TP Moteur Asynchrone

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Moteur asynchrone monophasé

Définition
Contrairement au moteur électrique triphasé, le démarrage d’un moteur
asynchrone en monophasé nécessite un condensateur pour le déphasage. On
distingue alors deux systèmes :
 Un condensateur permanent Cp qui reste connecté pendant le
fonctionnement du moteur.
 Un condensateur de démarrage Cd qui est utilisé uniquement lors
de la phase de lancement.
À l’arrêt, le moteur monophasé possède un couple nul car son bobinage est
composé de 2 champs inversés. Il faut donc un artifice pour lancer la phase de
démarrage, le plus usité est constitué d’un deuxième enroulement décalé de
90°.
Types des moteurs asynchrones
Moteur asynchrone a rotor bobiné
Dans un moteur à rotor bobiné on retrouve 3 enroulements (bobines) en
périphérie du rotor qui sont reliés à des bagues. Sur ces bagues viennent
frotter des balais qui vont alimenter le rotor.
Moteur à bague de démarrage
Un moteur à bague de démarrage est un type de moteur asynchrone
monophasé. À l'instar des autres moteurs asynchrones, la partie tournante
est un rotor en « cage d'écureuil ». Tout moteur monophasé nécessite la
production d'un champ magnétique tournant pour démarrer.
Le moteur asynchrone à cage
Dans un moteur à cage, appelé aussi moteur à cage d’écureuil, on trouve
un rotor en circuit court. Le rotor est constitué de barres (souvent en
aluminium) qui sont fixées à chaque extrémité à un anneau. La succession
de barres reliées aux 2 anneaux forment ce que l’on appelle la cage
d’écureuil.
Il existe des variantes au moteur à cage d’écureuil, on peut citer notamment  :
 Le moteur à double cage : il se compose de deux cages à
écureuil, une pour le démarrage (à l’extérieur) et une pour le
fonctionnement normal du moteur (à l’intérieur). Il combine les
caractéristiques du moteur à cage avec les qualités du moteur à
rotor bobiné.
 Le moteur à encoches profondes : il utilise l’effet pelliculaire
(l’effet de peau), grâce à des encoches plus profondes dans le
rotor pour optimiser le démarrage.
On obtient avec ces deux modèles un meilleur couple de démarrage : ils sont
plus adaptés aux démarrages en charge que les moteurs à cage simple.
Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone monophasé

Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone repose :


 D’une part sur la création d’un courant électrique induit dans un
conducteur placé dans un champ magnétique tournant. Le
conducteur en question est un des barreaux de la cage
d’écureuil ci-dessous constituant le rotor du moteur. L’induction
du courant ne peut se faire que si le conducteur est en court-
circuit (c’est le cas puisque les deux bagues latérales relient
tous les barreaux).
 D’autre part, sur la création d’une force motrice sur le
conducteur considéré (parcouru par un courant et placé dans un
champ magnétique tournant ou variable) dont le sens est donné
par la règle des trois doigts de la main droite.

Comme montré sur le schéma ci-dessus, le champ tournant, à un instant


donné, est orienté vers le haut. En considérant deux conducteurs
diamétralement opposés, on constate que les courants induits dans ces deux
conducteurs sont en sens inverse et, associés au champ magnétique, créent
des forces motrices en sens inverse. Le rotor étant libre de tourner sur l’axe
X-Y, les deux forces s’associent pour imprimer aux deux conducteurs un
couple permettant la rotation de la cage d’écureuil : le moteur électrique est
inventé.
Pour entretenir la rotation du moteur, il est nécessaire de faire varier soit le
courant dans les conducteurs de la cage, soit le champ magnétique. Dans un
moteur asynchrone, c’est le champ magnétique qui varie sous forme de
champ tournant créé dans le stator.
Au démarrage le champ tournant balaye les conducteurs de son flux à la
vitesse angulaire de synchronisme. Le rotor mis en rotation tend à rattraper
le champ tournant. Pour qu’il y ait un couple entretenu au niveau des
conducteurs, la variation de flux doit être présente en permanence; ce qui
signifie que si les conducteurs tournent à la vitesse de synchronisme comme
le champ tournant, la variation de flux sur les conducteurs devient nulle et le
couple moteur disparaît.
Un rotor de moteur asynchrone ne tourne donc jamais à la vitesse de
synchronisme (50 Hz). Pour un moteur à une paire de pôles (à 50 Hz, la
vitesse de rotation du champ tournant est de 3 000 [tr/min]) la vitesse de
rotation du rotor peut être de 2 950 [tr/min] par exemple; intervient ici la
notion de glissement.

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