Cours DAnalyse Des Etats Financiers - ESC 2 - TC
Cours DAnalyse Des Etats Financiers - ESC 2 - TC
Cours DAnalyse Des Etats Financiers - ESC 2 - TC
Code EC : FC
Etudes Supérieures de Commerce
Licence 2
Semestre 2 (Tronc commun)
Durée : 30 h
Année académique 2019/2020
I - APPROCHE PEDAGOGIQUE
Le contrôle continu (30% de l’évaluation finale) peut être fait sous plusieurs
formes : devoir écrit individuel ou en groupes, exposés en groupes, éventuellement
interrogation orale en cas de nécessité.
a) Objectifs de connaissance
- Savoir lire les états financiers (bilan, compte de résultat, les annexes) afin d’en
extraire la consubstantialité de l’entreprise
b) – Objectifs de compétence
Une fois les objectifs de connaissance précédemment évoqués sont atteints,
l’étudiant doit pouvoir être apte à :
- Prix de l’argent et valeur des titres varient en sens contraire. Pour celui qui
cherche des ressources, le prix de l’argent est bien sûr un coût qu’il faut
minimiser pour maximiser la valeur du titre correspondant à ce Financement
(QUIRY P. et Y. LE FUR).
Sommaire :
INTRODUCTON GENERALE
CHAPITRE 1 : EQUILIBRE FINANCIER ET RENTABILITE DE L'ENTREPRISE
I – CONNAISSANCE DU BILAN
A – Bilan fonctionnel
B – Bilan financier
II – ETUDE DESCRIPTIVE DU COMPTE DE RESULTAT
A) Approche PCG
B) Approche CDB
III – DE L'ETUDE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'ETUDE DE LA RENTABILITE
A) Entre bilan fonctionnel et bilan financier, quel choix opérer?
B) La rentabilité implique t-elle l'équilibre financier de l'entreprise?
C) Etude de quelques ratios de l'équilibre et de la rentabilité de l'entreprise
CHAPITRE 2 : ETUDE DU FONDS DE ROULEMENT NORMATIF (FRN)
I – FONDS DE ROULEMENT FINANCIER (FRF)
II- FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL
II – DIFFERENCE ENTRE LES DEUX (02) FONDS DE ROULEMENT
Thèmes développés
Durée
01
02
03
04
05
06
CHAPITRE 1 : EQUILIBRE FINANCIER ET RENTABILITE DE L'ENTREPRISE
I – CONNAISSANCE DU BILAN
A – Bilan fonctionnel
B – Bilan financier
A) Approche PCG
B) Approche CDB
I- PRINCIPES DE BASES
05h
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05h
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39. VERNIMMEN P. (2020), Finance d’entreprise, sous la coordination de P.
QUIRY et Y. LE FUR
Première partie : instruments et méthodes de base
de l’analyse financière
Chapitre 1 : L’EQUILIBRE FINANCIER DE
L’ENTREPRISE
Il est d’usage pour un profane de confondre la finance des disciplines connexes (comptabilité, contrôle de
gestion, techniques quantitatives de gestion, statistiques, etc.) tant sa spécificité reste mal connue.
Ce exposé vise à donner au non spécialiste quelques outils pouvant lui permettre de :
Ces trois objectifs formeront l’ossature de notre contribution et vous permettront, nous l’espérons, de
prendre goût à une discipline aux contours parfois ambigus mais passionnants.
Il est d’usage dans de nombreux manuels de finance d’opposer les approches fonctionnelle et patrimoniale
dans l’appréciation de l’équilibre financier de l’entreprise. Cette mise en opposition est généralement suivie
d’une vive critique des outils comptables dont on soupçonne la vacuité scientifique, et des outils financiers
dont on reproche l’extrême rigidité. D’une manière générale, la tendance actuelle est à la suspicion de la
validité des calculs comptables et à une inflexion du système financier de finalisation. Nous allons montrer
que cette opposition des méthodes n’est pas trop justifiée. Pour nous, les deux types d’approches procèdent
du même raisonnement : apprécier la situation financière de l’entreprise, autrement dit, vérifier si
l’entreprise est saine et prospère. En effet, les approches fonctionnelle et financière ne sont pas
mutuellement exclusives, elles présentent chacune un intérêt à condition que les règles d’évaluation soient
correctes et donnent, sous ces conditions, des compléments d’information utiles.
Précisément, la question de la validité des règles d’évaluation ne sera pas abordée ici tant les discussions y
afférentes dépassent largement le cadre de notre propos. Il est évident que le nouveau système comptable
OHADA, malgré ses avancées, présente encore des lacunes préjudiciables à la pertinence des informations
fournies. Malgré cette réserve, nous supposons que les règles d’évaluation sont correctes et nous nous
centrerons sur le raisonnement suivi par les deux approches dans leur appréciation de l’équilibre financier
de l’entreprise. Nous nous appuierons sur quelques monographies pour étayer notre raisonnement et montrer
la nécessaire adoption d’un processus intégrateur dans l’analyse de l’équilibre financier de l’entreprise. Sur
ce, nous exposerons sur un premier point les démarches traditionnelles d’évaluation de l’entreprise (1),
ensuite nous nous positionnerons par rapport au débat opposant les approches fonctionnelle et financière (2)
nous terminerons par la présentation des études de cas.
Il est d’usage d’apprécier la structure financière de l’entreprise suivant une approche fonctionnelle ou
patrimoniale. L’appréciation de la structure financière permet principalement d’évaluer la bonne adéquation
entre moyens économiques et ressources financières, mais aussi l’indépendance financière de l’entreprise,
sa solvabilité et sa liquidité. L’élément central permettant de l’apprécier est le bilan. Or il n’existe pas une
lecture du bilan, mais des lectures du bilan. Chaque analyste, suivant ses ambitions et ses objectifs,
privilégiera telle lecture au détriment de telle autre. D’un outil aux vertus supposées univoques, on aboutit à
un outil protéiforme et multidirectionnel. Pour se prêter à l’analyse, le bilan comptable doit être remanié ou
corrigé de manière à convenir à ces différentes approches. Cependant, il demeure une difficulté quant à la
fiabilité de chacune de ces approches et des conclusions y afférentes.
A un moment donné, l’entreprise est amenée à avoir une idée précise de son patrimoine, soit à des fins de
croissance ou de développement, soit en vue de recourir aux financements externes. L’évaluation de son
patrimoine variera selon qu’on applique une approche interne ( celle du bilan fonctionnel) qu’une approche
externe (celle du bilan financier). Cette dernière, plus ancienne, se préoccupe surtout du risque d’illiquidité
ou d’insolvabilité de l’entreprise, alors que la première, plus récente, s’inscrit dans une perspective de
continuation de l’activité de l’entreprise. Les deux approches s’opposent donc non seulement au niveau de
leurs finalités, mais aussi au niveau de leur mise en œuvre.
Notre préoccupation ici consiste à savoir si cette différenciation originelle implique à elle seule les
divergences d’analyse souvent constatées. Si non, est-il possible d’intégrer les deux démarches en vue de
dégager des éléments d’appréciation homogènes et univoques ? Pour répondre à ces préoccupations, nous
nous attelons à présenter succinctement les deux approches évaluatives de l’équilibre financier de
l’entreprise, ensuite, nous tenterons, à la lumière des études de cas, de montrer en quoi, la dichotomisation
originelle est réductrice malgré une conflictualité nécessaire.
Souvent assimilée à l’approche du gestionnaire, elle cherche à dégager du bilan des masses significatives
des réalités économiques, des agrégats qui expriment d’une part les moyens de fonctionnement, d’autre part
les ressources qui les couvrent. C’est en fonction d’une activité que l’entreprise se dote d’un outil productif
ou d’un patrimoine. L’activité générant un besoin de financement en plus de cet outil (BFRE), le
gestionnaire doit rechercher la façon de couvrir le capital économique (actif immobilisé + Besoin en Fonds
de Roulement d’Exploitation (BFRE)). Il en ressort une double problématique : celle de la pertinence du
financement du capital économique et celle de l’adéquation du capital économique à son niveau d’activité.
L’approche fonctionnelle procède donc à une analyse en terme d’emplois-ressources du bilan et découpe
ceux-ci en fonction des cycles (investissement, financement, exploitation). Le BFRE est l’élément central de
cette approche car c’est en fonction de cet élément que le fonds de roulement (FR) est déterminé. Il s’agit en
quelque sorte d’une lecture horizontale du bilan puisqu’elle repose sur le principe d’une adéquation
ressources durables/emplois stables. Une seconde approche fonctionnelle appelée « bilan pool de fonds »,
vise quant à elle à mettre en évidence l’origine des fonds destinés au financement de l’actif économique. Le
« bilan pool de fonds » présente en face du capital économique de l’entreprise un pool de fonds distinguant
les ressources propres internes, les ressources propres externes et les dettes financières.
L’objectif de l’approche fonctionnelle est de vérifier le correct équilibre entre des masses significatives de
fonctions économiques (investissement, financement, exploitation), de façon à apprécier la bonne gestion de
la structure financière. Naturellement, pour mettre en évidence ces grandes masses, plusieurs reclassements
et retraitements sont effectués, touchant à la fois à l’actif et au passif. Il existe parfois des recommandations
divergentes qui impliquent l’appréciation de l’analyste. Le principe est d’affecter le poste concerné dans la
masse où sa signification économique est la plus pertinente compte tenu des informations disponibles.
Une fois obtenu le bilan fonctionnel, il devient possible d’en faire l’analyse en rapprochant les masses qui le
constituent. Cette analyse s’appuie sur la structure des emplois et des ressources, de leur adéquation et
suppose une norme d’équilibre : « le long terme doit couvrir le long terme ». Le raisonnement part du cycle
d’exploitation et du besoin de financement qui en découle (le BFRE). Dans une perspective de continuité
d’exploitation, ce besoin se renouvelle en permanence et constitue ainsi un emploi stable qu’il est naturel de
financer par une ressource durable. Les emplois et ressources hors exploitation constituent ainsi le Besoin
en Fonds de Roulement Hors Exploitation (BFRHE)) et regroupent ainsi des éléments acycliques,
hétérogènes et marginaux. Ces éléments n’ont aucune signification économique mais viennent alourdir ou
alléger la trésorerie.
L’approche pool de fonds, toujours économique, permet de dégager dans les emplois le capital économique,
générateur d’activité et de résultat ; de présenter l’ensemble des ressources quelles qu’en soient l’origine ou
l’échéance, destinées à financer les emplois. Cette approche tente d’améliorer les critiques faites à
l’approche horizontale en excluant le principe d’affectation des ressources durables aux emplois stables. Ici,
la lecture du bilan est verticale. L’intérêt ici est de permettre les comparaisons entre composition des
emplois et niveau d’activité ou de résultat. L’approche permet de découper les emplois en fonction des
indicateurs retenus au compte de résultat. Par exemple, pour la rentabilité qui consiste à rapprocher un
résultat des moyens mis en œuvre pour l’obtenir, le résultat d’exploitation est rapproché du capital
économique pour évaluer la rentabilité économique. Cette approche permet enfin une lecture stratégique du
bilan : il ne s’agit plus de juger l’équilibre emplois-ressources, mais d’analyser l’évolution des composantes
dans les emplois (priorité à la stratégie industrielle ou financière, à la diversification, à la spécialisation ?) et
dans les ressources (arbitrages entre autofinancement et endettement).
Autant les approches fonctionnelles répondent aux préoccupations du gestionnaire, notamment l’adéquation
des emplois stables et ressources durables, l’approche financière quant à elle, répond à celles des banques.
Ces dernières cherchent à analyser l’activité de l’entreprise sous un augure immédiat, à travers une
hypothèse implicite de cessation immédiate de l’activité. Cette conception, ancêtre de la précédente, a été
dépassée par l’approche fonctionnelle que les banques essayent d’adapter à leurs besoins. Néanmoins, à
cause de la résurgence d’un taux très important d’échec de produits et de cessation d’activité, cette
approche est revenue d’actualité.
L’objectif premier de cette approche consiste à diagnostiquer le risque de faillite, plus précisément, le risque
d’illiquidité et d’insolvabilité à court terme de l’entreprise. Le bilan est donc présenté en terme d’exigibilité
et de liquidité croissantes. Le critère de distinction entre haut et bas du bilan est l’échéance à un an. La
différence entre ressources durables nettes et les emplois stables nets ou entre actif circulant (ou à moins
d’un an) et dettes à court terme (exigibles à moins d’un an) permet d’obtenir le fonds de roulement
patrimonial.
Si FR>0, c’est-à-dire l’actif circulant > aux dettes à court terme, l’entreprise est supposée saine. Autrement
dit, la réalisation par cette entreprise de son actif à moins d’un an peut lui permettre de faire face à ses
échéances à moins d’un an.
Le fonds de roulement financier (FRF) est un indicateur de solidité financière. C’est l’excédent des actifs à
moins d’un an sur les passifs à moins d’un an. Il indique aux débiteurs que les proches rentrées financières
devraient permettre à l’entreprise de rembourser les sommes dues. Le fait que le ratio de liquidité (actif
circulant/ Dettes à court terme) doive être supérieur à un exprime la même chose. Ce ratio a souvent été
critiqué et des améliorations successives ont permis des déclinaisons spécifiques selon qu’on retire les
stocks (liquidité réduite) ou les stocks et les créances (liquidité immédiate). Malgré d’importants avantages
procurés par l’analyse par les ratios de liquidité, ces derniers constituent des éléments de comparaison (dans
le temps ou interentreprises) et ne permettent pas de porter un jugement sur la situation de trésorerie réelle
de l’entreprise.
S’agissant du ratio de liquidité générale par exemple, étant donné le caractère normatif de la notion de FR,
il exprime surtout le fonds de roulement financier qui n’est qu’une garantie sur la liquidité de l’entreprise ;
or la liquidité ne peut être valablement appréciée en se fondant exclusivement sur la notion de fonds de
roulement financier qui ne donne qu’une information partielle. Si le ratio est supérieur à 1 on dira que le
fonds de roulement est positif et négatif dans l’hypothèse inverse. En plus, ce ratio est statique et exprime
l’équilibre financier obtenu à la date de clôture du bilan. Or dans certaines situations, les entreprises
concourent à certains habillages de bilans pour plaire aux actionnaires ou à des opérateurs externes à
l’entreprise. Enfin, le numérateur de ce ratio ne reflète pas toujours le principe d’homogénéisation des
données. Par exemple, les stocks et en-cours ont des degrés de liquidité variables selon les entreprises et
sont parfois sujets à des évaluations différentes. De plus, la liquidité dépend beaucoup des cash-flows futurs
de l’entreprise ainsi que de ses engagements.
Les ratios amoindris, notamment les liquidités immédiate et réduite, présentent les mêmes inconvénients et
n’apportent qu’une information parcellaire dans la mesure où les variables qui influencent la trésorerie sont
trop disparates, nombreuses et fluctuantes au cours d’une période pour pouvoir être synthétisées par ces
ratios amoindris. Deux critères complètent cette approche :
(a) le poids relatif de l’endettement à long terme évalué par le rapport : Endettement à plus d’un an/capitaux
propres ou Endettement à plus d’un an /total passif. L’appréciation de ce poids relatif est fonction du
secteur et de l’activité de l’entreprise.
- par le rapport Capitaux propres/Total passif (indique ce que l’entreprise possède dans ce qu’elle doit)
- ou à travers la notion d’actif net. Il s’agit alors d’évaluer comptablement le patrimoine de l’entreprise :
Actif net = actif réel (actif réel-non valeurs) – Passif exigible (passif-capitaux propres). C’est un
indicateur de surface financière de l’entreprise, ce qui lui reste quant elle a honoré toutes ses dettes,
c’est-à-dire, sa garantie ultime. Même si certains spécialistes tendent à situer le ratio Actif net
comptable/Passif entre 20% et 1/3, la réalité peut conduire à des chiffres très différents.
Tout comme le bilan fonctionnel, le bilan financier s’obtient après un certain nombre de reclassements et de
retraitement. Poursuivant les objectifs de liquidité et de solvabilité, l’analyste n’intégrera que des éléments
réels par opposition aux non-valeurs. Ces dernières sont des postes d’actif correspondant soit à des
décalages entre l’imputation de la charge et le décaissement effectif, soit à des actifs fictifs sans valeurs en
cas de cession. Elles sont à écarter de l’actif et à déduire des capitaux propres. Ainsi, l’on obtient un bilan
supposé reflété le potentiel liquide immédiat de l’entreprise en cas de cessation d’activité.
Section 2. Dichotomisation nécessaire ou conflictualité excessive ?
Les développements précédents montrent une nette divergence des approches fonctionnelle et patrimoniale.
La première qualifiée d’interne, est utile à l’entrepreneur soucieux de rationaliser ses choix stratégiques.
Elle fait la part belle à la planification stratégique en tant qu’outil de pilotage et d’aide à la décision. Ainsi,
la confrontation entre emplois-stables et ressources-durables permet de voir, en cas de déséquilibre, s’il est
ponctuel ou permanent. A la simple lecture du bilan fonctionnel, l’on peut déjà voir les grandes orientations
de l’entreprise. Cependant, la non prise en compte du présent réduit fondamentalement la pertinence de
l’information obtenue du bilan fonctionnel. Intégrer les valeurs brutes peut être trompeur dans un
environnement inflationniste ou déflationniste. D’où la démarche légitime des financiers qui essayent
d’intégrer le présent en promouvant l’immédiateté de l’évaluation. Cette dernière pêche par la confusion qui
est faite entre date d’exigibilité et date de liquidité qui s’ajustent rarement dans la réalité ; laquelle montre
que les postes de fonds de roulement patrimonial ont des vitesses de rotation différentes ; donc, même
positif, le FRF n’écarte pas le risque de cessation des paiements à court terme.
Quoique poursuivant des objectifs différents, les approches interne et externe doivent converger quant à la
description de la réalité de l’entreprise. La dichotomisation qui les consacre semble à notre avis excessive.
Devrons-nous en venir à ostraciser la notion de fonds de roulement dans l’analyse à cause de son manque de
fiabilité ? Une telle démarche a déjà été envisagée et proposée par certains auteurs qui tentent de montrer
que l’équilibre financier ne peut véritablement s’apprécier que par une analyse des flux (nous verrons ces
développements plus loin).
Cas n° 1
Monsieur BAMSO, directeur commercial d’une PME de fabrication et de distribution de jouets, souhaiterait
avoir une idée sur son équilibre financier. Etant donné qu’il n’a aucune connaissance comptable, il fait appel
à un cabinet d’expertise comptable, dont le rôle consistera non seulement à étayer la situation financière de
l’entreprise, mais également à y apporter plus de lisibilité. Des conclusions y afférentes, il est possible que
l’entreprise change de donne, voire d’orientation. Vous êtes donc délégué par le cabinet comptable d’auditer
cette entreprise et de conseiller son directeur.
Travail à effectuer :
A partir du bilan ci-dessus et des multiples renvois :
établir les bilans fonctionnel et financier correspondants ;
calculer les éléments de l’équilibre financier
conclure
I – objectifs et plan d’analyse
Le texte proposé fournit l’occasion de faire une révision exhaustive sur la manière dont on
peut apprécier l’équilibre financier de l’entreprise. En effet, deux principaux bilans, de
manière simplificatrice, permettent d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise. D’un côté,
le bilan fonctionnel, qui est élaboré dans une optique de continuation de l’activité, et le bilan
financier dont l’objectif est essentiellement de voir si l’entreprise répond aux objectifs de
liquidité et de solvabilité.
Cette première application est essentiellement initiatique. Elle exclut les développement
techniques approfondis relatifs aux traitement complexe des états financier, et donne
l’occasion à l’étudiant ou au praticien de comprendre progressivement et méthodiquement la
manière dont on peut apprécier l’équilibre financier de l’entreprise.
II – Eléments de corrigé
A – Le bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel procède à une analyse en terme d’emplois-ressources du bilan et
découpe ceux-ci en fonction des cycles (investissement, financement, exploitation) 1. Le
besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) est l’élément central de ce bilan car c’est
en fonction de son niveau qu’on peut légitimement apprécier le fonds de roulement (FR). Il
s’agit en quelque sorte d’une lecture horizontale du bilan puisqu’elle repose sur le principe
d’une adéquation ressources-durables emplois-stables.
1
BARREAU J. & DELAHAYE J., Gestion financière : manuel et applications, Ep. n°4, Dunod, 8e édition,
1999, p.123.
Bilan fonctionnel au 31/12/N
Actif Montants Passif Montants
Emplois stables Ressources durables
- Immobilisations 500 000 Capital 4 000 000
incorporelles 10 000 Résultat 950 000
- Immobilisations corporelles 000
- Immobilisations financières 500 000 Provisions pour R et C 3 000 000
- Charges à répartir 200 000 DAP de l’actif 3 350 000
Total des emplois stables (1) 11 200
000 Dettes financières 3 000 000
Actif circulant
Stocks Total des ressources durables 14 300 000
Clients 1 000 000 (1)
Créances diverses 3 000 000
Disponibilités 1 200 000 Dettes à court terme 1 500 000
Total de l’actif circulant (2) 400 000 Dettes fournisseurs.
Total général (1)+(2) 5 600 000 1 000 000
16 800 Passif de trésorerie 2 500 000
000 Total des dettes à CT 16 800 000
Total général (1) + (2)
NB. Ici , il fallait penser à introduire en actif les charges à répartir sur plusieurs exercices, les
primes de remboursement des obligations et éventuellement les biens acquis par crédit bail.
Cette difficulté aujourd’hui n’est plus d’actualité, dans la mesure où le nouveau système
comptable OHADA intègre ces éléments au niveau de l’actif immobilisé du bilan.
Parallèlement, il ne faut pas oublier d’intégrer dans les ressources durables du passif, les
dotations aux amortissements et provisions de l’actif, y compris celles relatives au crédit bail,
ainsi que l’emprunt fictif équivalent au net du crédit bail.
A partir de ce bilan, nous pouvons déterminer les éléments de l’équilibre financier. Pour
rappel, ces éléments sont au nombre de trois :
- le fonds de roulement net global (FRNG) ou fonds de roulement fonctionnel, qui traduit la
différence entre les ressource durable et les emplois stables (ES) de l’entreprise. En d’autres
termes, c’est la partie des ressources durables (RD) qui concourt au financement de l’actif
circulant (AC). Cela veut dire implicitement qu’il doit être positif ;
- le besoin en fonds de roulement traduit la différence entre l’actif circulant hors trésorerie et
le passif rotatif hors trésorerie. Il peut être scindé en deux éléments : le besoin en fonds de
roulement d’exploitation (BFRE) et le besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE).
(1) FRNG = RD-ES 14 300 000 – 11 200 000 = 3 100 000 ou bien
FRNG = AC (y compris la TA) – Dettes à CT (y compris la TP) 5 600 000 – 2 500 000 =
3 100 000
Au regard des résultats obtenus, on peut conclure que l’entreprise est déséquilibrée car sa
trésorerie nette est négative. Cela signifie que son fonds de roulement, qui représente sa
sécurité financière, n’arrive pas à financer un important besoin en fonds de roulement évalué à
3 700 000.
Des analyses plus raffinées peuvent conduire à apprécier le niveau du besoin d’exploitation
car c’est son niveau qui devrait logiquement orienter le niveau de sécurité financière de
l’entreprise.
Nous aurons :
BFRE = ACE – DE ; 4 000 000 – 1 500 000 = 2 500 000
Il s’avère donc manifestement que le besoin d’exploitation est important mais son niveau reste
en deça de celui du fonds de roulement.
L’entreprise devra donc voir s’il est opportun de financer le BFRHE. Des études plus
raffinées au niveau de la structure de production et de la politique commerciale de l’entreprise
permettent d’y apporter des réponses appropriées.
B – Le bilan financier
Autant le bilan fonctionnel est intéressant lorsqu’il s’agit d’apprécier la situation financière de
l’entreprise dans une optique de continuation de l’activité, autant le bilan financier aide à
appréhender l’entreprise sous un augure de cessation d’activité. L’objectif ici est de voir ce
que vaut réellement l’entreprise dans l’hypothèse (abusive peut-être) de cessation d’activité.
La démarche va donc consister à procéder à un certain nombre de retraitements et de
reclassements des postes du bilan comptable. De plus, l’on tiendra compte de l’horizon
temporel.
L’application des principes comptables conduit à corriger les valeurs historiques de façon à
les rapprocher des valeurs vénales en cas de dépréciation. Par exemple une provision pour
dépréciation des créances est évaluée par référence à la valeur vénale ou valeur de réalisation.
Cependant, les corrections pratiquées n’assurent pas, sauf exception, la convergence avec les
valeurs du marché et le bilan comptable ne permet qu’une évaluation approximative du
patrimoine de l’entreprise. Dès lors, s’impose la nécessité à des fins de garantie et de sécurité
de trouver un moyen de mieux évaluer le patrimoine de l’entreprise ou de mieux le traduire
dans le bilan. Le bilan financier est donc cette réponse sécuritaire apportée aux actionnaires et
créanciers pour lesquels le patrimoine représente la dernière garantie de leurs droits2.
Au regard des éléments du bilan financier, on constate que certes une trésorerie négative de
(600 000) mais un fonds de roulement qui n’est plus que de 1 100 000 F. Cette sécurité
financière amoindrie, par rapport à celle du bilan fonctionnel, provient du fait que le bilan
financier ne tient compte que des éléments réels ou susceptibles d’être transformés en
liquidités. C’est la raison pour laquelle on y enlève les actifs fictifs (non-valeurs).
Conclusion.
Quelle que soit l’approche utilisée, la trésorerie reste la même. Néanmoins, l’approche
financière, parce quelle privilégie les objectifs de liquidité et de solvabilité, permet de mieux
apprécier les ressources et les emplois stables. Si le FRF est un élément pertinent en terme
d’analyse, il en va différemment du BFRF qui est privé d’une bonne partie des postes
d’exploitation et hors exploitation à cause des nombreuses opérations de correction et de
rectification. Il est donc prudent de considérer l’information générée par le BFRNG, car plus
global et mieux traducteur de la réalité.
In fine, l’entreprise est dans une situation de déséquilibre criarde ; le vrai niveau de trésorerie
émane du différentiel entre le FRF et le besoin en fonds de roulement fonctionnel, soit
-2 600 000 F.
Cas n°2 : Les bilans fonctionnel et financier
Renseignements complémentaires
Une expertise réalisée en fin d’exercice par un cabinet indépendant a abouti aux observations
suivantes :
- les provisions pour charges concernent un litige dont le dénouement est dans 11 mois ;
- la société distribue 60 % du résultat à titre de dividende pour l’exercice et le taux d’IS est
de 40%.
- les charges et les produits constatés d’avance peuvent être rattachés à l’exploitation alors
que les autres créances et dettes sont rattachables au hors exploitation.
- les terrains sont estimés à 2 000 000 F alors que le fonds de commerce subit une décôte de
500% ;
- les frais de R & D concernent un projet dont les chances de succès sont quasi nulles ;
- 2/5 des frais de concessions, brevets, licence concernent un projet ayant de réelles chances
de succès ;
- le stock outil des produits finis est évalué à 2 000 000 F; les effets escomptés et non
échus sont de 600 000 F en N ;
- L’ECA est relatif à 90% aux emprunts et le reste aux dettes fournisseurs. L’ECP concerne
les créances clients ;
Eléments de corrigé
A ce niveau d’analyse, on peut conclure que l’entreprise MATOUPIE est déséquilibrée car T<
0. On peut mieux apprécier ce déséquilibre en analysant les éléments constitutifs du BFR. On
aura
On constate que le BFRHE représente quand même plus de la moitié du BFRE. Il convient de
voir sur le plan interne les causes de cette situation et y apporter des solutions adéquates.
Remarques
- Il est inutile d’introduire les frais d’établissement dans le calcul des plus ou moins values
car ce tableau ne concerne que les éléments d’actifs susceptibles d’être transformés en
liquidités. Cette remarque vaut aussi pour les primes de remboursement des obligations,
des charges à répartir sur plusieurs exercices ; et éventuellement les charges constatées
d’avance ;
- La décote de 500% ne peut se limiter qu’à 100% dans la mesure où la valeur du fonds de
commerce, dans le pire des cas, ne peut qu’être nulle ;
-
Bilan financier correspondant
Actif 31/12/ Passif 31/12/N
N
- Concessions, brevets… 140 Capitaux propres 43 310
- Terrains 2 000 - CAR -900
- Constructions 30 000 - Primes de remboursement… -2000
- ITMOI 41 000 - Dividendes -12 588
- Autres immo. corporelles 4 250 - Moins value -32 610
- Immobilisations financières 1 900 - Provision pour risque 20 000
- Crédit-bail 3 250 - DLMT 40 625
- Stock outil de PF 2 000 - Emprunt fictif 3 250
- Créances douteuses 5 800 Ressources durables (I) 59 037
- VMP>1an 100 Dettes non financières 17 200
Emplois stables (I) 90 440 Dettes financières < 1an 13 000
Stocks MP 7 850 Dividendes 12 588
Stock PF 3 990 Provisions pour charges 14 000
Stock marchandises 14 250 Total des dettes inférieures à un an 56 788
Clients 7 000 (II) 600
EENE 600 EENE 10 500
Créances diverses 300 CBC 11 100
VMP 265 Passif de trésorerie (III)
CCA 150
Immobilisations financières 2 000
Disponibilités 80
Total de l’actif circulant (II) 36 485
Total général (I) = (II) 126 925 Total général (I) + (II) + (III) 126 925
Chapitre 2 - Analyse de l’activité et des résultats de l’entreprise
Quelques rappels de cours
Autant le bilan qu’on vient de voir précédemment nous permet d’étudier l’équilibre financier
de l’entreprise, autant le compte de résultat nous permet d’en étudier la rentabilité.
Il existe deux lectures extrêmes du compte de résultat : la lecture comptable qui s’appuie sur
le PCG et la lecture financière axée sur le modèle de la centrale des bilans de la banque de
France.
La lecture comptable s’appuie sur le tableau des soldes intermédiaires de gestion et la CAF
qui nous donnent une idée sur la manière dont le résultat de l’entreprise a été constitué.
Cas n° 3
A partir du compte de résultat ci-dessous
établissez le tableau des SIG
calculez la CAF selon les méthodes additive et soustractive.
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société
DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 5 273 185 Ventes de marchandises 9 675
Variation de stock 875 985 Production vendue (biens et services)(5) 17 175
Achat de MP et autres approv. 8 975 463 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock -587 452
Autres achats et charges externes (1) 6 750 214 Production stockée - 6 758
Impôts, taxes et versements assimilés 3 586 460 Production immobilisée 10 452
Salaires et traitements 9 750 354 Subvention d’exploitation 7 987
Charges sociales 5 987 452 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 5 425
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 752
Sur immobilisations : DA 1 250 750 Sous total B
Sur actif circulant : DP 805 111
Pour R&C : DP 635 777 Total I = A+B
Autres charges (2) 1 373 889 Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
Total 1 commun 750
Quotes-parts du résultat sur opérations faites en Produits financiers :
commun 2 852 222 De participation 87
Charges financières : Des autres VM et créances de l’actif immo 154
DAP 1 098 856 Autres intérêts et produits ass. 675
Intérêts et charges assimilées (3) 1 785 352 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 1 758
Différences négatives de change 958 425 Différence positive de change 50
Charges nettes sur cessions de VMP 2 758 965 Produits nets sur cessions de VMP 987
Total II Total II
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 5 875 456 Sur opérations des gestion 10 578
Sur opérations en capital (4) 8 175 000 Sur opérations en capital (9) 16 452
Dotations except. sur amt et prov. 2 875 455 Reprises sur prov. et transf. de charges (10) 6 500
Total III Total III
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (IV) 9 000 000
Impôt sur les bénéfices (V) 3 758 999 Résultat (Solde débiteur) (IV)
Résultat (solde créditeur) (VI)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI) Total général (I+II+III+IV)
(1) dont sous-traitance de fabrication……………………………………………………………………….. 1 980
(2) dont relatives à l’exploitation……………………………………………………………………………. 600
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………… 375
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. ……………….. 6 010
(5) dont prestations de services………………………………………………………………………………… 8 758
(6) dont transferts de charges………………………………………………………………………………….. 3 650
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. …….. 52
(8) Reprises sur provisions……………………………………………………………………………………. 512
(9) dont quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat……………………………. 1 960
et produits des cessions d’immobilisations…………………………………………………………. 9 500
(10) dont transferts de charges………………………………………………………………………………… 3 125
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société
DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 5 273 185 Ventes de marchandises 9 675
Variation de stock 875 985 Production vendue (biens et services)(5) 17 175
Achat de MP et autres approv. 8 975 463 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock -587 452
Autres achats et charges externes (1) 6 750 214 Production stockée - 6 758
Impôts, taxes et versements assimilés 3 586 460 Production immobilisée 10 452
Salaires et traitements 9 750 354 Subvention d’exploitation 7 987
Charges sociales 5 987 452 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 5 425
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 752
Sur immobilisations : DA 1 250 750 Sous total B
Sur actif circulant : DP 805 111
Pour R&C : DP 635 777 Total I = A+B
Autres charges (2) 1 373 889 Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
Total 1 commun 750
Quotes-parts du résultat sur opérations faites en Produits financiers :
commun 2 852 222 De participation 87
Charges financières : Des autres VM et créances de l’actif immo 154
DAP 1 098 856 Autres intérêts et produits ass. 675
Intérêts et charges assimilées (3) 1 785 352 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 1 758
Différences négatives de change 958 425 Différence positive de change 50
Charges nettes sur cessions de VMP 2 758 965 Produits nets sur cessions de VMP 987
Total II Total II
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 5 875 456 Sur opérations des gestion 10 578
Sur opérations en capital (4) 8 175 000 Sur opérations en capital (9) 16 452
Dotations except. sur amt et prov. 2 875 455 Reprises sur prov. et transf. de charges (10) 6 500
Total III Total III
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (IV) 9 000 000
Impôt sur les bénéfices (V) 3 758 999 Résultat (Solde débiteur) (IV)
Résultat (solde créditeur) (VI)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI) Total général (I+II+III+IV)
(1) dont sous-traitance de fabrication……………………………………………………………………….. 1 980
(2) dont relatives à l’exploitation……………………………………………………………………………. 600
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………… 375
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. ……………….. 6 010
(5) dont prestations de services………………………………………………………………………………… 8 758
(6) dont transferts de charges………………………………………………………………………………….. 3 650
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. …….. 52
(8) Reprises sur provisions……………………………………………………………………………………. 512
(9) dont quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat……………………………. 1 960
et produits des cessions d’immobilisations…………………………………………………………. 9 500
(10) dont transferts de charges………………………………………………………………………………… 3 125
Détermination de la CAF
(a) – Méthode additive (b) – Méthode soustractive
Résultat net - 1 111 111 EBE -2 079 007
+ DAP 6 665 949 + transferts de charges d’exploitation 3 650 160
+ VCEAC 6 010 050 + autres produits 752 155
- Reprises d’exploitation - 1 774 - autres charges -1 373 889
960
- Reprises financières - 512 333 - quote-part des op. faites en commun (charges) -2 102 222
- Reprises exceptionnelles -3 374 889 + produits financiers 3 201 295
- Quote-part de subvention -1 960 500 - charges financières -5 502 742
- Produits des cessions -9 500 000 + produits exceptionnels 18 695 861
CAF = - 5 557 794 - charges exceptionnelles -8 040 406
- participation -9 000 000
- IS - 3 758 999
CAF = - 5 557 794
B – Approche CDB
Calculs préalables
D’où les intérêts du crédit bail sont égaux à : (2) –(1) ; soit 1 860 000 – 1 432 812,5 =
427 187,5
Soldes CDB
Marge commerciale
+ Marge sur production propre
(1)
Marge brute d’exploitation
+ subvention en compl de prix
Cas n°5
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société
DARBY.
= Marge brute d’exploitation 78 473 430 440 (2) autres achats et charges ext. 12 456 365 105
- personnel extérieur - 985 455 240
- soustraitance -8 975 450 125
+ Subventions reçues en compl. de prix 35 000 000 -redevance de crédit-bail -500 000 000
- achats et charges externes (2) -1 995 459 735 total 1 995 459 735
à du matériel d’une valeur d’origine de 100 000 KF, acquis le 28 février N-4, amorti en système dégressif sur 6 ans.
Loyers bimestriels : 7 000 KF les 3 premières années, et 4 000 KF les 3 suivantes.
à du matériel ayant fait l’objet d’un contrat de CB en avril N d’une valeur d’origine de 500 000 KF amortissable en
linéaire sur 4 exercices. Premier loyer 1er /07/N. Loyer semestriel 65 000 KF.
Travail à faire :
(a) Calculez les SIG (PCG) et (CDB)
(b) – Déterminez les CAF (PCG) et (CDB) de deux manières différentes
(c) – Calculez les Revenus répartis et le Résultat brut global (RBG) de deux manières différentes et concluez
Correction :
Correction du cas n°6
PCG
Vente de marchandises 7 905 402 300
- Coût d’achat des marchandises -5 181 677 165
vendues 2 723 725 135
MC 10 675 452 125
Production vendue 758 452 632
Production stockée 1 254 758 321
Production immobilisée 12 688 663 080
Production de l’exercice 15 412 388 210
MC+ production -10 691 515 200
- CPT 4 720 873 010
Valeur ajoutée 806 590 000
Subventions d’exploitation -1 250 675 400
- Impôts, taxes et versements assimilés. -1 663 667 400
- Charges de personnel 2 613 120 210
EBE 958 758 412
Reprises et transferts de charges 587 425 110
Autres produits -1 663 873 875
- Dotations -978 572 630
- Autres charges 1 516 857 227
Résultat d’exploitation -124 969 575
- quote-part 963 440 020
Produits financiers 1 664 264 045
- Charges financières 691 063 627
RCAI -752 544 338
± résultat exceptionnel -750 550 450
- Participation -958 758 842
- Impôt sur les bénéfices -1 770 790 003
Résultat de l’exercice
Traitement du crédit-bail
Valeur de début dotations VNC Taux linéaire Taux dégressif
N-4 100 000 000 27 777 778 72 222 222 16,66% 33 1/3%
N-3 72 222 222 24 074 074 48 148 148 20% 33 1/3%
N-2 48 148 148 16 049 383 32 098 765 25% 33 1/3%
N-1 32 098 765 10 699 588 21 399 177 33 1/3% 33 1/3%
N 21 399 177 10 699 589 10 699 588 50% 33 1/3%
N+1 10 699 588 10 699 588 0 100% 33 1/3%
CB Année N
Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
Résultat net -1 770 790 00
EBE 2 613 120 210
DAP 3
Transferts d’exploitation 395 008 250
VCEAC 2 695 574 600
Autres produits 587 425 110
-Reprises 1 258 755 450
-Autres charges -978 572 630
-Produits des cessions des élts d’actif -1 188 591 38- quote-part -124 969 575
- Quote-part de subvention d’invest. 5
Produits financiers 927 848 395
CAF (PCG) -1 500 000 00
-Charges financières -1 011 138 320
0
Produits exceptionnels/ op. gestion 12 354 700
-750 587 000
Produits exceptionnels/op. en capital 500 000 000
Transferts
-1 255 638 de charges 111 250 600
exceptionnelles
338 -2 578 655 788
-Charges exceptionnelles -750 550 450
-Participation des salariés -958 758 842
-Impôts sur les bénéfices -1 255 638 340
+ dotations CB CAF
73 199 588 + (PCG)CB
dotations 73 199 588
CAF (CDB) -1 182 438 CAF (CDB) -1 182 438 752
752
Tableau des SIG (CDB)
SIG (CDB) Montants Informations complémentaires Montants
(1) on a :
Production de l’exercice 12 688 663 080
-Sous-traitance de fabrication -1 500 000 000
= Production propre 11 188 663 080
Marge commerciale 2 723 725 135 - coût des matières -6 037 094 100
+ marge sur production propre (1) 5 151 568 980 consommées 5 151 568 980
Marge sur production propre
= Marge brute d’exploitation 7 875 294 115 (2) autres achats et charges ext. 4 654 421 100
- personnel extérieur -650 000 000
- soustraitance -1 500 000 000
+ Subventions reçues en compl. de prix 100 000 000 -redevance de crédit-bail -89 000 000
- achats et charges externes (2) -2 415 421 100 total 2 415 421 100
Cas n°7 :
La société DARBYvous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 .
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Corrigé
SIG PCG
Vente de marchandises 98 185 600
Coût d’achat des marchandises vendues - 73 502 600
MC 24 683 000
Production vendue 60 520 160
Production stockée 8 500 000
Production immobilisée 10 600 000
Production de l’exercice 79 620 160
MC+ production 104 303 160
CPT -47 411 000
Valeur ajoutée 56 892 160
Subventions d’exploitation 8 000 000
Impôts, taxes et versements assimilés. -29 160 750
Charges de personnel -33 725 720
EBE 2 005 690
Dotations -33 333 400
Reprises et transferts de charges 12 500 000
Autres produits 8 452 121
Autres charges -2 500 000
Résultat d’exploitation -12 875 589
Quote-part 16 000 400
Produits financiers 39 445 170
Charges financières -21 706 034
RCAI 20 863 947
Produits exceptionnels 45 850 583
Charges exceptionnelles -15 675 150
Participation -20 125 630
Impôt sur les bénéfices -29 150 750
Résultat de l’exercice 1 763 000
Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
a) Résultat net 1 763 000 b) EBE 2 005 690
DAP 40 833 500 Transferts de charges 10 000 000
Reprises -8 125 985 Autres produits 8 452 121
VCEAC 3 800 000 Autres charges -2 500 000
Produits des cessions des élts -10 000 000 Quote-part 16 000 400
d’actif -750 000 Produits financiers 37 570 025
Quote-part de subvention d’invest. 27 520 515 Charges financières -15 205 934
CAF 640 000 Produits exceptionnels 31 349 743
+ dotation de crédit bail 28 160 515 Charges exceptionnelles -10 875 150
CAF (CDB) Participation des -20 125 630
salariés -29 150 750
Impôts sur les bénéfices 27 520 515
2. Retraitements des SIG-CDB
Marge commerciale 24 683 000 (1) = Production de l’exercice 79 620 160
+ Marge sur production propre (1) 52 384 660 - sous-traitance de fabrication -10 000 00
Marge brute d’exploitation (MBE) = 77 067 660 Production propre 0
+ subvention reçues en compl de prix 3 600 000 - coût des matières consommées 69 620 160
- achats et charges externes (2) 11 886 900 Marge sur consommation propre -17 235 50
Valeur ajoutée (CDB) 68 780 760 (2) = achats et charges externes 0
+ autres produits et charg retraités (3) 3 309 600 - sous-traitance 52 384 660
- impôts et taxes -29 160 75 - crédit-bail 30 175 500
- charges de personnel (4) 0 - personnel externe -10 000 00
Résultat brut d’exploitation -41 314 32 Total = 0
0 (3) subvention -700 000
+ transferts de charges d’exploit
1 615 290 autres produits -7 588 600
-dotations nettes des provisions (5)
10 000 000 - autres charges 11 886 900
Résultat net d’exploitation
-31 473 40 - escomptes accordés 4 400 000
+ quote part
0 total 4 160 000
+ produits financiers
-19 858 11 (4) = 33 725 720 + 7 588 600 -2 000 000
-charges financières (6)
0 -3 250 400
+ autres produits non affectés (5) 33 333 400 – 2 500 000
-autres charges non affectées 16 000 400 + dot cb 3 309 600
RCAI 39 445 170 41 314 320
-18 515 63 30 833 400
4 640 000
4 292 121 (6) 21 706 034 – 3 250 400 + 60 000 31 473 400
-500 000
20 863 947
18 515 634
Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
Résultat net -26 167 543 IBE -2 693 370
DAP 88 233 500 Transferts de charges 20 000 000
-Reprises -31 150 460 Autres produits 28 452 121
VCEAC 30 675 000 - Autres charges -43 500 000
-Produits des cessions des élts -15 000 000 Quote-part des op. 29 000 000
d’actif -12 675 000 Produits financiers 123 903 580
-Quote-part de subvention d’invest. 33 915 497 -Charges financières -56 770 957
CAF 8 000 000 Produits exceptionnels 58 525 123
+ dotation de crédit bail 41 915 497 -Charges -40 400 400
CAF (CDB) exceptionnelles -39 650 000
Participation des salariés -42 950 600
Impôts sur les bénéfices 33 915 497
2. Retraitements des SIG-CDB
Marge commerciale 15 575 000 (1) = Production de l’exercice 124 250 000
+ Marge sur production propre (1) 60 596 600 - sous-traitance de fabrication -17 547 000
Marge brute d’exploitation (MBE) = 76 171 600 Production propre 106 703 000
+ subvention reçues en compl de prix 18 000 000 - coût des matières consommées -46 106 400
-achats et charges externes (2) -1 203 500 Marge sur production propre 60 596 600
Valeur ajoutée (CDB) 92 968 100 (2) = achats et charges externes 40 750 500
+ autres produits et charges retraités -15 500 142 - sous-traitance -17 547 000
(3) -29 160 750 - crédit-bail -12 000 000
-impôts et taxes -56 500 720 - personnel externe -10 000 000
-charges de personnel (4) -8 193 512 Total = 1 203 500
Résultat brut d’exploitation (RBE) 20 000 000 (3) subvention 2 000 000
+ transferts de charges d’exploit -56 833 400 autres produits 12 000 000
-dotations nettes des provisions (5) -45 026 912 -autres charges -22 000 000
Résultat net d’exploitation -escomptes accordés -7 500 142
29 000 000
+ quote part 123 903 Total -15 500 142
+ produits financiers 580 (4) = 46 500 720+10 000 000 56 500 720
-charges financières (6) -67 170 915 (5) dotations d’exploitation 61 333 400
+ autres produits non affectés 16 452 121 + dot cb 8 000 000
-autres charges non affectées -21 500 000 -reprises d’exploitation -12 500 000
RCAI 35 657 874 Total 56 833 400
Exercice 10
Pour la production et la commercialisation de son nouveau produit, une société prévoit les
conditions d’exploitation suivantes :
- prix de vente unitaire HT: 7 500 F ;
- quantités produites et vendues : 5 000 unités.
- Le tableau des charges :
CV unitaires HT en F CF annuelles HT en F
Charges de production :
- matières 750
- fournitures diverses 200
- main-d’œuvre (1) 150 3 000 000
- dotation aux amortissements 6 500 000
- autres charges fixes 2 500 000
1 100 12 000 000
Charges de distribution :
- charges variables 800
- main-d’œuvre (1) 1 500 000
- dotations aux 2 000 000
amortissements 3 500 000
- autres charges fixes 800 7 000 000
(1) : salaires bruts et charges sociales patronales.
V(BFRE) :
- partie variable :
∑ var iance du poste i×(CS )2 du poste i
V(BFRE)= i=1
Postes CS V V(CS)2
Stocks des MP 0,1 100 1
Stocks des PF 0,147 49 1,058841
Stocks des en-cours 0,118 25 0,3481
Clients 1,187 400 563,5876
Fournisseurs des MP 0,1187 16 0,22543504
566,219976
- partie fixe
Postes CS V V(CS)2
Stocks des MP 0,32 (a) 49 5,0176
Stocks des PF 0,1728 (b) 25 0,746496
5,764 096
1 2 000 000
=0,32
(a) = 5000×7500
1 2 000 000×0,6×0,9
=0 ,1728
b) = 5000×7500
Probabilité : On considère que le BFRE suit une loi normale de moyenne 3 087 000 F et
d’écart-type 2 500 000 F.
4500000−3087000
-P(BFRE>4 500 000) = P(T> 2500000 )
= P(T>0,57)
= 1- P(T<0,57)
=1-(0,7157)
=0,2843, soit 28,43% ;
5000000−3087000
-P(BFRE>5 000 000) = P(T> 2500000 )
= P(T>0,77)
= 1- P(T<0,77)
=1-(0,7794)
=0,2206, soit 22,06%
Exercice n°11
Une société X souhaite utiliser la méthode du fonds de roulement normatif pour déterminer le besoin
en fonds de roulement qui résulte de l’exploitation de sa banche textiles.
I - Une première étude rapide vous donne les informations suivantes :
- Durées moyennes de stockage :
matières premières : 50 jours ;
produits finis : 30 jours
- Le taux de TVA est de 18,7% sur les ventes et les achats. Les charges variables et les autres charges
fixes supportent un taux de TVA de 12,5%. La TVA est réglée le 20 de chaque mois.
Ces variables aléatoires sont mutuellement indépendantes. Les autres composantes du BFR peuvent
être considérées comme certaines. Pour simplifier, on supposera qu’elles représentent globalement une
ressource égale à 20 jours de chiffre d’affaires HT.
TAF :
1 - Calculez le fonds de roulement normatif en traitant distinctement les postes fixes et proportionnels
au chiffre d’affaires ;
(2) – prévoir le BFRE prévisionnel dans les hypothèses suivantes :
(2a) – production de 10 000 unités au prix unitaire de 7 000 F ;
(2b) – production de 11 000 unités au prix unitaire de 7 000 F ;
(2c) – production de 15 000 unités, le prix unitaire diminuerait de 20 % ;
(3) - Considérant l’évolution des durées d’écoulement de certains postes autour de leur valeur centrale,
calculez la variance et l’écart-type du FR normatif ;
(4) – Dans l’hypothèse où le fonds de roulement net global s’élèverait à 9 000 000 F, calculez la
probabilité pour que la trésorerie devienne négative.
Salaires nets
Stocks de PF : Montants
Salaires nets 12 000 000
Charges sociales 5 800 000
Autres charges 3 000 000
Coûts de production fixe 20 800 000
BFRE = 46,0705j de CAHT + 346 180,55F
2 – Prévisions du BFRE
5600×15000
51 ,212125× +346180 ,55=12 295 676 ,38
Le BFRE est donc = 360
Pour les postes de l’actif et du passif, les variances sont obtenues en multipliant les carrés des
écarts-types des durées d’écoulement (variable aléatoire) par les CS considérés comme
constants. La variance totale est la somme des variances de l’actif et celle du passif.
4 – La loi du BFRE
Le BFRE en francs suit une loi normale de paramètres :
7000×10000
43 ,819× =8 520 361,111
- espérance-mathématique : 360 ;
2
(7000×10000 )
43 , 819×
- écart-type : variance = 360
Écart-type = 826 160,099
Soit X, la variable aléatoire représentant le BFRE, la trésorerie est négative si x> 9000 000
La société DARBY recherche le mode de financement le moins coûteux pour une nouvelle
usine destinée à améliorer ses capacités de production. Le plan d’investissement est à hauteur
de 250 millions de francs sur 5 ans.
La société a le choix entre les modes de financement ci-dessous :
(a) – Autofinancement = 150 millions prélevés sur les réserves et 100 millions par
augmentation de capital entraînant la création de 200 000 actions nouvelles. On vous
précise que le nombre d’actions actuelles est de 1 million.
(b) – Crédit-bail : loyers annuels constants = 60 millions.
Annexe :
- Prévisions d’activité
Années 1 2 3 4 5
Bénéfices nets prévus sur les activités 15 000 25 000 28 000 35 000 30 000
actuelles (en KF)
Marges sur coûts indépendantes du 80 000 85 000 90 000 90 000 70 000
financement, relatives au plan
d’investissement (en KF)
Travail à faire :
1 – Dites quel est le mode de financement le plus intéressant en vous fondant sur le critère du
bénéfice net par action ;
A partir de ces informations, dites quel est le choix à faire en vous fondant sur :
3 - Concluez
59
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU
Correction :
1) -
1.1 – Autofinancement + augmentation de capital
Années 1 2 3 4 5
Marges sur coûts indépendantes du financement, 80 000 85 000 90 000 90 000 70 000
relatives au plan d’investissement (en KF)
Amortissements 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Résultat avant impôt 30 000 35 000 40 000 40 000 20 000
Résultat net 18 000 21 000 24 000 24 000 12 000
Résultat net global 33 000 46 000 52 000 59 000 42 000
Bénéfice net par action 27,5 38,33 43,33 49,17 35
On constate un net avantage de l’autofinancement + augmentation du capital par rapport au crédit bail. Le
premier choix permet de gagner 5 francs de plus que le second.
H2 – Autofinancement + emprunt
Calculs préalables :
Tableau d’amortissement de l’emprunt : à titre de rappel :
a) – annuité constante :
i 0 ,12
annuité =Vo annuité =150 ≈41, 61
1−(1+i)−n on aura donc : 1−(1 ,12 )−5 ,
Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 23,61 41,61
2 126,39 15,17 26,44 41,61
3 99,95 11,99 29,62 41,61
4 70,33 8,44 33,17 41,61
5 37,16 4,46 37,15 41,61
0 , 12
annuité =150 ≈49 , 39
1−(1 ,12 )−4 ,
60
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU
b) – amortissement constant
Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 30 48
2 120 14,4 30 44,4
3 90 10,8 30 40,8
4 60 7,2 30 37,2
5 30 3,6 30 33,6
c) – remboursement in fine
Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 ─ 18
2 150 18 ─ 18
3 150 18 ─ 18
4 150 18 ─ 18
5 150 18 150 168
0 1à4 5
Sortie de fonds initiale 100
Intérêts nets d’IS (18*0,6) 10,8 10,8
Economie d’IS sur amortissements -20 -20
Remboursement de l’emprunt 150
Sorties de fonds totales 100 -9,2 140,8
H3 – Crédit-bail
0 1à 5 6 7
4
Sortie de fonds initiale 0
Prix de rachat 8
D = 100−9,2 0,10
-4
1 − ( 1,1 ) −5
2 +140 ,8 (1,1 ) =158 ,2629≈158
D2 est donc à
choisir
D = 36 0,10
-4
1 − (1,1 )
3 +44(1,1 )−5−1,6 (1,1)−6 −1,6(1,1 )−7 =139 ,7114≈140
2.2
(a) - Autofinancement
Années 0 1 2 3 4 5
Marges sur coûts indépendantes du 80 85 90 90 70
financement, relatives au plan
d’investissement (en 106 frcs ) (A)
Amortissements 50 50 50 50 50
Résultat avant impôt 30 35 40 40 20
IS (B) 12 14 16 16 8
61
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU
Résultat net 18 21 24 24 12
Flux de liquidités = (A)- (B) -250 68 71 74 74 62
VAN à 10% = 15,13328076 ≈ 15
c) – crédit-bail
Années 0 1 2 3 4 5 6 7
Marges sur coûts indépendantes 80 85 90 90 70
du financement, relatives au plan
d’investissement (en 106 F) (A)
Loyers de CB (B) 60 60 60 60 60
Résultat avant IS 20 25 30 30 10
IS (C) 8 10 12 12 4
Résultat net 12 15 18 18 6
Prix de rachat (D) 8
Economies d’IS sur amort. (E) 1,6 1,6
Flux de liquidités (A)-(B)-(C)-(D)+ ─ 12 15 18 18 -2 1,6 1,6
(E)
VAN à 10% =49,60606237 ≈ 50
62
« Analyse des états financiers », DESC2, 12 janvier 2009, Dr ASSOUMOU
Correction
1) – Tableau des immobilisations
Calculs préalables :
Tableau de répartition des écarts de conversion
N-1 N
ECP ECA ECA ECP
Prêts 36 80 25 000 21 00 ─
Clients 0 ─ 0 ─
Fournisseur 4 600 10 000 ─ ─
s ─ 15 000 14 00 20 000
Emprunts 4 600 0
─
Totaux 46 50 000 35 20 000
000 000
Tableau d’amortissement
Amortissements de Dotations Diminutions Amortissements fin
début d’exercice exercice
Frais d’établissement 4 000 4 000 8 000
Constructions 100 000 47 575 13 000 134 575
ITMOI 25 000 11 400 1 525 34 875
Autres immobilisations 10 000 5 000 15 000
Totaux 139 000 67 975 14 525 192 450
3. calcul de la CAF
CAF
Résultat net -445 905
+ DAP 142 475
- Reprises -103 250
- Cessions -196 825
- Quote-part -120 000
+ VCEAC 166 725
70
CAF = -556 780
Tableau de financement (1ère partie)
Emplois Exercice n Ressources Exercice n
- Distributions de dividendes de l’ex. 12 420 - CAF de l’ex……………… -556 780
- Acquisitions d’éléments d’actif immo. - Cessions ou réductions d’EAI :
Immobilisations incorporelles 0 Cession d’immobilisations
Immobilisations corporelles 223 175 Incorporelles 0
Immobilisations financières …… 128 100 Corporelles 196 825
- Charges à rép. sur plus. exercices Cessions ou réductions des imm. fin 20 500
- Réduction des capitaux propres - Aug. des capitaux propres :
- Remboursement. de dettes financière 39 200 Aug. de capital ou apports… 250 000
Aug. des autres K………….. 120 000
- Aug. des dettes fin. 257 150
Total emplois 402 895 Total des ressources 287 695
FRNG (ressource nette) FRNG (emploi net) 115 200
71
Deuxième partie du TF
Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
Variation des actifs d’exploitation
Stocks et en-cours…………………………. 320 000
Avances et acomptes versés sur commandes……. 50 000
Créances clients, ctes rattachés et autres créances d’expl. (a) 435 300
Variation des dettes d’exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 196 000
Dettes frs et ctes rattachés et autres dettes d’expl. (b)
Totaux 320 000 681 000
A. Variation nette « exploitation » (c) 361 300
VARIATION HORS EXPLOITATION
Variations des autres débiteurs (a) (d)…….. 37 200
Variation des autres créditeurs (b)…………. 108 900
Totaux 146 100 0
B. Variation nette « hors exploitation » (c) -146 100
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement (-)
ou
Dégagement net de FR dans l’exercice (+) 215 200
VARIATION DE TRÉSORERIE
Variation des disponibilités………………… 40 000
des CBC et des soldes créditeurs des banques…. 140 000
Totaux 140 000 40 000
C. Variation nette « Trésorerie » (c) - 100 000
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net (-) - 115 200
ou
Ressource nette (+)
(a) Y compris les ch. constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non
(b) Y compris les produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non ;
(c) les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur les besoins et du signe (-) dans le cas contraire ;
(d) Y compris les VMP
Cas n°13
A partir de la balance après inventaire au 31/12/N de la Société DARBY
donnée ci-après :
1. Etablissez le compte de résultat au 31/12/N
2. Elaborez les bilans d’ouverture et de clôture
3. Déterminez la CAF de manière additive et soustractive
4. Construisez la deuxième partie du tableau de financement et concluez
Soldes au 31/12/N-1 Mouvements Soldes au 31/12/N
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
Capital 1 000 00 400 000 0 1 400 000
Réserves 0 36 450 0 536 450
Résultat 500 000 80 000 0 0
Provisions pour risques 80 000 95 800 0 295 800
Dettes financières 200 000 125 000 285 600 0 1 151 150
Installations techniques 1 872 500 990 550 795 200 2 667 700 0
Amortissements des I.T 710 500 0 1 360 950
Stocks de marchandises 895 675 650 450 975 600 990 400 880 875 0
Clients 750 820 2 875 600 3 150 000 476 420 0
Fournisseurs 4 950 700 5 150 250 0 980 240
Banque 682 695 780 690 5 960 750 4 950 000 1 693 445 0
Achats 6 750 425 6 750 425 0
Variation de stocks 875 400 925 125 0 49 725
Charges de personnel 988 600 988 600 0
Charges financières 560 125 560 125 0
Dotations aux 1 215 300 1 215 300 0
amortissements 500 300 500 300 0
Dotations aux provisions 9 958 875 0 9 958 875
Ventes 4 201 690 4 201 26 653 000 26 653 000 15 733 15 733 190
690 190
Correction
Compte de résultat
Charges Montants Produits Montants
Achats 6 750 42 Ventes 9 958 875
Variation de stocks 5
Charges de personnel -49 725
Dotations aux amortissements 988 600
Dotation aux provisions 1 215 30 Résultat (Perte) 6 150
Charges financières 0
500 300
560 125
Calcul de la CAF
Méthode additive Montants Méthode soustractive Montants
Résultat -6 150 Ventes 9 958 875
Dotations aux 1 215 300 - Achats -6 750 425
amortissements 500 300 - Variation de stocks -49 725
Dotations aux provisions - Charges de personnel -988 600
EBE 2 269 575
- charges financières -560 125
CAF 1 709 450 CAF 1 709 450
Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
Variation des actifs d’exploitation
Stocks et en-cours…………………………. 14 800
Avances et acomptes versés sur commandes…….
Créances clients, ctes rattachés et autres créances d’expl. (a) 274 400
Variation des dettes d’exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes frs et ctes rattachés et autres dettes d’expl. (b) 199 550
Totaux 0 488 750
A. Variation nette « exploitation » (c) 488 750
VARIATION HORS EXPLOITATION
Variations des autres débiteurs (a) (d)……..
Variation des autres créditeurs (b)………….
Totaux 0 0
B. Variation nette « hors exploitation » (c) 0
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement (-)
ou
Dégagement net de FR dans l’exercice (+) 488 750
VARIATION DE TRÉSORERIE
Variation des disponibilités………………… 1 010 750
des CBC et des soldes créditeurs des banques….
Totaux 1 010 750 0
C. Variation nette « Trésorerie » (c) -1 010 750
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net (-)
ou
Ressource nette (+)
(e) Y compris les ch. constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non
(f) Y compris les produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non ;
(g) les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur les besoins et du signe (-) dans le cas contraire ;
(h) Y compris les VMP
Cas n°13
On vous donne les bilans (en milliers de francs) des années (n-1) et n et les renseignements
complémentaires ci-dessous.
A partir de ces informations,
4. Présenter les tableaux des immobilisations et des amortissements en N
5. Elaborer le tableau de financement (1ère et 2e parties) de l’année N
6. Calculez le FRNG au 31.12.n et au 31.12.n-1 et vérifiez la concordance de sa variation à celle donnée
par le tableau de financement
7. Commentez la situation financière de cette entreprise
Renseignements complémentaires
La société a réalisé courant n les acquisitions d’immobilisations suivantes :
- 1 04.n : machine outil de 1 200 000 F, amortissable selon le système dégressif sur 5ans.
- 1.7.n : une construction d’une valeur globale de 1 200 000 F, amortissable sur 20 ans selon le système
linéaire.
- 31.10.n : terrain d’une valeur d’origine de 800 000 F ;
- 1.2.n : 500 titres de participations à 1 200 F l’unité et un prêt de 100 000 F.
Les dotations aux amortissements pratiquées en n, sur les anciennes immobilisations figurant au bilan au
31.12.n-1 se décomposent ainsi :
Frais d’établissement 60 000
Constructions 140 000
Installations techniques, matériels et outillage industriels 147 000
Autres immobilisations corporelles 200 000
Les cessions réalisées en n ont permis de dégager les plus ou moins values suivantes :
Cession d’un terrain + value de 500 000 F
Cession d’une construction + value de 780 000
Cession d’une machine outil - value de 150 000 F
Les écarts de conversion se rattachent ainsi aux divers postes des bilans :
Au 31.12.n Au 31.12.n-1
Prêt Gain probable : 70 000 F Gain probable : 85 000 F
Emprunt aupr. d’un établ. de crédit Perte probable : 70 000 F Perte probable : 68 000 F
Total I 12480 1905 10575 15260 2 137 13 123 Total I 10 330 13 456
Actif circulant Provisions pour risques et charges
- Stocks et en-cours Provisions pour risques 270 164
- MP et autres approv. 960 90 870 857 105 752 Provisions pour charges
- Produits finis 810 60 750 972 72 900 Total II 270 164
- Marchandises 600 10 590 540 20 520 Dettes
- Avances et acomp. versés/ cdes 40 40 99 99 - Emprunts obligataires convertibles
- Créances - Autres emprunts obligataires
- Clients et ctes rattachés 3390 210 3180 4407 273 4134 - Emprunts auprès des étab. de crédit (1) 1 500 2 100
- Autres 480 480 500 500 - Emprunts et dettes financières divers 300 265
- VMP 95 10 85 115 5 110 - Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 38 20
- Disponibilités 105 105 220 220 - Dettes fournis. et comptes rattachés 3 450 3 795
Charges constatées d’avance 75 75 530 530 - Dettes fiscales et sociales 240 288
- Dettes sur immo. et comptes rattachés 180 120
- Dettes fiscales (impôt sur les bénéfices) 350 600
- Produits constatés d’avance 75 80
Total (III) 6 133 7 268
- Ecarts de conversion passif (IV) 85 70
Total II 6 555 380 6 175 8 240 475 7 765 Total Général (I+II+III+IV) 16 818 20 958
Ch. à rép. sur plus. ex. (III) (1) dont CBC 600 400
Primes rembours. des obl.(IV) dont intérêts 200 750
Ecart de conv. Actif (V) 68 68 70 70
Total général (I+II+… à V) 19103 2285 16818 23330 2 612 20 958
(1) dont intérêts 140 25
Correction
a) – Confection des tableaux
N-1 N
ECA ECP ECA ECP
Prêts 85 70
Emprunt 68 70
s
Totaux 68 85 70 70
Tableau des immobilisations
Val. brutes début Augmentation Diminutions Val. Brutes fin d’ex.
d’ex. s
Frais d’établissement 240 240
Fonds commercial 900 900
Immobilisations corporelles
- terrains 1 200 800 300 1 700
- constructions 2 400 1 200 540 3 060
- ITMOI 2 100 1 200 875 2 425
- Autres immobilisations 1 800 1 800
c 0 1 000 1 000
- Avances
8 640 4 200 1 715 11 125
Immobilisations financières :
- Participations 3 000 600 200 3 400
- Prêts 615 100 75 640
12 255 4 900 1 990 15 165
Tableau des amortissements
Amts cumulés en début Augmentations (dotations de Diminution Amts cumulés en fin
d’ex. l’ex) s d’ex.
Frais d’établissement 180 60 240
Immobilisations
corporelles 600 170 490 280
- constructions 525 507 335 697
- ITMOI 600 200 800
- Autres immo.
corporelles
1 905 937 825 2 017
Tableau des provisions
P. début d’ex. Dotations Reprise P. fin d’ex.
s
Provisions pour immo. 0 120 120
financ.
Provisions réglementées 0 0 0 0
Provisions pour R et C 270 0 106 164
Provisions pour dépréciation (1) 475 95 0 380
745 215 106 664
(1) On a juste considéré la variation nette des reprises
2) Etablissement du tableau de financement
Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
Variation des actifs d’exploitation
Stocks et en-cours………………………….
Avances et acomptes versés sur commandes…….
Créances clients, comptes rattachés et autres créances d’expl. (a) 1 075
Variation des dettes d’exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés et autres dettes d’expl. (b) 375
Totaux 1075 375
A. Variation nette « exploitation » (c) -700
VARIATION HORS EXPLOITATION
Variations des autres débiteurs (a) (d)…….. 380
Variation des autres créditeurs (b)…………. 745
Totaux 380 745 365
B. Variation nette « hors exploitation » (c)
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement ou -335
Dégagement net de FR dans l’exercice
VARIATION DE TRÉSORERIE
Variation des disponibilités………………… 115
des CBC et des soldes créditeurs des banques…. 200
Totaux 315 0
C. Variation nette « Trésorerie » (c) -315
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net ou
Ressource nette -650
Il y a bien concordance entre la variation calculée et celle trouvée au niveau du tableau de financement. On
peut globalement dire que l’entreprise entre les deux exercices a créé plus de richesse qu’elle n’en a
consommées.
Exercice n Exercice n-1 Passif (avant répartition)
Cas n°14
On vous donne les bilans (en KF) des années (N-1) et N (voir verso) et les renseignements complémentaires
de la société DARBY. A partir de ces éléments :
Deuxième partie du TF
Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
Variation des actifs d’exploitation
Stocks matières premières………………………………………………………………. 800
Stocks des produits finis………………………………………………………………… 40
Stocks des marchandises………………………………………………………………… 7 400
Avances et acomptes versés sur commandes…………………………………………… 310
Créances clients, comptes rattachés et autres créances d’exploitation. (a) (4240+1545) 5 785
Charges constatées d’avance 1 030
Variation des dettes d’exploitation 620
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours……………………………………. 130
Dettes fournisseurs et comptes rattachés et autres dettes d’exploitation (b)… 900
Dettes fiscales et sociales………………………………………………………………… 615
Produits constatés d’avance……………………………………………………………….
Totaux 6 855 10 775
A. Variation nette « exploitation » (c) 3 920
VARIATION HORS EXPLOITATION
Variations des autres débiteurs (a) (d)
Capital souscrit appelé non versé………………………………………………………… 1 000
VMP……………………………………………………………………………………… 1 805
Intérêts courus sur prêts…………………………………………………………………. 30
Variation des autres créditeurs (b)………….
Dettes sur immobilisations………………………………………………………………. 400
IS…………………………………………………………………………………………. 115
Intérêts sur emprunts……………………………………………………………………… 75
Totaux 2 920 505
B. Variation nette « hors exploitation » (c) -2 415
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement (+) 1 505
ou
Dégagement net de FR dans l’exercice (-)
VARIATION DE TRÉSORERIE
Variation des disponibilités………………………………………………………….. 625
des CBC et des soldes créditeurs des banques……………………………………. 600
Totaux 600 625
C. Variation nette « Trésorerie » (c) 25
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net ou 1 530
Ressource nette
(a) Y compris les charges constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non
(b) Y compris les produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non ;
(c) les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur les besoins et du signe (-) dans le cas contraire ;
(d)Y compris les VMP