Bible Medecine Interne GLLLLL Version Final Ok
Bible Medecine Interne GLLLLL Version Final Ok
Bible Medecine Interne GLLLLL Version Final Ok
Université de Kinshasa
Aide-Mémoire
de Médecine
Interne
0812024931
0990030684
AVANT PROPOS
Ce petit bouquet est conçu par les stagiaires en
dernière année de Médecine de l’Université de Kinshasa,
c’est une aide mémoire de quelques pathologies fréquentes
en Médecine interne, mais nous devons rappeler que la
liste n’est pas exostive, et ce document est fait par des
néophytes en Médecine avec souci de palier aux
problèmes de transport de beaucoup de documents, ce
petit bouquet de poche vous aidera en tour de salle
pour vous souvenir de quelques notions,
Certes il y a des insuffisances que nous demandons à
toutes personnes qui voudraient s’en servir d’avoir
l’amabilité de revoir les cours de la faculté telque :
Tous les cours de Sciences de bases
La physiopathologie
La Sémiologie médicale
La Pharmacologie
Pour faire certaines corrélations.
Dédicace
ARBRE BRONCHIQUE
Carène
B.S droite
Basale latérale
Basale postérieure
Basale antérieur
Basale médiane
Fonction principale
Hématose
Autres fonctions
Equation de l’équilibre acido- basique de la
respiration
Métabolique et endocrinienne
- Synthèse ou dégradation substances
vasoctives(sérotonine,PgE2, PgF2, kinines)
1. TOUX
Sémiologie :
– Type : sèche vs productive
(trachéite, pl VS BC, Bpn)
– Période : saison (allergie)
B.C : 3 mois, 2 ans
– Durée : banale vs chronique
– Signes adjuvants: fièvre, poids↓ (TBC, néo)
– Rôle médicaments : IEC ?
– Nature de l’expectorat : purulent, hémoptoique
Hémoptysie
-faible abondance:< 50 cc/24h, stries de sang, crachats hémoptoïques
-moyenne=1/2 verre>50cc mais <200cc
-grande abondance=>200cc
Etiologies :
Pulmonaires
• Infections : Tuberculose ou non tuberculeuses
• Cancer bronchopulmonaire
• Bronchectasies
• Maladies vasculaires: Embolie pulmonaire, anévrysmes pulmonaires et
autres malformations, vascularites
• Hémorragies alvéolaires
• Médicaments, collagénoses
• Traumatismes poumon
• Iatrogène: ponction transthoracique,
Extrapulmonaires: Cardiovasculaire (sténose mitrale)
Autres: endométriose bronchique…
1. DOULEUR THORACIQUE
Les causes sont :
Médiastinales
Cardiaques
Pleurales
Musculosquelettiques
Digestives
2. DYSPNEE
Perception consciente d‘un inconfortrespiratore
Il existe 3 formes selon la classification de NYHA (New York Heart
Association).
Dyspnée d’effort : 4 stades :
o Stade I : survient à l’effort intense (montée d’escaliers, défécation),
le langage est normal.
o Stade II : survient à la marche rapide sur un verrou plat ou à la
marche lente sur un terrain plat (s’arrête pour souffler)
o Stade III : survient au moindre mouvement (il ne termine pas une
phrase)
o Stade IV : survient même au repos (ne peut pas parler)
Orthopnée :
o dyspnée de décubitus, soulagé par la position semi- assise ou
débout.
Dyspnée paroxystique nocturne :
= orthopnée survenant la nuit.
Pendant la nuit, il y a résorption des OMI → ↑ de la masse sanguine → ↑
retour veineux → ↑ précharge → OAP (d’où le sujet se réveille et tousse).
1. Syndromes cliniques
Syndromes condensation :
– VV ↑ (palpation)
– (sub) matité (percussion)
– Souffle tubaire (auscultation)
Syndrome d’épanchement (liquide, gaz)
Palpation ↓V V ↓V V
Syndrome de condensation
o Pneumonie : Rx → opacité systématisé à un lobe ou à un
segment
o Bronchopneumonie : Rx → opacité non systématisée, infiltrats
non systématisée
o TBC pulm.
2. Syndromes Paracliniques
Sd alveolaire
Sd interstitiel
Sd vasculaire
Sd bronchiques
Sdcavitaire
Sd retractile
Sd mediastinal
1.1. DEFINITION :
Sur base de :
3. Examen physique
Syndrome d’épanchement liquidien
Syndrome de condensation (Signes de pneumonie tuberculeux =
râles crépitant.)
4. Paraclinique
Paraclinique: biologie,immunologie,imagerie,bactériologie, anapath etc…
Valeurs pathologiques :
o Leucopénie : diminution des leucocytes < à 3500 chez les
noirs / < 5000 chez les blancs.
FL : prédominance neutrophilique au début, puis lymphocytaire
VN adultes:
- Neutrophiles : 30- 67% soit 1875- 4250 / mm3
- Lymphocytes : 26- 60% soit 1.950-4500 /mm 3
- Monocytes : 0- 8% soit 50-800 / mm 3
- Eosinophiles : 0- 12 % soit 10-320 / mm 3
- Basophiles : 0- 2 % soit 15-200 / mm 3
1. Principes :
Pour les bacilles du genre Mycobacterium (BK, bacille de
Hansen de la lèpre…) qui sont BAAR (Bacille alcoo-acido-
résistant) c'est-à-dire qu’ils ont la propriété de résister à la
décoloration par l’alcool et l’acide nitrique ou chlorhydrique
lorsqu’on les a colorées en rouge par la fuschine phéniquée.
D’où, le Ziehl n’est pas un examen de certitude de TBC, car le BH aussi montre
le Ziehl ⊕ . Ces Mycobactéries sont recouverts d’une enveloppe riche en acide
mycolytique ; ce qui explique leur résistance à l’alcool et l’acide.
2. Matériel de base
- Lame porte-objet
- Produit pathologique (urine, crachat, selles,…)
- Source de chaleur
- Anse de platine
- Réactif : - la Fuchsine phéniquée
- solution Alcool-acide (Alcool éthylique + Hcl ou acide
nitrique)
- Eau distillée (ou du robinet = constante)
- Bleu de méthylène
3. Technique et Résultats
Méthode à froid :
- On ne fait pas le chauffage pendant la coloration à la fuchsine
phéniquée laquelle restera pendant 20-30 minutes
- On utilise les mêmes réactifs que pour la coloration à chaud, mais en
employant une solution de fuchsine phéniquée plus concentrée qui rend inutile
le chauffage.
Notation :
Les bacilles acido-resistants sont rouges, les autres bactéries et le fond sont
bleus
I. RETENTISSEMENT
Dissémination _ TBC Extra Pulmonaire(TBC gastro-intestinale, rénale,
des surrénales, des organes hématopoïétiques, méningites, péritonites,
péricardites, arthrite et Mal de Pott)
Voie de dissémination
- Voie hématogène :
- Voie lymphatique (→ TBC ganglionnaire)
- Voie de proche en proche
- Voie des séreuses
- Voie bronchogène
Formes cliniques
1° Primo-infection :
Manifestations cliniques ,bio-immunologiques et Radiologiques dues à premier
contact du BK chez un sujet indemne
Formes:
– Latente (asymptomatique)
Diagnostic:virage IDR, Rx th complexe 1aire de GHONS
fait d’adénopathie (opacité arrondie) :
Para trachéale
Hilaire
au niveau des bronches souches = chancre d’inoculation
2° miliaire:
Granuli (<2mm),voie hématogène, signes généraux++(fièvre..), atteintes
multi-organiques (œil, Foie, moelle…)
EPC : Ziehl négatif (1/3); IDR négative (1/3)Rx thorax : micronodules (dd
miliaires Rx)
3° T. Post-primaire:
contagiosité++, dissémination bronchique (phase liquéfaction)
Clinique : Pneumonie ou Bronchopneumonie
EPC : Rx thorax svt sommet et postérieur, cavernes ,pneumonie,
bronchopneumonieSyndrome infl, Ziehl,culture….
DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS
1. CLINIQUE
Pneumonie
Cancer du poumon
Abcès du poumon
Bronchectasie
Asthme bronchique
2. RADIOLOGIQUES
5° ∆∆ miliaire
Causes infectieuses
• Bactérienne
o spécifique : TBC
o non spécifique : Staphylococcie, Klebsiella
• Virale : rare
o Grippe
o CMV
• Parasitaire : Pneumocystose à Pneumocystis carini, autres
• Mycosique : rares
o Histoplasmose
o Actinomycose
• Causes rares :
o Microlithiase alvéolaire
o Proteine alvéolaire
o Histiocytose ×
Causes non infectieuses
• Sarcoïdose : opacité arrondie non délimité
o hilaire : adénopathie hilaire
o parenchyme pulmonaire
• Pneumopathie professionnelle : Silicose, Hémosiderose pulmonaire, -
pneumopathie liée au charbon
• Immunoallergie : climatiseur, Poumons des fermiers
T3 DE LA TBC
Principes de base du T3 de TBC
1. Bien catégoriser les cas à traiter car le T3, la guérison ainsi que le bien-
être de la communauté en dépendent.
2. Association d’au moins 3 médicaments dont 2 doivent être bactéricides
3. Posologie correcte et durée du T3 suffisantes
4. Régularité dans le traitement
* Prophylaxie
- Mesure socio-économique : améliorer les conditions de vie
- Vaccination par le BCG (bacille bilié de Calmette et Guérin) = Bacille de
la tuberculose bovine.
- Dépistage Tuberculeux
- Chimioprophylaxie : s’adresse à l’enfant en bonne santé, dont l’IDRT est
négative et qui est soumis à un contage tuberculeux certain.
On administre l’Isoniazide 10 mg / kg / jour
* Curatif:
IREP + Vitamine B Co (3 × 100 mg / j)
I: INH 300 mg
R: Rifampicine 600 mg
E: Ethambutal 800 mg / j
P: Pyrazinamide 1600 mg / j
3
* T adjuvant
• CORTICOIDE si TBC des séreuses afin d’éviter les adhérences
R / Prednisone (Cortancyl®) Co 5 mg
S / 0,5 mg / kg / 15 jours, puis réduire de 5 mg / semaine
Indications corticoïdes
Miliaire fulminante
Lymphadénopathie compressive
Méningite
Péricardite constrictive
.
• Chirurgie : si : - échec du T3 médical du tuberculome
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
21
Catégorie I :
Nouveaux cas BK+, formes Graves jamais traitées ou <1mois.
Régime : 2 RHZE / 4 RH
Catégorie II : Retraitement(rechute,échec,interruption)( ³ 2 mois)
Régime : 2 SRHZE / 1RHEZ / 5 RHE
Catégorie III : nouveaux cas BK- peu étendue,TEP bénignes et HIV-
Régime : 2 REHZ / 4 RH.
Catégorie IV. Chronique (% MDRT)
2nd ligne centres spécialisés
Schéma KOPEZ
* Rarement :
- Anémie hémolytique
- Convulsions
- Immuno-allergie cutanée : prurits, érythème
b) E.S mineurs :
- Troubles digestifs s/f de constipation
a) ES majeurs :
* hépatite cytolytique : en cas d’association à l’INH, à l’alcool.
* Rarement : - anémie hémolytique ;
- immuno-allergie
b) E.S mineurs :
* Troubles digestifs : nausées, vomissement, parfois diarrhée,
douleurs abdominales, gastriques
4. Pyrazinamide = Pyrilène®
E.S majeurs
• Hépatite cytolytique
• Rarement, tendance à l’hyperglycémie, à l’hyperuricémie,
d’où douleur articulaire type goutteux avec gonflement
articulaire lié à l’augmentation de l’acide urique
CAT :
- Faire la glycémie, bilan hépatite, acide urique sanguin
- ASPIRINE 3 à 4 × 1 g / j
- ALLOPURINOL = ZYLORIC Cé 300 mg
E.S mineurs :
- troubles digestifs : nausées, vomissement, anorexie
6. Streptomycine
SURVEILLANCE DU T3
1. surveillance clinique : 3 A, 3 T, poids
2. Surveillance paraclinique
• Ziehl :
- Pour les cat. I et III : à la fin du 2ème, 5ème et 7ème mois du T3
- Pour la cat. II : à la fin du 3ème, 5ème et 7ème mois du T3
Succès et échec du T3
Pour la TBC pulmonaire, bacillifère, le succès peut être affirmé lorsque
les contrôles bactériologiques au 5ème et 7ème mois de T3 sont négatifs. Le malade
sera déclaré guéri.
Un T3 satisfaisant (amendement de symptômes) sur le plan clinique, mais non
contrôlé bactériologiquement sera noté « traitement terminé »
REMARQUE :
TBC pulmonaire négative après 9 Ziehl mais la toux persiste avec images
caractéristiques (3 T + 3 A)
1ère fois 3 Ziehl / semaine → RIFAMPICINE
2ème fois 3 Ziehl / semaine → AMPICILLINE / 10 jours
3ème fois 3 Ziehl / semaine
On parle alors de TBC pulmonaire négative
INDICATION DE L’HOPITALISATION
L’hospitalisation n’est indiquée que dans certaines situations :
- malade habitant trop loin de l’unité sanitaire pour pouvoir suivre un T3
supervisé
- malade grabataire
- formes aigues (ex : miliaire, bronchopneumonie aiguë)
- formes compliquées (méningite, pleurésie abondante, hémoptysie grave,
pneumothorax, paraplégie pottique
- complications du T3 : hypersensibilité, érythrodermie, ictère, purpura,
dermatite expoliative grave, etc.
- Pathologies associées pouvant influencer le cours du T3 : -Diabète sucré
déséquilibré, ulcère digestif, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque,
psychopathie
A. MENINGITE TBC
B. PERICARDITE TBC
C. PLEURESIE TBC
D. TBC PERITONEALE
MAP :
• Biologie VS, FL, GB
• Ziehl negatif
• Laparoscopie + biopsie ganglionnaire : granule en tête d’épingle
• Si pancréatite : TACHE DE BOUGIE
N.B : TBC des séreuses : indication systématique des corticoïdes afin d’éviter
les adhérences
Caractéristiques :
• adénopathies surtout latérocervicales
• adénopathies froides, fermes, indolores adhérentes aux 2 plans et
fistule
3. Au niveau du rachis
- Mal de POTT classique : Spondylodiscite TBC. L’os est détruit et
il y a pincement de disque intervertébral à la RX colonne
- Ostéite TBC vertébrale centrosomatique : elle respecte les disques
V. TBC CUTANEE :
Lupus vulgaris (Mycobactérium ulcerens) + atteinte lymphatique = scrofulose.
D’abord nodules froids et indolores qui s’ulcèrent ensuite creusant ainsi le
muscle, voire jusqu’au niveau de l’os.
a) Définition :
L’IDRT ou réaction de MANTOUX est un test qui sert à rechercher
l’allergie (hypersensibilité) de l’organisme vis à vis du BK.
Une réaction positive peut être observée dans des situations très
différentes, telles que :
1. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
BPCO ASTHME
(stimuli indirects)
Réponse aux stéroïdes + ++++
1 ASTHME BRONCHIQUE
1. DEFINITION :
Sur base de :
Eléments cliniques : Toux, Dyspnée, oppression thorax
Expectorations , Caractère chronicité,
variabilité et réversibilité.
Histoire familiale, atopie, hyperréactivité
Bronchique.
Examen physique : En dehors de la crise, l’examen physique peut être
normal. Généralement, on aura des râles secs tels que : sibilance,
Ronchis.Broncho-pneumopathie obstructive peut donner des râles secs.
Eléments paracliniques
2. RETENTISSEMENT
Pneumothorax
Pneumo médiastin
Mort si acidose respiratoire
Insuffisance respiratoire chronique.
3. ETIOLOGIE
Il y a plutôt les facteurs éthiopathogeniques qui sont
Composante allergique
Pneumallergènes : acariens, pollens, protéines animales
arthropodes, moisissures (voie inhalée)
Trophallergènes: aliments, boissons
⇒ Sensibilisation allergique ou toxicité ou
histaminolibération non spécifique ; Aliments pauvres en sélénium,
vitamine C
Médicaments: rôle haptènes vg: AAS (Widal)
Professionnels : allergie, toxicité, irritation v.g farine blé, isocyanates
(place tests provocation).
Composante infectieuse
Virus :
Rougeole, TBC, HVA, adenovirus etc.
Mycoplasma, chlamydia
Bactéries: déclenchement (endotoxines), exacerbations, protection
(théorie hygiène).
Stade 1 2 3 4
Persistant Persistant
Asthme Intermittent Persistant léger
modéré sévère
DEP ou VEMS
(% valeur >80% >80% 60% à 80% <60%
théorique)
DEP
Variations <20% 20 à30% >30% >30%
journalières
Paramètre I II III IV
1) Langage Phrases Morceau de Mots Ne parle pas
phrase
2) Dyspnée Marche Assis, mais en Repos allongé DRA
activité (ex.
parler)
3) Niveau de Lucide Lucide, Très agité Confusion,
conscience Peut être agité habituellement coma
agité
4) Fréquence ↑ ↑ ↑↑ ↓
respiratoire
5) Rétraction 0 ± + Mouvements
des muscles paradoxaux
intercostaux
6) Sibilances + ++ +++/0 0
7) Fréquence < 100 100-120 > 120 Bradycardie
cardiaque
8) DEP > 70 % 50-70 % < 50 % Mesure
impossible
Objectif :
• Controler l’asthme
Moyens :
• Pharmacotherapie
• Controler les facteurs declanchant
• Eduquer le malade et les acteurs de la santé
AMINOPHILLINE
Anticholinergique : ATROVENT courte dure
Corticoides (glucocorticoïdes)
T3 de la crise
• Classe I : - β+ en aérosol VENTOLINE 3 × 2 bouffées / j ou,
- Bases xantiques P.O, Suppo
• Classe II : - β+ en aérosol
- Bases Xanthiques en IV : 3 × 2 bouffées / j ou,
- corticoïdes en aérosol
• Classe III : Tous les produits sont donnés par voie parentérale.
Il faut donc une forte dose d’oxygène car un débit faible n’arrive pas loin car
les bronches sont bouchées. Il faut une forte dose pour que ça traverse la barrière
alvéolo-capillaire
→ L’oxygénation peut aussi être utilisée au stade III selon l’état du patient.
Remarque :
Il faut évaluer l’O2 : si au bout de 4 h, le 1re pallier n’a pas donné, il
faut revoir le stade ; on passe au pallier suivant en tenant compte du pallier
précédent.
T3 de fond
- Glucocorticoïdes
- β+ à courte durée d’action
Association salmeterol + fluticasone = SERETIDE
FORMES PARTICULIERES
1. DEFINITION
Clinique
RX thorax ou Scopie :
2. RETENTISSEMENT
hémothorax
Pneumothorax
Surinfection pulmonaire
Choc vagal
3. ETIOLOGIE
1. Causes infectieuses
• bactérienne :
o spécifique : TBC (65 % des cas)
o et non spécifique : Staphylocoque surtout
• virale : HIV
• parasitaire : amibiase pleuro-pulmonaire
• Biochimie :
Dosage des Protéines, Glucoses, Chlorures, Amylase, Acide
hyaluronique, de la déshydrogénase lactique (LDH)
* Dans le dosage de la déshydrogénase lactique (LDH), un exsudat
est probable si celle-ci dépasse 200 UI ou si le rapport entre LDH
pleural / LDH plasmatique est supérieur à 0,6.
* LDH est augmenté dans les épanchements cancéreux.
* Les protéines sont supérieures à 30 g / l dans l’Exsudat et
inférieur à 30 g / l dans le transsudat.
2. ∆∆.
Exsudat Transsudat
- Etiologie : - Etiologie
- infectieuses • Pleurésies d’origine
- tumorales cardiaque
- collagénoses • Pleurésies d’origine
- pancréatites hépatique : cirrhose du
foie
• Pleurésies rénales :
syndrome néphrotique
4. TRAITEMENT
• T3 symptomatologie
• T3 étiologique
- Ponction pleurale d’urgence (évacuatrice)
- Augmentin 3 × 1 g / IVD
- Oxygénothérapie
Matériel de la ponction :
- Alcool dénaturé + iodé (désinfectants)
- Xylocaïne 2 % (anesthésique)
- Compresses stériles
- Aiguille de ponction
- Seringue de 10, 20, 50 CC
1. DEFINITION
CLINIQUE
S / - Dyspnée d’apparition brutale
- Douleur thoracique
O / Signes d’épanchement gazeux :
PARACLINIQUE
2. RETENTISSEMENT
3. ETIOLOGIE
Iatrogène :
traumatique : - perforation pleuro-pulmonaire lors de la ponction
pleurale ou autres traumatismes
spontanée : rupture des petites bulles d’emphysèmes (Blebs)
portées sur la surface du poumon : leptosome (sujet)
Secondairement à :
- Une pneumonie à Klebsiella pneumoniae à
staphylocoque
- Une rupture de la caverne tuberculeuse (la
TBC est la première cause du
pneumothorax spontané d’origine
infectieuse)
NB : Il y a une maladie rare (Histiocytose X) ou granulome pulmonaire
éosinophile. Il peut être suite à la fistulisation de la caverne.Le pneumothorax
TRAITEMENT
1. DEFINITION
2.. RETENTISSEMENT
3 TRAITEMENT
Préalable :
o histologie
o bilan extension : Echo, TDM, Scintigraphie
Chimiothérapie (association)
Inhibiteurs tyrosine-kinases
Radiothérapie
Chirurgie : EFR préalable,
ETIOLOGIE
TRAITEMENT
Mesures immédiates :
- Position assise ou semi assise, bouche ouverte, respiration
buccale en crachant tout le sang venant de la gorge.
- Pression par pincement de la partie inferieure de pyramide
nasale pendant 5 minutes.
- Compression froide sur et autour de la pyramide nasale.
- Goutte ou spray de vasoconstriction (ADRENALINE 0,1% ou
HEMOSTATIQUE)
- Tamponnement antérieur (tasser la mèche en accordéon dans
la fosse nasale pendant 24 heure. Ne pas mettre le coton car
contient les fibres.
Mesures tardives :
- Cautérisation au AgNO3 des zones saignantes ou électro
cautérisation.
- Ligature de la carotide externe ou de la maxillaire interne ou
des artères éthmoïdales.
- Transfusion pour corriger le trouble d’Hb.
- Traitement causal
Comment faire le detemponnement ?
On le fait cm par cm jusqu’à ce qu’on voit du sang frais ; on
pulvérise dans la fausse nasale un anesthésique
(XYLOCAINE) puis on continue ainsi de suite.
MESOTHELIUM
EMBOLIE PULMONAIRE
Hypertension artérielle pulmonaire
Definit sur base de :
anamnèse : .
– Dl thorax, dyspnée brutale, hémoptysies parfois
– svt : dyspnée sine materia, lipothymies
– Recherche Fac de risque
Ex. physique :
– Polypnée, tachycardie
– Homans +
– Choc si EP grave
EPC :
– Sang : Gazométrie (PaO2↓,PaCO2↓, pH↑)
– D-dimères : valeur prédictive nég.
– Rx Th: peu contributive (coupole↑,réaction pleurale, …)
ETIOLOGIE
Triade de VIRCHOW :
TRAITEMENT
Prévention ++ :
mesures>< triade Virchow
Approche curative.
HEMATOLOGIE
FONCTION DU SANG
• le transport,
• la régulation et
• la protection.
leucemoide
4° Néoplasies
- LMC
- Hodgkin
- Carcinome
5° Maladies auto-immunes :
- Polyarthrite rhumatoïde
- Périarthrite noueuse
dermatomyosite
- Autres
6° Syndrome
hypereosinophilique
- Syndrome de LOEFFLER :
Thrombocytemie
( sup 1000000)
L’hémogramme
La biochimie
Le myélogramme
La biopsie médullaire
1 . L’hémogramme
Numération des éléments figurés du sang et le prélèvement
du sang veineux. Nous réalisons deux analyses, une quantitative et
l’autre morphologique
Analyse qttive
1. GR
2. Réticulocytes
3. GB
4. Plaquettes
5. Hb
6. Ht
7. FL
8. VGM = (Ht / GR) X 10 = 90± 10 fL
9. CGMH = 32 ± 3
10. TGMH
Analyse morphologique
Anisocytose
Poikylocytose
Polychromatophile
Anichromie
2 . La BIOCHIMIE
3 LE MYELOGRAMME
4 LA BIOPSIE MEDULLAIRE
Nous analysons la morphologie des cellules souches.
1. ANEMIES CENTRALES
Elles peuvent êtrecarentielle ou non carentielle
a) Anémie carentielle :
En fer :
• anémie ferriprive(hémorragies chroniques et a
ou dystrasferrinemie)
• anémie inflammatoire(inflam chroniques,
collagenose et les tumeurs) ici il ya
detournement martial
• anémie sideroblastique (primitive ou
secondaire à l’alcool, INH et le saturnisme) il ya
anomalie de synthèse de l’hème
2. ANEMIE PERIPHERIQUE
C’est une hémolyse qui est à la base, qui peut être :
1. Anémie hémolytique intra corpusculaire
2. Anémie hémolytique extra corpusculaire
Anomalie de la membrane
Sphérocytose(carence en spectrine)
ellipsocytose
Anomalie enzymatique
Déficit en G6PD
carence en pyruvate kinase
hémoglobinopathie
thalassémies
drépanocytose
HEMOPATHIES
1. Les hémopathies malignes
Sd myéloproliferatif aigue (Leucémies aigues )
Sd myéloproliferatif chronique
Hématosarcomes
2. La myélodysplasie
3. Aplasie médullaire
a. LAL :
Definit sur base de :
Clinique :
Age ( ) 2 – 6 ans
• Sd d’insuffisance et prolifération médullaire
(pancytopenie, douleur osseuse et aplasie)
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
60
b. LAM :
Definit sur base de :
Clinique :
Tout âge mais surtout les adultes moyenne 65 ans
• Sd d’insuffisance et prolifération médullaire
(pancytopenie, douleur osseuse et aplasie)
• Sd tumoral rare et pas d’adénopathie
Reste identique que le précédent.
SD MYELOPROLIFERATIF CHRONIQUE
A. LLC( lymphocytes T)
B. LMC( myélocytes= granulocytes)
C. Magrobulinémie de Waldenstrom( lymphocytes T et B)
D. Maladie de Vaguez( GR)
E. Thrombocytémie( plaquettes)
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
61
1. LLC
Définit sur base de :
Clinique :
• Hypertrophie des organes lymphoides volumineuses
adénopathies, symétrique et souvent généraliser
indolore, ne fistulise pas mobile au plan profond
• hypersplénomégalie
Paraclinique :
• Myélogramme : lymphoblaste médullaire sup à 30%
• Hémogramme : anémie, thrombopénie,
hyperleucocytose 15-150000.
2. LMC
Définit sur base de :
Clinique :
• Splénomégalie Importante
Paraclinique :
• Myélogramme : Moelle type II
• Hémogramme : anémie, thrombopénie,
hyperleucocytose 80-300000.
• Test Spéciaux : PA leucocytaire diminuée, chrs de
Philadelphie, urémie et acide urique augmenté.
3. Maladie de Kahler
Définit sur base de :
Clinique :
• Signes osseux ( douleurs osseuses et les fractures
spontanées)
• Sd rénal : IRA ou IRC = hypercalcemie,
hypercuricémie (prot de Bence Jones)
• Sd neurologique : tetra ou paraplegie
• Sd hématologique : pancytopénie
Paraclinique :
• Myélogramme : plasmocytes sup 20%
• VS très augmentée
• Hémogramme : anémie, thrombopénie, GB normal ou
diminué,
• Biochimie : urée et créat, uricémie, calcémie et
protidémie tous augmentées
• Recherche de la protéinurie de Bence Jones
• Electrophorèse des protéines plasmatiques( pic étroit
des gammaglobulines
RETENTISSEMENT
Infections
Fractures et tassement vertebrale
Compression de la moelle
Insuffisance rénale
TRAITEMENT
Schema :
Hématosarcomes
Nous avons les lymphomes qui peuvent etre hogkiniens ou non
hodgkiniens
a. maladie de Hodgkin
adénopathies localisées au début, puis généralisées par la suite,
localisation asymétrique, ganglions multiples, de dimensions différentes
dans une même zone ganglionnaire, indolores, non symétriques, ne
suppurant pas.
b. LMNH (lymphome malin non hodgkinien) :
Grosses adénopathies dans un plastron adhérentes à la peau.
Diagnostic : adénogramme + biopsie ganglionnaire :
Adénopathie hilaire :
TBC
Sarcoïdose
Pneumonie bactérienne ou virale
Adénopathie abdominale et retro-péritonéale : l’origine néoplasique
est fréquente.
Diagnostic : lymphographie, échographie abdominale, CT scann.
∆ étiologique de l’ostéoporose
4. Ostéoporose secondaire :
a. Idiopathique
b. Hormonale : hypothyroïdie, hypercorticisme
- Maladie de cushing
- Syndrome de cushing
- Corticothérapie prolongée etc,…
c. Non hormonale
- Carence alimentaire
- Immobilisation prolongée du patient
- Polyarthrite rhumatoïde (ostéoporose péri articulaire)
Cas clinique
SERVICE D’ENDOCRINO-CARDIO ET
NEPHROLOGIE
SERVICE D’ENDOCRINOLOGIE
1. DIABETE
Toutes maladies caractérisées par l’élimination excessive d’une
substance dans les urines.
Nous avons :
Diabète insipide qui peut être :
• Centrale = carence en ADH
• Nephrogénique= ADH insensible
Diabète sucré
Diabète bronzé
DIABETE SUCREE
C’est une maladie métabolique caractérisée par une hyperglycémie
chronique et persistante.
Ces critères pour suspecter le diabète sucré sont clinico - biologiques.
Il y a 2 sortes de diabète sucré :
- le diabète sucré de type 1 (insulinoprive, cetosique et
idiopathique)
- le D.S. de type 2 (nsulinorésistance)
Cliniques
ATCD : Hérédité type 1 et environnement type 2 (changement
de style de vie, age, obésité et malnutrition in utéro)
CLINIQUE
- polyurie
- polydipsie
- polyphagie
- asthénie physique importante
- amaigrissement
Paraclinique
Type 1
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
69
1. Classification
1) le D.S de type 1
2) D.S type 2
3) D.S de maturité de l’adulte jeune ou MODY (maturity onset diabete
in young) rencontré chez le tout jeune très obèse.
4) D.S spécifique ou secondaire
On a 2 sous groupes :
a) Sous type 1 A
- c’est un D.S qui évolue longtemps sous un mode non
insulinodépendant pour devenir ensuite insulinodépendant
- il est associé aux maladies auto- immunes :
o myxœdème
o maladie de Basedow (hyperthyroïdie)
o LED
- on rencontre des anticorps anti- cellules β des îlots de
Langerhans. C’est dons un D.S auto- immun
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
70
Caractérisée par une carence importante dans l’insulinémie. C’est lui qui
est responsable de coma acido- cétosique ; alors que dans le sous type
1 il y a une insulino sécrétion résiduelle qui protège contre l’acidocétose
et coma acido- cétosique.
MODY
Suspecté chez les sujets jeunes < 25 ans et très obèses.
N.B. les D.S type 1 et 2 ont un fort caractère héréditaire par rapport au
D.S. spécifique. D’où, rechercher une notion d’hérédité de diabète dans
la famille.
Question jury : quels sont les arguments pour parler de diabète sucré ?
R/identité : âge
- S.D :
o Polyurie
o Polydipsie
o Polyphagie
o Asthénie
o Amaigrissement
- ATCD :
o Notion de diabète en famille
o Héréditaire
o Collatéraux
o Personnels : s’il est connu diabétique
o Diabète de découverte récente
Type 2
Type 1 Clinique
Clinique : - 2A, 3P moins
- 2A, 3P très prononcé
prononcés - Age > 40 ans
- Age > 40 ans
Biologie : Biologie
- insulinémie ↓ - insulinémie ↑ ou
- C- peptide ↓ normale
- Cétonurie présente - C-peptide
(corps cétoniques) légèrement ↑ ou
normal
- Cétonémie absente
RETENTISSEMENT
a) complications aigues : les comas
- coma acido- cétosique
- coma hyperosmolaire
- coma par acidose lactique
- coma hypoglycémique
b) complications chroniques
- les macro- angiopathies diabétiques
- les micro- angiopathies diabétiques :
o rétinopathie diabétique
o néphropathie diabétique
o neuropathie diabétique
Elles constituent la tripathie diabétique
- les infections :
o urinaires
o pulmonaires
o cutanées à répétition (prurit)
o Sepsis
- le Sd de Schwart - Barter = Sd de sécrétion inapproprié
d’ADH (SIADH)
o ∆∆ :
Cancer broncho-pulmonaire
Cancer du foie
3.1. Les complications aigues
Traitement
Réhydratation
Insulinothérapie
Correction du trouble hydroélectrolytique
paracliniquement
hypernatremie
hyperosmolarité
hyperglycemie
Traitement
Réhydratation
Insulinothérapie
Correction du trouble hydroélectrolytique
3.2.1. Infections
o Cutanées (surtout) : furoncle, abcès à répétition
o Pulmonaires
o Urinaires
o Digestives
Le pied diabétique
Traitement
Neuropathie diabétique
néphropathie diabétique
Rétinopathie diabétique
Rétinopathie diabétique
Classification :
R. proliférative
R. non proliférative
néphropathie diabétique
o cliniquement : le malade va présenter
un Sd néphrotique ou Sd œdémateux
bouffissure de la face
épanchement pleural
∆∆
- VAN
- Amyloïde
- Glomérulonéphrite post- infectieuse
Neuropathie diabétique
On distingue :
- la neuropathie diabétique autonome
- la neuropathie diabétique périphérique
- la neuropathiela neuropathie
ETIOLOGIE
Hérédité
Style de vie
TRAITEMENT :
Principes (trois choses)
C’est valable même pour les formes compliquées
- corriger la glycémie
- corriger l’état de déshydratation → réhydratation
- traiter les complications
Mesures pharmacologiques
Mécanisme d’action
Le Daonil agit à 2 niveaux :
- au niveau du pancréas, il stimule les cellules β des îlots du
pancréas à sécréter l’insuline
- au niveau tissulaire ou périphérique, il augmente le nombre de
récepteurs de l’insuline. Il améliore également l’effet de
transduction.
Plusieurs schémas
1) 3 × 15UI d’insuline ordinaire en s/c + 1 Cé de Daonil. Ici, il faut
réduire de 15UI l’insuline.
2) Si 3 × 15UI + 2 Cé de Daonil (2 doses), réduire donc 30 UI
d’insuline ( parce que 5 mg de Daonil → libération de 15UI
d’insuline.
1er principe
De la dose totale de 24 h, quand on associe NPH, il faut que 2/3 soit
NPH et 1/3 insuline.
Pour l’insuline ordinaire, on donne 3 doses et 1 dose le soir pour NPH ;
ceci pour masquer le pic hyper glycémique matinal lié aux
catécholamines c. à. d. quand on donne la 2ème dose d’insuline ordinaire
le soir, celle- ci rencontre le pic de NPH.
2ème schéma :
On enlève l’insuline ordinaire, on donne la dose totale de NPH en 2
doses (matin et soir). Ceci pour éviter le vide hyper glycémique qui va
déséquilibrer le diabète.
Schéma mini dose avec une bonne réhydratation parce que ce sont des
malades très déshydratés.
50 % de perte → donner 8- 10 l de solution hypotonique
Programme
On demande :
1) le bilan de retentissement oculaire : à la recherche de la
rétinopathie diabétique : on demande le fond d’œil
2) le bilan de retentissement cardiaque : pour la recherche des
cardiopathies diabétiques telles que :
a. la coronaropathie :
- angine de poitrine
- infarctus du myocarde
On recourt à l’ECG.
- la cardiomyopathie (cardiomyopathie dilatée) : ici, c’est
l’échographie qui oriente et montre la dilatation des 4 cavités avec
akinésie et/ ou hypocinésie.
o La Rx thorax montre l’hypertrophie des vaisseaux
o L’écho cardiaque montre l’artériosclérose de l’artère carotide
primitive
3) le bilan de retentissement rénal : on recherche la néphropathie
diabétique qui se traduit par l’IRC :
test biologique, on aura :
♦ créatinine ↑
♦ hyperkaliémie
♦ hypocalcémie
♦ anémie
♦ ↓ réserve alcaline
Rx profil
Echo rénale : rein de taille normale ou ↑ de volume avec
dédifférenciation cortico- médullaire.
Biopsie pour confirmer
Echo doppler va montrer l’artériosclérose au niveau de
l’artère rénale.
4) chercher les facteurs de risque cardio- vasculaires associés au
diabète qui sont :
- la triglycéridémie
- le taux de cholestérol total
- le taux de HDL cholestérol
- la fibrinogénèse
- l’acide urique
A. SUSPICION OU CERTITUDE
Eléments de confirmation :
Type 1 : auto Ac
insulinopénie
Type 2 : insulinosecretion residuelle
Eléments de suspicion:
Type 1 : Age
Maladie autoimmune
Type 2 : Age
C. EQUILIBRE OU PAS
Eléments d’équilibre :
• Cliniques : disparution de la symptomatologie
Eléments de deséquilibre :
FACTEUR DE DESEQUILIBRE
1. Absence de respect de régime
2. Non-respect de la dose prescrite*
3. Infection
4. Stress
5. Chirurgie
6. traumatisme
SERVICE DE CARDIOLOGIE
HYPERTENSION ARTERIELLE
2. ETIOLOGIE
a) HTA essentielle : dans 95% des cas, l’étiologie n’est pas connue
b) HTA secondaire
Origine rénale
- HTA rénovasculaire : liée à la sténose des artères
rénales ; à la maladie des artères rénales ; à la maladie
de TAKAYASU, à la sténose de l’aorte abdominale, à la
dissection ou à la fistule artério – veineuse.
- Néphropathies parenchymateuses : GNA ou GNC,
polykystose rénale, néphropathie tubulo – interstitielle
chronique, pyélonéphrite.
UIV : contrôle régulier des reins
- Production excessive de rénine dans certaines tumeurs
Origine surrénalienne
Origine médullo – surrénale
- Phéochromocytome : tumeur de la medullo – surrénale
secrétant de cathécholamines.
Clinique : la triade : céphalée – palpitation – sueurs
est caractéristique.
Traitement est chirurgical :
• Exérèse du phéochromocytome ou du
paragangliome secrétant
• Avant la chirurgie : correction de la volémie, α et
β à la fois TANDRATE (Labetalol), anti Ca++ :
Nifedipine (Loxen)
Origine corticosurrénale
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
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87
DEFINITION :
Déclarer ou confirmer l’HTA chez une personne
Penser à :
1. Une hypovolémie méconnue
2. Sepsis
3. Cirrhose
4. Maladie d’Addison
- Radiographie du thorax
A la radiographie du thorax ;
A droite on a deux arcs :
- Supérieur : correspond à la VCS
- Inférieur : correspond à l’oreillette
droite
Diagnostic précoce
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
Aide mémoire Médecine interne
92
Etiologie de l’IRA
1) Causes pré rénales
- IRA fonctionnelle liée à une hypo perfusion rénale càd
diminution de débit sanguin rénal.
- Rapport urée / créatinine supérieur 30.
Si le rapport est inférieur 30 ce n’est pas une IRA
fonctionnelle.
- diarrhée et vomissement
- pertes urinaires (polyurie)
- pertes cutanées (transpiration)
- manque d’apport
- hémorragie aigue massive
- brûlure étendue
Syndrome néphrotique :
- protéinurie massive
- hypo albuminémie
- hyperlipidémie
- hypercholestérolémie → ↑ viscosité sanguine
Conséquence : œdème
causes infectieuses :
- paludisme : P. falciparum colonise les GR. On secrète le
T.N.Fα
- Sepsis par le biais de toxine (cytokine)
- sulfamidés
2) causes post-rénales
Causes d’obstruction d’écoulement : conséquences : on a
- les lithiases vésicales, urétrales
- tumeurs utérines → comprime les uretères
- adénocarcinome de la prostate ou hypertrophie bénigne
A l’échographie
Facteurs modifiables :
- obésité
- diabète sucré
- hyper uricémie, la goutte
- hyper triglycéridémie, hypercholestérolémie,
hyperlipidémie.
b) causes parenchymateuses
on y trouve :
les atteintes glomérulaires : ici on incrimine la
glomérulonéphrite chronique (GNC).
i. Causes infectieuses
certaines bactéries :
o TBC → amyloïdose (complication)
o Syphilis
Parasites
• Plasmodium malariae surtout
• Plasmodium falciparum
• Shistosomes : mansoni, haematobium,
intercalatum, japonicum, mekongi
Examen à demander
Les stigmates d’une atteinte rénale
a) La protéinurie de 24 heures par ce que les protéines ne doivent
pas passer dans les conditions normales le filtre glomérulaire. Ici
on aura une protéinurie néphrotique c.à.d. < 3g/24h différent de la
protéinurie néphrotique dans le Sd néphrotique qui est > 3g/24h.
b) le sédiment urinaire à la recherche d’hématurie (macroscopique et
microscopique)
1. Insuffisance aortique
Clinique : on suspecte une HTA systolique
Question : quelles sont les autres causes de l’HTA systolique ?
Réponse :
- hyperthyroïdie
- artériosclérose
- insuffisance aortique
On aura donc :
- le signe de Musset ou signe de hochement de la tête
- danse des artères
- souffle systolique de régurgitation. C’est un souffle
organique. Lorsqu’on examine au niveau du foyer
d’auscultation de l’aorte.
- Souffle crural de Durozier ; double de son de Droube
b. dissection aortique
Ce sont des poussées hypertensives qui créent une
dissection en provoquant un anévrisme au niveau de l’aorte. Cette
dissection est considérée comme une complication.
c. coarctation de l’aorte
On a des valeurs élevées des chiffres tensionnels dans les
membres supérieures par rapport aux membres inférieurs.
1. Tête :
a. Hypophyse : toutes les hormones peuvent entraîner l’HTA en
cas d’hypersécrétion.
i. Antéhypophyse :
- LH
- FSH
- ACTH → hypercorticisme
- GH → gigantisme ou acromégalie
- MSH
- Hyper prolactinémie
ii. Posthypophyse
- ocytocine
- ADH
Réponse : GETTAAH
- goitre
- exophtalmie
- tremblement
- tachycardie
- amaigrissement
- asthénie
- hypersudation
CAT :
- scintigraphie à l’iode
- échographie
On a : ↓ T3, T4 ↓, TSH normal → feed back positif qui va → l’↑ TSH (par
rétrocontrôle) donc une hypersécrétion de TSH au niveau hypophysaire.
3. Au niveau de la parathyroïde
L’hyperparathyroïdie entraîne l’HTA
a. Corticosurrénale
On a 3 zones :
i. La zone glomérulée
b. La médullosurrénale
5. Au niveau du rein
L’ HTA essentielle
i. Les vasodilatateurs
3. α2-bloquants ou antiα2 :
Ils bloquent les récepteurs α2 de l’adrénaline et de la
noradrénaline. Quand l’adrénaline et la noradrénaline se fixent sur les
récepteurs α2 des artérioles, ils entraînent une vasoconstriction. D’où ↑
PA.
- hydralazine
- Prazosine
3. trithérapie
Si la bithérapie n’agit pas, on ajoute un antihypertenseur à action
centrale.
DECOMPENSATION CARDIAQUE
1. Définition
Dans la décompensation cardiaque, le débit cardiaque est
insuffisant pour le métabolisme cellulaire.
- soit le DC ↓, c’est la décompensation cardiaque à petit débit (< 5
l/min)
- soit le DC est normal, mais il y a ↑ du métabolisme basal.
3. Etiologie
4.
2.1. DCG
1. les cardiomyopathies
- cardiomyopathies dilatées qui entraîne d’abord une DCG
(dilatation des cavités : oreillettes et ventricules), puis une DCD.
- les cardiomyopathies restrictives
- Les cardiomyopathies hypertrophiques
2. HTA
3. les maladies métaboliques (hémochromatose, diabète)
4. les maladies inflammatoires non spécifiques ayant un caractère auto-
immun important
les vascularites
o Sd de Good Pasture ou Sd pneumorénal où on a :
Hémoptysie
Sd néphrotique
Hématurie
o Agranulocytose de Wagener
o Maladie de Orton ou artérite temporale
Les collagénoses
o Lupus érythémateux disséminé (LED)
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106
2.2. DCD
2.1.1. Causes de décompensation cardiaque à petit débit
- BPCO : ex. bronchite chronique
- Asthme bronchique
- Embolie pulmonaire
- Valvulopathie droite
- Péricardite liquidienne ou constrictive
- Cardiopathie ischémique : infarctus du myocarde
- Cardiopathie métabolique
2) Valvulopatie droite :
- Sténose tricuspidienne
- Insuffisance tricuspidienne
- Sténose pulmonaire
- Insuffisance pulmonaire
4) Cardiopathie obstructive
3. Clinique
3.1. DCG
3.1.1. Signes subjectifs
dyspnée :
Elle a la caractéristique d’être une dyspnée d’effort évoluant
progressivement au repos.
Selon la classification du NYHA, on distingue :
- stade I : dyspnée d’efforts intenses et inhabituels
- stade II : dyspnée d’efforts intenses et habituels
o IIa : à la montée d’escalier, soit d’une pente
o IIb : sur un terrain plat
- stade III : dyspnée aux moindres efforts
- stade IV : dyspnée au repos, sans effort : 2 formes :
o orthopnée : dyspnée de décubitus (dorsal, ventral, latéral) qui
oblige le malade à se mettre en position débout (ou semi-
assise).
o Dyspnée paroxystique nocturne
Palpitations
Toux grasse, par moment hémoptoïque évoquant une OAP
Au niveau du poumon :
On a les signes de stase pulmonaire (râles sous- crépitant +
tableau d’épanchement liquidien).
Pour la DCD
a. Signes subjectifs
Dyspnée d’effort : n’a pas la caractéristique d’évoluer au repos,
pas d’orthopnée ni de dyspnée paroxystique nocturne
Hépatalgie d’effort ou douleur à l’hypochondre droit à l’effort
La cyanose (chez les personnes à peau claire)
b. Signes objectifs
Signes cardiaques
Choc de pointe en place. S’il est déplacé, il sera légèrement en
dedans.
Tachycardie qui est soit régulière, soit irrégulière si troubles de
rythmes associés.
Présence de souffle fonctionnels holo systolique
Bruit de galop.
Signes de stase périphérique
Turgescence spontanée des veines jugulaires
Hépatomégalie de stase : qui n’est rien d’autres qu’un foie
augmenté de volume, de surface régulière, sensibilité
douloureuse, avec un bord inférieur mousse présentant un
reflux hépato-jugulaire.
Œdèmes bilatéraux des membres inférieurs prenant le godet.
Signes de Harzer, palpation d’une pulsatilité au niveau du creux
épigastrique. Ce la oriente vers une dilatation importante de
ventricule droit. On le palpe avec le pouce.
VTD− VTES
VTD
o permet de voir aussi l’état des parois c.à.d. s’il y a hypertrophie ;
on aura une hypocinésie c.à.d. les mouvements du cœur seront
abolis.
Hygiène
Repos
Le repos diminue l’activité ou la sécrétion de la résine au niveau de
l’appareil juxta- glomérulaire.
sinogène
angioten →angioten
renine
sineI enzymzdeco
nversion
→angioten
sineII
→surchargedepressio
n
→artériocon
striction
→vasoconstr
iction →↑PA= DC× RVP
→veinoconst
riction
La veino constriction accélère le retour veineux, d’où surcharge de
volume tandis que la veino dilatation retarde le retour veineux.
2. Clinique
- vertige
- lipothymie, fléchissement de la conscience
- coma
3. Causes
Diffèrent selon qu’il s’agit d’un AVC hémorragique ou d’AVC ischémique.
NB. Tous les hypertendus ne font pas l’AVC, mais ce sont les
hypertendus indisciplinés ne respectant pas le régime.
1) arguments épidémiologiques :
- âge
- prise de tabac
- certaines professions (fiente, amiante, fibres)
2) arguments cliniques :
- anorexie importante
- amaigrissement
- douleur thoracique
- hypoventilation à l’examen : ↓ VV, matité, silence
auscultatoire
3) types histologiques :
- carcinome épidermoïde ou épithélioma épidermoïde
- l’anaplasique à petites cellules
- l’anaplasique à grandes cellules
- l’adénocarcinome bronchique
- le carcinoïde bronchique, qui a la particularité d’entraîner
l’hypersalivation importante et perte de liquide.
- soif
- sécheresse de la bouche et des muqueuses
Composante interstitielle
Il faut rechercher :
- Pli de déshydratation
- Enophtalmie
- Frontanelle
- Sécheresse de la langue
Composante vasculaire
Composante veineuse
- les veines jugulaires deviennent plates
composante artérielle
- chute de la PA parce que la ↓ de la masse sanguine ⇒ ↓ du
DC.
Mais, la personne peut présenter une PA normale alors qu’il a une
déshydratation sévère. Cela s’explique par le fait du mécanisme de
compensation par des barorécepteurs qui entraînent une stimulation du
système orthosympathique qui agit au niveau des vaisseaux artériels
pour entraîner la vasoconstriction. D’où ↑ de la PA et au niveau veineux
il y a une constriction veineuse ⇒ ↑ retour veineux ⇒ ↑ volume
télédiastolique. D’où ↑ DC.
Clinique de l’AVC
N’est rien d’autre que les manifestations neurologiques. D’où, faire un
examen neurologique.
a) la conscience
- Est-elle altérée ?
- Dans le sens d’exaltation (délire, hallucination) ou de
diminution de la conscience ou coma.
Le coma
Stade 1 : coma vigile : répond à l’appel de son nom et répond de
façon approprié aux stimuli
Stade 2 : ne répond pas à l’appel de son nom, mais répond de
façon inappropriée aux stimuli
Stade 3 : pas de réponse ni à l’appel de son nom, ni aux stimuli
nociceptiques (mydriase aréflexique + relâchement sphinctérien)
Stade 4 : coma dépassé : le malade ne peut plus revenir. C’est la
vie sous- encéphalique. Il est maintenu en vie par le système
autonome neurovégétatif. Ce sont des personnes décédées au
terme de la loi.
b) le langage
Peut être perturbé dans le sens de la logorrhée, dysarthrie ou
aphasie.
- dysarthrie : difficulté d’articulation
- aphasie :
o motrice : ne parle pas, mais comprend
o sensoriel : parle, mais on ne comprend pas ce qu’il dit
c) orientation temporo- spaciale
Le malade ne connaît plus l’heure ni le jour, ne sait plus reconnaître le
lieu où il est.
d) la mémoire
Peut être perturbée → amnésie
- amnésie rétrograde : incapable de raconter l’histoire de sa
maladie, ne se souvient plus de son passé
- amnésie antérograde : n’a pas de souvenir lointain, mais
peut se souvenir des faits récents et plus particulièrement de
l’histoire de sa maladie.
e) intelligence
Voir si le langage est cohérent
Ici, on peut avoir une perturbation de toutes les paires de nerfs crâniens
(cfr Neuro- anatomie)
En rapport avec le nerf VII, le malade présente la paralysie faciale.
On distingue :
Examens paracliniques
Principes thérapeutiques
1) lutte contre l’œdème cérébral
- la tête du malade doit être levée de 30° sur le pl an du lit
- corticothérapie :
Mesures pharmacologiques
4) Nootropyl : oxygénateur cérébral qui a un pouvoir rhéologique.
5) Centrum : dans le but de soutenir le métabolisme qui devient
anaérobique et pauvre en ATP avec accumulation de Na+ à
l’intérieur de la cellule → appel d’eau à l’intérieur de la cellule →
ballonnement et éclatement → libération du contenu dans le milieu
interstitiel (radicaux libres) ⇒ œdème interstitiel.
Le centrum contient l’irridine. Ex : Kystidine
6) triline (300 mg) et citiline (100mg)
7) mesures pour lutter contre les radicaux libres
a. Vit C 3 × 50 mg (injection et buvable) inj en IVD
b. Vit E gel 200 mg × 2 le matin et le soir
8) Nootropyl 12 dans 1 l de sérum glucosé 5%. Faire couler pendant
12 h, relayer avec Centrum amp. 300 mg 3 doses (injection et
buvable 3 × 1 amp en IVD si le malade est en coma)
9) facteurs cliniques
a. AVC antérieur
b. Age
c. Type d’AVC
d. Etat de conscience
10) facteurs biologiques
a. glycémie
b. hémogramme
OBESITE
Diagnostic :
Elle est objectivée par le calcul de BMI (body mass index) ou indice de
Quételet.
Poids (en kg)
Indice de Quételet = (en m2)
Taille2 = kg /m2
DEFINITION :
1° Altération des signes vitaux
T3 symptomatique
R / sérum physiologique 0,9 % 1l
R / Hydrocortisone ampoule 100 mg 3 × 100 mg / j IVD
R / Effortil Co 5 mg, Susp buv 3 × 2 Co / j P.O
3 × 15 gouttes / j P.O
R / Dopamine
T3 étiologique
• Si typhique → R / Chloramphénicol 2 g / j
• Si septicémie → R / Ampicilline 6 à n12 g / j IVD +
Gentamycine 2 × 80 mg IM
• Si hémorragie → Hb et Ht d’urgence
→ Transfusion d’urgence : Sg total
→ Hémostatique selon le cas
• Si hypo volémie : on augmente la TA
Causes :
• Infarctus du myocarde (IDM)
T3 Néant ici la fraction d’éjection diminue, d’où hypotension
• Fibrillation auriculaire (F.A) : T3 causal
• Décompensation cardiaque : T3 Dopamine
• Péricardite : T3 Ponction en rasant la côte
o Clinique :
- Malade penché en avant
- veines jugulaires turgescentes
- Assourdissement des bruits cardiaques
- pouls paradoxal, c'est-à-dire tendance
à la diminution du pouls à l’inspiration
• Embolie pulmonaire massive :
o T3 Fibrinolyse : < 6 heures : Streptokinase, urokinase,
Ateplase
• Myocardite (Sepsis + T.N.Fα) : T3 Dobutamine
3. Choc hypovolémique
Causes : Déshydratation
C.A.T :
• Abord Veineux à l’aide d’un angiocat car risque de
collapsus
• Macromolécules car faisant un appel d’eau du milieu
intra cellulaire ex : Haemacel (bonus de danger),
Rhéomacrolides
• Si macromolécules non dispo, on peut recourir aux
cristalloïdes : Sérum physio, Ringer lactate
• Mettre le malade en position couchée
• Si angiocat non disponible, recourir à l’épicrânien
Para clinique :
• Gaz sanguin car risque d’hypoxémie
• Fonction hépatique : SGPT, SGOT, Amylases
• Fonction rénale : urée, créatinine
• Bilan étiologique
• Hémorragie sévère
CAT :
3) <6 heures : - placer un abord veineux avec les cristalloïdes
- Si le sang disponible, sang total
> 6 heures : - culot globulaire parce qu’on a déjà rempli les
vaisseaux
2) T3 étiologique
4. Choc anaphylactique
CAT : - corticoïdes à forte dose
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
Aide mémoire Médecine interne
127
5. Choc neurogène
CAT : T3 de l’œdème cérébral
6. Choc Vagal
CAT : Atropine
4. Prise en charge
Il y a 2 types de PEC
- PEC diagnostique en fonction de la cause
- PEC de nursing : position du malade, abord veineux
- PEC médicale : - PEC du choc en tant que telle ;
- PEC étiologique
- PEC biologique : - Bilan de retentissement du choc ;
- Bilan étiologique
NB : 1 CC = 20 gouttes d’eau
= 60 gouttes d’alcool
En conclusion, en cas de choc cardiogénique, il ne faut pas
recourir à un remplissage vasculaire. Ailleurs, avant tout remplissage
vasculaire, il faut mesurer la PVC (normale : 5 – 6 cm H20) chez nous,
on recourt à la mesure clinique :
Pièges :
• Obésités
• Déshydration
SERVICE DE NEPHROLOGIE
INFECTION – URINAIRE
⇒ CLASSIFICATION
HAUTE : PYELONEPHRITE AIGUE :
o Frisson solennel
o Fièvre
o Lombalgie
o Point costo- lombaire ⊕
BASSSE : - CYSTITE
o Pas de fièvre
o Pollakiurie
o Brûlure urinaire
- URETRITE
o Ecoulement
o Pollakiurie
o Brûlure urinaire
o dysurie
Il existe des urétrites gonococcique et non gonococciques :
o Trichomonas vaginalis
o Candida albicans
o Chlamydia trachomatis
⇒ MISE AU POINT
Cellules épithéliales ++ ⇒
Inflammation
2° UROCULTURE + ABgramme
⇒ R/ ANTISEPTIQUES URINAIRES
1° Vrais antiseptiques urinaires
S/ 3 × 1g / j / 7 à 15 jours
PIPRAM (un dérivé): - ordinaire : 2 × 2 Co / j P.O (Co
200mg) - Fort Co 400 mg : 2 × 1 Co / j
P.O
c) UROTROPINE Co 3 × 1 Co/ j
2° β - LACTAMINES
a. CEPHALOSPORINES: Il existe 3 générations, chaque
génération est moins dangereuse en E.S que la précédente.
3 me génération : CLAFORAN fl 1g 3 × l g/ j IVD
CEPALOSPORINE fl 1g
2 à 3 g / j IM ou IVD pendant une semaine
b. PENICILLINES
* Ont un spectre étroit = Pénicilline ordinaire : PENI-G T3/2 = 2 h
Dose max : 3 × 1 million / j IM
= Pénicilline semi- retard : ¨PENI – PROCAINE, t1/2
= 24h
D max : 1 à 2 million / j IM
= Péni – retard : EXTENCILLINE (Benzathine
pénicilline) t1/2 =
3 à 4 semaine ⇒ 1 injection / mois
D max : - 1.200.000 UI / mois (E)
- 2.400.000 UI / mois (Ad)
* ont un spectre large (de préférence) :
AMPICILLINE : TOTAPEN
AMOXYCILLINE : CLAMOXYL
CARBENICILLINE : PYOPEN
INSUFFISANCE RENALE
1. Définition
C’est toute diminution de la filtration glomérulaire.
On distingue l’IRA et l’IRC :
- IRA : il y a diminution rapide de la filtration glomérulaire (en
quelques heures, quelques jours, quelques semaines) de façon
réversible.
- IRC : diminution lente, progressive (quelque mois ou années) de la
filtration glomérulaire de façon irréversible. Ici, il y a notion de
durée d’installation.
2. Étiologie
Elle diffère selon qu’il s’agit de l’IRA ou de l’IRC.
IRA
Il existe des causes :
- pré- rénales
- rénales
- post- rénales
TFG = Pf [Pg − Pt − π g ]
Pg = pression hydrostatique glomérulaire, elle est positive. En cas
d’hypo débit, elle diminue.
Pt = pression tubulaire. Elle est négative.
Пg = pression oncotique, pression colloïdale c.à.d. liée à des
substances : ce sont des protéines qui sont utilisées, particulièrement
l’albumine. Elle est négative.
La pression hydrostatique :
C’est une pression qui règne dans les vaisseaux. Elle est liée à la
présence du sang. Plus la masse sanguine est élevée, plus cette
pression est ………, plus la filtration glomérulaire est bonne. Lorsqu’il y a
diminution de la volémie, il y a hypo débit rénal, il y a baisse de la
pression hydrostatique ⇒ diminution de la filtration glomérulaire.
La pression oncotique :
Elle s’exerce par la présence de l’albumine ; elle a tendance à retenir
l’eau à l’endroit où elle exerce son influence. Plus il y a l’albumine, plus
la pression oncotique est élevée. Moins il y a l’albumine, mois sera la
pression oncotique ⇒ œdème. Elle est négative pour la filtration
glomérulaire. Celle- ci dépend de l’équilibre entre la pression
hydrostatique, la pression oncotique et la pression tubulaire. C’est
pourquoi on utilise les albumines en cas d’ascite pour aspirer l’eau qui se
trouve dans le 3ème secteur et le ramener dans les vaisseaux.
NB. Le sérum physio est contre- indiqué en cas d’ascite parce qu’il
aggrave le 3ème secteur.
Péricardite urémique
(« MONZANGO SIBO Guy Lambert ; Rodriguez NGWIZANI »)
Aide mémoire Médecine interne
135
Gastrite urémique :
- vomissement
- palpation de l’épigastre est sensible
Clinique : il y a :
- tableau d’hyper volémie intracellulaire et extracellulaire
- perturbation de Na+ et de K+ +
⇒ rétention de Na et de
K+ ⇒ hyper natrémie et hyperkaliémie
Conséquences :
- au niveau de parathyroïde : hyperparathyroïdies secondaire.
- Au niveau osseux : ostéoporose → ostéodystrophie rénale à
cause de la démyélinisation osseuse liée à l’hyper para
thyroïdisme secondaire consécutive à l’hypocalcémie suite à
l’inactivation de la Vit D.
- Au niveau plasmatique : hypocalcémie réactionnelle.
Critères d’exclusion
N.B : Toutes les anémies sont normo chromes, normocytaire
- Sauf l’anémie en rapport avec le fer c'est-à-dire : (1) l’anémie ferriprive
qui est hypochrome microcytaire, (2) l’anémie inflammatoire qui est au
départ normo chrome normocytaire et qui finit a être hypochrome et
microcytaire
- Sauf l’anémie en rapport avec vitamine B12 et l’acide folique qui est
microcytaire normo chrome et régénérative (parce que l’acide folique
et la vitamine B12 interviennent au niveau de la moelle)
X Critère échographiques
IRA : le rein est de taille normale avec un bonne différenciation,
corticomédullaire
IRC : le rein est de taille réduite avec une indifférenciation
corticomedullaire
Hyper volémie : T3
1) on donne d’abord les diurétiques + régime hyposodé
2) dialyse intervient en cas d’échec de la 1ème mesure
Hyperkaliémie : T3
1. Mesures non médicamenteuses
• Régime hypokaliémie
- pas de soja, de patate douce, de banane, de sardine à huile.
- Pas de légumes de manière générale ou bien bouillir les légumes ,
getter de l’eau jusqu’à la 3ème cuisson
- Pas de fruit sec, on conseille les fruits juteux
2. Mesures pharmacologiques
* Administrer les médicaments qui empêchent l’absorption intestinale de
K+ ou régime échangeuses d’ions
Ex : - le kayexalate de K+
- le kayexalate de Na+
Si le malade est en hyper volémie, on ne donne pas le Kayexalate de
Sodium (aggravation de rétention hydro sodée) mais plutôt le kayexalate
de potassium
IRC traitement
Principes : en cas de l’IRC, le T3 dépend, si on est au stade terminal ou
pas.
But : - ralentir la progression de l’IRC vers le stade terminal d’où intérêt
précoce de diagnostic de la maladie rénale, en contrôlant les facteurs de
progression de la maladie rénale. Ces facteurs doivent être contrôlés,
corrigés et maîtrisés c’est :
1) la glycémie
2) la protéinurie
3) l’HTA
4) les autres facteurs de risque cardiovasculaire.
Contrôler aussi les facteurs d’aggravation de la maladie rénale qui
sont les suivantes :
1) l’infection
2) la déshydratation
3) le cholestérol
4) l’hyper trigyceridémie etc.
Au stade terminal, en plus du contrôle des facteurs d’aggravation, il faut
traiter la lésion si possible et les complications dans le T3 étiologique,
faire si possible la biopsie
Hypoglycémie : T3
- c’est le glycinate de Ca+ en IVD lente ( ≥10 minutes avec des …..
Bicarbonate de calcium per os
LA CLEARANCE
Formule de CONCKOEF
Cl = 140 − âge (année ) × poids (kg ) × 0,85 → pourlafemm e
72 × créatinine serique
∆∆ HEMATURIE
Présence du sang dans les urines
1. Infection :
Bactérienne spécifique :
TBC uro-génitale : début insidieux par dysurie, hématurie en fin de miction.
Bactérienne non spécifique :
Infections urinaires basses
GNA post-infection streptococcique, HTA
Parasitaire
Schistosomiase urinaire (S.hematobium)
2. Tumeurs :
Tumeur de la vessie : hématurie intermittente, non douloureuse
Tumeur du rein : début insidieux
3. Autres :
Traumatisme uro-génital
Lithiase urinaire
Polykystose rénale
Syndrome hémorragique : traitement aux anticoagulants, ATCD traumatisme.
INFECTION
A. Bactériennes
→ Spécifiques
TBC : adénopathies à localisation souvent cervicale =
ganglions fermes, mobiles, peu douloureux, de
dimensions inégales, asymétriques, peut se fistuliser.
∆ de certitude : biopsie ganglionnaire,
Autres moyens de ∆ :
Ponction ganglionnaire TBC, HISTOPLASMOSE,
TRYPANOSOMIASE
IDR pour TBC
Test à la candidine pour cryptococcose
Tests cutanés immuno allergique
Acide sériques.
1. Albumines :
- Pré albumine
- Albumine
2. α 1 – globulines :
- Orosomucoide
- α 1 – antitrypsine
- α 1 – lipoprotéine
3. zone inter α 1 – α 2 : - G. C globuline.
4. α 2 – globulines :
- hépato globuline
- céruloplasmine
- α 2 – macro globuline
- pseudo polyésterase
5. β – globulines :
- transferrine
- β1–C
- β – lipoprotéine
6. δ – globulines : → immunoglobulines spécialement les δ – globulines
notamment :
- fibrinogène
- protéine C – réactive (PCR)
- C1q
- IgA, IgM, IgG, IgE, IgD.
I. LE SEPSIS
1.1. Sepsis
• Le sepsis est défini comme la réponse systémique inflammatoire
de l’organisme à l’invasion microbienne (bactérienne ou fongique).
Il est caractérisé cliniquement par la fièvre ou l’hypothermie, la
tachycardie et la la tachypnée au début
1.2. Systemic Inflammatory Response Syndrome (SIRS)
• C’est le syndrome de réponse inflammatoire systémique
caractérisée par au moins 2 de 4 conditions ci-après :
• température supérieure à 38°c ou inférieure à 36°c .
• fréquence cardiaque supérieure à 90 battements par minute.
• fréquence respiratoire supérieure à 20 cycles par minute.
• des globules blancs supérieurs à 12000/mm3ouinférieurs à
4000/mm3 ou encore la présence de plus de 10% des formes
immatures apparues récemment et en l’absence des causes autres
que l’infection telle que la chimiothérapie aplasiante.
• Ou des phénomènes d’origine non infectieuse peuvent conduire
aussi à ce type de tableau inflammatoire (brûlure, traumatisme,
pancréatite, choc hémorragique, hypoxémie sévère etc);
1.4. L’hypotension
• On parle d’hypotension quand la tension artérielle systolique
(TAS) est inférieure à 90 mm Hg ou lorsque la baisse de la TAS
est supérieure ou égale à 40 mm Hg du chiffre habituel de la
1.10. Septicémie.
• Il s’agit d’une maladie systémique causée par la dissémination des
microbes ou de leurs toxines dans l’organisme via le sang. La
septicémie est difficile à distinguée de la définition actuelle de
bactériémie.
• Elle a été considérée comme une présence permanente ou
répétitive des germes dans le sang à partir d’un foyer infectieux.
C’est une infection grave avec un risque de décès précoce
(Défaillances viscérales).
1.11. Bactériémie.
• Elle est définie comme un simple passage transitoire ou une
présence passagère des bactéries dans le sang en l’absence de
toute manifestation clinique (par exemple en cas d’extraction
dentaire sans conséquence pathologique).
2. Etiologie
1. Bactéries aérobies :
2. Bactéries anaérobies.
• Dans ce cas c’est une infection locale d’un tissu qui est à la base
d’une bactériémie ou
• d’une fongémie.
• Les germes peuvent également être directement inoculés
• dans la circulation sanguine à partir d’un cathéter intraveineux par
exemple.
• Dans certains cas la porte d ‘entrée peut ne pas être mise en
évidence.
Complications
Neuro-méningés
• Méningite
• Méningo-encéphalique
• Abcès cérébrale
Cardio-vasculaire et hématologique
• Cardiaque : endocardite et myocardite (poul augmenté
isolement)
• Vx : choc septique ( pic fébrile brusque, TAS inf 90 mmHg,
poul filant difficile à percevoir, polypnée,froideur des
extremités, cyanose généralisée, myalgie généralisée et
intense, oligurie ou oligo-anurie
• Hématologique : CIVD ( 2 phases : hypercoagulabilité et
hémorragie)
Pulmonaire
• Embolie pulm
• Pneumonie ou BPCO
• Abcès pulmonaire
Digestives
• Hémorragie digestive (ulcère de stress)
• Hépatique : hépatite septique ou abcès hépatique à pyogène
Rénales
• IR
Traitement
MENINGITE AIGUE
1. Définitions des concepts
1.1. La méningite : inflammation des méninges (enveloppes de cerveau
et de la moelle) caractérisée par une augmentation du nombre des
globules blancs dans le liquide céphalorachidien (LCR).
2. Etiologie
De nombreux germes sont responsables des méningites aiguës;
Des causes non infectieuses peuvent également être à la base des
méningites.
1. Les méningites virales
2 Les méningites bactériennes
Germes responsables des méningites bactériennes :
Haemophilus influenza : provoque fréquemment des méningites
chez les enfants;
Neisseria méningitidis (méningocoque): responsable d’épidémies;
Provoque la méningite chez les enfants et les jeunes adultes.
Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) : Cause la méningite
chez des sujets jeunes et des adultes de plus de 40 ans.
3. Les méningites parasitaires
Les protozoaires et les helminthes peuvent entraîner des méningites :
Naegleria fowleri ;
Angiostrongylus cantonensis ;
Strongyloides stercoralis (hyperinfection).
Toxoplasmas gondii ;
Trypanosoma brucei : gambiense ou rhodesiense (moins
fréquemment pour ce dernier).
4. Les méningites dues aux champignons
Champignons responsables de méningite:
Cryptococcus neoformans ;
Histoplasma duboisii ;
Candida.
Symptômes
Subjectifs
Le patient se plaindra des :
- céphalées térébrantes aggravées par le bruit ;
- nausées, photophobies, des douleurs à la nuque et au dos ;
- arthralgies, de la fièvre…
Objectifs
Le malade peut présenter des :
- vomissements, souvent en jet lorsqu’il y a hypertension
intracrânienne ;
- pétéchies et taches purpuriques (témoins d’une méningococcémie);
- signes neuropsychiatriques :
• Irritabilité, délire, obnubilation, convulsions ;
• Fontanelles bombantes chez les nouveaux-nés et les petits
enfants ;
• Raideur de la nuque : la flexion passive du cou est arrêtée par
une contracture et une vive douleur (signe d’irritation méningée).
• Position « en chien de fusil » : les jambes du patient sont fléchies
sur les cuisses et les cuisses sur l’abdomen;
• Position d’opisthotonos comme chez les tétaniques si la
méningite est avancée;
• Déficit moteur, paralysie faciale.
• Signes de Kernig : impossibilité pour le malade de s’asseoir dans son
lit sans fléchir les jambes sur les cuisses s’il est mis en position assise.
Malade en position couchée: tendance à plier ses jambes sur les
cuisses;
Il a mal lorsqu’on tend à amener les jambes à angle droit.
•Signes de Brudzinski : couché sur le dos, la flexion du cou du
malade entraîne une flexion soit d’une jambe soit de deux; Couché sur le
dos, la flexion de la jambe sur la cuisse, la cuisse sur l’abdomen,
entraîne une flexion spontanée de l’autre jambe.
L’examinateur réalise la flexion de la jambe sur la cuisse, la cuisse sur le
bassin au niveau d’un membre inférieur ;
Lorsqu’il réalise la même manœuvre à l’autre membre inférieur (membre
inférieur chontrolatéral), le premier membre inférieur ébauche une
extension.
• Réflexes : ils sont variables, tantôt normaux, tantôt anormaux
(exagérés ou émoussés).
7. Diagnostic
7.1. Présomption
Basé sur les symptômes:
- fièvre;
- céphalées;
- raideur de la nuque;
- pétéchies;
- convulsions et signes neurologiques (signes de Kernig, de
Brudzinski..).
7.2. Certitude
Diagnostic de certitude:
- Prélèvement du liquide céphalorachidien (LCR) après ponction
lombaire (PL);
- PL prudente et peut nécessiter qu’un fond d’œil (F.O.) soit fait au
préalable.
- En cas d’hypertension intracrânienne: papille de stase (au F.O.);
Pour tout LCR recueilli, noter :
•L’aspect du LCR : celui-ci est normalement limpide ou eau de roche.
Maladies Aspect du LCR
Méningite bactérienne clair au début ; trouble,
opalescent ;
louche; purulent.
Méningite tuberculeuse clair mais parfois trouble,
hémorragique
Méningite à cryptocoque clair ou trouble
Méningite à Trypanosome clair
Neurosyphilis clair
Abcès cérébral clair ou eau de roche
Tumeur cérébrale clair
9. Complications
9.1. Encéphaliques
- Hypertension intracrânienne;
- L’hydrocéphalie;
- L’abcès cérébral (par confluence d’exsudat purulent).
- Engagement des amygdales cérébelleuses : risque de mort subite;
- Epanchement sous-dural : plus fréquente chez l’enfant.
9.2. Sensorielles
- Cécité;
- Surdité;
- Paralysie faciale.
Principe
En urgence
Antibiothérapie traversant la BHE, à forte dose et tenir compte
de la sensibilité.
Durée suffisante et en IV
VIH /SIDA
Nous avons deux classifications :
Classifications de Bangui
Classifications de l’OMS
1. Classifications de Bangui
Critères majeurs
• Amaigrissement non désiré sup 10%
• Diarrhée sup 1mois
• Fièvre sup 1mois
Critères mineurs
• Toux sup 1mois
• Dermatite récidivante
• Zona récidivant
• Candidose oro-pharyngée
• Herpes virose chronique
• Lymphadénopathie généralisé
Critères d’exclusion
• Cancer
• Malnutrition
• Autres étiologie
Au moins 2 critères majeurs et 1 critère mineur
Sarcome de kaposi agressif
Méningite à cryptocoque
2. Classifications de l’OMS
Stade 1
• Asymptomatique
• Lymphadénopathie généralisées persistante (plus de 3 sites)
Stade 2
• Perte pondérale inexpliquée inf à 10 %
• infection récurrente du tractus respiratoire
• manifestation cutanéo-muqueuse mineure
Stade 3
•Sd cachectique
•Candidose buccale
•TBC pulmonaire
•Infec bactérienne séveres
•Anémie inexpliquée en dessous de 8 g/dl neutropenie et
thrombopenie
Stade 4
• Sd cachectique
• TBC extra-pulmonaire
• Tous les problèmes actifs
Cycle de réplication
CLINIQUE
Contamination
Séroconversion
Séropositivité asymptomatique
Apparition des symptômes mineurs
Stade de Sida maladie
Stade de Sida avancé
Traitements / ARV
GASTROENTEROLOGIE ET MALADIES
TROPICALES
CIRRHOSE DE FOIE
Définition : la cirrhose hépatique, est une pathologie de parenchyme
hépatique, irréversible caractérisée, du point de vue histopathologie par
4 lésions :
1) la nécrose hépatocellulaire
2) la fibrose hépatique
3) la présence des nodules de régénération
4) la distorsion vasculaire qui est responsable de bloc de la circulation
intra hépatique au niveau des sinusoïdes.
Mais la plus caractéristique de ces 4 lésions, c’est la présence des
nodules de régénération : qui est une lésion.
De ce q<ui précède, découvrez que la définition de la cirrhose est
histopathologie
Du point de vue étiologie, la cause la plus incriminé c’est l’origine
alcoolique (1)
D’où en cas de suspicion de cirrhose hépatique, il faut toujours
rechercher dans les ATCDS, la prise d’alcool, caractériser la quantité et
la durée de cette prise, la qualité d’alcool n’est pas tellement importante.
Cette durée est estimée à 10 ans, mais la cirrhose peut venir dans une
durée < 10 ans.
L’alcool expose non seulement à la cirrhose alcoolique mais également
à la d’autres hépatopathies alcoolique en l’occurrence :
- la stéatose hépatique
- l’hépatite alcoolique
Q / jury Prof MANGUELE
Donnez les autres effets de l’alcool dans l’organisme entier
R/
Foie
Col
Vésicule biliaire
Canal hépatique
Canal de Santorini
Duodénum
Canal Wirsung
Ampoule de Vater
Clinique
- cirrhose biliaire primitive : on a la clinique de la cirrhose plus les
éléments du syndrome de cholestase (ictères + prurit) ⇒ le ∆est
clinicobiologique
P / - Echo hépatique
- IRM
Cirrhose biliaire secondaire
La clinique est celle de cirrhose + les éléments de syndrome de chole
stase (ictère + prurit)
Ictère nu : ictère sans prurit
Physiopathologie
- pour la cirrhose biliaire primitive, elle n’est pas claire on évoque un
processus inflammatoire chronique d’origine indéterminée, qui sera
caractérisée par une cholangite chronique nécrosant non suppurée.
- on a le signe de stase
• OMI
• Foie de stase
• Circulation collatérale
Cette circulation se fait dans le sens abdomino-thoracique si la
compression est intra liminale, et dans le sens thoraco-abdominale en
cas de compression extra liminale.
6) la cirrhose idiopathique
Cela lorsque, après avoir fait un bilan de recherche étiologique très
fourni, on ne rencontre aucune cause sus mentionnée de la cirrhose
hépatique.
Alors, on inclut à une cirrhose idiopathique jadis appelée la crypto
génique
B) CLINIQUE
N.B : la cirrhose est maladie asymptomatique qui ne se découvre
qu’après la phase des complications le malade ne se plaint de rien à une
cause de l’hypertrophie de la partie saine hépatique qui compense la
destruction liée à la nécrose
La cirrhose évolue en 3 phases
Phase A: → phase asymptomatique
Phase B: → phase de symptomatologie non spécifique
• asthénie physique
• anorexie
Phase C : → phase des complications
B) l’Hypertension portale
Elle est liée à un bloc vasculaire veineux intra hépatique qui →
l’obstruction au niveau des veines centrolobulaires (sinusoïdes)
Le sang ne sait plus traverser le foie pour progresser dans les veines
sus hépatiques
Conséquences : stagnation au sang dans le système porte d’où
hypertension portale
Triade de Charcot
Fièvre
Ictère
Douleur à lèhypochondre droit
= Angiocholite
Varices œsophagiennes
Veine coronaire stomachique
Estomac
Veine splénique
Foie
Rate
Veine porte
Veines hémorroïdaires
Veines mésentériques
sup.
Foie
Estomac
Veine porte
Veine coronaire
Veine mésentérique sup. stomachique
Veine splénique
MANIFESTATION CLINIQUES
a) l’encéphalopathie hépatique
Parce que la détoxication des substances toxiques ne se produits pas et
vont s’accumuler au niveau de parenchymes cérébrales. Ces
substances toxiques sont les suivantes :
- NH3
- Mercaptan
- Acides aminés ramifiés
b) l’ictère
c) l’ascite
- parce que ↓des protéines : l’albumine est effondrée
- parce que ↓de pression oncotique.
Clinique
Inspection : le ballonnement abdominal et le déplissement de l’ombilic
dépendent de l’importance de l’ascite
Ascite de moyenne abondance (moyenne importance)
- abdomen légèrement ballonné
- ombilic n’est pas dépassé
NB : si l’ombilic est déplissé, tandis que l’abdomen n »est pas ballonné, il
s’agit de la tempête qui précède la pluie
Cancer primitif : Foie ↑de volume, consistance dure (dureté) ligneux, bord
< irrégulier, douloureux. Par rapport au volume le foie cirrhotique peut
être :
1) atrophique : la matité hépatique sera réduite VN de cette matité 8-
12 c m
2) peut être hypertrophique : la matité pré-hépatique sera augmentée.
N.B : dans la cirrhose de Latence c'est-à-dire cirrhose alcoolique,
classiquement, le foie est atrophique (mais peut être hypertrophique ou
hypo-hypertrophique
HDH
Œsophage :
- causes infectieuses : - œsophagite mycotique (candidose œsophage)
- causes toxiques : - caustique → sténose œsophagienne
- causes inflammatoires non spécifiques
- causes tumorales :
• tumeurs Bénignes : -polype ; - diverticulite
• tumeurs malignes (cancers de l’œsophage) : -
carcinome épidermoïde ; - adénocarcinome
- causes traumatiques :
• rupture des varices
• syndrome de Mallory Weiss (par effort de vomissement)
Estomac
Gastrite hémorragique (infection, toxique, médicaments ⇒ AINS)
N.B : la gastrite qui saigne beaucoup c’est la gastrite médicamentaire
après la prise des AINS. La gastrite ulcéreuse = ulcère gastroduodénal
TB : polype hémorragique
TM : cancer de l’estomac.
HDB
1) Causes infectieuses
- Hépatite bactérienne ⇒ abcès hépatique
- Hépatite parasitaire ⇒ amibiase hépatique → abcès amibiens au abcès
pyogène
⇒ Schistosomiase hépatique
2) Foie de stase : est toujours douloureux
- décompensation cardiaque globale (DCG)
- Sd de BVDD CHAR1 (obstruction des VSH)
- Sd de cave inférieur
3) Foie de cancer :
- Cancer primitif
- cancer secondaire à une cirrhose.
COMPLICATIONS DE LA CIRRHOSE
BILAN A DEMANDER
A) Bilan de confirmation de diagnostic
C’est la biopsie car elle permet de voir la présence des nodules en
régénération
Cette biopsie se fait à l’aveugle comme écho guidée. Elle permet
aussi de voir la nécrose hépatocellulaire ainsi que la fibrose pour
cette biopsie, on réalise une laparoscopie ou soit on fait par voie
trans-jugulaire.
B) Bilan d’orientation de diagnostic
A la recherche de l’insuffisance hépatocellulaire fait de :
- Prothrombine : valeur normale > 50% ici la valeur est basse
- Albumine : valeur normale > 33 - 55 g/l ici il y a l’hypo albuminémie
- Les protéines totales : valeur normale 50 – 80 g/l ici il y a ↓ des
protéines (hypo protéinémie)
- Les plaquettes (en rapport avec la cirrhose, elles témoignent une
cirrhose avancée car au début le taux est normale et dévient diminué
à la longue.
L’étude de l’écho structure du foie :
- Permet de décrire la structure du foie qui est devenue irrégulière.
Pour l’échogénicité = le foie est hypo écho gène.
Bref : permet de décrire
· la taille de foie (hépatomégalie)
· la structure du foie
- Permet de mettre en évidence la présence ou pas de l’ascite, la
dimension de la veine porte (qui est dilatée)
N.B ; en cas de cirrhose, il n’y a pas de ganglions.
TRAITEMENT DE LA CIRRHOSE :
C’est un traitement des complications
Contre l’encéphalopathie
Administrer les substances qui empêchent l’absorption de NH3
Antibiothérapie aminoglucoside (aminoside) : ont une action locale
et vont détruire la flore intestinale au niveau du colon.
Parce que le NH3 provient de la dégradation des protéines…
Ce sont la streptomycine, la Kanamycine, la néomycine en per os.
Streptomycine 3 x 1g à diluer dans l’H20 distillée et pris per os. Le
flacon contient de la poudre.
Laxatif osmotique tel que le lactulose (Duphalac) qui a une triple
action.
Par son effet acide, (substance acide), acidifie la lumière
intestinale et détruit la flore intestinale.
Par son effet acidifiant, apporte l’ion H+ qui va se complexer
avec le NH3 qui deviendra chargé et ainsi incapable d’être
résorbé (ne sera pas résorbé)
Par son effet laxatif et osmotique : appelle de l’eau dans la
lumière intestinale et facilite l’élimination rapide de NH3
Contre l’ictère : on ne fait rien
Contre l’ascite :
Régime hyposodé
S’il y a dyspnées prélever au moins 1l – 1,5l pour éviter le choc a
vacuo
Donner l’aldactone pour bloquer l’hyper aldostéronisme
secondaire.
Comprimé de 75 mg on administre 3g ou 4g/j.
N.B : l’aldactone a un effet cumulatif, agit après 48 heures.
Si dégénérescence maligne ; c’est l’accompagnement
47 25 17 24
CO2 O2
sortie
Réabsorption
H2O
Milieu interstitiel
ASCITE
Epanchement liquidien péritonéal non traumatique.
a. Etiologies
Causes péritonéales : exsudat (Rivalta +)
Inflammatoires :
• TBC péritonéale (plus fréquente)
• Infection bactérienne : streptocoque,
pneumocoque plus fréquente
• Vascularites (LE, purpura de Schonlein Hénoch =
purpura rhumatoïde)
• Gastro-entérite à éosinophile
• Maladie de WHIPPLLE
• Mastocytose et endométriose
• Chez les jeunes filles, suspecter la trompe
(organe) faisant communiquer la cavité
abdominale avec le vagin.
Néoplasiques
• Cancer métastatique : cause néoplasique la plus
fréquente
• Mésothélioma : cancer développé à partir des
cellules épithéliales de la membrane péritonéale
et de ses éléments mésenchymateux.
Causes extra péritonéales : transsudat (Rivalta négatif)
Cœur
Plaintes :
♦ Pesanteur abdominale (lourdeur)
♦ Ballonnement abdominale
♦ Troubles fonctionnels, si ascite de grande importance
Respiratoires : dyspnée
Cardiaques : palpitations
Rénaux : oligurie (↓ diurèse)
Circulation :OMI
Objectivement :
♦ Inspection : distension généralisée de l’abdomen
En position couchée : ventre de batracien ; ombilic
souvent déplissé et peau tendue
En position debout : abdomen pointé en avant =
abdomen en obusier, s’étale sur les cuisses =
abdomen en besace.
♦ Palpation – percussion : signe de FLOT + (présence d’une
onde liquidienne)
♦ Percussion : zone de matité dans les parties déclives de
l’abdomen et une zone d’hyper sonorité au sommet (due à
la présence des anses intestinales remplies d’air et flottant
à la surface du liquide) la zone de matité peut être
mobilisable.
- Toucher : TV : (femme) culs-de-sacs vaginaux bombant et rénitent
TR : (homme) : culs-de-sacs bombant et rentent/
N.B : recherche de signe de flot = onde liquidienne
Se fait à trois (malade plus deux examinateurs) l’assistant appuie son
bord interne de la main (= bord cubital) sur la ligne médiane de la paroi
abdominale enfin de d’éviter la transmission pariétale.
L’examinateur percute un de coté de l’abdomen, flot + si une onde
liquidienne est transmise à la pomme appliquée sur le coté opposé.
Signe de glaçon = ballottement de masse abdominale : consiste à
enfoncer brutalement dans l’abdomen le doigt réunis d’une main réunis
et y maintenir une organomégalie (hépatomégalie = perception par la
Infection Pancréatit
bactérienne TBC Néoplasme e
chronique
Aspect Surtout . clair . clair
purulent . purulent . surtout -
. hémorragiqu
hémorragiqu e
e
Cytologie Neutrophiliqu Neutro. Au .
e début puis lymphocytair -
lymphocytair e
e . surtout
néoplasiques
Biochimie Protéine ↑ Protéine prot>2 g% . protéine ↑
↑>20 g/l glucose ↓ . amylase ↑
Transsudat Exsudat
Aspect Liquide jaune pailles Liquide trouble qui colle aux
citrin doigts
Rivalta - +
Teneur en < 2,5 g% > 2,5 %
protéines
Cellules Peu de cellules . plancards endothéliaux
surtout cellules . leucocytes : Neutro &
endothéliales lymphocytes
. cellules néoplasiques
parfois.
PONCTION D’ASCITE
Définition : prélèvement entre le feuillet viscéral et pariétal du péritoine.
Matériel :
- Désinfectants ; alcool dénaturé + iodé
Technique :
- Désinfecter les mains à l’alcool dénaturé, ports de gants
- Désinfecter le champ de ponction à l’alcool dénaturé, c’est le flanc
gauche, mais si grosse masse pratiquer la ponction au flanc droit.
- Désinfecter le flanc gauche + FIG
- Désinfecter le à l’alcool iodé le champ de ponction
∆∆SELLES SANGUINOLENTES
∆∆ DIARRHEE SANGUINOLENTE
Infectieuses
Bactériennes Parasitaires Non infectieuses
* F, T * Amibiase intestinale inflammatoires: RCUH
* Verminoses
intestinales:
- Trichocéphalose
* Shigellose - Ankylostomiase
* TBC
intestinale
Biologique
Physique Chimique Infection Inflammation Tumorale
* fissure * Lavement * Tumeur
anale intempestif * F, T * RCUH anale
*
Hemorroïde *
(dilatation) Amibiase
⇒ Cliniquement on note :
- Ulcère gastrique ou duodenale réfractaire
- Diarrhée profuse
⇒ ∆ : Clinique + Test à la sécrétine
La sécrétine est une hormone secrétée par le pancréas lorsque les
substances acides arrivent au niveau du duodénum. Elle agit en
bloquant la sécrétion gastrique d’Hcl.
Le test à la sécrétine : consiste à administrer 20 à 30 UI
de sécrétine en IV, puis à doser la gastrinémie et l’acidité basale
gastrique. Normalement, on constate la diminution de ces 2 éléments car
ils sont bloqués par sécrétine. Dans le Syndrome de Zollinger, il y a la
gastrine like qui augmente la gastrinémie et l’acidité basale gastrique.
CAT /
* T3 étiologique ablation de la tumeur initiale = gastrectomie totale
de façon à exclure les cellules pariétales qui produisent la gastrine.
* T3 symptomatologie : - antiacide
- anti diarrhéique
∆∆ HYPOCHONDRALGIE = HEPATALGIE
∆∆HEPATOMEGALIE
Hépatomégalie sensible
Causes infectieuses Causes non infectieuses
Bacter Viral Parasit. Mycosiq. Néo. Hémolyt. Conges
. es. t.
Sepsi DCG
s ou
F.T Palu DCD
TBC Schistoso Histoplas Hépatocarc Drépanoc Sd de
Hépat Hépa me mose inome ytose Budd
osp. tite Amibiase Actinomy Hépatopat Thalassé Chiari
virale hépatique cose hie mie (Throm
HIV Trypanoso maligne: bose
MNI miase Hodgkinien de la
Toxoplas et autres veine
mose sus-
hépatiq
ue)
fréquent) Trichocé
Corps Maladi phalose
étrang Syndrom e
ers e d’OSL
Causes plus rares d’hémorragie digestive, peuvent entrainer fréquemment d’expression
MALLOR ER
haute et basse.
Y WEISS REND
U
COMA EN URGENCE
1. S.D : circonstance de survenue (plainte par la famille)
2. ETIOLOGIE
• Diabète ?
• HTA ← notion de stress
• Cirrhose, ascite ?
• Alcoolisme ?
• Prise habituelle de sédatifs (somnifères ?)
• Epilepsie ?
• Drépanocytaire ?
• Insuffisance rénale → coma urémique
4. HMA, CA
4. EXAMEN PHYSIQUE
Inspection :
Doit être minutieuse
- sueur profuse ? → Coma hypoglycémique
- Respiration de Kussmaul ?→ coma acido-cétosique
= Inspiration profonde- pause- expiration- pause
- Respiration de Cheynes-Stokes ? → Coma urémique
= Respiration va en augmentant d’amplitude et en diminuant puis, pause
- Purpura ? → Méningite à méningocoque, etc.
- Odeur urémique (urineuse) dans haleine ? = coma urémique
- Haleine alcoolique + faciès rougeâtre = coma alcoolique
2. STADES DE COMA
Stade I :
• réponse lente et incomplète aux ordres (appel par le nom)
• réponses motrices à la douleur. Ce sont des mouvements de défense adaptés
T3 étiologique
N.B
1. Coma éthylique : notion de prise d’alcool (faciès rougeâtre et odeur alcoolique de
l’haleine) Alcoolémie > 3 g / l