Rapport de Stage - Youness MANCHIH
Rapport de Stage - Youness MANCHIH
Rapport de Stage - Youness MANCHIH
ELEVE INGENIEUR
Spécialité :
Génie des Procédés Industriels
Réalisé par
Youness MANCHIH
Dirigé par :
Résumé
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Sommaire
Résumé _________________________________________________________________ 2
Chapitre I - Présentation générale de l’organisme d’accueil et description du procédé de
fabrication des engrais phosphatés de l’atelier des fertilisants de JORF FERTILIZERS
COMPANY V _______________________________________________________________ 5
I) Présentation de l’OCP SA _______________________________________________ 6
1) Historique ________________________________________________________ 6
2) Statut juridique ____________________________________________________ 7
3) Organigramme du groupe ____________________________________________ 7
II) Présentation du JFC V _________________________________________________ 8
1) Caractéristiques générales sur Jorf Fertilizers Company V/ JFF _______________ 8
2) Généralités de l’atelier des engrais _____________________________________ 9
Chapitre II – Etude bibliographique sur le séchage et description de l’unité combustion-
séchage __________________________________________________________________ 19
Introduction : ___________________________________________________________ 20
I) Phénomène de séchage : ______________________________________________ 20
1) Mode de séchage _________________________________________________ 20
2) Procédés de séchage ______________________________________________ 21
II) Descriptif de l’unité combustion séchage _________________________________ 23
1) La chambre à combustion : __________________________________________ 23
2) Préparation du combustible : ________________________________________ 24
3) Fonctionnement de l’unité combustion séchage : ________________________ 28
Chapitre III – Etude sur l’unité combustion-séchage _______________________________ 32
Introduction : ___________________________________________________________ 33
I) Bilan de matière et bilan d’énergie ______________________________________ 33
1) Etude de la chambre à combustion : __________________________________ 33
2) Bilan sur la chambre à combustion étudiée : ____________________________ 37
3) Etude du tube sécheur _____________________________________________ 38
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I) Présentation de l’OCP SA
1) Historique
L’office chérifien des phosphates fût crée le 7 août 1920, il se réservait tous les droits de recherche et
d’exploitation du phosphate, ainsi que, le monopole des ventes de ce minerai au marché mondial.
L’exploitation effective du minerai ne fût entreprise qu’en 1921 dans la région de Oued-Zem (gisement
Oulade Abdonue), le premier mars 1921.et le premier navire chargé le 23 juillet 1921.Dès cette date,
l’O.C.P connût une très vive expansion sans relâche, grâce à la qualité du minerai extrait et à l’appréciation
des pays demandeurs.
A partir de 1921, l’historique de l’O.C.P est l’histoire prodigieuse expansion. En effet, le phosphate
marocain ayant une teneur de 75% BPL (bon phosphate lime) c’est ce qu’on appelle couramment la teneur
en phosphate Tricalcique, ce fournit à l’industrie des engrais la possibilité de faire un bond en avant du
superphosphate, la demande pour le phosphate marocain fut très élevée.
Encouragé par cette réussite l’O.C.P étudie alors la mise en exploitation d’un nouveau gisement à
Youssoufia, la teneur de phosphate de ce gisement (70%), bien inférieure à celle du phosphate de
Khouribga reste néanmoins supérieure à celle des gisements exploités dans les autres pays (U.S.A, Algérie,
Tunisie…).
La mise en exploitation de ce minerai coïncide avec la crise économique mondiale de 1929 qui
provoque un brusque abaissement de la demande de phosphate qui demeurait jusqu’à la seconde guerre
mondiale.
En 1939, la guerre éclate et les relations commerciales avec un grand nombre de pays sont
rompues (en 1940 l’O.C.P n’a pu exporter que 714 290 tonnes).
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En 1975, dans le cadre de la récupération des provinces sahariennes, l’O.C.P a pris en charge
l’exploitation du phosphate de Boucraa, et en 1979 il démarra l’exploitation d’une nouvelle zone minière :
le centre de Benguerir.
Ainsi le groupe O.C.P met tout en œuvre pour répondre aux besoins mondiaux en produits
phosphatés, compte tenu de l’importance, de la quantité et la position géographique des gisements du pays
qui confèrent naturellement au Maroc une place particulière dans l’industrie phosphatée.
2) Statut juridique
L’OCP joue un rôle primordial dans l’économie Marocaine et emploie environ 30 000
personnes à travers tout le Maroc. Malgré sa gestion financière entièrement indépendante de l’état,
cette entreprise semi-polaire de nature commerciale et industrielle, a les mêmes obligations
fiscales que n’importe quelle entreprise privée et elle est aussi inscrite au registre de commerce.
Par conséquent, l’Office Chérifien des Phosphates établit chaque année ses prix de revient, son
compte d'exploitation, son bilan et participe au budget de l'état.
3) Organigramme du groupe
L’organigramme de l’Office Chérifien des Phosphates est donné dans la figure ci-dessous :
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Elle occupe une surface de 18 hectares, est localisé au coté sud des unités existantes de l’Acide
Phosphorique MPIII&IV près du port de Jorf Lasfar à L’Océan Atlantique du Maroc. Coût
estimatif de l’investissement : 2.535 MDH
Cette nouvelle usine comporte une unité de production d'acide phosphorique de 375.000 tonnes
par an et une unité de production d'engrais d'une capacité de 610.000 tonnes/an (340.000 T/an
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Les engrais phosphatés sont des substances chimiques qui apportent aux plantes des
compléments nutritifs pour améliorer leur croissance, augmenter le rendement et la qualité des
cultures. Ces compléments peuvent exister naturellement dans le sol ou y sont apportés
artificiellement sous forme :
Stable dans la solution sol ; ces engrais sont presque immédiatement utilisés par la plate.
Cations ou anions échangeables fixés par le complexe absorbant du sol ; ces ions sont
progressivement mis à la disposition de la plante.
Les différentes classes des éléments nécessaires à la croissance des végétaux sont :
Azote : joue un rôle déterminant à la fois sur la croissance des plantes et sur la qualité des
productions.
Potassium : il a des multiples fonctions dans le métabolisme des plantes ; agit sur la
photosynthèse, intervient principalement dans la synthèse des hydrates de carbone, leur
migration et leur stockage.
- Eléments fertilisants secondaires : Calcium, Magnésium, Soufre et Sodium.
- Oligo-éléments : Bore, Cuivre, Fer, Manganèse, Molybdène et Zinc. Ces éléments jouent un
rôle important dans le métabolisme des protéines et la synthèse de la chlorophylle.
- Les engrais azotés, ils sont fabriqués à partir de l’ammoniac, les principaux sont :
L’urée : obtenue par combinaison de l’ammoniac et du gaz carbonique et contient jusqu’à
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46% d’azote.
Le nitrate d’ammonium : obtenue par réaction de l’ammoniac avec de l’acide nitrique.
Sulfate d’ammonium : contenant de 20 à 22% d’azote.
- Les engrais phosphatés. Cette gamme d’engrais contient :
Les superphosphates : obtenus par traitement des phosphates naturels par l’acide
sulfurique et/ou de l’acide phosphorique. Trois types de superphosphates sont formés,
selon l’acide utilisé : le superphosphate simple 18% en P2O5, le superphosphate
concentré 25 à 35 % en P2O5, et le triple superphosphate TSP 45 % en P2O5.
Les engrais potassiques : Fabriqués à partir des gisements naturels de sels bruts, ils
sont essentiellement sous forme de chlorure de potassium et le sulfate de potassium.
La teneur en oxyde de potassium de ces engrais peut varier de 30 à 60%.
Les engrais complexes : Représente une gamme d’engrais composés qui procurent les
nutriments primaires, secondaires et micronutriments aux sols et aux cultures. Ces
formules augmentent la productivité agricole dans le cadre d’une fertilisation
raisonnée.
Le principe de fabrication des engrais est basé sur la réaction entre l’acide phosphorique est
l’ammoniac (pour MAP et DAP).et sur l’attaque des phosphate par l’acide phosphorique pour TSP. Dans
notre projet, nous nous intéressons à la ligne de production 306 qui produit depuis 2012 que le MAP. Cette
ligne est installée à côté de la ligne GTSP 307 partageant avec elle le bâtiment ainsi que la salle de
contrôle.
Le procédé pour la production de MAP (11-54-0) est basé sur le processus du réacteur tubulaire
INCRO, La même technologie a été éprouvée avec succès dans de nombreuses plantes industrielles, non
seulement dans les installations INCRO en Espagne, mais aussi à l'étranger dans les usines d'engrais au
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Brésil, Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni, les Philippines, la Tunisie, le Portugal, la Colombie, la Corée, la
Turquie, l'Arabie saoudite, Taiwan, Chine, Indonésie ..., totalisant plus de 45 réacteurs de tuyaux installés.
L'usine est conçue pour produire quotidiennement 1200 tonnes par jour, avec 2 heures / jour pour le
nettoyage et ajustements, pour atteindre une capacité annuelle autour de 340.000 tonnes par an.
Neutralisation
Granulation
Séchage
Enrobage
Criblage
Refroidissement et enrobage
Stockage
Neutralisation
Matières premières :
- Acide phosphorique 54 % P2O5
- NH3 liquide
Matières additives :
- Anti-mousse.
- Sable (ballast)
- H2SO4 (ajusteur)
Granulation
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Le NH3 est pulvérisée à l’aide d’une rampe sous le lit de solide en rotation et réagit avec la bouillie
réduisant ainsi la quantité d’eau pour donner des granules avec une teneur en eau de 2 à 3 %.
Le produit ainsi granulé tombe par gravite directement vers le tube sécheur.
Le granulateur utilise au niveau des deux lignes 306 et 307 est un granulateur à tambour ou rotatif
qui a m de diamètre pour une longueur de m. Légèrement inclinée, le tambour tourne à une vitesse de 10
tr/mn.
C’est donc la longueur du tambour qui détermine le temps de séjour, en règle générale de 1 à 3 mn.
L’objectif d’utilisation de ce type de granulateur se traduit par le fait de former des agglomérats qui
se nourrissent progressivement à partir des produits ajoutées (produit de recyclage) afin de prendre la
forme sphérique tout en roulant et en se frottant les uns contre les autres.
C’est alors, le réglage de la vitesse de rotation du granulateur qui permet de moduler le diamètre des
grains (engrais).
Séchage :
Cette opération s’effectue a co-courant à l’aide de Gaz chauds (T= 150 – 200 °C) obtenus par
combustion du fuel.
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Elle consiste à débarrasser le produit d’une partie de son eau, afin d’éviter les phénomènes de
colmatage des appareils de broyage, criblage et conditionnement ainsi que la prise en masse au cours du
stockage de l’engrais.
L’air de combustion est approvisionnée par un ventilateur d’air de dilution permettant de réduire la
température des gaz de combustion jusqu’au niveau requis pour la catégorie d’engrais à produire.
A la sortie du sécheur, les solides alimentent une bande ; cette bande alimente à son tour un élévateur
à Godets qui permet l’alimentation de la section suivante (Classification).
Tandis que pour les gaz chauds charges d’eau et de poussières sont admis dans des cyclones
permettant de récupérer le maximum des fines qui sont recycles avec le produit de recyclage vers le
granulateur.
Les gaz ainsi dépoussiérés sont refoules par un ventilateur vers la section de lavage.
Classification :
Le produit granulé sortant du sécheur descend par gravité au moyen d’un venturi pour alimenter les 3
cribles à 2 étages.
Après criblage, la tranche granulométrique comprise entre 2 et 4 mm constitue le produit fini qui est
directement envoyé vers le tamis finisseur pour s’assurer de la qualité granulométrique citée mais aussi
d’éliminer les gros qui peuvent se présenter à cause d’un criblage médiocre.
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Tandis que pour Les passants fines (d< 2mm) des cribles sont envoyés directement au recyclage vers
le granulateur et les refus gros sont broyés, puis introduit dans le circuit de recyclage.
Refroidissement :
Le produit désiré du crible 2<d<4 mm, alimente ainsi par gravité un refroidisseur a lit fluidisé dont le
rôle est d’abaisser la température du produit de 70°C à 45°C afin d’éviter le problème de prise en masse
pendant le stockage. Par suite, le produit ainsi refroidit alimente à son tour l’enrobeur.
Enrobage :
Le produit marchand est enrobé par pulvérisation des huiles aminées afin d’éviter la formation des
poussières et l’absorption de l’humidité lors du stockage du produit de même que d’éviter sa prise en
masse.
Le produit ainsi sortant de l’enrobeur est évacué vers une bande dont laquelle il alimente des
installations de stockage d’engrais à l’aide d’une série de convoyeurs a bande.
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Cette étape n’est plus comprise au sein de la production mais elle est aussi bien importante vu ses
objectifs environnementales visant à respecter les normes ISO 9001 et 14001 pour l’évacuation des
effluents gazeux issus du procédé vers l’atmosphère.
La section de lavage contient 4 tour de laveur (pré-laveur D03, laveur D02, laveur D01 et le laveur
final D04) où s’effectue la récupération des poussières et des gaz sortant des installations, par la
pulvérisation de liquide de lavage qui se trouve dans les bacs (R03, R02), pour le bac (R01) le liquide de
lavage alimente le granulateur.
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La gaine est liée seulement au pré-laveur D03 où se trouvent trois pulvérisateurs qui pulvérisent le
liquide de lavage venant du bac R03.
Les gaz issus du réacteur tubulaire et du granulateur contenant de l’ammoniac gaz et la poussière
sont lavés dans le pré-laveur D03 (Gaine+ venturi + couloir + tour), ce dernier est alimenté moyennant
d’une solution provenant du bac R03.
Les gaz issus du pré-laveur D03 s’ajoutent aux gaz provenant des cyclones d’assainissement général
et subissent par la suite à un lavage moyennent du laveur D02, ce dernier est alimenté via une solution
provenant du bac R02.
Les gaz issus du sécheur, contenant de poussières, sont assainis dans un premier temps au moyen
d’une batterie des cyclones. Puis, lavés dans le laveur D01 (venturi+ couloir + tour) qui est alimenté par
une solution provenant du bac R02
Les gaz issus du refroidisseur, contenant de poussières, sont assainis au moyen d’une batterie des
cyclones et dirigés par la suite vers le laveur final D04
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Finalement, les gaz issus des laveurs D01 et D02 ainsi que ceux issus du refroidisseur sont lavés dans
la tour de lavage finale par une solution contenant principalement de l’eau et de l’acide sulfurique, pour
réduire les émissions de poussières, d’ammoniac et de fluor.
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Introduction :
Le séchage est une opération qui consiste à enlever par évaporation l’excès d’humidité que contient
une matière. Dans la fabrication des engrais, cette opération est nécessaire pour réduire l’humidité de
l’engrais aux limites imposées ainsi que le cout de transport et le risque de prise en masse. Le séchage des
engrais s’effectue par des gaz produits par la combustion de fuel lourd N°2, au niveau de la chambre à
combustion.
Une étude bibliographique sur le phénomène de séchage, ses modes, ses procédés.
L’opération de séchage est d’une grande importante dans le procédé de fabrication des engrais.
L’étude bibliographique qui suit vise à présenter certaines des technologies les plus utilisées dans ce
domaine.
I) Phénomène de séchage :
Le séchage est une opération unitaire très importante dans l’industrie chimique ayant pour but
d’éliminer totalement ou partiellement l’humidité non combinée imprégnant un solide. Cette élimination
s’effectue par évaporation du liquide.
1) Mode de séchage
La vaporisation du liquide peut s’effectuer soit par ébullition, soit par entrainement.
Le séchage par ébullition est tout à fait analogue à une évaporation, il consiste à porter le
produit à une température telle que la pression de vapeur du liquide volatil atteint la pression
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régnant dans l’appareil. Le séchage par ébullition est souvent utilisé lorsque l’on a affaire à
des liquides volatils autres que l’eau et devant être récupérés.
Pour le séchage par entraînement, le produit à sécher est mis en contact avec un gaz en
mouvement. Ce gaz est en général conditionné de manière à ce que sa température soit
supérieure à celle du produit et la pression de vapeur du solvant inférieure à la pression dans
l’enceinte de séchage.
Le séchage par entrainement est utilisé pour le séchage des engrais MAP. Il consiste à mettre le
solide à sécher en contact avec une l’air. Le système évolue vers un équilibre caractérisé par l’égalité de la
pression de vapeur de l’eau avec la pression partielle de la vapeur d’eau dans l’air.
Les calories nécessaires pour permettre la vaporisation sont généralement fournies par
l’intermédiaire du gaz lui-même.
Quel que soit le mode de séchage, un liquide ne se vaporise que si sa pression de vapeur est
supérieure à la pression partielle de sa vapeur dans la phase gazeuse.
2) Procédés de séchage
La diversité de la nature, de la taille et de la forme des produits à sécher, ainsi que les performances à
assurer et les contraintes à respecter (contrainte physico-chimique) sont à l’origine d’une très grande
variété de séchoirs. Les techniques de séchage sont souvent classées suivant le mode de transmission de la
chaleur. On distingue alors :
Le séchage par convection ou séchage direct : c’est la technique la plus utilisée, les calories
nécessaires à l’évaporation de l’eau sont fournies par le gaz qui circule au contact de la substance à
sécher. Ce gaz joue en même temps le rôle de vecteur pour transporter la vapeur produite hors de
l’enceinte de séchage.
Le séchage par conduction ou séchage indirect : la substance à sécher est mise en contact avec des
surfaces chaudes (tube de transfert, enveloppe). L’humidité est éliminée par aspiration de la vapeur.
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Le séchage par rayonnement : cette technique est surtout utilisée pour le traitement de liquide et de
pate. Le séchage des peintures par infrarouge constitue l’exemple le plus typique de cette
technique.
Différents critères doivent être pris en considération pour choisir l’appareil le mieux adapté au
séchage d’une substance :
La consommation d’énergie.
La sécurité.
Le coût de séchage.
Les procédés de séchage se distinguent selon la manière dont est fait le contact entre la matière et
l’air de séchage.
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Le produit humide entrant vient en contact d’un gaz refroidi et chargé d’humidité. Le gaz chaud
vient au contact de produit séché. Il peut arriver que le point de rosée soit atteint sur la surface du produit.
Ce procédé s’applique dans le cas où le produit humide ne supporterait pas la chaleur.
Les gaz chauds rencontrent le produit humide à son entrée dans le sécheur. La différence de
température permet une évaporation rapide à l’entrée du sécheur.la température des gaz diminue, ce type
de séchage est recommandé pour les produits :
Sensibles à la température
Ces raisons font que dans l’industrie des engrais, le procédé à co-courant est pratiquement toujours
utilisé. Pour le séchage du MAP (de granulométrie comprise entre 2 et 4 mm), le mode de séchage par
convection à traversée simple est le plus adapté. Ce choix est favorisé par rapport au mode de séchage par
convection à fluidisation car pour ce dernier il y a toujours un risque de colmatage du produit dans les
trous des grilles en cas de fusion du produit.
Toutes les lignes de production des engrais adoptent le même principe pour le séchage du produit
granulé humide entrant dans la virole du sécheur. Le principe se base sur la production des fumées par
une combustion de fuel lourd N°2 au niveau de la chambre à combustion afin de fournir la chaleur
nécessaire pour le séchage des engrais. Dans le sécheur, les solides sont soulevés tombent en cascade à
travers un flux co-courant d'air chaud provenant de la chambre à combustion.
1) La chambre à combustion :
La chambre à combustion de l’atelier de production des engrais est formée d’une virole revêtue d’un
briquetage réfractaire à haute résistance. Le rôle de ce briquetage est l’isolement thermique et la protection
des parois métalliques du foyer contre l’oxydation. Le garnissage de la chambre est constitué de trois
couches d’isolant de types différents. La première est formée des briques isolantes en diatomite avec
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mortier réfractaire de type REFRACOL. La deuxième est de type CERABLOC. Son rôle est d’absorber la
dilatation des briques à haute température. La troisième est composée des briques isolantes à 60%
d’alumine. La haute teneur en alumine permet de résister à la température élevée de la flamme.
La protection du revêtement de la chambre à combustion est assurée par l’air de dilution qui y est
admis à partir de trous disposés sur la façade de la chambre.
2) Préparation du combustible :
Les réservoirs destinés au stockage du fuel lourd Nº2 sont alimentés par des camions citernes à
travers deux pompes volumétriques fonctionnant alternativement moyennant un jeu de vannes après son
passage à travers un filtre. Les conduites sont calorifugées et munies d’un traçage à la vapeur basse
pression (4 bar et 160°C). Le fuel est alimenté par-dessus et soutiré par le bas vers la chambre de
combustion. Le réservoir est calorifugé et équipé de deux serpentins d’échange de chaleur avec la même
qualité de vapeur, les deux travaillent en tant que thermostat celui de dessus est consigné à une température
de 75°C moyennant une boucle de régulation qui lie la température du fuel entrant au réservoir mesurée
par une sonde au débit de vapeur passante dans le serpentin. Le serpentin situé au dessous quant à lui est
consigné à une température de 90°C qui constitue la température de soutirage de fuel du bas du réservoir
avant que ce fuel ne soit envoyé par des pompes de gavage (volumétriques) vers les préchauffeurs
électriques de la ligne.
Le fuel arrivant des réservoirs de stockage à une température de l’ordre de 80°C. Il passe par un
réchauffeur électrique. Cette étape est indispensable pour diminuer la viscosité du fuel et améliorer sa
pulvérisation au niveau des brûleurs. « Harmworthy » est le type de brûleur utilisé, il se caractérise par une
pulvérisation assistée par la vapeur. Le fuel est donc injecté dans le brûleur à 16 bars.
La pulvérisation est provoqué par la rencontre de ce jet de combustible et d’un jet de vapeur dans la
même direction à grande vitesse ce qui produit un mouvement tourbillonnaire et permet d’atomiser le fuel
et augmenter sa surface de contact avec l’air comburant afin d’avoir une combustion complète. La flamme
pilote est assurée par le circuit propane et sert comme étincelle à la combustion de fuel.
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Le fuel est admis dans le brûleur à une température de l’ordre de 120°C et une pression de l’ordre de
20 bars. Il se mélange par la suite avec de l’air de combustion assuré par le ventilateur C05. Le ventilateur
C05 est doté d’un variateur de vitesse, ce dernier est susceptible de changer le débit d’air.
L’architecture du foyer adopté est celle à double enveloppe. L’air de dilution fourni par un
ventilateur C06 arrive autour du cylindre à béton, pour refroidir les parois intérieures et extérieures du
foyer d’une part, et d’autre part, amener la masse gazeuse chaude à la température adéquate au séchage du
produit.
Le tube sécheur fonctionne sous dépression en vue de soutirer les gaz de séchage ce qui est assuré
par le ventilateur C01 d’assainissement des gaz de séchage.
Le débit de fuel.
Circuit de fuel
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Circuit vapeur
Equipements Fonction
Manomètre Mesurer la pression de la
vapeur à l’entrée
Vanne de régulation Ajuster le débit de la
Manomètre vapeur la pression après
Mesurer
la vanne de régulation
Vanne de sectionnement Couper l’alimentation en
vapeur
Vanne Nettoyer le circuit du fuel
débitmètre Mesurer débit de la vapeur
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Equipements Fonction
Equipements Fonction
Ventilateur d'air de Refroidissement des
parois
combustion
de la chambre et la dilution
de la fumée
Débitmètre Mesure le débit de l’air de
dilution
Manomètre Mesure la pression de l’air
de dilution
Equipements Fonction
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Equipements du sécheur :
Equipements Fonction
Capteur de température Mesurer la température
des gaz à la sortie du
sécheur.
Capteur de température Mesurer la température du
produit à la sortie du
sécheur (sur la bande T03)
Le débit de fuel qui entre dans le brûleur de la chambre à combustion est réglé par une cascade qui
lie directement ce débit à la température du gaz de sortie du sécheur mesurée par la sonde TI-107. La
consigne posée par l’opérateur est la température de sortie de l’air du sécheur aspiré par le ventilateur C01
(80°C).
La sonde TI-107 utilisée sur site est une sonde à résistance de platine qui est un dispositif (en fait, un
type de thermistance) permettant de mesurer la température. Elle est basée sur le fait que la résistance
électrique du platine varie selon la température. Cette sonde est nommée Pt 100 (Pt : platine), la valeur 100
veut dire que la résistance en platine prend la valeur 100 ohms pour une valeur de température de 0°C.
La sonde est munie d’un transmetteur (qui est intégré à la tête de la sonde) qui permet de
conditionner ou encore traiter le signal de la sonde pour être exploitable par le régulateur (en général la
sortie du transmetteur est un signal d’intensité 4 à 20 mA).
Le système agit sur la vanne régulatrice de débit de fuel qui est représenté ci-dessous :
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Le corps de vanne : c’est l’élément qui assure le réglage du débit. Et aussi d’un certain
nombre d’éléments auxiliaires.
Recopie de la position ;
Filtre détendeur ;
Linéaire.
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Egal pourcentage.
La vanne utilisée à une caractéristique intrinsèque « égal pourcentage » La caractéristique est une
exponentielle. Des accroissements égaux du signal vanne provoquent des accroissements égaux de débit
relatif. Cette caractéristique est représenté par le graphe suivant :
Quand le débit du fuel suit la consigne de température imposée à la sortie du sécheur, le débitmètre
de fuel indique le débit voulu.
Lorsque le liquide s’écoule dans la canalisation, les roues tournent. Cette rotation engendre un signal
de mesure dans l’électronique associée. Cette fréquence de rotation est proportionnelle à la vitesse de
circulation du fluide.
Le débit affiché par le débitmètre est la consigne de la deuxième boucle. Il est lié par un ratio air/fuel
au débit d’air de combustion. Ce dernier agit de sa part sur le variateur de vitesse du moteur du ventilateur
qui souffle l’air de combustion C05 pour régler le débit d’air moyennant le ratio air/fuel jugé optimal
après avoir figer l’ouverture des volets de l’air de combustion à l’entrée du brûleur.
Sans perte de puissance, on peut piloter la vitesse de rotation du moteur en faisant varier la fréquence
car la vitesse de rotation du champ tournant au niveau du stator change.
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Le variateur de vitesse agit sur la fréquence du courant statorique du moteur du ventilateur de l’air de
combustion ce qui varie la vitesse de rotation du rotor et enfin change le débit d’air entrant à la chambre à
combustion.
Concernant le débitmètre d’air à combustion (ou de dilution), sa mesure est fondée sur la mesure
d’un transfert thermique par convection.
Le ventilateur C06 a pour rôle principal la dilution des gaz de combustion pour faire passer leur
température de celle du foyer à une température modérée à l’entrée du sécheur afin qu’une altération du
produit ne puisse pas avoir lieu. Il permet aussi la diminution des pertes par paroi externe et refroidir la
tôle qui supporte les briques réfractaires. Par ailleurs, C06 garantit une dépression optimale au sein de la
chambre sans elle on aura une grande présence d’imbrulés et même extinction de la flamme à cause de
l’aspiration du ventilateur C01 à la sortie du sécheur.
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Introduction :
Le séchage des engrais par des gaz chaud générés par la combustion de fuel N°2 au niveau de la
chambre à combustion constitue l’opération la plus consommatrice de l’énergie, à cause du grand besoin en
chaleur de vaporisation. Cette consommation rendue plus importante à cause de différentes pertes, implique
une nécessité d’économiser l'énergie thermique.
Pour ce faire, la première partie ce chapitre comporte une description des différents circuits de l’unité de
combustion-séchage, ainsi que son principe de fonctionnement. La deuxième partie, présente une étude
critique de la chambre qui comporte :
Pour effectuer cette analyse, on doit prendre en considération toutes les entrées et les sorties de la
chambre à combustion, qui produit de l’air chaud destiné à réduire le taux d’humidité des produit, ainsi les
entrées et sorties du sécheur.
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Entrées Sorties
Combustible
Chambre à Fumées et
Imbrulés
combustion
Comburant
Production de la
chaleur
Il est difficile d’avoir une combustion complète lorsque l’air et le combustible sont introduits en
proportions stœchiométriques. Pour cette raison on introduit toujours de l’air en excès par rapport à l’air
stœchiométrique. L’excès d’air est quantifié par un paramètre d’excès d’air « e » défini par :
La chambre de combustion sur laquelle portera notre étude est celle nommée F01 de la nouvelle ligne
107B de production d’engrais. Cette chambre utilise comme combustible le fuel lourd N°2 dont les
spécifications de composition sont citées ci-dessus.
L’élément %C %H %S %H2O
La 85.5 10.2 3 1
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Pour déterminer la demande stœchiométrique en O2 il faut d’abord citer les réactions qui vont se
produire durant la combustion.
Les réactions de combustion d’un kilogramme de fuel lourd sont comme suites :
C + O2 --- CO2
S + O2 --- SO2
H2 + ½ O2 --- H2O
La demande en O2 des trois réactions pour la combustion d’un débit F de fuel est :
Première réaction :
Deuxième réaction : F
Troisième réaction :
Si on assimile l’air à un gaz parfait, la composition molaire est la même que la composition volumique
qui est de 21% d’O2 et 79% de N2 donc :
Ainsi
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Alors la quantité d’air stœchiométrique théoriquement nécessaire pour la combustion d’un kg de fuel :
Prenons une valeur d’excès d’air e=0.3 pour laquelle on calculera la composition des fumées produites
par la combustion d’un kg de fuel lourd Nº2.
Remarque
D’après les valeurs du « Ratio » couramment utilisé dans la ligne 107B lors de la production du DAP,
on prend une valeur moyenne du Ratio de 30 équivalente à une valeur de « e » de 120%.
L’excès d’air est partagé entre un air qui entre directement dans la combustion, et un autre air dit
secondaire destiné en plus de son rôle dans la combustion pour l’orientation de la flamme.
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En prenant en considération cet excès d’air « e » 0.3, la quantité spécifique d’air nécessaire pour la
combustion sera :
Fuel F(f)
Bilan massique :
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Bilan thermique :
Donc :
Avec :
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Produit F(pe)
Masse gazeuse F(ge)
Bilan massique :
Bilan thermique :
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Donc :
Avec :
Application numérique
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Avec :
CPS (t)
12,00
10,00
8,00
6,00
4,00
CPS (t)
2,00
0,00
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01/07/2017
03/07/2017
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31/07/2017
Si on prend la capacité de production de la ligne qui est de 60 Tonnes/h pour une année de production et
un prix actuel du fuel de 4400 Dhs/Tonne du fuel:
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Ce qui correspond à une augmentation des frais opératoires d’environ 2.68 millions de dirham par an.
Afin de prouver l’intérêt de travailler sur ce sujet, on est ramené à présenter les arrêts subits qui sont
causés par la chambre à combustion et de convertir par la suite ces arrêts en dirhams de perte.
Autres arrêts
88%
Les arrêts de la chambre à combustion présente un pourcentage de 12% des arrêts de la ligne de
production, il parait nécessaire donc de travail sur la chambre à combustion afin d’optimiser ses arrêts. Mode
de calcul de manque à gagner causé par la chambre à combustion.
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Avec :
Le fonctionnement de la chambre à combustion après chaque arrêt nécessite une consommation de fuel
juste pour la préparation et le démarrage de la chambre, donc les démarrages de la chambre après chaque arrêt
constitue une cause parmi d’autres de la surconsommation de fuel.
Conclusion :
En plus de la surconsommation de fuel due à l’utilisation d’un excès excessif. Ainsi que les pertes
thermiques, un important manque à gagner résulte des arrêts de la chambre à combustion. Nous allons dans le
chapitre qui suit procéder à une analyse « AMDEC » dans l’objectif d’identifier les dysfonctionnements,
conduisant aux multiples arrêts de la chambre à combustion.
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Introduction
Les écarts remarqués au niveau des paramètres de marche de la chambre à combustion ne sont que des
conséquences de plusieurs dysfonctionnements de la chambre à combustion. La première étape de
l’optimisation consiste à faire une étude approfondie sur ces anomalies, moyennant une analyse des modes de
défaillances de leurs effets et de leur criticité (AMDEC) et ceux à deux niveau :
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AMDEC processus pour l’analyse des opérations de productions effectuée au niveau de l’unité
combustion-séchage. Il sera tenu en compte des matières premières pouvant avoir une influence
sur l’opération de combustion – séchage.
Les conclusions de cette analyse nous permettons de formuler des recommandations dans l’objectif
d’améliorer les performances de l’opération de combustion – séchage au niveau de l’atelier de fabrication des
engrais.
La méthode AMDEC consiste à identifier les défaillances de mauvais fonctionnement d’une machine
puis à en chercher les effets et les conséquences. Elle fait ressortir les points faibles d’un équipement et
permet de poser des actions correctives justifiées. On peut aussi voir quels sont les équipements critiques de
un système donné qui fera l’objet d’un programme de maintenance approprié.
Le but premier de L’AMDEC est de maîtriser les défaillances, ce qui permet par la suite de garantir une
fiabilité, une maintenabilité, une disponibilité et une sécurité convenable.
Pour conduire l’analyse AMDEC on est amenés à décomposer la chambre à combustion en sous
systèmes et organes afin d’en analyser les fonctionnements et d’identifier les éventuelles défaillances.
Circuit fuel.
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La boite à flame
Circuit propane.
L’identification et l’analyse de ces défaillances de différents équipements ont été effectuées sur site
avec les opérateurs.
i. Circuit Fuel
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1) Présentation de la criticité
L’indice de criticité est donné par le produit des trois indices F, G et D comme suit :
C= F*G*D
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Afin de pouvoir présenter la zone critique avec une matrice à deux dimensions, on
redéfinit un nouveau indice Impact «I », qui sera un paramètre combinant entre la
détectabilité et la gravité de la défaillance. Ce nouvel indice est donné par :
I= D*G
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Et C= F*I
Chaque défaillance devrait être repérée par sa fréquence, sa gravité ainsi que sa
détectabilité. Ces trois indices permettent l’évaluation de la criticité de chaque défaillance,
afin d’établir la priorité des recommandations pour les défaillances les plus critiques.
A cet effet, on a fixé C= 24 comme seuil de criticité, c-à-d les défaillances ayant un
indice de criticité supérieur à 24 seront les plus critiques et donc prioritaire pour les actions
d’amélioration.
Pour deux facteurs X et Y, On jugera que la défaillance est critique si elle appartiendra à cette
zone :
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Pour le reste des défaillances, on peut prévoir des actions d’entretien et d’amélioration préventives
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En appliquant les recommandations proposées, le pourcentage des arrêts peur se réduire jusqu'à
3% de la totalité des arrêts donc un gain de 4.217.084 Dhs /année
3) Conclusion :
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Conclusion générale
Ces problèmes ont généré des pertes importantes incarnés par une contribution
de la chambre à combustion dans d’indisponibilité de la ligne 306 de 12 % et des
pertes en fuel d’environ 2.68 millions de dirhams par an.
Ainsi, pour réduire ces pertes causées par ces problèmes nous avons effectué
ce projet.
Nous avons d’abord confirmé que notre unité surconsomme le fuel par rapport
à une consommation de référence du constructeur. Puis nous avons travaillé sur une
étude des sous systèmes de la chambre par l’AMDEC.
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Bibliographie
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