12 Syndrome Des Antiphospholipides
12 Syndrome Des Antiphospholipides
12 Syndrome Des Antiphospholipides
3- Anti B2 glycoprotéine :
la B2 glycoprotéine :
o c’est un polypeptide formé d’une seule chaine.
o c’est un peptide circulant.
o Formé de 5 domaines dont un cite cationique sur le domaine 5 fixant les
phospholipides (phosphatidylsérine) vasculaires et trophoblastique.
o Rôle de la Beta2-GPI :
Anticoagulantes
- Inhibition de la génération de Thrombine
- Inhibition de l’activation FX
- Inhibition de l’activation du FXI
- Inhibition de l’activation du FXII
- Inhibition de l’activation plaquettaire
- Inhibition de l’activité du TF (voie extrinsèque)
Pro-coagulantes
- Inhibition de l’activation Prot C
- Inhibition de l’inactivation du FVa par Prot C activée
- Inhibition de Prot S
- Inhibition de la voie anticoagulante de Prot Z
- Inhibition de l’activité tPA
Autres
- clairance des cellules apoptotiques
- régulation de l’activation du complément…
les anticorps anti B2 glycoprotéines :
o le mécanise de développement des antis B2GP est inconnue.
o Les antis domaine I sont les antis B2 GP pathogène et persistants (non Anti II ou III
ou IV ou V)
o Les antis B2GP fixent les B2GP (liés à la PS deux à deux) et empêche leurs liaison
avec l’Annexine A5
4- Les anticorps induisant une fausse sérologie syphilitique :
o Une sérologie syphilitique dissocie avec :
TPHA négatif
VDRL positif
o Témoin de la présence des APLs
o Le VDRL n’est pas spécifique au cours de la syphilis c’est un teste qui cherche un
anticorps anti cardiolipine qui est un antigène ubiquitaire, par contre il est utile
dans le suivi de la maladie car le seul à négativé après TRT et signe la guérison.
o La fausse sérologie syphilitique s’observe au cours de plusieurs affection
s’accompagnant de production d’ACL :
Infection : lèpre, TBC, Lyme, HBV, HCV, VIH, MNI
Grossesse
Héroïne
Cirrhose
Myélome, Waldenström
LES
SAPL
Cancer.
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En dehors du SAPL primaire ou associe les AC sont transitoire et non pathogène (ne
donnent pas de thromboses.
IV- Le rôle pathogène des APLs :
On a 4 mécanismes d’action des APL :
o Diminution de l’activité des inhibiteurs de la coagulation.
o Inhibition de la fibrinolyse.
o Activation cellulaire
o Activation du complément.
1- Diminution de l’activité des inhibiteurs physiologiques de l’hémostase :
A- Inhibition du système protéine C–protéine S :
A l’état physiologique:
La protéine C : est une glycoprotéine dépendante de la vitamine K
La protéine S est son cofacteur
Ce système est un inhibiteur de la coagulation par inactivation des facteurs Va et
VIIIa
En présence d’APL:
Les APL empêchent l’activation de la protéine C
Les anti-B2GPI, perturbent la formation du complexe entre protéine C activée et
facteurs Va et VIIIa
Les anti-B2GPI peuvent induire un déficit fonctionnel en protéine S
B- Inhibition de l’effet anticoagulant de l’Annexine A5 :
A l’état physiologique:
L’Annexine : protéine intracellulaire, se lié au PL, par l’intermédiaire de calcium
L’Annexine agirait en se liant à la phosphatidylsérine, formerait un bouclier
empêchant les facteurs de coagulation de se fixer à la membrane (action
anticoagulante)
inhibe la fixation de facteur VIII a aux plaquettes
En présence D’APL:
La dimérisation de la B2GPI par Ac anti-B2GPI augmente son affinité pour les PL
anioniques
empêchant ainsi la mise en place du bouclier protecteur d’Annexine A5 inhibant alors
ses propriétés anticoagulantes
Ce blocage de l’Annexine A5 par les APL serait corrélé à des manifestations
thrombotiques et obstétricales + + +
l’hydrochloroquine pouvait diminuer la fixation des anti-B2GPI à la bicouche
phospholipidique des membranes plasmiques et rétablir l’activité anticoagulante de
l’Annexine A5
C- Inhibition de l’inhibiteur du facteur tissulaire TFPI :
Le FT est une protéine transmembranaire qui forme un complexe avec le facteur VII
activé pour déclencher la cascade de la voie exogène de la coagulation.
Le TFPI: synthétisé par les cellules endothéliales, est un inhibiteur de l’activité catalytique
du complexe FT-FVII a
Au cours du SAPL : AC anti B2GPI ont une activité inhibitrice sur le TFPI
2- Inhibition de la fibrinolyse :
Des anticorps dirigés contre la plasmine.
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1- Présence d’un anticoagulant circulant à type de LA à au moins 2 déterminations espacées d’au moins 12
semaines. Ou
2- Présence d’anticorps ACL de type IgG ou IgM dans le sérum ou dans le plasma à des titres
intermédiaires ou élevés (> 40 U GPL ou MPL, ou > 99e percentile), à 2 occasions au moins espacées
d’au moins 12 semaines, utilisant une méthode Elisa standardisée. Ou
3- Présence d’anticorps anti-B2-GPI IgG ou IgM dans le sérum ou dans le plasma (à un titre > 99e
percentile), à au moins 2 occasions espacées d’au moins 12 semaines, utilisant une méthode Elisa
standardisée.
Le SAPL est défini par la présence d’au moins d’un signe clinique et un critère biologique
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Le diagnostic ne peut être retenu s’il y a moins de 12 semaines ou plus de 5 ans entre les
manifestations cliniques et la positivité des APL.
La confirmation du caractère durable de leur positivité est indispensable pour le Dgc du
SAPL
Le caractère B2-GPI dépendant est un argument fort pour distinguer les APL pathogènes
(auto-immuns) des APL épiphénomènes
2- Clinique :
A- Manifestations obstétricales :
Conséquence de l’ischémie placentaire, (infarctus localisé et thromboses) :
Les principales manifestations:
Avortements (ou mort fœtale) (aprés 12 SA et avant 20 SA)
Avortements précoces (sup ou égale à 3 FCS avant 12 SA)
Perte fœtale tardive (entre 20 et 37 SA)
Prématurée (≤ 34s)
Retard de croissance fœtale
Hématome rétro-placentaire
Préeclampsie
Eclampsie
Insuffisance placentaire
Infertilité
HELLP : (hémolyse, augmentation des enzymes hépatiques, thrombopénie) le
pronostic fœtal est sombre.
B- Manifestations thrombotiques :
Les thromboses peuvent toucher tous les vaisseaux sanguins (artères, capillaires, et ou
veines), quelles que soit leur tailles et leurs topographies
Phénomènes thrombotiques survenant sur une paroi vasculaire indemne de toute
inflammation.
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Myélite transverse :
o Surtout si SAPL associe au LES
Le syndrome de Sneddon :
SAPL artériel/artériolaire
Livédo pathologique racemosa
Manifestations ischémiques cérébrales
APL : cofacteur anti Kininogène de type IgM
le risque de récidive est important en l’absence de traitement avec une
évolution possible vers la démence vasculaire.
D- Manifestations cardiaques
L’atteinte cardiaque est fréquente
les valvulopathies :
La plus fréquente des manifestations cardiaques ++
SAPL primaire : 32 à 38 %
SAPL secondaire au LES : 14 à 65%
Assez similaires à celles observées au cours du LES
Épaississement valvulaire mitrale ou aortique
Significativement corrélées au titre des ACL +++
L’endocardite « verruqueuse atypique » de Liebmann-Sachs, considérée
comme caractéristique du LES, est aujourd’hui plutôt assimilée à une atteinte
liée aux SAPL
ET0 : technique plus sensible +++ : épaississement valvulaire, lésions
nodulaires irrégulières, végétations, fuite ou sténose.
3 types de complications potentielles :
o Retentissement hémodynamique inconstant à de type de sténose ou
d’insuffisance
o Embolies systémiques notamment neurologiques parfois révélatrice
o Surinfection bactérienne
Plus rarement :
Infarctus du myocarde :
du sujet jeune, sur des coronaires saines
Deux mécanismes principaux : la thrombose et l’athérosclérose accélérée.
Titre élevé d’ACL est un FDR indépendant de survenue (IDM) ou de décès
d’origine cardiaque
La persistance d’un titre élevé d’ACL constitue même un FDR indépendant de
récidive d’événement cardiaque conférant un RR équivalent à celui d’un
tabagisme actif ou d’un diabète.
Corrélation entre le titre des ACL et les anticorps anti-LDL oxydés (marqueurs
d’athérosclérose)
Myocardiopathie :
Segmentaire ou totale lié à des thromboses de localisation variable
Thrombose intra-cavitaire :
parfois difficile de les différencier du myxome ou une grande végétation
(IRM) cardiaque +++
E- Manifestations pulmonaires :
Embolie pulmonaire :
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LA classe II a
ACL classe II b
Anti B2 GP Classe II c
L’unité isotype phospholipide est définie comme l’activité générée par la liaison au
phospholipide de 1ug/ml d’antiphospholipide
Les tests ELISA sont les tests utilisés mais ils ne sont pas standardisés, c’est pour ça il est
recommandé d’effectue les tests de confirmation de persistance et de suivi dans le même
laboratoire
Les seilles de positivité retenues sont > 40 UGPL ou UMPL ou > 99 percentile
Formes cliniques :
1-SAPL-LUPUS
2-SCAP
3-Sous-groupes de SAPL
4-SAPL séronégatif
1- SAPL-LES :
L’évolution du SAPL primaire vers LES et de 3% cas
Le SAPL primaire se caractérise par l’association clinico-biologique, mais sans aucun
élément pouvant évoquer un lupus ou une autre affection auto-immune
Il n’est pas rare que certains critères de LES établis par l’ACR soient présents au cours du
SAPL primaire (dgc abusif de LES).
1- Critères de diagnostic :
Critères 2003 révisé en 2010 (inclusion de l’anti B2 GP) :
2- Facteurs déclenchants :
- Infection
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- Intervention chirurgicale
- Arrêt du traitement anticoagulant
- Sous dosage du traitement anticoagulant
- Complication obstétricale (hémorragie, hématome rétroplacentaire)
- Prise de médicament
- Poussée de la maladie lupique.
3- Clinique :
Attente rénale :
- La plus fréquente 71%
- Insuffisance rénale aigu anurique
- HTA++++ sévère
Atteinte pulmonaire
- La deuxième atteinte la plus fréquente.
- SDRA
- Embolie pulmonaire
Atteinte cérébrale
- Encéphalopathie hypertensive
- Encéphalopathie par atteinte de la microcirculation cérébrale (céphalées,
obnubilation, confusion, coma parfois profond, crises comitiales)
- des signes déficitaires moteurs ou sensitifs ;
- Elle est caractérisée par son apparition brutale et sa fugacité, puisqu’elle peut
atteindre différents territoires de manière intermittente, à quelques heures
d’intervalle.
- L’imagerie par résonance magnétique peut mettre en évidence des signes
d’ischémie, Des lésions hémorragiques sont également possibles.
Atteinte cardiaque :
- Insuffisance cardiaque aigue par microthrombus multiples du réseau distale
coronaire.
- IDM
- Troubles du rythme
- Valvulopathies : Libman-Sacks, souvent préalable
- TVP : 20% moins que le SAPL
- Thrombose artérielle 10%.
Atteinte cutanée :
- Livedo reticularis,
- Des ulcères de jambes,
- Des lésions nécrotiques,
- Une gangrène digitale,
- Des hémorragies sous-unguéales,
- Des ecchymoses multiples.
Autres atteintes plus rares :
- le foie (33%),
- l’estomac et
- l’intestin (25%),
- La rate (19%),
- les surrénales (13%)
- le pancréas (8%)
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4- biologie :
Une thrombopénie (<100 G/l) consommation ou auto-immun
Une anémie hémolytique mécanique.
Une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
Dosage des APL :
- ACL : le plus fréquent à retrouver
- Anti B2 GP et AL à rechercher si ils ne sont pas déjà dosés.
Diagnostic différentiel
Le traitement :
1- Mesures préventifs :
- Suppression de tout facteur déclenchant.
- Grande vigilance pour les interventions chirurgicales
- Exérèse de tout organe nécrosé
- Eduqué le patient de ne jamais arrêter le TRT anticoagulant.
- Surveiller correctement la dose des anticoagulants
2- Traitement médicale :
- Traitement anticoagulant héparine et AVK avec héparinémie entre 0,3-0,7
UI/ml et INR entre 2-3
- Echanges plasmatiques : au PFC
- Les immunoglobulines
- Corticoïdes et Cyclophosphamide en cas de poussée lupique associe
Le pronostic :
Le pronostic à court terme est mauvais 50% de mortalité.
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Care grave on doit prévenir le SCAPL chez des patient ont un SAPL déjà diagnostiqué.
Les mesures préventives sont :
- Bien éduqué le patient pour les facteurs de risque de SCAPL
- N’arrêter ou modifie jamais un TRT anticoagulant sauf nécessité majeur
- Suivre les recommandations en cas d’intervention chirurgicale
Evaluation préopératoire
l’allongement du TCA dû au LA n’est pas une contre-indication à la chirurgie si il n’y pas
de coagulopathie surajoutée qui doit être systématiquement recherchée comme précisé
dans les recommandations de l’ISTH.
la thrombopénie modérée du SAPL (> 100 G/L) ne nécessite pas de traitement spécifique
et ne protège pas de la thrombose
la chirurgie ou autres procédures éffractives doivent reposer sur une indication formelle en
l’absence d’autre possibilité
Précautions péri-opératoires
réduire au minimum les manipulations intravasculaires (voies d’accès et surveillance)
ne pas prendre la tension au brassard trop fréquemment pour réduire au minimum la stase
veineuse distale
éviter les garrots pour la même raison
tout événement anormal doit faire évoquer une thrombose artérielle ou veineuse
un collapsus peut traduire une insuffisance surrénale aiguë parfois révélatrice du SCAPL
Anticoagulation péri-opératoire
Réduire les périodes sans anticoagulation au strict minimum
Utiliser les moyens mécaniques de prévention des thromboses veineuses
Reprendre le traitement anti-thrombotique en post-opératoire, le plus tôt possible
Savoir que le patient peut développer une récidive de thrombose malgré un traitement
anticoagulant adapté
Prendre en charge les patientes avec un SAPL exclusivement obstétrical comme si elles
avaient un antécédent thrombotique
3- Sous-groupes de SAPL :
Le SAPL ne constitue pas une entité homogène
Nombreux sous-groupes +++ : avec des particularités différentes selon le sexe, l’âge de
début, et l’origine ethnique/géographique :
Sexe :
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Hommes ayant SAPL primaire se différencient des femmes par la fréquence des
complications gastro-intestinales graves
Hommes ayant SAPL avec LES ont plus d’atteintes articulaire, cutanée et rénale que
chez les hommes ayant un SAPL primaire
Les formes à début pédiatrique :
surtout connues en association à un LES
Variations ethniques :
minimes
prévalence d’ACL type IgG et des LAs plus basse dans les populations lupiques
noires, ainsi que le SAPL associé.
Fréquence plus élevée d’ACL type IgA Chez les sujets noirs.
Selon la nature des vaisseaux atteints :
SAPL veineux
SAPL artériel/artériolaire (Sd de Sneddon)
4- SAPL séronégatif
Tableau clinique d’un SAPL authentique où les 3 types de détection sont négatifs à
plusieurs reprises
Recherche d’autres isotypes d’ACL (IgA, IgD), ou des autres types d’anticorps (anti-
Annexine…).
Diagnostic différentiel :
o Buerger
o Takayasu
o Horton
2- Devant les avortements :
- Aberration chromosomique la cause la plus fréquente des fausses couche si pour ça
exigé plus de 3 FC
- Age avancé
- Tabagisme
- Médicament et toxiques :
o Cocaïne
o Alcool
- Toute maladie chronique :
o Diabète
o Cirrhose
o IC
o HTAP
o IRC
Pronostic :
1- Facteurs pronostic:
la présence d’un LA : facteur de risque le plus puissant de la survenue d’une thrombose
(A/V) et une mortalité élevée.
SAPL + LES est un facteur péjoratif du pronostic d’organe et de survie.
Le pronostic serait plus grave en cas de lupus + SCAPL
Le pronostic obstétrical (fertilité): est fonction du nombre de pertes fœtales, le post-
partum constituant une période critique
Le risque d’IRC : est plus élevé au terme de 15 ans chez les lupiques avec SAPL.
Seulement 14% des grossesses chez des femmes ayant un SAPL arrivent à terme.
Autre:
- l’anémie hémolytique
- les thromboses V/A
- la thrombopénie.
2- Facteurs prédictifs d’une récidive:
L’existence d’un antécédent de thrombose
Un taux élevé d’IgG ACL (>40 UGPL)
Traitement du SAPL :
Préventif et curatif
Héparine sodique
Héparine calcique si IR
HBPM : préféré pour minimiser le risque de TIH.
AVK :
Relie avec les héparines dès le 1ier jour pour minimiser le risque de TIH
Permet un TRT anticoagulant au long cours
Surveillance strique de l’INR car risque augmenté de SCAPL en cas de sous-dosage.
Nouveaux anticoagulants : les inhibiteurs sélectifs du X a :
Fondaparinux
Rivaroxabon
Nouveaux antiagrégants les antis GP II-b/III-a :
Abciximab
Tirofiban
Moins d’effet secondaire
Corticoïdes :
Immunosuppresseurs :
Plasmaphérèse. ou Ig IV :
Moyens lourds (effets secondaires)
Résultats biologiques et efficacité clinique inconstantes, et souvent transitoires
TRT trop dangereux pour être employés à très long terme
Traitement adjuvant: (proposé)
les statines (Rosuvastatine): réduisaient significativement le risque thromboembolique
et les événements cardiovasculaires majeurs
l’hydrochloroquine : des propriétés anti thrombotiques intéressantes, en particulier en
matière de thromboses artérielles
Traitement de futur :
Modulateurs des transcriptions et des kinas intracellulaires : SB 203580
Inhibiteurs des récepteurs TLR-4
Modulateurs du complément : anti C5 (éculizumab) ++++
Indications :
1- Traitement des SAPL obstétricaux :
APL positifs et antécédent de thrombose avec ou sans accidents obstétricaux :
Durant la grossesse :
o Aspirine faible dose
o HNF ou HBPM à doses thérapeutiques
Post-partum :
o Aspirine indéfiniment
o Poursuivre les HBPH
o Retour aux AVK une semaine en postpartum avec INR : 2-3 si thrombose V /INR:
3-4 si thrombose A
o Arrêt des HBPM si INR dans la zone
Présence d’APL sans antécédents de pertes fœtales sans antécédents de thrombose :
Durant la grossesse :
o Aspirine à faibles doses
Postpartum :
o Aspirine indéfiniment
o HBPM dose préventive 4-6 semaines
Présence d’APL avec antécédent obstétrical sans antécédent de thrombose :
Durant la grossesse :
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Si LES associe :
Si pas de poussée :
o corticoïde seul à fable dose.
Si poussée de la maladie lupique :
o Traitement selon la sévérité de la poussée.
Surveillance multidisciplinaire:
o contrôles biologiques et imageries (échodoppler)
o lieu d’accouchement doit disposer d’une infrastructure adaptée.
Contraception hormonale: est contre-indiquée.
Stimulation de l’ovulation et (THS): est contre-indiquée en l’absence d’anti coagulation à
dose curative.
Facteurs de risque de complications obstétricales au cours du SAPL :
- Antécédent de complication obstétricale
- Antécédent de thrombose
- Association à un LES ou à une autre maladie auto-immune
- Présence LA
- Présence de triple positivité : ACL, B2 GP et LA
- Persistance des taux élevé des APL
- Anomalies au doppler utérin du 2ième trimestre
Aspirine si :
LES+ APL
SAPL primaire + pertes embryonnaires ou fœtales
LA durable de découverte fortuite chez sujet sain
4- Thrombopénie du SAPL :
Elle est respectée si elle est modeste
Si thrombopénie sévère : CTC +++)
Dans les formes résistantes :
o Ig IV situation d’urgence efficacité transitoire
o La splénectomie
Conclusion :