Lomé 2
Lomé 2
Lomé 2
ANCIENNE A LOME
(1) Alors qu'Accra, par exemple, pratique beaucoup les bleus, les verts, les rouges ••• :
chaque ville a ses couleurs spécifiques.
(2) Anlo venus de l'ouest, qui fuyaient la colonisation de l'Angleterre mais non sa
civilisation, et Mina (au sens très large) venus de l'est, des vieil les cités marchandes
d'Aného, Agoué, Agbodrafo, qui arrivèrent plus tard, quand la capitale du Togo fut
transférée d'Aného à lOlllé, en 1897. Sur les 60 propriétaires-fondateurs des maisons ici
présentées, 59 ont été identifiés : 32 Mina dont 19 commerçants, 8 fonctionnaires et 5
commerçants, 16 Anlo (14 commerçants), 5 Nago -on en trouvera la définition plus loin- dont
3 artisans, et 6 autres (Ewé de l'intérieur, Adja, Akposso), à égalité fonctionnaires et
cOlllmerçants.
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(3) Bien conservées : les maisons d'OCtaviano Olympio ou de Patrick Seddoh ont été trop
défigurées pour apparaftre dans cet album.
(4) En particulier les "Nago", restés musulmans malgré une forte imprégnation culturelle
portugaise, qui peuplent surtout le quartier "Anagokomé".
(5) Villes où la dégradation du patrimoine bati est beaucoup plus grave qU'à Lomé.
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(6) Que l'on retrouve également après la seconde guerre mondiale ( ~ à l'imitation
des modèles ruraux ghanéens) dans les campagnes qui s'enrichissent alors des hauts cours du
café et du cacao: le long de la route de Kpa1imé à Atakpamé, en particulier.
(7) Aucun, dans notre échantillon, n'a construit avant 1935.
(8) Cette pratique de dater les batiments est, là encore une particularité de Lomé, qU'on
ne retrouve guère à Aného, Ouidah ou Cotonou.
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(9) Rapport général de l'inspecteur des Colonies Valentin Cazaux (Archives Nationales de
France, Section Outre-Mer, dossier Togo Aff. Pol. 621).
(10) Parmi les dates de construction sûres obtenues par nos enquêtes, 1S" s'échelonnent
en~re 192c.et 1933. 20 entre 1935 et la seconde guerre mondiale (dont 11 en 1935-37). tJ~
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Yves LARGUERAT
(~RSTOM)
SoO~~g GENDARMERIE