackwell et Minard (1995).
Le modèle exposé dans cette figure montre que la sélection d’un point de vente passe
inévitablement, par un processus de comparaison les critères d’évaluation que l’acheteur
s’est fixé et les caractéristiques des magasins telles que ce dernier les perçoit. En outre, les
auteurs établissent le classement de ces critères. Si Engel, Blackwell et Minardcitent
quelques critères d’évaluation, leurs natures, leurs nombres et l’importance accordée à
chacun de ces critères peut varier en fonction des individus et des circonstances d’achat
(produit recherché, situation d’achat et de consommation, etc.).
14
La première étape renvoie à la notion d’ensemble évoqué qui correspond à l’ensemble des
points de vente que l’individu connaît bien et sur lesquels il se base pour établir son
processus d’évaluation. Autrement dit, ce processus de comparaison permet à l’individu de
faire une distinction entre les magasins dits « acceptables » et les magasins qualifiés de «
non acceptables » ou « rejetés ». Ces derniers sont alors mis à l’écart par les individus et ne
sont plus choisis pour faire les courses. Et donc, L’ensemble des magasins visité par un
individu lors de ses courses constitue des points de vente « acceptables ».
Malgré leurs aspect purement théorique, ces modèles restent néanmoins des références
incontestables, irréfutable et révèlent des éléments de compréhension qu’il faut prendre en
considération dans le domaine de la modélisation du comportement du consommateur.
La proximité géographique
15
Un assortiment varié
Le prix
Ce critère a longtemps été considéré comme le plus important quand il s’agit du choix du
point de vente, et ce, était majoritairement dû a la crise économique et financière. Mais
ça, c’était avant, en effet maintenant, et grâce à la révolution concurrentielle, toutes les
enseignes fixent pratiquement les mêmes prix de produits partout. Sauf dans quelques
exceptions, le cas du carrefour Gourmet en est l’exemple.
Un service de qualité
En plus du service de qualité, une ambiance interne agréable est capable d’attirer plus de
clientèle à l’intérieur de la surface de vente, mieux que ça, elle est même capable de la
pousser à dépenser plus d’argent. Des recherches ont démontrés que certains variables de
16
l’ambiance (musique, odeurs agréables, couleurs…) poussaient les clients à apercevoir
les produits comme étant de meilleure qualité (Chebat, Michon et Turleyc 2003)
Afin de déterminer la relation possible entre l'attribution culturelle et les lieux de shopping,
il est nécessaire de considérer tous les indicateurs qui ont un pouvoir prédictif dans la prise
de décision.Il s'agit de conserver des variables déjà identifiées dans la littérature, qui tendent
à homogénéiser le comportement de fréquentation de la population cible de l'étude. Les
études de marché prennent souvent les caractéristiques inhérentes des individus comme
exemples, telles que: les caractéristiques situationnelles, psychologiques et
sociodémographiques.(Hawkins, Best et Coney, 1995; Daghfous, Chéron et Hié, 1999;
Lemoine, 2001).
Parmi les variables explicatives traditionnelles sur le comportement personnel des points
d'achat, il convient de considérer l'influence significative des variables de situation. Au fil
des ans, les chercheurs ont mis en évidence de nombreux facteurs situationnels qui peuvent
conduire à des réponses émotionnelles spécifiques aux magasins (Belk, 1975; Lemoine,
2001). Selon ce dernier, l'intérêt pour les magasins d'alimentation est positivement lié aux
différents types d'achats que les consommateurs souhaitent obtenir. Par conséquent, il est
nécessaire de distinguer cinq types d'achats, à savoir les achats réguliers, les achats
supplémentaires, les achats le jour même, les achats risqués et les achats en entrepôt.
Les achats habituels sont des achats d’articles qui s’utilisent entre trois et sept jours tels
que les biscuits, les fromages, la farine…
Les achats de compléments (fill in) se sont les achats de produits important comme
le lait, le beurre, l’huile, le sucre …
Les achats de stockage (stock up) se sont les achats de gros afin de remplir les
armoires de stockage comme l’exemple des pâtes, riz, poisson surgelé, boites de
conserve comme le thon ... .
Les achats aventure (adventure) sont les achats d'articles que le consommateur
n’avait pas l’attention de les acheter comme l’exemple des produits de beauté,
chocolat, produit en promotion …
17
Les achats consommés le jour même (same day consumption) se sont les achats de
produits périssables : fruits, légumes, plats préparés comme le cas des fruits,
légumes, plats préparés…
Par conséquent, on pense que ces différentes dimensions contextuelles tendent influencer
les attitudes globales des individus à l'égard de la fréquentation fréquente des aliments.
En d'autres termes, on voit qu'en fonction du type d'achat que recherchent les
consommateurs, ces derniers auront tendance à favoriser certaines entreprises par rapport
à d’autres.
Dans la littérature marketing, les variables psychographiques sont rarement utilisées dans
les études qui étudient le comportement fréquent des épiceries. Cependant, comme l'ont
montré Filser et Plitchon (2004), les variables psychologiques nous facilitent la
compréhension de comportement individuel des consommateurs. Les facteurs
psychologiques sont liés au style de vie personnel, aux croyances, aux valeurs et à la
personnalité, et ont une influence systématique sur leur comportement habituel. En effet,
selon les croyances et les valeurs acquises au cours de leur vie, les individus s'adaptent à
certains modes de consommation. En d'autres termes, les valeurs personnelles des individus
déterminent leur comportement de consommation. (Balderjahn, 1988; Grunert, Grunert et
Kristensen, 1993 ; Perrinjaquet et Furrer, 2006). Ces valeurs personnelles qu’on vient de
voir reflètent plusieurs motivations (Park, 2002 ; Oueslati 2007) qui peuvent être la source
affectives spécifiques envers des points de vente.
18
2.4. La recherche de variété et le choix d’un point de vente
La recherche de variété a bien été étudiée dans le cadre de la fidélité à la marque, sauf que
ce même concept n'a jamais été appliqué à la relation qui lie les consommateurs au point de
vente. Dans le domaine des produits, si nous acceptons largement ce concept, alors toutes les
raisons du changement de marque sont considérées comme des causes directes ou dérivées
de la recherche de variété. D’un autre côté, les partisans du concept de la recherche sur la
diversité au sens étroit, comme Laurent (1978), Hoyer et Ridgway (1984), Steenkamp et
19
Van Trijp (1991), estiment que la recherche de variété par le consommateur correspond au
changement de marque pour des raisons directes.
La notion de fidélité est apparue dans les recherches marketing en 1923 avec Copeland. Le
terme « fidélité » n’étant pas encore usuel, le concept était identifié par le comportement du
client qui réserve à une marque, l’exclusivité d’achat même en cas d’indisponibilité du
produit.
Actuellement, la fidélité est définie dans les écrits académiquescomme «un attachement
durable, préférentiel ou exclusif, à une entreprise ou à une marque » (Lendrevie et Lévy,
2013 , p. 1077). Ses bienfaits pour l’activité commerciale sont identifiés et reconnus par la
communauté des « marketeurs ». En effet, selon Cielle (2014) son coût est estimé de trois à
quinze fois moins chères par rapport au coût d’une nouvelle entrée en relation. Côté durée
de vie du client, il semblerait qu'une entreprise détenant un taux de fidélisation
de 90% n’aurait besoin de renouveler sa clientèle que tous les 10 ans (Reichheld,
1996 ; Chétochine,2010)
À un niveau général, la fidélité est quelque chose que le consommateur peut démontrer
envers une marque, un service, un magasin, une catégorie de produit et une activité. Nous
utiliserons le terme de fidélité du consommateur et non le terme fidélité à la marque
20
puisque nous désirons mettre l'emphase sur le fait que la fidélité est une composante de
l'individu et non un attribut appartenant exclusivement à une marque. (Hammond et al.,
2003)
Selon Sheth (1968), la fréquence et la quantité d’achats sont des indicateurs qui dévoilent un
comportement de fidélité dès lors qu’il s’agit d’actions concrètes, répétées et régulières.
Cette déduction a été appuyée par les recherches de McConnell (1968), elles-mêmes basées
sur une étude réalisées par Tucker (1964), qui démontrent que le consommateur est
considéré fidèle au bout de son quatrième achat effective de la même marque.
Cunningham (1956), quant à lui, ne considère par la marque unique comme une condition
pour déclarer un comportement de fidélité. Les actions répétées et régulières, même
multimarques, suffisent dès lors qu’elles constituent une majorité des achats.
Les émotions du consommateur sont des facteurs psychologiques qui peuvent influencer sa
fidélité envers une marque ou un produit. L’approche attitudinale peut être mesurée en
fonction de l’attachement que le consommateur éprouve envers l’entreprise.
21
Une autre vision, celle de Moulins (1998), considère que la fidélité est bâtie sur la relation
entre la compagnie et le consommateur. Au-delà du comportement intentionnel d’un simple
acte d’achat, les deux parties sont unies par un accord d’intérêt et de confiance gagnant-
gagnant.
Enfin, la fidélité attitudinale peut être cognitive et donc les acte achats réfléchis et calculés
ou à l’inverse, elle peut être affective et donc purement sentimental. C’est donc une fidélité
solide qui ne peut être rompue qu’en cas de désagrément exagéré causé par la compagnie.
C’est un avis intéressant de Cova (2005) qui souligne la possible longévité d’une fidélité
émotionnelle, que nous pourrions définir comme aveugle lorsque le produit n’est pas
parfaitement adapté aux réels besoins du client.
La marque maison et le détaillant lui-même peuvent également jouer un rôle important sur la
qualité de la fidélité au magasin. Tous les deux liées à l’appréciation favorable ou non du
client. C’est un lien logique, constaté par Gonzalez-Benito et Martos-Partal (2012), qui peut
influencer la fidélité émotionnelle du client.
La fidélité serait un mixe des approches comportementales et attitudinales ? C’est une réalité
affirmée par plusieurs auteurs. Day (1969) a été le premier à croiser ces deux approches
pour déclarer la fidélité d’un client. Le comportement et l’attitude favorable envers
l’entreprise sont deux facteurs indissociables pour mesurer la fidélité d’un client.
Enfin, selon Bove et Mitzifiris (2007), accéder au même magasin à plusieurs reprises sans
attachement n'est qu'une copie passive. Par conséquent, ces approches sont indivisibles. Le
tableau I présente les différentes définitions de la fidélité issues de la littérature.
22
Tableau I: Quelques définitions de la fidélité issues de la littérature
23
« Elle pourrait se définir
Moulins (1998) Compagnie comme la volonté (engagement
psychologique et
comportemental) d’ancrer la
relation commerciale dans la
durée par la constitution et le
développement d’une histoire
et d’un actif communs » p.72-
73
24
Baldinger et (1996) Marque « [...] une approche innovante
Robinson qui considère simultanément le
comportement et les attitudes
[...] » p. 23
Bove et (2007) Magasin « Les consommateurs peuvent
Mitzifiris acheter à plusieurs reprises
dans le même magasin, soit
activement, en raison de leur
confiance et de leur
engagement envers la
boutique, soit passivement, en
raison d’inertie » p. 516
(Source : Berthiaume, 2015)
Au fil des années, les recherches, de plus en plus avancées sur le concept de la fidélité, ont
données naissance à plusieurs modèles reconnus. Dans ce travail de recherche, deux
modèles revenant souvent dans la littérature, soit ceux plus fréquemment utilisés par les
chercheurs en marketing dans leurs études portant sur le comportement du consommateur et
de la fidélisation de la marque, ont été choisis.
Modèle d'Oliver
Oliver (1994) définit son modèle comme un processus psychologique, composé de la fidélité
cognitive, la fidélité affective, la fidélité conative et la fidélité d’action.(Voir figure 7)
25
Dans la phase cognitive, le consommateur se base sur son expérience et sur les données dont
il dispose pour procéder à un achat réfléchi et rationnel. Les plus méfiants peuvent dresser
un bilan comparatif très avancés reprenant les caractéristiques techniques des produits du
marché. Le résultat de cette phase est un rachat répété de la même
marque sans réelle satisfaction.
Avec le temps, une satisfaction peut naître et le passage à la deuxième phase se fait ainsi en
douceur. Une attitude positive se développe grâce à cette satisfaction déclenchée par le
plaisir ressenti lors de l’utilisation du produit.
Cependant, durant cette deuxième phase, la fidélité affective pourrait se briser car il n’y a
toujours pas d’engagement de la part du consommateur pour ses achats futurs.
La troisième phase de fidélité conative se caractérise par l’intention d’agir (répéter l'achat,
recommander, revenir, etc.). L’engagement du consommateur réside dans cette bonne
intention envers la même marque. C’est une sorte de motivation qui ne garantit pas le
passage à l’action d’achat.
Enfin, la phase de fidélité d’action représente une fidélité mature qui fait entrer le
consommateur dans une sérénité lors de son acte d’achat et d’une entière satisfaction lors de
l’utilisation du produit. C’est la fidélité vraie.
26
Source : (Bougatta, 2011)
Cette vision permet de concilier les deux approches précédemment évoquées ; attitudinale
et comportementale, et adopte ainsi l’approche mixte.
Le cumul d’une fréquence élevée de rachat de la même marque avec une attitude favorable
est la condition ultime pour parler d’une vraie fidélité.
La vraie fidélité : Elle cumule l’attitude favorable et la fréquence d’achat très élevée.
C’est le niveau le plus élevé de la fidélité. Le client n’est pas sensible aux
modifications des prix, ni aux offres alléchantes de la concurrence. Pour les
gestionnaires, c’est le client parfait car extrêmement économiques en termes
d’actions marketing et très rentables en termes de politique des prix.
La fausse fidélité se caractérise par une attitude défavorable envers la marque d’une
part. Et d’autre part, par une fréquence relative élevée de rachat de la marque. Ceci
peut s’expliquer par la sensibilité aux changements des prix ainsi qu'aux
pratiques de marketing des concurrents. La vigilance de l’entreprise doit être de mise
puisque cette catégorie de clients est très volatile. La moindre offre promotionnelle et
autres rabais de la concurrence suscite sont intérêt. La motivation financière prime et
requiert par conséquent des efforts commerciaux importants pour garder cette
catégorie de client.
27
bonnement interdits, ou encore pour des raisons sociales qui peuvent, dans certaines
situations, provoquer des boycottages de masse.
La parfaite satisfaction du client pour un produit ne signifie pas une fidélité absolue. En
effet, un besoin de changement naturel et humain peut rompre une fidélité par une alternance
ou par un abondant définitif s’il y a beaucoup de concurrence.
De nouvelles stratégies et outils ont également vu le jour et ont ainsi été évoqués dans la
littérature. Par exemple, on peut citer le positionnement des enseignes, les
attributs spatiaux, la fréquence des visites, la possession de carte de fidélité, la non
possession de carte de fidélité du concurrent et le temps de trajet (Jazi, 2005; Croizeanet
al.2009).
Toutefois, 69 % du budget du consommateur est dépensé dans un seul magasin qui peuvent
être divisés en deux catégories : magasin principal et occasionnel (Volle, 2000;
Croizeanetal.,2009).
28
CHAPITRE3
L’OBJECTIF DE TRAVAIL
Après avoir présenté la revue de la littérature relative à notre sujet dans le chapitre
précédent, Ce chapitre, va permettre l’émission d’un ensemble défini et justifié d’hypothèses
qui se baseront sur l’ensemble des publications et modèles des auteurs mentionné dans le
2ème chapitre. Puis ensuite, une présentation de l’objectif de cette recherche suivie d’une
partie, qui va permettre la clarification de la relation entre les différentes variables qui seront
mesurés à travers notre étude.
Pour répondre à cette problématique, trois hypothèses seront émises à partir de données
rassembles dans la revue de la littérature et précisément de la conceptualisation de Kahn
(1995) qui affirme que:
Nous avons préalablement posé que Kahn (1995) a passé en revue les différentes
motivations des consommateurs envers la variété de produits et en est venue à les classer en
deux principales catégories, soient : les situations externes et la satiation/stimulation. Cette
revue nous permet d'identifier les comportements explicables qui mènent un consommateur
à rechercher de la variété.
29
Les situations externes
Il a été démontré que les situations externes constituaient une partie intégrante des
comportements dérivés du consommateur, ces derniers ne sont donc pas directement liés au
fait de vouloir la variété, ils sont dus à des changements environnementaux et contextuel
autour du consommateur. McAilister et Pessemier (1982) ont confirmé par leur étude que le
cadre contextuel dans lequel se trouve un consommateur quand il achète un produit,
influence le niveau de variété recherché. C’est ainsi que, le comportement du consommateur
envers la diversification de produits, a tendance à différer selon les saisons, les évènements
spéciaux selon lesquelles il effectue des achats, les promotions en magasin, son organisation,
en plus des publicités en cours dans l'environnement du consommateur.
La satiation/stimulation
Avant tout chose, le client choisit son point de vente en se basant sur les produits qu’il
souhaite acheter et l’assortiment offert par celui-ci. Indécis, le client choisit le magasin qui
propose un large éventail de choix afin de répondre facilement à ces besoins et aussi l’aider
à trouver l’article convenable pour chaque situation. Un consommateur orienté variété est
30
un consommateur cherchant toujours de nouveaux produits, ce dernier ira donc chercher le
magasin qui propose souvent à ses clients une grande variété de produits.
Le besoin de recherche de variété doit être comblé par le point de vente afin d’atteindre les
attentes des consommateurs et éventuellement être en mesure de conserver ses clients
fidèles. La variété du magasin permet aux consommateurs de trouver ce dont ils ont besoin
facilement, de comparer avant d'acheter et leur donne la chance d'essayer de nouveaux
produits. Un consommateur qui trouve toujours la variété de produits qu’il cherche dans son
magasin habituel lui restera fidèle.
H3 : Quand un magasin est en constant changement de variété de produits, ses clients lui
resteront fidèles.
Dans cette section, nous présenterons l’objectif du travail de l'étude ainsi que les
hypothèses le composant. Ainsi, nous pourrons démontrer la relation causale possible entre
l’ensemble des variables et des dimensions de la présente recherche. La figure 8suivante
illustre les trois hypothèses de cette recherche.
Situations
externes
Stimulation
Suite aux trois hypothèses présentées, nous posons par ce modèle que, si les
consommateurs sont motivés, ils recherchent de la variété (H1).Les magasins se voient donc
dans l’obligationd’offrir cette variété recherchée par les consommateurs et le choix d'un
magasin à visiter peut être conditionné par la recherche d'un produit bien précis (H2). Un
31
client sera fidèle à un commerce si ce commerce répond à ses attentes en matière de variétés
de marques et de produits (H3).
À travers ce chapitre, nous avons présenté l’objectif de ce travail de recherche ainsi que
les différentes hypothèses de recherche que nous validerons par notre étude. Le chapitre 4
présentera la méthodologie de recherche utilisée pour tester nos trois hypothèses.
32
CHAPITRE 4
LA MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
Le présent chapitre présente les méthodes et les techniques utilisées pour la réalisation de
cette étude dont le but est de vérifier les hypothèses de recherche précédemment énoncées.
Ce chapitre est composé de trois principales parties soit : le cadre de recherche (le type de
recherche, la méthode de collecte de données et l'instrument de mesure), le processus
d'échantillonnage et les méthodes d'analyse des données.
Nous allons présenter dans cette partie le type de recherche réalisée, la méthode de collecte
de données et l’instrument de mesure adapté pour cette étude.
Dans cette première partie, nous allons déterminer le design de recherche (Malhotra,
2009). À la suite, les hypothèses formulées précédemment seront testées afin de confirmer
ou d'infirmer si la variable étudiée dans la revue de la littérature pourrait motiver le
consommateur à choisir un point de vente plutôt qu’un autre et de déterminer si sa fidélité
dépend des conséquences de son choix. Comme nous nous sommes retrouvés à tester des
hypothèses pour prouver l'existence d'une relation causale, nous avons utilisé un modèle de
type causal (Evrard et al. 1997). Afin de pouvoir établir toutes les relations causales, nous
avons choisi de mener une étude descriptive quantitative pour :
33
Définir les caractéristiques sociodémographiques des clients.
34
leurs informations. Les répondants n'ont pas eu de mal à comprendre le sujet ainsi que les
différents termes employés.
Cette section du questionnaire est composée de trois questions (Q2, Q3 et Q4). La première
question (Q2) cherche à mesurer l'importance accordée par le répondant aux différents
attributs identifiés, dans la revue de littérature, pouvant influencer le choix d’un point d
ventes à fréquenter. Ces attributs sont : la proximité géographique, le prix, la variété des
produits, un service de qualité, le cadre du magasin et la qualité des produits. Chaque
attribut (ou critère de choix) est évalué sur une échelle d'importance à cinq niveaux allant de
1 (pas du tout important) à 5 (très important).La deuxième question (Q3), a recours à une
échelle dichotomique (oui/non) puisqu'il s' agit d’une question fermée ; elle cherche à
déterminer si le choix de magasin du répondant repose sur la variété de produits qu’il offre
ou pas , quant à la troisième question (Q4), elle cherche à déterminer ce que le magasin doit
offrir à ses clients.
Cette section permet d’évaluer la fidélité des consommateurs envers un point de vente qui
offre et qui apporte toujours du nouveau dans sa variété de produits. La réponse à cette
question (Q7), a recours à une échelle dichotomique (oui/non) puisqu'il s'agit d’une question
fermée.
La quatrième et dernière section de notre questionnaire compte sept questions relatives aux
caractéristiques sociodémographiques afin de mieux décrire le profil de l’échantillon. Elle
comprend le sexe des répondants, leur âge, leur situation matrimoniale, le nombre de
personnes habitant dans le foyer, la fréquentation, la proximité du lieu d'habitation et pour
finir une question relatives à la situation financière du répondant. La majorité des questions
dans la section sociodémographique sont mesurées par des échelles qualitatives nominales.
Le questionnaire final est présenté dans les Annexes
36
répondre au questionnaire, il ne le finissait pas forcement, et c’est à cause de la question
filtre qui stipule que le répondant doit rechercher de la variété dans ses produits quand il
faisait ses courses habituelles. Autrement, ce dernier était remercié et le questionnaire
prenait fin.
La méthode d’échantillonnage est un facteur déterminant, qui reflète la qualité des résultats
qui seront collectés. Dans cette étude, une méthode d’échantillonnage de type boule de neige
(le même principe que le principe du bouche à oreille) a été utilisée. Cette méthode a permis
la collecte d’un grand nombre d’informations en un temps record, avec le moindre cout
(0dhs pour mon cas). Pour le mettre en action, un lien hypertexte vers le sondage a donc été
transmis sur les réseaux sociaux et toute personne voyant la publication était invitée à
répondre au sondage et à partager le lien à travers son propre réseau.
L'enquête était réalisée sur 10 jours entre le 4 et le 13juin 2020 inclusivement et rois
relances ont dû être nécessaires pour en arriver à une taille d'échantillonnage satisfaisante.
Au final, 122 questionnaires ont été amorcés, mais, seuls 95 d’entre eux ont été complétés
suite à la question filtre.
37
CHAPITRE 5
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Le profil des répondants inclut le sexe des personnes interrogées, l’âge, l’état
matrimonial, la composition du ménage, la situation géographique, le revenu mensuel du
ménage et la fréquence d’achat à laquelle les répondants faisaient leurs courses.
Le tableau III montre que les répondants sont principalement des femmes, soit 67,4%
des répondants (64 femmes), tandis que seulement 32,6% des répondants sont des
hommes (31 personnes).
38
Tableau III : Le sexe des répondants
Homme 31 32,6%
Femme 64 67,4%
Total 95 100%
Dans notre échantillon, les âges se répartissent entre 18 et plus de 60 ans (voir tableau
IV). Les tranches d'âge les plus nombreuses sont : 18 à 24 ans (43,2%) et : 25 à 34 ans
(41.1%), ensuite la tranche d'âge de 35 à 60 ans avec un pourcentage
de 12.6%, 2.1% pour les répondants âgés de plus de 60 ans et seul et seul 1 répondant
(1.1%) préférait ne pas répondre. L'échantillon de recherche comprend principalement
des jeunes et des adultes âgées de 18 à 34 ans.
Tableau IV : L'âge des répondants
18 à 24 ans 41 43,2%
25 à 34 ans 39 41,1%
35 à 60 ans 12 12,6%
60 et plus 2 2,1%
Total 95 100%
39
Tableau V : Le statut matrimonial des répondants
Célibataire 64 67,4%
Veuf (ve) 0 0%
Total 95 100,0%
Un 20 21,1%
Deux 22 23,2%
Trois 14 14,7%
Quatre 27 28,4%
Total 95 100%
40
La proximité géographique
Les résultats du tableau VII, montrent que 37.9% des répondants se déplacent de moins de
1Km pour se rendre à leur magasin, 50.5% se déplacent d’une distance qui varie entre 1Km
et 5Km, 6.3% des répondants d’une distance entre 5Km et 10Km et 5.3% se déplacent de
plus de 10Km pour s’y rendre.
Moins de 1 Km 36 37,9%
Total 95 100,0%
41
Tableau VIII : Le revenu mensuel des ménages
Total 95 100%
Fréquence d’achat
Le tableau IV ci-dessous révèle que sur les 95 répondants, 1.1% effectuent leur achat tous
les deux mois, 11.6% font leurs achats une fois par mois, 22.1% font leurs achats une fois
par 2 semaines, 37.9% effectuent leurs achats une fois par semaine, 25.3% font leurs achats
2 à 3 fois par semaine et seulement 2.1 % effectuent leurs achats chaque jour. La plupart des
répondants effectuent leurs achats entre une fois par semaine et 2 à 3 fois par semaine.
Tableau IX : Fréquence d’achat
42
5.2. Vérification des hypothèses de recherche
Dans le cadre de notre étude, nous cherchons à savoir dans quelle mesure le comportement
de recherche de variété influence le choix d’un point de vente, et par conséquent la fidélité
envers ce point de vente. Notre objectif, dans cette section, est de vérifier que les résultats
obtenus confirment les hypothèses énoncées dans notre objectif de travail.
Les motivations déjà mentionnées dans la littérature à savoir les « situations externes »
et la « satiation/stimulation » semblent avoir un effet sur la recherche de variété de
l’individu. Le but de cette section est donc de vérifier si le comportement de recherche
de variété peut être expliqué par les deux dimensions citées précédemment : les
situations externes et la satiation/stimulation. L’individu doit indiquer à quel point il est
d’accord avec l’énoncé sur une échelle de type Likert en cinq points. (Questions 5 et 6).
Les figures 9 et 10 montrent les résultats graphiques obtenus.
Situations externes
Le graphe ci-dessus (figure 9) montre les différentes raisons qui pourraient motiver le
consommateur a acheter des produits différents en fonction des facteurs situationnels , on
remarque que les promotions sont les principales motivations qui poussent notre échantillon
à acheter des produits qui sont différents avec 56.8%, suivies de la saisonnalité des produits
43
avec un pourcentage de 37.9%, puis l'organisation du magasin avec 32.6%, les événements
particuliers avec 30.5% et finalement les publicités avec seulement 25.3%. Ceci prouve que
les différents facteurs externes à l’individu, tels un changement de prix, la saisonnalité, le
retrait ou le lancement d’un produit sur le marché, les événements et la pression publicitaire
mènent à une motivation accrue des consommateurs envers la recherche de variété.
Satiation/Stimulation
Le graphe ci-dessus (figure 10) montre que plus que la moitié des répondants (57.%) sont
tout à fait d'accord pour dire qu'ils aiment essayer de nouveaux produits, 36.8% achètent des
produits différents par curiosité, 30.5% des répondants disent qu'ils achètent des produits
différents pour se faire plaisir, et seulement 27.4% des répondants sont tout à fait d’accord
quant à l'alternance entre deux produits d'une même gamme juste pour faire un changement.
Afin de céder à ses motivations individuelles, le consommateur peut varier ses choix en
alternant entre deux produits, en recherchant de l’information auprès de nouveaux
produits,…Il s’agit de facteurs directs ; la recherche de variété dans ce cas est recherchée
par le consommateur lui-même et non pas par des pressions liées à l’environnement.
Les consommateurs recherchent plus de variété dans leurs produits si ces derniers sont
motivés. C’est ce que les deux questions (Q5 et Q6) de cette section ont tenté de démontrer à
travers l’analyse des réponses de 95 consommateurs .Les situations externes et le sentiment
44
de satiation/stimulation semblent alors être responsables à la motivation des consommateurs
et poussent ces derniers à rechercher de la variété.
Dans cette section, nous cherchons à déterminer si la variété de produits proposée est un
déterminant significatif du choix du point de vente
Sur une échelle allant de 1 (pas du tout important) à 5 (très important), les répondants
ont exprimé leurs opinions concernant l'importance de chaque critère de choix d'un
magasin(Question2).La figure 11 présente les résultats de cette évaluation en classant les
critères par ordre décroissant des réponses des participants.
Figure 11 : Évaluation du niveau d'importance des critères de choix d'un point de vente
Les résultats graphiques nous montrent que tous les critères sont importants aux yeux
des consommateurs, mais le niveau d'importance diffère d’un critère à un autre. La figure
ci-dessus indique que dans l'ensemble, 77 (81.7%) répondants de notre échantillon
accordent de l'importance à la qualité de produits ; or la qualité des produits prend la tête
du classement et semble être le critère le plus important pour notre échantillon. 69
(72.6%) participants accordent de l’importance à la variété de produits, qui quant à elle ,
45
occupe la deuxième place du classement. 61 (64.2%) répondants accordent de
l’importance au prix, 61(64.2%) à la qualité du service, 48 (50.5%) à la proximité
géographique et 20(21.1%) à l’ambiance du magasin. En revanche, lors du choix d'un
point de vente, notre échantillon ne valorise pas vraiment l'ambiance du magasin.
On cherche ici à partir de ces deux questions à déterminer si le choix d’un point de vente
repose sur la variété de produits qu’il offre à ces consommateurs. Les figures 12 et 13
montrent les résultats obtenus
Question 3 : Est-ce que votre choix de magasin repose sur la variété de produits qu’il
offre ?
3,2%
Non Oui
96.8%
La figure ci-dessus, montre que sur les 95 répondants, 92 (96.8%) affirment que le choix
de leurs points de vente repose sur la variété de produits que ces derniers offrent. Ceci
montre que la variété de produits est un facteur primordial dans le choix d’un point de vente.
46
Avoir l'exclusivité sur certains produits (être le seul magasin à les offrir)
Série1
L'analyse de cette figure révèle que sur les 95 répondants, 81 soit 85.3% disent que le
magasin qu'ils choisissent doit offrir la variété de produits qu'ils recherchent, 48 (50.5%)
disent que leurs magasin habituel doit offrir les nouveaux produits sur le marché, et 32.6%
seulement préfèrent quand leurs magasins offre l'exclusivité sur certains produits. Ceci
révèle que la variété de produits oriente le lieu de magasinage de l'individu.
Avant tout chose, le client choisit son point de vente en se basant sur les produits qu’il
souhaite acheter et l’assortiment offert par celui-ci. Indécis, le client choisit le magasin qui
propose un large éventail de choix afin de répondre facilement à ces besoins et aussi l’aider
à trouver l’article convenable pour chaque situation. Un consommateur orienté variété est
un consommateur cherchant toujours de nouveaux produits, ce dernier ira donc chercher le
magasin qui propose souvent à ses clients une grande variété de produits. L’analyse des
réponses des trois questions (Questions 2, 3 et 4), a démontré qu’effectivement le choix d’un
point de vente repose sur la variété de produits qu’il offre.
Notre objectif, dans cette section est de vérifier si le consommateur restera toujours fidèle à
un magasin qui lui offre la variété de produits qu’il cherche (figure 14).
47
Question 7 : Si votre magasin habituel change constamment sa variété de produits, iriez-vous
chercher de la variété ailleurs?
13,68%
Non Oui
86,32%
La réponse à cette question montre que les consommateurs, du moins la grande majorité
(86,32%) ne vont pas changer de point de vente si leur magasin habituel leur offre toute la
variété de produits dont ils ont besoin.
Recherchant de la variété, les consommateurs souhaitent avoir plus de choix. Les magasins
ont donc tout intérêt à proposer une large gamme de produits pour éviter de perdre leurs
clients fidèles. A partir de la question 7 que nous avons pu vérifier notre hypothèse et
prouver qu’un consommateur qui trouve toujours la variété de produits qu’il cherche dans
son magasin habituel lui restera fidèle.
48
comportement n’a rien à voir avec le désir mais plutôt avec les facteurs externes à l’individu
tel que les promotions, les pressions publicitaires, les saisonnalités, les événements
particuliers,…Ces facteurs poussent les consommateurs à accroître leur motivation au sujet
de la recherche de variété. En effet, le consommateur est comparé à un caméléon qui achète
et consomme selon les circonstances. Quant à la satiation/stimulation, cette dimension décrit
le comportement de recherche de variété de manière directe et montre que celui-ci est lié au
désir. Afin d’éviter une certaine lassitude et routine dans leurs habitudes de consommations,
les consommateurs recherchent eux même de la variété et souhaitent avoir plus de choix à
travers un grand éventail de produits dans le but d’obéir à des motivations individuelles :
d’où la curiosité ; les consommateurs aiment essayer de nouveaux produits ; l’alternance
entre deux produits ; en alternant entre plusieurs options pour faire un changement et le
plaisir d’où le fait d’effectuer un simple achat peut leur donner une sensation se de plaisir.
Sur la base de ces résultats, nous pouvons affirmer que la recherche de variété est un facteur
motivant le consommateur à choisir un point de ventre plutôt qu’un autre en affirmant aussi
que la fidélité dépend des conséquences de ce dernier
49
CONCLUSION
Les points de vente doivent donc proposer des assortiments plus larges et plus profonds
d’une manière continue, et ce, afin de répondre aux besoins de variété de la majorité des
clients. Le choix d’un article n’est pas seulement motivé par l’utilité qu’engendrent les
caractéristiques du produit proposé, mais également par la nouveauté. Le risque représenté
par la réduction de l’assortiment est que le consommateur aille chercher dans le point de
vente concurrent la nouveauté qu’il ne trouve pas dans son magasin habituel. Le problème
mis en avant par l’analyse faite du comportement de recherche de variété chez les
consommateurs montre bien qu’il peut y avoir usure du produit, non pas à cause de ses
caractéristiques mais suite au temps et à l’ennui provoqué par sa consommation répétée. En
effet, cette étude permettra au gestionnaire d'adapter ses actions d’approvisionnement pour
la gestion de son assortiment face à ce genre de comportement. Une étude plus approfondie
est recommandée afin de mieux comprendre la dynamique de la recherche de variété.
51
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Arnold S.-J., Oum T.-H. etTigert D.-J. (1983), « DeterminantAttributes in Retail Patronage :
Seasonal, Temporal, Regional, and International Comparisons », Journal of Marketing
Research, 20, May, 149-157.
Bagozzi R.P., P.R. Warshaw (1990), Trying ton consume, Journal of Consumer Research,
17, 33127 - 140
Baldinger, A.L. &Rubinson, J., 1996. Brand Loyalty: The Link Between Attitude and
Behavior. Journal ofAdvertisingResearch, 36(December), pp.22-34.
Baumol W.-J. et Ide E.-A. (1956), « Variety in retailing », Management Science, 3(1), 93-
101.
52
Belk, R.W. 1975. « The Objective Situation as a Determinant of Consumer Behavior »,
Advances in Consumer Research, éd. M.J. Schlinger, Association for Consumer Research,
vol. 2, p. 427-437.
Bove, L. &Mitzifiris, B., 2007. Personality traits and the process of store loyalty in a
transactionalpronecontext. Journal ofServices Marketing, 21 (7), pp.507- 519
Chétochine, G., 201 O. Les 7 conditions pour satisfaire et fidéliser ses clients. Pour une
stratégie de services efficace, Eyrolles.
Cielle, A., 2014. Comment trouver et fidéliser vos clients. 7 clés pour vendre plus et mieux
2nd ed., Paris: Dunod.
Converse, P.D. 1949. «New Laws of Retail Gravitation», Journal of Marketing, vol. 14, p.
379-384.
Copeland, M.T., 1923. Relation of consumers' buying habits to marketing methods. Harvard
Business Review, 1 (3), pp.282- 289.
Croizean, J.-P., Fady, A. &Vyt, D., 2009. Fidélité des consommateurs au point de vente :
Analyse des facteurs explicatifs par un modèle logit. lnColloque Etienne Thil. La
Rochelle.
Cunningham, R.M ., 1956. Brand loyalty-what, where, how much. Harvard Business
Rëview,
34(1), pp.l16-128.
53
D'astous, A. 2010. Le projet de recherche en marketing, 4ième édition, Montréal, Québec,
ChenelièreMcGraw-Hill, 400 p.
Daghfous, N., E. Chéron, et 1. Hié. 1999. « Prestet of a model of Acculturation and Grocery
Shopping Behavior in Five Canadian Ethnie Subcultures », Proceedings of the Ninth World
Marketing Congress. The AcademyofMarketingSciens and The University of Malta, Éd. de
Manrai, Ajay K. , et H. Lee Meadow, Qawra, Malta, vol 9, 23-26 Juin, p.245.
Darden, W.R et F.D Reynolds. 1971. « Shopping Orientation and Product Usage Rates
»,Journal of Marketing Research, vol. 8, November, p. 505-508.
Day, G.S., 1969. A Two-Dimensional Concept Of Brand Loyalty. Research, 9(3), pp.29-35.
Engel, J., D. Kollat et R. Blackwell. 1968. Consumer behavior, lst éd. New York: Holt,
Rinehart and Winston Inc, 652 p.
Engel, J., R. Blackwell et P.W. Miniard. 1995. Consumer Behavior, 8th ed. Fort Worth,
Chicago: The Dryden Press, 951p.
Evrard, Y., Pras, B. et Roux, E. ( 1997). Market: Études et recherches en marketing 2e ed.,
Paris :Nathan.
Filser, M. 1985. «Analyse de l'adéquation des enseignes aux attentes des acheteurs »,
Méthodologie et Implication, Actes du congrès de 1' Association Française du Marketing
(AFM) du Touquet, vol. 1, p.192-221.
54
Filser, M. 1986. «Quelles formules de distribution pour demain? Les réponses de la
segmentation par avantages recherchés », Recherche et Applications en Marketing, vol. 1, n°
l, p. 3-16.
Fishbein, M.A. 1967. « Attitude and the prediction of behavior », In M.Fishbein (Ed.),
Reading in attitude theory and measurement. New York: Wiley, p. 477- 492.
Fornell, Johnson, Anderson, Cha et Bryant ( 1996), « The American customer satisfaction
index: Nature, ptrrpose, and findings. », Journal of Marketing, 60, 4, 7-18.
Gaulin, M., Laroche, M., McDougall, G. H., Mason, J. B., Mayer, M. L., et Ezell, H. F.
(1993). Les commerces de détail. Marketing et gestion, Montréal, Gaëtan Morin.
Ghesquiere, Chantal C. 2012a. «La délégation des courses alimentaires est elle une activité à
risque pour les femmes ? », Revue Française du Marketing, Octobre, vol. 237/238
Gourville, John T. et S. Dilip. 2005. « Overchoice and Assortment Type: When and
WhyvarietyBackfires »,Marketing Science, vol. 24, p. 382-395.
55
Grunert, S. C., K. Grunert et K. Kristensen. 1993. « Une méthode d'estimation de la validité
interculturelle des instruments de mesure : le cas de la mesure des valeurs des
consommateurs par 1 liste des valeurs LOV », Recherche et Applications en Marketing, vol.
8, n° 4, p. 5-28.
Hawkins, D., R.J Best et K.A Coney. 1995. Consumer Behavior: Implications for Marketing
Strategy, 61 h.ed. Chicago: Irwin, 649p.
Hoch S.-J., Bradlow E.-T. etWansink B. (1999), « The variety of an assortment », Marketing
Science, 18(4), 527-546.
Jazi, S., 2005 . Proposition d' un modèle intégrateur de la fidélité au point de vente.
lnJOèmes
Journées de Recherche en Marketing de Bourgogne, 9-10 novembre. Dijon, pp. 41 - 52.
56
Kahn BE, Kalwani MU et Morrison DG (1986) Measuringvariety-seekingbehavior and
reinforcementbehaviorsusing panel data. Journal of Marketing Research 23(2): 89-100
Kahn B.-E. (1999), « Introduction to the Special Issue, Assortment Planning », Journal of
Retailing, 75(3), 289-293.
Knox, S.D. & Denison, T.J ., 2000. Store loyalty: its impact on retail revenue. An empirical
study of purchasingbehaviour in the UK. Journal ofRetailing and Consumer Services,
7( 1), pp.33-45 .
Lemoine, J.F. 2001a. « Comment tenir compte des émotions du consommateur »,Revue
Française de Gestion, n°134, p. 47-60.
Lichtlé, M.-C. &Plichon, V., 2008. Mieux comprendre la fidélité des consommateurs.
Recherche et Applications en Marketing, 23( 4 ), pp.121-141.
Lush, R.F. 1982. Management of RetailEnterprises, ed. Kent Publishing Co., New York, 632
Malhotra, (2009), "An applied orientation", Marketing research (6e éd.), New Jersey:
Prentice Hall.
57
McConnell, J.D., 1968. The Development of Brand Loyalty: An ExperimentalStudy.
Journal
ofMarketingResearch, 5, pp.13- 19.
Michon, R., J.C Chebatb. et L.W Turleyc. 2003. « Mallatmospherics: the interaction effects
of the mallenvironment on shopping behavior », Journal of Business Research, vol. 58, p.
576-583.
Moulins, J., 1998. État de Fidélité et Relation de Fidélité: Éléments de réflexion pour une
nouvelle approche de l'échange. Décisions Marketing, 13, pp.67-73.
Odin, Y., Odin, N. & Valette-Florence, P., 2001 .Conceptual and operational aspects of
brand
loyalty: an empirical investigation. Journal ofBusinessResearch, 53(2), pp.78- 84.
Oliver, R.L., 1999. Whence Consumer Loyalty? Journal ofMarketing, 63, pp.33-44.
Omar, O. &Sawmong, S., 2007. Journal of Food Products Customer Satisfaction and
L0yalty
to British Supermarkets. Journal ofFoodProducts, 13(2), pp.l9- 32
Oueslati, H. 2007a. « Impact des orientations de magasinage sur l'intention d'achat sur
Internet», Actes du 5 ème colloque international de la recherche en Marketing, Hammamet.
Park C. 2002. « A Model on the Online Buying Intention with Consumer Characteristics and
Product Type », Department of Management Information Systems/ KoreaUniversity,
Jochiwon, Chungnam, South Korea.
Perrinjaquet, A. et O. Furrer. 2006. « L'impact des valeurs personnelles des employés sur
leurs attitudes d'orientation vers le marché », Revue Française du Marketing, n° 208, p. 33-
47.
58
Raju, P.S. (1980). Optimum Stimulation Leve!:Itsrelationship to personality, demographies,
and exploratorybehavior. Journal of Consumer Research, 7, 272-283 .
Reilly, William J. 1931 . The Laws of RetailGravitation , New York, Knickerbocker Press.
75p.
Sheth, J.N ., 1968. A Factor Analytical Mode! of Brand Loyalty. Journal ofMarketing
Research, 5, pp.395-404.
Sirieix L et P.L Dubois (1990) Exploration par le lèche vitrine et recherche de variété dans
le choix du point de vente : Une analyse comparative.Recherche et Application en
Marketing,.
Stone, Gregory P. 1954. « City Shoppers and Urban Identification: Obervations on the
Social Psychology of City Li fe », The American Journal of Sociology, vol. 60, n° l , p. 36-
45 .
Tordjman, A. 1988. «Le Commerce de détail américain: des idées nouvelles pour l'Europe »,
Les Éditions d'Organisations, Paris, p43-81.
Toufai1y, É., Ricard, L. &Perrien, J., 2008. La Fidélité à un Site Marchand: Analyse
Critique
de la Littérature Empirique et Proposition d' un Modèle Intégrateur. ASAC, 29(3).
Van Ittersum K., J.M.E. Pennings, B. Wansink et H.C.M Van Trijp. 2007. «The validity of
attribute importance measurement: areview », Journal of Business Research, vol. 60, n° 11,
p. 1177-1190.
59
Voile, P., 2000. La fréquentation des points de vente: valeur du client, fréquence de visite,
.fidélité et inertie des choix. Études et Recherches sur la Distribution, pp.J-20
Von Freymann, J.W. 2002. « Grocery store pricing and itsaffec on initial and ongoing store
choiee », Journal of Marketing Management, vol. 12, p. 107-119.
60
ANNEXES
Questionnaire
Dans le cadre de mon mémoire de fin d'études, je mène actuellement une étude qui a pour
objectif de comprendre si la recherche de variété est un facteur influençant le choix d'un
point de vente.
Question filtre
Q1. Recherchez-vous de la variété dans vos produits lorsque vous faites vos courses dans
votre magasin habituel?
Oui
Non (Remerciement et fin du questionnaire pour ce répondant
61
Section 1 : Le choix d’un point de vente
Q2. Quel degré d'importance accordez-vous aux critères suivants dans le choix de votre
magasin? (1 = pas du tout important et 5 = très important)
Le prix 1 2 3 4 5
La proximité 1 2 3 4 5
géographique
La variété de 1 2 3 4 5
produits
La qualité du 1 2 3 4 5
service
L’ambiance du 1 2 3 4 5
magasin
La qualité des 1 2 3 4 5
produits
Q3. Est ce que votre choix de magasin repose sur la variété de produits qu'il offre?
Oui
Non
62
Q5 : Dans quelle mesure êtes-vous d’accord avec les propositions suivantes ? (1 = Pas du
tout d'accord et 5 = Tout à fait d’accord) : J'achète des produits différents
Selon les 1 2 3 4 5
promotions
Selon 1 2 3 4 5
l'organisation du
magasin
(présentation
des produits)
Selon les 1 2 3 4 5
publicités
(annonce
télévisée,...)
Selon un 1 2 3 4 5
évènement
particulier (fête,
réunion,..)
Q6 :.Dans quelle mesure êtes vous d’accord avec les propositions suivantes ?
Ni en accord,
Pas du tout Tout à fait
Pas d’accord ni en D’accord
d’accord d’accord
désaccord
J'aime essayer de
nouveaux 1 2 3 4 5
produits
J'alterne souvent
entre deux
produits pour 1 2 3 4 5
faire changement.
J'achète des
produits
différents pour le 1 2 3 4 5
plaisir
J'achète des
produits
1 2 3 4 5
différents par
curiosité.
63
Section 3 : La fidélité au point de vente
Q7 :Si votre magasin habituel change constamment de sa variété de produits, iriez vous
chercher de la variété ailleurs?
Oui
Non
Les réponses que vous consentez nous donner dans cette section, seront utilisées pour fin de
classement seulement. Elles demeurent donc anonymes et confidentielles.
Un homme
Une femme
Célibataire
Marié (e)
Divorcé (e)
Veuf (ve)
Je préfère ne pas répondre
18 à 24 ans
25 à 34 ans
35 à 60 ans
60 et plus
Je préfère ne pas répondre
64
Tous les jours
2 à 3 fois par semaine
Une fois par semaine
Une fois par 2 semaines
Une fois par mois
À tous les 2 mois
Un
Deux
Trois
Quatre
Plus de quatre
Moins de 1 Km
Entre 1Km et 5Km
Entre 5Km et 10Km
Plus de 10Km
Moins de 2000 DH
Entre 2000 DH et 4000 DH
Entre 4000 DH et 8000 DH
Entre 8000 DH et 10 000 DH
Plus de 10 000 DH
Je préfère ne pas répondre
65
66