Le Facilitateur PD Correction 1

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COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

SVTEEHB
ère
1 D
NOUVEAU PROGRAMME
CONFORME A L’APC

FOGHA ZABOUE Valince Jovial (PLEG—SVT, Msc)


POUOFO NGUIAM Michel (PLEG—SVT, Msc)

Corrigés détaillés et
commentés de toutes les
épreuves d’intégration

Collection Le Facilitateur
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Catégorie Sensibilisation sur la nécessité de la mitose


d’action 1 : pour le maintien de l’identité biologique
dans les organismes

Identité biologique des organismes

I - EVALUATION DES RESSOURCES


Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Réponses C C B C B A A C A A B C D C C
PARTIE B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition
Test d’ADN : test consistant à analyser l’ADN contenu dans les échantillons biologiques (sang ou cellules) des individus
dans le but d’établir leurs liens de parenté génétique.
Cytologie : C’est la science qui étudie la structure et le fonctionnement des cellules.
Nucléosome : structure en forme sphérique formée par un ensemble de protéines (les histones), autour desquelles est
enroulée une molécule d'ADN.
Centromère : Le centromère est la région de contact des deux chromatides d'un chromosome.
Duplication : C’est le doublement du matériel génétique (ADN) sur un chromosome en interphase.
Mitose : processus de division cellulaire qui permet d'obtenir à partir d'une cellule mère, deux cellules filles identiques
entre elle et identique à la cellule mère.
Cytodiérèse : partage du cytoplasme entre les cellules filles en fin de division.
Caryocinèse : phénomène de séparation du noyau d'une cellule en deux parties distinctes.
Cycle cellulaire : est l'ensemble des phases que connaît une cellule entre deux divisions cellulaires successives.
2) Le microscope optique permet d’observer les structures cellulaires avec un grossissement plus faible comparé au
microscope électronique ; il donne une vue d’ensemble de la cellule, alors que le microscope électronique permet
d’observer l’ultrastructure des différents organes cellulaires.
3) Les chromosomes sont constitués de protéines basiques appelées histones et d’ADN.
4) La molécule d’ADN à une structure bicaténaire (2 brins) et hélicoïdales (enroulée en forme d’hélice).
Sur le plan chimique, l’ADN est un polymère de nucléotides ; le nucléotide étant formé par l’association d’un acide
phosphorique, du désoxyribose et d’une base azotée qui peut être la thymine, l’adénine, la cytosine ou la guanine.
5) Les bases pyrimidiques telles que la thymine et la cytosine (formées d’un seul cycle) ont une taille plus réduite que
les bases puriques telles que l’adénine et la guanine (formées de deux cycles).
6) L’ADN : qui sert de matrice pour la synthèse d’une nouvelle chaîne
Les nucléotides : qui servent de briques pour la construction de la molécule d’ADN ;
L’ADN polymérase : qui catalyse la réaction de la duplication en permettant la polymérisation des nucléotides
L’énergie (ATP) : qui assure la réalisation des travaux liés à ce processus.
7) Toutes les parties de la molécule d’ADN ne peuvent pas être utilisées lors des tests d’ADN car, certaines portions sont
identiques chez tous les individus (portions déterminants par exemple les caractères spécifiques) ce qui ne
permettra pas de distinguer les individus.
Les parties utilisées dans ces tests sont des petites régions de l’ADN appelées microsatellites ou minisatellites ; il
s’agit de portions non codantes, ne déterminant aucun caractère. Ces régions d’ADN sont très différentes d’un individu
à l’autre.
8) Établissement des liens de parenté entre les individus, détection des criminels, établissement des liens de parenté
entre les espèces vivantes.
9) Croissance, Remplacement des cellules mortes, cicatrisation des plaies, conservation de l’information génétique
entre les cellules.

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PARTIE C : EXPLOITATION DES DOCUMENTS/ EXPLICATION DES MECANISMES BIOLOGIQUES


EXERCICE 1
1) L’ADN, car la thymine entre dans la composition chimique de l’ADN.
2) Les chromosomes incorporent la radioactivité, car ils sont constitués d’ADN.
3) La proportion des chromosomes incorporant la radioactivité est plus élevée dans le cas de la photographie A,
c’est-à-dire celle des cellules cultivées sur un milieu contenant la thymidine radioactive. Sur les chromosomes
de la photographie B, on constate qu’une seule chromatide est radioactive.
4) Au départ (photographie A), tous les chromosomes sont radioactifs car au cours de la réplication de l’ADN, les
nouveaux brins formés incorporent la thymidine radioactive, d’où la radioactivité des chromosomes.
Après le transfert sur un milieu non radioactif, les cellules fabriquent de nouveaux brins d’ADN non radioactifs
suivant un processus sémi-conservatif. Ainsi, après deux générations, on obtient des chromosomes avec une
chromatide radioactive et l’autre non radioactive.

Molécule mère d’ADN


issue du milieu contenant la
thymidine radioactive Ouverture de la
(Les deux brins sont molécule et formation 1ère génération
radioactifs) de deux nouveaux Ici, toutes les molécules 2e génération
brins non radioactifs d'ADN sont radioactives Une moitié des molécules
car formées d’un brin d'ADN présente la radioactivité
radioactif et d'un autre brin alors que l'autre moitié ne
non radioactif présente aucune radioactivité
EXERCICE 2 : Plusieurs types d’organisation cellulaire
1) Les cellules eucaryotes sont : Cellule 1, Cellule 2 et Cellule 3, car elles possèdent un noyau individualisé.
2) La cellule procaryote sont : Cellule 4 car son matériel génétique est libre dans le cytoplasme.
3) Les cellules végétales sont : cellule 2 et cellule 3, car elles possèdent une paroi et des vacuoles. Cependant, la
cellule 2 est celle d’un végétal chlorophyllien alors que la cellule 3 est celle d’un végétal non chlorophyllien.
4) La cellule animale est la cellule 1, car c’est une cellule eucaryote qui ne possède pas de paroi.
5)
Cellules organismes Cellules organismes
Cellule 1 Homme Cellule 3 levure de boulanger
Cellule 2 feuilles de tomate Cellule 4 bactérie du yaourt
6) Le noyau : c’est le siège du programme génétique
Mitochondries : c’est la centrale respiratoire et énergétique de la cellule.
Chloroplastes : c’est le siège de la photosynthèse.
Vacuoles : assurent l’accumulation des substances dissoutes pour maintenir la turgescence de la cellule végétale.
EXERCICE 3
1) a) Chez le colibacille, le veau est la levure, on constate que la quantité de thymine (T) est toujours égale à la
quantité d’anime (A) ; de même, la quantité de guanine (G) est toujours égale à la quantité de cytosine (C).
b) on peut donc conclure que la molécule d’ADN est bicaténaire, chaque brin étant lié à l’autre par des liaisons
qui s’établissent entre les bases azotées. L’adénine étant toujours liée à la thymine (A-T) et la cytosine toujours liée
à la guanine (C-G).
2) a) Les résultats observés chez le bactériophage sont surprenant car, chez cet organisme on constate que la quantité
de thymine est différente de la quantité d’Adénine ; de même la quantité de guanine est différente de la quantité de
cytosine.
3) Chez le bactériophage, on pourrait penser que l’ADN et Monobrin et qu’il n’existe pas de paires de bases.

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EXERCICE 4
1) Représentation graphique de l’histogramme (voir figure ci-contre).
NB : dans le tableau de l’exercice, au lieu de 500 à la 3e colonne, il
s’agissait de 5000.

2) Les cellules ayant une fluorescence de 35 se trouvent en phase G1 de


l’interphase, alors que celles ayant une fluorescence de 70 se trouvent
en phase G2 de l’interphase.
3) C’est la duplication ou réplication de l’ADN.
4) Les cellules les plus nombreuses sont celles présentant une
fluorescence de 35. Ceci peut s’expliquer par le faite que la phase G1
dans laquelle ces cellules se trouvent est la plus longue du cycle
cellulaire.
5) Non, il n’est pas possible de trouver une cellule avec une fluorescence de 20, car la quantité d’ADN dans une cellule
ne peut aller en dessous de la valeur observée en phase G1 qui correspond à une fluorescence de 35.
II – EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET DES SAVOIR-ETRE
EXERCICE 1 :
Savoir-faire et/ou être – Interpréter les expériences de Griffith, d’Avery et MC Carthy ;
– Schématiser la structure d’un chromosome et la maquette de l’ADN
1) La souche virulente est la souche « S » alors que la souche non virulente est la souche
« R ».
2) Expérience 1 : la mort des animaux s’explique par la virulence des bactéries de la
souche « S ».
Expérience 2 : la survie des bactéries s’explique par la non virulence de la souche « R ».
Expérience 3 : une fois morte, les bactéries S ne peuvent plus produire de maladies.
Expérience 4 : la mort des souris ici pourrait s’expliquer par le fait que les bactéries R,
qui au départ étaient non virulentes ont été transformées par un élément provenant
des bactéries S tuées.
Expérience 5 : les résultats obtenus ici confirme qu’il y aurait un élément des bactéries S
capable de transformer les bactéries R pour les conférer une virulence.
3) Ce facteur pourrait être l’ADN, les protéines…
4) les fractions susceptibles de transformer les bactéries R sont celles qui renferment
l’ADN (Fraction 1 et fraction 2).
5) L’ADN
6) Voir la maquette de l’ADN sur le schéma ci-contre.
Maquette de l’ADN
EXERCICE 2 :
Savoir-faire et/ou être – Reconnaître les étapes de la mitose au microscope ou sur des electronographies

1) Pour déterminer la durée de l’interphase, il suffit d’additionner la durée des


Cellules Durée de
phases G1, S et G2.
l’interphase
2) Quelques soit la cellule, la durée de l’interphase est toujours supérieure à celle
Méristème de la 13,2
de la mitose.
coiffe
3) La cellule qui se divise le plus activement est la cellule du méristème de la
Centre quiescent 164
coiffe, car elle a l’interphase la plus courte.
4) La division cellulaire ou mitose Méristème 15,28
5) Les chromosomes
6) d - a - c - b - e.
7) Les photographies d et a correspondent à la prophase, car nous observons la condensation de la chromatine pour
donner les chromosomes. La photographie c correspond à la métaphase, car les chromosomes individualisés se placent
à l’équateur de la cellule. La figure b correspond à l’anaphase, car nous observons l’ascension polaire des chromatides.
La figure e correspond à la télophase car les deux lots de chromatides se décondensent pour redonner la chromatine.
EXERCICE 3 :
Savoir-faire et/ou être Réaliser les préparations microscopiques des cellules animales et des cellules végétales
1) La figure A correspond à une cellule végétale car elle a une forme polyédrique et présente de nombreux
chloroplastes. La figure B correspond à une cellule animale car elle a des contours arrondis.
2) Pour observer une cellule végétale, il suffit de prélever l’épiderme d’une feuille verte ou d’un bulbe d’oignon qu’on
place entre lame et lamelle dans une goutte d’eau. Cette préparation est ensuite observée au microscope.

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Pour observer une cellule animale, il suffit de placer une goutte de sang ou des cellules de la muqueuse buccale
(prélevées en grattant la face interne de la joue) sur une lame porte objet. Après coloration avec du bleu de méthylène,
la préparation est recouverte par une lamelle et on peut ensuite passer à l’observation au microscope.
3)
FIGURE A FIGURE B
A Paroi squelettique A Mitochondrie
B Vacuole B Appareil de golgi, (dictyosome)
C Noyau, nucléoplasme C Membrane nucléaire
D Nucléole D Nucléole
E Cytoplasme E Nucléoplasme
F Chloroplaste F Membrane plasmique
G Cytoplasme
4) a) L’organite C (noyau) est le siège du programme génétique. L’organite f (chloroplaste) est le siège de la
photosynthèse.

Ultrastructure du noyau Ultrastructure du chloroplaste


b) L’organite a (mitochondrie) est le siège de la respiration cellulaire et de la production d’énergie. L’organite b
(appareil de Golgi) est le siège de la maturation et de l’exportation des produits synthétisés par la cellule.

Ultrastructure de la mitochondrie Ultrastructure du dictyosome


5) Eléments de comparaison Cellule A (cellule végétale) Cellule B (cellule animal)
Forme Contours polyédrique Contours arrondis
Nature de l’enveloppe Enveloppe membranaire double : Enveloppe membranaire
membranaire la paroi squelettique externe et la unique : membrane
membrane plasmique interne plasmique
organites spécifiques Chloroplaste, vacuole Centrosome, centriole, aster
EXERCICE 4 :
Savoir-faire et/ou être Interpréter la courbe d’évolution de la quantité d’ADN au cours d’un cycle cellulaire
1) tracé de la courbe de la quantité d’ADN en fonction du temps.

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2) Début et la fin d’une mitose

M1 = 1ère mitose
M2 = 2e mitose

3) La durée du cycle cellulaire : D = début M2 – début M1 13 – 1 = 12 HEURES


4) De 2h à 5h30, la quantité d’ADN est constante et égale à 4, ce qui correspond à la phase de croissance G1.
De 5h30 à 10h, on observe un doublement de la quantité d’ADN, ce qui correspond à la phase de duplication.
De 10h à 13h, la quantité d’ADN reste constante et égale à 8, ce qui correspond à la 2e phase de croissance G2.
De 13h à 14h, la quantité d’ADN est réduite de moitié dans les cellules, ce qui correspond à la mitose.
EXERCICE 5 :
Savoir-faire et/ou être Illustrer le comportement des chromosomes pendant la mitose ;
1) Les chromosomes.
2) Voir le schéma ci-contre.
3) À la période de la division cellulaire ou mitose.
4) Croissance, renouvellement des cellules mortes, cicatrisation des plaies, conservation de
l’identité au sein des cellules.
5) G – B – H – E – C – D – F – A
Justification : [G] représente l’interphase car les chromosomes ne sont pas encore visibles ; [B] représente le
début de la prophase, car les chromosomes sont en début de condensation ; [H] représente la fin de la prophase, car
les chromosomes sont parfaitement condensés et les aspects sont déjà présents ; [E] représente la métaphase car
les chromosomes sont disposés en plaque équatoriale ; [C] représente l’anaphase, car on note l’ascension polaire
des chromatides ; [D] représente le début de la télophase, car la membrane nucléaire se forme à nouveau autour
des chromatides dans les futures cellules filles ; [F] représente la fin de la télophase car les chromosomes se
décondensent ; [A] représente le début d’une nouvelle interface car les chromosomes ne sont plus visibles.
6) les cellules filles ont la même garniture chromosomique de la cellule mère de départ : 2n = 4 chromosomes
7) a) Les éléments qui disparaissent pour réapparaître sont : la membrane nucléaire ; la chromatine.
Ceux qui apparaissent pour disparaître sont : les chromosomes, le fuseau achromatique, les asters.
b) pendant l’anaphase
EXERCICE 6 :
1) 2n = 4 chromosomes
2) Phase 1 = duplication (acceptez interphase) ; Phase 2 = mitose
3) au cours de la première phase, les chromosomes passent de une à
deux chromatides : il y a donc doublement de la quantité d’ADN
4) les chromosomes des cellules filles auront la même morphologie que
ceux de la cellule mère de départ.
5) La division cellulaire assure la reproduction conforme de
l’information génétique, car toutes les cellules filles possèdent la
même information contenue dans la cellule mère.

III- EVALUATION DES COMPETENCES


SITUATION-PROBLEME CONTEXTUALISEE 1 :
Compétence ciblée Sensibiliser sur la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique des
organismes.
Consignes Les capacités à Les indicateurs de réussite
évaluer en situation
Consigne 1 Restituer des Un test d’ADN consiste à analyser l’ADN contenu dans les échantillons
connaissances biologiques (sang ou cellules) des individus dans le but d’établir leurs liens de
structurées et parenté génétique.
informer des Sachant que l’ADN des enfants est transmis par les parents, on peut admettre que
populations toutes similitudes extrêmes entre les portions d’ADN de deux individus traduisent
des liens de parenté.

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Consigne 2 Organisation des Chacune des barres correspond aux allèles (formes de gènes) portées par chaque
informations, individu. Lorsque ces allées se situent au même niveau de migration (barres
argumentation, situées sur la même ligne horizontale, alors les individus testés ont les mêmes
Créativité. allèles et seraient donc apparentés.
Consigne 3 Argumentation à L’analyse de ces résultats montre que tous les allèles présents chez l’enfant sont
partir des résultats présents chez monsieur 1, alors que certains allèles de l’enfant ne se retrouvent
expérimentaux pas chez monsieur 2. On peut donc conclure que celui qui est le père de cet enfant
est le Monsieur 1.
SITUATION-PROBLEME CONTEXTUALISEE 2 :
Compétence ciblée Sensibiliser sur la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique
des organismes.
Consignes Les capacités à Les indicateurs de réussite
évaluer en situation
Consigne 1 Argumentation et  En observant le caryotype de votre fœtus, nous constatons qu’il est atteint d’une
organisation des trisomie 21, car à la 21e paire il a 3 chromosomes au lieu de 2.
informations  Sachant que le développement se fait à partir des mitoses de la cellule œuf, on
peut admettre que toutes les cellules de l’organisme aient la même information
génétique, car la mitose conserve l’information dans toutes les cellules filles.
 Votre fœtus est de sexe masculin, car sur son caryotype, on observe les
chromosomes X et Y.
Consigne 2 Communication à Représenter la mitose en utilisant les paires N° 21 et N° 23. On aura ainsi une
l’aide de schéma, cellule mère de départ ayant 5 chromosomes (3 + 2 = 5). Les cellules filles
issues des 4 étapes de la mitose auront chacune 5 chromosomes.
Consigne 3 Développer des Non, car toutes les cellules de l’individu présentent l’anomalie. Un éventuel
arguments traitement impliquerait de modifier l’information génétique dans toutes les
cellules, ce qui est impossible.
Consigne 4 Sensibiliser, informer Présenter des schémas qui illustrent le comportement des chromosomes au
à partir des schémas cours de la duplication (passage d’une chromatide à deux chromatides), puis
montrer la séparation des deux chromatides du chromosome pendant la mitose
pour donner à nouveau des chromosomes à une chromatide.

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Catégorie Sensibilisation sur la permanence du


d’action 2 : renouvellement moléculaire des cellules

Le renouvellement moléculaire
et le code génétique
I - EVALUATION DES RESSOURCES
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Réponses d a a a, c b a c b d c b c a c
15) 1-e, 2-b, 3-d, 4-c, 5-a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QR
1) Définitions :
Renouvellement moléculaire : C’est le remplacement des molécules par des molécules nouvelles identiques au sein des
cellules au des organismes.
Epissage : c’est un mécanisme de maturation du pré-ARNm issu de la transcription, permettant à ce dernier de se
débarrasser de séquences non-codantes (les introns), pour donner un ARN messager mature.
Transcription : C’est un mécanisme biologique permettant la synthèse d'une molécule d’ARNm à partir d'une molécule
d’ADN complémentaire, grâce à une enzyme qui est l’ARN polymérase.
Traduction : c’est un processus permettant la synthèse d'une chaîne polypeptidique (protéine) à partir de l’information
contenue dans la molécule d’ARN messager (ARNm).
Code génétique : l'ensemble des correspondances qui existent entre les séquences de trois nucléotides de l’ARNm
(codons) et les acides aminés constitutifs des protéines.
Gène : C’est une portion d'ADN contenant la totalité de l'information génétique nécessaire à la fabrication d'une protéine.
Allèle : Ce sont les différentes formes que peut prendre un gène dans une population.
Exon : Séquence codante du gène qui sera transcrite puis traduite en chaine polypeptidique.
Intron : Séquence non codante du gène, qui sera transcrite puis exciser au moment de l’épissage.
Codon : c’est une séquence de trois nucléotides successifs dans une molécule d'ARN, qui code pour l'un des vingt acides
aminés entrant dans la composition des protéines ou qui sert de signal de mise en route ou d'arrêt de la production
Polysome (ou polyribosome) : c’est un ensemble de ribosomes reliés entre eux par un ARN messager.
Exocytose : c’est le processus au cours duquel les substances contenues dans le cytoplasme d'une cellule sont enveloppées
par la membrane de cette cellule, pour être ensuite rejetées vers l'extérieur
2)
 Les oses : Les pentoses ; exemple le ribose (C5H10O5) et le désoxyribose (C5H10O4).
Les hexoses ; exemple : le glucose, le fructose et le galactose, tous de formule chimique C6H12O6.
 Les diosides ou diholosides ; exemple : lactose, maltose et saccharose, tous de formule chimique C12H22O11.
 Les polyosides ; exemple : l’amidon, le glycogène, la cellulose, tous de formule chimique brute (C6H10O5)n.
3) Les monomères constituant les protéines sont les acides aminés.
4) Les molécules du renouvellement moléculaire ont deux origines : elles proviennent d’une part de l’alimentation et
d’autre part elles proviennent du remaniement (recyclage) des molécules déjà présentes dans l’organisme.
5) La réaction de Biuret : dans un tube à essai contenant des protides (au moins un dipeptide), on introduit du sulfate
de cuivre (CuSO4) et de la soude (NaOH). Comme résultat, on observe une coloration violette.
6) La réaction caractéristique des sucres réducteurs est la réaction à la liqueur de Fehling à chaud. Dans un tube à
essai renfermant une solution de sucre réducteur, on introduit de la liqueur de Fehling. Après chauffage, on obtient
un précipité rouge brique.
7) a) La transcription et la traduction.
b) La transcription se déroule dans le noyau, alors que la traduction à lieu dans le cytoplasme.
8)
Point de comparaison ADN ARN
Structure Bicaténaire (double brin) Monocaténaire (monobrin)
Composition chimique Acide phosphorique, Désoxyribose Acide phosphorique, Ribose
Bases azotés puriques (A et G) ; Bases azotés puriques (A et G) ;
Bases azotés pyrimidiques (T et C) Bases azotés pyrimidiques (U et C) ;
Localisation Noyau Cytoplasme et noyau
Rôle Support de l’information génétique Expression de l’information génétique

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9) L’ADN (gène) : détenteur de l’information pour la synthèse de la protéine.


Les enzymes : catalyseur des différentes réactions chimiques qui interviennent au cours de la synthèse.
L’ARNm : Transporte le message génétique du noyau vers le cytoplasme.
Les acides aminés : constituent les briques pour l’assemblage des protéines.
Les ARNt : assurent le transfert des acides aminés vers le lieu de la synthèse, puis les adaptent à une position précise.
Les ribosomes : siège de l’assemblage des chaines polypeptidiques.
L’ATP (énergie) : fournit l’énergie pour tous le processus de synthèse.
10) Le noyau, les ribosomes, le dictyosome, les mitochondries (production d’énergie pour la synthèse).

Partie C : Exploitation des documents/ explication des mécanismes biologique


EXERCICE 1 :
1) Réalisons la traduction de cette séquence d’ARNm en utilisant le code génétique.
ARNm : GUU GGA GAG CGU GGC UUC UUC UAC ACU CCU AAG ACU
Chaine polypeptidique :

Ainsi, les 8 derniers acides


aminés de cette chaine sont :

2) En faisant une transcription inverse, retrouvons la séquence des deux brins du gène qui est à l’origine de cet ARNm.

EXERCICE 2 :
1) On veut démontrer que les ARNm sont les vecteurs des informations génétiques qui permettent la synthèse des
protéines dans le cytoplasme.
Hypothèse : les ARNm issus des érythroblastes de lapin permettent la synthèse de l’hémoglobine dans le cytoplasme
des cellules œuf de xénope.
2) Après injection des ARNm d’érythroblastes de lapin dans les cellules œuf de xénope, on observe trois factions
protéiques différentes : deux d’entre elles correspondent aux protéines A et B naturellement fabriquées par les œufs
s de xénope, la troisième faction est identique à celle de l’hémoglobine identifiée dans les érythroblastes de lapin.
Oui ces résultats sont en accord avec notre hypothèse précédant. On peut en conclure que les ARN messager
d’érythroblastes ont permis la synthèse d’hémoglobine dans le cytoplasme des œufs de xénopes. Un ARN messager
est donc un messager qui transfère son information dans le cytoplasme où il est utilisé pour fabriquer une protéine
déterminée.
3) Les cellules de xénope ont pu traduire les ARNm de lapin puisqu’il y a eu synthèse d’hémoglobine de lapin. Les
molécules cytoplasmiques responsables de la traduction fonctionnent donc de la même façon dans une cellule de
xénope ou dans une cellule de lapin. Le code génétique est de même pour tous les êtres vivants, il est donc universel.
4) Il suffira ici d’utiliser le code génétique pour retrouver une séquence nucléotidique possible de l’ARNm qui serait à
l’origine de cette chaîne d’acides aminés. À partir de cet ARNm, on pourra remonter jusqu’au gène par une
transcription inverse.
Chaine polypeptidique

ARNm

ADN (gène)
EXERCICE 3 :

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II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être


EXERCICE 1 :
Savoir-faire et/ou être Evaluer la durée de vie d’une protéine

1) Tracé de la courbe (voir schéma ci-contre).


2) L’observation de cette courbe montre qu’elle est
décroissante, ce qui correspond à une période de
catabolisme des protéines.
3) La demi-vie est le temps nécessaire pour que soit
dégradée la quantité de substances disponibles à
un instant donné. Si nous considérons une valeur
de 100, la moitié sera de 50. Il faudra donc deux
jours pour atteindre cette moitié.
La demi-vie est donc de : 2 – 0 = 2 jours.
4) Les molécules protéiques sont en équilibre
dynamique, car la dégradation est compensée par
une synthèse de nouvelles molécules identiques.
5) Les molécules du renouvellement moléculaire ont deux origines : elles proviennent d’une part de l’alimentation
et d’autre part elles proviennent du remaniement (recyclage) des molécules déjà présentes dans l’organisme.
EXERCICE 2 :
Savoir-faire et/ou être Analyser et interpréter les courbes d’évolution de la radioactivité au niveau des
organites cellulaires après injection d’un acide aminé radioactif
1) L’uracile (U) est incorporé dans l’ARNm ; la thymine (T) est incorporée dans l’ADN ; les acides aminés (AA) sont
incorporés dans les protéines.
2) Sur le document 1A, la radioactivité est tout d’abord présente dans le noyau, puis elle migre dans le cytoplasme.
Sur le document 1B, la radioactivité se localise uniquement dans le noyau tout au long de l’expérience.
Sur le document 1c, la radioactivité se localise uniquement dans le cytoplasme, plus précisément au niveau des ribosomes.
3) Document 1A : l’uracile radioactif est utilisé pour la synthèse de l’ARN radioactif dans le noyau, d’où la radioactivité
du noyau au temps t = 0. Cet ARNm quitte ensuite le noyau pour migrer vers le cytoplasme, d’où la présence de la
radioactivité dans le cytoplasme au temps t = 88.
Document 1B : la thymine radioactive est utilisée dans le noyau pour synthétiser l’ADN radioactif au cours de la
duplication, d’où la radioactivité du noyau. L’ADN étend une macromolécule qui ne peut sortir du noyau, ceci
explique pourquoi la radioactivité ne revient plus dans le cytoplasme.
Document 1C : les acides aminés radioactifs sont utilisés au niveau des ribosomes pour la synthèse des chaînes
polypeptidiques au cours de la traduction, ce qui explique la radioactivité observée au niveau du ribosome
4) La thymine intervient dans la synthèse de l’ADN qui est le support du programme génétique (détenteur de
l’information pour la synthèse de la protéine) ; l’uracile intervient dans la synthèse de l’ARN messager qui assure le
transfert du message génétique du noyau vers le cytoplasme ; enfin, les acides aminés sont les briques utilisées pour
édifier les protéines à partir des informations contenues dans l’ARNm

EXERCICE 3:
Savoir-faire et/ou être Réaliser une maquette du mécanisme de la transcription de l’ADN en ARNm ;
1) Pour écrire la séquence des acides aminés de ces protéines, il faudrait réaliser la transcription et la traduction.
NB : ici, seul le brin codant nous a été donné. Ainsi pour la transcription Il faudra tout simplement remplacer la
thymine par l’uracile afin d’obtenir l’ARNm.

2) Ces deux portions de gènes comportent un seul triple de nucléotide en commun (4 e position), alors que les deux
chaînes polypeptidiques comportent 5 acides aminés en commun et en même position.
3) La propriété ainsi mise en évidence et la redondance du code génétique, car plusieurs codons différents déterminent
le même acide aminé.
4) a) Dans le noyau, la radioactivité est nulle tout au long de l’expérience ;

285
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Dans le cytoplasme, la radioactivité est tout d’abord constante de 3 à 15 min, puis croit rapidement jusqu’à atteindre
un maximum de 2,75 UA à la 25e minute. Cette radioactivité chutte par la suite jusqu’à s’annuler à la 60e minute.
Dans la lumière de l’acinus, la radioactivité apparaît à la 15e minute et croit rapidement jusqu’à atteindre un
maximum de 4 UA à la 45e minute. Elle chute par la suite.
b) ainsi, l’incorporation de la radioactivité se fait au niveau du cytoplasme.
c) La caséine est synthétisée dans le cytoplasme par l’incorporation des acides aminés ; elle est ensuite déversée
hors de la cellule dans la lumière des acini, puis conduite jusqu’aux canaux galactophores.
EXERCICE 4 :
Savoir-faire et/ou être Réaliser une maquette du mécanisme de la transcription de l’ADN en ARNm ;

1) Schématiser les ARNt avec leurs


deux principaux sites qui sont : site
de fixation des acides aminés et
anticodon.

2) Schémas des ARNt

3) Réalisons la traduction de l’ARNm obtenu plus haut.

4) Le code génétique est non ambigu, car un codon ne peut coder qu'un seul acide aminé bien précis parmi les vingt
qui existent.
5) Le code génétique est redondant, car plusieurs codons différents peuvent désigner un même acide aminé.
EXERCICE 5 :
Savoir-faire et/ou être Déterminer l’origine des précurseurs servant au renouvellement moléculaire
1) Les acides aminés utilisés lors du renouvellement des protéines ont deux origines : ils proviennent d’une part de
l’alimentation et d’autre part du remaniement (recyclage) des molécules déjà présentes dans l’organisme.
2) L’expérience de cet élève vise à déterminer l’influence de certains acides aminés sur la croissance chez le rat.
3) Chez les animaux nourris à la caséine, la croissance est normale. Par contre, chez les animaux nourris à la zéine, on
observe une perte de masse. Cette perte de masse cesse lorsqu’on ajoute le tryptophane à l’alimentation. En ajoutant
le tryptophane et la Lysine, on constate que la croissance devient normale.
Ainsi, on peut affirmer que certains acides aminés comme le tryptophane et la Lysine sont indispensables pour la
croissance chez le rat.
4) Analyse : en ajoutant de la leucine radioactive dans l’alimentation des rats, on constate que certains acides aminés
dans l’organisme incorporent la radioactivité, alors que d’autres n’incorporent pas la radioactivité, notamment la
lysine.
La radioactivité dans certains acides aminés est due au fait que ceux-ci sont synthétisés à partir de la leucine
radioactive. Ainsi, on peut conclure que certains acides aminés peuvent être fabriqués par l’organisme à partir d’autres
précurseurs, ce qui n’est pas le cas pour la lysine qui doit absolument provenir de l’alimentation.
5) La caséine est une « protéine complète » qui renferme tous les acides aminés indispensables, d’où la croissance
normale chez les rats nourris avec cette protéine. Par contre, la zéine est une « protéine incomplète » qui ne renferme
pas le tryptophane et la lysine, d’où la perte de poids chez les rats nourris avec cette protéine.
6) Les acides aminés indispensables sont les acides aminés que l’organisme ne peut synthétiser et dont l’absence dans
l’alimentation entraîne des troubles de croissance.

III- EVALUATION DES COMPETENCES


SITUATION-PROBLEME CONTEXTUALISEE :
Compétence ciblée Sensibilisation sur la permanence du renouvellement moléculaire des cellules
Les capacités Les indicateurs de réussite
à évalué
Consigne Sensibiliser, Montrer que la phénylcétonurie est due à une accumulation d’un acide aminé : la
1 argumenter phénylalanine, suite au déficit d’une enzyme qui est la PAH.

286
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Niveau macros- Niveau Niveau cellulaire Niveau moléculaire


copique biochimique
Individu sain Normal Concentration Les cellules du foie L’enzyme PAH possède
normal en transforment la l’acide glutamique en
phénylalanine (0,6 phénylalanine en tyrosine. position 280, et fonctionne
à 0,8 mg/dL) normalement.
Individu Aération mentale Concentration élevé Les cellules du foie ne L’enzyme PAH possède la
malade en phénylalanine transforment pas la lysine en position 280 et ne
(20 à 50 mg/dL) phénylalanine en tyrosine. fonctionne pas.

Consigne Communiquer Il suffira ici d’utiliser le code génétique pour retrouver une séquence nucléotidique possible
2 , Sensibiliser, de l’ARNm qui serait à l’origine de cette chaîne d’acides aminés. À partir de cet ARNm, on
argumenter pourra remonter jusqu’au gène par une transcription inverse.

Consigne Communiquer Ici, il faudra montrer que la première cause de la phénylcétonurie est une modification du
3 , sensibiliser programme génétique qui entraine la production d’une protéine non fonctionnelle.
Modification de l’information génétique dans l’ADN

Remplacement de l’acide glutamique en position 280 par la lysine dans l’enzyme PAH

Production d’une PAH non fonctionnelle

Phénylalanine non transformée par les cellules du foie

Accumulation de la phénylalanine dans le sang

Toxicité de la phénylalanine es excès

Lésions cérébrales

Aération mentale
Consigne Communiquer Si les nouveau-nés sont détectés comme phénylcétonuriques, un apport alimentaire pauvre en
4 , Créativité, phénylalanine dès la naissance permet de ne pas avoir d’excès de cet acide aminé même en
cohérence, absence de l’enzyme PAH. On ne guérit pas de la maladie, mais les symptômes n’apparaissent
pas.

287
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Catégorie Sensibilisation sur la technique du génie


d’action 3 : génétique dans le cadre de l’amélioration
des caractéristiques des organismes vivants

Le génie génétique et l’amélioration des


caractéristiques des organismes
I - EVALUATION DES RESSOURCES
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7
Réponses b b a c b c b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition des mots et expressions
Génie génétique : technique consistant à enlever, modifier ou ajouter des gènes à une molécule d'ADN d'un organisme,
de sorte à changer l'information qu'elle contient.
OGM (organisme transgénique) : organisme dont le génome a été modifié pour lui conférer une nouvelle propriété.
Transgène : séquence isolée d'un gène, transférée d'un organisme à un autre, lors de la mise en œuvre de la transgénèse
Plasmide : molécule d'ADN circulaire du cytoplasme bactérien, utilisée lors des manipulations de génie génétique
2) Les enzymes de restriction
3) Les ADN ligases.
4) Plantes à grand rendement (croissance rapide, gros fruit…), résistance à la sécheresse, aux maladies, aux insectes
ravageurs, à la pourriture. Goût amélioré…
5) Les interactions des OGM avec les autres plantes de l’écosystème peuvent engendrer le développement de nouvelles
espèces toxiques pour l’environnement ;
Dans un champ, les croisements entre plantes GM et plantes naturelles peuvent produire de nouvelles espèces
dangereuses pour la santé de l’Homme et pour les autres animaux.

Partie C : Exploitation des documents/ Explication des mécanismes biologiques


EXERCICE 1
1) Le glyphosate agit en bloquant (inhibant) une enzyme appelée EPSPS qui intervient dans la synthèse des acides
aminés essentiels pour la synthèse des protéines. Ainsi, sans ces acides aminés le végétal ne pourra plus produire les
protéines indispensables, d’où la mort immédiate.
2) a) Dans le soja Roundup ready, le glyphosate est incapable de se fixer sur l’enzyme (EPSPS) pour l’inhiber. Ainsi,
même en présence de cet herbicide, la plante continue à produire ses acides aminés essentiels et à se développer.
b) D’après le document 3, la quantité d’herbicide utilisé varie entre 1,4 et 1,6 kg, avec une part de plus en plus
croissante du glyphosate. Ainsi, la culture d’OGM Roundup ready est responsable d’une augmentation de l’utilisation
des herbicides et en particulier celle du glyphosate.
c) l’intérêt agricole des OGM Roundup ready est de pouvoir traiter les champs pendant toute la culture avec le
glyphosate qui est un désherbant. Il permet donc de diminuer la main-d’œuvre pour le désherbage des champs.
l’intérêt écologique des OGM Roundup pourrait être lié au fait qu’il réduit l’utilisation d’autres herbicides qui sont
très toxique pour l’environnement. Cependant, le glyphosate entraîne une surconsommation des herbicides qui
pourraient à la long être toxique pour l’environnement et pour les humains.
3) Ici, la réponse affirmative ou négative peut être acceptée ; c’est surtout la justification qui est importante.
 Oui je pourrais conseiller ce soja aux agriculteurs camerounais, car cette espèce réduira le temps de
travail tout en conservant le rendement. Ainsi l’agriculteur aura la possibilité de pratiquer d’autres activités
économiques rentables.
 Non, je ne pourrais conseiller cette espèce de soja aux agriculteurs camerounais, car elle demande un
coût plus élevé en herbicides. De plus les interactions de ces plantes OGM avec d’autres espèces ne sont pas
connues. L’utilisation de telles plantes pourrait donc constituer un danger écologique.
EXERCICE 2
1) Les étapes du génie génétique sont :
 Identification et isolement du gène d’intérêt.
 Transfert du gène d’intérêt dans la nouvelle cellule hôte (ce transfert se fait normalement après une application
du gène isolé).
 Expression du gène d’intérêt dans la cellule hôte ;
 Obtention d’une plante transgénique
Le principe du génie génétique est donc de transférer un gène d’intérêt d’une espèce donneuse à une espèce receveuse, et

288
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

de faire fonctionner ce gène dans l’organisme hôte, en se basant sur l’universalité du code génétique.
2) La transgénèse est basée sur l’universalité du code génétique ; ainsi, en transférant un gène d’une espèce vers une
autre, ce gène s’exprime dans l’espèce hôte et lui permet d’acquérir de nouveaux caractères « avantageux » qu’elle ne
possédait pas auparavant.
3) L’objectif visé par le document 2 est l’obtention d’une bactérie capable de fabriquer l’insuline utilisable en thérapie
contre le diabète.
L’objectif visé par le document 3 est l’obtention d’un maïs transgénique capable de résister à l’attaque des larves de
pyrale.
4) Les OGM seraient meilleurs pour l’Afrique car il permettrait la production de grandes quantités de nourriture pour
lutter contre la famine qui sévit dans plusieurs régions d’Afrique. De plus, à la différence de la révolution verte qui
est responsable d’une extension infinie des surfaces cultivables, cette augmentation de la production ne sera pas
accompagnée d’une destruction des écosystèmes naturels.
5) Sur le plan économique, les OGM entraînent des dépenses supplémentaires pour l’achat des semences, car les
agriculteurs ne peuvent pas utiliser la même semence plus d’une fois. Ils sont obligés d’acheter à chaque fois de
nouvelles semences.
Sur le plan écologique, il pourrait avoir transfert de gènes d’une espèce à l’autre au cours de la reproduction sexuée,
production de molécules toxiques pour l’environnement.
II - EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET DES SAVOIR-ETRE
Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Expliquer la technique d’obtention d’une plante transgénique pour une caractéristique donnée
1) Il faut détruire les charançons, car ceux-ci se nourrissent de graines de céréales qu’ils détruisent, réduisant ainsi la
productivité agricole.
2) On peut détruire les charançons à l’aide d’insecticides, mais l’inconvénient de cette technique et que les insecticides
sur des graines de céréales entraîneraient immédiatement une intoxication alimentaire.
3) Pour obtenir des céréales résistantes aux charançons, on peut transférer le gène responsable de la synthèse de la
protéine toxique aux charançons du pois cassé vers le riz. Ainsi, on obtiendrait une variété de riz OGM capable de
repousser les charançons.
4) Les étapes de cette technique sont : Identification et isolement du gène d’intérêt, amplification et transfert du gène
d’intérêt, expression du gène d’intérêt.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Expliquer la technique d’obtention d’une plante transgénique pour une caractéristique donnée
1) a) le caractère transgénique de ce maïs est lié à sa capacité à synthétiser une protéine toxique pour les pyrales,
protéine normalement propre à la bactérie Bacilus thuringiensis.
b) l’introduction de ce gène dans le maïs vise à conférer à ces derniers une résistance contre les larves de pyrales.
2) a) Le caractère nouveau qui apparaît dans le maïs transgénique et la capacité à synthétiser la protéine toxique de la
bactérie Bacilus thuringiensis.
b) il y aura une augmentation de la production de maïs car les plants de maïs ne seront plus attaqués.
3) a) L’auteur de ce texte et contre les OGM, car :
 Il affirme que les OGM pourrait rendre impossible l’agriculture biologique
 Les OGM pourraient provoquer l’évolution de super mauvais herbes et de super prédateurs.
 La culture des OGM constitue une grave et irréversible irresponsabilité écologique.
4) La culture des OGM pourrait constituer une grave et irréversible irresponsabilité écologique, car ces OGM peuvent
rendre impossible la culture biologique en envahissant le patrimoine génétique des espèces cultivées ; il pourrait
réduire la variété des espèces (biodiversité) et créer de nouvelles espèces dangereuses.
5) a) L’ADN
b) ce support est universel, car le gène responsable de la production de la protéine toxique s’exprime pour
déterminer la même protéine, que ce soit dans chez la bactérie ou chez le maïs.

III- EVALUATION DES COMPETENCES


SITUATION-PROBLEME CONTEXTUALISEE :
Compétence ciblée Sensibilisation sur la technique du génie génétique dans le cadre de l’amélioration des
caractéristiques des organismes vivants
Consignes Les capacités à Les indicateurs de réussite
évaluer en situation
Consigne Sensibiliser, Un organisme OGM est un organisme dans lequel on a introduit un gène étranger,
1 argumenter ce qui lui confère un caractère nouveau. Ce caractère nouveau est généralement
avantageux pour l’humanité. En agronomie, le génie génétique permet par exemple
la production de variété de tomate GM telle que la tomate « Lycopersicon
esculentum-1345-4 » qui se conserve sur une longue période, permettant une
disponibilité des fruits plusieurs mois après la récolte.

289
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Consigne Communiquer, Ici, on notera la créativité de chaque élève dans sa manière de concevoir un schéma
2 informer qui présente les 4 grandes étapes de la transgénèse, à savoir : identification et
isolement du gène d’intérêt, transfert du gène d’intérêt, expression du gène d’intérêt
pour déterminer le caractère recherché dans l’organisme transgénique.

Consigne Sensibiliser, Grace à la transgénèse, la tomate GM « Lycopersicon esculentum-1345 » ne produit


3 argumenter plus d’éthylène en grande quantité. Sachant que cet éthylène est à l’origine du
mûrissement et du pourrissement précoces des fruits, les plantes GM
« Lycopersicon esculentum-1345 » produiront des fruits qui pourront être conservés
sur plusieurs mois, assurant ainsi leurs disponibilité sur une grande partie de
l’année.
Consigne Sensibiliser,  Le Maïs Bt qui est capable de synthétiser la protéine toxique de la bactérie
4 argumenter Bacillus thuringensis, ce qui le rend résistant aux larves de pyrales : principal
ravageur des plants de maïs.
 Le Maïs NK 603 : cette variété de maïs possède dans son génome un gène
qui lui confère une résistance aux herbicides. Ainsi, lorsque le champ est
pulvérisé, les autres herbes sont détruites et seul ce maïs subsiste et continue
son développement.
 Tomate transgénique NHX1 : s’adapte aux sols salés des mangroves et des
zones côtières.
 Le soja GM de Monsanto : très résistant à l’herbicide le plus utilisé qui est
le glyphosate.
 Riz OGM LL601 : très résistant aux larves de pyrale.

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COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Catégorie Sensibilisation sur l’influence des enzymes


d’action 4 : sur les réactions chimiques indispensables
au renouvellement moléculaire

La catalyse enzymatique
I- Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5
Réponses b a d I : c, d ; II :b, c ; III : a a

Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)


1) Définitions :
Catalyseur : substance qui accélère une réaction chimique.
Enzyme : sont des catalyseurs biochimiques c’est-à-dire produits par les êtres vivants et qui à faible dose,
accélèrent une réaction chimique et se retrouvent intactes à la fin de celle-ci.
Site catalytique : domaine de l’enzyme qui interagit avec le substrat et où a lieu la catalyse.
Température optimale : température à laquelle sa vitesse d’activité enzymatique est maximale
2) L’affirmation enzymatique inexacte est : « À chaque substrat son enzyme ». Car sur un substrat, plusieurs enzymes
peuvent agir en plusieurs endroits du substrat.
3) Une enzyme extraite d'une cellule conserve son activité lorsqu’elle est placée dans des conditions d’action similaire
à celle qui règnent dans la cellule où elle a été extraite.
4) Hydrolyse, estérification, oxydation, phosphorylation, polymérisation, reduction …
5) La vitesse maximale d’une enzyme est atteinte lorsque toutes les molécules d’enzymes se lient de façon reversible à
leur substrat en formant le complexe enzyme-substrat : on dit que l’enzyme est saturée.
6) Les températures très basses ralentissent l’activité des enzymes : on dit qu’elles inactivent l’enzyme. Tandis que
toute augmentation de la température provoque une augmentation de l’activité enzymatique. Cependant, lorsque les
températures deviennent très élevées, les enzymes (comme toutes les protéines) subissent une dénaturation. C’est-
à-dire qu’elles perdent leur conformation spatiale. Chaque enzyme a une température à laquelle sa vitesse d’activité
est maximale : c’est la température optimale
7) Lorsque la vitesse initiale n’augmente plus, alors, cela signifie que toutes les enzymes sont associés à une molécule
de substrat. Ainsi, quel que soit la quantité d’enzymes ou de substrat en ce moment-là, la vitesse initiale ne pourra
plus augmenter.
8) Construire une ou deux phrases illustrant une idée importante exprimée en cours.
a) Lors d’une réaction enzymatique, l’enzyme se lie de manière réversible à son substrat
b) Un catalyseur chimique agit à une température très élevée comparé à un catalyseur biologique.
c) La spécificité de substrat est une caractéristique de la réaction enzymatique.
d) La vitesse initiale de l’activité enzymatique est dite maximale lorsqu’il y a saturation des enzymes par le
substrat.
e) Pour chaque enzyme, le pH optimal d’activité est la valeur du pH qui définit la condition optimale à laquelle
la réaction enzymatique est la plus favorable.
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1 :
1) La présure est l’enzyme qui provoque la formation du caillé du lait lors de la fabrication du fromage.
2) Les champignons ajoutés au lait ont comme activité métabolique de provoquer la fermentation du lactose avec
libération du CO2.
3) L’aspect et le goût du fromage sont en effet fonction des microorganismes utilisés pour provoquer des transformations
lors de la fabrication du fromage.
4) En effet, chaque souche de champignons est caractérisée par son équipement enzymatique. En fonction des types de
réactions catalysées, on obtiendra une variété de fromage.
Exercice 2
A.
1. Dans le tube 1, la pepsine à hydrolysé l’albumine d’où la disparition des flocons d’albumine.
2. Le test au Biuret positif témoigne de la présence des protéines dans le milieu testé.
3. Les tubes 1, 2 et 3 ont comme ressemblances le même contenu (pepsine + HCL dilué+ albumine) et sont soumis
aux mêmes conditions de pH. Cependant, ils diffèrent par leur température (38°C, 100°C et 0°C respectivement).

291
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

4. Dans des conditions de température proche de celle du corps (38°C) l’ovalbumine est hydrolysée par la pepsine.
Dans des conditions de température très élevée par rapport à celle du corps (100°C) l’ovalbumine n’est pas
transformée par la pepsine. Dans des conditions de température inférieur à celle du corps (0°C) l’ovalbumine n’est
pas transformée par la pepsine.
5. Les tubes 1, 4 et 5 sont soumis à la même température (38°C), tandis que leurs contenus diffèrent. En effet, le tube
1 contient la pepsine + HCL dilué + l’ovalbumine et est soumis à un pH de 2. Le tube 4 contient la pepsine +
l’ovalbumine et est placé dans les conditions de pH de 7. Et enfin le tube 5 contient l’ovalbumine + le HCL dilué et
est placé dans les condition de pH de 2.
6. La réaction positive au test de Biuret signifie que toute l’albumine n’a pas disparue. Cette dernière n’a donc pas
complètement été hydrolysé.
7. Maintenir le pH du milieu semblable à celui des conditions d’action naturelles à celui de la pepsine.
B.
1) Tube 7
2) Les conditions d’action de cette protéase sont : température proche de celle du corps (38°C), milieu
alcalin (pH d’environ 8,3) et un substrat de nature protidique (ovalbumine).
3) Comparaison sous forme de tableau l’action de ces deux protéases.
Pepsine Trypsine
Température d’action Celle du corps (37°C) Celle du corps (37°C)
pH du milieu Acide (pH=2) Basique (pH=8,3)
Substrat Protides (albumine) Protides (albumine)
Type de réaction Hydrolyse Hydrolyse

Exercice 3
1. Lors d’une réaction enzymatique, l’enzyme se lie de manière réversible à son substrat (peptide 2) pour former
le complexe enzyme-substrat. Dès que la réaction chimique à lieu, le complexe enzyme-substrat se dissocie en
libérant l’enzyme et les produits (1 et 2) formés. L’enzyme peut à nouveau se fixer à une nouvelle molécule de
substrat.
Il existe une étroite complémentarité entre le site actif d’une enzyme et une certaine région du substrat :
telle un « serrure et sa clé ». C’est cette complémentarité qui explique pourquoi les enzymes ont une spécificité
de substrat et la spécificité de réaction.
2.

II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être


Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats obtenus
1) La fibrine est un composé protidique. Car, elle réagit positivement si on effectue le test de Biuret.
2) La pepsine a hydrolysé la fibrine d’où sa disparition dans le tube.
3) La réaction du biuret reste positive car, ce test met en évidence les liaisons peptiques. La fibrine qui est une protéine
a donc été hydrolysée en peptides (composé possédant encore les liaisons peptidiques)
4) La pepsine est une protéine et l’ébullition l’a dénaturé.
5) Une enzyme dénaturée perd sa conformation spatiale ou tridimensionnelle. Chose qui affecte son site actif et
l’empêche de se lier à son substrat.
Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de l’activité
enzymatique
1) Les parties de la boîte de pétri colorées en bleu par l’eau iodée témoigne de la présence de l’amidon. En effet, cette
dernière se colore en bleu en présence de l’eau iodée.
2) Les auréoles incolores témoignent des zones où l’amidon est absente. Cela signifie que l’amidon qui s’y trouvait a
été hydrolysée par les enzymes produits par la graine sectionnée.
3) En effet, en faisant bouillir les graines, la chaleur de l’ébullition dénature les enzymes contenues dans la graine
sectionnée. D’où l’amidon ne peut plus être hydrolysée. Ce qui entraîne l’absence des auréoles.
4) C’est une enzyme : l’amylase
5) L’amylase tout comme les autres enzymes est de nature protéique. Et elle se dénature donc quand elles sont soumises
à de fortes température ou à l’ébullition.
6) Dans le tube digestif, l’amylase se trouvent dans la salive (amylase salivaire) et dans le suc pancréatique (amylase
pancréatique).
7) Cet élément permet de mobiliser les réserves glucidiques de la graine pour les mettre à la disposition de la jeune
plantule au moment de la germination.
Exercice 4 :

292
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Savoir-faire et/ou être Interpréter les courbes d’évolution de la vitesse enzymatique dans les conditions de
milieux différents.
1) La courbe de l’expérience 1 représente la concentration du produit de la catalyse en fonction du temps. Elle croit
jusqu’à une certaine concentration du produit, ensuite, devient stable : on dit alors que la réaction enzymatique a
atteint la vitesse maximale. Pour expliquer les variations de la vitesse de la réaction enzymatique en fonction du
temps, on est obligé d’admettre la formation d’un complexe temporaire enzyme-substrat. Dans cette
interprétation du phénomène de catalyse enzymatique, chaque molécule de substrat (S) s’emboîte étroitement dans
une molécule d’enzyme (E) au niveau su site actif (ayant une configuration spatiale lui est complémentaire). Dès
que la réaction à lieu, les produits obtenus (P), qui présentent moins d’affinité pour l’enzyme, s’en séparent
2) Les courbes S1, S2 et S3 de la concentration du produit en fonction du temps croient jusqu’à une certaine
concentration du produit, à partir de laquelle elle devient stable : c’est la vitesse maximale de la réaction. La vitesse
maximale pour la concentration de substrat S3 est plus élevée qu’en S2, cette dernière étant plus élevée qu’en S1. En
effet, plus le substrat est concentré, plus vite l’enzyme est saturée, et plus grande est la vitesse maximale de réaction.
3) Les courbes 1, 2 et 3 ont une évolution similaire. Cependant, la vitesse maximale de la courbe 1 est plus élevée que
celle de la courbe 2 et cette dernière est plus élevée que celle de la courbe 3. Les substance « x » et « y » sont donc
des inhibiteurs compétitifs de l’enzyme, vue qu’elles ressemblent au substrat et que leur présence baisse la vitesse
maximale de la réaction. Cependant, l’affinité de l’enzyme pour la substance « y » est plus élevée que son affinité
pour la substance « x ». Car, la vitesse maximale est plus faible pour la courbe 3.
Exercice 5 :
Savoir-faire et/ou être Confectionner une maquette enzyme-substrat

Figure : Variation de la vitesse d’une réaction enzymatique

Pour expliquer les variations de la vitesse de la réaction enzymatique en fonction du temps, on a été obligé d’admettre la
formation d’un complexe temporaire enzyme-substrat. Dans cette interprétation du phénomène de catalyse
enzymatique, chaque molécule de substrat (S) s’emboîte étroitement dans une molécule d’enzyme (E) au niveau su site
actif dont la configuration spatiale lui est complémentaire. Dès que la réaction a lieu, les produits obtenus (P), qui
présentent moins d’affinité pour l’enzyme, s’en séparent.

III - Évaluation des compétences


Situation problème contextualisée
Compétence visée Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de l’activité
enzymatique
Consignes Les indicateurs de réussite
Consigne 1 Le jus de banane final sera différent du jus de banane initial en ce sens qu’il doit n’avoir
quasiment pas d’amidon et de glucose (présents en traces), et doit contenir du maltose (environ
7%). Ainsi comme transformation enzymatique à réaliser sur le jus initial, l’amidon devra être
hydrolyser en maltose et le glucose utilisés pour fabriquer le maltose.
Consigne 2 Pour diminuer fortement la teneur en glucose dans la jus initiale, l’enzyme nécessaire sera la
maltose synthétase. On la fera agir avec le jus initial pendant une certaine durée. Ensuite on
testera le produit obtenu au glucotest pour savoir s’il contient toujours du glucose ou pas.
Consigne 3 Ici l’apprenant peut décrire les étapes de la fabrication du maltose à partir du glucose ou les étapes
de l’hydrolyse de l’amidon en maltose.
NB : Un protocole expérimental comporte le but de la manipulation, le principe exploité, le
matériel et les méthodes, les résultats, l’interprétation et la conclusion.
Consigne 4 Il suffit ici de proposer un protocole expérimental de l’hydrolyse de l’amidon en maltose. NB : il
s’agit ici de faire agir l’amylase dans les conditions de température d’environ 37°C et de pH
neutre…

293
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Catégorie Sensibilisation sur les déséquilibres


d’action 5 : énergétiques et leurs conséquences au sein
des organismes

Energétique biologique
I- Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Réponses d c b c d a d b c b, c a b d a d b d
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition des mots et expressions
Calorimétrie directe : Méthode de mesure de la dépense énergétique d’un sujet, basée sur l’évaluation de la quantité de
chaleur dégagée par le sujet en expérimentation.
Coefficient énergétique du dioxygène : c’est la quantité d’énergie libérée par litre de dioxygène consommé chez un
individu.
Métabolisme basal : c’est la dépense énergétique minimale et incompressible d’un sujet, correspondant au
fonctionnement des organes vitaux (cœur, poumon, cerveau, foie, rein…)
Neutralité thermique : c’est la température pour laquelle la dépense énergétique pour la thermorégulation est minimale,
l’organisme ne luttant ni contre la chaleur, ni contre le froid.
Intensité respiratoire : c’est le volume de dioxygène consommé ou de dioxyde de carbone rejeté par un individu par
unité de temps et par unité de masse.
Quotient respiratoire : c’est le rapport du volume de dioxyde de carbone (CO2) rejeté sur le volume de dioxygène (O2)
absorbé par un individu durant la même période.
Respiration : dégradation complète des métabolites cellulaires en matière minérale avec production de grandes quantités
d’énergie.
Fermentation : réactions de dégradation incomplète des métabolites avec production d’énergie utilisable par les cellules.
Glycolyse : dégradation anaérobie du glucose dans le hyaloplasme des cellules avec production d’acide pyruvique et de
l’énergie.
Phosphorylation : Réaction par laquelle un radical phosphate (Pi) se fixe sur un composé organique.
2) L’énergie mécanique, qui permet de réaliser un travail musculaire ;
L’énergie calorifique, qui permet de réguler la température du corps (thermorégulation) ;
L’énergie chimique, qui permet la digestion et les réactions du métabolisme ;
L’énergie électrique, qui permet la conduction du message nerveux.
3) Ces facteurs peuvent être subdivisés en deux grands groupes : les facteurs internes (l’âge, le sexe, la taille, l’activité
physique, l’état physiologique) et des facteurs externes (la température ambiante).
4) Pour évaluer la dépense énergétique d’un individu, on peut utiliser deux méthodes possibles :
 La calorimétrie directe qui est basée sur la mesure de la chaleur dégagée par l’individu en expérimentation, placé
dans une enceinte adiabatique. Au cours de l’expérience cette chaleur est absorbée par l’eau qui circule dans les
parois de l’enceinte. L’élévation de la température de cette eau permet d’évaluer la dépense énergétique du sujet.
 La calorimétrie indirecte ou respiratoire qui est basée sur la mesure du volume de dioxygène absorbé par
l’individu en expérimentation (grâce à un spiromètre). La connaissance de ce volume permet d’estimer la dépense
énergétique grâce à un autre paramètre qui est le coefficient énergétique du dioxygène (20Kj/L quand
l’alimentation est équilibré).
5) Il s’agit des fonctions vitales telles que les fonctions respiratoires, cardiaques, cérébrales, hépatiques, rénales,
immunitaires…
6) Pour évaluer les besoins énergétiques d’un organisme, il faut commencer par calculer le métabolisme basal de cet
organisme. Ce métabolisme basal est ensuite multiplié par un facteur d’activité qui varie d’un individu à l’autre.
7) L’ATP est une molécule riche en énergie, appartenant au groupe des nucléotides triphosphate.
Équation de sa synthèse : ADP + Pi + E ATP synthétase ATP + H2O
Équation de son hydrolyse : ATP + H2O ATPase ADP + Pi + E
8) Les processus permettant la régénération de l’ATP au sein des cellules sont : La respiration et les fermentations.

294
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

9)
localisation cellulaire, rendement énergétique, nature des résidus
Respiration Cytoplasme et mitochondrie Elevé (38 ATP) Minéraux (CO2 et H2O)
Fermentation Cytoplasme uniquement Faible (2 ATP) Organiques et minéraux
10)
Réaction Glycolyse cycle de Krebs phosphorylation oxydative
Localisation Cytoplasme Matrice mitochondriale Crête mitochondriale
11) Non, cette affirmation de Pasteur n’est pas exacte dans tous les cas, car certaines fermentations comme la fermentation
acétique ont absolument besoin de l’air (O2) pour se dérouler.

Partie C : Exploitation des documents/ Explication des mécanismes biologiques


EXERCICE 1
1) L’animal avec le métabolisme basal le plus élevé est la musaraigne, alors que celui qui a le métabolisme basal le plus
faible est l’éléphant.
2) La différence entre les taux métaboliques de la souris et de l’homme s’explique par leur taille. En effet, plus animal
est petit, plus sa dépense énergétique est élevée, ce qui impliquerait un taux métabolique plus élevé chez la souris tel
que présenté par le graphe.
EXERCICE 2
1) Les mitochondries représentent le siège de la respiration cellulaire et de la production d’énergie.
2)  Entre 0 et 3 mn, la baisse du taux d’O2 dans le milieu est très faible, presque nulle.
 Lorsqu’on ajoute de l’acide pyruvique (pyruvate) dans le milieu à la 3 e minute, on observe une chute importante
du taux d’O2 qui passe de 225 µM à environ 150 µM.
 Lorsqu’en plus du pyruvate on ajoute de l’ADP au milieu, la chute est encore plus importante, passant de 150 à
50 µM.
3) Le substrat utilisé au niveau de la mitochondrie est l’acide pyruvique (pyruvate), car c’est après l’addition de ce
substrat qu’il y’a effectivement consommation du O2 par la mitochondrie (respiration), entrainant la baisse du taux de
O2 dans le milieu.
4) Après l’ajout de l’acide pyruvique, on observe une baisse de la concentration en dioxygène, car l’oxygène est utilisé
pour oxyder les transporteurs d’hydrogène (TH2) issus de la dégradation de l’acide pyruvique. Cette oxydation
s’accompagne d’une libération d’énergie qui est capté par l’ADP pour produire l’ATP suivant la réaction :
ADP + Pi + E ATP synthétase ATP + H2O. Cette réaction explique également la baisse du taux de phosphate
observée.
EXERCICE 3
1) La fermentation alcoolique.
2) Ce phénomène se réalise dans des conditions anaérobies (c’est-à-dire en absence d’O2).
3) La respiration
4) équation chimique de la fermentation alcoolique : C6H12O6 Levure de bière 2C2H5OH + 2CO2 + E
Équation chimique de la respiration : C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6H2O + E
5) La fermentation se déroule dans le cytoplasme.
La respiration débute dans le cytoplasme et s’achève dans la mitochondrie.
EXERCICE 4
1) Des levures sont placées dans un milieu contenant du glucose. En présence du dioxygène, il y a une production très
faible d’éthanol. Si le milieu est appauvri en O2 (expérience 2) jusqu’à ne plus en contenir (expérience 3), la production
d’éthanol augmente et devient importante.
Ainsi pour l’expérience 1, la voie métabolique prépondérante et la respiration ;
Pour l’expérience 3, l’unique voie métabolique et la fermentation alcoolique, qui libère l’éthanol ;
Pour l’expérience 2, la respiration et la fermentation se produise simultanément.
2) Équation chimique de la fermentation alcoolique : C6H12O6 Levure de bière 2C2H5OH + 2CO2 + E
Équation chimique de la respiration : C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6H2O + E
3) La fermentation se met en route quand il y a absence de dioxygène dans le milieu, alors que la respiration se produit
quand le milieu est abondamment fourni en oxygène.
4) En présence d’O2, la masse de levure produite est très importante. Quand le milieu s’appauvrit en O2, cette masse
diminue progressivement.
La différence constatée peut s’expliquer par le rendement énergétique de la respiration qui est élevée, assurant ainsi
une prolifération rapide des levures, à l’opposé du rendement énergétique de la fermentation qui est assez faible, ce
qui ne permet qu’une prolifération lente des levures.
EXERCICE 5
1) C6H12O6 + 6 O2 6 CO2 + 6 H20 + 2842 kJ
C57 H104 O6 + 80 O2 57 CO2 + 52 H20 + 35242 kJ
2 CH3 - CH (NH2) - COOH + 6 O2 CO (NH2)2 + 5 CO2 + 5 H20 + 2633 Kj

295
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

2) Quotient respiratoire d’un individu est le rapport du volume de dioxyde de carbone (CO2) rejeté sur le volume de
dioxygène (O2) absorbé par cet individu durant la même période. VCO2
3) Calcul du quotient respiratoire relatif à chaque équation QR =
Nous savons que VCO2 = nCO2 x Vm VO2
nCO2 étant le nombre de mole de CO2 et Vm le volume molaire qui est une constante. Ceci implique que
nCO2 x Vm nCO2
QR = QR =
nO2 x Vm nO2
 Application numérique : cas des glucides 6
QR = =1 QR = 1
57 6
 Cas des lipides : QR = = 0,71
80 QR = 0,71
5
 Cas des protides (acides aminés) : QR = = 0,83 QR = 0,83
6
4) Coefficient énergétique du dioxygène (CT) : c’est la quantité d’énergie libérée par litre de dioxygène consommé
chez un individu. E E
Calculons le quotient thermique pour chacune des trois réactions CT = CT =
VO2 nO2 x Vm
 Application numérique : cas des glucides
2842
CT = = 21,14 CT = 21,14 kJ/L
6 x 22,4
 Cas des lipides
35242
CT = = 19,66 CT = 19,66 kJ/L
80 x 22,4
 Cas des protides
2633 CT = 19,59 kJ/L
CT = = 19,59
6 x 22,4
5) L’aliment énergétique par excellence est donc le glucose (glucide), car il présente le CT le plus élevé.
EXERCICE 6
1) Le porc KI est très résistant au froid car il produit beaucoup de chaleur au cours de son métabolisme.
2) En termes d’ATP, le rendement énergétique des porcs WT est plus élevé que celui des porcs KI.
3) Les voies de dégradation du glucose avec leurs localisations sont présentées dans le tableau ci-dessous.
Réaction Glycolyse cycle de Krebs Chaine respiratoire
Localisation Cytoplasme Matrice mitochondriale Crête mitochondriale
4) Pour les cellules du porc WT, le principal métabolite énergétique utilisé est : Le glucose
Pour les cellules du porc KI, le principal métabolite énergétique utilisé est : Les lipides
5) Les porcs transgéniques KI utilisent surtout les lipides comme métabolites énergétique. L’oxydation de ces lipides
s’accompagne de la production de grandes quantités de chaleur qui permet à l’animal de se réchauffer et de résister
contre le froid. Il faut noter que l’oxydation du glucose par contre produit une faible quantité de chaleur, mais une
grande quantité d’ATP utilisable pour tous les travaux cellulaires.

II - EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET SAVOIR-ETRE


EXERCICE 1 :
Savoir-faire et/ou être – Utiliser la calorimétrie directe pour mesurer l’énergie dépensée par un sujet
– Calculer l’intensité respiratoire
1) L’acide sulfurique permet d’absorber l’eau rejetée par le sujet en expérimentation sous forme de sueur ou de
vapeur (respiration).
La potasse permet d’absorber le CO2 produit par l’individu en expérimentation.
2) a) calculons la quantité totale d’énergie produite par cet individu :
L’énergie produit par ce sujet est d’une part à l’origine de l’élévation de la température de l’air (de 10 à 29°C) soit
Q1 et d’autre part à l’origine de la vaporisation de l’eau (sueur et vapeur respiratoire) soit Q2.
Vair = volume d’air ayant circulé dans le radiateur ; Cs = chaleur spécifique de l’air ;
Q1 = Vair x Cs x (Tf-T0) (Tf-T0) = variation de température de l’eau dans le radiateur.
mH2O = masse d’eau absorbée par l’acide sulfurique au cours de l’expérience.
Q2 = mH2O x L L = chaleur latente de vaporisation de l’eau (2,4 kJ/g ).
 Application numérique :
Q1 = 1000 x 0,418 x (29 – 10) = 7 942 kJ
Q2 = (2700 – 1500) x 2,4 = 2 880 Kj.
Ainsi, la dépense énergétique de ce sujet est E = Q1 + Q2 E = 7942 + 2 880 = 10 822 kJ

296
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

b) Calcul de l’intensité respiratoire de l’individu :


VCO2 VCO2 mCO2 Vm x mCO2
IR = Or nous savons que nCO2 = = VCO2 =
mxt Vm Mm Mm
Ainsi :
VCO2 = volume de CO2 dégagé par l’individu au cours de l’expérience ;
Vm x mCO2 m = masse de l’individu ; t = durée de l’expérience ; Vm = volume molaire
IR =
Mm x (m x t) (22,4L/mol) ; mCO2 = masse de CO2 dégagée par l’individu en expérimentation et
absorbée par la potasse ; Mm = masse molaire du CO2 (44 g/mol).
 Application numérique : 22,4 x (2000 – 1300)
IR = = 0,25 IR = 0,25 L/kg/h
44 x (60 x 24)
3) La radioactivité sera retrouvée dans les molécules d’eau produites par l’individu, car ces molécules se forment à partir
de l’O2 dans la chaine respiratoire.
EXERCICE 2
Savoir-faire et/ou être Interpréter les résultats de la mise en évidence de la respiration
Evaluer les rendements énergétiques de la respiration et de la fermentation alcoolique
1) Etape 1ère étape 2e étape 3e étape
Réaction correspondante déshydrogénation Décarboxylation et déshydrogénation Phosphorylation
2) a) Dans la levure G, la voie métabolique prépondérante et la respiration, car on note une diminution importante de
la concentration en O2 dans le milieu quand on introduit le glucose en présence de ces levure, preuve de la
consommation du O2 au cours de la respiration. De plus ces levures possèdent de nombreuses mitochondries avec des
crêtes très développés preuve de l’utilisation de la respiration.
Les levures P par contre n’utilisent pas le dioxygène en présence de glucose ; en plus de cela les mitochondries y
sont très rares, preuve que la voie prépondérante ici n’est pas la respiration, mais la fermentation.
b) la voie métabolique prépondérante étant la respiration dans les levures G, ceci explique pourquoi elles ont dans leur
structure des mitochondries abondantes et très développées.
Les levures P fonctionnent essentiellement grâce à la fermentation ; ceci se justifie par le fait que les mitochondries
sont presque absentes dans leur structure (mitochondries très rares).
c) la levure qui se multipliera le plus rapidement sera la levure G, car la respiration ayant un grand rendement
énergétique, ces bactéries auront d’importantes ressources énergétiques pour se multiplier.
3) Lorsqu’on injecte le glucose dans le culot de mitochondries, on n’observe aucune variation de la concentration en O2,
preuve que le glucose n’est pas le métabolite utilisé dans la mitochondrie.
Lorsqu’on injecte le pyruvate (acide pyruvique), on note une chute importante de la concentration en O 2, preuve que
ce dernier est utilisé dans la mitochondrie au cours de la respiration.
En conclusion, le métabolite utilisé dans la mitochondrie est l’acide pyruvique
4) Le document 3 révèle que la matrice mitochondriale contient des décarboxylases ; ainsi, on peut affirmer que c’est
dans cette matrice mitochondriale que se produisent les réactions de décarboxylation (2e étape du document de
référence).
Ce même document révèle que la production d’ATP et l’oxydation des composés R’H2 en R ne se déroulent que dans
les fragments de membrane interne
5) Le tableau ci-dessous présente un résumé des différentes étapes de la dégradation du glucose dans la cellule avec leurs
localisations précises.
Etapes Glycolyse Décarboxylation oxydative Cycle de Krebs Chaine respiratoire
Localisation Cytoplasme Matrice mitochondriale Matrice mitochondriale Crête mitochondriale
EXERCICE 3
Savoir-faire et/ou être Interpréter les données numériques relatives aux variations de la dépense
énergétique chez les animaux placés dans différentes conditions
1) La dénivellation h observée dans le manomètre dès le
début de l’expérience est due à une dépression dans
l’enceinte, causée par l’absorption de l’O2 par l’animal
en expérimentation.
2) a) Voir le graphe ci-contre.
b) La température de neutralité thermique et de 20 °C
Définition : c’est la température pour laquelle la dépense
énergétique pour la thermorégulation est minimale,
l’organisme ne luttant ni contre la chaleur, ni contre le
froid.

297
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

c) calcul de la dépense énergétique correspondante


DE = IR x CTO2 VCO2
Or IR =
mxt
Ainsi : VCO2 x CTO2
DE = 0,011 x 20
mxt DE = = 26,66 kJ DE = 26,66 kJ/kg/h
0,165 x 0,05 Kj/KG/19,59 kJ/L
d) Cette dépense énergétique calculée représentera le métabolisme basal.
3) a) Temps Activité de l’animal Volume total d’eau Volume total d’O2
(en min) écoulée (en ml) consommé (en ml)
3 Agité 25 25
6 Agité 45 20
9 Agité 66 21
12 Calme 78 12
15 Calme 90 12

b) En 15 min, le volume de dioxygène consommé est de 90 mL.


c) l’animal en activité consomme plus de dioxygène que l’animal calme.
d) Définition des termes :
Intensité respiratoire : c’est le volume de dioxygène consommé ou de dioxyde de carbone rejeté par un individu par
unité de temps et par unité de masse.
Quotient respiratoire : c’est le rapport du volume de dioxyde de carbone (CO2) rejeté sur le volume de dioxygène (O2)
absorbé par un individu durant la même période.
0,09
e) l’intensité respiratoire : VCO2 IR = = 2,18 IR = 2,18 L/kg/h
IR = 0,165 x 0,25 Kj/KG/19,59 kJ/L
mxt
4) a) En absence de la potasse, le CO2 produit par l’animal n’est plus absorbé et s’accumule dans l’enceinte.
b) Le volume d’eau écoulé dans la burette dans ce cas représente le volume différentiel (Vd), c’est-à-dire la
différence entre le volume de dioxygène absorbé et le volume de CO2 dégagé. Vd = VO2 – VCO2.
c) Calcul du volume de CO2 dégagé en 15 min.
VCO2 = VO2 – Vd VCO2 = 90 – 14,5 = 75,5 mL
d) Calcul du quotient respiratoire
VCO2 75,5
QR = QR = QR = 0,83
= 0,83
VO2 90
e) Cet animal a une alimentation équilibrée, car un quotient respiratoire de 0,83 correspond à une alimentation
équilibrée.

III- EVALUATION DES COMPETENCES


SITUATION-PROBLEME CONTEXTUALISEE
Compétence ciblée Sensibilisation sur les déséquilibres énergétiques et leurs conséquences au niveau des
organismes
Consignes Les capacités à Les indicateurs de réussite
évaluer en situation
Consigne 1 Sensibiliser, Les éléments nécessaires pour la fabrication du vinaigre de cidre sont :
argumenter,  La pomme qui fournit le glucose et l’eau nécessaire à la fermentation,
communiquer  des levures du genre Saccharomyces cerevisiae qui assurent la
fermentation alcoolique de glucose en éthanol ; il s’agit d’une fermentation
anaérobie, d’où la nécessité d’un récipient hermétiquement fermé.
 Des bactéries du genre Acetobacter aceti qui assurent la fermentation de
l’éthanol en acide acétique (vinaigre). Cette fermentation étant aérobies, elle
doit se faire en plein air (milieu riche en oxygène).
Consigne 2 Sensibiliser, Le jus d’ananas, le jus d’orange, le jus de mangue et éventuellement le jus
argumenter, de canne à sucre.
communiquer Il faudra d’abord faire fermenter ce jus en anaérobiose en présence de levure pour
obtenir de l’alcool. Cet alcool sera ensuite fermenté en aérobiose grâce à des
bactéries telles que l’acetobacter aceti. La solution obtenue à la fin de ce
processus sera filtrée et pasteurisée pour le nom mots pour éliminer les microbes.

298
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Consigne 3 Sensibiliser, Lorsqu’on passe du jus de pomme au cidre, on note une diminution de la
argumenter, teneur en glucose et une apparition et augmentation de la teneur en éthanol,
communiquer preuve de l’intervention de la fermentation alcoolique.
C H O Levure de bière 2C H OH + 2CO + E
6 12 6 2 5 2

lorsqu’on passe du cidre au vinaigre, on note une baisse de la concentration


en glucose en éthanol (la concentration en éthanol devenant presque nulle). À
côté de ces variations, on note une apparition de l’acide acétique, preuve de
l’intervention de la fermentation acétique.
Acetobacter aceti
C2H5OH + O2 CH3COOH + H2O + E

299
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Catégorie Sensibilisation sur le rôle joué par les


d’action 6 : végétaux verts à travers la photosynthèse
au sein de l’environnement

Conversion de l’énergie lumineuse en énergie


chimique
I- EVALUATION DES SAVOIRS
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Réponses c b b a c c c, d d a a a c b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition des termes et expressions :
Chlorophylle : Pigment vert des végétaux, jouant un rôle essentiel dans la photosynthèse.
Spectre d’émission de la lumière blanche : c’est l’ensemble des radiations qui constituent la lumière blanche.
Spectre d’action : c’est l'intensité de la photosynthèse effectuée par un organisme photosynthétique, en fonction de la
longueur d'onde de la lumière qu'il reçoit.
Spectre d’absorption de la chlorophylle : c’est la quantité des différentes radiations absorbées par la chlorophylle
lorsqu’elle est éclairée.
Radiation monochromatique : C’est une radiation formée des rayons d’une seule couleur.
Photosynthèse : Processus par lequel les plantes vertes synthétisent des matières organiques grâce à l'énergie lumineuse,
en absorbant le gaz carbonique de l'air et en rejetant l'oxygène.
Phase photochimique : Première phase de la photosynthèse qui permet la formation de dioxygène en présence d'eau,
d'énergie lumineuse et de la chlorophylle.
Phase d’assimilation : c’est 2e phase de la photosynthèse dans le chloroplaste, caractérisée par l’incorporation du CO 2
et la synthèse des molécules organiques.
2) La chlorophylle est à l’origine de la photosynthèse qui produit l’O2 nécessaire pour la respiration et la matière
organique nécessaire pour la nutrition de l’homme et les animaux. Cet argument justifie l’affirmation de Jules Carles.
3) Le programme génétique du végétal contrôle directement toutes les réactions qui se produisent pendant la
photosynthèse, ceci par l’intermédiaire des enzymes qui sont déterminées par les gènes.
4) L’O2 dégagé au cours de la photosynthèse provient de la photolyse de l’eau : H2O Lumière 2H+ + 2ë + ½ O2
5) Dans le chloroplaste, l’ATP provient de la photophosphorylation le long de la chaîne photosynthétique
Chlorophylle de la membrane
des thylakoïdes. En effet, le transfert des électrons et des protons dans cette chaîne photosynthétique s’accompagne d’un
dégagement de grande quantité d’énergie. Cette énergie est captée par l’ADP et le Pi pour former l’ATP.
ADP + Pi + E ATP synthétase ATP + H2O.
6) Les radiations lumineuses efficaces au cours de la photosynthèse sont celles qui sont le plus absorbées ; il s’agit des
radiations bleues et rouges.
7)
8) La feuille prendra une coloration bleue.
9) Le constituant mis en évidence est l’amidon.
10) Si la lumière blanche est remplacée par des radiations bleues ou rouge, on obtiendra le même résultat que celui
décrit précédemment, car ces deux radiations sont efficaces sur la photosynthèse.
Si par contre la lumière blanche est remplacée par la radiation verte, on n’obtiendra aucune coloration (pas d’amidon)
car les radiations vertes ne sont pas efficaces sur la
photosynthèse.
11) Schéma légendé du chloroplaste (voir ci-contre)
Fonction des différents compartiments :
Enveloppe plastidiale : réguler les échanges entre le
Stroma
chloroplaste et le cytoplasme.
Thylakoïdes : siège de la phase claire de la
photosynthèse (captage de l’énergie lumineuse ;
photolyse de l’eau ; photophosphorylation).
Stroma : siège de la phase d’assimilation de la
photosynthèse (fixation du CO2 ; synthèse de la
matière organique). Ultrastructure du chloroplaste

300
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Partie C : EXPLOITATION DES DOCUMENTS/ EXPLICATION DES MECANISMES


EXERCICE 1 : Expériences avec des chloroplastes isolés
1) EXPERIENCE 1 : les résultats de cette expérience s’expliquent par le fait que les chloroplastes présents dans la
suspension convertissent l’énergie lumineuse en énergie chimique (phase photochimique) en utilisant tous les
ingrédients du milieu. Cette conversion s’accompagne d’un dégagement de dioxygène. Les constituants du milieu
étant renouvelés en permanence, le processus peut se poursuivre sur une longue durée.
Il ne pourrait avoir synthèse de matière organique en absence de CO 2, car ce dernier est la source de carbone
pour la synthèse de la matière organique.
Equations chimiques : : H2O Lumière 2H+ + 2ë + ½ O2
Chloroplastes
NADP + 2H+ + 2ë NADPH2

ADP + Pi + E ATP
Bilan : H2O + NADP + ADP + Pi Lumière NADPH2 + ATP + O2
Chloroplastes
EXPÉRIENCE 2 : Dans cette expérience, toutes les réactions de la première expérience se déroulent normalement
jusqu’à l’épuisement du NADP, de ADP et du Pi qui ne sont pas renouvelés. À ce moment, le dégagement d’O2 cesse.
Lorsqu’on ajoute dans le milieu du CO2, ceci déclenche la deuxième phase de la photosynthèse (phase d’assimilation) qui
permet non seulement la fixation du CO2, mais également la régénération du NADP, de l’ADP et du Pi. La régénération
de ces derniers permet à la phase photochimique de se poursuivre, d’où la reprise du dégagement de l’O 2.
Equation chimique: CO2 + NADPH2 + ATP CH2O + NADP + ADP + Pi
Matière
2) Dans la 2e expérience, il y aura synthèse de molécules organiques organique
3) pour les équations chimiques de l’expérience 1, voir ci-dessus.
Pour les équations chimiques de l’expérience 2 :
H2O Lumière 2H+ + 2ë + ½ O2
Chloroplastes
NADP + 2H+ + 2ë NADPH2

ADP + Pi + E ATP
CO2 + NADPH2 + ATP CH2O + NADP + ADP + Pi
EXERCICE 2 :
1) Lorsque la chlorophylle absorbe des photons, elle s’oxyde en libérant des électrons.
2) Les électrons arrachés à la chlorophylle sont transportés par plusieurs molécules qui constituent la chaîne
photosynthétique. Ce transport s’achève au niveau d’un dernier accepteur qui est le NADP.
3) L’énergie des photons est convertir sous forme d’énergie chimique pour fabriquer l’ATP et le NNADPH 2.
4) La chlorophylle se régénère en captant les électrons issus de la photolyse de l’eau.
5) Il s’agit de la phase claire ou photochimique de la photosynthèse.
6) L’ATP et le NADPH2 issues de ce phénomène seront utilisés dans le stroma au cours de la phase d’assimilation pour
fabriquer les molécules organiques.
EXERCICE 3 :
1) A l’obscurité, on observe une baisse de la concentration en O2. Ceci s’explique par le faite que dans ces conditions la
respiration est prédominante, entraînant l’absorption de l’O2 par la plante.
2) Pour qu’il y ait dégagement de l’O2 par cette suspension de chloroplastes, celle-ci doit être placée à la lumière en
présence d’un accepteur d’électrons et de protons.
3) a) Il s’agit de la phase photochimique, car elle nécessite la lumière et entraine le dégagement de l’O 2.
b) Les molécules de la chaine photosynthétique qui acceptent les électrons libérés par la chlorophylle (NADP).
Lumière
c) Equation bilan : H2O + NADP + ADP + Pi NADPH2 + ATP + O2
Chloroplastes

EXERCICE 4 :
1) Voir schéma ci-contre
2) À partir du 10e jour, la masse des plantules placées à la
lumière croit, car celles-ci captent la lumière grâce à leur
chlorophylle pour faire la photosynthèse et produire de
la matière organique.
3) Pour les plantules placées à l’obscurité, la masse décroît,
car ne pouvant faire la photosynthèse à cause du manque
de lumière, elles ne pratiquent que la respiration qui
diminue la matière dont elles disposaient.

301
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

4) Au début du développement du lot placé à la lumière, la masse des plantules chute, car bien qu’étant à la lumière, les
plantules ne possèdent pas encore la chlorophylle pour pouvoir réaliser la photosynthèse.

II - EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET DES SAVOIR-ETRE


EXERCICE 1 :
Savoir-faire et/ou - Extraire la chlorophylle brute à partir des feuilles vertes des végétaux,
être - Réaliser les spectres d’absorption et d’action des radiations lumineuses par la chlorophylle
1) Pour obtenir une solution de chlorophylle brute, il suffit de broyer des feuilles vertes en y ajoutant du sable, puis
macérer le broyat dans de l’alcool ou l’acétone. Après filtration, on obtient une solution de chlorophylle brute.
2) L’analyse du document 3 montre que toutes les radiations ne sont pas absorbées avec la même intensité. Certaines
radiations comme le bleu et le rouge sont très absorbées alors que les radiations vertes ne sont presque pas
absorbées. Les autres radiations sont moyennement absorbées.
Lumière + chlorophylle
3) 6CO2 + 6H2O C6H12O6 + 6O2
4) Courbe document 3 = spectre d’absorption de la chlorophylle brute ; Courbe document 4 = spectre d’action
de la chlorophylle brute.
5) Les deux courbes sont superposables (semblables) ce qui signifie que les radiations les plus absorbées sont celles les
plus efficaces pour la photosynthèse.
6) Les radiations bleues et rouges on observe sur le document 4, ce sont les radiations les plus efficaces.

EXERCICE 2 :
Savoir-faire et/ou être – Analyser et interpréter les expériences d’Engelmann
1) Dans la préparation du document 1, les bactéries étant aérobies strictes, elles s’accumulent autour des bulles d’air pour
y rechercher le dioxygène indispensable pour leur survie.
2) Le bicarbonate représente la source de carbone qui permet aux fragments d’algue de réaliser la photosynthèse. En
effet, la dissolution du CO2 dans l’eau conduit à la formation des bicarbonates.
3) La préparation est éclairée par un spectre de lumière solaire afin de déterminer l’efficacité de chaque radiation
monochromatique sur l’activité photosynthétique des algues.
4) Sous la lumière solaire normale, on observe une répartition uniforme des bactéries ; lorsque la préparation est éclairée
par la lumière solaire décomposée, les bactéries s’accumulent dans les zones éclairées par des radiations précises,
notamment les radiations rouges et bleues.
5) La répartition des bactéries observées sur le document 2 est due au fait que certaines zones de la préparation sont plus
riches en O2 que d’autres. Il s’agit précisément des zones éclairées par les radiations rouges et bleues.
6) a) l’abondance des bactéries dans une zone est proportionnelle à la quantité de O 2 disponible dans cette zone.
b) les radiations responsables d’un dégagement important de O2 sont les radiations rouges et bleues ; les radiations
orange et jaune entraînent un faible dégagement de O2 alors que les radiations vertes n’entraînent aucun dégagement.
7) a) Les radiations responsables d’un important dégagement de l’O 2 sont celles qui stimulent la plus grande intensité
photosynthétique ; il s’agit des radiations rouges et bleues. L’intensité photosynthétique est faible avec les radiations
jaune et orange et nulle avec les radiations vertes.
b) Classement : Rouge - Bleu - jaune - vert
EXERCICE 3 :
Savoir-faire et/ou être – Analyser et interpréter les expériences de Calvin et Benson
1) 6CO2 + 6H2O Lumière + chlorophylle C6H12O6 + 6O2
2) l’utilisation du carbone radioactif permet de repérer à tout instant les molécules qui incorporent la radioactivité grâce
aux rayonnements qu’elles émettent.
3) Les premières molécules formées au cours de la photosynthèse sont l’acide phosphoglycérique et les hexoses
phosphates et le ribulose diphosphate.
4) Le CO2 est incorporé en premier dans l’acide phosphoglycérique car, c’est la première molécule à présenter la
radioactivité.
III- EVALUATION DES COMPETENCES
SITUATION-PROBLEME CONTEXTUALISEE 1
Compétence ciblée Sensibilisation sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la photosynthèse au sein de
l’environnement.
Consignes Les capacités à Les indicateurs de réussite
évaluer en situation
Consigne 1 Concevoir et produire Le schéma proposé par l’élève devra présenter tous les éléments utilisés
un schéma pour par la plante pour réaliser la photosynthèse. On devra également voir tous les

302
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

transmettre les produits qui résultent de la photosynthèse et qui sont indispensables pour
informations l’Homme et pour les autres êtres vivants de l’écosystème.
Montrer par exemple que l’Homme et les autres êtres vivants dépendent de
l’O2 issu de la photosynthèse pour sa respiration et de matière organique pour sa
nutrition.

Consigne 2 Communiquer, L’amidon qui constitue l’aliment de base chez plusieurs êtres vivants est
organiser des synthétisé par les plantes vertes au niveau des feuilles au cours de la
informations photosynthèse. Dans un premier temps, la plante fabrique la matière organique
cohérentes. sous forme de glucose. Ce dernier est ensuite polymérisé pour former l’amidon
qui sera stocké dans les organes de réserve.

Consigne 3 Communiquer, Les radiations rouges et bleues ont une grande efficacité dans la stimulation
organiser des de la photosynthèse et produisent un bon rendement photosynthétique. C’est
informations pourquoi il est conseillé d’éclairer les plantes de préférence avec ces radiations
cohérentes. pour avoir un bon rendement.

303
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Catégorie Réduction des conséquences néfastes des


d’action 7 : activités humaines sur les ressources
naturelles
Le flux d’énergie et les cycles du carbone et de
l’azote dans les écosystèmes
I - EVALUATION DES RESSOURCES
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Réponses b b b c c a b d c a c c a c b
PARTIE B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définition des mots et expressions
Flux d’énergie : c’est le transfert de l’énergie d’un maillon à l’autre le long des chaînes trophiques de l’écosystème.
Ecologie : étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu.
Ecosystème : ensemble dynamique d'organismes vivants (plantes, animaux et micro-organismes) qui interagissent entre
eux et avec le milieu (sol, climat, eau, lumière) dans lequel ils vivent.
Chaine trophique : c’est une suite d’êtres vivants liés entre eux par des relations alimentaires.
Réseau trophique : ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un écosystème et par lesquelles l'énergie
et la biomasse circulent.
Productivité primaire : quantité de matière organique fabriquée par les végétaux chlorophylliens de l’écosystème, par
unité de temps et par unité de surface.
Pyramide écologique : représentation graphique conçue pour montrer la biomasse, l’énergie ou la productivité à chaque
niveau trophique de l’écosystème.
Cycle biogéochimique : processus de transport et de transformation cyclique d'un élément ou composé chimique entre
les grands réservoirs à l’échelle de la planète Terre.
Minéralisation : transformation des substances organiques, aboutissant à la libération de substances minérales
(ammoniac, eau, gaz carbonique, nitrates, phosphates).
2) Les organismes ayant la plus forte productivité dans tout écosystème sont les végétaux chlorophylliens, car ils
produisent la matière organique utilisable par tous les autres êtres de l’écosystème.
3) La production nette
4) l’autotrophie
5) la productivité brute (PB) est la quantité de matière végétale réellement produite par les végétaux chlorophylliens
de l’écosystème au cours de la photosynthèse. Une partie de cette matière est consommée par ces mêmes végétaux au
cours des processus respiratoires. Le reste de matière constitue la productivité nette (PN) qui est mise à la disposition
des consommateurs. Ainsi PN = PB – R
6) Une partie des aliments ingérés par un consommateur n’est pas digéré et est perdue dans les fèces : c’est la matière
non assimilé (NA). L’autre partie est digérée et assimilée par l’organisme du consommateur pour fabriquer sa propre
matière : c’est la production brute (PB). Une partie de cette production brute est utilisée par le consommateur au cours
de la respiration et de la fermentation. Le reste constitue la production nette (PN) qui est mise à la disposition du
maillon suivant.
7) Dans certains écosystèmes aquatiques, la pyramide des biomasses montre que la biomasse des producteurs (plantes
chlorophylliennes) est inférieure à celle des consommateurs, ce qui est anormal. Cette anomalie apparente est due à
la vitesse de renouvellement de la matière qui est élevée chez les producteurs.
8) La pyramide des productivités est plus représentative des transferts de matière, car elle prend en compte la vitesse
de renouvellement de la matière dans un niveau trophique donné, ce qui n’est pas le cas avec la pyramide des
biomasses qui ne considèrent que la matière disponible à un instant donné.
9) L’énergie transférée de niveau trophique en niveau trophique dans l’écosystème est contenue dans la matière
organique. Ainsi, flux d’énergie et cycle de la matière sont étroitement liés.
10) Dans la nature, l’azote existe dans les réservoirs suivants :
 l’atmosphère sous forme d’azote libre (N2), représentant 79 % du volume d’air ;
 le sol, sous forme d’azote dans l’humus, les ions ammonium (NH 4), les ions nitrate (NO3-).
 La biosphère sous forme organique dans les acides aminés et les protéines ;
11) les réservoirs du carbone sur terre sont :
 l’atmosphère, sous forme de dioxyde de carbone libre (CO2) ;
 l’hydrosphère, sous forme d’ions hydrogénocarbonates dans les eaux douces et marines (HCO 32-) ;
 la lithosphère, sous forme de carbonate de calcium (CaCO3) et de roches carbonées (pétrole, houille, tourbe).
 La biosphère animale et végétale, stocké sous forme de glucides, protides, lipides, acides organiques.

304
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Partie C : Exploitation des documents/ Explication des mécanismes


EXERCICE 1 :
1) Les océans (l’hydrosphère) ; La biosphère ; La lithosphère ; l’atmosphère.
2) La combustion qui permet de transformer le carbone des roches combustibles en CO 2.
La photosynthèse qui permet de transformer le CO2 en carbone dans les matières organiques.
La respiration et la fermentation qui transforment le carbone de la matière organique en CO2.
3) La déforestation, la combustion des roches carbonées fossiles, l’élevage intensif, l’utilisation du ciment dans les
constructions.
4) Le CO2 étant un gaz à effet de serre, toute élévation de la concentration dans l’atmosphère pourrait engendrer
réchauffement climatique.
5) Les réservoirs pouvant absorber une partie des rejets de CO2 liés aux activités humaines sont : la biosphère,
l’hydrosphère.
6) La photosynthèse.
EXERCICE 2 :
1) L’analyse de ce document montre qu’avant les années 1900, la production automobile est nulle, de même que
l’évolution de la concentration atmosphérique en CO2.
À partir des années 1900, la production automobile croît rapidement, passant de 0 à 75 millions de véhicules par an
en l’an 2010. De même, l’évolution de la teneur atmosphérique en CO 2 augmente rapidement et atteint une valeur de
378 ppmv la même année.
2) L’augmentation de la production automobile est à l’origine de l’augmentation de la teneur atmosphérique en CO2 car,
la plupart des véhicules utilise des combustibles fossiles (pétrole, gasoil et essence) qui dégagent du CO 2 dans
l’atmosphère.
3) L’atmosphère (dans laquelle on note une élévation de la teneur en CO2) est la lithosphère (dans laquelle on note
une chute de la teneur en roches carbonées).
4) Cette évolution de la teneur atmosphérique en CO2 constitue un danger pour la Terre. En effet, le CO 2 étant un gaz à
effet de serre, il pourra intensifier le réchauffement climatique avec les conséquences qui en résultent.
5) Pratiquer le reboisement, utiliser les énergies renouvelables propres qui n’entraînent aucune émission de gaz à
effet de serre (énergie hydroélectrique, éolienne, solaire…)
EXERCICE 3 :
1) L’énergie est reçue sous la forme lumineuse par l’organisme chlorophyllienne et sous la forme chimique (nourriture)
par l’organisme animal.
2) L’organisme végétal (producteur) est autotrophe, alors que l’organisme animal (consommateur) est hétérotrophe.
3) La production brute est supérieure à la production nette ; ceci s’explique par le fait qu’une partie de la production
brute est perdue au cours de la respiration de l’organisme.
4) Parties désignées par M (matière morte) Parties désignées par le point d’interrogation (?)
Les feuilles mortes, les écorces sèches, les L’appareil végétatif du végétal (toutes les parties
inflorescences non fécondées qui tombent encore vivantes de la plante)
5) NU (non utilisée) NA (non assimilée) PN (production nette)
Épluchures de bananes, d’oranges et de Fibres non digérées Accroissement de la
mangues, les os de la viande, les pépins rejetées dans les fèces. biomasse de l’individu
de l’orange et le « noyau » de la manque (prise de poids).
6) Les pertes liées à la matière morte qui se détache ;
Les pertes liées à la matière non utilisée ;
Les pertes liées à la matière non assimilée ;
Les pertes liées à la respiration.
7) Non, la production nette ne peut se traduire uniquement par l’augmentation de la masse des volailles, car les œufs
produits par ces poules entre également dans la production nette.
EXERCICE 4 :
1) Sur ce schéma, les cycles de la matière sont les cycles B et C car, ils sont caractérisés par une diminution progressive
de la production d’un maillon à l’autre le long de la chaîne trophique.
2) Il s’agit de la respiration et de la fermentation qui transforment la matière organique des êtres vivants en matière
minérale.
3) Un niveau trophique à l’autre, on note une diminution de la production causée par de multiples pertes au cours des
transferts ; ces pertes sont liées à la matière non utilisée, à la matière non assimilée, à la respiration et la fermentation.
4) Pour le cycle B, il s’agit de la chimiosynthèse ; pour le cycle A, il s’agit de la photosynthèse.
5) Un autotrophe est un être vivant qui produit lui-même sa matière organique à partir de la matière minérale du milieu,
alors qu’un hétérotrophe est un organisme qui puise sa matière organique auprès d’autres êtres vivants (végétaux ou
animaux).

305
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EXERCICE 5 :
Lumière + chlorophylle
1) Equation photosynthèse : 6CO2 + 6H2O C6H12O6 + 6O2
D’après cette équation, on peut relever que les échanges gazeux respiratoires de la photosynthèse consistent en
l’absorption du CO2 et au rejet du O2.
Pour vérifier que les échanges gazeux sont en accord avec l’équation de la photosynthèse, il faudra montrer que dans
cet écosystème, le nombre de moles de CO2 est égal au nombre de modes O2. (nCO2 = nO2)
mCO2 mO2 mCO2 = 41 t//ha/an = 41 x 106 g//ha/an
nCO2 = nO2 = mO2 = 30 t/ha/an = 30 x 106 g/ha/an
MmCO2 MmO2

41 x 106 30 x 106 9,31 x 105 mol = 9,37 x 105 mol


Vérifions en calculant: =
44 32
Conclusion : au vu des résultats obtenus, on peut affirmer que les échanges gazeux dans cet écosystème sont en accord
avec l’équation de la photosynthèse. mCO2 mC
=
2) D’après l’équation de la photosynthèse, (nCO2 = nC) MmCO2 MmC
mCO2 x MmC 41 x 12
mC = mC = = 11,18 mC = 11,18 t//ha/an
MmCO2 44

3) Vérifions si cet écosystème consomme ou libère du dioxygène


 Rejets d’O2 : 30 t/ha/an En conclusion, cet écosystème rejette l’O2
 Absorption d’O2 : 20 t/ha/an
Vérifions si cet écosystème consomme ou libère le CO 2
 Rejets de CO2 : 19 + 9 = 28 t/ha/an
En conclusion, cet écosystème absorbe le CO2
 Absorption de CO2 : 41 t/ha/an

II - EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET DES SAVOIR-ETRE


EXERCICE 1 : Cycle du carbone : un équilibre précaire
Savoir-faire et/ou être – Exploiter les données quantitatives sur les réservoirs et sur les échanges de carbone
dans le but de construire le cycle biogéochimique du carbone ;
1) Les activités humaines responsables de la perturbation du cycle du carbone sont : la déforestation et la combustion
des énergies fossiles (pétrole et charbon).
2) D’après le document, la biosphère (végétation) émet 120 milliards de tonnes de carbone par an dans l’atmosphère
et en consomme la même quantité : il y a donc équilibre entre ces deux réservoirs.
De même, les échanges entre les océans et l’atmosphère sont en équilibre avec de 180 milliards de tonnes par an.
Conclusion : Ainsi, sans les interventions des activités humaines il y aurait équilibre des flux de carbone entre les
différents réservoirs que sont la biosphère l’atmosphère et l’hydrosphère
3) Production de CO2 (PCO2) liée aux activités humaines : PCO2 = 6,5 + 1,6 = 8,1 milliards de tonnes par an.
4) Élévation annuelle du taux de CO2 liée aux activités humaines : 3,5 milliards de tonnes par an.
5) La biosphère capte une partie des émissions liées aux activités humaines (2 milliards de tonnes par an) de même
que les océans (2,5 milliards de tonnes par an).
6) Équation chimique illustrant l’action des océans dans la
régulation du taux de CO2 atmosphérique (voir ci-contre).
7) L’élévation du taux de CO2 atmosphérique serrait de
3,5 + 2,5 = 6 milliards de tonnes par an
8) a) Limiter la déforestation et planter des arbres (reboisement).
Utiliser les énergies renouvelables telles que l’énergie
solaire, et l’énergie hydroélectrique,
Limiter l’utilisation des sacs plastiques qui sont les
principaux polluants des océans

b) Encourager les transports en commun qui limiterait le


nombre de véhicules en circulation.
Mettre sur pied les grands projets de valorisation des énergies renouvelables.
Établir des taxes carbones pour ceux qui ont des activités productrices de CO 2.
Primé (récompenser) ceux qui font des efforts pour limiter l’élévation du taux de CO 2 atmosphérique

306
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EXERCICE 2 : Flux d’énergie le long des chaines alimentaires


Savoir-faire et/ou être – Schématiser le transfert d’énergie le long d’une chaine trophique,
– Construire ou analyser les pyramides énergétiques.
1) Rc = rendement écologique de croissance ;
P
Rc = X 100 P = production pour un niveau trophique donné ;
Er Er = énergie reçue du niveau trophique précédant.
103
 Niveau des producteurs primaires : Rc = X 100 = 0,1 % Rc p = 0,1%
106
102
 Niveau des consommateurs primaires : Rc = X 100 = 10 % Rc C1 = 10%
103
2
 Niveau des consommateurs secondaires : Rc = X 100 = 2 % Rc C2 = 2%
102

 Niveau des consommateurs tertiaires : Rc = X 100 = € Rc C3 =
2
2) Construction de la pyramide des énergies correspondant à cette chaîne trophique

3) Les phénomènes responsables de la production de chaleur sont : la respiration et la fermentation


4) la matière non assimilée pourrait correspondre aux éléments non digérés perdus dans les fèces.
5) Les êtres vivants du sol sont responsables de la minéralisation de la matière organique.
6) Des producteurs aux carnivores tertiaires, la quantité d’énergie disponible baisse progressivement à cause des
multiples pertes qui se produisent lors des transferts.
7) Si on parvenait à supprimer tous les consommateurs secondaires, il y aurait une prolifération (multiplication rapide)
des consommateurs primaires, entraînant une consommation excessive des producteurs. En conséquence il s’en
suivra une baisse de la population des producteurs résultant en une baisse de la population des consommateurs
primaires : on parlera alors de déséquilibre de l’écosystème
8) Autotrophes Graminées (producteur primaire)
Hétérotrophe Chenille de papillon (C1), oiseau de jardin (C2), Belette (C3)

EXERCICE 3 : Les pyramides écologiques


Savoir-faire et/ou être – Construire ou analyser les pyramides énergétiques.
1) Maillon de la chaîne Mode de nutrition Niveau trophique
Phytoplancton Autotrophie (photosynthèse) Producteurs primaires (P)
Zooplancton phytophage Hétérotrophie (végétariens) Consommateurs de 1er ordre (C1)
Zooplancton zoophage Hétérotrophie (Carnivore) Consommateurs de 2e ordre (C2)
Poissons planctonophages Hétérotrophie (Carnivore) Consommateurs de 3e ordre (C3)
Poissons carnassiers Hétérotrophie (super Carnivore) Consommateurs de 4e ordre (C4)
2) La pyramide des biomasses présentes une anomalie, car elle montre que la biomasse des producteurs (phytoplancton)
est inférieure à celle des consommateurs de premier ordre. Or dans tout écosystème, les producteurs ont toujours la
biomasse la plus élevée.
3) a) B Pté = productivité à un niveau trophique donné ;
Pté = B = biomasse à un instant donné ;
t
t = temps de renouvellement de la matière en année.
Il faudra donc convertir le temps dans tous les niveaux trophiques en année. Les résultats obtenus après calcul
sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Niveau trophique Biomasse à un Temps de Temps en Productivité en
instant donné renouvellement année t/km3/an
3 -3
Phytoplancton 10 tonnes par Km 2 jours 5,5 x 10 1818,18
3
Zooplancton phytophage 18 tonnes par Km 2 mois 0,167 107,78
Zooplancton zoophage 5,5 tonnes par Km3 3 mois 0,25 22
Poissons planctonophages 1,8 tonne par Km3 2 ans 2 0,9

307
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b) construction de la pyramide des productivités

c) Nous constatons que dans cet écosystème, la pyramide des


productivités a une forme normale.
Conclusion : la pyramide des productivités est plus
représentative des transferts d’énergie que la pyramide des
biomasses.
EXERCICE 4 : Cycle du carbone
Savoir-faire et/ou être – Expliquer les variations de la teneur en dioxyde de carbone de l’atmosphère ;
1) « P » signifie producteurs primaires ; « C1 » signifie consommateurs de 1er ordre ; « C2 » signifie consommateurs de
2nd ordre.
2) 1 = photosynthèse ; 2 = respiration ; 3 = fermentation ; 4 = combustion.
3) Plantes (producteurs) Lapin Renard décomposeurs
4) l’Homme peut être un consommateur de 1er ordre (C1) ou un consommateur de 2nd ordre (C2).
5) Ils représentent du carbone immobilisé, car ils sont stockés depuis très longtemps dans les profondeurs du globe
terrestre et ne sont mobilisés que par l’action de l’homme.
6) Au groupe des roches sédimentaires carbonées
7) cette affirmation est tout à fait exacte car, c’est grâce à l’énergie solaire que les plantes chlorophylliennes utilisent le
CO2 atmosphérique pour fabriquer la matière organique qui est transmise de maillon en maillon le long des chaînes
trophiques, permettant ainsi la nutrition de tous les êtres vivants de l’écosystème.
EXERCICE 5 : Station d’épuration des eaux
Savoir-faire et/ou être – Schématiser le transfert d’énergie le long d’une chaine trophique,
1) Les micro-organismes (décomposeurs), qui assurent la minéralisation de la matière organique continue dans les eaux
usées ; les végétaux chlorophylliens (producteurs primaires), qui absorbent la matière minérale produite par les
décomposeurs pour fabriquer la matière organique au cours de la photosynthèse.
2) Les ions nitrate et phosphate sont toxiques pour l’environnement car ils sont en grande quantité dans l’eau ; ainsi il
est important en phytoépuration d’utiliser des plantes capables d’absorber ces ions afin qu’ils ne soient pas déversés
dans l’environnement.
3) a) Les ions ammonium (NH4+), l’ammoniaque (NH3), les ions nitrites (NO2-) et les ions nitrate (NO3-).
b) la respiration, l’ammonification, la nitrosation et la nitratation.
c) Equation chimique : nitrosation
Putréfaction des acides aminés 2CH3 - CH (NH2) - COOH + 6 O2 CO (NH2)2 + 5 CO2 + 5 H2O + E
Ammonisation CO (NH2)2 + 2 H2O NH4+ + OH- + CO2 + E
+
Nitrosation NH4 + 3/2 O2 NO2 + H2O + 2H+ + E
-
-
Nitratation NO2 + 1/2 O2 NO3- + E
4) Les plantes aquatiques réalisent la photosynthèse et produisent l’O 2 nécessaire à l’action des micro-organismes
aérobies qui dégradent les déchets organiques contenus dans l’eau.
5) Elles sont situées dans le maillon des producteurs primaires.
6) Les plantes terrestres absorbent les ions minéraux issus de la dégradation de la matière organique par les micro-
organismes.
7) Une station d’épuration biologique permet de lutter contre la pollution tout en préservant les écosystèmes et la
biodiversité.
EXERCICE 6 : cycle de l’azote
Savoir-faire et/ou être – Expliquer les variations de la teneur en azote de l’atmosphère ;
1) L’atmosphère où l’azote est présent sous forme de N 2.
Le sol où l’azote est présent sous forme d’ions ammonium (NH4+), nitrites (NO2-) et nitrate (NO3-).
L’hydrosphère où l’azote est présent sous la forme d’ions nitrate (NO 3-)
2) 1 = humification ; 2 = ammonification ; 3 = Nitrosation ; 4 = Nitratation ; 5 = photosynthèse ; 6 = fixation (par les
racines des légumineuses et par les usines) ; 7 = dénitrifications
3) Equation chimique : nitrosation
Bactéries nitreuses
NH4+ + 3/2 O2 NO2- + H2O + 2H+ + E
Ion ammonium Ion Nitrite
 Equation chimique : nitratation Bactéries nitriques
NO2- + 1/2 O2 NO3- + énergie
Ion Nitrate
4) L’homme à développer des usines capables de capter le diazote (N2) pour fabriquer les ions nitrate utilisés comme les
engrais en agriculture.

308
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Certaines plantes (Les légumineuses) sont capables de fixer le diazote (N2) atmosphérique grâce à leurs nodosités au
niveau des racines. Ce diazote (N2) est converti en ions nitrate utilisables par la plante.

II - ÉVALUATION DES COMPETENCES


SITUATION PROBLEME
Compétence ciblée Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les conséquences des activités humaines
néfastes sur le cycle du carbone
Consignes Les capacités à évaluer Les indicateurs de réussite
en situation
Consigne 1 Concevoir et produire La créativité de la production.
une affiche de La population cible à laquelle cette affiche adresse doit être mentionnée
sensibilisation pour Citer toutes les activités de l’homme qui sont responsables du trouble du cycle
transmettre les de carbone (déforestation, feux de brousse, combustion des énergies fossiles,
informations l’urbanisation…)

Consigne 2 Communiquer, informer L’élève devra montrer que s’il n’y a pas réduction du taux de CO2
atmosphérique, il s’en suivra une intensification du réchauffement climatique
responsable des inondations, de la famine, des migrations climatiques, de la
disparition de nombreuses espèces et écosystèmes…

Consigne 3 Sensibiliser, agencer des L’élève devra proposer des solutions adaptées pour les populations cibles aux
arguments pour quelles son affiche adresse à la consigne 1, notamment le reboisement,
communiquer l’utilisation des transports en commun, la priorité aux énergies renouvelables,
la lutte contre la pollution…

Consigne 4 Communiquer, informer S’il y a disparition des papillons, les prédateurs de ces derniers n’auront plus
de quoi manger, ce qui pourrait également causer leur disparition.
Les organismes servant de nourriture aux papillons vont proliférer
rapidement, certaines plantes dont les fleurs sont fécondées par ces papillons
ne pourront plus se reproduire.
Bref il y aura déséquilibre dans l’écosystème avec des conséquences graves
au niveau de tous les maillons.

309
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L’éducation à la santé
Catégorie d’action 8 : Lutte contre le VIH/sida

Le soi et le non-soi
I- Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8
Réponses b b Pas de réponse juste a b b c b

Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)


1) Soi : ensemble des molécules propres à un individu et résultant de l’expression de son génome.
Non-soi : toutes molécules différentes du soi c'est-à-dire ne résultant pas de l’expression du génome d’un
individu.
CMH : (Complexe Majeur d’Histocompatibilité) constitué d’un ensemble de glycoprotéines portées par la
membrane de toutes les cellules de l’organisme et qui détermine l’histocompatibilité des tissus.
Greffe : Opération par laquelle on transfère un tissu ou un organe de sorte qu’il continue à vivre par les
connexions qu’il contracte avec une autre partie du même individu (autogreffe) ou d’un individu différent
(hétérogreffe)
Leucocytes : cellules sanguines spécialisées dans la défense de l’intégrité de l’organisme.
Antigène : toute molécule étrangère à l’organisme et capable de déclencher une réaction immunitaire
SIDA : (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise) c’est la conséquence d’une infection due à un virus
appelé VIH (virus de l’immunodéficience humaine).
VIH : (Virus de l’Immunodéficience Humaine) c’est un rétrovirus (c’est-à-dire un virus dont l’acide
nucléique est un ARN) responsable du Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (SIDA).
Déficit immunitaire : incapacité du système immunitaire à répondre aux attaques d’un antigène.
Séropositivité : état d’un individu qui présente une réaction positive à un ou plusieurs tests sérologiques.
CD4 : protéines membranaires qui caractérise les cellules cibles du VIH dans l’organisme hôte.
GP120 : protéines membranaires du VIH grâce à laquelle il se fixe sur ses cellules cibles.
HLA : HLA (Human Leucocyte Antigens) est un ensemble de glycoprotéines portées par la membrane de
toutes les cellules de l’organisme et qui détermine l’histocompatibilité des tissus.
2) Déterminants du soi et du non-soi.
Déterminants du soi Déterminants du non-soi
Le Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH ou HLA) ; Molécules des microorganismes ;
Les déterminants du groupes sanguins ; Molécules des cellules anormales ;
Les déterminants du facteur rhésus. Molécules des cellules étrangères à
organismes ;
3) Les différentes cellules responsables de l’immunité dans l’organisme sont :
- Les globules blancs ou leucocytes qui sont les principaux acteurs de la réponse immunitaire. On distingue
deux types de leucocytes :
o Les leucocytes circulants (granulocytes, lymphocytes et monocytes) que l’on retrouve dans le sang et la
lymphe ;
o Les leucocytes tissulaires (macrophages essentiellement), qui sont fixés dans différents organes ou tissus
(poumons, foie, etc…).
 Caractéristiques des granulocytes
 Ils représentent 60-65% des leucocytes ;
 Cytoplasme granuleux et noyau plurilobé (d’où leur nom de polynucléaires) ;
 Ils peuvent traverser la paroi des capillaires par diapédèse pour se retrouver dans les tissus ;
 Durée de vie : 1 à 3 jours ;
 Ils assurent la phagocytose des bactéries.
On distingue trois types de granulocytes : les neutrophiles, les éosinophiles et les basophiles.
 Caractéristiques des lymphocytes

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COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

 Ils représentent 25% des leucocytes ;


 Noyau rond qui occupe presque tout le volume du cytoplasme.
On distingue :
o Les lymphocytes B : qui se transforment en plasmocytes une fois activées ;
o Les lymphocytes T : comprenant les LT8 qui dans certains cas se transforment en LT
cytotoxiques et les LT4 ou LT auxiliaires.
 Caractéristiques des monocytes
 10 à 20 % des leucocytes ;
 Grosses cellules à noyau présentant une encoche (noyau en forme de fer à cheval) ;
 Se transforme en macrophages dans les tissus conjonctifs, les organes lymphoïdes, les poumons. Les
macrophages par leur capacité de phagocytose sont les grands éboueurs de l’organisme.
4) Une fois dans sa cellule-cible, le génome d’ARN du VIH fait l’objet d’une transcription inverse : l’ADN
produit est intégré dans le génome de la cellule-cible et dirige la production de nouvelles particules virales.
5) Le principal moyen de lutte contre l’infection au VIH sida réside dans la prévention. Cependant, il existe
certains médicaments qui peuvent ralentir la reproduction du virus et l’évolution de la maladie jusqu’au stade
du SIDA. C’est le cas en trithérapie (combinaison de médicaments).
6) La particularité qui caractérise des cellule-cibles du VIH est la présence sur leur membrane de protéines CD4.
7)
Pratique à risque Pratique sans risque
Tatouage, injection, scarification, excision, Manger ensemble, partager le même lit, échanger
circoncision des habits, jouer ensemble au football, saluer en se
serrant la main.
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1 :
1) Les principales voies de transmission du VIH/sida sont : les voies sanguines, sexuelles et de la mère à l’enfant
pendant l’accouchement ou la fin de la grossesse ou l’allaitement.
2) La corrélation qui existe entre l’évolution du taux de lymphocytes CD 4 et celle de la charge virale pendant la
dernière phase de la maladie est négative. Ce qui signifie que la baisse du taux de lymphocyte CD4 correspond
à l’augmentation de la charge virale pendant cette phase. En effet, pendant la dernière phase de la maladie, le
nombre de lymphocytes CD4 baisse drastiquement et ces derniers deviennent incapables de contenir la
multiplication du VIH/SIDA.
3) L’individu peut être considéré comme séropositif quelques semaines après l’infection lorsque les anticorps
anti-VIH sont détectables dans son sérum. Il est considéré comme sidéen lorsqu’il atteint la phase SIDA. C’est-
à-dire lorsque le système immunitaire s’effondre et il manifeste la maladie.
Exercice 2 :
 Expérience I : les souris A et B sont histocompatibles car le greffon de la souris B a été accepté par la souris
A. on peut dire qu’il s’agit d’une isogreffe.
 Expérience II : les souris B n’est pas histocompatible avec la souris C ainsi qu’avec la souris D. dans ce cas,
il s’agit des allogreffes.
Le rejet rapide lors de la deuxième greffe du greffon de la souris C par la souris B s’explique par le fait
que la souris B avait déjà été en contact avec les tissus de la souris C, elle les a donc facilement reconnu ce qui a
accéléré le rejet.
Exercice 3 :
1- Graphe a : au cours des 3 premières semaines de traitement, la charge virale (ARN plasmatique) décroît
et passe de 105 à environ 104 molécules/mL. Puis recrois jusqu’à se stabiliser à environ 105 molécules/mL
durant les semaines suivantes. Puisque le traitement de nevirapine inhibe la transcriptase inverse et donc
la multiplication du virus, c’est ce qui explique la baisse de la charge virale pendant les premières
semaines de traitement.
Graphe b : au cours des 4 premières semaines de traitement, la charge de lymphocytes T4 croit de 110
jusqu’à environ 250 µL, puis chute entre la 4ème et la 8ème semaine pour se stabiliser à une valeur d’environ
150 µL. Puisque le traitement de nevirapine bloque la multiplication des virus, les lymphocytes LT 4 ne
sont donc plus détruite d’où l’augmentation de leur nombre durant les premières semaines de traitement.
En conclusion, le VIH a comme mode d’action d’infecter les cellule-cibles principalement les
LT4 dans lesquels son génome d’ARN fait l’objet d’une transcription inverse et l’ADN produit dirige la
production de nouvelles particules virales, dont la libération entraîne la mort des cellule-cibles.

311
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

2- Le traitement de nevirapine est efficace en ce sens qu’il provoque la multiplication des LT4 qui sont les
pivots de la réponse immunitaire. Malheureusement, cette action ne dure que pendant les premières
semaines de traitement. Ainsi, l’efficacité du traitement est limitée aux premières semaines de traitement.
3- a- Les séquences 1 et 2 diffèrent par un seul nucléotide au niveau de la séquence d’ADN codant pour le
190ème codon de la transcriptase inverse. A ce niveau, la première base (cytosine) et remplacée par la
thymine. Cette mutation ponctuelle par substitution.
b- Au bout des premières semaines de traitement, la baisse de la charge virale est due à l’absence de
transcriptase inverse car, le traitement modifie la séquence du gène codant pour sa synthèse par la cellule
infectée.
II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être
Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Identifier le soi et le non-soi.
1) Analyses
5ème jour 12ème jour
Receveur B1 Apparition des vaisseaux sanguines Greffon nécrosé
autour des greffons
Receveur B2 Apparition des vaisseaux sanguines Greffon confondu à la peau
autour des greffons
2)
 Chez l’individu B1, le greffon est nécrosé car cet individu n’est pas histocompatible avec l’individu
A. Dans ce cas, on parle d’allogreffe.
 Chez l’individu B2, le greffon est accepté car cet individu est histocompatible avec l’individu A. Il
pourrait donc s’agir des vrais jumeaux : dans ce cas, on parlera d’isogreffe.
3) Le rejet rapide du greffon lors de la deuxième greffe s’explique par le fait que l’individu B1 avait déjà été
en contact avec la peau de l’individu A, cette dernière a donc été rapidement reconnu et aussitôt rejetée.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Identifier le soi et le non-soi.
1) Les greffons de l’expérience 1 sont acceptés parce qu’ils sont les éléments du soi ; les greffons de
l’expérience 2 sont rejetés parce qu’ils sont considérés comme non-soi.
2)
a) La cause du rejet de greffe dans l’expérience 1est l’absence d’histocompatibilité entre les individus
A et B ;
b) Le raccourcissement du délai avant rejet dans l’expérience 2 est dû à la reconnaissance rapide par
l’organisme d’un antigène avec lequel il a déjà été en contact ; d’où le délai d’élimination court
c) Les différences observées entre les différents fragments s’expliquent par la reconnaissance rapide par
l’organisme d’un antigène avec lequel il a déjà été en contact ; d’où le raccourcissement du délai
d’élimination du greffon B ;
3) La faculté à distinguer le soi du non-soi permet à l’organisme de maintenir son intégrité et par conséquent
sa survie.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Concevoir des outils de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida.
1. « Chers populations »,
Le SIDA est une pandémie qui fait encore de nombreux ravage autours de nous. Pourtant, cette maladie a été
suffisamment étudiée et malgré le fait qu’elle ne dispose pas encore de traitement, elle peut être contrecarrer
si nous maîtrisons les différents aspects qui conduisent à cette infection. C’est ainsi que je m’en vais vous
parlez des termes séropositif, séroconversion, immunodépression……
2. Le SIDA est une infection virale causée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il se transmet par
voie sexuelle, par voie sanguine et de la mère à l’enfant. L’individu devient contagieux quand la charge virale
atteint une certaine valeur dans son plasma, ses sécrétion génitales ou le lait maternel. Le sujet est séropositif
au moment où les anticorps dirigés contre les particules du VIH sont présents dans son corps. Les séronégatifs
doivent refaire le test 3 mois après l’avoir fait pour confirmer l’absence des anticorps dans leur corps. Les
3. Après la contamination, on assiste à une prolifération du virus et un abaissement significatif de la population
de LT4. La réponse du système immunitaire se matérialise dans les premières semaines par l’augmentation
du taux de LT8 et la production des anticorps anti-VIH, ce qui contribue à diminuer la charge virale vers la
fin de la première phase de la maladie.

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4. A la troisième année, on constate que l’augmentation de la quantité de virus commence à croître rapidement,
le taux d’anticorps accélère sa chute et enfin la quantité de LT4 chute drastiquement d’où l’apparition de
l’immunodéficience et des premiers symptômes de la maladie.
5. Car le VIH se multiplie dans d’autres cellule-cibles, et la réponse immunitaire censée le contrecarrer est quasi
inexistente.
Exercice 4 :
Savoir-faire et/ou être Distinguer les différents types de cellules immunitaires.

Cet exercice évalue le savoir-faire pratique et doit être fait au laboratoire.


III - Évaluation des compétences
Situation problème contextualisée
Consignes Les indicateurs de réussite
Consigne 1 M. DROZI, chez un sidéen, les plaquettes et les hématies sont présents en quantité
normale, tandis que chez vous, les leucocytes sont 4 à 10 fois inférieurs à la norme. Ce qui
traduit l’inefficacité d’une quelconque réponse immunitaire
Consigne 2 M. DROZI, vous avez une quantité de leucocytes supérieur à celle d’un individu sain. Ceci
est le signe que l’organisme fait face à une infection et il a dû augmenter le nombre de
leucocytes pour contrecarrer cette infection. Vue qu’il a un bon stock de leucocytes je
pense que vous pouvez guérir sans prendre de médicament ;
Consigne 3 Compétence pratique : la capacité de l’élève à manipuler est testée.

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Catégorie Lutte contre les problèmes liés à la


d’action 9 : santé reproductive des adolescent(e)s

Quelques problèmes liés à la santé


reproductive des adolescent(e)s
I- Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5
Réponses d a c b b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définitions
Infibulation : c’est une mutilation génitale féminine dans laquelle le clitoris est enlevé, une partie ou toute la
petite lèvre est sectionnée et des incisions sont faites sur la grande lèvre (lèvre extérieure) pour créer une surface
rugueuse.
Excision : c’est mutilation génitale féminine dans laquelle une partie ou tout le clitoris et une partie ou toute la
petite lèvre (lèvre inférieure) sont enlevées.
Sexualité précoce : se dit lorsque la pratique de l’acte sexuel se fait par des individus non-mâtures (physiquement,
psychologiquement et socialement).
Stupéfiant : c’est un produit dangereux pour la santé et dont la consommation peut entraîner une dépendance.
Mutilations génitales : se sont des pratiques qui consistent à couper le clitoris et les organes génitaux externes
d'une femme.
2) Parmi les conséquences de la consommation des stupéfiants sur la santé de reproduction, on peut citer on peut
citer :
 la dépravation des mœurs ;
 l'exposition aux IST et VIH /sida ;
 des malformations congénitales chez les enfants issus des parents alcooliques ;
 la réduction progressive et dangereuse des capacités sexuelles de l'homme ;
 les risques d'intoxication du fœtus ou d’avoir un enfant anormal ou mort-né pour la femme enceinte ;
 la diminution de la prise de conscience du risque.
3) La sexualité précoce est clairement associée des risques tels que :
 les grossesses non-désirées ;
 le décès chez les jeunes femmes pendant l’accouchement ;
 les complications lors de l’accouchement telles que : l’étroitesse du bassin, les hémorragies, et fistules
obstétricales, la mortalité infantile … Les complications liées à l’accouchement sont la première cause de
décès chez les filles de 15 à 19 ans.
 une mauvaise prise en charge des enfants, (abandon ou infanticide) ;
 des avortements clandestins et leurs conséquences ;
 les IST et leurs conséquences ;
 la prostitution ;
 l’exclusion sociale ;
 la toxicomanie (le tabagisme et l’alcoolisme).
4) L'organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les MGF en quatre types principaux : la circoncision
féminine (type 1), l'excision (type 2), l’infibulation ou excision pharaonique (type 3), l'introcision (type
4).
Les MGF ont des conséquences immédiates sur la santé et des effets à long terme.
 Les conséquences immédiates sur la santé :
 saignement excessif ;
 état de choc et dans certains cas décès ;
 infections ;
 risque de transmission du VIH ;
 douleurs au moment d'uriner ...
 Les effets à long terme :
 formation des cicatrices épaisses autour de la plaie ;

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 douleur au moment d'uriner ;


 incontinence urinaire de la victime ;
 inflammation pelvienne causée par une infection qui aura duré longtemps ;
 accouchement très douloureux et difficile ;
 travail prolongé et expulsion difficile du bébé (au moment de l'accouchement) qui peuvent
occasionner des lésions cérébrales ou la mort ;
 Apparition des fistules vésico-vaginales (communication entre la vessie et le vagin). Ces fistules qui
occasionnent une perte constante d'urine ou de matières fécales sont difficiles à soigner ;
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1 :
1) On parle de grossesse précoce quand une grossesse est portée par un individu non-mâture (physiquement,
psychologiquement et socialement)
2) Précocité de la sexualité des jeunes s’explique autant par l’envie de découverte et de satisfaction de la
curiosité, par le besoin de plaire et de donner une preuve de son amour, que par des raisons d’ordre
financières, matériels ou matrimoniales.
3) Confère réponse la question 3 du QRO.
4) La réponse attendue ici est une sorte de « lettre informative » où les jeunes lycéens sont personnellement
interpellés en fonction du contexte de l’établissement scolaire dans lequel on se trouve ainsi que des
conséquences récurrentes de la sexualité précoce dans l’environnement dans lequel on se trouve.
Exercice 2 :
1) Un stupéfiant c’est un produit dangereux pour la santé et dont la consommation peut entraîner une
dépendance. Dans ce document le stupéfiant dont il est question est l’alcool.
2) Les raisons qui poussent les jeunes à consommer les stupéfiants sont :
 La recherche des sensations fortes ;
 La recherche du plaisir et du courage ;
 L’imitation de l’entourage ;
 La curiosité…
3) Confère QRO question 2
4) Il doit le faire pour éviter la dépendance à ce stupéfiant, et surtout éviter les conséquences de ce stupéfient
sur sa santé
5) – sensibiliser sur les méfaits de la consommation des stupéfiants ;
- Eviter la mauvaise compagnie ;
- Eviter de fréquenter les milieux à risque tels que les bars, les night-clubs, les boîtes de nuit ;
- éviter d’ouvrir les débits de boisson à proximité des établissements scolaires ;
- renforcer et respecter la législation en ce qui concerne la vente des stupéfiants et leur disponibilité.
Exercice 3 :
1) Confère réponse QRO question 4
2) « L’acceptation sociale » est la raison la plus couramment citée pour justifier les MGF. Cette raison implique
les coutumes et les croyances religieuses, …
3) Confère réponse QRO question 4
4) Sensibiliser les populations et les éduquer sur les conséquences désastreuses de ces pratiques sur la santé de
la jeune fille. Mettre sur pied une législation contraignante pour dissuader les contrevenants. Diversifier les
moyens de communication sur ce sujet afin de toucher tous les acteurs de la société concerné par ce fléau.
Impliquer les prédicateurs religieux et les leader coutumier dans la lutte contre ce fléau…
II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être
Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Concevoir des outils de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre les problèmes
liés à la santé reproductive des adolescent(e)s.
1) Image A « La sexualité précoce est un frein pour la scolarité de la jeune fille et son épanouissement
social ».
2) Image B « La sexualité précoce conduit un jeune à embrasser les responsabilités très tôt sans y être
préparé ».
3) Les dessins proposés doivent refléter les pratiques ou les scènes courantes dans l’environnement quotidien
de l’élève concernant les MGF et la consommation des stupéfiants. Ils doivent être accompagnés de
dialogues ou des légendes parlantes.

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Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Concevoir des outils de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida.

La pertinence de la production dépendra de la maîtrise que l’apprenant a du sujet concernant la sexualité


précoce, de la créativité de l’apprenant et enfin de sa capacité à communiquer sur les supports physiques tel que
la pancarte et la banderole.
Exemple de banderole

La

Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Organiser des causeries éducatives

a) Comme panélistes, tu pourras inviter une jeune, un médecin, un psychologue, un enseignant et un


parent.
b) A chaque panéliste tu devras orienter les questions soit sur les raisons ou les causes, les conséquences
et les moyens de lutte contre la consommation des stupéfiants en fonction des domaines ou spécialité.
Tu pourras aussi faire témoigner les toxicomanes … et ne pas oublier les échanges à la fin du débat.
c) L’affiche doit être colorée et illustrer d’images fortes et parlantes pour attirer les regards. Elle doit
comporter un titre et les informations suivantes doivent être particulièrement mis en relief
notamment : Quoi ? Quand ? Où ? A quelle heure ? Avec qui ?
III - Évaluation des compétences
Situation problème contextualisée
Compétence visée Lutte contre les problèmes liés à la santé reproductive des adolescent(e)s

Consignes Les indicateurs de réussite


Consigne 1 « La sexualité précoce nous volent notre jeunesse et nous expose aux responsabilités
précoces »
Consigne 2 …. Pendant la semaine de la jeunesse, période propice à de nombreux égarements, Fati et
Bintou deux adolescents de la classe de première qui se fréquentaient depuis peu ont décidé
de passer à l’acte sexuel. Pour Bintou, cet acte constituait une preuve d’amour envers Fati.
Malheureusement, ce dernier ne l’entendait pas de cette oreille : sa seule préoccupation
était d’assouvir ses pulsions sexuelles. Il a donc réussi à convaincre Bintou de passer à
l’acte sans préservatif. Malheureusement cette dernière se trouvait en période féconde. Ce
qui devait arriver arriva et Bintou se retrouve enceinte. Elle doit devoir arrêter ses études
pour prendre soins de sa grossesse. Le pire c’est qu’elle ne dispose pas de suffisamment de
moyens pour préparer son accouchement et lorsqu’elle se retourne vers son copain, ce
dernier nie complètement être le père de l’enfant. D’où la scène illustrée par le document 3
ci-dessus.
Consigne 3 Les dessins proposés doivent refléter les pratiques courantes dans l’environnement
quotidien de l’élève concernant la consommation des stupéfiants. Ils doivent être
accompagnés de dialogues ou des légendes réels ou réalistes.

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Catégorie Lutte contre la mauvaise alimentation et


d’action 10 l’inactivité physique

Education nutritionnelle
II- Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5
Réponses a b b d a
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
Alimentation équilibrée : est une alimentation apportant la quantité et la qualité des aliments nécessaire pour
couvrir les dépenses énergétiques de l’organisme ainsi que ses besoins matériels.
Repas équilibré : c’est un repas qui contient toutes les catégories d’aliments dans les proportions convenables
définit par la règle de GPL 421 soit 15% de lipides, 30% de protides, 55% de glucides, de l’eau, des oligoéléments
et des vitamines. Il doit satisfaire les besoins quantitatifs et qualitatifs de l’organisme en apportant toutes les
substances nutritives indispensables.
Pyramide alimentaire : illustration simple en forme de pyramide dans laquelle les « briques » de l'édifice sont
les groupes d'aliments dans lesquels il faut puiser quotidiennement pour assurer la couverture en matières
nutritives.
Obésité : Accumulation excessive de tissu adipeux dans le corps.
Malnutrition : alimentation anarchique conduisant soit à la sous-alimentation, soit à la suralimentation.
2) Elaborée par le nutritionniste français Albert-François Creff, la règle du GPL 4.2.1 nous donne les clés de
l’équilibre alimentaire, c’est un moyen simple et efficace qui nous rappelle que tout repas (déjeuner ou dîner)
doit comporter 4 portions de Glucides, 2 portions de Protides et 1 portion de Lipides.
NB : Une portion est tout simplement une quantité à titre de référence qui vous aide à comprendre les
quantités d'aliments recommandées chaque jour dans chacun des groupes alimentaires.
3) La réponse ici dépendra de la localité dans laquelle vous vous trouvez. Par exemple, pour un élève de la
localité de BAFIA, un menu équilibré de déjeuner peut être un plat de couscous au légume sauté et au poisson
fumé accompagner d’un verre d’eau et d’une tranche d’ananas. Si le plat a une masse de 500 g, le couscous
et l’ananas doivent représenter 275g, les légumes sautés, les assaisonnements et le poisson fumé doivent
représenter 225g.
4) La manque d’activité physique est un facteur important de risque de maladies non-transmissibles comme
l’accident vasculaire cérébral (AVC), le diabète, et le cancer. La sédentarité (manque d’activité physique) est
l’un des principaux facteurs de risque de l’hypertension, de l’élévation de la glycémie, de la concentration de
lipides dans le sang, de l’obésité, et des principales maladies chroniques telles que les maladies cardio-
vasculaires, le cancer et le diabète.
5) Une alimentation équilibrée est une alimentation apportant la quantité et la qualité des aliments nécessaire
pour couvrir les dépenses énergétiques de l’organisme ainsi que ses besoins matériels. Elle doit être adaptée
à l'âge, à l'activité physique et à l'état physiologique (femme enceinte, femme allaitante, sportif ou sportive).
6) Les mots à placer sont dans l’ordre : journalière - l'organisme - l'équilibre - rationnelle – quantité -
paramètres - proportion - indispensables.
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1 :
a) 1 litre correspondant à 120 g de sucre, donc 1,5 litre renferme 180 g de sucre consommé par jour.
180×7=1260 g de sucre consommé par semaine et 180×365=65700 g de sucre consommé par an.
b) L’équivalent journalier, en morceaux de sucre, de sa consommation est de 180 : 5 = 36 morceaux de sucre ;
c) L’énergie fournie quotidiennement par ces boissons sucrées est de : 85 kJ×36= 3060 KJ.
Exercice 2 :
1) L’alimentation des américains est riche en matière grasse et en sucre. Cependant, elle est pauvre en poissons
et en laitage.
Celle des soudanais est riche en céréales et en légumes secs, mais pauvre en matière grasse en poissons et en
laitage. Elle ne comporte pas de viande et d’œuf.

317
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

2) Chez les américains, l’excès de sucre et de graisse contenu dans les aliments les prédispose aux maladies
métaboliques notamment les diabètes (excès de sucre dans le sang), l’obésité (excès de graisse dans le corps)
et de maladies cardio-vasculaires (artériosclérose ….
Chez les soudanais, l’absence de protide dans leur alimentation leur prédisposent à la maladie nutritionnelle
par carence telles que le rachitisme (carence en vitamine B) et le kwashiorkor (carence en protides).
Exercice 3 :
Manger varié et équilibré selon les nutritionnistes et autres diététiciens c’est avoir une alimentation
apportant la quantité et la qualité des aliments nécessaire pour couvrir les dépenses énergétiques de l’organisme
ainsi que ses besoins matériels. Elle doit être adaptée à l'âge, à l'activité physique et à l'état physiologique (femme
enceinte, femme allaitante, sportif ou sportive).
Pour avoir une alimentation équilibrée, les différents repas journaliers (petit déjeuner, déjeuner, collation
et dîner) ne doivent pas avoir la même composition ni les mêmes apports caloriques.
 La composition idéale du petit déjeuner comprend : une boisson, un produit céréalier, un produit laitier, un
fruit, et facultativement un aliment énergétique (beurre, confiture, sucre, miel…).
 Pour un déjeuner idéale, il devra contenir : des crudités (à volonté), de la viande ou poisson ou œufs, des
féculents, des légumes verts, un produit laitier, une portion de fruits, du pain, de la matière grasse (plutôt
végétale), de l’eau.
 La collation est composée essentiellement de crudités et d’une boisson, idéalement de l’eau.
 Le dîner comprend : les crudités (à volonté) et/ou un potage, un peu de viande ou poisson ou œufs, des
féculents, des légumes verts, un produit laitier, une portion de fruits, du pain, de la matière grasse (plutôt
végétale), de l’eau.
Pour savoir si notre alimentation ne comporte ni carence ni excès, nos ration alimentaires doivent obéir à la
règle de 421GPL. Et nous ne devons ni être en surpoids ni dans un état de maigreur.

II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être


Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Elaborer un menu équilibré.
1) Le menu le plus équilibré est celui de Thomas car il renferme toutes les catégories d’aliments dans des
proportions rationnelles.
2) Le menu de Romain est déséquilibré et peut être corrigé comme suit : supprimer le soda et le remplacer par
de l’eau, supprimer la glace et la remplacer par des fruits, les chips doivent être remplacer par des légumes.
3) Le bilan énergétique est excédentaire dans la deuxième cas et équilibré dans le premier cas.
4) Comme conseils, ils doivent revoir la composition de leur alimentation. Notamment consommer plus de fruit
et bannir l’excès de sucre et d’aliments gras. Ils doivent pratiquer une activité physique régulière et surtout
dépenser tout ce qu’il consomme en bannissant la sédentarité.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Choisir les aliments appropriés pour une alimentation équilibrée.

1) L’analyse des tabous nous indique que la femme enceinte et les enfants soumis à ces tabous sont exposés aux
carences en protides.
2) Comme aliments riche en protides pour contourner les tabous alimentaires, la femme enceinte peut
consommer les légumes secs comme le soja, le haricot, les chenilles, les termites.
3) Les protéines sont les aliments bâtisseurs ou plastiques de l’organisme. Et permettent l’édification de
l’organisme et la cicatrisation des blessures…. Dans un menu équilibré, les protides doivent représenter 30%
des portions.
Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Choisir les aliments appropriés pour une alimentation équilibrée.

1. Elle est sans doute toujours sédentaire et continue de consommer les aliments riches en sucre sans pratiquer
d’exercices physiques.
2. Lorsque la demoiselle décide de sauter le dîner, sans doute que le prochain repas qu’elle prendra sera copieux.
Elle ne devrait pas sauter de repas, et devrait associer à son régime une activité physique régulière et
consommer beaucoup de fruit et de légumes. Enfin elle devra surtout réduire sa consommation des sucres
rapides car, ces derniers des transforment facilement en graisse dans l’organisme.

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III - Évaluation des compétences


Situation problème contextualisée
Compétence visée Lutte contre la mauvaise alimentation et l’inactivité physique

Consignes Les indicateurs de réussite


Consigne 1 Les erreurs commises
Les erreurs alimentaires commises par l’avocat sont : il consomme excessivement du café
qui est un excitant et qui peut être considéré comme un coupe faim. En plus, il a supprimé
le petit déjeuner, le déjeuner et la collation. Et enfin, il prend des dîners copieux.
Les erreurs alimentaires commises par le fabricant de matériel de bureau sont : il a un petit
déjeuner hypercalorique, des déjeuners et des dîners copieux. Il ne prend pas de collation.
Les corrections des erreurs commises
L’avocat devra repartir ses apports alimentaires sur toute la journée en prenant un petit
déjeuner, un déjeuner et une collation. Et devra éviter les dîners copieux.
Le fabricant de matériel de bureau devra éviter des déjeuners hypercaloriques prendre des
collations composées de fruits, et éviter des dîners copieux.
Les deux devront pratiquer régulièrement une activité physique pour dépenser les calories
consommées.
Consigne 2 Le dîner copieux journalier de l’avocat l’expose à l’obésité car les aliments
consommés avant le couchée sont en majorité stockés sous forme de réserve.
Quant au fabricant, les repas hypercaloriques l’exposent à l’obésité car, il est difficile de
dépenser toutes les calories consommées lors de pareil repas.
L’exercice physique va aider ces deux travailleurs en brûlant l’excès de graisse
accumulé au fil des repas. Cependant, ces exercices physiques doivent être accompagnés
d’un régime hypocalorique.
Consigne 3 Chères populations,
Notre alimentation est notre principale source d’énergie et de matériaux pour le
fonctionnement et l’entretien de l’organisme. Il importe donc de bien choisir nos aliments
et de les consommer en suivant le principe des apports alimentaires équilibrée. Qui dit
équilibre parle de l’égalité entre les apports alimentaire et les dépenses énergétiques. D’où
le rôle primordial de l’exercice physique dans l’utilisation de l’Energie dans l’organisme.
En effet, l’exercice physique est d’une importance capitale en ce sens que ….

319
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

L’EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT ET
AU DEVELOPPEMENT DURABLE
Catégorie d’action 11 : Lutte contre l’effet de serre

Le rayonnement solaire et ses influences à


la surface de la Terre
I- Évaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6
Réponses d d b a c b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1. Définir les termes et expressions suivants :
Albédo : rapport entre l’énergie réfléchie par une surface à l’énergie incidente sur cette surface.
Effet de serre : phénomène naturel au cours duquel certains gaz de l’atmosphère piège la chaleur provenant de la surface
du sol.
Corps noir : tout corps qui émet un rayonnement dont la longueur d’onde se situe dans un intervalle spécifique et qui
varie en fonction de sa température.
Constante solaire : quantité d’énergie reçue par une surface de 1m2 perpendiculaire aux rayons du soleil et située à la
limite supérieure de l’atmosphère terrestre.
Photosphère : couche de gaz qui constitue la surface visible des étoiles, en particulier du soleil.
Latitude : angle entre le plan équatorial du globe et la droite qui joint ce point au centre de la Terre.
Bilan radiatif : La différence entre le flux solaire absorbé (qui réchauffe la Terre) et le flux d’infrarouges réémis vers
l’espace (qui la refroidit).
2. Après son entrée dans l’atmosphère, le rayonnement solaire incident subi 3 principales modifications. A savoir : la
réflexion, la diffusion et l’absorption. En effet, au contact de l’atmosphère, du sol, des océans et des végétaux,
une partie du rayonnement solaire incident est renvoyé dans l’espace : c’est la réflexion. Une autre partie du
rayonnement solaire incident est dispersée et propagée par l’atmosphère dans toutes les directions : c’est la
diffusion. Et enfin certains rayonnements ou radiations solaires sont absorbés.
3. En effet, si la Terre était un disque plat (de rayon r et de surface πr2) exposé perpendiculairement à la direction des
rayons solaires, l’énergie totale reçue serait 1400 πr2, chaque m2 recevant (1400 πr2/ πr2) soit 1400 W/m2 ce qui
correspond à la constante solaire. Cependant, la Terre est considérée comme une sphère de surface 4 πr2. Ainsi,
𝟏𝟒𝟎𝟎𝛑𝐫𝟐 𝐖/𝐦𝟐
chaque m2 de sa surface reçoit en moyenne = 350 W/m2. Ce qui correspond au flux solaire incident.
𝟒𝛑𝐫𝟐
1 4
4. 4 𝐻1 → 𝐻𝑒2 + 2 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 + 2 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑖𝑛𝑜𝑠 + 2 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑔𝑎𝑚𝑚𝑎
5. Les infrarouges produits par la surface de la terre réchauffée par le Soleil ne repartent pas totalement dans l’espace.
Une partie est absorbée par les constituants de l’atmosphère (comme l’H 2O et le CO2, l’oxyde nitrique, l’ozone, le
CFC, le CH4, le protoxyde d’azote …) puis est renvoyée vers le sol : c’est l’effet de serre !
6.
a) On appelle albédo de la surface du sol, le rapport entre l’énergie réfléchie par cette surface à l’énergie incidente.
b) La vapeur d’eau fait partie des gaz à effet de serre qui piègent le rayonnement infrarouge réémis par la surface
réchauffée du globe terrestre.
c) La constante solaire est la quantité d’énergie reçue par une surface de la terre de 1m2 perpendiculaire aux rayons
du soleil et située à la limite supérieure de l’atmosphère terrestre.

320
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents


Exercice 1 :
1) Le rayonnement infrarouge émis par le terre au-dessus du Sahara croit avec la longueur d’onde jusqu’à atteindre une
valeur de 2,5 pour une longueur d’onde d’environ 10 µm. Ensuite, il décroit progressivement jusqu’à atteindre une
valeur de 0,5 pour une longueur d’onde 28µm. Cependant que dans les intervalles de longueur d’onde 0-7,5µm, 9-
10µm et 14-17µm, le rayonnement infrarouge émis chute considérablement et a une valeur est voisine de 0,5.
2) 7,5-9µm, 10-13µm et 17-28µm
3) 0-7,5µm, 9-10µm et 14-17µm
4) L’effet de serre
Exercice 2 :
1. Courbes tracées

2. Comparaison
- la température dans le montage 1 est presque constante au fil du temps de mesure ;
- la température dans le montage 2 croit avec le temps de mesure.
b) La différence est due au fait que la cuve de verre ajoutée dans le montage 2 joue le rôle d’une serre et piège la
chaleur émis par le papier éclairé.
3. Les propriétés sont : la transparence à la lumière de l’ampoule, et l’opacité au rayonnement infrarouge produit par
le papier éclairé.
4. Complétons le tableau Montage 2 Planète Terre
5. Effet de serre = phénomène naturel au cours Lampe de 100 watts Soleil
duquel certains gaz de l’atmosphère piège la Papier sombre Surface terrestre
chaleur provenant de la surface du sol. Cuve en verre transparent Atmosphère terrestre
II - Évaluation des savoir-faire et des savoir-être
Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Calculer l’albédo de la planète Terre.
1)
a) Au contact de l’atmosphère, une partie du rayonnement solaire incident est renvoyé dans l’espace : c’est la
réflexion. Une autre partie du rayonnement solaire incident est dispersée et propagée dans toutes les directions :
c’est la diffusion. Et enfin certains rayonnements ou radiations solaires sont absorbés.
b) Au contact du sol, des océans et des végétaux, une partie du rayonnement solaire incident est renvoyé dans
l’espace : c’est la réflexion. Certains rayonnements ou radiations solaires sont absorbés.
2) Calcul de l’Albédo global et interprétation
é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒓𝒆𝒇𝒍é𝒄𝒉𝒊𝒆 𝟏𝟎𝟐
𝒂𝒍𝒃é𝒅𝒐 = = =0,3
é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒊𝒏𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒆 𝟑𝟒𝟐

Ce qui signifie que 30% du rayonnement solaire incident au niveau de la surface terrestre est réfléchi, et le reste
(70%) est absorbé.
3) Calcule de l'albédo
Surfaces Sol désertique Sol de savane Eau de l'Étang
Énergie réfléchie en W/m2 56 35,2 70,4
Albédo 0,35 0,22 0,44
Conclusion : le milieu qui absorbe le plus l’énergie est celui qui à le plus faible albédo soit la savane
4) Les irrégularités témoignent de du fait que l’atmosphère n’est pas complètement transparente à certains radiations du
Soleil. En effet, ces dernières sont soit diffusées, soit refléchies ou absorbées.
5) On constate un décalage entre le rayonnement infrarouge émis par le Soleil et celui qui est effectivement mésuré au
niveau de la mer. Ce qui montre qu’une bonne partie de ce rayonnement solaire n’atteiint pas le sol terrestre. Car,
etant absorbé par l’atmosphère. D’où son rôle d’écran, vis-à-vis de ces gaz.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Etablir le bilan thermique de la Terre
1. La constante solaire est la quantité d’énergie reçue par une surface de 1m2 perpendiculaire aux rayons du soleil et située
à la limite supérieure de l’atmosphère terrestre (environ 1400 W/m2). Tandis que Le flux solaire est la quantité d’énergie
reçue du soleil à chaque seconde par la face éclairée d’une planète (environ 350 W/m2 au niveau de la terre).

321
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

2. Après son entrée dans l’atmosphère, le rayonnement solaire incident subi 3 principales modifications. A savoir : la
réflexion, la diffusion et l’absorption.
3.
a) 77+67+24+78+390 = 636 W/m2
b) 30+168+324 = 522 W/m2
c) 77++235+324 = 636 W/m2
d) 30+24+78+390 = 522 W/m2
e) Bilan radiatif = énergie reçue – énergie émise ; soit (636+522) – (636+522) = 0
4.
a) On appelle albédo d’une surface, le rapport de l’énergie réfléchie par cette surface à l’énergie incidente.
b) 30 : 198 = 0,15
c) 77 : 144 = 0,53
d) (0,15+0,53) : 2 = 0,34
5. Un gaz à effet de serre est un gaz qui présent dans l’atmosphère piège le rayonnement infrarouge émis pas la surface
réchauffée du sol et le renvoie vers le sol. Les principaux gaz à effet de serre sont : le dioxyde de carbone (CO2) la
vapeur d’eau (H2O), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (NO), l’oxyde nitreux, l’ozone…
6. De 900 à environ 1900 ans, le taux atmosphérique de CO2 est resté constant d’environ 280 ppm. Depuis les années
1900, le taux de CO2 s’est accru de façon exponentielle jusqu’à atteindre environ 360 ppm dans les années 2000.
7. L’homme à travers son activité (industrialisation, combustion des énergies fossiles, usage des produits chimiques,
déforestation …) produit des gaz à effet de serre qui en s’accumulant dans l’atmosphère modifie la concentration
atmosphérique du carbone.
Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Emettre des hypothèses sur l’origine de l’énergie solaire et son devenir à la surface de
la Terre
1. 4 𝐻11 → 𝐻𝑒24 + 2 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 + 2 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑖𝑛𝑜𝑠 + 2 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑔𝑎𝑚𝑚𝑎
2. La conséquence énergetique de la formation de l’hélium est la disparition de la matière, cette dernière étant convertie
en énergie
a) Les protons constituent la matière qui disparaît
b) La conséquence de la disparition de la matière est la diminution du carburant hydrogène qui alimente les
réaction thermonucléaires sein du Soleil.
3. Reflexion, absorption . 𝜟𝑬 𝑪𝟐
4. Calcul du temps pendant lequel le soleil brillera encore. 𝑻= = 𝜟𝒎
𝑳 𝑳
Suivant cette hypothèse, le temps de vie (T) du soleil est exprimé par la formule :

Avec ΔE = énergie libérée en J et L = luminosité solaire soit 4. 10 26 W ou J.s-1.


Application numérique : 𝟕
𝟕. 𝟏𝟎−𝟑 × × 𝟐. 𝟏𝟎𝟑𝟎 × (𝟑. 𝟏𝟎𝟖 )𝟐
𝑻= 𝟏𝟎 = 𝟐, 𝟐𝟎𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟖 𝑺
Or, (3600×24×365) S 1 année 𝟒. 𝟏𝟎𝟐𝟔
32.3.1016 S ? Années on a T = 69,92 109 années

III - Évaluation des compétences


Situation problème contextualisée
Compétence visée Elaborer des outils de sensibilisation sur l’effet de serre additionel et ses conséquences
Situation problème contextualisée
Consignes Les indicateurs de réussite
Consigne 1 L’exactitude des définitions trouvées par l’élève dépendra des sites visités, et la pertinence
de son discours dépendra de sa capacité de synthèse et de mobilisation de ses ressources.
Les définitions pouvant être sujette à de variations, leur exactitude sera soumise à
l’appréciation de l’enseignant.
Consigne 2 Pour construire une banderole pertinente, il faudra scruter attentivement son
environnement et discuter des conséquences observées. Puis en équipe choisir un support
de communication et une formulation adéquate pour chaque conséquence. Les
environnements étant divers, il revient à l’enseignant d’apprécier chaque affiche.
Consigne 3 La pertinence de la production sera fonction de la culture de l’apprenant au sujet du
réchauffement climatique et de sa capacité à communiquer de manière formelle et
solennelle.

322
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Catégorie Sensibilisation dans le cadre des


d’action 12 : catastrophes liées aux mouvements
atmosphériques et océaniques

Les mouvements atmosphériques et les


mouvements océaniques
II- Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5
Réponses c d a b c
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définitions :
Force de Coriolis : force agissante sur les masses dont sa direction est perpendiculaire au mouvement d’un corps. Dans
le cas de la planète Terre, la force de Coriolis est provoquer par la rotation de la Terre, et elle a pour effet de dévier les
vents.
Anticyclone : zone de haute pression atmosphérique
Dépression : zone de basse pression ou baisse de la pression atmosphérique.
Convection : transport de chaleur dans un fluide, par déplacement de molécules des zones les plus chaudes vers zones
les plus froides.
Circulation thermohaline : circulation à grande échelle dans l’océan mondial liée à la température et à la salinité des
masses d’eau.
Alizés : vent régulier soufflant toute l’année en provenance l’Est, sur la partie orientale du pacifique et de l’atlantique
comprise entre les parallèles 30°N et 30°S.
Brise : vent périodique, alternant, qui s’établit sur le littoral ou dans les vallées de montagne par temps calme.
Cellules de Hadley : circulation atmosphérique fermée (circuit) qui redistribue l’énergie accumulée à l’équateur ver les
plus hautes latitudes dans les deux hémisphères.
Vents d’ouest : encore appelé contre-alizés, ce sont des vents qui soufflent principalement d’Ouest en Est, aux latitudes
moyennes, soit entre 35 et 65 degrés de latitude.
2)

Schéma du globe terrestre avec direction des vents dans les deux hémisphères.

3) L’inégale répartition de l’énergie solaire à la surface du globe a comme conséquence, les mouvements des enveloppes
externes fluides, notamment l’hydrosphère et l’atmosphère ceci dans le but de rétablir un équilibre thermique à la
surface du globe.
4)
a) La formation de la glace au niveau des pôles engendre une augmentation de la salinité de l’eau, ce qui crée des
courants océaniques profonds

323
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

b) Du fait de la rotation de la Terre, il se crée une force appelée force de Coriolis ; cette force dévie le mouvement
de l’atmosphère et donc les vents.
c) Le vent se déplace de l’anticyclone vers la dépression
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1 :
1) Représentation des courbes
250

200

150

100

50

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80

Energie incidente(en cal/cm2/an) Energie infrarouge (cal/cm2/an)

2) Représenter :
- Hachurer au stylo à bille noir ou bleu l’espace situé entre les deux courbes dans l’intervalle de latitude [0 ;
30,7].
- Hachurer au crayon ordinaire l’espace situé entre les deux courbes dans l’intervalle de latitude [30,7 ; 70].
3)
a) Les mouvements atmosphériques proviendraient du déséquilibre du bilan énergétique entre l’équateur et les
pôles
b) De façon générale, les mouvements atmosphériques ont pour but de redistribuer l’excédent de chaleur
emmagasiné au niveau de l’équateur.
Exercice 2 :
1. Définitions
 Brise de mer : vent périodique qui s’établit sur le littoral soufflant le jour vers le continent.
 Brise de terre : vent périodique qui s’établit sur le littoral soufflant la nuit vers la mer.
2. Le jour, par beau temps, la Terre a tendance à s’échauffer plus rapidement que la mer. Il se produit alors une
ascension de l’air chaud au niveau de la terre, et qui est remplacé par de l’air plus frais en provenance de la mer.
C’est la brise de mer
Au contraire, la nuit la terre se refroidit plus vite que la mer et il se produit la phénomène inverse. C’est-à-dire, l’air
chauffé par l’eau de la mer a tendance à s’élever et est remplacée par l’air frais en provenance du continent : c’est
la brise de mer.
3. Il conseillé aux touristes fréquenter le bord de la mer en journée et non en soirée pour profiter de l’air de la mer,
c’est-à-dire du vent provenant de la mer.
Exercice 3 :
1. L’étendue des surfaces d’incidence du rayonnement solaire augmente avec la latitude.
2. La surface d’incidence augmente avec la latitude à cause de la variation de l’angle d’incidence du rayonnement
solaire au niveau du sol. En effet, plus l’angle d’incidence est grand, plus la surface d’incidence du rayonnement
solaire diminue.
3. L’énergie solaire reçue par unité de surface terrestre diminue avec la latitude.
4. Les régions chaudes du globe sont comprises dans l’intervalle de latitude : [-40° ; +40°]
Les régions froides du globe sont comprises dans l’intervalle de latitude : [-90° ; -40°] et [40° ; 90°]
5. L’inégale répartition de l’énergie solaire à la surface de la Terre est à l’origine des mouvements atmosphérique et
océanique ayant pour principe de redistribuer l’excédent de chaleur entre les différentes zones du globe.

324
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être


Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Expliquer/éduquer sur les causes et les conséquences des mouvements océaniques

1. Courant océanique = mouvement d’eau de mer regulier, continu et cyclique


2. Les courants marins de surface sont causés par les vents dominants, comme les alizés, les vents d’ouest, et les vents
d’Est polaires.
Les courants marins de profondeur ont pour principale cause la différence de densité entre les diverses couches de
l’océan. Cette différence de densité dépend de la température (car l’eau froide est plus lourde ou plus dense que l’eau
chaude) et de la concentration en sels minéraux dissous ou salinité (l’eau salée est plus dense que l’eau douce).
3. Les océans et l’atmosphère jouent un rôle de régulateur thermique à la surface du globe car, à travers leurs
mouvements, ils contribuent à distribuer l’énergie solaire inégalement reçue à la surface du globe terrestre.
4. Les océans influencent le climat à la surface de la planète grâce aux divers courants océaniques qui déplacent les
masses d'eau chaude vers les hautes latitudes et les masses d'eau froide vers les basses latitude. Le déplacement de
ces courants assure une redistribution de la chaleur et c’est cette chaleur qui determine la repartition des climats à la
surface du globe terrestre.

Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Expliquer la circulation atmosphérique

1) Au niveau de l’équateur, le bilan radiatif est excédentaire. L’air chauffé par la chaleur du sol, devient léger et s’élève.
Créant ainsi à la surface du sol des dépressions (ou zone de basse pression). Il redescend ensuite aux latitudes plus
élevées où il entraîne la formation des zones de haute pression (ou anticyclones). Cette circulation atmosphérique
forme des circuits de convections appelées cellules équatoriales ou cellules de Hadley.
2) La force de Coriolis dévie les masses d’air et les vents. La déviation se fait dans le sens des aiguilles d’une montre
dans l'hémisphère nord et dans le sens contraire des aiguilles d’une montre dans l'hémisphère sud
3) Aux latitudes moyennes, les vents transportant l’air chaud et humide vont vers l’Est (vent d’ouest), et les vents
transportant de l’air froid et sec vers l’Est.
4) En principe, le déplacement des masses d’air est gouverné par les différences de pression. Or ces dernières sont
dictées par l’inégale répartition de l’énergie solaire reçu au sol. Ainsi, les masses atmosphériques absorbent les fortes
radiations solaires au niveau des zones où le bilan radiatif est excédentaire (zones équatoriales et tropicales), les
stockent et les redistribuent grâce aux divers courants atmosphériques vers les zones où le bilan radiatif est déficitaire
(zones polaires).

Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Expliquer/éduquer sur les causes et les conséquences des mouvements des masses
d’air.
1)
a) L’atmosphère est de plus en plus froide lorsqu'on va des régions équatoriales vers les régions polaires paracerque
les régions polaires perdent plus d’énergie qu’ils n’en reçoivent comparé aux régions équatoriales. On dit qu’elles
ont un bilan radiatif déficitaire.
b) Au fur et à mesure qu’on progresse vers les régions polaires, le rayonnement solaire est de moins en moins
important car, ce dernier atteint la surface du sol obliquement (c’est-à-dire avec un angle d’incidence aiguë). D’où
l’épaisseur de l’atmosphère qu’il traverse est très importante à cause de la rotondité (ou la sphéricité) de la Terre
en plus, la surface du sol balayée par ces rayons est très étendue.
2) En effet, on peut admettre qu’un point situé au pôle est éloigné 6400 km de plus du Soleil comparé à un point situé
à l’équateur. Cependant, cette distance comparée au 150 million de kilomètres qui séparent la Terre du Soleil est
négligeable, pour qu’on considère qu’elle diminue l’intensité du rayonnement solaire. Ainsi, cet argument ne saurait
être valable.
3) a) Bilan radiatif = différence entre le rayonnement solaire incident absorbé par une surface et le rayonnement
infrarouge que cette surface réémet.
b) courbes de variation de l’énergie incidente et de l’énergie infrarouge (IR) aux différentes latitudes.

325
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courbes de variation de l’énergie incidente et de l’énergie infrarouge (IR) aux différentes latitudes.

250

200

150

100

50

0
0 20 40 60 80 100

Energie incidente en W/m2 Energie infrarouge en W/m2

4) Calcul du bilan radiatif


A 10° : 218-185 = 33 W/m2
A 60° : 147,07-160,01= -13 W/m2
5) a) hachurer l’espace entre les deux courbes dans l’intervalle de latitude [0° ;30°]
b) la zone où le bilan radiatif est déficitaire à l’échelle du globe terrestre se trouve dans l’intervalle de latitude
[30° ;90°].
6)
a) circulation atmosphérique ayant pour moteur la différence au niveau des bilan radiatifs équatoriaux et polaires
b) courants océanique pour redistribuer la chaleur des zones équatoriales vers les zones polaires.

III - Évaluation des compétences


Situation problème contextualisée
Compétence visée Sensibilisation dans le cadre des catastrophes liées aux mouvements atmosphériques et
océaniques

Consignes Les indicateurs de réussite


Consigne 1 Urgent !!!
A l’attention des autorités, ceci est un message du centre de météorologie chargé de
surveiller l’Etat de Floride. Le cyclone nommé Georges, formé dans l’océan pacifique se
dirige tout droit sur la Floride. Il se déplace à une vitesse moyenne d’environ 500 km/J
(2000km/4jours) et devra bientôt toucher cet Etat. Au vu de son intensité, il est
recommandé de déclencher l’état d’alerte et d’en informer immédiatement les populations.
Ces dernières doivent réaliser des provisions et rester chez elles. Elles doivent également
être informée des risques de panne d’électricité pendant un bon bout de temps et enfin, les
secours doivent se mobiliser et se tenir en prêtes.
Consigne 2 L’apprenant devra télécharger un planisphère sur Google, utiliser une règle pour
matérialiser une trajectoire hypothétique du cyclone en allant de l’équateur vers le pôle
nord, en vue de recenser les pays susceptibles d’être frappé par Georges. Il devra ensuite
produire un message calqué sur celui produit à la consigne 1 pour alerter les autorités des
pays en question.
Consigne 3 Précaution en cas de cyclone
Avant :
Elagage des arbres les plus proches
Suppression des objet susceptibles d’être projetés
Se tenir informer à travers la radio, la télévision ou internet
Protéger les ouvertures avec des panneaux de bois cloués
Constituer des réserves
Pendant
Repérer les endroits les plus résistants de la maison et s’y refugier
S’éloigner des baies vitrées
Eviter les déplacements
Surveiller le risque d’inondation

326
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Catégorie Etablissement de la chronologie des


d’action 13 : événements géologiques d’une région

Le phénomène d’altération des roches et ses


conséquences
I- Evaluation des ressources
A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5
Réponses c b d b d
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définitions
Météorisation : ameublissement des roches résistantes par fragmentation ou par altération due aux agents climatiques.
Diaclases : fissure d’une roche ou d’un terrain sans déplacement des deux blocs
Granulométrie : mesure des dimensions des grains d’un mélange, détermination de leur forme et étude de leur répartition
dans différents intervalles dimensionnels.
Érosion : ensemble des processus responsables de l’évolution des reliefs engendrés par le départ des éléments issus de
l’altération des roches.
Diagenèse : processus physico-biochimique affectant un dépôt sédimentaire et le transformant progressivement en roche
cohérente, par déshydratation, compaction, cimentation et recristallisation.
Évaporites : dépôts riches en chlorures, et sulfates alcalins, qui précipitent, par sursaturation due à l’évaporation, dans
les lagunes et les bassins au bilan hydrologique très déficitaire.
Faciès : ensemble des caractères lithologiques et paléontologiques primaires observables dans une roche et considérés du
point de vue de sa génèse.
Fossile : reste d’être vivant ou traces d’activité d’êtres vivants anciens conservés dans les dépôts sédimentaires.
Bassin sédimentaire : relative dépression de la croûte terrestre située sur un continent ou dans un océan qui recueille des
quantités relativement importantes de matériaux sédimentaires et dans laquelle se déroule la diagénèse.
Sédimentation : ensemble des phénomènes conduisant au dépôt définitif des sédiments.
2) Schématiser par une figure les zones de sédimentation océanique, avec les sédiments qui s’y retrouvent.

3) Les origines détritiques, chimique et biochimique.


4) Construction des phrases
a) L’altération d’une roche compacte débute par l’apparition à sa surface de micro fracturation
b) La vitesse de transport des particules solide ainsi que leur sédimentation dépendent de leur granulométrie
c) En ce qui concerne les roches sédimentaires, une roche d’origine chimique se forme par précipitation des ions
minéraux dissouts
5)
a) Le réajustement isostatique due à l’érosion des roches recouvrant le massif granitique. Après sa mise à
l’affleurement, le granite s’altère parce qu’il ne se trouve plus dans les conditions qui ont présidées à sa
formation.
b) Les transformations subies par les différents minéraux constitutifs du granite

327
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MINERAUX DU GRANITE SAIN


Quartz Feldspath Micas
  
Grains de Quartz Argiles + Diverses substances
libres solubles
PRODUITS DE L’ALTERATION DU GRANITE
c) Le granite subit une altération physique et une altération chimique. Après le départ de certains produits
d’altération, les éléments résiduelles forment l’arène granitique.
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
1-
a)Sédimentation (et diagénèse), érosion, faille, volcanisme, plutonisme, métamorphisme, plissements, faille,
volcanisme.
b) L’évènement le plus récent est le volcanisme car, il recoupe toutes les autres formations géologiques.
2- F2 est plus âgé que l’argile et ce dernier est plus âgé que F1
3- a) On parle de discordance dans une série sédimentaire, lorsque 2 ou plusieurs strates ne sont pas disposées de façon
parallèle.
b) Oui ! Entre l’argile et les marnes car elles ne sont pas parallèles
4.
a) Argile, marne, calcaire
b) Origine détritique
c) Fossiles stratigraphiques, fossiles de faciès
Exercice 2 :
1) La dégradation du granite commence par l’altération physique qui correspond à la fragmentation de la roche sous
l’effet des agents atmosphériques. L’altération chimique quant à elle se fait au contact de l’eau. En effet, au contact
de l’eau, les micas et le feldspath se transforment en minéraux de petites tailles comme l’argile et les oxydes. Tandis
que quartz ne se transforment pas mais forme plutôt du sable grossier.
2)
a) Eau de ruissellement.
b) Gravité, eau de ruissellement.
3) La vitesse de transport des produits d’altération solides par l’eau de drainage dépend de leur taille et de la force du
courant. Lorsque la force du courant diminue, les particules solides se déposent en fonction de leur taille. Les plus
grosses se déposent d’abord ensuite les plus fines.
4) Les lieux de sédimentation sont : les bassins sédimentaires continentaux comme c’est le cas dans les déserts, dans
les lacs, le lit des fleuves et dans les anciennes vallées glaciaires. Et les bassins sédimentaires marins (sous les
océans).
5) Il se transforment en roches sédimentaires cohérentes par diagenèse.
6) L’énergie solaire à travers sont inégale répartition à la surface de la Terre est à l’origine des phénomènes
météorologiques. Ces derniers agissent sur les roches situées en surface ou proche de la surface du sol en provoquent
leur altération.

Exercice 3 :
L’ordre chronologique des évènements géologiques ayant conduit à la coupe présentée est le suivant :
Mise en place de la série W - volcanisme V1 suivie du métamorphisme – volcanisme V2 suivie du métamorphisme –
érosion - mise en place série X – plutonisme G suivie du métabolisme – faille F2 - érosion – mise en place de la série Y
– faille F1 – volcanisme V3 suivie du métamorphisme – érosion – mise en place de la série Z – érosion.

II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être


Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Identifier les conditions de transport et de dépôt des sédiments

1. Débit du fleuve = 4.1016 / (365×24×3600) = 1,3.1010 cm3.s-1 (car 4.1010 m3 = 4.1016 cm3)
2. Estimons la vitesse moyenne de l’eau dans cette zone du fleuve sachant que :
Débit en m3.s-1 = section en m2× vitesse en m.s-1
On a : Vitesse en m.s-1 = débit en m3.s-1 / section en m2. Avec Section = (largeur × profondeur)
AN : vitesse en m.s-1 = 4.1010 / (365×24×3600)×(1000×5)

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Vitesse en m.s-1 = 2,5 m.s-1 soit 250 cms-1


3. La taille maximale des éléments pouvant être transportés à ce niveau du fleuve est d’environ 0,001mm après
projection de la vitesse en cm-2 dans le diagramme de Hjustrôm.
4. Pour les particules de 1mm, la vitesse minimale de transport est de 10 cms-1 soit 0,10 ms-1. Par déduction on
aura : Largeur = débit /(vitesse×profondeur)
AN : 4.1010 /(365×24×3600)× (0,1×5) = 25 368 m
5. La particile A sera érodée et transportée ; la particule B sera transportée et la particule C sedimentera.
6. Pour les particules de 2 mm, par projection dans le diagramme de Hjusltröm,
 la vitesse minimale d’érosion et de transport est : 70 m s-1 la vitesse maximale d’érosion et de transport est
indéterminée.
 la vitesse minimale de transport est : 20 m s-1 et la vitesse maximale de transport est : 70 m s-1
 la vitesse minimale de dépôt est : indéterterminée et la vitesse maximale de dépôt est 20 m s-1.
7. pour un courant de vitesse égale à 100cm/s, le diamètre maximal des particules qui peuvent être transportés est
de 20 mm.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou être Réaliser l’analyse granulométrique d’un sédiment

Suivre les étapes de l’analyse granulométrique et exploiter les courbes de référence présentées aux pages 237 et
238 et 239.
Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Reconstituer les milieux anciens de sédimentation

1.
 Les grains de quartz transparents et anguleux (c’est-à-dire peu érodés ou tranchantes) ont été peu ou pas
transportés ;
 Les grains de quartz transparents, émoussés à facette brillante ont subi un transport prolongé dans l’eau ;
 Les grains de quartz translucides, arrondis et mats (c’est-à-dire à facette dépolie) ont été transportés dans l’air.
2.
a) Ces grains ont subi plusieurs types de transport avec agents de transport différents.
b) Ces grains ont d’abord été transporté dans l’eau, puis dans l’air.
3. La cour du lycée abritait une roche compacte comme le granite qui a été altérée, et après le départ de certains produits
d’altération, les résidus (arène granitique) ont constitué les grains de sable non-usés qui n’ont pas été transportés.
Exercice 4 :
Savoir-faire et/ou être Identifier les conditions de transport et de dépôt d’un sédiment.

1)
 Plateau continental : galets, sables, vases, argiles, marnes
 Talus continental : galets, sables, vases, argiles, marnes
 Domaine océanique : boues calcaires, boues siliceuses, argiles rouges
2) Il se déposent sur la plaine abyssale à la suite des courants de turbidité et sont conduits par les courant océaniques
profonds dans les fosses océaniques. Certains sont directement issus de la précipitation des ions dissouts.
3) On ne retrouve pas beaucoup de sédiments au niveau du talus continental à cause du relief escarpé qui ne facilite pas
le dépôt des sédiments.
4) Les sédiments calcaires et des boues siliceuses proviennent des êtres vivants. Ces derniers concentrent activement le
carbonate de calcium en constituant leur coquille ou leur test. A leur mort, elles se déposent et s’accumulent sur les
plaines abyssales pour former les boues siliceuses et des boues calcaires.
III - Évaluation des compétences
Situation problème contextualisée
Compétence visée Faire parler les roches sédimentaires ou lire et traduire les informations contenues
dans les roches sédimentaires
Consignes Les indicateurs de réussite
Consigne 1 La strate A1 est plus ancienne que la strate A2 conformément au principe de superposition.
La série B est plus récente que la série A toujours du fait du principe de superposition. En
fonction du principe de recoupement, le granite intrusif G est plus récent que la série A et
plus ancien que la série B. toujours d’après le principe de recoupement, les plissements

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COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

sont plus récents que la série A et plus anciens que la série B. d’après le principe de
recoupement, la faille F est plus récente que les séries A et B. de même que le volcan V.

Consigne 2 Les évènements géologiques à l’origine de cette région sont dans l’ordre chronologique les
suivants : dépôt des couches de la série A dans l’ordre suivant : n°1, n°2, n°3, n°4 et n°5.
Ensuite intrusion de granite et métamorphisme, suivie des plissements et de l’érosion. Puis
dépôt de la série B dans l’ordre suivant n°7, n°8, n°9, n°10. Apparition de la faille F suivi
du volcanisme n°11
Consigne 3 Les animaux anciens ou fossiles découverts dans certaines couches de terrains permettent en
fonction de leur nature d’estimer l’âge approximatif des couches de terrain. Ces fossiles sont
appelés fossiles stratigraphiques ou bons fossiles. Ils sont caractérisés par :
 Une grande aire de répartition géographique ;
 Une évolution très rapide ;
 Une durée de vie très courte à l’échelle du temps géologique.
Certains fossiles fournissent des informations pouvant servir à reconstituer (ou recréer) les
conditions de dépôt des couches de terrains sédimentaires. Ces fossiles sont appelés fossiles
de faciès. Ils sont caractérisés par :
 Une faible aire de répartition géographique ;
 Une évolution lente ;
 Une longue durée de vie à l’échelle du temps géologique ;

330
COLLECTION LE FACILITATEUR SVTEEHB PD

Catégorie Conception d’un modèle simple de la


d’action 14 : structure interne de la Terre et de sa
composition chimique

La structure et l’énergie internes de la Terre


I - Evaluation des ressources
Partie A : Questions à Choix Multiple (QCM)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Réponses b c b d b b d b a a b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)
1) Définir les mots suivants
Sismologie : encore appelée ou séismologie, c’est une discipline scientifique qui s'intéresse aux séismes et à la
propagation des ondes sismiques à la surface ou à l'intérieur de notre planète. Elle est pratiquée par des sismologues.
Onde sismique : ondes élastiques qui se propagent à la surface et à l'intérieur de notre planète à la suite d'un séisme.
Sismique : Ensemble de procédés consistant à émettre des signaux (explosions, vibrations, etc.) à la surface du sol et à
étudier, à l'aide d'appareils, la propagation, la réfraction, la réflexion des ondes qui en résultent et qui donnent des
renseignements sur la structure, sur la nature des roches de la zone observée.
Flux géothermique : quantité de chaleur dissipée par la Terre par unité de surface et dans le temps.
Rai sismique : ligne perpendiculaire à la surface de propagation d'onde le long de laquelle se déplace l'énergie.
Réfraction : Déviation d'une onde (lumineuse, etc.) qui franchit la surface de séparation de deux milieux où la vitesse de
propagation est différente
Convection : ensemble des mouvements internes (verticaux ou horizontaux) qui animent un fluide et qui impliquent alors
le transport des propriétés des parcelles de ce fluide au cours de son déplacement.
Discontinuité : surface qui sépare deux milieux de nature physique et ou chimique différente.
Zone d’ombre sismique : région du globe, où aucune onde sismique n’est enregistrée lors d’un séisme.
Gradient géothermique : augmentation de la température des roches du sous-sol lorsqu’on va en profondeur
Météorite : fragments de roches extraterrestres qui parviennent à la surface de la Terre après avoir traversés l’atmosphère
sans se consumer complètement.
Astéroïde : corps célestes volumineux formé au même moment que les planètes et dont la fragmentation est à l’origine
des météorites.
Moho : Surface de discontinuité de nature chimique qui sépare la croute terrestre du manteau.
Accrétion planétaire : agglomération d’innombrables objets célestes qui se sont attirés mutuellement sous l’effet de la
gravité.
LVZ : (Low Velocity Zone) région correspondant à l’asthénosphère ductile où ralentissent les zones P et S.
2) L’énergie interne de la Terre a deux origines :
 La chaleur initiale stockée lors de la formation de la Terre ;
 La chaleur produite par la désintégration des isotopes radioactifs.
3) L’énergie interne du globe terrestre est évacuée de deux principales façons :
 De façon brutale et localisée lors des éruptions volcaniques et des séismes ;
 De façon continue et calme à travers le flux géothermique. Il fait intervenir 2 mécanismes physiques à savoir
la conduction thermique et la convection thermique.
o La conduction thermique est le transfert de chaleur de proche en proche sans déplacement de la
matière. Elle est plus importante au niveau des dorsales et des points chauds.
o La convection est le transfert de chaleur dans un fluide par déplacement des molécules des zones les
plus chaudes vers les zones les plus froides.
4)
Discontinuité Nature Localisation
Mohorovicic Chimique Sépare la croûte du manteau
Gutenberg Chimique et physique Sépare le manteau du noyau
Lehmann Physique Sépare le noyau interne du noyau externe
5) On observe l'arrivée successive de trois trains d'ondes alors que toutes ces ondes ont été produites en même temps au
moment du séisme. Parce que ces ondes n’ont pas la même trajectoire et ni la même vitesse.
6) Les ondes S ne se déplacent pas dans les milieux fluides à cause de leur nature. En effet ce sont des ondes de
cisaillement, or les liquides offrent très peu de résistance au cisaillement.

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7) L’existence des « zones d'ombres » pour les ondes P et S signale la présence d’une surface de discontinuité majeure :
la discontinuité de Gutenberg, située à 2900 km de profondeur entre le manteau inférieur et le noyau terrestre.
8) Il existe 3 types de météorites :
 Les météorites pierreuse (ou aérolites ou chondrites) formés de silicates et provenant de la zone superficielle
des astéroïdes ;
 Les météorites ferreuses ou sidérites formées d’un alliage de fer-nickel et provenant de la zone centrale des
astéroïdes ;
 Les météorites ferro-pierreuse ou sidérolites contenant à la fois silicates et de éléments métalliques, et
provenant de la zone de transition entre la zone centrale et la zone superficielle des astéroïdes.
9) Les zones du globe terrestre caractérisées les anomalies du flux géothermique.
 Anomalies négatives : les fosses océaniques
 Anomalies positives : zone d’accrétion ; arc volcaniques, volcan des point chaud, îles volcanique, arcs
insulaires, les volcans des zones de subduction.
10) Construction des phrases utilisant les groupes de mots
a) Les surfaces de discontinuité en profondeur du globe terrestre sont caractérisées par un changement brutal de
la vitesse des ondes sismiques ou la réfraction des rais sismiques.
b) A cause de leur nature, les ondes S ne circulent pas dans le milieu liquide comme le noyau externe terrestre.
c) Les météorites sont les fragments de roches extraterrestres qui nous renseignent sur la composition chimique
des enveloppes de la Terre
Partie C : Explication des mécanismes de fonctionnement / exploitation des documents
Exercice 1 :
1. - Les reliefs pour lesquels on enregistre les anomalies positives sont îles d’arc insulaires, îles intra-océaniques
volcaniques, axe de dorsale océanique, volcans de la cordillère des Andes
- Le relief pour lequel on enregistre les anomalies négatives sont : les fosses océaniques.
2. La cause des anomalies du flux géothermique
 Les Anomalies négatives ont pour cause la plongée d’une lithosphère océanique froide dans l’asthénosphère
chaude : ce qui entraîne une perte de chaleur dans l’asthénosphère ;
 Anomalies positives : ont pour principale cause la chaleur due à la remontée du magma des profondeur vers la
surface du globe.
3. L’énergie géothermique est une énergie renouvelable c’est à presque inépuisable à l’échelle humaine et qui peut être
exploiter pour le chauffage et même pour produire de l’électricité. Les reliefs bien placés pour faire l’objet d’un
gisement du flux géothermique sont les arcs insulaires et les volcans des zones de subduction comme la cordillère
des Andes.
Exercice 2 :
Le document 2 ci-dessous montre le trajet des ondes sismiques à l’intérieur du globe terrestre.
1) Nommer les ondes PcP, PkP et PP, puis définir la notion de zone d’ombre
Ondes PcP = ondes P réfléchies
Ondes PkP = ondes P réfractées
Ondes PP = ondes P directes
Zone d’ombre sismique : région du globe, où aucune onde sismique n’est enregistrée lors d’un séisme.
2) Discontinuité de Gutenberg
3) A la profondeur d’environ 3000 km, les ondes P ralentissent brutalement et les ondes S disparaissent.
4) La densité du matériau du globe terrestre augmente progressivement en fonction de la profondeur. Cependant,
l’augmentation est brutale à la profondeur de 3000 km.
5) Cette partie est liquide car les ondes P ralentissent et les ondes S disparaissent.
Exercice 3 :
1) Figure d’interprétation de la structure de la Terre telle que décrite par le texte.

2) Le modèle actuel de la structure du globe terrestre comprend 03 principales enveloppes qui sont : l’écorce ou la

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croûte, le manteau et le noyau.


- La croute est rigide et divisée en croûte continentale et croûte océanique.
- Le manteau quant à lui est divisé en 02 parties : le manteau supérieur et le manteau inférieur. Le manteau
supérieur comprend le manteau lithosphérique rigide et l’asthénosphère ductile.
- Le noyau comprend 2 parties : le noyau externe liquide et la graine ou noyau interne solide.
Comparaison
- Ressemblance : le modèle décrit à 3 enveloppes comme le modèle actuel ;
- Différence : dans le modèle décrit, le noyau est entièrement solide tandis qu’il est désormais admis que seul le
noyau interne est entièrement solide.
3) Cette expression nous indique que les tremblements de terre sont d’importants processus dont l’étude permet d’avoir
accès à la structure interne du globe.
4) A travers l’étude du trajet et de la variation de la vitesse des ondes sismiques en profondeur du globe, la sismologie
a contribué de façon considérable à faire avancer les connaissances sur la composition et la structure interne du globe
terrestre.
II - Evaluation des savoir-faire et des savoir-être
Exercice 1 :
Savoir-faire et/ou être Utiliser les sismogrammes pour identifier les différents types d’ondes sismiques.

1- Origine d’une onde sismique et la technique utilisée pour l’enregistrer


Lors d’un séisme, l’énergie libérée à partir du foyer se propage dans toutes les directions sous forme d’ondes
sismiques. Ces ondes créent des secousses du sol que les séismologues enregistrent à l’aide des appareils appelés
sismomètres ou sismographes. Les secousses sont enregistrées sous forme de tracés appelés sismogrammes
représentant les ondes sismiques
2- Le sismogramme A est celui qui a été enregistré à Hawaï et la sismogramme B en Australie
3- Repérage, sur les sismogrammes des types d’ondes.

4-
a. Calcul des vitesses de propagation des ondes P.
- Pour la station située à 2000 km on a : V= 2000 / 290, soit 6,89 km/s
- Pour la station de Hawaï, on a : V= 6630 / 70×60) soit 1,57 km/s
- Pour la station d’Australie, on a : V = 7780 / (73×60) soit 1,79 km/s
NB : Le temps d’enregistrement a été repérer sur les différents sismogrammes
b. Le constat fait après les calculs est le suivant :
Pour les stations d’enregistrement proches de l’épicentre, la vitesse des ondes P est élevée comparativement à
celle des stations éloignées. Cependant, pour les stations d’enregistrement éloignées, plus la station est éloignée
de l’épicentre, plus la vitesse des ondes P est grande.
Exercice 2 :
Savoir-faire et/ou Construire les courbes hodochrones traduisant les temps d’arrivée des ondes
être P et S en fonction de la distance entre l’épicentre du séisme et les stations d’enregistrement.
1. Pour tracer sur un même graphe les courbes représentant le temps d’arrivée (en secondes) des ondes P, S et L dans
les trois stations, il faut convertir les temps d’arrivée en secondes comme illustré dans le tableau ci-dessous.
Stations Distance à l’épicentre (en km) Temps mis
Ondes S Ondes P Ondes L
1 1112 257 144 292
2 5049 889 494 1329
3 11332 1520 828 2982
Ensuite définir une échelle : par exemple, 1000 km correspondent à 1cm (axe horizontal) et 500 s correspondent à
1cm (axe vertical).
2. a) la vitesse de propagation des ondes L est constante car elle ne change pas quel que soit la station d’enregistrement.
b) Les ondes L doivent donc circuler dans un milieu homogène car leur vitesse est constante

333
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3. a) Calcul en km/s, de la vitesse d’arrivée des ondes P dans chacune des trois stations.
- Station 1 : 1112/144, soit V= 7,72 km/s
- Station 2 : 5049/494, soit V= 10,22 km/s
- Station 3 : 11332/828, soit V= 13,68 km/s
b) La vitesse de propagation des ondes P augmente au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’épicentre
4. Plus la distance à l’épicentre d’une station est éloignée, plus et la profondeur à laquelle les ondes de volume
circulent avant de l’atteindre est grande.
5. La vitesse des ondes de volume augmente avec la profondeur du globe car, la densité des couches du globe terrestre
est de plus en plus élevée lorsqu’on va en profondeur.
Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Utiliser les informations tirées des courbes d’évolution des vitesses d’ondes sismiques
avec la profondeur pour repérer les différentes discontinuités à l’intérieur du globe
Courbes des vitesses des ondes P et S en fonction de la profondeur et modèle de la structure profonde de la Terre

Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Calculer la densité moyenne de la Terre
1.
- Calcul par la première méthode
4𝜋2 (6371.103 )3
𝑀= M = 1,5×1028 kg
6,67.10−11 (101)2

- Calcul par la deuxième méthode


9,81.(6371.103 )2
𝑀= M = 5,9×1024 kg
6,67.10−11

2. Calcul du volume et de la masse volumique


4𝜋𝑅 3 4𝜋(6371.103 )3
Calcul du volume : 𝑉 = , soit 𝑉 = ; V= 1,1×1021 m3
3 3
𝑚
Calcul de la masse volumique : 𝜌 = , soit ρ = 5,9×1024/1,1×1021 ; ρ = 5363,63
𝑉
3. Calcul la densité de la Terre
𝜌
𝑑= ; soit d = 5363,63/1000 ; d = 5,3
𝜌𝑒
4.
a- La masse volumique des roches de surface est inférieure à la masse volumique du globe
b- Les roches de profondeur de notre planète seraient constituées des éléments plus lourds que les éléments qui
constituent les roches de surface.

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Exercice 3 :
Savoir-faire et/ou être Exploiter les données relatives à la radioactivité pour déterminer l’origine de
l’énergie interne de la Terre
1) Calculer la quantité de chaleur totale émise par la terre.
(149,3.109×58,6) + (52,2.109×54,4) + (308,6.109×98,5) = 4,1986×1013 W
2) La cause du flux thermique important au niveau des dorsales est due au magma sous-jacent qui se trouve à
l’aplomb de la dorsale.
3) On peut concilier les deux nombres en supposant que la production d’Energie par la planète est permanente
malgré son refroidissement à travers la perte de la chaleur initiale.
4) Calculer la quantité de chaleur due à la radioactivité, émise par les différentes couches du globe terrestre.
(7. 109 × 689,7) + (2. 109 × 66,9) + (31. 1010 × 4,2) + (59. 1010 × 17,6) + (17. 1010 × 20,9) = 2,02×1013 J/s/Km3
5) L’énergie interne de la Terre a deux origines :
- La chaleur initiale stockée lors de la formation de la Terre ;
- La chaleur produite par la désintégration des isotopes radioactifs.
Cependant, l’essentiel de l’énergie interne de la terre provient de la désintégration des éléments radioactifs.

III - Évaluation des compétences


Situation problème contextualisée
Compétence visée Utilisation des données relatives à la radioactivité

Consignes Les indicateurs de réussite


Consigne 1 Une quantité importante d’énergie a été stockée à l’intérieur de la planète au moment de sa
formation par accrétion : c’est la chaleur initiale. Pendant fort longtemps, les scientifiques
ont pensé que l’énergie perdue par la Terre sous forme de chaleur correspondait à la
dissipation de cette seule chaleur initiale. Cependant, les estimations ont montré que cette
chaleur initiale a été dissipé il y a environ 600 à 800 millions d’années. La chaleur
actuellement produite par le globe dépend donc des mécanismes libérateurs d’énergie
encore actifs à l’intérieur du globe. Notamment la radioactivité.
Consigne 2 La Terre continue à produire de la chaleur, essentiellement par radioactivité. Les roches
contiennent en effet un certain nombre d’éléments radioactifs qui se désintègrent
spontanément en émettant de la chaleur. Les plus important sont l’Uranium, le Thorium et
le Potassium. On estime que la radioactivité totale représente actuellement la moitié de
l’énergie d’origine interne perdue par la Terre.
Les principaux domaines dans lesquels les éléments radioactifs sont exploités par l’Homme
sont : la production de l’électricité à travers les centrales nucléaires et l’armement
(fabrication des bombes atomique et hydrogène).
Consigne 3 Le schéma réalisé par l’apprenant doit tenir compte du fait que les principales les roches de
la croûte terrestre et du manteau sont les principales productrices d’énergie par
radioactivité, bien que la quantité d’énergie radioactive produite par le noyau ne soit pas
négligeable.
Le schéma suivant peut être compléter en y insérant les symboles de radioactivité dans les
différentes couches en fonction de leur importance.

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