TD 3 Et TD 4: Le Systeme Visuel

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TD 3 ET TD 4 

: LE SYSTEME VISUEL
La perception visuelle ne se réduit pas à un simple traitement passif et automatique des informations
lumineuses distribuées sur la rétine de chaque œil, à une simple analyse des images rétiniennes. Elle résulte
d’une extraordinaire construction réalisée par notre cerveau, exactement comme l’a dit le peintre Salvador
Dali en 1926 : « Regarder, c’est inventer ». Bien sûr, des mécanismes que l’on peut qualifier de « purement
sensoriels » fournissent les informations initiales, mais d’autres étapes complexes sont nécessaires pour
donner une signification à ces traitements sensoriels, pour véritablement construire les représentations
visuelles de notre environnement.

INTRODUCTION
L’audition est une modalité sensoriel très importante, c’est le premier système de relation
avec le monde, la vision est la deuxième modalité importante chez l’humain. Ce sont les deux
modalités sensorielles les plus performantes, les plus utiles pour l’humain et c’est plus
importantes pour avoir une interactions avec le monde meilleure.
La vision est la modalité la mieux connue car elle est explorée depuis très longtemps. A partir
de ces connaissances, on peut offrir des solutions de plus en plus ingénieuses pour pallier les
déficits visuels.

Ce système est extraordinaire par la qualité et la quantité d’informations qui nous fournit sur
le monde en un seul coup d’œil, car un rapide coup d’œil permet de fournir très rapidement la
position, la taille, la forme, la couleur, la texture, la direction et la vitesse relative, si il est en
mouvement, de l’objet. Les temps de traitements sont extrêmement rapide.

Le processus visuel commence face à la lumière qui vient frapper des récepteurs spécialisés
de la vision situés au fond de l’œil : les photorécepteurs (PR), ils sont sensibles au photons.
Par la suite, les PR vont transformés la l’information lumineuse en signaux bioélectriques.
Ces signaux vont être acheminer au cortex visuel primaire (V1), V1 va effectuer un premier
traitement, et va redistribuer les informations à de nombreuses aires.

Le traitement du message nerveux commence dès la rétine, lorsque les PR capturent la


lumière, et au fur et à mesure que l’information est acheminée vers V1, on peut élaborer une
réponse perceptive, ce qui dit une interprétation de la stimulation. La perception visuel es très
personnel, on ne perçoit pas tous la même chose car le traitement n’a pas était effectué de la
même manière au niveau cortical.

PRELIMINAIRES AU SYSTEME VISUEL : LA LUMIERE


Pour voir, on a besoin de lumière, ceci n’a pas toujours était évident puisque les processus à
l’origine de la lumière ont été assez mal connu jusqu’au XIXème siècle. En 1864, Maxwell
découvre que la lumière se propage sous forme d’ondes électromagnétiques. Aujourd’hui,
on sait que la lumière est en plus, d’ondes électromagnétiques, constituée de corpuscules.
Chez l’humain, la lumière visible correspond à une fraction infime du domaine des ondes
électromagnétiques, elle se situe entre l’ultraviolet et l’infrarouge. Elle s’étend de 400 à 700
nm.
ATTENTION : 1 nm = 1 millimicron.

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L’œil perçoit et les photorécepteurs traitent des longueur ondes, les couleurs sont affaire de
perception, c’est un processus complexe qu’il a lieu au niveau du cerveau.

On décompose les longueurs d’ondes en 3 grandes catégories :


 Les courtes : de 400 à 470 nm
 Les moyennes : de 470 à 550 nm
 Les longues : de 500 à 700 nm

Le lumière se propage sous forme d’ondes électromagnétiques. Ces ondes transportent des
particules d’énergie appelées des photons pour ce qui concerne le spectre visible, cette
découverte est dû à Einstein en 1904. Les photons ce déplacent dans l’aire libre en ligne
droite, à une vitesse de 300 000 Km/sec. Dans leur déplacements, les photons heurtent les
objets, qui réfléchissent un certains nombres de photons vers vos yeux et simultanément en
absorbent une partie. Lorsque l’objet absorbe beaucoup de photons il parait sombre en
revanche si il en absorbe pas ou peu il va nous semblait extrêmement brillant (voir exemple
miroir CM). Nous pouvons voir des objets car ils reçoivent une certaine quantité de lumière et
la réfléchissent vers nos yeux, tout en en absorbant une partie.

I. Le système visuel : comment ça marche ?


L’œil, la rétine et le cerveau sont les trois stars de la vison.

L’œil est une caméra réflexe très perfectionnée composer de 13 éléments :


1. La sclérotique
2. La cornée
3. L’iris
4. La pupille
5. La corps ciliaire
6. La choroïde
7. La rétine
8. La macula
9. La fovéa et la fovéola
10. L’humeur aqueuse
11. Le cristallin
12. Le corps vitré
13. Le nerfs optique

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L’œil est l’organe de la vision, c’est une sphère de 25 mm de diamètre, et un volume de
6,5m3, son poids est de 7,5g, soit une pièce de 1€.
La paroi du globe oculaire est formée de 3 tuniques :
 La tunique fibreuse
 La tunique uvéale
 La tunique nerveuse
Ces 3 tunique enferment 3 milieux transparents :
L’œil : une belle optique…
 L’humeur aqueuse
 La cristallin
 Le corps vitré

A. la tunique fibreuse : la sclérotique


La tunique fibreuse est constituée de 2 éléments : Sclérotique
 La sclérotique, elle est opaque
 La cornée : en continuité de la sclérotique, Cornée
elle est transparente

La sclérotique est une membrane de protection, elle est rigide, fibreuse


et relativement résistante, elle est inextensible grâce à la rigidité. Elle
forme le blanc de l’œil. Elle est traversée à l’arrière de l’œil par une
ouverture où passent les fibres du nerf optique, elle ne forme pas un
cercle complet. TD 3 et TD 4. Vision

En continuité de la sclérotique, à l’avant de


l’œil, on trouve : la cornée. C’est le
prolongement bombé de la sclérotique, elle est
enchâssée dans l’ouverture antérieur de la
sclérotique. Elle est transparente, pour assurer
une bonne vision. La transparence permet de
voir la couleur de l’iris (= le diagramme
coloré).
La cornée est la structure qui a la plus grande
sensibilité tactile du corps humain. Les larmes
assure la transparence, de plus elles ont une rôle nettoyant et réparateur
lorsque la cornée est effleurée. Elle constitue une des deux lentilles principales du système
optique oculaire. La lentille va assurer un processus de la réfraction, c’est-à-dire ramener les
rayons lumineux qui traverse l’œil sur la rétine et notamment sur la rétine qui se situe dans
l’axe optique. C’est parce que cette cornée est bombée qu’un tel processus de réfraction est
possible, a elle seule la cornée assure 80% de la réfraction. Son rayon de courbure est
d’environ 7,8mm sur la face antérieur et toute modification de ce rayon va donner des
troubles de la vision.
A l’arrière de cette cornée, on trouve l’humeur aqueuse, elle est en contact avec la cornée,
elle vient nourrir la cornée. Cette cornée contient 78% d’eau, niveau maintenu grâce aux
larmes permanentes que nous avons sur les yeux, même si l’on en a pas conscience, on
rafraîchit la cornée à chaque battement de paupière.

Choroïde
B. La tunique uvéale
Dans cette tunique uvéale, que l’on appelle
aussi uvée, on trouve :
 L’iris (en avant) et la pupille

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 Le corps ciliaire (derrière l’iris)
 La choroïde (en arrière)

L’iris, veut dire arc-en-ciel en grec, c’est la portion la plus antérieur de l’uvée, autrement dit
la plus en avant. L’iris est située dans l’humeur aqueuse, liquide présent entre la cornée et le
cristallin. L’iris est innervée par des fibres du SNA. C’est
Iris la couleur de l’iris est déterminée
par la présence d’un pigment appelé la mélanine, qui donne aussi la couleur aux cheveux et à
la peau. La concentration de mélanine est différente d’unCorps individu à un autre, et c’est cette
ciliaire
concentration qui explique que certain ont des yeux plus claire ou foncé, plus la concentration
est forte plus la couleur de l’œil sera sombre.

Cette iris est percé d’un trou, il correspond à la


pupille (flèche rouge). Par analogie avec le
monde la photo, la pupille est considérée
comme le diaphragme circulaire de l’œil. Le
diamètre de la pupille, n’est jamais le même, ce
diamètre vari par réflexe en fonction de la
quantité de lumière de noter environnement.
Lorsque la lumière est forte il faut éviter que
trop de lumière entre dans l’œil, et donc de
manière automatique, la pupille va se fermée. A l’inverse, si on se trouve dans un
environnement où il y a peu de lumière, la pupille va se dilatée pour laisser passer la plus
grande partie de la lumière. Ce mécanisme est un réflexe par mouvements de contraction ou
de dilatation en fonction de la quantité de lumière.
Dans la nuit, la lumière et faible, la pupille se dilate donc, mais l’image sur la rétine n’est pas
vraiment nette, on parle de myopie nocturne. L’augmentation en diamètre de la pupille porte
le nom de mydriase et la diminution du diamètre de la pupille se nomme le myosis.

Dans la continuité de l’iris, on trouve le corps ciliaire c’est l’épaississement de l’uvée situé
derrière l’iris. Cette épaississement contient des fibres musculaires lisses et des vaisseaux
sanguins. Le corps ciliaire est relier à l’iris et vient l’alimenter.

Tous les constituant de l’œil fonctionnent à l’unissons entre eux et tout est en perpétuel
rénovation dans cet œil, rien n’est figé, tout est remplacé, il y a un nettoyage permanent des
structures de l’œil.

Dans la continuité du corps ciliaire on trouve la choroïde (en


jaune). C’est une membrane qui vient se coller contre le
sclérotique. C’est une couche intermédiaire entre la sclérotique et
la rétine, elle est richement vascularisée, pigmentée (de couleur
noir). C’est à cause de cette membrane de pigmentation noir, que
nous voyons toutes les pupilles de tout le monde comme étant
noir. Cette choroïde maintient le fond de l’œil en chambre noirs.
La choroïde est très riche en vaisseaux sanguins afin de nourrir
les photorécepteurs de la rétine. C’est donc un tissus nourricier de l’iris et de la rétine qui
apporte l’oxygène et les nutriments dont les cellules ont besoin pour vivre. Ce tissus a la
propriété d’absorber les rayons lumineux inutiles à la vision. Lorsque les rayons lumineux
traverse l’œil, il y a plein de chose qui traversent qui ne sont pas utile à la vision, la choroïde
est chargé d’éliminer ce qui n’est pas utile pour note vision.

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C. La tunique nerveuse
La tunique nerveuse se compose de la rétine. C’est la membrane la plus interne du globe
oculaire. Cette membrane nerveuse est fine, hyper-sensible, fragile et très vascularisée. Rétine
Cette
membrane fait partie du SNC. Elle est complexe car st organisée en 10 couches de cellules.
Le rétine est en contact avec la choroïde et le corps vitrée. Elle possède une certaine
épaisseur, elle varie en fonction de l’endroit où l’on se trouve sur la rétine, en moyenne elle
est de 0,25mm, mais varie de 0,1 à 0,5 mm. La surface de la rétine correspond à un tout petit
timbre-poste. On trouve sur cette rétine 130 000 000 de photorécepteurs, environ. Les
photorécepteurs sont chargés de transformer les rayons lumineux en influx nerveux. Par
analogie avec le monde la photographie, le arétine est équivalent à la pellicule.

ATTENTION : interne par rapport au centre de l’œil

Lorsque les rayons lumineux traverse l’œil, grâce à la cornée qui est bombée, les rayons
lumineux qui arrivent de directions diverse
vont être ramenés sur le centre de la rétine : la
fovéa, sur le document, mais en réalité il y a
plusieurs choses. La rétine forme une
décrochement, au niveau de la fovéa, un petit
« v » orienté vers la droite, ce décrochement
porte le nom de macula. La macula c’est donc
une dépression sur la rétine, de teinte jaunâtre
située sur l’axe optique, donc située au centre
de la rétine. On l’appelle aussi tâche jaune.
Dans cette macula, on trouve une forte concentration de cônes (un type de photorécepteurs).

C’est une coupe de la rétine, sur laquelle on peut voir la dépression qui porte le nom de
macula. Au fond de la macula, on trouve une
zone plus sombre : la fovéa. La fovéa est la L’œil : une belle optique…
partie la plus centrale de la macule, toute petite
zone de 2mm de diamètre. La zone fovéale est
essentiel à noter vision la plus précise en
éclairage diurne. On aligne l’objet regardé sur
cette partie de la rétine en vison diurne car c’est
là que l’on a la meilleur vision. La fovéa contient
exclusivement les cônes, environ 400 000. Le
fond de la fovéa est la fovéola, c’est la partie la
plus profonde de la fovéa de 0,3 à 0,6 MM de
diamètre. Elle contient exclusivement des cônes
et à elle seule contient environ 25 000 cônes.

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TD 3 et TD 4. Vision
Numéroter de 1 à 8 :
1. sclérotique
2. cornée
3. iris
4. pupille
5. corps ciliaire
6. choroïde
7. rétine
8. macule ou fovéa ou fovéola

La rétine est constituée de 10 couches :


1. Couche de l’épithélium pigmentaire (voir
CM) : essentiel pour le bon fonctionnement des
PR, le PR est enchâsser dans l’épithélium
pigmentaire
2. Couche des segments externes des photorécepteurs
(cônes et bâtonnets) (voir TD)

3. Couche des corps cellulaire des photorécepteurs


(cônes et bâtonnets) (voir TD)
4. Couche de synapse enter cônes et
bâtonnets et cellules bipolaires
5. Couche plexiforme externe : connexion avec des
cellules particulières (voir CM)
6. Couche des corps cellulaires des cellules bipolaires
(voir TD)
7. Couche plexiforme interne : communique avec les
cellules amacriles (voir CM)
8. Couche des corps cellulaire des cellules
ganglionnaires (voir TD)

9. Couche des fibres du nerf optique (NO) (voir CM)


10. membrane limitante interne (voir CM)

Il existe des voies directes et indirectes de la transmission de l’information lumineuse. La


voie directe passe des PR aux cellules bipolaires puis aux cellules ganglionnaires. Mais il y a
d’autre cellules mais participe à la voies indirecte.

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Couches des photorécepteurs
La couche des PR est la couche la plus profonde par rapport l’arrivée de la lumière. La
lumière va venir traverser toutes les couches précédentes aux PR avant de venir toucher ses
derniers. On dit que la rétine est inversée, pendant longtemps on se disait que toutes ses
couches é traverser pouvais gêner et provoquer beaucoup de déperdition de la lumière,
aujourd’hui on sait qu’il n’en ai rien, les couches sont assez claires pour ne pas perturber le
processus de la lumière. Donc quasiment toute la lumière qui est arrivée dans l’œil va pouvoir
aller frapper les PR, il y a très peu de déperdition de la lumière lorsqu’elle atteint les PR.

Les PR sont de deux types :


 Cônes
 Bâtonnets
a eux deux cela donne 130 000 000 de PR. Le rôle de ces PR est donc de capter les rayons
lumineux et de les transformer en influx nerveux, par un processus décrit pendant le CM.

Bâtonnets Cônes
Forme Allongée Conique
Nombre 95% des cellules 5% des cellules
photosensible photosensible
Environ 125 000 000 Environ 5 à 7 000 000
Emplacement Absent de la fovéa et de la Quasi-absent de la
fovéola, très nombreux à la périphérie, très nombreux
périphérie de la rétine dans la macula
Sensibilité à le lumière Forte sensibilité à la lumière Faible sensibilité à la
lumière
Vision Responsable de la vision Responsable de la vision
nocturne diurne
Sensibilité à la couleur Très faible perception des Grande perception des
couleurs couleurs
Perception des détails Très faible perception des Grande perception des
détails détails et des mouvements
Connexion Plusieurs dizaines de Chaque cône est relié à
bâtonnets reliés à 1 seule plusieurs fibre du NO
fibre du NO (CCI de l’audition)
(CCE de l’audition)
Substances chimiques RHODOPSINE ou pourpre On dipose de 3 types de
rétinien. cônes et donc de 3
Quand la lumière vient substances chimique
frapper une molécule de différentes :
rhodopsine cela la ERYTROPSINE : cône
décompose et la sensible au rouge (longue
décomposition permet la longueur d’onde)
génération d’un faible CLOROPSINE : cône
courant électrique sensible au vert (moyenne
longueur d’onde)
CYANOPSINE : cône
sensible au bleu (courte

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longueur d’onde)
Fournissent la plus grande
partie de l’info visuelle
arrivant au cerveau.

Les cônes nous permettent donc de voir :


 Les couleurs
 Les détails des objets
 Les mouvements fait par les objets
Nos cônes sont essentiels pour notre vision, ce qui a conduit à déterminer qu’un individu est
légalement aveugle à partir du moment où les cônes ne sont pas ou plus fonctionnels. un
individu avec un déficit de fonctionnement des bâtonnets ne sera donc jamais considéré
comme aveugle. Lorsqu’un individu perd l’usage de ses bâtonnets, il a des difficultés pour
voir aux niveaux d’éclairements faibles, on parle de cécité nocturne, le terme scientifique est
héméralopie, du grec « hêmera »= jour et « ôps » = œil, littéralement qui voit le jour. Ceci
s’oppose au terme nyctalopie les humains ne sont pas nictalopes du fait du fonctionnement de
leur œil, mais beaucoup d’animaux le sont, car ils possèdent des cristaux réfléchissant.

Le daltonisme est une des conséquences directes de la composition chimique des cônes, il a
une cécité à certaines couleurs mais ne voit pas pour autant en noir et blanc. Il est dû :
 Absent congénitale d’un ou plusieurs pigments de cônes au niveau rétinien
 Définit d’un pigment de cône
On doit la description du daltonisme à John Dalton (physicien et chimiste anglais, 1766-
1844) lui-même atteint de dyschromatopsie, il existe plusieurs dyschromatopsie, le
daltonisme est la forme héréditaire de cette maladie.

Il ne faut pas confondre le daltonisme avec l’achromatopsie cérébrale, qui correspond à la


perte de la capacité de voir le monde en couleur, en ayant les autres aspects de la vision
parfaitement fonctionnels. Cette achromatopsie cérébrale est très rare (environ 1 personne sur
40 000), la personne voit le monde en nuances de gris. Les 3 types de cônes sont présents et
fonctionne normalement mais des lésions territoires corticaux extrastriés spécifiques (aire
visuelle V4) empêche le patient d’utiliser les informations que lui fournit la rétine.

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Le daltonien ne dispose donc pas des 3 canaux normaux pour former les couleurs, deux cas
sont possibles :
 Soit l’un des canaux (RVB) est absent, le daltonien est donc dichromate
(dichromatopsie) : il forme les couleurs qu’à partir de deux canaux
 Soit les trois canaux (RVB) sont présent mais l’un d’entre eux est déficitaire, la
daltonien est alors trichromate anomal (trichromatopsie anomale)
On peut caractériser chaque daltonien en fonction de l’absence du canal ou du déficit d’un des
canaux. Si l’un des canaux est absent, le daltonien est dichromate, c’est-à-dire que les
couleurs se forment à partir de deux canaux :
 Si le rouge manque, il est appelé protanope, aveugle au rouge
 Si le vert manque, il est appelé deutéranope, aveugle au vert
 Si le bleu manque, il est appelé tritaniope, aveugle au bleu
Ces individus vont faire énormément de confusion dans les couleurs, ce qui rend inapte, c’est-
à-dire qu’il en est interdit, l’individu à certaines professions. Ces professions peuvent être :
 Métiers des transports :
- armée :pilotes, conducteur et mécanicien
- aviation civile : pilote, mécanicien et contrôle aérien
- marine marchande : marins et officiers
- chemins de fer : conducteur et mécanicien
- transport en commun : autobus, métro
 Métiers de la sécurité public : gendarme, police, douanes et pompiers
 Diverse professions : électricien et électronique, technicien de laboratoire,
pharmacien, métier du textile, de l’imprimerie, métier de la peinture, de la
photographie, métier de la lumière (théâtre, cinéma et télévision), métier du tri
(alimentation : fruits et légumes)
Si les 3 canaux (RBV) sont présents mais l’un d’eux est déficitaire, le daltonien est alors
trichromate anomal :
 Si le rouge est déficitaire, il est appelé protanomal
 Si le vert est déficitaire, il est appelé deutéranomal
 Si le bleu est déficitaire, il est appelé tritanomal
Chez le patient trichromate anomal, on observe des erreurs dans la perception des couleurs,
elles sont peu gênantes dans la vie courante.

Le daltonisme a des effets sur le parcours scolaire et l’orientation professionnel de l’individu.


Il faut donc arriver à détecter un daltonisme le plus précocement possible. Pour dépister ce
daltonisme on dispose de tables pseudo-isochromatique d’Ishihara. Ce sont des planches
rondes, dans lesquelles il y a de numéro et il faut dire le numéro présent sur la planche. Ces
planches non aucunes valeurs scientifiques. Pour un dépistage et un diagnostic complet du
daltonisme, il faut consulter un ophtalmologiste.

On test ici le contraste rouge/vert.

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On test ici, dans cette deuxième exemple, vert/rouge

En présence d’enfant qui n’ont pas appris encore la lecture des chiffre, il a fallu d’autre
planches avec des objets facilement identifiable : cercle étoile, carré, bateau, chien, ballon,…)

Ici
on

peut voir et bateau et sur l’autre un carré et un


cercle.

L’enfant doit dessiner à l’aide d’un style les forme qu’il voit.

La couche des cellules bipolaires et la couche de cellules ganglionnaire


La couches des cellules bipolaires est une couche intermédiaire, qui s’articule entre la couche
de PR et la couche ganglionnaire. Elle constitue la voie directe de transmissions du message
nerveux, c’est la 2ème couche de cette voie.

Cette couche de cellules bipolaire est assez complexe car les cellules bipolaires étaient soit
caractéristiques d’un cônes soit d’un bâtonnets. Il existe donc 2 groupes de cellules
bipolaires :
 Les bipolaires de bâtonnets
 Les bipolaires de cônes

Juste derrière la couche de cellules bipolaires, on trouve la 3ème couche : la couche


ganglionnaire. Elle s’articule entre la couche des cellules bipolaires et les fibres nerveuses
(axones) qui se rejoignent au niveau de la papille pour former le NO. Cette couche de
cellules ganglionnaire est constitué d’1 millions de cellules ganglionnaire, soit à peu près 130
fois moins que les cellules photosensibles.

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On a un traitement de l’information en entonnoir, car l’on part de 130 000 000 de PR, un plus
petits nombres de cellules bipolaires vont être activées et ces cellules bipolaires vont activées
encore un plus petit nombre de cellules ganglionnaire. L’organisation en couches permet de
traiter l’information et de la véhiculé jusqu’au cerveau en plusieurs étapes, ceci permet
d’effectuer un traitement des signaux au niveau rétinien
L’œil : une belle optique…
Toutes les fibres nerveuse se rejoignent en un point particulier :
la papille (point vert), c’est l’endroit où les axones des cellules
ganglionnaires se réunissent pour former le NO. c’est le point de
départ du NO. C’est une zone qui ne contient pas de cellules
visuelles mais que des fibres nerveuse. Si cette zone ne contient
pas de cellules visuelles, cela nous indique que c’est un point de
l’œil qui ne voit pas, c’est ce qu’on appelle un scotome
physiologique, car est présente chez tout le monde. Cette zone
porte plein de nom différents :
 Papille
 Tâche aveugle
 Point aveugle TD 3 et TD 4. Vision

 Disque aveugle
 Tâche de Mariotte, on fait honneur au physicien français Edme Mariotte (1620-1684),
qui le premier à faire une dissection de l’œil humain et découvre la tâche aveugle. Il a
déduit que la lumière ne peut donc pas stimuler cette zone, la tâche aveugle est donc
une région toute petite du CV où il est aveugle.

La tâche aveugle on en a pas conscience, il y en a une à droite et à gauche. On en a pas


conscience car on utilise nos deux yeux, qui sont séparés d’une certaine distance, et ce que
l’on voit avec l’œil droit on le voit avec l(œil gauche, autrement dit il y a toute une zone de
recouvrement qui est vu par les deux yeux. Ce recouvrement permet de ne pas avoir conscient
d’une tâche aveugle dans notre vision. Pour avoir conscience d’une tel tâche aveugle il faut
faire un test : « Prenez cette photo de la main droite et tendez-la à bout de bras. Couvrez votre
œil gauche avec la main gauche et fixez la pomme verte (à gauche) avec l’œil droit : ne la
quittez pas du regard. Puis, lentement, ramenez le document vers vous. À un moment donné,
la pomme rouge (à droite) disparait (si ça ne marche pas, vous avez été trop vite) : son image
vient de se projeter sur la tache aveugle, une partie de la rétine privée de photorécepteurs et
donc incapable de « voir ». Il suffit d’avancer ou de reculer un peu la photo pour voir la
pomme rouge ressurgir. »

Les fibres optiques issues des cellules visuelles convergent vers ka papille pour constituer le
NO qui transmet les informations au cerveau. Le NO a un diamètre d’environ 4mm pour une
longueur de 5cm. Il y a un NO par œil. Il y a donc 2 NO, ils représentent la 2 ème paires de
nerfs crâniens. L’information va être acheminée
jusqu’au cortex visuel primaire, en passant par un
certain nombre de relai (voir CM), cependant un
relai est important le chiasma optique. Les NO
croisent au niveau du chiasma optique, seul une
Nerf optique
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partie des fibres croisent, ce sont les fibres en provenance de la rétine nasale. Cette
architecture rend le système visuel moins vulnérable car si l’un des NO est lésé, chaque
hémisphère peut continuer à recevoir des informations issues des 2 yeux.

Nez

Le point d’aboutissement des information


visuel est le cortex visuel situé dans le lobe
occipital. L’aire visuel primaire va faire un
premier traitement et va redistribuer les
informations sur de très nombreuses aires, et
notamment une forte activité des voies ventales
et dorsale.

D. Les milieux transparents


Il y a 3 milieux transparents, indispensables à la
vision :
 L’humeur aqueuse
Cristalli
 Le cristallin
 La corps vitré Humeur
On peut voir que l’influx lumineux Aqueuse
traverse l’humeur aqueuse, derrière se
trouve le cristallin et derrière se trouve le corps
vitré.
Corps vitré
L’humeur aqueuse
L’humeur aqueuse est un liquide transparents, il remplit
l’espace entre la cornée et la cristallin. Ce liquide est
continuellement renouvelé toutes les 2-3h. elle possède
plusieurs rôle :
 Nourricier 
 Réparateur de la cornée quand on l’effleure
 Régulation de la pression intraoculaire
 Maintien la forme de l’œil

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 12 sur 38


Le cristallin
Le cristallin se trouve derrière l’humeur aqueuse. Le cristallin est la 2 ème lentille principale de
l’œil, de forme biconvexe,, sa structure est molle située derrière l’iris. La cristallin assure 20%
de la réfraction. Le cristallin est donc en contact direct avec l’humeur aqueuse en avant, et le
corps vitré en arrière. La cristallin doit être maintenu par une série de fibres, il s’agit des
fibres de la zonule de Zinn ou également les
ligaments suspenseurs du cristallin. Il y a donc
grâce à cela une certaine élasticité puisque les
fibres/ligaments vont pouvoir plus ou moins se
tendre et donc le cristallin présente une certaine
plasticité qui permet d’ajuster sa forme en
fonction de la distance de l’objet regardé. Si
l’objet est situé de manière lointain , le cristallin
est au repos, c’est comme ça qu’il se présente au
repos, forme mince et allongé. En revanche,
quand un objet se rapproche, pour que l’image
soit nette sur la rétine il va falloir que le rayon de courbure du cristallin soit modifié, c’est par
le mouvements de ces fibres/ligaments que l’arrondissement ou l’aplatissement va pouvoir
être effectuer. La plasticité va permettre la mise au point des objets regardés, par modification
de son rayon de courbure et de son indice de réfraction lors de l’accommodation (i.e. mise au
point d’objet proche). Au fil du temps il perd de sa plasticité, de son élasticité, il est alors
responsable de la presbytie. Le cristallin est transparent et doit le rester mais au fil des ans, ce
cristallin peut s’opacifié dans ce cas il est responsable de la cataracte.

Le corps vitré
Le corps vitré est située juste derrière le cristallin. Il
représente 80% du volume de l’œil. Il s’agit d’une
masse gélatineuse, claire et transparente, qui a une
masse d’eau estimée à 95%. Le corps vitré a
plusieurs rôle :
 Maintient la rigidité du globe oculaire
 Maintient la pression intraoculaire
 Maintient la rétine bien collée contre le fond
du globe oculaire (rétine, choroïde et
sclérotique)
 Absorbe les pressions auxquelles il est soumis sans altérer la fonction de l’œil
Cette masse gélatineuse, avec le temps, va devenir de plus en plus liquide, ce qui va permettre
à certaine personne de parler de « mouches volantes ». dans notre œil nous avons en
permanence des impuretés, la plus part des impuretés arrive à être évacuées par les canaux
lacrymaux, c’est un filtre, donc l’impureté ne doit pas être grande pour le traverser. Si elle est
trop grosse elle ne peut donc pas s’évacuer et donc va rester au centre de l’œil la plus part du
temps cela ne nous gêne pas. Mais quand le corps vitrée devient plus liquide, cela facilite le
corps étranger pour ce balader plus facilement, lorsque les impuretés ce ballade devant le
corps vitré et passe devant l’axe optique, cela forme une ombre, on parle de mouches
volantes.

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 13 sur 38


Pour résumé, finir de compléter le schéma de 9 à
14 L’œil : une belle optique…
Légende complète :
1. sclérotique
2. cornée
3. iris
4. pupille
5. corps ciliaire
6. choroïde
7. rétine
8. macule ou fovéa ou fovéola
9. humeur aqueuse
10. cristallin
11. corps vitré
12. nerf optique (NO)
13. fibres de la zonule de Zinn ou
ligaments suspenseur du cristallin 14
14. papille optique

TD 3 et TD 4. Vision

E. Les muscles oculomoteurs


Il faut ajouter à l’ensemble des structures et liquides du globes oculaires les muscles
oculomoteurs. Ils sont au nombre de 6 mais on en ajoute un ce qui fait 7 :
 6 premiers assurent la fixation et le mouvement du globe oculaire
 7 assure le mouvement de la paupière supérieurs

Il y a 4 muscles droits :
 2 supérieur et inférieur (en rouge)
 2 externe et interne (en vert)
Et deux muscles obliques (en bleu).

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 14 sur 38


Chaque muscle va assurer un mouvement bien particulier :
 Les muscles droits supérieurs et inférieurs assurent les mouvements verticaux
 Les muscles droits internes (médial) et externes (latérale) assurent les mouvements
horizontaux
 Les muscles obliques supérieurs et inférieurs assurent la rotation

On parle de mouvements oculaires associés pour exprimer l’idée que le mouvement d’un œil
entraîne automatique le même déplacement pour l’autre œil.

Lorsque l’on regarde une scène visuelle, on utilise nos deux yeux, c’est-à-dire la
binocularité, la conjugaison des deux yeux nous permet une bonne vision binoculaire à toutes
les distances. Ceci permet de voir en relief, en 3D.

Ces muscles oculomoteurs sont innervés par différentes paires de nerfs crâniens :
 Nerfs III
 Nerfs IV
 Nerfs VI

F. L’œil… en résumé
L’œil est constitué de membranes :
 Sclérotique + cornée dans son prolongement
 Choroïde

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 15 sur 38


 Rétine
Et de milieux transparents :
 Humeur aqueuse
 Cristallin
 Corps vitré

Les caractéristiques principales de milieux membranes :  


 Périphérie de l’œil
 Hétérogène
 Opaque sauf pour la cornée qui est transparentes
De même les caractéristiques principales de milieux transparents :
 Centre de l’œil
 Homogène
 Transparents
Leur transparence permet aux rayons lumineux de traverser tout notre œil et de venir frapper
la rétine qui se trouve à l’arrière de l’œil.

L’œil est comparable à un appareil photographique :


 L’objectif est représenté par le cristallin, le cristallin peut être plus ou moins courbé
grâce aux ligaments suspenseurs du cristallin, en fonction de la distance de l’objet
regardé il y a un ajustement de la courbure du cristallin : le phénomène
d’accommodation
 Diaphragme est représenté par la pupille, permet de faire entrer plus ou moins de
lumière, s’ajuste à l’intensité lumineuse. Plus la lumière est intense plus la pupille se
ferme.
 La pellicule de couleur est la rétine, sur cette rétine se forme les images de notre
monde visuel que l’on regarde. Mais il y a de grandes différences :
- La rétine est dite à l’envers car elle doit traverser toutes les couches de la rétine
avant d’atteindre les PR.
- La rétine est un grain non homogène, il y a 2 types de PR : cônes et bâtonnets,
ils sont inégalement répartis sur la rétine.
- La sensibilité de la rétine varie dans le temps, elle s’adapte ne permanence à
l’ambiance lumineuse, elle peut être sensible à des flux extrêmement faible
- L’image sur la rétine est non développée mais est transformée en une série
d’impulsions nerveuses transmises au cerveau qui permettent de traiter
l’information visuelle.

G. Fonctionnement grossier de l’œil


Fonctionnement correct de l’œil : rayons lumineux (RL)
envoyés pile sur leur cible, i.e. sur la rétine. Transport possible
grâce aux 2 lentilles naturelle : le cristallin et la cornée.

Dans un œil normal (=œil emmétrope), RL déviés par la


cornée, puis traversent l’humeur aqueuse, puis passent à
travers la pupille, puis traversent le cristallin qui est plus ou
moins bombé, puis le corps vitré qui les fait converger sur la
rétine.

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 16 sur 38


RL changent de vitesse et de direction quand il passe d’un milieu à un autre : de l’air à l’eau,
de l’air au verre, cela porte le nom de réfraction.

La cornée et le cristallin réfractent la lumière. La projection sur la rétine est miniaturisée et


inversée.

II. La réfraction normale du système optique (emmétropie)


On envisage toujours 2 cas de figure quand on s’intéresse à la vision :
 En vision de loin
 En vision de près

A. Réfraction et vision normale de


loin
En vision normale de loin, curieusement, notre œil est
au repos, dans le sens où le cristallin ne se déforme
pas. Les ligaments suspenseurs viennent tirer sur ce
cristallin, sa forme est donc mince et allongé. Il a un
très faible rayon de courbure. En vision normale et
lointain est peu utilisée. Une vision lointaine signifie à
plus de 6mètres.en vision lointaine, les RL arrivent
quasiment de façon parallèle sur la corné et la
courbure de la cornée suffit à ramener l’image
correctement sur la rétine.

B. Réfraction et vision normale de


près
En revanche, pour les objets situés à moins de 6 mètre,
les RL n’arrivent plus de manière parallèle sur la
cornée, si le 2ème système de réfraction : le cristallin
n’était pas présent les RL partiraient un peu partout
dans l’œil. Pour pouvoir ramener les RL sur la rétine il
faut donc un 2ème processus se mettent en place :
l’accommodation. Il consiste en un relâchement des ligaments suspenseurs du cristallin, qui
permet au cristallin de prendre une forme plus arrondi, et augmente le pouvoir de réfraction et
permet de ramener l’image sur la rétine. C’est un réflexe automatique, dont on a pas
conscience et qui marche bien jusqu’à un certain âge.

III. Anomalie de la réfraction du système optique (amétropie)


Les anomalies de la réfraction du système optique sont appelées des amétropies, elles
peuvent être reliées à différents défauts :
 Courbure de la cornée
 Courbure du cristallin
 Longueur de l’œil

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 17 sur 38


A. La myopie
La myopie est un trouble de vision caractérisé par une baisse de
l’acuité visuelle de loin. La prévalence est de 39% pour la
population française.

Il y a une difficulté à voir de loin mais la vision de près est


bonne.

On est en présence d’un système optique pas assez divergent.


L’image de l’objet lointain se forme un petit peu en avant de la
rétine, c’est pour cette raison que la vision de loin est flou.

L’origine de ces défauts sont :


 Une cornée dont la courbure est trop accentuée
 Un globe oculaire trop long
Vu qu’il s’agit d’une vision de loin, le cristallin est allongé à son
maximum, sa légère courbure ne suffit pas pour ramener l’image
sur la rétine.

Pour corriger ce problème de divergence, on place devant l’œil un lentille divergente,


autrement dit une lentille à puissance négative, un verre concave. Dans le cas où c’est la
cornée qui est impliquée car sa courbure est trop accentuée, on peut intervenir
chirurgicalement sur la cornée.
B. L’hypermétropie
On trouve exactement son contraire, à la myopie, l’hypermétropie. C’est un trouble de la
vision caractérisé par une baisse de l’acuité visuelle de près. La prévalence est de 9% pour la
population française.

Il y a une difficulté à voir de près mais la vision de loin est bonne.

On est en présence d’un système optique pas assez convergent. L’image de l’objet proche se
forme un petit peu en arrière de la rétine, c’est pour cette raison que la vision de près est flou.

L’origine de ces défauts sont :


 Une cornée dont la courbure est pas assez bombée
 Un globe oculaire trop court
Vu qu’il s’agit d’une vision de près, le cristallin même bombé à son maximum, ne peut pas
pour ramener l’image sur la rétine.

Pour corriger ce problème de divergence, on place devant l’œil un lentille convergente,


autrement dit une lentille à puissance positive, un verre convexe. Dans le cas où c’est la
cornée qui est impliquée car sa courbure est pas assez bombé, on peut intervenir
chirurgicalement sur la cornée.

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 18 sur 38


C. Astigmatisme
L’astigmatisme est un trouble de la vision associé à la
myopie et l’hypermétropie. La prévalence est de 15% pour
la population française.

Il y a une difficulté à voir de près et de loin. L’image se


forme en 2 points différents de la rétine.
L’origine de ces défauts sont :
 Non sphéricité de l’œil, soit congénitale, soit due à
une affection cornéenne
 Des défauts de courbures de la cornée et du cristallin
(ellipsoïde)
Pour corriger ce problème, on place devant l’œil un lentille
convergente, autrement dit une lentille à puissance positive,
un verre convexe et on place devant l’œil un lentille
divergente, autrement dit une lentille à puissance négative,
un verre concave.

D. Presbytie
Le dernier trouble est la presbytie. C’est une
modification de la vision liée à l’âge, une baisse de
l’acuité visuelle de près. La prévalence est de 100%
pour la population française de plus de 50 ans.

Il y a une difficulté à voir de près mais la vision de


loin est bonne.

On est en présence d’un système optique pas assez


convergent. L’image de l’objet se forme un petit peu
en arrière de la rétine, c’est pour cette raison que la
vision de près est flou.

L’origine de ces défauts sont :


 Le cristallin qui avec l’âge devient plus
rigide, sa courbure maximale est donc de
moins en moins grande (phénomène
d’accommodation)

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 19 sur 38


Pour corriger ce problème, on place devant l’œil un lentille convergente en bas, autrement dit
une lentille à puissance positive, un verre convexe. Au fil des ans, la vision lointaine diminue
aussi un peu, il faut donc la corriger aussi et on va vendre des verres progressif, c’est un
dégradé de cette convergence/divergence, la correction lointaine se fait sur le haut du verre et
celle de près sur le bas du verre.

IV. Les conséquences de l’organisation des voies optiques


sur le champs visuel
Le nerf optique croise au niveau du chiasma optique
mais seule les fibres en provenances des rétines
nasale croisent, les fibres nerveuses provenant des
rétines temporales restent du même côté.

A. De la rétine au cortex :
1. Représentation rétinotopique
la figure ci-contre montre comment la lumière
réfléchie par le crayon arrive sur la rétine. L’image
projetée sur la rétine est inversée. Ce qui est en haut
de votre champs visuel se projette en bas à droite
sur la rétine.

Cette image représente un œil droit, on peut voir


jusqu’à 150°.

A partir de ce moments il faut bien comprendre 2


choses :
 Il y a la scène visuelle que l’on regarde
 Il y a ce qui se projette sur la rétine

L’image du champs visuelle gauche se forme sur le


côté droit de la rétine, la projection se fait donc sur
l’hémisphère cérébrale droit. Les images du champs
visuelles droit se forment sur le côté gauche de la
rétine, la projection se fait sur l’hémisphère cérébral
gauche.

La lumière vient frapper les PR, va transformer la lumière en impulsions électriques qui dans
la voies directe de traitement de l’information vont être envoyées sur la couche de cellules
bipolaires qui à leur tour vont envoyer l’information sur la couche de cellule ganglionnaire.
Or ces cellules ganglionnaires entretiennent entre elles des relations spatiales au sein de la
rétine. Ces relations spatiales sont préservées à tous les étages après les cellules
ganglionnaires jusqu’au niveau centrale.

On trouve donc dans notre rétine une représentation ordonnée de l’espace, autrement dit une
carte de l’espace visuel, on parle de rétinotopie. C’est l’équivalent de la tonotopie pour le

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 20 sur 38


système auditif. C’est une représentation fondée sur l’organisation spatiale des réponses
neuronales à des stimuli visuels.

Pour comprendre la base nerveuse de cette organisation, on regarde la façon dont les images
se forment sur les 2 rétines et quelles parties des 2 rétines donnent naissance aux fibres qui
croisent dans le chiasma optique.

La partie de l’espace visuel que voit chaque œil constitue le champs visuel.

2. La champs visuel
Pour comprendre cette organisation, on utilise une convention qui indique que chaque rétine
et le champs visuel qui lui est associé est divisé en cadrant. On divise la surface de la rétine
par une ligne verticale et horizontale se croisant au point de fixation, se projetant au centre de
la fovéa.

La ligne verticale divise la rétine en un champs


nasal et un champs temporal.

Tandis que la ligne horizontale divise la rétine en


champs supérieur et inférieur.

Ces deux ligne se croisent au point de fixation, ce


qui permet de délimiter les cadrant.

Par ailleurs, le passage des RL inverse les images


des objets du champs visuel sur la surface de la
rétine, dans le sens haut/bas et droite/gauche.

Il faut bien comprendre 2 choses :


 Il y a la scène visuelle que l’on regarde
 Il y a ce qui se projette sur la rétine
Il faut distinguer les 2, ils apparaissent dans
l’encadrer du bas.

Par conséquences, les objets de la partie temporale


du CV (champs visuel) sont vus par le CR (champs
rétinien) nasal. Les objets de la partie supérieur du
CV sont vus par la partie inférieur du CR.

Dans les conditions normales de la vision nous


avons nos 2 yeux ouverts : c’est la binocularité.
Lorsque nos 2 yeux sont ouverts, nos 2 fovéa sont
sollicitées, elles pointes sur le même point de
l’espace visuel. Par conséquence, le CV des 2 yeux représente un large recouvrement. Parce
que ces 2 CV représente un large recouvrement que l’on a pas la possibilité de percevoir la
présence des tâches aveugles de nos 2 yeux.

Les CV des 2 yeux présentent donc un large recouvrement c’est ce que l’on appelle le
champs de vision binoculaire (CVB), qui correspond à 2 hémichamps visuels symétriques.

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 21 sur 38


L’hémichamps binoculaire gauche, représenté en violet et vert, comprend le CV nasal de
l’œil droit et le CV temporal de l’œil gauche.
L’hémichamps binoculaire droit, représenté en jaune et orange, comprend le CV nasal de
l’œil gauche et le CV temporal de l’œil droit.

Si on présente son bras sur la gauche, les 2 yeux sont ouverts, on est dans le cas d’une
projection binoculaire gauche, on implique le CV nasal de l’œil doit et CV temporal de l’œil
gauche. Il s’agit de CV donc la projection sur la rétine sera inverse.

Les CV temporaux sont plus étendus que les CV nasaux, ce qui reflète alors la taille des
rétines nasales et temporales qui sont l’inverse de ce que l’on voit en visuel. Les rétines
nasales sont plus importantes que les rétines temporales.

Si on reprend l’exemple du bras, si on le tend strictement à gauche seul notre œil gauche le
percevra on est dans la vision strictement monoculaire seul l’œil gauche pourra voir.

La vision de la périphérie du CV est strictement monoculaire, elle met en jeu la partie la


plus médiane de la rétine nasale.

Dans les situations quotidienne nous utilisons nos 2 yeux, et la plus grande partie du CV est
donc vue par les 2 yeux. Les points de l’espace visuel se situent dans le CV nasal d’un œil et
dans le CV temporal de l’autre.

Mais notre visage n’est pas régulier, de plus on a un nez, ce qui a un impact sur l’étendue de
cette zone de vision binoculaire.

Ce qui explique que les CV nasaux inférieurs sont moins étendus que les CV nasaux
supérieurs. Par conséquence, notre CV binoculaire est plus petit dans la partie inférieure du
CV que dans sa partie supérieure.

Pour comprendre ce que l’on peut observer lorsqu’il y a des perte de CV, il faut arriver à avoir
une représentation de ce qu’il se passe sur les CV sur les projections au niveaux des rétines et
au-delà.

B. Relation entre la projection du CVB sur les deux rétines et le


croisement des fibres dans le chiasma optique
Le point de la partie binoculaire du CV gauche, ici en B sur la figure ci-dessous, projettent
sur la rétine nasale de l’œil gauche et sur la rétine temporale de l’œil droit. Le point de la
partie binoculaire du CV droit, ici en C sur la figure ci-dessous, projettent sur la rétine
nasale de l’œil droit et sur la rétine temporale de l’œil gauche.

Pour les zones strictement monoculaires, seulement les rétines nasales sont impliquées. Les
points situés dans la partie monoculaire des CV gauche, ici en A sur la figure ci-dessous,
projettent sur la rétine nasale gauche. Les points situés dans la partie monoculaire des CV
droit, ici en D sur la figure ci-dessous, projettent sur la rétine nasale droit.
Lorsque l’on est en vision strictement monoculaires, seul les rétines nasales sont impliquées et
c’est la rétine nasale qui est située du côté du CV.

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 22 sur 38


Après la rétine, les informations sont acheminées jusqu’au cortex cérébral, les axones des
cellules ganglionnaires de la rétine nasale croisent au niveau du chiasma optique, ceux de la
rétine temporale restent du même côté.

Par conséquences, les informations qui proviennent


du CV gauche (en violet sur le schéma) empruntent
le tractus optique droit et celles qui proviennent
du CV droit (en jaune sur le schéma) empruntent le
tractus optique gauche.

V. Champs visuel monoculaire


A. Le tracé normal
Le champs visuel monoculaire (CVm) correspond à l’espace visuel vu par un œil. Pour un œil
normale ce CVm s’étend :
 60° vers le haut
 70-80° vers le bas
 80-90° en temporal
 60° en nasal
Ces différentes données sont liées aux différents reliefs de l’orbite et du nez.

Grosso modo, en vision binoculaire, quand on a deux yeux ouvert, cela correspond à un
objectif photo « grand angle » de 180°. Mais en monoculaire, cela correspond à 150°.

Pour avoir une idée de l’existence de ce CVm, on peut faire le test en fermant un des yeux et
tendant au bout du bras un stylo et de balayer devant l’œil ouvert ce stylo et on peut voir la
zone à partir de laquelle on ne perçoit plus le crayon.

Quand on mesure un CVm, on cherche à déterminer les limites du champs de perception de


chaque œil, on réalise une mesure de seuil. Pour effectuer de telles mesures, on utilise
différents appareils :

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 23 sur 38


 Coupole de Goldman (en haut), présence d’un professionnel
 CV automatisé (en bas), l’ordinateur pilote entièrement l’étude expérimentale

Le principe expérimental est :


« Un seul œil est testé, la coupole est légèrement éclairer, au centre de la coupole il y a un
point de fixation que le participant doit en permanence fixé. L’œil testé fixe le centre de la
coupole. On présente dans cette coupole, différents points lumineux, de taille plus ou moins
grosses et d’intensité plus ou moins forte. Le principe est que l’on mesure de façon
descendantes, on part d’un point très à l’extérieur de la coupole, pour chercher à délimiter la
limite de perception, puis on le rapproche progressivement vers le centre de la coupole. A un
moment donné, l’œil percevra le point lumineux. »
Du côté de l’expérimentateur, il y a une figure sur laquelle on porte les résultats de cette
personne.

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 24 sur 38


L’individu doit fixer le centre de la coupole, c’est ce qui est matérialisé par le « F ». Ce point
de fixation doit être aligné sur la fovéa. On va donc présenter des points lumineux en partant
de la partie périphérique de coupole et ramener progressivement le point jusqu’à qu’il soit
perçu. Tous les rayons présents sont testés, ce sont les méridiens. Autour des méridiens se
trouvent des cercles concentriques tous les 10°, ce sont les parallèles. On note les points puis
on les relient, c’est les limites des zones qui voient un point lumineux de même intensité, ce
sont les isoptères.

Le schéma obtenu chez un individu normale est le suivant :

On observe 3 tracés :
 Un bleu : c’est le champs périphérique de l’individu testé
 Un rouge grand : c’est les résultats pour sa vision centrale
 Un rouge petit : c’est le point aveugle
Ce qui fait la différence entre le tracé des champs périphérique et celui de la vision centrale
c’est la taille du point, c’est le seul paramètre qui a varié. Pour le champs périphérique (en

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 25 sur 38


bleu), on utilise un gros point. Plus le point est gros dans la coupole plus il est facile de la
détecter, il est donc normale que le tracé bleu soit plus grand que le plus grand des 2 tracés
rouges, car le point lumineux est 2 fois moins grand.
Pour rappel, pour un œil normale ce CVm s’étend :
 60° vers le haut
 70-80° vers le bas
 80-90° en temporal
 60° en nasal

Le CV central, pour un individu normale est sur le parallèle 30°, est plus ouvert, 40°, sur la
droite car c’était l’œil droit qui était sollicité.

Par ailleurs, lors d’une mesure du CVm, on le fait en utilisant l’éventuelle correction visuelle
dont bénéficie la personne. Mais on n’utilise pas les lunettes, on place devant l’œil du patient
sa correction dans la coupole.

Toutes les mesures des CV qui suivent sont réalisées avec des corrections visuelles de la
personnes.

A partir de se tracé, on peut déterminer le côté nasale et temporale et de savoir quel est l’œil.
Le côté nasal est à gauche et le temporal serai à droite, car le CV à droite est plus étendue, il
s’agit donc de l’œil droit.
Par ailleurs, une autre information permet de confirmer que c’est bien l’œil droit, il s’agit du
tâche aveugle, le petit tracé rouge, qui est situé à droite de la ligne verticale. La tâche aveugle
correspond à des tests très particulier quand on fait des tests des CVm, elle doit présenter une
certaine taille.
Le repère de la ligne verticale, nous permet, quand on a la tâche aveugle, de savoir l’œil testé.
Ce qui vient confirmer le temporale à droite et nasale à gauche.

Ceci est un graphique normale en vision périphérique, en vision centrale et lors du test de la
tâche aveugle. Il faut garder ce tracé en tête pour comprendre les altérations du CV.

B. Altération du champs visuel monoculaire


Quand on parle d’altérations du CV, cela veut dire qu’on a des zones du CV qui sont
devenues moins sensible vois dans certains cas aveugle.

On a 2 zones de champs aveugle qui sont normales, ce sont les deux tâches aveugles : une à
droite et une dans l’œil gauche, il s’agit de scotomes, c’est-à-dire un trou dans la vue, une
zone qui ne permet pas de voir, ici il est physiologique.

Lorsqu’on explora un CV, on le fait dans certaines circonstance comme un des troubles de la
vision présentés en haut ou dans d’autre maladies, car le tracé du CV est prototypique du
trouble. Quand le trouble est fort, il faut impérativement aller voir la perception du CV de
l’individu car dans certain cas cela conduit à imposer certaines choses à la personnes come ne
plus conduire, par exemple.
Donc quand on explore le CV d’une personne :
 Permet d’étudier toute la voie optique, c’est-à-dire de la rétine au cortex visuel
occipital

L3 – S6 Biologie – TD 3 et 4 Page 26 sur 38


 Permet de localiser lieux anatomiques qui posent problème (les anomalies) : rétine,
NO (nerf optique), chiasmas optiques, bandelettes optiques, radiations optiques,
cortex.
 Renouvelé régulièrement, permet de surveiller l’évolution des anomalies
 Permet de poser une indication thérapeutique

VI. Perturbations du champs visuel monoculaire : quelques


exemples
Dans le cas d’un déficit visuel, on va observer une ou plusieurs zones où l’œil ne soit plus
bine ou plus du tout. Les troubles du CV sont présents dans de très nombreuses maladies. Les
déficits peuvent être relié à des forme et localisation spécifiques de l’espace visuel et
renseignent donc sur la cause. Elles peuvent porter sur une toute petite zone, ce sont les
scotomes, ou alors sur une partie relativement étendue du CV ce sont les anopsies.

A. Personnes âgées

La forme générale du CV périphérique (tracé bleu), ressemble à celui vu out à l’heure mais
les dimensions sont simplement rétrécies. C’est une personnes âgées et avec le temps le CV
diminue.
Pour le CV centrale (le grand cercle rouge) est plus restreint que tout à l’heure, aux alentours
du parallèle des 20°.
Le cercle de la tâche aveugle, qui même si on est âgée, ne doit pas bougé, la forme de la tâche
aveugle présente ci-dessus est identique à la normale.

La correction ici est de +5.0, on est donc en présence d’une personne où son système optique
n’est pas assez convergent, c’est pour cela qu’un verre à puissance positive a été placé devant
l’œil. On peut donc supposé que cette personne âgée souffre de presbytie.

Ci-dessous, on trouve le test réalisé sur la même personne mais pour l’œil gauche. On voit
que le tracé de la vision périphérique est plus important sur la partie gauche sur droite, et que
la tâche aveugle est à gauche de la ligne verticale.

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Si on regarde les 2 tracés de cette personne, on observe un légé déficit du CV, mais sans que
cela porte réellement à conséquences.

B. Forte myopie

On a différents tracés :
 Tracé bleu réalisé avec les normes standards
 Tracé rouge est pour la vision centrale
 Tracé violet c’est la modification de la taille, en l’augmentant, du point pour la vision
périphérique
 Tracé violet c’est la modification du test pour la vision centrale, c’est l’intensité du
point qui a été modifiée
On n’observe pas de tracé pour la tâche aveugle car le tracé de la vision centrale est très loin
du méridien 30° pour la version standard ou modifiée, elle n’inclus pas la tâche aveugle.
Autrement dit, il n’est pas possible pour cette personne de faire la mesure de la taille de la
tâche aveugle avec la champs de vision monoculaire. Mais ATTENTION, elle a tout de même
une tâche aveugle, son évaluation n’est juste pas possible. Quand le test de la vision centrale
n’inclut pas la tâche aveugle on ne peut pas la tester.

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On remarque la correction de la personne est de -16. On peut voir, avec les information sur la
diapo, que l’œil testé est l’œil gauche.

C. Glaucome

Le glaucome correspond à une destruction progressive du NO. la plus part du temps, cette
destruction du NO, est lié à une pression trop importante à l’intérieur de l’œil. Le glaucome
ne se soigne pas, mais se stabilise par qu’il n’y es pas d’évolution néfaste pour la personne,
les personnes sont donc sous haute surveillance. A terme, il peut rendre aveugle si il n’est pas
soigner. Il touche 1 à 2% de la population de plus de 40ans et 10% de plus de 70ans, la plus
part du temps est héréditaire. Les CV monoculaires présentent des caractéristiques en fonction
des pathologies, ici c’est la présence d’un scotome arciforme.

Le tracé présente un arc manquant en haut à droite, il en va de même pour en bas à gauche. Ce
qui se voit aussi très nettement avec le tracé de la vision centrale, en rouge, où il manque toute
une portion, c’est la fameux arc, caractéristique de cette maladie.

On remarque s’il s’agit de l’œil droit car :


 Le CV périphérique est plus étendue à droite
 Le tracé de la tâche aveugle, du test modifié, est présent à droite par rapport à l’axe
vertical

D. Rétinite pigmentaire
C’est un ensemble de troubles oculaires héréditaires, qui se caractérise par une
dégénérescence progressive des PR (photorécepteurs).
2 principaux symptômes :
 Cécité nocturne en début de maladie, car il y a
une perte des bâtonnets, puis progressivement
une diminution de la vision diurne, causée par la
perte des cônes.
 Rétrécissement du CV périphérique qui finit par
donner une vision « tubulaire ».

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Chez la plus part des patients atteints de rétinite pigmentaire, les déficits visuels commencent
à apparaître dans le milieu du CV périphérique, vers 30 à 50° d’écart par rapport au point de
fixation centrale.

Lorsque le CV se limite à 20° ou moins et/ou que la vision centrale est inférieur ou égale à
1/10ème, le patient devient légalement aveugle

En haut, il s’agit de l’œil gauche car la tâche noir représente la tâche aveugle, et elle se trouve
à gauche. La représentation d’en bas est donc l’œil de
droite.

Dans la visions tubulaire, c’est comme si on déposait


les zones délimitées par les tracés et que l’on les
superposées. Toutes la périphérie de droite et de gauche
n’est plus vue par la personne.

E. DMLA
DMLA veut dire Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, c’est une maladie génétiquement
transmissible et qui touche sélectivement la région maculaire.

Au début de la maladie, la dégénérescence des cellules visuelles rétiniennes de la macula (les


cônes) provoque la sensation de flou dans la vision centrale lors de l’exécution de tâche qui
exigent une vision détaillée (e.g. la lecture). Parfois ce qui est vu peut paraître déformé, on
peut la tester avec un test (voir ENT).Le flou peut s’aggraver et des points aveugles peuvent
apparaître dans le CV central. Avec le temps, le CV central disparaît, c’est un scotome
centrale.

Dans la plus part des cas, cela commence par un œil, mais les 2 yeux finissent par être
atteints. Le risque de DMLA augmente avec l’âge des individus. Mais les causes de cette
maladie sont inconnues, de plus il peut y avoir plusieurs formes de DMLA dont certaine
peuvent être ralenties ou pas.

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On trouve le tracé bleu qui représente la vision périphérique. On remarque que le tracé en
vision centrale standard, d’origine en rouge, n’est même pas présent. Seul la vision centrale
modifié, c’est-à-dire en ayant augmenté l’intensité du point est réalisé, mais il n’inclus pas la
tâche aveugle de l’œil gauche.

chez cette même dame, on retrouve, sur l’œil droit cette fois, un tracé périphérique qui n’a
rien à voir avec quelqu’un de normal. Et le tracé en vision centrale modifié qui n’inclus pas la
zone de la tâche aveugle, qui l’évite, on a donc pas pu la tester.

Si on superpose les 2 tracés, il y a une zone centrale qui n’est plus du tout vu par la personne.
Elle est loin de la vision normale en périphérie. C’est quelqu’un qui ne voie plus grand chose
dans son environnement.

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F. Maladie de Stargardt
Il existe un version juvénile de cette maladie, c’est une dégénérescence maculaire juvénile qui
porte le nom de : la maladie de Stargardt. Les patients sont généralement diagnostiqué avant
l’âge de 20ans. La progression de la maladie n’est pas constante mais la plus part du temps à
50ans les patients sont déclarés légalement aveugle.

Ci-dessous, on trouve le tracé de l’œil droit d’un jeune homme de 25ans. La tracé de la vision
périphérique en bleu, est moins bon que la normale mais n’est pas si mauvais. En revanche,
son CV de la vision centrale, le tracé vert, est très réduit. On retrouve la tâche aveugle, elle a
était mesurée avec la même intensité lumineuse que le tracé vert mais la taille du point a aussi
été grossi, ce qui a permis de faire le racé de la tâche aveugle qui est tout à fait normale.

Chez ce même jeune homme à gauche, le fonctionnement de l’œil gauche est problématique.
Tout d’abord son CV périphérique est moins bon que à droite. A nouveau, son CV centrale,
en vert est très mauvais. En marron, c’est le test de la vision centrale en gros point et grosse
intensité. De plus, la taille de la tâche aveugle n’a rien à voir avec quelqu’un de normal car
elle est très grosse. La progression est plus importante sur l’œil gauche.

Ce que l’on a vu dans la perturbation de CV est liée à des pathologies périphériques, c’est
une pathologie glaucomateuse, c’est-à-dire avec des glaucomes. Et des pathologie liées à des
déficits de la rétine :
 Rétinites pigmentaire
 Maculopathies : DMLA, Maladie de Stargardt

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Mais à côté il existe des pathologies centrales comme la pathologie du NO, c’est -à-dire une
lésion du NO avant le chiasma, une pathologie du chiasma optique, c’est-à-dire hémianopsie,
ou encore des pathologies rétro-chiasmatiques, autrement dit en arrière du chiasma optique.

Lésions du NO avant le chiasma

Il s’agit d’une lésions d’un des 2 NO, donc avant le chiasma. La lésion ici a été faite en A,
donc NO optique de l’œil droit. On constate qu’au niveau du CV il y a perte de la vision qui
se limite à l’œil impliquer, c’est donc le CV droit qui est devenu aveugle. Le CV gauche est
intacte. Vu qu’il y a le croisement au niveau du chiasma optique il y aura une bonne
projection du les 2 hémisphères cérébraux.

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Lésions du NO au niveau du chiasma

Dans les autres exemple ci-dessus, les lésions au niveau du chiasma, en B, ou plus centrale, en
C, D, E, va entraîner des troubles spécifiques de déficits qui concerne le CV des 2 yeux. Et
pour tous ce qui concerne après le chiasma optique, rétro chiasmatique, en C, D ou E, on
constate que les déficits sont limités à l’hémischamps visuel controlatéral.

Hémianopsie homonyme gauche


L’interruption du tractus optique droit, en C sur la figure ci-dessous, cause la perte de la
vision du CV gauche, i.e. cécité dans le CV temporale de l’œil gauche et dans le CV nasal de
l’œil droit. Cette caractéristique porte le nom de hémianopsie homonyme gauche,
hémianopsie car c’est une moitié de CV qui n’est pas vu et homonyme car ce sont les parties
de CV de chaque œil qui ne sont plus vues se recouvrent.

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Lors de tracé de CV, on obtient pour l’œil droit ceci. Œil droit car la tâche aveugle est à
droite. Il manque bien tout le CV gauche.

Pour l’œil gauche, on obtient la même chose, la partie gauche n’existe pas. Mais ici, on ne
peut donc pas tester la tâche aveugle à gauche.

Hémianopsie hétéronyme ou bitemporale

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Les lésions de la partie moyenne du chiasma optique, en B sur la figure, peut toucher les
fibres qui croisent en provenance de la rétine nasale de chaque œil et laisser intactes les fibres
non croisées des rétines temporales. La perte de vision limitée au champs visuel temporale de
chaque œil, c’est l’hémianopsie hétéronyme, hétéronyme car les parties d CV de chaque œil
qui ne sont plus vues ne se recouvrent pas. Il y a la possibilité de voir dans les CV droit et
gauche, à condition que les 2 yeux soient ouvert. Aucune informations périphérique ne peut
être traitées. Le CV temporal des 2 yeux est perdu.

On remarque sur l’œil gauche, la rupture du CV périphérique. Mais qui est beaucoup plus
prononcé à droite.

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L’hémianopsie homonyme en quadrant ou quadranopsie

Les lésions partielles du lobe temporal touchant touchant l’anse de Meyer porte le nom de
hémianopsie homonyme en quadrant, ici en D sur la figure c’est la quadrant supérieur gauche
mais toutes les cas sont possible.

Cette exemple représente une hémianopsie homonyme du quadrant inférieur droit, qui se voit
beaucoup sur le CV central droit. On a le même résultat sur l’œil gauche car c’est une
hémianopsie homonyme.

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VII. Quand le cerveau visuel déraille
Achromatopsie = incapacité de voir la moindre couleur. À ne pas confondre avec le
daltonisme.
Akinétopsie = pas de perception visuelle du mouvement.
Prosopagnosie = impossibilité de reconnaître les visages, même les plus familiers.
Agnosie aperceptive des formes = cerveau incapable de rassembler les info. sur la forme des
objets – coins, courbes, contours rectilignes – afin d’en faire une représentato cohérente.
Agnosie aperceptive de transformation = impossible d’identifier les objets vus sous un
angle inhabituel.
Agnosie associative des objets = pas moyen d’identifier les objets.
Alexie agnosique = impossibilité de reconnaître les mots écrits.
Simultagnosie dorsale = cerveau ne peut capter et analyser qu’un objet à la fois.
Négligence spatiale unilatérale = cerveau ne « traite » plus ce qui se trouve du côté opposé à
la lésion cérébrale.

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