Kyste Hydatique Du Foie
Kyste Hydatique Du Foie
Kyste Hydatique Du Foie
ANNEE UNIVERSITAIRE
2017/2018
Dédicaces
Au nom d’ALLAH , l’infiniment Miséricordieux , le très
miséricordieux
« Gloire à toi ! Nous n’avons de savoir que ce que tu nous as
appris »
A TOUTE PERSONNE
Qui m’a aidé à franchir un horizon dans ma vie
Remerciements
A Notre Maître et Président de Thèse
Monsieur le Professeur ABI AYAD CHAKIB
Professeur chef de service de chirurgie A au Centre
Hospitalier Universitaire TIDJANI DAMERDJI DE
TLEMCEN. Nous sommes très sensibles à l’honneur que vous
nous faites en acceptant de présider notre thèse.
Nous vous exprimons notre grande admiration pour vos
hautes qualités morales, humaines et professionnelles.
Nous vous prions de trouver, dans ce modeste travail,
l’expression de notre sincère reconnaissance.
ABZ : Albendazole
ATCDS : Antécédents.
BDZ : Benzimidazolés
CE : Cystic Echinoccocus ou Kyste Hydatique
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CL : Cystic Lesion ou Lésion Kystique
CPRE: La cholangiographie rétrograde per-endoscopique .
DELM : Direction de l’Épidémiologie et de Lutte contre les Maladies
D.I.T.F.O: Drainage Interne Trans-Fistulo-Oddien .
ECT : Echotomographie
ELISA : Enzyme Linked Immunosorbent Assay
FKB : Fistule kysto-biliaire
HCD : Hypochondre droit
HD: Hôte Définitif.
HI: Hôte Intermédiaire.
HPM : Hépatomégalie
IFI : ImmunoFluorescence Indirecte
IRM : Imagerie à résonance magnétique
KH : Kyste hydatique.
KHF: Kyste Hydatique du Foie.
MBZ : Mébendazole
MS : Ministère de la Santé
OMS: Organisation Mondiale de la Santé.
PAI : Percutaneous Aspiration and Injection.
KPAIR : Ponction, Aspiration, Injection, Réaspiration
PCR : Polymerase Chain Reaction
RDS : Résection du dôme saillant
TDM : TomoDensitoMétrie q u e
VBP :Voie biliaire principale
WHO-IWGE: World Health Organization and Informal Work Group on
Echinococcosis.
DuFoie
Liste de Figures :
A- Fréquence : notre pays est une zone d’endémie de la maladie hydatique dont la
localisation hydatique représente le site le plus fréquent.
B- Gravité de la maladie : c’est une pathologie bénigne, mais peut, si elle est négligée ou
mal traitée, évoluer vers des complications graves.
C- Thérapeutique : elle est relativement simple et ne doit pas être complexe. Elle est
chirurgicale et les méthodes thérapeutiques vont de la simple ponction et drainage
jusqu’{ la résection hépatique.
D- Son éradication passe par une éducation de la population et cette dernière passe par
les mesures d’hygiène simples
HISTORIQUE
A travers le monde :
Le kyste hydatique était connu depuis l’antiquité. Hippocrate et Galien y font allusion
dans leurs écrits et signalent sa présence dans le foie humain.
A la fin du XVIIème siècle, Redi avec d’autres auteurs soupçonnent l’origine parasitaire
du kyste hydatique, mais c’est seulement en 1782 que Goeze démontre qu’il s’agit d’un
cestode en retrouvant les scolex en abondance dans la cavité de la tumeur.
Les principales dates qui ont marqué la caractérisation de la maladie sont :
1821 : identification du parasite par Bresher .
1835 : identification de son mode de transmission et son cycle évolutif
par Von Siebold, qui lui donne le nom d’Echinococcus. [7].
1869 : première description clinique de la maladie par Trousseau.
1887 : réalisation de la périkystéctomie par Pozzi.
1910 : mise au point de l’intradermo-réaction par Casoni, qui portera son nom. [8]
1950 : étude de la thérapeutique de la maladie { l’occasion du premier congrès
mondial sur le kyste hydatique, à Aigre.
1954 : réalisation de la résection du dôme saillant par Lagrot.
1981 : mise en place d’une Classification Internationale du Kyste
hydatique { l’échographie qui est utilisée jusqu'{ ce jour et qui rend bien compte de
l'évolution de cette parasitose par Gharbi. [9].
1961-1996 : établissement des tests immunologiques par Fisherman,
del’électrophorèse par Capronen et utilisation de l’ultrasonographie pour le
diagnostic du kyste hydatique. [10].
Ces 10 dernières années, d’importants progrès ont été faits dans la prise en
charge médicale, en particulier grâce { l’échographie diagnostique et
interventionnelle et aux nouveaux protocoles antiparasitaires par l’Albendazole.
Ce qui amène une ère nouvelle dans la prise en charge de cette affection. [11].
1.Rappel Anatomique:
Le foie est un organe thoraco-abdominal, occupant la loge sous–phrénique droite et se
prolongeant à droite à la partie supérieure de la région coeliaque et à la partie adjacente de la
loge sous-phrénique gauche.
La chirurgie hépatique moderne est basée sur le concept de la division
anatomique vasculaire du foie de Couinaud[12], Tung[13]et Bismuth [14]. La parfaite
connaissance des différentes liaisons entre l’aspect extérieur du foie (anatomie
morphologique) et les plans vasculaires (anatomie fonctionnelle) est
indispensable au chirurgien, tant pour les techniques d’exérèse hépatique, que pour la
chirurgie biliaire intra hépatique. Le chirurgien est considérablement aidé pour cette
concordance anatomique par les moyens morphologiques actuels, comme l’échographie (y
compris en per opératoire), la tomodensitométrie (TDM), l’imagerie par résonance
magnétique nucléaire(IRM), et l’artériographie qui donnent des informations en deux et trois
dimensions sur le foie, sa vascularisation et les processus pathologiques [15].
4.1.Les faces :
4.1.1. La face supérieure :
Convexe, lisse, unie et regarde à la fois en haut, en avant et à droite. Elle est limitée en
avant par le bord antérieur du foie, en arrière par la ligne réflexion du feuillet supérieur
du ligament coronaire.
La face supérieure du foie est divisée en 2 lobes : droit et gauche par un repli du
péritoine:
le ligament suspenseur du foie (ligament falciforme) tendu de la face supérieure du foie
au diaphragme. Le lobe droit est fortement convexe.
Le lobe gauche est beaucoup plus petit que le droit, moins saillant et présente en regard
du péricarde une légère inflexion appelée : empreinte cardiaque parce qu’elle est
déterminée par le coeur
Sa partie latérale droite est à peu près entièrement recouverte par la cage thoracique et
s’élève jusqu’ au 4ème espace intercostal le long de la ligne mammaire droite.
-En avant, la face supérieure entre en contact avec la paroi abdominale antérieure, le
long du rebord inférieur de l’hémi-thorax droit sur une hauteur de 01cm.
-La face supérieure du foie s’étend { gauche jusqu’ { la ligne mammaire.[18]
4.1.2. La face inférieure :
Irrégulièrement plane, regarde en bas, en arrière, et à gauche. Elle est parcourue par 3
sillons : 2 antéro-postérieurs et un transversal
6.Vascularisation hépatique :
L’apport sanguin hépatique est double :
Par la veine porte qui draine le territoire splanchnique et l’artère hépatique issue du
tronc coeliaque, qui constituent avec le canal cholédoque le pédicule hépatique qui
forme avec le pédicule sus hépatique la vascularisation du foie :
6.1. Le pédicule Glissonien :
Il comporte trois éléments intimement groupés, aussi bien en intra qu’en extra
hépatique: la veine porte, l’artère hépatique et le canal biliaire.
e 31
6.1.1. La veine porte :
Est l’élément le plus gros et le plus postérieur. Elle se divise au niveau du hile en deux
branches droite et gauche
la veine porte droite conserve la direction du tronc porte sur un trajet de 1 à 3
cm avant de se bifurquer en veines sectorielles antérieure et postérieure
droites.
la veine sectorielle postérieure continue la direction de son tronc.
Elle donne, après un court trajet transversal, deux branches segmentaires VI et VII.
la veine sectorielle antérieure droite décrit une courbe à concavité postérieure
pour donner les veines segmentaires V et VIII.
la veine porte gauche est plus longue que son homologue droit. Elle empreinte
un trajet transversal dans la région du hile hépatique, puis se détourne à angle
droit pour acquérir un trajet antéropostérieur dans le sillon ombilical.
Elle se termine en haut { l’insertion du ligament rond. Le long de ce trajet elle donne
naissance à quatre types de branches :
- tout d’abord les veines du segment I
- ensuite la veine latérale gauche du segment II
- puis les veines latérales des segments III et IV
2.CLASSIFICATION
Genre ECHINOCOCCUS
3.2.Œuf
L’oeuf d’Echinococcus granulosus est de forme sphérique ou ellipsoïde, de 30- diamètre.
Il est entouré d’une coque (appelée embryophore) , contenant un embryon hexacanthe
(pourvu de six crochets disposés par paires ) ou oncosphère.
L’embryophore est un revêtement épais, dur, résistant et imperméable composées d’une
protéine similaire à la kératine qui confère à l’oeuf sa résistance dans le milieu extérieur
et lui donne ces striations sombres et visibles au microscope. Les oeufs libérés dans le
milieu extérieur sont directement infestant pour l’hôte Intermédiaire.
Il est très resistant aux agents physiques et peut rester infestant 18 à 24 mois à la
surface du sol, si les conditions d’humidité sont favorables et aux agents chimiques ;ils
ralentissent l’éclosion, mais ne sont pas assez puissants pour tuer les embryons
Epidémiologie :
L’échinococcose est une anthropozoonose cosmopolite qui sévit dans les grands pays
d’élevage du mouton sous formes endémique. On a dit que « l’hydatidose suit le mouton
comme son ombre ».
Les populations les plus touchées sont les bergers, les vétérinaires et les enfants (qui
jouent énormément avec les chiens et ne se préoccupent pas de l’hygiène des aliments
qu’ils consomment)
L’hydatidose est plutôt une maladie de l’adulte jeune, l’âge moyen de découverte est de
40 ans. Il existe une prédominance féminine, estimée à 70 % dans la majorité des études,
car les femmes s’occupent plus que les hommes du cheptel et des chiens.
- En Amérique Latine, on rencontre surtout la maladie en Argentine, au Brésil, au
Pérou, en Uruguay et au Chili.
- Aux États-Unis, entre 50 et 150 cas d’hydatidose sont annuellement importés par la
population immigrée d’Asie Centrale et du Moyen-Orient.
- En Chine, 26 000 cas d’hydatidose ont été opérés ces 40 dernières années dans six
provinces.
- En Afrique du Nord, elle concerne surtout la Tunisie, le Maroc et l’Algérie.
- En Afrique de l’Est, c’est au Kenya dans la région de Turkana que l’incidence la plus
élevée au monde est retrouvée (220/100 000 habitants). Elle s’explique par la
promiscuité entre le chien et l’homme et leurs coutumes qui favorisent la
propagation de la maladie.
-
1997-2000 1.7-2.2
Classification de GHARBI:
II Multiloculaire
IV Pseudo Tomorale
V Calcifié
TYPE I
TYPE II TYPEIII
TYPE IV TYPE V
5) Techniques Sérologiques:
De Dépistage:
L'immunofluorescence indirecte:utilise des antigènes figurés (coupes de scolex
d'Echinococcus granulosus obtenues à partir de sable hydatique) et donne des réactions
croisées avec E.multilocularis et la cysticercose.
La réaction d'hémagglutinationindirecte( sensibilité 70%,
spécificité moy): utilise des hématies de mouton sensibilisées par du liquide hydatique
.Mais elle donne des réactions croisées avec d'autres helminthes .
La réaction ELISA(sensibilité 96% spécificité la plus basse):
utilise un antigène hydatique purifié à partir de kystes fertiles et a une bonne spécificité
.Elle est automatisable et bien adaptée au dépistage de masse.
L'électrosynérèse( sensibilité 62% meilleure spécificité) est une réaction de
précipitation sur membrane d'acétate de cellulose ou dans un gel d'agarose, entre le
sérum à tester et l'extrait soluble d'un antigène provenant d'un lyophilisat de sable
hydatique .Elle a une bonne spécificité.
De Confirmation
L'immunoélectrophorèse: la présence de l'arc 5, spécifique du genre Echinococcus , permet
d'évoquer une hydatidose.
La technique d'immuno-empreinte est plus sensible et spécifique , avec
une lecture plus aisée. Les profils permettent le plus souvent d'orienter vers une infection due à
E.granulosus ou E.multilocularis ou à défaut , au genre Echinococus.
Interprétation des résultats:
La sérologie de dépistage doit être complétée par une technique de
confirmation, si elle s'avère positive. Les résultats des réactions
sérologiques sont à interpréter avec précaution: un résultat positif avec un
titre significatif , permet d'évoquer le diagnostic. En revanche , un résultat
négatif ne permet pas d'exclure le diagnostic d'hydatidose , en particulier
s'il s'agit d'un kyste hydatique calcifié ou d'une localisation pulmonaire.
Enfin , la sérologie va permettre de suivre l'efficacité du traitement : le taux
d'Ac sériques s'élève dans les semaines qui suivent l'intervention , puis
diminue pour disparaitre en 12 à 24 mois . La persistance d'un taux élevé
des Ac au-delà de cette période ou la réascension de ce taux après
négativation , évoquant un échec du traitement ( récidive ou échinococcose
secondaire).
Les complications sont fréquentes. Elles représentent entre 20et 40% des formes
hépatiques. On décrit trois variétés de complications : mécaniques, toxiques, septiques.
2) Complications compressives:
La compression d'organes vitaux est contingente du siège, du volume et de la rapidité
d'évolution du kyste. La compression de la voie biliaire se traduit par un ictère. Les
compressions des veines sus-hépatiques ou de la veine cave inférieure sont l'apanage
des kystes du dôme hépatique. Elles sont responsables d'un syndrome de Budd-Chiari et
d'une hypertension portale dont témoignent les varices oesophagiennes et la
splénomégalie.
3) Complications septiques:
L'abcès hépatique provient de l'infection du contenu du kyste. Il se constitue soit par
fissuration des membranes de l'hydatide permettant l'entrée de bile plus ou moins
septique, soit par l'apport hématogène de bactéries.
4) Complications toxiques:
Ces accidents rares (1%) sont dus à la pénétration des produits toxiques du liquide
hydatique dans l'organisme. Elle peut se faire d'une façon brusque à la faveur soit d'une
rupture traumatique, soit, moins souvent, d'une rupture spontanée. Elle peut aussi
s'établir de façon chronique par filtration continue du "poison hydatique" à travers les
membranes du kyste vers le courant sanguin. Les accidents allergiques lesplusfréquents
et parfois inauguraux sont de nature bénigne: prurit, urticaire, lymphoedème,
bronchospasme.
Les manifestations peuvent être gravissimes provoquant le décès rapidement par-choc
anaphylactique résultant d'un phénomène d'hypersensibilité de type I, IgE-dépendant
D- Les formes associées :
1- Kyste hydatique du foie et du poumon : c’est l’association la plus fréquente
2- Kyste hydatique du foie et de la rate
3- Kyste hydatique du foie et du rein
5) Rhumatisme parasitaire [74]
On a décrit des polyarthrites séronégatives résistant aux anti-inflammatoires non
stéroïdiens, d’évolution favorable par traitement chirurgical et répondant aux critères du
rhumatisme parasitaire. Elles relèvent d’un mécanisme immuno-allergique
Evolution
Un kyste hydatique du foie en se développant dans le foie va rencontrer inévitablement les
structures vasculobiliaires en premier et rentrer en conflit avec elles (compression, fissure et
rupture). En dehors de la glande hépatique, le kyste va de la même manière comprimer, se fissurer
ou se rompre dans la cavité péritonéale, un viscère creux (estomac, duodénum, intestin
grêle,……). Dans un certains nombre de cas, heureusement rares actuellement, l’évolution se fait
après une longue évolution sans traitement ou après plusieurs tentatives de traitement mal conduit,
vers une cirrhose. C’est ce nombre important de complications qui font que tout kyste hydatique
diagnostiqué, symptomatique ou non (en dehors de celui qui est calcifié), doit être traité.
4) Tumeur hépatique
5) Hématome du foie
La notion de traumatisme est évocatrice, ainsi que l’absence de paroi propre {
l’échographie.
PRISE EN CHARE
IV.Traitement :
1. Traitement médical
2. Traitement endoscopique :
Peut être proposé comme traitement d’attente d’une angiocholite aigue ou survenant
chez un malade à risque opératoire élevé. Dans ces cas il s’agit d’une sphinctérotomie
endoscopique le plus souvent associée à un drainage nasobiliaire [75]. D’autre part, il
peut être indiqué comme traitement définitif en cas de kystes centrohépatiques
compliqués d’une large fistule kystobiliaire avec une angiocholite. Dans ce cas, la
sphinctérotomie peut être associée à une dilatation du trajet fistuleux suivie de la mise
en place d’une prothèse biliaire { travers la fistule et d’un drain nasokystique [76]. Il
s’agit alors d’un traitement définitif car le parasite est totalement éliminé { travers les
voies biliaires. Dans notre étude, cette méthode n’a pas été utilisée
3. PAIR :
Le traitement du kyste hydatique du foie faisait appel essentiellement à la chirurgie.
Actuellement et avec le développement de l’imagerie médicale, le traitement par
drainage percutané est de plus en plus réalisé. Avec des indications bien codifiées et des
résultats très satisfaisants.
La PAIR est une méthode invasive du traitement du KHF qui se fait en quatre étapes
successives : Ponction-Aspiration-injection-réaspiration.Elle a pour but d’inactiver le
parasite, détruire la membrane proligère, évacuer le contenu du kyste et obtenir
l’oblitération de la cavité résiduelle
Technique :
La procédure est réalisée dans une salle de radiologie interventionnelle avec des
conditions rigoureuses d’asepsie ; le malade est perfusé avec monitorage de ses
constantes vitales. La PAIR peut se faire sous anesthésie locale ou générale. Au décours
du geste, il faut prévoir une courte hospitalisation avec surveillance pendant 24 heures.
(37)
A- Préparation du malade et mesures prophylactiques :
La prévention de la dissémination secondaire de l’hydatidose est primordiale, car étant
une complication redoutable de cettetechnique, elle fait appel { l’usage de l’albendazole
avant et après le geste.
La dose d’albendazole utilisée est de10 mg/kg/j ou 800 mg/j en deux prises.
La durée du traitement est variable selon les habitudes des équipes. De 4 heures à 2
semaines avant le geste { 2 semaines jusqu’{ 6 mois après.
L’autre mesure préventive majeure est la prévention du choc anaphylactique, certains
auteurs préconisent une prémédication au succinate d’hydrocortisone (100 mg i.v.) 15
minutes avant le début de la procédure . Il est impératif d’avoir une bonne voie
d’abord, de l’adrénaline et des corticoïdes { portée demain.
B- Ponction :
Elle est faite sous contrôle échographique ou scanographiqueen cas de localisation
difficile avec une aiguille fine et longue (18 à 22G ,20cm) La ponction percutanée doit
obligatoirement traverser une bande de parenchyme hépatique avant d’arriver au
niveau du kyste ;
C- Aspiration :
L’aspiration immédiate de 10 { 15 ml permet de juger l’aspect du liquide qui doit avoir
l’aspect eau de roche , de confirmer le diagnostic du KHF par la recherche de scolex
mobiles mais aussi de rechercher l’existence d’une fistule biliaire par dosage de
bilirubine qui imposerait l’arrêt de la procédure du fait du risque de cholangite
sclérosante
D-Injection :
L’injection de l’agent scolicide permet de détruire la membrane germinative et les
vésicules filles. Le volume injecté est variable selon les auteurs, allant du tiers aux deux
tiers du liquide aspiré. Le scolicide est laissé dans la cavité kystique pendant 5 à 20
minutes. Les agents scolicides le plus utilisés sont : le sérum salé hypertonique à 20 % et
l’alcool absolu { 95%.
E- Réaspiration : Toute la solution scolicide doit être reaspirée
Variantes de la PAIR :
- La PAIRA consiste en l’injection d’alcool absolu { 95 % { la fin de la procédure et a
pour but de compléter l’action scolicide mais surtout de favoriser la rétraction de
la cavité résiduelle
- La PAIR-drainageconsiste à insérer un cathéter dans la cavité après la
réaspiration pour assurer un bon drainage externe. Le drainage est laissé en place
pendant 24 à 72 heures et retiré si la quantité du liquide recueilli est inférieure à
10 ml/24 h et que le contrôle échographique montre la rétraction de la cavité.
La PAI(percutaneous aspiration and injection) : consiste, après ponction et
aspiration du kyste, en l’injection sans réaspiration d’une solution { 10 %
d’Albendazole en intra kystique. Le volume injecté est le quart du volume du kyste
(80)
Indications :
- Au début, le traitement percutané du KHF était réservé aux patients qui ne
pouvaient pas être opérés ou refusant la chirurgie.
- Actuellement KHF stades I et II de la classification de Gharbi (ces deux stades
constituent la principale indication )
- KHF stade III avec matériel drainable
- KHF infecté
Contres indications :
- KHF inaccessible ou superficiel sous-capsulaire sans parenchyme hépatique sain
de sécurité ,interposé entre le kyste et la capsule hépatique.
- KHF rompu dans les voies biliaires (communication kysto-biliaire)
- KHF stade III avec matériel non drainableet KHF stade IV.
- Kyste en contact d’un gros vaisseau
-Enfant de moins de 3 ans.
Complications :
- les fistules biliaires
- les réactions allergiques voire choc anaphylactique
- infections cavitaires.
- exceptionnelle : pneumothorax et hémorragie .
L’efficacité de cette technique varie beaucoup selon les auteurs (de 70 % { 100%) les
patients doivent être suivis rigoureusement en post interventionnel. En fonction de trois
paramètres cliniques sérologiques et surtout radiologiques.
L’aspect échographique est très important et les éléments permettant d’objectiver une
bonne évolution sont :
- la séparation de la membrane proligère de la cuticule.
- la diminution progressive de la taille du kyste (50% de sa taille initial) voire sa
disparition.
- La rupture des vésicules filles pour les KHF stade III.
- l’aspect irrégulier et épais de la paroi du kyste.
- la solidification du kyste donnant un aspect pseudo tumoral
4. Traitement chirurgical
Buts :
La chirurgie a pour but de :
- Stériliser le kyste
- Traiter les complications essentiellement représentées par la communication ou la
fistule kysto-biliaire.
- Traiter la cavité résiduelle
Le kyste hydatique est l’exemple type de la maladie qui nécessite la connaissance de plusieurs
méthodes thérapeutiques pour pouvoir faire face à d’innombrables situations pathologiques
créées par le kyste au niveau de la glande hépatique et les organes de voisinage. Classiquement,
2 grandes méthodes s’opposent dans la prise en charge chirurgicale du kyste hydatique : les
méthodes conservatrices qui laissent en place une cavité résiduelle (le périkyste) et les
méthodes radicales qui enlèvent tout le kyste. En fait, ces méthodes ne s’opposent pas, mais
elles se complètent. Toute la stratégie est de pouvoir utiliser la technique qu’il faut pour le
patient et la situation que le chirurgien a en face de lui.
Le traitement chirurgical est considéré depuis longtemps comme traitement de base.
Plusieurs techniques sont proposées en fonction de la taille, du nombre, de la
localisation
du kyste, des habitudes du chirurgien et des moyens technologiques. Il s’agit surtout de
2 procédés [64,65]
1. Préparation du malade :
La consultation pré anesthésique est indispensable, outre l’évaluation du terrain et la
correction de certaines tares ; elle permet d’étudier et corriger le retentissement de
certaines complications évolutives. En cas d’infection du kyste ou d’une angiocholite
hydatique, il est impératif d’instituer une antibiothérapie de première intention
probabiliste couvrant les bacilles à gram négatif ainsi que les germes anaérobies
habituellement rencontrés dans les infections hépatobiliaires. L’association d’une
céphalosporine première génération { un aminoside ou encore de l’amoxicilline { l’acide
clavulanique peut être recommandée.
2. installation du patient et voie d’abord :
Le patient est installé en décubitus dorsal, avec un billot sous la pointe des omoplates
[77]. Les voies d’ abord :
- Laparotomie sous-costale droite: Elle offre une excellente exposition de tous les
segments hépatiques si l’on étend suffisamment l’incision sur son bord droit ou gauche
[77,78]. Dans notre étude, elle a été utilisée chez tous nos malades (soit 100%).
- Laparotomie médiane sus-ombilicale : C’est une voie rapide qui permet une bonne
exploration de la cavité abdominale. Elle offre aussi une exposition parfaite des kystes
du foie gauche mais elle est un peu limitée sur les localisations droites, en particulier
celles du secteur postérieur [77,78]. Classiquement considérée comme voie d'abord
pour les KHF gauches pour des gestes limités, elle demeure insuffisante pour explorer
les pédicules hépatiques et les gros KH droits surtout du secteur postérieur (VII et VIII)
-Incision bi sous costale : Elle permet une libération aisée des adhérences
diaphragmatiques et un bon contrôle vasculaire et biliaire.
- Thoraco-phréno-laparotomie : Mutilante et disproportionnée, il s’agit d’une voie
d’abord d’exception pour certains gros kystes { développement postérieur ou bien pour
traiter dans le même temps opératoire, un KH du poumon droit et un KH du dôme
hépatique.
- La voie d’abord laparoscopique : Plus rarement réalisée, elle a été proposée pour des
cas bien sélectionnés. Ses indications et ses résultats sont en cours d’évaluation.
3. L’exploration per-opératoire :
Doit être systématique après toilette minutieuse de l’endokyste. Elle permet de préciser
le siège les caractéristiques et les rapports du KHF [31]. On recherche également
d’éventuelles greffes péritonéales. Et c’est { la lumière des résultats de cette exploration
qu’on adapte le geste chirurgical.
- Echographie per opératoire: L'échographie per opératoire, comme dans toute
chirurgie hépatique, est d'un grand apport. Son intérêt est double diagnostique et
thérapeutique. Elle permet de mieux préciser les rapports entre le kyste et les pédicules
vasculaires, notamment pour les kystes centraux. [ ce titre, il s’agit d’un examen
important qui facilite la stratégie per opératoire [77].
- Cholangigraphie per opératoire : La cholangiographie per-opératoire donne souvent
moins d’information sur les rapports bilio-kystiques que l’examen morphologique du
foie pré opératoire. Elle peut être utile pour réorienter la stratégie thérapeutique
lorsqu’une communication biliaire majeure est découverte fortuitement au cours de
l’intervention. Elle est habituellement réalisée après l’évacuation du kyste. La
cholangiographie per-opératoire est indiquée lorsqu’il existe des arguments en faveurs
de la migration de vésicules filles dans la V.B.P (ictère, cholestase biologique, dilatation
des voies biliaires { l’échographie, découverte per opératoire d’une large fistule kysto-
biliaire).Elle est recommandée dans les volumineux kystes, les kystes centraux, lorsque
l’exploration de la cavité résiduelle est incomplète et dans les kystes multiples [77].
Formol à 2% :
L’utilisation d’une solution de formol comporte deux inconvénients :
- les effets secondaires pour les utilisateurs dus { l’inhalation de vapeur de formol et {
l’irritation ophtalmologique. -
le risque d’induire une cholangite sclérosante lorsqu’elle est injectée dans un kyste
communiquant avec les voies biliaires [77]. Il est préférable de ne plus l'utiliser.
Sérum salé hypertonique :
Le sérum salé ne serait parasiticide que pour une concentration de 20 %.Il peut être à
l’origine de troubles hydro-électrolytiques { type d’hyper natrémie lorsque de grands
volumes de cette solution sont utilisés, en particulier sur les champs opératoires. Il est
recommandé d’utiliser le sérum salé { 20 % et de ne pas l’injecter sous pression dans la
cavité kystique pour éviter tout passage de cette solution dans les voies biliaires. Dans
notre étude, on a eu recours à ce produit scolicide.
Eau oxygénée à 2% ou à 3% :
L’effet parasiticide de l’eau oxygénée serait très bon in vitro. Son utilisation est
cependant gênée par l’importance de la mousse générée dans le champ opératoire et par
le risque d’hyperpression après injection dans le kyste. D’exceptionnels cas d’embolie
gazeuse ont été décrits après utilisation d’eau oxygénée
6. Exploration biliaire :
Une fois le parasite évacué, on inspecte minutieusement la cavité kystique à la recherche
de fistules kysto-biliaires, de vésicules filles et d’exovésiculation (facteur de récidive)
7. Traitement du Kyste hydatique :
Il fait appel à deux méthodes:
- méthodes conservatrices laissant en place la cavité résiduelle,
- méthodes radicales qui réalisent de façon complète l'exérèse de la cavité résiduelle.
7.1. Les méthodes conservatrices :
Ce sont des procédés qui conservent le péri kyste, évitant ainsi les risques d'une
dissection du parenchyme adjacent, notamment des blessures vasculaires ou biliaires.
Ces méthodes ont l'inconvénient de laisser une coque rigide et une cavité résiduelle
source de collection post- opératoire.
7.1.1.La résection du dôme saillant:
Technique:
La RDS ou intervention de Lagrot, consiste à réséquer la calotte du périkyste qui fait
saillie { la surface. Elle est faite avec des ciseaux ou la pointe d’un bistouri électrique, {
l’aplomb du périkyste. Elle ne comporte pas de geste sur le parenchyme hépatique sain
L’hémostase et la bilistase des berges de la cavité résiduelle sont réalisées par un surjet
ou des points séparés. Enfin, un drainage externe de la cavité résiduelle est réalisé par
un drain de Redon raccordé à un bocal stérile.
Avantage:
- C’est une technique facile, rapide { exécuter, le plus souvent possible, et qui ne
nécessite pas de technicité particulière.
- Le risque hémorragique per-opératoire est minime, ne nécessitant donc pas de
réserves importantes de sang.
Inconvénients :
- complications post opératoires immédiates sous forme de suppuration et de fistule
biliaire externe prolongée. Les facteurs qui influencent la survenue de complications
postopératoires semblent être :
+Siège : cavité résiduelle suspendue, siégeant niveau du dôme.
+ Nombre : multiplicité des kystes
+ Taille : kyste volumineux plus de 10 cm et ayant une systématisation complexe.
+ Périkyste : épais, comportant des fistules kysto-biliaires.
- Le risque de récidive : favorisé essentiellement par des vésicules exo kystiques
Méconnues. Le drainage de la cavité résiduelle est fait de préférence par une sonde à
double courant type Salem ou un drain de KEHR, placée dans le fond de la cavité
résiduelle évite les rétentions qui font le lit de l’infection, et servira aux irrigations -
lavages en postopératoire.
Le traitement de la cavité résiduelle fait appel à son drainage et à son comblement.
Celuici permet d'éviter le maximum de complications, il fait appel à :
- L'épiplooplastie: qui consiste à combler la cavité résiduelle par le grand épiploon
utilisant ainsi ses propriétés physiologiques de sécrétion, résorption, et de phagocytose
-Le capitonnage: suppression de la cavité résiduelle par suture des berges de la paroi
kystique après traitement du périkyste
- La tunnelisation de Guedj : réduction de la cavité résiduelle par un surjet en "spiral"
centré par un drain aspiratif.
Plusieurs auteurs considèrent la RDS comme la technique la plus adaptée dans les pays
de forte endémie où les moyens sont limités .
Indications :
Elle est réservée aux kystes uniloculaires jeunes et périphériques ayant un périkyste
souple et mince sans communication biliaire majeure. Une épiplooplastie est associée
lorsque la cavité résiduelle est suspendue.
7.1.2 Autres:
- Marsupialisation,
- Réduction cavitaire sans drainage.
Ces méthodes sont abandonnées actuellement vu leurs nombreuses complications
Figure 25 : Résection du dôme saillant (Intervention de Largot)
7.2.1 La Périkystectomie:
Technique:
La périkystectomie consiste { réaliser l’ablation de l’ensemble du périkyste laissant en
place une tranche de foie sain, sans cavité résiduelle. Elle se fait en clivant le périkyste
du parenchyme sain en faisant une bilistase et une hémostase progressive. Au cours de
la périkystectomie, l’usage de la coagulation bipolaire, voire de la thermofusion ou
mieux à l’aide d’un bistouri { ultrasons. Certains auteurs ont utilisé également la
radiofréquence appliquée sur le pourtour des kystes périphériques loin du hile et
facilitant ainsi le temps de la périkystectomie. On distingue 3 variétés:
- La périkystectomie totale : lorsque la totalité du périkyste est clivée du parenchyme
hépatique.
- La périkystectomie subtotale : lorsqu’un fragment du périkyste est abandonné au
contact d’une structure vasculaire ou biliaire majeure.
- La périkystorésection : lorsqu’on fait un périkystectomie totale avec résection
hépatique atypique, emportant une languette du parenchyme hépatique mal
vascularisée.
Avantages
Elle a l’avantage de réséquer la cavité résiduelle. Après la périkystectomie, il n’y a plus
de cavité résiduelle, mais une tranche hépatique souple, évitant ainsi les complications
postopératoires des méthodes conservatrices ainsi qu’une récidive hydatique { partir
d’une rare éxovésiculation laissée dans le périkyste.
Inconvénients:
Le risque principal est hémorragique. De nombreux petits pédicules vasculaires ou
biliaires traversent le plan de la périkystectomie. Lorsque le plan de clivage est bien
respecté, l’hémorragie est minime. Dans le cas contraire, le parenchyme hépatique est
dilacéré et l’intervention peut être hémorragique mettant en jeu le pronostic vital.
Indications:
En pratique, la périkystectomie est habituellement effectuée lorsque le KHF est
accessible et extériorisé au bord antérieur ou au lobe gauche du foie, lorsqu’il est de
taille inférieure à 10 cm, et lorsque son périkyste est épais et calcifié. Ces caractères
anatomiques, qui préjugent d’une périkystectomie facile, ne sont réunis que dans
environ 10 % des KHF .
Elle doit être tentée chaque fois qu’une cavité résiduelle est suspendue et { paroi
épaisse, même si elle est incomplète
L’hydatidose est une maladie endémique qui sévit en Algérie, comme dans
toutes les villes du pourtour méditerranéen, la ville de Tlemcen n’y échappe
pas.
Nous avons utilisé les dossiers médicaux des patients informatisés sur
le logiciel G-Patient .
Nous avons établi pour chaque patient un tableau sur Exel comprenant
les éléments anamnestiques, cliniques, para cliniques, thérapeutiques et
évolutifs .
Dans notre étude, les critères d’inclusion étaient tout malade présentant un
KHF confirmé par une radiographie et/ou sérologie .
Nous avons aussi inclus des patients qui présentent une complication de
KHF.
Nous avons exclus de notre étude les patients qui présentent un KH extra
hépatique , dossier incomplet ou perdu de vu .
A la suite des critères d’inclusion et d’exclusion , nous avons étudiés 30
dossiers de KHF d’une manière rétrospective et descriptive .
Objectifs :
1.1 La Prévalence :
3500
3000
2500
2000
3397
1500
1000
500
30
0
Nombre d'autre Intervention KHF
Entre le 1er Janvier 2017 et le 20 Aout 2018, 30 cas de KHF ont été
pris en charge dans le service de chirurgie générale « A » de l'Hôpital
Tidjani Damerdji Tlemcen soit 0,87 % de la totalité des interventions
chirurgicales
1.2 L’âge:
4
7
3 6
5
2 4
3 3
1
1
0
10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80
*07 malades atteint de KHF soit 23,33% des cas appartient à la tranche
d’âge située entre [40 ans– 50 ans ] .
1.3 Le Sex :
Sexe Ration
43,30%
56,60% Femme
Homme
1.4 L’habitat :
nombre de cas
44%
zone rurale
30
25
20
30
15
10
5
0
0
Contage directe
contage indirecte
1.6. ANTECEDANTS :
12
avec ATCD
18
sans ATCD
12 malades de notre série soit 40% des cas avaient des ATCD personelle
medicaux et chirurgicaux
6
6
ATCD MED
ATCD CHIR
5
4,5
4
3,5
3
2,5 5
2
1,5 3
1 2
0,5 1 1
0
Dans notre étude 03 malades étaient des hypertendues soit 50% des cas ,02
malades diabétique soit 6,6 % des cas .
05 malades cholecystectomisés soit 83,3 % des cas , et 01 malade qui a cotracté
la Brucellose soit 16,6 % des cas
2- DONNES CLINIQUES:
Nombre de cas
vomissement
decouverte fortuite
Sensation dune masse abd
Hemoptysie
Ictére
Fievre
Douleur
0 5 10 15 20
-Ensuite la fièvre a été retrouvé chez 08 malades soit 26,6 % des cas .
-01 seul cas de vomique et d’hémoptysie ont été observé dans notre étude
soit 03,3% des cas pour chaque moti
clinique nombres de cas %
3-BIOLOGIE:
-Sérologie hydatique :
40%
sérologie faite
60%
sérologie non faite
27,77%
serologie (+)
72,22% serologie (-)
30
25
20
30
15 26
10
5 5
0
0
1.2. Echographie:
L’échographie était réalisée chez tout nos patients soit 100% des cas , et qui a montré
*Siège:
KHF unique
KHF multiple
23
Droit
14
Gauche
-Taille:
dans notre serie la taille de KHF allant de 22mm à 160mm avec une
moyenne de 56,26 mm .
-Type :
43%
45
40
35
30%
30 27%
25
20
15
10
5
0 0
0
I II III IV V
4.4. IRM :
Dans notre série l IRM est réalisée chez 05 patients , soit 16 % des cas .
5- LES COMPLICATIONS :
13
17 compliqué
non complique
-La rupture dans les voies biliaires a intéressé 01 seul patients soit 07,69%
des cas .
- La rupture dans le péritoine n’a pas été observe dans notre serie soit 0%
des cas
6. TRAITEMENT DU KHF :
Type de traitement :
La prise en charge de nos patients a été exclusivement
chirurgicale,ayant nécessité une préparation médicale dans certains
cas :
56,00%
54,00%
52,00%
50,00%
48,00%
46,00%
44,00%
42,00%
40,00%
Drainage des VBP Pas de Drainage des VBP
Par la suite ,Tous nos patients soit 100% des cas ont subi un traitement
chirurgical .
. La voie d'abord:
nombre de cas
0
-La voie sous costale droite a été utilisée chez 20 de nos patients soit
dans 76.9% des cas.
-la voie médiane sus ombilicale utilisé chez chez 06 de nos patients soit
dans 23,07% des cas .
-durant la durée de notre étude , la coelioscopie n’a pas été pratiqué
chez aucun de nos patients soit 0% des cas
2. Le geste chirurgical:
20
18
16
14
12 20
10
8
6
4 6
2
0
perikystectomie RDS
Perikystectomoie Totale
14 Perikystectomie partielle
-La périkystectomie totale a été réalisée chez 6 patients soit 23,3% des cas.
12
11,5
11
12
10,5
10
10
9,5
9
Cholecystectomie Drainage de la VBP
56,00%
54,00%
52,00%
50,00%
48,00%
46,00%
44,00%
42,00%
40,00%
Drainage des VBP Pas de Drainage des VBP
7- SUITES OPERATOIRES:
.1 Durée du séjour post opératoire:
7.2 Mortalité:
Nombre du décé
3%
oui
non
97%
Nous avons eu 01 décès dans notre série soit 3 ,3% des cas :
Un décès chez une patiente de 59 ans au service après un séjour de 03
jours suite à un choc septique
7.3 Morbidité:
13
presence de morbidité
17
absence de morbidité
10
6
10
4
2
2
1
0
Sd febril isolé Septicémie Pneumopatie
Recidive
2. L’âge:
Dans les différentes séries étrangères, l’âge moyen des patients traités variait entre
32 ans et 42 ans. Dans notre série, nous avons traité 30 malades dont l’âge variait
entre 17 ans et 77 ans avec une moyenne de 49.33 ans .
Pays Auteur Année Age moyen
Algérie
44 % de nos malades sont d’origine urbaine ou suburbaine, dont 56 % des patients issus
de l’exode rurale ou de personnes qui se sont déplacées chez leurs famille . Rejoignant
les résultats des différents travaux de la littérature où la plupart des malades sont
d’origine rurale, 56 % des patients dans notre série sont d’origine rurale , l{ où toutes les
conditions d’infestation sont réunies, { savoir, la précarité des conditions d’hygiène, la
possession de chiens qui ne subissent aucun contrôle vétérinaire, l’absence de contrôle
des abattoirs et l’insuffisance de l’information et de l’éducation sanitaire
II- DIAGNOSTIC:
1. CLINIQUE:
1.1. Antécédents:
Dans notre série, 01patients était déjà atteints de KHF soit 16,6% des cas
qui ont des ATCD chirurgicaux
Ces données sont confortées par les 2 autres études citées ci-dessous :
Le tableau ci-dessus nous permet de constater que la plupart des KHF traités dans les
différentes séries siègent au niveau du lobe droit du foie (environ 46,6% de kystes). Cette
fréquence est conforme au résultat de notre étude .
Taille :
Dans notre série, la taille a été précisée dans 100 % des cas, elle variait
entre 08 et 160 mm avec une moyenne de 58 mm.
Complications préopératoires :
13 malades de notre série soit 56% ont developpé une des complications
pré-opératoires et ils ont été dominées par la surinfections :08 malades
soit 61,53% des cas .
Compression deVBP chez 04 malades 30,76 % des cas , Rupture dans les
VBP 07,69 % des cas.
IV- TRAITEMENT CHIRURGICAL:
Au niveau de l'Hôpital de Tlemcen,service de chirurgie génerale
« A » et durant la période 01janvier 2017 au 13 aout 2018 ,le
KHF a été traité par 2 techniques chirurgicales , à savoir:
-La résection du dôme saillant : réalisée chez 06 malades soit 23.3% des
cas.
-La périkystectomie: - Totale : chez 06 malades soit 16,6% des cas.
- Partielle: chez 14 cas soit 46,6% des cas
Technique chirugicale Etude analytique Rabat [7] CHU Bedjaia CHU BEJAIA
RDS 89% 52,7% 23,3%
Peri- Totale 1,7% 38,1% 16,6%
kystectomie Partielle 4,8% 9,1% 46,6%
Lobectomie Gauche 1,32% Aucune Aucune
Droite 1,32%
Tableau 18 : Comparaison de la fréquence des techniques
chirurgicales.
Sejour :
MORBIDITE :
Dans les séries étudiées, les suites post opératoire pour la plupart des
patients ont été simples, sauf quelques cas qui avaient des complications.
Dans notre série, elles représentent 44% (13 Malades) ce qui rejoins les résultats de la
littérature.
l’état général du patient, l’existence de tares associées et d’autres localisations
hydatiques sont également des facteurs aggravants .
Pays Morbidité
TUNISIE 31 %
MAROC 39 %
CHU de Bedjaia 47 %
Notre série 43 %
Tableau 20 : taux de morbidité par KHF
Mortalité :
Dans notre série, la mortalité est 01 cas sur un total de 30 patients traités soit 3% .
(Décé des suites opératoires par choc septique.)
Notre Série 30 3%
3- Instaurer un dépistage échographique pour les enfants d’âge scolaire et les personnes
travail) .
4- Donner plus de place au traitement médical seul, pour des indications bien codifiées
6- Assurer un suivi post opératoire plus drastique pour limiter voir annuler les récidives.
date
Tél: Motif ATCD
NOM Prénom sexe Age origine adresse d'entré
date
Tél: Motif ATCD
NOM Prénom sexe Age origine adresse d'entré
date
Tél: Motif ATCD
NOM Prénom sexe Age origine adresse d'entré
Résumé:
L’hydatidose est une maladie endémique qui sévit en Algérie, comme dans toutes les
villes du pourtour méditerranéen, la ville de Tlemcen n’y échappe pas.
La localisation hépatique est, selon les données de la littérature, la plus fréquente .Elle
est ainsi l’apanage de l’adulte jeune et son traitement est basée sur la chirurgie
Selon les résultats de notre étude, cette pathologie touche les patients d’âge jeune
(moyenne d'âge estimée à 49,6 ans) avec légère prédominance du sexe feminin (
sexe-ratio=0,76) issus du milieu rural qui sont en contact avec le chien.
Le type II de Gharbi est le type le plus souvent retrouvé(13,43% des cas), siégeant au
niveau du foie droit( 46,6% des cas), ce qui traduit la longue période entre l’infestation
et le diagnostic , ce qui laisse { penser de l’insuffisance des moyens de dépistage.
On a eu très peu recours au traitement médical, malgré le fait qu’il ait prouvé son
utilité dans plusieurs études.
La chirurgie à ciel ouvert est le seul abord pratiqué pour tous les malades. La
perikystectomie partielle étant la méthode la plus pratiquée(46,6% des cas).
Les suites opératoires sont favorables dans la majorité des cas(56,6% des cas)
Hydatidosis is an endemic disease that rages in Algeria, as in all the cities around
the Mediterranean, the city of Tlemcen does not escape.
Hepatic localization is, according to the data of the literature, the most frequent. It is
thus the prerogative of the young adult and its treatment is based on the surgery.
Our work consists on a retrospective study combining the epidemiological,
diagnostic, therapeutic and evolutionary characteristics of the hydatid cyst at the
service of general surgery « A » of Tlemcen’s Hospital, going from 1January 2017 to
13 AOUT 2018.
According to the results of our study, this pathology affects young patients (mean
age estimated at 49,6 years) with a slight Female predominance (sex ratio = 0,76)
from rural areas who are in contact with the dog.
Clinical symptomatology is not specific but dominated by abdominal pain
(57,06% of cases) and febrile syndrome (26,6% of cases). Complications are
dominated by secandary infections.
Type II in GHARBI is the most frequently found type (43%% of cases), sitting in the
right liver (46,6% of cases), which reflects the long period between infestation and
diagnosis. There has been very little use of medical treatmentdespite the fact that it has
proved useful in several studies.
Open surgery is the only approach practiced for all patients. Périkystectomie
partial is the most common method (46,6% of cases).
The operative follow-ups are favorable in the majority of the cases (56,6% of the cases)
with a low rate of morbidity and mortality
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