Correction TDN°2 Prof. A. BACHAR-1

Module : Microéconomie
Semestre 2 – SEG – Année universitaire 2019-2020
Correction TDN° 2 : Analyse des coûts
Professeur : Abdelghani BACHAR
Exercice N°1 : QCM

Encadrer la ou les bonnes réponses (Exemple, a ). Il convient de lire attentivement chaque question.
a
1- Le coût fixe moyen est :
a- Le coût fixe total divisé par la quantité de biens produite.

a
b- Le coût total diminué du coût variable.
c- Le coût moyen diminué du coût variable moyen.
a
2-La forme U de la courbe de coût moyen de long terme s’explique par :
a- Les rendements marginaux décroissants

b- Les rendements d’échelle
a
c- Les prix des facteurs de production
3-Le coût variable moyen est :
a- Le coût total diminué du coût fixe.

b- Au rapport du coût variable total et de la quantité des biens produite.
a
c- Le coût moyen diminué du coût fixe moyen.
a
4-Lorsqu’on est en présence des rendements d’échelle croissants :
a- Le coût moyen de long terme « CMLT » augmente avec le niveau de production

b- Le coût moyen de long terme « CMLT » baisse avec le niveau de production
a
c- Le coût moyen de long terme « CMLT » demeure constant
5-Dans le long terme, lorsque le coût marginal de long terme est supérieur au coût moyen de long terme
CmLT > CMLT, alors, le coût moyen de long terme CMLT :
a- CMLT baisse
b- CMLT augmente
a
c- CMLT est à son minimum
p. 1
Exercice N°2 :
1- Calculons les coûts moyens et les coûts marginaux de cette entreprise :
Nous savons que : C(Q)

CM =
Q
Δ C(Q)
Cm =
ΔQ
Quantités produites Q CT CM Cm
1 100 100 -
2 130 65 30
3 155 51.67 25
4 170 42.5 15
5 183.33 36.67 13.33
6 220 36.67 36.67
7 350 50 130
2- Représentation graphique :
Commentaire :
La fonction de coût marginal et la fonction de coût moyen ont une forme en

U.
En ce qui concerne le coût marginal, il est décroissant jusqu’au point de
coordonnées (5 ;13.33) et croissant dès lors que Q > 5 .Le coût marginal
atteint son minimum au point A qui correspond au point d’inflexion de la
courbe de coût total.
En ce qui concerne le coût moyen, il est décroissant jusqu’au point B de
coordonnées (6 ;36.67) et croissant au delà.
Le point B est donc le minimum du coût moyen et nous pouvons remarquer
que le coût marginal coupe le coût moyen en ce point.
Enfin, en ce qui concerne la fonction de coût total, nous pouvons distinguer
trois phases :
La phase des coûts décroissants quand Q appartient à [1,5[
Cette phase correspond à la phase des rendements croissants.
La phase des coûts croissants quand Q appartient à [5,7[
Cette phase correspond à la phase des rendements décroissants.
La phase des coûts infinis quand Q ≥ 7. En effet dès que Q > 6, le coût total
et le coût marginal ont une allure exponentielle. Cette phase correspond à
la phase des rendements décroissants. Les coûts deviennent alors infinis et
les rendements négatifs.
p. 2
3- Déterminons le seuil de rentabilité :
Nous savons que le seuil de rentabilité est égal au minimum du coût moyen. En fait, c’est le prix
minimum que doit pratiquer l’entrepreneur pour dégager un profit positif ou nul.
Ici le seuil de rentabilité ou prix minimum p est donc : p = CM = 36.67.
Exercice N°3 :
Q CT CFT CVT CFM CVM CM Cm

0 12 12 0 - - - -
1 22 12 10 12 10 22 10
2 28 12 16 6 8 14 6
3 33 12 21 4 7 11 5
4 48 12 36 3 9 12 15
5 50 12 38 2.4 7.6 10 2
6 60 12 48 2 8 10 10
Exercice N°4 :
1- Calculons CF, CFM, CV, CVM, CM, Cm :
Nous savons que les coûts fixes sont ceux qui ne dépendent pas du niveau de l’output choisi par
l’entreprise.
CF 1
1 CF = 1 2 CFM = =
Q Q
CV
3 CV = 3Q² + 2Q 4 CVM = = 3Q + 2
Q
C(Q) 1 δ C(Q)
5 CM= = 3Q + 2 + 6 Cm = = 6Q +2
Q Q δQ
2- Calculons le seuil de fermeture :
Nous savons que le seuil de fermeture est égal à la valeur minimale du coût variable moyen CVM.
Or CVM = 3Q +2, d’où si nous notons SF le seuil de fermeture SF = 2
p. 3
Exercice N°5 :
1- Déterminons la position optimale de l’entreprise lorsque l’objectif de cette dernière est
de réaliser une production Q = 175.
Pour Q = 175, on a 3 combinaisons possibles :
- (K ; L) = (5.5 ; 1.5) => CT = (2x5.5) +(2x1.5) = 14
- (K ; L) = (3.5 ; 2.5) => CT = (2x3.5) +(2x2.5) = 12
- (K ; L) = (2 ; 5) => CT = (2x2) +(2x5) = 14
La combinaison optimale est celle qui assure un coût total minimum. Il s’agit de :
(K* ; L*) = (3.5 ; 2.5)
➢ Le profit à l’optimum si le prix unitaire du bien Q est P=0.4
Π = Recettes totales – Coût total
Π = RT – CT = P x Q – (w. L + r. K) = 0.4 x 175 – (2 x3.5 + 2 x 2.5) = 58
2- Représentation graphique des isoquants et de l’optimum.
Le tracé de la droite de coût (ou d’isocoût) s’obtient de la façon suivante :
CT = 2L + 2K => K= -L + CT/2
Pour Q = 175, on a vu que CT = 12. L’équation de coût s’écrit donc :
12 = 2L + 2K => K= - L + 6
La représentation de ce coût pour Q = 175 est donnée par le segment TU sur le graphique. Cette
droite est en contact avec un seul point de l’isoquante Q =175, ce point étant E, le point d’optimum.
p. 4
3- Déterminons la production et la combinaison optimale de facteurs lorsque le budget
disponible de l’entreprise est CT = 8.
On a CT = 8, l’équation de coût s’écrira : K = -L + 4
Toutes Les combinaisons de facteurs (K ; L) liées par la relation K + L = 4 seront obtenues pour un
CT = 8.
Le choix optimum du producteur sera celui qui permettra d’obtenir Q maximum pour K+L = 4.
Les combinaisons M, K, O de productions répondent à la condition K +L = 4. Le choix s’effectuera
entre ces trois points.
Pour M (K = 3.5, L = 0.5) => Q = 65
Pour K (K = 2, L = 2) => Q =100
Pour O (K = 1, L = 3) => Q = 65
L’examen des productions associées à chaque point permet de dire que K sera la combinaison
optimale.
La droite de coût (8 = 2L + 2K) est représentée sur le graphique, par VW. Elle est en contact avec
l’isoquante Q = 100 au point K.
Exercice N°6 :
1- Déterminons la valeur de Q pour laquelle le coût total de courte période est égal au coût
de longue période :
On sait que la courbe de coût total de longue période est la courbe enveloppe des courbes de
courte période.
L’égalité entre les coûts totaux implique celle des coûts marginaux et des coûts moyens.
La valeur de Q qui assure CT = CTK est celle pour laquelle
d(CTK) / dQ = d(CT) / d(Q) => CmK = Cm
et CTK / Q = CT/Q => CMK = CM
Calcul des valeurs de Q répondant CmK = Cm
p. 5
CmK = 1.05Q² - 119.2Q +3420
Cm = 0.75Q² - 80Q + 2500
Ce qui donne 0.30Q² - 39.2Q +920 = 0
Les racines de cette équation sont : Q = 100 , Q = 30.67
La valeur de Q qui permet d’avoir CT = CTK est celle qui vérifie CM = CMK. Soit Q = 100.
Pour Q = 100
CM = CMK + 1000
En remplaçant Q par sa valeur dans les autres fonctions on obtiendra :
CT = CTK = 100.000
Cm = CmK = 2000
Représentation graphique :
p. 6
2- La politique d’investissement de l’entreprise pour obtenir l’égalité entre les coûts
moyens et les coûts marginaux de courte et longue période
A partir du graphique, on peut constater que l’égalité recherchée :
CM = CMK = Cm = CmK est assurée pour Q = 80. A ce point, les CM et Cm sont égaux à 900 et les
coûts totaux ont une valeur identique :
CT = CTK = 72.000
Pour réaliser cet objectif, il faut que l’entreprise réduise le stock d’équipement de manière à ce que
la courbe de CM de courte période ait son minimum au même point que la courbe (enveloppe)
moyenne de longue période.
p. 7

Correction TDN°2 Prof. A. BACHAR-1

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Correction TDN°2 Prof. A. BACHAR-1

Transféré par

Informations du document

Description originale:

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Correction TDN°2 Prof. A. BACHAR-1

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Module : Microéconomie

Semestre 2 – SEG – Année universitaire 2019-2020

Correction TDN° 2 : Analyse des coûts

Professeur : Abdelghani BACHAR

Exercice N°1 : QCM

a- Le coût fixe total divisé par la quantité de biens produite.

a- Les rendements marginaux décroissants

3-Le coût variable moyen est :

a- Le coût total diminué du coût fixe.

a- Le coût moyen de long terme « CMLT » augmente avec le niveau de production

1- Calculons les coûts moyens et les coûts marginaux de cette entreprise :

Nous savons que : C(Q)

La fonction de coût marginal et la fonction de coût moyen ont une forme en

Ici le seuil de rentabilité ou prix minimum p est donc : p = CM = 36.67.

Q CT CFT CVT CFM CVM CM Cm

1- Calculons CF, CFM, CV, CVM, CM, Cm :

2- Calculons le seuil de fermeture :

Or CVM = 3Q +2, d’où si nous notons SF le seuil de fermeture SF = 2

1- Déterminons la position optimale de l’entreprise lorsque l’objectif de cette dernière est

de réaliser une production Q = 175.

Pour Q = 175, on a 3 combinaisons possibles :

- (K ; L) = (5.5 ; 1.5) => CT = (2x5.5) +(2x1.5) = 14

- (K ; L) = (3.5 ; 2.5) => CT = (2x3.5) +(2x2.5) = 12

- (K ; L) = (2 ; 5) => CT = (2x2) +(2x5) = 14

(K* ; L*) = (3.5 ; 2.5)

➢ Le profit à l’optimum si le prix unitaire du bien Q est P=0.4

Π = Recettes totales – Coût total

Π = RT – CT = P x Q – (w. L + r. K) = 0.4 x 175 – (2 x3.5 + 2 x 2.5) = 58

2- Représentation graphique des isoquants et de l’optimum.

Le tracé de la droite de coût (ou d’isocoût) s’obtient de la façon suivante :

Pour Q = 175, on a vu que CT = 12. L’équation de coût s’écrit donc :

disponible de l’entreprise est CT = 8.

On a CT = 8, l’équation de coût s’écrira : K = -L + 4

Les combinaisons M, K, O de productions répondent à la condition K +L = 4. Le choix s’effectuera

entre ces trois points.

Pour M (K = 3.5, L = 0.5) => Q = 65

Pour K (K = 2, L = 2) => Q =100

l’isoquante Q = 100 au point K.

La valeur de Q qui assure CT = CTK est celle pour laquelle

d(CTK) / dQ = d(CT) / d(Q) => CmK = Cm

et CTK / Q = CT/Q => CMK = CM

Calcul des valeurs de Q répondant CmK = Cm

Cm = 0.75Q² - 80Q + 2500

Ce qui donne 0.30Q² - 39.2Q +920 = 0

Les racines de cette équation sont : Q = 100 , Q = 30.67

En remplaçant Q par sa valeur dans les autres fonctions on obtiendra :

moyens et les coûts marginaux de courte et longue période

A partir du graphique, on peut constater que l’égalité recherchée :

coûts totaux ont une valeur identique :

moyenne de longue période.

Vous aimerez peut-être aussi