Ptsi Ds3 Corr
Ptsi Ds3 Corr
Ptsi Ds3 Corr
D. Blottière Mathématiques
Correction
1. L’expression
xx = ex ln(x) (définition)
de la variable réelle x n’est définie que pour x ∈]0, +∞[. Par conséquent : Df =]0, +∞[.
f2 : ]0, +∞[→ R ; x 7→ x
f3 : R → R ; x 7→ ex .
On a :
f = f3 ◦ (f2 × f1 ). (1)
Notons que la composée précédente est bien définie car le domaine de définition de f3 est R et que toutes
les images de la fonction f2 × f1 sont dans R.
Les fonctions f1 , f2 , f3 sont des fonctions usuelles que l’on sait être dérivables sur leurs domaines de
définitions respectifs. Par opérations (produit et composition) sur les fonctions dérivables, la fonction f
est dérivable sur Df =]0, +∞[.
La fonction f étant dérivable sur Df =]0, +∞[, elle est également continue sur Df =]0, +∞[. En effet une
fonction dérivable sur un intervalle est continue sur cet intervalle.
3. Pour étudier le sens de variation de la fonction f , on va utiliser le critère différentiel de stricte monotonie.
• Calcul de la dérivée de f
La fonction f est dérivable sur Df =]0, +∞[ et sa dérivée est donnée par (cf. relation (1)) :
f ′ (x) = (f2 × f1 )′ (x) × f3′ ((f2 × f1 )(x))
= (f2′ (x)f1 (x) + f1′ (x)f2 (x)) × f3′ (f2 (x)f1 (x))
pour tout x ∈ Df =]0, +∞[. De ce calcul et des dérivées usuelles :
1
f1′ : ]0, +∞[→ R ; x 7→
x
f3′ : R → R ; x 7→ ex
on déduit que :
1
f : ]0, +∞[→ R ; x 7→ 1 × ln(x) + × x ex ln(x) = (ln(x) + 1)ex ln(x) .
′
(2)
x
1
• Étude du signe de f ′
La fonction exponentielle étant strictement positive sur R, on déduit que le signe de f ′ (x) est le même
que celui de ln(x) + 1 où x ∈ Df =]0, +∞[.
1
⇐⇒ x > e−1 = (exp րր sur R et pour tout X ∈ R+∗ , eln(X) = X).
e
– Résolution de l’équation ln(x) + 1 = 0
1
⇐⇒ x = e−1 = (exp : R →]0, +∞[ est bijective et pour tout X ∈ R+∗ , eln(X) = X).
e
Des deux études précédentes, on déduit le tableau de signes suivant pour ln(x) + 1 (qui est le même que
celui de f ′ (x) d’après la discussion précédente) où x ∈ Df =]0, +∞[.
1
x 0 +∞
e
Signe de ln(x) + 1 − 0 +
• Variations de f
On applique le critère différentiel de stricte monotonie pour déduire du tableau de signes précédent, le
tableau de variations de f .
1
x 0 +∞
e
Variations de f ց ր
− e1
f ( 1e ) =e
1
4. Du tableau de variations de f précédent, on déduit que f admet un unique minimum e− e atteint en
l’unique point x = 1e .
x ln(x) → +∞ (limites usuelles et opérations)
x→+∞
composition
=⇒ f (x) = ex ln(x) → +∞.
X
de limites x→+∞
e → +∞ (limite usuelle)
X→+∞
2
• Étude de la limite éventuelle de f en 0+ .
x ln(x) → 0 (croissances comparées)
x→0+
composition
=⇒ f (x) = ex ln(x) → + 1.
de limites x→0
e X
→ e =10
(continuité de exp en 0)
X→0
6. Représentation graphique de f
Comme f admet un minimum (global mais local suffirait) en x = 1e , la courbe représentative de f possède
une tangente horizontale au point d’abscisse 1e .
−1 1 1 2
e
3
Correction
1. Vérifions que la fonction f : R → R ; x 7→ eax vérifie les trois conditions (A), (B) et (C).
• Condition (A)
On a f (0) = ea×0 = 1 donc f n’est pas la fonction nulle. En fait la fonction exponentielle étant stricte-
ment positive sur R, on en déduit que la fonction f ne s’annule jamais (propriété plus forte que (A)).
• Condition (B)
f2 : R → R ; x 7→ ex .
La composée f2 ◦ f1 est bien définie (l’ensemble d’arrivée de f1 coı̈ncide avec l’ensemble de départ de
f2 ) et l’on a :
f = f2 ◦ f1 .
Les fonctions f1 et f2 sont des fonctions usuelles que l’on sait être dérivables sur leurs domaines de
définitions respectifs. Par opération (composition) sur les fonctions dérivables, la fonction f est dérivable
sur R.
• Condition (C)
Soit (x, y) ∈ R2 .
f (x + y) = ea(x+y)
= eax+ay
= f (x)f (y).
fx = f ◦ τx . (3)
La fonction f est dérivable sur R (car par hypothèse, f vérifie (B)). La fonction τx est affine,
donc dérivable sur R. Par opération (composition) sur les fonctions dérivables, la fonction fx est
dérivable sur R.
4
• Calcul de (fx )′ au moyen de la propriété (C).
et donc :
fx = f (x) × f.
|{z}
constante
f ′ (x + y) = f (x) × f ′ (y).
(b) Par hypothèse, la fonction f est dérivable sur R (cf. condition (B)). De plus on a montré à la question
2.(a) que pour tout x ∈ R :
f ′ (x) = f ′ (0)f (x)
soit
f ′ (x) − f ′ (0)f (x) = 0.
La fonction f est donc solution, sur R, de l’équation différentielle :
(E) : y ′ − ay = 0
où a est la constante réelle f ′ (0). L’équation différentielle (E) est une équation différentielle linéaire
homogène d’ordre 1 (à coefficient constant). D’après le cours, son ensemble solution sur R est :
y: R → R
K∈R .
x 7→ Keax
La fonction f étant solution de (E) sur R, il existe donc une constante réelle K telle que pour tout
x∈R:
f (x) = Keax
ou en d’autres termes telle que :
f : R → R ; x 7→ Keax.
f (0) = f (0)2 .
On a :
f (0) = f (0)2 =⇒ f (0) − f (0)2 = 0 (soustraction de f (0)2 à chaque membre)
5
(d) • En 2.(b), nous avons établi qu’il existe deux constantes réelles a et K telles que :
f : R → R ; x 7→ Keax .
f : R → R ; x 7→ eax .
3. Désignons par E l’ensemble des fonctions f : R → R vérifiant les conditions (A), (B) et (C). Nous avons
démontré que :
f : R → R
E= a ∈ R .
x 7→ eax
En effet, l’inclusion
f: R → R
E⊂ a ∈ R
x 7 → eax
a été prouvée à la question 2. Quant à l’inclusion
f: R → R
a∈R ⊂E
x 7→ eax
Exercice 3
1. Résoudre l’équation différentielle
(E) : y ′′ + 6y ′ − 7y = 8ex .
d’inconnue une fonction y : R → R (ici le corps des coefficients est K = R).
2. Déterminer l’unique solution y de (E) telle que :
y(0) = 1 et y ′ (0) = 0.
Correction
1. • Analyse de l’équation différentielle à résoudre
On remarque de (E) est une équation différentielle linéaire à coefficients constants, du second ordre.
Son équation homogène associée est :
(Eh ) : y ′′ + 6y ′ − 7y = 0.
(Eh )car : x2 + 6x − 7 = 0.
Le polynôme X 2 +6X −7 est unitaire. Ses racines entières éventuelles sont à chercher parmi les diviseurs
entiers de −7, soit dans la liste : 1, 7, −1, −7. On vérifie que 1 est racine. Le produit des racines valant
−7, on en déduit que l’autre racine est −7.
Ainsi l’équation (Eh )car possède-t-elle deux racines réelles simples : 1 et −7.
6
• Résolution de l’équation différentielle (Eh ) sur R
R → R ; x 7→ Q(x)ex
où Q est une fonction polynomiale de degré 1 (i.e. une fonction affine). On introduit donc la fonction
y0 : R → R ; x 7→ (ax + b)ex
De ce qui précède, on déduit que y0 est solution de (E) si et seulement si pour tout x ∈ R :
Soit x ∈ R.
(6) ⇐⇒ ax + 2a + b + 6(ax + a + b) − 7(ax + b) = 8 (division de chaque membre par ex 6= 0)
⇐⇒ 8a = 8
On en déduit que a = 1 et que b est quelconque (ce qui n’est pas surprenant car x 7→ ex est solution
de l’équation différentielle (Eh ) sur R d’après le point précédent). Ici, on choisit b = 0. La fonction
y0 : R → R ; x 7→ (1 × x + 0)ex = xex
• Des deux derniers points, on déduit que l’ensemble solution de (E) sur R est donné par :
y: R → R
Sol(E),R = 2
(K1 , K2 ) ∈ R .
x 7→ K1 ex + K2 e−7x + xex
D’après la question 1, on a :
∃ (K1 , K2 ) ∈ R2 tel que y : R → R ; x 7→ K1 ex + K2 e−7x + xex
(S) ⇐⇒ y(0) = 1
′
y (0) = 0.
7
Si y : R → R ; x 7→ K1 ex + K2 e−7x + xex (où (K1 , K2 ) ∈ R2 ) alors
y(0) = K1 + K2 .
et on a donc :
y ′ (0) = K1 + 1 − 7K2 .
On a donc :
∃ (K1 , K2 ) ∈ R2 tel que y : R → R ; x 7→ K1 ex + K2 e−7x + xex
(S) ⇐⇒ K1 + K2 = 1
K1 + 1 − 7K2 = 0.
3ex e−7x
y : R → R ; x 7→ + + xex .
4 4
Problème 1
On rappelle que les fonctions cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique sont définies par :
ex + e−x ex − e−x
ch: R → R ; x 7→ et sh : R → R ; x 7→ .
2 2
1. Soit x ∈ R. Énoncer et démontrer la formule de trigonométrie hyperbolique du cours liant ch2 (x) et
sh2 (x).
2. Résoudre l’inéquation
sh(x) > 0
d’inconnue x ∈ R.
8
3. Résoudre l’équation
sh(x) = 0
d’inconnue x ∈ R.
4. En déduire le tableau de signes de la fonction sh.
′
18. Déterminer une primitive de argch sur Dargch .
Correction
1. Soit x ∈ R. On a
ch2 (x) − sh2 (x) = 1.
Prouvons ce résultat.
2 2
ex + e−x ex − e−x
ch2 (x) − sh2 (x) = −
2 2
1 x 2 1 2
= (e + e−x ) − (ex − e−x )
4 4
9
1 1
= (ex )2 + 2ex e−x + (e−x )2 − (ex )2 − 2ex e−x + (e−x )2
4 4
1 2x 1 2x
= e + 2 + e−2x − e − 2 + e−2x (relation fonctionnelle)
4 4
1 2x
= e + 2 + e−2x − (e2x − 2 + e−2x )
4 | {z }
4
= 1
2. Soit x ∈ R.
ex − e−x
sh(x) > 0 ⇐⇒ >0
2
3. Soit x ∈ R.
ex − e−x
sh(x) = 0 ⇐⇒ =0
2
x −∞ 0 +∞
Signe de sh(x) − 0 +
10
(b) pour tout x ∈ R :
De ces deux points et des opérations sur les limites, on déduit que :
ex + e−x
ch(x) = → +∞.
2 x→+∞
ch(x) → +∞.
x→−∞
7. Pour déterminer le sens de variation de ch sur R, on va appliquer le critère différentiel de stricte monotonie.
• Dérivabilité de ch
f2 : R → R ; x 7→ −x (fonction affine).
La composée f1 ◦ f2 est bien définie (car l’ensemble d’arrivée de f2 coı̈ncide avec l’ensemble de départ
de f1 ) et l’on a :
1
ch = (f1 + f1 ◦ f2 ) . (7)
2
Les fonctions f1 et f2 sont dérivables sur R (fonctions usuelles).
Par opérations sur les fonctions dérivables (composée et combinaison linéaire), la fonction ch est dérivable
sur R.
• Calcul de ch′
f2′ : R → R ; x 7→ −1.
on déduit que :
1 x
ch′ (x) = e + (−1) × e−x = sh(x).
2
• Signe de ch′ = sh
11
• Sens de variation de ch
x −∞ 0 +∞
+∞ +∞
Variations de ch ց ր
1
La fonction ch étant paire, sa courbe représentative est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.
Comme ch admet un minimum (global mais local suffirait) en x = 0, la courbe représentative de ch
présente une tangente horizontale au point d’abscisse 0.
−3 −2 −1 1 2
10. La fonction
fe: R+ → [1, +∞[
est bijective, d’après la question précédente. Sa bijection réciproque
12
et comme ensemble d’arrivée R+ .
11. Soit x ∈ R et soit y ∈ Dargch = [1, +∞[. Par définition même d’une bijection réciproque, on a :
x ∈ R+
x = argch(y) ⇐⇒ et
ch(x) = y.
12. Soit x ∈ R+ . On a :
x ∈ R+
x = argch(1) ⇐⇒ et
ch(x) = 1.
Comme 0 ∈ R+ et ch(0) = 1 (calcul déjà effectué à la question 7), on a :
argch(1) = 0.
13. La fonction f étant continue et strictement croissante sur son intervalle de définition (R+ ), on sait (corol-
laire du théorème de la bijection) que la fonction argch = fe−1 est continue et strictement croissante sur
son intervalle de définition ([1 + ∞[).
14. D’après le théorème sur la dérivabilité et la dérivée d’une bijection réciproque, on a pour tout y ∈ [1, +∞[
⇐⇒ y = 1.
On en déduit que :
′
Dargch = ]1, +∞[.
′
15. Soit y ∈ Dargch = ]1, +∞[. D’après le théorème sur la dérivabilité et la dérivée d’une bijection réciproque,
on a :
argch′ (y) = (fe−1 )′ (y) (argch = fe−1 )
1
=
e′ e−1
f (f (y))
1
= (cf. question 7)
e−1
sh(f (y))
1
= (argch = fe−1 ).
sh(argch(y))
On a donc :
1
argch′ (y) = . (8)
sh(argch(y))
13
d’où :
Comme pour tout Y ∈ [1, +∞[, on a ch(argch(Y )) = Y (car fe ◦ fe−1 = id[1,+∞[ ), de (9), on déduit :
En appliquant la fonction racine carrée à chacun des membres (positifs) de (10), il vient :
q p
sh2 (argch(y)) = y 2 − 1. (11)
√
Comme pour tout X ∈ R, on a : X 2 = |X|, l’identité (11) se réécrit :
p
|sh(argch(y))| = y 2 − 1. (12)
y > 1 =⇒ argch(y) > argch(1) (car argch րր sur [1, +∞[ d’après la question 13)
=⇒ |sh(argch(y))| = sh(argch(y)).
16. • Première preuve : en résolvant une équation à paramètre issue de la définition d’une bijection réciproque
Soit y ∈ [1, +∞[. Par définition, argch(y) est l’unique x ∈ R+ tel que :
ch(x) = y.
ex + e−x
ch(x) = y ⇐⇒ =y
2
Résolvons l’équation
(E) : X 2 − 2yX + 1 = 0.
Il s’agit d’une équation polynomiale de degré 2.
14
Soit X ∈ R.
X 2 − 2yX + 1 = 0 ⇐⇒ (X − y)2 − y 2 + 1 = 0 (forme canonique)
Comme y ≥ 1 et que la fonction carrée est croissante sur R+ , on a y 2 ≥ 1 et par suite y 2 − 1 ≥ 0. Donc :
X 2 − 2yX + 1 = 0 ⇐⇒ (X − y)2 − (y 2 − 1) = 0
p
⇐⇒ (X − y)2 − ( y 2 − 1)2 = 0
p p
⇐⇒ (X − y − y 2 − 1)(X − y + y 2 − 1) = 0 (identité remarquable)
p
X =y+ y2 − 1
⇐⇒ ou p (R est intègre)
X =y− y2 − 1
Ainsi a-t-on :
p
ex = y + y2 − 1
ch(x) = y ⇐⇒ ou p (14)
ex = y − y2 − 1
p p
On remarque que si y = 1, alors les termes y + y 2 − 1 et y − y 2 − 1 sont égaux (tous deux valent
1). On en déduit que si y = 1, alors :
p
x = ln(y + y 2 − 1) (ln : R+∗ → R est bijective et pour tout X ∈ R, ln(eX ) = X)
et donc que :
p
si y = 1, argch(y) = ln(y + y 2 − 1). (15)
Il reste à traiter le cas où y > 1. On fait donc désormais l’hypothèse que y > 1.
On a :
ex ≥ 1 (16)
⇐⇒ y 2 − 2y + 1 < y 2 − 1
On a donc :
p
y− y 2 − 1 < 1. (17)
p
De (16) et (17), on voit que l’égalité ex = y − y 2 − 1 < 1 de (14) ne peut être vérifiée. On a donc :
p
ch(x) = y ⇐⇒ ex = y + y 2 − 1 (réécriture de (14))
p
⇐⇒ x = ln(y + y 2 − 1) (ln : R+∗ → R est bijective et pour tout X ∈ R, ln(eX ) = X).
15
On a donc :
p
∀ y ∈]1, +∞[, argch(y) = ln(y + y 2 − 1). (18)
• Deuxième preuve : en utilisant le fait qu’une fonction dérivable sur un intervalle I, de dérivée nulle sur
I, est constante sur I
Soit la fonction p
g : [1, +∞[→ R ; y 7→ argch(y) − ln(y + y 2 − 1).
On va montrer que la fonction g est nulle sur [1, +∞[, ce qui impliquera le résultat demandé. Pour cela,
on va scinder l’étude en plusieurs parties.
(a) Sur l’intervalle ]1, +∞[, on va prouver que g est dérivable et a une dérivée nulle. On en déduira que
g est constante sur ]1, +∞[.
(b) On montrera g(1) = 0 par un calcul.
(c) On déduira de (a) et (b) que g est nulle sur [1, +∞[ par un argument de continuité.
La fonction
h1 : ]1, +∞[→ R+∗ ; x 7→ y 2 − 1 (fonction polynomiale)
est bien définie. En effet, soit x ∈]1, +∞[.
h4 : R+∗ → R ; y 7→ ln(y)
p
La composée h2 ◦ h1 : ]1, +∞[→ R+∗ ; y 7→ y 2 − 1 est bien définie car l’ensemble d’arrivée de h1 et
l’ensemble de départ de h2 coı̈ncident. D’autre part, pour tout y ∈]1, +∞[ :
p
y + y2 − 1 > 0
D’après la question 14, la fonction argch|]1,+∞[ est dérivable sur son domaine de définition ]1, +∞[.
Les fonctions h1 , h2 , h3 , h4 sont dérivables sur leurs ensembles de définition (fonctions usuelles).
Par opérations sur les fonctions dérivables (composition et combinaison linéaire), la fonction g|]1,+∞[
est dérivable sur son domaine de définition ]1, +∞[.
16
On a les dérivées suivantes :
h′1 : ]1, +∞[→ R+∗ ; x 7→ 2y
1
h′2 : R+∗ → R+∗ ; y 7→ √
2 y
1
h′4 : R+∗ → R ; y 7→
y
1
(argch|]1,+∞[ )′ : ]1, +∞[→ R ; y 7→ p (cf. question 15).
2
y −1
g ′ (y) = (argch|]1,+∞[ )′ (y) − (h′3 (y) + h′1 (y) × h′2 (h1 (y))) × h′4 (h3 (y) + h2 (h1 (y)))
!
1 1 1
= p − 1 + 2y × p × p
y2 − 1 2 y 2 − 1 y + y2 − 1
!
1 y 1
= p − 1+ p × p
2
y −1 2
y −1 y + y2 − 1
p !
1 y2 − 1 y 1
= p − p +p × p
y2 − 1 2
y −1 2
y −1 y + y2 − 1
p
1 y 2
−1+y 1
= p − p × p
2
y −1 2
y −1 y 2 − 1
y+
= 0.
La fonction g est dérivable, de dérivée nulle, sur l’intervalle ]1, +∞[. Elle est donc constante sur
l’intervalle ]1, +∞[. Il existe donc une constante réelle K telle que pour tout y ∈]1, +∞[ :
g(y) = K. (20)
(c) Conclusion
En (a), nous avons montré que la fonction g est dérivable sur ]1, +∞[. De façon analogue, on peut
montrer que la fonction g est continue sur [1, +∞[. En particulier, g est continue en 1 à droite et
donc :
g(y) → g(1) = 0.
y→1+
g(y) →+ K.
y→1
Par unicité de la limite, on a donc K = 0. On en déduit que pour tout y ∈ [1, +∞[, g(y) = 0. On en
déduit l’égalité demandée.
17
17. On a :
y2 − 1 → +∞ (opérations)
y→+∞ p
composition
√ =⇒ y2 − 1 → +∞.
de limites y→+∞
Y → +∞ (limite usuelle)
Y →+∞
et
p
y+ y2 − 1 →
+∞ (opérations et résultat précédent)
y→+∞ p
composition
=⇒ ln(y+ y 2 − 1) → +∞.
de limites y→+∞
ln(Y ) → +∞ (limite usuelle)
Y →+∞
argch(y) → +∞.
y→+∞
où ∗ est une constante fixée de ]1, +∞[, est une primitive de la fonction argch sur ]1, +∞[.
Soit y ∈]1, +∞[. On remarque que :
Z y Z y
F (y) = argch(t) dt = 1 × argch(t) dt.
|{z}
∗ ∗ | {z }
u′ (t) v(t)
Les fonctions
u : ]1, +∞[→ R ; t 7→ t et v : ]1, +∞[→ R ; t 7→ argch(t)
sont C 1 sur ]1, +∞[ (usuelles) et l’on a :
1
u′ : ]1, +∞[→ R ; t 7→ 1 et v ′ : ]1, +∞[→ R ; t 7→ √ .
t2 − 1
Par intégration par parties, on a donc :
v ′ (t)
Z Z z }| {
y y
y 1
1 × argch(t) dt
|{z} = [t argch(t)]∗ − t ×√
|{z} dt
∗ | {z } ∗
2
t −1
u′ (t) v(t) u(t)
w ′ (t)
Z z}|{
y
y 1 2t
= [t argch(t)]∗ − p dt
2 ∗ t2 − 1
| {z }
w(t)1/2
1h p2
y
iy
= [t argch(t)]∗ − 2 t −1
2 ∗
p
= y argch(y) − y 2 − 1 + Constante.
On en déduit que : p
]1, +∞[→ R ; y 7→ y argch(y) − y2 − 1
est une primitive de argch sur ]1, +∞[.
18
Problème 2 (Simplification d’une expression mettant en jeu arcsinus et arctangente)
I − Étude de la fonction x 7→ arcsin(2x − 1)
Correction
1. Soit x ∈ R. Le domaine de définition de arcsin étant [−1, 1], le nombre f (x) existe si et seulement si :
−1 ≤ 2x − 1 ≤ 1.
Soit x ∈ R.
−1 ≤ 2x − 1 ≤ 1 ⇐⇒ 0 ≤ 2x ≤ 2 (ajout de 1 à chacun des membres)
Df = [0, 1].
19
2. Il s’agit de démontrer que f est dérivable sur ]0, 1[. Soient les fonctions :
f1 : ]0, 1[→] − 1, 1[ ; x 7→ 2x − 1
f2 : ] − 1, 1[→ R ; x 7→ arcsin(x).
Notons que la fonction f1 est bien définie. En effet, soit x ∈]0, 1[.
De plus la composée f2 ◦ f1 est bien définie car l’ensemble d’arrivée de f1 coı̈ncide avec l’ensemble de
départ de f2 .
On observe que :
f|]−1,1[ = f2 ◦ f1 . (21)
Les fonctions f1 et f2 sont toutes deux dérivables sur leurs ensembles de définition respectifs (usuelles).
Une composée de fonctions dérivables étant dérivable, on en déduit que f|]−1,1[ est dérivable sur son do-
maine de définition ] − 1, 1[. En d’autres termes, f est dérivable sur ] − 1, 1[.
1
f2′ : ] − 1, 1[→ R ; x 7→ √ .
1 − x2
Soit x ∈] − 1, 1[. Des dérivées précédentes et de (21), on déduit que :
1 2 2 2 1
f ′ (x) = f1′ (x)×f2′ (f1 (x)) = 2× p = √ = p = p = p .
1 − (2x − 1)2 2
−4x + 4x 4x(1 − x) 2 x(1 − x) x(1 − x)
4. La fonction g1 est une fonction rationnelle. Elle est définie là où son dénominateur ne s’annule pas. On a
donc :
Dg1 = R∗ .
5. La fonction g1 est le quotient de deux fonctions affines. On a le tableau de signes suivant.
x −∞ 0 1 +∞
Signe de 1 − x + + 0 −
Signe de x − 0 + +
||
Signe de g1 (x) − || + 0 −
||
6. La fonction g1 est une fonction rationnelle. Elle est donc dérivable sur son domaine de définition R∗ .
7. Soit x ∈ R∗ .
(−1) × x − 1 × (1 − x) 1
g1′ (x) = 2
= − 2 < 0.
x x
8. On applique deux fois le critère différentiel de stricte monotonie pour obtenir les variations de f : une fois
sur l’intervalle ] − ∞, 0[ et une autre sur l’intervalle ]0, +∞[.
20
• La fonction g1 est dérivable sur l’intervalle ] − ∞, 0[ et a une dérivée strictement négative sur cet
intervalle. On a donc
g1 est ցց sur ] − ∞, 0[.
• La fonction g1 est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[ et a une dérivée strictement négative sur cet inter-
valle. On a donc
g1 est ցց sur ]0, +∞[.
9. Soit x ∈ R.
1−x
x 6= 0
définition de
x
f (x) existe si et seulement si
1−x ≥0
(le domaine de définition de racine carrée est R+ ).
x
De la question 5, on déduit que :
Dg =]0, 1].
Remarque : On rappelle que le domaine de définition d’arctangente est R. L’arctangente n’apporte donc
aucune contrainte sur le domaine de définition de f .
g4 : R+∗ → R ; x 7→ arctan(x).
1−x
La fonction g2 est bien définie. En effet, si x ∈]0, 1[, alors d’après la question 5, on a > 0.
√ x
La fonction g3 est bien définie. En effet, si x > 0 alors x > 0 car la fonction racine carrée est strictement
croissante sur R+ .
La composée g4 ◦ g3 ◦ g2 est bien définie compte tenu des ensembles de départ et d’arrivées respectifs des
fonctions g2 , g3 , g4 et l’on a :
g|]0,1[ = g4 ◦ g3 ◦ g2 . (22)
1
g4′ : R+∗ → R ; x 7→ .
1 + x2
Soit x ∈]0, 1[. Des dérivées précédentes et de (22), on déduit que :
g ′ (x) = g2′ (x) × g3′ (g2 (x)) × g4′ (g3 (g2 (x)))
1 1 1
= − × r × r !2
x2 1−x 1−x
2 1+
x x
r
1 1 x 1
= − × 2× ×
2 x 1−x 1−x
1+
x
21
r
1 1 x 1
= − × 2× ×
2 x 1−x 1−x
x +
x
r
1 1 x
= − × × ×x
2 x2 1−x
√
1 1 x
= − × ×√
2 x 1−x
1 1
= − ×√ √
2 x 1−x
1 1
= − ×p
2 x(1 − x)
Dh = Df ∩ Dg
= [0, 1] ∩ ]0, 1] (cf. questions 1 et 9)
= ]0, 1].
h = 2g + f]0,1[ . (23)
Les fonctions g et h étant dérivables sur ]0, 1[ (cf. questions 2 et 10), on en déduit que h est dérivable sur
]0, 1[.
D’après (23), on a pour tout x ∈]0, 1[ :
= 0.
La fonction h est dérivable, de dérivée nulle, sur l’intervalle ]0, 1[. Elle est donc constante sur ]0, 1[, i.e. il
existe une contante réelle K telle que pour tout x ∈]0, 1[ :
h(x) = K.
22
De (24) et (25), on déduit que :
r !
1−x π
∀ x ∈ Dh =]0, 1], h(x) = 2 arctan + arcsin(2x − 1) = .
x 2
ln(x) + K
fK : ]0, +∞[→ R ; x 7→
1 + x2
−
→ − →
et on note CK sa courbe représentative dans (O; i , j ).
2. Soit (α, β) ∈ R+∗ × R. Soit M le point de coordonnées (α, β). Montrer que par M passe une et une seule
courbe CK (K ∈ R).
23
1
15. Montrer que f (mK ) = .
2 m2K
Correction
1. • Analyse de l’équation différentielle
L’équation (E) est une équation différentielle linéaire du premier ordre. Elle s’écrit (1 + x2 6= 0) :
2x 1
(E) : y ′ + 2
y=
1+x x(1 + x2 )
On utilise la méthode de la variation de la constante. On cherche une solution particulière sous la forme
K(x)
y0 : R+∗ → R ; x 7→
1 + x2
où K : R+∗ → R est une fonction dérivable sur R+∗ . La fonction y0 est alors dérivable sur R+∗ (quotient
de K dérivable sur R+∗ par une fonction polynomiale qui ne s’annule pas sur R+∗ et qui, elle aussi, est
dérivable sur R+∗ ). En outre, pour tout x ∈ R+∗ :
K ′ (x)(1 + x2 ) − 2xK(x)
y0′ (x) = .
(1 + x2 )2
Soit x ∈ R+∗ .
2x 1 K ′ (x)(1 + x2 ) − 2xK(x) 2x K(x) 1
y0′ (x) + y0 (x) = ⇐⇒ + =
1 + x2 x(1 + x2 ) (1 + x2 )2 1 + x2 1 + x2 x(1 + x2 )
K ′ (x) +
(1 x2 ) 2xK(x) 2xK(x)
1
⇐⇒ − + 2 2 =
(1 + x2 )2
(1 + x2 )2
(1 + x ) x(1 + x2 )
1
⇐⇒ K ′ (x) = (division de chaque membre par 1 + x2 6= 0)
x
24
Ainsi, si l’on pose
K : R+∗ → R ; x 7→ ln(x)
alors y0 est une solution de (E) sur R+∗ , i.e. la fonction
ln(x)
y0 : R+∗ → R ; x 7→
1 + x2
est une solution de (E) sur R+∗ .
• Conclusion
D’après le cours, il existe une unique solution de (E) solution de ce problème de Cauchy, i.e., d’après
la question 1, il existe une unique constante réelle K(α, β) telle que la fonction
ln(x) + K(α, β)
fK(α,β) : R+∗ → R ; x 7→
1 + x2
soit solution de (S). Comme fK(α,β) (α) = β, la courbe CK(α,β) , qui représente fK(α,β) , passe par le
point M (α, β) (cf. définition d’une courbe représentative de fonction).
Soient K1 et K2 deux constantes réelles telles que les courbes CK1 et CK2 passent toutes deux par M .
On a donc
ln(x) + K1
– La fonction fK1 : R+∗ → R ; x 7→ vérifie (E) (cf. question 1) et fK1 (α) = β (CK1 passe
1 + x2
par M ). Donc fK1 est solution du problème de Cauchy (S).
ln(x) + K2
– La fonction fK2 : R+∗ → R ; x 7→ vérifie (E) (cf .question 1) et fK2 (α) = β (CK2 passe
1 + x2
par M ). Donc fK2 est solution du problème de Cauchy (S).
Par unicité de la solution du problème de Cauchy (S), on a fK1 = fK2 (égalité de fonction). En
particulier, on a fK1 (1) = fK2 (1), i.e. :
K1 K2
= .
2 2
On en déduit que K1 = K2 , ce qui montre l’unicité.
3. La fonction gK est dérivable sur R+∗ comme combinaison linéaire et produit de fonctions usuelles que l’on
sait être dérivables sur R+∗ .
4. Soit x ∈ R+∗ .
1
′
gK (x) 2
= 2x − 4x × (ln(x) + K) + 2x × − 4x(ln(x) + K) −
=
2x = −4x(ln(x) + K)
2x
x
25
5. Soit x ∈ R+∗ .
′
gK (x) > 0 ⇐⇒ −4x(ln(x) + K) > 0 (cf. question précédente)
1
⇐⇒ x < e−K = (la fonction exp est րր sur R et pour tout X ∈ R+∗ , eln(X) = X)
eK
′
L’ensemble solution de l’inéquation gK (x) > 0 est 0, e−K .
6. Soit x ∈ R+∗ .
′
gK (x) = 0 ⇐⇒ −4x(ln(x) + K) = 0 (cf. question précédente)
1
⇐⇒ x = e−K = ( exp : R →]0, +∞[ est bijective et pour tout X ∈ R+∗ , eln(X) = X)
eK
′
L’ensemble solution de l’équation gK (x) = 0 est e−K .
7. Pour déterminer le sens de variation de la fonction gK , qui est dérivable sur R+∗ (cf. question 3), on
applique le critère différentielle de stricte monotonie. Le signe de la dérivée de gK sur R+∗ se déduit des
deux questions précédentes.
x 0 e−K +∞
′
Signe de gK (x) + 0 −
gK (e−K ) = 1 + e−2K
Variations de gK ր ց
La fonction gK est continue sur l’intervalle ]0, e−K ] (puisque dérivable sur R+∗ d’après la question 3).
La fonction gK est strictement croissante sur ]0, e−K ] (cf. question précédente).
D’après le théorème de la bijection, gK réalise donc une bijection de ]0, e−K ] sur
gK (]0, e−K ]) = lim+ gK (x), gK (e−K ) = 1, 1 + e−2K .
x→0
Le calcul de lim gK (x) = 0 repose sur des limites usuelles, un résultat de croissances comparées qui
x→0+
livre :
x2 ln(x) → 0
x→0+
et des opérations sur les limites.
On en déduit que
∀ x ∈]0, e−K ], gK (x) > 0 (26)
−K
et donc que l’équation gK (x) = 0 ne possède aucune solution sur l’intervalle ]0, e ].
26
• Résolution de l’équation gK (x) = 0 sur l’intervalle ]e−K , +∞[
La fonction gK est continue sur l’intervalle ]e−K , +∞[ (puisque dérivable sur R+∗ d’après la question
3).
La fonction gK est strictement décroissante sur ]e−K , +∞[ (cf. question précédente).
D’après le théorème de la bijection, gK réalise donc une bijection de ]e−K , +∞[ sur
−K
gK (]e , +∞[) = lim gK (x), lim gK (x) = −∞, 1 + e−2K .
x→+∞ x→(e−K )+
• Conclusion
Cette solution, qui appartient à ]e−K , +∞[, est notée mK dans la suite. On a donc mK > e−K .
9. On sait que gK est strictement positive sur l’intervalle ]0, e−K ] (cf. (26)).
Sur l’intervalle ]e−K , +∞[, la fonction gK est strictement décroissante (cf. question 7) et s’annule une
unique point mK . On a donc :
gK (x) > 0 si e−K < x < mK
gK (x) = 0 si x = mK
gK (x) < 0 si x > mK .
On en déduit le tableau de signe suivant pour gK .
x 0 mK +∞
Signe de gK (x) + 0 −
10. La fonction fK est solution de l’équation différentielle (E) sur R+∗ (cf. question 1), qui est une équation
différentielle d’ordre 1. Elle est donc dérivable sur R+∗ .
27
11. Soit x ∈ R+∗ . Comme fK est solution de l’équation différentielle (E) (cf. question 1)
2x 1
y′ + y=
1 + x2 x(1 + x2 )
on a
′ 2x 1
fK (x) + 2
fK (x) =
1+x x(1 + x2 )
et donc :
′ 1 2x
fK (x) = − fK (x)
x(1 + x2 ) 1 + x2
1 2x ln(x) + K
= −
x(1 + x2 ) 1 + x2 1 + x2
1 2x(ln(x) + K)
= 2
−
x(1 + x ) (1 + x2 )2
1 + x2 2x2 (ln(x) + K)
= 2 2
−
x(1 + x ) x(1 + x2 )2
gK (x)
z }| {
1 + x2 − 2x2 (ln(x) + K)
=
x(1 + x2 )2
1
= gK (x) × .
x(1 + x2 )2
| {z }
>0
′
On en déduit que gK et fK ont le même tableau de signes.
12. Pour déterminer le tableau de variations de fK sur R+∗ , qui est dérivable sur R+∗ (cf. question 10), on
va appliquer le critère différentiel de stricte monotonie. Le signe de fK se déduit des questions 9 et 11.
x 0 mK +∞
′
Signe de fK (x) + 0 −
1
2m2K
Variations de fK ր ց
−∞ 0
Les limites et la valeurs placées dans la dernière ligne du tableau sont justifiées ci-dessous.
K
13. fK (1) = et fK (e−K ) = 0.
2
fK (x) → + −∞.
x→0
28
• Limite éventuelle de fK en +∞
+∞
On est en présence d’une forme indéterminée du type .
+∞
Soit x ∈]1, +∞[ (cf. division par ln(x) ci-dessous).
K K
ln(x) 1 + 1+
ln(x) ln(x) ln(x)
fK (x) = = .
1 x2 1
2
x 1+ 2 1 +
x x2
15. On a :
ln(mK ) + K
fK (mK ) = (27)
1 + m2K
ln(mK ) + K 1
2 = . (28)
1 + mK 2m2K
g1 (x) = 0
sur R+∗ .
On a 1 ∈ R+∗ et :
g1 (1) = 1 + 12 − 2 × 12 (ln(1) + 1) = 0.
Par unicité de la solution de g1 (x) = 0 sur R+∗ , on a donc m1 = 1.
29
17. Graphes des courbes C−1 , C0 et C1 .
0.5
C1
0.4
0.3
0.2
C0
0.1
1 2 3 4 5 6 7 8
−0.1
C−1
−0.2
30