Ce Qui Est Mobilisé Dans L'entretien
Ce Qui Est Mobilisé Dans L'entretien
Ce Qui Est Mobilisé Dans L'entretien
III. TRANSFERT
Le phénomènes de transfert sont observables tout autant cher le patient que chez le dinicion (appelé
sans ce cas le cutre-tranfert, of infra).
encontra):
en partie de ce qu'il est (la structuration de personnalisé) et o: qu'il apporre de son histoire, de
sanisation neatale et de samodes de relation passé on organisation mentale car dynamiquement liée à
um histoires
On appete mantert une telle transposition dans une relation donnée de modalités relationnelles
inconscientes ef pure ment imaginaires, qui dépendent d'experiences infantiles. Dars la relation
d'entretien dinique, le transfert joue un rôle tria important. Telle personne vivra le clinicien comme un
perormage protecteur et tout poissant alors que rel zutre le percevra comme un rivall sets attiré par rel
type de manière d'être au monde ou par rel type de personnalité, et rébuté
1. Définitions
Ce terne désigne Pengemble des réactions incientes Jul chalcien's legal de son interlocuteur et plus
particuliè mest cu transfert de Freud (1913) voyait le contre- transfert commcde dla maladeorks
sentients increscients du médecin et il pensuit que
Platene va plus loin que ses propres complexes et résis tances internes ne lui permetrent». Cela a pour
corollaire l nécessité pour l'analyste de se soumettre à une analyse (Jean Laplanche et Jean-Bertrand
Pontis, 1984).
Dontre-tranfert comporte deux dimensions -'une cat constituée par les réactions inconscientes de l'ana
een refrence à sa problématique personnelle, c'est-à-dire que le discours du sujet peur rappeler à
l'analyste quelque
chose que lui-mêmea vécu lans Patre, le contrafert devient un outil anique; dans ce cas, les réactions
controlerentielles Insluites par leaujer chez l'analyste vont alder ce dernier à mieux Comprendre son
patient.
Alpi certains patients déclenchecells des contre-transferts très spécifiques par exemple, le sentiment
d'chruf et de monotonie que l'on peut ressentir avec ler patients. dit mat dew on air que le cours
opératoite renvoie à des difficultés à ptir et à verbaliser les Emotions Cette absence d'émotion pro duit
un discours Intaire, coparet et centré sur lexéci qui citrale un Dentinient de monocopie er d'ennui che le
clinicien.
Le terme contre-transfers est, essentiellement utilis pour la cure analytique comme une réponse
spécifique consciente à inconsciente de l'analyste antrafert que développe ago parent. Dans la situation
d'entretien clinique, certains préfe rent parler de centre attitude alors que d'autres mainition- sent une
definition élargie da terme contre-irahafert. apparalt évident que, face à une personne agresive, le psy
chologue nie mobilisera par la méme endpathie que ce une Personne exprimant da souffrance
psychique et manifestane une demande d'alde. Il s'agit d'un mode de réponse inter personnel
dépendant d'une caractéristique de personnalité alt que, le contre-transfert de l'analyse a transfert, par
crcinple maternel, de tel patient correspond à son progre mde de réponse Inconscient dans ce que te
dansfert vient réveiller de sa problématique.
2. Manifestations contre-transférentielles
Anxiété
Il est intportant, par exemple, que le clinicien soit calme et arcia par rapport aux problèmes d'autrui. Il
peut trans- mettre son anxiet, à partir de comportements non verbaux, a patiem quia besoin au
contraire d'une attitude neutre ct aurante pour résoudre son problème. La question n'est pas tant de
cacher cette anxiété mais plutôt en comprendre Petiging: le patient peut évoquer un souvenir
douloureux ou traumatique déjà vécu par le clinicien, il importe done que ce demier soit au clair par
rapport & sa propre proble matique et qu'il air pris de la distance avec ses difficultés pas es ou
présenter. Ce travail de prise de distance, d'analyt de matrice de mi est nécessaire pour le
psychothérapeute qui suez généralement entreprend une formation personnelle (analyse ou autre
forme de prychothérapie).
Le clinicien peut aust-être anime par un fort disir de répara tian, de gufrir et de soigner rapidement ;
c'est un désir tout à bir kuable basé sur une attitude bienveillante, attitude nécessaire dans le domaine
de la clinique et des soins. Toutefois, il faut veiller à ce que cette bienveillance ne soit
pas une attitude charitable par rapport à un sujet nis ainti dans une position inférieure
-d'une part, l'attitude charitable ne résout rien; bien au contraire, elle place et fige le sujet dans une
situation infan lisante qui ne lui permet pas d'évoluer
-d'autre part, l'attitude charitable est à l'inverse d'une dimension éthique qui doit placer le sujet comme
un acteur à part entière du processus thérapeutique, le clinicien doit traiter le sujet dans une diniension
respectueuse d'égal à égal.
Les travaux ont montré qu'une attitude superprotectrice est préjudiciable au patient et empêchie son
autonomisation, ainsi les conseils donnés au patient n'apportent-ils aucune amélioration (Paul Gérin et
Alice Dazord, 1995)
. Agressivite
Le clinicien est bienveillam atas le sens e il est alisponible e Peconne du sujet, inilise long ses motions
tendres pouz der le sujet. Toutefois, cela n'écarte pas le problème de Pagresivité il faut parter Barenivité
du patient mais aus supporter sa propre agresivite les patients peuvent irriter, mettre mal à l'aise, imlure
des affects de haine chea le clini cien accepter alors sa propre haine, c'est aussi aider le patient acceprce
ses propres mouvements agresif, Là aussi, cela aplique chez le clinicien une analyse claine ales
agressivite
•Fermeté et distance
Par ailleurs de catre tirapeutique n'est pas toujours bien- veillant en ce sens qu'il compute un certain
nombre de meures frustrantes pour le sujet comme, par exemple, le fait de ne pas toujours répondre
aux demandes dé maternage du aujer ou d'inscrire l'entretien dans une durée unitée, ce qui suppose
parfois une cermine fermeté chez le clinicien. Mais, inverse, adopter line technique trop rigle qui
méconnait les besnis itu sujet peut did per probleme et être ressenti capne agresit la clinique contine
toujours un jute milien, nitrus lon, fi tup proche, ni trop directif, ni pas assex Pour atteindre cet équilibre,
le psychologue doit prendre conscience de ses attitudes extrêmes et en analyser Porigine pour parvenir
à une souplesse dans ses interven tions
-Préjugés et a priori
Dans le contre-trandert du chnicien, il y a également la place que peuvent prendre sex prijues, sesa
priari par rapport à Jel ou patient dans certains domaines, center perivent être plus importants s'ils
concernent la sphère culturelle, idéolo que au religieuse te cluncien vit dans un ham de croyances, de
valeurs et de representations occulturelles: if peut lui être difficile de mettre de côté ses propres valeurs
lonqu'il rencontre un patient ne partageant pas le même ban culturel
Imaginans un clinicien fermierent athée avec un patient très religieux on encnce avec un patient
immigré dont il necompand pas trochien les valesine culturelles, Les préjuges peuvent consirper alors
une furrier à la retirion er slams lance profonde Ja je zas nieatre lo phs mimo e pas pergore parce que le
clinicien aura m propre vystème de valeurs à celui du patient
Khologiques are religioua les préjuge eierende sent être absent dans la relatat dinse your penetre
d'appréhender lejumit sa diment pas humaine Cela nécessite un travail mental propre au clinicien,
travail bien souvent long, peograf et élaboratil qui devient alors irremplaçable pour entsprendre le
fonctionnement du paticet.
Le urandert et le contre transfert existent d'emblée dans la wencontre et introduilent une pramique,
Tongine d'emo tion sede representations entrainant des artindessini, elles mêmes déclenchent chez
Cautre d'autres representations et Patresalen. Bette reneriure en perfondement interac tive en ce sens
que des échanges affects multiplex et réci proques se déploient; exprimant ainsi des nunifestations
significativer du fonctionnement mental.
V. EMPATHIE ET IDENTIFICATION
1. Empathle
Le terme empathic peut être défini, ainsi que le propose le dictionnaire de Doron, comme une intuition
de ce qui se russe lins Pitre, sant neblier toutefois qu'oit est sois même, cae dans ce cas agitat
d'entification Pour CRogers, empathic consiste à saisir, avec autant d'exacre tude que punale les
references internet er let empientes emotionnelles d'une autre penpaneer 5 les comprendre comme on
était cetre autre personne.
Selon D. Widischer (D. Widischer et M.-C. Hardy Bayle, 1990), l'empathic estum néologne d'origine
anglite tupa g) et, à l'origine, ce remse servait à définir en esthétique laCENTRETIEN CLIQUE
cacité de comprendre charge aliique d'une ims ense mettant à le place de l'objetsfgnifie parfamctipliore,
luis er terme a été repris dans le vocabulaire philosophique et psycho- logique pour décrire cette
capacité de comprendre l'état men tal d'autrui en s'identifiant transitoirement à lui.
On retrouve deux dimensions dans lempathic une dimension tognitive, où il s'agit de tenter d'appréhen
der le contexte représentationnel du anjer er de comprendie son point de vue
où il s'agit de tenter de se representeret de ressentir ce que le sujet ressent, sans pour autant partager
ses croyances et sa
L'empathie représente done ummecanisnte psychologique constitué d'une oscillation permanente entre
la différence et la similitude (G. Poussin, op. cit.). L'empathie n'est pas de la mpathie, car il ne s'agit pas
de partager un sentiment ou une croyance mais plutôt de se représenter les sentiments, le désirs et les
croyances d'autrui (D.Widlocher, 1999).
On a déjà vu que C. Rogers faisait de la notion d'empathie le pivot de la thérapie dans le cadre d'une
conception huma- niste de la psychologie. Eempathile splice cheza notion de compréhension
Comprendre l'autre n'est pas. chose aisée pour C. Rogers (1966) selon qui notre première réaction à
l'écoute de quelqu'un cat de porter une évalua tion, un jugement, plutôt que d'effectuer un effort de
compréhension du sens véhiculé par ses parples (par exemple, c'est juste, c'est stupide, c'est anormal,
ce n'est pas raisonnable, c'est faux, ce n'est pas bien). A quo fier cette attitude spontanée ? Pour C.
Rogers, comprendre comporte un risque, la peur du changement
Si je comprends tellement une persone, si je rentre dans son cadre de référence, il se peut que cette
compréhension me fasse changer. Le Développement de la personne, op. cit., 1966
Mais cette expérience peut, si l'on accepte son propre chan- gement, être enrichissante et constituer
une aide au change- ment chez le sujet. CENTRETIEN CLIQUE
cacité de comprendre charge aliique d'une ims ense mettant à le place de l'objetsfgnifie parfamctipliore,
luis er terme a été repris dans le vocabulaire philosophique et psycho- logique pour décrire cette
capacité de comprendre l'état men tal d'autrui en s'identifiant transitoirement à lui.
On retrouve deux dimensions dans lempathic une dimension tognitive, où il s'agit de tenter d'appréhen
der le contexte représentationnel du anjer er de comprendie son point de vue
où il s'agit de tenter de se representeret de ressentir ce que le sujet ressent, sans pour autant partager
ses croyances et sa
L'empathie représente done ummecanisnte psychologique constitué d'une oscillation permanente entre
la différence et la similitude (G. Poussin, op. cit.). L'empathie n'est pas de la mpathie, car il ne s'agit pas
de partager un sentiment ou une croyance mais plutôt de se représenter les sentiments, le désirs et les
croyances d'autrui (D.Widlocher, 1999).
On a déjà vu que C. Rogers faisait de la notion d'empathie le pivot de la thérapie dans le cadre d'une
conception huma- niste de la psychologie. Eempathile splice cheza notion de compréhension
Comprendre l'autre n'est pas. chose aisée pour C. Rogers (1966) selon qui notre première réaction à
l'écoute de quelqu'un cat de porter une évalua tion, un jugement, plutôt que d'effectuer un effort de
compréhension du sens véhiculé par ses parples (par exemple, c'est juste, c'est stupide, c'est anormal,
ce n'est pas raisonnable, c'est faux, ce n'est pas bien). A quo fier cette attitude spontanée ? Pour C.
Rogers, comprendre comporte un risque, la peur du changement
Si je comprends tellement une persone, si je rentre dans son cadre de référence, il se peut que cette
compréhension me fasse changer. Le Développement de la personne, op. cit., 1966
Mais cette expérience peut, si l'on accepte son propre chan- gement, être enrichissante et constituer
une aide au change- ment chez le sujet. 12. LE DISPOSITIF CLINIQUE
Les modalités de l'intervention du clinicien sont intim at conception qu'il se fait de sujet, du symptome
et de com elle tope fox fonction de la réponse donnée se dessinent schemate ment plusieurs
psychologies Une première approche s'intéresse à l'individu porteur d'un trouble
ymptôme. Cette optique envisage l'action des déterminants cisés sur l'individu qui en est l'effet Une
deuxième approche envisage le sujet divisé da fai de ta prise dans le langage. Dans cette perspective, le
symptome, apparat comine l'indice de la vérité du sujet. I émoigne de si position a l'endroit de la
castration, du sexuel: Cette psychologie considère non pas que le sujet est sans déterminations, mais
que le sujet est capable d'échapper pour une part à ses déterminations. Ces der nières n'agissent pas
mécaniquement sur lui. Au-delà des facteurs déterminants du vécu du sujet, il y va d'une position
subjective, d'un acte impossible à éluder pour expliquer les phénomènes, ne serait- ce que parce que le
sujet se pose la question de ce qui ui arrive
1. LA SOUFFRANCE
Le terme de souffrance renvoie dans le langage courant à un état prolongé de physique ou morale Ainsi,
Maupassant décrit cet état de mal-être qui l'envahit:
Mon état, vraiment est bizarre. A mesure qu'approche le soir, une inquiétude incompréhensible
m'envahit, comme si la nait cachait pour moi une menace terrible. Je dine vite, puis j'essaye de lice; mais
je ne comprends pas les mots : je distingue à peine les lettres Je marche alors dans mon salon de long en
large, sous l'oppres sion d'une crainte confuse et irrésistible, la crainte du sonimeil et la crainte du lit.
Maupassan, 1887, 117
La souffrance conduit à un retrait du monde extérieur. Marie Car- dinal, dans Les mots pour le dire
(1975), raconte sa honte de la folie et ses tentatives pour la rendre invisible aux yeux des autres La
souffrance est propre à chacun. Elle ne résulte pas toujours dedifficultés sociales. Il n'est pas rare put in
less situation économique aisée se dise malheureus, Comine on le vo Jes causes de la souffrance ne sont
pas toujours celles que l'on pre au sujet ou que l'on suppose
La forme expressive qu'elle revêt es déterminée par l'histoire d viduelle et collective. La maladie en l'une
des formes d expressist "de la souffrance. Cependant, le sujet atteint de maladie ne se plan pas
forcément de la maladie elle-mème. 11 La considère part comme un exploit, une gratification, une
purification Nombres sont les écrits littéraires qui présentent de tels témoignages (Laplan tine, 1986).
Cela suggère que le sujet tient à sa souffrance, soge qu'il l'accepte et s'y résigne, éléments que trouvent
leur justifica tion dans l'étymologie même du terme souffrance qui provient de latin sufferentia,
signifiant résignation, tolérance.
II. LA PLAINTE
Il est possible d'évaluer la souffrance, de la mesurer, à travers la façon d'exister du patient, les
symptômes qu'il présente. Pourtant En individu peut ne pas témoigner de sa souffrance] Il existe des
personnes qui visiblement souffrent et qui, pourtant, ne se plaignent pas. Il faut alors éclairer les
motivations de cette souffrance afin d'en déduire la position que le clinicien peut adopter face à elle
Face à la le clinicien peut choisir entre deux positions La première consiste à faire taire» la scuffrance en
recherchant une éradication du symptôme (conseil, rééducation):
plainte dont le sujet devient l'auteur L'émergence de la plainte ne dépend pas uniquement de l'intensité
ou de la durée de la souffrance. Le passage de la souffrance à 1: plainte nécessite une rupture dans
l'existence quotidienne où ce qu satisfaisait jusque-là ne suffit plus (on parle d'urgence subjective)
L'espace d'un instant, une bascule se produit conduisant le sujet interroger les raisons de son mal-être
Il est possible de parler de plainte lorsque la souffrance es adressée à quelqu'un. Les lieux d'adresse de
la plainte sont mal- tiples: médecin, amis, parents, éducateurs, entre autres. Les moda lités de réponse
apportées à la plainte dépendent de la personne o du spécialiste auquel elle est adressée. III. LA
DEMANDE
Une personne qui s'adresse au psychologue souhaite que le nier le débarrasse de sa souffrance La
personne demande de l'aide (ça ne va pas aider moi). Le clinicien doit prendre en consi dération ta
position qu'adopte le patiem a l'égard de sa souffrance En effet, il existe une véritable résistance au
changement, un para dase qui se repère dans le fait qu'en même temps que le sujet se plaint de son
symptôme d'un autre côté, il y tient (cf. bénéfices pri- maires et secondaires). En conséquence de quoi si
la demande sup- pose que la plainte soit adressée cela ne suffit pas pour qu'il y ait demande au sens de
la psychologie clinique. Le passage de la plainie à la demande s'effectue par l'intermédiaire d'une
question que le sujet se pose sur le sens à donner à ce qui lui arrive. La demande résulte d'une véritable
remise en question du sujet qui, dès lors, ne se contente pas de se plaindre mais est déterminé à
changer quelque chose à sa situation. La véritable demande n'est donc pas simplement une demande de
guérison (la disparition du symptôme, la levée d'une inhibition, venir à bout d'une angoisse paralysante).
Elle relève aussi d'un désir du sujet de comprendre et de reconnaître sa part de responsabilité dans ce
qui lui arrive. De plus, la au sens large est l'expression d'un désir. Elle vise à atteindre la satisfaction du
désir en retrouvant l'objet perda, elle vise à combler le manque (- dossier 5). Or, les substituts que se
donne le sujet ne parviennent pas à le combler. La demande, qu'elle soit explicitement de soutien,
d'alde, de bilan ou de mieux se connaître, recouvre toujours une demande plus fondamentale, implicite,
une demande d'amour. Elle fonde la rencontre clinique à partir de ces deux dimensions: demande de
savoir et demande d'amour. Da fait de son étoffe langagière, elle va permettre que s'entrouvre le passé
du sujet, que se révèlent ses identifications ainsi que son mode propre de relation à l'Autre..
A. L'implication du clinicien
Entre la plainte du sujet et la demande s'interpose l'offre du clini- cien. Le clinicien met en place un
dispositif dans lequel le consul- tant peut prendre la parole (parler en son nom, se mesurer à ses
FX-CHAPITRE 5chels, s'interroger sur ce qui lui arrive) en ayant la gale que ce dispositif sera maintenu
quel ça'i dise. C'est parce que le clini cien propose ce dispositif que le jet est mis en position de peu our
prinier sa demande. Ex ecant anestif au parcours de rojet echnica prend en compte la souffrance
exprimée mais aussi celle qui ne peut se dire
en fifquent que le clinicies set confronté à des demandes qui ne provienest pas des patients eux-mêmes
mais qui sont le fait d'inations (fcole, justice, medecin, hóps spéciali sés...), de parents, de proches eu
d'autres personnes impliquées dans une relation avec ces patients. Dans ce cas, il ne s'agit pas d'une
véritable demande peisque le sujet ne prend pas forcé- ment une part active à son élaboration, Le
clinicien evalue le cadre de son intervention, la commande instintionnelle qui lui est faite, er adapte les
modalités de sa réponse en fonction de ses interlo cuteurs. A charge pour le de mettre en place un
dispositif qui pe
Le dispositif clinique conjugue l'acte da clinicien à celui du patient Le travail clinique modifie le rapport
du sujet à sa souffrance lai permettant d'accepter cette part manquante. Cela suppose que le clinicien
ne s'érige pas comme le détenteur d'un savoir, mais plu tot qu'il laisse au sujet la charge des réponses
qu'il se donne. L'acte da clinicien réside dans le fait qu'il ne laisse pas le sujet faire l'éco- nomie de son
acte. Cela revient, par exemple, pour le sujet à ne pas imputer la cause de son trouble à l'autre mais à en
répondre à par- tir de sa propre implication.
Le clinicien doit faire preuve d'une neutralité bienveillante. Le terme de neutralité n'est pas synonyme
d'indifférence ou de non- intervention. Bien au contraire, le psychologue est impliqué dans le dispositif,
dans la mesure où il cruvre pour le changement visé au terme de la rencontre entre le patient et lui.
Dans cette perspec- tive, le clinicien intervient dans la relation en favorisant l'émer- gence de la parole.
Le terme de neutralité vise plutôt l'attitude du clinicien qui contiste A refuser de prendre parti dans le
conflit éprouvé par le patient: ni dans le sens d'un renforcement du moi, ni dans le sens d'un
renforcement de la libido, Le clinicjen rénonce de plus à tout jugement de valeur ou référence à ses
propres, conceptions morales, Il s'efforce de conduire l'entretien en dehors de toute visée suggestive.
L'acte de clinicien 69Le clinicien est impliqué dans le dispositif at the point de vue dul calle Dechniques
el applications) et de ses références thoriques ur lesquelles il fonde sa pratique, que de sa propre
angoline qu peut émerger dans la rencontre avec l'autre, toujours inédite Le dipositif clinique implique
donc l'acte du patient et celui du cl science patient c'est un dispositif qui le conduit à ne pas fair
'économie de son acte; coed clinicien le fait de ne pas régler s pratique sur ses idéaux ou sa propre
raison, la seule déontologie o morale professionnelle, le condamne à soutenir à partir de son actr un
questionnement éthique, de telle sorte que son interven tion ne soit pas préjudiciable pour le patient.
B. Le transfert et le contre-transfert
Le patient s'adresse au clinicien parce qu'il l'estime susceptible de savoir interpréter le symptôme. C'est
dans cette supposition de savoir, dans cette croyance du sujet, que se situe le point de départ du
transfert
Le transfert, initialement mis au jour par Freud grâce à la technique prychanalytique, est présent dans
d'autres situations (relation péda- gogique, relation soignante, éducative...). Il existe dans toute rela-
tion basée sur la parole dès lors qu'un savoir est prêté à quelqu'en Généralement, le transfert est conçu
comme un ensen ble de pro- jections (sentiments, affects, pensées) faites par le patient sur la per sonne
du clinicien. Le transfert est done la répétition de prototypes infantiles vécus avec un fort sentiment
d'actualité. Les manifesta- tions du transfert sont multiples. Elles s'étendent de l'amour à une hostilité
déclarée.
Le transfert permet par le jeu de la répétition l'ouverture de l'in- conscient. Il est à envisager du point de
vue du patient et du clini cien, Certains auteurs, sans que cela fasse consensus, préfèrent le concepe de
contre-transfert qui souligne alors plus spécifiquement les effets de la personnalité du clinicien sur le
traitement ou bien rend compte des processus inconscients occasionnés chez le clini- cien par le
transfert du patient. D'un point de vue technique, les auteurs se partagent trois positions quant à la
façon de traiter les manifestations contre-transférentielles: soit les réduire par Pana lyse personnelle,
soit les utiliser dans la direction du traitement, soit s'appuyer sur ces manifestations afin de procéder à
l'interprétion (Laplanche et Pontalis, 1988).
70 CHAPITAL S
Les psychologues - exercent les fonctions, conçoivent les méthodes et mettent en auvre les moyens
techniques correspondant à la qua- lification de la formation qu'ils ont reçue. A ce titre, ils étudient et
traitent, au travers d'une démarche professionnelle propre, les rap- ports entre la vie psychique et les
comportements individuels et col- lectifs afin de promouvoir l'autonomie de la personnalité. Ils
contribuent à la détermination, à l'indication et à la réalisation d'ac tions préventives et curatives
assurées par les établissements et col- laborent à leurs projets thérapeutiques ou éducatifs tant sur le
plan individuel qu'institutionnel (Ghiglione, 1998). Globalement les interventions du psychologue se font
dans trois directions:
-le patient par une prise en compte de son état psycho-affectif et des répercussions psychologiques de la
maladie ou d'un trau- matisme subi ainsi que des composantes psychologiques sous-ten- dant
l'apparition ou l'évolution des maladies (physiques bu mentales). Le psychologue contribue au
diagnostic, à la décision
thérapeutique et au suivi des patients;
chologue a également un rôle de prévention et de guidance auprès des familles : - les équipes: le
psychologue participe à l'animation de groupes de parole et à la formation psychologique des
personnels. Il contri-
1. L'ÉVALUATION ET LE DIAGNOSTIC
Le diagnostic consiste en la reconnaissance d'un état. 11 décrit le sujet et ses problèmes, permet la mise
en place d'une indication desin e formulation d'un pronostic Le terme d'évaluation, pre fre & celui de
dagsouic plus proche des activités médicales, rend empted to finalité de l'intervention da psychologue
qui contine docti, pas de la classification du symptome, toute la dyna videle, le jeu des forces, faiblesses,
déficits et fone Dosades, qut determinent ce comportement individuel e
Le psychologie recherche des informations précises à partir d'une iologique (étude des signes
conduisant à formuler un différentiel) et psychopathologique (ses investissements, ses woodes de
résolution des conflits, son histoire, la position du sujet et la ferme de sa demande) du sujet concerné.
Au terme de Tévaluation, le psychologue est à même de proposer interven tions si elles s'avèrent
nécessaires et d'évaluer leurs effets (Huber,
1987; 1993) L'itatis prychologique basé sur la parole est indispensable a Tévaluation psychologique.
D'autres outils (tests et observations) permement d'affiner les données recueillies au cours de
l'entretien. Le prychologue doit restituer au sujet ou à ses parents, s'il s'agit d'un enfant, les résultats de
son investigation.
La psychothérapie est un traitement qui utilise une méthode de sature psychologique. Elle s'adresse
aussi bien aux individus iso- iment qu'aux groupes et institutions. La pratique psychothéra pique exige
une formation personnelle qui n'est pas, en France, dispensée dans le cadre du cursus universitaire. Il
existe de mul tiples thérapies selon qu'elles sont basées sur la parole, sur une acti- vité ou sur
l'utilisation de techniques corporelles. Seules les principales seront envisagées ici.
A. La psychanalyse
La psychanalyse est un dispositif de parole qui repose sur l'appli cation de la règle fondamentale qui est
une invitation faite au sujet da libre exercice de la parole. La méthode de l'association libre permet au
sujet de dire tout ce qu'il a à dire sans contrôle et sans retenue. Le transfert est le ressort de la cure. Le
paiement des séances d'analyse, le lieu (généralement le cabinet de l'analyste),
L'acte du clinicien 73la durée des séances, et leurs fréquences élevées aimi que la pou tion allongée du
putiest, sont les éléments constitutifs du cater ans- lytique. La psychanalyse a, entre autres, pour
objectit d'amener le patient à prendre lui-même ses décisions
B. Les psychothérapies
Les psychothérapies d'inspiration analytique impliquent la mise eu place d'un cadre moins défini et
moins contraignant (position en face à face, durée plus courte de la thérapie, fréquence mains inten sive
des séances) que celui de la cure type. Elles correspondent plus à un désir de soulagement du patient
qu'à la recherche d'une connaissance des processus inconsciems. Les psychothérapies brèves et les
psychothérapies de soutien ont pour objectif une meilleure adaptation du sujet à la réalité. Ces
thérapies, qui se cen trent sur un symptôme particulier, par exemple la difficulté à faire face à un
événement, permettent au sujet, lors d'une difficulté pas sagère, d'exprimer son malaise et de trouver
des solutions favor sant son insertion sociale. Le thérapeute occupe une position active de soutien et
d'orientation.
Les thérapies comportementales, dénuées de toute référence à la psychanalyse, trouvent leur-
fondement dans les théories de l'ap prentissage. Elles considèrent le symptôme comme résultant d'un
mauvais apprentissage; le traitement vise donc à le comiger. Les thérapies systémiques s'appuient sur
les théories de a communi cation et considèrent que le symptôme est le fruit d'un dysfone- tionnement
de la communication au sein de la famille. Dans cette optique, le traitement passe par l'analyse des
messages du système familial (injonctions paradoxales, etc.) afin d'établir de nouvelles regles de
communication.
Il existe des psychothérapies basées sur une médiation (dessin, peinture, modelage, musique). Ces
thérapies sont organisées sous forme d'ateliers regroupant plusieurs participants. expression plastique
est utilisée le plus souvent comme une médiation pour favoriser un travail verbal. Dans ce cadre, l'objet
produit est le sup port de la communication du fait des effets de sens induits par l'ob jet er de la
verbalisation dont il peut faire l'objet. Ainsi, par exemple, l'activité de modelage ou de dessin peut être
l'occasion
74 CHAPITRE 5de repérer chez un patient sa représentation de Ting du c (faille, morcellement, unité) au
travers des objets crees ee l'échange verbal qui s'instaure autour de l'objet. La production d'objets
permet également de médiatiser la relation entre le patien
et le thérapeute et d'évaluer les modalités des interactions entre les participants à l'atelier, De plus, ces
activités stimulent la créativité et offrent au patient la possibilité de s'individualiser à partir de la
production de l'objet qui lui est propre
Les psychothérapies & médiation corporelle s'appuient sur le pot tulat d'une unité psychosomatique.
Ces thérapies utilisent le corps comme déclencheur de la verbalisation ou bien visent la décharge
énergétique, la libération des émotions afin d'atteindre un équilibre psycho-corporel. Elles sont aussi
utilisées dans le but de modifier les troubles de l'image du corps. Parmi ces psychothérapies, la
relaxation est la plus représentative et la plus utilisée. Elle permet d'obtenir un état de décontraction,
par l'abandon à des représenta tions et à des sensations corporelles, favorisant un état de bien-être.
Faire le point
Le code de déontologie qui régit le fonction du psychologue sti ple que le praticies est responsable du
chois et de l'application des méthodes qu'il emploie. Le psychologue utilise essentiellement quatre
techniques, l'entretien, les tests et échelles, l'observation, le dessin et le jeu. Mais, it encore, soulignons
la sécessité pour le psychologue d'aborder de façon critique les méthodes à sa dispo sition. Cette
position consiste à prendra en compte la théore qui a présidé à la construction de l'outil et les objectifs
liés à son utili-
1. L'ENTRETIEN
L'entretien clinique est la technique principale sur laquelle s'appuie le psychologue. Qu'il soit à visée
thérapeutique ou d'évaluation ou encore dans un but de recherche, l'entretien se fonde sur la parole..
La prise de parole permet aux partenaires de se représenter et de se siter dans le dispositif. De plus, la
parole offerte au patient met le clinicien en position de devoir écouter ce que le patient a à dire Dans
cette mise en acte singulière de la parole transparaît la posi tion du sujet, soit sa vérité, ainsi que la place
qu'il réserve au psy- chologue dans le dispositif. Se présentent également des informations nécessaires
au clinicien concernant les metifs de la consultation, l'histoire du patient, les antécédents personnels et
familiaux, l'histoire des troubles et le moment de leur apparition. Le mode de fonctionnement psychique
est appréhendé à partir d'une analyse psycho-dynamique qui inclut la prise en compte des méca- nismes
de défense, du mode de relation d'objet, des modes d'in- vestissement libidinaux et la nature du conflit
psychique.
Faire de la parole un médium pour le traitement nécessite de prendre en compte la logique langagière
et le système des lois qui la régit (-dossiers 3 et 5). Il s'agit, par exemple, de relever les troubles de la
syntaxe, la qualité de l'enchaînement des idées, les troubles de la sémantique. Le clinicien repère les
contenus spontanément évoqués, les thèmes récurrents, l'impossible à dire, les ratés du discours (lap-
sus, erreur, oublis...) et à qui le discours s'adresse. Le clinicien pro- cède à une investigation précise afin
d'obtenir les indicateursindispensables à l'évaluation. I se préoccupe des diverses manita tations
symptoniatiques-acte, passage à l'acte, agir compulsif atitudes comportementales que peut présenter le
sujet La prise de parole a, à l'évidence, des effets thérapeutiques. L'évo estion de la souffrance scolage.
Elle a des effets de rectification de position subjective du sujet notamment à l'égard des autres (telle
pacote en vous portant je m'aperçois que je me support plus a mais pourtant je lui rends visite tous les
jours, il faut
que ça cene). Le clinicien se doit de préciser systématiquement les objectifs de l'entretien L'engagement
du clinicien dans l'entretien clinique thérapeutique notammest-se définit par son souci de conduire le
sujet vers la conquête de son autonomie psychique tout en respec tant le système mis en place et le
temps nécessaire au chan gement utilise différentes techniques dont l'interprétation. L'entretien
d'évaluation dont le but est la formulation d'un dia-
gnostic psychodynamique suppose une méthode directive Dans le cas de l'entretien non directif de
recherche, les interven tions se font fréquemment sous forme de relances qui visent A stimuler le
discours de l'interviewé. La reformulation - à redire en d'autres termes et de façon plus explicite ce que
l'interviewé vient de dire est un style de relance. L'analyse de l'entretien peut être faite à partir d'une
grille qui met en évi dence, selon Blanchet et al (1985), à la fois la position de l'inter- viewer dans la
relation (estyle) et l'effet de ses interventions sur le contenu même des propos de l'interviewé (<«<
efficace >>).
La des praticiens s'accorde pottr considérer que les tests ne sont que l'une des composantes de
l'examen psychologique, un complément, mais ne dispensent en rien de la clinique. Le psycho- logue
doit non seulement connaître les avantages et limites inhé rentes aux outils qu'il utilise mais aussi avoir
une connaissance approfondie des modalités de passation du test et des processus que
L'acte de clinicien⚫ 77hd par une cosparaison statslige avec celui d'antics individa Places dans ta me
situation, permettant ainsi de classer le sujet examiné, soit quamativement, soit typologiquement
Piecler, 1954, 5
Le test est un outil standardise dont les épreuves et conditions de passation sont toujours identiques.
Les réponses fournies sont notées et quantifiées de façon similaire, quel que soit l'observateur, en
référence aux individus qui ont constitué le groupe d'étalonnage. Le principe qui préside à la
construction de ces outils est que le sujet peut être comparé à une population de référence La passa-
tion des tests et des échelles peut être individuelle ou collective. Plusieurs classifications sont possibles.
On distingue schématique- ment les teses d'efficience-tests d'intelligence, tests d'aptitude, tests de
connaissance-des tests de personnalité.
A. Les tests de niveau
Sont inclus dans les tests de niveau, les tests d'intelligence visant à évaluer l'aptitude à résoudre des
problèmes ou l'aptitude à la réussite scolaire, etc. Ces tests sont composés d'une batterie de sub- tests
qui mettent en jeu divers aspects de l'activité mentale. Le plus connu est le WAIS qui calcule un quotient
intellectuel verbal, un quotient intellectuel pratique ou de performance et un quotient intellectuel
global.
Les tests d'aptitude, quant à eux, révèlent certains facteurs, parmi lesquels l'aptitude à la catégorisation
considérée comme significa tive d'une forme haute de l'intelligence (Pichot, 1994). Les résul tats des
tests d'aptitude sont souvent exprimés sous forme de profils. L'un de ces tests, le D 48, est constitué
d'une série de pro- blèmes présentés sous forme de dominos disposés suivant une cer- taine loi:
l'épreuve consiste à trouver la loi et à compléter la série. Les tests de connaissance sont le plus souvent
utilisés en vue d'éva luer les connaissances scolaires (calcul et orthographe).
Les tests de personnalité comprennent toutes les éwever qui explorent tous les aspects non intellectuels
de la personnali c'est-à-dire ses aspects conatifs et affectifs
78 CHAPITRE 51
Pichot, 1954, Ces techniques permettent une investigation globule er dye de la personnalité envisagée:
[] comme une salat en évolution, dont les chemcers conte rifs sont en interaction,
Parmi ces tests, les questionnaires sont des tests composés de quei
Les tests projectifs se distinguent par l'ambiguité du matériel pré- senté au sujet et par l'étendue des
réponses que celui-ci peut four- nir. Ils sollicitent les associations verbales à partir du matériel proposé.
Parmi ces tests, le Rorschach n'est pas figuratif. D'autres (TAT, CAT, PN) revêtent des significations
latentes auxquelles répond le sujet en fonction des tendances profondes de sa person nalité
Les échelles ont été construites pour répondre à un besoin particu lier d'évaluation. Par exemple, en
médecine comportementale ou psychopathologie, le clinicien peut être amené à évaluer la symp
tomatologie spécifique à la boulimie et à l'anorexie ou à la prise de boissons alcoolisées D'autres
échelles évaluent l'agoraphobic et les attaques de panique, l'anxiété, les phobies sociales, les troubles
sexuels, les événements vitaux, l'estime de soi, pour n'en citer que quelques-unes.
III. L'OBSERVATION
L'observation expérimentale issue du positivisme vise à la des cription des faits indépendamment de
celui qui les perçoit. Cene observation décrit les relations de cause à effet, soit ce que l'on s'attend à
observer dès lors que l'on met en jeu tel stimulus. Dans ce cadre, l'observateur dresse une barrière
entre lui et l'objet observé.
L'arte du clinicaL'observation psychanalytique telle que promue par Mélanie Klein (1882-1960) Escher
Bick, Wildfried Bion (1897-1979) ou encore Donald Winsicon (1896-1971) s'appuie sur l'inattendu,
l'imprévi sibilisé, sentionnalité consciente et inconsciente da sujet observé, même si, dans ce cas aussi,
le chercheur tend à objectiver les processus subjectifs. L'observateur est partie prenante de la situation.
Il doit non seulement suspendre ses jugements et émo tions mais surtout évaluer les effets produits par
lui et sur lui par la situation d'observation
L'observation en psychologie peut être plus ou moins objectivante ou plus ou moins implicative, selon
les objectifs qui lui sont fixés. Dès lors, les types d'observation varient entre une observation directe
expérimentale et l'observation d'interactions affectives ou fantasmatiques. Le style de formalisation des
observations recueillies en découle. Il peut se présenter sous forme standardisée selon un code-
application et restitution d'une grille d'observa- tion-ou dans une formalisation qui privilégie le sens
perçu par l'observateur (Ciccone, 1998).
L'observation clinique porte plus spécifiquement sur le monde interne du sujet, c'est-à-dire la réalité
psychique telle que promue par la psychanalyse. Freud renonce à rechercher les événements
traumatiques passés, jugés de moindre importance, pour leur sub- stituer la réalité psychique-le
fantasme-déterminante dans la constitution du psychisme. Or, la réalité psychique n'est pas obser- vable
en tant que telle, elle est audible car tissée dans la trame du discours. Seuls les effets qu'elle produit
peuvent faire l'objet d'ob- servation: parmi eux, le symptôme et toutes les formations de l'in- conscient.
Dès lors, le clinicien ou le chercheur qui situe son activité en référence à la psychanalyse considère ces
phénomènes, en tant que faits de discours, comme les objets privilégiés de son étude.
Si l'observation est une méthode qui présente certaines limites (la nécessité de cibler le phénomène à
observer au détriment d'autres concomitants, la difficulté de traduire dans un langage univoque le
phénomène observé ou encore le hiatus qui demeure entre le fait observé et son interprétation), elle
reste un outil indispensable dans le champ de la psychologie, à condition de préciser les conditions de sa
réalisation. IV. LE JEU, LE DESSIN ET LES AUTRES PRODUCTIONS DU SUJET
Les productions graphiques et les jeux sont utilisés principalement dans le travail avec les enfants. lis
servent aussi bien à des fins d'évaluation que thérapeutiques. Ils permettent d'une part de suivre le
développement de l'enfant puisque ces deux activités s'organi sent selon les étapes du développement
et, d'autre part, témoignent de la mise en œuvre de la subjectivation et de la socialisation de l'enfant
Le jeu permet de transformer la réalité, de réguler les conflits psy- chiques et de s'identifier à l'autre. Par
le dessin, l'enfant met en scène son fantasme, soit la façon dont il règle son rapport au monde.
Faire le point