Memoire Version Finale en PDF
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Thème :
I
DEDICACE
II
Remerciement
Nos remerciements vont en premier lieu à nos parents qui nous ont soutenus durant toute notre
vie d’étudiant.
Un grand merci spécialement à Monsieur Mahamadou H KOUYATE qui, malgré ses multiples
occupations, a accepté d’assurer la direction et l’accompagnement de ce mémoire. Ses conseils
et suggestions nous ont été d’un grand apport pour la réalisation de cette étude.
Nous remercions la Directrice de l’ATS et son personnel qui ont accepté d’être à notre écoute ;
et nous ont livré les informations dont nous avions besoin au cours de notre recherche.
Que tous nos camarades de classe trouvent ici nos profondes reconnaissances. L’esprit de
dialogue, de collaboration et de sociabilité qui a toujours animé nos relations durant notre
séjour à TechnoLAB-ISTA restera graver dans notre mémoire.
Enfin nous remercions tous ceux qui ont contribués de près ou de loin pour que ce travail
puisse voir le jour.
III
Liste des abréviations et sigle
AC : Actif circulant
AI : Actif immobilisé
ATS : Afric Trans Service
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
CA : Chiffre d’affaire
CAF : Capacité d’auto financement
CAMES : conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur
CREDOC : crédit documentaire
DAFIC : Disponible Apres Financement Interne de la Croissance
DCT : Dettes à Court Terme
DLMT : Dettes à Long et Moyen Terme
DLT : Dettes à long terme
DUT : Diplôme Universitaire de technologie
EBE : Excédent brut d’exploitation
ETE : Excédent de Trésorerie d’Exploitation
FP : Fonds propres
FR : Fonds de Roulement
FRNG : Fonds de Roulement Net Global
ISTA : Institut de Technologie Applique
JC : Jours de Calendriers
JO : Jours Ouvrés
LT : Long Terme :
MP : Matière première
OPCVM : Organisme de Placement Collectif en Valeur Mobilier
PF : Produit fini
RLG : Ratio liquidité générale
RLI : Ratio de liquidité immédiate
RLR : Ratio de liquidité réduite
SA : Société Anonyme
SC : Solde Courant
TA : Trésorerie active
TF : Tableau de financement
TFT : Tableau des flux de trésorerie
TN : Trésorerie nette
TP : Trésorerie passive
TPFF : Tableau pluriannuel des flux financiers
TTC : Toute taxes comprises
TVA : Taxes sur la valeur ajoutée
VD : Valeurs Disponibles
VE : Valeurs d’Exploitation
VI : Valeurs Immobilisées
VR : Valeurs Réalisables
IV
RESUME
L’objectif de cette étude est de démontrer l’influence de la gestion de la trésorerie sur la
situation financière. Par ailleurs nous constatons que la gestion de trésorerie est essentiellement
prévisionnelle. Il s'agit, donc de prévoir les insuffisances et les facilitées de trésorerie en rapport
avec l'activité de l'entreprise, afin d’avoir une vision crédible sur la situation de la trésorerie, et
d’avoir une situation excellente de cette dernière. Une fois la prévision est déterminée, la
gestion de trésorerie au quotidien (au jour le jour) permette aussi à l’entreprise de faire un suivi
au mouvement de la trésorerie et de la rendre plus proche de zéro.
Le stage effectué et l'étude détaillée des différents documents, ainsi que les instruments adoptés
nous a permis de décrire la façon avec laquelle la trésorerie est gérée. L’ATS (Afric Trans
Service) à atteins son équilibre financier pour les 2 exercices 2018, 2019, et elle a réalisé une
trésorerie positive.
La gestion de la trésorerie représente une pierre angulaire pour l'entreprise nécessitant des
connaissances pointues de la trésorerie ainsi que son rôle au niveau de toutes organisations et
même de connaitre les outils permettant de la gérer.
Cette étude consiste à décrire les différentes approches de trésorerie ainsi que les principales
techniques de sa gestion à savoir la budgétisation annuelle et le suivi permanent des flux de
trésorerie. Et même de définir quelques problèmes qu'elle peut rencontrer et par conséquent de
décrire les solutions aux aléas précités
V
LA LISTE DE TABLEAU ET DE FIGUERS
VI
Avant-propos
L’Institut Supérieure de Technologie Appliquée (TechnoLAB ISTA) est un établissement privé
d’enseignement supérieur qui a été créée en date du 18 Mai 1998 par Arrêté N°0699/98 MESSRS.
Elle est dotée de la technologie de la dernière génération pour permettre à ses étudiants après
formation d’être compétitif dans le milieu professionnel. TechnoLAB ISTA propose différentes
formations de niveau DUT, licence et master dans les domaines : des sciences et technologies,
management et communication, génie électrique et énergies renouvelables. TechnoLAB ISTA
délivre des diplômes de DUT, licence professionnel et master qui sont agrées par l’Etat et reconnus
par le CAMES.
De nos jours le monde des entreprises est bien plus concurrentiel qu’autrefois, et seules survivent
celles qui sont plus astucieuses et performantes. Et le fonctionnement d’une entreprise dépend
inévitablement des opérations réalisées avec son environnement, se traduisant immédiatement ou à
terme, par des flux de trésorerie.
La gestion de la trésorerie se doit donc d’être beaucoup plus fine. La profession a donc évolué en
technicité avec l’aide d’outils de gestion la trésorerie s’occupe ainsi de la gestion des risques à
travers le contrôle des règlements effectues et les créances accordées grâce au suivi de leurs compte
individuel.
L’importance d’une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu’elle permet d’avoir
chaque jour une idée des soldes de la trésorerie afin d’opérer des décisions adéquates pour les
transactions. L’absence de gestion efficiente pourrait entrainer un ralentissement des activités de
l’entreprise et inévitablement agira sur le résultat comptable de l’entreprise.
La trésorerie occupe donc un poste stratégique et inévitable dans l’entreprise.
Vu l’importance qu’il joue dans la bonne marche de l’entreprise, nous nous sommes donc intéresse
à ce poste afin d’apporter notre contribution quand la présentation d’une bonne gestion de trésorerie
que nous développerons dans notre travail
VII
Introduction générale
L’environnement économique et financier dans lequel évoluent les entreprises est devenu source de
risque ; Ceci est principalement dû à son caractère d’instabilité, aux mutations accélérées, à la
concurrence accrue dans les différents secteurs, à l’émergence de nouvelles zones économiques,
aux innovations technologiques, etc.
Dans ce contexte, la gestion financière est devenue un outil de gestion nécessaire et indispensable
au pilotage de l’entreprise.
Elle concerne tous les domaines de l’entreprise car tous les choix et toutes les décisions de
l’entreprise ont une implication financière.
La gestion financière a pour but d'établir un diagnostic sur la situation financière de l’entreprise, de
porter un jugement sur son équilibre financier et sur sa rentabilité. Cette analyse permet de mesurer
et d'améliorer la rentabilité des activités et des projets, de prévoir les besoins, de trouver les moyens
nécessaires à la vie et au développement de l'entreprise et de contrôler son fonctionnement.
La gestion financière a toujours occupé une place privilégiée dans la gestion de l'entreprise car elle
concerne sa naissance, sa croissance et son autonomie. Elle recouvre à la fois des pratiques
relativement techniques parmi lesquelles nous pouvons citer « la gestion de trésorerie ».
La gestion de trésorerie a longtemps été considérée comme une simple activité d’exécution du
budget, sans enjeux particuliers. Elle est restée jusqu’à une époque récente le domaine du caissier.
Celle-ci s'est fortement développée depuis les années 1970(Hubert de la Brulerie 2017). Elle
consiste à prévoir et à gérer les flux de l'entreprise, à anticiper et à prévenir les risques financiers, à
négocier et à contrôler les opérations bancaires, à placer les excédents et, surtout, à assurer la
liquidité et la solvabilité de l'entreprise.
La gestion de trésorerie est amenée à répondre à un certain nombre d’objectifs dont les principaux
sont de gérer, contrôler et sécuriser l'ensemble des flux financiers de l'entreprise, d'assurer la
solvabilité de l'entreprise au moindre coût, d'arbitrer entre les différents produits de financement et
de placement, de gérer les risques financiers et les risques de change et d’optimiser et gérer la
relation (banque / entreprise).
Il devient alors essentiel pour nous d’étudier certains aspects de la gestion de trésorerie et de montrer
son rôle prépondérant. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes proposé d’analyser l’impact
qu’elle peut avoir sur la situation financière d’une entreprise.
La pérennité de l’entreprise est fortement dépendante de la gestion optimale de ses différentes
ressources à savoir : humaines, financières et matérielles ; mais la gestion des ressources financières
-1-
occupe une place centrale dans la gestion des autres ressources. Cette dernière s’effectue sur le
long terme (investissements) ainsi que sur le court terme (trésorerie).
Et pour pouvoir équilibrer la situation financière de l’entreprise, il faut gérer de manière optimale
la trésorerie. Celle-ci nécessite une gestion saine, règlementaire et normale afin de ne pas mettre en
difficulté l’entreprise et de causer sa faillite. Il est donc du ressort du trésorier de pouvoir gérer
convenablement ses trésoreries quelques soient les situations dans lesquelles elle pourrait se
trouver.
A cet effet, la gestion de trésorerie demeure la question pertinente qui se pose à tous les
gestionnaires des entreprises, étant donné que son excès est nuisible et son insuffisance n'est pas
souhaitable ; ce qui nous amène à poser la question centrale suivante :
2) Est-ce qu'une trésorerie excédentaire reflète toujours une bonne gestion financière de
l'entreprise ?
Objectif général
Notre étude a pour objectif général d’examiner le système de gestion de trésorerie mis en place par
l’entreprise afin de montrer l’effet considérable qu’il peut avoir sur la situation financière de
l’entreprise.
Objectifs spécifiques
-2-
Intérêt et choix du thème
Le choix du thème est effectué selon plusieurs critères dont on cite : L'Importance et l'utilité de
celui-ci dans notre spécialité, en plus ce thème correspond à notre aspiration future.
-3-
Partie I : Le cadre théorique et méthodologique
Cette partie va traiter une approche théorique en se basant sur une revue des concepts
clés de notre travail de recherche qui est « La gestion de la trésorerie dans une
entreprise ». Au sens large, la trésorerie est l’ensemble des disponibilités dont
dispose une entité ainsi que les valeurs mobilières de placement. Dans cette partie
nous nous intéresserons dans un premier chapitre sur les fondements théoriques de
la gestion de trésorerie et le deuxième chapitre sur la gestion de trésorerie dans
l’analyse financière.
-4-
CHAPITRE I LES FONDEMENTS THÉORIQUES DE LA GESTION DE
TRÉSORERIE
La trésorerie joue un rôle très important dans une entreprise, quelle qu’en soit la taille,
puisqu'elle lui permet, de financer son activité, d’assurer son développement et sa pérennité.
Dans ce présent chapitre nous allons voir les différentes notions liées à la trésorerie et la manière
dont elle est gérée au sein de l’entreprise.
1
Marc Gaugain et al, Gestion de la trésorerie, Edition ECONOMICA, 2007
2
Allain-Charles MARTINET et Ahmed SILEM, Lexique de gestion et de management, Edition DALLOZ,
2005.
4
2. La gestion de la trésorerie
La gestion de la trésorerie regroupe l’ensemble des décisions, règles et procédures qui
permettent d’assurer, au moindre coût, le maintien de l’équilibre financier instantané de
l’entreprise (BELLIER DELIENNE.A, KATH. S 2005)3.
En d’autres termes, la gestion de la trésorerie est l’ensemble des mécanismes qui permettent à
une entreprise de prévoir et de gérer les flux, d’anticiper et de prévenir les risques financiers,
de négocier et de contrôler les opérations bancaires, de placer les excédents et, surtout, d’assurer
sa liquidité et sa solvabilité. Elle peut aussi être définie comme l’ensemble des mécanismes qui
consistent à assurer la solvabilité de l’entreprise au moindre coût. Il s’agit pour une entreprise
d’honorer ses échéances financières à tout moment en maintenant une encaisse minimum et en
maximisant le rendement de ses placements et de ses excédents éventuels de trésorerie.
(HATTAB.f, 2017)4
3. Métier du trésorier
Le trésorier est chargé de certaines missions à exercer et de certaines qualités pour mieux
exercer son activité. En plus de ces missions, il joue un rôle primordial dans la prise en charge
de la communication financière de l’entreprise.
En principe, le rôle du trésorier est défini par les cinq missions suivantes (Sion M, 2001)5 :
3
BELLIER DELIENNE.A, KATH. S « La gestion de trésorerie », Edition 2, Economica, Paris, 2005, P.5.
4
HATTAB.f, La gestion de la trésorerie dans une entreprise, cas de l’etbh-tce, mémoire de fin de cycle en
science de gestion, option finance d’entrepris, université de Bejaïa. , 2017, P3
5
Sion M, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, 2éme édition Dunod, paris, 2001, P27.
5
3.1.2. Réduire le coût des services bancaires :
La direction générale de l’entreprise ne souhaite pas forcement connaître le détail des conditions
bancaire. Pour réduire les coûts bancaires, on pense spontanément à la négociation.
Certes, même si ce n’est pas toujours le trésorier qui négocie directement avec le banquier, il
lui revient du moins de réaliser tout le travail préparatoire.
Cela signifie concrètement moins de frais ou plus de produits financiers en fonction du sens de
la trésorerie. De multiples tâches contribuent à l’amélioration du résultat financier. Le trésorier
négociera les conditions de financement. Pour cela il doit maîtriser le calcul du taux effectif
global, seule méthode de comparaison des différentes propositions de crédit. Il attachera un
soin particulier à l’élaboration d’une prévision à deux, à trois mois fiables, afin de prendre des
décisions de financement ou de placement les plus justes.
3.1.4. Gérer les risques financiers à court terme :
Il s’agit essentiellement du risque de change et parfois du risque de taux. Ces deux domaines
sont du ressort du trésorier car ils constituent des risques financiers, en grande partie à court
terme. L’objectif de la gestion du risque de change est d’éviter les pertes de change. Elle vise
à figer un cours de change garantissant un taux de marge commerciale entre des ventes et des
achats libellés dans des devises différentes. Par contre la gestion du risque de taux vise à figer
un taux d’emprunt ou de placement sur une période future. Le trésorier mettra en œuvre des
couvertures en fonction de l’évolution des taux. Ces couvertures seront mises en place à partir
d’un budget annuel de trésorerie ou d’une prévision glissante à quelque mois.
3.1. 5. Assurer la sécurité des transactions :
C’est une procédure garantissant pour les trésoriers compte tenu du nombre croissant des
tentatives de fraude. Pour diminuer les risques, il convient de mettre en place des procédures
assurant la sécurité des moyens de paiement, afin d’éviter la falsification des chèques et des
ordres de transfert, les détournements de fonds.
3.2. Les compétences du trésorier
Afin de mener à bien ces différentes missions, le trésorier doit développer une diversité de
compétences comme (Sion M, 2001)6 :
6
Sion M, op. Cite, P29.
6
Organisateur :
Il doit créer de façon stricte une démarche de gestion quotidienne ;
Technicien :
La gestion de la trésorerie est un domaine technique. Le trésorier devra maîtriser les
différentes fonctions de son logiciel de trésorerie, quelques éléments de mathématiques
financières et le fonctionnement des produits de couverture de change et de taux ;
Communicateur :
Le trésorier est dépendant des fonctions opérationnelles qui doivent lui fournir de
l’information pour alimenter ces prévisions. Il convient de convaincre celles-ci de
l’importance de fournir des données exactes en temps voulu ;
Savoir anticiper :
La plupart des décisions sont pris à partir des flux financiers ou de positions de compte
prévisionnel, donc le trésorier doit prévoir les flux futurs de trésorerie sur différents horizons
de temps : quelques jours, plusieurs semaines ou bien une année, il doit aussi anticiper
l’évolution des taux d’intérêt et des cours de change.
4. L’environnement de la trésorerie
La trésorerie est souvent considérée comme le cœur de l’entreprise, par lequel passent tous les
flux financiers. Pour mieux gérer ces derniers, le trésorier doit entretenir des relations aussi
bien avec les entités internes de l’entreprise (comptabilité, contrôle de gestion, commercial,
etc.), qu’externes (banques, intermédiaires financiers, marché financier, contexte économique,
etc.).
4.1. Environnement interne de l’entreprise
Pour assumer parfaitement sa fonction, le trésorier est conduit à favoriser le contact de la
direction générale avec tous les aspects de la trésorerie, à sensibiliser à l’esprit trésorerie, toutes
les personnes concernées, et à faciliter la mise en place des procédures de gestion de trésorerie
performantes. Au sein de l’entreprise, les principaux interlocuteurs du trésorier se présentent
comme suit : Le comptable, le contrôleur de gestion, le commercial et le directeur général
(www.docplayer.fr, La gestion de trésorerie)7.
7
www.docplayer.fr, La gestion de trésorerie
7
4.1.1. Le comptable
Le service de la comptabilité possède des documents indispensables au trésorier pour établir
des prévisions sur un horizon de 1 à 3 mois, tels que les balances clients et fournisseurs.
Généralement, tous les paiements que doit effectuer l’entreprise sont centralisés au service de
comptabilité et sortent de l’entreprise après être obligatoire passés par le service trésorerie. Un
tel circuit assure au trésorier une information fiable, lui permet d’agir en permanence sur les
délais fournisseurs (retarder les décaissements), lui permet de choisir et de modifier les moyens
de paiement.
4 .1.2. Le contrôleur de gestion
Celui qui élabore les différents budgets (budget de fonctionnement, budget d’équipement, etc.)
qui lui permet de faciliter la préparation des prévisions de trésorerie. La fiabilité de la
Gestion prévisionnelle de la trésorerie repose sur celle du contrôle de gestion. A l’inverse, la
contribution de la trésorerie au budget annuel du contrôle de gestion réside essentiellement dans
la prévision des charges et produit financiers.
4.1.3. Le commercial
Le trésorier a besoin également d’autres informations notamment commerciales. Le
responsable commercial d’une entreprise engrange du CA, mais ne se soucie pas des
encaissements de ses clients. Or le CA n’est réel que s’il est entièrement payé sans retard. Il
faut sensibiliser le commercial à l’esprit trésorerie.
4. 2. Environnement externe :
4.2.1. La banque
Le trésorier fait appel chaque jour à ses banquiers. Auprès de ces derniers le trésorier chercher
des moyens de financements ou de produit de placements, des cours de change, et des analyses
ou des outils pour forger ses propres anticipations.
8
4.2 .2. Le marché financier
Parallèlement à l’information fournie par les banquiers, le trésorier doit rester attentif aux
différentes analyses des économistes sur la conjoncture et au sentiment des hommes du marché.
A cela, le trésorier ajoute son intuition ainsi que son expérience.
5. Processus de la gestion de trésorerie
La mise en œuvre de la gestion de trésorerie passe par trois (3) étapes importantes, qui sont
les suivantes (J. FORGET 2001)8 :
5.1. Première phase : la prévision
La gestion prévisionnelle est la première étape du processus, elle permet d’identifier les flux
monétaires afin d’évaluer les différentes entrées et sorties de fonds. Elle permet d’identifier les
éventuelles difficultés auxquelles l’entreprise va être confrontée et donc de les anticiper, c’est
la démarche budgétaire qui permet de prévoir les risques de cessation de paiement. Donc
prévoir consiste à explorer divers scénarios, lesquelles correspondent le mieux à une stratégie
globale mûrement réfléchie.
La prévision vise à donner une capacité de réaction face aux événements inattendus et de
cohérence, les prévisions de trésorerie sont élaborées à partir de l’ensemble de budget
d’exploitation, d’investissement et de financement.
Dans cette deuxième étape, c’est le choix de moyens de couverture ou de placement en tenant
compte des risques liés à la manipulation d’argent, à savoir les risques de liquidités, de
contrepartie, de taux d’intérêt et de change, elle s’appuie sur :
8
J. FORGET : Gestion de la trésorerie-optimiser la gestion financière de l’entreprise à CT, édition Economica,
paris 2001, P27.
9
5.3. Troisième phase : le contrôle
Cette dernière étape consiste à faire l’analyse des écarts résultants de la comparaison entre les
prévisions, les réalisations et le contrôle des conditions bancaires grâce à des documents
comptables notamment l’extrait de compte et l’échelle d’intérêt.
A travers la présente section, il a été pris des fondements notionnels de la trésorerie et la gestion
de trésorerie ; Toutefois, notre recherche nécessite d’aborder les origines des difficultés que
peut connaître le trésorier.
A l’origine des problèmes de trésorerie que peut rencontrer toute entreprise, on trouve des
problèmes soit structurels soit conjoncturel. Il faut en effet nuancer l’analyse en fonction de la
gravité présumée des problèmes. Ces derniers peuvent impliquer le haut du bilan (Fonds de
roulement) ou le bas du bilan (besoin en fonds de roulement) voire, dans certains cas, les deux.
D’autres problèmes peuvent également émaner de l’organisation de la gestion de la trésorerie
dans une entreprise9 (Rousselot et Verdié ; 2017).
1.1. Problèmes structurels de trésorerie
Ces problèmes structurels de trésorerie sont essentiellement des problèmes à moyen et long
terme qui tiennent essentiellement à des difficultés telles qu’une insuffisance de fonds de
roulement (FR) qui peut amener des problèmes de trésorerie.
Si l’on voulait lister les causes principales de ces problèmes, on pourrait trouver les Suivantes
:
9
Philippe Rousselot, Jean-François Verdié, La gestion de trésorerie, édition 2 Dunod, paris 2017, P25.
10
• Au sous-endettement à moyen et long terme de l’entreprise ;
• A la faiblesse des bénéfices mis en réserves ;
• A des pertes successives et donc à l’insuffisance de rentabilité de l’entrepris.
Il existe une deuxième série de problèmes structurels : ceux liés au besoin en Fond de roulement
(BFR) à financer et donc aux décalages induits par le fonctionnement de l’activité de
l’entreprise. On peut citer :
Des niveaux de stocks trop importants ;
Des crédits consentis aux clients trop longs ;
Des crédits accordés par les fournisseurs trop courts.
Ce BFR structurellement défavorable pour l’équilibre financier de l’entreprise implique de
Prendre des actions au niveau du bas du bilan afin de restaurer la trésorerie de l’entreprise. Pour
ce faire il faut mettre en œuvre une nouvelle politique commerciale visant à négocier ou
renégocier les délais de paiements auprès des clients et /ou des fournisseurs.
10
Philippe Rousselot, op. Cite, P26
11
Pour faciliter la gestion par les responsables financiers de l'entreprise. On peut ainsi avoir des
informations erronées sur la situation des soldes des comptes bancaires par un suivi en date
comptable des opérations de banque. Ici les origines peuvent être les suivantes :
La non existence d'un poste clairement défini de trésorier ;
L’absence dans l'entreprise d'un service de trésorerie.
L’idéal est de limiter au maximum ce besoin en fonds de roulement en jouant sur les trois
paramètres qui l’influencent à savoir :
• Les créances clients : réduire les délais de paiement accordés aux clients, faire rentrer
l’argent le plus rapidement possible ;
• Les stocks : limiter le niveau de stock au strict nécessaire et réduire le plus possible le
cycle d’exploitation qui mobilise de l’argent ;
12
• Les dettes fournisseurs : négocier des délais de paiement auprès des fournisseurs
(Business.lesechos.fr)11.
1.4.3. Le mauvais choix de financement :
Le fonds de roulement net devient insuffisant car l’entreprise autofinance plus d’investissement
par rapport à sa rentabilité. La solution consiste à effectuer un financement rentable en
choisissant entre augmentation de capital et emprunt à long et moyen terme.
(Www.leblogdesfinanciers.fr)12
L’accumulation des pertes diminue les capitaux propres et par conséquent, le fonds de
roulement net se dégrade progressivement, causant la dégradation de la trésorerie.
L’entreprise est contrainte dans ce cas-là, à reconstituer ses fonds propres par une augmentation
du capital en faisant appel aux actionnaires.
Face à une chute conjoncturelle des ventes, si la production n’est pas baissée simultanément et
les charges de structures amputées dramatiquement, les besoins en fonds de roulement
augmenteraient de façon conséquente. Donc, il faut contrôler régulièrement le tableau de bord
de gestion et privilégier les charges variables dans la mesure du possible.
(Business.lesechos.fr)13
Toutefois, le trésorier peut éviter ces problèmes en cherchant des solutions et des moyens
efficaces et adéquats à la situation de l’entreprise.
11
Business.lesechos.fr
12
www.leblogdesfinanciers.fr
13
Business.lesechos.fr
13
Une trésorerie zéro afin de ne supporter ni solde « créditeur improductifs », ni solde « débiteur
Coûteux ». Le trésorier cherchera donc à optimiser le niveau d’encaisse du compte bancaire en
réalisant un arbitrage entre le coût de trésorerie pléthorique et le coût de financement d’une
Insuffisance de liquidités.
La complexité de la gestion de trésorerie et le risque d'accroissement des frais financiers
augmentent avec le nombre de comptes bancaires de la firme. Dans sa quête d'efficience, le
trésorier devra éviter trois erreurs fondamentales : l'erreur d’équilibrage ; l'erreur de sur
mobilisation et l'erreur de sous-mobilisation (Esbrières et Poincelot ;1999)14.
2.2. Arbitrage entre coût de détention d'encaisse et frais financiers
Un compte bancaire créditeur fait supporter à l'entreprise un coût d’opportunité. En effet, les
liquidités disponibles résultent de son équilibre financier et donc indirectement de là sur
mobilisation de financements coûteux (la trésorerie est positive car le FR excède le BFR), sans
pour autant être affectées à des emplois productifs. En l'absence de financement
Spécifique, on peut facilement admettre que ce coût d'opportunité est le coût moyen pondéré
des ressources financières de la firme (ou coût du capital). Ce coût ne peut qu'être réduit et non
supprimé par un placement de la trésorerie en OPCVM non risquées (les liquidités constituant
théoriquement un actif sans risque).
Lorsque l'entreprise se trouve en trésorerie nette négative, le coût de financement de cette
insuffisance de liquidités (découvert, escompte ...) est un coût réel.
Pour le compte bancaire considéré, le trésorier va arbitrer entre le coût de détention d'une
encaisse positive et le coût d'obtention des liquidités nécessaires au financement du déséquilibre
financier. Le résultat de cet arbitrage est fondamentalement fonction du coût des ressources
financières mobilisées par la firme, c'est-à-dire des taux d'intérêt en vigueur sur les marchés et
de la prime de risque spécifique exigée par les apporteurs de ressources (actionnaires et
prêteurs) compte tenu de ses caractéristiques économiques et financières. En général, cet
arbitrage conduit les trésoriers à déterminer un niveau cible d'encaisse légèrement négatif.
Toutefois, l'arbitrage entre coût d'opportunité sur encaisse et frais financiers devient
singulièrement plus complexe lorsque, comme dans la plupart des cas, l'entreprise possède
plusieurs comptes bancaires (Esbrières. P, Poincelot. E, 1999). 15
14
Esbrières. P, Poincelot. E, « La gestion de trésorerie », édition mangement, Paris, 1999.P.14
15
Esbrières. P, Poincelot. E, « La gestion de trésorerie », édition mangement, Paris, 1999.P.14
14
2.3. Trois erreurs à éviter en gestion de trésorerie
L'existence de plusieurs comptes bancaires peut être à l'origine de trois erreurs fondamentales,
particulièrement coûteuses, que le trésorier cherchera à annuler pour réduire les frais financiers
supportés par l’entreprise (Rousselot et Verdie ; 2004)16.
Temps Temps
L'erreur d'équilibrage traduit l'existence simultanée d'un solde débiteur en valeur dans une
banque et d'un solde créditeur dans une autre banque. Cette situation de contre phase a un
impact important sur la gestion de trésorerie, dans la mesure où le compte débiteur génère des
frais financiers et le compte créditeur n'est pas rémunéré.
Cette erreur peut être éliminée en mettant en place des virements de banque à banque
(Appelés virements d’équilibrage).
16
ROUSSELOT. P, Verdie. J-F, La gestion de trésorerie, Edition Dunod, paris, 2004, P54.
15
2.3.2. L’erreur de sur –mobilisation
Figure 2: L’erreur de sur-mobilisation
Solde
Temps
Solde
Temps
16
financement, cela veut dire que cette erreur provient d’une utilisation du découvert en lieu et
placer des crédits alternatifs moins coûteux. Cette erreur est considérée comme la moins
coûteuse des autres erreurs, dans la mesure où le découvert est effectivement plus élevé par
rapport au financement à remplacer. L’entreprise paye, dans ce type d’erreur, la différence entre
le taux de découvert et le taux inférieur de financement envisagé, en ajoutant la commission sur
le découvert le plus important qui n’aurait pas été du en cas de recours à un financement
alternatif. (ROUSSELOT. P, Verdie. J-F, 2004)17
Ces trois erreurs, dans la mesure où elles sont quantifiables, permettent de porter un jugement
objectif sur le travail du trésorier de l’entreprise.
Par ailleurs la situation de la trésorerie de l’entreprise reste inconstante, pour cela le trésorier
est appelé à bien suivre les différentes variations de la trésorerie, pour une meilleure gestion
qui permettra à l’entreprise de réduire ses charges et maximiser ses produits financiers.
3. La gestion des différentes variations de la trésorerie
L’entreprise peut à certaines périodes dégager un excédent de trésorerie, dans ce cas la tâche
de trésorier consiste à trouver les placements les plus rémunérateurs sur la durée de disponibilité
des fonds.
A d’autres moments, l’entreprise subit un déficit de trésorerie et pour éviter ce déficit, le
trésorier est chargé de chercher les crédits à court terme les mieux adapté à la firme.
3.1 Les placements à court terme
Dans les placements de trésorerie on distingue :
- Les placements bancaires ;
- Les titres du marché
monétaire.
3.1.1 Les placements bancaires
Les banques proposent à leurs clients des comptes à terme et des bons de caisse. Ces produits
ne sont pas négociables sur un marché, et si leur risque est faible, leur liquidité l’est également.
3.1.2 Les compte à terme
L'entreprise qui dispose des fonds importants pour des durées supérieures à un mois peut les
bloquer dans une banque pour une durée dont un taux est fixé par l'entreprise et la banque. Le
capital sera récupéré avec des intérêts à verser à l'échéance.
17
ROUSSELOT .P, Verdie. J-F, La gestion de trésorerie, Edition dunod, paris, 2004, P55.
17
3.1.3 Les bons de caisse
C’est des titres de créances remis à l'entreprise en contrepartie du prêt qu'elle a accordé à une
banque, dont la durée est supérieure à un mois. Leur rémunération est la même que celle des
comptes à terme.
3.2 Les titres de créances négociables
Les bons du trésor, Les billets de trésorerie et les certificats de dépôt sont des titres de créance
négociables qui permettent à l’entreprise de placer ses excédents de trésorerie.
3.2.1 Les bons du trésor
Ils sont émis sur le marché primaire par l’état chaque semaine, leurs échéances est de 13
semaines jusqu’à 52 semaines, ils sont acquis par les entreprises que sur le marché secondaire,
car le marché primaire n’est ouvert qu’aux établissements de crédit, leurs intérêts sont
précomptés (E. Ginglinger, 1991)18.
3.2.2 Les billets de trésorerie
Ils sont émis par une entreprise industrielle ou commerciale, privée ou publique ayant un
besoin de financement (déficit de trésorerie), sont généralement à intérêt précompté. Leur
échéance à l’origine est le plus souvent courte, entre 30 jours et 45 jours.
3.2.3. Les certificats de dépôts négociables
Sont des titres de créance négociables émis par les établissements de crédit. Leur échéance est
souvent plus longue que celle des billets de trésorerie, de l’ordre de trois mois. Ils peuvent être
à intérêts pré ou post-comptés mais ils sont généralement post-comptés. La plupart des CDN
sont placés sur le marché par la banque émettrice auprès de ses propres clients.
Le montant et la durée du titre peuvent être négociés selon le montant et la durée de l’excédent
à place. (E. Ginglinger, 1991)19
18
E. Ginglinger, Gestion financière de l’entreprise, Edition Dalloz, Paris 1991, P48
19
E. Ginglinger, op. Cite , P49
18
plafond déterminé, à condition que le compte devienne créditeur assez rapidement grâce aux
recettes réalisées.
Le découvert
Le découvert est un crédit utilisé sur une période plus longue que celle de la facilité de caisse.
Il se matérialise par un solde débiteur sur le compte bancaire de l’entreprise et c’est le type de
financement à court terme le plus sollicité et le plus utilisé par les entreprises.
Le crédit de campagne
Ce crédit sert à financer des besoins de cycle d’exploitation saisonniers. L’objet est donc précis
et la durée est déterminée par la saisonnalité du cycle d’exploitation, le remboursement doit
intervenir en fin de compagne.
Le crédit relais
Ce type de crédit est un découvert accordé en anticipation d’une rentrée de fonds certaine et
proche (émission d’obligations, augmentation de capital…)
L’escompte commercial
L’escompte est une opération de crédit par laquelle le banquier met à la disposition de son
client porteur d’un effet de commerce non échu le montant de cet effet. La somme créditée sur
le compte du client correspond au montant de l’effet moins les intérêts et la commission
d’escompte.
Caution (les obligations cautionnées)
Dans certains cas, l'administration fiscale admet que le paiement des droits fiscaux (TVA, droit
de douane) soit différé de 4 mois au plus à condition que ce différé de paiement soit cautionné
par une banque. Au cas où l'entreprise serait défaillante, le trésor public se retournerait contre
la banque.
L’affacturage
C’est un contrat passé entre une entreprise appelée (le cédant) et un établissement financier
spécialisé appelé (factor), qui a pour but de transférer la propriété de créances de l’entreprise à
l’établissement financier.
En d’autres termes, l’entreprise cède toutes ou une partie de ses créances commerciales
(matérialisées par les factures de vente) à une société financière, qui va se charge de leur
recouvrement.
19
Crédit documentaire
Le Credoc est une forme de crédit utilisé dans le cadre des transactions internationales pour
l’importation et l’exportation de marchandises ou de biens d’équipement (B. Solnik, ,2005)20.
Le bilan financier appelé également bilan liquidité permet en reclassant les postes du bilan
selon leur liquidité à l’actif et selon leur exigibilité au passif, de porter un jugement sur la
solvabilité de l’entreprise étudiée. En d’autres termes, il s’agit de faire apparaître le
patrimoine réel de l’entreprise, d’évaluer le risque de non-liquidité de celle-ci et d’apprécier
la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes. Le bilan financier est établi en valeurs
nettes après répartition de résultat, il est fréquemment utilisé par les analystes externes
notamment les bailleurs de fonds.
20
B. Solnik, Gestion financière, Edition dunod, Paris ,2005 ,P38
20
1.2. Les objectifs du bilan financier
Actif Passif
Actif immobilisé (VI) : Capitaux permanentes
Immobilisations corporelles Fonds propres (FP)
Immobilisations incorporelles Les dettes à long et à moyen terme (DLMT)
Immobilisations financières
Actif circulant :
Les valeurs d’exploitation (VE)
Les valeurs réalisables (VR) Dettes à court terme (DCT)
Les valeurs disponibles (VD)
Source : Auteurs
21
M.Gaugain, R-S .Crambert, Gestion de la trésorerie, Edition economica, Paris 2007, p 6
21
3. La détermination de la trésorerie par l’équilibre financier
Le fonds de roulement est le surplus des ressources dégagées par l’entreprise pour financer son
cycle d’exploitation et assurer une trésorerie équilibrée (RAMA, Pierre, 2001)22.
FR > 0
Un FR positif (+) signifie que l’entreprise arrive à financer l’intégralité de ces
immobilisations par ces capitaux permanents, et de dégager un excédent des ressources qui
lui permet de couvrir une partie de son cycle d’exploitation.
FR < 0
Un fonds de Roulement qui est négatif (-), signifié que les capitaux permanents n’arrivent
pas à financer l’intégralité des immobilisations, autrement dit l’entreprise finance une partie
de ces immobilisations par ces dettes à court terme (DCT), dans ce cas la situation de
l’entreprise est délicate (difficile).
FR = 0
Le fonds de Roulement nul, cela indique une harmonisation totale entre la structure des
emplois et des ressources, c’est-à-dire que les actifs immobilisés sont financés seulement
22
RAMA, Pierre. Analyse et diagnostique financier. Paris : d’organisation. 2001. p.71.
22
par les capitaux permanents, et les actifs circulants couvrent strictement les dettes à court
terme (E. Serge, 1992)23.
Délais clients
Délais fournisseur
BFR
23
E.Serge. Analyse et diagnostic financiers. Edition Eyrolles. Paris 1992.
24
A.Bouteley, L Wiart, M.L’Hostis, Fiche pratique de gestion, Gestion financière, Décembre 2009.
23
La 1ère méthode
BFR= (Valeurs d’exploitation + Valeurs réalisables) - (Dettes à court terme - Dettes
financières)
La 2eme méthode :
BFR= (Actif circulant- Valeur Disponible) - (Dettes à Court Terme- Dettes Financières)
Cette situation signifie que les dettes à court terme financent la totalité des emplois à court
terme, sans dégager un excédent de ressource à court terme (Michels ,2003)25.
3.3 La trésorerie nette
La trésorerie nette est l’ensemble des actifs dont dispose l’entreprise (liquidité) pour assurer ses
paiements à court terme et faire face aux engagements engendrés par l’activité (E. Serge,
1992)26.
25
Michels, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, Edition dunod, paris 2003, P 7
26
E. Serge. Analyse et diagnostic financiers. 2emeEdition, Eyrolles, Paris ,1992.
24
Trésorerie nette= Fonds de roulement (FR) - Besoin en Fonds de Roulement
Par le bas du bilan financier
25
les avances de la clientèle financent le cycle mais aussi une partie des immobilisations. Il
s’agit d’un cas typique de la grande distribution. L’entreprise risque d’être dépendante de
ses fournisseurs. Il convient donc de s’interroger sur l’insuffisance du FR, conjoncturel ou
structurel. Un renforcement des ressources stables est à examiner.
6ème situation : FR- ; BFR- ; TN-
Les ressources permanentes ne couvrent qu’une partie de l’actif immobilisé et leur insuffisance est compensée
par les fournisseurs, les avances de la clientèle et des banques. Il s’agit d’une situation similaire à la précédente.
C’est une situation précaire pour l’entreprise. Le risque est plus important dans le cas d’une entreprise
industrielle. La structure de financement est à revoir pour reconstituer le FR. Le FRN et le BFR ne permettent
pas de porter un jugement définitif, car il est important de compléter l’analyse avec des éléments plus relatifs tels
que les ratios (A. Bouteley, L Wiart, M. L’Hostis, 2009)27.
Il indique si l’entreprise a suffisamment de (liquidités) pour payer ses dettes à court terme.
Plusieurs ratios peuvent être calculés, tels que le ratio de liquidité générale, le ratio de liquidité
restreinte (réduite) et le ratio de liquidité immédiate.
Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à faire face ces dettes à court terme. Il doit être
supérieur ou égale à 1. Il se calcul comme suit :
27
A.Bouteley, L Wiart, M.L’Hostis, Fiche pratique de gestion, Gestion financière, 2009.
26
Ratio de Liquidité Générale = Actif Circulant (AC) / Dettes à Court Terme (CT)
- Si le RLG est égal à 1 c'est-à-dire que l’actif circulant est équivalent au passif circulant, par
conséquent les capitaux permanents compensent seulement l’actif immobilisé (FR = 0)
Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme par ces valeurs
disponibles et la transformation de ces valeurs réalisable en liquidité, il doit être supérieur
à 1 Il se calcule comme suit :
Ratio de Liquidité Réduite = (Valeur Disponible + Valeur Réalisable) / Dettes à Court terme
Il traduit la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme dans l’immédiat avec ces
valeurs disponibles, seulement il doit être supérieur à 1.
28
M.Gaugain, R-S .Crambert, Gestion de la trésorerie, Edition economica, Paris, 2007, P11
27
par les flux permet d’expliquer les variations passées de la trésorerie et d’appréhender son
évolution future à partir des flux d’encaissement et de décaissement.
A ce titre Plusieurs tableaux de flux ont été développés par les analystes financiers qui servent
à bien analyser l’évolution de la trésorerie à savoir :
• Tableaux de financement ;
• Tableaux pluriannuels des flux financiers ;
1. Tableau de financement
29
E. Stephany, Gestion financière, 2 e Edition, Economica,2000, Paris, P125.
28
Première partie : le tableau des emplois et des ressources qui a pour objectif
d’expliquer la variation du fonds de roulement net global.
Deuxième partie : le tableau de variation du fond de roulement, explique comment
que la variation positive du FRNG a été utilisée ou comment la variation négative du FRNG
a été couverte.
Il est établi à partir des documents de synthèse (bilan, compte de résultat) et de l’annexe.
On utilise les bilans avant répartition des années N-1 et N pour faire apparaître les variations
éventuelles des postes calculées sur les valeurs brutes. Chaque variation est enregistrée en
emplois et en ressources selon le principe suivant :
Emplois Ressources
Ils correspondent aux besoins de financement de long terme nés au cours de l’exercice :
29
• Charges à répartir sur plusieurs exercices (E. Stephany, 2000)30.
1.2.1.3 la structure du tableau des emplois et des ressources (1ere partie du TF)
Il se présente comme suit :
Tableau 2 Structure du tableau des emplois et ressources
-Diminution du capital
Lorsque les ressources durables de l’exercice sont supérieures aux emplois stables de
l’exercice, la variation du fonds de roulement net global est positive, cela traduit une
augmentation du FRNG, donc une amélioration de la structure financière et inversement.
Cependant, il est nécessaire de savoir comment la variation positive du fonds de roulement
net global a été utilisée en effectuant une comparaison avec le tableau de financement II (E.
Stephany, 2000)31.
30
E .Stephany, Gestion financière, Edition economica, Paris, 2000, P 124 ,125 .
31
E. Stephany, Gestion financière, 2 e Edition, Economica, Paris, P125.
30
1.2.2. Le tableau de variation du FRNG (deuxième partie du TF)
Il indique l’utilisation de la variation du fond de roulement net global on distinguera trois étapes
:
Besoins Dégagements
31
1.2.2.1. La structure du tableau de variation du FRNG (deuxième partie du TF)
Il se présente comme suit :
Tableau 3 : structure du tableau de variation du FRNG (deuxième partie du TF)
32
La variation du FRNG est la somme des trois variations : exploitation, hors exploitation et
trésorerie. Si le solde est débiteur, il s’agit d’un emploi net, s’il est créditeur, c’est une
ressource nette.
Conçu par le français ‟Geoffroy de Murad” en 1977 et qui repose sur la notion centrale
d’excédent de trésorerie d’exploitation (E.T.E). Il est non seulement un tableau de flux de
trésorerie, mais aussi un modèle conceptuel de la gestion de l’entreprise. Le TPFF s’établit
généralement sur 4 exercices successifs.
2.1 L’élaboration du TPFF
Le TPFF comprend trois parties distinctes :
2.1.1 Première partie
Elle regroupe, exclusivement l’ensemble des opérations d’exploitation et aboutie au solde
économique, appelé Solde E ou DAFIC (disponible après financement interne de la
croissance)
DAFIC = E T E - investissements d’exploitation
Ce solde mesure l’aptitude de l’entreprise à autofinancer ses investissements.
2.1 .1 L’excédent de trésorerie d’exploitation
32
S.Ballada, J-C. Collo, Outils et mécanismes de gestion financière, Edition Maxima, Paris ,1993.
33
2.1.2 Deuxième partie
Elle rassemble les opérations relatives à l’endettement et ses contreparties et aboutie au solde
financier ou solde F.
Solde F = variation nette de l’endettement -frais financiers sur emprunts – impôt sur
le bénéfice - participation - dividendes
La troisième partie s’ouvre avec le solde courant (SC) qui est égal à la somme des soldes
financiers et économiques. Elle regroupe ensuite tous les autres flux pour aboutir à la
variation du disponible33.
Vente de marchandises +
Production de l’exercice
- Consommation intermédiaire
= Valeur ajoutée
- Impôts et taxes
- Frais personnel =Excédent brut
d’exploitation
- Variation du BFR
= Excédent de trésorerie d’exploitation
- Investissement dans l’exploitation
= solde économique du DAFIC (SE)
33
M. Gérard, Gestion financière, Edition Bréal, paris 2007, P 222
34
Variations des dettes financières
- Frais financiers sur emprunt
- Impôts sur bénéfice
- Participation
- Dividendes
= Solde financier (SF)
35
• Un solde courant (G) proche de 0 ; s’il est strictement négatif, alors que le solde
d’exploitation est légèrement positif, il traduit une insuffisance d’endettement : l’entreprise
se prive de l’effet de levier et recherche des ressources exceptionnelles.
3. Tableau des flux de trésorerie TFT
Le tableau des flux nets de trésorerie (TFT) retrace les flux de trésorerie d’une période en
les regroupant selon trois fonctions différentes : Exploitation, investissement et
financement ; Son objectif est d’identifier les sources des entrées de trésorerie et les
éléments qui ont fait l’objet de sorties de trésorerie pendant l’exercice comptable (M. Sion,
2003)34.
34
M. Sion, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, Edition Dunod, paris, 2003, p14
36
• Les flux de trésorerie liés à l’activité opérationnelle
35
E .Stephany, Gestion financière, Edition economica, Paris, 2000, P 128
37
Tableau 5: Le Tableaux des flux de trésorerie par la méthode
directe
Désignation NOTE Exercice Exercice
N N -1
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
Encaissement reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts et autre frais financier payés
Impôt sur les résultats payés
Opérations en attend de classements
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires
Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (A)
Source : Auteurs.
38
3.3.2. Le TFT par la méthode indirecte
- Des effets des transactions sans influence sur la trésorerie (amortissements, variations clients,
stocks, variations fournisseurs…)
La gestion prévisionnelle de trésorerie fait partie d’une démarche globale par laquelle
l’entreprise s’efforce simultanément de synchroniser au mieux ses décisions à long terme
et à court terme.
36
Système comptable financier, Edition pages Bleues, Algérie, 2010, Page 74.
39
• Le budget de trésorerie : il affine les prévisions précédentes, mois par mois,
généralement sur un an ;
• Fiche en valeur : c’est la trésorerie en date de valeur qui correspond aux prévisions au
jour le jour, au maximum sur un mois (A-B .Delienne, S .Khath, , Paris, 2000,)37.
37
A-B .Delienne, S .Khath, Gestion de la trésorerie, Edition economica, Paris, 2000, P27.
40
l’exercice à venir, ainsi que d’anticiper les évolutions probables de la structure
financière et de la trésorerie ;
• La Vérification de la cohérence des décisions stratégiques matière
d’investissement.
1.3 La construction du plan de financement
1.3.1. Les étapes de la construction
Un plan de financement se fait généralement en trois temps :
• Première étape
A partir des prévisions réalisées sur l’activité, on détermine les besoins à financer et les
ressources dites ordinaires (CAF, cession d’immobilisation …). Généralement le plan de
financement obtenu est déséquilibre.
• Deuxième étape
• Troisième étape
41
Emplois
- Dividendes
- Remboursement des emprunts
- Variation du BFR (augmentation)
- Investissements nouveaux
- Autres besoins à financer
= Total emplois ou besoins (3)
= variation annuelle (4) = (2) - (3)
= Solde cumulé (5) = (1) + (4)
Source : A-B. Délienne et S. Khat (2000)
38 A-B .Delienne, S .Khath, Gestion de la trésorerie, Edition economica, Paris, 2000, P29.
42
2.2. Élaboration du budget de trésorerie
• Le budget de TVA.
Il comprend les encaissements liés à l’exploitation et les encaissements hors exploitation. Les
ventes sont enregistrées en TTC.
- Ventes au comptant ;
- Ventes à crédit ;
- Créances clients au bilan d’ouverture ;
• Les encaissements hors exploitation
Ils regroupent :
- Nouvel emprunt ;
- Cession d’immobilisation ;
43
Autres produits encaissés
Il prend en compte les décaissements liés à l’exploitation et les décaissements hors exploitation.
Les achats sont enregistrés en TTC.
- Autres décaissements.
44
Tableau 8: Le budget des décaissements
Désignation Janvier Février Etc.
Décaissements d’exploitation
Dettes du bilan d’ouverture Dettes
fournisseurs
Achats TTC au comptant
Achats TTC à crédit
Autres dettes externes
Salaires
Dettes diverses
Décaissements hors exploitation
Impôts sur les sociétés
Investissements TTC
Frais financiers sur emprunts
Remboursements d’emprunts
Autres décaissements.
Total des décaissements
Source : E. Stephan, (2000).
L’entreprise bénéficie d’un prêt compte de TVA lorsque pour un mois le montant de la TVA
déductible est supérieur à celui de la TVA collectée (E. Stephany, Paris, 2000)39.
39
E .Stephany, Gestion financière, Edition economica, Paris, 2000, P 176.
45
Tableau 9: Le budget de TVA
Désignation Janvier Février Etc.
TVA collectée
TVA déductible
TVA due au titre du mois
TVA à décaisser
Source : E. Stephany, (2000).
2.2.4. La présentation du budget de trésorerie
Il se présente comme suit :
46
Figure 7: Synthèse détaillée sur la construction du budget de trésorerie
La gestion de la trésorerie au jour le jour s’effectue selon les principes retenus par les banques.
La prévision de trésorerie prendra en considération les dates de valeur.
La connaissance de la pratique bancaire apparaît comme une nécessité et suppose que le
trésorier est censé de connaître la terminologie des documents bancaires.
Elles se définissent comme les dates effectives de débit ou crédit en compte d’une opération
bancaire. Les dates de valeur se différencient des dates des opérations, un chèque remis jour
(J) est souvent crédité sur le compte, en J+2, soit deux jours plus tard.
L’application des dates de valeur se justifiait à l’origine par les délais nécessaires pour le
traitement des opérations dans le circuit bancaire. Mais la dématérialisation des documents, la
modernisation des traitements, l’information et les moyens actuels de communication ne
justifient plus l’existence de ces dates de valeurs. Néanmoins, leur application très fréquente
reste toujours d’actualité, et à l’avantage du banquier, qui y voit un moyen complémentaire
d’obtenir une rémunération des capitaux mis à sa disposition du fait de ces décalages temporels.
On constate :
47
• Que les opérations d’encaissements (remises de chèque d’espèces, virements, etc.) sont
créditées en valeur après leurs dates d’opération (J+ X jours) ;
• Que les opérations de décaissements (paiement de chèques, retrait d’espèce, etc.) sont
débitées en valeur, avant leurs dates d’opérations (J- X jour).
Ils correspondent aux jours effectifs de la semaine, du (dimanche au samedi), soit 7 jours par
semaine, 365 jours par année civile (366 jours pour une année bissextile).
Ce sont les jours où la banque fonctionne normalement (du lundi au vendredi) soit 5 jours par
semaine.
Il s’agit des horaires pour lesquels, l’opération sera prise en compte au cours de la journée.
Au-delà de cet horaire l’opération sera prise en compte sur la journée du lendemain ; ces
horaires ont évidemment une conséquence directe sur la détermination de la date de valeur
d’une opération (J-C. Coille, A. Roger, 2014)40.
2.3.4 Le float (flottant)
C’est le délai qui s’écoule entre la date de valeur de l’opération et la date de prise en compte.
Pour une opération de crédit, il correspond au nombre de jours pendant lesquels les fonds sont
à la disposition de la banque, au lieu d’être crédités sur le compte de l’entreprise, pour une
opération de débit, il correspond à la différence entre la date de valeur du débit et le jour du
paiement effectif par la banque (J-C. Coille, A. Roger,2014)41.
Nous distinguons :
Les standards sur opérations de crédit;
40
J-C .Coille, A.Roger, politique de financement, gestion de la trésorerie et risque de change, Cnam intec,
2014, P 33
41
J-C .Coille, A.Roger op. Cite ,34 ,35.
48
Les standards sur opérations de débit.
1) Le chèque « sur caisse », émis par le titulaire d'un compte situé dans la même agence
(ou le même groupe d'agences) que celle où il est remis.
2) Le chèque « sur place », dit encore « chèque sur rayon », émane d'une banque différente
de la banque réceptrice ; mais ces deux banques ont le même lieu de compensation.
3) Le chèque « hors place », dit encore « chèque hors rayon », est émis par une banque
différente de la banque réceptrice ; et de plus, leurs lieux de compensation diffèrent.
Ce tableau montre les dates de valeur des différentes opérations de crédit et de débit lesquels
le trésorier de l’entreprise est censé de contraire pour une meilleure gestion de sa trésorerie.
2.3.6. La structure de la fiche de valeur
Toutes les opérations de débit (paiements) et de crédit (encaissements) seront recensées et
positionnés dans un cadre journalier, formalisé par un document extra comptable (la fiche de
valeur) qui permettra de suivre la trésorerie au jour le jour.
49
Tableau 12: la fiche en valeur
Désignation Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi
Solde initial
Mouvements créditeurs
Remise chèque sur place
Remise chèque hors Place
Remis d’espèces
Effets à l’encaissement
Effets à l’escompte
Virement reçue
Autre
Total recette
Mouvements débiteurs
Chèque émis
Effets domiciliés
Virement émis impayés
Autres
Total dépenses
Solde avant décision
Décision :
Escompte
Placement
Agios
Virement
Virement banque à
Banque
Recettes
Charge recettes
Dépenses
Charge dépenses
50
Partie II : cadre pratique et recommandation
Après avoir présenté la trésorerie sous un aspect théorique, nous passons au cas pratique
qui sert à compléter et à enrichir nos connaissances en matière technique. Pour obtenir
plus d’informations des responsables sur les nouvelles normes comptables, et des
documents internes d’A.T.S, nous présentons la manière dont la trésorerie est gérée dans
ce service.
Cette partie contient deux chapitres, le premier concerne la présentation de l’A.T. S et le
second chapitre intitulé Analyse de la situation financière de l’Afric Trans Service par
l’équilibre financière.
51
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTITE « AFRIC TRANS SERVICE »
Dans ce chapitre nous allons présenter l’entreprise en général, et cela en passant par leurs
historiques leurs domaines d’activités, ainsi l’organisation structurelle de l’entreprise.
52
La Représentation des sociétés d’Assistance comme ; Mondial Assistance, Europ
Assistance, Elvia Assistance, Axa Assistance, Fidelia Assistance et Mutuaide ;
La Location d’avions ;
L’Assistance au sol des avions (Handler) ;
Transfert d’Argent.
Premier réseau d’Agences de Voyage créée en Afrique de l’Ouest et du Centre, il est
présent dans 12 pays, une marque commune que vous reconnaîtrez désormais sur le continent
chez plus de 25 agences Première agence agréée au Mali par IATA (International Air Transport
Association), A.T.S. entretient les meilleurs rapports avec les compagnies aériennes afin de
mettre à votre service son expertise et son expérience en la matière
Section2 : Organigramme du groupe ATS
53
• Etablir les situations de rapprochement des comptes (recettes et dépenses).
• Gérer toutes les activités administratives et sociales de l’entreprise elle élabore et met
en œuvre la politique de formation et de recrutement du personnel elle s’occupe du
patrimoine de l’entreprise.
54
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIÈRE DE L’AFRIC
TRANS SERVICE PAR L’ÉQUILIBRE FINANCIER.
L’analyse financière qui a pour fin d’apprécier la structure de financement à travers le calcul
des différents indicateurs tel que le fonds de roulement net global (FR), besoin de fonds de
roulement (BFR) et la trésorerie (TR), d’une part et le calcul des différents ratios d’autre part,
permet de mieux cerner la notion de l’équilibre financier et de porter des jugements et des
recommandations pour donner une vraie valeur pour l’entreprise. Au long, de cette section,
nous élaborons le bilan financier pour les deux années (2018, 2019), calculons les indicateurs
de l’équilibre financier, ainsi les ratios liés à la trésorerie et on terminera avec une analyse des
tableaux des flux de trésorerie.
55
Tableau 14: Bilan financier de l’année 2019
ACTIFS MONTANT PASSIF MONTANT
ACTIF IMMOBILISE
120900000 CAPITAUX PEREMANTE 527630450
Immobilisation incorporelle 2000000 Capitaux propre ressource assimilé 505630450
Immobilisation corporelle 3900000
Immobilisation financière 115000000
Total 1 120900000 Total 1 505630450
ACTIF CIRCULANT DLMT
Créance et emploi assimilé 514725000 Dette financières 22000000
Trésorerie actif 61005450 DCT 169000000
Total 2 575730450 Total 2 191000000
Totaux 696630450 Totaux 696630450
Source : élabore à partir du bilan comptable 2019 d’ATS
2. Calcul des différents indicateurs de l'équilibre financier
56
2 .1.3. La variation du fonds de roulement
Nous constatons un fonds de roulement positif tout au long de la période (2018, 2019) ceci
indique que les ressources stables sont supérieures aux emplois stables, donc l’entreprise assure
la couverture de ses investissements par ses capitaux permanents, l’équilibre financier est donc
respecté à long terme et l’entreprise dispose grâce au fonds de roulement d’un excédent de
ressources stables qui lui permettra de financer ses autres besoins à court terme.
57
2.2.2. . Interprétation du Besoin en fonds roulement
Avant d’interpréter et commenter le BFR trouvés au long de la période 2018 à 2019, il est utile
de calculer deux types de ratios importants qui vont nous servir à bien analyser les résultats
trouvés ; à savoir le ratio délais fournisseur et le ratio délais clients.
58
• Pour l’exercice 2019, l’entreprise accorde un délai de 159 jours à ses clients et en
contrepartie elle reçoit que 23 jours de la part de ses fournisseurs, soit un décalage de
136 jours.
La comparaison des délais clients (crédits accordés) avec les délais fournisseurs (crédits reçus),
fait apparaître un décalage très important entre les décaissements et les encaissements.
Autrement dit les crédits fournisseurs doivent être réglés avant que les ventes ne soient
encaissées. L’entreprise doit donc financer ses besoins à court terme soit à l’aide de son
excédent de ressources à long terme (fonds de roulement), ou à l’aide des ressources financières
complémentaires à court terme (concours bancaires).
La trésorerie nette d'une entreprise est le solde de la situation financière global de l’entreprise.
Elle exprime l’excédent ou l’insuffisance de FR après financement du BFR.
59
2.3.3. Interprétation des résultats
Avant l’interprétation des résultats trouvés, il est utile de calculer le taux de couverture du BFR
par le FR.
• Pour l’exercice 2018 le FRNG positif couvre 100% du BFR dégagé par l’entreprise au
cours du même exercice.
• Pour l’exercice 2019 le FRNG positif ne couvre que 100% du BFR dégagé par
l’entreprise au cours du même exercice.
La confrontation du FR avec le BFR montre que l’excédent des ressources à long terme dégagé
par l’entreprise au cours des années 2018, 2019, couvre la totalité du BFR dégagé par
l’entreprise ce qui a donné une trésorerie excédentaire tout au long de la période de 2018 à
2019.
L’analyse de l’équilibre financier lui seul ne suffit pas pour étudier la situation financière de
l’entreprise. Pour cela, on procède à une analyse par les ratios comme moyens de juger la santé
financière de l’entreprise.
Ce type de ratio vise à vérifier que les actifs à moins d’un an (qui peuvent être transformés
rapidement en liquidité) dépassent les dettes à moins d’un an (les plus rapidement exigibles)
dans ce cas, le risque de faillite est faible à court terme.
Ce ratio est un indicateur de la capacité de couverture des dettes à court terme par l’actif
circulant. Il se calcule comme suit :
60
Ratio de liquidité générale = Actif circulant /dettes à court terme
• Le RLG est égal à 2,3en 2018 c'est-à-dire que les dettes à court terme sont couvertes 2
,3 fois par les actifs à court terme.
• Le RLG est égal à 3,01 en 2019 c'est-à-dire que les dettes à court terme sont couvertes
3,01fois par les actifs à court terme.
• Le RLG est égal à 4. En 2017 c'est-à-dire que les dettes à court terme sont couvertes
4.62 fois par les actifs à court terme.
Le ratio de liquidité générale est donc supérieur à 1 tout au long de la période 2018, 2019. Ceci
signifie que l’entreprise ait la capacité de rembourser ses dettes à court terme à partir de ses
actifs circulants, c'est-à-dire l’entreprise est solvable à court terme.
3.2. Ratio de liquidité immédiate Il se calcule comme suit :
• Le ratio de liquidité immédiate est de 0,39au cours de l’année 2018, c'est-à-dire que les
valeurs disponibles couvrent uniquement 30,9% des dettes à court terme.
• Le ratio de liquidité immédiate est de 0,36 au cours de l’année 2019, c'est-à-dire que les
valeurs disponibles couvrent uniquement 30,6% des dettes à court terme.
61
Le RLI est donc inférieur à 1 sur toute la période 2018, 2019 ceci veut dire que l’entreprise n’a
pas la capacité de faire face à ses dettes à court terme, immédiatement et les régler à partir des
valeurs disponibles seulement, alors l’entreprise n’est pas solvable immédiatement.
3.3. Ratio de liquidité réduite
Il se calcule comme suit
Ratio de liquidité réduite = valeur réalisable + valeur disponible/ dettes à court terme
• Pour l’année 2018Le RLR est de 3,40 cela veut dire que les dettes à court terme sont
couvertes 3,40 fois par les valeurs réalisables et valeurs disponibles.
• Pour l’année 2019 le RLR est de 3,40 cela veut dire que les dettes à court terme sont
couvertes 3,40 fois par les valeurs réalisables et valeurs disponibles.
Le ratio de liquidité réduite est supérieur à 1 sur toute la période 2018, 2019, ceci indique que
l’entreprise est capable de payer ses dettes à court terme à partir de ses créances et ses
disponibilités sans liquider ses stocks, alors l’entreprise est solvable à court terme.
62
4.2.1. Interprétation du TFT 2019
Les trois types de flux ont engendré à la fin de l’année 2019, une variation positive de trésorerie
d’une valeur de 7831450CFA.
1er trimestre :
63
Conclusion Générale
Au terme de notre travail qui consistait à analyser l’effet de la gestion de trésorerie sur la
situation financière de l’entreprise, nous avons constaté que le domaine de la gestion de
trésorerie a connu une forte évolution au cours de ces dernières années. Sa maîtrise contribue
fortement à l’amélioration de la santé financière de l’entreprise, car comme le dit l’adage
provenant du site internet de la banque Royale de Canada :
« L’entreprise qui ne fait pas de profits se meurt lentement, mais l’entreprise qui n’as pas de
liquidités disparaît rapidement ».
Les méthodes et outils utilisés pour gérer à bien la trésorerie sont diverses et aussi bien efficaces
les unes que les autres, donc c’est à l’entreprise de décider pour le meilleur outil auquel il lui
convient de faire recours.
Dans notre cas, concernant L’ATS (Afric Trans Service), l’analyse effectuée nous montre que
le BFR positif est expliqué par le décalage entre les encaissements d’exploitation et les
décaissements d’exploitation, c’est-à-dire que l’entreprise trouve des problèmes remarquables
dans le recouvrement de ses créances. Ce qui influence sur sa situation financière à court terme
et ce qui confirme la première hypothèse et infirme la seconde hypothèse.
64
Absence de certaines informations et documents d'ordre confidentiel pertinent qui pourrait
contribuer efficacement à notre étude.
Ces insuffisances rencontrées ont entravé à notre recherche et ainsi limité fortement note
exploration, et cela ne nous a pas donné l'opportunité d'élargir nos investigations.
Si L’ATS applique efficacement les recommandations citées, réussira-t-elle à être plus
performante ? Sera-telle à la hauteur de créer plus de valeur de par son efficacité et son
efficience ? Ces interrogations feront l’objet de nos recherches futures.
Enfin nous pouvant dire que ce mémoire nous a apporté de nombreux enrichissements
personnels que nous mettrons à profit dans notre vie professionnelle et nous espérons que notre
travail a pu apporter des éclaircissements au sujet de notre mémoire.
65
Bibliographie et sites internet
A.Bouteley, L. W. (2009). Fiche pratique de gestion, Gestion financière.
A-B .Delienne, S. .. ( 2000). Gestion de la trésorerie.
B, H. ( 2010). Analyse financière.
BELLIER DELIENNE.A, K. S. (2005). La gestion de trésorerie.
Business.lesechos.fr. (s.d.).
E.Serge. (1992). Analyse et diagnostic financiers.
Esbrières. P, P. E. (1999). La gestion de trésorerie .
finance, m. (2017). l'impact de la gestionde trésorerie.
financier, S. c. ( 2010).
FORGET, J. (2001). Gestion de la trésorerie-optimiser la gestion financière de l’entreprise à
court terme.
Gérard, M. (2007). Gestion financière.
Ginglinger, E. (1991). Gestion financière de l’entreprise.
HATTAB.f. (2017). La gestion de la trésorerie dans une entrepris mémoire de fin de cycle en
science de gestion.
J-C .Coille, A. ( 2014). politique de financement, gestion de la trésorerie et risque de change,.
M.Gaugain, R.-S. .. (2007). Gestion de la trésorerie.
Marc Gaugain et autres. ( 2007 ). Gestion de la trésorerie.
Michels. (2003). Gérer la trésorerie et la relation bancaire.
Philippe Rousselot, J.-F. V. ( 2017). La gestion de trésorerie.
RAMA, P. (2001). Analyse et diagnostique financier.
ROUSSELOT .P, V. J.-F. (2004). La gestion de trésorerie.
S.Ballada, J.-C. C. (1993). Outils et mécanismes de gestion financière,.
SILEM, A.-C. M. ( 2005). Lexique de gestion et de management.
Sion, M. (2003). Gérer la trésorerie et la relation bancaire.
Solnik, B. (2005). Gestion financière.
Stephany, E. (2000). Gestion financière.
www.docplayer.fr. (s.d.). La gestion de trésorerie. Récupéré sur www.docplayer.fr, .
www.leblogdesfinanciers.fr. (s.d.).
ANNEXES
ANNEXE I
A
ANNEXE II
Assemblée générale
Conseil d’administration
Direction Général-groupe
Directrice Générale
Les filiales
Directeur Chef
Contrôleur de Chef d’Agence
Commercial
Gestion/administration comptable Chefs d’Agence &
& Digital
Chefs Commerciaux
Chargé du Chef comptoir
recouvrement chargé
de l’assistance &
handler Assistante Agents comptoir &
Direction commerciaux
B
ANNEXE III
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
C
FF - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles 0
FG - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles 34 000 000 0
FH - Décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations financières 37 000 000 0
FI + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 0 0
FJ + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations financières 0 0
Flux de trésorerie provenant des opérations d'investissement (somme FE
ZC C
à FJ) -71 000 000 0
Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres
FK + Augmentations de capital par apports nouveaux 0
FL + Subventions d'investissement 0 0
FM - Prélèvement sur le capital 0 0
FN - Distribution de dividendes 0 0
ZD Flux de trésorerie provenant des capitaux propres (somme FK à FN) D 0
Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers
FO + Emprunts 0 0
FP + Autres dettes financières 0 0
FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières 11 558 002 0
ZE Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (somme FO à FQ) E -11 558 002 0
ZF Flux de trésorerie provenant des activité de financement (D+E) F
-11 558 002 0
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE DE LA PERIODE
ZF G
(B+C+F) 7 831 450 4 997 200
Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A)
ZH
Contrôle : Trésorerie actif N - Trésorerie passif N 61 005 450 61 005 450 53 174 000
Source : A.T.S (États financiers de l’exercice 2018 – 2019)
D
ANNEXE IV
4ème
DESIGNATIONS 1er TRIM. 2ème TRIM 3èmeTRIM
TRIM.
SOLDE DEBUT DE PERIODE (1) 53 174 000 363 315 000 350 909 000 267 994 000
ENCAISSEMENTS (2) 943 334 000 733 704 000 550 278 000 393 056 000
TOTAL DES DECAISSEMENTS (3) 633 193 000 746 110 000 633 193 000 520 277 000
SOLDE FINAL (5) = (4) +(1) 363 315 000 350 909 000 267 994 000 140 773 000
Source : Auteurs
E
ANNEXE V
SECTION 2 : modèle de compte de résultat
F
RE Autres achats - 22 -10 879 613 -10 116 244
RF
-
Variation de stocks d'autres approvisionnements 6
\+ 0 0
RG Transports - 23 -4 958 740 -3 871 048
RH Services extérieurs - 24 -69 164 864 -66 048 535
RI Impôts et taxes - 25 -5 312 762 -4 482 976
RJ Autres charges - 26 -7 518 795 -5 986 535
XC VALEUR AJOUTEE (XB + RA+RB) + (somme T’a RJ) 87 687 516 76 679 570
RK Charges de personnel - 27 -71 827 594 -65 917 653
XD EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (XC+RK) 15 859 922 10 761 917
TJ Reprises d'amortissements, de provisions et de dépréciations + 28 0 0
RL Dotation aux amortissements aux provisions et dépréciations - 3c&28 -1 889 002 -2 289 926
XE RESULTAT D'EXPLOITATION (XD+TJ+RL) 13 970 920 8 471 991
TK Revenus financiers et assimilés + 29 12 000 000 14 900 000
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28 0 0
TM Transfert de charges financières + 12 0 0
RM Frais financiers et charges assimilés - 29 -8 510 254 -14 117 816
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 3c&28 0 0
XF RESULTAT FINANCIER (somme TK a RN) 3 489 746 782 184
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF) 17 460 666 9 254 175
TN Produits des cessions d'immobilisations + 3D 0 0
TO Autres Produits HAO + 30 0 0
RO Valeur comptable de cessions d'immobilisation - 3D 0 0
RP Autres charges HAO - 30 0 0
G
0 0
H
SECTION 2 : modèle 2 (BILAN ACTIF)
Durée
(mois) : 12
AD Immobilisations incorporelles 3 14 000 000 12 000 000 2 000 000 1 800 000
AE Frais de recherche et de développement 0 0 0 0
AF Brevets, licences, logiciels 14 000 000 12 000 000 2 000 000 1 800 000
AG Fonds commercial 0 0 0 0
AH Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0
0 0
AI Immobilisations corporelles 3 29 500 000 25 600 000 3 900 000 4 551 000
I
AJ Terrains (1) 0 0 0 0
(1) dont Placement en net 0 0 0
AK Bâtiments 0 0 0 0
(1) dont Placement en net 0 0 0 0
AL Installations et agencements 5 000 000 4 550 000 450 000 501 000
AM Matériel 16 000 000 13 250 000 2 750 000 3 100 000
AN Matériel de transport 8 500 000 7 800 000 700 000 950 000
0 0
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 3 0 0 0 0
AQ Immobilisations financières 4 115 000 000 0 115 000 000 115 000 000
AR Titres de participation 75 000 000 0 75 000 000 75 000 000
AS Autres Immobilisations financières 40 000 000 0 40 000 000 40 000 000
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 158 500 000 37 600 000 120 900 000 121 351 000
ACTIF CIRCULANT
BB Stocks et encours 6 0 0 0 0
BG Créances et emplois assimilés 564 725 000 50 000 000 514 725 000 403 725 000
BH Fournisseurs, avances versées 17 175 000 0 175 000 200 000
BI Clients 7 524 000 000 45 000 000 479 000 000 380 000 000
BJ Autres créances 8 40 550 000 5 000 000 35 550 000 23 525 000
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 564 725 000 50 000 000 514 725 000 403 725 000
TRÉSORERIE – ACTIF
BQ Titres de placement 9 0 0 0 0
BR Valeurs à encaisser 10 0 0 0 0
BS Banques, chèques postaux, caisse 11 61 005 450 0 61 005 450 53 174 000
BT TOTAL TRÉSORERIE ACTIF (III) 61 005 450 0 61 005 450 53 174 000
J
BU Écarts de conversion - Actif (IV) 12 0 0 0
BZ TOTAL GÉNÉRAL (I+II+III+IV) 784 230 450 87 600 000 696 630 450 578 250 000
K
PASSIF 2019 2018
L
DETTES FINANCIERES ET
RESSOURCES ASSIMILEES
M
Écart de conversion Passif (V) 0 0
TOTAL GÉNÉRAL (I+II+III+IV+V) 696 630 450 578 250 000