18 Fiche Ev

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Lycée Blaise Pascal TSI 1 année

Fiche : Espaces vectoriels


Dans tout la fiche K désigne le corps des réels R ou celui des complexes C. (E, +, .) est un K-espace Á propos de Ker f et Im f .
vectoriel.
Soit f ∈ L (E, F ). On appelle :
Sous-espace vectoriel
1 – Noyau de f et on note Ker f le sous-ensemble de E : Ker f = {x ∈ E | f (x) = 0F }
Soit F ⊂ E, une partie de E. On dit que F est un sous-espace vectoriel de E si et seulement si :
1 F 6= ∅ – Image de f et on note Im f le sous-ensemble de F : Im f = {f (x) | x ∈ E} .

2 F est stable par combinaison linéaire : 2 Ker f est un sous-espace vectoriel de E et Im f est un sous-espace vectoriel de F .

∀ (x, y) ∈ F 2 , ∀ (α, β) ∈ K2 , αx + βy ∈ F
Injectivité et surjectivité des applications linéaires
Remarque : si F est un sous-espace vectoriel de E alors 0 ∈ F .
Soit f ∈ L (E, F ).

Sous-espace vectoriel engendré par une famille de vecteurs


1 f est injective si et seulement si Ker f = {0}. 2 f est surjective si et seulement si Im f = F .
Soient n vecteurs de E : v1 , . . . , vn . On a :
Vect (v1 , . . . , vn ) = {α1 v1 + . . . + αn vn | α1 , . . . , αn ∈ R}
Projecteurs et symétries
C’est le plus petit sous-espace vectoriel de E contenant v1 , . . . , vn .
Soient E1 et E2 deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de E : E = E1 ⊕ E2 . Tout vecteur x ∈ E
s’écrit d’une manière unique x = x1 + x2 avec x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 . Soit p et s deux applications de E dans
Sous-espaces supplémentaires E. On dit que :
On dit que deux sous-espaces vectoriels F et G de E sont supplémentaires si et seulement si ils 1 p est le projecteur de E sur E1 parallèlement à E2 si p: E −→ E
vérifient : x = x1 + x2 7−→ x1
H1 E = F +G
2 s est une symétrie par rapport à E1 parallèlement à E2 si s : E −→ E
H2 F ∩ G = {0} x = x1 + x2 7−→ x1 − x2

Propriétés des projecteurs et des symétries


Caractérisation des sous-espaces supplémentaires
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un K-espace vectoriel (E, +, ·). On a équivalence entre :
Avec les notations de l’encadré précédent : 4 Ker s = {0} et Im s = E (autrement dit s est
1 E = F ⊕ G (c’est à dire F et G sont supplémentaires).
1 p et s son linéaires : p, s ∈ L (E). un automorphisme de E).
2 ∀x ∈ E, ∃ ! (x1 , x2 ) ∈ F × G : x = x1 + x2 (c’est à dire, tout vecteur de E se décompose de
2 s = 2p − IdE .
5 p (x) = x ⇐⇒ x ∈ E1 (E1 est l’ensemble des
manière unique comme somme d’un vecteur de F et d’un vecteur de G.)
3 Ker p = E2 et Im p = E1 . vecteurs invariants par p).

Dans toute la suite (E, +, .) et (F, +, .) sont deux K-espace vectoriel.


Caractérisations des projecteurs et des symétries
Application linéaire
Soient p, s ∈ L (E).
Soit f : E → F . f est linéaire si et seulement si :
1 p est un projecteur si et seulement si p ◦ p = p.
∀ (x, y) ∈ E 2 , ∀ (α, β) ∈ K2 , f (αx + βy) = αf (x) + βf (y)
2 s est une symétrie si et seulement si s ◦ s = Id.
Pour montrer qu’un ensemble F est un sous-espace vectoriel de E Pour montrer qu’une application est linéaire
Soit f : E → F .
1 On montre que F ⊂ E.
1 Soient α, β ∈ R. Soient u, v ∈ E.
2 On montre que F 6= ∅ (la pluspart du temps on montre que 0 ∈ F ).
2 Montrons que : f (αu + βv) = αf (u) + βf (v)
3 Soit (α, β) ∈ K2 et soit (u, v) ∈ E 2 . On montre que αu + βv ∈ F .
Remarque : si f est linéaire alors f (0E ) = 0F .

Pour montrer que F ⊕ G = E Pour montrer qu’un endomorphisme ...


Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Soit f ∈ L (E).
1 Montrons que la somme est directe : Il faut donc montrer que F ∩ G = {0}. Soit x ∈ F ∩ G. ... 1. f est bijectif si et seulement si il existe g ∈ L (E) tel que f ◦ g = g ◦ f = Id . Si une telle appli-
donc x = 0. cation g existe alors f −1 = g.
2 Montrons que E = F + G : Soit x ∈ E. Posons x1 = . . .. Posons x2 = . . .. On a bien : 2. f est une projection si et seulement si f ◦ f = f .

1 x1 ∈ F . 2 x2 ∈ G. 3 x = x1 + x2 . 3. f est une symétrie si et seulement si s ◦ s = Id .

Pour progresser en algèbre linéaire, il faut...

1 Bien savoir son cours...

2 Avoir repris les TDs consciencieusement.

3 Être capable d’illustrer par des exemples (dans R2 , R3 , l’ensemble des polynômes, l’ensemble des
fonctions de R dans R, l’ensemble des suites réelles,. . .) les différentes notions énoncées dans le cours.
4 méthodes pour montrer qu’une partie F de E est un sev de E 4 Re-faire jusqu’à bien les connaı̂tre les démonstrations des principaux théorèmes du cours.
Soit F une partie de E. Pour montrer que F est un sev de E, on peut :
5 Se demander en permanence quelle est la nature de l’objet qu’on manipule : est-ce un vecteur, une
1 Montrer que F est non vide et stable par combinaison linéaire. application linéaire, un sous-ensemble, un sous-espace vectoriel, etc...

2 Montrer que F = Vect (A) où A est une famille de vecteurs de E à déterminer. 6 Essayer de visualiser les choses quand c’est possible.

3 Montrer que F = Ker f où f est une application linéaire à déterminer. 7 Transformer les objets qui vous semblent trop théoriques en des exemples concrets.

4 Montrer que F = Im f où f est une application linéaire à déterminer. 8 Travailler... et laisser faire un peu le temps pour que ces nouvelles notions décantent.

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